La Chine met en service la plus grande porcherie au monde dans une ferme verticale de 26 étages
▻https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/la-chine-met-en-service-la-plus-grande-porcherie-au-monde-dans-une-ferm
La Chine met en service la plus grande porcherie au monde dans une ferme verticale de 26 étages
▻https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/la-chine-met-en-service-la-plus-grande-porcherie-au-monde-dans-une-ferm
Y a pas a dire, iels sont efficaces les chinois dans ce qu’iels entreprennent…
Si la Chine, premier consommateur mondial de porcs a imaginé ces nouveaux élevages en hauteur, c’est pour reconstituer son cheptel qui a été décimé ces dernières années par la fièvre porcine africaine. Á Ezhou, une deuxième tour de 26 étages est déjà construite. Le complexe prévoit au total cinq immeubles pouvant accueillir plus de trois millions de cochons.
Pour le Figaro, il s’agit juste d’un hôtel... aucune raison de s’inquiéter...
« La Chine ouvre le plus grand hôtel à cochons du monde »
►https://www.lefigaro.fr/international/la-chine-ouvre-le-plus-grand-hotel-a-cochons-du-monde-20221031
A France Culture, un « système de violence et de soumission » venu d’en haut – Libération
►https://www.liberation.fr/economie/medias/a-france-culture-un-systeme-de-violence-et-de-soumission-venu-den-haut-20
« Verticalité dictatoriale », « mise en insécurité », « humiliations »... Plusieurs collaborateurs de la radio publique dénoncent le management de Sandrine Treiner et de certains de ses adjoints. Quatre signalements ont été effectués pour harcèlement moral depuis le début de l’année.
« Le malaise est énorme. » Lorsque l’on interroge cette figure d’antenne de France Culture sur l’ambiance qui règne au sein de la chaîne des idées et du savoir de Radio France, le constat fuse, brutal : « Les gens sont maltraités, essorés et tristes. Et d’autant plus car c’est une chaîne où l’on vient par ambition intellectuelle et humaniste, et dont certains repartent dégoûtés », explique cette voix bien connue, qui ne souhaite pas être nommée. Et de poursuivre : « A l’antenne, on prône l’horizontalité et la délibération ; en interne, on a affaire à une verticalité dictatoriale, avec une omni-directrice. »
3 pages et une seule victime, qui a quitté l’entreprise, dont le nom est cité ? Pour le reste des propos anonymes ? Pourtant dieu sait que je suis critique de FC...
Mea culpa l’article est tres étayé mais que des anonymes et pas une grande gueule... Pour la photo, je maintiens, je trouve ça odieux comme procédé de choisir la photo où elle fait une tête de sorcière alors que Libé publie des photos très léchées pour assurer la promo des « beautiful peoples »
Les gens ont peur. Les producteurs de quotidienne pourraient ajouter beaucoup de choses, mais ils ne sortent pas du bois. Le constat est néanmoins très largement partagé. Ils faudraient que d’autres enquêteurs embraient… En attendant, voici ce que la présidente de Radiofrance à envoyé à tous les salariés vendredi :
(…) Un directeur ou une directrice est là pour définir une stratégie et faire évoluer sa chaîne en conséquence. Un directeur ou une directrice est donc là pour diriger, prendre des décisions, arrêter, poursuivre ou faire évoluer des programmes, faire des retours à ses équipes. Il est normal que nos antennes soient guidées par une stratégie éditoriale.
(…)
Pour autant, puisqu’un malaise existe chez certains d’entre vous à France Culture, nous sommes déterminés à l’entendre, à en comprendre les causes et à les régler.
Un dispositif de diagnostic et d’écoute va donc être organisé par la DRH pour la chaîne et proposé dans les prochaines semaines à tous ceux qui sont désireux de parler.
Sandrine Treiner va également mettre en place une organisation nouvelle de dialogues ouverts et réguliers, pour favoriser grandement l’échange, l’information de tous et la participation de chacun à la vie de la chaîne.
Je suis désireuse que le management de Radio France entende ses collaborateurs. Parler ne sera jamais retenu contre vous, je m’en porte garante. Je ne peux donc que vous encourager quand vous rencontrez des situations difficiles à en faire part en interne plutôt que de nourrir des papiers qui ne permettent pas d’établir de faits.
Je veux aujourd’hui apporter mon soutien à Sandrine, comme je veux vous apporter mon soutien à tous. Vous travaillez dans une entreprise où la parole est libre et où le devoir d’exemplarité s’applique à tous. France Culture est une magnifique radio, essayons tous ensemble d’améliorer tout ce qui peut l’être pour que vous continuiez à faire ensemble, tous les jours, quelque chose d’aussi unique.
Et Meurice qui fait son possible pour se faire virer de Radio France :
▻https://www.youtube.com/watch?v=D-cAkcHSL6k
Je crois que c’est toute l’équipe qui est mobilisée ! ▻https://www.youtube.com/watch?v=fKxCSZYDUn4
Bienvenue en #Géozarbie
#Enclaves, territoires prêtés, zones disputées, #micro-États, île fantasmée... il existe dans le monde quantité de petits bouts de terre aux frontières ou statuts bizarres ! Mêlant anecdotes loufoques et grands moments de l’Histoire, Bienvenue en Géozarbie nous fait découvrir 10 lieux où l’ubuesque se dispute à l’absurde !
▻https://www.arte.tv/fr/videos/RC-022365/bienvenue-en-geozarbie
#géographie #géographie_politique #frontières #absurdité #série #arte #vidéo #ressources_pédagogiques #Absurdistan
–—
Le Mont blanc n’est pas en France
Saviez-vous que l’île de la Conférence est administrée à égalité de temps par deux pays, la France et l’Espagne ? Que la principauté d’Arbézie, à cheval sur la frontière franco-suisse, est… un hôtel-restaurant ? Ou que la France possède des territoires à Jérusalem ?
Ce sont ces bizarreries géographiques que nous raconte #Olivier_Marchon dans ce livre étonnant qui rassemble des dizaines d’histoires de ce type, des plus tragiques au plus loufoques : de petits morceaux de terre, enclavés, disputés, au statut à part, parfois étrange, qui chacun à leur manière racontent la grande histoire…
►https://www.editionspoints.com/ouvrage/le-mont-blanc-n-est-pas-en-france-olivier-marchon/9782757895757
#livre
ping @reka
#Mont_Blanc : Dispute au sommet
Si une femme accouchait au sommet du mont Blanc, de quelle nationalité serait l’enfant ? Pour la #France, évidemment, il serait français. Mais pas pour l’#Italie ! Et la querelle dure depuis 1860 ! Une montagne imposante, des hordes de touristes, un empereur, un roi, une carte pas claire, un téléphérique, de faux papiers et un jacuzzi. Ici, c’est vraiment la Géozarbie !
▻https://www.arte.tv/fr/videos/101463-003-A/bienvenue-en-geozarbie
#montagne #Mont-Blanc
voir aussi ce fil de discussion initié en 2014...
▻https://seenthis.net/messages/323936
#Bermeja : Une île paumée
Comment peut-on égarer 80 km2 de territoire ? C’est pourtant ce qui est arrivé au #Mexique, avec l’#île de Bermeja. Conséquence : le pays a perdu une incroyable manne pétrolière, en plein cœur du #Golfe_du_Mexique, au profit des États-Unis ! Une île perdue, du #pétrole à gogo, une vieille carte, un sénateur, la CIA, un beignet et la bombe atomique. Ici, c’est vraiment la Géozarbie !
▻https://www.arte.tv/fr/videos/101463-006-A/bienvenue-en-geozarbie
#Sercq : Main basse sur l’#archipel
Saviez-vous que le Moyen Âge ne se situe qu’à quelques kilomètres au large des côtes françaises ? Un seigneur et ses vassaux vivent en effet paisiblement sur l’île de Sercq où les voitures n’existent pas ! Une île figée dans le temps, une campagne calme et douce, des chevaux, de la volaille, Guillaume le Conquérant, du tricot et 50 shillings. Ici, c’est vraiment la Géozarbie !
▻https://www.arte.tv/fr/videos/101463-005-A/bienvenue-en-geozarbie
#Îles_Spratleys : Jeu de go sur l’eau
Des îles paradisiaques synonymes d’enfer ? C’est ce que des plaisanciers ont vu dans l’#archipel des #Spratleys ! Ces îles sont chinoises, taïwanaises, philippines ou vietnamiennes… mais en fait personne ne sait ! Une multitude d’îles et de récifs, des militaires, du pétrole, des requins, une langue de bœuf, des sous-marins et de la sauce soja. Ici, c’est vraiment la Géozarbie !
▻https://www.arte.tv/fr/videos/101463-009-A/bienvenue-en-geozarbie
#Baarle : Trafics au village
Un meurtre a été commis et il faut faire appel à un géomètre ? Bizarre ! Mais c’est pourtant ce qui s’est passé dans la ville de Baarle, en #Belgique, mais aussi aux #Pays-Bas ! Une ville partagée entre deux pays, des frontières partout sur le sol, du trafic de vaches et de feux d’artifices, de la moutarde, un chanteur et un cadavre. Ici, c’est vraiment la Géozarbie !
▻https://www.arte.tv/fr/videos/101463-002-A/bienvenue-en-geozarbie
#Llívia : Guerre sur un plateau
Saviez-vous que la dernière guerre entre la France et l’#Espagne s’est déroulée dans les années 70 ? Et oui : la « Guerre des stops » a eu lieu à Llívia, ville espagnole en France dans les #Pyrénées ! Une ville au milieu des montagnes, deux pays en guerre, des montagnards qui se chamaillent, un mariage, des stops et de la poudre de crâne. Ici, c’est vraiment la Géozarbie !
▻https://www.arte.tv/fr/videos/101463-001-A/bienvenue-en-geozarbie
#Kowloon : La cité de la #pègre
Connaissez-vous l’endroit qui fut le plus densément peuplé au monde ? Il s’agit de la #Kowloon_Walled_City de #Hong_Kong : 33 000 personnes installées sur 2,5 hectares disputés entre chinois et britanniques ! Un #bidonville vertical, la mafia chinoise, des communistes, de l’opium, une maison de retraite, des dentistes et Jean-Claude Van Damme. Ici, c’est vraiment la Géozarbie !
▻https://www.arte.tv/fr/videos/101463-007-A/bienvenue-en-geozarbie
#verticalité #logement
#Mont_Athos : Bataille au #monastère
Un État peut-il interdire aux #femmes d’accéder à son territoire ? Et ce, en Union Européenne ? C’est pourtant le cas dans la #République_monastique_du_mont_Athos, qui n’est pas tout à fait en #Grèce, ni complètement au XXIe siècle. Une péninsule hors du temps, des moines, des trésors, des espions, des extincteurs, des poules mais aucune femme. Ici, c’est vraiment la Géozarbie !
▻https://www.arte.tv/fr/videos/101463-004-A/bienvenue-en-geozarbie
#Sovereign_Base_Areas : des divisions sur l’île
Saviez-vous que les habitants de #Chypre, peuvent franchir tous les jours la frontière avec le #Royaume-Uni ? Les britanniques possèdent en effet sur l’île une sorte d’État autonome : les Sovereign Base Aeras ! Des #bases_militaires, des espions, une ligne de séparation, des chats, des loyers impayés, un aéroport vide, de l’alcool et Aphrodite. Ici c’est vraiment la Géozarbie !
▻https://www.arte.tv/fr/videos/101463-008-A/bienvenue-en-geozarbie
#Zeist : Tribunal en exil
L’ancienne base militaire du #Camp_de_Zeist fut un temps prêtée par les Pays-Bas à l’#Ecosse. Pourquoi ? Pour y organiser le #procès hors-norme d’une affaire historique dont les victimes étaient américaines et les accusés libyens ! Un tribunal isolé, une ville martyre, des libyens, un autrichien, un parapluie, un avion et un radiocassette. Ici, c’est vraiment la Géozarbie !
▻https://www.arte.tv/fr/videos/101463-010-A/bienvenue-en-geozarbie
Sinon, j’ai découvert que mon nouveau département a deux enclaves dans le département (et accessoirement autre région) d’à côté. 2 bulles à quelques kilomètres de notre frontière.
Quand tu es sur la route, tu vois un panneau « bienvenue en Nouvelle Aquitaine », puis 2 minutes plus tard « bienvenue en Occitanie », ce qui perturbe d’autant plus qu’ils ne remettent pas un panneau Nouvelle Aquitaine une deuxième fois.
Je me pose plein de questions sur les gens qui vivent là : ils doivent aller à l’école chez nous ? Et du coup, les gosses ont des vacances décalées avec les gosses du coin ? il y a un ramassage scolaire pour eux ? Qui s’occupe des routes ?
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Hautes-Pyr%C3%A9n%C3%A9es
Le département possède deux petites enclaves dans le département voisin des Pyrénées-Atlantiques, à l’ouest du ruisseau de Carbouère. La première enclave est constituée des communes de Villenave-près-Béarn, Escaunets et Séron ; la seconde, au sud de la première et séparée de celle-ci par la commune de Saubole, est constituée des communes de Gardères et Luquet. Ces enclaves sont une survivance du Moyen Âge : en effet, à la fin du XIe siècle, Gaston IV le Croisé, vicomte de Béarn, épouse Talèse d’Aragon, vicomtesse du Montaner, petit territoire située entre Béarn et Bigorre ; le Montaner reste au Béarn mais Talèse garde pour elle cinq paroisses qui constituent toujours les deux enclaves dans les Pyrénées-Atlantiques.
Le Vaucluse aussi :
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Vaucluse_(d%C3%A9partement)
Précédemment possessions pontificales, Avignon et le Comtat Venaissin furent rattachés à la France le 14 septembre 1791. Le 28 mars 1792, ces territoires formèrent deux nouveaux districts, Avignon dans les Bouches-du-Rhône et Carpentras dans la Drôme. Puis, le 12 août 1793 fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d’Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d’Apt et d’Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes. En 1800, une dernière modification des limites départementales rattacha le canton de Suze-la-Rousse à la Drôme, ce qui eut pour conséquence d’enclaver entièrement le canton vauclusien de Valréas dans la Drôme.
« Transnistrie, vestige d’un conflit gelé », par Loïc Ramirez (accès libre, janvier 2022) // ▻https://www.monde-diplomatique.fr/64240
▻https://information.tv5monde.com/info/le-royaume-uni-va-t-il-rendre-les-chagos-l-ile-maurice-301943
Les Chagos, cet archipel stratégique
Situé en plein coeur de l’océan Indien, cet archipel est composé d’une soixantaine d’îles. Il se retrouve au coeur d’un litige depuis près de cinquante ans. Pour le comprendre, il faut revenir près de cent ans en arrière.
Une #micronation née d’une plaisanterie :
Le Saugeais est une micronation composée de onze communes situées dans le Haut-Doubs en France, et réunies en une « république héréditaire » baptisée République libre du Saugeais. Montbenoît est la capitale de ce territoire d’une superficie de cent vingt-huit kilomètres carrés.
C’est une micronation née d’une blague en 1947 entre le préfet du Doubs de l’époque Louis Ottaviani, de passage à Montbenoît, et Georges Pourchet, alors hôtelier-restaurateur à l’auberge de l’Abbaye
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Saugeais
▻https://www.bbc.com/travel/article/20200311-a-tiny-country-between-france-and-switzerland
Et sur les #micro-Etats, voir aussi :
▻https://seenthis.net/messages/516187
▻https://seenthis.net/messages/758969
(je vois que ça suscite de l’intérêt ce fil de discussion :-))
Pour les #enclaves, il y a aussi #Campione_d'Italia, une enclave italienne en Suisse :
avec une horreur architecturale : le casino signé Mario Botta, un célèbre architecte tessinois...
The construction of Israel’s Gaza concentration camp is complete
Israel announced the completion of an underground wall and maritime barrier surrounding the besieged Gaza Strip. Not a single mainstream media outlet used the term “concentration camp” to report on it but they should have.
▻https://mondoweiss.net/2021/12/the-construction-of-israels-gaza-concentration-camp-is-complete
#underground #sous-terrain #verticalité #murs #barrières_frontalières #Israël #Palestine #Gaza #barrière_maritime #mur_maritime
A la recherche de l’écologisme métropolitain - Chez Renard - vendredi 16 octobre 2020
En 1892, Henri Carrette inaugurait à Roubaix le « socialisme municipal ». En 2014, Piolle lançait de Grenoble l’écologisme métropolitain. Les Verts sont désormais à la tête de neuf grandes villes françaises parmi les plus ravageuses. Quelles sont leurs propositions concernant le développement urbain et les politiques d’attractivité ? Leurs métropoles seront technologiques et verticales, mais bienveillantes et inclusives. Voici les intentions et C.V. de sept d’entre eux.
Cet article est initialement paru dans le journal La Décroissance du mois de septembre, donc rédigé pendant le mois d’août.
Les métropoles sont les premières responsables du désastre climatique, chimique, nucléaire. Les « Gilets jaunes » en occupèrent les ronds-points et les centres contre la cherté des transports. Les élections municipales furent suspendues à une pandémie mondiale d’abord inter-métropolitaine. Aux diverses questions posées par l’organisation métropolitaine du capital, EELV répond « Vivre Lille », « Maintenant Lyon », « Pour demain Tours » ou « Réveillons Annecy ». Simples niaiseries ? Pas seulement : faire chiant donne des gages de responsabilité. Voici les nouveaux élus – pratiques, discours, CV.
▻https://chez.renart.info/local/cache-vignettes/L500xH279/piolle_shneider-69e1e.jpg?1602845921
Grégory Doucet, diplômé d’École supérieure de commerce, #Lyon. Le Programme des écologistes lyonnais annonce la couleur bleue-verte. Des bonhommes enfantins, quasi asexués et aux traits résolument arrondis, entendent « propulser Lyon dans le XXI° siècle. » L’édito promet une « ville qui s’élance dans l’innovation scientifique, entrepreneuriale et sociale pour surmonter les défis de l’époque. » Par la fougue de l’écriture inclusive, le nouveau maire des « Lyonnais-e-s » s’insurge à la fois contre la « politique des petits pas », qui a bien assez duré, et « la soi-disant incompatibilité entre écologie et économie ». Tout « radicaux » qu’ils sont, les nouveaux tauliers ne vont « pas interdire la voiture », laisseront « plus de place aux piétons et aux vélos », et leurs marchés publics seront soumis à des critères « d’éco-socio-conditionnalité » [1].
Jeanne Barseghian, juriste, Strasbourg. Les trois mots-clés de la nouvelle « gouvernance » sont : « Collégialité, dialogue, bienveillance. » Que les insurgés contre le péril vert se rassurent : ils ne rouleront pas à 20km/h sur le périphérique ni ne présenteront de carences en vitamine B12. Si la première mesure de Barseghian sera une « Déclaration d’état d’urgence écologique », elle rassure tout de suite le patronat local que « économie et écologie sont compatibles » en installant « tous les acteurs du monde économique autour de la table [2] ». Parmi les mesures phares, une « éco-éga-conditionnalité » des marchés publics imposera des critères environnementaux et de genre à la croissance de Strasbourg.
Michèle Rubirola, médecin généraliste, Marseille. La ville la plus polluée de France compte sur elle pour devenir « capitale méditerranéenne des techs à impact positif. » La « Ville-Métropole », annoncée par la mafia précédente, serait une « promesse non tenue » que l’élue verte se chargera d’honorer. Car, quoi qu’on en pense, « le fait métropolitain existe », de Saint-Loup à Vitrolles. Mais un autre « rayonnement » est possible, qui reste pour Rubirola une « priorité absolue » malgré la marée de croisiéristes qui monte et descend la Canebière à la vitesse d’un cheval de réforme. Son rayonnement à elle s’appuiera sur des « pépinières » telles que La Belle de mai, usine « culturelle et créative » créée par ses prédécesseurs, et une « très large bande passante » qui offrira aux entreprises de la tech marseillaise un « avantage comparatif ».
Emmanuel Denis, ingénieur électronique, Tours. La singularité de M. Denis s’exprime par un soutien franchement osé à « l’économie de demain » qui réduira « l’emprunte écologique » de sa cité. Pour ce faire, il compte avant tout sur les « chercheurs » et les « entreprises » car Tours, voyez-vous, et c’est ce qui fait sa singularité (bis), a « besoin d’innovation », de « conforter la place de l’université dans la ville », de « poursuivre la politique de pôles d’excellence » pour ainsi « accompagner la transition écologique des entreprises par les low techs et le numérique en lien avec la recherche. » Greentechs et technogreen.
François Astorg, manager de données et de capital humain, Annecy. Face à un « urbanisme mal maîtrisé », cet enseignant à la Chambre de commerce de Haute-Savoie pense qu’une autre voie est possible pour que sa ville demeure « agréable » et, pour tout dire, « attractive ». Tout en maîtrise, le candidat de « Réveillons Annecy » suggère de « rehausser les constructions pour dégager une offre de locaux » aux entreprises et universités spécialisées dans la « mécatronique », et de « favoriser la hauteur de construction » des logements du centre-ville. Annecy se réveillera verte et verticale.
Pierre Hurmic, avocat, Bordeaux. Si le « catho basque » a le mérite d’une certaine verve, c’est pour défendre de bien plates verditudes. Alors que la ville étouffe dans les microparticules des Parisiens débarqués, Hurmic pensait encore en 2018 que « Magnetic Bordeaux », cette initiative d’« attractivité territoriale », « allait dans le bon sens » [3]. Jusqu’à ce que la quantité d’habitants (Bordeaux, « métropole millionnaire ») nuise à la « qualité » de leur vie. La démarche « qualité » de Pierre Hurmic se résume à « augmenter la densité » en construisant plus haut, et à miser sur « la modernité et la transition écologique » qui sont autant d’« éléments d’attractivité ». Attirer vert pour attirer plus pour verdir l’attraction. M. Hurmic fonde son utopie sur « l’écosystème » Darwin, une pépinière d’entreprises de la « green économie » peuplée de brunchers, de créateurs, et de startuppers, développée par un dignitaire du MEDEF local, les patrons d’une agence du pub, et dont le coordinateur était sur la liste EELV [4].
Eric Piolle, ingénieur, Grenoble. « Une équipe, un projet, un programme ». Le premier maire écolo d’une grande ville est, comme vous venez de le constater, le plus techno des maires verts. Ce militant de l’attractivité technopolitaine propose un « centre-ville apaisé et attractif » dans une métropole qui s’étale sur le plateau du Trièves et de chaque côté de la Chartreuse. Mais une métropole avec Conseil métropolitain élu au suffrage universel et déplacements en téléphériques [5]. Cet ancien dirigeant de start-up et ancien cadre de Hewlett-Packard est aujourd’hui à la manœuvre avec Anne Hidalgo pour présenter en 2022 une candidature social-écologiste, ou éco-sociale, selon la tête du candidat, et votre appétence pour les finasseries marketing.
À la recherche de l’écologisme métropolitain. En 1892, l’ouvrier tisserand Henri Carrette est le premier maire socialiste d’une grande ville, Roubaix. Il devient le symbole d’un « socialisme municipal » qui, en attendant la révolution, offre à une population miséreuse des services publics tels que les cantines, crèches, bains-douches [6]. Cent ans plus tard, l’élection de Piolle à Grenoble, puis de neuf maires verts de grandes villes, confirme la naissance d’un écologisme métropolitain détenu par cette classe particulière de la petite bourgeoisie intellectuelle qu’est la technocratie.
Le psychologue américain Abraham Maslow laissa, en plus de sa Pyramide des besoins, un marteau à son nom, selon cette loi : « J’imagine qu’il est tentant, si le seul outil dont vous disposiez est un marteau, de tout considérer comme un clou. » Pour un ingénieur, un technicien, un manager, bref un haut diplômé, la catastrophe écologique est un problème de process, d’organisation, de technologies. Elle ne réclamerait ni rapports de force ni conflits, mais « l’intelligence collective », et donc dépolitisée, d’une organisation efficiente de l’espace. La métropole verte sera verticale, connectée, pilotée par les ingénieurs. Sa « démocratisation » ne rendra pas de pouvoir aux gouvernés, dépossédés de tout et poussés à l’abstention par les spécialistes. L’écologisme métropolitain ne résoudra ni la question démocratique, ni la question écologique. Il ne fera que les compliquer.
Tomjo
Illustration : Eric Piolle inaugurant à Grenoble en 2017 le technopole de Schneider Electric dédié à la smart city et aux réseaux "intelligents", Place Gre’net, 2020.
Archives
Les Verts
Le Clampin libéré, mensuel du nord et du Pas-de-Calais, numéro spécial Municipales, 8 mars 1977.
Pierre Mauroy est alors candidat à sa réélection et Pierre Radanne est le premier candidat écolo à Lille. Typiquement écologiste, Radanne est "spécialiste" des questions énergétiques, il deviendra président de l’ADEME et d’un bureau d’études sur les politiques énergétiques. Le Clampin libéré ▻https://labrique.net/index.php/thematiques/histoires-du-bocal/726-le-clampin-libere-deterre fut un journal impertinent de la région lilloise, plus écolo-libertaire que gauchiste. On y retrouvait les dessins de Cenvint (Libé, Actuel, Rock & Folk, etc), ceux de Phil Casoar (Libé, Actuel, Fluide Glacial) et les articles de Jean-Luc Porquet (Actuel, Canard enchaîné).
D’accord, les écologistes sont les moins pourris de cette campagne municipale (ils sont même encore un peu mûrs), mais qu’est-ce qu’ils ont dans leur besace ? Que proposent-ils ? Pierre Radanne, tête de liste et permanent des Amis de la Terre, nous explique ça : « Le premier point, c’est l’information. Il ne faut plus que les dossiers municipaux soient tenus secrets, que les projets de technocrates soient réalisés dans l’ombre. Nous réclamons un accès libre à toutes les informations que détient la mairie. Le second point, c’est le pouvoir. Il ne faut plus qu’une municipalité qui se dit socialiste refuse de partager son pouvoir avec les comités de quartier, qui devraient disposer d’un réel pouvoir de décision, et de moyens matériels pour assumer cette charge. Le troisième point, c’est l’orientation de la gestion. Privilégier la bagnole au détriment des transports en commun, déporter les habitants les plus démunis vers la banlieue, parquer les vieux, les immigrés et les nomades, raser les vieux quartiers pour y mettre des résidences de grand standing, refuser de soutenir activement les grévistes des entreprises lilloises, ne pas remettre en cause la consommation d’énergie, et dissimuler toutes ces actions sous un discours ouvriériste, tout cela va dans un certain sens. Nous voulons aller exactement en sens inverse : une société décentralisée, anti-hiérarchique, écologique est possible. Et cette société peut s’ébaucher au niveau de la commune : refusons le métro, n’installons au Diplodocus [aujourd’hui Le Nouveau Siècle, dans le Vieux-Lille] que des équipements sociaux et culturels, boutons la bagnole hors de Lille, contrôlons les opérations immobilières, agissons en liaison avec les syndicats d’entreprise, mettons en place des coopératives médicales, artisanales, utilisons l’énergie solaire et éolienne, refusons la logique du profit et du progrès, recyclons les déchets, réduisons la durée du temps de travail, surveillons ce que nous consommons, assainissons la Deûle,... etc » On arrête là, parce qu’il continuerait à parler comme ça pendant des heures, ce bavard de Radanne... Pour entendre la suite, allez au 51, rue de Gand, au siège des Amis de la Terre !
Notes
[1] Cf 20 Minutes, 15 juin 2020.
[2] Public-Sénat, 3 juillet 2020.
[3] Conseil municipal du 15 octobre 2018.
[4] Voir L’écobusiness de Darwin, leur évolution et la nôtre ►https://lesamisdebartleby.wordpress.com/2017/09/09/lecobusiness-de-darwin-leur-evolution-et-la-notre , publié par Les Amis de Bartleby, 7 sept. 2017.
[5] Cf. Retour à Grenopolis ►http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1256 , Pièces et main d’œuvre, juin 2020.
[6] « Les socialistes, la question communale et l’institution municipale : le cas de Roubaix à la fin du XIXe siècle », Rémi Lefebvre, Cahiers Jaurès, 2005.
François Astorg, manager de données et de capital humain, Annecy. Face à un « urbanisme mal maîtrisé », cet enseignant à la Chambre de commerce de #Haute-Savoie pense qu’une autre voie est possible pour que sa ville demeure « agréable » et, pour tout dire, « attractive ». Tout en maîtrise, le candidat de « Réveillons Annecy » suggère de « rehausser les constructions pour dégager une offre de locaux » aux entreprises et universités spécialisées dans la « mécatronique », et de « favoriser la hauteur de construction » des logements du centre-ville. Annecy se réveillera verte et verticale.
« Ancrée de longue date au centre-droit, #Annecy a basculé en juin dernier vers " la gauche " et les écologistes avec la victoire très serrée du candidat EELV, François Astorg, aux dépens de Jean-Luc Rigaut, que soutenait La République en Marche.
Astorg, allié à la députée Frédérique Lardet (ex-LREM), avait recueilli 44,74 % des 28.305 suffrages exprimés dans cette triangulaire marquée par 64,35 % d’abstention. Plus précisément, François Astorg avait battu le maire sortant de 27 voix, alors qu’un électeur sur cinq seulement s’était rendu aux urnes. »
▻https://librinfo74.fr/le-pcf-denonce-lalliance-de-reveillons-annecy-avec-frederique-lardet-au-2
Dans un communiqué cinglant, le PCF 74 et la cellule d’Annecy dénonce la fusion des listes « Réveillons Annecy » et « Annecy respire ».
Dans ce communiqué le PCF est en complet désaccord avec l’affirmation de « Réveillons Annecy » que la seule solution pour pouvoir faire vivre le projet est une alliance avec la liste de #Frédérique_Lardet.
Pour le PCF, les projets portés par Réveillons Annecy et Annecy Respire sont incompatibles tant du point de vue des choix budgétaires que des priorités politiques. Il souligne que « Frédérique Lardet, ainsi que ses colistiers n’ont pas fait allégeance au projet de Réveillons Annecy. »
Les communistes estiment que » les électrices-eurs de gauche qui dénoncent la politique du gouvernement (…) auront donc le choix entre Jean-Luc Rigaut, soutenu officiellement par LREM et Frédérique Lardet, députée du groupe LREM. » (À noter que Frédérique Lardet a démissionné du groupe LREM.)
Face à cette alliance contre nature, le PCF explique que les électrices-eurs découvriront « que le nouveau monde ressemble étrangement à l’ancien. »
Pour toutes ces raisons, le PCF appelle à voter blanc au deuxième tour des élections municipales.
▻https://librinfo74.fr/wp-content/uploads/2020/06/Communique%CC%81-de-presse-du-mardi-2-juin.pdf
▻https://www.reveillonsannecy.fr/liste
▻https://www.rue89lyon.fr/2021/04/21/fabienne-grebert-candidate-ecologiste-regionales-auvergne-rhone-alpes
#Fabienne_Grebert, diplômée de Science Po Lyon et de l’IAE de Chambéry (où elle est actuellement maîtresse de conférences associée), elle commence sa carrière dans la publicité et le marketing. Elle est devenue par la suite consultante spécialisée dans les transitions écologiques des entreprises.
Elle s’est alliée à la liste de Frédérique Lardet de Réveillons Annecy (démarche innovante saluée par les électrices-eurs au premier tour, mais en train de se fracasser sur les réalités institutionnelles et de disparaître) en acceptant les habituelles #compromissions_électoralistes.
#macron_compatible #couleur_bleue-verte
Et donc candidate aux régionales :
Fabienne Grébert et #EELV veulent une région « résiliente et solidaire »
Du côté des écologistes, c’est Fabienne Grébert et Grégoire Verrière qui conduiront la liste EELV. Ils ont été élus par leurs adhérents le 3 octobre 2020. Depuis, Fabienne Grébert, conseillère régionale et conseillère municipale d’Annecy mène déjà sa campagne et poursuit l’objectif de proposer une « région résiliente et solidaire ». Elle a été reçue par le maire EELV de Lyon Grégory Doucet, qui lui a apporté son soutien, le 5 février.
▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/les-elections-regionales-fixees-aux-13-et-20-juin-les-c
#écologisme_métropolitain #technologie #verticalité
Dire « je viens de la gauche » signifie d’abord qu’on n’y est plus.
#Léonore_Moncond’huy, une maire écologiste qui ne fait pas de vagues
Elue en juin, la jeune édile #EELV de #Poitiers, ancienne scoute, place les idéaux de #concertation, de #bienveillance et d’#exemplarité au cœur de sa #gouvernance.
Comment faut-il appeler Léonore #Moncond'huy ? Madame le maire, madame la maire, madame la mairesse ? Inévitable question dès lors qu’une femme prend les commandes d’une commune. La première intéressée l’a posée directement aux habitants de Poitiers. C’était une semaine avant le premier tour des municipales, le 8 mars, date de la Journée internationale des droits des femmes. Sondées par son équipe de campagne sur un marché du centre-ville et dans un quartier populaire, 430 personnes ont placé en tête « madame la maire . « C’était aussi ma préférence. Mais, si une autre appellation avait été choisie, je l’aurais tout aussi bien adoptée », confie la nouvelle élue.
L’anecdote paraîtrait anodine si elle ne témoignait pas de l’importance qu’accorde Léonore Moncond’huy à la démocratie locale, l’un des trois « piliers » de sa campagne victorieuse, avec l’écologie et la justice sociale. En battant le maire sortant Alain Claeys (Parti socialiste, PS), le 28 juin, la tête de liste Europe Ecologie-Les Verts (EELV) du projet Poitiers collectif a défié tous les pronostics, au sein même de sa famille politique. Le PS détenait la ville depuis 1977. Jamais Poitiers (88 000 habitants) n’avait été dirigé par une femme. Et jamais par quelqu’un d’aussi jeune : 30 ans.
Son score flatteur 42,83 % contre 35,60 % pour Alain Claeys et 21,56 % pour le candidat La République en marche (LRM), Anthony Brottier a jeté une lumière vive sur cette inconnue, simple conseillère régionale de la Nouvelle-Aquitaine. L’une de ses toutes premières mesures n’a fait qu’accentuer la curiosité à son égard : en décidant de baisser d’un tiers son indemnité de maire, ramenée à 3 500 euros net par mois afin de réduire l’écart avec les conseillers municipaux , Léonore Moncond’huy a vu son nom faire le tour du Web.
« Cela me plaisait d’envoyer un message de sobriété », raconte-t-elle ce matin-là, derrière la façade Second Empire de l’hôtel de ville. Un vitrail représentant Aliénor d’Aquitaine illumine le salon d’honneur, situé au même étage que son bureau. Dans un coin, un éventail de photos personnelles : n’y figurent ni parent, ni enfant, ni même de selfie avec une personnalité politique. Mais uniquement des clichés de l’équipe de campagne.
« Biberonnée à l’éducation populaire »
Sacrée campagne, au demeurant. Sa victoire, Léonore Moncond’huy la doit autant à un phénomène de dégagisme, qui a mis fin au règne d’Alain Claeys, en place depuis 2008, qu’à une stratégie électorale innovante, dont la matrice est l’éducation populaire. Scoute depuis l’âge de 11 ans chez les Eclaireuses et Eclaireurs unionistes de France, elle a gravi tous les échelons au sein de cette association protestante centenaire, de « louvette » à membre du conseil d’administration poste dont elle démissionnera d’ailleurs prochainement, tout comme de son mandat régional, afin de se consacrer pleinement à Poitiers.
« J’ai été biberonnée à l’éducation populaire, qui a davantage nourri mon parcours politique que ne l’a fait mon parcours académique », confie cette multidiplômée deux licences, deux masters qui travaillait jusqu’ici comme coordinatrice de projets dans un bureau d’études oeuvrant dans l’aide au développement. Créé par un petit groupe d’amis non encartés, à l’exception d’elle, Poitiers collectif s’est donné des airs de laboratoire politique, deux ans durant. Son credo : transposer à une campagne électorale des techniques empruntées aux mouvements de jeunesse.
Ont ainsi été mis en oeuvre toute une gamme d’ « outils d’intelligence partagée » - « gestion par consentement », « élection sans candidat », « communication bienveillante », « cercles de médiation » -, bien connus des responsables de MJC et de centres socioculturels. « L’idée était de casser les codes du passé afin de redonner confiance aux électeurs dans la politique », explique l’ex-directeur de campagne, Charles Reverchon-Billot, salarié d’une association d’éducation populaire et compagnon de Léonore Moncond’huy à la ville.
Déclinée à travers moult tables rondes, manifs à vélo et autres happenings, la méthode a bousculé les habitudes politiciennes, Poitiers collectif refusant par exemple de dénigrer les listes concurrentes, pour mieux communiquer sur son programme. « On nous a taxés de Bisounours », s’en désole encore Léonore Moncond’huy, elle-même nommée tête de liste à l’issue d’un processus très emblématique de cette nouvelle façon de faire.
Fin 2019, une réunion « houleuse » de cinq heures, passée notamment à remplir des fiches types sur le profil du candidat idéal, était alors arrivée à ses fins : coopter une ou un postulant qui n’avait pas eu le droit de s’autodéclarer préalablement. Une voix s’était levée, dans la nuit, pour proposer le nom de Léonore Moncond’huy, malgré son « double handicap » d’être adhérente à un parti (sacrilège !) et de posséder une expérience d’élue (bis). « Ce qui a plaidé, c’est que je sois jeune et femme, et très impliquée dans le mouvement », se rappelle l’impétrante malgré elle, pas mécontente cependant d’avoir été désignée.
L’esprit « sociocul » de la campagne plane aujourd’hui sur l’hôtel de ville, comme en témoignent les appellations des nouvelles délégations municipales. Charles Reverchon-Billot est ainsi devenu maire adjoint aux « droits culturels », terme englobant l’ensemble des droits humains universels. Un élu a hérité d’un portefeuille tout aussi abstrait, baptisé « ville accueillante », un autre est assigné au « patrimoine à énergie positive », celui-ci à la « commande publique responsable ...
Le « zéro déchet », la « bientraitance animale » et l’ « éducation nature » sont aussi, désormais, des délégations en tant que telles. Tout comme l’ « innovation démocratique », attribuée à la première adjointe. Celle-ci porte un projet majeur de la nouvelle équipe, dont la moyenne d’âge tourne autour de 40 ans : créer, d’ici un an, une « assemblée citoyenne » de 150 habitants, qui aura son mot à dire au conseil municipal.
L’idée fait sourire amèrement l’ancien maire Alain Claeys, 72 ans, initiateur de diverses structures participatives durant sa mandature. « Beaucoup d’horizontalité est nécessaire à la vie démocratique mais il faut aussi de la verticalité, ne serait-ce que pour décider », formule-t-il, façon de dire qu’il doute de la capacité de sa remplaçante à diriger une majorité plurielle mêlant militants de gauche (EELV, Génération Ecologie, PCF, Génération.s, Nouvelle Donne, A nous la démocratie !) et société civile.
Férue de langues étrangères et de théâtre contemporain, Léonore Moncond’huy le sait : son inexpérience et sa jeunesse lui seront rappelées au moindre faux pas. A ceux qui la trouveraient trop lisse, elle explique être « radicale sur le fond, et non sur la forme », persuadée « que le meilleur moyen d’avancer n’est pas la confrontation, mais de mettre tout le monde autour d’une table . La concertation, la bienveillance, l’exemplarité : autant d’idéaux façonnés au sein des Eclaireurs.
Une véritable profession de foi, le scoutisme. Des étoiles brillent dans ses yeux pour évoquer la rosée du matin qui scintille devant la tente et les Chamallows qui caramélisent sur le feu de camp : « Je ne connais rien de mieux pour souder un groupe et redonner confiance en l’humanité. » Léonore Moncond’huy ne croirait pas aux vertus de la vie au grand air, jamais elle n’aurait affecté sa première enveloppe de maire (200 000 euros) à l’envoi en vacances, cet été, de 1 500 enfants et adultes n’ayant pas les moyens de partir.
La même année que ses débuts chez les scouts, la collégienne remporte sa toute première élection en accédant au conseil communal des jeunes (CCJ) de Poitiers, version junior du conseil municipal. Elle poursuivra avec le bureau des jeunes, réservé aux plus de 15 ans. L’organisation de voyages en Europe de l’Est et un sondage auprès des adolescents d’un quartier promis à la réhabilitation figurent parmi ses réalisations. « C’est par la pratique qu’elle a forgé ses convictions », se souvient Karine Trouvat, l’animatrice du CCJ.
« Elle sait où elle va »
Sa mère, professeure documentaliste ayant connu un mandat de conseillère municipale (Verts) entre 2004 et 2007, a aussi joué un rôle, en l’emmenant manifester avec elle, enfant, contre la mise en service de la centrale nucléaire de Civaux (Vienne). Son père, professeur de littérature française du XVIIe siècle à l’université de Poitiers, lui a appris « à ne pas compter [ses] heures » et à donner « du sens aux projets . En 2014, la liste Verte de Christiane Fraysse cherche une petite main pour les municipales.La fille d’Elisabeth et de Dominique est embauchée. « Elle a été une secrétaire hors pair, se souvient Robert Rochaud, militant écolo de la première heure, aujourd’hui adjoint aux finances. Je la trouvais alors plus brillante que Cécile Duflot quand elle a pris la tête des Verts à 31 ans. »
Tout ira ensuite très vite. Elle adhère à EELV dans la foulée des municipales, se fait élire aux régionales de fin 2015 puis est propulsée, deux ans plus tard, à la coprésidence du groupe écologiste du conseil régional, partie prenante de la majorité. Elle s’y distinguera par ses prises de parole musclées, réclamant au président socialiste Alain Rousset de verdir sa politique. « Ce qui frappe, chez elle, c’est une intelligence au cordeau qui lui permet d’allier radicalité et responsabilité. Elle sait où elle va », loue Nicolas Thierry, future tête de liste EELV aux régionales de mars 2021.
Pour sa ville, « Léonore du Poitou » - qui a refusé de cumuler avec la présidence de l’agglomération Grand Poitiers, confiée à la maire divers gauche de Migné-Auxances, Florence Jardin voit grand. Et vert. Elle compte planter 200 000 arbres, créer un « centre éducation nature », freiner le développement des zones commerciales, fermer l’aéroport... « La transition écologique ne peut pas être douce et gentille, nous sommes dans l’urgence. J’appartiens à la première génération politique qui va devoir gérer un héritage dont elle n’est pas responsable », martèle celle que rien n’indigne plus, actuellement, que la mode des SUV. Une autre de ses initiatives, sitôt maire, fut de suspendre le permis de construire d’un projet immobilier, jugé insuffisamment vertueux sur le plan environnemental.
Mais l’euphorie des premiers jours a aussi entraîné une légère cacophonie au sein de sa majorité. Une adjointe s’est ainsi demandé, sur Twitter, s’il n’était pas temps de modifier le terme d’ « école maternelle », trop « genré » - tollé sur les réseaux sociaux. Une autre, dans La Nouvelle République, s’est aventurée à évoquer l’introduction de temps de « non-mixité » dans les équipements sportifs sujet brûlant s’il en est... Et quand Le Monde a rencontré Robert Rochaud, celui-ci a certifié que la ville annulerait la commande d’une oeuvre d’art d’un montant de 200 000 euros, passée par l’équipe précédente. Rétropédalage deux jours plus tard : « Rien n’est encore décidé... »
Léonore Moncond’huy sait aussi que la communication jouera un rôle primordial tout au long de son mandat. Ne l’a-t-elle pas démontré en promettant, il y a deux mois, de participer à un tournoi de basket si l’un de ses Tweet atteignait plus de 1 000 « like », et un Retweet du joueur NBA et ex-Poitevin Evan Fournier ce qui fut fait en quelques heures ? Le tournoi s’est déroulé début septembre, au Jardin des plantes. Avant d’entrer sur le terrain (et subir deux défaites sans appel), madame la maire s’est plu à citer Kobe Bryant, légende des parquets disparue en janvier dans un accident d’hélicoptère : « On n’abandonne pas, on ne bat pas en retraite, on ne fuit pas. On résiste et on conquiert. » Parole de scout.
▻https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/09/23/leonore-moncond-huy-une-maire-ecologiste-qui-ne-fait-pas-de-vagues_6053222_8
#démocratie_locale #écologie #justice_sociale #Verts #salaire #sobriété #éducation_populaire #Poitiers_collectif #droits_culturels #ville_accueillante #patrimoine_à_énergie_positive #commande_publique_responsable #zéro_déchet #bientraitance_animale #éducation_nature #innovation_démocratique #assemblée_citoyenne #horizontalité #verticalité #scoutisme #transition_écologique #responsabilité
Up and Then Down | The New Yorker
▻https://www.newyorker.com/magazine/2008/04/21/up-and-then-down
Two things make tall buildings possible: the steel frame and the safety elevator. The elevator, underrated and overlooked, is to the city what paper is to reading and gunpowder is to war. Without the elevator, there would be no verticality, no density, and, without these, none of the urban advantages of energy efficiency, economic productivity, and cultural ferment. The population of the earth would ooze out over its surface, like an oil slick, and we would spend even more time stuck in traffic or on trains, traversing a vast carapace of concrete. And the elevator is energy-efficient—the counterweight does a great deal of the work, and the new systems these days regenerate electricity. The elevator is a hybrid, by design.
While anthems have been written to jet travel, locomotives, and the lure of the open road, the poetry of vertical transportation is scant. What is there to say, besides that it goes up and down? In “The Intuitionist,” Colson Whitehead’s novel about elevator inspectors, the conveyance itself is more conceit than thing; the plot concerns, among other things, the quest for a “black box,” a perfect elevator, but the nature of its perfection remains mysterious. Onscreen, there has been “The Shaft” (“Your next stop . . . is hell”), a movie about a deadly malfunctioning elevator system in a Manhattan tower, which had the misfortune of coming out the Friday before September 11th, and a scattering of inaccurate set pieces in action movies, such as “Speed.” (There are no ladders or lights in most shafts.) Movies and television programs, such as “Boston Legal” and “Grey’s Anatomy,” often rely on the elevator to bring characters together, as a kind of artificial enforcement of proximity and conversation. The brevity of the ride suits the need for a stretch of witty or portentous dialogue, for stolen kisses and furtive arguments. For some people, the elevator ride is a social life.
Plus sûrs que des escalateurs (?).
Statistics are elusive (“Nobody collects them,” Edward Donoghue, the managing director of the trade organization National Elevator Industry, said), but the claim, routinely advanced by elevator professionals, that elevators are ten times as safe as escalators seems to arise from fifteen-year-old numbers showing that, while there are roughly twenty times as many elevators as escalators, there are only a third more elevator accidents. An average of twenty-six people die in (or on) elevators in the United States every year, but most of these are people being paid to work on them. That may still seem like a lot, until you consider that that many die in automobiles every five hours. In New York City, home to fifty-eight thousand elevators, there are eleven billion elevator trips a year—thirty million every day—and yet hardly more than two dozen passengers get banged up enough to seek medical attention. The Otis Elevator Company, the world’s oldest and biggest elevator manufacturer, claims that its products carry the equivalent of the world’s population every five days.
There are two basic elevatoring metrics. One is handling capacity: your aim is to carry a certain percentage of the building’s population in five minutes. Thirteen per cent is a good target. The other is the interval, or frequency of service: the average round-trip time of one elevator, divided by the number of elevators. In an American office building, you want the interval to be below thirty seconds, and the average waiting time to be about sixty per cent of that. Any longer, and people get upset. In a residential building or a hotel, the tolerance goes up, but only by ten or twenty seconds. In the nineteen-sixties, many builders cheated a little—accepting, say, a thirty-four-second interval, and 11.5 per cent handling capacity—and came to regret it. Generally, England is over-elevatored; India is under-elevatored.
En #Floride, les riches n’auront pas les pieds dans l’eau
Les eaux montent, à #Miami. Comme les prix des « condos » de luxe faits pour résister aux ouragans ou de l’#immobilier populaire, plus en hauteur, vers lequel se ruent les plus aisés. #Gentrification classique ou prise de conscience du réchauffement ? Qu’importe ! « Dans cent ans, prédit un promoteur, toute la ville sera sous l’eau ! »
#inégalités #changement_climatique #climat #riches #pauvre #verticalité #eau #montée_des_eaux #niveau_de_mer #géographie_urbaine
ping @albertocampiphoto
Inside the high-rise graveyards of Hong Kong
Architectural photographer #Finbarr_Fallon has spent years documenting the unusual vertical cemeteries on the space-squeezed island, where a private plot can go for around $230K.
Merci @cdb_77 C’est vertigineux. Dans un genre voisin j’avais été stupéfait d’apprendre que Limoges (Limoges quand même) était connu en Europe pour être le plus grand cimetière d’Europe, tout du moins à l’époque de la sortie de Ceux qui m’aiment prendront le train de Patrice Chéreau.
Mais là vraiment Hong-Kong, c’est à peine croyable.
En revanche à l’exception de cette seule image je trouve que le travail photographique est assez pauvre.
Vertical social segregation in Athenian apartment buildings
Athens grew very dynamically in the first three post-war decades, during which its population more than doubled (from 1,500,000 in 1951 to 3,500,000 in 1981).
The city’s increasing population was housed in two main ways: a) individual privately-owned housing in the city’s outskirts, characterised by poor construction standards and b) housing in modern apartments built through the flats-for-land (antiparochi) system that mainly covered the needs of the middle and working-class social strata.
J’ai qualifié Athènes d’"ingentrifiable" (Alexandri and Maloutas). Comme Paris autrefois, la ville connaît une ségrégation verticale, mais dans l’autre sens. Les plus riches vivent dans les étages élevés et les plus pauvres ou les immigrés dans les étages inférieurs (Maloutas et Karadimitriou, 2001 ; Maloutas et Spyrellis, 2017).
▻http://www.dionyversite.org/Docus/P8-4p_Gentrification.pdf
#gentrification
#WARDI
de #Mats_Grorud
#Beyrouth, #Liban, aujourd’hui.
Wardi, une jeune Palestinienne de onze ans, vit avec toute sa famille dans le #camp_de_réfugiés où elle est née.
Sidi, son arrière-grand-père adoré, fut l’un des premiers à s’y installer après avoir été chassé de son village en 1948.
Le jour où Sidi lui confie la clé de son ancienne maison en Galilée, Wardi craint qu’il ait perdu l’espoir d’y retourner un jour.
Mais comment chaque membre de la famille peut-il aider à sa façon la petite fille à renouer avec cet #espoir ?
Bande-annonce :
▻https://vimeo.com/314049635
#film_d'animation #cinéma #film #réfugiés #réfugiés_palestiniens
#graines #semences #arbres #odeur #fleurs #mémoire #histoires #occupation #clé #Histoire #Nakba #Israël #camps_de_réfugiés
On y voit très bien l’évolution du camp de réfugiés... de quelques #tentes à un habitat dense, construit dans la #verticalité
#urbanisme #architecture
Sur le site il y a aussi un #dossier_pédagogique
ping @reka
Ça a l’air puissant. Et ça sort au pire, ou au meilleur, moment... #antisionisme
Super-tall, super-skinny, super-expensive: the ’pencil towers’ of New York’s super-rich | Cities | The Guardian
▻https://www.theguardian.com/cities/2019/feb/05/super-tall-super-skinny-super-expensive-the-pencil-towers-of-new-yorks-
The revamped laws also introduced the curious notion of transferable development rights (TDRs), also known as “air rights” – a mechanism that allows landowners to buy the unused air space of their neighbours and add it on to their own lot. It is the ultimate free-market planning clause: if your neighbour is not exploiting their potential to go skywards, you can buy it off them and make your building even taller. It seems fitting that in the cut-throat capital of capitalism, even the air is for sale.
Crucially, the law specifies that the properties must share at least 10ft of boundary, but there is no limit on how many connected lots can be assembled, leading to a situation where a developer can snake their way around a block, piecing together a complex jigsaw puzzle of adjoining lots, buying up neighbour after neighbour’s spare air in secret. It has become one of the most lucrative currencies: in some cases, developers have paid the same price per square foot for air rights as they did to buy the land itself.
#architecture #new-york (via Patrice R.)
Sortie du nouveau numéro de la revue Carnets de géographes
Jean-Baptiste Bing
Géographicité de la #verticalité. [Texte intégral]
Julien Gingembre
Le #Sillon_Lorrain : quelle recomposition territoriale dans un espace multipolaire ? [Texte intégral]
Anthony Goreau-Ponceaud
#Hindouisme et pratiques spatiales des #Tamouls en Île-de-France [Texte intégral]
Hinduism and spatial practices of Tamils in Île-de-France
Stéphanie Lotz-Coll
La #friche_militaire urbaine, un nouvel espace convoité ? [Texte intégral]
Chiara Kirschner
La gestion de l’#incertitude dans l’#itinérance_récréative : le #corps créatif à l’œuvre [Texte intégral]
Laura Péaud
Faire discipline : la géographie à la #Société_de_Géographie_de_Paris entre 1800 et 1850 [Texte intégral]
Florence Orillard, Mathilde Gralepois et Laura Verdelli
La prévention des #inondations dans les opérations d’aménagement des interfaces ville-port, un levier de #gentrification indirecte ? Le cas du Havre (France) [Texte intégral]
#risques #Le_Havre #villes_portuaires #ports
Adrian Foucher
Du mobile à l’immobile [Texte intégral]
Récit d’expérience migratoire dans les « #barracks » de #Belgrade
#migrations #Serbie
Basile Michel
Construction de #cartes_mentales synthétiques : mise en avant des #représentations_spatiales collectivement partagées [Texte intégral]
Le cas des travailleurs créatifs de quartiers urbains centraux de #Nantes et #Marseille
Chloé Nicolas-Artero
Une géographe engagée face aux rapports de pouvoir autour de l’#eau : retour réflexif sur les situations d’enquête au #Chili [Texte intégral]
Camille Rouchi
Une thèse CIFRE en collectivité territoriale : concilier la recherche et l’action ? [Texte intégral]
Camille Robert-Boeuf
Analyser le jardin collectif urbain en géographie : une lecture du #jardinage par les #émotions [Texte intégral]
#jardins_urbains #jardinage_urbain #agriculture_urbaine
David Villeneuve
Enquêter auprès des chrétiens d’#Irak : considérations méthodologiques sur un terrain en « milieu difficile » [Texte intégral]
La chaise vide des associations d’élus face à Macron
▻https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/07/03/la-chaise-vide-des-associations-d-elus-face-a-macron_5325004_823448.html
Selon M. Morin, « le comportement politique du chef de l’Etat relève du paléolithique ». Il a dénoncé le non-respect par le gouvernement de ses engagements dans la mise en œuvre des contrats de plan Etat-régions.
#polithique ?
Dans une tribune publiée mardi dans Le Figaro, les trois présidents de l’AMF, de l’ADF et de Régions de France estiment que « jamais depuis 1982 la décentralisation n’a été autant en danger ». « Nous n’avons plus confiance, déclarent-ils. Nous voyons de plus en plus clairement réapparaître un pouvoir technocratique et centralisateur. »
Aussi la décision prise par l’AMF, l’ADF et Régions de France de ne pas se rendre mercredi à Matignon et de boycotter la CNT du 12 juillet prend-elle tout son poids. Elle s’apparente bel et bien à une mise en demeure.
C’est, somme toute, assez naturel pour un inspecteur des finances : « mais, si vous êtes autonomes, mais c’est moi qui tient les cordons de la bourse._ »
Nuits et montagnes
Luc Gwiazdzinski et Will Straw
Nuits et montagnes. Premières explorations d’une double frontière [Texte intégral]
Nights and Mountains. Preliminary Explorations of a Double Frontier [Texte intégral | traduction]
Bruno Charlier
« Vous connaissez les #Pyrénées le jour, découvrez-les la nuit... ». Réflexions autour de l’artialisation in visu des paysages célestes nocturnes pyrénéens [Texte intégral]
"You Know the Pyrenees by Day - Come See Them by Night..." Reflections on in visu Artialisation of Nocturnal Skyscapes in the Pyrenees [Texte intégral | traduction]
Roberto Dini et Stefano Girodo
Rifugiarsi nella notte. Il ruolo dell’architettura nel processo di conoscenza dell’alta quota [Texte intégral]
Shelters in the Night. The Role of #Architecture in the Process of Understanding High-Altitude Areas [Texte intégral | traduction]
Vincent Grèzes, Rafael Matos-Wasem et Sandra Grèzes
Co-création de valeurs partagées pour redynamiser une région de montagne à travers le #tourisme_nocturne : étude de cas en #Suisse romande [Texte intégral]
Co-creation of Shared Values in the Aim of Reinvigorating a Mountain Region Through Night Tourism : Case Study in French-speaking Switzerland [Texte intégral | traduction]
Samuel Challéat, Dany Lapostolle et Johan Milian
L’#environnement_nocturne dans les territoires de montagne français, ressource et opérateur de transition vers la #durabilité [Texte intégral]
The Night-time Environment in French Mountain Areas. A Resource and a Transition Operator Towards Sustainability [Texte intégral | traduction]
Wei Xiang et Philippe Bachimon
La mise en scène nocturne de la montagne en #Chine. Enquêtes sur le spectacle son et lumière Impressions de #Liusanjie (Guilin, Province du #Guangxi) [Texte intégral]
The Chinese Mountains as a Night-time Stage : a Study of the Sound and Light Show Impressions of Liu Sanjie (Guilin, Guangxi Region) [Texte intégral | traduction]
Jean-Baptiste Bing
Nuit javanaise. Réflexions sur le #Merapi, la #verticalité et le #paganisme [Texte intégral]
Night-time in Java. Thoughts on Merapi, Verticality and Paganism [Texte intégral | traduction]
Christophe Baticle et Philippe Hanus
Les nuits contestataires des néo-charbonniers du #Vercors : un chronotope forestier au service d’une #hétérotopie [Texte intégral]
The Dissenting Nights of the Neo-Wood Colliers of the Vercors : A Forest Chronotope for a Heterotopia [Texte intégral | traduction]
La folie des hauteurs - Critique du #gratte-ciel
New-York, Chicago, Dubaï, Londres ou encore Barcelone rivalisent d’ingéniosité pour tutoyer le ciel et atteindre des hauteurs de plus en plus grandes. Aujourd’hui, Genève et Paris rêvent également de construire leurs gratte-ciel. Aussi critiqué qu’envié, cet objet architectural à le vent en poupe ! Nombreux sont les touristes et curieux qui se déplacent pour admirer ces nouveaux #modernité et de prospérité, les immeubles de grandes hauteurs imposent une #ségrégation socio-spatiale avec une #privatisation du #panorama, des pertes énergétiques colossales et l’absence de #mixité. Alors, nouvel eldorado ou délire architectural, les tours de grande hauteur ont le mérite de susciter le débat !
. Symbole de Quels sont les enjeux urbains autour de ces constructions ? Quelle #urbanité s’y développe ? Est-ce que ces tours permettent réellement de développer de la « #mixité_sociale » ? Est-ce une réponse satisfaisante des villes face aux défis du XXIe siècle ? Les opposants sont-ils antimodernes ou à l’#avant-garde en dénonçant ces objets représentatifs des maux de notre société ?
Pour accompagner nos réflexions, #Thierry_Paquot, philosophe de l’urbain, revient, avec son dernier ouvrage, La folie des hauteurs. Critique du gratte-ciel, sur ces questions ô combien vertigineuse pour nos #villes.
En bonus dans cette émission, un Agenda des sorties culturelles vous est proposé. Si ça vous plaît, nous renouvellerons cette rubrique à chaque numéro.
En dernière partie, Nicolas Tixier aborde dans sa chronique cinéma la ville par le biais des séries TV La petite maison dans la prairie et Dead Wood.
▻https://soundcloud.com/la-fabrique-urbaine/la-fabrique-urbaine-thierry-paquot-janvier-2018
La folie des hauteurs - Critique du gratte-ciel
Le gratte-ciel, avec l’étalement urbain, le centre commercial et l’autoroute constituerait-il la négation de ce qui fait une ville ? Serait-il l’expression d’un avenir appartenant au siècle passé ? Enfin, serait-il une impasse en hauteur, une enclave sécurisée fermée ? C’est ce que tente de démontrer Thierry Paquot à travers ce plaidoyer pour la diversité des paysages urbains, l’originalité des formes contrastées loin de cette folie des hauteurs. Plongez dans cette réflexion qui remet en lumière le bien fondé desdites constructions, tant sur le plan social que sur les structures.
Israël va accélérer la construction d’un mur souterrain autour de Gaza
Israël va accélérer la construction d’un mur souterrain le long de sa frontière avec la bande de #Gaza pour achever d’ici deux ans cet ouvrage visant à empêcher l’infiltration de commandos par des #tunnels, ont indiqué jeudi un général israélien et les médias.
#souterrain #sous-terre #mur_souterrain #Israël #Palestine #verticalité #murs #barrières_frontalières #frontières
cc @reka
“#Le_Roi_et_l’Oiseau”, ma première leçon d’urbanisme
Mais si le film m’a tant impressionné enfant, c’est avant tout grâce à son stupéfiant décor de #ville_verticale. Toute l’action est contenue dans la capitale du royaume de #Takicardie, monade urbaine d’autant plus vertigineuse qu’elle contraste avec l’#horizontalité nue du désert dans lequel elle a poussé. La cité marque aussi l’esprit par sa juxtaposition délirante de styles architecturaux : baroque, classicisme, fonctionnalisme, fascisme, gothique, orientalisme… sont tous convoqués.2
Vertical apartheid | openDemocracy
▻https://www.opendemocracy.net/north-africa-west-asia/eyal-weizman/vertical-apartheid
In the context of a recent, mildly critical interview about the political deadlock between Israel and the Palestinians, a former Israeli general, until recently the chief commander of the West Bank, claimed that the Israeli military had become ‘world champions in occupation’ and has managed to turn its control of millions of Palestinians into ‘an art form’, as if this two generation long degrading and lethal regime is some sort of a sport or managerial challenge.[1]
Such bragging is not necessarily an exaggeration. This text charts the way Israel’s system of control, which evolved in fits and starts throughout the occupation’s first four decades, has, during its fifth decade, hardened into an exceptionally efficient and brutal form of territorial apartheid, in which verticality is the operative principle.
Culture. Plongée dans les sous-sols endormis de Paris
La capitale française compte plus de 300 kilomètres de #outerrains. Un journal britannique nous emmène dans ce monde où tout reste à inventer.
Je rappelle ici le travail photographique d’@albertocampiphoto sur les #égouts de #Genève :
Rare Maps Show Life in Hong Kong’s Vice-Filled ’Walled City’ - CityLab
▻http://www.citylab.com/design/2014/11/rare-maps-show-life-in-hong-kongs-vice-filled-walled-city/382415
Back in the day, around 33,000 people lived in the webbed high-rises, making the city one of the most densely populated places in the world. To outsiders, it was a hotbed of vice and violence that most refused to enter—even after the walls came down in the mid 20th century.
#Kowloon #cartographie_verticale #urban_matter #bidonvilles #Hongkong
#Israël veut se protéger contre les tunnels
BERSABÉE, Israël — Un officier supérieur de l’armée israélienne a déclaré dimanche que les travaux de construction d’une immense barrière souterraine le long de la frontière avec la bande de #Gaza seront terminés d’ici quelques mois.
▻http://journalmetro.com/monde/1027173/israel-veut-se-proteger-contre-les-tunnels
#Palestine #murs #barrières_frontalières #verticalité #sous-sol #frontières
cc @albertocampiphoto @daphne @clemencel @marty
via @ElisabethVallet
Architecture verticale - Hongkong - Michael Wolf : Photography, Gallery | The Red List
▻http://theredlist.com/wiki-2-16-860-897-1130-view-architecture-industrial-profile-wolf-michael
Wolf, Michael
“The Israeli government’s plan to build a concrete wall tens of meters underground as well as aboveground along the Gaza Strip border”
▻http://www.maannews.com/Content.aspx?id=771902
#wall #border #israel #palestine #gaza
@reka @cdb_77 @albertocampiphoto
#barrières_frontalières mais aussi #sous-sol #underground #souterrain #Israël #Palestine
Et du coup.... #verticalité
Israel to build underground wall around Gaza Strip
Yedioth Ahronoth reveals Israel’s plan to build a concrete wall tens of meters deep underground and aboveground to counter the threat of Hamas attack tunnels. Senior defense official: ’a confrontation with Hamas is inevitable, it must be the last one.’
Israël annonce la construction d’un mur pour contrecarrer les tunnels du Hamas
Par i24news | Publié : 16/06/2016
▻http://www.i24news.tv/fr/actu/israel/diplomatie-defense/116910-160616-israel-annonce-la-construction-d-un-mur-pour-contrecarrer-les-
Le mur sera creusé à une profondeur de plusieurs dizaines de mètres sous terre, et s’élèvera au-dessus du sol
#barrières_frontalières #Israël #Palestine #frontières #tunnels
Tunnels et murs —> #verticalité (n’est-ce pas, @reka ?)
cc @daphne @marty @albertocampiphoto