• Le #village_sous_la_forêt, de #Heidi_GRUNEBAUM et #Mark_KAPLAN

    En #1948, #Lubya a été violemment détruit et vidé de ses habitants par les forces militaires israéliennes. 343 villages palestiniens ont subi le même sort. Aujourd’hui, de #Lubya, il ne reste plus que des vestiges, à peine visibles, recouverts d’une #forêt majestueuse nommée « Afrique du Sud ». Les vestiges ne restent pas silencieux pour autant.

    La chercheuse juive sud-africaine, #Heidi_Grunebaum se souvient qu’étant enfant elle versait de l’argent destiné officiellement à planter des arbres pour « reverdir le désert ».

    Elle interroge les acteurs et les victimes de cette tragédie, et révèle une politique d’effacement délibérée du #Fonds_national_Juif.

    « Le Fonds National Juif a planté 86 parcs et forêts de pins par-dessus les décombres des villages détruits. Beaucoup de ces forêts portent le nom des pays, ou des personnalités célèbres qui les ont financés. Ainsi il y a par exemple la Forêt Suisse, le Parc Canada, le Parc britannique, la Forêt d’Afrique du Sud et la Forêt Correta King ».

    https://www.villageunderforest.com

    Trailer :

    https://www.youtube.com/watch?v=ISmj31rJkGQ

    #israel #palestine #carte #Israël #afrique_du_sud #forêt #documentaire

    #film #documentaire #film_documentaire

    (copier-coller de ce post de 2014 : https://seenthis.net/messages/317236)

    • Documentary Space, Place, and Landscape

      In documentaries of the occupied West Bank, erasure is imaged in the wall that sunders families and communities, in the spaces filled with blackened tree stumps of former olive groves, now missing to ensure “security,” and in the cactus that still grows, demarcating cultivated land whose owners have been expelled.

      This materiality of the landscape becomes figural, such that Shehadeh writes, “[w]hen you are exiled from your land … you begin, like a pornographer, to think about it in symbols. You articulate your love for your land in its absence, and in the process transform it into something else.’’[x] The symbolization reifies and, in this process, something is lost, namely, a potential for thinking differently. But in these Palestinian films we encounter a documenting of the now of everyday living that unfixes such reification. This is a storytelling of vignettes, moments, digressions, stories within stories, and postponed endings. These are stories of interaction, of something happening, in a documenting of a being and doing now, while awaiting a future yet to be known, and at the same time asserting a past history to be remembered through these images and sounds. Through this there arises the accenting of these films, to draw on Hamid Naficy’s term, namely a specific tone of a past—the Nakba or catastrophe—as a continuing present, insofar as the conflict does not allow Palestinians to imagine themselves in a determinate future of place and landscape they can call their own, namely a state.[xi]

      In Hanna Musleh’s I’m a Little Angel (2000), we follow the children of families, both Muslim and Christian, in the area of Bethlehem affected by the 2000 Israeli armed forces attacks and occupation.[xii] One small boy, Nicola, suffered the loss of an arm when he was hit by a shell when walking to church with his mother. His kite, seen flying high in the sky, brings delighted shrieks from Nicola as he plays on the family terrace from which the town and its surrounding hills are visible in the distance. But the contrast between the freedom of the kite in this unlimited vista and his reduced capacity is palpable as he struggles to control it with his remaining hand. The containment of both Nicola and his community is figured in opposition to a possible freedom. What is also required of us is to think not of freedom from the constraints of disability, but of freedom with disability, in a future to be made after. The constraints introduced upon the landscape by the occupation, however, make the future of such living indeterminate and uncertain. Here is the “cinema of the lived,”[xiii] of multiple times of past and present, of possible and imagined future time, and the actualized present, each of which is encountered in the movement in a singular space of Nicola and his kite.


      http://mediafieldsjournal.squarespace.com/documentary-space-place-and-la/2011/7/18/documentary-space-place-and-landscape.html;jsessioni
      #cactus #paysage

    • Memory of the Cactus

      A 42 minute documentary film that combines the cactus and the memories it stands for. The film addresses the story of the destruction of the Palestinian villages of Latroun in the Occupied West Bank and the forcible transfer of their civilian population in 1967. Over 40 years later, the Israeli occupation continues, and villagers remain displaced. The film follows two separate but parallel journeys. Aisha Um Najeh takes us down the painful road that Palestinians have been forcefully pushed down, separating them in time and place from the land they nurtured; while Israelis walk freely through that land, enjoying its fruits. The stems of the cactus, however, take a few of them to discover the reality of the crime committed.

      https://www.youtube.com/watch?v=DQ_LjknRHVA

    • Aujourd’hui, j’ai re-regardé le film « Le village sous la forêt », car je vais le projeter à mes étudiant·es dans le cadre du cours de #géographie_culturelle la semaine prochaine.

      Voici donc quelques citations tirées du film :

      Sur une des boîtes de récolte d’argent pour planter des arbres en Palestine, c’est noté « make wilderness bloom » :

      Voici les panneaux de quelques parcs et forêts créés grâce aux fonds de la #diaspora_juive :

      Projet : « We will make it green, like a modern European country » (ce qui est en étroit lien avec un certaine idée de #développement, liée au #progrès).

      Témoignage d’une femme palestinienne :

      « Ils ont planté des arbres partout qui cachaient tout »

      Ilan Pappé, historien israëlien, Université d’Exter :

      « ça leur a pris entre 6 et 9 mois poru s’emparer de 80% de la Palestine, expulser la plupart des personnes qui y vivaient et reconstruire sur les villes et villages de ces personnes un nouvel Etat, une nouvelle #identité »

      https://socialsciences.exeter.ac.uk/iais/staff/pappe

      Témoignage d’un palestinien qui continue à retourner régulièrement à Lubya :

      « Si je n’aimais pas cet endroit, est-ce que je continuerais à revenir ici tout le temps sur mon tracteur ? Ils l’ont transformé en forêt afin d’affirmer qu’il n’y a pas eu de village ici. Mais on peut voir les #cactus qui prouvent que des arabes vivaient ici »

      Ilan Pappé :

      « Ces villages éaient arabes, tout comme le paysage alentour. C’était un message qui ne passait pas auprès du mouvement sioniste. Des personnes du mouvement ont écrit à ce propos, ils ont dit qu’ils n’aimaient vraiment pas, comme Ben Gurion l’a dit, que le pays ait toujours l’air arabe. (...) Même si les Arabes n’y vivent plus, ça a toujours l’air arabe. En ce qui concerne les zones rurales, il a été clair : les villages devaient être dévastés pour qu’il n’y ait pas de #souvenirs possibles. Ils ont commencé à les dévaster dès le mois d’août 1948. Ils ont rasé les maisons, la terre. Plus rien ne restait. Il y avait deux moyens pour eux d’en nier l’existence : le premier était de planter des forêts de pins européens sur les villages. Dans la plupart des cas, lorsque les villages étaient étendus et les terres assez vastes, on voit que les deux stratégies ont été mises en oeuvre : il y a un nouveau quartier juif et, juste à côté, une forêt. En effet, la deuxième méthode était de créer un quartier juif qui possédait presque le même nom que l’ancien village arabe, mais dans sa version en hébreu. L’objectif était double : il s’agissait d’abord de montrer que le lieu était originellement juif et revenait ainsi à son propriétaire. Ensuite, l’idée était de faire passer un message sinistre aux Palestiniens sur ce qui avait eu lieu ici. Le principal acteur de cette politique a été le FNJ. »

      #toponymie

      Heidi Grunebaum, la réalisatrice :

      « J’ai grandi au moment où le FNJ cultivait l’idée de créer une patrie juive grâce à la plantation d’arbres. Dans les 100 dernières années, 260 millions d’arbres ont été plantés. Je me rends compte à présent que la petite carte du grand Israël sur les boîtes bleues n’était pas juste un symbole. Etait ainsi affirmé que toutes ces terres étaient juives. Les #cartes ont été redessinées. Les noms arabes des lieux ont sombré dans l’oubli à cause du #Comité_de_Dénomination créé par le FNJ. 86 forêts du FNJ ont détruit des villages. Des villages comme Lubya ont cessé d’exister. Lubya est devenu Lavie. Une nouvelle histoire a été écrite, celle que j’ai apprise. »

      Le #Canada_park :

      Canada Park (Hebrew: פארק קנדה‎, Arabic: كندا حديقة‎, also Ayalon Park,) is an Israeli national park stretching over 7,000 dunams (700 hectares), and extending from No man’s land into the West Bank.
      The park is North of Highway 1 (Tel Aviv-Jerusalem), between the Latrun Interchange and Sha’ar HaGai, and contains a Hasmonean fort, Crusader fort, other archaeological remains and the ruins of 3 Palestinian villages razed by Israel in 1967 after their inhabitants were expelled. In addition it has picnic areas, springs and panoramic hilltop views, and is a popular Israeli tourist destination, drawing some 300,000 visitors annually.


      https://en.wikipedia.org/wiki/Canada_Park

      Heidi Grunebaum :

      « Chaque pièce de monnaie est devenue un arbre dans une forêt, chaque arbre, dont les racines étaient plantées dans la terre était pour nous, la diaspora. Les pièces changées en arbres devenaient des faits ancrés dans le sol. Le nouveau paysage arrangé par le FNJ à travers la plantation de forêts et les accords politiques est celui des #parcs_de_loisirs, des routes, des barrages et des infrastructures »

      Témoignage d’un Palestinien :

      « Celui qui ne possède de #pays_natal ne possède rien »

      Heidi Grunebaum :

      « Si personne ne demeure, la mémoire est oblitérée. Cependant, de génération en génération, le souvenir qu’ont les Palestiniens d’un endroit qui un jour fut le leur, persiste. »

      Témoignage d’un Palestinien :

      "Dès qu’on mange quelque chose chez nous, on dit qu’on mangeait ce plat à Lubya. Quelles que soient nos activités, on dit que nous avions les mêmes à Lubya. Lubya est constamment mentionnées, et avec un peu d’amertume.

      Témoignage d’un Palestinien :

      Lubya est ma fille précieuse que j’abriterai toujours dans les profondeurs de mon âme. Par les histoires racontées par mon père, mon grand-père, mes oncles et ma grande-mère, j’ai le sentiment de connaître très bien Lubya.

      Avi Shlaim, Université de Oxford :

      « Le mur dans la partie Ouest ne relève pas d’une mesure de sécurité, comme il a été dit. C’est un outil de #ségrégation des deux communautés et un moyen de s’approprier de larges portions de terres palestiniennes. C’est un moyen de poursuivre la politique d’#expansion_territoriale et d’avoir le plus grand Etat juif possible avec le moins de population d’arabes à l’intérieur. »

      https://www.sant.ox.ac.uk/people/avi-shlaim

      Heidi Grunebaum :

      « Les petites pièces de la diaspora n’ont pas seulement planté des arbres juifs et déraciné des arbres palestiniens, elles ont aussi créé une forêt d’un autre type. Une vaste forêt bureaucratique où la force de la loi est une arme. La règlementation règne, les procédures, permis, actions commandées par les lois, tout régulé le moindre espace de la vie quotidienne des Palestiniens qui sont petit à petit étouffés, repoussés aux marges de leurs terres. Entassés dans des ghettos, sans autorisation de construire, les Palestiniens n’ont plus qu’à regarder leurs maisons démolies »

      #Lubya #paysage #ruines #architecture_forensique #Afrique_du_Sud #profanation #cactus #South_african_forest #Galilée #Jewish_national_fund (#fonds_national_juif) #arbres #Palestine #Organisation_des_femmes_sionistes #Keren_Kayemeth #apartheid #résistance #occupation #Armée_de_libération_arabe #Hagana #nakba #exil #réfugiés_palestiniens #expulsion #identité #present_absentees #IDPs #déplacés_internes #Caesarea #oubli #déni #historicisation #diaspora #murs #barrières_frontalières #dépossession #privatisation_des_terres #terres #mémoire #commémoration #poésie #Canada_park

    • The Carmel wildfire is burning all illusions in Israel

      “When I look out my window today and see a tree standing there, that tree gives me a greater sense of beauty and personal delight than all the vast forests I have seen in Switzerland or Scandinavia. Because every tree here was planted by us.”

      – David Ben Gurion, Memoirs

      “Why are there so many Arabs here? Why didn’t you chase them away?”

      – David Ben Gurion during a visit to Nazareth, July 1948


      https://electronicintifada.net/content/carmel-wildfire-burning-all-illusions-israel/9130

      signalé par @sinehebdo que je remercie

    • Vu dans ce rapport, signalé par @palestine___________ , que je remercie (https://seenthis.net/messages/723321) :

      A method of enforcing the eradication of unrecognized Palestinian villages is to ensure their misrepresentation on maps. As part of this policy, these villages do not appear at all on Israeli maps, with the exception of army and hiking maps. Likewise, they do not appear on first sight on Google Maps or at all on Israeli maps, with the exception of army and hiking maps. They are labelled on NGO maps designed to increase their visibility. On Google Maps, the Bedouin villages are marked – in contrast to cities and other villages – under their Bedouin tribe and clan names (Bimkom) rather than with their village names and are only visible when zooming in very closely, but otherwise appear to be non-existent. This means that when looking at Google Maps, these villages appear to be not there, only when zooming on to a very high degree, do they appear with their tribe or clan names. At first (and second and third) sight, therefore, these villages are simply not there. Despite their small size, Israeli villages are displayed even when zoomed-out, while unrecognized Palestinian Bedouin villages, regardless of their size are only visible when zooming in very closely.


      http://7amleh.org/2018/09/18/google-maps-endangering-palestinian-human-rights
      Pour télécharger le rapport :
      http://www.7amleh.org/ms/Mapping%20Segregation%20Cover_WEB.pdf

    • signalé par @kassem :
      https://seenthis.net/messages/317236#message784258

      Israel lifted its military rule over the state’s Arab community in 1966 only after ascertaining that its members could not return to the villages they had fled or been expelled from, according to newly declassified archival documents.

      The documents both reveal the considerations behind the creation of the military government 18 years earlier, and the reasons for dismantling it and revoking the severe restrictions it imposed on Arab citizens in the north, the Negev and the so-called Triangle of Locales in central Israel.

      These records were made public as a result of a campaign launched against the state archives by the Akevot Institute, which researches the Israeli-Palestinian conflict.

      After the War of Independence in 1948, the state imposed military rule over Arabs living around the country, which applied to an estimated 85 percent of that community at the time, say researchers at the NGO. The Arabs in question were subject to the authority of a military commander who could limit their freedom of movement, declare areas to be closed zones, or demand that the inhabitants leave and enter certain locales only with his written permission.

      The newly revealed documents describe the ways Israel prevented Arabs from returning to villages they had left in 1948, even after the restrictions on them had been lifted. The main method: dense planting of trees within and surrounding these towns.

      At a meeting held in November 1965 at the office of Shmuel Toledano, the prime minister’s adviser on Arab affairs, there was a discussion about villages that had been left behind and that Israel did not want to be repopulated, according to one document. To ensure that, the state had the Jewish National Fund plant trees around and in them.

      Among other things, the document states that “the lands belonging to the above-mentioned villages were given to the custodian for absentee properties” and that “most were leased for work (cultivation of field crops and olive groves) by Jewish households.” Some of the properties, it adds, were subleased.

      In the meeting in Toledano’s office, it was explained that these lands had been declared closed military zones, and that once the structures on them had been razed, and the land had been parceled out, forested and subject to proper supervision – their definition as closed military zones could be lifted.

      On April 3, 1966, another discussion was held on the same subject, this time at the office of the defense minister, Levi Eshkol, who was also the serving prime minister; the minutes of this meeting were classified as top secret. Its participants included: Toledano; Isser Harel, in his capacity as special adviser to the prime minister; the military advocate general – Meir Shamgar, who would later become president of the Supreme Court; and representatives of the Shin Bet security service and Israel Police.

      The newly publicized record of that meeting shows that the Shin Bet was already prepared at that point to lift the military rule over the Arabs and that the police and army could do so within a short time.

      Regarding northern Israel, it was agreed that “all the areas declared at the time to be closed [military] zones... other than Sha’ab [east of Acre] would be opened after the usual conditions were fulfilled – razing of the buildings in the abandoned villages, forestation, establishment of nature reserves, fencing and guarding.” The dates of the reopening these areas would be determined by Israel Defense Forces Maj. Gen. Shamir, the minutes said. Regarding Sha’ab, Harel and Toledano were to discuss that subject with Shamir.

      However, as to Arab locales in central Israel and the Negev, it was agreed that the closed military zones would remain in effect for the time being, with a few exceptions.

      Even after military rule was lifted, some top IDF officers, including Chief of Staff Tzvi Tzur and Shamgar, opposed the move. In March 1963, Shamgar, then military advocate general, wrote a pamphlet about the legal basis of the military administration; only 30 copies were printed. (He signed it using his previous, un-Hebraized name, Sternberg.) Its purpose was to explain why Israel was imposing its military might over hundreds of thousands of citizens.

      Among other things, Shamgar wrote in the pamphlet that Regulation 125, allowing certain areas to be closed off, is intended “to prevent the entry and settlement of minorities in border areas,” and that “border areas populated by minorities serve as a natural, convenient point of departure for hostile elements beyond the border.” The fact that citizens must have permits in order to travel about helps to thwart infiltration into the rest of Israel, he wrote.

      Regulation 124, he noted, states that “it is essential to enable nighttime ambushes in populated areas when necessary, against infiltrators.” Blockage of roads to traffic is explained as being crucial for the purposes of “training, tests or maneuvers.” Moreover, censorship is a “crucial means for counter-intelligence.”

      Despite Shamgar’s opinion, later that year, Prime Minister Levi Eshkol canceled the requirement for personal travel permits as a general obligation. Two weeks after that decision, in November 1963, Chief of Staff Tzur wrote a top-secret letter about implementation of the new policy to the officers heading the various IDF commands and other top brass, including the head of Military Intelligence. Tzur ordered them to carry it out in nearly all Arab villages, with a few exceptions – among them Barta’a and Muqeible, in northern Israel.

      In December 1965, Haim Israeli, an adviser to Defense Minister Eshkol, reported to Eshkol’s other aides, Isser Harel and Aviad Yaffeh, and to the head of the Shin Bet, that then-Chief of Staff Yitzhak Rabin opposed legislation that would cancel military rule over the Arab villages. Rabin explained his position in a discussion with Eshkol, at which an effort to “soften” the bill was discussed. Rabin was advised that Harel would be making his own recommendations on this matter.

      At a meeting held on February 27, 1966, Harel issued orders to the IDF, the Shin Bet and the police concerning the prime minister’s decision to cancel military rule. The minutes of the discussion were top secret, and began with: “The mechanism of the military regime will be canceled. The IDF will ensure the necessary conditions for establishment of military rule during times of national emergency and war.” However, it was decided that the regulations governing Israel’s defense in general would remain in force, and at the behest of the prime minister and with his input, the justice minister would look into amending the relevant statutes in Israeli law, or replacing them.

      The historical documents cited here have only made public after a two-year campaign by the Akevot institute against the national archives, which preferred that they remain confidential, Akevot director Lior Yavne told Haaretz. The documents contain no information of a sensitive nature vis-a-vis Israel’s security, Yavne added, and even though they are now in the public domain, the archives has yet to upload them to its website to enable widespread access.

      “Hundreds of thousands of files which are crucial to understanding the recent history of the state and society in Israel remain closed in the government archive,” he said. “Akevot continues to fight to expand public access to archival documents – documents that are property of the public.”

    • Israel is turning an ancient Palestinian village into a national park for settlers

      The unbelievable story of a village outside Jerusalem: from its destruction in 1948 to the ticket issued last week by a parks ranger to a descendent of its refugees, who had the gall to harvest the fruits of his labor on his own land.

      Thus read the ticket issued last Wednesday, during the Sukkot holiday, by ranger Dayan Somekh of the Israel Nature and Parks Authority – Investigations Division, 3 Am Ve’olamo Street, Jerusalem, to farmer Nidal Abed Rabo, a resident of the Jerusalem-area village of Walaja, who had gone to harvest olives on his private land: “In accordance with Section 228 of the criminal code, to: Nidal Abed Rabo. Description of the facts constituting the offense: ‘picking, chopping and destroying an olive tree.’ Suspect’s response: ‘I just came to pick olives. I pick them and put them in a bucket.’ Fine prescribed by law: 730 shekels [$207].” And an accompanying document that reads: “I hereby confirm that I apprehended from Nidal Abed Rabo the following things: 1. A black bucket; 2. A burlap sack. Name of the apprehending officer: Dayan Somekh.”

      Ostensibly, an amusing parody about the occupation. An inspector fines a person for harvesting the fruits of his own labor on his own private land and then fills out a report about confiscating a bucket, because order must be preserved, after all. But no one actually found this report amusing – not the inspector who apparently wrote it in utter seriousness, nor the farmer who must now pay the fine.

      Indeed, the story of Walaja, where this absurdity took place, contains everything – except humor: the flight from and evacuation of the village in 1948; refugee-hood and the establishment of a new village adjacent to the original one; the bisection of the village between annexed Jerusalem and the occupied territories in 1967; the authorities’ refusal to issue blue Israeli IDs to residents, even though their homes are in Jerusalem; the demolition of many structures built without a permit in a locale that has no master construction plan; the appropriation of much of its land to build the Gilo neighborhood and the Har Gilo settlement; the construction of the separation barrier that turned the village into an enclave enclosed on all sides; the decision to turn villagers’ remaining lands into a national park for the benefit of Gilo’s residents and others in the area; and all the way to the ridiculous fine issued by Inspector Somekh.

      This week, a number of villagers again snuck onto their lands to try to pick their olives, in what looks like it could be their final harvest. As it was a holiday, they hoped the Border Police and the parks authority inspectors would leave them alone. By next year, they probably won’t be able to reach their groves at all, as the checkpoint will have been moved even closer to their property.

      Then there was also this incident, on Monday, the Jewish holiday of Simhat Torah. Three adults, a teenager and a horse arrived at the neglected groves on the mountainside below their village of Walaja. They had to take a long and circuitous route; they say the horse walked 25 kilometers to reach the olive trees that are right under their noses, beneath their homes. A dense barbed-wire fence and the separation barrier stand between these people and their lands. When the national park is built here and the checkpoint is moved further south – so that only Jews will be able to dip undisturbed in Ein Hanya, as Nir Hasson reported (“Jerusalem reopens natural spring, but not to Palestinians,” Oct. 15) – it will mean the end of Walaja’s olive orchards, which are planted on terraced land.

      The remaining 1,200 dunams (300 acres) belonging to the village, after most of its property was lost over the years, will also be disconnected from their owners, who probably won’t be able to access them again. An ancient Palestinian village, which numbered 100 registered households in 1596, in a spectacular part of the country, will continue its slow death, until it finally expires for good.

      Steep slopes and a deep green valley lie between Jerusalem and Bethlehem, filled with oak and pine trees, along with largely abandoned olive groves. “New” Walaja overlooks this expanse from the south, the Gilo neighborhood from the northeast, and the Cremisan Monastery from the east. To the west is where the original village was situated, between the moshavim of Aminadav and Ora, both constructed after the villagers fled – frightened off by the massacre in nearby Deir Yassin and in fear of bombardment.

      Aviv Tatarsky, a longtime political activist on behalf of Walaja and a researcher for the Ir Amim nonprofit organization, says the designated national park is supposed to ensure territorial contiguity between the Etzion Bloc and Jerusalem. “Since we are in the territory of Jerusalem, and building another settler neighborhood could cause a stir, they are building a national park, which will serve the same purpose,” he says. “The national park will Judaize the area once and for all. Gilo is five minutes away. If you live there, you will have a park right next door and feel like it’s yours.”

      As Tatarsky describes the blows suffered by the village over the years, brothers Walid and Mohammed al-‘Araj stand on a ladder below in the valley, in the shade of the olive trees, engrossed in the harvest.

      Walid, 52, and Mohammed, 58, both live in Walaja. Walid may be there legally, but his brother is there illegally, on land bequeathed to them by their uncle – thanks to yet another absurdity courtesy of the occupation. In 1995, Walid married a woman from Shoafat in East Jerusalem, and thus was able to obtain a blue Israeli ID card, so perhaps he is entitled to be on his land. His brother, who lives next door, however, is an illegal resident on his land: He has an orange ID, as a resident of the territories.

      A sewage line that comes out of Beit Jala and is under the responsibility of Jerusalem’s Gihon water company overflows every winter and floods the men’s olive grove with industrial waste that has seriously damaged their crop. And that’s in addition, of course, to the fact that most of the family is unable to go work the land. The whole area looks quite derelict, overgrown with weeds and brambles that could easily catch fire. In previous years, the farmers would receive an entry permit allowing them to harvest the olives for a period of just a few days; this year, even that permit has not yet been forthcoming.

      The olives are black and small; it’s been a bad year for them and for their owners.

      “We come here like thieves to our own land,” says Mohammed, the older brother, explaining that three days beforehand, a Border Police jeep had showed up and chased them away. “I told him: It’s my land. They said okay and left. Then a few minutes later, another Border Police jeep came and the officer said: Today there’s a general closure because of the holiday. I told him: Okay, just let me take my equipment. I’m on my land. He said: Don’t take anything. I left. And today I came back.”

      You’re not afraid? “No, I’m not afraid. I’m on my land. It’s registered in my name. I can’t be afraid on my land.”

      Walid says that a month ago the Border Police arrived and told him he wasn’t allowed to drive on the road that leads to the grove, because it’s a “security road.” He was forced to turn around and go home, despite the fact that he has a blue ID and it is not a security road. Right next to it, there is a residential building where a Palestinian family still lives.

      Some of Walaja’s residents gave up on their olive orchards long ago and no longer attempt to reach their lands. When the checkpoint is moved southward, in order to block access by Palestinians to the Ein Hanya spring, the situation will be even worse: The checkpoint will be closer to the orchards, meaning that the Palestinians won’t be permitted to visit them.

      “This place will be a park for people to visit,” says Walid, up on his ladder. “That’s it; that will be the end of our land. But we won’t give up our land, no matter what.” Earlier this month, one local farmer was detained for several hours and 10 olive trees were uprooted, on the grounds that he was prohibited from being here.

      Meanwhile, Walid and Mohammed are collecting their meager crop in a plastic bucket printed with a Hebrew ad for a paint company. The olives from this area, near Beit Jala, are highly prized; during a good year the oil made from them can fetch a price of 100 shekels per liter.

      A few hundred meters to the east are a father, a son and a horse. Khaled al-‘Araj, 51, and his son, Abed, 19, a business student. They too are taking advantage of the Jewish holiday to sneak onto their land. They have another horse, an original Arabian named Fatma, but this horse is nameless. It stands in the shade of the olive tree, resting from the long trek here. If a Border Police force shows up, it could confiscate the horse, as has happened to them before.

      Father and son are both Walaja residents, but do not have blue IDs. The father works in Jerusalem with a permit, but it does not allow him to access his land.

      “On Sunday,” says Khaled, “I picked olives here with my son. A Border Police officer arrived and asked: What are you doing here? He took pictures of our IDs. He asked: Whose land is this? I said: Mine. Where are the papers? At home. I have papers from my grandfather’s time; everything is in order. But he said: No, go to DCO [the Israeli District Coordination Office] and get a permit. At first I didn’t know what he meant. I have a son and a horse and they’ll make problems for me. So I left.”

      He continues: “We used to plow the land. Now look at the state it’s in. We have apricot and almond trees here, too. But I’m an illegal person on my own land. That is our situation. Today is the last day of your holiday, that’s why I came here. Maybe there won’t be any Border Police.”

      “Kumi Ori, ki ba orekh,” says a makeshift monument in memory of Ori Ansbacher, a young woman murdered here in February by a man from Hebron. Qasem Abed Rabo, a brother of Nidal, who received the fine from the park ranger for harvesting his olives, asks activist Tatarsky if he can find out whether the house he owns is considered to be located in Jerusalem or in the territories. He still doesn’t know.

      “Welcome to Nahal Refaim National Park,” says a sign next to the current Walaja checkpoint. Its successor is already being built but work on it was stopped for unknown reasons. If and when it is completed, Ein Hanya will become a spring for Jews only and the groves on the mountainside below the village of Walaja will be cut off from their owners for good. Making this year’s harvest Walaja’s last.

      https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-israel-is-turning-an-ancient-palestinian-village-into-a-national-p
      https://seenthis.net/messages/807722

    • Sans mémoire des lieux ni lieux de mémoire. La Palestine invisible sous les forêts israéliennes

      Depuis la création de l’État d’Israël en 1948, près de 240 millions d’arbres ont été plantés sur l’ensemble du territoire israélien. Dans l’objectif de « faire fleurir le désert », les acteurs de l’afforestation en Israël se situent au cœur de nombreux enjeux du territoire, non seulement environnementaux mais également identitaires et culturels. La forêt en Israël représente en effet un espace de concurrence mémorielle, incarnant à la fois l’enracinement de l’identité israélienne mais également le rappel de l’exil et de l’impossible retour du peuple palestinien. Tandis que 86 villages palestiniens détruits en 1948 sont aujourd’hui recouverts par une forêt, les circuits touristiques et historiques officiels proposés dans les forêts israéliennes ne font jamais mention de cette présence palestinienne passée. Comment l’afforestation en Israël a-t-elle contribué à l’effacement du paysage et de la mémoire palestiniens ? Quelles initiatives existent en Israël et en Palestine pour lutter contre cet effacement spatial et mémoriel ?

      https://journals.openedition.org/bagf/6779

    • Septembre 2021, un feu de forêt ravage Jérusalem et dévoile les terrassements agricoles que les Palestinien·nes avaient construit...
      Voici une image :

      « La nature a parlé » : un feu de forêt attise les rêves de retour des Palestiniens

      Un gigantesque incendie près de Jérusalem a détruit les #pins_européens plantés par les sionistes, exposant ainsi les anciennes terrasses palestiniennes qu’ils avaient tenté de dissimuler.

      Au cours de la deuxième semaine d’août, quelque 20 000 dounams (m²) de terre ont été engloutis par les flammes dans les #montagnes de Jérusalem.

      C’est une véritable catastrophe naturelle. Cependant, personne n’aurait pu s’attendre à la vision qui est apparue après l’extinction de ces incendies. Ou plutôt, personne n’avait imaginé que les incendies dévoileraient ce qui allait suivre.

      Une fois les flammes éteintes, le #paysage était terrible pour l’œil humain en général, et pour l’œil palestinien en particulier. Car les incendies ont révélé les #vestiges d’anciens villages et terrasses agricoles palestiniens ; des terrasses construites par leurs ancêtres, décédés il y a longtemps, pour cultiver la terre et planter des oliviers et des vignes sur les #pentes des montagnes.

      À travers ces montagnes, qui constituent l’environnement naturel à l’ouest de Jérusalem, passait la route Jaffa-Jérusalem, qui reliait le port historique à la ville sainte. Cette route ondulant à travers les montagnes était utilisée par les pèlerins d’Europe et d’Afrique du Nord pour visiter les lieux saints chrétiens. Ils n’avaient d’autre choix que d’emprunter la route Jaffa-Jérusalem, à travers les vallées et les ravins, jusqu’au sommet des montagnes. Au fil des siècles, elle sera foulée par des centaines de milliers de pèlerins, de soldats, d’envahisseurs et de touristes.

      Les terrasses agricoles – ou #plates-formes – que les agriculteurs palestiniens ont construites ont un avantage : leur durabilité. Selon les estimations des archéologues, elles auraient jusqu’à 600 ans. Je crois pour ma part qu’elles sont encore plus vieilles que cela.

      Travailler en harmonie avec la nature

      Le travail acharné du fermier palestinien est clairement visible à la surface de la terre. De nombreuses études ont prouvé que les agriculteurs palestiniens avaient toujours investi dans la terre quelle que soit sa forme ; y compris les terres montagneuses, très difficiles à cultiver.

      Des photographies prises avant la Nakba (« catastrophe ») de 1948, lorsque les Palestiniens ont été expulsés par les milices juives, et même pendant la seconde moitié du XIXe siècle montrent que les oliviers et les vignes étaient les deux types de plantation les plus courants dans ces régions.

      Ces végétaux maintiennent l’humidité du sol et assurent la subsistance des populations locales. Les #oliviers, en particulier, aident à prévenir l’érosion des sols. Les oliviers et les #vignes peuvent également créer une barrière naturelle contre le feu car ils constituent une végétation feuillue qui retient l’humidité et est peu gourmande en eau. Dans le sud de la France, certaines routes forestières sont bordées de vignes pour faire office de #coupe-feu.

      Les agriculteurs palestiniens qui les ont plantés savaient travailler en harmonie avec la nature, la traiter avec sensibilité et respect. Cette relation s’était formée au cours des siècles.

      Or qu’a fait l’occupation sioniste ? Après la Nakba et l’expulsion forcée d’une grande partie de la population – notamment le nettoyage ethnique de chaque village et ville se trouvant sur l’itinéraire de la route Jaffa-Jérusalem –, les sionistes ont commencé à planter des #pins_européens particulièrement inflammables sur de vastes portions de ces montagnes pour couvrir et effacer ce que les mains des agriculteurs palestiniens avaient créé.

      Dans la région montagneuse de Jérusalem, en particulier, tout ce qui est palestinien – riche de 10 000 ans d’histoire – a été effacé au profit de tout ce qui évoque le #sionisme et la #judéité du lieu. Conformément à la mentalité coloniale européenne, le « milieu » européen a été transféré en Palestine, afin que les colons puissent se souvenir de ce qu’ils avaient laissé derrière eux.

      Le processus de dissimulation visait à nier l’existence des villages palestiniens. Et le processus d’effacement de leurs particularités visait à éliminer leur existence de l’histoire.

      Il convient de noter que les habitants des villages qui ont façonné la vie humaine dans les montagnes de Jérusalem, et qui ont été expulsés par l’armée israélienne, vivent désormais dans des camps et communautés proches de Jérusalem, comme les camps de réfugiés de Qalandiya et Shuafat.

      On trouve de telles forêts de pins ailleurs encore, dissimulant des villages et fermes palestiniens détruits par Israël en 1948. Des institutions internationales israéliennes et sionistes ont également planté des pins européens sur les terres des villages de #Maaloul, près de Nazareth, #Sohmata, près de la frontière palestino-libanaise, #Faridiya, #Kafr_Anan et #al-Samoui sur la route Akka-Safad, entre autres. Ils sont maintenant cachés et ne peuvent être vus à l’œil nu.

      Une importance considérable

      Même les #noms des villages n’ont pas été épargnés. Par exemple, le village de Suba est devenu « #Tsuba », tandis que #Beit_Mahsir est devenu « #Beit_Meir », #Kasla est devenu « #Ksalon », #Saris est devenu « #Shoresh », etc.

      Si les Palestiniens n’ont pas encore pu résoudre leur conflit avec l’occupant, la nature, elle, s’est désormais exprimée de la manière qu’elle jugeait opportune. Les incendies ont révélé un aspect flagrant des composantes bien planifiées et exécutées du projet sioniste.

      Pour les Palestiniens, la découverte de ces terrasses confirme leur version des faits : il y avait de la vie sur cette terre, le Palestinien était le plus actif dans cette vie, et l’Israélien l’a expulsé pour prendre sa place.

      Ne serait-ce que pour cette raison, ces terrasses revêtent une importance considérable. Elles affirment que la cause palestinienne n’est pas morte, que la terre attend le retour de ses enfants ; des personnes qui sauront la traiter correctement.

      https://www.middleeasteye.net/fr/opinion-fr/israel-jerusalem-incendies-villages-palestiniens-nakba-sionistes-reto

      –—

      An Israeli Forest to Erase the Ruins of Palestinian Agricultural Terraces

      “Our forest is growing over, well, over a ruined village,” A.B. Yehoshua wrote in his novella “Facing the Forests.” The massive wildfire in the Jerusalem Hills last week exposed the underpinning of the view through the trees. The agricultural terraces were revealed in their full glory, and also revealed a historic record that Israel has always sought to obscure and erase – traces of Palestinian life on this land.

      On my trips to the West Bank and the occupied territories, when I passed by the expansive areas of Palestinian farmland, I was always awed by the sight of the long chain of terraces, mustabat or mudrajat in Arabic. I thrilled at their grandeur and the precision of the work that attests to the connection between the Palestinian fellah and his land. I would wonder – Why doesn’t the same “phenomenon” exist in the hills of the Galilee?

      When I grew up, I learned a little in school about Israeli history. I didn’t learn that Israel erased Palestinian agriculture in the Galilee and that the Jewish National Fund buried it once and for all, but I did learn that “The Jews brought trees with them” and planted them in the Land of Israel. How sterile and green. Greta Thunberg would be proud of you.

      The Zionist movement knew that in the war for this land it was not enough to conquer the land and expel its inhabitants, you also had to build up a story and an ethos and a narrative, something that will fit with the myth of “a people without a land for a land without a people.” Therefore, after the conquest of the land and the expulsion, all trace of the people who once lived here had to be destroyed. This included trees that grew without human intervention and those that were planted by fellahin, who know this land as they do their children and as they do the terraces they built in the hills.

      This is how white foreigners who never in their lives were fellahin or worked the land for a living came up with the national forestation project on the ruins of Arab villages, which David Ben-Gurion decided to flatten, such as Ma’alul and Suhmata. The forestation project including the importation of cypress and pine trees that were alien to this land and belong to colder climes, so that the new inhabitants would feel more at home and less as if they were in somebody else’s home.

      The planting of combustible cypresses and pines, which are not suited to the weather in this land, is not just an act of national erasure of the Palestinian natives, but also an act of arrogance and patronage, characteristics typical of colonialist movements throughout the world. All because they did not understand the nature, in both senses of the word, of the countries they conquered.

      Forgive me, but a biblical-historical connection is not sufficient. Throughout the history of colonialism, the new settlers – whether they ultimately left or stayed – were unable to impose their imported identity on the new place and to completely erase the place’s native identity. It’s a little like the forests surrounding Jerusalem: When the fire comes and burns them, one small truth is revealed, after so much effort went into concealing it.

      https://www.haaretz.com/opinion/.premium-an-israeli-forest-to-erase-the-ruins-of-palestinian-agricultural-t

      et ici :
      https://seenthis.net/messages/928766

    • Planter un arbre en Israël : une forêt rédemptrice et mémorielle

      Tout au long du projet sioniste, le végétal a joué un rôle de médiateur entre la terre rêvée et la terre foulée, entre le texte biblique et la réalité. Le réinvestissement national s’est opéré à travers des plantes connues depuis la diaspora, réorganisées en scènes signifiantes pour la mémoire et l’histoire juive. Ce lien de filiation entre texte sacré et paysage débouche sur une pratique de plantation considérée comme un acte mystique de régénération du monde.

      https://journals.openedition.org/diasporas/258

  • Le Festival de Vesoul couronne le cinéma mongol, avec un focus sur Singapour et les diasporas asiatiques - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2023/03/11/fica-vesoul-cyclo-or-revient-film-mongol-sales-girl

    C’est un film de Mongolie qui a reçu le Cyclo d’or au 29ème Festival international des Cinémas d’Asie de Vesoul, mardi 7 mars. The sales girl de Sengedorj Janchivdorj a été primé à l’unanimité par le jury international. Le Grand prix du jury récompense Froid comme le marbre du réalisateur azerbaïdjanais Asif Rustamov. Le Cyclo d’honneur a, lui, été décerné à Lee Yong-kwan, président du Festival International du Film de Busan, et au cinéaste turc Semih Kaplanoğlu. Le FICA a été marqué cette année par les films de Singapour et le cinéma des diasporas asiatiques.

    #cinéma #FICA #Vesoul #Asie

  • La guerre des chiffres ça saoule. Au doigt mouillé il y avait, à Paris, vraiment beaucoup de monde : une partie du cortège était encore au point de départ quand l’autre arrivait au point d’arrivée, signe qu’il s’agissait d’une manif de grande ampleur. Pour mettre tout le monde d’accord il faut continuer. Grève générale !


    Brassard du jour.

  • Une excursion à Wendisch Rietz – un exemple de mobilité #sans_voiture
    http://carfree.fr/index.php/2022/03/15/une-excursion-a-wendisch-rietz-un-exemple-de-mobilite-sans-voiture

    Pour vivre sans voiture, le point de départ est que les horaires des #transports_en_commun doivent être construits pour permettre aux gens de changer leurs plans à la dernière Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Fin_de_l'automobile #Transports_publics #Vélo #Vie_sans_voiture #allemagne #Belfort #berlin #mobilité #témoignage #trains #Vesoul

  • Est-ce qu’il y a parmi les seenthisien·nes des contributeur·es à #OpenStreetMap à partir de leur smartphone ?
    Si oui, quelle #appli utilisez-vous ?

    J’ai télécharger #street_complete , une appli plutôt ludique qui se prête bien je pense à des #jeux (même en équipe si j’ai bien compris) avec des enfants.

    L’appli propose, sur une carte, plein d’éléments à compléter via des questions simples à répondre (on peut passer des journées entières dans un seul quartier vu le nombre de notes à compléter) :

    L’application vous propose d’ajouter des informations manquantes sur des zones près de votre position.

    Il existe différentes quêtes comme le renseignement de noms de rue/voie, de type revêtement de la voie, d’horaires de commerce, etc.

    Chaque contribution sera directement transmise à OpenStreetMap.


    https://framalibre.org/content/street-complete

    #OSM #crowd-soucing #contribution #cartographie_collaborative

    • #Vespucci semble plus complet, mais apparemment aussi plus difficile à prendre en main...

      Vespucci is the first OpenStreetMap editor for Android, continuously improved and developed since 2009. It supports the full OpenStreetMap data model including lots of less known quirks and can be used, if necessary, completely offline.

      Editing is supported by rich, extensible and searchable presets based on the JOSM system, compatible 3rd party presets can be downloaded directly to your device. Fast “on the go” surveying is easy with address prediction and name based point-of-interest creation.

      https://vespucci.io

      Je ne l’ai pas essayé

    • J’utilise street complete de temps en temps. En plus de remplir les « quêtes », on peut aussi mettre des notes libres quand on voit un truc qui manque ou a changé... C’est facile pour proposer à des contributeurs/rices d’OSM d’y regarder de plus près

    • ah, cool, merci @severo... j’avais pas compris que l’ajout de notes pouvait servir à ça, du coup, pas mal :-)
      Je me demande si c’est adapté pour des endroits des « pays du Sud » où il manque plein de choses de base... A tester.

    • J’ai « résolu quelques énigmes » hier après-midi avec street complete et j’ai remarqué que la batterie de mon smartphone a fondu comme neige au soleil très très rapidement... c’est quand même un point faible (ou alors il faut se balader avec une batterie quand on s’y met sérieusement).

    • J’ai « résolu quelques énigmes » hier après-midi avec street complete et j’ai remarqué que la batterie de mon smartphone a fondu comme neige au soleil très très rapidement... c’est quand même un point faible (ou alors il faut se balader avec une batterie quand on s’y met sérieusement).

  • #Biélorussie, une #dictature ordinaire

    Le temps semble figé en Biélorussie, pays oublié où règne sans partage #Alexandre_Loukachenko, ancien chef de kolkhoze à la tête de l’État depuis 1994. Là-bas, le #KGB s’appelle toujours KGB, les rues portent les noms de Marx et Engels, et la statue de Lénine domine la place centrale de Minsk, comme si l’homme imprimait toujours sa marque au destin du pays. Parades patriotiques et militaires rythment les saisons biélorusses, orchestrées par le président omnipotent, intarissable défenseur de la fibre nationale et dénonçant sans fin l’idée d’un complot occidental pour conserver son pouvoir. Disparitions, assassinats politiques et vagues de répression s’abattent sur ceux qui osent douter, résister, contredire la voix du maître. Car le pays est déchiré entre deux visions : l’une, attachée à Moscou et effrayée par la porosité de la crise ukrainienne frontalière, qui accepte la domination d’un pouvoir autoritaire, et l’autre résistante, qui s’emploie à aider les victimes de la répression et lutte pour la mémoire de ceux que le régime a fait disparaître. Y aura-t-il un « printemps biélorusse » ? La documentariste Manon Loizeau promène sa caméra dans un pays clivé, encombrant voisin de l’Europe qui sait tirer son parti des guerres d’influences entre Bruxelles et Moscou.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/53901_1
    #film #film_documentaire
    #Loukachenko #frontières #Europe #cimetière #laissez-passer #nationalisme #peur #répression #Alès_Bialiatski #liberté #ordre #contrôle #armée #populisme #résistance #prisonniers_politiques #Vesna #mémoire #totalitarisme #disparus_de_Biélorussie #Dmitry_Zavadsky #accords_de_Minsk #Mikalaï_Statkiévitch #parasites #parasitisme #décret_3 #Maksim_Filipovich #Gomel

    –—

    Citation d’une habitante d’un village coupé en 2 par la frontière entre la Biélorussie et la #Lithuanie (2004) :

    « On était une grande famille. Puis, l’#Union_soviétique s’est effondrée. Les Républiques ont voulu leur #indépendance. Elles ont pensé qu’elles deviendraient riches en ne vivant que pour elles-mêmes. Alors ils ont construit cette frontière. Et on s’est mis à se détester. La #haine, c’est qu’il y a de plus terrible »

  • Premiers éléments d’analyse de la crue du 02/10/2020 de #Roya et la #Vésubie

    La #crue du 2 octobre 2020 de la Roya, de la Vésubie, et, dans une moindre mesure, de la #Tinée peut déjà être considérée comme un évènement exceptionnel. Ce document présente les premiers éléments d’analyse, de diagnostic et de comparaison afin de mieux l’appréhender et le replacer dans son contexte géomorphologique.


    https://www.linkedin.com/pulse/premiers-%25C3%25A9l%25C3%25A9ments-danalyse-de-la-crue-du-02102020-roya-johan-berthet/?trackingId=QgBpppDsS8aFX9a0FVz2bQ%3D%3D

    #géomorphologie #Roya #glissement_de_terrain #vallée_de_la_Roya

  • EU pays for surveillance in Gulf of Tunis

    A new monitoring system for Tunisian coasts should counter irregular migration across the Mediterranean. The German Ministry of the Interior is also active in the country. A similar project in Libya has now been completed. Human rights organisations see it as an aid to „#pull_backs“ contrary to international law.

    In order to control and prevent migration, the European Union is supporting North African states in border surveillance. The central Mediterranean Sea off Malta and Italy, through which asylum seekers from Libya and Tunisia want to reach Europe, plays a special role. The EU conducts various operations in and off these countries, including the military mission „#Irini“ and the #Frontex mission „#Themis“. It is becoming increasingly rare for shipwrecked refugees to be rescued by EU Member States. Instead, they assist the coast guards in Libya and Tunisia to bring the people back. Human rights groups, rescue organisations and lawyers consider this assistance for „pull backs“ to be in violation of international law.

    With several measures, the EU and its member states want to improve the surveillance off North Africa. Together with Switzerland, the EU Commission has financed a two-part „#Integrated_Border_Management Project“ in Tunisia. It is part of the reform of the security sector which was begun a few years after the fall of former head of state Ben Ali in 2011. With one pillar of this this programme, the EU wants to „prevent criminal networks from operating“ and enable the authorities in the Gulf of Tunis to „save lives at sea“.

    System for military and border police

    The new installation is entitled „#Integrated_System_for_Maritime_Surveillance“ (#ISMariS) and, according to the Commission (https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/E-9-2020-000891-ASW_EN.html), is intended to bring together as much information as possible from all authorities involved in maritime and coastal security tasks. These include the Ministry of Defence with the Navy, the Coast Guard under the Ministry of the Interior, the National Guard, and IT management and telecommunications authorities. The money comes from the #EU_Emergency_Trust_Fund_for_Africa, which was established at the Valletta Migration Summit in 2015. „ISMariS“ is implemented by the Italian Ministry of the Interior and follows on from an earlier Italian initiative. The EU is financing similar projects with „#EU4BorderSecurity“ not only in Tunisia but also for other Mediterranean countries.

    An institute based in Vienna is responsible for border control projects in Tunisia. Although this #International_Centre_for_Migration_Policy_Development (ICMPD) was founded in 1993 by Austria and Switzerland, it is not a governmental organisation. The German Foreign Office has also supported projects in Tunisia within the framework of the #ICMPD, including the establishment of border stations and the training of border guards. Last month German finally joined the Institute itself (https://www.andrej-hunko.de/start/download/dokumente/1493-deutscher-beitritt-zum-international-centre-for-migration-policy-development/file). For an annual contribution of 210,000 euro, the Ministry of the Interior not only obtains decision-making privileges for organizing ICMPD projects, but also gives German police authorities the right to evaluate any of the Institute’s analyses for their own purposes.

    It is possible that in the future bilateral German projects for monitoring Tunisian maritime borders will also be carried out via the ICMPD. Last year, the German government supplied the local coast guard with equipment for a boat workshop. In the fourth quarter of 2019 alone (http://dipbt.bundestag.de/doc/btd/19/194/1919467.pdf), the Federal Police carried out 14 trainings for the national guard, border police and coast guard, including instruction in operating „control boats“. Tunisia previously received patrol boats from Italy and the USA (https://migration-control.info/en/wiki/tunisia).

    Vessel tracking and coastal surveillance

    It is unclear which company produced and installed the „ISMariS“ surveillance system for Tunisia on behalf of the ICPMD. Similar facilities for tracking and displaying ship movements (#Vessel_Tracking_System) are marketed by all major European defence companies, including #Airbus, #Leonardo in Italy, #Thales in France and #Indra in Spain. However, Italian project management will probably prefer local companies such as Leonardo. The company and its spin-off #e-GEOS have a broad portfolio of maritime surveillance systems (https://www.leonardocompany.com/en/sea/maritime-domain-awareness/coastal-surveillance-systems).

    It is also possible to integrate satellite reconnaissance, but for this the governments must conclude further contracts with the companies. However, „ISMariS“ will not only be installed as a Vessel Tracking System, it should also enable monitoring of the entire coast. Manufacturers promote such #Coastal_Surveillance_Systems as a technology against irregular migration, piracy, terrorism and smuggling. The government in Tunisia has defined „priority coastal areas“ for this purpose, which will be integrated into the maritime surveillance framework.

    Maritime „#Big_Data

    „ISMariS“ is intended to be compatible with the components already in place at the Tunisian authorities, including coastguard command and control systems, #radar, position transponders and receivers, night vision equipment and thermal and optical sensors. Part of the project is a three-year maintenance contract with the company installing the „ISMariS“.

    Perhaps the most important component of „ISMariS“ for the EU is a communication system, which is also included. It is designed to improve „operational cooperation“ between the Tunisian Coast Guard and Navy with Italy and other EU Member States. The project description mentions Frontex and EUROSUR, the pan-European surveillance system of the EU Border Agency, as possible participants. Frontex already monitors the coastal regions off Libya and Tunisia (https://insitu.copernicus.eu/FactSheets/CSS_Border_Surveillance) using #satellites (https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/E-8-2018-003212-ASW_EN.html) and an aerial service (https://digit.site36.net/2020/06/26/frontex-air-service-reconnaissance-for-the-so-called-libyan-coast-guar).

    #EUROSUR is now also being upgraded, Frontex is spending 2.6 million Euro (https://ted.europa.eu/udl?uri=TED:NOTICE:109760-2020:TEXT:EN:HTML) on a new application based on artificial intelligence. It is to process so-called „Big Data“, including not only ship movements but also data from ship and port registers, information on ship owners and shipping companies, a multi-year record of previous routes of large ships and other maritime information from public sources on the Internet. The contract is initially concluded for one year and can be extended up to three times.

    Cooperation with Libya

    To connect North African coastguards to EU systems, the EU Commission had started the „#Seahorse_Mediterranean“ project two years after the fall of North African despots. To combat irregular migration, from 2013 onwards Spain, Italy and Malta have trained a total of 141 members of the Libyan coast guard for sea rescue. In this way, „Seahorse Mediterranean“ has complemented similar training measures that Frontex is conducting for the Coastal Police within the framework of the EU mission #EUBAM_Libya and the military mission #EUNAVFOR_MED for the Coast Guard of the Tripolis government.

    The budget for „#Seahorse_Mediterranean“ is indicated by the Commission as 5.5 million Euro (https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/E-9-2020-000892-ASW_EN.html), the project was completed in January 2019. According to the German Foreign Office (http://dipbt.bundestag.de/doc/btd/19/196/1919625.pdf), Libya has signed a partnership declaration for participation in a future common communication platform for surveillance of the Mediterranean. Tunisia, Algeria and Egypt are also to be persuaded to participate. So far, however, the governments have preferred unilateral EU support for equipping and training their coastguards and navies, without having to make commitments in projects like „Seahorse“, such as stopping migration and smuggling on the high seas.

    https://digit.site36.net/2020/06/28/eu-pays-for-surveillance-in-gulf-of-tunis

    #Golfe_de_Tunis #surveillance #Méditerranée #asile #migrations #réfugiés #militarisation_des_frontières #surveillance_des_frontières #Tunisie #externalisation #complexe_militaro-industriel #Algérie #Egypte #Suisse #EU #UE #Union_européenne #Trust_Fund #Emergency_Trust_Fund_for_Africa #Allemagne #Italie #gardes-côtes #gardes-côtes_tunisiens #intelligence_artificielle #IA #données #Espagne #Malte #business

    ping @reka @isskein @_kg_ @rhoumour @karine4

    –—

    Ajouté à cette métaliste sur l’externalisation des frontières :
    https://seenthis.net/messages/731749#message765330

    Et celle-ci sur le lien entre développement et contrôles frontaliers :
    https://seenthis.net/messages/733358#message768701

  • Reprise des écoles : A #Grenoble, message d’une enseignante de maternelle à une amie...
    07.05.2020

    Bonjour,

    Nous sommes en train d’organiser le retour en #classe prévu le 25 mai.
    Les conditions de #reprise vont être très contraignantes pour nous comme pour les enfants et il est important que vous soyez au courant de certains #impératifs.

    En effet, vos enfants ne vont pas être regroupés par classe, donc pas forcément avec leur enseignante respective et leurs camarades. Les enfants des soignants et du personnel de gestion de la crise seront accueillis de droit tous les jours. En raison des limitations des #effectifs, les autres enfants se verront ou pas (nous espérons pouvoir répondre à toutes les demandes) proposer 1 ou 2 jours d’accueil par semaine.

    La répartition se fera en fonction de critères bien précis afin de répondre au #protocole_sanitaire imposé par le Gouvernement.

    Les activités des enfants vont être individuelles, sans #aucun_contact les uns avec les autres, les adultes compris. Il leur sera interdit de circuler dans la classe et de #toucher au matériel qui ne leur est pas attribué. Aucun adulte, ni aucun enfant n’a le droit de toucher le matériel des autres ou d’utiliser un #matériel_collectif (pas de correction, pas de #jeux de ballons, pas de jeux de société, etc).

    Les groupes ne se rencontreront pas dans l’école (les entrées et sorties différentes, les #récréations_décalées, les #repas dans les classes, ni les #siestes).
    Afin que le matériel reste individuel, nous allons créer des #barquettes au nom de votre enfant. Les adultes eux-mêmes, n’auront pas le droit d’y toucher après les avoir mises en place et laisser plusieurs jours sans y toucher.
    Tous les #jouets des classes seront supprimés.

    Votre rôle pour les enfants qui pourront revenir en classe (pour le
    moment nous n’avons pas suffisamment d’informations pour vous dire si votre enfant pourra revenir en classe) :
    – Expliquer à vos enfants les conditions d’ouverture de l’école (ils ne doivent pas s’approcher de leurs camarades et des adultes) ;
    – Respecter les #gestes_barrières ;
    – Ne pas toucher le matériel qui n’est pas dans sa #barquette_individuelle ;
    – Prendre tous les matins la #température de votre enfant et le garder à la maison en cas de symptôme (toux, éternuement, essoufflement, mal de gorge, fatigue, troubles digestifs, sensation de fièvre, etc) .
    – Interdiction d’envoyer son enfant à l’école si l’élève ou un membre de sa famille présente les mêmes #symptômes cités ci-dessus.

    En toute transparence, nous nous devons de vous informer de ces conditions de reprise très particulières.

    L’#enseignement_à_distance sera le même que celui dispensé en classe.

    Bien cordialement,

    L’équipe enseignante

    #déconfinement #le_monde_d'après #école #réouverture_des_écoles #organisation

    L’école de demain, cette #prison pour #enfants...

    • Petite géographie de l’#espace_carcéral... euh je veux dire de l’#espace_scolaire.

      Alors que nous allons réouvrir les établissements scolaires, je m’interroge, en « bonne » géographe que je suis, sur l’espace scolaire tel qu’il va être donné à pratiquer par les élèves ces prochains jours.

      J’ai lu, relu, lu une dizaine de fois le protocole sanitaire. #Rubalise. Je n’avais jamais lu autant de fois en si peu de pages un mot que je n’avais jamais employé jusque-là.

      Mise à l’écart du mobilier scolaire + rubalise. Nous ne pourrons plus accéder aux #manuels, nous ne pouvons faire de #photocopies, les #salles_informatiques et les #tablettes sont interdites. Pour faire cours dans les disciplines où les élèves n’ont pas leur propre #manuel_scolaire, nous allons nous amuser.

      Pas grave, j’ai de l’imagination. On va utiliser les #jeux_de_société que j’ai et qui portent sur l’histoire. Ces derniers jours, j’avais repris les règles de « Bruges », parfait pour réviser la ville au Moyen Âge. Ah non, je n’ai pas le droit de prêter du matériel. Faire un plateau fabriqué à coup de photocopies ? Ah non, pas de photocopies. Bon, je range Bruges, Carcassonne, Notre Dame, Agricola, et les Mystères de l’Abbaye. 5 idées sympas pour réviser le Moyen Âge. Rubalise.

      Pas grave, j’ai de l’imagination. Si j’utilisais Plickers, c’est top ça, un quizz projeté au tableau, les élèves n’ont qu’à lever le code dans le sens de leur réponse, je photographie de loin leurs réponses, et... ah non, pas de prêt de matériel, mes codes plastifiés ne pourront servir. Rubalise.

      Pas grave, j’ai de l’imagination. Oui, mais voilà, pas d’îlot, chaque élève doit disposer de 4 m2 mais ne peut être positionné face à un autre élève. En langues vivantes, ils doivent pourtant leur faire travailler « la #coopération ». Les nouveaux #protocoles_pédagogiques prévoient aussi qu’en français, les élèves doivent maîtriser la tape sur un clavier. Sans clavier. Sans ordinateur. Sans... tout, sauf des rubans autour d’eux. Rubalise.

      Bon, passons, regardons plus loin, on réfléchira aux « activités » plus tard. C’est la consigne de l’établissement. On ne fait plus cours, on ne fait plus de séquences qui prennent du sens en tant qu’apprentissages, on devra « plus tard » prévoir des « #activités ». L’école est bien moins qu’un centre de loisirs, les activités sont seules maîtres, certes, mais elles seront prévues en dernier. On va les occuper dans leurs 4 m2 entourés de rubans. Rubalise.

      Mais bon, admettons, il y a des circonstances. L’important est certainement de permettre aux élèves de retrouver un lien avec l’école, avec le lieu même qu’est l’école. C’est tout à fait justifié. Mais quel #lien ? Qu’est devenu ce #lieu ?

      Aménagement de la salle de classe :
      mise à l’écart du #mobilier + rubalise
      4 m2 par élève, pas de #face_à_face, pas d’#îlot.
      #sens_de_circulation dans la salle indiqué au moyen de #scotch_au_sol
      interdire la #circulation dans la classe

      Aménagement des couloirs et escaliers :
      rubalise, #marques_au_sol pour #distanciation
      un sens pour l’entrée, un sens pour la sortie
      pas d’accès au #gymnase, pas d’accès aux #vestiaires

      Récréation :
      pas de descente dans la #cour
      #pause en classe (où les élèves n’ont pas le droit de bouger de leur table)
      pas d’#objets, pas de #livres, pas de jeux, rien dans les mains
      rubalise sur les bancs pour en interdire l’accès le matin
      #WC : entrée un à un, sur les 6 points WC de l’établissement, pour un effectif de 1065 élèves
      rubalise dans les #toilettes + affichages consignes de #lavage_des_mains
      pas le droit au repas

      Qu’est-ce donc que ce lieu où tout est mis sous ruban, où il existe des sens circulatoires marqués au sol, où les heures de promenade dans la cour sont limitées dans le temps et dans l’espace, où ces heures doivent se faire sans contact avec les autres prisonniers, euh, je veux dire élèves ?

      Qu’est-ce donc que ce lieu où quelques minutes par jour sont consacrés à un « enseignement » qui n’a que pour but de faire croire aux enfermés qu’ils ont quelques minutes loin de leur routine dans l’espace punitif les privant de leurs mobilités ?

      Rubalise.

      Chaque ligne de plus du protocole m’a glacée. J’ai eu l’impression de relire les travaux d’Olivier Milhaud lorsque, jeunes géographes, nous travaillions et échangions sur nos thèses. Les travaux sur... la #prison.

      « #Surveiller_et_punir », écrivait Michel Foucault.
      « #Séparer_pour_punir », ont écrit les géographes.

      « La prison est une peine géographique : elle punit par l’#espace. Elle tient des populations détenues à distance de leurs proches et les confine dans des #lieux_clos. »

      L’école est en train de devenir une #peine_géographique. On n’y enseignera pas, on y contrôlera des élèves qui, heureux de revenir à l’école pour y retrouver un lieu de savoirs et de #socialisation, vont faire l’expérience brutale de cet #enfermement_par_l'espace. Rubalise.

      #SansMoi

      PS : Je vous recommande fortement la lecture de :
      Olivier Milhaud, 2017, Séparer et punir. Une géographie des prisons françaises, CNRS Editions.
      Marie Morelle, 2019, Yaoundé carcérale : géographie d’une ville et de sa prison, ENS Éditions, disponible en ligne : https://books.openedition.org/enseditions/11445

      https://www.facebook.com/benedicte.tratnjek/posts/10156922338365059

      Texte de #Bénédicte_Tratnjek (@ville_en)

    • Alors, j’essaie de comprendre, pour la reprise...

      Injonction du ministère : finir le programme en retirant un chapitre ou deux
      Injonction du rectorat depuis le 16 mars : interdiction de voir de nouvelles connaissances et notions, ne faire que des approfondissements de ce qui a été vu avant fermeture
      => Donc, on finit le programme sans faire de nouveaux chapitres... 🤔

      Injonction du ministère : faire les compétences de type « pratiquer différents langages » avec des croquis de synthèse à produire en géographie
      Injonction de l’établissement : interdiction des manuels, interdiction des photocopies, interdiction de toucher les cahiers pour les corriger, interdiction d’aller en salle informatique ou d’utiliser les tablettes, interdiction d’utiliser les téléphones personnels, interdiction de fournir le moindre fond de cartes en gros
      => Donc, on fait des croquis de synthèse sans documents, sans fonds de cartes, tout en faisant des connaissances déjà vues en réussissant à finir le programme sans avoir le droit de le faire... 🤔

      Je veux bien plein de choses, mais là je ne suis pas sûre de comprendre ce qu’on attend de moi...

      https://www.facebook.com/benedicte.tratnjek.2/posts/261127465252876

      Toujours @ville_en

  • Municipales : ces candidats soutenus par LREM rattrapés par leurs engagements pro-Manif pour tous - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/elections/municipales/municipales-ces-candidats-soutenus-par-lrem-rattrapes-par-leurs-engagemen

    Peut-on « s’engager à mettre en place des politiques ambitieuses en matière d’inclusion, de lutte contre les discriminations et d’égalité entre les femmes et les hommes », comme indiqué dans la charte des « 10 engagements de l’élu progressiste », tout en s’étant, par le passé, prononcé contre le mariage pour tous ou contre la PMA ? De nombreux candidats aux élections municipales, soutenus ou investis par La République en marche (LREM), se voient reprocher leurs anciennes prises de position, qui peuvent sembler contraires avec la position officielle du parti.

    S’ils se justifient ou regrettent le plus souvent, un compte Twitter spécialement lancé continue à les pointer du doigt, à deux mois du scrutin. Mais le parti assume, et assure qu’il restera vigilant pour la suite.

    Comme il n’est plus nécessaire de casser la gauche, les efforts de Macron depuis deux ans et demie sont concentrés vers l’explosion des Républicains par récupération de ses éléments. D’où le caractère asymétrique du #en_même_temps qui promettait un président féministe et qui finit à draguer la #Manif_pour_tous.

    #homophobie #élections #veste (retournement de)

  • #Architecture et #patrimoine des #frontières. Entre identités nationales et #héritage partagé

    La destruction du mur de Berlin (1989), la fin de la guerre froide ainsi que la mise en place des accords de Schengen (entrés en vigueur à partir de 1995) ont conduit à un effacement progressif des frontières en Europe. Alors que certains postes douaniers disparaissaient, d’autres trouvaient de nouveaux usages, à l’instar de celui de Lauterbourg (Bas-Rhin), transformé en restaurant. Dans le même temps, on assiste dans le courant des années 1990 à une multiplication des recherches portant sur la frontière, aboutissant à l’affirmation d’un nouveau champ : les border studies1. Certes, on peut y voir la traduction du principe même de la patrimonialisation, qui tend à s’intéresser à un objet quand celui-ci est moribond, mais également l’ambiguïté de la notion même de frontière, entre coupure et couture, soulignée dès l’entre-deux-guerres par Lucien Febvre2. Dès lors, la frontière-porte s’efface progressivement au profit de l’espace frontalier, territoire perméable où l’autre se dévoile. De nombreuses expositions dédiées aux migrations, dès les années 1980 pour les plus novatrices3, ont abordé la question de la frontière et de son franchissement. Comme celle récemment présentée au Musée lorrain de Nancy4, elles permettaient d’écrire une histoire commune où l’ici et l’ailleurs se conjuguent. Ce fut aussi le cas de l’exposition « Frontières », présentée en 2015 au musée national de l’Histoire de l’immigration5. Ainsi que le rappelle Thomas Serrier6, la sculpture Borne-frontière de Constantin Brancusi y accueillait le visiteur par ses deux figures atemporelles scellées dans un éternel baiser. Œuvre et exposition manifestes, faisant de la frontière un espace de tolérance et d’amour de l’autre ?

    3C’est en effet dans un contexte sensiblement différent que s’inscrit le regard que nous portons depuis les années 2000 sur la question frontalière. La montée des enjeux liés à la mondialisation et à la dématérialisation des échanges, la menace terroriste et les questions migratoires posent de manière on ne peut plus aiguë la notion de frontière. Celle-ci devient à nouveau nécessaire, rassurante, structurante7. Matérialisée par la mer, la construction d’un mur ou des camps de réfugiés, elle devient aussi le signe de l’impuissance des politiques face à un phénomène d’une ampleur sans précédent quand elle ne traduit pas le cynisme de certains hommes d’État.


    https://journals.openedition.org/insitu
    #identité #revue #frontière

    Articles :

    Alain Bottaro
    Le patrimoine monumental du comté de Nice entre France et Piémont, d’une #histoire nationale à l’autre 1830-1930 [Texte intégral]
    Between France and Piedmont, the monuments of the County of Nice between national histories, 1830-1930

    Lucie Abdul-Lévêque
    À la frontière entre la #France et l’#Espagne : la création d’une #architecture_nationale catalane. Étude des écrits du critique et historien d’art #Raimon_Casellas (1901-1905) [Texte intégral]
    At the border between France and Spain : the creation of a Catalan national architecture. A study of the writings of the art critic and historian Raimon Casellas (1901-1905)

    #Patrimonialisation de la frontière

    Jean-Pierre Legendre
    Les #vestiges d’une frontière oubliée : Le #Vallo_Alpino dans les #Alpes_françaises [Texte intégral]
    Remains of a forgotten frontier, the Vallo Alpino in the French Alps

    Philippe Hanus
    Les secrets d’une frontière, à #Modane et dans les Alpes franco-italiennes, de 1860 à nos jours. Traces, patrimoines et mémoires [Texte intégral]
    The secrets of a frontier, at Modane and in the Franco-Italian Alps, from 1860 to the present day ; traces, heritage and memory

    Marie-Laure Loizeau et Jean-Luc Leleu
    Quand tombe la frontière… Appropriation mémorielle et processus de patrimonialisation du « #mur_de_l’Atlantique » en #Basse-Normandie [Texte intégral]
    When the frontier falls… The Atlantic Wall in the Basse-Normandy region, appropriation by the collective memory and recognition as heritage

    Eva Mendgen
    #Mémoire architecturale au miroir de la France et de l’#Allemagne. L’ancienne #ambassade de France en #Sarre 1945 – 1955 / 2018 [Texte intégral]
    The former French Embassy in Saarbrücken, Saarland, a bridge to Europe, 1945-1955

    Hélène Braeuner
    À la frontière de l’#Égypte : les représentations du #canal_de_Suez [Texte intégral]
    At the frontier of Egypt, representations of the Suez canal

    La #matérialisation de la frontière

    Benoît Vaillot
    Un #monument sur la frontière : commémorer la guerre de 1870 à Mars-la-Tour (1871-1914) [Texte intégral]
    A monument on the border, commemorating the Franco-Prussian war at Mars-la-Tour (1871-1914)

    Xiyan Wang
    Une frontière ouverte à tous les vents : la construction de l’identité collective de l’île de #Kinmen [Texte intégral]
    A frontier open to all the winds ; the construction of the collective identity of the Kinmen island

    Dépassement de la frontière : l’exemple de l’espace alsacien

    Amandine Diener
    Le quartier et la #tour_de_l’Europe à #Mulhouse (1959-2015). Perspectives européennes d’un #patrimoine_transfrontalier [Texte intégral]
    The European quarter and the Tour de l’Europe at Mulhouse, European perspectives on a cross-border heritage (1959-2015)

    Gauthier Bolle
    L’architecture du quartier européen à #Strasbourg depuis 1949 : enjeux locaux d’un développement institutionnel supranational [Texte intégral]
    The architecture of the European quarter in Strasbourg since 1949 ; local issues in a supranational institutional development

    Éric Chenderowsky
    Strasbourg : la frontière à l’œuvre dans la construction du projet urbain des #Deux-Rives [Texte intégral]
    Strasbourg, the frontier in the construction of the Deux-Rives urban project

  • A Zaarour, une découverte inédite : un village byzantin à 1 400 m d’altitude - May MAKAREM - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1156962/decouverte-inedite-un-village-byzantin-a-1-400-m-daltitude.html

    Un riche bâtiment du Ve siècle, avec ses bains construits dans les règles de l’art romain et deux grands pressoirs vinicoles qui n’ont pas leur pareil au #Liban, a été découvert à ej-Jaouzé, dans la région de Zaarour, enfoui sous des niveaux datant de l’époque médiévale.

    #Vestiges

  • Erik Jan Hanussen
    https://de.wikipedia.org/wiki/Erik_Jan_Hanussen


    Heute nehmen wir Wikipedia als Einstieg in eine Untersuchung des #Mythos Hanussen , der gut und gerne als Vorläufer zu den Irrungen und Wirrungen um den Tod der Gefangenen von #Stammheim gelten kann. ab ’33 wurde es immer verrückter. Vom #Reichstagsbrand über das #Kenndy-Attentat bis zu #911, Manipulation und Vertuschung überall. Unser Mann wohnte im Jahr 1933 #Kudamm_16 , nachzulesen auf Seite_17 unseres Kudammbuchs. (https://seenthis.net/messages/745723)
    Andere Quellen sprechen von einer Adresse in der #Lietzenburger_Straße, wo er zum Zeitpunkt seiner Ermordunge gewohnt hätte.

    Erik Jan Hanussen, eigentlich Hermann Chajm Steinschneider, (* 2. Juni 1889[1] in Wien-Ottakring; † in der Nacht vom 24. auf den 25. März 1933[2] in Berlin) war ein unter anderem als „Hellseher“ bekannter österreichischer Trickkünstler. Trotz jüdischer Herkunft agierte er als Sympathisant der Nationalsozialisten.

    So geht das immer los mit den #Veschwörungstheorien. Angeblich weiß man nüscht , weil einem keiner was verrät. Meistens steckt aber bloß Faulheit dahinter. Ist ja auch viel bequemer, einfach zu behaupten, dass keena von nüchscht nix wissen kann , als sich aufzumachen ins Archiv oder wenigstens die zweite Seite der Google-Suchergebnisse zu lesen. Wir vertrauen jedenfalls auf das archivarische Gespür und die hochnotpeinliche Genauigkeit von Birgit Jochens und Sonja Miltenberger: Hanussen wohnte Kudamm 16.

    Hitlers Monsters A Supernatural History of the Third Reich - PDF Free Download
    https://mxdoc.com/hitlers-monsters-a-supernatural-history-of-the-third-reich.html

    At a seance on the night of 26 February 1933 the clairvoyant Erik Hanussen – a close friend of Nazi stormtroopers – ‘predicted’ next day’s Reichstag fire, which helped justify the Nazi imposition of martial law.

    Erik Jan Hanussen: Hellseher der Nazis - Politik - Süddeutsche.de
    https://www.sueddeutsche.de/politik/mordfall-erik-jan-hanussen-der-hellseher-und-die-nazis-1.3994752

    Er unterstützte die NSDAP bei ihrem Aufstieg bis zu ihrer Machtergreifung im Januar 1933, über die er in der Hanussen-Zeitung laut jubelte.

    Ein paar Wochen später eröffnete Hanussen an der Lietzenburger Straße in Berlin seinen Palast des Okkultismus. Das Prunkstück war die astrologische Bar mit einem kreisrundem Tisch aus Glas und Hanussen als eine Art mystischer Barkeeper in der Mitte.

    Doch bei der Eröffnungsfeier ging er zu weit. Die Schauspielerin Maria Paudler ließ er in Trance „Feuer, Flammen, Verbrecher am Werk!“ verkünden. Schon am nächsten Tag bewies der Reichstagsbrand, was gemeint gewesen war, das Fanal, mit dessen propagandistischer Ausschlachtung die Nazis ihre Macht schließlich festigten. Seither gilt die Vorankündigung dieses historischen Ereignisses als eines der Motive für den bald folgenden Mord an dem umstrittenen Varieté-Künstler.

    Na also, ein akuter Fall von Faulheit. Die Adresse in der Lietzenburger war keien Wohnung sondern das magische Thaeter des Illusionisten Hanussen.

    Laut Tagesspiegel befand sich der Palast des Okkultismus in der Hausnummer 16. Das bleibt zu prüfen, denn die idnetische Hausnummer mit der Wohnandresse am Kurfürstendann kann wieder eine der beliebten Verwechslungen oder Zuschreibungen aus Nachlässigkeit sein. Leider bestand der Palast des Okkultismus nur so kurze Zeit, dass er kaum EIngang in die historischen Adreßbücher gefunden haben dürfte.

    Erik Jan Hanussen - Wikiwand
    http://www.wikiwand.com/en/Erik_Jan_Hanussen

    In 1931 Hanussen purchased a Breslau printing firm and began publishing an occult journal, Hanussen Magazin and Bunte Wochenschau, a popular biweekly Berlin tabloid which included astrological columns.[6] He used the proceeds from his publishing ventures and stage shows to purchase a mansion which became known as “The Palace of the Occult”, which he renovated and turned into a luxurious interactive theatre for fortune telling games. Guests would sit around a large circular table and place their palms on glass with symbols lit from beneath; the room lights would be lowered in a séance-like fashion; and various gimmicks would highlight Hanussen’s dramatic verbal presentation of prophecies to the guests. He predicted events in the lives of the individuals present, but controversy arose when he predicted the future of Germany. He became successful, was always in demand in various venues, and had a full-time valet.

    Alfred Neubauer, a famous motor racing team manager, refers to Hanussen in his autobiography, Speed Was My Life (first published in English in 1960). In the chapter ’A Prophecy Comes True’, he describes a prediction made by Hanussen before the race at AVUS in Germany in May 1932. While at the Roxy Bar with other drivers, Neubauer challenged Hanussen to predict the winner of the following day’s race. After some ’leg pulling’, Hanussen wrote two names on a piece of paper, which he folded, and put in an envelope. This was placed in the custody of the barman. He had strict instructions that it be left unopened until after the race. Hanussen announced, ’One of us at this table will win tomorrow, another will die. The two names are in this envelope.’ During the race, driver Prince Lobkowicz was killed, and Brauchitsch won. After the race, Neubauer states he opened the envelope and found those names inside. Several days later, a Berlin newspaper reported that Hanussen had urged the German Automobile Club to persuade Prince Lobkowicz not to take part in the race, but Club officials had taken no action.

    Erik Jan Hanussen : le médium juif d’Hitler | Terre Promise
    http://www.terrepromise.fr/2016/11/07/erik-jan-hanussen-le-medium-juif-dhitler

    Quelques jours avant la course, Hanussen avait prédit que Lobkiwicz aurait un accident. Après quelques minutes de course, sa Mercedes fut percutée, tuant le jeune homme sur le coup. Une enquête montra que la tragédie résultait d’une panne mécanique bizarre.

    Même les sceptiques les plus acharnés d’Hanussen furent bien en peine d’expliquer comment il avait pu trafiquer le véhicule. Ses ennemis ne se privèrent pas de suggérer que le médium était de connivence dans le sabotage de la voiture de Lobkowicz, de mèche avec des parieurs. Le jeune tchèque avait aussi fait des avances à une femme qu’Hanussen désirait, la jalousie était donc un mobile possible. Pour la plupart des gens, l’accident était une vraie preuve des dons de voyance du danois. Arthur Magida se demande si grâce à des années de discipline mentale, Hanussen n’aurait pas vraiment développé des pouvoirs psychiques.

    Une rencontre avec Hitler suivit peu après et Hanussen assura un Adolf angoissé qu’il n’avait pas à s’inquiéter pour les élections à venir. Sans surprise, les nazis enregistrèrent un immense succès au scrutin de juillet, doublant leurs sièges pour devenir le plus grand parti du Reichstag. Le jour de l’An 1933, Hanussen distribua un horoscope et déclara qu’Hitler serait chancelier avant la fin du mois. C’est ce qui se passa [élections du 30 janvier].
    Le Palais de l’Occulte et l’incendie du Reichstag

    Hanussen semblait au sommet de son pouvoir. Il n’était pas associé aux nazis, il en était un.

    Même son fidèle secrétaire, Ismet Dzino, appartenait au parti et à la SA.

    En plus d’être le devin favori du nouveau régime, il était sur le point d’ouvrir son opulent Palais de l’Occulte. L’élite de la capitale réclamait à cor et à cris des invitations. Mais les ennuis couvaient. Son parti pris pour les nazis valurent à Hanussen l’hostilité de la presse communiste qui avait publié des preuves de son ascendance juive. Hanussen fit de son mieux pour noyer le poisson et certains de ses copains nazis, tel Helldorf, firent preuve de loyauté envers lui jusqu’à la fin.

    Le Palais de l’Occulte ouvrit ses portes le soir du 26 février.

    Lors d’une séance semi-privée, l’une des médiums d’Hanussen, l’ancienne actrice Maria Paudler, eut une vision fatidique. En transe, elle déclara voir un « grand bâtiment » en feu. La presse attribua la prédiction à Hanussen lui-même. Moins de 24 heures plus tard, le Reichstag était en flammes. Les nazis mirent l’incendie sur le compte d’un complot communiste et prirent des mesures extraordinaires qui donnèrent à Hitler un contrôle dictatorial.

    La police de Berlin arrêta Marinus van der Lubbe, un hollandais au passé d’incendiaire en lien avec les communistes. On suppose classiquement que les nazis étaient derrière l’incendie et qu’ils se servirent de van der Lubbe comme bouc émissaire. Kugel suggère qu’Hanussen avait manipulé le hollandais par hypnose. Gerson et Mariel suggèrent une autre possibilité : le médium aurait été l’instigateur de l’incendie sur ordre de quelqu’un voulant discréditer Hitler. Si c’est bien le cas, le complot échoua lamentablement.

    À la mi-mars, la plupart des amis nazis d’Hanussen, dont Helldorf, se retrouvèrent congédiés ou réaffectés ailleurs. Le 24 mars, deux membres de la SA traînèrent le médium au quartier général de la Gestapo pour l’interroger. Ils le relâchèrent, mais le soir suivant trois hommes s’emparèrent de lui dans la rue et on ne le revit jamais vivant.

    Erik Jan Hanussen: Hellseher der Nazis - Politik - Süddeutsche.de
    https://www.sueddeutsche.de/politik/mordfall-erik-jan-hanussen-der-hellseher-und-die-nazis-1.3994752

    Er unterstützte die NSDAP bei ihrem Aufstieg bis zu ihrer Machtergreifung im Januar 1933, über die er in der Hanussen-Zeitung laut jubelte.

    Ein paar Wochen später eröffnete Hanussen an der Lietzenburger Straße in Berlin seinen Palast des Okkultismus. Das Prunkstück war die astrologische Bar mit einem kreisrundem Tisch aus Glas und Hanussen als eine Art mystischer Barkeeper in der Mitte.

    Doch bei der Eröffnungsfeier ging er zu weit. Die Schauspielerin Maria Paudler ließ er in Trance „Feuer, Flammen, Verbrecher am Werk!“ verkünden. Schon am nächsten Tag bewies der Reichstagsbrand, was gemeint gewesen war, das Fanal, mit dessen propagandistischer Ausschlachtung die Nazis ihre Macht schließlich festigten. Seither gilt die Vorankündigung dieses historischen Ereignisses als eines der Motive für den bald folgenden Mord an dem umstrittenen Varieté-Künstler.

    (PDF) Hatten die Nazis etwas gegen Hypnose?
    https://www.researchgate.net/publication/317339412_Hatten_die_Nazis_etwas_gegen_Hypnose

    Erik Jan Hanussen, l’hypnotiseur du 3ème Reich - Hypnose
    https://www.peyrega-hypnose-paris.fr/blog/erik-jan-hanussen-hypnotiseur-hitler.html

    Quel type d’hypnose pratiquait Jan Hanussen ?

    Malheureusement, il n’y a aucun récit ou écrit expliquant précisément les techniques d’hypnose que pouvait utiliser Jan Hanussen ( c’est malheureusement valable pour toutes les anciennes techniques d’hypnose de scène ) , mais lorsque l’on sait que ce dernier faisait construire avant sa mort un “ palais de l’occultisme “ il ne faut pas se leurrer sur sa vision de l’hypnose….

    Cependant pour replacer la place de l’hypnose à cette époque dans un contexte historique, nous pouvons rappeler qu’aujourd’hui encore, de grandes stars de l’hypnose comme Messmer prétendent encore user de pouvoir psychique ou de magnétisme dans leurs spectacles, cela fait sans doute partie du jeu pour le l’hypnose de spectacle qui n’a d’autre but que de divertir le public, et c’était encore plus vrai à cette époque.

    N’oublions pas qu’à peine quelques dizaines d’années avant la mort de Jan Hanussen, d’éminents représentants de l’hypnose comme Jean-Martin Charcot utilisaient encore de grandes plaques aimantées “ pour “ déclencher “ des transes hypnotiques.

    Hitlers Monsters A Supernatural History of the Third Reich - PDF Free Download
    https://mxdoc.com/hitlers-monsters-a-supernatural-history-of-the-third-reich.html

    At a seance on the night of 26 February 1933 the clairvoyant Erik Hanussen – a close friend of Nazi stormtroopers – ‘predicted’ next day’s Reichstag fire, which helped justify the Nazi imposition of martial law.

    Herrmann Steinschneider (1889 - 1933) - Genealogy
    https://www.geni.com/people/Erik-Jan-Hanussen/6000000045424935868

    lso Known As: „Hermann Steinschneider“
    Birthdate: June 02, 1889
    Birthplace: Ottakring, Wien, Wien, Austria
    Death: März 24, 1933 (43)
    Berlin, Berlin, Germany (ermordet)
    Bestattungsort: Berlin, Germany
    Angehörige:

    Sohn von Siegfried Steinschneider und Antonie Julie Steinschneider
    Ehemann von Theresia Steinschneider
    Vater von Gerhard Belgardt und Private
    Occupation: Hellseher
    Managed by: Alex Christopher Bickle
    Last Updated: 2. August 2018

    The Hanussen Proof by Bob Cassidy : Lybrary.com
    https://www.lybrary.com/the-hanussen-proof-p-605.html

    Hanussen asked his inquisitors to concentrate on an event in their lives, and then to tell him the location and place where the event took place. It was the same test the mentalist performed the night he was arrested, except on that occasion Hanussen obtained the details of the events via secret signals from an assistant posing as a member of the audience.

    This time, however, neither his assistant nor associates were present. They had been removed from the courtroom, and placed under police guard. But despite these precautions, Hanussen provided detailed descriptions of the mentally selected events.

    The charges against him were dismissed.

    The sensational publicity that followed his acquittal, his subsequent rise to fame as “The Prophet of the Third Reich”, and his execution by the Gestapo in 1933, is described in Mel Gordon’s fascinating biography, Erik Jan Hanussen, Hitler’s Jewish Clairvoyant. The author’s primary sources were news reports, court records, historical materials, Hanussen’s own writings, and the published recollections of his contemporaries and critics. But nowhere in any of the voluminous materials written by and about the German seer is there a clue to the method he used at the trial. How was it possible for him to reveal events that occurred in people’s lives merely by knowing the dates and places?

    Medienarten und Ausgaben von Meine Lebenslinie [WorldCat.org]
    https://www.worldcat.org/title/meine-lebenslinie/oclc/32372383/editions?referer=di&editionsView=true

    Mythos Hanussen 2001-2011, Eine Sammelrezension, Wilfried Kugel
    https://www.anomalistik.de/images/pdf/zfa/zfa2013_12_196_essay-review_kugel.pdf


    parteische aber interessante Bewertung zahlreicher Quellen zu Hanussen
    u.a. Werner Herzog

    Neuauflage: Erik Jan Hanussen - Meine Lebenslinie - Schreibkurse für Ihre Lebensgeschichte/n
    https://www.meine-biographie.com/neuauflage-erik-jan-hanussen-meine-lebenslinie

    Erik Jan Hanussen – Zauber-Lexikon
    http://www.zauber-pedia.de/index.php?title=Erik_Jan_Hanussen

    Hanussens Grabstätte befindet sich auf dem Südwestkirchhof Stahnsdorf im Block Charlottenburg, Gartenblock III, Gartenstelle 50.

    Erik Jan Hanussen - Hokus-Pokus-Tausendsassa | Telepolis
    https://www.heise.de/tp/features/Erik-Jausendsassa-3417887.html?seite=all

    24. März 2008 Markus Kompa (unter Mitwirkung von Wilfried Kugel)
    Vor 75 Jahren ermordeten die Nazis ihren Propheten

    FILM: Gläubige Masse - DER SPIEGEL 42/1988
    http://www.spiegel.de/spiegel/print/d-13531431.html

    Auferstehung eines „Hellsehers": Istvan Szabo verfilmte das Leben des Hitler-Propheten Hanussen - sein wahres war dramatischer.

    Internet Archive Search: Hanussen
    https://archive.org/search.php?query=Hanussen&and[]=mediatype%3A%22texts%22

    Hitlers Hellseher - Der Tagesspiegel - Andreas Conrad - 1.1.2006
    https://web.archive.org/web/20071108233135/http://www.tagesspiegel.de/zeitung/Sonderthemen%3Bart893,2287039

    die Eröffnung des „Palasts des Okkultismus“ in der Lietzenburger Straße 16, einer ultramodern eingerichteten, mit astrologischen Symbolen geschmückten Residenz, in der sich der Magier selbst inszenierte. Dort fand am 26. Februar 1933 die Séance statt, bei der Hanussen den Brand des Reichstages einen Tag später vorausgesagt haben soll.

    Der Klausener Platz Blog kennt eine Geschichte, welche die Information über Hanussens Wohnung in der Lietzenburger Straße 16 stützt.
    https://seenthis.net/messages/745779

    #Geschichte #Nazis #Okkultismus #Lietzenburger_Straße

  • #startup Glossary of Terminology and Definitions
    https://hackernoon.com/startup-glossary-of-terminology-and-definitions-2d9c6cd6763e?source=rss-

    Introduction to StartupsA New Hire’s Guide to Startup Terms and DefinitionsEveryone loves a know-it-allThe world of tech startups is a fast-paced, cutthroat, whirlwind of activity. Working at a small startup (Kapwing) as a “creative” with a non-technical background I often hear words like “pivot,” “benchmark,” or “move out of the way” that confuse me. I brought this up to my boss and she outlined a glossary of common terms that I’ve written up here.AcquisitionA fancy name for the action of getting up to go get lunch when the food delivery arrives.Angel InvestorAn accredited investor who invests his or her personal relationship with God to bestow a company with good fortune. They sometimes enforce employee baptisms.ARRWhen a really frustrating software bug occurs, engineer, like pirates, shout (...)

    #vesting #funny #urban-dictionary #seo

  • L’#archéologie évoque a priori la Préhistoire et l’Antiquité. Pourtant, des archéologues travaillent sur des vestiges récents, et par exemple ceux de la Seconde #guerre_mondiale. Ici, c’est d’un bombardier qu’il s’agit

    https://sms.hypotheses.org/13802

    #archéologie, #patrimoine, #trace, #vestige, #avion, #aviation, #militaire, #bombardier, #crash, #archéologie_aérienne, #mémoire, #passé, #fouille, #manon_bril

  • En Allemagne, malaise autour des « vestes de sable » pour calmer les enfants hyperactifs - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2018/01/24/en-allemagne-malaise-autour-des-vestes-de-sable-pour-calmer-les-enfants-h

    L’histoire semble tout droit sortie d’un roman de Dickens : environ 200 écoles allemandes ont mis en place le port de vestes lestées de sable afin de calmer les #enfants_hyperactifs ou atteints du trouble du déficit de l’attention (TDAH). Cette méthode est utilisée comme alternative à la Ritaline, le médicament généralement prescrit dans ce genre de cas aux enfants dès 6 ans.

    Cette #veste, qui ressemble à un gilet pare-balles, pèse entre 1,2 et 6 kilos et coûte entre 140 et 170 euros, est fabriquée principalement par une société de Basse-Saxe, Beluga. Elle la commercialise depuis dix-huit ans. Cela fait à peu près autant de temps qu’elles sont utilisées dans des écoles hambourgeoises.

    On pourrait les attacher aussi #facepalm #enfance #éducation

    • Sans parler de la parfaite obscénité d’utiliser à des fins publicitaires une enfant dont on peut douter qu’elle ait donné son consentement éclairé à cette mise en scène

      J’imagine @intempestive que ce sont ses parents qui ont donné l’accord...

      1/ Je vais me renseigner à propos de la contention. Les psychiatres allemands semblent justement contre car celle-ci n’est pas utilisée au départ pour ce genre de cas et j’ai l’impression (surtout) qu’on ne leur a pas demandé leur avis ;-)

      2/ Les parents des enfants semblent satisfaits, les enfants aussi (pas celle de la publicité qui ne peut véritablement s’exprimer en raison de son handicap), de même que les professeurs. What else ?

      3/ Entre la Ritaline et le gilet, je choisis... le gilet qui lui, peut s’enlever mais j’y ajouterais bien sûr une TCC.

    • Il n’y a plus guère de réflexions et de pratiques critiques sur ces questions (émergence d’une pathologie), je connais des familles que l’on peut supposer tout à fait non dupes qui ont accepté l’usage de la #ritaline
      Je crois pas que ce soit fondamentalement « la » psychiatrie qui soit en cause, il y a une grande difficulté des familles face à ces comportements émergents, qui nt sans doute beaucoup à voir avec la religion de la performance. La psychiatrie a bien pour fonction de venir remédier aux effets pathogènes des normes sociales, et pas seulement à l’aliénation psychopathologie en tant que telle dans ce qu’elle a de spécifique.
      #soin #comportementalisme #paix_des_familles et des #école

    • Vous me direz, chez Volkswagen, on gaze bien des singes pour tester les moteurs diesel. Les méthodes allemandes ... mais elles n’ont rien à envier aux méthodes « civilisées » de la société occidentale de l’abondance, celle qui fait croire que le salut est dans le productivisme et le produit intérieur brut, mais aussi qu’il faut un esprit sain dans un corps sain en évacuant les « scories » de l’humanité à la marge. D’ailleurs le concept de « marginalité » est en lui-même révélateur d’un système de pensée, lequel système est bien totalitaire.
      #totalitarisme

    • Merci à @intempestive , @colporteur et @sombre pour vos réponses stimulantes.

      Par ailleurs, la notion même de « trouble de déficit de l’attention », introduit, me semble-t-il, dans une version relativement récente du DSM, est critiquable, notamment du fait des surdiagnostics et de la surmédication qui ont accompagné son surgissement

      Après prise de renseignements, les TDA remontent à 1968 dans le DSM II sous l’appellation "Réaction hyperkinésique de l’enfant".
      Pourquoi y a-t-il eu "surdiagnostique" ou "surgissement", je ne sais pas (ou y a-t-il eu tout simplement un développement des TDA ? Il faut savoir que la psychologie a fait d’énormes progrès depuis et les diagnostiques se sont affinés. Je vais être un peu provocateur mais bien avant on parlait de sorcellerie et non de folie...

      Mais cela permet de ne pas se poser la question plus fondamentale de la pertinence d’une telle médicalisation de l’attitude de certain.es enfants

      Les TCC sont la thérapie adéquate ; ça fonctionne très bien mais c’est une thérapie (pas un gilet ;-) ni un médicament) et c’est sur le long terme. Je crois qu’il faut dépasser le mot "attitude". C’est plus grave et ne relève pas de la simple discipline scolaire qui est bien impuissante crois-moi.

      On propose une solution technique, apparemment inoffensive, à des questions sociales.

      Pardonne-moi ma question mais en quoi est-ce une question sociale ?

      Cette vidéo fait directement écho à une longue tradition médicale d’utilisation de l’image de personnes considérées comme arriérées, adultes ou enfants, au nom de la grandeur de la science et pour leur bien naturellement

      Echo : oui, mais il me semble qu’elle est différente : c’est une entreprise qui montre un exemple de ce qu’elle peut offrir pour palier au handicap (pas d’arriération ici) note : pallier : « soulager un mal sans le guérir » aux XIIIe et XIVe siècles, « atténuer faute de remède véritable » au XVIIe
      Pas de science ici non plus. Mais je comprends que cela puisse choquer. Je suis personnellement indécis. Cela fait longtemps que je n’avais pas vu une "solution" physique (qui n’en est pas une mais qui pallie) à un problème psychique. C’est peut-être cela qui interpelle.

      @colporteur

      ces comportements émergents, qui nt sans doute beaucoup à voir avec la religion de la performance.

      Un TDA n’a, je pense, rien à voir avec la performance. J’ai au moins un élève dans ce cas et son comportement n’a rien à voir avec un problème vis-à-vis d’une norme sociale (enfin presque... ta réflexion est juste si tu considères qu’un tel cas est "normal" et qu’il peut accéder au savoir dans sa condition... ce qui est impossible surtout lorsqu’on sait que son TDA s’accompagne d’autres troubles dys...).

      @sombre
      D’après Charpentier M, Guberman N, Billette V, Lavoie JP, Grenier A, Olazabal I, Vieillir au pluriel, Perspectives sociales, Québec, Presses de l’Université du Québec, 2010 :

      L’exclusion sociale (la marginalité) est la relégation ou marginalisation sociale d’individus, ne correspondant pas ou plus au modèle dominant d’une société, incluant personnes âgées, personnes sujettes à un handicap (physique ou mental) ou autres minorités. Elle n’est généralement ni véritablement délibérée, ni socialement admise, mais constitue un processus plus ou moins brutal de rupture parfois progressive des liens sociaux.

      L’exclusion, la marginalité existe depuis plusieurs siècles et donc cela n’a donc rien à voir avec le totalitarisme qui est un concept forgé au XXe siècle. Bien sûr le totalitarisme a produit de la marginalité laquelle n’en est pas le révélateur mais un aspect parmi d’autres... mais bon, cela n’est pas l’essentiel sur notre sujet, n’est-ce pas ?

    • @cjldx, une analogie. Si les suicides au travail ou liés au travail se multiplient, ce n’est pas comme adaptation à la norme mais plutôt l’expression dune incapacité à s’y plier, voire des formes de négation/refus de celle-ci.
      La prévalence accrue des dépressions n’est pas due simplement à une invention des labos ou des psys, c’est aussi une défense, une réponse, une manière (coûteuse) de sauver sa peau. L’émergence de « TDA » qui présentent tout autrement sont un autre écart, lui aussi coûteux. Quant aux TCC...
      voir peut-être On agite un enfant, de Yann Diener
      https://seenthis.net/messages/89485

    • @colporteur Tout à fait d’accord avec toi sur ton premier paragraphe ainsi que sur ton deuxième point.

      J’ai trouvé très intéressant l’article sur « On agite bien un enfant » (2012). Heureusement les choses progressent et les jeunes psychologues ont un esprit plus ouvert et décident des thérapies en prenant ça et là dans les diverses écoles qui se sont succédées

      En retour, les États-Unis nous amènent aujourd’hui les thérapies cognitivo-comportementales, avec l’immense marché des « troubles » et des médicaments qu’elles inventent.

      1/ On n’en est plus au tout médicament (enfin normalement) et lorsqu’on emploie des TCC, on n’est pas obligé d’y inclure un médicament (les psychiatres peuvent en prescrire, pas les psychanalystes, ni les psychologues).

      2/ Quelques citations intéressantes :

      Le premier chapitre parle de ce qui se passe à l’école, où le nombre d’enfants « agités » augmente. Il s’agit aussi du moment où l’institution scolaire impose une pression croissante sur l’enfant.

      Ce n’est pas faux mais il y a plus encore et il le dit bien par la suite.

      Plusieurs facteurs participent de ce qu’on appelle « un trouble » mais que l’on désigne trop rapidement comme quelque chose qui vient de l’enfant uniquement.

      considérer leurs patients comme des « fauteurs de troubles »

      En effet, un enfant qui souffre de TDA ou TDAH n’est pas un fauteur de troubles, c’est juste un enfant qui souffre et qu’il faut « soigner ». D’ailleurs il est bien différent de celui qui fait sa crise d’adolescent.

      Je ne vais pas citer tout le texte que tu m’as mis en biographie (il est très bien mais date un peu maintenant). Je peux néanmoins te rassurer, les psychologues que je connais ont dépassé ce stade (même la psychanalyse se dit psychodynamique maintenant et change aussi) et ils emploient les TCC (sans médicament), la psychanalyse ("psychodynamique") et d’autres « techniques » (le mot est peut-être mal choisi) en prenant dans diverses écoles. Il ne faut plus être sectaire mais avoir un esprit ouvert.

      Petite remarque : la définition des TCC que donne l’article est biaisée

      (Thérapies inventant des « troubles » à « traiter » à court terme, faisant fi de l’histoire du sujet et des ressorts inconscients du symptôme pour lequel l’individu consulte.)

      Pourquoi des scientifiques « inventeraient ». Cela me fait penser aux réactions de rejet systématiques face à une nouveauté : c’est une attitude normale mais il faut dépasser ce stade. La panacée n’existe pas. C’est souvent (pas tout le temps non plus) un mélange de l’ancien et du nouveau qui nous fait progresser.

      Merci encore pour l’article.

    • @intempestive C’est toujours un plaisir d’avoir une discussion fouillée, argumentée ; cela nous fait progresser et c’est bien pourquoi je suis très content d’être sur @Seenthis .

      A propos des articles que tu cites, lis mon commentaire ci-dessus pour colporteur. Il est aussi valable. Ces auteurs ont parfaitement raison mais il faut aller plus loin et c’est ce qu’il semble se faire actuellement même si les neurosciences ont tendance, il me semble, à vouloir tout rejeter.

      Quant à « notre » histoire de veste, je suis partagé. Je ne la rejette pas mais il faut un (des ?) complément indispensable. Je suis aussi dubitatif : est-ce qu’un de mes élèves qui doit souffrir de TDA(H) serait soulager avec ce dispositif ? Pas sûr. D’où l’idée d’un diagnostic posé par des professionnels... qui ne seraient pas coincés dans leur chapelle. ;-)

    • Ah, j’ajoute une chose :

      Concernant l’ « hyperactivité » et le « déficit de l’attention », on médicalise des manières d’être qui pourraient être analysées de toute autre façon selon les cas : expression de difficultés familiales (maltraitance, pauvreté, etc.), manifestation d’une personnalité singulière (ce qui est très prisé dans certains milieux, notamment ceux dits « créatifs », et très déprécié dans d’autres, où il ne faut pas qu’une seule tête dépasse), inadéquation du cadre scolaire..

      On peut (et doit) traiter le problème à sa source (maltraitance, pauvreté, etc.) mais cela ne résoudra rien au problème psychologique de l’enfant, l’adolescent, l’adulte qui est véritablement ancré en lui.
      Quant aux créatifs, ils ont fait de leur(s) souffrance(s) un art (enfin j’espère). Tant mieux. C’est aussi une sorte de thérapie.

      « Inadéquation au cadre scolaire », là ça me fait un peu réagir (tu t’en doutes bien) : que veut l’école ? Instruire, faire progresser l’esprit critique et la compréhension du monde en tout cas en histoire-géographie (et y rajouter une ligne politique directrice). Un enfant en souffrance, aura vraiment du mal à y arriver et c’est bien triste.

    • Pour le pire : quand on retourne à une ingurgitation scolaire sous contrainte, façon XIXème siècle (du style, en ce moment : conception de l’histoire comme apprentissage d’un « roman national »).

      Il y a un programme et les directives sur l’application du programme :
      http://eduscol.education.fr/cid98981/s-approprier-les-differents-themes-du-programme.html

      Certains hommes politiques ont la tentation du roman national (tronqué au demeurant, ils choisissent bien ce qu’ils veulent y voir d’ailleurs....). Mais l’inverse est vrai aussi : au collège, on étudie plus le Second Empire (trop libéral dans sa seconde partie ?), exit Clovis, les mérovingiens (ça coince un peu entre la fin de l’empire romain et Charlemagne, il y a un bon vide de 400 ans) , ni Sparte (trop extrémiste ?), Richelieu est passé à la trappe ; idem pour la crise de 1929 (le côté économique seulement et non son rôle dans la montée du nazisme)... Ce qui a été fait à l’école primaire est souvent oublié... lorsqu’il a été fait. Mes collègues font le maximum mais les difficultés sont grandes (nous sommes en ZEP).

      On n’ingurgite plus mais il faut bien quand même mémoriser à un moment donné... comprendre sans mémoriser c’est être condamné à faire les mêmes erreurs.

      ce que l’école « veut » varie beaucoup : cela dépend de la politique nationale, des collectivités locales, du statut de l’école (public ou privé, religieuse...

      Les écoles privées sont très souvent catholiques et ce qu’elles veulent c’est la réussite de leurs élèves... comme les écoles publiques. Les programmes sont les mêmes, les profs sont salariés par l’Éducation Nationale même s’ils n’ont pas le même statut.

      Et tout à fait d’accord avec toi en ce qui concerne la suite de ton commentaire !

  • “In famiglia c’è un nuovo figlio: è un ragazzo rifugiato”

    Se Alassane nel mercato di una cittadina del Mali non avesse incontrato la mendicante cieca, in Italia forse non sarebbe mai arrivato. Oggi ha 19 anni, ma a 14, dalla Guinea dov’è nato, ha iniziato a vagare per l’Africa: la nonna, presso la quale si era rifugiato per sfuggire al padre violento, era morta e lui si era messo a camminare. Burkina, Niger, Mali. In Niger, poco più che bambino, era stato rapinato più volte di ciò che riusciva a guadagnare nei campi. Per questo il Mali, con quel lavoretto al mercato da due-tre euro al giorno, gli era sembrato un posto buono per restare. «Al mercato c’era un’anziana cieca e Alassane aveva preso l’abitudine di darle l’elemosina. Un giorno lei gli ha chiesto: perché tu che sei povero mi aiuti? Io posso lavorare, tu no, le ha risposto. Allora l’anziana gli ha detto di non preoccuparsi per lei, di cercare una vita migliore. Lui ha pensato all’Italia».


    http://www.lastampa.it/2016/11/06/cronaca/in-famiglia-c-nuovo-figlio-un-ragazzo-rifugiato-ohUZCT15rSgOc1ArOYbvgJ/pagina.html

    #accueil_privé #asile #migrations #réfugiés #hébergement #logement #Italie

    • Accoglienza in famiglia, verso l’autonomia

      «I nostri figli hanno tanto da imparare da questi ragazzi, e noi madri avremmo tanto da imparare dalle loro madri. Siamo così protettivi, noi genitori qui in Italia, che rasentiamo il ridicolo». Sabrina e Massimo Quattrocolo vivono a Pessione, frazione di Chieri, alle spalle della Collina torinese, con tre figli. Ma con loro c’è anche B. D., 20 anni, MALIANO, loro affidato nell’ambito del progetto SPRAR di accoglienza in famiglia “Rifugio diffuso” del Comune di Torino…

      http://viedifuga.org/accoglienza-in-famiglia-verso-lautonomia
      #autonomie

    • Accoglienza in famiglia, verso l’autonomia/ 2

      Certe vicende proprio sembrano non finire mai. E in certi casi diciamo: per fortuna… È il caso di B. D., il giovane MALIANO di cui raccontiamo nell’articolo precedente di questa sezione. Pensavamo che la sua storia fosse ragionevolmente “conclusa”: un affido ben riuscito, tirocini, “lavori in corso” per l’inserimento in Italia. E invece no…

      http://viedifuga.org/accoglienza-in-famiglia-verso-lautonomia-2

    • Migranti, sempre più italiani accolgono (davvero) «a casa loro»

      Sono oltre 400 le famiglie che negli ultimi anni hanno aperto le porte a rifugiati e richiedenti asilo. Un esercito invisibile di cittadini che sfida la diffidenza e crea comunità. L’analisi nell’ultimo rapporto sul diritto d’asilo di Fondazione Migrantes. “Un welfare dal basso che rimette al centro le persone”

      http://www.redattoresociale.it/Notiziario/Articolo/567274/Migranti-sempre-piu-italiani-accolgono-davvero-a-casa-loro

    • Yusuf ha trovato una famiglia

      Là dove non sono ancora arrivati i programmi di tutoring diffuso per i minori stranieri non accompagnati - in fase di sperimentazione in varie città d’Italia - si può supplire con il volontariato. A Roma, grazie al lavoro di Refugees Welcome, Ludovica e Alessandro hanno offerto un senso di casa e di famiglia a Yusuf, che ha 19 anni e viene dal Gambia. Insieme ci raccontano la loro esperienza.


      https://openmigration.org/analisi/yusuf-ha-trovato-una-famiglia

    • Vivere con uno sconosciuto? Nessun problema: è come gestire un Airbnb

      Quella dell’insegnante di matematica milanese Annalisa Verna e di Mamadou è una delle esperienze di accoglienza in famiglia che verranno presentate il primo dicembre al Mudec all’evento “Io apro la mia porta. Fra noi in famiglia: storie di integrazione” promosso da Consorzio Farsi Prossimo e VITA

      Annalisa non aveva detto niente a suo figlio Tullio, di 18 anni, né lui aveva avvisato lei. Si sono ritrovati uno accanto all’altro alla Marcia degli Scalzi, una delle prime occasioni in cui a Milano risuonò lo slogan “Welcome Refugees”. Era il settembre 2015. «Mentre rimettevamo le scarpe, Tullio mi disse: “E adesso?”. Avvertivamo l’esigenza di concretezza. Dopo poche settimane, il Comune di Milano fece la proposta di accoglienza in famiglia, abbiamo aderito ed è arrivato Mamadou». Annalisa Verna insegna matematica in una scuola superiore di Milano, uno dei suoi due figli all’epoca aveva appena iniziato l’università in un’altra città e in casa c’era una stanza libera.

      Mamadou è rimasto con loro da aprile a ottobre 2016: aveva 19 anni ed era arrivato in Italia su un barcone, solo e minorenne. Orfano di madre fin da piccolo, alla morte del padre aveva lasciato il Senegal con un progetto migratorio molto chiaro. «Una delle prime sere gli chiesi com’era arrivato. Si è aperto un dolore enorme, che io non ero in grado di accogliere. Da quel momento la Libia è comparsa solo sporadicamente, dinanzi alle difficoltà, un po’ come battuta: “Ah ma io ho fatto la Libia...”».

      Con Mamadou, racconta Annalisa, non c’è stato «alcun problema, mai». Aveva una borsa lavoro come magazziniere e si alzava ogni mattina alle 5: gli hanno dato una chance e lui ha dimostrato di meritarsela, tanto che oggi lavora ancora nello stesso posto ma con un contratto a tempo indeterminato. «In tanti mi chiedevano se non avevo paura. Che domanda è? Migliaia di famiglie a Milano affittano una stanza su Airbnb e non considerano pericoloso lo sconosciuto che gli entra in casa, a loro nessun giornalista chiede, come è successo a me, se la prima notte sono riuscita a dormire. Mamadou era l’ospite più referenziato del mondo, io mi sentivo in una botte di ferro», racconta la professoressa. Il suo timore piuttosto era quello di ritrovarsi «alle prese con un ragazzino da accudire, sommersa da richieste di affetto».

      Invece Mamadou «aveva un bagaglio di esperienze che lo rendevano più adulto di me, tant’è che lui e mio figlio, pur volendosi molto bene, raramente sono usciti insieme. Lui voleva solo essere aiutato a costruirsi la sua vita». Oggi Mamadou vive in un piccolissimo appartamento, insieme a un amico: «C’è voluto più di un anno, chiamavo io e la casa era disponibile, quando lui si presentava la casa non c’era più», ricorda Annalisa. La domenica pranzano sempre insieme: «Sono il suo punto di riferimento e lo considero il mio figlio africano: ma il legame affettivo non è né dovuto né deve essere atteso». Annalisa presto riaprirà la porta di casa a un altro rifugiato: «Sento di doverlo fare per il momento storico in cui viviamo». Accogliere Mamadou — ammette — «mi ha cambiata, la sua presenza dentro casa mi ha costretta a fare i conti con la mia reale capacità di accogliere una persona diversa da me. Per mio figlio invece è stato un bagno di umiltà, perché Mamadou nonostante quel che ha passato è riconoscente alla vita. Tullio ha iniziato a lavare i piatti, perché Mamadou lo faceva», sorride.

      Durante l’accoglienza, a fine luglio, Annalisa incontra sull’autobus una conoscente in partenza per un mese di vacanza: «Sono un po’ preoccupata per la casa, sai, con tutti questi extracomunitari in giro...». «Io ho risolto, lascio casa a Mamadou», risponde Annalisa e le racconta dell’accoglienza. Alla fine l’altra le chiede: «Lui potrebbe dare un’occhiata anche a casa mia?». Annalisa ride: «Siamo salite sull’autobus che l’extracomunitario era il problema e dopo cinque fermate era diventato la soluzione».

      http://www.vita.it/it/article/2018/11/19/vivere-con-uno-sconosciuto-nessun-problema-e-come-gestire-un-airbnb/149796

  • Suivre le lieu à la trace
    http://www.franceculture.fr/emissions/les-nouvelles-vagues/les-lieux-24-suivre-le-lieu-la-trace

    Bien aimé

    Aujourd’hui, avec deux artistes, nous nous penchons sur le souvenir de lieux devenus invisibles ou démolis : faire de leurs vestiges un matériau pour la #photographie ou la #gravure_numérique...

    Avec #Alexandre_Gurkinger, photographe, il a travaillé sur les #vestiges invisibles de la #Ligne_Maginot. Son travail était exposé aux Rencontres Photographiques d’Arles cet été, jusqu’au 25 septembre ; #Marion_Chombart_de_Lauwe, plasticienne, elle arpente les lieux en chantier pour en récupérer des matériaux. Son projet Dernières heures des bâtiments consiste à suivre le processus de #démolition de lieux comme les Magasins Généraux à Pantin ou les anciennes Usines de Chauffage urbain à la Villette, afin d’inscrire leurs #traces sur ce qu’il reste d’eux. Nous parlons avec eux de la façon dont ils travaillent les #territoires, leurs #métamorphoses, leurs #disparitions.


    http://www.aleguirk.com/index.php?/fashion/la-ligne


    http://www.mcdl.net

    #art #mémoire #histoire #dessin

    http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13954-27.09.2016-ITEMA_21087811-1.mp3

  • Accogliere. Tra attivazione comunitaria, welfare generativo e piattaforme cooperative

    «Vuoi che vengano gli immigrati? Perché non li porti a casa tua?». La risposta che noi speriamo di generare è «Sì, va bene». È tutta qui la sfida che Vesta (progetto realizzato a Bologna dalla Cooperativa Camelot) ha deciso di raccogliere, in sinergia con l’Amministrazione Comunale. Rispondere a quello che viene percepito - a torto - come un fenomeno transitorio inserendolo dentro l’unica dimensione che ne può affrontare la complessità quotidiana: le relazioni all’interno del contesto abitativo.
    Ecco che allora - mentre abbiamo negli occhi le migliaia di persone accalcate alle frontiere chiuse dell’Europa e davanti alle stazioni ferroviarie delle città italiane - da Bologna arriva non solo una buona pratica di accoglienza, ma un forte segnale di vitalità del terzo settore. Applicazione delle tecnologie all’attività sociale, assunzione del welfare generativo come obiettivo necessario, valorizzazione delle reti di prossimità e consapevolezza della necessità di un cambio di passo del movimento cooperativo.
    Tutto questo - e molto altro - è #Vesta. Ne abbiamo parlato con Carlo De Los Rios, direttore di #Camelot.

    http://www.ladige.it/blogs/impact-blog/2016/08/16/accogliere-attivazione-comunitaria-welfare-generativo-piattaforme
    #accueil_privé #solidarité #asile #migrations #réfugiés #Italie

  • 140 000 ans avant « Homo sapiens », Néandertal s’aventurait au fond des grottes
    http://www.lemonde.fr/archeologie/article/2016/05/25/140-000-ans-avant-homo-sapiens-neandertal-s-etait-approprie-le-monde-souterr

    S’aventurer dans les profondeurs d’une grotte, y faire reculer l’obscurité, une torche à la main. Trouver une vaste salle hérissée de stalagmites. Les briser par centaines. Les assembler pour ériger de petits enclos circulaires, tout en gardant vivante la lueur vacillante du feu — pour retrouver le chemin du retour à l’air libre. « Il y a quelques années, dit Jacques Jaubert, professeur de préhistoire à l’université de Bordeaux, je n’aurais jamais cru que l’homme de Néandertal, que j’étudie depuis trente ans, en soit capable. » C’est pourtant bien ce qu’il décrit dans un article signé par une équipe internationale et publié dans la revue Nature jeudi 26 mai : il y a 176 500 ans, l’homme de Néandertal a construit d’énigmatiques structures à plus de 300 mètres de l’entrée de la grotte de Bruniquel (Tarn-et-Garonne). Il s’agit de la plus ancienne construction jamais découverte aussi loin de la lumière du jour.

    La surprise de ce spécialiste témoigne de l’extrême rareté des #vestiges laissés par Homo neanderthalensis sur le continent européen, qu’il a pourtant occupé entre - 400 000 ans et - 40 000 ans, jusqu’à l’arrivée d’Homo sapiens, qui le supplante rapidement. Cette stupéfaction rétrospective traduit aussi peut-être des #préjugés, conscients ou non, dont ce cousin à la réputation de brute épaisse a longtemps fait l’objet. « La découverte de #Bruniquel apporte une perception différente de #Néandertal : 140 000 ans avant Homo sapiens à Chauvet, il s’était déjà approprié le monde souterrain, souligne Jacques Jaubert. Je suis impressionné et respectueux devant cette exploration primitive. »

    va falloir creuser un peu plus filou :) #grotte #préhistoire

  • „I bolognesi potranno ospitare i profughi nelle proprie case: parte il progetto «Vesta»“

    I bolognesi potranno ospitare i profughi nelle proprie case: parte il progetto «Vesta»

    „"Lo scopo è quello di contribuire allo sviluppo di un nuovo modello di integrazione": così si partecipa attivamente all’accoglienza“

    http://www.bolognatoday.it/cronaca/accoglienza-profughi-bologna-vesta.html

    #Bologne #Vesta #asile #migrations #réfugiés #accueil_privé #solidarité #Italie
    Le site du projet:
    http://www.progettovesta.com

  • Au #Café_Charlie de #Vesoul, un an de discussion citoyenne
    https://www.mediapart.fr/journal/france/060116/au-cafe-charlie-de-vesoul-un-de-discussion-citoyenne

    Café Charlie à Vesoul © Thomas Haley Dès le 8 janvier 2015 à Vesoul, quelque 2 500 personnes manifestaient en réaction à l’attentat contre Charlie Hebdo. Avant même la prise d’otages à l’HyperCacher. De là est née l’idée d’un Café Charlie, lieu de rencontres entre citoyens où seraient questionnés la laïcité, le droit au rire, le rapport aux religions… Quinze séances ont été organisées en 2015. Mediapart a filmé les échanges et recueilli les réflexions.

    #France #attentats #paris #société #terrorisme