• Autour des microplastiques et du sens des priorités de celleux qui nous gouvernent...

    35 % des #microplastiques primaires proviennent du lavage des #vêtements_synthétiques
    28 % des #microplastiques_primaires proviennent du frottement des #pneus lors de la conduite

    Mais on va interdire les paillettes (https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/01/07/pourquoi-les-paillettes-sont-en-voie-d-etre-interdites-dans-l-union-europeen). Le sens des priorités...
    https://eldritch.cafe/@ralocycleuse/111713256302292054

    Pourquoi les #paillettes sont en voie d’être interdites dans l’Union européenne

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/01/07/pourquoi-les-paillettes-sont-en-voie-d-etre-interdites-dans-l-union-europeen

    #transports #industrie_textile #interdiction

    • Microplastiques : sources, impact et solutions

      D’où viennent les microplastiques et quel impact ont-ils ? Apprenez-en plus sur les microplastiques et découvrez les solutions sur lesquelles travaille le Parlement européen.

      Que sont les microplastiques et d’où viennent-ils ?

      Les microplastiques sont de minuscules morceaux de #plastique qui mesurent généralement moins de 5 millimètres. Ils peuvent être divisés en deux catégories en fonction de la source dont ils proviennent.

      Les microplastiques primaires

      - Ils sont directement rejetés dans l’environnement sous forme de petites particules
      - On estime qu’ils représentent entre 15 et 31 % des microplastiques présents dans les océans
      - 35 % des microplastiques primaires proviennent du lavage des #vêtements_synthétiques
      – 28 % des microplastiques primaires proviennent du frottement des pneus lors de la conduite
      – 2 % proviennent des #produits_de_soin dans lesquels ils sont ajoutés volontairement (par exemple dans les #gommages)

      Les #microplastiques_secondaires

      – Proviennent de la #dégradation_d’objets en plastique plus grands tels que les #sacs_en_plastique, les #bouteilles, les filets de pêche
      – Représentent entre 69 et 81 % des microplastiques retrouvés dans les océans

      Microplastiques : quel impact ont-ils ?

      On retrouve de plus en plus de microplastiques dans les océans. Les Nations Unies ont déclaré en 2017 que l’océan contenait 51 trillons de particules, 500 fois plus que le nombre d’étoiles dans la galaxie.

      Les microplastiques présents dans l’océan peuvent être ingérés par les espèces marines et donc, se retrouver dans la chaîne alimentaire. Des microplastiques ont en effet été retrouvés dans des produits alimentaires comme la bière, le miel ou encore l’eau du robinet.

      Leur impact sur la santé humaine n’est pas encore connu mais les plastiques contiennent souvent des additifs tels que des stabilisants ou des agents ignifuges qui peuvent être nuisibles pour les humains ou pour les animaux qui les ingèrent.

      Sur quelles solutions l’Union européenne travaille-t-elle ?

      En septembre, les députés européens ont approuvé la stratégie plastiques qui a pour objectif d’augmenter le taux de recyclage des déchets plastiques dans l’UE. De plus, les députés ont appelé la Commission à introduire une interdiction à l’échelle européenne de tous les microplastiques ajoutés volontairement dans les produits cosmétiques et dans les détergents d’ici 2020 et à prendre des mesures pour minimiser les rejets de microplastiques provenant des textiles, des pneus, des peintures et des filtres à cigarette.

      En octobre, le Parlement a introduit une interdiction des plastiques à usage unique les plus retrouvés dans les océans et pour lesquels des alternatives plus écologiques existent. Les députés ont ajouté les plastiques oxodégradables à la liste des produits à interdire. Ces plastiques oxodégradables sont des plastiques conventionnels qui se brisent facilement en petites particules à cause des additifs qu’ils contiennent et contribuent à la pollution des océans.

      En 2015, le Parlement a voté en faveur de la réduction de l’utilisation des sacs en plastique dans l’Union européenne.

      https://www.europarl.europa.eu/news/fr/headlines/society/20181116STO19217/microplastiques-sources-impact-et-solutions

  • [BD] Comment réduire la pollution textile ? - Curieux !
    https://www.curieux.live/2023/06/27/comment-reduire-la-pollution-textile

    L’industrie du textile est une des plus polluantes au monde. Avec l’avènement de la « fast-fashion » le phénomène s’est largement amplifié. Alors comment faire à notre échelle pour réduire cette pollution ? Marine Joumard s’est penchée sur le sujet dans la BD de la semaine !

    #FastFashion #Vêtements #Ecologie #Pollution

  • Quand la #mode surchauffe : #Shein, ou la course destructrice vers toujours plus de #vêtements

    En 2022, Shein enregistrait une croissance de 100 % de son chiffre d’affaires, atteignant 30 milliards de dollars. Alors que les enseignes de prêt-à-porter françaises s’enfoncent dans une crise économique et sociale sans précédent, les marques de #fast-fashion semblent être les seules à sortir leur épingle du jeu.

    https://www.amisdelaterre.org/publication/quand-la-mode-surchauffe-shein-ou-la-course-destructrice-vers-toujour
    #rapport #industrie_textile #textile

    • SHEIN, la marque d’#ultra_fast-fashion qui envahit le monde

      Shein est une marque d’ultra fast fashion chinoise. L’ultra fast fashion propose des vêtements très bas de gamme à un rythme effréné, à des prix défiant toute concurrence, visant particulièrement un public adolescent grâce à un marketing digital agressif.

      La croissance de la marque est exponentielle. Ses méthodes de production et le caractère jetable de ses vêtements sont une menace pour l’environnement, et sont rendues possibles grâce à un système d’exploitation humaine et une stratégie commerciale si agressive qu’elle paraît relever de pratiques anticoncurrentielles. Son modèle est incompatible avec un développement durable de l’industrie de la mode et du vivant en général. Faut-il interdire Shein et l’ultra fast fashion ?

      Cette question simple appelle une réponse épineuse mais a permis de soulever un mouvement citoyen d’indignation. Le 4 mai 2023, un collectif porté par The Good Goods – média et agence de conseil pour une mode fondée sur des preuves – a lancé une pétition pour contrer le modèle économique insoutenable de l’ultra fast fashion. Elle a recueilli plus de 250 000 signatures à date et permis un premier rendez-vous avec Bruno Le Maire, Ministre de L’Economie, des Finances et du Numérique.

      En amont d’un second entretien pour définir les restrictions, la pétition a besoin d’un maximum de signatures et le mouvement d’une sensibilisation du plus grand nombre au sujet de Shein et de l’ultra fast fashion en général.

      https://bonpote.com/shein-la-marque-dultra-fast-fashion-qui-envahit-le-monde

  • EU dumps 37 million items of plastic clothing in Kenya a year.
    https://www.euronews.com/green/2023/02/16/eu-dumps-37-million-items-of-plastic-clothing-in-kenya-a-year-which-countr

    “We went to the Ground Zero of the #fast_fashion world to unmask an ugly truth - that the trade of used clothing from Europe is, to a large and growing extent, a trade in hidden waste,” says Betterman Simidi Musasia, founder and patron of Clean Up Kenya, which advocates for sustainable public sanitation.

    [...] “A large proportion of clothing donated to charity by well-meaning people ends up this way. Why? Because the backbone of the fast fashion industry is plastic, and plastic clothing is essentially junk,” says Musasia.

    [...] More than two thirds of clothing is now made of plastics like nylon and polyester which are impossible to recycle.

    #déchets #vêtements #plastique #pollution

  • Walking Home Alone: Why women feel unsafe in public places

    This short story combined with statistical data about sexual assault and violence against women, describes the anxiety of navigating public spaces while trying to stay safe. In a short 20-minute walk, the writer examines the effects of street harassment, sexual assault in taxis and public transport, and the inadequate response by the justice system.

    n 10 hours’ time, the sun will thaw the frost that has coated the world in glitter. It will rise after a long night behind black skies. People will leave their homes, rushing to see family, finish last minute shopping, or saying goodbyes on their last day of work. The world will feel safer. Perhaps the terrors who lurk in the dark are scared of the light because it illuminates the lives they ruin.

    *

    The walk home only takes 20 minutes. I’ll take the high street, past the shops, cinema, supermarket, chip van, restaurants, cafes; turn right, on the main road, past the taxi rank, petrol station, corner shop, hairdressers; turn left, past the park entrance, down the lane, across the junction; home is on the left. It’s been a good night. No one is going in my direction, so I’ll walk home alone.

    Everyone is filing out of the bar – it’s not that late but it’s almost Christmas and everyone is happy and drunk. The best kind of drunk. Someone catcalls and whistles. Four girls are laughing, bantering back. It feels later than it is as the winter fog curls around the road signs. It’s a small town – there’s no trouble here. Twenty minutes and I’ll be home.

    The streetlights are casting the town in an orange glow. The shops are mostly dark, their grills locked up. A child’s toy is slung over a bollard. Litter has been blown across the pavements; a tin can is scrunched on the road.

    I’ve left the crowd and now the street is deserted. Voices are fading down the alleyway to my right: a couple going home together. Car doors slamming, engines whirring, getting quieter… silence. After a day and night surrounded by people and noise, my ears are now muffled.

    I should have worn something warmer. Away from the bar, I stand out in a short skirt, strappy top and denim jacket. I’m not used to walking far in heels and I’m worried I look alone and drunk.

    I need to walk faster. I’m cold and the wind is seeping through my jacket. This walk seems much longer at night and I can’t listen to music. What if someone sneaks up on me? It wouldn’t happen, but what if? I don’t want to take my hands out of my pockets anyway. The last few shops are lit with Christmas decorations. Maybe it’ll snow. I have a good week ahead – drinks, food, family, friends.

    I can hear the thud of a bass. There’s a car approaching from behind.

    Pull down your skirt, hide your stomach, hold your keys tight.

    Is it slowing down? Am I being paranoid? No, it is slowing down. I can hear the brakes. It’s stopping…

    Nearly half of all women in the UK (41%) say they take steps on a regular basis to protect themselves from sexual assault. One in five women never walk alone at night. Half of the female population do not feel safe walking alone at night even in busy places. The constant threats are not worth a quick walk home. Perpetrators are trained in gaslighting their victims to make them feel as though they’re overreacting.

    ‘Slut.’ ‘Slag.’ ‘Whore.’ Almost every woman has received these comments. Quite often, they have also described someone else with them. It’s a cycle of misogyny, veiled through jokes. And these jokes lead to some individuals utilising these attitudes for their own gratification. A study found that 55% of men deem women to be more likely to be harassed or assaulted if she wears more revealing clothes. From a young age girls report making clothing choices to ensure they are less vulnerable.

    Clothing has no correlation with sexual assault. Women are harassed in jeans or skirts, in winter or summer, bundled up or showing skin. Rape has been committed since the beginning of time, through the ages of petticoats trailing the floor, and impenetrable corsets. The only common theme is the assaulters’ decisions. Clothing is not consent.

    *

    BEEP.

    I can’t breathe. This is it. What will they do? Why are they stopping? 999 on speed dial. I’m ready to press green. The car is moving again, speeding up, screeching. It’s driving past me – fast. Water splashes my ankles but no one’s honking anymore. They were waiting at the roundabout. Someone wasn’t paying attention. Nothing to do with me. I’m overreacting. I have cramp from gripping my phone. My keys are cutting my hand. I need to relax.

    Deep breath. Turn right.

    Fifteen minutes to go. The road is getting darker. The council hasn’t decorated this street in Christmas cheer. It’s quieter too. Less traffic… fewer witnesses… Don’t be stupid –I’m almost there. Today’s been a good day. I’m excited for a hot chocolate. Maybe some snacks. My mouth is really dry.

    It seems quieter than usual. The chip van is already closed. There’s no sign it was open except a polystyrene carton discarded on the ground. The fog is muting the world. Maybe an Uber is available. It’ll be expensive at this time of year though. It’s only a 10-minute walk… that’s such a waste. Besides, why should I have to pay for an Uber? My guy friends could do the walk for free. I’m being pathetic. I’m not changing my life to appease my anxieties. I’m overreacting. But I’d be out of the cold, and safe in a car…

    *

    Six thousand sexual assaults were reported to Uber in the US in two years. UK statistics are unknown. The 6,000 allegations include 235 rapes, 280 attempted rapes and 1,560 instances of unwanted intimate touching. The taxi company has more than 70,000 drivers across the UK. Its busiest day saw more than one million trips. The chances are so small, yet the threat is continuous. A 27-year-old woman was assaulted as she was vomiting. She was at her most vulnerable, trying to get home, yet someone took advantage. What alternative is there? Ubering is the “safe” route.

    In one year, there were more than 400 reports of criminal offences by taxi or private hire drivers in London alone, with 126 accused of violent or sexual offences. Only one in six sexual assaults is reported. 300,000 taxi journeys per day in the UK. A minuscule chance, but not impossible.

    You could be unlucky. This one trip could ruin your life. It could end it.

    Don’t sit in the front seat. You are making yourself available to the driver. It might be seen as an invitation. You wanted the attention. You wore a short skirt and sat next to him. Don’t sit in the back seat, you won’t be able to get out if he puts the child lock on. It was your own fault – you didn’t think it through. Why did you even get in the cab? It was a short journey, there was no need.

    *

    Two options: make the short walk home or order the Uber now. It’s quicker to drive but I’m halfway home already. It’s a quiet road – no one will be out at this time. I’ll freeze waiting for the car and my phone battery is low. I’ll brave the cold.

    There are no more streetlights. The fog is settling, dampening the world and illuminating my torchlight like a movie scene. My heart is racing. Either the cold or my pace is making me breathe loudly. The shadows look like people. The world is still, except me and the darkness that follows me.

    Turn left.

    Eight minutes to go. The town centre has dissolved into darkness. There’s no traffic anymore. Everyone is inside, safe. The lights are off in all the houses. I’m the only one awake. My phone pings.

    “Home safe, see you all soon xx” “Great night! Going to bed!”

    “Omg how COLD was that walk!!! Night x”

    Everyone is home. No disasters – not a surprise. It’s too cold to type – I’ll reply later. We all turned our locations on before we left – just in case – so they know where I am.

    Headlights. The road is lit up. It sounds bigger than a car. A lorry? A bus. The bus! I have my pass with me. It’s fate. I need to run the final few steps. In one stop it will drop me right outside my door. Safe and sound. I’ll go inside, turn the TV on and watch something before bed. I’ve got the blankets down, hot drink, some chocolate…

    It’s pulling over now. There’s no one on it at all. Just the driver. He looks fine, but what does ‘fine’ look like? It’s only one stop. Is it a bit weird that he’s pulling over even though I’m not at the stop yet? I’m sure it’s fine… he’s fine… everything is fine…

    *

    Murat Tas. The name of a bus driver who searched social media for details of a teenage girl who had boarded his bus, before sexually assaulting her. No one else was on the bus. There were no witnesses. He got 200 hours of community work and 60 days rehabilitation, as well as being ordered to pay £500 court costs and a £140 victim surcharge. £140 in exchange for lifelong recollections. £140 in exchange for being too scared to take public transport, petrified of it happening again.

    Gulam Mayat. The name of a bus driver who sexually assaulted a female passenger on the night bus, waiting for her to be alone, moving the bus to obscure them from view. She tried to move away but he persisted.

    The report said she had been drinking alcohol earlier – why does it matter? It was 4am. She was trying to get home.

    Mark Spalding. The name of a bus driver who committed a string of sexual assaults on passengers. He locked two young women on the bus. He groomed two young girls, stopping in secluded areas to assault them. The girls and their parents trusted they could travel home safely, without being traumatized.

    *

    It really isn’t far. The bus takes a longer route, I can go down the lane and be home within minutes. I’ve done the scariest part, no need to get the bus for a single stop when I can walk.

    “Sorry, my bad” I put my hand up as the bus door opens. “No problem, have a good night.”

    I watch the bus engine restart and steadily trail down the road. He seemed nice enough… My feet are aching now.

    Down the lane…

    Somehow, it’s even darker here. The trees are bare, so bare you can see the sky through their silhouettes. Thousands of stars, so high and bright the fog doesn’t obscure them. Most people would be scared here, but I can walk this avenue with my eyes closed. No one comes down here, not at this time.

    On the left. Finally, I’m here. My hands are so cold I’m struggling with the key. As I open the door, I can feel the heat. Home and safe. It wasn’t even a bad walk. Refreshing. I knew it would be okay.

    I’ll put the TV on, make a hot chocolate and find a film to watch before bed. Maybe a Christmas film. The blaring TV cuts through the night silence. Background noise is comforting after the quiet. The forecaster is predicting snow tomorrow. My blankets are ready on the sofa. Maybe I’ll boil the kettle for a hot water bottle too.

    “BREAKING NEWS

    “A woman, aged 20, has escaped a man who followed, raped and threatened to kill her. Police are examining CCTV footage and carrying out enquiries. They are asking anyone with information to contact them immediately.”

    This is our local news. That man is still out there. That woman could have been me. I’m so lucky. I’m lucky that I was the one who got home safely tonight. One town over, one hour earlier. God, that could have been me.

    *

    Over 70% of women in the UK say they have experienced sexual harassment in public. 25% of women have been sexually assaulted. Only 4% of sexual assaults are reported to official organisations. 5 in 6 rapes against women are carried out by someone they know. And 5 in 6 women who are raped don’t report.. Why? Embarrassment, fear of being humiliated, fear that no one will help. Why do women feel this way?

    1. ‘As the gentlemen on the jury will understand, when a woman says no she doesn’t always mean it.’
    2. ‘The victim in this case, although she wasn’t necessarily willing, she didn’t put up a fight.’
    3. ‘Why couldn’t you just keep your knees together’

    These three statements were made in court by judges during rape trials – in the UK, US and Canada.

    1. ‘Women should avoid dressing like sluts in order not to be victimised.’
    2. ‘If a woman is wearing provocative clothing, the change needs to come from her.’
    3. “We know you are making this up.”

    These three statements were made by police officers – in Canada, Egypt and US.

    So, how would you get home? Would you feel safe to walk alone in the dark? If not, you’re not alone, even if you feel it.

    https://lacuna.org.uk/justice/walking-home-alone-women-feel-unsafe-in-public

    #espace_public #femmes #sécurité #insécurité #harcèlement #sexisme #harcèlement_de_rue #anxieté #transports_publics #taxis #agression_sexuelle #justice #alcool #nuit #sexisme_ordinaire #mysogynie #habits #vêtements #viols #uber

  • Une « pub » pour les femmes orthodoxes soulève des questions sur la tsniout Jackie Hajdenberg - Time of israel
    https://fr.timesofisrael.com/une-pub-pour-les-femmes-orthodoxes-souleve-des-questions-sur-la-ts

    Alors que le débat fait rage pour savoir si l’offre de vente de faux orteils est sérieuse, certains affirment que le problème réside dans le fait que personne ne puisse en être sûr


    Une publicité pour les femmes orthodoxes de vente de faux orteils.(Crédit : Twitter/Design/Jackie Hajdenberg)
    TA – Dès que cette publicité incongrue a commencé à circuler sur les groupes WhatsApp haredim dimanche, le débat a été ouvert : les orteils « de pudeur » existent-ils vraiment ?

    S’adressant aux femmes orthodoxes qui veulent être élégantes tout en se conformant aux normes vestimentaires conservatrices de leur communauté, l’annonce propose des orteils en silicone « durables » et « de haute qualité » que les acheteuses peuvent enfiler par-dessus les leurs, ce qui leur permet de porter des sandales sans que leurs propres pieds ne soient visibles.

    « Voulez-vous être à la mode tout en étant tzniuysdyig ? », propose la publicité, en utilisant une forme yiddish du mot pudeur se référant à la « pudeur vestimentaire ». « Vous voulez être à la mode, alors que vous refusez de porter des chaussures ouvertes ? ».

    La publicité ressemble à de nombreuses vraies publicités qui circulent sur le marché haredi. Sur ce marché, où les innovations qui facilitent l’observance religieuse se multiplient, les commandes doivent souvent être passées par téléphone ou en personne, l’utilisation d’Internet étant fortement désapprouvée.

    Pourtant cette annonce a aussi des allures de parodie, dans un contexte où certaines femmes juives orthodoxes tentent de s’opposer aux normes qui dictent leur tenue vestimentaire, contrôlent les accessoires autorisés et empêchent leur visage d’apparaître dans de nombreuses publications orthodoxes.

    Les spéculations sur l’authenticité de la mystérieuse publicité et sur sa signification pour les communautés orthodoxes ont préoccupé une partie du monde orthodoxe cette semaine. Beaucoup appellent ce produit, le « sheitel à orteil » dû au rôle similaire des sheitels https://www.myjewishlearning.com/article/hair-coverings-for-married-women , ou perruques que certaines femmes orthodoxes mariées portent pour couvrir leurs propres cheveux conformément à la loi juive, ou Halakha .

    « Certains pensent que c’est réel. D’autres pensent que c’est une blague », a déclaré Sharon Weiss-Greenberg, militante de longue date du féminisme orthodoxe, à la Jewish Telegraphic Agency au sujet des sheitels à orteils. « Je pense que c’est une blague. Mais plus encore, le simple fait que tant de personnes pensent que ce n’en soit pas une est un réel problème – le simple fait que ce soit plausible est ennuyeux. »


    Illustration : Une femme marchant en sandales élégantes à talons hauts. (Crédit : Nadtochiy/Stock by Getty Images)
    Pour passer commande, l’annonce indique un numéro de téléphone avec un indicatif régional dans la région de la vallée de l’Hudson, à New York. Les multiples appels passés depuis lundi par la Jewish Telegraphic Agency sont directement tombés sur une messagerie vocale – ce qui atteste peut-être du manque de sérieux de toute cette affaire.

    Il semble qu’au moins une personne soit parvenue à joindre l’entreprise. Dans une vidéo largement diffusée, prise lundi matin, un homme se retient de rire pendant un appel de sept minutes avec la personne lui ayant répondu au téléphone, qui s’est identifiée sous le nom de Chana. L’interlocuteur s’enquiert des différentes offres et apprend que les couvre-orteils peuvent être personnalisés dans différentes couleurs de peau pour des clientes ashkénazes et séfarades. Ils peuvent également être accompagnés de vernis à ongles dans des teintes portant le nom d’écoles orthodoxes.

    Si des acheteurs veulent un oignon ou des grains de beauté pour rendre leurs faux orteils plus réalistes, cela est possible à condition qu’ils soient prêts à payer le prix, explique Chana à son interlocuteur.

    « Vous savez, parfois, quand une femme reçoit un sheitel, elle la saupoudre de fausses pellicules ? Et bien cela revient au même », explique Chana.

    La polémique relève de plusieurs controverses actuelles au sein des communautés orthodoxes. « Les commandes peuvent prendre un certain temps car la chaîne d’approvisionnement en faux orteils en provenance de Chine a été interrompue par la fausse maladie de la COVID », dit la représentante, faisant allusion à la désinformation médicale qui a sévi dans le monde orthodoxe pendant la pandémie de la COVID-19.

    La couleur du nom de la Yeshiva University pourrait changer, dit-elle, si la Cour suprême lui permet de rejeter ce qu’elle appelle « le club gay », en référence au groupe d’étudiants LGBTQ qui se bat contre l’université phare de la mouvance Modern Orthodox pour obtenir le droit d’exister sur le campus. La Yeshiva University de New York City devra reconnaître https://fr.timesofisrael.com/la-yeshiva-university-devra-reconnaitre-son-club-lgbt-dit-la-cour- un club LGBTQ, au moins temporairement, après le refus opposé par la Cour suprême américaine, mercredi, d’intervenir dans ce dossier.

    Après avoir dit à son interlocuteur que les personnes qui s’offrent des vacances coûteuses pendant la période de Pessah peuvent probablement se permettre ce nouveau produit, Chana fait une critique explicite de la consommation ostentatoire qui caractérise certaines communautés orthodoxes.

    « Ce n’est pas censé être une autre mesure de la quantité d’argent que vous avez et du degré de fantaisie que vous pouvez vous offrir », dit-elle. « Bien que nous ayons peur que cela puisse arriver. »

    L’appel était authentique, a publié l’épouse de l’appelant sur Facebook, ajoutant que le couple n’était aucunement lié à l’entreprise ou à la farce, quelle qu’elle soit. Plusieurs personnes, susceptibles de correspondre au profil, ont également déclaré qu’elles n’étaient pas impliquées, tant publiquement qu’auprès de la Jewish Telegraphic Agency , qui a contacté une demi-douzaine de femmes proposées comme suspectes probables en raison de leur militantisme féministe ou de leur publications de vidéos parodiques orthodoxes.

    La tradition de se couvrir les cheveux après le mariage est fermement ancrée dans la Halakha  ; les Juives orthodoxes qui militent pour un plus grand leadership des femmes ne s’y opposent généralement pas. Les orteils ne sont pas soumis à des lois spécifiques, mais il existe un commandement général qui exige de s’habiller pudiquement, ainsi que d’innombrables exemples de décrets rabbiniques et de normes communautaires élargissant les limites de ce qui est considéré comme respectueux de la pudeur.

    Cependant, dans certaines parties du monde orthodoxe, l’utilisation de perruques en cheveux humains, qui peuvent coûter jusqu’à 3 000 dollars et nécessiter des soins, suscite des controverses. Certaines femmes orthodoxes choisissent plutôt de se couvrir les cheveux avec un foulard ou un chapeau. L’existence de perruques de marque peut également exercer une pression financière sur les femmes qui se sentent dans l’obligation de se fondre dans la masse de leur communauté.

    Les sheitels à orteils peuvent être considérés comme relevant de cette dynamique. Mais les images de la publicité ne permettent pas de savoir si ce produit est réel. Les prothèses d’orteils comme celles de l’annonce sont utilisées par des personnes souffrant de blessures aux pieds ou de maladies congénitales, ainsi que par des personnes amputées en raison de complications liées au diabète ; elles peuvent être trouvées facilement en effectuant une recherche rapide sur Google. Les faux orteils de la publicité ressemblent également à ceux utilisés par les prothésistes ongulaires pour pratiquer le nail art , autrement connu sous le nom de stylisme ongulaire.

    D’autres répliques de parties du corps ont été produites pour les Juifs pratiquants par le passé, mais pour de toutes autres raisons. Entre autres exemples, un barbier israélien a sorti en 2015 https://www.jta.org/2015/01/23/culture/magic-kippa-designed-for-attack-wary-observant-jews une kippa en cheveux synthétiques pour que les hommes puissent répondre à l’obligation de se couvrir la tête sans être immédiatement identifiés comme Juifs religieux.

    Hokhmat Nashim, une organisation dont le nom signifie « la sagesse des femmes » et qui vise à inclure les femmes dans la prise de décision orthodoxe, a déclaré en ligne qu’elle n’était pas à l’origine de la publicité. Cette semaine, le groupe s’est concentré sur un nouveau livre de cuisine publié par ArtScroll, un éditeur orthodoxe, dans lequel les femmes sont représentées par des photos d’ingrédients, et non d’elles-mêmes. De nombreuses publications orthodoxes ne montrent pas de femmes, invoquant des raisons de pudeur, une pratique qui, selon Hokhmat Nashim entre autres, exclue les femmes de leurs propres communautés.

    Hokhmat Nashim a déclaré que la publicité pour le sheitel à orteil et la réponse qu’elle avait suscitée avaient soulevé une question importante.

    « Que se passe-t-il lorsque l’on ne sait plus faire la différence entre la réalité et la satire ? », a écrit le groupe dans une publication Instagram. Une personne a commenté qu’elle était certaine qu’il s’agissait bien d’une blague – bien qu’elle ait personnellement entendu un rabbin dire que les orteils des femmes devaient rester couverts.

    « Pour info, il s’agit bien d’une satire », a ajouté plus tard Hokhmat Nashim, sans expliquer ses sources. « La question est de savoir comment faire pour qu’il en soit toujours ainsi. Comment repousser la sexualisation de tout ce qui est féminin et la déformation du judaïsme que nous voyons aujourd’hui et qui, avouons-le, n’est pas très éloignée ? »

    En milieu de semaine, les parodies de ce qui aurait pu être ou ne pas être une blague se sont multipliées, telles que des publicités pour de faux seins ainsi que des T-shirts représentant des seins, conçus pour permettre un « topless pudique », et pour des « dissimulateurs de cou » en plastique destinés à permettre le port de hauts sans bretelles sans trop révéler la clavicule. Des chemises partielles fines couvrant le col et les épaules sous des vêtements qui révèlent ces zones, sont déjà vendues dans les communautés orthodoxes.

    L’adresse électronique de la société qui vend des cache-cols s’est empressée d’envoyer une réponse enthousiaste à une demande de renseignements.

    « La société de cache-cols n’est pas liée à la société de prothèses d’orteils », ont-ils répondu. « Nous ne faisons que présenter le même concept, à savoir essayer d’être pudique… tout en étant capable de porter sa robe (ou sa chemise) préférée. … Nous essayons tous deux d’apporter une rédemption ultime. »

    Un autre courriel a rapidement suivi, exprimant ce que la société de sheitel à orteils n’avait pas dit, à savoir que « toute cette histoire était censée être une blague entre quelques amis, puisque nous avons tous ri de celle des orteils ! »

    #publicité #Canular ? #fake ? #Blague ? #religion #israel #pieds #orteils #mode #religion #vêtements #parodie #blague #orteils #Femmes

  • « L’inflation rose », quand la mode devient plus chère pour les femmes Séverine Saas - Le temps
    https://www.letemps.ch/economie/linflation-rose-mode-devient-plus-chere-femmes

    La « NZZ Am Sonntag » révèle que les vêtements féminins coûtent de plus en plus cher, alors que le prix des articles pour hommes ne bouge quasiment pas. Un phénomène faisant écho à la « taxe rose »

    Chaque jour, pour assurer notre survie et notre autonomie, nous avons besoin de manger, de boire, d’aller aux toilettes, de dormir, de nous déplacer… et de nous habiller. Pour protéger notre corps du chaud, du froid, ou de toute autre agression extérieure. Avant de remplir un rôle social et identitaire, les vêtements répondent donc à un besoin primaire. Mais pour le satisfaire, les femmes doivent débourser de plus en plus d’argent, contrairement aux hommes. C’est ce que révèle la NZZ Am Sonntag https://magazin.nzz.ch/nzz-am-sonntag/wirtschaft/pinkflation-mode-wird-nur-fuer-frauen-teurer-ld.1696803?reduced=true : par rapport à l’année 2000, les articles de mode pour femme ont augmenté de 6,5%, contre 0,3% pour les vêtements masculins. Les habits de sport - une catégorie unisexe - sont aussi beaucoup moins touchés.

    #Femmes #taxe_rose #vêtements #habits #inflation #mode

    • Remarque : Partout fleurissent des magasins de seconde main où l’on trouve des vêtements quasi neuf pour quelques euros. Nouveauté, au marché de Hem, par exemple, commune friquée de la banlieue lilloise, un stand de vêtements féminins à 5 euros, d’excellente qualité, neufs le plus souvent.

  • The far-right and environmentalism overlap is bigger than you think — and growing

    At first glance, the modern environmental movement and the far-right movement – including anti-immigrant and white supremacist groups – might appear to be on opposing sides of the political ideology spectrum. But overlap does exist.

    Researchers say this intersection between the far-right and environmentalism is bigger than many people realize – and it’s growing.

    “As climate change kind of turns up the heat, there’s going to be all sorts of new kinds of political contestations around these issues,” Alex Amend said.

    Amend used to track hate groups at the Southern Poverty Law Center. These days he researches eco-fascism. He says once you start to look at this overlap, you find two big misconceptions.

    “One that the right is always a climate denialist movement. And two that environmental politics are always going to be left-leaning,” Amend said.

    Conservative leaders – from Rush Limbaugh to former President Donald Trump – have certainly denied climate change in the past.

    But today, a different argument is becoming more common on the conservative political fringe.
    When environmentalism and right-wing politics align

    On the podcast “The People’s Square,” a musician who goes by Stormking described his vision for a far-right reclamation of environmentalism.

    “Right-wing environmentalism in this country is mostly – especially in more modern times – an untried attack vector,” Stormking said. “And it has legs, in my opinion.”

    “Attack vector” is an apt choice of words because this ideology has been used in literal attacks.

    In El Paso, Texas, in 2019, a mass shooter killed more than 20 people and wounded more than 20 others. He told authorities he was targeting Mexicans. He also left behind a manifesto.

    “The decimation of the environment is creating a massive burden for future generations,” the shooter wrote. “If we can get rid of enough people, then our way of life can be more sustainable.”

    He titled that manifesto, “An Inconvenient Truth,” which was also the name of Al Gore’s Oscar-winning 2006 documentary about climate change.

    Anti-immigrant environmental arguments pop up in more official places too – like court filings.

    Last July, Arizona Attorney General Mark Brnovich filed a lawsuit against the federal government. He claimed that the Biden administration’s decision to stop building the border wall was a violation of the National Environmental Policy Act.

    "I wish people like, you know, the environmentalists cared half as much about human beings and what’s going on in Arizona as they do, or they supposedly do, about plant and wildlife, Brnovich said in an interview with KTAR News.

    Brnovich argued that because migrants leave trash in the desert, a border wall is needed to protect the environment.

    “We know that there’s information out there that says that every time someone crosses the border, they’re leaving between six and eight pounds of trash in the desert,” he said. “That trash is a threat to wildlife. It’s a threat to natural habitats.”

    Mainstream environmental organizations take the opposite view — that a wall will harm ecosystems on the border. A federal judge ultimately tossed out Brnovich’s case.

    Environmental politics are not always left-leaning

    This strain of anti-immigrant environmentalism may be growing today — but it isn’t new. And that brings up another misconception — that environmental politics are always left-leaning.

    The truth is, eco-fascism has a long history, both in the U.S. and in Europe. Blair Taylor is a researcher at the Institute for Social Ecology. He said even the Nazis saw themselves as environmentalists.

    “The idea that natural purity translates into racial or national purity – that was one that was very central to the Nazis’ environmental discourse of blood and soil,” Taylor said.

    In the 90s when Taylor started reading books about the environmental movement, he stumbled upon some ideas that seemed very wrong.

    “There is this earlier very nativist, exclusionary and racist history of environmental thought,” Taylor said. “It was very much based on this idea of nature as a violent competitive and ultimately very hierarchical domain where, you know, white Europeans were at the top. So that’s been rediscovered, I think, by the alt-right.”

    Taylor was kind of horrified to learn that in some ways, the environmental movement was founded on ideas of white supremacy.

    The word “ecology” was even coined by a German scientist, Ernst Haeckel, who also contributed to the Nazis’ ideas about a hierarchy of races. This history applies to the United States, too.

    The history of the environmental movement is colored by white supremacy

    Dorceta Taylor is a professor at Yale University and author of The Rise of the American Conservation Movement: Power, Privilege, and Environmental Protection.

    Taylor’s research helped reveal parts of American environmental history that had not been widely known.

    “We see a taking of Native American lands to turn into park spaces that are described as empty, untouched by human hands, pristine, to be protected,” Taylor said.

    “Environmental leaders are very, very at fault for setting up this narrative around, you know, untouched spaces. And to preserve them, Native people must be removed, the lands taken from them and put under federal or state #protection ... so this is where the language of preservation really crosses over into this narrative of #exclusion.”

    Taylor read the notes and diaries of early American environmentalists and learned that the movement to preserve natural spaces in the U.S. was partly motivated by a backlash against the racial mixing of American cities.

    “White elites, especially white male elites, wanted to leave the spaces where there was racial mixing,” she said. “And this discomfort around racially mixed neighborhoods infuses the discourse of those early conservation leaders.”

    Organizations are confronting their exclusionary pasts

    The connections between environmentalism and xenophobia in the U.S. are long and deep. In recent years, some prominent groups, including the Sierra Club, have begun to publicly confront their own exclusionary history.

    “We’re not just going to pretend that the problem’s not happening. We’re actively going to do the responsible thing and begin to address it,” said Hop Hopkins, the Sierra Club’s director of organizational transformation.

    The organization went through its own transformation. In the 20th century, the group embraced racist ideas that overpopulation was the root of environmental harm.

    In fact, in 1998 and again in 2004, anti-immigrant factions tried to stage a hostile takeover of the Sierra Club’s national board. They failed, but the organization learned a lesson from those experiences — you can’t just ignore these ideas or wish them away.

    “We need to be educating our base about these dystopian ideas and the scapegoating that’s being put upon Black, indigenous and people of color and working-class communities, such that they’re able to identify these messages that may sound like they’re environmental, but we need to be able to discern that they’re actually very racist,” Hopkins said.

    It’s common to come across people who say they believe in the environmental movement and the racial justice movement, but don’t believe the movements have anything to do with each other. That disbelief is why Hopkins said he does the work he does.

    That work goes beyond identifying the racism and bigotry in the environmental movement. It also means articulating a vision that can compete with eco-fascism. Because as climate change increases, more people will go looking for some narrative to address their fears of collapse, says Professor Emerita Betsy Hartmann of Hampshire College.

    “If you have this apocalyptic doomsday view of climate change, the far-right can use that doomsday view to its own strategic advantage,” Hartmann said.

    In that way, the threat of eco-fascism has something in common with climate change itself.

    The problem is visible now – and there is time to address it, but the longer people wait, the harder it’s going to be.

    https://www.npr.org/2022/04/01/1089990539/climate-change-politics?t=1649912681592

    #écologie #extrême_droite #environnementalisme #idéologie #idéologie_politique #éco-fasiscme #anti-migrants #migrations #wildlife #nature

    –—

    Cette phrase autour des #déchets laissés par les migrants sur leur chemin...

    Brnovich argued that because migrants leave trash in the desert, a border wall is needed to protect the environment.

    Rappelle celle-ci :
    Briançonnais : sur la route des migrants, des tas de #vêtements
    https://seenthis.net/messages/918606

  • Au Chili, des montagnes de vêtements usagés en plein désert
    https://www.novethic.fr/actualite/environnement/dechets/isr-rse/jeudi-photo-au-chili-des-montagnes-de-vetements-usages-en-plein-desert-1503

    Des dunes de vêtements en plein désert. Cette photo prise fin septembre par le photographe de l’Agence France Presse (AFP) Martin Bernetti a des allures surréalistes. Elle montre pourtant une réalité bien palpable, celle d’une décharge sauvage de textile située dans le désert d’Atacama près la commune d’Alto Hospicio au nord du Chili.

    Plusieurs décharges comme celle-ci existent dans la région, comptabilisant environ 39 000 tonnes de déchets. Le Chili s’est spécialisé depuis une quarantaine d’années dans le commerce de vêtements de seconde main. Mais la quantité croissante d’habits à bas coût provenant d’Asie engorge son circuit de revente et nourrit de manière exponentielle ces montagnes de textile.

    « Le problème est que ces vêtements ne sont pas biodégradables et contiennent des produits chimiques, ils ne sont donc pas acceptés dans les décharges municipales », explique Franklin Zepeda, qui a fondé en 2018 EcoFibra, une entreprise de recyclage en mesure de traiter jusqu’à 40 tonnes de vêtements par mois. Un effort bienvenu mais largement insuffisant pour résoudre l’ensemble du problème.

  • Les géants de l’habillement fragilisés par le confinement prolongé du Vietnam
    https://fr.fashionnetwork.com/news/Les-geants-de-l-habillement-fragilises-par-le-confinement-prolong

    Chaussures de sport, sweat-shirts, pantalons de survêtement : le confinement strict et prolongé du Vietnam en raison du coronavirus a provoqué des pénuries de produits chez des marques internationales telles que #Nike et #Gap, devenues de plus en plus dépendantes des fabricants de ce pays d’Asie du Sud-Est.

    Dans son usine de tissus à l’est de Hanoï, Claudia Anselmi, la directrice de Hung Yen Knitting & Dyeing, sous-traitant pour plusieurs géants européens et américains de l’habillement, se demande chaque jour si les machines vont devoir s’arrêter.

    Lorsque la dernière vague de #Covid-19 a frappé le pays au printemps, la production a chuté de 50%, et l’Italienne est confrontée à des problèmes d’approvisionnement.

    « Les restrictions de voyage ont mis en péril toute la logistique d’entrée et de sortie... cela a créé de longs, longs retards » dans la livraison du fil utilisé dans des maillots de bain et des vêtements de sport pour des clients tels que #Nike, #Adidas et Gap, a-t-elle déclaré à l’AFP.

"Nous ne survivons que si nous avons du #stock".

    Ajouter à cela des mesures de #confinement contrôlées de manière stricte qui ont empêché de nombreux vietnamiens de se rendre au travail ou de circuler pendant de longues périodes.

    

Plusieurs chauffeurs du delta du Mékong ont dû attendre trois jours et trois nuits dans leur véhicule avant d’entrer dans Can Tho (sud), a raconté Hamza Harti, le responsable de l’entreprise de logistique FM Logistic lors d’une table ronde à la chambre de commerce française de Hanoï. « Ils étaient sans nourriture, sans rien ».

 

    Accélérées par la guerre commerciale entre Washington et Pékin, les relocalisations d’usines de la #Chine vers l’Asie du Sud-Est se sont amplifiées ces dernières années, particulièrement au bénéfice du Vietnam.


    Risques de rupture d’approvisionnement
    Mais les mesures sanitaires exposent désormais les #multinationales à des risques de rupture d’#approvisionnement.



    L’équipementier Nike, qui produit la moitié de ses chaussures dans le pays communiste, a annoncé des pénuries et a revu ses prévisions de vente à la baisse, déclarant que 80% de ses usines dans le sud du pays ont dû fermer.



    Le japonais Fast Retailing, propriétaire de la marque #Uniqlo, a également mis sur le compte du blocage du Vietnam des retards dans la production de ses vêtements.

    #Adidas a de son côté estimé que la baisse de ses ventes pourrait atteindre jusqu’à 500 millions d’euros d’ici à la fin de l’année.

    

Plusieurs marques dont Nike et Adidas ont annoncé qu’elles envisageaient de produire temporairement ailleurs qu’au Vietnam.


    Dans une lettre adressée au Premier ministre Pham Minh Chinh, plusieurs associations d’entreprises américaines, européennes, sud-coréenne et du sud-est asiatique ont tiré la sonnette d’alarme, avertissant que 20% de leurs membres fabricants avaient déjà quitté le pays.

"Une fois la production déplacée, il est difficile d’y revenir", ont-ils écrit.

    Nguyen Thi Anh Tuyet, directrice générale adjointe de Maxport Vietnam, dont les 6.000 employés fabriquent des vêtements de sport pour des entreprises comme #Lululemon, #Asics et Nike, a déclaré à l’AFP que l’entreprise était « très inquiète » de voir ses clients retirer leurs commandes, même si elle est l’une des rares à avoir traversé ces derniers mois pratiquement indemne.



    Sans clients étrangers, « nos travailleurs se retrouveraient sans emploi », a-t-elle ajouté. La pandémie n’a pas seulement frappé l’industrie textile du pays, elle menace également le café, le Vietnam étant le premier producteur mondial de robusta.


    Les constructeurs automobiles n’y ont pas échappé non plus : #Toyota a réduit sa production pour septembre et octobre, en partie à cause du virus, et a déclaré à l’AFP que « l’impact a été important au Vietnam », ainsi qu’en Malaisie.

    

Les pénuries ont été aggravées par un regain de la demande en Occident, après un effondrement au plus fort de la crise du Covid-19.

Dans son usine textile près de Hanoï, Mme Anselmi pense que les entreprises resteront au Vietnam si le pays parvient à retrouver une certaine normalité en octobre :

    « Si nous pouvons permettre aux usines de travailler, je pense que la confiance (dans le Vietnam) est toujours là ».

    #Textile #Vietnam #Italie #café #vêtements #industrie_textile #conditions_de_travail #exploitation #mode #coronavirus #capitalisme #chaîne_d'approvisionnement #mondialisation #pénuries

  • Briançonnais : sur la route des migrants, des tas de #vêtements

    https://www.ledauphine.com/societe/2021/05/31/brianconnais-sur-la-route-des-migrants-des-tas-de-vetements

    –-> Cette question avait déjà été soulignée par #Sarah_Bachellerie dans son mémoire de master « Traquer et faire disparaître. La fabrique de l’invisibilité du contrôle migratoire à la frontière franco-italienne du Briançonnais » (2019) :


    (p.82)

    #habits #nature #environnement #écologie #migrations #asile #réfugiés #Montgenèvre #Briançonnais #Briançon #Hautes-Alpes #montagne #dépotoir

  • #Climat, etc… 24 Oct 2019 - Michèle Janss - Investigaction
    https://www.investigaction.net/fr/climat-etc

    La pollution et l’exploitation abusive des matières premières sont le résultat de l’activité des grandes entreprises. Celles qui exploitent le gaz, le pétrole et le charbon, bien sûr, mais aussi celles qui mettent l’eau en bouteille, fabriquent des armes, des voitures et des avions, celles qui produisent de l’informatique, des vêtements, de la nourriture industrielle, celles qui profitent de moyens de transport extrêmement bon marché afin de délocaliser leur production…

    

 Les causes

    En gros, c’est surtout notre manière de produire des richesses qui est à l’origine de la prédation de la planète. Une production sans réflexion sur son impact, sans planification, une course en avant vers plus de profit et plus d’emplois comme seul moyen de fonctionner. Notre façon de produire a même inventé le droit de polluer ou de sur-consommer contre paiement. Si on en a les moyens, on peut détruire. Et pourvu qu’il reste suffisamment de pauvres, sinon on étoufferait.
     
    Tant que cela ne sera pas étudié et dénoncé, on restera dans les petites mesures au coup par coup qui ne mèneront pas à grand chose, du genre COP-je-ne sais-quel-numéro. Au mieux, on sauvera des miettes de nature. En espérant que le génie des scientifiques fasse le reste. Mais les scientifiques et les politiques ne pourront rien empêcher si on continue dans un système de compétition effrénée qui creuse les inégalités, qui empêche systématiquement toute redistribution des richesses et qui ne peut pas grand chose contre les activités nuisibles.
     
    Le spectacle
    Dans un tel contexte, les grandes entreprises qui voient monter le mécontentement de la rue, ces mêmes grandes fortunes qui possèdent aussi les médias, doivent certainement être en train de réfléchir. Des équipes spécialisées pour cela sont à l’oeuvre, des think tank. Ces boites à penser, adossées à la presse dominante, sont redoutables. Elles sont capables de vendre une guerre à ceux qui savent qu’ils risquent d’y laisser leur peau.
     
    Elles sont en train de réfléchir et de faire feu de tout bois. C’est ainsi qu’on débat actuellement de Greta Thunberg plutôt que de l’état de la planète. Je ne sais pas si cette jeune fille est manipulée, mal informée, intelligente, sincère, si sa jeunesse est un handicap ou au contraire un atout… peu importe. Surtout, elle tombe à pic. Aussi bien pour les spécialistes du « greenwashing » que pour les climatosceptiques d’extrême droite. Quand le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt. Et les médias dominants ont trouvé Greta. De quoi organiser le spectacle à moindre frais et occuper les esprits inquiets. Greta, c’est le doigt et tout le monde regarde le doigt.
     
    Organiser la résistance
    A présent, des activistes, prônant la désobéissance civile mais garantissant zéro violence et zéro dégradation, prennent le relai. Heureusement parce que tôt ou tard, on oubliera Greta. Extinction Rébellion assurera la suite. Les activistes se contentent pour le moment de bloquer la circulation, d’occuper un centre commercial… Leur sincérité ne fait aucun doute et leurs actions ont le mérite de mobiliser les consciences. Mais Extinction-Rébellion ne prend pas de position radicale contre l’organisation de notre production. Il faut changer le système, oui, mais l’analyse est plus que confuse. Invité par Amnesty International, Roger Hallam, co-fondateur d’Extinction-Rébellion prononce un curieux discours[1] où il évoque sa mère (qui était pasteure méthodiste) et prédit la famine et la mort pour la génération prochaine [2]. Pour les formateurs du mouvement, il s’agit aussi de contourner les forces d’extrême gauche pour atteindre et mobiliser les citoyens apolitiques[3]. Si on entend bien une dénonciation du « système », tout cela reste très vague. Le catastrophisme est partout, la fin du monde est proche mais l’analyse des causes reste légère. La non-violence est mise au service du mouvement Extinction-Rébellion qui doit durer pour prodiguer la bonne parole. On se trouve face à un discours presque religieux et millénariste, accompagné d’une liste d’exemples de problèmes environnementaux. Mais sans action politique visant directement les industries à l’origine de ces dégradations. Extinction Rébellion en appelle aux gouvernements, aux scientifiques, à l’arrêt de la destruction, à la réduction immédiate de la consommation, à former des assemblées citoyennes…
     
    Les entendra-t-on appeler au boycott des 100 entreprises les plus polluantes de la planète ? A la redistribution des 100 plus grandes fortunes ? A la disparition de l’actionnariat et de la course au profit qu’il génère ? Lorsqu’on sait que les 26 plus grandes fortunes[4] possèdent autant que la moitié des plus pauvres de la planète, il pourrait être tentant de ne s’en prendre qu’à… 26 fortunés !
     
    Diabolisation
    Il est intéressant de noter que les médias s’empressent de diaboliser toutes les tentatives de boycotts. La sortie du capitalisme n’est pas encore à l’ordre du jour, même si de plus en plus d’experts[5] se prononcent pour cette solution qui semble incontournable. Le communisme est également visé par la diabolisation. On ne sait jamais, si certains proposaient aux peuples de reprendre en main les usines, de mettre fin à l’actionnariat et de nationaliser la production d’énergie…
     
    Les grandes entreprises et surtout leurs actionnaires ont tout intérêt à ce qu’on reste dans l’appel aux politiques plutôt que dans l’analyse des causes. Et surtout dans la non-violence. Les gilets jaunes ont dû réellement faire très peur aux puissants et la casse coûte cher. Y compris quand il est question de la répression et de l’image qu’elle renvoie de nos gouvernements. Alors maintenant qu’il s’agit du climat, il faudra canaliser les rebellions. Tout changer pour que rien ne change, polluer moins pour pouvoir polluer plus longtemps.
     
    Reprendre le contrôle
    C’est d’une autre organisation des moyens de production dont nous avons besoin. Où, démocratiquement, nous pourrions contrôler directement ce qui se fait et comment organiser la vie sur notre planète pour le bien de tous. Il faudra arrêter la course au profit et redistribuer les richesses, mais aussi mieux partager les savoirs et les expertises, éduquer aux changements, bousculer les habitudes…
     
    Comment pourrons-nous arriver à un tel résultat ?

    C’est à cela que nous devrons travailler.
     

     
    Notes :
    [1] https://www.youtube.com/watch?v=llNFIuIMPhw


    [2] https://www.youtube.com/watch?v=BrcBYWC4B9M
     
    [3] http://www.entelekheia.fr/2019/10/11/extinction-rebellion-dispense-une-formation-concue-pour-contourner-les-o
    [4] Rapport Oxfam
    [5] Naomi Klein, Thomas Piketti (pour un socialisme participatif), Hervé Kempf, Olivier Bonfond, Géraldine Thiry…

    #extinction_rebellion #Greta_Thunberg #résistance #climat #xr #catastrophe #gilets_jaunes #changement_climatique #politique #écologie #désobéissance #COP #greenwashing #climatosceptiques #boycott
    #gaz #pétrole #charbon #eau en bouteille #armes #voitures #avions #informatique #vêtements #nourriture industrielle #transports

  • Vinted, quand l’économie circulaire ne tourne pas rond, par Audrey Fisné (korii)
    https://korii.slate.fr/biz/consommation-vinted-vetements-recyclage-ecologie-economie-circulaire-fas

    Présentée comme un moyen de vider son armoire en donnant une seconde vie aux vêtements, la friperie en ligne encourage surtout à acheter toujours plus.

    #critique #recyclage #consommation #greenwashing #vêtements #mode #effet_rebond

    (ici depuis quelques semaines on tourne à fond avec Vinted, il faut avouer)

    • http://www.theses.fr/s171925

      La consommation collaborative est souvent présentée comme la nouvelle économie du partage et prône l’usage vs la propriété. Il semble pourtant que certaines pratiques collaboratives soient sources d’hyperconsommation et encouragent au contraire le consumérisme. Dans le cadre de la présente recherche doctorale, nous cherchons à identifier et comprendre les modalités de la montée en compétences marchandes des consommateurs. Nous étudions ce processus à travers les dispositifs sociotechniques dans le contexte de la consommation collaborative. Nos résultats révèlent que certaines pratiques collaboratives permettent l’expression de l’Homme-entrepreneur et alimentent la logique néolibérale plutôt que de la remettre en question. Ils montrent également que les dispositifs sociotechniques sont omniprésents et capables de former en masse des consommateurs, les amenant à se conduire tels des conso-marchands au sein d’une hétérotopie « consumériste ». Notre travail souligne en outre que les conso-marchandes étudiées, dans la pratique du vide-dressing, développent certes leur entrepreneurialité mais veulent néanmoins préserv er un espace entre le jeu et le sérieux pour continuer à « jouer à la marchande ».

      #entreprenariat #économie_collaborative #économie_circulaire #vinted #friperie #vide-greniers #vide-dressing

  • (1) La première sortie 100% féminine dans l’espace annulée, faute de combinaison à la bonne taille - Libération
    https://www.liberation.fr/sciences/2019/03/26/la-premiere-sortie-100-feminine-dans-l-espace-annulee-faute-de-combinaiso

    Zut alors, c’est quand même ballot… Ce vendredi devait avoir lieu la première sortie dans l’espace 100% féminine de l’histoire de la station spatiale internationale (et donc de l’histoire de l’humanité tout court). Mais la Nasa a changé ses plans au dernier moment, et on a appris cette nuit que l’équipe sera finalement constituée d’un homme et d’une femme.

    Le problème ? Il n’y aura pas assez de combinaisons spatiales à la bonne taille pour vendredi. Les sorties dans l’espace – qu’on appelle « activités extra-véhiculaires » dans le métier, soit « EVA » pour faire court – sont pourtant planifiées et organisées des mois à l’avance. On avait donc prévu, pour cette petite virée hors de l’ISS, une combinaison en taille M pour l’astronaute américaine Christina Koch, et une taille L pour sa collègue Anne McClain. Elles sont bien rangées dans leur placard, prêtes à être enfilées vendredi.

    Mais Anne McClain a déjà effectué une première sortie vendredi dernier, le 22 mars. C’était la toute première EVA de sa carrière, et elle en a tiré au moins deux enseignements capitaux : d’une part, elle sait désormais comment remplacer une batterie pour les panneaux solaires de la station (une compétence assez classe en matière de bricolage), et d’autre part, la taille L est trop grande pour elle. « Anne s’était entraînée avec du M et du L, et elle pensait préférer la taille large. Mais après la sortie de vendredi, elle a décidé que la taille medium lui allait mieux », raconte Stephanie Schierholz, porte-parole de la Nasa. Et il vaut mieux se sentir à l’aise quand on doit passer six à sept heures dans le vide spatial à effectuer des manipulations minutieuses : de l’avis de tous les astronautes qui s’y sont frottés, les EVA sont éreintantes.

    L’astronaute Anne McClain lors de sa sortie extra-véhiculaire du 22 mars, qui a duré 6 heures et 39 minutes pour améliorer les capacités de stockage d’énergie de la station spatiale.L’astronaute Anne McClain dans sa combi trop grande, lors de sa sortie extra-véhiculaire du 22 mars, qui a duré 6 heures et 39 minutes pour améliorer les capacités de stockage d’énergie de la station spatiale. (Photo Nasa)

    Pour garantir à Anne McClain de bonnes conditions de travail, il faut donc revoir sa garde-robe. Ce n’est malheureusement pas aussi facile que changer de chemise : les combinaisons spatiales sont constituées de nombreuses pièces – torse, épaules, bras, gants, pantalon, casque, tableau de bord électronique… – qu’il faut assembler et ajuster entre elles, sans oublier de les inspecter et les tester pour éviter tout risque de fuite. La tâche est laborieuse, et elle n’était pas prévue dans l’emploi du temps déjà surchargé des astronautes. « Dans ce cas, il est plus facile (et plus rapide !) de changer l’équipe de sortie que de reconfigurer la combinaison », conclut Stephanie Schierholz.

    C’est donc l’astronaute Nick Hague qui enfilera la combinaison taille L de McClain toute prête à l’emploi, et la remplacera aux côtés de Christina Koch pour continuer le changement des batteries de la station. Il n’est pas prévu pour le moment de réorganiser une sortie à deux femmes : la troisième EVA de cette mission aura lieu le 8 avril et la Nasa, dans son communiqué, semble toujours compter sur une équipe formée d’Anne McClain et du Canadien David Saint-Jacques.

  • Il est temps pour moi de faire une #recension sur #appropriation_culturelle et #Palestine, qui recouvre des sujets aussi larges que : #Houmous #Hummus #rrroumous #Chakchouka #falafel #couscous #Shawarma #zaatar #Nourriture #Cuisine #Danse #dabke #vêtements #langage #arabe #Art #Cinéma #Photos #Littérature #Poésie #Photographie #Documentaire ...

    Le Rrrizbollah aime le rrroumous
    @nidal, Loubnan ya Loubnan, le 10 octobre 2008
    https://seenthis.net/messages/97763

    Israel’s cuisine not always kosher but travelling well
    Stephen Cauchi, The Age, le 22 mai 2011
    http://seenthis.net/messages/493046

    Make Hummus Not War
    Trevor Graham, 2012
    https://seenthis.net/messages/718124

    NYC Dabke Dancers respond to ZviDance "Israeli Dabke"
    Dabke Stomp, Youtube, le 3 août 2013
    http://seenthis.net/messages/493046
    https://www.youtube.com/watch?v=JM9-2Vmq524

    La Chakchouka, nouveau plat tendance (PHOTOS)
    Rebecca Chaouch, HuffPost Maghreb, le 15 avril 2014
    http://seenthis.net/messages/493046

    Exploring Israel’s ‘ethnic’ cuisine
    Amy Klein, JTA, le 28 janvier 2015
    http://seenthis.net/messages/493046

    International Hummus Day : Israeli Entrepreneur’s Middle Eastern Food Celebration Is Still Political For Some
    Lora Moftah, IB Times, le 13 mai 2015
    http://seenthis.net/messages/493046

    Israel’s obsession with hummus is about more than stealing Palestine’s food
    Ben White, The National, le 23 mai 2015
    http://seenthis.net/messages/493046

    Palestine : étude d’un vol historique et culturel
    Roger Sheety, Middle East Eye, le 15 juillet 2015
    https://seenthis.net/messages/646413

    La « guerre du houmous »
    Akram Belkaïd, Le Monde Diplomatique, septembre 2015
    https://seenthis.net/messages/718124

    L’appropriation culturelle : y voir plus clair
    LAETITIA KOMBO, Le Journal En Couleur, le 31 août 2016
    https://seenthis.net/messages/527510

    Hummus restaurant
    The Angry Arab News Service, le 5 novembre 2016
    https://seenthis.net/messages/539732

    Le Houmous israélien est un vol et non une appropriation
    Steven Salaita, Al Araby, 4 September 2017
    https://seenthis.net/messages/632441

    Looted and Hidden – Palestinian Archives in Israel (46 minutes)
    Rona Sela, 2017
    https://seenthis.net/messages/702565
    https://www.youtube.com/watch?v=0tBP-63unME


    https://www.youtube.com/watch?v=KVTlLsXQ5mk

    Avec Cyril Lignac, Israël fait découvrir son patrimoine et sa gastronomie
    Myriam Abergel, Le Quotidien du Tourisme, le 27 janvier 2018
    http://seenthis.net/messages/493046

    Why does Virgin find “Palestinian couscous” offensive ?
    Gawan Mac Greigair, The Electronic Intifada, le 10 février 2018
    https://seenthis.net/messages/668039

    Maghreb : une labellisation du couscous moins anodine qu’il n’y paraît
    Le Point, le 13 février 2018
    https://seenthis.net/messages/764021

    Medieval Arabic recipes and the history of hummus
    Anny Gaul, Recipes, le 27 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/744327

    Que font de vieilles photos et de vieux films de Palestiniens dans les archives de l’armée israélienne ?
    Ofer Aderet, Haaretz, le 2 juillet 2018
    https://seenthis.net/messages/612498

    En Israël, une exposition montre des œuvres arabes sans le consentement des artistes
    Mustafa Abu Sneineh, Middle East Eye, le 17 juillet 2018
    https://seenthis.net/messages/708368

    Yalla
    https://seenthis.net/messages/716429

    Houmous, cuisine et diplomatie
    Zazie Tavitian, France Inter, le 21 août 2018
    https://seenthis.net/messages/718124

    Pourquoi un éditeur israélien a-t-il publié sans agrément un livre traduit d’essais en arabe ?
    Hakim Bishara, Hyperallergic, le 13 septembre 2018
    https://seenthis.net/messages/723466

    La nouvelle cuisine israélienne fait un carton à Paris
    Alice Boslo, Colette Monsat, Hugo de Saint-Phalle, Le Figaro, le 26 septembre 2018
    https://seenthis.net/messages/725555

    Cuisine, art et littérature : comment Israël vole la culture arabe
    Nada Elia, Middle East Eye, le 3 octobre 2018
    https://seenthis.net/messages/726570

    Pins Daddy - Israel Costume
    https://seenthis.net/messages/726570

    Shawarma, the Iconic Israeli Street Food, Is Slowly Making a Comeback in Tel Aviv
    Eran Laor, Haaretz, le 8 janvier 2019
    https://seenthis.net/messages/493046

    What is Za’atar, the Israeli Spice You Will Want to Sprinkle on Everything
    Shannon Sarna, My Jewish Learning, le 7 mars 2019
    https://seenthis.net/messages/767162

    #Vol #appropriation_culinaire #racisme #colonialisme #Invisibilisation #Histoire #Falsification #Mythologie #Musique #Musique_et_Politique #Boycott_Culturel #BDS

    ========================================

    En parallèle, un peu de pub pour la vraie cuisine palestinienne ou moyen-orientale :

    Rudolf el-Kareh - Le Mezzé libanais : l’art de la table festive
    https://seenthis.net/messages/41187

    Marlène Matar - Ma’idat Marlene min Halab
    https://seenthis.net/messages/537468

    La cuisine palestinienne, c’est plus que ce qu’on a dans l’assiette
    Laila El-Haddad, Electronic Intifada, le 15 Juin 2017
    https://seenthis.net/messages/612651

    Palestine : la cuisine de Jerusalem et de la diaspora
    Alain Kruger, France Culture, le 25 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671981

    La Palestine, ce n’est pas seulement de la géographie, c’est notre façon à nous de faire la cuisine, de manger, de bavarder
    Shira Rubin, Eater, le 9 novembre 2018
    https://seenthis.net/messages/737305

    Une écrivaine décrit la cuisine palestinienne et le monde qui l’entoure
    Mayukh Sen, The New-York Times, le 4 février 2019
    https://seenthis.net/messages/760255

    La Troika Libanaise
    https://www.facebook.com/LaTroikaLibanaise

    Les Ptits Plats Palestiniens de Rania
    https://lesptitsplatspalestiniensderania.wordpress.com

    Une Palestinienne à Paris
    https://unepalestinienneaparis.wordpress.com

    Hind Tahboub - Bandora
    https://www.bandoracuisine.com/bandora-cuisine

    Askini
    195 rue Saint-Maur
    75010 Paris
    https://www.facebook.com/askiniparis

    Ardi
    10 rue Lydia Becker
    75018 Paris
    https://www.facebook.com/ardiconceptstore

    Sharqi’s
    24 rue de l’Université
    34000 Montpellier
    https://www.facebook.com/Sharqis-1837468433036940

    La Palestine
    24 Rue Mazenod
    13002 Marseille
    https://www.lapalestine.fr

    #Livres_de_recettes #Restaurants #Traiteurs #Cheffes

  • Quelques extraits de la #BD
    #Humains, #La_Roya est une fleuve , dont il a déjà été question ici :


    https://seenthis.net/messages/693475

    Extraits :


    #ligne #ligne_frontalière #zone_frontalière #frontière_mobile


    #histoire #Giraude #grillage #barrières_frontalières


    #walls_don't_work


    #pas_de_la_mort #campement


    #tunnel #refoulement #push-back #risque


    #légende_de_mamadou #passeurs #vêtements


    #ouverture_des_frontières


    #Roya_citoyenne #délit_de_solidarité #business #armée #militarisation_des_frontières #drones


    #jeu_de_l'oie #migrerrance


    #Bella_ciao #fête


    #Méditerranée #mer_Méditerranée


    #memoria_delle_Alpi


    #20_km #20_kilomètres #Sospel #PAF #police_aux_frontières


    #illégalité #légalité


    #sans-papiers #papiers


    #Francesco_Biamonti


    #Briançon #Hautes-Alpes


    #ouvrir_les_frontières


    #inhumanité


    #mourir_aux_frontières #décès #mort


    #invisibilité #invisibilisation


    #neige #froid

    #bande_dessinée #livre #frontière_sud-alpine #solidarité #frontières #asile #migrations #réfugiés #Cédric_Herrou #Vintimille #Italie #France #Menton #Alpes #montagne

    ping @nepthys @reka

    • Dans la BD on cite le #livre
      "Les Paroles la nuit" de Francesco Biamonti

      Dans l’obscurité de la nuit, sur les sentiers des collines ligures battues par le vent, parmi ces terres arides, de roches et d’argile, de ronces, d’oliviers et de mimosas, erre une humanité inquiète en proie à la violence qui règne sur les côtes : ce sont les laissés-pour-compte de la modernité occidentale, attirés par la frontière française, à la recherche d’une terre d’accueil.

      Des coups de feu, un bruissement dans les arbres, les restes d’un bivouac, des traces de sang, un cadavre retrouvé au petit matin sont les signes du passage de ces hordes de damnés, incarnés par deux personnages poignants, un homme et une petite fille kurdes qu’un implacable destin poursuit.

      Donnant voix aux silences de Leonardo et de ses amis, à leurs remords, à leur perception des événements et des choses, l’auteur nous livre des tranches d’existence qui se détachent sur un paysage à la lumière changeante ; la dérive de notre monde malade revient sans cesse dans une conversation suspendue au-dessus de l’abîme.

      http://www.seuil.com/ouvrage/les-paroles-la-nuit-francesco-biamonti/9782020350105

  • Sur le sentier du « made in #Paris »

    Peut-on encore faire fabriquer des #vêtements dans la capitale ? Complexe depuis la disparition massive des #ateliers_du_Sentier. Pourtant, à Paris et aux alentours, des solutions locales renaissent, souvent à l’initiative de petits labels.


    https://www.lemonde.fr/m-mode/article/2017/12/18/sur-le-sentier-du-made-in-paris_5231284_4497335.html
    #industrie_textile #mode

  • La misère du « made in Macédoine »

    En Macédoine, comme dans d’autres pays d’Europe de l’Est, vêtements et chaussures sont fabriqués à prix cassés. Les #conditions_de_travail y sont parfois pires qu’en Asie.


    https://lecourrier.ch/2018/04/12/la-misere-du-made-in-macedoine

    #industrie_textile #Macédoine #exploitation #esclavage_moderne #habits #vêtements #mode #travail

  • L’expo « Mais t’étais habillé-e-x comment ? » démonte les clichés

    L’association féministe #Slutwalk Suisse expose des vêtements de femmes agressées dans le cadre de la Semaine de l’égalité.


    https://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/L-expo-Mais-tetais-habillees-comment-demonte-les-cliches/story/27998827
    #habits #vêtements #clichés #viol #violences_sexuelles #exposition #femmes

  • La #Mondialisation des pauvres. Loin de Wall Street et de Davos

    La mondialisation ne se résume pas au succès de quelques multinationales et à la richesse d’une minorité de nantis. Les acteurs les plus engagés dans la mondialisation demeurent discrets, souvent invisibles. Depuis une trentaine d’années, les routes de l’échange transnational ont connu de profondes mutations. Elles relient aujourd’hui la Chine, l’atelier du monde, à un « marché des pauvres » fort de quatre milliards de consommateurs, en Algérie, au Nigeria ou en Côte d’Ivoire. Pour apercevoir ces nouvelles « Routes de la Soie », il faut se détacher d’une vision occidentalo-centrée et déplacer le regard vers des espaces jugés marginaux, où s’inventent des pratiques globales qui bouleversent l’économie du monde. On découvre alors une « autre mondialisation », vue d’en bas, du point de vue des acteurs qui la font.


    http://www.seuil.com/ouvrage/la-mondialisation-des-pauvres-armelle-choplin/9782021366525
    #livre #globalisation #marginalité #économie #marges #géographie_de_la_mondialisation #ressources_pédagogiques #post-modernisme #pauvreté #économie #marginalité #géographie #géographie_économique
    #inégalités #mondialisation_des_pauvres

    • Olivier Pliez : « Avec le #bas_de_gamme et la #contrefaçon, la mondialisation s’installe au plus près des pauvres »

      Les géographes #Armelle_Choplin et #Olivier_Pliez ont suivi à travers le monde les #vêtements, #jouets et autres extensions de cheveux de leur lieu de fabrication jusqu’au marché où ils sont vendus. Ces objets sont les indices d’une « mondialisation des pauvres » qui s’étend jusque dans les pays occidentaux.
      Peut-on parler de mondialisation sans passer par Wall Street, Davos, et tous les hauts lieux qui en sont habituellement les symboles ? Oui, répondent les géographes Armelle Choplin et Olivier Pliez dans la Mondialisation des pauvres (Seuil, La République des idées, 2018). Délaissant Manhattan ou la City de Londres, ils se sont rendus en #Afrique_du_Nord et dans le #golfe_de_Guinée, mais aussi en #Turquie et en #Chine, pour montrer que des espaces pauvres, que nous croyons exclus de la globalisation économique, ont aussi leurs réseaux internationaux. A défaut d’actions et de flux financiers, ces circuits voient transiter des produits bas de gamme : vêtements, électroménager, tongs, extensions de cheveux ou encore parpaings et ciment.
      En retraçant les parcours de ces #objets, ils dessinent les #réseaux d’une « #mondialisation_par_le_bas », de plus en plus sophistiqués et de plus en plus étendus. Né au cours des années 90 dans les marchés installés dans de nombreuses villes méditerranéennes comme Marseille, ce commerce à bas prix explose dans des métropoles chinoises d’envergure mondiale, où les produits bas de gamme s’exportent par conteneurs entiers. Olivier Pliez revient sur les logiques d’organisation de ce #commerce.

      Vous présentez cette « mondialisation par le bas » en suivant des objets à travers le monde. Comment les avez-vous choisis ?

      Nous avons sélectionné ceux qui révélaient l’étendue des réseaux à travers le monde. Nous racontons ainsi comment un homme d’affaires a fait fortune grâce aux extensions de cheveux artificiels : simple revendeur de mèches à Barbès dans les années 80, il est ensuite devenu le principal revendeur pour l’Europe, avant d’installer ses propres usines au Bénin puis au Nigeria, où il emploie 7 000 personnes ! Cet exemple de réussite économique, où des produits fabriqués en Afrique se vendent en Europe, nous pousse à sortir de nos schémas habituels : l’Afrique n’est pas seulement un continent pris au piège de la Françafrique ou de la Chinafrique. Certes, la mondialisation est avant tout un rapport de dominant-dominé, avec des riches qui exploitent des pauvres, des Nord qui profitent des Sud. Mais ces espaces pauvres et dominés intéressent le marché car ce sont des lieux de #consommation - je pense à des produits neufs mais aussi, par exemple, aux voitures de seconde main en provenance d’Europe - et parfois même des lieux de production d’objets que l’on ne trouve pas ailleurs. Nous essayons donc de montrer comment des marchands, des fabricants, qui ne sont pas les plus armés face à la mondialisation, arrivent tout de même à tirer parti de ces #réseaux_d’échanges.

      Comment a évolué ce commerce au fil du temps ?

      Tout a commencé dans les années 80 avec le « #commerce_au_cabas » : des gens se rendaient dans des marchés tel celui de #Belsunce à #Marseille. Ils achetaient des produits bas de gamme comme des vêtements, des objets électroniques ou du petit électroménager, qu’ils ramenaient à la main au Maghreb pour les rerevendre. Ce commerce est un succès, et la demande se fait de plus en plus forte, à tel point que les marchands augmentent les volumes et achètent les marchandises par conteneurs entiers. Ils vont alors se fournir vers des villes plus grandes : d’abord #Istanbul, puis #Dubaï, et enfin, des villes chinoises comme #Yiwu : véritable #ville-marché à deux heures de train au sud de Shanghai, on y trouve des magasins d’usines ouverts 364 jours par an, où l’on peut se fournir en « menus articles », c’est-à-dire des #appareils_ménagers, des #jouets, de la #papeterie, des #vêtements ou encore des #objets_religieux. Dans les cafés, des marchands parlent « affaires », dans toutes les langues.

      Marseille, Istanbul, Dubaï, et maintenant Yiwu : pourquoi ce commerce se déplace-t-il à l’Est ?

      Chaque changement de ville correspond à un élargissement des lieux de consommation, et donc à une augmentation de la demande. A Marseille dans les années 90, le marché alimente surtout le #Maghreb. Puis les marchands maghrébins sont partis se fournir à Istanbul, au moment où la chute de l’URSS fait exploser la demande de consommation dans l’aire ex-soviétique. Cette ville offre alors des prix plus intéressants que Marseille. Lorsque Dubaï émerge à son tour, ce sont l’#Iran et toute la #corne_de_l’Afrique qui s’ajoutent à la liste des lieux de consommation. Enfin, en Chine, Yiwu est une #ville_globale, qui vend des produits dans le monde entier. En plus des affiches en arabe ou en russe, on voit aussi des panneaux en espagnol, preuve de la présence de marchands latino-américains.

      Les villes qui se font doubler perdent-elles leur rôle commercial ?

      A Marseille, le #marché_de_Belsunce a disparu et le quartier est en cours de #gentrification. A Istanbul ou Dubaï, villes très internationales, le commerce reste très actif mais répond à des besoins plus spécifiques : par exemple, Dubaï assure des livraisons plus rapides que Yiwu. Plus largement, pour rester en compétition, de nombreuses villes se spécialisent : celles de #Malaisie vendent des #meubles_en_bois, celles du #Vietnam du #textile, etc.

      Qu’est-ce qui explique en Chine le succès de Yiwu, bien moins connue qu’Istanbul ou Dubaï ?

      Yiwu est connue des grossistes, pas des touristes. Contrairement à ses concurrentes, elle s’est développée pour le marché, alors qu’ailleurs, le marché naissait dans la ville préexistante. A la fin des années 90, Yiwu a fait le choix d’installer des magasins ouverts toute l’année, alors que ses concurrentes chinoises proposaient des foires ouvertes dans un temps limité, ce qui était plus contraignant pour les acheteurs. De plus, elle permet l’exportation sur de petits volumes - l’équivalent d’un demi-conteneur -, ce qui attire des marchands moins fortunés. Et puis, Yiwu a aussi élargi ses gammes de produits, en continuant à vendre du bas de gamme, mais en ajoutant des éléments de meilleure qualité, toujours dans le domaine du vêtement, des jouets, du papier. Il y a quelques années, on y trouvait jusqu’à 90 % de produits de contrefaçon. Ce n’est plus le cas. Cela permet d’atteindre de nouveaux marchés de consommation, jusque dans les pays du Nord ! En France, certaines grandes surfaces discount ou de petites boutiques proposent des produits venus de villes comme Yiwu.

      Donc, la « mondialisation des pauvres » concerne aussi les pays riches ?

      Oui. On le voit par exemple à #El_Eulma, le plus grand marché d’#Algérie, connu dans tout le Maghreb. On y trouve notamment des vêtements et des #fournitures_scolaires que tout le monde vient acheter, y compris des personnes qui vivent en Europe mais qui y viennent pendant leurs vacances. Les mêmes types de produits sont ainsi présents en #Afrique, en #Amérique_latine, en #Asie_du_Sud-Est, mais aussi ainsi dans les pays occidentaux : à Yiwu, les Etats-Unis et l’UE figurent en bonne place dans les listes de clients importants. C’est en quelque sorte l’illustration concrète des nouvelles routes de la soie que la Chine étend dans le monde entier. Aujourd’hui, des trains relient Yiwu à Téhéran, mais aussi à Madrid et à Londres ou Budapest. Economiquement, le #transport_maritime reste moins coûteux, mais c’est un symbole important de l’étendue de sa puissance commerciale.

      Ces réseaux commerciaux pourront-ils satisfaire les futurs besoins de l’Afrique, en forte croissance démographique ?

      En ce qui concerne le besoin de consommation, oui. Ce sera notamment le cas du golfe de Guinée : cette région portuaire de 30 millions d’habitants, anglophones ou francophones, a de bons atouts pour s’intégrer aux réseaux mondiaux. Pour d’autres zones, comme pour la bordure méridionale du Sahel, ce sera plus dur, même si les grandes capitales de cette zone affichent des publicités pour le port le plus proche, ce qui montre l’existence de lien avec le commerce international. En revanche, les activités économiques ne fourniront pas d’emploi à tout le monde, loin de là.

      Votre livre montre des commerçants qui circulent dans le monde entier. Comment analyser les contraintes que leur impose la politique migratoire européenne ?

      Tous les spécialistes des migrations disent depuis trente ans : laissez-les circuler ! Les conséquences de la fermeture des frontières européennes sont faciles à mesurer. Dans les années 90 et 2000, Istanbul a attiré de nombreux commerçants qui ne pouvaient pas se rendre en France faute de #visa. Aux Etats-Unis, des travaux ont montré la même chose dans les relations avec l’Amérique latine : les personnes avec un double visa circulaient et créaient cette mondialisation. Quand les contraintes de circulation s’accroissent, le commerce ne s’arrête pas, il se reporte. C’est bien ce qu’ont compris les Chinois en créant Yiwu et en y garantissant un bon accueil des marchands maghrébins, et plus largement, arabes.

      Avec cette image d’hommes et de produits circulant pour le plus grand bien de tous, ne glisse-t-on pas vers une « mondialisation heureuse » qui néglige la question des inégalités ?

      Nous dénonçons cette mondialisation qui est source d’inégalités. Mais nous essayons de comprendre comment elle s’installe au plus près des pauvres pour les inclure dans le #marché. Ce n’est pas une mondialisation plus angélique que l’autre, mais on n’en parle pas ou peu, notamment parce qu’il est difficile de quantifier les #flux qui circulent, comme on le fait pour les autres lieux de la mondialisation. Il manquait aussi une géographie à ce champ très marqué par les sociologues et les anthropologues, c’est ce que nous avons voulu faire.

      http://www.liberation.fr/debats/2018/04/06/olivier-pliez-avec-le-bas-de-gamme-et-la-contrefacon-la-mondialisation-s-
      #frontières #ouverture_des_frontières #fermeture_des_frontières #circulation #route_de_la_soie (les nouvelles "routes de la soie")

  • #Burkina_Faso : un méga-projet turc de 343 millions d’euros pour le textile

    La société turque #Ayka_Textile, soutenue par les autorités burkinabè, a annoncé son intention de construire un complexe industriel pour la fabrication de #vêtements au Burkina Faso, avec un lancement de la production fin 2020.


    http://www.jeuneafrique.com/527940/economie/textile-mega-projet-turc-343-millions-deuros-burkina-faso/?p=527940&preview=true
    #turquafrique #Turquie #Afrique #textile #industrie_textile #investissement

  • The price of fast fashion | Nature Climate Change

    https://www.nature.com/articles/s41558-017-0058-9

    The fashion industry has changed rapidly in recent years with the increased prevalence of fast fashion, impacting the environment. Efforts to green this polluting industry require action from businesses and consumers.

    When individuals are considering how to minimize their carbon footprint, thoughts often turn to air travel with its large emissions, while some small day-to-day changes may be overlooked. The obvious daily changes that can be made include food choices — such as reducing meat and dairy consumption; personal energy use and supplier; and reduced consumerism.

    –—

    The Apparel Industry’s Environmental Impact in 6 Graphics | World Resources Institute

    http://www.wri.org/blog/2017/07/apparel-industrys-environmental-impact-6-graphics

    Roughly 20 pieces of clothing per person are manufactured each year. Growth of the multi-trillion-dollar apparel industry has been fed by “fast fashion,” which makes clothing cheaply and quickly with a low price-tag. These visuals illustrate why the apparel industry must embrace a new approach to sustainably meet demand in tomorrow’s markets.

    #climat #textile #industrie_textile #vêtements

  • Les paillettes, reines des Fêtes mais aussi championnes de la pollution RTS - Katja Schaer/kkub - 4 Décembre 2017
    http://www.rts.ch/info/sciences-tech/9140208-les-paillettes-reines-des-fetes-mais-aussi-championnes-de-la-pollution-.

    Les paillettes, omniprésentes en cette période de fêtes de fin d’année, sont sous le feu des critiques d’une partie de la communauté scientifique, qui dénonce leur fort potentiel polluant.
    Elles scintillent et font partie intégrante des fêtes de fin d’année. Les paillettes sont présentes dans le maquillage, dans les décorations, sur les boules de Noël, sur les papiers cadeaux et mille autres objets revêtus d’un habillage festif.

    Pourtant, de nombreux scientifiques s’allient pour leur interdiction. Après usage, les petites particules scintillantes se retrouvent en effet dans l’environnement, et plus particulièrement dans les mers et les océans.


    Dans les fonds marins
    La plupart des paillettes étant des microparticules de plastique, elles s’accumulent dans les fonds marins et sont avalées par les poissons qui les confondent avec de la nourriture. Les appels de scientifiques - américains et néo-zélandais notamment - se multiplient, pour dénoncer qu’il s’agit de produits polluants dont l’usage n’est pas une nécessité.

    #paillettes #pollution #Fêtes #vêtements #pollution #microparticules #plastique #environnement #enfants

  • Palestine : étude d’un vol historique et culturel
    Roger Sheety, Middle East Eye, le 15 juillet 2015
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/palestine-tude-d-un-vol-historique-et-culturel-1585202488

    Déjà quelques articles sur seenthis avec ces mots-clés :
    #Palestine #Vol #Nourriture #Cuisine #Houmous #Hummus #rrroumous #appropriation_culturelle

    En particulier :

    Israel’s obsession with hummus is about more than stealing Palestine’s food
    Ben White, The National, le 23 mai 2015
    https://seenthis.net/messages/493046

    Le Houmous israélien est un vol et non une appropriation
    Steven Salaita, Al Araby, 4 September 2017
    https://seenthis.net/messages/632441

    Mais ici la discussion est plus large et aborde aussi, par exemple, les #vêtements palestiniens...