• Cycling is ten times more important than electric cars for reaching net-zero cities

    Globally, only one in 50 new cars were fully electric in 2020, and one in 14 in the UK. Sounds impressive, but even if all new cars were electric now, it would still take 15-20 years to replace the world’s fossil fuel car fleet.

    The emission savings from replacing all those internal combustion engines with zero-carbon alternatives will not feed in fast enough to make the necessary difference in the time we can spare: the next five years. Tackling the climate and air pollution crises requires curbing all motorised transport, particularly private cars, as quickly as possible. Focusing solely on electric vehicles is slowing down the race to zero emissions.

    This is partly because electric cars aren’t truly zero-carbon – mining the raw materials for their batteries, manufacturing them and generating the electricity they run on produces emissions.

    Transport is one of the most challenging sectors to decarbonise due to its heavy fossil fuel use and reliance on carbon-intensive infrastructure – such as roads, airports and the vehicles themselves – and the way it embeds car-dependent lifestyles. One way to reduce transport emissions relatively quickly, and potentially globally, is to swap cars for cycling, e-biking and walking – active travel, as it’s called.

    Active travel is cheaper, healthier, better for the environment, and no slower on congested urban streets. So how much carbon can it save on a daily basis? And what is its role in reducing emissions from transport overall?

    In new research, colleagues and I reveal that people who walk or cycle have lower carbon footprints from daily travel, including in cities where lots of people are already doing this. Despite the fact that some walking and cycling happens on top of motorised journeys instead of replacing them, more people switching to active travel would equate to lower carbon emissions from transport on a daily and trip-by-trip basis.
    What a difference a trip makes

    We observed around 4,000 people living in London, Antwerp, Barcelona, Vienna, Orebro, Rome and Zurich. Over a two-year period, our participants completed 10,000 travel diary entries which served as records of all the trips they made each day, whether going to work by train, taking the kids to school by car or riding the bus into town. For each trip, we calculated the carbon footprint.

    Strikingly, people who cycled on a daily basis had 84% lower carbon emissions from all their daily travel than those who didn’t.

    We also found that the average person who shifted from car to bike for just one day a week cut their carbon footprint by 3.2kg of CO₂ – equivalent to the emissions from driving a car for 10km, eating a serving of lamb or chocolate, or sending 800 emails.

    When we compared the life cycle of each travel mode, taking into account the carbon generated by making the vehicle, fuelling it and disposing of it, we found that emissions from cycling can be more than 30 times lower for each trip than driving a fossil fuel car, and about ten times lower than driving an electric one.

    We also estimate that urban residents who switched from driving to cycling for just one trip per day reduced their carbon footprint by about half a tonne of CO₂ over the course of a year, and save the equivalent emissions of a one-way flight from London to New York. If just one in five urban residents permanently changed their travel behaviour in this way over the next few years, we estimate it would cut emissions from all car travel in Europe by about 8%.

    Nearly half of the fall in daily carbon emissions during global lockdowns in 2020 came from reductions in transport emissions. The pandemic forced countries around the world to adapt to reduce the spread of the virus. In the UK, walking and cycling have been the big winners, with a 20% rise in people walking regularly, and cycling levels increasing by 9% on weekdays and 58% on weekends compared to pre-pandemic levels. This is despite cycle commuters being very likely to work from home.

    Active travel has offered an alternative to cars that keeps social distancing intact. It has helped people to stay safe during the pandemic and it could help reduce emissions as confinement is eased, particularly as the high prices of some electric vehicles are likely to put many potential buyers off for now.

    So the race is on. Active travel can contribute to tackling the climate emergency earlier than electric vehicles while also providing affordable, reliable, clean, healthy and congestion-busting transportation.

    https://theconversation.com/cycling-is-ten-times-more-important-than-electric-cars-for-reaching
    #vélo #cyclisme #voitures_électriques #villes #urban_matter #transport

  • #Green_Border

    Ayant fui la guerre, une famille syrienne entreprend un éprouvant périple pour rejoindre la Suède. A la frontière entre le Belarus et la Pologne, synonyme d’entrée dans l’Europe, ils se retrouvent embourbés avec des dizaines d’autres familles, dans une zone marécageuse, à la merci de militaires aux méthodes violentes. Ils réalisent peu à peu qu’ils sont les otages malgré eux d’une situation qui les dépasse, où chacun - garde-frontières, activistes humanitaires, population locale - tente de jouer sa partition

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Green_Border
    https://www.youtube.com/watch?v=5ufcsLA7xow


    #frontières #Biélorussie #asile #migrations #réfugiés #Pologne #forêt #mourir_aux_frontières #violence #push-backs #refoulements #instrumentalisation_de_la_migration #zone_frontalière #film #cinéma #Agnieszka_Holland #solidarité #marécage #zone_interdite #état_d'urgence #zone_d'exclusion

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    ajouté à la métaliste autour de la création de zones frontalières (au lieu de lignes de frontière) en vue de refoulements ou autres pratiques de contrôles migratoires :
    https://seenthis.net/messages/795053

  • 1 femme sur 20

    1 femme sur 20 est victime de viol en Europe… Glaçant mais surtout révoltant, ce chiffre nous démontre avant tout l’urgence à agir dans nos 27 états. Au moment où plusieurs femmes témoignent des violences qu’elles ont subi, notamment dans le milieu du cinéma, au moment où elles prennent le courage de témoigner, d’affronter ces moments insupportables de leur vie, les États membres de l’Union Européenne faiblissent et envoient un signal déconnecté de la réalité ! Bien loin des 22 millions de femmes victimes de viol en Europe, ils refusent de légiférer sur une définition commune du viol en méprisant la notion fondamentale de consentement. L’Europe tourne le dos aux droits des femmes, à quelques mois d’une élection si cruciale.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/02/05/viol-et-justice-des-victimes-presumees-consentantes/#comment-60139

    #féminisme #viol

  • Avec la PAF de Roissy, qui traque les candidats à l’immigration irrégulière : « Le risque, pour nous, c’est de ne pas pouvoir les renvoyer »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/09/avec-la-paf-de-roissy-qui-traque-les-candidats-a-l-immigration-irreguliere-l

    Avec la PAF de Roissy, qui traque les candidats à l’immigration irrégulière : « Le risque, pour nous, c’est de ne pas pouvoir les renvoyer »
    Par Julia Pascual
    A l’aéroport international Roissy-Charles-de-Gaulle, « Le Monde » a suivi le quotidien de la police aux frontières qui tente de déjouer l’éventail des stratégies utilisées pour entrer de manière irrégulière dans l’espace Schengen. Un bureau d’où s’échappent les bribes d’une conversation musclée. A l’intérieur, un ressortissant sri-lankais est auditionné. La veille, il a été interpellé par la police aux frontières (PAF) de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle (CDG), en région parisienne. Il doit s’expliquer en garde à vue, dans les locaux défraîchis de la PAF, qui occupe un vieil immeuble de béton près du terminal 1. L’homme est soupçonné de participer à une filière d’immigration clandestine. « Ça faisait deux mois et demi qu’on était en enquête préliminaire, rapporte le commandant responsable des unités judiciaires de la PAF de Roissy-CDG, qui a souhaité rester anonyme. On pense qu’au moins cinquante-cinq personnes sont passées par le biais de cette filière depuis le Sri Lanka, pour un tarif moyen de 15 000 euros. »
    Le profil des candidats à l’immigration ? Des hommes modestes, souvent agriculteurs, sans diplôme. « Ils veulent échapper au quotidien dans leur pays et sont prêts à occuper n’importe quel emploi en Europe », poursuit le commandant. Pour les faire entrer dans l’espace Schengen, le réseau a employé la technique dite « du swapping » (« échange », en anglais). La manœuvre est la suivante : un Sri-Lankais se rend dans un aéroport, au Qatar ou à Abou Dhabi. Il reste en zone internationale, où il rencontre un « swappeur », un intermédiaire sri-lankais venu, lui, d’Europe, qui lui cède son billet d’avion retour pour Paris ainsi qu’un faux document d’identité pour voyager.
    « L’enquête a commencé quand on a trouvé cinq clandestins à la sortie d’un avion à Roissy. Deux heures plus tard, des personnes arrivaient sur d’autres vols sous la même identité. La même personne qui arrive par deux vols distincts, c’est impossible ! », raconte le commandant, dont les unités ont démantelé, en 2023, une dizaine de filières d’immigration clandestine.
    Le théâtre de leurs investigations : Roissy-CDG, le deuxième aéroport d’Europe en nombre de passagers, et le premier point d’entrée dans l’espace Schengen. En 2023, près de 70 millions de voyageurs ont transité par ce hub qui héberge le plus gros service de police de France : 1 800 agents, dont 800 gardes-frontières. Le défi, pour la PAF : assurer la sécurité de la frontière sans perturber le flux commercial d’un site qui génère 1,5 % du PIB national (agrégat des activités et emplois directs et indirects dans le transport, la logistique, le tourisme…). « On est l’un des rares services de police à avoir une telle imbrication avec une logique économique, explique Julien Gentile, le directeur de la PAF de Roissy. La fluidité, c’est la base pour ADP [Aéroports de Paris] et les compagnies aériennes qui vendent des correspondances d’une heure. »
    Un ressortissant d’un pays tiers doit pouvoir passer la frontière en quarante-cinq minutes, et un ressortissant de l’espace Schengen en une demi-heure. Comment, dans un délai aussi court, réussir à détecter les candidats à l’immigration irrégulière ? Grâce à un logiciel de gestion des files d’attente installé sur sa tablette, le commissaire Régis Orsoni, chef de la division du contrôle transfrontière, peut suivre à la trace des milliers de voyageurs aux abords des aubettes de la PAF. Un moyen de mesurer les temps d’attente et de projeter des équipes en renfort pour éviter que les contrôles ne ralentissent trop le flux des passagers.
    Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Immigration : des flux en hausse, tirés par les étudiants, les salariés et les réfugiés
    Dans le contexte d’une baisse du trafic aéroportuaire liée à la pandémie de Covid-19, les effectifs de gardes-frontières ont été réduits, mais, tandis que les besoins sont de nouveau croissants, des administratifs, puis des contractuels, sont venus renflouer les équipes à marche forcée. Ils sont recrutés sans condition de diplôme et postés au terme de deux semaines de formation, à l’image de Marie, 21 ans, et Lena, 19 ans (les personnes citées par leur prénom ont souhaité conserver l’anonymat), arrivées à Roissy en juin 2023. La première est une ancienne adjointe de sécurité, la seconde s’est réorientée après une formation d’auxiliaire de puériculture.
    Régis Orsoni, chef de la division du contrôle transfrontière, à Roissy-Charles-de-Gaulle, le 22 novembre 2023.
    Aujourd’hui, dans la petite aubette qu’elles partagent, des heures durant, les deux jeunes femmes contrôlent des voyageurs et interrogent sans interruption des fichiers de police. Quatre bases de données sont systématiquement consultées : le fichier des personnes recherchées, le fichier Schengen des objets recherchés et celui des personnes recherchées, et le fichier Interpol des documents volés ou perdus. En 2023, il y a eu près de 30 000 détections, pouvant être en lien avec une simple déclaration de perte de papiers ou, plus rarement, avec un mandat d’arrêt international. « On détecte une vingtaine de personnes “fichées S” par jour, précise la commandante de police Adeline Trouillet. Mais, la plupart du temps, cela ne nécessite pas une action spécifique autre que de renseigner discrètement leur passage. »
    Les gardes-frontières s’assurent aussi du respect des conditions d’entrée dans l’espace Schengen : un vol de retour, une assurance-maladie, une certaine somme d’argent, un hébergement… « Pourquoi voyagez-vous en France ? Et votre réservation d’hôtel ? » (...)
    Alexandre Goliot est analyste en fraude documentaire et à l’identité, comme tous ses collègues de la brigade mobile d’immigration de la PAF. Les policiers de cette unité sont formés au repérage, sur un document, d’une qualité de papier inadéquate, de l’absence d’un filigrane… Ils agissent en « deuxième rideau », appelés par les gardes-frontières en cas de doute sur un voyageur ou projetés à la porte de certains avions pour passer au tamis, en moins de vingt minutes, les passagers dès leur atterrissage. Une vingtaine d’avions sont contrôlés chaque jour lors du débarquement. « Le but, c’est de déceler le plus rapidement les faux documents et les gens qui ont détruit leurs documents, précise le commissaire Orsoni. On a déjà retrouvé des passeports déchiquetés et cachés dans les toilettes ou dans les housses des sièges d’un avion. C’est comme ça que des gens se présentent aux contrôles aux frontières sans identité et sans provenance, pour qu’on ne puisse pas les réacheminer. »
    Pour brouiller les pistes, des personnes passent même plusieurs jours en zone internationale avant de se présenter aux postes de la PAF. Plus le temps écoulé est long, plus il est difficile de déterminer leur provenance. En 2023, quasiment 22 % des personnes non admises sont demeurées de nationalité « indéterminée ».
    .« Le risque, pour nous, c’est de ne pas pouvoir les renvoyer, reprend le commissaire Orsoni. En les détectant à la porte de l’avion, on sait d’où ils viennent, avec quelle compagnie ils ont voyagé, et on peut savoir quel document a été scanné à l’embarquement. » Les compagnies aériennes qui auraient failli à leur devoir de contrôle documentaire peuvent subir une amende de 10 000 euros par passager. Un moyen de les inciter à redoubler de vigilance lors de l’embarquement.
    Dans un bureau de la brigade mobile d’immigration, à quelques encablures des pistes de Roissy, une collection de documents falsifiés, contrefaits, usurpés ou obtenus indûment déborde des bannettes et remplit les tiroirs. En 2023, près de 870 documents ont été saisis aux arrivées, et 430 aux départs. Ils sont émiratis, espagnols, singapouriens, péruviens, bulgares, italiens, indiens… L’éventail des stratégies pour entrer dans l’espace Schengen par la voie aérienne est large. Des plus rudimentaires – comme le vol, mis au jour il y a quelques mois, de 500 documents de visa dans le coffre-fort du consulat espagnol de Yaoundé – aux plus élaborées, telles que le morphing, une technique qui consiste à imprimer une photo sur un document authentique en mixant les profils du propriétaire et de l’usurpateur. « On peut arriver, par infrarouge, à retrouver une partie de la photo d’origine », explique le lieutenant Gaël Szwec, chef des brigades mobiles de Roissy.
    Les « abus de transit » font partie des techniques parmi les plus éprouvées. Le principe : prévoir un voyage avec une escale dans l’espace Schengen et ne pas prendre sa correspondance. « En ce moment, des Marocains qui transitent par Roissy ne prennent pas leur vol de destination afin de se maintenir en France, illustre M. Orsoni. Ce sont souvent des hommes seuls, âgés de 18 ans à 30 ans, sans bagages. Ils ont des plans de vol peu crédibles, par exemple un Marrakech-Tunis ou un Casablanca-Dakar via Paris, donc on essaye de travailler avec les compagnies pour les bloquer au départ. (...) En cette fin d’année 2023, ils sont plus de quatre-vingts à occuper l’une des chambres de la ZAPI. Parmi eux, une multitude de profils : un Brésilien ignorant qu’il était frappé d’une interdiction d’entrer dans l’espace Schengen pour s’être maintenu en Italie au-delà de la durée autorisée par son visa étudiant il y a quelques années ; un Colombien de 22 ans venu faire du tourisme à Madrid sans avoir réservé de chambre d’hôtel ; un Iranien qui avait pour espoir de rejoindre l’Angleterre avec un faux passeport ; un groupe de cinq Egyptiens qui souhaitent se rendre en Italie pour travailler, certains comme charpentier ou peintre en bâtiment.
    (...) En 2023, quelque 6 250 étrangers ont été maintenus dans les locaux de la ZAPI, attenants aux pistes de décollage. Moins de la moitié d’entre eux repartent. Les autres finissent par entrer sur le territoire, faute d’avoir été réacheminés dans les délais, parce qu’ils sont admis à demander l’asile, parce qu’ils sont libérés par un juge pour un motif juridique de forme ou encore parce qu’ils régularisent leur situation. Une goutte d’eau, cependant, par rapport aux arrivées par voie terrestre. L’avion demeure le privilège des plus fortunés.

    #Covid-19#migrant#migration#france#CDG#migrationirreguliere#avion#schengen#visas#sante

  • Exclusif. - 41 femmes témoignent : nos nouvelles révélations dans l’affaire Gérard Miller - Elle
    https://www.elle.fr/Societe/Les-enquetes/Exclusif-41-femmes-temoignent-nos-nouvelles-revelations-dans-l-affaire-Miller-4


    #viols aggravés

    Sur son blog, la chroniqueuse féministe Isabelle Alonso, toujours proche du psychanalyste, écrit en effet : « On le chambrait souvent sur sa façon de repérer des jeunes filles dans le public, et d’aller les brancher pendant les pauses ». Dorothée*, technicienne lumière, se souvient précisément de mères de famille venant se plaindre du comportement du psychanalyste auprès des salariés de l’accueil du Studio Gabriel où était tourné « Vivement dimanche ». Sur les sept saisons de « On a tout essayé », elle décrit un homme qui « faisait son marché » (sic) et qui, systématiquement, allait discuter avec les « jeunes filles ».

    Six duos d’amies nous ont ainsi rapporté cette façon de les aborder, suivie d’agressions sexuelles. Leurs témoignages se ressemblent. « Il est venu nous poser des questions sur nous, il disait vouloir comprendre le mode de vie de la jeunesse », se rappelle Stéphanie. Spectatrice dans le public de « Rien à cirer » en 1997, elle dit s’être retrouvée ensuite avec son amie chez lui, en état de semi-conscience, T-shirt relevé au-dessus de la poitrine. Elle avait 19 ans.

    • Il 1 Maggio del 2000 (ed anche l’anno successivo) la capitale inglese venne invasa da una partecipatissima protesta popolare anticapitalista che sfociò in una giornata di rivolte e di feroce repressione poliziesca.

      Protagonisti delle proteste sono i #WOMBLES (#White_Overalls_Movement_Building_Libertarian_Effective_Struggles) gruppo anarchico e anticapitalista che si distingueva per il loro abbigliamento bianco, simile alle Tute Bianche italiane.

      Nonostante gli scontri violenti, alcuni manifestanti (i “ragazzi eleganti” della rivolta) mantennero sempre un aspetto impeccabile.

      Pete Doherty ha raccontato di essere passato in quell’occasione accanto a una guardia in assetto antisommossa con tanto di scudo di plastica. Pete usò lo scudo come specchio per sistemarsi la pettinatura, gesto che non fu molto apprezzato dall’agente, il quale pensò che lo stesse prendendo per i fondelli e gli assestò una manganellata.

      La canzone, un vero e proprio classico del garage rock, con aperture melodiche nella miglior tradizione del pop inglese, è anche un’efficace denuncia del classismo della società britannica (moriremo nella stessa classe sociale in cui siamo nati) e della subordinazione della cultura inglese all’imperialismo statunitense (simboleggiato dall’uomo inglese con un cappello da baseball, tipico sport USA).

      –—

      Did you see the stylish kids in the riot?
      Shoveled up like muck
      Set the night on fire
      Wombles bleed
      Truncheons and shields
      You know I cherish you, my love

      But there’s a rumour spreadin’ nasty disease around town
      You’re caught around the houses with your trousers down
      A headrush hid in the bush
      You know I cherish you, my love
      Oh, how I cherish you, my love

      Tell me, what can you want, now you’ve got it all?
      The scene is obscene
      Time will strip it away
      A year and a day
      Oh, Bill Bones
      Bill Bones knows what I mean

      He knows it’s eating, it’s chewing me up
      It’s not right for young lungs to be coughing up blood
      Then it’s all
      It’s all in my hands
      And it’s all up the walls

      So the stale chips are up and the hope stakes are down
      It’s all these ignorant faces that bring this town down
      And I sighed and sunken with pride
      Well, I passed myself down on my knees
      Yes, I passed myself down on my knees

      Now tell me what can you want now you’ve got it all?
      The scene is obscene
      Time will strip it away
      A year and a day
      And Bill Bones
      Bill Bones knows what I mean

      It was a few or more distressing sights than that
      Of an Englishman in a baseball cap
      And we’ll die in the class we were born
      Well, that’s a class of our own, my love
      A class of our own, my love

      Did you see the stylish kids in the riot?
      Shoveled up like muck
      Set the night on fire
      Wombles bleed
      Truncheons and shields
      You know I cherish you, my love
      Yeah, I cherish you, my love

      #musique #chanson #musique_et_politique #violences_policières #histoire #Angleterre #UK #1er_mai #musique_et_politique #manifestation #résistance

  • Jakobson et Polansky sont #dans_un_bateau, dans la #raspoutitsa...

     :-D :-D :-D

    " #Ukraine : le #général Zaloujny, commandant en chef de l’armée, remplacé par le général Syrsky

    #politique #Europe #monde #diplomatique #guerre #comique #puissant_fonds #société #diplomatie #vivre_ensemble #seenthis #vangauguin

    " La stratégie de l’Ukraine doit « changer et s’adapter » pour combattre la Russie, a reconnu le général Valery Zaloujny, démis de ses fonctions par le président Volodymyr Zelensky ce 8 février.

    « Aujourd’hui, la décision a été prise de changer le commandement des forces armées ukrainiennes », a indiqué Roustem Oumerov sur Facebook, se disant « reconnaissant » envers Zaloujny.

    « Notre combat se poursuit et évolue chaque jour. Les tâches de 2022 sont différentes de celles de 2024. C’est pourquoi chacun doit changer et s’adapter aux nouvelles réalités. Pour gagner ensemble », a indiqué Zaloujny sur Telegram après avoir eu une discussion « sérieuse » avec Volodymyr Zelensky.

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué le travail de Zaloujny à la tête des forces armées ukrainiennes, lui proposant de rester dans son « équipe », quelques minutes avant que le ministère de la Défense annonce le départ du populaire commandant en chef.

    « Nous avons parlé des changements dont les forces armées ont besoin. Nous avons aussi discuté de qui pourrait faire partie d’un commandement renouvelé des forces armées de l’Ukraine. Le temps du renouveau, c’est maintenant. J’ai proposé au général Zaloujny de rester dans l’équipe », a écrit le président ukrainien sur X.

    Le général Oleksandre Syrsky, commandant en chef des forces ukrainiennes, a été nommé en remplacement. Celui-ci avait été chargé de la défense de Kiev en 2022 et de la contre-offensive de Kharkov à l’automne de la même année. Zelensky a réclamé au nouveau commandant des armées un plan de bataille « réaliste » pour 2024. (...)"

    https://francais.rt.com/international/109364-ukraine-general-zaloujny-commandant-chef-remplac%C3%A9

  • Le viol exclu de la directive européenne : « la diplomatie féministe de la France est mise à mal »

    Le Parlement Européen a adopté une directive sur les violences faites aux femmes excluant une définition communautaire du viol. La France, qui a pesé dans cette décision d’exclusion, met à mal sa diplomatie féministe. L’argument de la protection de « la présomption d’innocence » ne tient pas. Éclairage avec la juriste Catherine Le Magueresse.

    https://www.lesnouvellesnews.fr/le-viol-exclu-de-la-directive-europeenne-la-diplomatie-feministe-de
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/02/05/viol-et-justice-des-victimes-presumees-consentantes/#comment-60131

    #féminisme #viol #europe

  • Loana, qui a raconté son #viol, sacrifiée sur l’autel de « TPMP »
    https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2024/02/08/loana-sacrifiee-sur-l-autel-de-tpmp_6215464_4497916.html

    Tournée en ridicule dans l’émission de Cyril Hanouna du 5 février, visiblement perdue, Loana Petrucciani n’a reçu aucune parole de soutien en plateau. Mais la chaîne C8 s’est réjouie des bonnes audiences.

    #réjouissance

    • Ce lundi soir, le visage de l’ex-starlette, esquinté par la drogue autant que par les médicaments, ne laisse transparaître aucune émotion. Cyril Hanouna lui laisse à peine le temps d’exposer les faits puis enchaîne rapidement, sans aucune mise en garde ni précaution, pour annoncer qu’« on va voir les photos ». Sur le grand écran derrière lui apparaissent alors plusieurs clichés pris par Loana une semaine après l’agression, des images choquantes à peine floutées d’un corps tuméfié et quasiment nu… « C’est incroyable », commente l’animateur, comme s’il s’agissait de n’importe quel fait divers insolite glané dans la presse. On entend un chroniqueur laisser échapper un « putain »…

      A grand-peine, le visage toujours aussi impassible et tandis que les images restent affichées à l’écran, Loana raconte confusément les circonstances de son agression, le fait qu’elle connaissait vaguement l’homme en question, qu’elle l’a suivi chez lui sans se méfier. Au fur et à mesure de son témoignage, son élocution devient étrange, le discours incompréhensible. Ses yeux roulent, elle omet des mots, utilise les verbes à l’infinitif, s’excuse d’être « ridicule » : « Moi comme ça quand moi parler de ça », se désole-t-elle.
      On pense à un état de stress post-traumatique, peut-être même est-elle en train de faire un AVC en direct. Sur le plateau, personne ne manifeste le moindre signe de soutien, la sidération prend la forme d’un silence distant. Pis, on entend même Cyril Hanouna qui glousse hors champ, tandis qu’une des chroniqueuses, Kelly Vedovelli, tourne la tête vers le public pour cacher son visage hilare derrière ses cheveux.

      https://justpaste.it/fx775

      #média #empathie #brutalisation #sadisme #spectacle

    • C’est vraiment horrible. Je plains cette femme. J’espère que quelqu’un‧e l’a récupérée, soutenue, écoutée, choyée...depuis.

  • Benoît Jacquot, un système de prédation sous couvert de cinéma
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/08/benoit-jacquot-un-systeme-de-predation-sous-couvert-de-cinema_6215357_3224.h


    L’actrice Isild Le Besco et le réalisateur Benoît Jacquot au 57ᵉ Festival de Cannes, le 14 mai 2004. BRUNO VINCENT / GETTY IMAGES VIA AFP

    A la suite de Judith Godrèche, plusieurs comédiennes prennent la parole dans « Le Monde » pour dénoncer des violences et du harcèlement sexuel de la part du réalisateur. Le cinéaste reconnaît certains faits.
    Par Lorraine de Foucher et Jérôme Lefilliâtre

    Dans l’amphithéâtre de Sciences Po à Paris, Julia Roy s’assoit au fond de la salle. L’étudiante de 23 ans vient écouter, ce 29 janvier 2013, la conférence d’un réalisateur qu’elle ne connaît pas, Benoît Jacquot, invité à parler de « politique de l’intime ». « Il me fixe pendant toute la séance, ça m’étonne un peu », raconte-t-elle au Monde onze ans plus tard. A la fin, elle s’approche pour saluer l’animateur de la rencontre. « Benoît Jacquot me saute dessus pour me remettre un papier avec son numéro, et me demande plusieurs fois de l’appeler. »
    Depuis son enfance autrichienne à Vienne, Julia Roy, qui n’a alors joué qu’un petit rôle dans une série télévisée, nourrit une cinéphilie précoce. Elle décide de rappeler ce cinéaste : peut-être peut-il la conseiller, elle qui rêve de faire des films ? Au restaurant Le Hangar, dans le Marais, où ils se retrouvent, « il me regarde comme un miracle ». D’après son récit, il lui fait immédiatement de grandes déclarations : « Il m’annonce qu’il va faire tous ses films avec moi, qu’il m’aidera à écrire les miens, qu’il veut m’avoir tout le temps avec lui et devant lui. » Tout juste est-il déçu en apprenant son âge : il la pensait plus jeune.
    Six ans après, en 2019, c’est une jeune femme traumatisée par la relation nouée avec le réalisateur qui s’enfuit en Autriche. « J’ai été diagnostiquée comme atteinte d’un syndrome de stress post-traumatique. » En janvier 2024, elle découvre les accusations de Judith Godrèche sur sa relation passée avec Benoît Jacquot qui ont motivé l’ouverture d’une enquête préliminaire, mercredi 7 février. Elle décide à son tour d’évoquer publiquement son vécu avec le réalisateur, composé de manipulation, de domination, de violences physiques et de harcèlement sexuel. Certains des faits qu’elle dénonce pourraient ne pas être couverts par la prescription.

    TW #domination_masculine #VSS #viol #pédocriminalité

    l’article se trouve là
    https://justpaste.it/et5dx
    avec : « C’est une histoire d’enfant kidnappée » : l’actrice Judith Godrèche porte plainte contre le réalisateur Benoît Jacquot ; La lettre de Judith Godrèche à sa fille : « Je viens de comprendre. Ce truc, le consentement, je ne l’ai jamais donné. Non. Jamais au grand jamais. »

    #cinéma

    • Jacques Doillon accusé de viol, d’agression sexuelle et de harcèlement par Judith Godrèche, Anna Mouglalis et Isild le Besco
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/08/jacques-doillon-accuse-de-viol-d-agression-sexuelle-et-de-harcelement-par-ju

      « Le Monde » a recueilli trois témoignages visant le réalisateur de « La Fille de 15 ans ». L’avocate de M. Doillon dit vouloir réserver ses explications à la justice.

      Ce jeudi sur France Inter, Judith Godrèche a accusé le réalisateur Jacques Doillon d’agressions sexuelles sur le tournage du film La Fille de 15 ans, qui a eu lieu au printemps 1987. Il voulait, a-t-elle affirmé, « la même chose » que Benoît Jacquot, contre lequel la comédienne de 51 ans a déposé plainte mardi pour « viols avec violences sur mineur de moins de 15 ans » commis par personne ayant autorité. « Sur le tournage, c’était hallucinant. Il a engagé un acteur (…), il l’a viré et il s’est mis à la place. Tout d’un coup, il décide qu’il y a une scène d’amour, une scène de sexe entre lui et moi. On fait 45 prises. J’enlève mon pull, je suis torse nu, il me pelote et il me roule des pelles. »

      Tout cela se déroule sous les yeux de Jane Birkin, alors compagne du réalisateur, qui l’a engagée comme assistante sur le film. « Il embrassait vingt fois de suite Judith Godrèche en me demandant quelle était la meilleure prise. Une vraie agonie ! », a raconté Birkin dans son journal intime paru en 2018, Munkey Diaries. Le film La Fille de 15 ans est sorti en salles au printemps 1989.
      Lors de son interview sur France Inter, Judith Godrèche a aussi évoqué de façon sibylline, et sans entrer dans les détails, d’autres faits qui se seraient déroulés avant ce tournage, au domicile de Jacques Doillon. Dans sa plainte contre Benoît Jacquot, enregistrée le 6 février par la brigade de protection des mineurs de la police judiciaire de Paris et consultée par Le Monde, elle décrit précisément les agissements de Jacques Doillon. En l’occurrence, il s’agirait d’un viol qu’aurait commis le cinéaste sur elle, alors qu’elle avait 14 ans. Les faits auraient eu lieu rue de la Tour, à Paris, dans la maison de Jane Birkin.

      https://justpaste.it/22zms

      #parents #parentalité #témoins #non_assistance_à_personne_en_danger

  • est dotée d’une nature tellement joyeuse et ingénieuse qu’elle se fait rire et s’émerveille toute seule : voilà qu’avant de sortir faire sa laborieuse petite promenade quotidienne elle enfile des sacs-poubelle (1) entre ses chaussettes et ses souliers afin de pallier le manque d’étanchéité de ces derniers, et ainsi minimiser ses chances de revenir avec un rhume des pieds. Le swag d’enfer !

    L’autre avantage de la méthode c’est que lorsqu’elle sera morte pour de bon — c’est-à-dire d’ici dix à douze minutes selon les estimations — il n’y aura même pas besoin de flanquer un coup de pelleteuse pour aller l’ensevelir dans le carré des indigent·e·s : on pourra directement la jeter dans le conteneur dédié aux emballages ménagers.

    #VivementLaFinDuMonde.

    –-------------------
    (1) Vides, hein.

    • Je t’attends à Charonne

      La répression au métro #Charonne de la manifestation du #8_février_1962 est un cas de violence policière qui a lieu autour et dans la station de #métro Charonne à Paris, à l’encontre de personnes manifestant contre l’#Organisation_armée_secrète (#OAS) et la #guerre_d'Algérie, faisant finalement neuf morts.

      Étant donné le contexte des plus tendus et l’#état_d'urgence décrété en avril 1961 après le putsch d’Alger, la #manifestation, organisée par le Parti communiste français et d’autres organisations de gauche, avait en effet été interdite, et le préfet de police de Paris, Maurice Papon, avait donné l’ordre de la réprimer, avec l’accord du ministre de l’Intérieur, Roger Frey, et du président de la République, Charles de Gaulle.

      Parmi les manifestants qui essaient de se réfugier dans la bouche de la station de métro, huit personnes trouvent la mort, étouffées ou à cause de fractures du crâne, ainsi qu’une neuvième à l’hôpital, des suites de ses blessures.

      –—

      L’automne va mourir
      Et l’on entend déjà
      Le printemps refleurir
      Aux branches des lilas
      C’est une éternité
      Quand on est amoureux
      Tu verras mille étés
      Éclabousser ses yeux
      C’est aujourd’hui l’hiver
      Et c’est encore printemps
      La nature est au vert
      Lorsque l’on a vingt ans

      Marie, ô Marie, je t’aime
      Tu es mon premier baptême
      Marie, que l’amour me pardonne
      On m’appelle à Charonne

      On l’appelle à Charonne
      Et moi je reste là
      Ni Dieu ni la Madone
      N’ont plus d’amour que moi
      Ça me brûle le cœur
      D’une douleur si tendre
      Que c’est encore bonheur
      Pour moi que de t’attendre
      Je t’attends, je t’attends
      Comme l’oiseau qui mourut
      D’attendre le printemps
      Où il l’avait connue

      Marie, ô Marie, je t’aime
      Tu es mon premier baptême
      Marie, que l’amour me pardonne
      J’ai si peur à Charonne

      Il a peur à Charonne
      Mon Dieu, prends-lui la main
      Pour venir de Charonne
      Il est long le chemin
      Quelle est cette rumeur
      Venue du fond des temps ?
      J’ai si froid, j’ai si peur
      Daniel, oh ! Reviens-t’en
      Y a notre vie à nous
      Qui dort dedans mon ventre
      Les fleurs s’ mettent à genoux
      Les fleurs te disent « Rentre »

      Marie, ô Marie, je t’aime
      Tu es mon dernier baptême
      Marie, que l’amour me pardonne
      Je t’attends à Charonne

      https://www.youtube.com/watch?time_continue=5&v=GQP7I-uzSkM&embeds_referring_euri=https%3A%2F%2Fwww


      #histoire #violences_policières #Leny_Escudero #chanson #musique #musique_et_politique #massacre_de_Charonne

    • Bilan du “massacre de Charonne” ce 8 février 1962 à Paris : 9 morts et plus de 250 blessés. En pleine guerre d’Algérie, après 8 ans de violences, des milliers de manifestants, la plupart militants de gauche, avaient bravé l’état d’urgence pour réclamer la paix. Ils manifestent suite à une série d’attentats de l’Organisation armée secrète (OAS), opposée à l’indépendance de l’Algérie. La veille, une de ces explosions avait défiguré une fillette de 4 ans. A 19h30, alors que l’ordre de dispersion a été donné près du métro Charonne, la police, noyautée par l’extrême droite et sous l’autorité du préfet Maurice Papon, s’en prend aux manifestants. Des années plus tard, des manifestants présents se souviennent de ce traumatisme, qui ne sera jamais jugé. https://www.radiofrance.fr/franceculture/le-massacre-de-charonne-en-1962-ils-s-en-souviennent-8444866

  • « Le dispositif de récupération des biodéchets est un miroir aux alouettes », Sabine Barles, urbaniste

    Jusqu’au tournant du XXe siècle, le mot « déchet » n’est pas employé pour désigner les matières organiques, tout simplement parce que ces résidus – épluchures, os, excréments… – sont considérés comme très utiles, notamment pour l’agriculture, où ils servent d’engrais. On les appelle boues, ordures (du latin horridus, qui veut dire « horrible »), ou immondices (du latin immunditia, « saleté »), ce qui n’empêche pas de les valoriser.

    Le mot déchet (qui vient du verbe choir) désigne, au contraire, ce qu’on n’utilise pas dans la fabrication ou la transformation d’un objet, comme les chutes de tissu lors de la confection d’un vêtement.

    [...]

    Depuis le 1er janvier, les collectivités doivent organiser le tri à la source des déchets organiques. Cette mesure marque-t-elle une étape dans ce nouveau récit ?

    A première vue, récupérer les matières organiques semble être une mesure positive. Mais au-delà même des difficultés de faisabilité, le dispositif est un miroir aux alouettes, une façon de nous laisser croire qu’on agit sans aborder les problèmes de fond. Pour que cette collecte soit vraiment utile, il ne suffit pas de déposer un bac et d’organiser une tournée supplémentaire. Il faut un objectif.

    Les #villes concentrent un gisement d’#engrais qui, si on le mobilise, peut contribuer à la nécessaire transformation de l’#agriculture et à la sortie des engrais industriels, à la fois à l’échelle locale pour développer l’agriculture urbaine, mais aussi plus largement à l’échelle régionale. Car il n’existe pas de ville autarcique, c’est une illusion. Chacune entretient des liens avec des territoires qui l’approvisionnent et qu’elle peut approvisionner. Et il est logique et nécessaire que les villes rendent à la #campagne ce qu’elles lui prennent, comme elles l’ont fait jusqu’au début du XXe siècle.

    Malheureusement, la question de cette complémentarité entre la ville et la campagne n’est pas abordée aujourd’hui. Pourtant, l’agriculture n’est jamais très loin de la ville. L’objectif n’est pas que le compost fasse des milliers de kilomètres, mais il peut en parcourir dix à vingt.

    Pour une région comme l’Ile-de-France et le bassin de la Seine, où plus de 40 % de l’espace est agricole, la récupération des fertilisants urbains permettrait, avec la généralisation d’un système de #polyculture et d’élevage biologique, de sortir des engrais industriels. On sait que cela fonctionne, mais ce n’est pas à l’agenda politique.

    Quels sont les principaux freins à de tels changements ?

    La valorisation agricole des #biodéchets se heurte à plusieurs obstacles : la production d’#énergie continue d’avoir la faveur de nombreuses collectivités, qui sont aussi souvent dépendantes des filières existantes. Ces filières nécessitent des équipements lourds – la massification entraînant des économies d’échelle – qui doivent être nourris en permanence. C’est le cas de l’#incinération, qui s’est considérablement développée depuis les années 1970 et permet la production de chaleur. Les villes équipées n’ont aucun intérêt à priver leurs incinérateurs de #déchets.

    Dans d’autres cas, la #méthanisation, qui consiste à dégrader les matières organiques par l’action de bactéries pour produire du biogaz, vient directement concurrencer le compostage des biodéchets. Or, ce procédé ne produit qu’une quantité limitée d’énergie et conduit à la perte d’une matière organique qui serait bien plus utile à l’agriculture. La priorité de l’utilisation agricole par rapport à la valorisation énergétique est pourtant inscrite depuis 2008 dans la hiérarchie officielle des traitements des déchets.

    Que faudrait-il faire pour aller plus loin ?

    Outre la mise en place d’une filière structurée de valorisation agricole, le plus urgent est aujourd’hui de diminuer les quantités de biodéchets. De 20 % à 30 % des produits alimentaires sont perdus à différents niveaux de la chaîne : une partie non négligeable du gaspillage intervient dans la sphère domestique et les services de restauration collective, mais beaucoup de pertes ont lieu plus en amont. Il serait nécessaire d’engager une réflexion sur l’ensemble du système #agri-alimentaire, ce qui n’est pas du ressort des collectivités qui gèrent les déchets.

    Le #recyclage, présenté comme l’alpha et l’oméga de la croissance verte, est une mauvaise réponse s’il est pensé en bout de chaîne, comme c’est le cas aujourd’hui. Une vraie stratégie de sobriété énergétique et matérielle suppose des implications économiques et politiques autrement importantes et une transformation profonde de la société. On en est encore loin.
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/01/04/sabine-barles-urbaniste-le-dispositif-de-recuperation-des-biodechets-est-un-

    https://justpaste.it/fthlb

    #histoire #écologie

  • Personnes migrantes disparues : agir contre l’#oubli !

    En cette journée de CommemorAction, EuroMed Rights rejoint les organisations de défense des droits humains qui plaident pour l’adoption de mesures (https://commemoraction.net) pour empêcher les décès sur les routes migratoires vers l’Europe.

    EuroMed Rights s’inscrit aussi aux côtés des familles des trop nombreuses victimes disparues en mer Méditerranée ou dans le désert nord-africain. A cet effet, nous publions aujourd’hui notre cartographie (https://euromedrights.org/fr/soutien-de-la-societe-civile-aux-familles-de-personnes-migrantes-dece) des principaux acteurs régionaux de l’#identification des corps des victimes et de recherche des personnes disparues.

    Cette cartographie, fondée sur un travail mené en 2023 par #EuroMed_Rights (https://euromedrights.org/fr/publication/personnes-migrantes-et-refugiees-loubli-jusque-dans-la-mort) avec l’aide du chercheur indépendant Filippo Furri, est un outil destiné principalement aux familles de victimes qui peinent trop souvent à obtenir des informations sur leurs proches disparus.

    Ce sont ainsi plus de 3.000 personnes qui ont disparu en 2023 sur les routes migratoires vers l’Europe (https://missingmigrants.iom.int/region/mediterranean?region_incident=All&route=All&year%5B%5D=11681&mo). Silence des autorités, absence de soutien psychologique, les familles de victimes font trop souvent face à un mur dans leurs recherches sur le devenir de ces proches.

    EuroMed Rights espère que cette cartographie permettra à ces familles d’obtenir un début de réponse en attendant que les efforts de plaidoyer envers les autorités de la région mettent en place un cadre juridique plus consistant pour venir en aide aux familles de victimes.

    https://euromedrights.org/fr/publication/personnes-migrantes-disparues-agir-contre-loubli

    #commémoration #commémoraction #6_février #mourir_aux_frontières #morts_aux_frontières #asile #migrations #réfugiés #frontières #6_février_2024 #disparus

    • Soutien de la société civile aux familles de personnes migrantes décédées ou portées disparues

      La carte ci-dessous est une représentation visuelle des organisations et institutions travaillant sur les questions liées à la disparition des migrants dans l’espace euro-méditerranéen. La carte ci-dessous est une représentation visuelle géographique des organisations et institutions travaillant sur les thématiques liées à la disparition des personnes migrantes dans la zone euro-méditerranéenne.

      La carte présente des informations sur les services disponibles offerts par les différent.e.s acteurs et actrices afin de faciliter la recherche et l’identification des personnes disparues pour les familles, les proches et les acteurs de la société civile. Cette carte a pour vocation de faciliter la coordination et le partage d’expériences entre les différents intervenants et de renforcer les actions de plaidoyer.

      La carte est divisée en trois catégories

      - Organismes de soutien aux personnes migrantes et/ou aux familles de personnes migrantes décédées ou disparues (en bleu)
      – Hôpitaux et/ou cimetières (en jaune)
      - Organisations menant un travail de plaidoyer sur cette problématique (en vert).

      NB : certaines organisations d’accompagnement réalisent également un travail de plaidoyer. La classification proposée est une lecture simplifiée pour accompagner les familles et/ou toute personne utilisant la carte.

      https://euromedrights.org/fr/soutien-de-la-societe-civile-aux-familles-de-personnes-migrantes-dece

      #cartographie #visualisation

  • Dans les outre-mer, le sujet miné du « réarmement démographique »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/06/dans-les-outre-mer-le-sujet-mine-du-rearmement-demographique_6215091_3224.ht

    Dans les outre-mer, le sujet miné du « réarmement démographique »
    Par Nathalie Guibert
    Fin 2023, lors de l’examen du budget au Parlement, le ministère de l’intérieur et des outre-mer a dû retirer une mesure destinée à inciter les Français résidant dans l’Hexagone à s’installer dans les territoires ultramarins.D’ambition modeste, mal concerté avec les élus locaux, l’article 55 du projet de loi de finances pour 2024 visait à attirer des compétences dans des économies confrontées à une dépopulation sévère, surtout aux Antilles. Prévu pour quelque cinq cents bénéficiaires par an, il a été qualifié de texte de « recolonisation » au sein du groupe communiste de l’Assemblée. Jean-Philippe Nilor, député La France insoumise de Martinique, est allé jusqu’à dénoncer un « génocide par substitution ». Pour sortir du piège, le gouvernement a réécrit l’article 55 pour cibler les ultramarins. Les décrets d’application paraîtront en avril.
    L’épisode illustre la sensibilité, en outre-mer, d’une déclinaison du « réarmement démographique » souhaité par le président Macron. Si certains départements, comme Mayotte ou la Guyane, connaissent une forte croissance qui pose d’immenses défis, ce sont les départements menacés de se dévitaliser, comme la Martinique, la Guadeloupe et, dans une moindre ampleur, La Réunion, qui appellent des mesures rapides.
    Sous le thème « Refaire péyi », la chaire Outre-mer de Sciences Po a retenu la crise démographique pour sa première conférence, le 6 décembre 2023. Un mois plus tôt, une mission d’information sénatoriale alertait sur la situation de la Martinique, où les établissements scolaires ont accueilli 1 000 élèves de moins d’un coup à la rentrée de septembre. « Si on ne fait rien, dans trente ans, ce sera l’extinction de la race des Martiniquais », a déclaré, devant les étudiants de Sciences Po, la sénatrice Catherine Conconne (groupe Socialiste, écologiste et républicain).
    En 2021, la Guadeloupe comptait 384 300 habitants. L’Insee estime que l’archipel tombera à 314 000 habitants dans moins de vingt ans. A La Réunion, tendance similaire bien que moins rapide : en 2030, 30 % de la population aura plus de 65 ans.
    La prise de conscience de la gravité de la situation a commencé avec la première enquête « Migrations, famille, vieillissement », lancée en 2009 par l’Insee avec l’Institut national d’études démographiques (INED). Le conseil départemental de Guadeloupe a depuis créé son propre observatoire départemental du vieillissement et du handicap. La Réunion a lancé un « salon du retour » annuel. Partout, des associations se mobilisent pour accueillir ceux qui souhaitent revenir, notamment les jeunes diplômés.
    Un rapport du Sénat avait mentionné, en 2014, un « risque de violence démographique dans les outre-mer », termes du spécialiste de l’INED, Claude-Valentin Marie. « Violence », car le phénomène s’illustre par sa rapidité : ce qui s’est produit en un siècle et demi dans l’Hexagone a pris cinquante ans dans les outre-mer. La baisse « extrêmement importante de la fécondité » se conjugue à une « fuite des cerveaux » vers la France métropolitaine, « ceux qui restent étant destinés à une précarité plus importante », explique ce démographe.« En 2010, la proportion de personnes de plus de 60 ans demeurait plus importante dans le Limousin que dans les Antilles. En 2040, cela ne sera plus le cas », résume le chercheur de l’INED : « Si l’attractivité de ces territoires ne bouge pas, qui prendra en charge le vieillissement ? » Emploi, aide sociale, santé, retraite, les conséquences seront nombreuses, sur des territoires à la situation sociale déjà plus fragile que dans l’Hexagone.
    Le sujet de la dépopulation rappelle en outre un moment d’histoire controversé. De 1963 à 1981, le Bureau pour le développement des migrations dans les départements d’outre-mer, mis en place par l’Etat, avait « ponctionné » 160 000 travailleurs des Antilles et de La Réunion pour les faire venir en métropole.Nourri par l’appel des fonctionnaires et des étudiants, ce mouvement a généré une « migration de masse », selon le géographe de l’université des Antilles Cédric Audebert. « On a compté des dizaines de milliers de départs de Martinique dans le cadre de cette politique de Michel Debré, qui visait, en fait, à dégonfler les risques d’émeutes dans nos départements jugés trop remuants », affirme la sénatrice Conconne. « Nous avons besoin aujourd’hui d’une aide au retour sérieuse. »
    La démographie renforce les fortes attentes des ultramarins vis-à-vis de l’Etat. Pour fluidifier leurs mobilités, par le transport aérien notamment, les moyens alloués à la « continuité territoriale » entre Paris et ces régions éloignées ne cessent d’augmenter : 23 millions d’euros ont été ajoutés dans le budget 2024, pour atteindre 93 millions d’euros.Quant à L’Agence de l’outre-mer pour la mobilité (Ladom), elle opère sa révolution : « Pour la première fois, l’Etat accepte de financer une mobilité Hexagone – outre-mer », souligne son directeur général, Saïd Ahamada. « Nous avons mis sur pied un dispositif de retour. Cela revient non plus seulement à aider les personnes à bouger ou à se former ailleurs, mais à aider les territoires. » Ladom dispose de 2 millions d’euros annuels pour son programme « cadres d’avenir » qui accorde une bourse mensuelle de 800 euros aux étudiants ultramarins à condition qu’ils commencent à travailler dans un de leurs départements. Imaginé pour la Guadeloupe et Mayotte, il sera étendu en 2024 à la Guyane et à la Martinique.
    Destiné aux travailleurs déjà expérimentés, le futur « passeport pour le retour au pays » issu de l’article 55 controversé sera, lui, lancé au printemps. Ladom dit s’inscrire dans une « logique de droits », qu’il conviendra de financer à mesure que les demandes croîtront. « L’objectif n’est pas de repeupler les outre-mer. L’Etat donne un signal, il veut rassurer ceux qui veulent rentrer sur le fait qu’ils seront accompagnés, explique M. Ahamada. Nos outils ne suffiront de toute façon pas si les territoires ne développent pas leur attractivité avec des projets économiques. » Nathalie Guibert

    #Covid-19#migrant#migration#france#mobilite#vieillissement#demographie#fecondite#mayotte#lareunion#martinique#guadeloupe#migration#depopulation

  • Nous n’avons pas peur des ruines / Soirée spectacle & projection
    https://ricochets.cc/Nous-n-avons-pas-peur-des-ruines-Soiree-spectacle-projection-film-Youlount

    ► Soirée : spectacle & projection 18h : Accueil 18h30 : spectacle « Matin Brun » de la Compagnie ToutCouR 20h : repas (soupe, crêpes, buvette) - Infokiosk 21h : nouveau film de Yannis Youlountas « Nous n’avons pas peur des ruines », et débat Salle polyvalente Rue de la république, centre ville en contrebas de l’Eglise • Matin brun, théâtre d’ombres chinoises (35 min). L’État Brun, organisation politique fictive, interdit peu à peu la possession de chiens ou de chats non bruns, pour des (...) #Les_Articles

    / Vidéos, films..., #Saillans

    #Vidéos,_films...

  • Oltre 28mila persone respinte alle frontiere europee nel 2023 : 8° rapporto #PRAB

    Di fronte all’emergenza umanitaria i respingimenti illegali e le violazioni dei diritti continuano ad essere diffusi e sono diventati uno strumento accettato per la gestione delle frontiere europee .

    L’ottavo rapporto di Protecting Rights at Borders (PRAB) “Respinti alle Frontiere dell’Europa: una crisi continuamente ignorata” documenta ancora una volta le continue violazioni dei diritti umani che si verificano lungo le frontiere europee.

    Il monitoraggio conferma violenze e numeri crescenti

    Secondo il rapporto, nel 2023 più di 28.609 migranti hanno subito respingimenti e violazioni dei diritti umani alle frontiere europee, di cui oltre 8.400 solo negli ultimi quattro mesi dell’anno. Tuttavia, tali numeri rappresentano solo una frazione degli effettivi respingimenti illegali.

    Questo rapporto copre il periodo dal 1 settembre al 31 dicembre 2023. I dati raccolti direttamente dai partner di PRAB o ottenuti dalle fonti governative documentano un totale di 8.403 casi di respingimento durante il periodo di rilevamento. Come parte della documentazione, 1.448 persone sono state intervistate dai partner di PRAB, fornendo dettagli sulle violazioni dei diritti alle quali hanno dichiarato di essere stati esposti.

    I numeri riportati dall’iniziativa PRAB rappresentano una frazione delle persone respinte alle frontiere dell’Europa. La natura delle aree di confine europee e i metodi utilizzati per attraversarle, uniti alla mancanza di accesso a alcune zone di frontiera, rendono difficile raggiungere tutte le persone che subiscono respingimenti e violazioni correlate. Inoltre, la registrazione dei respingimenti dipende dal momento dell’evento e dalla volontà delle vittime di segnalarlo. Come documentato dai partner di PRAB, molte vittime di respingimenti hanno paura di segnalare l’incidente, temendo che ciò possa influire negativamente sulla loro possibilità di entrare o rimanere in uno Stato membro dell’UE.

    I fatti principali che vengono riconfermati dal monitoraggio:

    Numeri allarmanti – Nel solo 2023, più di 28.609 migranti hanno subito respingimenti e violazioni dei diritti umani alle frontiere europee. Nel periodo settembre-dicembre 2023, sono stati documentati oltre 8.400 casi.

    Mancanza di vie legali sicure – Molti migranti, provenienti da regioni colpite da conflitti, persecuzioni o disastri naturali, intraprendono viaggi pericolosi verso l’Europa in cerca di sicurezza e opportunità.

    Respinti con violenza: I respingimenti illegali coinvolgono l’uso di metodi violenti e disumani, con migliaia di persone respinte forzatamente oltre il confine e sottoposte a violenze e abusi.

    Violazioni documentate: PRAB ha intervistato 1.448 persone, documentando i trattamenti disumani e degradanti subiti dall’83% degli arrivi al confine tra Croazia e Bosnia ed Erzegovina e dal 61% al confine tra Francia e Italia.

    Distruzione e confisca illegittima dei beni personali: Oltre alle violenze fisiche, i respingimenti forzati privano le persone dei loro beni, lasciandole vulnerabili e senza mezzi vitali.

    La situazione ai confini italiani

    L’ottavo rapporto di Protecting Rights at Borders (PRAB) rivela la dura realtà dei respingimenti che riguardano quanti arrivano alle frontiere italiane e tentano di attraversarle.

    In Italia, le organizzazioni della rete PRAB hanno documentato il respingimento di 3.180 persone nelle zone di Oulx e Ventimiglia, con particolare preoccupazione per i 737 bambini, di cui 519 erano minori non accompagnati. Un aspetto inquietante è la pratica di respingere minori registrati erroneamente come adulti.

    La maggior parte delle persone coinvolte nei respingimenti proveniva dall’Etiopia, Costa d’Avorio, Marocco e Sudan, con quasi il 40% di loro che ha dichiarato di essere arrivato in Italia via Tunisia.

    Oltre al persistere dei respingimenti , il rapporto registra anche nuovi peggioramenti per chi cerca asilo in Italia.

    Inoltre, l’Italia ha recentemente reintrodotto controlli alle frontiere con la Slovenia, giustificando tale misura con una presunta minaccia alla sicurezza con il conflitto in Medio Oriente. Il governo italiano ha dichiarato apertamente di avere l’intenzione di riprendere i respingimenti dei richiedenti asilo, in violazione della legge nazionale e internazionale.

    Il rapporto critica, infine, anche gli accordi con paesi terzi, tra cui il recente Accordo tra Italia e Albania, evidenziando le problematiche relative al trasferimento dei migranti e la detenzione in Albania.
    Dal patto europeo nuove violazioni

    Il rapporto dimostra come l’impiego sistematico di respingimenti alle frontiere e la mancanza di percorsi sicuri e legali per raggiungere l’UE spinga i rifugiati a mettere a rischio le proprie vite.

    La volontà politica, il coraggio e il realismo nel mettere i diritti delle persone prima della protezione delle frontiere sembrano assenti dagli accordi politici che si tengono a livello europeo e nazionale.

    Sia gli accordi, come il Memorandum tra Italia e Albania, sia il nuovo Patto UE su Asilo e Migrazione rischiano di compromettere ulteriormente i diritti delle persone in cerca di asilo, invece che mettere fine alle violazioni alle frontiere europee.

    Pour télécharger le rapport :
    https://www.asgi.it/asilo-e-protezione-internazionale/oltre-28mila-persone-respinte-alle-frontiere-europee-nel-2023-8-rapporto-prab/attachment/prab-report-september-to-december-2023-_-final

    https://www.asgi.it/asilo-e-protezione-internazionale/oltre-28mila-persone-respinte-alle-frontiere-europee-nel-2023-8-rapporto-prab
    #rapport #Protecting_Rights_at_Borders (#PRAB) #2023 #statistiques #chiffres #refoulements #push-backs #migrations #asile #réfugiés #frontières #droits_humains #violence #violences #Italie #Bosnie #Bosnie-Herzégovine #Grèce #Macédoine_du_Nord #Biélorussie #Pologne #Lithuanie

  • Les jeux vidéo rendent-ils violent ?
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/les-jeux-video-rendent-ils-violent-9209352

    En août dernier après une énième fusillade, Donald Trump évoquait « les jeux vidéo horribles et macabres qui sont devenus banals » comme incitateurs à la violence.

    Depuis la massification des jeux vidéo à la fin des années 1980, hommes politiques et médias les accusent régulièrement d’être nocifs et de rendre les joueurs violents. Un phénomène qui serait à mettre en relation avec les tueries de masse aux États-Unis, dont les auteurs, typiquement de jeunes hommes mal dans leur peau et violents, seraient adeptes. 

    Quand ce n’est pas pour leur incitation à la violence que les jeux vidéo sont pointés du doigt, c’est pour leur côté addictif et abrutissant pour ceux qui y passent des journées ou des nuits entières.

    Nous avons demandé à Vanessa Lalo, psychologue clinicienne et spécialiste des comportements numériques, de faire le point avec nous sur les jeux vidéo et leurs effets.

    Les jeux vidéo rendent-ils violent ?

    Vanessa Lalo : « Les jeux vidéo ne rendent pas violent. En tout cas, les études ne montrent pas de lien de causalité entre un jeu violent et un comportement violent. »

    Souvent les jeunes auteurs de tueries aux États-Unis jouaient à des jeux violents, non ?

    Vanessa Lalo : « 90% des jeunes aujourd’hui jouent aux jeux vidéo tout court. Donc, c’est extrêmement difficile de mettre en avant cet argument-là. Ce qu’on peut montrer, c’est que le jeu vidéo avec la compétition que ça induit, parce qu’on veut dépasser l’autre, qu’on veut le tuer, être meilleur que lui, va pouvoir créer une certaine agressivité. Mais que ce soit sur Candy Crush, sur Mario Kart ou sur un jeu vidéo où on tue à la 1re personne, le résultat sera le même. Le jeu vidéo ne va pas rendre violent à proprement parler. Au contraire on a pu prouver depuis les années 1990, qu’à chaque sortie de jeu vidéo violent on observe une baisse de la criminalité, en tout cas aux États-Unis. »

    #Jeux_vidéo #Violence #Fantasmes

  • Crosse en l’air ?
    https://lundi.am/Crosse-en-l-air

    Que les agriculteurs connaissent une impunité aussi remarquable en regard du nombre de détenus dans les prisons françaises et ne subissent pas, jusqu’à présent, les férocités policières et judiciaires toujours ordinaires mais de plus en plus banalisées depuis une dizaine d’années est chose appréciable.
    C’est ce que subissent les diverses autres masses de manifestants qui relève de l’insupportable.

    #maintien_de_l'ordre #violences_policières #double_standard

  • Streit wegen Gaza-Krieg : Bruder von Shahak Shapira in Berlin krankenhausreif geschlagen
    https://www.berliner-zeitung.de/news/streit-wegen-gaza-krieg-juedischer-student-in-berlin-krankenhausrei

    Je me pose une question qui peut paraître absurde quand on la pose hors contexte précis.
    Est-ce qu’il y des actes antisemites sans intention antisemite ? Dans certains cas c’est possible mais c’est compliqué.

    A Berlin-Mitte un militant israëlien connu se fait agresser et finit sa soirée à l’hôpital. Son agresseur a sans doute commis un acte antisemite. Il a confondu une structure politique juive en guerre avec un civil juif ou non qui ne participait pas aux actions de guerre au moment des faits.

    Ceci contribue au problème général de l’identification de l’état d’Israël avec tous les juifs. Si l’agresseur avait attaqué l’ambassadeur d’Israël il aurait d’abord commis un acte politique, terroriste ou de guerre pas forcément antisemite.

    Là par contre il est trop facile pour le journaliste du Berliner Zeitung de parler d’une intention antisemite alors qu’il ne sait pas si l"agresseur voulait attaquer sa victime en tant que militant de la cause colonialiste d’Israël ou s’il voulait attaquer un juif parce qu’il était juif. Son intention ne serait antisemite que dans ce cas.

    L’acte en soi est forcément antisemite car l’agressé est un civil juif connu en tant que tel à l’agresseur qui a peut-être identifié la personne avec l’état pour lequel elle milite. Dans ce cas il y a eu un acte antisemite sans intention antisemite. Si par contre l’agresseur visait l’israëlien en tant que juif, et l’acte et l’intention étaient antisemites.

    Pourquoi est-ce important ?

    Chaque fois quand nous critiquons l’état d’Israël pour sa politique meurtrière on essaie de nous faire taire sous prétexte d’antisemitisme. C’est inacceptable car l’état d’Israël mérite notre critique au mëme titre que n’importe quel autre état qui assassine par dizaines de milliers des cilvils, hommes, femmes et enfants. Notre critique est paisible et respectueuse de l’état juif justement parce que nous me le considérons pas différemment des autres états.

    Suivant la logique du Berliner Zeitung par contre l’état d’Israël est un état exceptionnel car d’après sa position chaque critique ou agression contre cette unité politique ferait preuve d’une intention antisemite.

    Cerise sur le gateau c’est justement la mission colonisatrice d’Israël qui justifie l"auto-défense des colonisés sans qu’ils soient forcément des antisemites. Ils risquent de le devenir parce leurs agresseurs sont toujours des juifs.

    C’est compliqué. Passons aux banales choses de la vie.

    4.2.2024 von Alexander Schmalz, Christian Gehrke - Zwei Studenten gerieten in einer Bar in Berlin-Mitte aneinander. Der Bruder des jüdischen Komikers Shahak Shapira erlitt schwere Gesichtsverletzungen und musste operiert werden.

    Nachdem ein 23-jähriger Student den 30-jährigen Bruder des jüdischen Komikers Shahak Shapira in Berlin-Mitte brutal zusammengeschlagen hat, wächst der Druck auf die Freie Universität Berlin (FU). Lahav Shapira kam nach dem Angriff mit Gesichtsfrakturen stationär in ein Krankenhaus, wo er später operiert werden musste. Die Hochschule prüft nun laut einer Mitteilung vom Montag ein Hausverbot gegen den Täter.

    FU-Präsident Günter Ziegler zeigte sich in einer Stellungnahme „entsetzt über den brutalen, mutmaßlich antisemitisch motivierten Angriff“. Wenn es sich bestätigen sollte, dass der Tatverdächtige Student der FU ist, würden umgehend die möglichen juristischen Schritte geprüft und durchgesetzt.

    Zur Identität des Tatverdächtigen sagte ein Sprecher der Staatsanwaltschaft, er habe die deutsche Staatsangehörigkeit und sei bereits bei einer pro-palästinensischen Hörsaalbesetzung im Dezember an der FU dabei gewesen. Laut dem Islamismus-Experten Ahmad Mansour handelte es sich bei dem Angreifer um einen arabischen Studenten. Er habe Shapira wegen dessen Engagements für Israel erkannt. Lahav Shapira ist zudem der Enkel von Amitzur Shapira, einem israelischen Leichtathletik-Trainer und Mitglied der Olympia-Delegation von 1972. Der Großvater des 30-Jährigen wurde demnach bei dem Attentat von palästinensischen Terroristen ermordet.

    Und was von meiner Seite aus: mein Bruder und ich haben teilweise sehr unterschiedliche Ansichten zum Thema Israel/Palästina und streiten oft deshalb, aber keiner von uns beiden hat eine Ansicht, die es jemals rechtfertigen würde, uns fast den Schädel zu zerschlagen.
    — Shahak Shapira (@ShahakShapira) February 4, 2024

    Kritik an Freie Universität: „Offenheit und Toleranz gegenüber Antisemiten“

    Die Jüdische Studierendenunion Deutschland (JSUD) warf dem FU-Präsidenten vor, nichts gegen die antisemitische Aktivitäten zu unternehmen: „Die Freie Universität steht seit Monaten für Offenheit und Toleranz gegenüber Antisemiten“, heißt es in dem Schreiben.

    Auch der Antisemitismusbeauftragte der Bundesregierung, Felix Klein, machte Versäumnisse aus. Dem Tagesspiegel sagte er: „Wir hören immer wieder von nicht hinnehmbaren antisemitischen Vorfällen, gerade im Umfeld der Freien Universität.“ Er würde der Uni-Leitung nicht vorwerfen, dass sie Antisemitismus begünstigt: „Aber sie sind viel zu tolerant. Sie lassen zu viel unkommentiert.“ Uni-Präsident Ziegler und sein Team ließen „den Diskurs zu lange laufen“.

    Nach Angaben der Polizei war das Opfer zuvor mit einer 24-jährigen Bekannten in der Nacht zum Samstag in der Innenstadt unterwegs gewesen. Später trafen die beiden in einer Bar an der Brunnenstraße Ecke Rosenthaler Straße auf den 23-Jährigen. Wie Zeit Online berichtete, hätte der Jüngere den jüdischen Studenten verfolgt und vor dem Lokal angesprochen. Kurz darauf sei der Streit eskaliert. Demnach vertrat Lahav Shapira proisraelische Ansichten. Der mutmaßliche Angreifer propalästinensische.

    Laut Polizei schlug der Jüngere dem 30-Jährigen mehrmals ins Gesicht und trat auf ihn ein. Anschließend flüchtete der Angreifer, wurde aber später von Polizisten in seiner Wohnung aufgespürt. Die Beamten durchsuchten den Angaben zufolge die Zimmer und stellten unter anderem das Handy des Tatverdächtigen sicher. Der Staatsschutz übernahm umgehend die Ermittlungen.

    Eine Sprecherin sagte am Sonntag, dass der Tatverdächtige die Möglichkeit bekomme, sich zu dem Geschehen zu äußern. Die Beamten werten nun die Beweismittel aus, hieß es. (mit dpa)

    Lahav Shapira, 30, wurde am vergangenen Freitag in einer Bar im Berliner Bezirk Mitte von einem 23-jährigen arabischen Studenten angegriffen, nachdem dieser ihn durch seine Aktivitäten für Israel und für die Freilassung von Geiseln erkannt hatte. Der Angriff führte zu schweren… pic.twitter.com/ECaZvxCAt6
    — Ahmad Mansour 🎗️ (@AhmadMansour__) February 4, 2024

    #Allemagne #Berlin #Mitte #Rosenthaler_Platz #antisemitisme #violence

  • This German village is embracing integration

    #Hebertshausen, a small community in southern Bavaria, has taken in five times as many refugees and migrants as required. Locals explain why Germany depends on immigration and what effective integration into a democracy should look like.

    https://www.infomigrants.net/en/post/54827/this-german-village-is-embracing-integration

    #Allemagne #accueil #migrations #réfugiés #asile #rural #intégration #solidarité #villes-refuge

    voir aussi :
    Migrationskrise ? Eine Gemeinde zeigt, wie es geht
    https://seenthis.net/messages/1023354
    via @_kg_

    –—

    ajouté à la sous-métaliste sur les #villes-refuge en #Europe...

    https://seenthis.net/messages/878327

  • Time of Israel  : 2 Juifs arrêtés suspectés d’avoir craché sur un ecclésiastique chrétien à Jérusalem

    Ramallah et le ministre des Affaires étrangères, Israël Katz, ont condamné les crachats et insultes proférées à l’encontre de l’abbé Nikodemus Schnabel

    Deux Israéliens juifs, soupçonnés d’avoir insulté et craché sur un ecclésiastique chrétien dans la Vieille Ville de Jérusalem, ont été arrêtés, a indiqué dimanche la police dans un communiqué.


    Selon la police, l’incident s’est produit samedi. Les deux suspects ont été retrouvés et interpellés – dont un mineur âgé de 17 ans. Les deux hommes ont été assignés à résidence pendant que l’enquête se poursuit, a déclaré la police, qui a signalé qu’elle ne tolérerait pas ce genre d’incidents.

    Le ministère des Affaires étrangères palestinien a condamné l’incident, pointant du doigt certains ultra-nationalistes israéliens.

    Dans un communiqué, Ramallah a imputé l’incident à « l’incitation à la haine » des ministres israéliens d’extrême-droite Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich et l’a qualifié d’expression d’une « culture coloniale raciste » qui « nie l’existence de l’autre ».

    La déclaration affirme en outre que les « milices de colons [résidents d’implantations] » se sentent enhardies par un « sentiment d’impunité politique et juridique » qui les encourage à persister à « semer la haine » et à « provoquer les citoyens palestiniens et les membres d’autres religions ».

    La police avait arrêté https://fr.timesofisrael.com/cinq-personnes-arretees-pour-avoir-crache-sur-des-chretiens-a-jeru début octobre cinq Juifs orthodoxes soupçonnés d’avoir craché sur des fidèles chrétiens dans la Vieille Ville de Jérusalem, dans un contexte de multiplication des incidents visant les prêtres et les pèlerins dans la capitale.

    Le ministre de la Sécurité nationale Ben Gvir , s’était alors exprimé lors d’une interview accordée à la radio de l’armée. « Je continue de penser que cracher sur des chrétiens n’est pas un acte criminel. Je pense que nous devons agir par l’instruction et l’éducation. Tout ne justifie pas une arrestation. »

    Avant d’entrer en politique, Ben Gvir avait justifié par le passé les crachats à l’encontre des chrétiens en les qualifiant « d’ancienne coutume juive ».
    . . . . . . .

    Source et suite : https://fr.timesofisrael.com/2-juifs-arretes-suspectes-davoir-crache-sur-un-ecclesiastique-chre

    #Israel #Jérusalem #violence #religieux #religions #racisme #colons

  • Frontex and deportations, 2006-2022

    Data covering 17 years of Frontex’s deportation operations shows the expanding role of the agency. We have produced a series of visualisations to show the number of people deported in Frontex-coordinated operations, the member states involved, the destination states, and the costs.

    In August 2020 Statewatch published the report Deportation Union, to provide a critical examination of EU measures designed to increase the number of deportations carried out by national authorities and the European Border and Coast Guard Agency, Frontex. The report focuses on three key areas: attempts to reduce or eliminate rights and protections in the law governing deportations; the expansion and interconnection of EU databases and information systems; and the increased budget, powers and personnel awarded to Frontex. The infographics and data here build upon data compiled for that report, covering the period from 2006 to 2022.

    Data collection, compilation and visualisations by Ida Flik.

    A note on this update

    This article has been updated to include data for 2022 (the previous edition covered the years 2006 to 2021), but we filed an access to documents request with Frontex seeking data from 2006 up until the end of 2022. The information they provided for years prior to 2022 in some cases differs significantly from that used for the previous version of this article. There is, for example, some variation in the number of people deported to different destinations. There are also some substantial differences in the number of people deported, and some minor differences in the total number of operations conducted.

    Some of this may be due to errors on our part in compiling the data provided in the first place, which was released by Frontex in the form of non-machine readable PDFs that required substantal amounts of manual transcription. Shortcomings in the data released by Frontex also required that we make estimates for some figures, as we noted in the disclaimer in the dataset released with Deportation Union (available here).

    The biggest variations between the old figures and the new are visible in the data on the amount of money spent by Frontex on deportations. The data releaed in response to access to documents requests filed for this article shows amounts of expenditure that dwarf that shown in the data released following access to documents requests filed for the research for Deportation Union. To take just one example, the old data indicated that in 2015 the agency spent €11.2 million on deportations. The new data pushes that figure up to more than €67 million.

    These are not the only discrepancies in the Frontex data. The information released in response to requests filed for this article says the agency assisted in the removal of 9,919 people in EU territory in 2022, while Frontex’s own report on deportations in the second half of 2022 says that 13,684 people were returned in the months from July to December alone.

    We asked Frontex’s press office to explain the discrepancies and variations described here, but received no response.
    Deporting states and destination states

    This graphic provides a visual representation of the 15 EU member states most invested in Frontex’s deportation operations, and the 15 most popular destinations for those operations. Germany is by far and away the biggest user of Frontex’s services, and Albania the primary destination for Frontex-coordinated deportations.

    Deportations by year, EU member states and destination states

    This graphic makes it possible to examine in more detail the member states involved in Frontex-coordinated deportations to particular destinations. For example: Germany is the only state to have deported anyone to Azerbaijan via a Frontex-coordinated operation since 2019; it is also the only EU member state to have deported anyone to Bosnia via a Frontex coordinated operation since 2018.

    Frontex’s financial contributions to member states

    Member states can claim back from Frontex the costs they incur for participating in deportation operations coordinated by the agency. This graphic shows how much each participating member state has received each year. As the biggest user of Frontex-coordinated deportation operations, Germany remains by far the biggest recipient of these funds. The total it received in 2022 (more than €20.4 million) is lower than the 2021 total, but still a vast amount of money.

    Costs per deportee by destination state

    The financial cost of deporting somebody differs depending on the destination state, as shown in this chart. Burundi is now by far the most expensive destination state, though according to the figures provided by Frontex for this update there have been no Frontex-coordinated operations to that country since 2010. The change from last year (when Ethiopia was by far the most expensive destination, with the cost to remove one person to the east African state coming in at over €42,000) is presumably due to the changes in the data described above.

    Number of operations and people deported, by year and operation type

    This chart shows the number of people deported and the number of deportation operations, by year and operation type. For joint return operations (JROs), Frontex coordinates the actions of multiple member states who wish to deport people to one or more destinations. National return operations involve just one EU member state, but Frontex nevertheless plays a coordinating and financing role. Collecting return operations involve a plane and staff from the destination state travelling to the EU to pick up deportees.

    The updated data provided in 2022 contains the abbreviations VRD, VDO and “Humanitarian VR”. Frontex did not respond to questions on what exactly these stand for. “Humanitarian VR” is presumably “humanitarian voluntary return,” while the VR in VRD may also stand for voluntary return. However, the precise meaning cannot be confirmed without a statement from the agency.

    https://www.statewatch.org/analyses/2024/frontex-and-deportations-2006-22
    #renvois #expulsions #asile #migrations #réfugiés #sans-papiers #données #statistiques #chiffres #coût #budget #évolution #graphiques #visualisation