• #Vidéo « Ça fait super mal en fait ! » : des députés ont expérimenté un simulateur de règles douloureuses

    Les députés écologistes #Sébastien_Peytavie et #Marie_Charlotte_Garin vont défendre une proposition d’#arrêt_menstruel à l’Assemblée, fin mars.
    Des petits cris de douleur. Les députés écologistes Sébastien Peytavie et Marie-Charlotte Garin ont fait tester à certains de leurs collègues masculines un simulateur de règles douloureuses, alors que leur proposition de loi pour instaurer un arrêt menstruel doit être débattue à partir du 27 mars à l’Assemblée nationale. Le texte, qui doit être étudié dans le cadre de la niche parlementaire écologiste, propose aux personnes atteintes de règles incapacitantes, et pouvant le justifier par un certificat médical, de prendre jusqu’à 13 jours d’arrêt maladie par an, sans carence.

    Dans une vidéo publiée sur X (ex-Twitter) vendredi 22 mars (https://twitter.com/speytavie/status/1771268422820590019), plusieurs députés de tout bord se prêtent à l’exercice... non sans douleur. « Ça fait super mal en fait ! », réagit notamment Benjamin Saint-Huile, député Liot du Nord. « Très douloureux », a aussi commenté l’ancien ministre Clément Beaune, redevenu député Renaissance de Paris. « C’est bien cette expérience, cela nous permet de mieux se mettre à la place… C’est horrible en fait », a réagi le député Les Républicains de l’Oise Maxime Minot.

    En février, le groupe socialiste au Sénat avait échoué à faire adopter un texte similaire. Le ministre de la Santé, Frédéric Valletoux, s’était montré ouvert à la discussion pour « continuer à briser les tabous », mais il s’était opposé à cette généralisation qui « tourne le dos au dialogue social », évoquant notamment le « risque de discrimination à l’embauche ».

    https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/video-ca-fait-super-mal-en-fait-des-deputes-ont-experimente-un-simulate
    #règles #menstruations #douleur #hommes #femmes #test #expérimentation #parlement #France

  • #Carte de #France des #fuites d’#eau_potable les plus importantes : Ardèche, Pyrénées-Orientales, Hautes-Alpes, Corse particulièrement touchées

    L’association Intercommunalités de France publie ce mercredi 20 mars une cartographie de 198 services d’eau potable dont le taux de fuites sur le réseau égale ou dépasse les 50 %. Il s’agit essentiellement de petites communes dites « isolées », solitaires dans leur gestion de l’or bleu, qui couvrent quelque 64 000 habitants.

    La sécheresse historique de 2022 a montré que l’or bleu devait être mieux géré en France. Cette année-là, plus de 1 000 communes ont eu des difficultés d’approvisionnement au robinet, un phénomène accentué par de nombreuses fuites dans les canalisations. En France, 20 % de l’eau potable est perdue lors de son acheminement. « C’est une situation aberrante qu’on doit corriger en urgence », avait tranché le président de la République fin mars 2023, en présentant un « plan eau », dont une partie était censée répondre à cet enjeu en mobilisant davantage d’aides. Le gouvernement avait alors identifié 170 communes prioritaires, victimes d’au moins 50 % de fuites, appelées « #points_noirs ».

    Mais il semblerait que le chiffre ait été sous-estimé. Ce mercredi 20 mars, #Intercommunalités_de_France, fédération nationale qui réunit métropoles, agglomérations, communautés urbaines et communautés de communes, dévoile une nouvelle carte, sur laquelle figurent 198 « points noirs » qui perdent donc plus de la moitié de leur eau. Cela représente 4 % des services d’eau en France et concerne un peu plus de 64 000 habitants. L’association a utilisé les données les plus récentes et les plus fiables de l’Observatoire national des services d’eau et d’assainissement, qui datent de 2022. La base, qui avait servi aux premières estimations officielles de 2023, s’est depuis étoffée sans toutefois devenir exhaustive car les communes les plus petites n’ont pas l’obligation de l’alimenter.

    Des petites villes dans le triste palmarès

    Parmi les « points noirs », tous ne sont pas pilotés de la même façon : 151 sont des régies municipales, 22 sont gérés en intercommunalité et 25 dépendent de syndicats des eaux. A travers cette cartographie inédite, Intercommunalités de France entend démontrer ce que le gouvernement avait déjà identifié : l’écrasante majorité des cas problématiques concerne de petites communes se débrouillant seules pour s’approvisionner en eau. Les #ressources_financières leur manquent pour entretenir les #réseaux et les subventions restent insuffisantes pour les inciter à réaliser des travaux réguliers. Ainsi, #Astet (Ardèche), une commune d’environ 40 habitants, se classe en tête de la liste des communes ayant le plus haut niveau de fuites en métropole : 91 %. Elle présente le même profil que les autres « fuyards » : un village de montagne solitaire dans sa gestion de l’eau. Rien de surprenant : en altitude, les réseaux sont les plus étendus et plus sujets aux fuites.

    « Refaire les #canalisations sur 1 km, c’est 1 million. Ça coûte très cher, précise à Libération Régis Banquet, vice-président en charge de l’eau d’Intercommunalités de France et président de Carcassonne agglomération. On a pris un retard phénoménal. Il faut renouveler les #tuyaux tous les cinquante ans pour qu’ils soient en bon état, or on les renouvelle tous les 120 à 140 ans. La prise de conscience qu’il faut porter attention à la moindre goutte d’eau est récente. »

    Si les services d’eau les plus en difficulté ne desservent en général que quelques dizaines ou centaines d’habitants, de petites villes figurent cependant dans le triste palmarès, comme #Scionzier, en Haute-Savoie, environ 9 000 habitants, ou #Contes, dans les Alpes-Maritimes, un peu plus de 7 500 habitants, qui fait partie d’un syndicat de quinze communes à proximité de Nice.

    « On doit agir vite et fort »

    Et une gestion mutualisée ne protège pas de tout. La communauté d’agglomération du Pays de Dreux, qui rassemble 78 communes à cheval entre Eure-et-Loir et Eure, connaît un taux de fuites de 74,7 %. La métropole de Perpignan, 36 communes, totalise, elle, près de 60 % de fuites. Dans ce type de cas, « ça n’est jamais l’ensemble de ses services qui présentent un rendement inférieur à 50 %, mais généralement quelques communes », précise Intercommunalités de France.

    La situation a peu de chances de s’être significativement améliorée depuis 2022, malgré le plan eau et les 53 millions débloqués récemment par l’Etat pour les fuites, car la réalisation de travaux ambitieux prend du temps. « C’est forcément un chantier de longue haleine », a reconnu le ministère de la Transition écologique mardi lors d’un point presse sur l’avancée du plan eau.

    « La situation est grave. Dans le contexte du changement climatique, on doit agir vite et fort. Une des solutions est le transfert vers l’intercommunalité pour toutes les communes gérant seules afin que la solidarité s’organise sur les territoires. Cette mise en commun des moyens permet de réaliser les #investissements colossaux nécessaires », plaide Régis Banquet. Il estime que 15 à 20 milliards d’euros devraient être exclusivement consacrés au renouvellement des #réseaux_d’eau dans les cinq ans à venir pour rattraper le retard accumulé.

    « Les petites communes isolées sont en difficulté »

    Il y a un an, Emmanuel Macron avait appelé à « mutualiser différemment » les ressources, en prenant en exemple « l’intercommunalité », un modèle à « consolider partout où c’est accepté ». La loi va dans ce sens. En 2026, plus aucune commune ne pourra gérer seule son eau. Mais certains maires s’y opposent. « Il reste un imaginaire un peu Manon des sources : “C’est le puits de mon village, je n’ai pas envie de le partager”. Ceux qui ont de l’eau ne sont pas toujours très enclins à en fournir à ceux qui n’en ont pas », explique Régis Taisne, chef du département « cycle de l’eau » à la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies. Et d’ajouter : « Les maires ruraux ont le sentiment qu’ils sont petit à petit dépossédés de toutes leurs compétences, celle sur l’eau est une de leurs dernières attributions. »

    Les deux départements comptant le plus de « points noirs » font justement partie de ceux dans lesquels beaucoup de maires rechignent au #regroupement, fait remarquer Intercommunalités de France. En tête, les Pyrénées-Orientales, avec 17 communes qui perdent plus d’un litre sur deux, alors que la sécheresse y sévit depuis trois ans, suivis par les Hautes-Alpes, qui en comptent quinze.

    « Le constat est clair : les petites communes isolées sont en difficulté, acquiesce Régis Taisne, qui est cependant moins catégorique qu’Intercommunalités de France. Il faut regrouper, mutualiser pour atteindre une taille critique permettant de faire face aux enjeux. Et dans beaucoup de cas, l’échelle intercommunale est cohérente. Mais dans d’autres, un autre #découpage_territorial peut s’imposer. Il existe par exemple de grands syndicats des eaux à l’échelle de toute la Vendée ou encore de l’Alsace-Moselle. » Cet expert invite surtout à rassembler des communes de diverses natures pour améliorer la solidarité : urbaines, rurales, de plaine, d’altitude, riches en eau ou dépourvues de ressources.

    https://www.liberation.fr/environnement/eau-potable-ardeche-alpes-maritimes-haute-savoie-la-carte-de-france-des-f
    #infrastructure #coût

    #cartographie #visualisation

    • Ce pays se « tiers mondise » à vitesse grand V. A quoi bon payer des impôts si c’est pour se retrouver avec des réseaux pareils !

  • #Wauquiez veut surveiller les #trains et #lycées régionaux avec l’#intelligence_artificielle

    #Laurent_Wauquiez a fait voter le déploiement de la #vidéosurveillance_algorithmique dans tous les lycées et trains d’#Auvergne-Rhône-Alpes, profitant de l’#expérimentation accordée aux #Jeux_olympiques de Paris.

    Laurent Wauquiez savoure. « Nous avions pris position sur la vidéosurveillance pendant la campagne des régionales. Depuis, les esprits ont bougé », sourit le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, en référence à l’expérimentation de la #vidéosurveillance algorithmique (#VSA) accordée dans le cadre des Jeux olympiques de Paris. Surfant sur l’opportunité, il a fait voter jeudi 21 mars en Conseil régional sa propre expérimentation de vidéosurveillance « intelligente » des lycées et des trains d’Auvergne-Rhône-Alpes.

    L’ancien patron des Républicains (LR) justifie cette avancée technosécuritaire par l’assassinat du professeur #Dominique_Bernard dans un lycée d’Arras en octobre. Pour l’élu, cette tragédie « confirme la nécessité de renforcer la #sécurité des lycées ».

    Reste que cette expérimentation n’est pour l’instant pas légale. Laurent Wauquiez va demander au Premier ministre, Gabriel Attal, la permission d’élargir la loi pour couvrir les lycées et les transports régionaux. « L’expérimentation des JO est faite pour tester ce qui sera appliqué. Il faut en profiter », défend Renaud Pfeffer, vice-président délégué à la sécurité de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

    Selon la délibération votée par le Conseil régional, cette #technologie qui combine vidéosurveillance et intelligence artificielle peut détecter huit types d’événements prédéterminés : « le non-respect du sens de circulation, le franchissement d’une zone interdite, la présence ou l’utilisation d’une arme, un départ de feu, un mouvement de foule, une personne au sol, une densité trop importante, un colis abandonné. » Les événements sont ensuite vérifiés par un agent, qui décide des mesures à prendre.

    L’expérimentation doit durer deux ans

    L’exécutif régional promet d’utiliser cette vidéosurveillance algorithmique « sans mettre en œuvre de reconnaissance faciale, ni d’identification de données biométriques [qui permettent d’identifier une personne]. » « On est sur du situationnel, pas sur de l’individu », insiste #Renaud_Pfeffer. Des promesses auxquelles ne croit pas Marne Strazielle, directrice de la communication de l’association de défense des droits et libertés sur internet La Quadrature du net. « En réalité, l’#algorithme identifie des actions qui peuvent être rattachées à son auteur », insiste-t-elle.

    Cette expérimentation est programmée pour durer deux ans dans les trains, #gares, lycées et #cars_scolaires. Les flux vidéos seront examinés au #Centre_régional_de_surveillance_des_transports (#CRST) aménagé en gare de Lyon Part-Dieu. « Les caméras sont prêtes », assure Renaud Pfeffer. Depuis son arrivée à la tête de la Région en 2016, Laurent Wauquiez l’a généreusement équipée en vidéosurveillance : 129 gares sont surveillées par 2 300 caméras, dont les images sont visionnées en temps réel au CRST. 285 lycées, 750 cars et la totalité des rames ferroviaires sont également équipés.

    « L’illusion d’avoir une approche pratique de l’insécurité »

    Pour défendre son projet, l’exécutif régional s’appuie sur la loi du 19 mai 2023, adoptée pour les Jeux olympiques de Paris et qui autorise l’expérimentation à grande échelle de la VSA par la police nationale jusqu’au 31 mars 2025. « On n’a le droit à la sécurité que pendant les Jeux olympiques et que à Paris ? On ne peut pas tester [la VSA] pour nos enfants, contre les problèmes de drogue ? », s’offusque Laurent Wauquiez.

    « Cette technologie permet aux décideurs politiques d’offrir l’illusion d’avoir une approche pratique de l’insécurité car ils mettent en place un dispositif, dénonce Marne Strazielle. Mais ce n’est pas parce qu’on enregistre et détecte une action dans l’espace public qu’elle va moins se produire. Souvent, cela ne fait que déplacer le problème. Il faut faire le travail de comprendre pourquoi elle s’est produite et comment la réduire. »

    La #Commission_nationale_de_l’informatique_et_des_libertés (#Cnil), qui n’a pas été consultée par l’équipe de Laurent Wauquiez, rappelle à Reporterre sa position de principe, qui « considère que la mise en œuvre de caméras augmentées conduit fréquemment à limiter les droits des personnes filmées ». Pour l’autorité administrative indépendante, « le déploiement de ces dispositifs dans les espaces publics, où s’exercent de nombreuses libertés individuelles (liberté d’aller et venir, d’expression, de réunion, droit de manifester, liberté de culte, etc.), présente incontestablement des risques pour les droits et libertés fondamentaux des personnes et la préservation de leur anonymat ».

    https://reporterre.net/Wauquiez-veut-surveiller-les-trains-et-lycees-regionaux-avec-l-intellige
    #surveillance #IA #AI #France #JO #JO_2024

    • La région #AURA vote le déploiement de la VSA dans les gares et les lycées

      Il en rêvait, il l’a fait. Un article de Reporterre nous apprend que Laurent Wauquiez a fait voter jeudi 21 mars en Conseil régional, le déploiement de la vidéosurveillance algorithmique dans tous les lycées et trains d’Auvergne-Rhône-Alpes, profitant de l’expérimentation accordée aux Jeux olympiques de Paris.

      Actuellement 129 gares seraient surveillées par 2 300 caméras, dont les images sont visionnées en temps réel au CRST. 285 lycées, 750 cars et la totalité des rames ferroviaires seraient également équipés.

      Selon la délibération votée par le Conseil régional, l’équipement de ces caméras avec la vidéosurveillance automatisée pourra détecter huit types d’événements prédéterminés : « le non-respect du sens de circulation, le franchissement d’une zone interdite, la présence ou l’utilisation d’une arme, un départ de feu, un mouvement de foule, une personne au sol, une densité trop importante, un colis abandonné. ». Les événements seront ensuite vérifiés par un agent, qui décidera des mesures à prendre.

      L’exécutif régional promet d’utiliser cette vidéosurveillance algorithmique « sans mettre en œuvre de reconnaissance faciale, ni d’identification de données biométriques [qui permettent d’identifier une personne]. » Cependant, comme l’a très bien démontré la Quadrature du Net, la VSA implique nécessairement une identification biométrique.

      La VSA et la reconnaissance faciale reposent sur les mêmes algorithmes d’analyse d’images, la seule différence est que la première isole et reconnaît des corps, des mouvements ou des objets, lorsque la seconde détecte un visage.

      La VSA est capable de s’intéresser à des « événements » (déplacements rapides, altercations, immobilité prolongée) ou aux traits distinctifs des personnes : une silhouette, un habillement, une démarche, grâce à quoi ils peuvent isoler une personne au sein d’une foule et la suivre tout le long de son déplacement dans la ville. La VSA identifie et analyse donc en permanence des données biométriques.

      « En réalité, l’algorithme identifie des actions qui peuvent être rattachées à son auteur » (Marne Strazielle, directrice de la communication de La Quadrature du net.)

      Ce sont généralement les mêmes entreprises qui développent ces deux technologies. Par exemple, la start-up française Two-I s’est d’abord lancé dans la détection d’émotion, a voulu la tester dans les tramways niçois, avant d’expérimenter la reconnaissance faciale sur des supporters de football à Metz. Finalement, l’entreprise semble se concentrer sur la VSA et en vendre à plusieurs communes de France. La VSA est une technologie biométrique intrinsèquement dangereuse, l’accepter c’est ouvrir la voie aux pires outils de surveillance.
      "Loi J.O. : refusons la surveillance biométrique", La Quadrature du Net

      Cela fait longtemps que M. Wauquiez projette d’équiper massivement cars scolaires et inter-urbains, gares et TER d’Auvergne-Rhône-Alpes en caméras et de connecter le tout à la reconnaissance faciale.

      En juin 2023, nous avions déjà sorti un article sur le sujet, au moment de la signature d’une convention entre la région Auvergne Rhône Alpes, le préfet et la SNCF, autorisant le transfert aux forces de sécurité, des images des caméras de vidéosurveillance de 129 gares sur les quelque 350 que compte la région AURA.

      Depuis fin 2023, il demande également d’utiliser à titre expérimental des "logiciels de reconnaissance faciale" aux abords des lycées pour pouvoir identifier des personnes "suivies pour radicalisation terroriste".

      Une mesure qui a déjà été reconnue comme illégale par la justice, comme l’a rappelé le media Reporterre. En 2019 un projet de mise en place de portiques de reconnaissance faciale à l’entrée de lycées à Nice et Marseille avait été contesté par La Quadrature du net et la LDH. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), qui avait déjà formulé des recommandations, a rendu à l’époque un avis qui jugeait le dispositif pas nécessaire et disproportionné.

      Mais cela qui n’arrêtera Laurent Wauquiez, celui-ci a déclaré qu’il allait demander au Premier ministre, Gabriel Attal, la permission d’élargir la loi pour couvrir les lycées et les transports régionaux...

      La CNIL, qui n’a pas été consultée par l’équipe de Laurent Wauquiez, a rappelé à Reporterre sa position de principe, qui « considère que la mise en œuvre de caméras augmentées conduit fréquemment à limiter les droits des personnes filmées ».

      Pour elle, « le déploiement de ces dispositifs dans les espaces publics, où s’exercent de nombreuses libertés individuelles (liberté d’aller et venir, d’expression, de réunion, droit de manifester, liberté de culte, etc.), présente incontestablement des risques pour les droits et libertés fondamentaux des personnes et la préservation de leur anonymat ».

      Des dizaines d’organisations, parmi lesquelles Human Rights Watch, ont adressé une lettre publique aux députés, les alertant sur le fait que les nouvelles dispositions créent un précédent inquiétant de surveillance injustifiée et disproportionnée dans les espaces publics, et menacent les droits fondamentaux, tels que le droit à la vie privée, la liberté de réunion et d’association, et le droit à la non-discrimination.

      Résistons à la #VSA et à la technopolice !


      https://halteaucontrolenumerique.fr/?p=5351

  • Guerre Israël-Hamas : à Gaza, les attaques israéliennes contre les escortes de convois d’aides mettent la distribution en péril
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/21/guerre-israel-hamas-a-gaza-les-attaques-israeliennes-contre-les-escortes-de-

    Les fonctionnaires et les bénévoles, aidant à sécuriser les camions de nourriture aux Gazaouis, ont été visés de façon récurrente par des tirs de l’armée.

    #vitrine_de_la_jungle #sionisme

  • #Profilage_raciste : la Suisse doit appliquer l’arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme sans attendre

    Jusqu’à la mi-février 2024, les personnes ayant subi des contrôles de police racistes et souhaitant se défendre sur le plan judiciaire devaient s’engager dans des procédures qui duraient des années, nécessitaient d’importantes ressources et n’avaient généralement aucune chance d’aboutir. Dans l’affaire Wilson A., les fonctionnaires de police impliqué⸱e⸱s ont été provisoirement acquitté⸱e⸱s après 15 ans, tout comme dans le cas de #Mike_Ben_Peter, décédé lors d’un contrôle de police. Le Ministère public a classé la procédure liée à l’affaire #Roger_Nzoy, également décédé dans le cadre d’un contrôle de police. Après la condamnation de la #Suisse dans l’affaire #Mohammed_Wa_Baile, il est urgent que les responsables à tous les échelons agissent sérieusement contre les structures qui sous-tendent les actes racistes.

    « Alors qu’il se dirige vers la sortie, un homme Noir est contrôlé. Les fonctionnaires de police justifient leur contrôle en évoquant la description de la personne recherchée, qui ne correspond toutefois pas à celle de la personne interpellée. L’homme leur rétorque qu’il n’est pas la personne recherchée et refuse dans un premier temps de leur montrer sa carte d’identité. Lorsqu’il saisit finalement son portefeuille pour la sortir, les fonctionnaires de police l’empoignent, le jettent violemment au sol, lui passent les menottes et l’emmènent au poste de police au motif qu’il s’est rendu coupable d’opposition aux actes de l’autorité. »

    Les structures membres du Réseau des centres de conseil pour les victimes du racisme coordonné par humanrights.ch sont confrontées depuis des années à la problématique du profilage racial - des contrôles de police arbitraires qui peuvent parfois s’avérer violents, comme le montre l’exemple ci-dessus. Les personnes concernées rapportent que ces contrôles sont effectués de manière souvent très agressive et qu’elles ne sont pas entendues par la police, les agent⸱e⸱x⸱s refusant de répondre à leurs questions, ce qui provoque souvent des tensions. Elles rapportent également des dérapages verbaux et des propos discriminatoires de la part des fonctionnaires de police, qui se réfèrent à l’origine présumée de la personne. Par conséquent, certaines situations dégénèrent et il est parfois fait usage de la force de manière illégale, conduisant dans certains cas à des décès.

    Roger Nzoy et Mike Ben Peter en sont deux exemples : les deux sont décédés lors d’un contrôle de police.

    « Dans le cas de Mike Ben Peter, la situation s’est déroulée de la manière suivante : la police a interpellé un homme Noir qui tenait un petit sac à la main. L’homme a refusé de se laisser contrôler et a tenté de s’éloigner lentement, sans pour autant se montrer agressif ou violent. Les fonctionnaires de police se sont alors approchés de lui et lui ont donné un coup de genou dans les parties génitales à deux reprises au moins, l’ont aspergé de spray au poivre au visage et ont essayé de lui passer les menottes avec force et violence. Les fonctionnaires de police ont finalement mis l’homme sur le ventre et se sont agenouillés sur lui pendant plusieurs minutes pour le menotter. L’homme a alors subi un arrêt cardiaque. »

    Afin d’attirer l’attention sur cette problématique et de mettre en évidence les causes structurelles* qui sous-tendent la pratique du profilage racial, de plus en plus de personnes concernées ou leurs proches font, ces dernières années, le choix de porter plainte. Elles sont soutenues dans leur démarche par des organisations ou des collectifs telles que la Commission indépendante pour l’établissement de la vérité sur la mort de Roger Nzoy Wilhelm ou l’association Soutien à la famille de Mike Ben Peter.

    Depuis plusieurs années, humanrights.ch soutient, avec l’« #Alliance_contre_le_profilage_raciste » les plaintes de Mohamed Wa Baile et Wilson A.

    « Le 19 octobre 2009, aux alentours de minuit, Wilson A. rentre chez lui avec un ami en tram à Zurich. Deux fonctionnaires de police montent à bord et leur demandent une pièce d’identité. Wilson A. soupire : c’est toujours la même chose, pourquoi la police ne contrôle-t-elle que les personnes Noires ? Les fonctionnaires de police ne répondent pas et leur demandent de descendre du tram. Wilson A. prévient qu’il a subi une opération du cœur et ne doit donc pas être touché, ce que les deux fonctionnaires font malgré tout. Une bagarre éclate et les fonctionnaires frappent Wilson A., qui porte un défibrillateur, lui envoyent du spray au poivre dans les yeux et le mettent à terre. « Sale Africain, retourne en Afrique ! », aurait dit l’un⸱e des deux fonctionnaires selon l’acte d’accusation. Les médecins ont par la suite affirmé que tout acte de violence physique pouvait mettre en danger la vie d’un patient présentant une maladie cardiaque comme Wilson A. »

    Le 15 février 2024, après une odyssée de 15 ans, les agent⸱e⸱s de police accusé⸱e⸱s dans l’affaire Wilson A. ont été acquitté⸱e⸱s par le tribunal cantonal de Zurich. Le jugement n’est pas encore définitif, il peut encore faire l’objet d’un recours. La procédure judiciaire documentée sous forme de chronique par humanrights.ch illustre les obstacles en matière d’accès à la justice ; les procédures engagées pour condamner le profilage racial sont longues, nécessitent de nombreuses ressources et ne laissent que peu d’espoir pour les personnes concernées et leurs proches.

    Cinq jours plus tard seulement, le 20 février 2024, un premier succès est néanmoins enregistré : la Cour européenne des droits de l’homme condamne la Suisse dans l’affaire Mohamed Wa Baile pour violation de l’interdiction de discrimination, dans un arrêt phare dont la portée est internationale, 9 ans après les faits.

    L’arrêt « Wa Baile c. Suisse » doit maintenant être appliqué à tous les échelons suisses. Pour humanrights.ch, il est donc nécessaire que la Suisse :

    - adopte des garde-fous juridiques suffisamment précis pour éviter les contrôles policiers racistes
    - mette en place des mesures institutionnelles et organisationnelles permettant une prévention efficace du profilage racial
    - instaure des procédures juridiques garantissant un accès effectif à une protection légale pour les personnes sujettes à des contrôles de police racistes

    https://www.humanrights.ch/fr/nouvelles/profilage-raciste-suisse-arret-cour-europeenne-droits-de-l-homme
    #racisme #profilage #contrôles_policiers #racisme_systémique #violences_policières

  • Datenschützer warnen vor Kooperation : Berliner Charité vergibt Patientenportal an Doctolib
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/datenschutzer-warnen-vor-kooperation-berliner-charite-vergibt-patienten

    Doctolib est connue pour le niveau inacceptable de la protection des données des patients. L’entreprise fait partie des lauréats du prix Big Brother de l’association Digital Courage. L’hôpital berlinois Charité fera gérer les données de ses patients par cette entreprise à sombre réputation

    .https://digitalcourage.de/pressemitteilungen/2022/doctolib-abschalten

    21.3.2024 von Robert Kiesel - Die Berliner Charité plant eine tiefgreifende Zusammenarbeit mit dem von Datenschützern seit Jahren massiv kritisierten Unternehmen Doctolib. Wie ein Sprecher des Klinikums dem Tagesspiegel bestätigte, hat der französische Konzern eine EU-weite Ausschreibung für die Entwicklung und den Betrieb des Patientenportals in Europas größter Universitätsklinik gewonnen.

    Doctolib soll dort künftig das digitale Terminmanagement, automatische Terminbenachrichtigungen sowie einen Messenger zur Kommunikation mit den Patienten zur Verfügung stellen. Ebenfalls geplant ist ein digitaler Austausch medizinischer Dokumente. Anlass für die Ausschreibung ist das Krankenhauszukunftsgesetz, das Kliniken zur Einrichtung eines Patientenportals bis Ende 2024 verpflichtet.

    Unklar ist, in welchem Umfang sensible Patientendaten künftig von Doctolib gespeichert und verarbeitet werden dürfen. „Die Anzahl der Datensätze ist abhängig von der Adaptionsquote des Portals durch Patient:innen und kann deshalb aktuell noch nicht belastbar beziffert werden“, erklärte der Sprecher. Er ergänzte, die Nutzung des Portals werde nicht verpflichtend sein. Es gehe um einen „zusätzlichen, einheitlichen und digitalen Kommunikationskanal als moderne Alternative“.

    Mit der Auftragsvergabe an den schon jetzt in vielen Arztpraxen für die Terminbuchung verantwortlichen Dienstleister begibt sich die Charité auf datenschutzrechtlich heikles Terrain. Seit Jahren steht der rasch expandierende Konzern mit Sitz in Paris im Verdacht, es bei seinen Aufträgen vor allem auf die Patientendaten abgesehen zu haben. 2021 verlieh ihm der Datenschutzverein Digitalcourage seinen jährlichen Big-Brother-Award – einen Negativpreis.

    Wir hätten uns gewünscht, dass die Charité uns vorher schon eingebunden hätte. Simon Rebiger, Sprecher der Berliner Datenschutzbehörde

    In Berlin ist Doctolib bestens bekannt: Kurz nach Beginn der Corona-Pandemie hatte die Gesundheitsverwaltung das Terminmanagement der Impfkampagne an den Konzern vergeben. Binnen weniger Monate gelangte Doctolib so fast zum Nulltarif an die Daten hunderttausender impfwilliger Berliner. Die Datenverarbeitung durch das Unternehmen wurde von der Berliner Datenschutzbehörde einst gerügt.

    Auch die seit Anfang März laufende Zusammenarbeit zwischen der Charité und Doctolib wird die Berliner Beauftragte für Datenschutz und Informationsfreiheit, Meike Kamp, beschäftigen. Zwar werden einem Klinik-Sprecher zufolge ohne die offizielle Abnahme der erstellten Datenschutzfolgeabschätzung – „gegebenenfalls durch die Berliner Datenschutzbehörde“ – weder Patientendaten verarbeitet noch die geplante Pilotierung des Patientenportals in Teilbereichen der Charité begonnen.


    Meike Kamp leitet die Berliner Datenschutzbehörde. © Aubrey Wade

    Die Skepsis in der Behörde Kamps ist dennoch groß. „Wir hätten uns gewünscht, dass die Charité uns vorher schon eingebunden hätte“, erklärte Sprecher Simon Rebiger am Mittwoch mit Blick auf die Formulierung von Anforderungen im Vergabeverfahren. Aktuell würden mehrere durch Bürger-Beschwerden angestoßene Prüfverfahren gegen Doctolib laufen, bestätigte Rebiger eine Aussage Kamps zu Wochenbeginn im Berliner Abgeordnetenhaus.

    Diese war genau wie die für die Verwaltungsdigitalisierung zuständige Staatssekretärin Martina Klement (CSU) von der Nachricht der Zusammenarbeit kalt erwischt worden. Zuerst hatte das Nachrichtenportal „Business Insider“ berichtet.

    Während der Charité-Sprecher jegliche Bedenken zurückwies und erklärte, das Unternehmen habe als einziger Bewerber sämtliche Zertifikate und Testate zu Datenschutz und IT-Sicherheit vorlegen können, übte der Datenschutzexperte Thilo Weichert scharfe Kritik. Doctolib betreibe „absolut aggressiv Expansion“ und gehe zentrale Datenschutzprobleme nicht an, erklärte der ehemalige Datenschutzbeauftragte des Landes Schleswig-Holstein. Tobias Schulze, gesundheitspolitischer Sprecher der Linksfraktion, forderte: „Daten dürfen auf keinen Fall für Zwecke außerhalb von Krankenversorgung und Forschung genutzt werden.“

    #iatrocratie #informatique #hôpital #patients #vie_privée #surveillance #bg_brother

  • La gardienne a dit en riant : « (…) Cette Fatiha que vous voyez sourire comme un ange, docteur, a tué son mari à coups de bêche, l’a découpé en morceaux, a mis les morceaux dans un sac et les a jetés dans la mer pour que les poissons les mangent !
    Fatiha a ri : « Et pourquoi ne le mangeaient-ils pas, les poissons ? Au moins, il aura servi à quelque chose sur cette terre, il se sera racheté avant de se retrouver devant Dieu ! »

    #humour #violenceconjugale #féminisme

    p. 109 Saadawi

  • Making the invisible visible: storytelling the #health impacts of #climate_change
    https://redasadki.me/2024/03/18/making-the-invisible-visible-storytelling-the-health-impacts-of-climate-ch

    On March 18, 2024, the Geneva Learning Foundation (TGLF) hosted a workshop bringing together 553 health workers from 55 countries with TGLF’s First Fellow of Photography and award-winning photographer #Chris_de_Bode. Watch the workshop in English and in French. Poor connectivity? Get the audio-only podcast. The dialogue focused on exploring the power of health workers who are there every day to communicate the impacts of climate change on the health of those they serve. Learn more… The Geneva Learning Foundation’s exploration of #visual_storytelling began, two years ago, with a simple yet powerful call to action for #World_Immunization_Week: “Would you like to share a photo of your daily work, the work that you do every day?” Over 1,000 photos were shared within two weeks. “We repeated this in (...)

    #Global_health #global_health

  • Combattre, sans exception, toutes les violences sexuelles et sexistes

    Communiqué LDH

    Depuis le 8 mars 2024, les organisations féministes, organisatrices de la manifestation parisienne, font l’objet de critiques, parfois de menaces ou intimidations, totalement inadmissibles. La LDH (Ligue des droits de l’Homme) tient à rappeler son soutien à ces organisations et condamne la répétition d’affrontements entre différents groupes liés au contexte de la guerre actuelle à Gaza et aux événements du 7 octobre 2023. De tels incidents, qui s’étaient déjà produits lors de la manifestation du 25 novembre 2023, ne peuvent que nuire aux luttes que, partout dans le monde, des femmes mènent pour faire entendre leurs voix.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/12/pour-un-feminisme-internationaliste-antiraciste-et-contre-lantisemitisme/#comment-60465

    #feminisme #violence

  • Rwandan Daughters
    https://kunsthallerostock.de/de/ausstellungen/ausstellung/2024/olaf-heine

    Fotografien von Olaf Heine

    Während des Völkermordes in Ruanda im Jahr 1994 wurden bis zu eine Million Tutsi von Hutu-Angehörigen ermordet, 80 Prozent der überlebenden Frauen wurden vergewaltigt. Heute leben Täter und Opfer Tür an Tür. Während Frauen seitdem in der Gesellschaft stetig an Einfluss gewannen, stehen die Vergewaltigungsopfer und ihre Kinder am unteren Ende der sozialen Hierarchie. Vielen jungen Frauen gelingt es jedoch, ihre traumatisierten Mütter aufzufangen und sich von dem Stigma zu befreien. Der Mut und die Zuversicht dieser starken Frauen in einer von Traumata geprägten und autoritär regierten Gesellschaft sind beispiellos.

    Sexualisierte Gewalt in militärischen Auseinandersetzungen ist ganz gezielt Teil von Kriegsstrategien, wie wir leider auch gerade aktuell in der Ukraine und in Israel sehen. Aus Anlass des 30. Jahrestags des Völkermords in Ruanda präsentiert die Kunsthalle Rostock „Rwandan Daughters“ von Olaf Heine. Die Ausstellung versucht zu ergründen, wie die Mütter und Töchter mit diesen schrecklichen Geschehnissen umgegangen sind und wie sie die erfahrenen Gräueltaten und physischen wie seelischen Misshandlungen zu überwinden versuchen. Der Fotograf Olaf Heine hat diesen Wendepunkt und die Aufarbeitung ausdrucksstark vor Ort visualisiert und Mütter und Töchter Seite an Seite am Ort des Geschehens porträtiert.

    Olaf Heine (*1968) ist Fotograf und Regisseur. Er studierte am Berliner Lette-Verein Photographie und Gestaltung und ist vor allem für seine detailreichen und sorgsam inszenierten Porträts von Musikern, Schauspielern, Schriftstellern, bildenden Künstlern, Sportlern und Architektur- und Landschaftsfotografie in der Fotokunst bekannt. Seine Werke wurden auf zahlreichen Albumcovern, in internationalen Editorials und in Fotobänden veröffentlicht und u.a. bei der Camera Work Galerie Berlin, dem Folkwang Museum Essen, der Noorderlicht Fotogalerie in Groningen und der Icon Gallery in Los Angeles ausgestellt.

    Kooperationen:
    Die Ausstellung entstand in Kooperation mit der Hilfsorganisation „ora Kinderhilfe international e.V.“ und der Agentur spring Brand Ideas.

    #Rwanda #génocide #femmes #viol #sequelles #photographie

  • Der Trompeter von Mars-la-Tour, Die Gartenlaube, Heft 34, 1872
    https://de.m.wikisource.org/wiki/Der_Trompeter_von_Mars-la-Tour


    Construction d’un héro et l’apport du poète

    Dans son poème Die Trompete von Vionville , d’abord connu sous le titre Die Trompete von Gravelotte Ferdinand Freiligrath glorifie le courage des troupes allemandes qui se sont faits massacrer par les défenseurs français en 1971. Pourtant l’ancien ami proche de Karl Marx met un contre-point avec sa plainte des morts de cette bataille.

    Le rédacteur de la revue familale Die Gartenlaube n’en retient que la signification nationaliste et donne un semblant d’authenticité à son message par son explication de la prose héroïque qui précède le célèbre poème de Freiligrath. La revue y ajoute une perspective de trou de serrure et pervertit ainsi le simple récit du trompetistte.


    Les rues Gravelottestraße et Vionvillestraße à Berlin

    Le récit du trompettiste

    „Der sechszehnte August brach an. Wir ahnten nicht, welch schwerer Tag dies für uns werden sollte. Es wurde früh alarmirt, und eine halbe Stunde später standen wir schon im Feuer. Der Feind behauptete eine feste Stellung, wir zogen uns zurück, andere Befehle erwartend. Nachdem schon viele Menschen unsererseits geopfert waren, bekam unser Regiment, vereint mit den Sechszehner-Ulanen, den Befehl, das fast Unmögliche zu thun: den Feind durch eine kühne Attaque aus seiner festen Stellung zu werfen. Und das wurde auch ausgeführt, freilich mit schweren Opfern. Zwei Drittel unseres Regiments waren todt und verwundet. Mit völliger Todesverachtung ritt auch ich dem Feind entgegen, jedoch je weiter ich in den Feind hineinritt, desto weniger wurden meiner Cameraden. Zuletzt waren wir noch unser Sechs. Da machten wir denselben Weg über Hunderte von Leichen wieder zurück. Mein Rappe blutete bereits aus fünf Wunden. Endlich angekommen bei meinem Commandeur, befahl mir dieser, Appell zu blasen. Aber welch kläglicher Ton kam da zum Vorschein! Meine Trompete war von einer Kugel durchbohrt worden, ohne daß ich etwas davon wußte. Sie war mir auf dem Rücken zerschossen. Ich brauch’s nicht zu verschweigen, daß ich in Folge dieses Ritts einer der Ersten in unserem Regiment war, der mit dem eisernen Kreuz geschmückt wurde.“

    Commentaire par Die Gartenlaube

    Hier haben wir die einfache Darstellung der Thatsache von der Hand des Trompeters, August Binkebank in Halberstadt selbst. Wir begehen gegen ihn sogar ein Unrecht mit dieser Mittheilung, denn sie ist nicht etwa von ihm direct an uns zur Veröffentlichung, sondern an einen seiner Anverwandten in einem vertraulichen Briefe gerichtet. Wenn aber der brave Mann bedenkt, daß er durch dieses Ereigniß der Geschichte angehört, so wird er zugeben, daß es besser ist, die Nachwelt erfährt dies von ihm selbst, als durch Hörensagen.

    Bekanntlich war die Schlacht bei Vionville mit ihrem großartigen Reitergefecht bei Mars-la-Tour eine der gefahrdrohendsten und deshalb für die Deutschen blutigsten des Krieges. Die Deutschen standen an den für den Tag wichtigsten Stellen einer concentrirteren Uebermacht gegenüber und mußten darum außerordentliche Opfer an tapferer Mannschaft bringen. Namentlich wurde der linke Flügel durch den Feind, der durch Wälder gedeckt und auf Höhen vortheilhaft aufgestellt war, schwer bedroht. Schon hatte in einem Waldgefecht nördlich von Vionville die Division Buddenbrock nur durch große Verluste die feindliche Artillerie verdrängen können; da wurde sie durch eine neue Aufstellung dieser Artillerie auf einem östlichen Plateau in noch größere Gefahr gebracht, und da war es, wo General Bredow den Auftrag erhielt, mit seiner Reiterbrigade durch den kühnen Angriff auf Infanterie und Artillerie der Franzosen der hartbedrängten sechsten Division Luft zu machen. „Das Geschick des Tages hängt vom Erfolge ab!“ So lautete die Weisung.

    Sechs Schwadronen stark, drei vom Kürassierregiment Nr. 7 und drei vom Ulanenregiment Nr. 16, jene geführt vom Oberstlieutenant Grafen v. Schmettow, diese vom Oberstlieutenant v. d. Dollen, sprengte die Brigade gegen den Feind. Vom heftigsten Feuer empfangen, durchbrachen dennoch die Ulanen den rechten Flügel des sechsten französischen Corps, Infanterie, und die Kürassiere drangen in die Batterie ein und hieben deren Bedienung nieder. So gelangten sie auf das zweite Treffen des Feindes. Aber die französische Cavalleriedivision de Forton wirft sich auf ihre Flanke, das erste Infanterietreffen schließt sich hinter ihnen wieder zusammen, und nur mit den größten Verlusten eröffnen sie sich den Rückzug.

    Als das gerettete Häuflein im Sichern war, zählte Schmettow von den dreihundertzehn Mann, die er in’s Gefecht geführt, nur noch hundertvier. Von den Ulanen Dollen’s, der selbst mit dem Roß gestürzt und gefangen war, standen neunzig Mann da! Von elf Trompetern war nur Einer vorhanden – alle anderen waren gefallen, verwundet oder irrten ohne Rosse umher –, und selbst diesem Einen war die Trompete zerschossen. Von Bredow’s sechs Schwadronen kehrten drei schwache Züge zurück, aber die Helden der zwölften Cavalleriebrigade hatten „ihre Schuldigkeit“ gethan.

    Schließen wir diese Erinnerung an einen großen Augenblick der größten deutschen Zeit mit Ferdinand Freiligrath’s unsterblichem Trompeter-Liede:

    Le poème de Freligrath

    Sie haben Tod und Verderben gespie’n:
    Wir haben es nicht gelitten.
    Zwei Colonnen Fußvolk, zwei Batterie’n,
    Wir haben sie niedergeritten.

    Die Säbel geschwungen, die Zäume verhängt,
    Tief die Lanzen und hoch die Fahnen,
    So haben wir sie zusammengesprengt, –
    Kürassiere wir und Ulanen.

    Doch ein Blutritt war es, ein Todesritt;
    Wohl wichen sie unsern Hieben,
    Doch von zwei Regimentern, was ritt und was stritt,
    Unser zweiter Mann ist geblieben.
    [552]

    Die Brust durchschossen, die Stirn zerklafft,
    So lagen sie bleich auf dem Rasen,
    In der Kraft, in der Jugend dahingerafft, –
    Nun, Trompeter, zum Sammeln geblasen!

    Und er nahm die Trompet’, und er hauchte hinein;
    Da, – die muthig mit schmetterndem Grimme
    Uns geführt in den herrlichen Kampf hinein, –
    Der Trompete versagte die Stimme!

    Nur ein klanglos Wimmern, ein Schrei voll Schmerz,
    Entquoll dem metallenen Munde;
    Eine Kugel hatte durchlöchert ihr Erz, –
    Um die Todten klagte die wunde!

    Um die Tapfern die Treuen, die Wacht am Rhein,
    Um die Brüder, die heut gefallen, –
    Um sie alle, es ging uns durch Mark und Bein,
    Erhub sie gebrochenes Lallen.

    Und nun kam die Nacht, und wir ritten hindann;
    Rundum die Wachtfeuer lohten;
    Die Rosse schnoben, der Regen rann –
    Und wir dachten der Todten, der Todten!

    Commentaire par Die Gartenlaube

    Es ist wohl durch Freiligrath, der seinem Gedicht die Ueberschrift „Die Trompete von Gravelotte“ gab, die irrige Bezeichnung der Schlacht entstanden; da das Factum dem 16. August angehört, so kehren wir zur richtigen Benennung des Schlachtorts zurück.
    D. Red.

    Die Trompete von Vionville
    https://www.oxfordreference.com/display/10.1093/oi/authority.20110803105829877

    Quick Reference

    Also occurring as ‘Die Trompete von Gravelotte’, a patriotic war poem by F. Freiligrath. It refers to an incident in the combined battle of Vionville and Mars-la-Tour on 16 August ...

    From: ‘Trompete von Vionville, Die’ in The Oxford Companion to German Literature »

    Subjects: Literature

    #France #Mars-la-Tour #Vionville #Gravelotte

    #Allemagne #histoire #guerre #1870 #1871

    #Berlin #Steglitz #Gravelottestraße #Vionvillestraße

  • What Palestinian Children Face in Israeli Prisons | TIME
    https://time.com/6548068/palestinian-children-israeli-prison-arrested

    An estimated 10,000 Palestinian children have been held in military detention over the past 20 years, with Save the Children noting that they are “the only children in the world who are systematically prosecuted in military courts.”

    #sionisme #vitrine_de_la_jungle

  • What is #double-loop_learning in #Global_health ?
    https://redasadki.me/2024/03/17/what-is-double-loop-learning-in-global-health

    Argyris (1976) defines double-loop learning as occurring “when errors are corrected by changing the governing values and then the actions.” He contrasts this with single-loop learning, where “errors are corrected without altering the underlying governing values.” This is challenging because it can threaten one’s sense of competence and self-image. ‘Are we doing things right?’ vs. ‘Are we doing the right things?’ In #global_health, double-loop learning means not just asking “Are we doing things right?” but also “Are we doing the right things?” It means being willing to challenge long-held assumptions about what works, for whom, and under what conditions. Epistemological assumptions (“we already know the best way”), methodological orthodoxies (“this is not how we do things”), and apolitical stance (“I (...)

    #Chris_Argyris #health_systems_research #Kabir_Sheikh #Karen_E._Watkins #learning_culture #learning_health_systems #performance #Seye_Abimbola #Victoria_Marsick

  • On dit "Irgendwann muss Schluss sein" pour annoncer la fin des soirées joyeuses. Il y en a qui n’ont jamais participés aux grandes fêtes. Leur fin de vie ressemble au reste

    "La lutte des classes ? Elle a lieu et ma classe gagne." Ce bonmot de vieux milliardaire trouve sa réalisation brutale dans le sort des million qui sont broyés au front des EHPAD au lieu de partir sereinement entourés par les membres de leurs familles.

    Les critiques du livre de Didier Eribon montrent que le message n’a pas été compris par la majorité des journalistes petit-bourgeois.

    Didier Eribons "Eine Arbeiterin" : Das harte Leben einer Mutter
    https://www.ndr.de/kultur/buch/tipps/Didier-Eribons-Eine-Arbeiterin-Das-harte-Leben-einer-Mutter,eribon100.html

    Nach dem Tod des gehassten Vaters kann sich Didier Eribon wieder seiner Mutter annähern. Der französische Autor erzählt in seinem Buch „Eine Arbeiterin“ von einer Frau, die immer nur geschuftet hat.

    Wo komme ich her? Wie markiert mich meine soziale Herkunft, wie gehe ich mit meiner Herkunftsscham um? Was passiert, wenn ich „Verrat“ an meiner Klasse übe, indem ich aufsteige in eine „höhere“ Schicht? Das sind wesentliche Fragen der Gegenwartsliteratur - nicht der deutschsprachigen, hierzulande wird der Begriff „Klasse“ mit sehr spitzen Fingern angefasst. In Frankreich hingegen geht es immer um diese Fragen, in allen wichtigen Werken von Nicolas Mathieu, Annie Ernaux, Olivier Adam, Édouard Louis und Didier Eribon. Dessen Buch „Rückkehr nach Reims“, eine Art Selbsterforschung, war ein gewaltiger Erfolg - nun setzt der Soziologe diese Studie gewissermaßen fort mit einem Buch über seine Mutter: „Eine Arbeiterin. Leben, Alter und Sterben“.

    Eribons Mutter und ihre Rennfahrer-Träumerei

    So oft im Morgengrauen auf den Beinen, so viele Wäscheberge, so viele Einkäufe, so viele gekochte Mahlzeiten, so viele Lebens- und Überlebensstrategien, so viel erlittene Scham … Leseprobe

    Worte des Schriftstellers Patrick Chamoiseau, die, sagt Didier Eribon, auch er selbst über seine Mutter hätte schreiben können:

    (…) so viele flüchtige Freuden, so viel Scheitern und so viele Erfolge (…) die im Lärm der Tage nie gefeiert worden sind! Wer wird sich an all das erinnern?

    Ich erinnere mich, sagt Eribon, und ich werde erinnern, damit etwas bleibt von diesem langen, schwierigen, skandalös harten Leben - dem Leben einer Frau, die immer nur geschuftet hat: als Dienstmädchen, Putzfrau und Fabrikarbeiterin. Nach dem Tod des gehassten Vaters kann sich Didier Eribon wieder seiner Mutter annähern. Sie ist die Einzige in der Familie, die sich mit seinem „Klassenverrat“ - dem Übertritt ins akademische Milieu, seiner Intellektualität, seiner Homosexualität - halbwegs arrangieren kann. Mutterliebe. Und wohl auch, alles in allem, dem heftigen Drang, sich abzugrenzen, zum Trotz: Sohnesliebe. Wenn sie sich nichts zu sagen haben, können sie immer noch gemeinsam fernsehen.

    Meine Mutter hatte eine Schwäche für Formel 1 und konnte den über die Rennstrecke rasenden Autos stundenlang zusehen. Verwundert fragte ich: „Interessiert dich das wirklich so sehr?“ Darauf sie: „Ja! Ich wäre gern Rennfahrerin geworden.“ Leseprobe

    Ein Traum, der an den tausend Begrenzungen der Realität schmerzhaft zerschellt. Ohne Geld, ohne formale Bildung, ohne akzeptablen familiären Hintergrund war der Mutter von Anfang an nichts als Plackerei vorherbestimmt. Nie gönnt sie sich etwas außer dieser kleinen Rennfahrer-Träumerei.
    Gestorben an Verlassenheit

    Sie ist 87, als ihre - ansonsten untereinander verfeindeten - Söhne sie gemeinsam im Pflegeheim unterbringen. Sohn Didier versucht, sie zu besänftigen: „Du wirst sehen, es wird Dir gut ergehen“, sagt er, unbewusst eine Schnulze von Jean Ferrat zitierend.

    Später schämt er sich dafür, denn nichts wird gut, erinnert sich Eribon bei der Buchvorstellung in Paris: „Sie hat sehr schnell abgebaut, hat mir nachts auf den Anrufbeantworter gesprochen, es gehe ihr schlecht, man misshandele sie, es sei ihr verboten zu duschen. Ich habe dann die Ärztin im Pflegeheim angerufen, und die hat gesagt: ’Nein, das Duschen ist ihr nicht verboten; aber um sie aufzurichten und ins Badezimmer zu bringen, brauche ich zwei Pflegekräfte! Mir fehlt das Personal, deshalb geht das nur einmal pro Woche.’ Als die mir das sagte, wollte ich laut aufschreien: Das kann doch gar nicht sein!“

    Sieben Wochen später ist die Mutter tot, gestorben an Verlassenheit in der fürchterlichen Pflege-Einöde, in der die Alten keine Stimme mehr haben.

    Jedes Leben verdient, erzählt zu werden

    Dieses Buch ist Eribons Aufschrei: berührend und aufrüttelnd vor allem dann, wenn er es schafft, sich vom Soziologenjargon zu lösen. Dann wird deutlich: Jedes Leben verdient, erzählt zu werden; jedes Leben und sein darin verborgener unerfüllter Traum.

    Sie fand Zuflucht im frenetischen Tanz der Rennwagen, den sie voller Inbrunst verfolgte. Reglos in ihrem Sessel, mit der Fernbedienung in der Hand, saß sie am Steuer eines Rennautos.

    Dieses Thema im Programm:
    NDR Kultur | Der Morgen | 11.03.2024 | 12:40 Uhr

    Neues Buch von Didier Eribon : Ich war ein Sohn, jetzt bin ich keiner mehr
    https://m.faz.net/aktuell/feuilleton/buecher/rezensionen/didier-eribons-neues-buch-eine-arbeiterin-leben-alter-und-sterben-19568121.ht

    7.3.2024.vonnBarbara von Machui - Perspektivenwechsel bei Didier Eribon: Sein neues Buch „Eine Arbeiterin – Leben, Alter und Sterben“ prangert am Beispiel seiner Mutter die gezielte Vernachlässigung alter Menschen an.

    Nachdem sein früherer „Ziehsohn“ und heutiger Freund Édouard Louis vor zwei Jahren mit „Die Freiheit einer Frau“ ein berührendes Buch über seine Mutter vorgelegt hat, folgt jetzt dessen Mentor und Vorbild diesem Beispiel und legt vierzehn Jahre nach „Rückkehr nach Reims“, der gnadenlosen Abrechnung mit Vater und Herkunftsmilieu, ein ihr gegenüber versöhnliches Buch über seine Mutter vor, in dem es vor allem um deren Alter und Sterben geht. Und um die gesellschaftlichen Bedingungen, unter denen dies stattfindet.

    Didier Eribon, der französische Philosoph und Soziologe, Schüler des Sozialphilosophen Pierre Bourdieu, hat mit dem großen Erfolg seines Erstlings das autofiktionale Schreiben auch hierzulande bekannt und populär gemacht und dadurch nicht zuletzt im deutschsprachigen Raum für die Rezeption des Werks der von ihm und Édouard Louis verehrten Annie Ernaux gesorgt, auf deren Vorbild sich beide berufen. Wie schon in „Rückkehr nach Reims“ beschreibt Eribon die Welt und das Leben des ehemals linkskommunistischen und stark gewerkschaftlich organisierten Industrieproletariats von Nordfrankreich – eine Welt, die es längst nicht mehr gibt, ein Milieu, das heute von Arbeitslosigkeit, Armut und Chancenlosigkeit geprägt und seit Jahren Nährboden für rechtsradikale Positionen ist. Immer wieder bringt er Beispiele eines fröhlich-unbekümmerten Rassismus seiner Mutter, für die er sich schämt.

    Wut über unwürdiges Sterben

    Eigentlicher Schreibanlass ist aber ­Eri­bons Trauer über den körperlichen Verfall und das qualvolle geistige Verdämmern seiner Mutter und die Wut über ihr unwürdiges Sterben in einer Pflegeeinrichtung. Wieder verknüpft er persönliche Erfahrungen mit der Analyse der gesellschaftlichen Zustände, sieht im Individuellen das Gesellschaftliche, im Privaten das Politische. Den eigenen Schmerz über den Verlust der „Archivarin und Historikerin einer Jugend“ – seiner Jugend – verwandelt er in eine Zeitreise in die Vergangenheit. Mit dem Tod der Mutter geht ein Riss durch die eigene Identität: „Ich war ein Sohn, jetzt bin ich keiner mehr.“ Der Erfahrungsbericht wird zur sozialen Psychoanalyse. Nachdem es nach dem Tod des Vaters und vor allem in den letzten beiden Lebensjahren versöhnliche Gesten der Wiederannäherung gegeben hatte, ein Sich-Wiederfinden, Sich-neu-Finden, werden das erbärmliche mütterliche Dahinsiechen im Pflegeheim und ihr einsamer Tod zum Anlass, die Stationen dieses prekären Lebens aufzublättern.

    In suggestiven Episoden und Szenen erzählt Eribon vom Leben einer Frau, die von früh an zu Putzfron und Fabrikarbeit gezwungen war und schon mit zwanzig Jahren an einen brutalen, gewalttätigen ungeliebten Mann, einen Hilfsarbeiter, gekettet war. An Trennung kann sie 55 Jahre lang zwar ständig denken, sie durchführen kann aber nicht – aus Angst, das wenige an sozialer Absicherung, das sie hat, auch noch zu verlieren, und aus Angst vor seiner Rache. Nach acht Stunden Fabrikarbeit ruhte sie sich fünfzehn Minuten im Sessel aus, danach begann ihr zweiter Arbeitstag: einkaufen, kochen, Geschirr spülen . . . Als Entlastung für die lebenslangen Demütigungen nur obsessiver Fernsehkonsum: „Es hob den Unterschied zwischen Realität und Fiktion auf, zwischen wahr und falsch, zwischen Vergangenheit und Gegenwart; es ignorierte die unerbittlichen Determinierungen durch Klasse, Geschlecht und Alter.“ Eribons Mutter liebt die Formel 1 und imaginiert sich eine Vergangenheit, da sie sich Zukunft nicht mehr vorstellen kann: „Reglos in ihrem Sessel, mit der Fernbedienung in der Hand, saß sie am Steuer eines Rennautos.“

    Man kommt sich vor wie in der Kirche

    „Meine Mutter war ihr Leben lang unglücklich“, lautet die bittere Bilanz des Sohnes, den sie nicht vor der Homophobie des Milieus hatte beschützen können und dessen sozialen Aufstieg in die Bildungselite der Hauptstadt sie nur ungläubig und misstrauisch verfolgen konnte. Als er ihr Shalimar, ein teures Parfum, schenkt, verschmäht sie es. Diese Habitus-Schranke war nicht zu überwinden. „Er hört neuerdings Klassik, man kommt sich vor wie in der Kirche“, ist noch einer ihrer netteren Kommentare. Überhaupt kann der Sohn verbale Entgleisungen nur andeuten, vor der wörtlichen Wiedergabe sträubt sich seine Feder. Nach ihrem Tod allerdings kauft er sich ein Lexikon des Dialekts der Champagne, eine Art tragbares Archiv, um ihre Stimme zu hören, ihr sprachlich nahe zu sein, sie und sich nicht endgültig zu verlieren, nachgetragene Liebe.

    Der Hauptakzent dieser autofiktionalen Recherche liegt aber auf der allerletzten Lebensphase, als sie „kraftlos, entschluss- und verantwortungslos“ aus der Zeit fällt, in eine „Unzeit“ stürzt. Auch die Dinge rücken von ihr weg, entfernen sich von ihr. Sie unternimmt Erkundungsreisen durch verschiedene Schichten dessen, was Christa Wolf als „innere Archäologie“ bezeichnet. Der Sohn versucht, diesem Verfall zu begegnen; die Schilderungen seiner Bemühungen, eine adäquate Unterbringung und Betreuung seiner Mutter zu finden, sind eine einzige Anklage des Systems im Umgang mit Alter und Krankheit. Eribon sieht in der strukturellen Misshandlung und institutionellen Gewalt schwere Verletzungen der Grundrechte alter Menschen.

    Nicht aus der Nacht entkommen

    Schon Annie Ernaux hatte 1997 in ihrem Buch über die Demenzerkrankung ihrer Mutter, „Je ne suis pas sortie de ma nuit“, das immer noch nicht auf Deutsch vorliegt, vom entwürdigenden Umgang mit alten und dementen Menschen berichtet: Gitterbetten, Fesselung auf dem Stuhl, verschlossene Schränke, Duschverbot aus Personalmangel, niemand, um sie aus dem Bett zu heben, nicht gewechselte Windeln, keine Neubeschaffung verlorener Brillen oder Zahnprothesen et cetera. Im Französischen spricht man von einem „syndrome du glissement“, dem Verlust an Lebensenergie schon in den ersten Wochen einer endgültigen stationären Unterbringung, einem unbewussten Selbstmord. Verloren in Raum und Zeit, gefangen im Gitterbett, ruft die Mutter Nacht für Nacht ihren Sohn an: „Ich werde hier misshandelt.“ Schließlich verweigert sie zwei Wochen lang Essen und Trinken und „lässt sich sterben“.

    Eribon untermauert seine Anklage mit reichlich statistischem Material, das uns aufschrecken und endlich einen gesellschaftlichen Diskurs einleiten soll. Ein großes Verdienst ist auch sein Verweis auf den schon 1970 erschienenen ungeheuer materialreichen Essay „Das Alter“ von Simone de Beauvoir, der leider nicht wie ihr Standardwerk „Das andere Geschlecht“ zum Longseller wurde. Während dieses Buch der Frauenbewegung zu einem Wir und selbstbewusster Identität verhalf, will sich in einer leistungs- und profitorientierten Gesellschaft kaum jemand mit Alter und Sterben befassen, die Alten und Kranken können kein Wir mehr bilden, haben keine Lobby.

    Auch ein weiteres wiederzuentdeckendes Werk zitiert Eribon häufig: Norbert Elias’ „Über die Einsamkeit der Sterbenden“, 1982 erschienen. Der jüdische Soziologe sieht die Einsamkeit der Sterbenden eingebettet in einen umfassenden Prozess der kollektiven Vereinsamung und der Anonymisierung des Lebens, von Sprachlosigkeit und Gefühlsverarmung gezeichnet.

    Eribon sieht sich selbst als Sprecher seiner Mutter und der „Leute, die in der gleichen Situation sind, wie sie es war, kurz bevor sie starb“. Wie Simone de Beauvoir schon wusste: „Und das ist der Grund, weshalb ich dieses Buch schreibe: um die Verschwörung des Schweigens zu brechen.“

    Klassenkampf beim Sterben : Didier Eribon schreibt über seine Mutter
    https://www.nzz.ch/feuilleton/klassenkampf-beim-sterben-didier-eribon-schreibt-ueber-seine-mutter-ld.1820665

    12.3.2024 von Guido Kalberer - Didier Eribon ist ein Liebling der französischen Intellektuellen. In seinen Büchern versucht er zu erklären, wie aus linken Arbeitern stramme Le-Pen-Wähler geworden sind. In seinem neuen Buch, «Eine Arbeiterin», nimmt er die eigene Mutter als Beispiel – und scheitert.

    Didier Eribon ist ein Liebling der französischen Intellektuellen. In seinen Büchern versucht er zu erklären, wie aus linken Arbeitern stramme Le-Pen-Wähler geworden sind. In seinem neuen Buch, «Eine Arbeiterin», nimmt er die eigene Mutter als Beispiel – und scheitert.

    In jüngster Zeit sind zahlreiche Bücher erschienen, die sich mit dem Tod der Eltern befassen. Aber im Unterschied etwa zu Melitta Breznik, Wolfgang Büscher oder Zsuzsa Bank, die sich in berührenden Schilderungen an ihre Mutter oder ihren Vater erinnern, will Didier Eribon in seinem neuen Buch mit dem Titel «Eine Arbeiterin» kein psychologisch einfühlsames Porträt seiner Mutter zeichnen. Vielmehr will er sie in erster Linie als Angehörige einer gesellschaftlichen Schicht ausweisen.

    Der 70 Jahre alte Autor, bekannt geworden mit einer Biografie über Michel Foucault und mit dem autobiografischen Bericht «Rückkehr nach Reims», erkennt im Leben und Sterben seiner Mutter ein für eine Frau aus der französischen Arbeiterklasse typisches Schicksal. Mit Blick auf den von Pierre Bourdieu beschriebenen gesellschaftlichen Habitus deklariert Eribon: «Man darf die sozialen Beziehungen – einschliesslich der sich im Lauf der Zeit verändernden innerfamiliären Beziehungen – nicht psychologisieren, sondern muss sie im Kontext von Klassenverhältnissen betrachten.»

    Es verwundert deshalb nicht, dass Eribon die Lebensstationen seiner Mutter stakkatohaft aufzählt: «Meine Mutter war ein ungewolltes, im Waisenhaus aufgewachsenes Kind und hatte mit vierzehn Jahren angefangen zu arbeiten, erst als Dienstmädchen, dann als Putzfrau, später als Fabrikarbeiterin. Sie hatte mit zwanzig geheiratet und fünfundfünfzig Jahre mit einem Mann zusammengelebt, den sie nicht liebte.» Kurz und bündig: «Meine Mutter war ihr Leben lang unglücklich.»

    Plädoyer für die Alten

    Um das Einzelschicksal in ein grösseres Ganzes einzubetten, zitiert der Soziologe Eribon ausgiebig literarische und philosophische Werke. Während er so den geistigen Horizont erweitert, verkleinert sich quasi im Gegenzug der Radius seiner Mutter zusehends: Als die körperlichen Beschwerden zunehmen und sie kaum mehr gehen kann, muss die 87-Jährige in ein öffentliches Pflegeheim umziehen. Dieses sieht für arme Alte wie sie keine Vorzugsbehandlung vor.

    «Jeder Mensch, der in ein Altenheim zieht, weiss, dass dies sein letzter Wohnort sein wird, man kann es nicht nicht wissen, auch wenn man es verdrängt und sich der ‹wechselseitigen Täuschung› hingibt», stellt Eribon fest.

    Wortgewandt beschreibt Didier Eribon die desolate Situation, in der sich das französische Gesundheitswesen befindet. Weil viel Personal aus Effizienzgründen eingespart wurde, fehlen Arbeitskräfte, um eine menschenwürdige Behandlung zu gewährleisten. Der Sohn macht sich Vorwürfe, seine Mutter nicht in einem besseren, teureren Altersheim untergebracht zu haben.

    Das Buch, das im Original «Vie, vieillesse et mort d’une femme du peuple» heisst, mündet in ein engagiertes Plädoyer für die Alten, die, ihrer Freiheit in den Heimen beraubt, ihre Rechte nicht mehr wahrnehmen können.
    Mangelnde Empathie

    Seine Mutter, die bei Eribon nicht zufällig ohne Vornamen bleibt, ist bloss ein Pars pro Toto, eine von unzähligen Alten, die der «strukturellen Gewalt» in den Institutionen unterliegen. Um ihre Individualität und Einzigartigkeit jenseits gesellschaftlicher Konventionen und Schablonen in den Blick zu bekommen, hätte Didier Eribon seine überhebliche Haltung, die sich aus seiner intellektuellen Überlegenheit nährt, ablegen müssen.

    Exemplarisch zeigt sich seine mangelnde Empathie bei der Beschreibung der politischen Einstellung seiner Mutter. Dass aus der linken Arbeiterin eine rechte Rentnerin wurde, ärgert den Sohn genauso wie die Tatsache, dass die «obsessive Rassistin», die über Ausländer und Schwarze herzieht, sich im hohen Alter in einen «Neofaschisten» verliebt.

    In der ländlichen Gegend rund um Reims, so Eribon ernüchtert, wähle man leider mehrheitlich rechtsextrem. Anstatt den politischen Seitenwechsel der Arbeiterklasse zu analysieren, um die persönlichen Motive seiner Mutter nachvollziehen zu können, geht Didier Eribon noch mehr auf Distanz zu ihr: Ihre Haltung, die er dezidiert ablehnt, ist ihm peinlich.

    «Mittlerweile ist mir bewusst, dass ich zugleich dank meiner Mutter und in Abgrenzung zu ihr der Mensch geworden bin, der ich bin. In meinen Gedanken war das In-Abgrenzung-zu-ihr lange Zeit stärker als das Dank-ihr.» Diese Einsicht in die Dialektik seiner Biografie hat Eribon allerdings erst am Schluss seines Buches. Schliesslich ermöglichte seine Mutter mit ihrer Arbeit in der Fabrik, dass ihr Sohn aufs Gymnasium gehen und später studieren konnte. Im Gegensatz zu ihr konnte er seinen Lebensweg frei wählen.
    Sozialer Überläufer

    Im Scheitern, dem individuellen Werdegang seiner verstorbenen Mutter gerecht zu werden, liegt auch ein Gewinn: Eribon hat mit «Eine Arbeiterin» ein lesenswertes Buch geschrieben, das mehr über den Aufsteiger aus dem Arbeitermilieu aussagt als über die Arbeiterin selbst.

    Im ideologisch motivierten Glauben, sich mit dem Proletariat zu solidarisieren, entfernt er sich auf dem Weg nach oben sukzessive von der Arbeiterklasse. Mit der Lektüre von Marx und Trotzki, Beauvoir und Sartre legt sich der junge Eribon einen intellektuellen Panzer zu, der ihn auch emotional von seiner Vergangenheit abschottet.

    «Politisch stand ich auf der Seite der Arbeiter, verfluchte aber gleichzeitig meine Herkunft aus ihrer Welt», heisst es bereits in «Rückkehr aus Reims». Wie sein Bestseller, den Eribon nach dem Tod seines Vaters 2009 schrieb, handelt auch «Eine Arbeiterin» von der Herkunftsscham und der Frage, worin die neue Identität des sozialen Überläufers besteht.

    In beiden Abschiedsbüchern geht es also um den klassenflüchtigen Linken, der in Paris seinen «hinterwäldlerischen Akzent» ablegt, um die herrschende Sprache, also die Sprache der Herrschenden, zu sprechen. Der gut situierte Bürger schaut auf seine provinzielle Herkunft herab und kann nicht begreifen, dass Arbeiterinnen wie seine Mutter vom kommunistischen Weg abgekommen und zum Front national übergelaufen sind.

    Didier Eribon fehlt die Kraft oder der Wille, diese gesellschaftlich bedeutsame politische Wende analytisch zu durchdringen und auf den Begriff zu bringen. Dabei wäre es doch die vornehmste Aufgabe eines Soziologen, Veränderungen in der Gesellschaft zu erfassen und einzuordnen – auch und vor allem dann, wenn sie nicht so vonstattengehen wie erwünscht. Doch die Distanz, die der Arbeitersohn ein Leben lang auf- und ausgebaut hat und auf der letztlich seine Karriere beruht, verhindert die Nähe, die erforderlich wäre, um die Person zu verstehen, die seine Mutter war: nämlich mehr als «eine Arbeiterin».

    An ihrer Beerdigung nimmt Didier Eribon nicht teil. «Ich verspürte nicht das Bedürfnis, von einem Priester empfangen zu werden, und noch weniger, von ihm gesegnet zu werden.» In den letzten zwanzig Jahren sei er nur auf einer Beerdigung gewesen: jener von Pierre Bourdieu.

    Neues Buch von Didier Eribon - « Eine Arbeiterin » zieht vom Klassenkampf ins Pflegeheim
    https://www.srf.ch/kultur/literatur/neues-buch-von-didier-eribon-eine-arbeiterin-zieht-vom-klassenkampf-ins-pflegehe

    2.03.2024 von Annette König - Didier Eribon schreibt seine Familiengeschichte weiter: In «Eine Arbeiterin» erinnert sich der französische Schriftsteller an seine Mutter, ihr hartes Leben und die letzten Wochen davon im Pflegeheim. Dabei wirft er die Frage auf: Wieso sind ältere Menschen in unserer Gesellschaft machtlos?

    Didier Eribons Buch «Eine Arbeiterin» ist ein Portrait seiner Mutter. Eine Mischung aus autobiografischem Schreiben und wissenschaftlichem Essay. Leichtfüssig, gehaltvoll und fesselnd erzählt.

    Ausgangspunkt des Buchs ist der Tod der Mutter, ihr Alter, ihr Sterben. Wie zuvor in seinem Bestseller «Rückkehr nach Reims» (2009) kreist Eribon auch hier immer wieder um die eigene Herkunft.

    Ein Arbeiterkind

    Didier Eribon ist in den 1950er- und 60er-Jahren als Arbeiterkind in einem Vorort im französischen Reims aufgewachsen. Kunst und Kultur war zu Hause kein Thema. Der Vater war Fabrikarbeiter, die Mutter Putzfrau. Das harte Leben hat die Familie zerrüttet.

    In «Eine Arbeiterin» erinnert sich Eribon, wie seine Mutter stets abgekämpft war, nie glücklich. Am Anfang des Schuljahres musste sie jeweils einen Kredit aufnehmen, den sie dann abstotterte, um die Kinder für die Schule einzukleiden.

    Eribon wollte für sich eine bessere Zukunft. Er studierte und distanzierte sich von der Familie. Heute lebt der erfolgreiche Schriftsteller, Soziologe und Philosoph in Paris.

    Alles wird gut?

    In «Rückkehr nach Reims» ging Didier Eribon der Frage nach, warum in seiner Familie alle den «Front National» wählten, eine rechtspopulistische Partei. In «Eine Arbeiterin» denkt er nun laut über die Gewalt nach, die alten hilfsbedürftigen Menschen angetan wird, indem man sie gegen ihren Willen in ein Pflegeheim einweist. Als Folge eines ungeschriebenen Gesetzes, eines gesellschaftliches Verdikts.
    Ein Mann im schwarzen Hemd, mit grauen Haaren und einer schwarzen Brille schaut in die Kamera.

    Begleitet wird die Entscheidung von den üblichen Floskeln: Wir müssen vernünftig sein. Du wirst sehen, alles wird gut werden. «Diese furchtbaren Sätze, mit denen man sich der Macht der Umstände unterwirft, verfolgen mich bis heute», schreibt Eribon.
    Das Pflegeheim nicht ertragen

    Didier Eribon hat das Buch aus eigener Betroffenheit geschrieben. Seine 87-jährige Mutter ertrug die Platzierung im Pflegeheim nicht und starb innert sieben Wochen.

    Eribon schildert, wie es ist, die Mutter abhängig und schwach werden zu sehen. Die Entscheidung, sie gegen ihren Willen eingewiesen zu haben, ihre nächtlichen Klagen und Telefonate, lasten schwer auf ihm.

    Zählen Alte nichts?

    Die Frage drängt sich beim Lesen auf: Zählen alte Menschen nichts? Warum gibt es da kein «Wir»? Kein Kollektiv, mit dem Alte politisch Druck ausüben können? Warum finden ihre Klagen kein Gehör?

    Didier Eribon versucht Antworten zu finden. Er überführt seine persönlichen Erfahrungen mit der Mutter in eine Theorie des Alters und stützt sich auf philosophische Schriften ab – etwa Norbert Elias’ Abhandlung «Über die Einsamkeit des Sterbens» und «Das Alter» von Simone de Beauvoir.
    Die Lektüre ist ein Muss

    Eribon kommt zu dem Schluss: Die Krux des Alters sei, dass man das Alter – die zunehmende Schwäche, den körperlichen und geistigen Abbau – erst dann wahrnehmen könne, wenn man selbst davon betroffen sei.

    Dieser Umstand verhindere den öffentlichen Diskurs. Weil die Betroffenen selbst schon zu alt, zu pflegebedürftig seien, um für sich selbst einzustehen. Ein Teufelskreis also, den es zu durchbrechen gelte.

    «Eine Arbeiterin. Leben, Alter und Sterben» ist eines dieser selten klugen Bücher, die aus einer Notwendigkeit heraus entstehen und die gelesen werden müssen.

    Radio SRF 2 Kultur, Kultur-Aktualität, 8.3.2024, 17:20 Uhr.

    #Eurioe #vieillesse #capitalisme #lutte_des_classes

  • #Route_des_Balkans : les migrants noyés dans la Drina

    Des dizaines de migrants en route vers l’Union européenne meurent noyés chaque année dans les eaux froides de la #rivière #Drina entre la #Serbie et la #Bosnie et sont enterrés anonymement dans les cimetières voisins, où des activistes bénévoles tentent de leur donner une sépulture digne et de retrouver leurs proches sans nouvelles.

    https://www.arte.tv/fr/videos/119298-000-A/route-des-balkans-les-migrants-noyes-dans-la-drina
    #Bosnie-Herzégovine #cimetière #mourir_aux_frontières #vidéo #reportage #morts_aux_frontières #Balkans #noyade #migrations #réfugiés #frontières #cimetière #Nihad_Suljic #Vidak_Simic #Bijeljina #anonymat #identification #autopsie #ADN #DNA

  • 2024 – Bulletin d’info de février : L’actu des organisations membres de La Via Campesina dans le monde

    Ce mois de février a été marqué par une série de grandes mobilisations des organisations syndicales et des mouvements paysans en Europe et en Asie. Parmi eux, nos chers membres de La Via Campesina se sont remarquablement mobilisés dans ces luttes paysannes. Leur présence s’est manifestée avec force, s’opposant vigoureusement à l’OMC, aux accords de libre-échange, ainsi qu’aux politiques européennes visant à détruire nos systèmes alimentaires et à renforcer la domination du système capitaliste. Ces actions exacerbent les injustices sociales et économiques, entraînant la destruction des moyens de subsistance des petit·es agriculteur·rices et la perte de la souveraineté des pays au profit des agro-industriels et des investisseurs. Pour en savoir plus sur ces luttes, nous vous invitons à lire les déclarations de nos membres disponibles sur notre site internet et nos réseaux sociaux. En plus de ces manifestations, des formations, des ateliers et des événements sont marqués sur tous les continents.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/16/2024-bulletin-dinfo-de-fevrier-lactu-des-organ

    #international #viacampesina

  • DB schafft Plastik-Bahncards ab – Was bedeutet das für Menschen ohne Internetzugang ?
    https://www.fr.de/verbraucher/deutsche-bahn-plastikkarte-bahncard-kritik-verbraucherzentrale-digital-rabatt-app

    Sous prétexte de lutte antiterroriste la France a pris de l’avance en matière de surveillance des voyageurs de train. A partir du mois de juin l’Allemagne rattrape son voisin d’outre-Rhin. Les cartes de réduction et autres tickets ne seront plus vendu sans inscription de l’identité du voyageur. Les cartes de type Bahncard seront désormais dématérialisées et accessibles uniquement aux utilisateurs d’internet. C’est la fin des voyages anonymes. A partir de l’été prochain la population de l’Allemagne ne se déplacera plus que dans une prison numérique - à l’exception des randonneurs, cyclistes et motards avertis.

    15.03.2024 von Victoria Krumbeck - Die Bahn will digitaler sein und auf Plastikkarten verzichten. Die Verbraucherzentrale warnt vor dem Ausschluss bestimmter Personengruppen.

    Kassel – Wer eine BahnCard 25 oder BahnCard 50 besitzt, kann bei Fahrten mit der Deutschen Bahn sparen – vorausgesetzt die Mitarbeiter der Bahn streiken nicht. Jetzt kündigte die Bahn eine große Änderung im Sommer an. Ab Juni wird sie keine Plastikkarten mehr verschicken und stellt die BahnCard nur noch digital zur Verfügung. Diese Entscheidung soll laut Bahn vor allem dem Klima zugutekommen, doch die Verbraucherzentrale kritisiert den Schritt.
    Bahn stellt Plastik-BahnCard ein – Kritik von Verbraucherzentrale

    Die Umstellung für die BahnCard 25 und 50 erfolgt am 9. Juni, wie die Bahn seine Kunden informierte. Schon jetzt können Reisende, die ein Kundenkonto bei der Bahn besitzen, die BahnCard in der Bahn-App oder auf der Plattform bahn.de abrufen. In den kommenden Monaten werden sich alle Inhaber nach und nach auf die Online-Karte umstellen müssen.

    Die Bahn will die Plastikkarte der BahnCard 25 und 50 ab dem 9. Juni einstellen.

    Wer kein Smartphone hat, kann sich ein Ersatzdokument ausdrucken. „Gültige BahnCard 25/50 Plastikkarten können bis zu dem aufgedruckten Gültigkeitsende weiterhin genutzt werden“, so die Bahn. Für das BahnCard-Abo 100 bleibt die Plastikkarte erhalten.

    Kritik an Plastik-BahnCard-Aus: „Von der Rabattmöglichkeit ausgeschlossen“

    Die bereits im vergangenen Jahr angekündigte Änderung wird von der Verbraucherzentrale Bundesverband (vzbv) kritisiert. „Dass die Deutsche Bahn Kund:innen, die keinen digitalen Zugang haben, geradezu von Tarifvorteilen ausschließen will, ist ärgerlich“, sagte Ramona Pop, Vorstand der vzbv, in einem am Donnerstag (14. März) veröffentlichten Statement. Nicht alle würden das digitale Abo bereits nutzen.

    BahnCard-Abo Preis pro Jahr/ 2. Klasse Preis pro Jahr/ 1. Klasse
    BahnCard 25 62,90 Euro 125,00 Euro
    BahnCard 50 244,00 Euro 492,00 Euro
    BahnCard 100 4.550,00 Euro 7.714,00 Euro

    „Mit der Ankündigung der Deutschen Bahn, die BahnCard nur noch digital anzubieten, werden Menschen ohne digitalen Zugang von der Rabattmöglichkeit ausgeschlossen. Ausgeschlossen werden auch Kund:innen, die sparsam mit ihren Daten umgehen und nicht überall ein Kundenkonto haben wollen“, so die vzbv weiter.

    Aus für BahnCard-Plastikkarte? Verbraucherzentrale fordert BahnCard für alle

    „Der ersatzweise gültige Papierausdruck muss auch für Menschen ohne digitales Kundenkonto zugänglich sein, etwa, indem es im Reisezentrum ausgehändigt wird. Kostenlos versteht sich“, sagte Pop. Der Verband fordert die Verfügbarkeit der BahnCard für alle.

    Im Fernverkehr werden laut Bahn inzwischen rund 84 Prozent aller Tickets digital gebucht. Schon seit vergangenem Sommer brauchen BahnCard-Inhaberinnen und -Inhaber demnach eine E-Mail-Adresse. Mit dem Verzicht auf die analoge Karte könnten laut Bahn pro Jahr zudem rund 30 Tonnen Plastik eingespart werden. Die Bahn will jedoch auch in ihrem digitalen Angebot etwas ändern. Eine beliebte App, in der Kunden ihr 49-Euro-Ticket kaufen können, wird bald nicht mehr verfügbar sein. (vk/dpa)

    #Allemagne #chemins_de_fer #surveillance #vie_privée #numérisation #wtf

  • Définition du viol : osez le consentement !

    La pression est de plus en plus forte pour modifier la définition du viol en y introduisant la notion de consentement. Est-ce une bonne idée ? Oui, selon la magistrate Valérie-Odile Dervieux qui pointe les difficultés auxquelles l’état actuel du droit confronte les juridictions.

    https://www.actu-juridique.fr/penal/definition-du-viol-osez-le-consentement
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/09/09/oui-cest-oui-le-consentement-a-lepreuve-de-la-justice/#comment-60435
    #droit #viol #consentement

  • Les #sciences_humaines et sociales face aux #verrous de la #transition | Institut de la transition environnementale de l’Alliance Sorbonne Université
    https://ite.sorbonne-universite.fr/actualites-ite/les-sciences-humaines-et-sociales-face-aux-verrous-de-la-tra

    #videos

    Mercredi 15 novembre
    Introduction
    09 :15 – 09 :45 > Introduction au #colloque
    Organisateur.e.s et Anouk Barberousse, directrice de l’ITE

    Session 1 : La transition : un verrou ?
    Modérateurs : Nelo Magalhães et Luc Elie
    09:45 - 10:15 › S1-1 : Sans transition. Une nouvelle histoire de l’énergie
    #Jean-Baptiste_Fressoz (historien, CNRS)
    10:15 - 10:45 › S1-2 : Retour sur une longue série de sémantiques socio-politiques : Forces et faiblesses de la transition écologique
    Florence Rudolf (sociologue, INSA Strasbourg)
    10:45 - 11:15 › S1-3 : La transition, une métaphore adaptée pour aller vers une société climatiquement neutre
    #Philippe_Quirion (économiste, #CNRS)
    11:15 – 12 :00 › S1-4 : Débat de la session 1

    https://vimeo.com/902875269

  • „Modekönigin von Berlin“: Wie Regina Friedländer die Modeindustrie aufwühlte
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/regina-friedlaender-wie-eine-berlinerin-die-modeindustrie-aufwuehlt


    Zwei Hutmodelle von Regina Friedländer in der Berliner Modezeitschrift Styl, 1922

    A propos de la plus célèbre créatrice de mode féminine dans le Berlin de l’empire allemand et la république de Weimar

    13.03.2024 von Bettina Müller - Vor 120 Jahren gründete Regina Friedländer ihre Modefirma in Berlin. Damit trotzte sie alten Rollenbildern. Das ist ihre Geschichte.

    Extravagante Entwürfe und zeitlose Eleganz. Die fantastischen Hut-Kreationen der Regina Friedländer, im Berlin der 1920er-Jahre von Becker & Maass fotografiert, kann man heute bequem in einer Online-Ausstellung der Kunstbibliothek der Staatlichen Museen Berlin besichtigen. Es ist eine visuelle Reise in die frühe Weimarer Zeit, als noch Aufbruchstimmung in der Stadt herrschte, sodass auch die Hüte manchmal so aussahen, als hätten sie Flügel, und somit der Trägerin auch eine gewisse Leichtigkeit verliehen.

    Kaum eine Lifestyle-Zeitschrift, in denen die Kopfbedeckungen, aber auch die Pelze und Roben aus dem Hause Regina Friedländer damals nicht zu finden waren. Sie hüllte die legendäre Anita Berber und andere Schauspielerinnen in elegante Gewänder, Aristokratinnen und Ehefrauen von Diplomaten gingen in ihrem Modesalon ein und aus. Jahrelang war ihr Name ein absoluter Garant für höchste Qualität, doch heute kennt so gut wie niemand mehr ihren Namen.

    Wer war Regina Friedländer, die die Berliner Presse damals zur „Modekönigin von Berlin“ krönte? Wer war die Frau, die damals die wohlhabenden Berlinerinnen mit ihren ausgefallenen Kunstwerken des Hutmacher- und Schneiderhandwerks beglückte? Die zudem als berufstätige Frau eine unkonventionelle Ehe mit dem zehn Jahre jüngeren Schriftsteller und Lyriker Leo Heller führte, aber auch – mit zwei Kindern aus erster Ehe – Familie und Beruf vereinbaren konnte?

    Es ist bis heute unklar, wo die 1866 als Tochter des (jüdischen) Kaufmanns David Oppler geborene Regina ihren Beruf erlernt hat. Im Sommer 1894 annonciert sie im Berliner Tageblatt und bietet „jungen Damen“ einen „Lehrkurs für feinen Damenputz“ an. Noch im selben Jahr heiratet sie den Kaufmann Hugo Friedländer. Als Putzmacherin ist sie in einem Teilbereich eines aufstrebenden Wirtschaftszweiges tätig, der sich mit der Herstellung von aller Art von Hüten und Kopfbedeckungen von Frauen und Mädchen befasst.

    Friedländer bleibt berufstätig

    Und so denkt sie nach ihrer Hochzeit, während sie ihr Korsett lockert, gar nicht daran, ihren Beruf aufzugeben und an Heim und Herd verbannt zu werden, im Gegenteil. Die Geburt ihrer Kinder Rosalie (1896) und Emanuel Werner (1900) können ihre Kreativität nicht im Keim ersticken. Wie sie die darauf folgenden Jahre die Vereinbarkeit von Familie und Beruf gemeistert hat, bleibt ihr Geheimnis, die Quellen sind rar, Eigen-Aussagen fehlen.

    Am 15. April 1904 wird sie Unternehmerin und lässt ihre Firma „Regina Friedländer“ in das Firmenregister eintragen. Das ist kurios, sie darf eine Firma gründen, aber an die Wahlurne lässt man sie noch nicht.


    Frau mit Hut von Regina Friedländer; Kunstbibliothek/Staatliche Museen zu Berlin

    In diesem Jahr ist Berlin längst das Epizentrum der deutschen Modeindustrie und der Konfektion, und beherrscht teilweise sogar den Weltmarkt. Vor allem rund um den Hausvogteiplatz haben sich große Häuser angesiedelt, die für allerhöchste Qualität bürgen, zumeist haben sie jüdische Namen wie Israel, Gerson oder Manheimer. Sie versprechen ein „Paradies der Frauen“, so der Werbeslogan von Nathan Israel.

    Zwei Jahre nach der Firmengründung wird die Ehe zwischen Regina und Hugo Friedländer durch das Königliche Landgericht aufgelöst. Der Hauptgrund für die Trennung ist ein österreichischer Poet und Schriftsteller namens Leo Heller, der seit 1901 in der Stadt ist. Er war dem Ruf Ernst von Wolzogens gefolgt, der ihn als Textdichter für sein literarisches Kabarett „Überbrettl“ nach Berlin verpflichtet hatte.

    Mode und Poesie

    Es ist ein ungleiches Paar, das in der Berliner Gesellschaft auffällt, die große und stattliche Regina und der zarte Poet Leo, der seiner Regina überaus schwärmerische Gedichte schreibt, so auch 1907 in seinem Gedichtband „Präludien der Liebe“: „Ich weiß nur eines: daß mein Sein/So nah verbunden mit dem deinen,/Daß meine Seele ewig dein/Und deine Seele in der meinen“.

    In den nächsten Jahren kann sich Regina durch Fleiß und Talent einen Namen in der Berliner Modewelt machen. Bei ihrer Arbeit hat sie einen hohen künstlerischen Anspruch, betrachtet ihre Mode, ihren Beruf, so wie ihr Ehemann, auch als Kunst, und daher ist es auch kein Zufall, dass sie im Frühjahr 1910 mit ihrem Geschäft namens „Modes“ in die Potsdamer Straße umzieht. Eine Straße wie ein Magnet, bereits seit Ende des 19. Jahrhunderts zieht sie verstärkt Künstler und Intellektuelle in ihren Bann.

    Mehrere Adressenwechsel und Einstellungsannoncen in einschlägigen Tageszeitungen, in denen sie immer wieder Laufmädchen, Buchhalterinnen, Zuarbeiterinnen und Verkäuferinnen sucht, zeugen von der stetigen Expansion ihrer Firma. 1918 gilt ihr Haus für eine Moderedakteurin bereits als „eines der führenden Berliner Modellhäuser“.

    Regina Friedländer hat mittlerweile einen Salon in der Königgrätzer Straße (heute Ebertstraße) eröffnet, den der Künstler Ludwig Kainer konzipiert hat. Und der ist für ihre Kundinnen ein Traum, der sogar in einer Kunstzeitung abgebildet wird: Man sieht Licht durchflutete Räumen, Fresko-Malereien an Wänden und Decken, eine geschmackvoll-harmonische Einrichtung. Alles strahlt eine ungeheure Leichtigkeit aus, sorgt für eine ganz besondere Atmosphäre für ihre Kundinnen, die nicht nur einen simplen Hut kaufen wollen, sondern ein Gesamt-Kunstwerk. Das „Paradies der Frauen“ ist dort für sie Wirklichkeit geworden, doch nur, wenn die Damen das nötige Kleingeld dafür haben.

    Während Regina also die Reichen und Schönen der Stadt einkleidet und behütet, treibt sich ihr Ehemann derweil in ganz anderen Kreisen herum. Er hat sich in der Zwischenzeit unter anderem vom Poeten zum Kriminalberichterstatter entwickelt, pflegt beste Beziehungen zum Berliner Polizeipräsidium, ist mit mehreren Kriminalkommissaren befreundet. Mit Kriminalkommissar Ernst Engelbrecht verfasst er mehrere Bücher über die Berliner Unterwelt. Es ist ein Unterschied wie Tag und Nacht, was der Berliner Presse nicht verborgen blieb.

    Da konnte sich ein Verriss der Texte Hellers schon mal auf seine prominente Ehefrau beziehen, ohne dabei ihren Namen zu nennen: „Er kann seine Verwandtschaft zur Konfektion nicht bemänteln“.


    Frau in Kleid mit Hut von Regina FriedländerKunstbibliothek/Staatliche Museen zu Berlin

    Die 1920er-Jahre werden für das Ehepaar Heller die erfolgreichsten ihres Lebens. Leo Heller wird nicht nur zum „Kenner“ der Berliner Unterwelt, sondern auch zum Milieu-Chanson-Texter. Regina verfolgt weiterhin konsequent die Verbindung von Mode und Kunst. Vor allem 1921 wird dieser Anspruch auch durch eine neuartige Modeausstellung im Kunstgewerbemuseum von Berlin manifestiert. Und das ist kein „Mode-Tee“, wie sie zu dieser Zeit modern sind, es laufen auch keine Mannequins über den Laufsteg, sondern es werden komplett ausgestattete Salons von diversen Modefirmen ausgestellt, ebenso die schönsten Modelle der besten Hutateliers.

    Regina Friedländer zeigt einen grauen Krepphut mit Früchten und einen Florentiner Basthut mit Blumengewinde. Die Ausstellung ist ein wahres Feuerwerk an Farben und Formen, kongenial an die Räumlichkeiten angepasst, in denen Mode tatsächlich zur Poesie wird, und umgekehrt.

    Auch bei Modellhut-Ausstellungen in anderen Städten wie zum Beispiel Hamburg werden Reginas originelle Entwürfe gezeigt. Lifestyle-Zeitschriften wie Styl (Blätter für Mode und die angenehmen Dinge des Lebens), die vom Verband der deutschen Modeindustrie herausgegeben wird, zeigen Fotos ihrer Modelle. Arbeitsreiche Jahre in einer turbulenten und flirrenden Zeit, inmitten von Crepe Georgette, Plauener Spitze, Samt, Velours und anderer Geschmeide. Bei Modeschauen, Galas, Modetees und Messen wie die Berliner Durchreise oder die Berliner Woche.

    Abschwung und Krise

    In der Mitte der 1920er-Jahre hat Regina ihren Status als Modekönigin endgültig gefestigt, bietet in ihrem exklusiven Salon in der Budapester Straße Hüte, Kleider und Pelze an. 1928 wird Deutschland von einem wirtschaftlichen Abschwung erfasst, der das darauf folgende Jahr in der Weltwirtschaftskrise und auch im Niedergang der Berliner Modeindustrie enden wird.

    Und so meldet der Deutsche Reichsanzeiger am 7. Juni 1928, dass über das Vermögen der Regina Heller geb. Oppler, Inhaberin der Firma Regina Friedländer, das Konkursverfahren eröffnet worden sei. Doch sie will nicht kampflos aufgeben, und schafft auch das zunächst. Am Ende des Jahres wird die „GmbH für die Herstellung und den Vertrieb von Damenmoden und Damenputz Regina Friedländer“ gegründet, mit Regina und einem Kaufmann namens Fritz Dix, der das Stammkapital von 25.000 Reichsmark mit einbringt, als gemeinsame Geschäftsführer.

    Am 29. November 1928 wird das Konkursverfahren aufgehoben, doch dann tobt zehn Monate später im Land die Weltwirtschaftskrise. Die Zeit für Luxus ist nun endgültig vorbei. Und auch Regina schwächelt, und während das ganze Land schon bald am Boden liegt, reicht auch die Kraft der mittlerweile Anfang 60-Jährigen nicht mehr aus. Die „Modekönigin von Berlin“ erliegt am 7. März 1932 einem unbekannten Leiden. „Des Todes Dunkel Weicht des Lebens Helle. Und auch der größte Schmerz ebbt ab“, dichtet Leo Heller und verlässt Berlin für immer in Richtung Teplitz und anschließend Prag, wo er neun Jahre später verstirbt.

    Rosalie Friedländer verheiratete Voß wird 1943 im Vernichtungslager Sobibor ermordet. Der Facharzt Dr. Emanuel Werner Friedländer, der in erster Ehe mit Lotte Ury, einer Cousine des Malers Lesser Ury verheiratet war, stirbt 1948 in Montevideo/Uruguay. Die Blütezeit der jüdischen Modesalons und Konfektionshäuser von Berlin war da schon lange vorbei, so wie luftig-leichte Verbindung von Mode und Poesie in Berlin.

    Kunstbibliothek am Kulturforum:
    #Matthäikirchplatz 6
    10785 Berlin

    Kunstbibliothek im Archäologischen Zentrum:
    #Geschwister-Scholl-Straße 6
    10117 Berlin

    Kunstbibliothek im Museum für Fotografie:
    #Jebensstraße 2
    10623 Berlin

    #Berlin #Mitte #Tiergarten #Hausvogteiplatz #Potsdamer_Straße #Königgrätzer_Straße #Budapester_Straße

    #Mode #culture #histoire #économie #vie_juive

  • Mort d’#Adam et #Raihane : les incohérences de la version policière révélées

    En août 2022 à #Vénissieux, deux jeunes hommes étaient tués par des tirs policiers sur un véhicule signalé volé. Les policiers ont justifié leur usage des armes en invoquant la #légitime_défense : l’un des agents aurait tiré cinq fois alors qu’il se trouvait embarqué sur le capot du véhicule en fuite. Reconstitution 3D à l’appui, la contre-enquête d’INDEX révèle les failles de ce récit.

    Dans la nuit du 18 au 19 août 2022, une intervention de police sur le parking de l’hypermarché Carrefour à Vénissieux fait deux morts. Adam B., âgé de 20 ans, et Raihane S., âgé de 25 ans, sont tués par des tirs de pistolet semi-automatique alors qu’ils se trouvent à bord d’un véhicule Renault Mégane, signalé volé.

    L’enquête a déterminé que les deux individus ont été tués par des balles provenant de la même arme, appartenant au policier Geoffray D., chef de bord d’une patrouille de la Brigade Spécialisée de Terrain affectée à Vénissieux. Au total, onze balles ont atteint le véhicule dans lequel se trouvaient Adam et Raihane.

    Les policiers ont justifié ces tirs en invoquant la légitime défense, devant un cas de « refus d’obtempérer » qui les mettait en grave danger. Selon leur récit, le policier Geoffray D. aurait été percuté par le véhicule en fuite et aurait tiré alors qu’il se trouvait embarqué sur le capot du véhicule, affirmant qu’il n’avait « pas d’autres solutions ». L’expert balistique désigné a conclu que le scénario présenté par les policiers étaient « parfaitement cohérent » avec les constatations matérielles. Le parquet a classé l’affaire sans suite.

    INDEX a mené une contre-enquête, à partir d’une reconstitution numérique en 3D de l’incident. Celle-ci révèle le caractère très peu plausible du récit policier concernant les circonstances de la mort d’Adam B. et de Raihane S., et souligne de nombreuses zones d’ombres à ce jour ignorées par l’enquête officielle.

    Adam B. et Raihane S. sont deux des treize personnes tuées par des tirs policiers sur des véhicules en mouvement au cours de l’année 2022, dans des situations dites de « refus d’obtempérer ».

    https://www.index.ngo/enquetes/mort-dadam-et-raihane-les-incoherences-de-la-version-policiere-revelees
    #enquête #contre-enquête #violences_policières #Index #refus_d'obtempérer #reconstitution #reconstruction

  • De Dakar au bout du monde, des #femmes_en_migration

    Quand on parle de migration au Sénégal, on imagine le plus souvent de jeunes hommes voguant vers les Canaries sur une pirogue incertaine. C’est oublier que parmi les migrants, il y a beaucoup de migrantes. Que leur voyage soit légal ou « clandestin », que leur destination soit l’Europe ou un autre pays africain, on n’en parle quasiment jamais. Quelle est l’histoire des #migrations_féminines depuis et vers le Sénégal ? Quels en sont les ressorts et les motivations, quelles en sont les spécificités ? *

    C’est à ces questions que ce podcast cherche à répondre, à travers les paroles d’une dizaine de femmes voyageuses, d’une syndicaliste et d’une sociologue. Elles parlent de la volonté de s’en sortir économiquement, de l’#aspiration à l’émancipation individuelle. Elle disent les beaux aspects du voyage, mais aussi ses difficultés (#violences, #racisme, etc.). Enfin, elles évoquent les problèmes de #visas et l’Europe forteresse qui en a poussé plus d’une à prendre la pirogue, au péril de sa vie...

    https://shows.acast.com/659fea6a3f690700175eb31a
    #podcast #audio #migrations #Sénégal #femmes_migrantes #femmes #genre #émancipation

  • Julian Assange : les médias complices d’une persécution ! – Lex Imperii
    https://www.les-crises.fr/julian-assange-les-medias-complices-d-une-persecution-lex-imperii

     « Julian Assange ? Ah oui, c’est le gars qui a fait élire Trump avec des révélations dangereuses et qui a vi*lé des meufs non ? » Si une connaissance vous a déjà sorti ce genre de phrase et que vous avez la flemme d’expliquer, vous pouvez maintenant lui envoyer le lien de cette #Vidéo. Et […]

    #Vidéo