Tableaux de chasse
Tableaux de chasse
#frustration_artistique #beaufs
rendez leur service, donnez leur des bouses de vaches séchées pour qu’ils s’amusent avec.
Je note que plusieurs des photos sont issues du site
▻http://www.raboliere.com/notre-domaine
C’est là, près d’AUTUN, antique cité gallo-romaine de Saône et Loire (71), que se niche le domaine de La Rabolière et ses 350ha vallonnés à souhait. Le territoire est un damier de cultures a gibier, d’herbages et de petits champs de blé ou de sarrasin.
Des haies envahissantes, des chemins creux bordés de chênes séculaires, quadrillent ce bocage préservé depuis des siècles.
Sept étangs sauvages donnent la dernière touche à ce tableau qui rappelle à chacun que la chasse demeure un art.
#guerre_aux_animaux
#armes_à_feu
#tradition_de_merde
#propriétaires_de_la_mort
#poésie_sanglante
A partir de Novembre,nous tirons les coqs vénérés lors de battues spectaculaires. Aux mois de septembre et octobre les grives jaillissent des haies et buissons riches en baies et il est de bon ton chez nous de saluer cet oiseau qui conserve une place d’honneur au tableau.
« Nous tirons les coqs vénérés » quel usage étrange de la vénération !
C’est de l’ #inversion_patriarcale à l’état brut.
c’est des amoureux et amoureuses de la nature et ils vénèrent le coque-au-vin.
#amour et #vénération
Les gens qui posent sur les photos de la rabolière ont des bonnes têtes de bourges. Ce site comporte quelques images qui vont sûrement me servir pour un dessin. J’ai un projet sur la chasse qui devrais poursuivre ce dessin sur la pêche : ►http://www.madmeg.org/p24
J’utilise seenthis pour organisé ma documentation mais je le signale pas toujours. Désolé pour ces accumulations morbides.
Les carcasses de près de 300 crocodiles gisaient à Sorong en Indonésie, des bébés pour la plupart, après avoir été massacrés par des locaux.
▻http://www.leparisien.fr/environnement/indonesie-pres-de-300-crocodiles-massacres-par-une-foule-en-colere-16-07-
« Mais nous avons besoin de protéines animales » | Martin Gibert
▻http://lmsi.net/mais-nous-avons-besoin-de
« Nous aimons les animaux et nous aimons manger leurs cadavres. Nous blâmons la cruauté et nous encourageons l’élevage industriel. Nous éprouvons de l’empathie pour les chiens et les chats et nous exploitons les vaches et les cochons », écrit Martin Gibert dans son livre Voir son steak comme un animal mort, paru chez Lux en 2015. Voilà un exemple type de dissonance cognitive. Comment les humains s’accommodent-ils de cette contradiction ? Les véganes changent leur comportement ; les autres rationalisent le fait de ne pas être végane. L’auteur distingue (et déconstruit) cinq manières de surmonter l’inconfort, plus ou moins conscient, plus ou moins grand selon les individus, que suscite le fait de manger des animaux morts. Source : Les mots sont (...)
Il y a un biais dans ces études sur la santé : on compare la santé « des végétaliens ou végétariens » à la santé « des omnivores ». Or il est évident et même prouvé, que la première catégorie est globalement beaucoup, beaucoup, mais alors BEAUCOUP plus attentive à ce qu’elle mange, à faire attention à coordonner la balance des différents types d’aliments etc.
Je dis n’importe quoi mais juste pour l’idée, c’est qu’en gros ya 95% des végétariens et peut-être même plus pour végétaliens qui font très attention à la nutrition. Alors qu’il y a sûrement moins de 50% des omnivores qui y font réellement attention dans les mêmes proportions.
Autrement dit, pour réellement comparer la santé dû à l’alimentation et non pas la santé dû à la culture nutritive, il faudrait comparer des groupes de végétaliens uniquement à des groupes d’omnivores autant informés et attentifs à la composition de leurs repas. Notamment, entre autre, des omnivores qui ne mangent pas plusieurs fois de la viande par jour, qui prennent des portions de 100g environ en général, qui mangent tout autant de légumes, céréales et légumineuses aussi.
À mon avis on ne verrait alors plus de différence, et peut-être même ce serait mieux pourquoi pas.
#santé #nutrition #viande #élevage #végétarisme #végétalisme #véganisme #biais
Huge levels of antibiotic use in US farming revealed | Environment | The Guardian
▻https://www.theguardian.com/environment/2018/feb/08/huge-levels-of-antibiotic-use-in-us-farming-revealed
Livestock raised for food in the US are dosed with five times as much antibiotic medicine as farm animals in the UK, new data has shown, raising questions about rules on meat imports under post-Brexit trade deals.
23 Companies Sign Manifesto to Halt Destruction of Brazilian Cerrado | Sustainable Brands
▻http://www.sustainablebrands.com/news_and_views/supply_chain/sustainable_brands/23_companies_sign_manifesto_halt_destruction_brazilia
Soy and beef production have played significant roles in the exploitation of the Amazonian rainforest, but the rollout of regulations to protect these precious natural resources have had unexpected consequences, driving these activities into regions that have largely been left untouched, such as Brazil’s Cerrado, a vast tropical savanna ecoregion of 2 million square kilometers.
The pressing situation was a major topic of discussion at an event hosted by The Prince of Wales’s International Sustainability Unit and Unilever on Wednesday morning in London, during which the Prince of Wales called for greater actions to be undertaken to protect the Cerrado and other threatened areas around the globe. “An increasing concern is the extent to which success in reducing agricultural expansion into forests comes at the expense of the destruction of other wonderful ecosystems such as the Cerrado, the Chaco and the world’s remaining savannahs,” he said. “All of [these landscapes] are so vital for the services they provide and the biodiversity they sustain.”
...
Signatories include Carrefour, Colgate-Palmolive, Co-operative Group Ltd, IKEA Food Services AB, Sainsbury’s, Kellogg Company, Lidl UK GmbH, L’Oréal SA, Mars Inc., McDonald’s Corporation, Marks and Spencer Group Plc, Nestlé S.A., Tesco Stores Plc., Unilever, Waitrose Ltd and Wal-Mart Stores, Inc.
▻http://www.mightyearth.org/wp-content/uploads/2017/10/CerradoManifesto_September2017.pdf
Support for Cerrado Manifesto Triples, Momentum Builds for Cargill and Bunge to Agree to End Deforestation for Soy, Meat
▻http://www.mightyearth.org/support-cerrado-manifesto-triples-momentum-builds-cargill-bunge-agree-e
61 leading meat, dairy and soy companies and retailers announced today their support for the Cerrado Manifesto, a pledge to eliminate clearance of native vegetation in the Brazilian Cerrado for large-scale agriculture. This number represents a tripling of support for the Manifesto since its release in October 2017. We appreciate the leadership of companies like Marks & Spencer, Tesco, Unilever, and Carrefour on this initiative.
Cargill and Bunge, two of the world’s largest agribusinesses that are operating in the areas of Latin America with the highest levels of deforestation, are facing significantly increased pressure from their customers to expand their own success in eliminating deforestation for soy in the Brazilian Amazon to the Brazilian Cerrado, and other priority landscapes in Latin America.
Un nouveau procédé permet de tripler la durée de conservation des viandes Le Devoir - 22 janvier 2018 - Isabelle Paré
▻http://www.ledevoir.com/societe/consommation/518157/un-nouveau-mode-de-conservation-permet-de-tripler-la-conservation-des-vian
Et si les saucisses fraîches pouvaient se garder jusqu’à 100 jours, les délicats fromages cottage ou ricotta tenir le coup jusqu’à un an, et la viande hachée se préserver jusqu’à 30 jours sans perdre un iota de sa fraîcheur ? La gestion de bien des réfrigérateurs abonnés aux aliments flétris et condamnés à la poubelle s’en trouverait sûrement bouleversée.
C’est le pari que font les promoteurs d’une nouvelle technologie récemment testée au Québec qui permet de prolonger, voire tripler la durée de vie de plusieurs aliments frais, cuits ou transformés. Mis au point au Centre de développement bioalimentaire du Québec (CDBQ) de La Pocatière, et soutenu par RECYC-QUÉBEC dans le cadre du Projet 9 destiné à contrer le gaspillage alimentaire, ce processus de conservation par très haute pression hydrostatique fait lentement son entrée sur les tablettes de plusieurs épiceries.
Une redécouverte
Le procédé approuvé par Santé Canada en 2016 consiste à éliminer les bactéries présentes dans les aliments grâce à la mise sous forte pression de produits scellés dans des emballages souples, plongés sous l’eau pendant quelques minutes. L’effet de la pression hydrostatique sur les bactéries a été découvert au Japon à la fin du XIXe siècle, mais ce n’est qu’au tournant des années 1990 que cette technologie a fait son entrée dans l’industrie alimentaire. Les procédés actuels reproduisent en usine une pression équivalant à six fois celle rencontrée dans les abysses les plus profonds des océans.
« Le but ultime, c’est de fragiliser les cellules des bactéries qui finissent par se développer au fil du temps et corrompre les aliments », soutient Stéphane Carrier, directeur général de l’entreprise Natur-l-XTD, la seule au Québec à détenir ces équipements onéreux pour traiter ainsi les aliments.
Des tests réalisés au Centre de développement bioalimentaire du Québec ont permis de constater qu’une fois soumis à ce procédé, les viandes cuites, tout comme les jambons tranchés, la pancetta et le salami, pouvaient se conserver jusqu’à 120 jours sans perdre de leur qualité nutritive, de leur goût ou de leur texture.
Des fromages frais, comme la ricotta ou le fromage cottage, une fois bien scellés, pourraient quant à eux demeurer comestibles jusqu’à près d’un an. « Les jus frais non pasteurisés, qui ont normalement des durées de vie de trois ou quatre jours, peuvent maintenant se conserver jusqu’à 45 à 60 jours », affirme le directeur de l’usine située à Saint-Hyacinthe, qui a déjà conclu des ententes avec plusieurs joueurs importants de l’industrie alimentaire. Un important producteur de jus frais basé à Toronto a même récemment déménagé ses pénates dans la ville maskoutaine pour profiter pleinement de cette nouvelle technologie qui permettra de faciliter la distribution de ses produits au Canada.
. . . . .
Obstacle psychologique
Reste que ces durées de vie interminables affichées sur certains produits pourraient être drôlement accueillies par les consommateurs. Ceux-ci feront-ils confiance à des saucisses restées sur les tablettes pendant 100 jours ou à du boeuf haché jugé propre à la consommation après un mois ? Psychologiquement, la longévité n’est pas toujours synonyme de fraîcheur pour le commun des mortels. Pour cette raison, plusieurs fabricants préfèrent pour l’instant ne pas indiquer que leurs produits sont promis à une longue conservation, même si c’est le cas. Pour des motifs purement commerciaux, on préfère attendre que l’idée de ces aliments à longue conservation fasse son chemin dans l’esprit des clients.
ces durées de vie interminables affichées sur certains produits pourraient être drôlement accueillies par les consommateurs. Ceux-ci feront-ils confiance à des saucisses restées sur les tablettes pendant 100 jours ou à du boeuf haché jugé propre à la consommation après un mois ?
C’est pas moins dangereux que les nanos ou que les conservateurs chimiques actuels ou encore le dispositif d’irradiation ? Je n’ai pas grande connaissance scientifique ni fait encore de recherches, mais à priori un processus de conservation par très haute pression hydrostatique ça m’apparait comme moins pire.
On te vend ça comme un truc pour que les consommateurs aient la possibilité de stocker plus longtemps dans leur frigo, alors que ça servira surtout pour que les industriels aient plus de latitude au niveau du stock ...
Ouais pareil, ya aucun additif, c’est uniquement par un procédé mécanique de pression, donc ça parait quand même vachement mieux dit comme ça. À suivre…
Il va falloir augmenter les doses de colorant dans la baraque.
100 jours à la lumière (des néons) dans les magasins, ce sera la ré invention (leur vocabulaire) du rayon charcuterie.
Les palettes pourront rester aussi plus longtemps sur les quais de déchargement, à l’arrière de la réserve.
Les procédés actuels reproduisent en usine une pression équivalant à six fois celle rencontrée dans les abysses les plus profonds des océans.
Ça nous met à 6000 bars (ou 6000 atmosphères). Encore un petit effort (enfin, petit : 100 000 bars, donc multiplier par 15) et il sera plus rentable de commencer par cramer la bidoche et
de récupérer les diamants…
#HPP #Pascalisation
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Pascalisation
Effectivement un procédé qui n’ajoute rien mais enlève les #bactéries semble acceptable mais...
À trop aseptiser nos assiettes n’en devient-on pas plus fragile face aux bactéries ?
Et n’en n’oublions pas que certaines bactéries apportent des bienfaits à l’aliment, à notre organisme et à notre #santé ?
Comme vu dans l’article posté par @odilon ▻https://seenthis.net/messages/659982
Et un autre article scientifique qui implique les dangers de l’#hygiénisme à outrance face à des maladies comme #Alzheimer
Exposure to microorganisms may improve individuals’ immunoregulation in ways that protect against autoimmunity
Hygiene and the world distribution of Alzheimer’s disease : Epidemiological evidence for a relationship between microbial environment and age-adjusted disease burden
▻https://academic.oup.com/emph/article/2013/1/173/1861845?searchresult=1
L’homme-boucher
▻http://www.laviedesidees.fr/L-homme-boucher.html
À l’heure où les dénonciations de la souffrance animale se font plus vives et où fleurissent les régimes sans viande, comment expliquer la persistance d’une humanité carnivore, ni naturelle, ni rationnelle ?
Livres & études
/ #animaux, #alimentation, #culture
Le titre donné par la vie des idées est trompeur, ce titre sexiste n’est pas celui choisi par l’autrice du livre chroniqué. Florence Burgat a intitulé son livre : L’humanité carnivore
13 fois « homme » dans ce texte.
11 fois « humanité » en dehors de la répétition du titre du livre
0 fois « femme »
#virilo-carnisme
#sexisme (de la part de la vie des idées, pas de Florence Burgat)
#carnisme #viande
Caporalato e macellazione carne: cosa c’è dietro al cotechino di Natale
In alcuni casi i salumi arriveranno sulle nostre tavole a Natale attraverso appalti illegali, contratti irregolari e giornate lavorative di 13 ore. Negli impianti di macellazione della carne si diffonde il nuovo caporalato. La denuncia arriva dalla Flai Cgil dell’Emilia Romagna
La fabrique du #silence : les citoyens
Dans cet épisode, Morgan Large, conseillère municipale de Glomel, Sébastien Le Cam, habitant de Glomel, et André Ollivro, militant associatif à Hillion, simples citoyens, racontent les pressions, menaces, et injonctions au silence qu’ils ont rencontrées lorsqu’ils ont voulu parler des #pollutions produites par le système #agroalimentaire breton.
Le mariage entre D’Aucy et Triskalia donne naissance à un géant breton
▻http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/12/12/noces-bretonnes-entre-d-aucy-et-triskalia_5228415_3234.html
Les conserves D’Aucy et les légumes Prince de Bretagne sont sur le point de convoler. Les bans de ce mariage ont été publiés, mardi 12 décembre. Des noces entièrement bretonnes. C’est d’ailleurs à l’hôtel de région, à Rennes, que l’union des deux coopératives agricoles propriétaires de ces marques connues du grand public – en l’occurrence le groupe D’Aucy et Triskalia –, a été scellée. En présence de Loïg Chesnais-Girard, président du conseil régional de Bretagne.
La fusion de ces deux groupes devrait donner naissance à la première coopérative agricole bretonne. Une position que revendiquait déjà Triskalia, mais qui se renforce encore un peu plus. En effet, la coopérative Triskalia, dont le siège se trouve à Landerneau (Finistère), a affiché en 2016 un chiffre d’affaires de 1,9 milliard d’euros.
Née en 2010 de la fusion de trois entités (Cam 56, Coopagri Bretagne et l’Union Eolys), elle dispose d’un spectre d’activités large allant des légumes Prince de Bretagne aux poulets Ronsard, en passant par la viande Socopa, le porc, la nutrition animale, les pommes de terre, les céréales ou encore les jardineries.
Elle est aussi actionnaire de Laïta, issue du rapprochement des activités laitières de trois coopératives du Grand Ouest : Even, Terrena et Triskalia. Laïta possède les marques Paysan Breton, Mamie Nova ou Régilait. Au total, Triskalia fédère 16 000 agriculteurs adhérents et emploie 4 800 salariés.
Meat tax ‘inevitable’ to beat climate and health crises, says report | Environment | The Guardian
▻https://www.theguardian.com/environment/2017/dec/11/meat-tax-inevitable-to-beat-climate-and-health-crises-says-report
Taxer la viande pour son impact sur la santé et le climat, bientôt une réalité ? - Magazine GoodPlanet Info
▻https://www.goodplanet.info/actualite/2017/12/11/67431
Le Guardian rappelle que les investissements dans le secteur de la production de viande représentent 4 000 milliards de dollars et que taxer la viande a fait l’objet de débats parlementaires en Allemagne, en Suède et au Danemark. Dans ce dernier pays, lors du débat parlementaire, une taxe s’élevant à 2,70 dollars par kilogramme de viande avait été évoquée. 180 pays taxent déjà le tabac, 60 disposent d’une taxe carbone et 25 d’une sur le sucre.
Samedi 9 décembre : rassemblement contre le projet d’usine à pellets de #bugeat-Viam (19)
▻https://nantes.indymedia.org/articles/39326
Samedi 9 décembre : rassemblement contre le projet d’usine à pellets de Bugeat-Viam (19) : grand banquet, promenade,échanges dans le cadre d’un calendrier commun pour la convergence des territoires en lutte. « Quoi de commun entre un éco-quartier à Dijon, un aéroport à Notre-Dame-des-Landes, une poubelle nucléaire à Bure, un transformateur électrique à Saint-Victor-et-Melvieux, une usine à pellets sur le plateau de Millevaches, une centrale à biomasse à Gardanne, des forages miniers en pleine forêt amazonienne, une autoroute à Strasbourg, une autre entre Saint-Étienne et Lyon, une usine à gaz à Landivisiau, des mines en Centre Bretagne, de l’extraction de sable en baie de Lannion, etc. ? » Extrait de la déclaration commune des territoires en (...)
#Ecologie #Resistances #plateau-de-millevaches #viam #Ecologie,Resistances
Les trois géants mondiaux de la viande émettent plus de gaz à effet de serre que la France
▻https://reporterre.net/Les-geants-de-la-viande-emettent-plus-de-gaz-a-effet-de-serre-que-la-Fra
Les trois plus grosses entreprises productrices de #viande dans le monde ont produit ensemble, en 2016, plus de #gaz_à_effet_de_serre que la France. C’est ce qu’indique une étude réalisée par la fondation Heinrich Boell, l’ONG Grain et l’Institut pour l’agriculture et les politiques commerciales (Institute for Agriculture and Trade Policy - IATP). Elle a été publiée à dessein hier, lundi 6 novembre, alors que s’ouvrait la COP23 à Bonn, en Allemagne.
Les trois sociétés sont JBS — le plus gros producteur d’aliment bétail au monde —, Tyson — le premier producteur mondial de volaille — et Cargill — un géant de l’agroalimentaire.
Aussi cette étude récente :
How much do direct livestock emissions actually contribute to global warming ?
▻http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/gcb.13975/abstract
... bringing the warming directly attributable to livestock to 23% of the total warming in 2010
De la viande de vache malade de la tuberculose serait vendue en France RTS - dk - 25 Octobre 2017
▻http://www.rts.ch/info/monde/9028073-de-la-viande-de-vache-malade-de-la-tuberculose-serait-vendue-en-france.h
Des milliers de tonnes de viande de boeuf issue d’animaux malades de la tuberculose seraient mises en vente dans les rayons des supermarchés en France, affirme Le Canard enchaîné mercredi.
Chaque année, quelque 8000 vaches sont diagnostiquées positives à la tuberculose en France. Or, leur viande serait tout de même mise en vente sous conditions, révèle Le Canard enchaîné. Cela représenterait plus de 3000 tonnes de viande.
Si les lésions tuberculeuses sont peu répandues, la viande ne présente en effet aucun danger pour la consommation humaine, dans la mesure où les organes infectés par la maladie sont retirés, selon les autorités sanitaires.
Du boeuf « premier choix »« Lorsqu’une lésion a été découverte dans les ganglions lymphatiques d’un seul organe ou d’une seule partie de la carcasse, seul cet organe ou cette partie de la carcasse (...) doit être déclaré impropre à la consommation humaine », note la directive européenne y relative.
Reste que, selon le journal satirique, rien n’oblige de préciser que cette viande est issue d’une bête malade. Pire, celle-ci serait souvent vendue sous l’appellation « premier choix », la « quasi-totalité » des vaches tuberculeuses étant des races à viande.
#agriculture #elevage #maladies #viande #tuberculose #Canard_Enchaîné
Non repris par la RTS, mais figurant dans l’article du Canard :
– Les Britanniques ont pris l’habitude d’exporter en France une bonne partie de leur carcasses contaminées.
– Les éleveurs français ayant des bêtes contaminées sont dédommagés par l’état français. Le prix de vente peux alors tomber à 1,5 Euros le Kg, au lieu de 3,5. Donc la viande des animaux est recherchée.
– 1/4 des animaux sont acheté par le groupe Bigard qui les débite sous les marques #Bigard , #Charal , #Socopa.
– Les cas de transmission à l’humain sont rares, ceci dit une cinquantaine de personnes sont contaminées, tous les ans en France.
La Boucherie Éthique - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=vwZee0r_ICs
La Boucherie éthique est une avancée pour la cause animale et une révolution alimentaire qui nous a posé beaucoup de questions et auxquelles nous avons essayé de répondre à travers ce documentaire.
L’équipe de #les_parasites est très forte tout de même. Ce « documentaire » est une tuerie ! Il décortique l’origine et le succès de la « boucherie éthique ». Un mode de consommation (de viande) que l’on prélève à l’animal sans le tuer. Avec des vrais mots comme « transanimalisme » … et l’interview de L214 et autres entités connues.
C’est tellement crédible qu’un bon nombre de visionneurs se sont laissés distraire (mais ici c’est seenthis, l’esprit est aiguisé !).
Ca me fait pensé au prélévement de sang des vaches masaï
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Masa%C3%AF_(race_bovine)
en version hardocre et ultra chère car j’ose pas imaginé le prix d’une cotelette ethique fictive !
Moi-même, lorsque j’ai reçu cette vidéo (en lien dans un mail), je me suis interrogé, hésitant entre profond malaise et incrédulité. Mais grâce à mon moteur de recherche « éthique », j’ai découvert ce ... comment dire ... « concept ? » Effectivement, sur ce coup là, ils ont été très forts.
Bon, ceci dit, je ne connais pas leurs autres productions.
deylord shared a status by alainmi11@mamot.fr
▻https://mamot.fr/@alainmi11
Enseignant Formateur Médiateur de ressources #Numérique #Formation #Veille #LogicielsLibres #Linux #Viaeduc #TutosExpress - Référent #Canoprof
Meat eaters are destroying the planet, says report | The Independent
▻http://www.independent.co.uk/news/science/meat-eating-destroying-planet-report-warning-a7985071.html
Meat consumption is devastating some of the world’s most valuable and vulnerable regions, due to the vast amount of land needed to produce animal feed, a report has warned.
The growing popularity of a Western diet, which contains high levels of meat and dairy, means an area 1.5 times the size of the European Union would be saved if global consumption of animal products was reduced to meet nutritional requirements, according to the WWF.
The new report, Appetite for Destruction, launched at the Extinction and Livestock Conference, says the consumption of animal products is leading to a vast and increasing amount of land being used for crops.
#Starhawk et les nouvelles sorcières - Axelle Mag
▻http://www.axellemag.be/starhawk-nouvelles-sorcieres
La figure de la #sorcière amorce une lente réhabilitation, aidée par les féministes qui rappellent que ce sont les femmes les plus pauvres et celles qui dérangeaient l’ordre établi qui ont été les victimes de la chasse aux #sorcières. « Il nous faut connaître cette histoire. Ces agressions contre les femmes les plus indépendantes et contre les anciennes traditions de #guérison ont brisé notre lien à la terre. C’est une blessure non soignée dans notre inconscient collectif », s’insurge Starhawk, assise à l’ombre d’un arbre.
#via @mona #féminisme #éco-féminisme #soigner
Le pitch de ce reportage est très certainement ironique, il serait surprenant que la journaliste ne l’ait pas fait exprès, mais il me semble que les entretiens sont sérieux, et que même les commentaires soient assez neutres, ou en tout cas je ne suis pas assez bon en anglais pour y avoir perçu de l’ironie :
Why I gave up being vegan
Jennifer Scott, BBC News, le 5 septembre 2017
▻http://www.bbc.com/news/uk-41158365
A mettre en parallèle avec :
Grizzly bears go vegetarian due to climate change, choosing berries over salmon
Victoria Ward, The Telegraph, le 28 août 2017
►https://seenthis.net/messages/626975
The Lone Star Tick That Gives People Meat Allergies May Be Spreading | WIRED
▻https://www.wired.com/story/lone-star-tick-that-gives-people-meat-allergies-may-be-spreading
Yep, one bite from the lone star tick—which gets its name from the Texas-shaped splash of white on its back—is enough to reprogram your immune system to forever reject even the smallest nibble of perfectly crisped bacon. For years, physicians and researchers only reported the allergy in places the lone star tick calls home, namely the southeastern United States. But recently it’s started to spread. The newest hot spots? Duluth, Minnesota, Hanover, New Hampshire, and the eastern tip of Long Island, where at least 100 cases have been reported in the last year. Scientists are racing to trace its spread, to understand if the lone star tick is expanding into new territories, or if other species of ticks are now causing the allergy.
Le vrai coût de la viande pas chère
L’#Allemagne est le premier producteur européen de porc bon marché. Mais à quel prix ? Enquête sur un modèle industriel grassement subventionné, responsable d’un dumping social, économique et écologique à grande échelle.
►https://www.arte.tv/fr/videos/064368-000-A/le-vrai-cout-de-la-viande-pas-chere
#viande #prix #élevage #coût #subventions #documentaire #film #cochons #élevage_porcin #élevage_industriel #agriculture
Grizzly bears go vegetarian due to climate change, choosing berries over salmon
▻http://www.telegraph.co.uk/news/2017/08/25/grizzly-bears-go-vegetarian-due-climate-change-choosing-berries
The study found that during the unusually warm summer of 2014, the bears, which would traditionally kill up to 75 percent of the salmon, were nowhere to be seen near the streams.
Instead, they were in the hills busy munching on berries, which contain less protein and therefore take less energy to break down, causing them to gain weight more quickly.
Biologists warned that changes caused by a warming planet were behind the bears’ unusual behavior and could affect the entire ecosystem.
The researchers found that the forests around the streams suffered because the bears’ fish carcasses were no longer there to enrich the soil.
“Bears switched from eating salmon to elderberries, disrupting an ecological link that typically fertilizes terrestrial ecosystems and generates high mortality rates for salmon,” the study said.
On average, red elderberries are said to be ripening two and a half days earlier every decade.
If the pattern continues, they will regularly overlap with the salmon by 2070.
The study was published in the Proceedings of the National Academy of Sciences.
#climat #alimentation #ours #écosystème #sols
L’ours #grizzly est en train de devenir végétarien à cause du changement climatique
▻https://fr.metrotime.be/2017/08/31/actualite/lours-grizzly-train-de-devenir-vegetarien-a-cause-changement-climatique
J’ai du mal à croire que des baies permettent de prendre plus de poids que des saumons
L’ours des cavernes, qui était en moyenne plus gros, était quasi végétarien (bon espérons que le grizzly ne disparaisse pas comme son ancêtre).
Oui mais il y a plein d’aliments végétaux plus caloriques que les baies
Pendant ce temps, les humains :
Why I gave up being vegan
Jennifer Scott, BBC News, le 5 septembre 2017
▻https://seenthis.net/messages/632442
Roma. Le notti in strada dei profughi (in regola) sgomberati. «Dove andremo?» (VIDEO)
L’operazione di sgombero compiuta senza predisporre ricoveri alternativi. Molti bambini e diversi anziani invalidi. Sono tutte persone accolte in Italia come rifugiati e con i documenti
Lien vers la vidéo:
▻https://www.youtube.com/watch?v=3_uudBfC8Zo
Sgombero Roma. La donna ferita: «Violenza gratuita su persone indifese»
Dall’ospedale parla Gemma Vecchio. “Ho visto il getto d’acqua, poi più niente. Non so perché abbiano azionato l’idrante, in piazza erano rimaste solo le donne”. Ha il naso rotto e diversi dolori. “Quello che è successo ieri, non deve succedere mai più”
Italian PM holds talks on migration after mass protest over Rome eviction
Prime minister to meet European and African leaders as clashes expose growing hostility towards new arrivals in Italy
Violent evictions of refugees in Rome reveal inhumanity of modern democracy
“If they throw something, break their arm,” a police officer was overhead on video saying to anti-riot police on August 24 who were running after refugees and migrants near Rome’s central train station. The migrants were gathering there after police violently removed a group who had been occupying the city’s Piazza Indipendenza. Five days earlier, when around 800 Eritrean and Ethiopian migrants and refugees were forcibly evicted from a nearby squat on via Curtatone, some emptied out into the piazza with all their belongings and occupied it.
Avec cette vidéo:
▻https://www.youtube.com/watch?v=8TJB0V2na50
Migranti. Roma specchio di un’Italia che si scopre sempre più insofferente. E intollerante
“Non creiamo opposte fazioni”, dice il responsabile della Croce Rossa del centro di accoglienza al Tiburtino III a Roma dopo la rissa tra un immigrato eritreo e una donna del quartiere che rischia di sfociare in un accoltellamento. E la Capitale d’Italia diventa specchio di un paese che si scopre sempre più insofferente verso chiunque abbia un colore di pelle diverso dal bianco.
▻https://www.articolo21.org/2017/08/migranti-roma-specchio-di-unitalia-che-si-scopre-sempre-piu-insofferente
Storie di sgomberi e colonialismo in #piazza_Indipendenza a Roma
Quindi, nonostante le brutture del colonialismo, l’Italia e il Corno d’Africa rimasero in qualche modo in una relazione ambigua. Perché anche se il colonialismo era finito, non era terminato il modo coloniale di relazionarsi. Gli italiani in quei paesi (ci andavano per lavoro) facevano sempre i padroni, insidiavano sempre le donne – “le #belle_abbissine”, “le #faccette_nere” – e andavano a caccia, fingendosi un po’ dei vecchi coloni. Dall’altro lato somali ed eritrei (e in misura molto minore gli etiopici) sognavano quell’Italia di cui conoscevano a memoria tutte le canzoni.
#histoire #colonialisme #Corne_d'Afrique #colonisation #Italie #Ethiopie #Erythrée #Somalie #Ahmed_Ali_Giama #Giacomo_Valent #racisme #xénophobie
Dans cet article on parle du livre
Il latte è buono
On parle aussi de #mémoire et de #toponymie :
#Piazza_dei_Cinquecento, la piazza della stazione, è dedicata ai caduti italiani della battaglia di #Dogali, una delle più grandi sconfitte militari che l’Italia abbia subìto in Africa insieme alla battaglia di Adua. Una sconfitta militare che costò caro all’Italia in termini di caduti e di consenso nel paese. Su Dogali gli italiani si divisero e molti si chiesero come mai proprio loro che si erano liberati da poco dal giogo coloniale austriaco ora volevano far subire la stessa sorte a degli africani che nemmeno conoscevano e con cui non c’era nessuna inimicizia.
A mettre en lien avec le #film passé sur arte :
#Colonies_fascistes :
►https://www.arte.tv/fr/videos/057865-000-A/colonies-fascistes
▻http://seen.li/dewu
Le speculazioni immobiliari di #Idea-Fimit dietro allo sgombero e alle violenze di piazza Indipendenza
Una delle più importanti Sgr (società di gestione del risparmio) immobiliari italiane che vuole cacciare centinaia di richiedenti asilo da uno stabile di sua proprietà nel centro di Roma; una Sgr (la stessa) che vuole accogliere quanti più migranti possibile in un complesso di sua proprietà fuori Roma; una società di gestione immobiliare che affitta un palazzo occupato da anni.
▻https://it.businessinsider.com/le-speculazioni-immobiliari-di-idea-fimit-dietro-allo-sgombero-e
#spéculation #spéculation_immobilière
Che fine hanno fatto i rifugiati di piazza Indipendenza?
Si appoggia a una stampella per camminare, zoppica ma non ha perso la sua determinazione. Quando Gemma Vecchio – sessant’anni, occhi verdi e foulard colorato intorno alla testa – arriva davanti a palazzo Valentini, sede della prefettura di Roma, un gruppo di ragazzi eritrei le corre incontro. “Come stai Mamma Africa?”, “Grazie Mamma Africa”, le dicono.
Asyl und obdachlos in Rom
Italien bietet Geflüchteten nicht automatisch Wohnraum. Die Räumung eines Gebäudes entzweit die Gesellschaft und politische Institutionen.
In Rome, Violent Eviction of Migrants ‘Touched a Nerve’
ROME — The gardens by #Piazza_Venezia in the middle of Rome are normally used as a rest stop by tired tourists. In recent weeks, they have instead become home to weary asylum seekers, evicted from a building in Rome that they had illegally occupied for years.
Roma: unica capitale in Europa senza piano accoglienza
Roma continua ad essere l’unica capitale europea a non avere un piano di accoglienza ufficiale per i migranti. Dalla spianata dove Baobab Experience da una parte subisce continui sgomberi e dall’altra fa da punto di riferimento alla Sala operativa del Comune, fino al centro di Intersos per i minori soli; dal centro della Croce Rossa la cui convenzione col Comune scade ogni sei mesi, fino alla scoperta delle centinaia di persone che vivevano abbandonate in via Vannina; e dai falsi allarmi ai numeri reali degli arrivi, fino ai tentativi abortiti di allestire un hub ufficiale, alle risposte di Ferrovie dello Stato e al silenzio del Comune - Eleonora Camilli ha mappato per noi la situazione di Roma Capitale.
Ce texte a été traduit en anglais, ici:
Where is my home? A journey through refugees housing occupations in Rome
▻http://openmigration.org/en/analyses/where-is-my-home-a-journey-through-refugees-housing-occupations-in-ro
Aurora Massa : HOMEMAKING OF ERITREANS AND ETHIOPIANS AFTER EVICTION IN ROME
SPATIAL COMPRESSION AND SPATIAL DISPERSION : THE HOMEMAKING OF ERITREANS AND ETHIOPIANS AFTER THE AUGUST EVICTION IN ROME
▻http://homing.soc.unitn.it/2017/09/29/aurora-massa-homemaking-of-eritreans-and-ethiopians-after-eviction-
No home for refugees in Rome
The doors of the hulking building on the corner of Via Curtatone and Piazza Indipendenza are now shut; the handles lashed together with heavy chains and secured by padlocks. At the front entrance, a brief walk from Rome’s main train station, three plain-clothed security officers stand guard at metal barricades and follow the movement of passersby from behind dark sunglasses. Without speaking a word, their message is clear: This building is off limits.
▻https://www.irinnews.org/special-report/2017/11/10/no-home-refugees-rome
There is no home – tales from the refugees who used to live on #Via_Curtatone
The evacuated building on Via Curtatone in Rome is now protected by a barbed wire fence. The homeless refugees are scattered throughout the city, having left behind many of their possessions. Eleonora Camilli has been with them since day one, through multiple evictions and sit-ins, and has gathered oral testimonies from Mediha, Aster, and Biniam.
▻http://openmigration.org/en/analyses/there-is-no-home-tales-from-the-refugees-who-used-to-live-on-via-curtatone/?platform=hootsuite
#évacuation
Sgombero #Curtatone, scade l’ospitalità nei centri. «Persone di nuovo in strada»
Finiscono i sei mesi di accoglienza temporanea nei centri del Comune di Roma per gli sgomberati di #via_Curtatone. “Non sappiamo dove andare” spiegano i rifugiati. Le associazioni: “Scandaloso, in quei giorni si parlò di un percorso di accoglienza, ora si svela che non c’era niente”
▻http://www.agenzia.redattoresociale.it/Notiziario/Articolo/571053/Sgombero-Curtatone-scade-l-ospitalita-nei-centri-Persone-di
Redefining agricultural yields: from tonnes to people nourished per hectare - IOPscience
▻http://iopscience.iop.org/article/10.1088/1748-9326/8/3/034015
Worldwide demand for crops is increasing rapidly due to global population growth, increased biofuel production, and changing dietary preferences. Meeting these growing demands will be a substantial challenge that will tax the capability of our food system and prompt calls to dramatically boost global crop production. However, to increase food availability, we may also consider how the world’s crops are allocated to different uses and whether it is possible to feed more people with current levels of crop production. Of particular interest are the uses of crops as animal feed and as biofuel feedstocks. Currently, 36% of the calories produced by the world’s crops are being used for animal feed, and only 12% of those feed calories ultimately contribute to the human diet (as meat and other animal products). Additionally, human-edible calories used for biofuel production increased fourfold between the years 2000 and 2010, from 1% to 4%, representing a net reduction of available food globally. In this study, we re-examine agricultural productivity, going from using the standard definition of yield (in tonnes per hectare, or similar units) to using the number of people actually fed per hectare of cropland. We find that, given the current mix of crop uses, growing food exclusively for direct human consumption could, in principle, increase available food calories by as much as 70%, which could feed an additional 4 billion people (more than the projected 2–3 billion people arriving through population growth). Even small shifts in our allocation of crops to animal feed and biofuels could significantly increase global food availability, and could be an instrumental tool in meeting the challenges of ensuring global food security.
#agriculture #alimentation #élevage #viande #agrocarburant #cartographie
Élevage industriel, abattoirs et souffrance animale : non, culpabiliser le consommateur ne sert à rien | A Contrario
▻http://www.acontrario.fr/2017/03/01/elevage-industriel-abattoirs-souffrance-animale-consommateur
Le fantasme de la viande heureuse : que dit-il de nous ?
Les mangeurs de viande sont réceptifs à la culpabilisation. Ils n’ont pas forcément les moyens ni le temps de modifier pour de bon leurs habitudes alimentaires, sauf à consommer moins de viande (c’est une tendance nette depuis une bonne quinzaine d’années et c’est une excellente chose pour la santé), mais le procédé fonctionne.
L’ #anthropomorphisme fonctionne également très bien. Qu’on nous montre des porcelets congelés dans des bras en deuil ou un élevage « à taille humaine », avec un gars débonnaire qui parle d’amour pour ses animaux, leur donne des prénoms, les câline et évoque leur bonheur, on a le coeur qui fond de tristesse ou de tendresse et on peut être amené à se dire : « Voilà la viande que je voudrais manger ! Une viande dont je saurais qu’elle a été heureuse ! ». C’est un joli rêve. En vérité, ce qu’on souhaite tout au fond de nous, ce n’est pas le bonheur de notre viande ni l’assurance que l’éleveur vit décemment de son travail. Ce qu’on veut, c’est cesser de se sentir coupables et continuer à acheter et à manger de la viande sans être embarrassés par notre conscience.
De la même façon qu’on nous vend de la peur et de la culpabilité, on nous vend l’utopie d’un élevage qui serait à la fois industriel et heureux, et qui pourrait résoudre l’insoluble équation du mangeur de #viande honteux : réduction du stress pour les animaux, conditions de transport et d’abattage « décentes », toutes mesures apparemment destinées à rendre la filière viande plus éthique. Sauf qu’on nous ment à toutes les étapes, non ?
Le stress de l’ #animal par exemple : celles et ceux qui ont un jour lu les romans ruraux de Claude Michelet le savent, le stress comme une poussée de fièvre avant l’abattage d’une vache nuit à la qualité de la viande et la rend moins tendre. Cette vérité est aujourd’hui scientifiquement établie et le film en fait état. Si l’industrie agro-alimentaire souhaite réduire le stress des vaches avant l’abattage, ce n’est pas donc pas pour améliorer le bien-être des animaux mais pour préserver la rentabilité à chaque étape des opérations.
Quant aux cadences de croissance et aux conditions de vie épouvantables des animaux, de leur naissance à leur abattage, la cause première n’est ni la cruauté ni l’indifférence des éleveurs mais toujours cette obligation de rentabilité, directement liée au fonctionnement de l’industrie agro-alimentaire, fonctionnement qui répond à des impératifs financiers et à une logique commerciale implacable. Le marketing du goût conditionne nos envies, et quand un éleveur dit face à la caméra « C’est le consommateur qui veut ça », il est loin du compte et il en est en partie conscient. Cela fait-il de lui un coupable par essence ?
La fantasme de la viande heureuse nous aide à nous défausser et à oublier que nous sommes le maillon faible d’un système à pognon, tout au bout de la chaîne de l’industrie agro-alimentaire. Une heure de culpabilisation télévisée nous permet de payer notre tribut et de continuer à manger de la viande en nous promettant de faire des efforts, sans que les journalistes ne prennent la peine de nous donner d’autres pistes de réflexion : interroger les maillons forts de l’élevage industriel ? Vous plaisantez ! Il n’en est pas question. Restons dans la facilité et désignons le consommateur comme bourreau final de cet engrenage ignoble. Obligeons-le à regarder en face les grands yeux bordés de longs cils du steak qu’il se grillera demain, et amenons-le à voir le porc de sa tranche de jambon comme un bébé mort dans les bras d’un manifestant accusateur.
L’ #industrie_agro-alimentaire est un grand méchant tout, qu’on résume à des consommateurs prétendument aveuglés : fantasmer une viande heureuse garantit l’économie de toute réflexion de fond et permet aux maillons forts de ce système de prospérer sans être inquiétés. Et au final, la réalité reste la même : manger de la viande implique de tuer des animaux. Aussi vertueux que soit le souhait d’améliorer leurs conditions de vie, de transport et d’abattage, cela ne modifie en rien le fait qu’on les élève pour être tués. Le tour de passe-passe mental visant à tordre cette vérité en l’habillant de conditions « décentes », voire « humaines » n’est que poudre aux yeux.
Pourquoi tu dit qu’elle « confond » deux approches ? Elles ne fait que parlé de deux aspects différents du problème posé par un docu diffusé sur F2. Docu qui passe à la TV et qui s’adresse à un publique de masse plus susceptible de vivre en ville (+ de 75% de la population française est urbaine ▻http://www.observationsociete.fr/population/donneesgeneralespopulation/la-part-de-la-population-vivant-en-ville-plafonne.html ) et de chopper du jambon au supermarché ( 72% des achats en France ▻http://www.lefigaro.fr/conso/2014/12/12/05007-20141212ARTFIG00012-grande-surface-petit-commerce-internet-o-les-fran ).
Pour moi les deux aspects évoqués dans son texte sont :
a- La réduction du problème aux seul·e·s consommateurices qui sont culpabilisé·e·s et ce qui évite de critiquer l’industrie. Procédé bien pratique pour dépolitisé le problème - Cf question du choix individuel.
b-Une critique de la notion de « Viande heureuse » qui est une réponse à cette culpabilisation dula consommateurice utilisée par l’industrie qui instrumentalise les 1% d’éleveureuses auquel tu te réfère, au bénéfice de 99% de la pratique.
Pour cette instrumentalisation, c’est un classique, comme une faculté spécial des groupes dominants à s’accommoder de tout. On a vu ca avec le bio qui est devenu une norme très souple qui permet à la grande distribution de faire du bio n’importe comment.
Ca me rappel « No Logo » avec cette idée que le capitalisme (via la pub) récupère absolument tout, y compris l’anticapitalisme.
Vers l’humain consommable – Corps viande : le devenir animal et l’homme zombie – DIACRITIK
▻https://diacritik.com/2017/07/12/vers-lhumain-consommable-corps-viande-le-devenir-animal-et-lhomme-zombie
La définition de vivant ne va plus de soi depuis des années notamment face à une médecine dont le progrès brouille les frontières entre corps vivant, malade et cadavre. L’état de mort cérébrale en est l’exemple le plus frappant. Cependant une approche du concept semble apparaître en ce début du XXIe siècle : après l’ère de la robotique, de l’homme androïde, du corps métallique qui fut le fantasme du siècle dernier – depuis les hommes robotisés des peintures de Fernand Léger au mouvement cyberpunk des années 90 –, la chair organique revient comme modèle du nouveau vivant. Mais ce n’est pas cette chair saine et bien portante à laquelle certaines médecines douces tentent de redonner ses titres de noblesse mais une chair qui retourne à sa définition originelle. Chair modeste, trop modeste, une simple chair comestible… Car le corps humain, roseau pensant, malgré la grandeur d’âme qu’il peut contenir, qu’est-il au final si ce n’est un assemblage d’os, de muscles et de veines ? Que devient-il, privé de sa pensée, si ce n’est un simple tas de viande ?
Une prise de conscience de notre proximité avec l’animal, qui constitue pourtant une des bases de notre alimentation, semble connaître dernièrement un certain intérêt. En conséquence, zombies et cannibales reviennent avec succès dans les intrigues de fictions et les préoccupations philosophiques. Pensons à l’exposition de 2011 à La Maison rouge : « Tous Cannibales ». Dans la tradition de la maxime « l’homme est un loup pour l’homme » théorisée par Hobbes dans son Léviathan, l’exposition proposait des corps fragmentés, en proie à la violence de l’homme par l’homme, connaissant ainsi un retour au statut chair. La commissaire Jeanette Zwingenberger a décrit l’événement comme une proposition de la chair en tant que définition propre du vivant, résultat de la mise au point de la greffe d’organe, souci de l’unité du corps éclaté. Mais aussi, a-t-elle ajouté, il s’agirait d’une invitation à méditer sur la question de la dévoration de l’autre en général : n’y aurait-il pas absorption, voire dévoration, dans la relation à autrui, ce semblable avec qui je partage et construis mon moi ? Comme le souligne Claude Lévi-Strauss, dans une citation mise en exergue par la commissaire de l’exposition : « Nous sommes tous des cannibales. Après tout, le moyen le plus simple d’identifier autrui à soi-même, c’est encore de le manger » (La Repubblica, 1993).
#cannibalisme #viande #zombies
via @dora_ellen
Article ratiocentré. Sans pensée nous avons toujours des émotions, de la sensibilité, on est loin du tas de viande.
D’ailleurs l’auteur confond relation, par ex. symbolique et cannibalisme ce qui n’a rien avoir.
Une des définition de l’art qui a existé durant un temps, c’est précisément un objet de consommation qui ne se consomme pas.
Il existe des millions d’êtres humains qui se proposent d’être dévorés par les leurs. Las, ils ne trouvent nul preneur. Leur chair décharnée, mal nourrie infestée de maladie sinon périmée est impropre à la consommation