• Grèce : Un incendie provoque d’importants dégâts dans un camp de migrants

    L’incendie, consécutif à des violences provoquées par la mort d’une migrante irakienne, a détruit une grande partie des services administratifs du camp de Vial

    20 Minutes avec agences

    Publié le 20/04/20 à 16h26 — Mis à jour le 20/04/20 à 16h26

    Le camp de réfugiés de Vial à Chios, en Grèce, le 24 décembre 2019.

    Un incendie a gravement endommagé samedi soir le camp de migrants de Vial, sur l’île de Chios ( Grèce). Le feu a détruit les installations du service d’asile européen, une cantine, des tentes et de nombreux conteneurs aménagés en logement, a déclaré dimanche Manos Logothetis, un responsable du ministère des Migrations, précisant qu’aucun blessé n’avait été signalé.

    Selon le porte-parole à Athènes du Haut-Commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR), Boris Cheshirkov, l’évaluation des dégâts est en cours, mais « des centaines de personnes vont probablement être touchées parce que leur abri a brûlé ». « Nous avons donné aux autorités (grecques) des tentes qui peuvent être utilisées rapidement et nous allons aider à remplacer les tentes servant d’entrepôts », a-t-il ajouté.

    Trois habitants du camp arrêté

    L’incendie est consécutif à des violences provoquées par la mort d’une migrante irakienne de 47 ans. Trois habitants du camp, l’un des plus grands de Grèce, ont été arrêtés en lien avec ces violences, d’après une source au sein de la police locale. « Nous sommes parvenus à rétablir l’ordre vers 1 h du matin (…) Beaucoup de gens ont pris part à ces événements », a ajouté cette source. Selon Aziz Husseini, une Afghane de 30 ans, mère de deux enfants, des habitants du camp ont « attaqué les entrepôts de nourriture, ont mis le feu au centre d’information et (…) aux réfrigérateurs ».

    L’Irakienne décédée, elle, avait été hospitalisée avec de la fièvre durant la semaine. Elle avait été testée négative au nouveau coronavirus, avait rapporté samedi l’agence de presse publique ANA.

    La crainte du coronavirus

    Les camps de migrants en Grèce ont été mis en quarantaine ces dernières semaines, les autorités essayant de maintenir leurs résidents à l’écart des locaux. Le virus a jusqu’à présent tué 110 personnes dans le pays et 67 malades sont en soins intensifs. Des cas de coronavirus ont été enregistrés dans deux camps sur le continent, mais aucun jusqu’à présent dans ceux installés sur les îles.

    Comme tous les camps de migrants sur les îles grecques, Vial est surpeuplé, avec plus de 5.000 personnes vivant dans un espace prévu pour un millier. Le ministère des Migrations avait annoncé jeudi vouloir entamer dimanche le transfert vers sa partie continentale de centaines de demandeurs d’asile âgés ou malades afin de les protéger du coronavirus. Parallèlement, la relocalisation de 1.600 mineurs isolés, originaires de pays en guerre, a commencé dans la semaine.

    https://www.20minutes.fr/monde/2764275-20200420-grece-incendie-provoque-importants-degats-camp-migrants

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Camp #îlesgrecques #hotspot #Chios #Vial #incendie #incident #révolte

  • Grèce : violent incendie dans un camp de migrants après des violences

    Un incendie a détruit, samedi soir, une partie d’un camp de demandeurs d’asile sur une île de la mer Égée. Les dégâts sont importants. Avec notre correspondant à Athènes, Joël Bronner

    Le camp de Vial, sur l’île de Chios, est l’un des cinq centres d’accueil surpeuplés des îles grecques de la mer Égée, voisines de la Turquie.

    Les autorités grecques ont annoncé que des tentes, des conteneurs et une grande partie des services administratifs du camp avaient été détruits dans l’incendie qui s’est déclaré ce samedi.

    Trois personnes ont aussi été arrêtées en relation avec les violences qui ont éclaté après la mort, peu avant, dans le camp, d’une demandeuse d’asile irakienne de 47 ans, rapporte l’AFP.

    Des camps surpeuplés

    Aucun des centres répartis sur les îles de la mer Égée n’est adapté au nombre de demandeurs d’asile qui frappent à la porte de l’Europe. Ni à Lesbos où se trouve Moria, le plus grand camp du continent, ni à Samos, Kos, Levros ou Chios, où s’est donc déclaré l’incendie de ce week-end.

    À Chios justement, ils sont près de 5 000 à s’entasser dans un espace prévu pour environ 1 000 personnes. Sur l’ensemble des cinq îles, on dénombre pas moins de 36 000 demandeurs d’asile. Six fois plus, en moyenne, que le nombre de places disponibles.

    Alors à Lesbos, à Samos, à Chios, régulièrement, les flammes s’attaquent aux structures de lieux, qu’habitants et ONG décrivent bien souvent comme un enfer. Sur ces trois îles, Athènes envisage la mise en place prochaine d’un nouveau camp, suscitant ces derniers mois l’hostilité de la population locale.

    Ces camps, aux conditions de vie et d’hygiène misérables, sont le symbole des limites de la politique européenne des « hotspots », ces centres administratifs qui enregistrent les demandeurs d’asile et les maintiennent sur place, souvent pendant des mois ou des années.

    http://www.rfi.fr/fr/europe/20200419-gr%C3%A8ce-violent-incendie-camp-migrants-apr%C3%A8s-violences

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Camp #îlesgrecques #hotspot #Chios #Vial #incendie #incident #révolte #Lesbos #Moria #Samos #Kos

  • Oumar, sur l’île de Chios : « Le bâtiment s’est enflammé alors que des personnes dormaient à l’intérieur »

    Oumar*, originaire d’Afrique de l’ouest, vit dans le camp de Vial, sur l’île grecque de Chios, depuis plusieurs mois. En contact avec InfoMigrants, le jeune homme raconte comment les violences ont éclaté dans la soirée du samedi 18 avril, provoquant l’incendie de plusieurs structures.

    "Les violences ont débuté samedi soir. Une femme irakienne, malade et souffrant terriblement, s’est vu refuser l’accès à un médecin par les autorités du camp. Un peu plus tard, elle est décédée. [Selon l’agence de presse grecque ANA, cette femme avait été hospitalisée plus tôt dans la semaine en raison d’une fièvre. Elle avait alors été testée négative au Covid-19, NDLR.]

    Les communautés arabe et afghane se sont alors révoltées. Les migrants se sont mis à vandaliser et incendier des boutiques, les bureaux administratifs et les services de l’asile, le poste de police, les toilettes mobiles, etc.

    Ils étaient très en colère. Je les comprends car la situation est très compliquée dans le camp [Plus de 5 000 migrants vivent entassés dans le camp de Vial, prévu initialement pour 1 000 personnes, NDLR]. C’est encore plus dur avec le coronavirus car nous sommes livrés à nous-mêmes et nous avons très peu d’informations.

    Face à la révolte, la police a fait usage de la force et a utilisé des gaz lacrymogènes. Les migrants prenaient la fuite, ils couraient dans tous les sens.

    « Tout a brûlé, nous n’avons plus rien »
    Dans leur riposte, les policiers ont jeté des gaz lacrymogènes en direction du bâtiment des Africains, qui eux n’avaient pas pris part aux violences. La structure s’est enflammée alors que des personnes dormaient à l’intérieur. Les femmes et les enfants criaient de peur. On était tous en panique. Heureusement, tout le monde a réussi à sortir sain et sauf.

    Mais nos documents administratifs ont brûlé à l’intérieur. Nous n’avons plus rien, à part les vêtements que nous portions. Tout a brûlé !

    Après l’intervention de la police, le calme est rapidement revenu dans le camp. Les autorités nous ont relogés dans un autre bâtiment, qui servait à stocker des bidons d’eau.

    Hier (dimanche, NDLR), la directrice du camp est venue nous rendre visite en réaction aux violences. Elle nous a seulement dit que le Premier ministre travaillait sur le dossier et allait revenir avec des solutions.

    Pour l’heure, nous ne savons pas ce qu’il va se passer."

    *Le prénom a été modifié et le pays d’origine n’est pas mentionné pour garantir l’anonymat d’Oumar.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/24226/oumar-sur-l-ile-de-chios-le-batiment-s-est-enflamme-alors-que-des-pers

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Camp #îlesgrecques #hotspot #Chios #Vial #incendie #incident #révolte

  • Fire wrecks Greek refugee camp after unrest over woman’s death

    Iraqi woman, 47, dies after going to hospital with fever but testing negative for Covid-19

    Agence France-Presse in Athens

    Sun 19 Apr 2020

    The overcrowded Vial refugee camp on Chios island hosts around 5,000 migrants.

    The overcrowded Vial refugee camp on Chios island hosts around 5,000 migrants.

    A fire ripped through one of Greece’s largest migrant camps, leaving widespread damage and many people homeless after the death of an Iraqi woman sparked unrest.

    The blaze late on Saturday at the Vial refugee camp on Chios island destroyed the facilities of the European asylum service, a canteen, warehouse tents and many housing containers, Greek migration ministry secretary Manos Logothetis said.

    “A large part of the camp’s administrative services was destroyed,” said Logothetis, adding that no injuries were reported.

    The UN refugee agency’s spokesperson in Athens Boris Cheshirkov said the damage was still being evaluated but that many camp residents were likely to have been left homeless.

    “Authorities are still assessing the damages but a few hundred people are likely affected because their shelters have burned down. We have donated tents to the authorities which can quickly be put into use and we will assist in replacing the warehouse tents,” he said.

    At least three vehicles outside the camp were also gutted.

    A police source in Athens said two Afghans and an Iraqi had been arrested in relation to the unrest, which erupted after a 47-year-old asylum seeker from Iraq died in the camp on Saturday.

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    “We managed to restore order at around 1am ... There were many people who took part in the incidents,” another police source on Chios said.

    The Iraqi woman had been taken with a fever to a hospital earlier this week. At the time, a test for coronavirus had returned negative, state news agency ANA reported.

    Migrant camps in Greece have been under quarantine in recent weeks, with authorities trying to keep their residents away from locals.

    The virus has so far killed 110 people in Greece with 67 more in intensive care.

    According to official figures there have been coronavirus cases in two camps on the mainland but no cases have been reported in island camps so far.

    Like all Greece’s island camps, Vial is overcrowded with more than 5,000 people living in a space intended for around 1,000.

    Around 100,000 asylum seekers are stranded in Greece after other European states closed their borders in 2016.

    There are more than 36,000 people in camps on islands close to Turkey that were originally built for just 6,100.

    The migration ministry has said it will begin moving hundreds of elderly and ailing asylum seekers out of the island camps to protect them from coronavirus.

    A scheme to gradually relocate 1,600 unaccompanied minors from war-torn countries to other European nations also began this week.

    https://www.theguardian.com/world/2020/apr/19/fire-wrecks-greek-migrant-camp-after-iraqi-death-sparks-unrest

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Camp #îlesgrecques #hotspot #Chios #Vial #incendie #incident #révolte

  • Via Migreurop (Vicky Skoumbi)

    VIAL (hotspot de Chios) : Trois arrestations - Les causes du décès de la femme de 47 ans ne sont toujours pas connues

    Trois personnes ont été arrêtées lors des incidents d’hier et sont actuellement détenues à la Direction de la police de Chios. On ne sait toujours pas s’il y aura une enquête officielle ouverte par le service médico-légal de l’hôpital de Chios pour déterminer la cause du décès de la réfugiée de 47 décédée il y a deux jours.

    Plusieurs départs d’incendie, des jets de pierres, des affrontements avec blessés et des arrestations ont eu lieu la nuit dernière et jusqu’aux premières heures du matin dans le camp de VIAL, lors d’incidents entre des réfugiés vivant dans le Hotspot et les forces de police.

    VIAL était depuis des jours, un chaudron en ébullition et celui-ci a fini par éclater ; l’explosion a laissé derrière elles des familles qui n’ont plus aucun abri et errent pieds nus dans les champs autour du Hotspot sans un seul recharge de vêtements ou même une couverture, le bureau du service d’asile détruit par l’incendie, deux voitures brûlées, dont une de police, des tentes et des abris improvisées avec tous les biens de leurs occupants réduits en cendre. , une cantine complètement détruite et des centaines de personnes désespérées.

    Les incidents ont commencé vers 21 heures lorsque les premières flammes ont englouti le Service d’asile. Les pompiers n’ont pas pu intervenir car en même temps des groupes de réfugiés s’affrontaient avec les forces de police qui avaient riposté avec des gaz lacrymogènes, transformant la région en enfer.

    En peu de temps, toute la région était devenue un champ de bataille, alors que des affrontements entre la police et les demandeurs d’asile s’étaient étendus autour du hotspot, dans les champs où campent environ 4 500 personnes .

    La tension avait commencé à monter en début d’après-midi lorsqu’une femme irakienne de 47 ans a été retrouvée morte dans un conteneur médicalisé installé par la Région de la mer Égée du Nord à l’entrée du camp.
    La femme y était restée pendant trois jours, après s’être rendue à l’hôpital jeudi avec des symptômes considérés comme suspects de coronavirus. Cependant, le test, prélevé et examiné à l’Institut Pasteur, a été négatif et la femme est donc retournée à VIAL, après avoir reçu des instructions pour les médicaments pour ses maladies chroniques ; elle souffrait de diabète et d’arythmies cardiaques.

    "Elle-même dans les derniers jours a été très inquiète et nerveuse. Elle se plaignait qu’elle ne se sentait pas bien et qu’elle ne mangeait pas ses repas. Cependant, elle suivait fidèlement le traitement, puisque son mari était proche d’elle et a eu l’aide de membres d’une ONG médicalement qualifiée », ont-ils déclaré au Journal des Rédacteurs des personnes bien informées.
    Cependant, cela n’a pas suffi et donc le samedi à midi, la femme fut été transportée morte à l’hôpital de Chios, et son décès a provoqué tout ce qui a suivi.

    La femme aurait été retrouvée morte avec de la nourriture dans la bouche, ce qui a d’abord conduit à l’hypothèse que sa mort était le résultat d’une noyade, mais l’hypothèse d’un arrêt cardiaque ou d’une embolie pulmonaire sont considérés comme également probables.
    Malheureusement, on ne sait toujours pas s’il y aura un rapport officiel sur les causes du décès par le service médico-légal de l’hôpital de Chios.

    Ce qui est certain, c’est que si la femme était gardée à l’hôpital, ses chances de rester en vie en vie auraient été nettement plus grandes.

    https://www.efsyn.gr/ellada/koinonia/239861_bial-treis-syllipseis-agnosta-ta-aitia-thanatoy-tis-47hronis

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Camp #îlesgrecques #hotspot #Chios #Vial #incendie #incident #révolte

  • VIA MIGREUROP (Vicky Skoumbi) 18 Avril 2020

    Incendie et incidents au camp de VIAL à Chios

    Un incendie s’est déclaré aujourd’hui (samedi soir), dans les bureaux du service d’asile, à VIAL, Chios. En même temps, il y a des incidents, et les forces MAT ont été diligentées sur place.

    Il faudrait savoir qu’il y avait des tensions dans le camp, dès le début de midi, après la mort d’une femme irakienne de 47 ans, qui avait été mise en quarantaine par précaution, parce que depuis quelques jours, elle a été considérée comme un cas suspect de coronavirus.

    source en grec Efsyn : https://www.efsyn.gr/ellada/koinonia/239847_sobara-epeisodia-kai-sygkroyseis-sti-bial

    [c’est très probablement la mort de cette femme qui n’a pas été hospitalisée qui a déclenché un mouvement de révolte dans le camp de réfugiés]

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Camp #Ilesgrecques #Vial #Chios #Incendie #Révolte #Incident #Tension

  • J’hallucine... chopé sur le direct de mediapart :

    Le préfet de Seine-et-Marne réquisitionne les chasseurs

    Dans un arrêté repéré par le rédacteur en chef de Next Impact, le préfet de Seine-et Marne réquisitionne les chasseurs et garde-chasses, samedi 4 et dimanche 5 avril, afin de « prévenir et signaler aux représentants des forces de l’ordre » les infractions aux règles locales du confinement.

    ici, à 11:47
    https://www.mediapart.fr/journal/international/130320/la-crise-du-coronavirus-en-direct-lavertissement-dagnes-buzyn-avant-daband

    Ehhhh ben... Je les plains les seine-et-marnais⋅es : non seulement ils ou elles vont avoir les condés tatillons sur le dos, mais en plus ils ou elles vont se taper les viandards.

    C’est quoi l’étape d’après ? On les autorise à tirer à vue ?
    #coronavirus #milice #chasseurs #viandards #autoritarisme

  • En Grèce, les migrants enfermés subissent en plus le coronavirus

    https://reporterre.net/En-Grece-les-migrants-enfermes-subissent-en-plus-le-coronavirus

    Sur l’île grecque de Chios, un des « hotspots » imaginés par Athènes et les institutions européennes afin de faire face à l’afflux migratoire depuis 2015, des abris de fortune s’étalent à perte de vue et des montagnes d’ordures s’accumulent. La menace du coronavirus fait désormais craindre un désastre sanitaire à huis clos.

    Chalkeio, île de Chios (Grèce), reportage
    Vial, le camp de réfugiés de l’île de Chios, est planté là, au milieu des champs d’oliviers. La capitale de l’île (qui porte le même nom qu’elle) est à une dizaine de kilomètres. Il faut rouler, longer le petit aéroport de l’île, dépasser les luxueuses villas dont les hauts murs de pierre protègent les citronniers et les orangers des vents violents. D’ici, on ne voit pas la mer. Seulement les montagnes rocailleuses. Des abris de fortune s’étalent à perte de vue. À hauteur des premières tentes, un homme attend, assis sur le bord de la route. Il lève un doigt vers le ciel, poing fermé, et l’accompagne d’un « Fuck Vial ».

    Le camp est un labyrinthe aux dédales de chemins boueux. Il faut sans cesse enjamber des rigoles rudimentaires creusées dans la terre orange. Ceux qui sont coincés ici s’y repèrent avec facilité. Des familles entières s’entassent et survivent, coûte que coûte, dans des abris de deux à trois mètres carrés. Sous les bâches, la chaleur étouffante succède déjà au froid rude de l’hiver. Partout, des montagnes d’ordures s’accumulent. Elles ne sont plus ramassées depuis des mois. Lorsque le vent tombe, la réalité revient en plein visage, ça pue la pisse et l’ammoniaque, la pourriture et le désespoir. Une réalité qui remplace peu à peu le rêve d’Europe. « Il faut rester alerte, tout le temps. Surtout ne pas s’oublier, ne pas oublier qui tu es et quels sont tes objectifs, pour ne pas mourir ici », résume Aram, dans un anglais précis. Elle a seulement 20 ans et a quitté Mossoul en octobre. Elle est accompagnée d’un autre Irakien, plus âgé qu’elle. Un ami de sa sœur. Ils étaient au collège ensemble, se sont retrouvés par hasard en Turquie. Depuis, ils ne se quittent plus.

    Si l’enfer avait un visage, Vial pourrait en être le reflet. Ils sont plus de 6.000 à s’entasser ici sur quelques hectares, un immense bidonville à ciel ouvert siglé UNHCR — l’agence de l’ONU chargée des réfugiés. « La capacité originale n’était que de 1.100 places », précise Louisa [*], responsable dans une organisation internationale. Et d’ajouter : « Jusqu’à août 2019, la situation était loin d’être bonne, mais cela se calmait par rapport aux arrivées massives de 2015. Mais, à partir de septembre, l’an dernier, les arrivées sont reparties à la hausse. Le camp est totalement saturé, c’est une honte que les gens soient traités ainsi. »

    « Certains sont sur l’île depuis deux ans, on les laisse croupir ici »
    En cause, la situation en Syrie, qui pousse inlassablement des millions de personnes à l’exode, mais aussi la crise économique qui touche la Turquie. Sans compter les lois promulguées en Grèce par le gouvernement de droite de Kyriákos Mitsotákis — élu en juillet 2019 — afin de restreindre au maximum les mouvements des nouveaux arrivants vers le continent, désormais réservés à de très rares cas de « vulnérabilité ». Résultat : les « hotspots » imaginés de concert avec la Commission européenne afin de fixer l’afflux migratoire débordent de toutes parts. Moria, le camp de Lesbos — une autre île proche de la Turquie, au nord de l’île de Chios —, compte plus de 20.000 personnes en attente de traitement de leur demande d’asile. Rien qu’en 2020, plus de 10.000 personnes ont tenté la traversée, selon l’UNHCR. En première ligne, les îles grecques les plus proches, dont Chios. Par temps dégagé, on aperçoit au loin les côtes turques. Des réseaux de passeurs prennent entre 800 et 1.000 dollars pour les envoyer vers les îles à la nuit tombée, souvent leurs dernières économies.

    Abdullah jure avoir réussi au bout de la dixième fois. « Mon histoire est celle de tous les gens ici. » Ce Syrien de 31 ans, originaire de Damas, est arrivé il y a cinq mois à Vial après quatre ans passés en Turquie et quatre années à fuir les combats dans son pays. Cinq mois sans que sa demande d’asile soit enregistrée. « Certains sont sur l’île depuis un, voire deux ans, on les laisse croupir ici en dépit du droit international et de la Convention de Genève », confirme Louisa. Et de s’emporter : « Les gens ici sont privés de leurs droits les plus basiques : ils devraient avoir accès aux soins, à l’éducation… » La femme d’Abdullah, enceinte d’un deuxième enfant depuis quatre mois, n’a toujours pas pu voir de médecin. Sa mère, elle, est toujours à Idlib, en Syrie, en proie à de violents affrontements entre le régime de Damas et la Turquie. La situation ? Il la connait. Des nouvelles de là-bas ? Aucune.

    Les institutions ne sont pas pour autant absentes du camp. Au cœur des abris de fortune se dresse un immense bâtiment de tôle entouré de barbelés et gardé par des hommes en armes. C’est dans cette usine de recyclage désaffectée que cohabitent 80 employés du gouvernement grec, de l’Union européenne et des organisations internationales. Frontex, Europol, le service d’asile grec et son équivalent européen, l’Easo. Mais aussi l’UNHCR, des médecins et des psychologues. Sans oublier la douzaine de policiers antiémeutes détachés en permanence afin de gérer les bagarres quasi quotidiennes. « C’est toujours la même histoire, deux ou trois personnes commencent à se battre et ça finit en affrontement général entre communautés : jets de pierres, tentes brûlées, etc. Les policiers usent de grenades lacrymogènes pour calmer tout le monde », résume Louisa. Elle ajoute : « Encore la semaine dernière, ça a dégénéré entre des Somaliens et des Palestiniens. Dix-sept personnes ont été condamnées à quatre ans de prison sans avocat ni traducteur… »

    En attendant un enregistrement ou le résultat de leur procédure de demande d’asile, les exilés, livrés à eux-mêmes, organisent leur survie. Ils se regroupent naturellement entre communautés. Les Syriens sont les plus nombreux, suivis des Afghans. Mais on trouve aussi des Somaliens, des Kurdes, des Palestiniens, des Yéménites, des Guinéens ou des Togolais. Bien que les autorités distribuent tous les jours à chaque personne 1,5 litre d’eau et trois repas sous forme de barquette, c’est le système D qui prime. Certains sacs poubelles débordent de rations alimentaires encore intactes. « Personne n’y touche tellement c’est infâme, on a peur de tomber malade », s’énerve Abdullah. Cette nourriture vient du continent, l’armée grecque a décroché le contrat d’approvisionnement. « C’est évident que certains s’enrichissent », glisse Louisa.

    Même s’il n’y a pas encore de cas de contamination, le coronavirus rend la vie encore plus dure
    Chaque réfugié reçoit une carte de crédit de l’UNHCR, avec une allocation d’en moyenne 80 euros par mois. Argent vite dépensé en ville pour du riz, des pâtes, de l’huile et autres produits de première nécessité. Dans le centre-ville de Chios, impossible de ne pas remarquer ces allers-retours permanents des exilés qui ne quittent jamais leur petite pochette bleue plastifiée contenant leurs papiers, de peur de se les faire voler. Paradoxalement, l’afflux migratoire a fini par constituer un secteur économique pour la petite île. « Entre les travailleurs des ONG, les envoyés du gouvernement, ceux des institutions européennes : les réfugiés deviennent une économie. Tous ces gens louent des voitures, des appartements… » confirme Louisa. L’essentiel de l’activité des taxis rouges du centre-ville, par exemple, consiste à emmener et ramener les réfugiés de Vial jusqu’à la place centrale de Chios.

    Pour autant les relations avec les insulaires sont loin d’être harmonieuses. Des histoires de vol, des ordures disséminées… ont rapidement empoisonné la cohabitation avec les habitants du village tout proche, Chalkeio. Lorsque l’île s’est embrasée, début mars, à la suite de l’annonce par Athènes de la construction d’un nouveau camp fermé, des barrages ont été érigés sur l’unique route menant au camp pendant presque une semaine. L’irruption du coronavirus a rendu permanent cet état de siège. Bien qu’aucun cas n’ait encore été détecté à Chios, les ONG et les organisations caritatives qui portaient à bout de bras la vie des réfugiés ont drastiquement réduit leur activité. Entre le retour au pays des volontaires internationaux et les mesures de confinement imposées le 23 mars par Athènes, la situation fait craindre un drame sanitaire.

    Louisa confirme la présence minimale des ONG et des organisations humanitaires : « Le gouvernement a annoncé mercredi 25 mars que les services de traitement des demandes d’asile allaient être mis en pause » et que les mesures de restriction dureraient au moins jusqu’au 21 avril. Difficile, sur place, de communiquer les gestes barrière aux réfugiés. « Ils n’ont pas vraiment conscience de la situation », explique Louisa. Si on a un cas, ils vont fermer tous les accès au camp… On est en train de mettre en place des systèmes pour continuer à travailler à distance si ça arrive notamment via WhatsApp. »

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Chios #Camp #îlesgrecques #Vial #Hotspot #Moria #Lesbos #Asile #Chalkeio

  • TRIBUNE. Pour le député LREM Loïc Dombreval, il faut « lever le tabou » sur la viande créée en laboratoire
    https://www.lejdd.fr/Economie/tribune-pour-le-depute-lrem-loic-dombreval-il-faut-lever-le-tabou-sur-la-viand

    Même les acteurs traditionnels du marché américain s’y mettent : Tyson Foods ou Maple Leaf, colosses nord-américains de la viande, sont ainsi entrés au capital de Beyond Meat et de Lightlife. Le cours de l’action de Beyond Meat a bondi de 160% lors de sa première journée de cotation. Cela en a fait la meilleure introduction en Bourse depuis la crise de 2008. Rien qu’en 2018, les start-up de la viande de culture ont réussi à ­récolter près de 1 milliard de dollars de financement.

    Mais quand l’administration américaine définit les premières règles de mise sur le marché des produits issus de l’agriculture cellulaire en mars 2019, la France, de son côté, interdit la dénomination « steak » aux substituts végétaux à la viande, pensant ainsi protéger ses filières de production. Un des motifs de cet « évitement » français est la convergence d’intérêts entre le business de la viande de culture et les animalistes, qui souhaitent abolir l’élevage et imposer le véganisme à l’ensemble de la société.

    Moi je vois plutôt des animalistes ou vegan ou antispé qui sont content·es de voir arriver la viande in vitro. J’attends toujours les critiques de la transition capitaliste sans animal.
    #élevage #agrobusiness #viande_in_vitro #agriculture_cellulaire

  • Migrations : #affrontements à Lesbos et Chios entre policiers et habitants

    Des affrontements ont eu lieu mardi entre des centaines d’habitants de Lesbos et de Chios et des #forces_anti-émeutes, qui ont fait usage de #gaz_lacrymogènes sur fond de controverse autour de nouveaux #camps_fermés pour les migrants sur ces îles de la mer Egée.

    Des affrontements ont eu lieu mardi entre des centaines d’habitants de Lesbos et de Chios et des forces anti-émeutes, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes sur fond de controverse autour de nouveaux camps fermés pour les migrants sur ces îles de la mer Egée.

    Habitants et autorités locales se sont rassemblés sur les ports de ces îles et dans des villages situés à proximité des terrains désignés pour la construction de nouveaux camps pour protester contre l’arrivée d’environ un millier de policiers des forces anti-émeutes en provenance de Grèce continentale pour renforcer la #sécurité sur ces îles, selon une source policière.

    Des gaz lacrymogènes et des #grenades_assourdissantes ont été lancés par les forces de d’ordre contre des groupes de personnes qui leur jetaient divers objets, selon un photographe de l’AFP.

    Deux femmes ont été hospitalisées pour des problèmes respiratoires après ces incidents, selon la même source.

    Le gouvernement a de nouveau réitéré mardi sa détermination à construire ces nouveaux camps fermés pour remplacer les camps insalubres et surpeuplés sur les îles.

    « Les nouveaux camps seront construits, les vieux camps débordés (de demandeurs d’asile) vont fermer », a affirmé Stelios Petsas, lors de son point presse hebdomadaire.

    Le gouvernement avait tenté à plusieurs reprises de convaincre les autorités locales de la nécessité de ces nouveaux camps mais ces dernières y sont opposées.

    « Le dialogue avec les autorités locales ne peut pas servir d’alibi pour ne pas continuer les travaux (...) nous demandons aux habitants de nous faire confiance », a souligné Stelios Pepas.

    – « Pas de retour en arrière » -

    Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis avait récemement indiqué que le projet de construction des nouveaux camps serait mis en oeuvre malgré l’opposition qu’il suscite dans la population des îles.

    « Les travaux vont commencer immédiatement et seront menés à bien. Il n’y aura pas de retour en arrière », avait-il déclaré.

    Plus de 38.000 migrants sont actuellement entassés dans des camps installés sur les îles de Lesbos, Samos, Chios, Leros et Kos en mer Egée dont la capacité totale officielle est de 6.200.

    Les travaux de construction de nouveaux camps sur Lesbos et Chios, avec une capacité officielle de 7.000 personnes chacun, doivent débuter cette semaine.

    Autorités locales et habitants ont fait savoir qu’après cinq ans en première ligne de la crise migratoire qui affecte l’Europe, ils ne sont plus disposés à accepter sur leurs îles des milliers de demandeurs d’asile.

    Des habitants ont menacé de bloquer l’accès des sites des futurs camps pour entraver leur construction.

    Le gouvernement conservateur arrivé au pouvoir en juillet 2019 a annoncé que les camps existant à #Lesbos, #Samos et #Chios seraient fermés dans le courant de 2020 et remplacés par de nouvelles installations.

    L’objectif est de diminuer la #surpopulation sur les îles en transférant des milliers de migrants vers d’autres parties de la Grèce, mais actuellement le gouvernement est dans l’impasse car sur le continent les communautés locales s’opposent aussi à cette mesure.

    Le Haut commissaire de l’ONU pour les réfugiés Filippo Grandi a appelé vendredi à des actions urgentes pour remédier à la situation « choquante et honteuse » dans laquelle les migrants doivent vivre dans les centres d’accueil actuels sur les îles.

    Le HCR a également appelé le gouvernement à transférer les demandeurs d’asile, qui ont droit, en Grèce continentale.

    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/250220/migrations-affrontements-lesbos-et-chios-entre-policiers-et-habitants

    #résistance #hotspot #Grèce #île #Lesbos #asile #migrations #réfugiés #Chios

    –-> Commentaire reçu via la mailing-list Migreurop :

    Des véritables scènes de #guérilla ont lieu sur les îles et plus particulièrement à Lesbos et Chios où la population locale s’affronte aux #CRS envoyés sur place pour dégager les routes des #barricades et permettre ainsi que la construction des centres fermés pour les nouveaux arrivants – des #CRA qui ont été présentés par le gouvernement Mitsotakis tantôt comme des centres de #détention complétèrent fermés, tantôt comme des centres partiellement fermés avec autorisation de sortie possible dans la journée. La #violence des affrontements et la détermination de la population de mettre en échec le plan gouvernemental est telle que le président de la commune de #Karava – où le centre fermé de Lesbos devrait être construit- a parlé d’une véritable #guerre.

    –-----

    voir aussi les affrontements d’une semaine auparavant (début février 2020) :
    https://seenthis.net/messages/823843

    • Riot police clash with locals over migration centers on the islands (videos)

      Extensive clashes erupted overnight on islands of Lesvos and Chios and continue on Tuesday, with local authorities and residents trying to prevent the arrival of riot police, water canons and excavating machines to be used to build new closed migration centers.

      The forces arrived by ferries chartered by the government.
      https://www.keeptalkinggreece.com/2020/02/25/greece-islands-lesvos-chios-police-migration-centers

    • Μάχες στην Καράβα

      Στην Καράβα, στην είσοδο του δρόμου που οδηγεί στην επιταγμένη έκταση στου Καβακλή γίνονται από τις 6,30 το πρωί πραγματικές οδομαχίες. Εκατοντάδες Αστυνομικοί επιτέθηκαν ρίχνοντας μεγάλες ποσότητες χημικών στους συγκεντρωμένους πολίτες.

      Στον κεντρικό δρόμο έχουν στηθεί οδοφράγματα με αυτοκίνητα του Δήμου δυτικής Λέσβου.


      https://www.stonisi.gr/post/7140/maxes-sthn-karava-pics-video

    • Greek authorities scramble to calm tensions over migrant detention camp

      Violent scenes underscore resistance to construction of camps on Lesbos and other Aegean islands.
      https://i.guim.co.uk/img/media/0a3a32e2d7ffa272c231fa2a1d7693d1aa205945/0_192_5760_3456/master/5760.jpg?width=620&quality=85&auto=format&fit=max&s=156e24b0d279963a566c9f

      Greek authorities are desperately trying to contain mounting tensions over government plans to construct migrant detention camps on the north Aegean islands after a night of clashes between residents and riot police on Lesbos and Chios.

      Security forces used teargas and stun grenades to disperse crowds gathered at sites designated for the controversial facilities. In Chios, a local mayor and a priest were rushed to hospital after collapsing as a result of the toxic fumes.

      With islanders voicing dismay at the scale of the violence, local unions hit back with debilitating protest strikes on Tuesday. “Nobody should go to work, nobody should go to school, no shop should open,” Lesbos’s central labour force announced.
      ’I get a lot of love’: how hope survives in the hell of Moria
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      “We call on all workers, the people of Lesbos, bodies and associations to stand against government plans to turn our island, and other Aegean islands, into a vast prison of human souls.”

      At least two people were taken to hospital later on Tuesday after more violence erupted at roadblocks set up to prevent bulldozers and other machinery reaching plots expropriated by the government for the facilities.

      Caught up in the clashes, Yiannis Bournous, an MP with the opposition Syriza party on Lesbos, deplored what he described as “an unprovoked and violent attack of riot police against protesting citizens”, likening the confrontation to an assault on democracy.

      Demonstrations are planned for later in the day. Leftwing, pro-immigrant supporters also declared they would rally in solidarity in Athens.

      Local authorities said they would step up opposition with a general strike Wednesday. “Not even the junta did such things,” said Konstantinos Moutzouris, governor of the north Aegean region, referring to the military dictatorship in power in Athens between 1967-74. It was appalling, he said, that riot police should use such force against people who were at the coal face of the refugee crisis.

      The tumult underscored the resistance the centre-right administration now faces in its quest to construct “closed” facilities to accommodate the ever-growing numbers crossing over from Turkey in a bid to enter Europe via Greece’s outlying isles.

      More than 43,000 people are currently stranded on Lesbos, Samos, Chios, Leros and Kos, the main gateways to the country. Over 20,000 are on Lesbos, the island long on the frontline of the influx, with most forced to endure the unsanitary and vastly overcrowded conditions of the infamous open-air camp of Moria, a short drive from Mytilene, its capital.

      The vast majority of those entering the EU from the war-torn Middle East, Asia and Africa came via the islands last year with an overwhelming 99% applying for asylum, according to Greek immigration authorities.

      Hamstrung by a containment policy determined by Brussels, they are forced to remain on the islands until asylum requests are processed by a system already buckling under the pressure. Holding facilities on the outposts were originally designed to host no more than 5,400 people.

      Government officials, clearly shamed by international criticism of the camps, say the new detention centres will finally put an end to the woeful images that have emerged from Greece. Constructed to host around 5,000 people each, expectant asylum-seekers will share the installations with those scheduled for deportation.

      By fast-tracking the asylum process, the administration argues the detention centres will help accelerate what is needed most: decongestion of the isles. Locals, who have already borne the brunt of migratory flows, fear the facilities will ultimately become permanent.

      On Tuesday the administration of the prime minister, Kyriakos Mitsotakis, vowed to forge ahead with the scheme despite the protests and mounting expressions of consternation from the opposition.

      Describing the current camps as “public health bombs”, the government spokesman insisted the new installations would ultimately be in the interest of the islands. As he spoke defence department bulldozers driven by soldiers could be seen clearing some of the land.

      “We are asking local residents to understand that these closed facilities will benefit the country and their communities,” the government spokesman Stelios Petsas told Open TV. “We will build these closed centres but also close the existing open ones. That is the government’s promise.”

      International aid groups also expressed alarm over the rising tensions following Monday night’s clashes.

      “It has reached an explosive point for both locals who have shown remarkable solidarity towards refugees and asylum seekers living in the conditions that they live,” said Nikolas Panagiotopoulos area manager of the International Rescue Committee.

      “There is an urgent need for de-escalation. We firmly believe that more dialogue is needed between local government and central government for a sustainable solution,” he told the Guardian. “It is clear the north-east Aegean islands cannot shoulder this responsibility. The EU needs to step up in solidarity because Greece cannot cope on its own.”

      https://www.theguardian.com/world/2020/feb/25/clashes-over-greeces-migrant-detention-camp-plans-continue

    • Police and protesters clash on Greek islands over new migrant camps

      Teargas used against demonstrators on Lesbos and Chios who want migrants moved to the mainland.

      https://i.guim.co.uk/img/media/a0d7a1510621342ba7d8b8b47f9274696a4cf9a4/0_188_4928_2955/master/4928.jpg?width=620&quality=85&auto=format&fit=max&s=af3450ab469077828676ff

      Clashes have broken out on the Greek islands of Lesbos and Chios, where residents tried to prevent the arrival of riot police and excavating machines to be used to build new migrant detention camps.

      Police fired teargas to disperse the crowds that gathered early on Tuesday to try to prevent officers from disembarking from government-chartered ferries.

      On Lesbos, protesters set fire to bins and used municipal rubbish trucks to try to block the port area.

      Police on Chios also used teargas and flash grenades. At least three people were treated in hospital for breathing difficulties caused by the extensive use of teargas, local officials said.

      https://i.guim.co.uk/img/media/afb80ca0f792e510c7c41eced0c9bf1b45625093/0_186_5568_3341/master/5568.jpg?width=620&quality=85&auto=format&fit=max&s=5b59bf2d879c7ecb6496c3

      The government says it will press ahead with plans to build the new facilities and has promised to replace existing camps where severe overcrowding has worsened in recent months.

      Many island residents as well as local authorities argue the migrants and asylum seekers should be moved to the Greek mainland.

      The standoff between police and protesters continued later on Tuesday near the areas where the new camps will be built, as police cordoned off areas around roadblocks set up over the past few days by demonstrators on the two islands.

      “We understand that there is a problem of trust that was created over the previous years,” the government’s spokesman, Stelios Petsas, told state-run TV. “But the closed facilities will be built and we are calling on the public to support this.”

      Petsas said the government also had to act due to heightened concerns over the coronavirus outbreak, arguing that proper health checks could not be carried out at existing overcrowded camps.

      Greece is the busiest entry point for illegal migration in the European Union, with most arrivals occurring on eastern Greek islands from the nearby Turkish coast. Under a 2016 agreement, backed and funded by the EU, the movement of migrants is restricted to those islands until their asylum claims are processed.

      Nearly 60,000 migrants and refugees arrived on Greek islands last year, almost double the number recorded in 2018, according to the United Nations’ refugee agency.

      https://www.theguardian.com/world/2020/feb/25/police-and-protesters-clash-on-greek-islands-over-new-migrant-camps

    • Riot police withdraws from Lesvos & Chios after raging against locals and cars (videos)

      Eight riot police squads departed from the island of Lesvos on Thursday morning after an unprecedented use of violence against people and …parked cars.

      The squads embarked ferry “Nisos Rodos” at 9 o’ clock in the morning. Loaded were also police buses, machinery and equipment that was transferred to the islands last Monday night in order to facilitate operations in Kavakli-Karava where the new closed migration center is to be constructed.

      The ferry on an extraordinary schedule is to transfer to Athens also riot police forces from the island of Chios at 12 o’ clock noon.

      Locals see in the withdrawal a “huge defeat for the government,” however, they are still in rage about the extensive use of violence committed by the riot police during the two days they stayed on the islands.

      The violence was not only against protesting locals but against vehicles as well.

      Several videos uploaded on social media, show fully equipped riot police to shoot at parked vehicles, smash windshields and destroy car mirrors.

      Citing locals, state broadcaster ERT TV reported that riot police have destroyed more than 100 vehicles on the island of Lesvos.

      At the same time, they set six forest fires by launching flash grenades in the area of the site.

      They have apparently also used teargas expired 40 years ago!

      Despite the withdrawal of the “official troublemakers,” the atmosphere is still tense on Lesvos and Chios, where authorities and trade unions of public and private sector have declared a 24-hour strike for the second consecutive day.

      The Prime Minister has summoned the mayors of the islands to Athens today to discuss ways out of the crisis. However, he excluded the Regional Governor of the Aegean Region, Kostas Moutzouris, who used vulgar expressions against him during a live interview with a TV channel on Wednesday night.

      PS We always thought that “troublemakers” were the anarchists in Exarchia. Apparently, every riot cop has the right to damage private property in the name of “institutionalized violence.”

      https://www.keeptalkinggreece.com/2020/02/27/riot-police-lesvos-chios-violence-cars

    • #Grève générale dans les îles grecques contre de nouveaux camps de migrants

      Le gouvernement veut remplacer les camps actuels, surpeuplés, par des installations plus petites. Les élus et la population locale s’opposent vigoureusement à cette décision.

      Les îles grecques de Lesbos, Chios et Samos, proches de la côte turque, menaient mercredi 26 février, une grève générale pour protester contre la construction de nouveaux camps pour les migrants. Pour le deuxième jour de suite à Lesbos, les manifestants ont fait face à la police antiémeute près de la ville de Mantamados, proche du site prévu pour la construction d’un camp de 7 000 personnes.

      De petits groupes ont jeté des pierres vers la police, qui a répondu avec du gaz lacrymogène et des grenades aveuglantes. « Nous sommes en temps de guerre. [La police] a les armes, nous avons nos cœurs et nos âmes », a déclaré le père Stratis, un prêtre local.

      Le gouvernorat local a appelé à une grève de vingt-quatre heures, rejetant les projets du gouvernement de construire de nouveaux camps pour remplacer les installations actuelles surpeuplées, dans lesquelles les demandeurs d’asile vivent dans des conditions épouvantables. Plus de 38 000 migrants s’entassent dans les camps des îles de Lesbos, Samos, Chios, Leros et Cos, officiellement prévus pour 6 200 personnes.

      « Les criminels devraient partir »

      Les habitants des îles se plaignent depuis longtemps des problèmes d’insécurité et de santé publique que causent, selon eux, les migrants et s’opposent aux projets de construction de nouveaux camps du gouvernement. La père Staris fait valoir :

      « Nous nous battons également pour ceux qui veulent partir pour un endroit meilleur. Nous voulons qu’ils partent. Nous accepterons les réfugiés de guerre, mais les criminels devraient partir. »

      Au niveau national, le gouvernement conservateur, arrivé au pouvoir en juillet, a annoncé que les camps de Lesbos, Samos et Chios seraient fermés cette année pour être remplacés par de nouvelles installations, plus petites, qui devraient être opérationnelles à la mi-2020. Après des semaines de pourparlers infructueux avec les autorités locales, le gouvernement a envoyé lundi par bateau des engins de chantier et la police antiémeute, provoquant l’indignation.

      Les partis d’opposition ont dénoncé une décision antidémocratique, et les responsables locaux une tentative « barbare » de « transformer de force Lesbos et Chios en prisons ». L’Etat avait déjà mis en colère les insulaires dans le courant de février en annonçant que des terres pourraient être réquisitionnées pour une période de trois ans pour construire les nouveaux camps.

      https://www.lemonde.fr/international/article/2020/02/26/greve-generale-dans-les-iles-greques-contre-de-nouveaux-camps-de-migrants_60

    • Des habitants de l’île grecque de Lesbos incendient un centre d’accueil pour migrants inoccupé

      Des habitants de l’île grecque de Lesbos ont mis le feu dimanche soir à un centre d’accueil inoccupé de migrants près de la plage de #Skala_Sykamineas après l’avoir bloqué, a constaté un photographe de l’AFP. Ce centre, autrefois géré par le Haut commissariat aux réfugiés de l’ONU, avait été fermé fin janvier. Il accueillait auparavant les migrants avant qu’ils soient conduits vers un centre d’hébergement sur l’île.

      http://www.rfi.fr/fr/ticker/habitants-l-%C3%AEle-grecque-lesbos-incendient-centre-d-accueil-migrants-inoccup

    • Επεισόδια στη Μόρια

      Συγκρούσεις ανάμεσα σε 500 αιτούντες άσυλο που θέλουν να πορευτούν στη Μυτιλήνη και διμοιρίες των ΜΑΤ.

      Εξέγερση αυτή τη στιγμή στον καταυλισμό του Κέντρου υποδοχής και Ταυτοποίησης της Μόριας. Περίπου 500 αιτούντες άσυλο για άγνωστους λόγους ξεκίνησαν από τον καταυλισμό με σκοπό να κατεβούν στην πόλη της Μυτιλήνης. Περίπου 200 μέτρα μετά την είσοδο του ΚΥΤ δυο διμοιρίες ΜΑΤ τους σταμάτησαν ενώ δέχθηκαν επίθεση με πέτρες. Οι αστυνομικές δυνάμεις απάντησαν κάνοντας χρήση χημικών και χειροβομβίδων κρότου λάμψης. Οι συγκεντρωμένοι αρνούνται να επιστρέψουν στον καταυλισμό.

      https://www.youtube.com/watch?v=GqcyTiyrZjA&feature=emb_logo


      https://www.stonisi.gr/post/7330/epeisodia-sth-moria-realtime-video

      –-> Des incidents ont lieu en ce moment au centre d’accueil et d’identification de #Moria. Environ 500 demandeurs d’asile sont partis du campement en se dirigeant vers la vile de Mytilène. A 200m de la sortie du camp, deux escadrons de CRS les ont arrêtés tandis qu’ils recevaient de jets de pierre. Les forces de l’ordre ont répondu par des gaz chimiques et de grenades assourdissantes. Les manifestants refusent de rentrer au camp.

    • Fire wrecks Greek refugee camp after unrest over woman’s death

      Iraqi woman, 47, dies after going to hospital with fever but testing negative for Covid-19

      A fire ripped through one of Greece’s largest migrant camps, leaving widespread damage and many people homeless after the death of an Iraqi woman sparked unrest.

      The blaze late on Saturday at the Vial refugee camp on #Chios island destroyed the facilities of the European asylum service, a canteen, warehouse tents and many housing containers, Greek migration ministry secretary Manos Logothetis said.

      “A large part of the camp’s administrative services was destroyed,” said Logothetis, adding that no injuries were reported.
      Patel refuses to take children from Greek camps threatened by Covid-19
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      The UN refugee agency’s spokesperson in Athens Boris Cheshirkov said the damage was still being evaluated but that many camp residents were likely to have been left homeless.

      “Authorities are still assessing the damages but a few hundred people are likely affected because their shelters have burned down. We have donated tents to the authorities which can quickly be put into use and we will assist in replacing the warehouse tents,” he said.

      At least three vehicles outside the camp were also gutted.

      A police source in Athens said two Afghans and an Iraqi had been arrested in relation to the unrest, which erupted after a 47-year-old asylum seeker from Iraq died in the camp on Saturday.

      “We managed to restore order at around 1am ... There were many people who took part in the incidents,” another police source on Chios said.

      The Iraqi woman had been taken with a fever to a hospital earlier this week. At the time, a test for coronavirus had returned negative, state news agency ANA reported.

      Migrant camps in Greece have been under quarantine in recent weeks, with authorities trying to keep their residents away from locals.

      The virus has so far killed 110 people in Greece with 67 more in intensive care.

      According to official figures there have been coronavirus cases in two camps on the mainland but no cases have been reported in island camps so far.

      Like all Greece’s island camps, Vial is overcrowded with more than 5,000 people living in a space intended for around 1,000.

      Around 100,000 asylum seekers are stranded in Greece after other European states closed their borders in 2016.

      There are more than 36,000 people in camps on islands close to Turkey that were originally built for just 6,100.

      The migration ministry has said it will begin moving hundreds of elderly and ailing asylum seekers out of the island camps to protect them from coronavirus.

      A scheme to gradually relocate 1,600 unaccompanied minors from war-torn countries to other European nations also began this week.

      https://www.theguardian.com/world/2020/apr/19/fire-wrecks-greek-migrant-camp-after-iraqi-death-sparks-unrest
      #Vial #hotspots #hotspot

    • ΒΙΑΛ : Τρεις συλλήψεις - Άγνωστα τα αίτια θανάτου της 47χρονης

      Στην Αστυνομική Διεύθυνση Χίου κρατούνται τρία άτομα που συνελήφθησαν κατά τη διάρκεια των χθεσινών επεισοδίων. Άγνωστο παραμένει ακόμα αν θα υπάρξει επίσημο πόρισμα για την αιτία θανάτου από την ιατροδικαστική υπηρεσία του Νοσοκομείου Χίου.

      Φωτιές, πετροπόλεμος, τραυματισμοί και συλλήψεις, σημειώθηκαν χτες το βράδυ και μέχρι τις πρώτες πρωινές ώρες στη ΒΙΑΛ, σε επεισόδια μεταξύ προσφύγων που διαμένουν στο ΚΥΤ και αστυνομικών δυνάμεων.

      Το καζάνι στη ΒΙΑΛ που έβραζε μέρες τώρα, έσκασε και η έκρηξη άφησε πίσω του οικογένειες που πλέον δεν έχουν « πού την κεφαλήν κλίναι » να τριγυρνούν ξυπόλητες στα χωράφια γύρω από το ΚΥΤ χωρίς ούτε μια αλλαξιά ρούχα ή έστω μια κουβέρτα, την Υπηρεσία Ασύλου κατεστραμμένη από τη φωτιά , δύο καμένα αυτοκίνητα εκ των οποίων το ένα ήταν περιπολικό, σκηνές και αυτοσχέδιες κατασκευές με όλα τα υπάρχοντα των ενοίκων τους να έχουν γίνει στάχτη, μία καντίνα ολοσχερώς κατεστραμμένη και εκατοντάδες ανθρώπους σε απόγνωση.

      Τα επεισόδια ξεκίνησαν γύρω στις εννιά το βράδυ όταν οι πρώτες φλόγες τύλιξαν την Υπηρεσία Ασύλου. Η Πυροσβεστική ώστόσο ήταν αδύνατο να επέμβει αφού ταυτόχρονα ομάδες προσφύγων επιδόθηκαν σε πόλεμο με τις αστυνομικές δυνάμεις που απάντησαν με δακρυγόνα, μετατρέποντας την περιοχή σε κόλαση.
      Σε λίγη ώρα όλη η περιοχή είχε μετατραπεί σε πεδίο μάχης , αφού οι συγκρούσεις μεταξύ αστυνομικών και αιτούντων άσυλο είχαν εξαπλωθεί περιμετρικά του ΚΥΤ , μέσα στα χωράφια όπου έχουν κατασκηνώσει περίπου 4.500 άνθρωποι.

      Η ένταση είχε ξεκινήσει νωρίς το μεσημέρι όταν σε κοντέινερ που έχει στήσει εκεί η Περιφέρεια Βορείου Αιγαιου για ιατρικούς σκοπούς, βρέθηκε νεκρή μια 47χρονη γυναίκα από το Ιράκ.

      Η γυναίκα είχε παραμείνει εκεί επί τριήμερο περισσότερο για προληπτικούς λόγους, αφού μόλις τη Πέμπτη είχε επισκεφθεί το Νοσοκομείο με συμπτώματα που θεωρήθηκαν ύποπτα για κορονοϊό. Το δείγμα ωστόσο που ελήφθη και εξετάστηκε στο Ινστιτούτο Παστέρ, κατέληξε αρνητικό και έτσι η γυναίκα επέστρεψε στη ΒΙΑΛ, έχοντας λάβει οδηγίες για φαρμακευτική αγωγή μιας και όπως έγινε γνωστό έπασχε από διαβήτη αλλά και από καρδιακές αρρυθμίες.

      « Η ίδια τις τελευταίες ημέρες ήταν πολύ νευτρική και αναστατωμένη. Παραπονιόταν ότι δεν αισθάνεται καλά και δεν έτρωγε το φαγητό της. Ωστόσο ακολουθούσε πιστά την φαρμακευτική αγωγή, αφού κοντά της ήταν ο σύζυγος ενώ είχε και τη βοήθεια μελών μιας ΜΚΟ με ιατρική ειδίκευση » δήλωσαν στην ΕΦ.ΣΥΝ. άνθρωποι που είναι σε θέση να γνωρίζουν.

      Αυτό όμως δεν στάθηκε αρκετό και έτσι το μεσημέρι του Σαββάτου, η γυναίκα μεταφέρθηκε νεκρή στο Νοσοκομείο Χίου, με το θάνατο της να γίνεται αφορμή για όλα τα παραπάνω.

      Σύμφωνα με πληροφορίες, η γυναίκα βρέθηκε νεκρή έχοντας τροφή στο στόμα της, γεγονός που οδήγησε αρχικά στην υπόθεση ότι ο θάνατος της ήταν αποτέλεσμα πνιγμού ωστόσο εξίσου πιθανά θεωρούνται και τα σενάρια είτε της καρδιακής ανακοπής, είτε κάποιας πνευμονικής εμβολής.

      Δυστυχώς όμως άγνωστο παραμένει ακόμα, αν θα υπάρξει επίσημο πόρισμα για την αιτία θανάτου από την ιατροδικαστική υπηρεσία του Νοσοκομείου Χίου, αφού η διοίκηση δεν έχει απαντήσει ακόμα σε σχετικό ερώτημα της ΕΦΣΥΝ.

      Το βέβαιο είναι ότι αν η γυναίκα είχε παραμείνει νοσηλευόμενη στο Νοσοκομείο, σίγουρα οι πιθανότητες να ζούσε ακόμη θα ήταν περισσότερες.

      Τέλος, να σημειωθεί ότι στην Αστυνομική Διεύθυνση Χίου κρατούνται τρία άτομα που συνελήφθησαν χτες κατά τη διάρκεια των επεισοδίων.

      https://www.efsyn.gr/ellada/koinonia/239861_bial-treis-syllipseis-agnosta-ta-aitia-thanatoy-tis-47hronis

  • Berlkönig vor dem Aus: Rot-rot-grüne Koalition will Sammeltaxis nicht finanzieren - Tagesspiegel
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/berlkoenig-vor-dem-aus-rot-rot-gruene-koalition-will-sammeltaxis-nicht-finanzieren/25559718.html

    Halbwahrheiten: BerlKönig ist kein „Sammeltaxi“ und unterliegt nicht der Berliner Taxiordnung. Es ist kein Angebot der BVG; eher eine Art Joint Venture - und der Betreiber der App #ViaVan ist auch keine 100% ige Mercedes-Tochter, sondern da steckt das US-Startup Via mit drin. Zahlen soll auf jeden Fall die öffentliche Hand. Gut, dass sie das nicht will.

    Im Bereich Kreuzberg-Friedrichshain-Prenzlauer Berg dürfte viele Berlkönig-NutzerInnen ansonsten Taxi gefahren sein unf tun es ggf. wieder.

    Die Sammeltaxis der BVG stehen vor dem Aus. Die rot-rot-grüne Koalition will den Weiterbetrieb des Berlkönig nicht finanzieren, wie zunächst „Morgenpost“ und RBB berichteten. Demnach wird das Angebot aller Voraussicht nach Ende April eingestellt. Die Fraktionen von Linke und SPD hatten am Dienstag entsprechend entschieden.

    Die Grünen fassten noch keinen Beschluss. Sie teilen zwar die Position ihrer Partner, keine Landesmittel für den Fahrdienst auszugeben. „Aber wir finden die Idee von Ride-Pooling grundsätzlich wichtig und deshalb haben wir heute sehr facettenreich diskutiert“, sagte Grünen-Fraktionschefin Antje Kapek.

    Die BVG hatte zuletzt dafür geworben, dass das Land einspringt, wenn der Vertrag mit der Mercedes-Tochter Viavan ausläuft – die hatte bislang Fahrzeuge und Fahrer gestellt. Dann wären jährlich rund 43 Millionen Euro fällig geworden.

    Jetzt der Berliner Stadtregierung den Schwarzen Peter zuzuschieben ist ein unredliches Manöver der Konzernvertreter, die die BVG für ihre privaten Interessen einspannen und dabei die Benutzerinnen und Benutzer und vor allem die Arbeitsplätze der Fahrerinnen und Fahrer als Druckmittel missbrauchen.

    #Berlkönig #Politik #Berlin #Verkehr

  • Le gouvernement veut que la chasse commence deux mois plus tôt
    https://reporterre.net/Le-gouvernement-veut-que-la-chasse-commence-deux-mois-plus-tot

    Chasser le sanglier ou le chevreuil à partir du 1er juin était déjà possible, mais strictement conditionné à l’obtention d’une autorisation individuelle préfectorale de chasse anticipée. « Dans les faits, la majorité des chasseurs attendait la fin des vacances d’été pour ressortir le fusil, indique l’association. Grâce à un nouveau décret en préparation, plus besoin d’autorisation préalable : feu à volonté dès le 1er juin. »

    #grr #chasse #macronie #nos_amies_les_bêtes

  • Janvier vegan : efficace pour diminuer ses émissions de CO2 ?
    https://usbeketrica.com/article/janvier-vegan-efficace-diminuer-empreinte-carbone-vegetariens

    Leo di Caprio et Mark Ruffalo semblaient comblés lors de la dernière cérémonie des Golden Globes. Les deux acteurs n’ont pas remporté de statuette mais ont pu applaudir les lauréats tout en dégustant un menu 100% vegan – une première lors d’une telle soirée. « C’est très bien de voter mais il faut parfois prendre nos propres responsabilités, faire des choix et des sacrifices dans nos vies personnelles. J’espère que nous en serons capables », a souhaité sur scène Joaquin Phoenix, qui en plus de remporter le Golden Globe du « Meilleur Acteur » pour son rôle dans Joker, s’est avéré être l’instigateur de la transformation des Golden Globes en restaurant vegan d’un soir.

    Les riches nous expliquent comment bouffer.
    #écologie_des_riches

    L’impact de l’agriculture et donc de notre alimentation sur l’environnement est majeur. D’après le Giec, l’agriculture – déforestation comprise – et l’occupation des terres représentent près du quart de l’ensemble des émissions humaines de gaz à effet de serre (23 %). Or, la viande et les produits laitiers contribueraient à hauteur de 60 % aux émissions du secteur, tout en ne nous fournissant que 18 % de nos calories, selon une étude de 2018 citée par le New Scientist.

    Ben oui, le bœuf brésilien et la biquette dans la montagne qui entretient le paysage, c’est la même chose sur le plan environnemental.

    En suivant le régime vegan sur l’ensemble du mois de janvier, les salariés omnivores du journal britannique auraient ainsi économisé l’équivalent de l’émission de 80 kg de CO2 chacun. Soit ce qu’émet un trajet en voiture de 400 km ou bien un vol entre Londres et la Suisse, estime le New Scientist. (...)

    Certes, cela peut sembler dérisoire comparé aux plus de 43 milliards de tonnes de CO2 émises par les activités humaines en 2019.

    #anthropocène : on parle bien des activités humaines comme bouffer et chier (c’est mal !), pas comme pêcher au chalut, extraire des fonts marins, marketer des moyens de transport électriques qui sont des activités... invisibles.

    #climat #viande #alimentation #veganisme

  • Boudin blanc aux pommes
    http://cuisine-libre.fr/boudin-blanc-aux-pommes

    Pelez les pommes, évidez-les puis coupez chacune en huit quartiers. Dans une sauteuse, faites fondre la moitié du beurre et faites-y revenir les pommes, en les retournant de temps en temps, jusqu’à ce qu’elles soient tendres et caramélisées, environ 20 minutes. Salez et poivrez. Pendant ce temps, faites chauffer le reste de beurre dans une autre poêle. Saisissez-y les boudins 10 minutes de chaque côté, à feu doux, afin de les laisser dorer sans éclater. Servez aussitôt les boudins dorés, entourés des…

    #Pomme, #Viandes_blanches / #Sans_œuf, #Sans_gluten, Sauté #Sauté

  • Vienne : des enfants confinés à cause d’une chasse à courre devant l’école | www.cnews.fr
    https://www.cnews.fr/france/2019-12-21/vienne-des-enfants-confines-cause-dune-chasse-courre-devant-lecole-910853

    Les petits élèves de l’école maternelle de Liniers (Vienne) ont fait une rencontre singulière, mardi 17 décembre. Un sanglier, traqué par un équipage de chasse à courre, a été poursuivi jusque dans le centre de la commune, devant leur groupe scolaire. Le maire de la ville, Dominique Brocas, a porté plainte, vendredi 20 décembre.

    Lors d’une chasse à courre, un groupe de cavaliers suit une meute de chiens qui, grâce à leur odorat, repèrent et poursuivent un animal sauvage.

    Ce jour-là, donc, les enfants de l’école de Liniers ont soudain vu débarquer une troupe de 20 à 30 chiens surexcités, une dizaine de chevaux et leurs cavaliers, ainsi que des véhicules suiveurs tout terrain. Le tout, en plein coeur du village.

    Les élèves ont immédiatement été confinés à l’intérieur de l’école. Le maire est intervenu afin d’interrompre la partie de chasse qui, selon La Nouvelle République, s’est tout de même poursuivie à pied, jusque dans la cour d’un riverain.

    Le sanglier a été capturé puis transporté dans la forêt où il a été abattu.

  • We Destroyed the Oceans. Now Scientists Are Growing Seafood in Labs. – Mother Jones
    https://www.motherjones.com/food/2019/12/we-destroyed-the-oceans-now-scientists-are-growing-seafood-in-labs

    Do you love burgers—but not the animal cruelty and environmental degradation that go into making them? I come bearing good news: Someday, you might be able to get your meat fix, without all that bad stuff. Scientists can now grow animal flesh, without raising—or in most cases killing—an animal. This food, called “lab-grown meat,” “cell-based meat,” “cultured meat,” “cultivated meat,” “clean meat,” or as comedian Stephen Colbert jokingly called it in 2009, “shmeat,” has set off a flurry of media attention in recent years. Dozens of lab-grown meat companies have materialized, most aiming to solve the problems associated with large-scale beef, pork, poultry, and seafood production.

    Finless Foods, a 12-person food-tech startup founded in 2017 and based in Emeryville, California, claims to be the first company to focus on lab-grown fish, although a handful of other startups have since joined them. In October, 28-year-old Finless Foods co-founder Mike Selden gave me a tour of their facility, and I dished about it on the latest episode of the Mother Jones food politics podcast Bite:

    Selden and his co-founder Brian Wyrwas, both products of an agricultural biochemistry program at UMass Amherst, started the company, he says, to “make something good.”

    “We started off with zebrafish and goldfish,” which already had a lot of cell biology research behind them, Selden explains. “From there, we did our first prototypes, which were carp.” The company grew tilapia, bass, rainbow trout, salmon, Mahi Mahi, lobster, and Fugu (poisonous pufferfish) meat before settling on Bluefin tuna, whose stocks have dropped sharply in the last few decades.

    The idea behind lab-grown fish, Selden says, is multi-pronged. The technology, they hope, will prevent the killing of animals for food, cut down on overfishing, and eliminate mercury and microplastic contamination in seafood. “We see this as creating a clean food supply on land: no mercury, no plastic, no animals involved, and it can still meet people’s needs.”

    Do you love burgers—but not the animal cruelty and environmental degradation that go into making them? I come bearing good news: Someday, you might be able to get your meat fix, without all that bad stuff. Scientists can now grow animal flesh, without raising—or in most cases killing—an animal. This food, called “lab-grown meat,” “cell-based meat,” “cultured meat,” “cultivated meat,” “clean meat,” or as comedian Stephen Colbert jokingly called it in 2009, “shmeat,” has set off a flurry of media attention in recent years. Dozens of lab-grown meat companies have materialized, most aiming to solve the problems associated with large-scale beef, pork, poultry, and seafood production.

    Finless Foods, a 12-person food-tech startup founded in 2017 and based in Emeryville, California, claims to be the first company to focus on lab-grown fish, although a handful of other startups have since joined them. In October, 28-year-old Finless Foods co-founder Mike Selden gave me a tour of their facility, and I dished about it on the latest episode of the Mother Jones food politics podcast Bite:

    Selden and his co-founder Brian Wyrwas, both products of an agricultural biochemistry program at UMass Amherst, started the company, he says, to “make something good.”

    “We started off with zebrafish and goldfish,” which already had a lot of cell biology research behind them, Selden explains. “From there, we did our first prototypes, which were carp.” The company grew tilapia, bass, rainbow trout, salmon, Mahi Mahi, lobster, and Fugu (poisonous pufferfish) meat before settling on Bluefin tuna, whose stocks have dropped sharply in the last few decades.

    The idea behind lab-grown fish, Selden says, is multi-pronged. The technology, they hope, will prevent the killing of animals for food, cut down on overfishing, and eliminate mercury and microplastic contamination in seafood. “We see this as creating a clean food supply on land: no mercury, no plastic, no animals involved, and it can still meet people’s needs.”

    Selden doesn’t like the term “lab-grown.” Industry insiders argue it makes their products sound artificial and unappetizing. He instead prefers to call it “cell-based.” He argues that the process of growing fish in a lab is actually very similar to how fish grow and develop in the wild.

    It begins with a sample—about the size of a grain of rice—of real meat from a real fish. (The tuna doesn’t have to die during this process, but often does. In the company’s two-and-a-half-year history, they’ve killed fewer than 20 tuna.) Those cells are put in a liquid “feed,” like a nutritious soup, which gives them the energy to grow and divide, just like they would in a real, growing fish.

    When I ask Selden why people would choose his product over other alternatives, like sustainably caught or farm-raised fish, he says, “They won’t.” He elaborated: “We’re specifically shooting for people who really don’t care about sustainability.” To appeal to seafood connoisseurs, he says, his company plans to first sell to upscale restaurants rather than grocery stores. Fine dining, he believes, is an “easier way to get public perception on your side—especially when we’re specifically searching for foodies rather than for a sustainably-minded consumer.”

    Funders seem to agree—they have already invested millions of dollars into Finless Foods. Early supporters include an aquaculture investment firm based out of Norway called Hatch, an Italian food science company, Hi-Food, a Japanese tuna company, Dainichi Corporation, and Draper Associates, a venture capital firm founded by Silicon Valley investor Tim Draper. Animal welfare organizations including PETA and Mercy for Animals have voiced support for lab-grown meat as a whole. And according to a 2018 survey conducted by Faunalytics, a non-profit animal advocacy research organization, 66 percent of consumers were willing to try clean meat.

    It is yet to be seen whether Finless Foods’ sashimi will win over die-hard seafood fanatics. Then again, they might not have a choice: As climate change worsens, and the ocean becomes too hot, too acidic, too polluted, and over-fished, it’s possible that one day some types of seafood may come only in a lab-grown variety. As Specht told me, “I think cultivated meat may truly be our only option for preserving the diversity of aquatic species we eat.”

    #pêche #poisson #viande_de_culture_cellulaire #viande_in_vitro #in_vitro #végan #start-up #soutenabilité #poubelle_industrielle #soleil_vert #make_the_world_a_better_place #animal

    Lien avec
    Jocelyne Porcher, Cause animale, cause du capital
    https://journals.openedition.org/lectures/39443

    Aux yeux de l’auteure, le déploiement de l’agriculture cellulaire, qui crée des produits similaires à ceux issus de l’agriculture traditionnelle mais à partir de la culture de cellules, pourrait susciter la « disparition » de ces animaux. Ce marché encore embryonnaire serait propulsé par les acteurs de la cause animale, qui défendent précisément la libération des animaux de toute activité de travail, dans un souci de garantir leur bien-être. Cependant, pour la sociologue, ladite libération pourrait susciter l’effet inverse : « les chiens, les chevaux et d’autres animaux engagés dans le travail peuvent souffrir d’en être écartés » (p. 40) car une part importante de leurs comportements a été acquise dans le travail. Ainsi, elle propose comme alternative de « refaire de l’élevage », c’est-à-dire de redéfinir ses bases, en le rapprochant de l’élevage traditionnel ou paysan, en évitant son assujettissement au système industriel et en permettant aux éleveurs et à leurs bêtes de vivre dignement.

  • #Bologne (Italie): #XM24 occupe l’ancienne caserne Sani
    https://fr.squat.net/2019/11/15/bologne-italie-xm24-occupe-lancienne-caserne-sani

    Cédez à celles et ceux qui voudraient que nous soyons éteint-e-s, exilé-e-s ou oublié-e-s : nous avons peut-être peu de sens, mais notre imagination est infinie ! Aujourd’hui, le XM24 réouvre un endroit fermé et abandonné depuis des décennies. Ce qui était autrefois la caserne Sani commence une nouvelle vie en tant que lieu d’autogestion, […]

    #ex_caserne_Sani #Italie #ouverture #Via_Ferrarese_199

  • New “guidelines” say continue red meat consumption habits, but recommendations contradict evidence | The Nutrition Source | Harvard T.H. Chan School of Public Health
    https://www.hsph.harvard.edu/nutritionsource/2019/09/30/flawed-guidelines-red-processed-meat

    It seems the panel’s recommendation was based on four factors: (1) The observed effects are very small; (2) The quality of evidence is very low; (3) Meat eaters enjoy meat and won’t change their behaviors; and (4), Environmental impact was considered “outside of the scope” of their guideline.

    All four of these considerations are problematic.

    #viande #nutrition #santé

  • La viande rouge pas mauvaise pour la santé ? Une analyse met en doute de nombreuses études
    https://www.20minutes.fr/sciences/2617247-20191001-viande-rouge-mauvaise-sante-analyse-met-doute-nombreuses-

    La #viande rouge ne serait pas mauvaise pour la #santé ? Vraiment ?
    https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/nutrition-viande-rouge-ne-serait-pas-mauvaise-sante-vraiment-77795

    La critique des auteurs est que les preuves ne font pas partie de ce que l’on considère en science médicale comme un haut niveau de preuves, qui s’obtient grâce à beaucoup d’essais cliniques randomisés en double aveugle. Et ils ont raison. Sauf que les effets santé d’un régime alimentaire - à l’inverse d’une médication ou de la prise d’un complément alimentaire - ne peuvent tout simplement pas être jugés de la sorte. En effet, il est impossible que le patient ne sache pas quel régime il suit et qu’il adhère sans faille à un régime sur le long terme. Un ensemble de conditions qui rend infaisable l’expérimentation en double aveugle sur le long terme en nutrition, et théoriquement extrêmement coûteux.

    En revanche, d’énormes études d’observations de cohortes sont régulièrement entreprises dans le domaine de la nutrition. Si l’on ne peut rien conclure sur la base d’une étude (certaines parfois sujettes à des facteurs de confusions), lorsqu’elles se multiplient, que le faisceau de preuves tend vers la même direction et que des mécanismes biologiques sous-jacents (grâce à des études sur des modèles animaux et cellulaires) confirment ces corrélations, on doit leur accorder une crédibilité solide. À titre d’exemple, rappelons une énième fois que la nocivité du tabac (bien qu’elle ait été mise en évidence par des corrélations beaucoup plus grandes et donc plus fiables) n’a jamais été démontrée par des essais randomisés en double aveugle, pour des raisons éthiques évidentes. Rappelons qu’en nutrition, les effets statistiques observés sont généralement faibles, que ce soit pour les bénéfices comme pour les risques.

    Scientist Who Discredited Meat Guidelines Didn’t Report Past Food Industry Ties - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/10/04/well/eat/scientist-who-discredited-meat-guidelines-didnt-report-past-food-industry-t

    #conflit_d'intérêt #nutrition

  • Chasse : pourquoi les demandes de permis explosent en France
    https://www.europe1.fr/societe/chasse-pourquoi-les-demandes-de-permis-explosent-en-france-3914417

    En revanche, les associations de protection de l’environnement sont dépitées par ce chiffre. « C’est très désolant de favoriser la chasse en France, alors que c’est le premier pays d’Europe en termes de temps de chasse, de nombre d’espèces chassées et de chasseurs en activité », déplore au micro d’Europe 1 Allain Bougrain-Dubourg, de la Ligue de Protection des oiseaux. « Au contraire, il faut qu’on arrête de tirer sur des espèces déjà à l’agonie, comme s’y était engagé Emmanuel Macron. Il y a un moment, ça commence à bien faire. »

    #viandards

  • Le vrai cout de la #viande pas chère : pauvre #cochon, riche affaire

    Depuis une dizaine d’années, les producteurs de porcs d’outre-Rhin jouissent de subventions massives accordées par Berlin pour accélérer l’industrialisation des exploitations. Aujourd’hui, le pays est devenu autosuffisant et inonde l’Europe à prix cassé. Le marché est dominé par une poignée d’entreprises qui pratiquent l’économie d’échelle grâce à l’automatisation, et entassent des dizaines de milliers de bêtes gavées d’antibiotiques dans des hangars sur caillebotis, coupés de la lumière du jour. Si cette viande est si bon marché, c’est aussi en raison du droit du travail allemand, qui permet aux grands abattoirs d’employer des ouvriers détachés venus d’Europe de l’Est et payés au rabais

    https://www.youtube.com/watch?v=L6MrcGNTJak


    #film #documentaire #Seehofer #industrie_agro-alimentaire #viande #travail #exploitation #Allemagne #prix #élevage #élevage_industriel #cochons #porc #exportation #travail_intérimaire #fertilisants #environnement #lisier #nitrates #eau_potable #nappe_phréatique #pollution #santé #cancer #France #abattoir #sous-traitance #dumping_salarial #travailleurs_étrangers #travailleurs_détachés #bactéries_multi-résistants #label #Roumanie #paysannerie #antibiotiques #métaphylaxie #Germanwatch #colistine #Suède #alimentation #travailleurs_détachés #épandage