• De nouveaux trains en région Sud, pour un meilleur service (01.12.2024)

    Mail reçu ce matin (pourquoi ai-je reçu ce message ? Mystère ! Peut-être parce qu’une fois j’ai gueulé pour la suppression d’un arrêt de bus dans la région de Briançon....)

    Madame, Monsieur,

    Pour améliorer vos déplacements, notre Région Sud est la première Région de France à ouvrir à la concurrence ses trains régionaux (TER). Pour la ligne Marseille-Toulon-Nice, la Région a confié le service à TRANSDEV qui démarrera son exploitation le 29 juin 2025 avec des trains neufs. Ce 23 novembre, la future rame qui sillonnera cet axe, a été dévoilée.

    Vous êtes aujourd’hui plus de 3,5 millions de voyageurs à emprunter cette ligne chaque année. En 2025, avec l’ouverture à la concurrence, vous serez encore plus nombreux chaque jour, atteignant 4,5 millions et progressivement 5,5 millions de voyageurs.

    Notre volonté est claire : vous offrir des déplacements avec des trains neufs plus ponctuels, plus rapides, plus confortables, plus connectés, plus sûrs et plus accessibles :

    – 16 nouveaux trains proposeront un niveau de service amélioré : 400 places, des sièges plus larges, 12 emplacements vélo par rame, un accès wifi et des espaces de restauration et de convivialité ;

    – Un gain de temps : avec 15 liaisons aller-retour par jour, soit un trafic doublé pour un prix équivalent et des amplitudes horaires adaptées à vos besoins quotidiens ;

    – Plus de sécurité : avec de la vidéo-surveillance et une présence humaine renforcée, à vos côtés.

    Les transports en TER et en cars sont une compétence prioritaire de notre Région Sud.

    Pour que vous soyez toujours plus nombreux à laisser votre voiture au bénéfice du train, nous investissons massivement dans l’offre de transport, le matériel et l’aménagement des gares et nous prenons en compte vos nouveaux besoins et vos nouveaux usages en créant par exemple de nombreux abri-vélos sécurisés.

    Madame, Monsieur, vous pouvez compter sur notre engagement total pour faciliter vos déplacements quotidiens et vous proposer des transports plus nombreux, plus fiables et plus écologiques.

    Bien sincèrement,

    Renaud Muselier
    Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
    Président délégué de Régions de France

    Transdev :


    https://www.transdev.com

    Comme si cette nouvelle me faisait plaisir...

    #région_PACA #Région_Sud #transports #trains #transport_ferroviaire #privatisation #concurrence #TER #TRANSDEV #France #sécurité #vidéo-surveillance #rame

  • Frères, un film au cœur de la lutte des familles de victimes de la police
    https://manifesto-21.com/freres-ugo-simon-documentaire-les-familles-de-victimes-de-meurtres-pol

    Le meurtre de Nahel s’est récemment ajouté à la longue liste des mort·es de violences policières. Le réalisateur Ugo Simon a suivi 3 frères dans leur combat pour la vérité et la #justice, une lutte portée par de trop nombreuses familles en France. Nous diffusons aujourd’hui son film pour donner un autre éclairage sur l’actualité, une nécessité tant la parole des proches de victimes est peu audible dans le débat public. Le documentaire de 45 minutes est disponible sur Manifesto XXI jusqu’au 4 septembre.

    Mahamadou Camara, Diané Bah et Farid El Yamni ont tous les trois perdu un frère lors d’une intervention policière au cours des quinze dernières années. Ce sont eux qui portent le combat pour que justice soit faite à la mémoire de leur frère disparu et à leur famille endeuillée. Pour son film de fin d’études à la Feimis, le réalisateur Ugo Simon est allé à leur rencontre. Le mouvement Black Lives Matter et l’indignation mondiale suscitée par la mort de George Floyd en 2020 ont convaincu le cinéaste de l’urgence de parler des victimes de la #police en France. 

    A la base de sa démarche cinématographique, il y a une réflexion sur l’usage des images de #violences_policières dans les médias. Quelle alternative proposer aux images chocs pour susciter l’empathie ? Comment restituer de manière complète la violence systémique de ces meurtres ? Les réponses se trouvent dans les mots des frères, dans les images des lieux filmés et dans le non accès aux images de #video-surveillance, quand il en existe. On y comprend le poids de l’absence, la torture de l’attente, et le désespoir causé par l’injustice. Construit en forme de triptyque, le documentaire raconte les détails de chaque meurtre, une narration qui laisse la place à chacun de se livrer, de dire ce que l’assassinat d’un frère leur a fait dans leur chair, tout en faisant ressortir les points communs de ces récits. Aucun n’était préparé pour mener cette lutte et pourtant, tous morts-vivants à jamais en deuil, la mène.

  • Lausanne interdira la reconnaissance faciale dans l’espace public Marie Giovanola/lan - RTS
    https://www.rts.ch/info/regions/vaud/13902665-lausanne-interdira-la-reconnaissance-faciale-dans-lespace-public.html

    Lausanne sera la première ville romande à interdire les systèmes de reconnaissance faciale dans l’espace public. C’est ce qu’a décidé mardi soir le Conseil communal de la ville. Elle emboîte ainsi le pas à St-Gall et Zurich.

    Le débat au sein du Conseil communal a été alimenté par le récent revirement des CFF en la matière.

    L’interdiction de la reconnaissance faciale et biométrique a fait l’unanimité des groupes politiques, s’est réjoui dans le 12h30 Benoît Gaillard, conseiller communal socialiste à l’origine de la démarche.

    « Il n’y a pas eu d’opposition. Nous avons voulu agir sur l’espace public où nous pouvons édicter des règlements, que la police qui dépend de la Ville peut également suivre. Un postulat a aussi été adopté. Il demande à la Municipalité de mettre en oeuvre les mêmes lignes directrices dans les sociétés où elles exercent une influence, soit les transports publics et les infrastructures sportives ».

    La balle est maintenant dans le camp de la Municipalité de Lausanne qui va devoir proposer un changement de règlement.
    #biométrie #facial #surveillance #algorithme #reconnaissance #vidéo-surveillance #reconnaissance_faciale #discrimination #police #vie_privée #Suisse #démocratie #bonne_nouvelle

  • #Chine : le drame ouïghour

    La politique que mène la Chine au Xinjiang à l’égard de la population ouïghoure peut être considérée comme un #génocide : plus d’un million de personnes internées arbitrairement, travail forcé, tortures, stérilisations forcées, « rééducation » culturelle des enfants comme des adultes…
    Quel est le veritable objectif du parti communiste chinois ?

     
    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/64324

    #Ouïghours #Xinjiang #camps_d'internement #torture #stérilisation_forcée #camps_de_concentration #persécution #crimes_contre_l'humanité #silence #matières_premières #assimilation #islam #islamophobie #internement #gaz #coton #charbon #route_de_la_soie #pétrole #Xi_Jinping #séparatisme #extrémisme #terrorisme #Kunming #peur #état_policier #répression #rééducation #Radio_Free_Asia #disparition #emprisonnement_de_masse #images_satellites #droits_humains #zone_de_non-droit #propagande #torture_psychique #lavage_de_cerveau #faim #Xinjiang_papers #surveillance #surveillance_de_masse #biométrie #vidéo-surveillance #politique_de_prévention #surveillance_d'Etat #identité #nationalisme #minorités #destruction #génocide_culturel #Ilham_Tohti #manuels_d'école #langue #patriotisme #contrôle_démographique #contrôle_de_la_natalité #politique_de_l'enfant_unique #travail_forcé #multinationales #déplacements_forcés #économie #colonisation #Turkestan_oriental #autonomie #Mao_Zedong #révolution_culturelle #assimilation_forcée #Chen_Quanguo #cour_pénale_internationale (#CPI) #sanctions

    #film #film_documentaire #documentaire

  • À Bully-les-Mines, il vole les caméras de la Ville pour les installer chez lui Florian Brassart
    https://actu.fr/hauts-de-france/bully-les-mines_62186/a-bully-les-mines-il-vole-les-cameras-de-la-ville-pour-les-installer-chez-lui_5

    Entre le 6 et 7 février 2022, un habitant de Bully-les-Mines (Pas-de-Calais) a volé des caméras de surveillance de la commune pour les installer chez lui.

    Ça aura pris du temps, mais l’auteur a finalement été interpellé. Entre le 6 et le 7 février 2022, des caméras de surveillance de la Ville de Bully-les-Mines (Pas-de-Calais) ont été volées. Le mis en cause voulait les installer chez lui. Explications. 

    Environ 500 euros de préjudice 
    La commune avait constaté que deux caméras infrarouges qui servaient à lutter contre les dépôts sauvages avaient été subtilisées au mois de février. Elles étaient posées sur des branches d’arbres et ces dernières ont été sciées par l’auteur, un individu âgé de 49 ans.

    Une Peugeot 106 blanche a été repérée sur le secteur où ont eu lieu les vols. Son propriétaire a été identifié et interpellé. Le mis en cause, qui avait effectué des travaux d’intérêt général pour la municipalité quelques semaines auparavant, a reconnu les faits. 

    Selon une source policière, il a volé ces caméras pour les installer chez lui afin de découvrir qui est la personne qui s’en prend à ses pigeons et ses canaris. Il sera convoqué au tribunal judiciaire de Béthune en juin 2023. Le préjudice est estimé à 500 euros environ. 

    #caméras de #surveillance #vidéo-surveillance #algorithme #vidéo-surveillance #fait_divers #faits_divers #réappropriation

  • Marcq-en-Barœul, Wasquehal, Hem parmi les villes les plus cambriolées : la vidéosurveillance ne sert à rien
    https://actu.fr/hauts-de-france/marcq-en-baroeul_59378/marcq-en-baroeul-parmi-les-villes-les-plus-cambriolees-les-moyens-deployes-pour

    Marcq-en-Barœul (Nord) est apparue dans le top 20 des villes les plus cambriolées de France, tout comme Wasquehal. En réponse, la Ville détaille tous les moyens déployés pour sécuriser le territoire.

    Amer constat, pour les communes de la métropole lilloise Wasquehal et Marcq-en-Barœul, qui apparaissent dans le top 20 des villes https://www.lefigaro.fr/actualite-france/cambriolages-quels-sont-les-vrais-risques-dans-votre-ville-20220531 de plus de 20 000 habitants les plus cambriolées de France, selon un classement du Figaro. Interrogée sur ces données, découlant des chiffres du ministère de l’Intérieur, la Ville de Marcq-en-Barœul, par la voix de son adjoint à la tranquillité publique Alain Chastan, semble pourtant faire de la sécurité une priorité.

    Entre un dispositif de vidéosurveillance qui n’a cessé de s’étendre depuis une dizaine d’années, une police municipale active de jour comme de nuit, et une mairie à l’écoute de ses administrés, la réalité du terrain paraît en inadéquation avec la 20e place de la ville au classement. Précisions.

    L’objectif 300 caméras d’ici la fin du mandat
    La vidéosurveillance a été installée sur le territoire aussitôt qu’en 2010, explique Alain Chastan, Marcq-en-Barœul faisant office de précurseur à l’échelle de la métropole de Lille. À l’époque, une soixantaine de caméras fleurissent dans les rues ; elles sont aujourd’hui 210, avec l’objectif d’en avoir 300 d’opérationnelles d’ici la fin du mandat. « Et nous avons pris l’initiative de mettre des hommes, derrière les caméras, 7 jours/7, 365 jours de l’année », détaille l’élu. Ces « vidéo-opérateurs » sont aussi bien des policiers municipaux que des « gardes urbains », nom donné aux agents de surveillance de la voie publique (ASVP).

    Les 21 policiers municipaux, armés en tout temps, sont répartis dans deux équipes de jour, et une équipe de nuit. Cette dernière « travaille de 21h30 à 7h30 ». Une présence téléphonique est assurée 24h/24. 

    Il ne faut pas que les gens hésitent à nous appeler. Plutôt que de relayer des informations sur Facebook, il faut nous appeler pour une suspicion quelconque, afin qu’une patrouille se déplace. Et s’il ne se passe finalement rien, ce n’est pas grave !
    Alain Chastan,Adjoint à la tranquillité publique à Marcq-en-Barœul.

    Plus de 600 habitations surveillées pendant les vacances
    Pour les cambriolages, il faut savoir que la police municipale ne peut intervenir qu’en cas de flagrant délit. Autrement, c’est du ressort de la police nationale.

    Toutefois, les services de la Ville se montrent particulièrement attentifs aux demandes des habitants, notamment lors de la période estivale. « Nous participons à l’opération tranquillité vacances, principalement en juillet-août, et deux à trois patrouilles dans la semaine peuvent être opérées [dans certains quartiers] ». Pour les résidents, il suffit de notifier leur absence à la mairie. Jusqu’à 609 habitations ont été surveillées, dans ce cadre. 

    En 2021, la police municipale de Marcq-en-Barœul a réalisé plus de 3 000 interventions, quand 13 500 appels lui ont été passés. Elle a procédé à 88 interpellations. 

    #surveillance #algorithme #vidéo-surveillance #biométrie #facial #géolocalisation #police #reconnaissance #web #france #cambriolages

  • Larmes de crocodiles et oubli, suite au décès de madeleine albright, qui avait provoqué la mort de 500 000 enfants irakiens, c’est à dire plus qu’à Hiroshima en Nagasaki !

    Nos médias officiels font le silence sur le passé de cette ancienne secrétaire d’Etat américaine.

    Rappel : madeleine albright, secrétaire d’Etat de Clinton, avait ainsi répondu à une question sur le blocus US qui avait provoqué la mort de 500 000 enfants irakiens : « Je pense que c’était un choix difficile, mais oui, ça en valait la peine » . (Emission « Sixty Minutes » (CBS) du 12 mai 1996). L’interview a remporté un Emmy Award.

    En bonus, guerre en Serbie et au Kosovo.
    Fin octobre 2012, lors de la signature d’un livre dans la librairie de Prague Palác Knih Luxor, #madeleine_albright, recevant la visite d’un groupe de militants de l’organisation tchèque « Přátelé Srbů na Kosovu », qui avaient apporté des photos de guerre, dont certaines montraient des victimes serbes de la guerre du Kosovo de 1999, est filmée leur disant : « Sortez, Serbes dégoûtants ! 

    • Les étudiants de l’essec confrontés aux conséquences de ce qui est enseigné dans leur école. À Cergy, les étudiants de l’essec face à l’insécurité Nicolas Daguin - Le figaro

      Tout commence par un mail anonyme adressé au Figaro en novembre 2021. Un certain « Tyler », qui se présente comme un étudiant de l’Essec - l’une des premières écoles de commerce en France -, souhaite nous faire part du climat d’insécurité qui se serait installé autour du campus, situé à Cergy (Val-d’Oise). La situation aurait « énormément empiré » ces derniers temps et serait « devenue invivable », selon ses mots. Il est question d’agressions, de vols avec violence et même de tentatives d’enlèvements. Le jeune homme affirme aussi que « nombre d’étudiants [seraient] traumatisés et ne [voudraient] plus prendre de cours terminant après le coucher du soleil par peur de rentrer seuls la nuit ».

      S’il n’a personnellement jamais été victime d’aucune agression, Tyler assure que plusieurs de ses camarades n’ont pas eu sa chance. Ce dernier en veut pour preuve le groupe Facebook « ESSAFE », créé en 2017. « Nous l’avons ouvert après avoir constaté une recrudescence des agressions autour du campus, dans l’idée… ..

      La suite payante, mais on en a pas besoin : https://www.lefigaro.fr/actualite-france/ce-n-est-pas-normal-de-mettre-sa-vie-en-danger-pour-etudier-a-cergy-les-etu

      #essec #winner #écoles_de_commerce #management #valeurs #libéralisme #marketing #capitalisme

    • #belgique : Quatre nouveaux centres fermés pour personnes en séjour irrégulier forcées au retour
      https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2022/03/23/quatre-nouveaux-centres-fermes-pour-personnes-en-sejour-irreguli

      Le gouvernement fédéral a approuvé la construction de trois nouveaux centres fermés et un centre de départ, créant ainsi plus de 500 places supplémentaires affectées au retour forcé de personnes en séjour irrégulier. Les autorités libèrent 100 millions d’euros pour un plan stratégique. Les nouveaux centres - prévus à Jabbeke, Zandvliet, Jumet et Steenokkerzeel - devraient permettre de presque doubler le nombre de places pour les personnes en séjour illégal d’ici 2030.


      Cette décision historique marque un véritable tournant. Nous créons plus de capacité de retour que jamais et pouvons faire un pas de géant dans la politique de retour de notre pays", soulignait le Secrétaire d’Etat à la Migration sammy mahdi. Les trois nouveaux centres pour migrants illégaux se situent à Jumet (près de Charleroi), à Zandvliet (près d’Anvers) et à Jabbeke (près de Bruges).Ce dernier remplacera d’ailleurs l’actuel centre fermé de Bruges.

      Un centre de départ sera par ailleurs établi à Steenokkerzeel (Zaventem) : les personnes n’y resteront idéalement qu’un jour ou deux pour permettre un retour rapide vers le pays d’origine. Le gouvernement fédéral a approuvé rapidement le marché public pour le développement de ce projet.

      La Belgique compte six centres fermés d’une capacité maximale de 635 places. Avec la construction de trois nouveaux centres et de ce centre de départ, la capacité totale passera à 1.145 places, soit plus de 500 supplémentaires par rapport à aujourd’hui. Les appels d’offre pour le bâtiment de Steenokkerzeel seront publiés cette semaine, la construction pouvant commencer en 2024. Pour les centres de Jabbeke, Jumet et Zandvliet, la construction est prévue entre 2027 et 2029.
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      #centres_fermés pseudo #prisons #réfugiés #asile #migrations #racisme #police #frontières #migrants #migration

    • Le Royaume-Uni finance 4 caméras de vidéoprotection à Brighton, un hameau de Cayeux-sur-Mer
      https://actu.fr/hauts-de-france/cayeux-sur-mer_80182/le-royaume-uni-finance-4-cameras-de-videoprotection-a-brighton-un-hameau-de-cay

      Quatre caméras de vidéoprotection vont apparaître à Brighton-les-Pins, hameau de Cayeux-sur-Mer (2445 habitants), dans la Somme. Le projet est principalement financé par un fonds britannique.

      « Une opération blanche pour la commune. » C’est avec ces mots que Jean-Paul Lecomte qualifie le projet d’installation de 4 caméras de vidéoprotection dans le hameau de Brighton-les-Pins. En effet, le maire de Cayeux-sur-Mer (Somme) ne mettra pas la main au portefeuille.

      « C’est de l’argent qui tombe du ciel »
      « La situation est idéale pour la commune », commente-t-il. Pour cause, le Royaume-Uni finance une grosse partie de l’installation via un fonds de lutte contre l’immigration clandestine. Sur les 67 000 € du coût total du projet, 11 185 € seront financés par la Fédération Départementale d’Énergie (FDE).

      Les Britanniques apporteront leur pierre à l’édifice à hauteur de 55 923 €. « C’est de l’argent qui tombe du ciel », ironise l’élu.

      Les études de protection réalisées par la gendarmerie nationale ont reconnu deux zones à Cayeux-sur-Mer. La première s’étend du Hourdel à l’entrée de la ville. La seconde se situe plus au sud. À terme, une trentaine de caméras devraient être installées dans ces deux secteurs. Mais pour l’instant, la première tranche ne concerne que quatre caméras à Brighton-les-Pins.

      « Quatre départs de migrants ont été constatés dans la commune », se souvient l’édile. « Deux au sud et deux autres au niveau de la carrière de galets Silmer, à Brighton. »

      Une caméra sera donc placée à cet endroit. Les trois autres seront installées au niveau du foyer de vie, au phare et à l’entrée de la ville. Cette dernière permettra la lecture de plaques d’immatriculation notamment.


      Qui s’occupera de l’entretien des caméras ?
      Une petite interrogation avait tout de même été émise par Philippe Prouvost, conseiller municipal : « Qui s’occupera de l’entretien de ces caméras ? » Jean-Paul Lecomte a assuré que « l’installation et l’entretien seront gérés par la FDE qui passera par l’entreprise Citéos ».

      Le centre de visionnage des images captées par les caméras sera installé dans les locaux des agents de surveillance de la voie publique (ASVP). « Lorsqu’il y aura un problème dans ce coin, une seule personne sera habilitée à visionner ces images », explique le maire.

      Si la zone nord doit faire l’objet des attentions du conseil municipal en 2023, les dossiers pour ces quatre premières caméras viennent d’être envoyés à la préfecture. La date d’installation est encore floue.

      #foutage_de_gueule #surveillance #vidéo-surveillance #réfugiés #algorithme #migrations #police #france

  • Hilarant ! : l’intelligence artificielle devrait contribuer pour environ 14.000 milliards d’euros à l’économie mondiale, d’ici à 2030 Par Jean-François Noulet - RTBF

    Proximus lance « ADA » pour miser sur l’intelligence artificielle et la cybersécurité
    https://www.rtbf.be/article/proximus-lance-ada-pour-miser-sur-lintelligence-artificielle-et-la-cybersecurit
    L’intelligence artificielle et la cybersécurité sont au cœur du développement actuel de nos économies. L’intelligence artificielle, ce sont des en quelque sorte des ordinateurs robots, alimentés par des données numériques qui permettent de développer de nouvelles solutions dans de nombreux domaines, tels que la santé, l’énergie, la mobilité, notamment. Cette exploitation de quantités gigantesques données numériques va de pair avec un risque pour la sécurité informatique. La cybersécurité est un enjeu. C’est logique, les risques de cyberattaques augmentent avec l’accroissement de l’utilisation des données numériques. C’est pour se renforcer sur ces deux tableaux et devenir un acteur de premier ordre que Proximus lance « ADA », une filiale dédiée à l’intelligence artificielle et à la cybersécurité.


    Aider la société belge à relever les défis informatiques
    ADA, c’est d’abord un hommage et un clin d’œil à Ada Lovelace, une mathématicienne et écrivaine anglaise de la première moitié du 19e siècle. Elle est considérée comme une pionnière de la programmation informatique.

    Pour créer sa filiale, qui démarrera ses activités le 1er avril, Proximus est parti d’un constat : l’intelligence artificielle et la cybersécurité gagneront en importance dans les années à venir. Que ce soit pour aider à réduire la consommation d’énergie, prédire des erreurs dans les systèmes techniques, améliorer la détection de fraudes, l’intelligence devrait, selon les chiffres cités par Proximus, contribuer pour environ 14.000 milliards d’euros à l’économie mondiale, d’ici à 2030. En Belgique, cela représenterait une contribution de 330 millions d’euros à l’horizon 2024, selon Proximus.

    Parallèlement au développement de cette nouvelle économie numérique, la cybersécurité est essentielle pour lutter contre les cyberattaques et protéger les activités et les données des particuliers et des entreprises.

    Dans ces domaines où les données sont importantes, Proximus estime être « bien placé pour y jouer un rôle de plus en plus important ». Le groupe belge a développé ces dernières années de l’expertise en la matière, tant en Belgique qu’à l’étranger, via certaines de ses filiales. Ainsi, TeleSign, spécialisé dans les services d’identité digitale et des solutions logicielles « est un partenaire de confiance pour 8 des 10 plus grandes entreprises du monde », affirme Proximus. BICS, autre filiale, est un leader mondial dans le domaine des communications digitales.

    La création de Proximus ADA devrait, selon Guillaume Boutin, le CEO de Proximus, « permettre d’accélérer cette position de leader » et « contribuer à faire de la société belge une société prête au futur ».

    Pour permettre à ce projet de se développer, le CEO de Proximus insiste sur la nécessité d’avoir « des réseaux de dernière génération » pour « permettre cette sécurisation des données ». Avoir des réseaux de « très haut débit » est, explique le CEO, essentiel. Il rappelle l’importance du déploiement de la fibre optique. 

    Miser sur les talents belges
    A son lancement, ADA emploiera une cinquantaine de collaborateurs. L’objectif est d’arriver à 150 personnes d’ici trois ans. Ce que recherche Proximus, ce sont des « experts locaux ». L’idée est de nouer « des collaborations avec le tissu éducatif belge », selon Guillaume Boutin pour qui il s’agit de « former et retenir les talents belges » pour renforcer les équipes d’experts de Proximus. Ingénieurs, spécialistes en cybersécurité et autres en formation sont donc dans le viseur des recruteurs du groupe de télécommunication.

    Ce que Proximus espère, c’est placer la Belgique au centre de l’échiquier mondial dans les deux domaines clés de la cybersécurité et de l’intelligence artificielle.

     #intelligence_artificielle #humour #algorithme #surveillance #ia #biométrie #vidéo-surveillance #bigdata #santé #technologie #facial #en_vedette #ai #transhumanisme

  • Paris : le prix exorbitant de la vidéosurveillance
    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/paris-le-prix-exorbitant-de-la-videosurveillance-20220216

    DÉCRYPTAGE - La Cour des comptes pointe les défaillances d’un outil de police en passe de coûter un demi-milliard d’euros.

    Plus de 4000 caméras de voie publique, 1500 sites de prise de vues, 38.000 caméras privées interconnectées, 600 km de fibre optique, 90 serveurs, 50 murs d’écrans et une centaine de sites où se relaient 4700 agents habilités à traiter les images… Le plan de vidéoprotection de la préfecture de police de Paris (PVPP) est passé à la moulinette de la Cour des comptes. Un audit serré sur l’un des plus gros contrats du ministère de l’Intérieur. Il révèle, que depuis le plan initial de « 1000 caméras » en 2010, sous Sarkozy, cet investissement frisera bientôt le demi-milliard d’euros.


    Le centre de contrôle de la Direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC), à la préfecture de police de Paris, en mars 2019. GEOFFROY VAN DER HASSELT/AFP

    Les sages de la rue Cambon mettent en garde contre la formule de partenariat public-privé souscrite dès l’origine. L’État s’était engagé pour une durée de seize ans avec la société Iris PVPP, créée pour l’occasion et regroupant deux filiales d’Engie et d’EDF (Ineo et Citelum). Or, le contrat conclu pour 225 millions d’euros au départ, atteignait déjà, au 31 décembre 2020, 343 millions d’euros. « L’estimation du coût…
    . . . . . . .
    La suite payante, mais est ce utile ?

    #PS #anne_hidalgo #flicage #guerre_aux_pauvres #vidéo-surveillance #police #surveillance #france #vie_privée #privatisation #violence #contrôle #budget #gaspillage

  • Des chercheurs israéliens contournent la reconnaissance faciale grâce à l’IA
    https://fr.timesofisrael.com/des-chercheurs-israeliens-contournent-la-reconnaissance-faciale-gr

    Des chercheurs israéliens ont trouvé une méthode apparemment simple pour tromper les logiciels de reconnaissance faciale – en appliquant du maquillage conventionnel sur des zones spécifiques du visage selon un modèle déterminé par un programme d’intelligence artificielle.

    L’étude, menée à l’université Ben Gurion de Beer Sheva, a montré que, lorsque l’on applique le motif de maquillage généré par l’ordinateur sur les sujets testés, les systèmes sont contournés avec un taux de réussite proche de 100 %.


    Une image illustrant l’intelligence artificielle et les technologies de reconnaissance faciale. (Crédit : KENGKAT ; iStock by Getty Images)

    Vingt volontaires (10 hommes et 10 femmes) se sont vu appliquer du maquillage sur les zones du visage les plus identifiables selon la carte thermique générée par le logiciel, ou du maquillage aléatoire, et enfin pas de maquillage du tout.

    Les sujets ont ensuite été confrontés à un environnement réel en marchant dans un couloir équipé de deux caméras et de diverses conditions d’éclairage.

    Avec le modèle de maquillage conçu par le logiciel, les sujets n’ont été correctement identifiés que dans 1,22 % des cas, contre 33,73 % des cas avec un maquillage aléatoire et 47,57 % des cas sans aucun maquillage.

    « J’ai été surpris par les résultats de cette étude », a déclaré Nitzan Guetta, l’un des principaux auteurs de l’étude, au site américain Motherboard.


    Le système de reconnaissance faciale est incapable d’identifier le sujet une fois le maquillage généré par l’IA appliqué. (Autorisation de l’université Ben Gurion et de l’université Cornell)

    « [La maquilleuse] n’a pas fait trop d’astuces, elle a juste vu le modèle de maquillage de l’IA et a ensuite essayé de le copier. Ce n’est pas une copie parfaite. Il y a des différences, mais ça marche quand même », a-t-elle ajouté.

    L’étude a été menée en utilisant des palettes de couleurs neutres pour obtenir un look naturel et des techniques de maquillage conventionnelles, ce qui signifie qu’elle peut techniquement être reproduite par n’importe qui. Cependant, l’inconvénient de la méthode est que l’on est toujours très reconnaissable par les autres humains.


    Un participant avec un modèle de maquillage recommandé par le programme d’IA qui a pu tromper un système de reconnaissance faciale. (Autorisation de l’Université Ben Gurion et de l’Université Cornell)

    #IA #reconnaissance_faciale #biométrie #facial #surveillance #algorithme #reconnaissance #vidéo-surveillance #discrimination #smartphone #police #maquillage #surveillance #vidéo-surveillance #vidéosurveillance #caméras #reconnaissance

  • En Australie, selfies et vidéos en direct deviennent un outil de surveillance des personnes en quarantaine
    https://www.letemps.ch/monde/australie-selfies-videos-direct-deviennent-un-outil-surveillance-personnes-q

    Vous avez été mis en quarantaine ?
    Vous avez 15 minutes pour vous connecter à l’application de l’Etat d’Australie méridionale et prouver que vous êtes bien chez vous, grâce à la reconnaissance faciale et la géolocalisation.
    Un dispositif-test orwellien qui pourrait être déployé au niveau national

    Pour s’assurer du respect des mesures de quarantaine imposées dans le pays, un Etat australien impose à ses citoyens de se plier à un contrôle atypique : une application développée par le gouvernement, Home Quarantine SA, doit être installée pour s’assurer que chacun et chacune se trouve bien en isolement à l’adresse indiquée.

    Souriez, vous êtes filmés
    La personne contrôlée est contactée par SMS, de manière aléatoire, et dispose de quinze minutes pour montrer son visage devant la caméra de son smartphone. La date, l’heure et sa localisation sont alors vérifiées. Ceci pour prouver que le sujet filmé en direct est bien à son domicile. Mais ce n’est pas tout : ses traits sont également scrutés par un logiciel de reconnaissance faciale afin de déterminer s’ils correspondent bien au profil de la personne enregistrée. . . . . . .

    La suite payante, mais est ce bien nécessaire ?

    #contrôle #surveillance #smartphone #algorithme #vidéo-surveillance #biométrie #facial #santé #bigdata #géolocalisation #reconnaissance #police #coronavirus #pandémie #Australie

  • Les Suresnois·es : nouveaux cobayes de la technopolice
    https://technopolice.fr/blog/les-suresnois%C2%B7es-nouveaux-cobayes-de-la-technopolice

    La mairie de Suresnes a accepté que la start-up locale XXII analyse les moindres faits et gestes, sur la voie publique, des suresnois·es : durant un an et demi, l’entreprise sera libre d’utiliser les images de vidéosurveillance de Suresnes pour développer des algorithmes de “détection de comportements suspects” dont elle sera propriétaire. Ce sont ainsi les données personnelles de toute une population qui sont offertes à une entreprise privée dans le seul et unique but d’enrichir les actionnaires (...)

    #XXII #algorithme #CCTV #données #vidéo-surveillance #surveillance

  • Greek camps for asylum seekers to introduce partly automated surveillance systems
    https://algorithmwatch.org/en/greek-camps-surveillance

    An EU-funded surveillance system for “reception and identification centers” on five Greek islands raises questions about asylum seekers’ privacy and well-being. Despite assurances from European authorities, the Centaur system suggests that mass control, and not shelter, is the priority. The Greek Ministry of Migration and Asylum will soon develop and deploy a partly-automated surveillance system at new reception facilities on Greek islands, according to an official strategy document (...)

    #algorithme #CCTV #migration #vidéo-surveillance #surveillance #AlgorithmWatch

  • A Millau, les militants verbalisés étaient bien fichés
    https://www.mediapart.fr/journal/france/260421/millau-les-militants-verbalises-etaient-bien-fiches

    Le 4 mai, vingt personnes passeront au tribunal de police de Rodez à la suite de contestations d’amendes reçues après des manifestations post-confinement à Millau en mai 2020. Au cœur du dossier : le fichage politique et l’usage de la vidéosurveillance par la police.

    Millau (Aveyron).– Non seulement les activistes de Millau sont de « l’ultra-gauche » mais en plus ils et elles ne se lavent pas les mains. La preuve par les caméras. Ces éléments font partie de l’ahurissant dossier de procédure des « amendés de Millau » dont vingt sont convoqués le 4 mai prochain devant le tribunal de police de Rodez.

    L’histoire remonte à mai 2020. Le 12, au lendemain du déconfinement, dans la sous-préfecture de l’Aveyron, se tient une manifestation à l’appel de la convergence des luttes millavoise. « On sortait du confinement, on voulait critiquer la manière dont la pandémie était gérée et mettre l’accent sur les conséquences de l’affaiblissement de l’hôpital. On voulait aussi réfléchir au “monde d’après”, il y avait une envie de s’exprimer et de le faire en respectant les gestes barrières et avec le masque, pas obligatoire à l’époque… », résume Christian Roqueirol, paysan syndicaliste à la Confédération paysanne. Entre « 130 et 150 personnes » se retrouvent dans la rue ce jour-là.

    Dix jours plus tard, rebelote, en déambulation dans le marché du vendredi. Cette fois, les contestataires se constituent en petits groupes distincts, avant de se retrouver à une quarantaine, sur la place du Mandarous. Ce 22 mai, comme pour le 12, les manifestations n’ont pas été déclarées mais aucun contact n’a lieu avec la police, présente, et aucune prise d’identité ni interpellation n’est réalisée.

    Pourtant, à partir de début juin, et en ordre dispersé, environ quarante-cinq personnes vont recevoir des amendes liées à ces manifestations. Des amendes de 135 euros, de quatrième classe, c’est-à-dire d’une faible gravité, pour « rassemblement interdit sur la voie publique dans une circonscription territoriale où l’état d’urgence sanitaire est déclaré ». Certains (une vingtaine) préfèrent payer. D’autres contestent.

    Un officier zélé du ministère public, estimant que « les infractions sont dûment caractérisées », choisit de ne pas donner suite à ces contestations. Une entrave à la procédure (normalement les contestations annulent les demandes jusqu’à un passage au tribunal) qui a entraîné des majorations. À ce jour, au moins cinq personnes ont déjà subi des saisies sur leur compte bancaire.

    C’est donc au bout d’un an, et après une requête en incident contentieux déposé le 8 février dernier par Julien Brel – l’un des avocats du groupe avec Benjamin Francos et Sébastien Delorge, du barreau de Toulouse –, que la première convocation au tribunal de police advient enfin pour vingt des « amendés de Millau ». Ces derniers, en vue de cette audience du 4 mai, ont pu prendre connaissance récemment du dossier de procédure, que Mediapart a aussi pu consulter.

    Le procès-verbal établi le 13 mai détaille ce qui s’est passé la veille dans les rues de Millau entre 19 h 34 et 21 h 04. Un modèle de crise de panique hygiéniste administrative : à près de trente reprises, sur cinq petites pages, est mentionné tout ou partie du fait que « les gestes barrières ne sont pas respectés », que X et Y « ne se sont pas lavé les mains lors du passage de micro qui lui non plus n’a pas été désinfecté » ou qu’untel « tient dans ses mains non gantées le micro ». Bref, « plus aucune distanciation n’est tenue », s’effondre le scribe.

    Mais le plus préoccupant est ailleurs, dans le PV dressé le soir même de la manifestation par le commandant de police. Le ton est donné dès la première page : il est fait état de « l’appel à manifester de l’ultra-gauche au niveau de place du Mandarous ». Suit une liste de trente personnes dont le pedigree politique, militant et activiste, est renseigné. Ainsi, vingt-cinq sont « connus de notre service pour être dans de nombreuses manifestations » note le commandant. Parmi ces derniers, neuf sont également connus pour « être sur la liste ALTERNATIVE ÉCOLOGIQUE ET ANTICAPITALISTE lors des élections municipales du 15 mars ». Une liste figurant intégralement en annexe d’un autre PV daté du 15 mai.

    Bien plus qu’un simple copié-collé mécanique, le niveau de renseignement s’avère assez fin, jusqu’à estimer le degré d’implication dans le mouvement social de chacune et chacun : ainsi deux personnes sont-elles « connues de notre service pour être dans quelques manifestations » (à différencier donc de celles assistant à de « nombreuses » manifestations) ; une autre a « assisté à des réunions sur les incivilités dans notre ville » ; une autre est « venue à notre service pour voir son mari placé en garde à vue (suit la date précise de cette visite, quelques mois auparavant) ».

    Sont retracés ainsi sans plus de précaution les fruits du travail de renseignement politique effectué par le commissariat de Millau. « On ne communique plus sur cette affaire », nous a fait savoir jeudi 22 avril ledit commissariat.

    « On a été très choqué de découvrir ça, raconte Camille Valabrègue, tête de la liste politique visée qui a finalement obtenu 8 % des suffrages, finissant à la quatrième place le soir du premier tour. La liste n’a rien à voir avec ces manifestations. Bien sûr, on n’a pas découvert qu’on était connus des renseignements généraux mais le fait qu’ils mettent ainsi la liste en avant, et qu’ils parlent d’ultra-gauche, ça fait vraiment répression politique... Et quand on lit le PV, à part les quelques lignes sur le côté qui donnent le motif, on a l’impression qu’on nous reproche surtout nos idées politiques. » Pour Benoît Sanchez-Mateo, lui aussi « connu des services », ce « fichage » relève d’une « grosse dérive de la police ».

    Une dérive aggravée par le fait que la police millavoise a utilisé les images de vidéosurveillance de la ville, qui lui ont permis de délivrer ces « amendes sans contact ». Connue dès le mois de juin 2020, cette facette du dossier (documentée dans cet article dans Numerama) avait été assumée lors d’une rencontre mi-juin entre une délégation des personnes verbalisées, le sous-préfet et le commissaire, ce dernier reconnaissant l’usage des images extraites des caméras de vidéosurveillance, tout en minimisant l’importance de ce recours.

    Pourtant, l’objet du PV du 13 mai est bien « l’exploitation de la vidéoprotection » dont les données ont été obtenues sur réquisition. « On a utilisé la vidéo pour surveiller les citoyens et museler l’opposition politique », s’indigne Benoit Sanchez-Mateo. « On n’est pas les premiers, depuis les gilets jaunes, à être condamnés pour avoir participé à des manifs. Mais un tel usage de la vidéo semble, lui, assez nouveau. Il ne faut pas laisser cela s’installer », s’alarme Camille Valabrègue.

    « Une procédure est en cours et je ne commenterai pas l’utilisation qui a été faite de ces données extraites avec une réquisition à laquelle nous ne pouvions nous opposer, précise Christophe Saint-Pierre, maire (centre-droit) de Millau à l’époque des faits, joint par Mediapart. En revanche, je rappelle simplement que ce n’est pas à cette fin que les caméras ont été mises en place dans la ville. »

    Au moment où les amendes arrivaient dans les boîtes aux lettres, le 13 juin 2020, le Conseil d’État suspendait le décret du 31 mai 2020 interdisant, en raison de la « situation sanitaire », les manifestations de plus de dix personnes sur la voie publique. Le 4 mai, les « amendés de Millau » et leurs avocats entendent donc bien obtenir la relaxe. « On va faire un procès politique, défendre des militants qui sont poursuivis pour leur opinion par une police politique et demander au juge de remettre l’état de droit au milieu de la police millavoise », prévient Julien Brel pour qui « un tel fichage, s’appuyant qui plus est sur une procédure totalement bancale, est inacceptable ».

    « Ils “délinquantisent” l’activité politique et criminalisent les manifestations. L’audience a été délocalisée de Millau à Rodez, sûrement pour éviter les troubles, mais on espère qu’il y aura quand même des soutiens… », lâche Christian Roqueirol. Lors de la manifestation du 22 mai, cet historique du mouvement du Larzac avait écrit de ses mains (bien lavées) sur une pancarte : « Plus d’infirmières, moins de militaires ».

    #CCTV #activisme #écologie #vidéo-surveillance #profiling #surveillance

  • EU urged to ban AI tools that detect gender, sexuality
    https://news.trust.org/item/20210416162604-x84jp

    Draft EU rules include curbs on AI technology like facial recognition, but not on systems that detect gender, sexuality, race or disability April 16 (Thomson Reuters Foundation) - A cross-party group of European lawmakers called on Friday for an EU ban on artificial intelligence (AI) systems that detect and label people according to gender or sexuality, saying the technology was ripe for abuse and could fuel discrimination. Draft rules set to be announced by the European Commission next (...)

    #vidéo-surveillance #sexisme #biométrie #algorithme #CCTV #reconnaissance #facial #discrimination #LGBT #surveillance #AccessNow (...)

    ##technologisme
    https://d8zcwdvc14g2e.cloudfront.net/contentAsset/image/2f95419c-ab99-4e5a-b287-85acee982775/image/byInode/1/filter/Resize,Jpeg/jpeg_q/70/resize_w/1400

  • Intelligence artificielle : l’Europe face aux apprentis sorciers
    https://www.telerama.fr/debats-reportages/intelligence-artificielle-leurope-face-aux-apprentis-sorciers-6865602.php

    Alors que l’intelligence artificielle ne cesse de se développer, la Commission européenne vient de présenter son projet pour réguler les technologies numériques dans “le respect de l’humain”. Mais cette volonté d’encadrement est-elle tenable face aux appétits des géants chinois et américains ?

    Évoquant l’équilibre, Julien Gracq disait qu’« il suffit d’un souffle pour tout faire bouger ». Dans le rôle du funambule, la Commission européenne vient de publier son projet de règlement sur l’intelligence artificielle (IA). Alors que celle-ci s’insinue partout, charriant son lot de promesses – parfois intenables – et de prophéties autoréalisatrices, l’Europe prend l’initiative, selon la commissaire Margrethe Vestager, d’« élaborer de nouvelles normes qui garantiront une IA sûre, tournée vers le progrès et centrée sur l’humain ». Privilégiant une approche fondée sur le risque, Bruxelles cherche une ligne de crête qui permettrait d’encadrer ce nouvel eldorado sans l’interdire, de respecter les libertés sans hypothéquer l’innovation. Mission impossible ?

    Le sandwich sino-américain

    Trois ans après l’entrée en vigueur du Règlement général sur la protection des données (RGPD), régulièrement salué comme une avancée dans le champ du respect de la vie privée, l’Europe veut remettre le couvert et se positionner comme le champion de la régulation technologique. Le couloir de nage est néanmoins étroit : coincée entre un modèle américain prédateur des données personnelles et un paradigme chinois fondé sur le contrôle social dopé aux algorithmes, l’Union européenne connaît une impuissance relative. Pas facile d’être un gendarme en 2 CV quand les go fast roulent en Maserati.

    Thierry Breton, le commissaire au marché intérieur, a beau répéter que « l’UE doit organiser l’univers numérique pour les vingt prochaines années », en matière d’intelligence artificielle, le futur s’écrit pour l’heure à Shenzhen ou en Californie plutôt qu’à Bruxelles. Il suffit par exemple de jeter un œil curieux sur une présentation déclassifiée de la Commission de sécurité nationale sur l’intelligence artificielle (NSCAI), qui conseille le Congrès et oriente la politique technologique des États-Unis. L’organe, présidé par Eric Schmidt, ancien patron de Google, y déplore l’avance du rival chinois dans des domaines aussi variés que « les véhicules autonomes, les villes intelligentes, les services de transport ou les échanges dématérialisés ». Et affirme sans détours dans une diapositive : « La surveillance est le meilleur client pour l’intelligence artificielle. »

    De quoi mettre à mal les bonnes volontés européennes, pourtant bien réelles. Si la Chine – qui vise une économie de l’IA valorisée à 150 milliards de dollars d’ici à 2030 – n’est pas nommée dans le document de la Commission, son fameux « crédit social », au nom duquel chaque individu se voit attribuer une note modulée en fonction de ses actions quotidiennes, est agité comme un repoussoir absolu : l’Europe suggère ainsi d’interdire ces outils, qui portent « un préjudice systémique à certains individus ou groupes de personnes ».

    Exceptions sécuritaires…

    Autre point saillant : l’identification en temps réel dans l’espace public, qui serait également proscrite. La recommandation a de quoi surprendre quand on sait qu’en janvier 2020 l’Union européenne a renoncé à un moratoire de cinq ans sur la reconnaissance faciale. Mais le diable se niche dans les détails : primo, la biométrie intrusive resterait possible a posteriori ; deuxio, le texte prévoit plusieurs exceptions qui permettraient aux autorités de recourir à ces technologies. Si une première version du texte (ayant fuité la semaine dernière) se contentait d’une grossière dérogation sécuritaire, le projet final réduit les cas d’usage à trois situations : la recherche de victimes et d’enfants disparus, la prévention d’actes terroristes imminents et la localisation de personnes recherchées par la police pour des crimes punis d’au moins trois ans de prison.

    Le projet de règlement mentionne également les intelligences artificielles utilisées aux limites de l’espace communautaire, susceptibles d’« affecter des personnes en situation vulnérable ». Ces outils seraient considérés comme « à risque » et donc assujettis à des contrôles particuliers, sans pour autant être bannis. Ce n’est pas neutre : sous l’égide de Frontex, l’agence européenne de gardes-frontières, l’Europe mobilise drones, caméras thermiques et autres détecteurs de fréquence cardiaque pour refouler – illégalement – les migrants. Or, comme le rappelait le collectif Border Violence Monitoring Network dans un rapport récent, ces technologies répressives contribuent à les déshumaniser, légitimant les violences commises à leur encontre par la police.

    … et péril pseudoscientifique

    Plus surprenant, le projet de règlement reste particulièrement flou au sujet des « systèmes de catégorisation biométriques », autorisant et mettant sur le même plan des IA capables de classer les individus en fonction de leur couleur de cheveux et d’autres qui prétendent les ordonner suivant leur origine ethnique ou leur orientation sexuelle. Inacceptable pour une quarantaine d’eurodéputés. Dans un courrier adressé à la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, ils réclament l’interdiction pure et simple de telles pratiques, « qui réduisent la complexité de l’existence humaine à une série de cases binaires, risquant de perpétuer de nombreuses formes de discrimination ». Le péril n’est pas seulement théorique : il y a quelques mois, un chercheur américain, déjà à l’origine d’un « gaydar » dopé à l’intelligence artificielle, publiait un article scientifique dans la revue Nature, affirmant qu’on peut inférer les opinions politiques d’un individu grâce à la reconnaissance faciale.

    En l’état, cet angle mort du texte européen pourrait contribuer à ressusciter les pseudosciences racistes du XIXe siècle, au premier rang desquelles la physiognomonie, qui prétend examiner le langage animal du corps et déduire la personnalité d’un individu sur la foi des traits de son visage. Largement utilisée par les eugénistes pour soutenir leurs thèses, cette discipline dangereuse revit aujourd’hui sur un marché émergent de la détection des émotions, boosté par la pandémie. La physiognomonie est par exemple à l’origine de la start-up Clearview AI, l’épouvantail de la reconnaissance faciale, aujourd’hui poursuivie aux États-Unis pour avoir illégalement bâti une base de données de 3 milliards de visages. Appelant récemment à une régulation drastique de l’identification des affects, la chercheuse australienne Kate Crawford évoquait la nécessité de résister à « la pulsion phrénologique », un autre charlatanisme selon lequel nos caractères dépendent de la forme de notre crâne : « Nous devons rejeter la mythologie selon laquelle nos états d’âme sont un jeu de données qu’on pourrait extraire de nos visages. » Le pays moteur dans ce secteur infréquentable ? La Chine.

    #Frontex #algorithme #CCTV #drone #biométrie #migration #température #données #facial #législation #reconnaissance #vidéo-surveillance #BigData #surveillance (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_

  • Suresnes veut détecter les comportements suspects
    https://www.nextinpact.com/article/45514/suresnes-veut-detecter-comportements-suspects

    La ville de Suresnes, dans les Hauts de Seine, va relier ses caméras de vidéosurveillance (en novlangue juridique « vidéoprotection ») à une intelligence artificielle de XXII Group. Il n’y aura aucune reconnaissance faciale ni biométrique, assure son PDG, qui plaide pour une utilisation éthique de l’IA, et voudrait pouvoir en discuter avec la Quadrature du Net. XXII Group, une société spécialisée dans les solutions et produits d’intelligence artificielle, a sollicité la Ville de Suresnes, où elle est (...)

    #algorithme #CCTV #biométrie #vidéo-surveillance #surveillance #CNIL

  • Police in Ogden, Utah and small cities around the US are using these surveillance technologies
    https://www.technologyreview.com/2021/04/19/1022893/police-surveillance-tactics-cameras-rtcc

    Police departments want to know as much as they legally can. But does ever-greater surveillance technology serve the public interest ? At a conference in New Orleans in 2007, Jon Greiner, then the chief of police in Ogden, Utah, heard a presentation by the New York City Police Department about a sophisticated new data hub called a “real time crime center.” Reams of information rendered in red and green splotches, dotted lines, and tiny yellow icons appeared as overlays on an interactive map (...)

    #NYPD #algorithme #CCTV #police #criminalité #prédiction #vidéo-surveillance #surveillance

    ##criminalité

  • Loi sécurité globale adoptée : résumons
    https://www.laquadrature.net/2021/04/16/loi-securite-globale-adoptee-resumons

    La loi sécurité globale a été définitivement adoptée hier par l’Assemblée nationale, à 75 voix contre 33, au terme d’un débat soumis aux exigences de la police et dont nous n’attendions plus grand chose (lire notamment notre analyse de l’examen en commission à l’Assemblée ou au Sénat). La prochaine étape sera l’examen de la loi par le Conseil constitutionnel. Nous lui enverrons bientôt nos observations. Avant cela, prenons un instant pour résumer les changements juridiques qui, sauf censure de la part du (...)

    #algorithme #drone #anti-terrorisme #biométrie #géolocalisation #aérien #facial #législation #reconnaissance #vidéo-surveillance #immatriculation #LoiSécuritéGlobale #surveillance (...)

    ##LaQuadratureduNet

  • Très controversée, la loi « sécurité globale » définitivement adoptée
    https://www.letelegramme.fr/ille-et-vilaine/rennes/tres-controversee-la-loi-securite-globale-definitivement-adoptee-15-04-

    L’Assemblée nationale a définitivement adopté, ce jeudi, la proposition de loi dite « sécurité globale ». Ce texte, critiqué pour son caractère potentiellement liberticide, continue de diviser les parlementaires bretons de la majorité. L’Assemblée nationale a définitivement adopté, ce jeudi midi, la proposition de loi dite de « sécurité globale ». 75 députés ont voté pour, 33 ont voté contre sur 108 suffrages exprimés. Un vote ultime pour un texte ultra-polémique, rebaptisé « loi sécurité globale préservant (...)

    #CCTV #drone #vidéo-surveillance #surveillance

  • France’s police bill : surveillance for the long haul
    https://aboutintel.eu/france-police-bill

    The French government seems not to be interested in tackling systemic police violence. Instead, one of the most defining features of Macron’s first term as France’s head of state lies in the fast-paced expansion of state surveillance powers. A case in point is Parliament’s impending adoption of the “Bill on Global Security”, which shows the current administration is a leading representative of the rising wave of authoritarian-liberalism currently sweeping Europe. On 4 December 2020, French (...)

    #RATP #algorithme #CCTV #police #racisme #législation #vidéo-surveillance #violence #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) #discrimination #LoiSécuritéGlobale (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##surveillance ##CJUE ##LaQuadratureduNet ##biométrie ##facial ##reconnaissance

  • EU Set to Ban Surveillance, Start Fines Under New AI Rules
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2021-04-13/eu-poised-to-set-ai-rules-that-would-ban-surveillance-scoring

    The European Union is poised to ban artificial intelligence systems used for mass surveillance or for ranking social behavior, while companies developing AI could face fines as high as 4% of global revenue if they fail to comply with new rules governing the software applications. The rules are part of legislation set to be proposed by the European Commission, the bloc’s executive body, according to a draft of the proposal obtained by Bloomberg. The details could change before the commission (...)

    #algorithme #CCTV #biométrie #facial #législation #reconnaissance #vidéo-surveillance (...)

    ##surveillance

  • Les principaux articles de la loi « sécurité globale », définitivement adoptée par l’Assemblée nationale
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/04/15/les-principaux-articles-de-la-loi-securite-globale-definitivement-adoptee-pa

    Les députés ont validé, jeudi, une version du texte en partie remaniée par le Sénat. L’opposition de gauche a annoncé saisir le Conseil constitutionnel. Sécurité privée, police municipale, port d’arme en dehors du service, déploiement de drones, accès élargi aux images de vidéosurveillance et des caméras piétons : la loi pour « une sécurité globale préservant les libertés » a été adoptée, jeudi 15 avril, par un ultime vote à l’Assemblée nationale. Le groupe parlementaire du Parti socialiste (PS) a d’ores et (...)

    #CCTV #drone #législation #vidéo-surveillance #surveillance #CNIL

  • Why 2020 was a pivotal, contradictory year for facial recognition
    https://www.technologyreview.com/2020/12/29/1015563/why-2020-was-a-pivotal-contradictory-year-for-facial-recognition

    The racial justice movement pushed problems with the technology into public consciousness—but despite scandals and bans, its growth isn’t slowing. America’s first confirmed wrongful arrest by facial recognition technology happened in January 2020. Robert Williams, a Black man, was arrested in his driveway just outside Detroit, with his wife and young daughter watching. He spent the night in jail. The next day in the questioning room, a detective slid a picture across the table to Williams of (...)

    #algorithme #CCTV #biométrie #racisme #facial #reconnaissance #vidéo-surveillance #BlackLivesMatter #discrimination #surveillance #Clearview #Microsoft #IBM #Amazon #lobbying (...)

    ##ACLU

  • Au Poste #15 avec Olivier Tesquet, auteur d’« État d’urgence technologique (...) - davduf.net
    http://www.davduf.net/au-poste-15-avec-olivier-tesquet-auteur-d-etat-d

    Depuis plus de 10 ans, l’homme-machine Olivier Tesquet traque nos traces, et le joyeux capitalisme de surveillance. On l’a convoqué #AuPoste. Il est resté près de deux heures et demi, passionnantes, et glaçantes. Tesquet parle comme son livre « État d’urgence technologique » (Premier Parallèle) se déguste : avec précision et concision. Tesquet nous raconte par le menu comment, désormais, sanitaire, sécuritaire et militaire se conjuguent au présent et à l’omniprésent. « On me demande souvent s’il faut (...)

    #Google #Hikvision #Palantir #Amazon #Facebook #algorithme #CCTV #biométrie #facial #reconnaissance #vidéo-surveillance #GAFAM #surveillance #drone (...)

    ##LaQuadratureduNet