• Yallah Gaza de Roland Nurier 12 juin à 20h30 à l’Eden à #Crest
    https://ricochets.cc/Yallah-Gaza-de-Roland-Nurier-12-juin-a-20h30-a-l-Eden-a-Crest.html

    La projection de ce film documentaire tourné en 2022 sera suivie d’un échange avec le réalisateur Roland Nurier, qui est déjà venu à Crest présenter son précédent film "Le char et l’olivier". Il est exceptionnel car actuellement il est impossible de se rendre à Gaza. Ken Loach dit de ce travail « Ce que vous décrivez dans le film est très important. Je suis plein d’admiration pour ce projet. » #Les_Articles

    / Crest, Vidéos, films...

    #Vidéos,_films...

  • #Journal du #Regard : Mai 2023
    http://liminaire.fr/journal/article/journal-du-regard-mai-2023

    https://youtu.be/GCFSQzNrc90

    Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Nous ne faisons qu’apparaître dans un monde soumis comme nous au pouvoir du temps. Dans le silence qui suit la fin du signal de départ. Dans un seul et unique instant. Non pas suites sans principe de (...) #Journal, #Vidéo, #Architecture, #Art, #Écriture, #Voix, #Sons, #Paris, #Mémoire, #Paysage, #Ville, #Journal_du_regard, #Regard, #Dérive, #Ciel, #Voyage, #Corse, #Marseille (...)

  • #Journal du #Regard : Avril 2023
    http://liminaire.fr/journal/article/journal-du-regard-avril-2023

    https://youtu.be/G6sBhVovRB8

    Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Nous ne faisons qu’apparaître dans un monde soumis comme nous au pouvoir du temps. Dans le silence qui suit la fin du signal de départ. Dans un seul et unique instant. Non pas suites sans principe de (...) #Journal, #Vidéo, #Architecture, #Art, #Écriture, #Voix, #Sons, #Paris, #Mémoire, #Paysage, #Ville, #Journal_du_regard, #Regard, #Dérive, #Ciel, #Voyage, #Troyes (...)

  • Dijon : des amendes (sur la base de vidéosurveillance) pour des casserolades - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2023/05/26/dijon-des-amendes-sur-la-base-de-videosurveillance-pour-des-casserol

    À Dijon, plusieurs personnes ont reçu des amendes de 68 euros pour « émission de bruit portant atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme ». En cas de non paiement dans les 45 jours, le montant passe même à 145€ ! Il s’agit de verbalisations suite à une manifestation qui a eu lieu le 7 mai derniers lors d’un anniversaire de la Cité de la Gastronomie, en présence de députés macronistes. Les explosions de grenades de la police, elles, ne semblent pas porter atteinte à la tranquillité…

    Le syndicat Solidaires explique que ces amendes ont été réalisées sur la base d’images de vidéosurveillance, puisque les personnes qui les reçoivent n’ont pas fait l’objet d’interpellation ni de contrôle au moment de la manifestation. D’ailleurs, d’autres participants à différentes casserolades organisées à Dijon commencent à recevoir des amendes.

    Il s’agit d’une atteinte évidente au droit de manifester. Une sorte de racket pour taxer les contestataires, dans un contexte de grande précarité et après un mouvement social qui a déjà coûté de nombreux jours de salaires aux grévistes. Cette mesure d’intimidation est vicieuse : qui peut prendre le risque de perdre des dizaines d’euros à chaque manif un peu bruyante ?

    Cela suppose que des policiers aient reçu la consigner de visionner attentivement les images de vidéosurveillance en quête de frappeurs de casseroles à verbaliser. Et qu’ils disposent déjà d’un fichier de personnes militantes, afin de pouvoir les reconnaître sur les bandes. Une pratique probablement illégale, car une contravention implique un contrôle direct par un agent assermenté, excepté pour les infractions routières.

  • Les poètes et écrivain·e·s investissent désormais l’espace YouTube par une production littéraire audiovisuelle. À la fois archive et laboratoire, YouTube favorise l’invention de nouvelles écritures à l’écran. De multiples traditions s’y croisent, du vidéopoème au journal et à la performance, exploitant les spécificités du support numérique.

    Cet ouvrage est le premier à proposer un tour d’horizon et une analyse approfondie de ce phénomène dans le paysage littéraire français.

    https://ateliers.sens-public.org/qu-est-ce-que-la-litteratube/index.html

    #Littérature, #Vidéo, #YouTube, #création, #écriture, #art, #Journal, #LittéraTube #numérique

  • Un recours devant le Conseil d’État pour stopper l’envol des drones | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/160523/un-recours-devant-le-conseil-d-etat-pour-stopper-l-envol-des-drones

    Le 19 avril était publié le décret autorisant les forces de l’ordre à déployer des drones équipés de caméras. Depuis, ceux-ci sont utilisés pour surveiller des manifestations, des rodéos urbains, l’arrivée de migrants à la frontière franco-italienne ou les délinquants d’un quartier de Nice. Le Conseil d’État examine un référé demandant sa suspension. [...]

    Dans le bilan de la surveillance de la manifestation parisienne du 1er Mai, la direction de l’ordre public et de la circulation de la préfecture de police va plus loin et avance « des perspectives d’amélioration intéressantes », envisageant d’équiper les drones « d’un haut-parleur », « d’un diffuseur de produit marquant codé » ou encore « d’une lampe à forte puissance ». [...]

    Le gouvernement avait tenté de régulariser sa situation lors du vote de la loi « sécurité globale » du 25 mai 2021. Mais les articles relatifs aux drones avaient dans la foulée été censurés par le Conseil constitutionnel, et ce dû aux trop faibles garanties apportées au regard des libertés individuelles mises en jeu.

    Le gouvernement avait très vite revu sa copie et intégré un nouveau cadre légal de l’utilisation des drones à la loi « responsabilité pénale et sécurité intérieure » adoptée le 18 novembre 2021. Le Conseil constitutionnel avait cette fois validé le dispositif mais celui-ci nécessitait encore la prise d’un décret fixant ses conditions d’application concrètes. [...]

    Ils ont ainsi été déployés durant plusieurs manifestations du 1er Mai, notamment à Paris où trois appareils ont surveillé le cortège. Dans le bilan joint à la procédure par le ministère de l’intérieur, la préfecture de police se félicite par ailleurs de l’efficacité de cette surveillance aérienne qui a permis, selon elle, de mieux repérer les mouvements de foule, et ainsi de répartir idéalement les forces de l’ordre sur le terrain. [...]

    Outre la surveillance des manifestations un peu partout en France, les drones ont également été mobilisés pour d’autres occasions, notamment dans les Alpes-Maritimes. Le 9 mai, la préfecture a ainsi autorisé le déploiement pour une durée de trois mois d’un drone dans le quartier des Moulins à Nice « au titre de la prévention des atteintes à la sécurité des personnes et des biens ».

    Le lendemain, le préfet des Alpes-Maritimes prenait un nouvel arrêté autorisant, toujours pour trois mois, l’usage de deux drones pour surveiller les sentiers pédestres situés sur une partie de la frontière franco-italienne « au titre de la surveillance des frontières ». [...]

    « Les drones ont une capacité de visualisation sur un rayon de 600 mètres. La taille des cartes mémoires embarquées est de 200 Go, soit environ 50 DVD, ajoute l’un des mémoires des requérants. Il est donc fondamental que l’usage des drones soit encadré par les textes de la manière la plus pointilleuse possible, de façon prévisible pour les administrés, ne laissant quasiment aucune marge de manœuvre opérationnelle aux préfets, comme l’exige le droit de l’Union européenne. » [...]

    https://jpst.it/3dACP

    #drones #contrôle_social #vidéosurveillance #innovation_technologique #État_policier #fichage

  • La frontera infinita

    La mayoría de inmigrantes que quieren viajar a otros países de Europa utilizan el paso fronterizo de #Irún con Francia para hacerlo. Es un tránsito que no es fácil, porque la policía francesa los intercepta y los devuelve a España. Diferentes asociaciones lo califican de controles racistas, porque solo interceptan a las personas que provienen del continente africano.
    En el programa Repor hemos acompañado a diferentes emigrantes en su paso hacia la frontera francesa y hemos sido testigo de diferentes devoluciones por parte de las autoridades francesas.

    https://www.rtve.es/play/videos/repor/frontera-infinita/6884457
    #frontières #Espagne #France #migrations #réfugiés #asile #refoulements #push-backs #racisme #contrôles_au_faciès #reportage #vidéo

  • Après l’incendie de son domicile, le maire de #Saint-Brevin annonce sa démission

    #Yannick_Morez, le maire de #Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique), a envoyé sa lettre de démission au préfet, mardi 9 mai. Une décision prise en famille, après l’incendie criminel ayant visé sa maison, mercredi 22 mars.

    (#paywall)

    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-brevin-les-pins-44250/info-ouest-france-apres-lincendie-de-son-domicile-le-maire-de-saint-bre

    #démission

    sur cette histoire :
    https://seenthis.net/messages/992104

    • « On aurait pu mourir » : le maire de Saint-Brevin explique pourquoi il démissionne
      Ouest-France Kate STENT. Modifié le 11/05/2023
      https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-brevin-les-pins-44250/un-coup-sur-la-tete-le-maire-de-saint-brevin-demissionne-apres-lattaque
      À Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique), le maire Yannick Morez jette l’éponge, découragé par les menaces et la violence qui entourent le projet de Centre d’accueil de demandeurs d’asile. Un coup de tonnerre dont il s’explique à Ouest-France.
      https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzA1OWU1MmVjMmQwNWM4OWRiZjcxZGZhMDk2N2I0NDQ4MGE?width=1260&fo
      Yannick Morez, le maire de Saint-Brevin, devant sa maison et les deux voitures incendiées, le 22 mars. Un mois et demi plus tard, il annonce sa volonté de démissionner.

      D’ici quelques semaines, Yannick Morez ne sera plus le maire de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique). Il a remis sa lettre de démission au préfet, mardi 9 mai, après avoir informé son conseil municipal, ainsi que les élus du conseil communautaire.

      Yannick Morez explique sa décision par l’incendie criminel qui a frappé son domicile, le 22 mars. Un acte qu’il qualifie de « coup sur la tête », survenu à la suite de plusieurs tracts menaçants reçus dans sa boîte aux lettres et émanant, selon lui, de l’extrême droite.

      Depuis plusieurs mois, la station balnéaire dont il est le maire (14 500 habitants) est le théâtre de manifestations organisées en opposition au projet de Centre d’accueil de demandeurs d’asile (Cada) que l’État souhaite construire dans la ville.
      Quitter Saint-Brevin après trente-deux ans

      « Ma femme et mes trois enfants ne souhaitent plus que je continue mon mandat de maire, explique Yannick Morez, à Ouest-France. On aurait pu mourir intoxiqués dans cet incendie. Aujourd’hui, mon épouse a peur de croiser la personne qui a fait ça en faisant ses courses. D’où notre décision de quitter Saint-Brevin une fois que les travaux de la maison seront terminés. Nous quittons la commune où nous vivons depuis trente-deux ans. » Médecin généraliste en plus de son mandat de maire, Yannick Morez cessera ses consultations le 30 juin.

      Cette décision fera, sans aucun doute, réagir, tant elle illustre les problèmes rencontrés par les maires aujourd’hui, plus que jamais « à portée de baffes », voire bien pire encore, de leurs concitoyens.

      « Il y a quelques jours, à l’occasion de la visite de mon fils et de son enfant, nous nous sommes attablés en terrasse à Saint-Brevin pour boire un verre, raconte Yannick Morez. Après quelques minutes, nous nous sommes fait alpaguer par un opposant au Cada, que nous avons dû sommer de partir… »
      « Un gâchis orchestré par une minorité »

      « Quel gâchis orchestré par cette minorité, dont la plupart sont extérieurs à la commune, à notre territoire », réagit Roch Chéraud, vice-président de la communauté de communes Sud estuaire, présidée par Yannick Morez.

      Avec sa casquette de président des Maires ruraux de Loire-Atlantique, Roch Chéraud poursuit : « Ce cas est symptomatique de ce qui nous attend à brève échéance et de façon plus massive si l’État ne fait pas plus attention aux maires et aux élus. » Yannick Morez s’était lui-même plaint, dans une lettre ouverte, du manque de soutien des autorités et de l’État. Et du silence assourdissant de l’État sur le projet de Cada qui est de son ressort, et non pas de celui du maire.

      David Samzun, maire de Saint-Nazaire, a réaffirmé, sur Twitter, « tout [son] soutien » à Yannick Morez. « Pour avoir servi la République et soutenu les peuples en détresse, il a été contraint de démissionner pour protéger sa famille », ajoute le président de l’agglomération nazairienne.

      #extrême-droite

    • Saint-Brevin : Face à l’abandon de l’Etat, le maire amer

      Auditionné au Sénat et reçu par Matignon mercredi, l’édile démissionnaire de Saint-Brevin, Yannick Morez, a accablé les autorités, alertées à plusieurs reprises des menaces de l’extrême droite qui pesaient sur lui.

      Il a mûri sa décision avec « son épouse et ses enfants ». A 62 ans, le maire de Saint-Brevin-les-Pins, Yannick Morez, poussé à la démission après des mois de harcèlement par l’extrême droite en raison d’un projet d’accueil de migrants sur la commune, ne reviendra « pas en arrière ». « C’est la fin de ma carrière politique », a-t-il confirmé mercredi 17 mai à la sortie de Matignon, où il était reçu par Elisabeth Borne : politesse d’un Etat qu’il accuse toujours de l’avoir laissé à son sort.

      La décision a été « difficile à prendre », a encore confié le maire démissionnaire, à la sortie de son audition au Sénat. L’exécutif nourrissait manifestement l’espoir de le faire changer d’avis : Elisabeth Borne dimanche et la ministre des Collectivités, Dominique Faure, mercredi, ont esquissé un mea culpa. La Première ministre a aussi demandé au préfet de Loire-Atlantique de ne pas accepter la démission de l’élu avant sa visite à Matignon. En vain. A la sortie de son audition au Sénat, devant les caméras, Yannick Morez a de nouveau déploré « l’abandon de l’Etat » qui, depuis plusieurs années, « est monté crescendo ».
      « Catastrophe » des réseaux sociaux

      En fin de matinée, deux heures durant, au sous-sol du palais du Luxembourg, l’édile a livré une chronologie détaillée de cet « abandon ». L’histoire débute en 2016, après le démantèlement de la « jungle de Calais » et l’accueil des premiers migrants dans la station balnéaire de Loire-Atlantique. « Tout se passait bien », rapporte Yannick Morez. Le 11 mars 2021, le sous-préfet du département l’informe que le centre où logent jusqu’alors les migrants doit devenir un Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada). « La première difficulté dans ce Cada, soulève Yannick Morez, c’est que l’Etat et ses représentants ne souhaitaient pas informer les habitants. Ils ont laissé la municipalité s’en charger. »

      Certains riverains contestent le site retenu pour le nouveau centre, à proximité d’une école. Mi-octobre 2022, une première manifestation rassemble une quarantaine de personnes hostiles au projet, « dont la majorité provient de l’extérieur de la commune », selon le maire. Sur les réseaux sociaux, la haine s’emballe. Des intimidations et des menaces visent le maire et ses adjoints. « On était mis en pâture en permanence », raconte le maire. « Les réseaux sociaux ont été une véritable catastrophe, poursuit-il en établissant le parallèle avec l’assassinat de l’enseignant Samuel Paty, en octobre 2020 à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), consécutif à une fausse rumeur diffusée en ligne. Des personnes attisent la haine en permanence et on se retrouve complètement démunis. »

      Tracts « ignobles »

      Alertées, les autorités ne réagissent pas. Unique motif invoqué, selon le maire : la « liberté d’expression ». A Saint-Brevin, la tension s’accroît, alimentée par l’extrême droite et les partisans d’Eric Zemmour. Dans sa boîte aux lettres, Yannick Morez découvre des tracts « ignobles », comme ces photos d’un garçon de 10 ans enlevé en 2004 dans la ville et retrouvé mort à Guérande : « Voilà ce qu’il risque de se passer à Saint-Brevin avec 110 migrants », lit-il sur l’un d’eux. Le 23 janvier 2023, il alerte le préfet, par courrier, de l’ensemble des menaces reçues. Il affirme n’avoir reçu aucune réponse. Selon lui, les menaces ont clairement été « minimisées » par les autorités. « On s’est retrouvés démunis, seuls, abandonnés par les services de l’Etat. »

      Visé, l’exécutif a esquissé une reconnaissance de faute. « Si nous avons été insuffisamment réactifs, nous allons davantage nous mobiliser pour protéger les élus face à la montée des violences », a déclaré la Première ministre, Elisabeth Borne, dans le Journal du dimanche ce week-end. « On va s’améliorer de ce que vous allez nous dire, de votre perception, de cette inaction perçue par vous », a également répondu aux sénateurs, ce mercredi, la ministre des Collectivités territoriales, Dominique Faure, qui a présenté le même jour un plan d’action contre les violences visant les élus. L’alourdissement des sanctions pénales en cas d’attaques contre des élus, qui seront considérées comme aussi graves que les atteintes contre des policiers, a été évoqué par la ministre. « Il nous faut évidemment arrêter cette spirale infernale de la violence faite aux élus dans notre République. C’est absolument inacceptable », a déclaré Dominique Faure.

      Le maire dit n’avoir pas pu davantage compter sur le soutien de l’autorité judiciaire. Un courrier envoyé au procureur de la République, le 15 février, est resté lettre morte. Jusqu’à l’incendie de ses véhicules et de son domicile, le 22 mars. « Tout était en train de brûler », revoit le maire, alerté à l’aube par des riverains. Quatre jours plus tôt, en marge d’une commémoration, Yannick Morez avait été vivement interpellé par des membres du collectif hostiles au projet. « On va vous raccompagner jusqu’à votre véhicule », lui lance alors l’un d’eux.
      « Une somme de lâchetés »

      Rien, pourtant, ne bouge. Le courrier envoyé au chef de l’Etat après l’incendie ? Dans sa réponse, une dizaine de jours plus tard, Emmanuel Macron « ne répond pas aux questions de mon courrier, sur le fait qu’il n’y a pas eu de soutien de l’Etat », s’est désolé Yannick Morez devant les sénateurs. La demande de protection renforcée adressée au préfet le 7 avril, alors qu’une manifestation est prévue à la fin du mois ? « La veille de la manifestation, le sous-préfet affirme que l’évaluation des risques est toujours en cours. »

      Des sénateurs, le maire démissionnaire a reçu un soutien unanime. « Tout ceci est scandaleux de bout en bout », charge Philippe Bas, sénateur LR de la Manche et ancien secrétaire général de l’Elysée. « C’est une succession d’abandons dont vous avez été victime, une somme de lâchetés », lui adresse encore Hussein Bourgi, sénateur socialiste de l’Hérault, qui réclame le limogeage des autorités de l’Etat dans le département. « Ce qui est devenu inacceptable, ajoute Jean-Pierre Sueur, sénateur socialiste du Loiret, c’est que face à la question du droit d’asile, il y a un racisme banal qui se développe à très grande rapidité. C’est une honte pour la France. »

      https://www.liberation.fr/politique/devant-les-senateurs-le-maire-de-saint-brevin-decrit-son-abandon-par-leta

    • Matignon a demandé au préfet de Loire-Atlantique de ne pas accepter la démission du maire de Saint-Brevin

      Le maire de Saint-Brevin Yannick Morez est attendu à Matignon pour y rencontrer Élisabeth Borne en fin d’après-midi.

      Comme l’a appris BFMTV d’une source proche de l’exécutif, confirmant une information de France Info, Matignon et Beauvau ont demandé au préfet de Loire-Atlantique de ne pas accepter la démission du maire de Saint-Brevin Yannick Morez et d’attendre jusqu’à sa rencontre avec la Première ministre Élisabeth Borne cet après-midi à 18h30.

      De son côté, l’entourage de la Première ministre assure que l’objet de l’entretien de ce jour n’est pas de convaincre le maire de changer d’avis, et que celui-ci est libre de faire ce qu’il souhaite.
      L’élu dénonce l’abandon de l’État

      La semaine passée, le maire de cette commune de Loire-Atlantique a annoncé sa démission après avoir été visé par un incendie criminel. Il est au cœur d’une vive controverse au sein de sa commune depuis plusieurs mois et assure avoir pris sa décision « pour des raisons personnelles. »

      Samedi passé, le maire démissionnaire a estimé que l’Etat ne s’était "pas tenu à (ses) côtés. « Non, Madame la Ministre, l’Etat ne s’est pas tenu à mes côtés », a déploré Yannick Morez dans un communiqué publié sur sa page Facebook, où il réagit à un tweet dans lequel la ministre des Collectivités, Dominique Faure, l’assure de son soutien.

      Ce mercredi, l’élu a rendez-vous avec la Première ministre Élisabeth Borne à partir de 18h30. « Si nous avons été insuffisamment réactifs, nous allons davantage nous mobiliser pour protéger les élus face à la montée des violences », a déclaré Élisabeth Borne avant sa rencontre avec l’édile.

      https://www.bfmtv.com/politique/matignon-a-demande-au-prefet-de-loire-atlantique-de-ne-pas-accepter-la-demiss

  • Violences policières : vers une réouverture des investigations dans l’affaire Maria à Marseille
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/05/09/violences-policieres-vers-une-reouverture-des-investigations-dans-l-affaire-

    Trois années d’enquête ont abouti, le 25 janvier 2022, à une deuxième ordonnance de non-lieu, infructueuse conclusion d’une instruction judiciaire ouverte contre X pour « violences aggravées » par trois circonstances – « par personne dépositaire de l’autorité publique », « en réunion » et « avec usage d’une arme » – ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à huit jours, des faits punissables de dix ans de prison et 150 000 euros d’amende. Faute d’identification des auteurs des violences, le juge d’instruction Karim Badène a refermé le dossier, comme il l’avait déjà fait en décembre 2020, avant que l’enquête ne soit rouverte par le parquet de #Marseille, en mars 2021, à la suite de la découverte d’un témoin des faits qui n’avait pas été entendu. Cette audition n’a finalement pas fait bouger le dossier. Des pistes ont pourtant été ouvertes, des policiers soupçonnés, interrogés, placés sous écoute. Aucun n’a été mis en cause.

    Si Maria semble se résigner à une absence d’élucidation – « Je pense qu’ils savent qui c’est mais on s’attaque à des personnes qui ont l’impunité », déplore-t-elle –, c’est le parquet général de la cour d’appel d’Aix-en-Provence qui crée la surprise. Il se refuse à clore les investigations, annonce Maria au Monde, et, se joignant à la défense de la jeune femme, demande que cette deuxième ordonnance de non-lieu rendue contre X soit infirmée. Lors d’une audience devant la chambre de l’instruction, le 10 mai, l’avocat général devrait requérir la reprise de l’instruction.

    https://seenthis.net/messages/891190
    Une instruction judiciaire aussi lourde que son calvaire

    • Angelina parle, cinq ans après s’être fait fracasser le crâne par des policiers
      https://www.mediapart.fr/journal/france/060623/angelina-parle-cinq-ans-apres-s-etre-fait-fracasser-le-crane-par-des-polic

      Elle était connue sous le pseudonyme de Maria. Mais cinq ans après avoir été rouée de coups gratuitement par des policiers à Marseille, et alors que la chambre de l’instruction décidera ce 7 juin de la possible réouverture de l’enquête la concernant, Angelina raconte pour la première fois face caméra ce qu’elle a vécu. Les séquelles sont terribles.
      Pascale Pascariello
      6 juin 2023

      Est-il concevable que des policiers, masqués, vêtus de noir, s’acharnent gratuitement, à coups de pied et de matraque, sur le crâne d’une jeune fille de 19 ans, lui bousillent sa vie, et demeurent à ce jour impunis, protégés par leur hiérarchie ?
      C’est à cette question que les magistrats de la chambre de l’instruction (organe judiciaire de contrôle des procédures confiées au juge d’instruction) auront à répondre mercredi 7 juin.

      À la veille de cette audience décisive, Angelina (présentée jusqu’à présent sous le pseudonyme de Maria) a décidé pour la première fois de parler à Mediapart à visage découvert. Parce qu’elle pense que c’est « la dernière chance pour provoquer un sursaut d’humanité et de dignité parmi les policiers » : « Il y en a bien un qui acceptera de dire la vérité ? »

      #police #omerta

    • Mais l’enquête judiciaire s’est transformée en chemin de croix. La plainte d’Angelina a d’abord été refusée par plusieurs commissariats. Lorsque l’enquête préliminaire a enfin été ouverte, les enregistrements des caméras de vidéosurveillance de la ville avaient donc été écrasés, conformément aux délais d’usage. De même que les écoutes des échanges radio de la police (Acropol), qui sont, elles, conservées deux mois.
      Le problème est que d’autres preuves, qui auraient pu être exploitées par la justice, ont disparu : le précieux rapport informatique faisant état de l’ensemble des mouvements et des interventions des policiers la journée du 8 décembre a été tronqué entre 14 h 37 et 23 h 21. Plus un mot de disponible. Seules deux #vidéos de témoins ont pu être versées au dossier, qui montrent des policiers vêtus de noirs, le visage masqué, certains affublés de casques non réglementaires.
      Des comptes rendus d’opération du 8 décembre 2018 montrent que David B. était présent dans le périmètre où Maria s’est fait agresser, à la même heure.
      Les enquêteurs vont partir de certains détails révélés par l’analyse des vidéos pour rechercher les auteurs. Un policier a une attelle à la main gauche, d’autres portent un modèle particulier de casques de skateurs. Les investigations se recentrent ainsi sur quatre fonctionnaires, appartenant à deux unités de police, le service interdépartemental de sécurisation des transports en commun (SISTC) et la compagnie de sécurisation et d’intervention (CSI).
      À l’époque, le commandant à la tête de la CSI de Marseille reconnaît, sur procès-verbal, que David B., en poste dans un des six groupes dits « civils » depuis 2016 et ancien de la #BAC de #Paris, était l’un des seuls, avec un de ses collègues, Emmanuel B., à être porteur de casques non réglementaires, type skate. Il ne l’implique pas pour autant. Un autre fonctionnaire, qui a depuis quitté la région, confirme les déclarations du commandant.

      https://justpaste.it/bfv45

  • RÈGNE DU DROIT OU LOI DU PLUS FORT ? – Le droit international #1 – Lex Imperii
    https://www.les-crises.fr/regne-du-droit-ou-loi-du-plus-fort-le-droit-international-1-lex-imperii

     Depuis le renouveau du droit international en 1945, celui-ci n’a cessé de s’enrichir en textes, en conventions et en grands principes. Un petit paquet de décennies plus tard, on est en droit d’en faire le bilan… Donc dans cette première partie, on commence par une observation de l’ordre juridique international, et de ses aspects […]

    #Vidéo

  • Mercredi 26 avril 20h30, à l’Eden : C’est une belle carte postale, documentaire de Fatima Sissani
    https://ricochets.cc/mercredi-26-avril_20h30-a-l-Eden-cine-a-Crest-C-est-une-belle-carte-postal

    Bonjour, Fatima Sissani vient présenter son dernier film documentaire, mercredi 26 à 20H30, dans le cadre du printemps du documentaire. Une rencontre aura lieu à l’issue de la représentation. La séance sera aux tarif habituels du cinéma. Il y aura de quoi grignoter et boire un coup à prix libre. Vous trouverez ci-dessous, le lien vers la programmation entière du printemps et le résumé du film. https://www.lenavire.fr/crest/medias-pages/printemps-documentaire/PrintempsDOC2023-20230320-192828.pdf #Les_Articles

    / #Crest, Vidéos, films...

    #Vidéos,_films...

  • La faim du steak ? - Daphné Roulier - Maman j’ai arrêté l’avion - inédit - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=Wga2ZxDnY0k

    « Maman, j’ai arrêté l’avion » se penche sur notre production et notre consommation de viande. Consommation qui a doublé en Europe et quintuplé dans le monde depuis 1960. La viande est devenue un marqueur de civilisation, et même un marqueur de virilité, de vitalité et de progrès social, mais à l’heure de l’urgence climatique, le mythe du steak-frites tel que décrit par Roland Barthes a du plomb dans l’aile ... car la viande pèse lourd, très lourd même dans nos émissions de gaz à effet de serre.
    Un tiers des émissions mondiales de carbone sont liées à l’alimentation. La moitié est imputable à la seule consommation de viande.
    En quelques décennies, celle-ci a été multipliée par 5 selon la FAO.
    Un repas végétarien, c’est 14 fois moins de CO2 qu’un menu avec du boeuf. Pour 1 seul kg de boeuf, il faut 13.500 litres d’eau, soit environ 192 douches. L’Empreinte eau du boeuf par calorie est 20 X supérieure à celle des céréales et des féculents. 1kg de rumsteck = 15.000L d’eau.
    La production de viande est donc très gourmande en eau alors que pays est à sec. Qu’on le veuille ou non, il va falloir modifier notre rapport au vivant si l’on veut continuer à évoluer dans un monde vivable...

    #Vidéo #Alimentation #Viande #Consommation #Ecologie

  • Écritures numériques : la parole au corps
    Ateliers d’écriture et de création numérique dans le cadre du workshop sur les nouvelles pratiques d’écritures artistiques organisé par Marine Riguet au département Métiers du Multimédia et de l’Internet de l’IUT deTroyes

    http://liminaire.fr/liminaire/article/ecritures-numeriques-la-parole-au-corps

    #Atelier, #Numérique, #Création, #IA, #Vidéo, #Troyes

  • Enquête vidéo : comment le manifestant antibassine Serge [...] a été gravement blessé à Sainte-Soline

    Les vidéos analysées par « Le Monde » révèlent plusieurs tirs non réglementaires au lance-grenade Cougar, par des gendarmes, le 25 mars à Sainte-Soline. L’un de ces tirs a très probablement touché le manifestant Serge Duteuil-Graziani, toujours dans le coma.

    Attention, certaines images présentées dans cette vidéo peuvent être choquantes.
    https://www.lemonde.fr/planete/video/2023/04/07/enquete-video-comment-le-manifestant-antibassine-serge-duteuil-graziani-a-et

    Des milliers de grenades, des cocktails Molotov, des blessés par centaines : le 25 mars 2023, à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres, une manifestation contre un projet de mégabassine vire à l’affrontement. Au moins deux manifestants, dont Serge Duteuil-Graziani, un militant de 32 ans, sont grièvement blessés. Que s’est-il passé ?

    Les dizaines d’heures de vidéos capturées ce jour-là et les témoignages recueillis par la cellule d’enquête vidéo du Monde montrent que le manifestant, en première ligne des affrontements, a vraisemblablement été touché par un tir non réglementaire de grenade lacrymogène, tiré depuis l’une des zones où étaient positionnés les gendarmes. Les images analysées prouvent aussi que Serge Duteuil-Graziani n’a pas été touché à ce moment-là par les projectiles d’autres manifestants.

    L’enquête du Monde révèle également, grâce à des images inédites de la journaliste de Brut Camille Courcy, un autre tir non réglementaire, sur un autre manifestant. Un tir effectué trop à l’horizontale et réalisé avec le dispositif de propulsion le plus puissant, qui a touché ce manifestant en pleine tête.

    • Communiqué n°2 des parents de Serge
      https://lescamaradesdus.noblogs.org/post/2023/04/04/communique-n2-des-parents-de-serge

      Cela fait maintenant 10 jours que Serge est dans le coma, suite à la grenade qu’il a reçue à Sainte-Soline lors de la manifestation contre les bassines du 25 mars. Son pronostic vital est toujours engagé.

      Nous et sa compagne remercions toutes les personnes (camarades, proches et anonymes) qui ont manifesté leur soutien et leur solidarité envers lui.

      Nous remercions les dizaines de milliers de camarades qui se sont exprimés dans la rue, devant les préfectures et ailleurs, le jeudi 30 mars, contre l’ordre policier installé en France.

      Nous remercions tous ceux et celles qui ont porté assistance aux blessés pendant la manifestation, ou qui ont apporté leur témoignage concernant la répression à Sainte-Soline, en particulier par rapport à Mickaël et à Serge.

      Nous remercions enfin l’équipe médicale qui est à leurs côtés afin de les aider à se battre pour vivre.

      Ce combat pour la vie, Serge le mène avec la même force que celle qu’il met à combattre un ordre social dont la seule finalité est de maintenir la main de fer de la bourgeoisie sur les exploités.

      Soyons solidaires de tout ce que Darmanin veut éradiquer, dissoudre, enfermer, mutiler – du mouvement des retraites aux comités antirépression, des futures ZAD au mouvement des blocages. Le terrorisme et la violence sont chaque jour du côté de l’Etat, pas de celles et ceux qui manifestent leur rejet d’un ordre destructeur.

      Les parents de Serge

      Le 4 avril 2023

      Merci de diffuser le plus largement possible ce communiqué.

    • Communiqué n°1 des parents de Serge
      https://lescamaradesdus.noblogs.org/post/2023/03/30/communique-des-parents-de-serge

      Notre fils Serge est actuellement hospitalisé avec un « pronostic vital engagé », suite à la blessure occasionnée par une grenade GM2L, lors de la manifestation du 25 mars 2023 organisée à Sainte-Soline (79) contre les projets de bassines irrigantes.

      Nous avons porté plainte pour tentative de meurtre, entrave volontaire à l’arrivée des secours ; et pour violation du secret professionnel dans le cadre d’une enquête de police, et détournement d’informations contenues dans un fichier de leur finalité.

      Suite aux différents articles parus dans la presse, dont beaucoup sont inexacts ou mensongers, nous tenons à faire savoir que :

      – Oui, Serge est fiché « S » – comme des milliers de militants dans la France d’aujourd’hui.

      – Oui, Serge a eu des problèmes judiciaires – comme la plupart des gens qui se battent contre l’ordre établi.

      – Oui, Serge a participé à de nombreux rassemblements anticapitalistes – comme des millions de jeunes dans le monde qui pensent qu’une bonne révolution ne serait pas de trop, et comme les millions de travailleurs en lutte actuellement contre la réforme des retraites en France.

      Nous considérons qu’il ne s’agit là nullement d’actes délictueux qui saliraient notre fils, mais que ces actes sont au contraire tout à son honneur.

      Les parents de Serge
      Le mercredi 29 mars 2023

    • Le Monde a balancé le patronyme de Serge (ce n’aurait pas été les cas pour un policier) et publie des images sans rien demander à la famille. C’est pas smart du tout.

      Par ailleurs la démonstration tient la route : tir tendu d’une grenade lacrymogène depuis un lanceur cougar celui du blindé Centaure, projectile entier arrivé en pleine tête de ce militant. (Le Monde montre un autre exemple d’un tel tir à Sainte-Soline).
      Arriver à reconstituer une scène ainsi, n’est a contrario pas rassurant pour les manifestants.

      Edit ils avaient été précédé par Ration (un peu moins étayé/bien construit dans mon souvenir
      #vidéo

    • > Arriver à reconstituer une scène ainsi, n’est a contrario pas rassurant pour les manifestants.

      Deux interprétations possibles de cette phrase : 1. on voit comment fonctionnent les flics, et on a peur d’aller manifester ; 2. on voit comment tout est filmé sous tous les angles toutes les secondes, et peut être retenu à charge ?

      (Les deux se tiennent, et d’ailleurs ne s’opposent pas, mais je me demande laquelle tu avais en tête.)

    • Communiqué n° 3 des parents de Serge

      https://lescamaradesdus.noblogs.org/post/2023/04/12/communique-des-parents-de-serge-n3

      La violence a été du côté des forces de l’ordre, qui ont visé l’ensemble des manifestants.
      Les 200 blessés de Sainte-Soline – dont notre fils Serge et Mickaël, les plus gravement atteints – ne sont pas le résultat d’une « mauvaise gestion de l’ordre », d’erreurs de tel ou tel, ou simplement le fruit du hasard. Le responsable de ces 200 blessés, c’est un État qui a pour seul objectif, dans la période actuelle, de mettre à genoux toute contestation sociale afin de mieux gérer l’exploitation du travail dans les années à venir, face à la crise que connaît le capitalisme pour se perpétuer.

    • Communiqué des parents de Serge (4)

      Un mois après le tir de grenade qui a gravement blessé à la tête notre fils
      Serge, le 25 mars 2023, lors de la manifestation contre les mégabassines de
      Sainte-Soline, l’incertitude subsiste concernant son avenir.

      Selon les critères médicaux purement cliniques, Serge est sorti du coma.
      Cela signifie qu’il entrouvre les yeux, mais nullement qu’il est réveillé.

      Les soins qui lui ont été dispensés depuis son arrivée à l’hôpital ont visé
      à juguler diverses lésions et infections. Celles-ci ont pour origine le tir
      de grenade dont il a été victime, mais aussi les conditions dans lesquelles
      les premiers secours lui ont été dispensés sur les lieux mêmes de la
      manifestation – les forces de l’ordre interdisant aux pompiers et aux
      ambulances d’accéder aux personnes blessées pour les prendre en charge.
      Ces soins ont contribué à ce que l’état de Serge, qui reste d’une « extrême
      fragilité », ne se dégrade pas davantage. Cela permet d’espérer son retour
      à la conscience, mais ce n’est pas encore le cas.

      À ce jour, il est impossible d’affirmer que Serge va recouvrer ses esprits
      et l’usage de son corps (ses membres et ses sens, sa capacité de respirer
      et de parler) ou d’évaluer les séquelles de sa blessure. Et une rechute
      infectieuse demeure à craindre.

      Son pronostic vital reste donc engagé.C’est pourquoi nous dénonçons toute
      utilisation qui pourrait être faite de la sortie de son coma : Serge est
      malheureusement fort loin d’être tiré d’affaire. Prétendre le contraire
      serait un pur mensonge.

      Les parents de Serge, le 26 avril 2023

      Merci de diffuser ce communiqué le plus largement possible.

    • https://lescamaradesdus.noblogs.org/post/2023/06/17/communique-du-s

      Communiqué du S

      Salut tout le monde,

      Je m’appelle Serge et j’ai été gravement blessé, comme beaucoup d’autres, à la manifestation contre la mégabassine de Sainte Soline du 25 mars 2023. J’ai été atteint à la tête par une grenade, probablement tiré en tendu par un gendarme équipé d’un lanceur de grenade cougar. J’ai subi un grave traumatisme crânien qui m’a mis en situation d’urgence absolue, situation aggravée par le blocage de ma prise en charge par les secours durant la manifestation. Après un mois de coma artificiel et six semaines en réanimation, j’ai été transféré dans un service de neurochirurgie, puis en centre de rééducation. A l’heure actuelle, je ressens d’énormes progrès dans ma faculté à bouger, manger et tout simplement échanger et réfléchir. Le chemin va être extrêmement long mais je suis déterminé à tout donner, à me battre pour récupérer ce qui me constituait, tant physiquement que mentalement. Je le fais évidemment pour moi, mais aussi parce que je pense que refuser d’abdiquer, refuser d’être écrasé par la machine répressive est une nécessité politique, à l’heure où les Etats font le pari de la terreur et de notre passivité.

  • Ventimiglia, alcune note sull’operazione “Pantografo”
    La guerra mediatica ai trafficanti come strategia assolutoria degli Stati-nazione

    Un elicottero della polizia sorvola il cielo di Ventimiglia, squadroni in tenuta anti-sommossa sotto il ponte delle Gianchette, unità cinofile dislocate lungo il fiume Roja. Questo il culmine dell’Operazione Pantografo, condotta dalle procure di Imperia e Nizza in collaborazione con la polizia di frontiera italiana e la Paf (Police aux Frontières) francese, con l’obiettivo “di ricostruire […] i contatti con i migranti a Ventimiglia ovvero il modo con cui venivano reclutati; le modalità con cui venivano fatti salire sui treni” (Alberto Lari, procuratore di Imperia).

    Secondo le informazioni diffuse dalla stampa (le ultime datate al 29 marzo 2023) sono sedici le persone fermate con l’accusa di favoreggiamento dell’immigrazione clandestina, delle quali tredici sono colpite da misure cautelari. Tuttavia, secondo le osservazioni dellə attivistə in frontiera, resta forte il sospetto che i dati relativi agli arresti siano gonfiati in ragione di una celebrazione dell’operato delle forze dell’ordine e di una legittimazione pubblica della cospicua mobilitazione di mezzi e risorse.

    Basta guardare il video pubblicato dalla polizia a promozione dell’operazione: la messa in scena della potenza muscolare delle forze dell’ordine, e l’allestimento di un glorioso dispiegamento di mezzi atti a stanare loschi personaggi che si nascondono nel buio dei loro covi malsani. Il tutto montato come fosse il trailer dell’ultima stagione di CSI. Il ritmo delle immagini, le dichiarazioni più pubblicitarie che pubbliche delle autorità, riproducono la vecchia retorica del migrante come “pericolo per lo Stato”, e chi guarda da casa non ha tempo di chiedersi perché uomini e donne siano costrettə a vivere sotto un ponte, cosa aspettino nascostə in case abbandonate, perché indossino vestiti lisi e stracciati, perché siano dispostə a rischiare la vita aggrappandosi al pantografo di un treno per attraversare un confine.

    Per chi conosce quel territorio l’operazione condotta dalla procura è chiara: più che ricostruire i fatti si tratta di aggiornare la narrazione che vede i trafficanti come la piaga in suppurazione che infetta la limpidezza dei nostri confini, additare pubblicamente gli smugglers come i soli responsabili della morte delle persone in transito. Questa sceneggiatura militaresca non esibisce tanto una sicurezza raggiunta, ma finisce per legittimare il processo di securitizzazione dei confini; è una giustificazione pubblica per l’investimento militare a protezione dell’integrità nazionale. Il meccanismo così innescato si alimenta circolarmente riproducendo se stesso. La responsabilità delle morti, del fatto di trovarsi intrappolati al confine, è delle persone che hanno il vizio di mettersi nei pasticci da sole.

    Di fronte alla risonanza mediatica di cui è investita la figura dello smuggler, sovrapposta a quella del trafficante di esseri umani, pensiamo sia urgente iniziare un processo di decostruzione del reato di favoreggiamento, sempre più utilizzato come parola magica per deresponsabilizzare l’operato dello Stato sulle frontiere di mare e di terra. Decostruire la narrazione e la retorica sulla figura del cattivo scafista o passeur diventa perciò urgente per restituire la complessità del reale.

    Durante gli sbarchi, anche quelli più tragici come quello di Cutro del 26 marzo 2023, ancor prima di concludere le operazioni di salvataggio, si inizia la caccia allo scafista, spesso identificato con chi conduceva la barca. Il “chi stava al timone?” ancora prima del “siete tuttə vivə?” è alquanto significativo.

    Scafista, trafficante, contrabbandiere, in italiano. Smuggler, trafficker, in inglese; passeur in francese. I termini per designare questi fenomeni sono molteplici – ognuno con le sue accezioni e sfumature – ma nel linguaggio mediatico le loro differenze vengono appiattite e i loro significati omologati.

    Il meccanismo in atto è chiaro: c’è necessità di eleggere il cattivo, il capro espiatorio della storia e addossargli la responsabilità delle morti di frontiera.

    Questo meccanismo (mediatico, giudiziario, politico) permette una deresponsabilizzazione degli Stati e l’attribuzione di colpa a chi, spesso, non ha modo di difendersi. A questi viene ascritta anche la forma di disumanità più assoluta: l’aguzzino senza scrupoli che sfrutta e uccide i propri fratelli e le proprie sorelle, lə proprie connazionali.

    Quella che il governo Meloni sta utilizzando come grimaldello retorico rispetto alle questioni migratorie è la stessa narrazione che esiste a livello europeo, recentemente inserita nel nuovo patto sulla migrazione e l’asilo della Commissione europea: “dobbiamo fermare i trafficanti” il nuovo mantra. Se provi a ripetere la frase cento volte va a finire che ci credi. O, almeno, finisce a crederci chi viene bombardato di immagini-cartoline e parole-slogan dagli schermi televisivi.

    Se guardiamo ai numeri delle persone in carcere per reati di favoreggiamento e di traffico di esseri umani a livello italiano ed europeo, il dato è sbalorditivo. In Grecia, ad esempio, secondo i dati portati alla luce da “Kathimerini”, il 20,8% dei detenuti nelle carceri sovraffollate del Paese è sotto processo o condannato per traffico di migranti. Il loro numero ammonta a 2.223 su un totale di 10.678 detenuti. Quasi eguagliano il numero di coloro che scontano pene detentive per traffico di droga (2.508), che storicamente rappresenta la categoria di detenuti più numerosa.

    Per quanto riguarda l’Italia, i dati relativi ai detenuti per “traffico di essere umani” negli ultimi anni non sono pubblicamente accessibili. E questo potrebbe dirci già qualcosa a proposito della trasparenza delle indagini. Tuttavia, in riferimento al report “Dal Mare al Carcere” 1 l’indicazione di incidenza dei fermi rispetto al totale degli arrivi per il biennio 2018-2019 risulta essere 1:100. Tenendo a mente questo dato potremmo anche sospettare che, in ragione dell’investimento mediatico sulla criminalizzazione dei trafficanti – preludio all’inasprimento delle pene previste per tale reato dal decreto-legge 10 marzo 2023, n. 20 – e dell’aumento dei numeri di persone in transito arrivate via terra e via mare, i fermi per reato di favoreggiamento dell’immigrazione clandestina siano migliaia.

    Così, dati alla mano, vale la pena chiederci ancora “quale reato si imputa al trafficante, quale colpa?”. La risposta è tanto banale quanto poco scontata: la violazione della sovranità statale.

    Il bene giuridico tutelato dall’art. 12 del Testo Unico sull’Immigrazione, che inquadra il reato di favoreggiamento dell’immigrazione clandestina, è il mero interesse dello stato a regolamentare i flussi migratori. Le elevatissime sanzioni penali previste, variabili a seconda delle aggravanti che si applicano nel caso concreto, pongono non pochi problemi di legittimità costituzionale. Eppure l’art. 12 TUI continua ad essere modificato dai governi in senso repressivo, da ultimo con il decreto adottato all’indomani del naufragio di Cutro. E questo sulla base di una narrazione politica e mediatica che da anni volutamente confonde il “il favoreggiamento dell’attraversamento illegale dei confini” (smuggling) con la “tratta di essere umani” (trafficking), creando una figura dai contorni sfumati che assume il ruolo di nemico collettivo, cui addossare tutte le responsabilità e condannare a pene esemplari.

    Sappiamo però che la frontiera è un business e che le narrazioni sui migranti illegali contribuiscono a mantenerla attiva e produttiva. Sappiamo anche come la frontiera sia diventata un luogo di sperimentazione di tecnologie biometriche, di affinamento di tecniche di identificazione, spazio in cui si ridefiniscono i negoziati e le gerarchie di potere tra gli Stati Nazione: la fluidità per l’importazione e l’esportazione delle merci si paga al prezzo di un aumento di controllo sul movimento delle persone senza documenti. Così, più la frontiera diventa impermeabile al passaggio di persone più il prezzo da pagare è alto, misurabile in quantità di denaro speso, in ore di lavoro in regime di sfruttamento, in prestazioni sessuali (eppure, della tratta non si parla mai, guarda caso: non dovrebbe far parte anch’essa delle pratiche di traffico? Della loro forma più brutale e violenta?).

    Eppure, nonostante la frontiera sia organizzata come un dispositivo di controllo del movimento, le persone sono passate e continuano a passare. Sullo sfondo di una frontiera che alimenta dispositivi di morte dellə indesideratə si continuano a ricamare vie di fuga: brecce nel muro aperte in modo rocambolesco o reti più strutturate, create per soddisfare un bisogno, che è allo stesso tempo desiderio di vita e rifiuto di essere rifiutatə.

    La frontiera così diventa anche un mercato del passaggio, e la conseguenza della crescente militarizzazione, del rafforzamento dei dispositivi di controllo del movimento, si traduce in una professionalizzazione delle persone che aiutano ad attraversarla. Gli smugglers.

    Nel nostro tentativo di controcondurre la narrazione sui trafficanti non intendiamo invertire la loro criminalizzazione per farne una romanticizzazione che sa di rimozione. Sappiamo bene che ci sono uomini e donne che vendono “passaggi” attuando meccanismi coercitivi e di violenza, di vero e proprio traffico umano, ma ci sono molte persone che diventano esperte nel sapersi muovere nello space in beetween tra gli Stati Nazione – spesso per aver tentato di attraversarlo più volte senza riuscirvi -, che offrono la possibilità di andare da una parte all’altra a costi equivalenti al biglietto del treno che pagherebbe un normale cittadino europeo (i “passeur” arrestati a Ventimiglia il 28 marzo sono accusati di aver riscosso cifre che vanno da 30 ai 200 euro). Il punto non è criticare la narrazione omologante dell’UE in materia di favoreggiamento dell’immigrazione clandestina per decriminalizzare lo smuggler e ridisegnarlo come eroe del confine, ma far emergere la frontiera come processo in continua ridefinizione, come spazio di riterritorializzazione politica tra violenza istituzionale e pratiche di soggettivazione.

    In riferimento al territorio di Ventimiglia, l’attraversamento del confine sotto pagamento è una pratica che si avvia in modo quasi spontaneo, per poi diventare, parallelamente ai processi di border reinforcing, una rete strutturata di economia del traffico, che si innesta sulle reti della ‘ndrangheta, entra in conflitto coi gruppi solidali, e riscrive le tracce che altri passaggi hanno lasciato nella storia di quel confine. Dal 2015 ad oggi, il passaggio diventa pratica sempre più individuale e quindi monetizzabile; questo processo avviene parallelamente alla criminalizzazione e allo sgombero delle forme di vita auto-organizzate da migranti e solidali, dove fra mille contraddizioni, gli attraversamenti venivano pensati e agiti collettivamente, anche come pratica politica di contestazione del regime di frontiera europeo.

    Vista la complessità di contrari compresenti che abitano la frontiera possiamo pensarla come spazio vivente e vissuto piuttosto che linea da attraversare; o se si vuole, come un campo di battaglia in cui molti attori – trafficanti, poliziotti, sfruttatori, persone in transito e gruppi solidali – giocano il loro ruolo, inventano tattiche, entrano in conflitto e immaginano strategie in reciproca ridefinizione.

    Alla luce di queste considerazioni, è urgente la necessità di ribaltare la narrazione che gli Stati fanno degli smugglers, invertendo l’attribuzione di responsabilità su chi sia causa di morte delle persone in transito, tanto in mare quanto in terra. Potremmo infatti chiederci chi costringe le persone a rischiare la vita per passare una frontiera? Chi nega il loro diritto al movimento? Cosa vincola le persone in transito a logiche di sfruttamento per racimolare i soldi necessari a passare? Se i cosiddetti smugglers hanno tutto l’interesse a che i loro clienti giungano a destinazione dall’altra parte, chi crea gli ostacoli al loro passaggio? Forse, se le persone muoiono fulminate sul pantografo di un treno diretto a Mentone, chi è davvero sanzionabile non è lo smuggler che ha dato la “dritta”, ma chi condanna le persone a doversi servire di quel passaggio come unica via per attraversare la frontiera.

    https://www.meltingpot.org/2023/04/ventimiglia-alcune-note-sulloperazione-pantografo

    #operazione_pantografo #Vintimille #frontière_sud-alpine #Italie #France #frontières #PAF #opération_policière #militarisation_de_la_frontière #spectacle #hélicoptère #pantografo #propagande #vidéo

    Vidéo «operazione pantografo»:
    https://www.youtube.com/watch?v=QwwEICCw2OQ

  • #Journal du #Regard : Mars 2023
    http://liminaire.fr/journal/article/journal-du-regard-mars-2023

    https://youtu.be/2VC83Ckliuw

    Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Nous ne faisons qu’apparaître dans un monde soumis comme nous au pouvoir du temps. Dans le silence qui suit la fin du signal de départ. Dans un seul et unique instant. Non pas suites sans principe de (...) #Journal, #Vidéo, #Architecture, #Art, #Écriture, #Voix, #Sons, #Paris, #Mémoire, #Paysage, #Ville, #Journal_du_regard, #Regard, #Dérive, #Ciel, #Voyage, (...)

  • Lausanne interdira la reconnaissance faciale dans l’espace public Marie Giovanola/lan - RTS
    https://www.rts.ch/info/regions/vaud/13902665-lausanne-interdira-la-reconnaissance-faciale-dans-lespace-public.html

    Lausanne sera la première ville romande à interdire les systèmes de reconnaissance faciale dans l’espace public. C’est ce qu’a décidé mardi soir le Conseil communal de la ville. Elle emboîte ainsi le pas à St-Gall et Zurich.

    Le débat au sein du Conseil communal a été alimenté par le récent revirement des CFF en la matière.

    L’interdiction de la reconnaissance faciale et biométrique a fait l’unanimité des groupes politiques, s’est réjoui dans le 12h30 Benoît Gaillard, conseiller communal socialiste à l’origine de la démarche.

    « Il n’y a pas eu d’opposition. Nous avons voulu agir sur l’espace public où nous pouvons édicter des règlements, que la police qui dépend de la Ville peut également suivre. Un postulat a aussi été adopté. Il demande à la Municipalité de mettre en oeuvre les mêmes lignes directrices dans les sociétés où elles exercent une influence, soit les transports publics et les infrastructures sportives ».

    La balle est maintenant dans le camp de la Municipalité de Lausanne qui va devoir proposer un changement de règlement.
    #biométrie #facial #surveillance #algorithme #reconnaissance #vidéo-surveillance #reconnaissance_faciale #discrimination #police #vie_privée #Suisse #démocratie #bonne_nouvelle

  • Une grenade toute les 2 secondes en 2’40 :
    #Violences_policières aux Méga-Bassines | Bilan provisoire des blessés 2’40
    https://www.youtube.com/watch?v=cXco7G70fhg

    4000 #grenades tiré en 2h. Parce que ce gouvernement voulait faire démonstration de sa force. Protéger leur vision de la République. Ou du côté des forces de l’ordre, pour laver le déshonneur qu’à été la débâcle de l’opération d’évacuation de la zad de Notre-Dame-des-Landes. Pour Darmanin, préparer une candidature au poste de Premier ministre.

    S. est dans le coma depuis samedi après-midi, hospitalisée au CHU de Poitiers. Il aurait reçu une grenade #GM2L au niveau de la tête. (...)

    Si S. meurt, ce gouvernement en portera la responsabilité.

    Contrairement à ce qui a été annoncé par Darmanin et la préfecture, c’est pas 7 blessé.es, mais plus de 200 que bassines non merci recense. Parmi eux, au moins 40 blessé.es graves, une personne risque de perdre son œil, beaucoup de plaies délabrantes aux jambes et au visage (mâchoires arrachées) provoquées par des grenades GM2L et des #LBD. Une dizaine de personnes ont été transférées au CHU, une vingtaine de personnes avec leur pronostic fonctionnel engagé ou mutilées. (...)

    #vidéo #police #Sainte_Soline

  • #Chomsky - #Foucault Debate on Power vs Justice (1971)

    A few clips of Noam Chomsky and Michel Foucault discussing justice, power, and the notion of human nature in their famous #1971 debate. This is a version of an upload from the previous channel. The translation is my own, although I referenced the published text (which by the way was edited by Foucault prior to publication, which is why there are various differences between the published transcript and the actual recording).

    https://www.youtube.com/watch?v=xpVQ3l5P0A4


    #vidéo #pouvoir #justice #Noam_Chomsky #Michel_Foucault #nature_humaine

  • France. Les technologies intrusives de surveillance lors des Jeux olympiques pourraient inaugurer un avenir dystopique - Amnesty International
    https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2023/03/france-intrusive-olympics-surveillance-technologies-could-usher-in-a-dystop

    Les législateurs français doivent rejeter tout projet d’utilisation de la #vidéosurveillance assistée par intelligence artificielle (IA) lors des Jeux olympiques de Paris en 2024. Ces technologies draconiennes de surveillance de masse bafouent le droit à la vie privée et peuvent donner lieu à des violations des droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique. Il pourrait en résulter des niveaux dystopiques de surveillance à l’avenir, a déclaré Amnesty International le 21 mars 2023, alors que le projet de loi sur les #Jeux_olympiques et paralympiques de 2024 doit faire l’objet d’un vote en séance plénière à l’Assemblée nationale française.

  • Macron, Kolher : révélations sur le #scandale des #autoroutes
    http://carfree.fr/index.php/2023/03/17/macron-kolher-revelations-sur-le-scandale-des-autoroutes

    Augmentations des péages illégales, deal secret, rapports cachés, lanceur d’alerte… Le média en ligne Blast revient sur le fiasco de la privatisation des autoroutes publiques. De 2005 à aujourd’hui les Lire la suite...

    #Fin_des_autoroutes #Emmanuel_Macron #vidéo

  • #Journal du #Regard :Février 2023
    http://liminaire.fr/journal/article/journal-du-regard-fevrier-2023

    https://youtu.be/d2Isc5N9E7I

    Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Nous ne faisons qu’apparaître dans un monde soumis comme nous au pouvoir du temps. Dans le silence qui suit la fin du signal de départ. Dans un seul et unique instant. Non pas suites sans principe de (...) #Journal, #Vidéo, #Architecture, #Art, #Écriture, #Voix, #Sons, #Paris, #Mémoire, #Paysage, #Ville, #Journal_du_regard, #Regard, #Dérive, #Ciel, #Voyage, (...)

  • David Libeau @DavidLibeau ->
    J’ai créé ce week-end un site qui permet de récupérer facilement les vidéos des caméras de surveillance qui vous filment (car oui c’est un droit).
    https://twitter.com/DavidLibeau/status/1629877954070077445?s=20

    #cartographie de la #vidéosurveillance de Paris

    Madame, Monsieur,
    Conformément à l’article L253-5 du Code de la sécurité intérieure, je souhaite avoir accès aux enregistrements vidéos qui me concernent. Je pense avoir été filmé le 26 février 2023 vers 20h-3 par ces caméras :
    – caméra n° 46685 : Lemonnier / Rivoli
    – caméra n° 44805 : Rivoli / 29 juillet
    Merci d’avance.
    Cordialement,

    https://camerci.fr

  • https://www.francebleu.fr/infos/societe/en-images-300-personnes-reunies-a-dijon-apres-la-decouverte-de-cameras-au

    300 personnes réunies à Dijon après la découverte de caméras aux Tanneries et aux Lentillères

    En octobre 2022, les habitants des Tanneries et des Lentillères découvrent la présence de caméras de surveillance installées à l’entrée de leur lieu de vie. Depuis, la colère ne redescend pas : ils étaient 300 ce samedi place du Bareuzai pour dénoncer l’espionnage dont ils se disent victimes.

    Symboliquement, les participants sont arrivés place du Bareuzai avec un masque sur le visage. Sur les pancartes, on pouvait lire : « contre l’espionnage et la surveillance des opposants politiques. » A l’initiative de ce bal masqué pas comme les autres, les collectifs des Tanneries et des Lentillères. Le premier est un espace autogéré situé au sud de Dijon, l’autre un quartier libre. Ce que les manifestants dénoncent c’est la présence de caméras de vidéosurveillance découvertes à l’entrée de ces lieux de vie, en octobre 2022. « A minima, les caméras étaient là depuis 2019 », confie Morgane, habitante du quartier des Lentillères.

    Des caméras au sommet de poteaux électriques

    « Les caméras étaient cachées dans des boîtiers au sommet de poteaux électriques et étaient braquées directement vers l’entrée des Tanneries et des Lentillères », confie Jérémy, habitant des Tanneries. « C’est du matériel de professionnels, impossible que ce soit un particulier derrière tout ça. Pour nous, les caméras ont été installées par la mairie ou la préfecture, ou même la Police… On pense même que cela pourrait venir de la DGSI (Direction Générale de la Sécurité Intérieure, ndlr). On vit un peu dans la paranoïa depuis », explique Milla, qui vient jardiner de temps en temps aux Lentillères. « Je ne comprends pas ce que deviennent ces images et par qui elles sont traitées. »

    #vidéosurveillance

    https://seenthis.net/messages/988384