• Vidéo. Armés d’une disqueuse, ils font tomber le poteau d’une caméra de #vidéosurveillance à Ermont | La Gazette du Val d’Oise
    https://actu.fr/ile-de-france/ermont_95219/video-armes-dune-disqueuse-font-tomber-poteau-dune-camera-videosurveillance-erm

    Au cours de la nuit du mardi 21 au mercredi 22 avril 2020, des individus se sont attaqués à une caméra de vidéosurveillance dans le quartier des Chênes à Ermont (Val-d’Oise).

    Des individus cagoulés et gantés se sont attaqués avec une disqueuse à un pylône sur lequel était installée une caméra de vidéosurveillance à Ermont. (©Doums)

    Nuit de violence dans le Val-d’Oise. Alors que plusieurs véhicules ont été incendiés dans différentes communes du département, à Ermont, des individus cagoulés et gantés se sont attaqués avec une disqueuse à un pylône sur lequel était installée une caméra de vidéosurveillance.

    Lire aussi : Val-d’Oise. Tirs de mortier sur les policiers à Ermont, des véhicules incendiés dans plusieurs villes du département

    Les faits se sont passés vers 1h30, rue Utrillo, dans le quartier des Chênes. Les individus ont réussi à faire tomber le poteau mettant la caméra hors service.

    Les policiers dépêchés ont été reçus par des tirs de mortier. Les forces de l’ordre ont répondu en faisant usage de lacrymogènes et de lanceurs de balles de défense.

  • Coronavirus : « Une classification systématique d’une population en fonction d’un critère de santé est dangereuse »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/03/26/coronavirus-une-classification-systematique-d-une-population-en-fonction-d-u

    Le comité CARE, mis en place par le président de la République, doit inclure des spécialistes des libertés fondamentales, observe l’avocate Zoé Vilain, dans une tribune au « Monde », pour éviter une surveillance généralisée des citoyens et de leur vie privée. Depuis le 17 mars 2020, toute personne sur le territoire français doit être en mesure de justifier le motif de sa sortie, et depuis le 24 mars, l’heure à laquelle elle a quitté son domicile. Le gouvernement envisagerait désormais un contrôle massif (...)

    #Google #algorithme #smartphone #géolocalisation #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) #BigData #santé #surveillance #métadonnées (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##santé ##ICO-UK

    • Décret n° 2020-356 du 27 mars 2020 portant création d’un traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé « DataJust »
      https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=8B2997ECAD85AEB6E9AB37994EEDF6E1.tplgfr38s

      ce décret autorise le ministre de la justice à mettre en œuvre, pour une durée de deux ans, un traitement automatisé de données à caractère personnel, dénommé « DataJust », ayant pour finalité le développement d’un algorithme destiné à permettre l’évaluation rétrospective et prospective des politiques publiques en matière de responsabilité civile et administrative, l’élaboration d’un référentiel indicatif d’indemnisation des préjudices corporels, l’information des parties et l’aide à l’évaluation du montant de l’indemnisation à laquelle les victimes peuvent prétendre afin de favoriser un règlement amiable des litiges, ainsi que l’information ou la documentation des juges appelés à statuer sur des demandes d’indemnisation des préjudices corporels. Le décret définit les finalités du traitement, la nature et la durée de conservation des données enregistrées ainsi que les catégories de personnes y ayant accès. Il précise enfin les modalités d’exercice des droits des personnes concernées.

    • Suite et fin de la tribune de Zoé Vilain (Avocate associée du cabinet 1862 Avocats et présidente Europe et responsable de la protection des données personnelles de Jumbo Privacy, une application mobile qui permet aux utilisateurs de regagner le contrôle de leur données)

      Le gouvernement envisagerait désormais un contrôle massif des données de santé des Français notamment grâce aux pratiques de « #backtracking » permettant d’identifier non seulement les personnes atteintes du #Covid-19, mais également les personnes en contact avec celles-ci.

      Ce contrôle massif reviendrait à une véritable stratégie numérique d’identification des personnes en raison de leurs données de santé. Les #données_de_santé font l’objet d’une protection particulièrement renforcée depuis la création de textes juridiques portant sur la protection de la vie privée et des données personnelles en étant classée comme données dites « sensibles », depuis l’origine.

      Cette protection dans les textes, nécessaire notamment pour que tout individu atteint d’une pathologie, puisse vivre une vie normale, s’illustre par l’interdiction de tout traitement des données de santé relatives à personne identifiée ou identifiable, et leur commercialisation, selon l’article 9 du Règlement général sur la protection des données (RGPD).

      La tentation d’exploiter les données de santé des citoyens
      Le RGPD prévoit cependant quelques exceptions à cette interdiction, qui pourrait servir de base à cette stratégie numérique d’identification des personnes. En effet, il prévoit que les traitements de données personnelles de santé peuvent être autorisés si le traitement est nécessaire pour des motifs d’intérêt public à condition que la règle de droit prévoyant ce traitement soit proportionnée à l’objectif poursuivi, respecte l’essence du droit à la protection des données et prévoit des mesures appropriées et spécifiques pour la sauvegarde des droits fondamentaux et des intérêts de la personne concernée (article 9.2).

      Cette obligation est notamment rappelée dans un communiqué du Comité européen de la protection des données du 19 mars 2020 portant « Déclaration sur le traitement des données personnelles dans le contexte de l’épidémie de Covid-19 ». La tentation d’exploiter les données de santé des citoyens est grande en période de crise sanitaire comme la nôtre, surtout au vu des outils technologiques à disposition en 2020.
      Article réservé à nos abonnés Lire aussi Coronavirus : « 

      La Chine aurait endigué une grande partie du virus en contrôlant de manière systématique les données mobiles de ses citoyens, notamment en obligeant les personnes à préciser leur température et leur état de santé, en utilisant les caméras de vidéosurveillance pour traquer avec qui les personnes auraient pu être en contact. Des applications auraient même pu être utilisées pour vérifier la proximité de ces personnes, avec des personnes infectées. Les citoyens chinois seraient maintenant classifiés selon trois couleurs indiquant leur risque de contamination : rouge, jaune et vert.

      Pas au détriment du respect des libertés fondamentales

      La Chine n’est pas la seule à avoir mis ce genre de contrôle en place. L’Italie, Israël, la Corée du Sud mettraient en place des contrôles massifs afin de surveiller l’expansion du virus dans leur territoire grâce à l’exploitation des images de #vidéosurveillance, des données de #géolocalisation et les #données_bancaires, pour contrôler les mouvements de leur population.

      Le Royaume-Uni serait en négociation avec Google, qui fait l’objet de plusieurs plaintes pour violation du RGPD devant l’Information Commissioner’s Office (ICO), l’équivalent britannique de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), pour avoir accès aux données de localisation des Anglais, afin de contrôler le respect du confinement.

      Emmanuel Macron a annoncé le 24 mars avoir créé un comité d’analyse, de recherche et d’expertise (CARE) composé exclusivement de scientifiques, afin de se prononcer sur l’utilisation des données de santé des personnes sur le territoire français pour faire face à la pandémie actuelle. A l’ère du numérique et du big data, l’utilisation de la technologie et des données semble inévitable et fondamentale pour lutter contre un virus comme le Covid-19 et faire en sorte que la crise soit la plus courte possible. Mais cela ne doit pas se faire au détriment du respect des libertés fondamentales. Quelles seront les décisions prises par le gouvernement et fondées sur cette classification de la population ?

      Des décisions générales ou personnalisées ?

      Cette classification aura-t-elle pour objet de donner lieu à des décisions générales de santé publique ? Ou, au contraire, visera-t-elle à prendre des décisions personnalisées en fin de crise, pour décider quelles sont les personnes qui auront le droit de sortie de confinement en fonction de leur exposition à des personnes contaminées ? Allons-nous privilégier les personnes exposées, et donc potentiellement immunisées, pour les embauches à des postes à plus haut risque (livreur, caissiers, etc.) au cas où le Covid-19 reviendrait ?

      Cette stratégie numérique d’identification fait naître beaucoup trop d’interrogations pour qu’elle ne fasse pas l’objet d’une réflexion approfondie du cadre légal sans lequel elle ne devrait pas exister. Nous ne savons pas combien de temps cette crise sanitaire va durer. Une classification systématique d’une population en fonction d’un critère de santé est dangereuse, et cela ne peut se faire sans l’appui et l’avis d’experts juridiques, dont le travail est de vérifier que les mesures prises sont proportionnées et prises dans le respect des libertés fondamentales des personnes concernées. N’attendons pas la fin de la crise où nos données de santé seront potentiellement exploitées, pour demander le respect de nos droits au respect de la vie privée.

      Oui, pour sauver l’#économie, la tentation est grande de trier la main d’oeuvre selon son statut sérologique afin que soient assurées des tâches indispensables mais aussi la performance de nos fleurons industriels et productifs (airbus, bagnole, logisitique, ...).
      Assignation à résidence et contrôle de la mobilité, en même temps.

      #Travail #contrôle

    • Face au Covid-19, le choix entre santé ou libertés est un faux dilemme, Le Monde, Editorial
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/03/30/face-au-covid-19-le-choix-entre-sante-ou-libertes-est-un-faux-dilemme_603488

      Lutter contre une pandémie qui détruit des vies humaines et menace la planète de déstabilisation est une priorité absolue. Mais les dispositifs d’exception ne sont acceptables que s’ils sont provisoires.

      Editorial du « Monde ». Confinement généralisé au domicile, rassemblements prohibés, couvre-feux, parcs surveillés par des drones. Jamais en temps de paix les démocraties n’ont enduré pareilles entorses aux principes qui les fondent : les libertés publiques. Qui aurait imaginé, voici quelques semaines encore, que l’Europe serait plongée dans un climat digne de George Orwell, qui plus est très largement accepté ?

      La liberté d’aller et venir, celle de se réunir ont été mises entre parenthèses, les prérogatives des Parlements rognées, les droits des salariés amputés. Des prévenus sont jugés et parfois privés de liberté sans avocat. L’exécutif s’est donné le droit de restreindre des libertés individuelles, prérogative réservée en temps normal aux juges en vertu du principe fondamental de la séparation des pouvoirs.

      Sous l’effet de la sidération et de la peur, des mesures aussi radicales que le confinement général, la fermeture des institutions non vitales et le placement en quarantaine sont largement acceptées et même approuvées. Personne ne peut contester la réalité d’un « état d’urgence sanitaire » et la nécessité de mesures exceptionnelles pour juguler la pandémie. Le débat de l’heure porte plutôt sur le fait de savoir si ces restrictions n’auraient pas dû être imposées plus tôt. Ce qui conduit à interroger les relations complexes entre information scientifique, conscience de l’opinion et décision politique.

      Lutter contre une pandémie qui détruit des vies humaines et menace la planète de déstabilisation est une priorité absolue. Il faut donc approuver sans réserve les mesures sanitaires, promouvoir leur mise en œuvre et accepter les sanctions infligées aux contrevenants. Ne serait-ce que par respect et par soutien aux personnels de santé exténués.

      L’« effet cliquet »

      Cela ne dispense pas de s’interroger sur le monde d’après et le risque d’une banalisation de dispositifs d’exception qui ne sont acceptables que s’ils sont provisoires. Or l’expérience du passé nourrit l’inquiétude. Une fois la contrainte mise en œuvre, il est rare que le législateur revienne à des textes plus libéraux. Adoptée au début de la guerre d’Algérie, la loi de 1955 sur l’état d’urgence a été actualisée et adaptée, jamais abrogée. Les dispositions prises en 2015 face au terrorisme ont été versées dans le droit commun.

      L’état d’urgence sanitaire est une première dans nos démocraties. Mais la menace d’une nouvelle pandémie restera gravée dans les esprits. La tentation sera donc grande pour les gouvernements de transformer le provisoire en définitif. Il faudra se garder d’un tel « effet cliquet », en particulier dans le domaine du #droit_du travail, de la #procédure_pénale et des #libertés_publiques.

      L’urgence sanitaire doit devenir le laboratoire des bonnes méthodes de prévention et de traitement des pandémies, pas celui de mesures liberticides. Le risque s’annonce particulièrement fort en matière de surveillance individuelle. L’utilisation à grande échelle par la Chine des smartphones pour obliger les individus à communiquer leur température, repérer les déplacements des malades et identifier leurs contacts, donne un avant-goût de l’inquiétante évolution que la pandémie peut accélérer.

      Or la banalisation du recueil des données de santé, si elle peut renforcer un régime autoritaire, peut aussi être mise au service de la santé publique, de la connaissance des risques et de la prévention individuelle et collective des maladies. Entre santé et libertés, nous ne sommes pas contraints de choisir. Menace vitale, le Covid-19 défie aussi la démocratie.

  • Coronavirus. 100 000 caméras surveillent les confinés à Moscou… Et tous les autres

    Le #confinement a été décidé en Russie pour les personnes qui reviennent de pays touchés par la pandémie de #coronavirus. 200 personnes ont été contrôlées en train d’enfreindre cette règle dans la capitale moscovite grâce au système de vidéosurveillance. Au grand dam de l’opposition.

    À Moscou, la #reconnaissance_faciale est devenue un outil clé de la stratégie anti-coronavirus, un test grandeur nature pour cette #technologie controversée, ses détracteurs dénonçant de longue date le risque d’un usage à des fins politiques.

    Depuis février, des milliers de Moscovites, en particulier ceux revenus de pays touchés par le #Covid-19, sont soumis à un régime de confinement strict à domicile de 14 jours pour empêcher la maladie de se propager.

    La reconnaissance faciale pour surveiller les confinés

    Tous sont catalogués avec leurs adresses, la copie de leurs passeports et leurs numéros de téléphone dans une base de données de cette mégalopole aux 16 millions d’habitants et visiteurs quotidiens.

    Et chacun est informé qu’une infraction au régime d’isolement est passible d’amendes voire de prison et d’expulsion pour les ressortissants étrangers.

    "Le respect de ce régime fait l’objet d’une surveillance permanente, notamment via le système de reconnaissance faciale", a mis en garde le maire de Moscou Sergueï Sobianine sur son blog.

    La puissance du système repose sur un maillage très serré. Pas un couloir de métro, pas une rue n’échappe aujourd’hui aux 170 000 caméras déployées peu à peu depuis une décennie au nom de l’ordre public. Quelque 100 000 d’entre elles sont reliées à l’intelligence artificielle capable d’identifier les personnes filmées et les 70 000 restantes doivent suivre sous peu.

    200 personnes identifiées pour avoir enfreint la quarantaine

    La police de Moscou a dit avoir identifié depuis février près de 200 personnes ayant enfreint leur quarantaine, grâce à cette surveillance.

    La Russie a aussi lancé d’autres technologies au service de la lutte contre le coronavirus, allant de la télémédecine à la surveillance des étalages de supermarchés et des réseaux sociaux pour contrer les rumeurs et "fausses informations".

    Le président Vladimir Poutine a lui-même visité mardi le nouveau centre de vigilance face à l’épidémie de coronavirus en Russie.

    Selon Sergueï Sobianine, ce pôle dispose des coordonnées et lieux de travail de 95 % des personnes ayant voyagé dans les pays les plus touchés par la pandémie. "Nous avons identifié où ils sont", s’est-il félicité.

    Dès février, le maire vantait l’efficacité redoutable de ce contrôle en prenant l’exemple d’une Chinoise sortie indûment de sa quarantaine, d’une amie lui ayant rendu visite et du chauffeur de taxi de cette dernière. Les autorités ont collecté au passage les données personnelles des 600 voisins des deux jeunes femmes.

    Selon le maire, les caméras sont aussi utilisées pour surveiller l’approvisionnement des étals des supermarchés, afin d’éviter les pénuries alors que de nombreux Moscovites, inquiets face à l’épidémie, se sont précipités cette semaine pour faire des stocks.

    Une technologie qui s’exporte

    Cette vidéosurveillance renforcée par la reconnaissance faciale avait été testée pour la première fois durant l’été 2018 lors de la Coupe du monde de football, avant d’être généralisée en janvier 2020. Juste avant l’épidémie.

    "La probabilité d’une erreur de notre algorithme dans la reconnaissance des visages est de 1 sur 15 millions", expliquait en début d’année Alexandre Minine, directeur général de la société russe NtechLab qui a gagné l’appel d’offres de la mairie de Moscou.

    Son dispositif, qui est aussi exporté en Chine, premier marché mondial, et en Amérique latine, est même capable d’identifier les personnes par leur seule silhouette dans "80 % des cas".

    Les technologies de surveillance russes et chinoises, les plus sophistiquées au monde, sont déjà exportées dans une centaine de pays, relève Valentin Weber, un expert de la cybersécurité à l’Université d’Oxford, dans une étude publiée fin 2019.

    "En raison des lois plus strictes sur la protection des données personnelles, en Europe la reconnaissance faciale n’a pas été déployée à grande échelle. Les groupes russes et chinois avaient moins de restrictions juridiques pour collecter et utiliser les données personnelles que leurs collègues européens", explique Valentin Weber.

    Risque de « Big Brother »

    Avant la crise du coronavirus, experts et opposants ont ainsi mis en garde contre ce "Big Brother" et le risque que sous couvert d’une mission d’intérêt général, il soit aussi utilisé pour surveiller les adversaires politiques et restreindre les libertés publiques.

    "C’est l’argument sécuritaire qui vient toujours justifier une perte de vie privée et de liberté personnelle. C’est là où est le plus grand problème et le plus grand danger", souligne le chercheur français en cybersécurité Baptiste Robert.

    Alexandre Minine dit faire confiance aux autorités et affirme que les images les "informations sur les personnes (passeport, nom et prénom, numéro de téléphone) ne sont pas conservées dans les mêmes bases de données".

    Selon lui, ces données ne sont croisées qu’en cas de nécessité, en conformité avec une procédure stricte confiée aux forces de l’ordre.

    Du côté des détracteurs du système, on se montre autrement plus méfiant. D’autant que la surveillance à des fins politiques n’est pas chose nouvelle pour bien des Russes : à l’époque soviétique, le KGB avait la réputation d’avoir des yeux et des oreilles partout.

    Surveillance d’État ?

    Aliona Popova, juriste et activiste, a déposé une plainte pour dénoncer le recours à Moscou du système de reconnaissance faciale à l’occasion, le 29 septembre, d’une manifestation d’opposition autorisée par les pouvoirs publics.

    Selon elle, des caméras avaient été fixées aux portiques détecteurs de métaux par lesquels chaque manifestant était obligé de passer pour rejoindre la zone de rassemblement.

    "L’utilisation massive des technologies de reconnaissance faciale, c’est de la surveillance de l’État visant ses citoyens. Et c’est certain que l’État va l’utiliser contre les opposants politiques", a-t-elle estimé.

    Sa plainte a finalement été rejetée, mais sa pétition contre la reconnaissance faciale sur le site change.org avait recueilli près de 75 000 signatures avant la crise du Covid-19. La mairie dément tout usage machiavélique à des fins de fichage des opposants.

    Des activistes se peignent le visage avec des formes géométriques

    En février, un groupe d’activistes artistiques a tenté de sensibiliser sur le sujet avec une nouvelle forme de protestation.

    Inspirés par une action du "Dazzle Club" à Londres où la reconnaissance faciale a été lancée en début d’année dans des espaces géographiques précis, quatre militants se sont peint des formes géométriques sur le visage devant l’administration présidentielle russe, un maquillage censé les rendre non identifiables par les caméras.

    ""Il y a déjà eu des cas d’activistes politiques interpellés dans le métro, identifiés à l’aide des caméras", accusait alors la peintre Katrin Nenacheva. Les quatre activistes ont été interpellés lors de leur action, puis jugés et condamnés à des amendes de 15 000 roubles (173 €) pour infractions à la réglementation des manifestations.

    Le directeur général de la société NtechLab relève la futilité de ce mode de protestation. "Nous pouvons travailler même lorsque 40 % du visage est recouvert par une casquette ou un masque médical", explique-t-il.

    S’évader de sa quarantaine le visage couvert ne protège pas de l’œil de Moscou.

    https://www.ouest-france.fr/europe/russie/coronavirus-100-000-cameras-surveillent-les-confines-moscou-et-tous-les
    #vidéosurveillance #Russie #Moscou
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  • Les personnels et étudiant·e·s de l’Université de Strasbourgs ont-ils mis sous #surveillance ?
    (Communiqué de presse du 20 février 2020)

    Les départements de sûreté intérieure se multiplient dans les #universités, les sociétés de sécurité privées s’établissent sur les #campus, la #surveillance_vidéo se généralise, alors que les franchises universitaires sont régulièrement bafouées par la présence de la #police dans les établissements. L’Université de #Strasbourg, qui s’est singularisée ces dernières années par une anticipation et une application zélée de toutes les réformes, se veut probablement à la pointe des #dispositifs_de_surveillance et d’anticipation des mouvements sociaux. Face à plusieurs dérives qui pourraient remettre en cause nos #libertés_fondamentales, les organisations signataires estiment qu’il est aujourd’hui de leur #responsabilité d’alerter les personnels sur les informations dont elles disposent et sur les démarches qu’elles ont engagées. Dans un courrier du 4 février dernier (à lire et télécharger ICI : https://drive.google.com/file/d/1oLOje91aiU_T1p7VDBMIXSk5oaV4w2eL/view), nos organisations ont interrogé le Président de l’université et le Directeur général des services sur des faits dûment constatés ou méritant d’être vérifiés. Tout d’abord sur des pratiques de la société de #sécurité_privée prestataire de notre établissement. Notre inquiétude portait notamment sur une possible pratique de #fichage d’étudiant·e·s et de #personnels. Nous avons demandé la mise en place de mesures permettant, soit de lever ces suspicions, soit de les confirmer. Nous précisons que si le prestataire de sécurité privée a très récemment changé, les salariés restent, pour beaucoup, les mêmes. Or des comportements similaires ou tout aussi graves, ont été constatés. A titre d’exemple, le jeudi 6 février, plusieurs témoins ont fait état de la présence d’au moins un salarié de la société de sécurité privée aux abords de la manifestation intersyndicale au niveau de la Place de la République. Des étudiant·e·s sont allés à sa rencontre pour savoir s’il était en service, ce qu’il a reconnu avant de justifier sa présence en dehors du campus en disant qu’il avait des ordres. De qui émanaient ces ordres ? Notre courrier s’interrogeait ensuite sur les missions du fonctionnaire-adjoint de sécurité et de défense de notre université, sur la nature des rapports qu’il rédige suite à ses tâches de surveillance des AG ainsi que sur les destinataires de ses rapports. Enfin nous demandions que toute la lumière soit faite sur les décisions et les ordres éventuels qui ont pu mener à de telles dérives, mais aussi sur l’utilisation et le devenir des #données_personnelles collectées par les sociétés de sécurité privées et par le fonctionnaire-adjoint de sécurité et de défense. Le mercredi 12 février, nos organisations ont été destinataires d’un courrier émanant du Directeur Général des Services qui apportait, au nom du président et en son nom propre, des éléments de réponse à nos questions et demandes. Ces réponses, que nous publions avec l’accord des auteurs (à lire ICI : https://drive.google.com/file/d/1TDoB-ln6BX3B8Qm2e1CzcdkK0EnS4ya_/view), nous semblent lacunaires. Nous invitons donc le Président #Michel_Deneken à prendre nos questions avec plus de sérieux et à y répondre publiquement avec précision, afin de rassurer notre communauté de recherche et d’enseignement sur la préservation de nos libertés fondamentales.

    L’intersyndicale de l’Université de Strasbourg,CNT-STP67, DICENSUS, FO-ESR, SNCS-FSU, SNASUB-FSU, SNESUP-FSU, Solidaires Étudiant•e•s Alsace, Sud Éducation Alsace.

    https://fsusupalsace.files.wordpress.com/2020/02/communiquec2b4-intersyndical-sur-la-sec2b4curitec2b4-a
    #vidéosurveillance

    ping @etraces
    #Deneken

  • Reprendre place. Contre l’#architecture_du_mépris

    Pourquoi avons-nous cette étrange impression que la ville ne nous appartient pas ? De n’être que de passage alors même que nous y résidons ? Quel est ce malaise que nous ressentons à la vue d’un #banc design segmenté en places individuelles, de #pics au rebord d’une vitrine, de #grillages et de caméras tous azimuts ? Ce sont autant de symptômes de #suspicion et de mépris de la ville à notre égard, autant de sensations de #dépossession. Loin d’être une chose inerte, l’espace urbain formé par les urbanistes et architectes est politique, vivant et signifiant. Il envoie des signaux de reconnaissance et de mépris à destination de ceux qui y vivent. C’est pourquoi il est plus que temps d’apprendre à décrypter le #langage_urbain pour pouvoir reprendre place en son sein et exiger de ceux qui la fabriquent, architectes et politiques en tête, qu’ils prennent en compte sa destination véritable : servir ses habitants.

    https://www.payot-rivages.fr/payot/livre/reprendre-place-9782228924542
    #livre #urban_matter #villes #géographie_urbaine #vidéosurveillance #droit_à_la_ville #urbanisme #architecture #villes

    ping @karine4

    –---

    ajouté à la métaliste sur le #mobilier_urbain #anti-sdf / #anti-réfugiés :
    https://seenthis.net/messages/732278

    #architecture_défensive #SDF #sans-abri #anti-SDF #architecture_hostile

  • #TousSurveillés : notre grande enquête sur la #vidéosurveillance

    Vingt-cinq ans après sa légalisation, la vidéosurveillance s’est généralisée, des grandes villes aux plus petits villages. C’est le constat d’une #enquête inédite menée par Mediacités sur plus de 200 communes dans quatre métropoles. La tendance à un maillage toujours plus serré se poursuit, alors que de #nouvelles_technologies, inquiétantes, font leur apparition.


    https://www.mediacites.fr/dossier/toussurveilles
    #villes #urban_matter #géographie_urbaine #reconnaissance_faciale #France #Lille #Lyon #Toulouse #Nantes #élections_municipales #sécurité #insécurité #sentiment_d'insécurité #surveillance

    ping @etraces @karine4 @cede

  • https://www.lagazettedescommunes.com/660599/le-palmares-des-50-plus-grandes-villes-videosurveillees
    Entre la fin de l’année 2013 et le début de l’année 2020, le nombre de caméras de vidéosurveillance dans les 50 villes les plus peuplées de France a été multiplié par 2,4, passant de près de 4 800 caméras dans 35 villes à plus de 11 400 dans 47 villes. Avec plus de 2 600 caméras pour 346 000 habitants, soit une caméra pour 130 habitants, Nice (Alpes-Maritimes) reste la ville la plus couverte.
    #videosurveillance #surveillance #police

  • Reconnaissance faciale : pourquoi le projet du gouvernement inquiète
    https://usbeketrica.com/article/reconnaissance-faciale-projet-gouvernement-inquiete

    Le secrétaire d’Etat chargé du Numérique Cédric O a annoncé que le gouvernement comptait en 2020 lancer une « phase d’expérimentation » de la reconnaissance faciale appliquée à la vidéosurveillance. Une décision qui inquiète les associations de défense des libertés et différents spécialistes du sujet. « Je souhaite que nous puissions avoir un débat apaisé sur ce sujet, qui suscite trop de projections irrationnelles, dans un sens comme dans l’autre. » C’est par ces mots que le secrétaire d’État chargé du (...)

    #ANSSI #Gemalto #Idemia #Morpho #RATP #Safran #SNCF #Thalès #algorithme #CCTV #Flickr #biométrie #automobilistes #facial #reconnaissance #vidéo-surveillance (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##erreur ##surveillance ##_ ##TAJ ##CNIL ##LaQuadratureduNet ##Deveryware

  • https://us12.campaign-archive.com/?u=93670423e9243101afcfcae19&id=b5d6c70036
    Élodie Lemaire, maître de conférences en sociologie à l’Université de Picardie – Jules Verne revient pour le Panier à salade sur son enquête auprès des acteurs de la vidéosurveillance d’une ville du nord de la France, aux côtés des vidéo-opérateurs, des policiers et des magistrats, retracée dans l’Œil sécuritaire (éd. La Découverte).

    Il y a une fuite en avant de la vidéosurveillance qui empêche de revenir sur son efficacité. Celle-ci n’a pas besoin de preuve d’efficacité pour se développer ; d’autres éléments, d’autres facteurs entrent en ligne de compte, la dépassent et lui permettent de prospérer. L’argument de vente principal de la vidéosurveillance, c’est que c’est un outil multi-fonction. Ça témoigne bien de son statut. Elle devient un réflexe, une « bonne à tout faire » et s’impose comme la réponse à tous les problèmes qui se posent, y compris dans l’extra-sécuritaire.

    #vidéosurveillance #police_municipale #justice #vidéo

  • Quel contrôle démocratique sur la #vidéosurveillance privée en réseau ?
    http://www.internetactu.net/2019/06/25/quel-controle-democratique-sur-la-videosurveillance-privee-en-reseau

    Aux États-Unis, les quartiers résidentiels les plus aisés ne sont pas toujours les mieux pourvus en caméras de vidéosurveillance publiques. C’est pourtant dans ces quartiers que se développe une nouvelle forme de surveillance, popularisée notamment par le succès de Ring, la sonnette vidéo d’Amazon, explique le journaliste Alfred NG (@alfredwkng) (...)

    #Articles #Débats #démocratie #sécurité

  • Nouvelles #caméras et système de #reconnaissance_faciale à la frontière entre le #Maroc et #Ceuta

    Le système de sécurité à la frontière entre le Maroc et Ceuta se modernise. De nouvelles caméras de surveillance ont été installées dans l’enclave espagnole et un système de reconnaissance faciale devrait bientôt être mis en place, bien qu’aucune date de mise en route n’ait été communiquée par l’Espagne.

    Le ministère espagnol de l’Intérieur a ainsi récemment mis à jour le système de surveillance vidéo dans tout le périmètre de la frontière de Ceuta. 41 caméras #DOMOS et 11 caméras fixes ont été remplacées et 14 nouvelles #caméras_techniques et une plateforme plus moderne de contrôle du système de #vidéosurveillance ont été installées, rapporte El Confidencial (https://www.elconfidencial.com/espana/andalucia/2019-06-09/frontera-ceuta-marruecos-concertinas_2061042). La plupart des caméras dataient du milieu des années 90 et étaient déjà obsolètes, souligne le quotidien espagnol.

    L’une des autres mesures phares annoncées par l’Intérieur est le système de reconnaissance faciale qui sera lancé non seulement à la frontière entre Ceuta et le Maroc, mais également à Melilla, rappelle la même source. L’objectif est de réduire les temps de contrôle aux frontières et d’accroître la sécurité là où des milliers de personnes passent chaque jour.

    Pour la déléguée du gouvernement de Ceuta, Salvadora Mateos, il s’agit de créer une véritable “frontière intelligente”, indique Ceuta TV, à même de “relever les défis du XXIe siècle”, à savoir la hausse de l’immigration illégale.

    Le ministre espagnol de l’Intérieur Fernando Grande Marlaska avait également annoncé en février que les lames et fils barbelés installés en haut de la barrière frontalière (les “concertinas”) seraient bientôt enlevés et la barrière rehaussée.

    Des mesures qui ne sont toujours pas effectives alors que du côté marocain, de nouvelles lames ont été installées pour rendre plus difficile l’accès des migrants à la partie espagnole du périmètre, souligne Ceuta TV.

    “Cela fait partie d’un projet de renforcement des dispositifs marocains en Méditerranée sur 1.000 kilomètres. C’est le résultat d’une analyse qui a débuté en 2016, lorsque nous avions identifié certaines améliorations et que nous les intégrons maintenant”, a déclaré le directeur de l’immigration et de la surveillance des frontières du ministère marocain de l’Intérieur, Khalid Zerouali, rapporte El Confidencial.

    Selon le journal, le ministère espagnol de l’Intérieur attend la fin de l’installation de ces “concertinas” du côté marocain pour enlever celles du côté espagnol.

    https://www.huffpostmaghreb.com/entry/nouvelles-cameras-et-systeme-de-reconnaissance-faciale-a-la-frontie
    #Espagne #frontières #militarisation_des_frontières #surveillance #asile #migrations #réfugiés

    • Spanish-Moroccan borders upgraded with new cameras, facial recognition and a barbed wire ’swap’

      The Spanish government is seeking a 50% reduction in illegal immigration and to achieve this goal is deploying new surveillance cameras and facial recognition technology at its borders with Morocco in Ceuta and Melilla. The Spanish government also plans to remove the barbed wire fences at those borders - but the Moroccan government is constructing its own.

      New surveillance technology

      The Spanish interior ministry has updated the #CCTV system at the border between the enclave of Ceuta and Morocco, replacing 52 cameras (mainly dating from the mid-90s) with 14 new ones, backed up by a new control system.

      Facial recognition technology will also be deployed, not only at Ceuta’s border with Morocco, but also at that with the enclave of Melilla. The stated objective is to reduce the time taken to conduct border checks and to increase security at crossings used by thousands of people daily.

      It is not clear how exactly the facial recognition system will be used - for example, while the technology could be used to compare an individual’s face against the image stored in their passport (a ’one-to-one’ match), it may also be possible to scan faces in a crowd against police databases.

      Barbed wire: out and in

      In the summer of 2018 the announcement from the Spanish interior ministry that the barbed wire between Spain’s enclaves and Morocco would be removed was welcomed by many as a positive development.

      However, on the other side of the border, Morocco is installing its own barbed wire fencing, which according to El Confidencial has its origins in an agreement between the EU and Morocco through which Brussels will provide €140 million for migration control.

      The Spanish government has denied any relationship between the developments, but it plans to wait until the Moroccan fence is installed before removing its own - it is “a question of borders and borders are between two countries,” said Fernando Grande-Marlaska, the interior minister, in June.

      It is not clear from where Morocco has purchased the new fencing, which is made up of two-metre-high layers of barbed wire stacked on top of one another and surrounds the eight kilometres of wall surrounding Ceuta.

      However, the Malaga-based European Security Fencing would be an obvious choice - as well as being the supplier of the fence Spain now plans to remove, it has supplied its galvanised steel, razor-tipped products to Hungary, Denmark and is expanding into the Arabian Gulf.

      Secret agreements

      The push for new border control measures between Spain and Morocco does not only involve infrastructure - the two countries signed bilateral agreements on the control and return of irregular migrants in February this year.

      The Andalusian Association for Human Rights (APDHA) requested access to them from the European Commission, which refused, arguing that “the guarantee of confidentiality is essential for the complex operation to succeed, the objective of which is to guarantee the interests and values of the EU”.

      Intensive training has also been provided to Moroccan military, and the EU has equipped the state with search and rescue equipment. On top of the 140 million given by the EU to Morocco to “combat illegal immigration” Spain is the state’s third largest foreign investor, with the Morocco-Spain Economic Forum held to encourage partnership and investment projects. These collaborative measures share the objectives of ensuring the control, detention and return of people trying to make irregular border crossings.

      At the start of March this year, Grande-Marlaska credited cooperation between Spain, the EU and Morocco as a fundamental factor in the reduction in recorded entries to Spain, where 10,475 people had arrived by boat by July this year, compared to 14,426 in the same period of 2018.

      http://www.statewatch.org/news/2019/sep/es-mo-borders-tech.htm
      #reconnaissance_faciale #surveillance #caméras_de_vidéosurveillance #vidéosurveillance

      ping @reka @etraces @isskein

  • Elodie Lemaire : « La vidéosurveillance n’est pas une preuve idéale » | LINC
    https://linc.cnil.fr/fr/elodie-lemaire-la-videosurveillance-nest-pas-une-preuve-ideale

    J’ai enquêté pendant seize mois (2014-2015) à Braville, pseudonyme d’une ville moyenne de province, auprès des différents domaines professionnels concernés par l’usage de cette technologie : prestataires de sécurité, pourvoyeurs de vidéos (centre de sécurité urbaine, société de transport en commun), commissariat de police et gendarmerie, tribunal de grande instance. Au total, j’ai mené 117 entretiens, fait passer 127 questionnaires, et réalisé des observations, le plus souvent participantes. Au fil de cette immersion, j’ai recueilli de nombreux documents. J’ai notamment restitué l’histoire de 127 dossiers judiciaires comportant des enregistrements de #vidéosurveillance. D’une part, j’ai suivi pas à pas la trajectoire d’un échantillon de 122 bandes de vidéosurveillance ; d’autre part, j’ai étudié la genèse de 5 dossiers jugés et archivés, en rencontrant les « petites mains » ayant œuvré à leur élaboration.

  • Pierre par Pierre, le site
    https://nantes.indymedia.org/articles/44988

    Pierre par pierre veut être un outil pour tou-te-s celleux qui luttent contre les répressions.

    #Répression #contrôle #social #/ #prisons #centres #de #rétention #police #procès #loi #renseignement #anti-repression #dispositifs #| #vidéosurveillances #anti-carcéral #partout #Répression,contrôle,social,/,prisons,centres,de,rétention,police,procès,loi,renseignement,anti-repression,dispositifs,|,vidéosurveillances,anti-carcéral

  • La généralisation de la #reconnaissance_faciale est-elle inévitable ?
    http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/la-generalisation-de-la-reconnaissance-faciale-est-elle-inevitable

    Le philosophe Evan Selinger (@evanselinger, auteur de Re-Engineering Humanity) et le professeur de droit Woodrow Hartzog (@hartzog, auteur de Privacy’s Blueprint : The Battle to Control the Design of New Technologies) signent pour OneZero une intéressante tribune sur la nécessité de réguler la reconnaissance faciale. Il y a peu, l’AI Now (...)

    #A_lire_ailleurs #Enjeux #liberté #surveillance #vidéosurveillance

  • Le monde selon #Xi_Jinping

    Depuis 2012, le désormais « président à vie » Xi Jinping a concentré tous les pouvoirs sur sa personne, avec l’obsession de faire de la #Chine la superpuissance du XXIe siècle. Plongée au coeur de son « rêve chinois ».

    Derrière son apparente bonhomie se cache un chef redoutable, prêt à tout pour faire de la Chine la première puissance mondiale, d’ici au centenaire de la République populaire, en 2049. En mars dernier, à l’issue de vastes purges, Xi Jinping modifie la Constitution et s’intronise « président à vie ». Une concentration des pouvoirs sans précédent depuis la fin de l’ère maoïste. Né en 1953, ce fils d’un proche de Mao Zedong révoqué pour « complot antiparti » choisit à l’adolescence, en pleine tourmente de la Révolution culturelle, un exil volontaire à la campagne, comme pour racheter la déchéance paternelle. Revendiquant une fidélité aveugle au Parti, il gravira en apparatchik « plus rouge que rouge » tous les degrés du pouvoir.
    Depuis son accession au secrétariat général du Parti en 2012, puis à la présidence l’année suivante, les autocritiques d’opposants ont réapparu, par le biais de confessions télévisées. Et on met à l’essai un système de surveillance généralisée censé faire le tri entre les bons et les mauvais citoyens. Inflexible sur le plan intérieur, Xi Jinping s’est donné comme objectif de supplanter l’Occident à la tête d’un nouvel ordre mondial. Son projet des « routes de la soie » a ainsi considérablement étendu le réseau des infrastructures chinoises à l’échelle planétaire. Cet expansionnisme stratégique, jusque-là développé en silence, inquiète de plus en plus l’Europe et les États-Unis.

    Impériale revanche
    Dans ce portrait très documenté du leader chinois, Sophie Lepault et Romain Franklin donnent un aperçu inédit de sa politique et montrent que l’itinéraire de Xi Jinping a façonné ses choix. De Pékin à Djibouti – l’ancienne colonie française est depuis 2017 la première base militaire chinoise à l’étranger – en passant par la mer de Chine méridionale et l’Australie, les réalisateurs passent au crible les projets et les stratégies d’influence du nouvel homme fort de la planète. Nourrie d’images d’archives et de témoignages (de nombreux experts et de dissidents, mais aussi d’un haut gradé proche du pouvoir), leur enquête montre comment Xi Jinping a donné à la reconquête nationaliste de la grandeur impériale chinoise, projet nourri dès l’origine par la République populaire, une spectaculaire ampleur.

    https://www.arte.tv/fr/videos/078193-000-A/le-monde-selon-xi-jinping
    #biographie #démocratie #trauma #traumatisme #Mao #révolution_culturelle #Terres_Jaunes #exil #Prince_Rouge #nationalisme #rêve_chinois #renaissance_nationale #histoire_nationale #totalitarisme #stabilité #idéologie #anti-corruption #lutte_contre_la_corruption #purge #dictature #investissements_à_l'étranger #prêts #dette #KUKA #ports #droits_humains #Australie #infiltration_chinoise #Nouvelle-Zélande #David_Cameron #Jean-Pierre_Raffarin #matières_premières #capitalisme_autoritaire #Ouïghours #arrestations #répression #censure #liberté_d'expression #défilés_militaires #armée #puissance_militaire #Mer_de_Chine_méridionale #îles_de_Spratleys #liberté_de_la_presse #prisonniers_politiques #Hong_Kong

    #Djibouti #base_militaire (de Djibouti)

    #Sri_Lanka —> Au Sri Lanka, le #port de #Hambantota est sous contrôle chinois, ceci pour au moins 99 ans (accord signé avec le Sri Lanka qui n’a pas pu rembourser le prêt que la Chine lui a accorder pour construire le port...)
    #dépendance
    v. aussi :
    Comment la Chine a fait main basse sur le Sri Lanka
    https://www.courrierinternational.com/article/comment-la-chine-fait-main-basse-sur-le-sri-lanka

    Histoire semblable pour le #Port_du_Pirée à #Athènes, en #Grèce ou l’#aéroport de #Toulouse, en #France.

    #Organisation_de_coopération_de_Shangaï :


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_de_coop%C3%A9ration_de_Shanghai
    #Grande_unité_mondiale #enrichissement_pour_tous

    Quelques cartes et images tirées du #film #documentaire.

    La #nouvelle_route_de_la_soie et autres investissements chinois dans les infrastructures mondiales de #transport :

    La #Chinafrique :


    #Afrique
    Afrique où la Chine propose la « #solution_chinoise », programme de #développement basé sur le #développement_économique —> « #modèle_chinois de développement »

    Le programme de #surveillance_de_masse :

    Outre la surveillance, mise en place d’un programme appelé « #crédit_social » :

    Le #Système_de_crédit_social est un projet du gouvernement chinois visant à mettre en place d’ici 2020 un système national de #réputation_des_citoyens. Chacun d’entre eux se voit attribuer une note, échelonnée entre 350 et 950 points, dite « crédit social », fondée sur les données dont dispose le gouvernement à propos de leur statut économique et social. Le système repose sur un outil de surveillance de masse et utilise les technologies d’analyse du #big_data. Il est également utilisé pour noter les entreprises opérant sur le marché chinois.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_cr%C3%A9dit_social

    Voici ce que cela donne :


    #surveillance #contrôle_de_la_population #vidéosurveillance #reconnaissance_faciale #contrôle_social
    #cartographie #visualisation
    ping @etraces

    ping @reka

  • A Bordeaux, des étudiantes se mobilisent contre les violences sexuelles sur leur campus - Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/211218/bordeaux-des-etudiantes-se-mobilisent-contre-les-violences-sexuelles-sur-l

    « Faites attention les uns aux autres et ne laissez pas une personne rentrer seule, surtout si elle est en situation de vulnérabilité (alcoolisée par exemple) ; empruntez les chemins éclairés (la nuit, évitez systématiquement les chemins traversant les espaces verts ou les bois, même s’ils sont plus courts) ; restez concentrés et vigilants à votre environnement : ne portez pas d’écouteurs, ne téléphonez pas ; éventuellement, tapez à l’avance le 17 sur votre portable pour pouvoir lancer très rapidement un appel en cas de difficulté. »

    Courriel du président de l’université de Bordeaux, Manuel Tunon de Lara dispensé aux femmes qui osent faire des études.

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    Un tiers des femmes expliquent éviter de se déplacer seules. 468 femmes déclarent avoir été suivies pendant un long moment. Pour 36 % d’entre elles, cela s’est produit plusieurs fois. 246 racontent avoir croisé un exhibitionniste, 234 avoir subi un contact physique non désiré. Douze femmes ont déclaré dans ce questionnaire en ligne avoir été victimes d’une agression sexuelle, et cinq victimes d’un viol. 26 % expliquent avoir été confrontées à une situation de violence sexuelle.

    L’enquête conclut de manière implacable : « Les agressions ne sont pas fantasmées, mais réelles, et la présence de prédateurs sur le campus confirmée. Les faits relatés relèvent régulièrement d’infractions passibles de contraventions (harcèlement) ou de peines de prison (agressions sexuelles, viols). Les auteurs sont peu poursuivis, les victimes ne se tournant pas, sauf exception, vers l’institution universitaire ou la police. De ce fait, le phénomène est resté longtemps invisible. »

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    des mesures d’urgence ont été prises. L’éclairage va être éteint une demi-heure plus tard à 1 h 30 afin d’être calé sur les horaires de fin de service des trams (!!!). Des rondes supplémentaires ont été mises en place par l’université « sur ses propres deniers » (!!!), précise Marion Paoletti. Enfin, une caméra va être placée sur la station de tram où la jeune fille a été violée « avec une portée de 400 mètres et une vision nocturne ». Au printemps prochain, une application développée par des étudiants – avec le soutien de l’université – et permettant aux personnes désireuses de ne pas effectuer un trajet seules d’être accompagnées sur le campus va être mise en place.

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    Claire remarque qu’au fil des ans, des filles désertent le campus en raison de son caractère insécurisant : « Des copines y habitaient, car ce n’est pas cher. Dès la deuxième année, plus personne dans mon cercle d’amies n’y est resté. C’est un signe fort. »

    Hafsa est dans ce cas. Dès l’année prochaine, elle compte quitter la résidence universitaire et son loyer modéré pour emménager dans le centre-ville. Elle est prête à faire un effort financier et à travailler plus afin de ne plus avoir peur.

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    J’espère qu’Hafsa n’aura plus peur avec tous les efforts qu’elle va faire. Si elle travaille plus afin de supporter les efforts financiers que les hommes lui imposent, est-ce qu’elle va pas devoir rentré plus tard du boulot ou de la fac ?

    #culture_du_viol #viol #campus #université #discrimination #femmes #violences_sexuelles #violences_masculines #vidéosurveillance #éclairage_public #fraternité (violeurs, harceleurs, architectes, urbanistes, présidence d’université, profs, étudiants, policiers, juges, tous frères, unis contre les étudiantes)

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    Il y a le même problème à Orléans :
    Agressions sexuelles à l’université d’Orléans : entre 5 et 10 étudiantes victimes,
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/loiret/orleans/agressions-sexuelles-universite-orleans-entre-5-10-etud

    « Dès la semaine dernière, on a commencé une cartographie de l’éclairage sur le campus pour prendre la mesure des soucis » entame Ary Bruand. Les premières agressions se sont en effet déroulées dans des lieux peu éclairés, déjà assez tard dans la soirée. La dernière, en revanche, a bien été perpétrée de jour, dimanche, vers 16h45.

    « Securitas, ils sont là quand ils sont là, la police, on la voit de manière rarissime », estime un responsable de filière. Une donnée qui devrait évoluer rapidement, selon le président de l’université.

    « Les agents de sécurité, on leur demande de réorganiser leur travail en soirée, pour qu’ils soient présents entre 17h et 21h dans l’enceinte du campus et non en train de fermer les bâtiments comme ils le font habituellement », explique-t-il.

    Sur le facebook de la fac même type de réponse qu’à Bordeaux :

     ?Nouvel appel à la vigilance ?
    Suite aux agressions de ces derniers jours, des mesures ont été mises en œuvre par l’Établissement en collaboration avec les services de Police.

    Nous vous invitions à nouveau à maintenir le niveau de vigilance :

    – en empruntant les chemins balisés et notamment les circulations lumineuses proche du tramway,

    – en vous déplaçant en groupe une fois la nuit tombée.

    Si vous constatez des événements suspects, contactez immédiatement les services de Police en composant le ?17.

    En cas de difficulté, vous pouvez également contacter le PC sécurité au ? 02 38 49 48 00 qui pourra le cas échéant mobiliser un agent afin de vous raccompagner vers votre résidence universitaire ou une station de tramway.

    Comptant sur votre vigilance

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    Au campus de Pessac c’est pareil :
    https://www.bfmtv.com/police-justice/gironde-le-campus-de-pessac-en-alerte-apres-le-viol-d-une-etudiante-1587425.h

    « Le campus est un lieu de chasse des violeurs et des exhibitionnistes depuis longtemps ! C’est bien connu, la sécurité laisse à désirer » explique par exemple une étudiante.

    « On nous dit d’être prudentes. Donc si on se fait violer, c’est parce qu’on ne l’a pas été et c’est notre faute ? A quel moment on fera quelque chose ? Tout le monde se plaint et rien n’est fait ! » explique une seconde universitaire.

    Des rénovations pas encore suffisantes pour les étudiantEs

    En plus des consignes de sécurité présentes dans le mail, l’administration de l’université s’est engagés à améliorer la sécurité sur le campus. D’ici 2022, le réaménagement des espaces publics est entre autres prévu.

    Pourtant, ces travaux sont encore bien loin des demandes de plusieurs associations étudiantes, bien conscientes des dangers du campus. Toujours selon Le Parisien, qui a eu accès à une enquête à laquelle ont répondu 5.000 étudiants de l’université, un meilleur éclairage des lieux ainsi que l’installation de bornes téléphoniques d’urgence sont également nécessaires.

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  • Comment des villes « hyper connectées » contrôlent l’espace public
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/12/19/au-nom-de-la-smart-city-des-villes-sous-surveillance_5399527_3234.html

    Ni fantasme ni science-fiction : ces dispositifs sont très exactement ceux que des villes françaises commencent à expérimenter sous le nom générique de « safe city » (la ville sûre), avatar en uniforme de la « smart city », la « ville hyper connectée ». « La sécurité est, avec la mobilité, le pilier le plus réaliste de la smart city, estime Marc Darmon, directeur général adjoint du groupe Thales. Il y a un marché porteur pour ces technologies, par la conjonction de l’urbanisation, de la numérisation et de risques qui s’aggravent. »
    Un mouvement de fond

    De Nice à Valenciennes (Nord), de Marseille à la Défense ou à Nîmes, de plus en plus de collectivités se laissent tenter par des plates-formes numériques organisées autour des outils de surveillance et de contrôle de l’espace public.

    Un mouvement de fond, en phase avec de puissants intérêts industriels et porté par des subventions publiques, qui prospère dans un certain flou juridique et inquiète les associations de défense des libertés publiques. Construits autour d’une vidéoprotection dernier cri, dopée à l’intelligence artificielle, aux algorithmes et au « big data », ces dispositifs ont l’avantage de rendre bien concret l’un des rêves fondateurs de la smart city : la gestion centralisée de la ville depuis un poste unique de commandement.

    Mais dans ce schéma, les outils de surveillance occupent une place à part. Au point de faire de la sécurité la première priorité. « La vidéoprotection n’est qu’une partie de la smart city, mais c’est peut-être la plus importante, car elle donne une vision instantanée du territoire : c’est le cœur et le poumon de la ville, c’est un outil qui sert à la gestion ordinaire de l’espace urbain », assume Bernard Serafino, responsable de la sécurité au cabinet du maire de Nîmes.
    « Big data de la tranquillité publique »

    La préfecture du Gard a déployé, avec Engie Ineo, un système de vidéosurveillance intelligente à l’échelle des quinze communes de l’agglomération : 600 caméras, reliées à un centre de supervision high-tech, qui permettent de gérer l’espace urbain et de rechercher et de suivre un individu ou un véhicule d’un bout à l’autre de l’agglomération.

    La ville de Marseille, de son côté, se fait fort depuis le printemps de mettre en place un « big data de la tranquillité publique » grâce aux technologies de Engie Ineo et à une plate-forme de données Oracle, un dispositif censé être opérationnel début 2019. « La safe city est la première brique de la smart city, c’est un outil d’aide à la décision pour la collectivité », décrit Caroline Pozmentier, l’adjointe au maire chargée de la sécurité publique.

    « Une logique de surveillance massive »

    Dans ce contexte, les plates-formes safe city « made in France » sont cofinancées par la Banque publique d’investissement (Bpifrance), subventionnées par les collectivités et encouragées par le Comité de la filière industrielle de sécurité (Cofis), placé sous la tutelle du premier ministre Edouard Philippe.

    « C’est important pour les villes de se dire qu’il y a des acteurs français sur ces sujets clés : notre droit est plus contraignant que celui de la Chine ou des Etats-Unis sur la gestion des données », estime Nathalie Allegret, chez Engie Ineo.

    Françaises ou non, ces technologies soulèvent quelques inquiétudes. « La safe city, c’est la prolifération d’outils issus du milieu du renseignement, dans une logique de surveillance massive, d’identification des signaux faibles, des comportements suspects », dénonce Félix Tréguer, un responsable marseillais de l’association La Quadrature du Net. « Ces outils permettront un contrôle social très sophistiqué quand leur potentiel sera optimisé, estime-t-il. Nous ne trouvons pas rassurant que la police municipale devienne le service de renseignement de l’espace public urbain et de son double numérique. »

    « Améliorer les secours, la circulation, c’est légitime, mais la généralisation de la vidéosurveillance nous inquiète, et scruter les réseaux sociaux, ce n’est pas le rôle d’un maire ! Sans aucun garde-fou, un outil pareil ne peut pas faire preuve de la neutralité indispensable, redoute Henri Busquet, de la Ligue des droits de l’homme à Nice. C’est potentiellement un outil de destruction politique, qui fait courir un risque particulier aux opposants, aux journalistes… »

    La tentation du contrôle social

    L’inquiétude est d’autant plus vive que certains élus ne cachent pas vouloir repousser les limites du cadre légal. « On pourrait faire beaucoup mieux, estime M. Estrosi, qui s’est plusieurs fois heurté à la CNIL. Ce qui nous limite, c’est la loi, notamment la loi Informatique et libertés de 1978. Je demande à ce que le législateur fasse évoluer les textes, au rythme où évolue la société. Je dispose du logiciel qui permettrait dès demain matin d’appliquer la reconnaissance faciale et d’identifier des individus fichés où qu’ils se trouvent dans la ville… Pourquoi se l’interdire ? Est-ce qu’on veut prendre le risque de voir des gens mourir au nom des libertés individuelles, alors qu’on a les technologies qui permettraient de l’éviter ? »

    #Capitalisme_surveillance #Videosurveillance #Smart_city #Safe_city

  • • Dijon sous surveillance
    https://dijon.sous-surveillance.net/spip.php?rubrique3

    Dans les rues, dans les transports en commun, devant les commerces et les écoles... les caméras se multiplient ! La vidéo-surveillance enregistre nos faits et gestes au quotidien, diminuant ainsi notre intimité comme une peau de chagrin. En parallèle, les technologies ne cessent de se perfectionner (reconnaissance faciale, GPS, RFID, …). Il devient important de suivre l’évolution de l’implantation des caméras. Dans ce contexte, « Sous-surveillance.net » propose un outil de suivi. Ce projet permet à chaque ville de se doter facilement d’un site local de cartographie des caméras, publiques comme privées, qui filment l’espace public.

    Cette cartographie est participative, collaborative et accessible au plus grand nombre. Elle permet de rendre visible la prolifération des caméras tout en collectant un maximum d’informations les concernant. Dès maintenant, chacun et chacune peut s’approprier le site, lutter, agir, participer, partager ses idées, informer, consulter la revue de presse et se réapproprier l’espace urbain !

    Lyon, Bourges, Marseille, Paris, Toulouse, Angers, Clermont-Ferrand, Rennes, Dijon, Luxembourg… ont déjà lancé leur site ou préparent son lancement. Si un site existe déjà dans votre ville, participez à la cartographie ou, mieux, rejoignez son collectif ! Sinon, pour ouvrir un site dans votre ville, contactez-nous ! À vous de veiller sur la surveillance !

    #caméra #videossurveilance #carte

  • Le 5 novembre dernier, la cour d’appel de Paris a reconnu qu’il avait subi une détention provisoire abusive et lui a octroyé la somme de 16 000 euros en réparation de son préjudice. Les juges ont estimé que Sofiane avait « subi un choc psychologique certain » lors de son incarcération.
    https://www.prison-insider.com/news/france-paris-il-touche-16-000-euros-pour-4-mois-de-detention-proviso
    https://www.prison-insider.com/news
    https://seenthis.net/messages/713719
    @etraces
    #Fleury-Mérogis #prison #prison_insider #revue_de_presse #justice #videosurveillance

  • La Cnil met en demeure l’école 42 pour ses pratiques de « vidéosurveillance excessive » Elisa Braun - 30 Octobre 2018 - Le Figaro
    http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2018/10/30/32001-20181030ARTFIG00104-la-cnil-met-en-demeure-l-ecole-42-pour-ses-pratiq

    L’école d’informatique de Xavier Niel dispose de 60 caméras qui filment en permanence les élèves et salariés. Le gendarme des données personnelles y voit une grave atteinte à la vie privée.

    L’#école_42 a beaucoup fait pour s’ériger en formation modèle dans le domaine des technologies. Mais la décision rendue par le gendarme des données personnelles, la Commission Nationale Informatique et Libertés (CNIL), risque d’écorner sérieusement cette image. Le régulateur vient de mettre en demeure l’école créée par #Xavier_Niel pour plusieurs manquements à la loi en matière de gestion des #données_personnelles. De graves atteintes à la #vie_privée des élèves, anciens élèves et salariés ont ainsi été constatées.

    Une « surveillance constante »
    La Cnil remarque que près de 60 caméras « [filment] en continu l’ensemble des espaces de travail occupés par les étudiants, les espaces de pauses ainsi que les bureaux du personnel administratif, plaçant ainsi l’ensemble des personnes concernées sous une #surveillance constante ». La #vidéosurveillance est qualifiée d’excessive par le régulateur, qui souligne que seules certaines circonstances particulières, comme le transfert de fonds, justifient l’attention que l’école 42 porte jusqu’aux allées et venues des visiteurs aux toilettes. Or, « en l’espèce, aucun élément apporté par [l’école] ne permet de justifier que les étudiants et le personnel soient placés sous #surveillance permanente », tranche le régulateur.

    D’autre part, la délégation de la Cnil s’étonne de « la mise en place d’un dispositif inédit au sein de l’école en ce que les étudiants peuvent accéder en temps réel à la plupart des images issues de la vidéosurveillance, ce qui permet à tout moment de savoir où se trouve chacun d’entre eux, ce qu’il fait et avec qui il se trouve ». Des observateurs extérieurs notent également que l’accès aux images de l’école est protégé par un code d’accès à seulement 5 chiffres qu’il est facile, pour un pirate, de contourner. Cette facilité d’accès globale avait notamment permis à certaines vidéos de nature compromettante de fuiter de l’école. L’an dernier, une enquête de l’Usine Digitale rapportait plus largement que l’école informatique était gangrenée par une #atmosphère_sexiste. « Les images de vidéosurveillance des locaux, accessibles aux étudiants, servent aux garçons à repérer les filles qu’ils aimeraient bien draguer », rapportait une jeune femme.

    Commentaires personnels sur les élèves
    D’autres éléments portant sur la gestion administrative des étudiants sont aussi pointés du doigt par la #Cnil. Ainsi, l’école 42 conserve indéfiniment les données des personnes ayant passé le test d’entrée, sans en informer les principaux intéressés. La base de données pédagogique comporte en outre des commentaires sur les élèves de nature particulièrement sensible. « Il a enfin été diagnostiqué de plusieurs maladies graves […] » ou encore « entre le procès avec son ancien employeur, […]et sa dépression, [X] n’a pas du tout pu se consacrer à 42, il a à nouveau rechuté dans la dépression, sa mère a eu un cancer juste avant sa rentrée […] » sont des commentaires observés par le régulateur. Des informations financières sur le niveau d’endettement ont également été constatées. Si de telles données peuvent être utiles au suivi pédagogique des élèves, le régulateur s’étonne de ce qu’elles soient accessibles à n’importe quel membre de l’administration et ne fassent pas l’objet d’une procédure de sécurisation particulière.

    Enfin, quelques détails techniques ont également de quoi surprendre, de la part d’une école censée former des développeurs back-end (c’est-à-dire qui gèrent les infrastructures informatiques derrière les sites Web, et touchent donc à l’aspect de la sécurité des données). L’école 42 envoie ainsi les mots de passe en clair aux élèves, pour accéder à leur espace personnel. Ce mot de passe est jugé « d’une robustesse insuffisante car [composé] de 8 caractères alphanumériques comprenant des lettres majuscules et minuscules. » L’école 42 se rend ainsi coupable, pour la Cnil, d’un manquement à l’obligation d’assurer la sécurité et la confidentialité des données.

    L’école a désormais deux mois pour rectifier le tir, faute de quoi elle se rend passible de sanctions pouvant aller jusqu’à une amende de 1,5 million d’euros. Comme le rappelle la Cnil, « cette mise en demeure ne revêt pas le caractère d’une sanction. À ce titre, aucune suite ne sera donnée à la procédure si l’organisme concerné se conforme en tout point aux exigences de la mise en demeure dans le délai imparti. Si tel est le cas, celle-ci fera l’objet d’une clôture qui sera également rendue publique ». Contactée, l’école 42 n’a pas encore donné suite aux sollicitations du Figaro.

  • « Le Monde » identifie sur une vidéo un collaborateur de Macron frappant un manifestant le 1er mai à Paris
    https://abonnes.lemonde.fr/politique/article/2018/07/18/le-monde-identifie-sur-une-video-un-collaborateur-de-m-macron-frappa

    Cette histoire est hallucinante. Un policier menteur libéré à Nantes, un homme de main de l’Elysée qui frappe les gens à terre (vous me direz que c’est une excellente métaphore de toute la politique de Macron que de s’attaquer aux plus faibles)... qui a dit "Etat policier" ? Tuer la contestation dans l’oeuf par la violence, ce n’est pas la République. On est en train de passer à "autre chose". "Démocratie autoritaire" est un terme en deça même de la réalité. Il faudrait analyser les nouvelles formes politiques basées sur l’intimidation. Intimidation par tweets chez Trump, par la menace financière contre la presse, par la marginalisation des chercheurs qui contestent l’ordre des multinationales, par la peur d’être désigné comme appartenant à un groupe anti-étatique comme en Turquie, par la menace du chômage pour tous, par..., par..., par toutes les méthodes possibles pour imposer le silence, le replis dans la coquille, la fin des solidarités.
    Oui, cet agent de l’Elysée est plus qu’un symptôme du dérèglement politique et social que nous vivons.

    Une mise à pied de quinze jours et toujours un bureau à l’Elysée… C’est la sanction que s’est vu signifier, dans la plus grande discrétion, Alexandre Benalla, un proche collaborateur du président de la République, après s’être livré, le 1er mai, à des violences restées inconnues jusqu’ici. Ce jour-là, ce chargé de mission d’Emmanuel Macron, équipé d’un casque à visière des forces de l’ordre, s’en est pris à un jeune homme qui se trouvait à terre pendant une manifestation qui se tenait place de la Contrescarpe, dans le 5e arrondissement de Paris. Il s’est vite éloigné, de peur d’être reconnu.

    • #démocratie_autoritaire, comme nouveau concept après la #démocratie_de_façade, c’est pas mal, sinon la politique de Macron et l’attitude de celles et ceux qui le soutiennent, en tête Amélie de Montchalin, m’inspire souvent le terme #crapulerie_policée ou to put it more mildly #politique_d_imposture et enfin pour exprimer le niveau en général raz des paquerettes de la pensée des macronistes, #pensée_régressive (je pense à la belle sortie de Jupée qui répondait à la minablerie d’un député macroniste lors des discussions sur les droits humains). Y a du boulot pour remonter le niveau.

    • Violences sur un manifestant : le parquet ouvre une enquête visant un collaborateur de Macron
      https://lemonde.fr/societe/article/2018/07/19/violences-sur-un-manifestant-le-parquet-de-paris-ouvre-une-enquete-prelimina

      L’enquête préliminaire vise Alexandre Benalla. Elle porte sur les chefs de violences par personne chargée d’une mission de service public, usurpation de fonctions et usurpation de signes réservés à l’autorité publique.

      Qui est Alexandre Benalla, ce proche de M. Macron, auteur de violences le 1er mai ? Ariane Chemin

      Peu connaissent le visage de « l’adjoint au chef de cabinet » du président, identifié comme ayant frappé un jeune manifestant. Mais à l’Elysée son goût pour les démonstrations de force ne passe pas inaperçu.

      Alexandre Benalla, adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron, au palais de l’Elysée à Paris, le 18 mai 2017.
      C’est la règle pour les « chargés de mission » auprès de la présidence de la République : leur nom n’a pas besoin d’être publié au Journal officiel (JO). Alexandre Benalla, l’homme qui a frappé, le 1er mai, un jeune manifestant place de la Contrescarpe, à Paris, coiffé d’un casque de policier – ce qui lui a valu une mise à pied de quinze jours –, n’apparaît pas dans l’organigramme officiel de l’Elysée.

      Rares sont ceux, hormis les chargés de la sécurité de ministres, les journalistes, les conseillers et le personnel de l’Elysée – où il dispose d’un bureau – qui connaissent le visage, voire l’existence, de « l’adjoint au chef de cabinet » d’Emmanuel Macron.

      Les premières armes politiques d’Alexandre Benalla remontent à 2011. « Il était tout jeune, 20 ans à peine, se souvient Eric Plumer, ancien responsable du service d’ordre national du Parti socialiste. Il avait fait la sécurité de plusieurs artistes, il en voulait, il était intelligent et compétent, dans mon souvenir, posé. Nous sommes en pleines primaires socialistes, je le charge de la protection de Martine Aubry. Puis je le prends dans mon service d’ordre durant la campagne 2012 de François Hollande. »

      « Viré manu militari » par Montebourg

      Il se met ensuite brièvement au service d’Arnaud Montebourg, avant d’être « viré manu militari » par ce dernier : « Le SPHP [le Service de protection des hautes personnalités] me l’avait proposé comme chauffeur en 2012, raconte au Monde l’ancien ministre du redressement productif. Je m’en suis séparé au bout d’une semaine après une faute professionnelle d’une première gravité : il avait provoqué un accident de voiture en ma présence et voulait prendre la fuite. »

      On retrouve enfin ce très jeune homme au JO au printemps 2015. Par arrêté du premier ministre de François Hollande, ce titulaire d’un master de droit est admis dans la quarantaine d’étudiants et de jeunes professionnels de moins de 35 ans autorisés à suivre la session « jeunes » de l’Institut des hautes études de la sécurité et de la justice (IHESJ), une semaine de formation de haut niveau organisée à l’école des officiers de la gendarmerie à Melun. Un an et demi plus tard, il rejoint la campagne de M. Macron, où il est nommé responsable de la sécurité du candidat, pour un salaire de 3 500 euros net.

      Selon des indiscrétions de lettres confidentielles, La Lettre A et Maghreb Confidentiel, il a travaillé plusieurs années pour le groupe Velours, spécialisé dans la sécurité privée et fondé par d’anciens policiers. D’après le registre du commerce marocain, il devient le codirigeant d’une antenne montée par l’entreprise à Casablanca, en octobre 2015, qui cesse vite son activité avant d’être dissoute en 2017.

      Pistolets, Flash-Ball et boucliers antiémeute

      Comme l’entourage du nouveau chef de l’Etat, son nom apparaît ensuite à plusieurs reprises dans les « MacronLeaks », les courriels et documents internes d’En marche ! dérobés par des hackeurs anonymes et postés sur WikiLeaks à l’été 2017.

      Durant la campagne présidentielle, plusieurs conseillers proches de M. Macron s’interrogent. Par exemple, lorsque M. Benalla, du moins selon les « MacronLeaks », fait établir pour son équipe un devis pour deux pistolets lanceurs de balles en caoutchouc, un Flash-Ball et des boucliers antiémeute. « Je n’ai jamais entendu dire que les partis politiques avaient des vigiles armés, je trouve même ça dangereux », rétorque alors par e-mail Cédric O, trésorier de la campagne et aujourd’hui conseiller à l’Elysée chargé des participations de l’Etat et de l’économie numérique.

      Le responsable de la sécurité du candidat Macron ne manque en effet pas d’imagination. Le 17 avril 2017, 20 000 personnes sont réunies à l’AccorHotels Arena de Paris, le plus gros meeting de la campagne. On craint une opération terroriste. M. Benalla a une idée. « Une trappe avait été sciée, racontera à Midi Libre, Ludovic Chaker, coordinateur des meetings. En cas de tir, le pupitre devait basculer et M. Macron, se retrouver dans la partie creuse de la scène où avaient été placés un kit de secours et un gilet pareballes. »

      Même les professionnels de la sécurité privée connaissent mal M. Benalla. En avril 2016, le jeune consultant a pourtant créé une Fédération française de la sécurité privée avec une connaissance, Vincent Crase. Cet officier de réserve de la gendarmerie basé dans l’Eure et reconverti dans la sécurité privée serait, selon les « MacronLeaks », l’un des prestataires du service de sécurité de la campagne présidentielle. C’est avec lui que M. Benalla commande les fameux pistolets qui inquiétaient Cédric O.

      Le goût des démonstrations de force

      « La commande a été refusée par la direction d’En marche ! », confie au Monde Vincent Crase. Cette association, selon les statuts déposés à la Préfecture de police de Paris, se voulait « un lieu d’échange entre les différents acteurs de la sécurité privée » et entendait régler « tous les différends entre les professionnels du secteur et les pouvoirs publics ou les clients ». Les activités de cette ambitieuse fédération n’ont laissé aucune trace : elle a été dissoute rapidement.

      A l’Elysée, en revanche, le caractère d’« Alexandre » et son goût pour les démonstrations de force ne passent pas inaperçus. Lors d’un meeting à Caen du candidat d’En marche !, le 4 mars 2017, des témoins se souviennent l’avoir vu soulever de terre et évacuer manu militari un photographe local, qui s’était approché de trop près à son goût de l’ancien ministre de l’économie. Et, à l’occasion d’un déplacement de M. Macron dans un centre de formation des apprentis de Tours, le 15 mars, le « M. Sécurité » du chef de l’Etat s’en était aussi pris à un commissaire de police en tenue, accusé de ne pas libérer assez vite le passage au président de la République. « Alexandre, faut pas l’embêter », avait soufflé ce jour-là un proche de M. Macron qui assistait à la scène.

      Alexandre Benalla au lendemain de la victoire française au foot

      Un autre #gendarme_réserviste, de #LREM celui-ici, intégré au dispositif policier ce Premier Mai
      https://lemonde.fr/politique/article/2018/07/19/violences-sur-un-manifestant-l-elysee-annonce-avoir-mis-fin-a-toute-collabor

      Bruno Roger-Petit a également annoncé que M. Benalla était ce jour-là accompagné d’un autre homme, Vincent Crase – que l’on voit également sur la vidéo –, un gendarme réserviste par ailleurs employé de La République en marche. D’après le porte-parole, ce dernier était « très ponctuellement mobilisé comme d’autres réservistes par le commandement militaire de la présidence de la République ».

      Au cours de l’intervention filmée le 1er mai, M. Crase a « outrepassé son autorisation de la même manière qu’Alexandre Benalla et a été sanctionné comme lui d’une mise à pied de quinze jours avec suspension de salaire », a déclaré Bruno Roger Petit. « Il a été mis fin à toute collaboration entre lui et la présidence de la République », a-t-il ajouté.

      et lui était armé ce jour là

      Toujours plus loin. @enmarchefr appelle à re-créer des milices à Nantes
      https://twitter.com/Nantes_Revoltee/status/1019531540756299777

      Pour le flicage généralisé transcourant c’est open bar. Se rappeller la #garde_nationale de Hollande, et noter qu’Hidalgo envisage de créer une police municipale armée à Paris
      https://seenthis.net/messages/708749

      On frappe à terre (Contrescarpe, Premier Mai), on abat d’un tir dans la nuque (Ababakar, Le Breil), on mitraille un fuyard (Luis, à Montargis, il y a un an), on écrase à plusieurs gendarmes un Noir jusqu’à l’étouffer à mort (Adama Traoré), c’est le panard de terroriser les déviants, les opposants (utilisation constante de grenades « de désencerclement » comme arme offensive lors de charges policières), d’écraser les faibles (innombrables condamnations à la prison, destruction des effets des migrants à la rue, tri social relancé par parcoursup, coupure d’eau des fontaines publiques, ..., ...). Ça pue.

      Le preneur de vue avait été gazé
      https://twitter.com/NicolasLescaut/status/991380127803170816

      L’incroyable dans cette affaire, c’est pas tant le maintien des traditions barbouzardes au sein de l’État -Salcon affiche ouvertement une grossièreté et une intransigeance qui sont un appel constant et réitéré à exercer la domination par tous les moyens nécessaires mais aussi tout simplement pour le plaisir - que cette généralisation d’un « effet Rodney King » où la multiplication des images et leur mise en circulation pèse d’un poids inédit (y compris contre les salariés, les manifestants, les mis en cause par la justice, etc.).

      Image encore, voilà que je trouve un autre Salcon s’amuse, faites en autant .

      #police #sécuritaire #décomplexé #préfet #Collomb #Elysée #barbouzes (aux petits pieds) #milice #nervis #vidéo #scandalisation #mdr

    • Un militant communiste accuse Alexandre Benalla de l’avoir frappé lors de la déclaration de candidature de Macron
      https://www.buzzfeed.com/davidperrotin/un-militant-communiste-accuse-alexandre-benalla-de-lavoir

      Ça fait du bruit, pour l’impunité c’est beaucoup moins pratique que les policiers anonymes et sans matricule, mais, rendez vous compte, c’est « la plus forte sanction jamais infligé à un collaborateur de l’Elysée : 15 jours de mise à pieds … » ( Bruno Roger-Petit, porte parole de la présidence).

      #observation_participante

    • LA MILICE DE MACRON - A propos de « l’affaire Benalla » -
      https://twitter.com/Nantes_Revoltee/status/1020035513909219328

      ...il y a aussi un troisième homme, lui aussi en civil, pas encore identifié, qui prend le relai de Benalla lorsqu’il exfiltre brutalement une jeune manifestante. Ces hommes semblent eux aussi se connaître, fonctionner ensemble. (...)

      Depuis mercredi, ce qui choque les #médias et la classe politique, ce ne sont pas les innombrables exactions commises contre les manifestants depuis des mois.

      Ces violences policières ont causé des centaines de blessures, et parfois des mutilations, et ont abondamment été filmées et documentées. Ce qui choque, c’est le caractère « non-règlementaire » des agressions commises par le milicien Benalla.

      Si les mêmes violences avaient été commises par les CRS ou la BAC, personne ou presque n’aurait réagi. Ce que les médias reprochent à Benalla et ses complices, c’est de ne pas avoir été officiellement policiers.

      @ellensalvi, Journaliste - Mediapart
      https://twitter.com/ellensalvi/status/1020048309740802049

      Quelque chose d’étrange dans la présentation que fait l’Élysée des fonctions d’#AlexandreBenalla.

      – Adjoint du chef de cabinet (poste déjà occupé par un autre)
      – En charge de la sécurité du président (responsabilité du seul patron du GSPR)

      Pourquoi a-t-il été recruté au juste ?

      Une SARL, des achats d’armes, un employeur/protecteur commun, pour cette affaire d’État.

      #milice #présidence

    • http://www.vududroit.com/2018/07/affaire-benalla-code-penal-quoi-faire

      Le comportement d’Emmanuel Macron est désarmant de sincérité. Le président de la République affiche un narcissisme permanent et infantile auquel vient s’ajouter un étonnant sentiment d’impunité. Et avec lui, aucune relâche, nous avons droit tous les jours à un épisode destiné à nourrir notre stupéfaction devant l’absence de limites du personnage. Il y a eu l’épisode qui a suivi la victoire française en Coupe du Monde de football, occasion à laquelle Emmanuel Macron a été incapable de se maîtriser, en a fait des tonnes de façon gênante, avant de signifier son égoïsme méprisant avec la confiscation de la descente du bus sur les Champs-Élysées. « Moi d’abord, les autres ne sont rien. »Il y a maintenant l’incroyable affaire qui concerne une espèce de « garde-du-corps-porte-flingue-conseiller » à l’Élysée auprès du chef et dont on apprend qu’il joue les nervis en allant casser du passant dans les rues de Paris. Une vidéo nous montre Monsieur Alexandre Benalla profitant d’un temps libre pour revêtir les signes liés à la fonction de policier et passer à tabac les gens qu’il soupçonne d’être des opposants à son patron. Au plan juridique, judiciaire et administratif, cette affaire est d’une gravité exceptionnelle. Elle s’est déroulée il y a plus de deux mois et demi et jusqu’à présent, la seule conséquence avait été une mise à pied de 15 jours de l’apprenti milicien !

      Ces psychopathes qui nous gouvernent.

    • @aude_v merci mais guère d’analyse de ma part, tout juste d’hypothétiques scénarios (et l’argent dans tout ça ? par exemple), et des extraits de presse et twitts

      Un aperçu d’un moment de #crise_de_régime, hier, selon Le Monde

      Dans cette ambiance électrique, l’agenda si bien huilé de l’exécutif est chamboulé. Les députés ont du mal à poursuivre l’examen de la révision constitutionnelle. Les incidents de séance se multiplient. Depuis une semaine, les débats sur cette réforme s’éternisaient, cette fois ils s’enlisent. A 18 heures, un conciliabule s’improvise dans la cour d’honneur du Palais-Bourbon. Après avoir quitté précipitamment le siège de LRM, Christophe Castaner échange avec François de Rugy, Richard Ferrand, Nicole Belloubet, Marc Fesneau, président du groupe MoDem, la présidente de la commission des lois, Yaël Braun-Pivet et la conseillère parlementaire d’Edouard Philippe.

      Des membres de cabinets ministériels sont également présents, « au bout de leur vie », relate un participant. Des députés de l’opposition immortalisent la scène sur Twitter. Tout le monde perçoit le désarroi du premier cercle. La crise se déroule à ciel ouvert.

      Aujourd’hui, outre la GàV du suspect (...) et son licenciement (la barbouze au petit pied doit changer d’appart, il loge à l’Élysée...), trois responsables #policiers sont suspendus #fusibles
      https://lemonde.fr/societe/article/2018/07/20/affaire-benalla-trois-responsables-policiers-ont-ete-suspendus_5333963_3224.

      Il s’agit de deux membres de la direction de l’ordre public et de la circulation à la préfecture de #police et d’un commandant chargé de faire la liaison entre la #préfecture et l’#Elysée.

      Ils étudient si bien les autonomes (et leurs propres troupes...) avec leurs observations participantes, ils pigent si bien ce qui se passe dans cette société filmée par tous les bouts qu’ils ont pas retenu que « pas vu pas pris » implique dans nombre de cas d’avoir à se masquer.

      edit La préfecture de police de Paris embarrassée et fragilisée par l’affaire Benalla, Soren Seelow et Julia Pascual

      Les policiers s’indignent qu’un «  observateur  » de l’Elysée ait pu outrepasser son rôle. Des cadres de la préfecture de police sont mis en cause.

      La stupéfaction le disputait à la colère dans les rangs des forces de l’ordre, jeudi 19 juillet, alors que l’« affaire Benalla », du nom de cet employé de l’Elysée surpris en train d’interpeller et de molester deux manifestants le 1er mai, affublé d’un casque de police, prenait l’ampleur d’un scandale. Alexandre Benalla, 26 ans, adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron, avait été suspendu deux semaines, puis réintégré au service de la présidence de la République. Une mansuétude incompréhensible pour bon nombre de policiers.

      Au-delà de son retentissement politique, cet épisode fragilise la préfecture de police de Paris (PP), chargée de l’organisation du maintien de l’ordre et de l’accompagnement des « observateurs », dont faisait théoriquement partie M. Benalla le 1er mai. Trois cadres de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC), qui gère les manifestations dans le ressort de la PP, ont ainsi été suspendus jeudi soir à titre conservatoire : Laurent Simonin, un contrôleur général membre de l’état-major de la DOPC ; le commissaire Maxence Creusat, également membre de l’état-major ; et un commandant, chargé de la liaison entre l’Elysée et la PP. Ils sont soupçonnés d’avoir récemment fait parvenir un film de l’incident issu de la vidéosurveillance à l’employé de l’Elysée.

      Benalla connu des services de la préfecture

      D’après nos informations, la demande d’intégrer M. Benalla à la manifestation a en outre été faite directement par l’Elysée auprès de la DOPC, sans passer par le ministère de l’intérieur. Une autorisation sans doute facilitée par son statut particulier : M. Benalla, qui a travaillé durant la campagne présidentielle de M. Macron en tant que responsable de la sécurité, puis comme « chargé de mission » à l’Elysée, est en effet loin d’être inconnu des services de la préfecture.

      « Je l’ai croisé plusieurs fois pendant la campagne, confirme un commissaire de la PP, et il était très présent sur les déplacements présidentiels. » Ce n’est pas la première fois qu’il participait à un service d’ordre, ajoute David Le Bars, du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN) : « Cela fait des mois qu’il est présent sur les gros dispositifs de maintien de l’ordre. Il participe aux briefings préliminaires et aux débriefings et vient avec sa radio, donne des orientations à des commissaires en jouant de sa qualité. »

      D’après les informations du Monde, M. Benalla était également présent au sein de la salle de commandement de la DOPC, le soir du 1er mai, lorsque le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, et le préfet de police, Michel Delpuech, ont rendu visite aux troupes. Mais selon une source policière, ce n’est que le lendemain, en découvrant les vidéos, que la haute hiérarchie de la PP aurait rapporté l’incident au ministère de l’intérieur.

      Lire aussi : Sous la pression, l’Elysée lâche Benalla

      Brassard et talkie-walkie

      Le 1er mai, M. Benalla était présent place de la Contrescarpe, à Paris. Le secteur est placé sous l’autorité déléguée du commissaire Maxence Creusat, qui a été suspendu jeudi soir. La vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux montre M. Benalla et l’un de ses proches — Vincent Crase, employé de La République en marche — participant à l’interpellation de deux manifestants, un jeune homme et une jeune femme. Selon une information du Monde, la présence de ce second collaborateur occasionnel de l’Elysée n’avait pas été autorisée par la PP, qui ne l’aurait découverte que jeudi 18 juillet, lorsque l’Elysée a dévoilé son identité au lendemain de la révélation du scandale.

      Sur plusieurs films, on aperçoit M. Benalla frapper un jeune homme et s’en prendre à une jeune femme, sous le regard passif de CRS. Comment expliquer que M. Benalla ait pu bénéficier d’autant de largesses dans son encadrement ? « L’Elysée, ça fout la trouille à tout le monde », lâche, prosaïque, Philippe Capon, du syndicat de gardiens de la paix UNSA-Police. « On n’est pas obligé de jouer les laquais de la présidence ! », s’étrangle un commissaire.

      Place de la Contrescarpe, ainsi que sur d’autres images prises dans Paris, un homme en civil accompagne M. Benalla sans jamais s’interposer : il s’agit pourtant d’un membre de l’état-major de la DOPC, Philippe Mizerski, chargé d’encadrer l’« observateur » de l’Elysée, et qui ne pouvait donc ignorer sa qualité. Jeudi, Jean-Luc Mélenchon a par ailleurs déclaré identifier « formellement » ce policier comme étant celui qui lui « a demandé (…) de [s]e retirer de la marche silencieuse », en hommage à Mireille Knoll, le 28 mars, où il avait été chahuté. Une vidéo atteste de la présence de ce fonctionnaire.

      Autre question soulevée par cette affaire : comment Alexandre Benalla a-t-il pu arborer un brassard de police, ainsi qu’en témoignent plusieurs vidéos ? La PP précise qu’elle dote les observateurs qu’elle accueille « de casques et de gilets pare-balles permettant d’assurer leur protection. » Les brassards de police ou la radio portative, en revanche, ne font pas partie du matériel attribué.

      « Des amateurs »

      Afin d’éclaircir ces aspects du dossier, le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, a annoncé, jeudi, au Sénat, avoir saisi l’inspection générale de la police nationale (IGPN). Cette enquête administrative vient en complément de l’enquête judiciaire ouverte jeudi matin par le parquet de Paris pour « violences par personne chargée d’une mission de service public », « usurpation de fonctions » et « usurpation de signes réservés à l’autorité publique », dans le cadre de laquelle M. Benalla et M. Case ont été placés en garde à vue vendredi. Le parquet de Paris a par ailleurs à son tour cosaisi l’IGPN pour mener l’enquête judiciaire.

      Ce n’est pas la première fois que M. Benalla témoigne de son goût pour les attributions régaliennes. Compte tenu de son rôle pendant la campagne présidentielle et à l’Elysée, il bénéficie d’une autorisation de port d’arme. D’après nos informations, la demande a été faite par l’Elysée auprès de la PP et a été satisfaite en octobre 2017. M. Benalla est donc connu du SDLP, le service de police spécialisé dans la protection des personnalités, et de son émanation le GSPR, chargé de la protection du président de la République.

      Sa situation ne manque pas, là non plus, d’interroger. « Depuis quand met-on des amateurs pour s’occuper de la protection du président alors qu’on a des policiers et des gendarmes qui sont des professionnels ?, interroge Jean-Paul Mégret, du Syndicat indépendant des commissaires de police. Résultat, on se retrouve avec des gens qui n’ont aucun sang-froid. » Un connaisseur de la question fait remarquer que « c’est la première fois depuis le général de Gaulle qu’on contourne les services officiels ».

      #vidéo #violences_policières

    • Non bis in idem.

      Je suis toujours atterré par la capacité de la presse à aboyer avec la meute. Et l’absence de mobilisation du moindre neurone…

      À propos du motif de licenciement d’A. Benalla, «  mais pas pour les événements du 1er mai  ». cf. p. ex.

      Alexandre Benalla. Le point sur l’affaire qui secoue l’Elysée - France - LeTelegramme.fr
      https://www.letelegramme.fr/france/alexandre-benalla-le-point-sur-l-affaire-qui-secoue-l-elysee-20-07-2018

      Alexandre Benalla n’est pas licencié pour les violences du 1er-Mai mais pour avoir reçu des enregistrements vidéo le concernant : il « aurait été destinataire d’un document de la préfecture de police qu’il n’était pas autorisé à détenir », explique l’Elysée.

      … on rappellera qu’il ne peut être licencié pour ce fait, puisqu’il a déjà été sanctionné. Même symboliquement (et encore…) N’importe quelle instance juridique, Tribunal Administratif, probablement, mais on ne sait rien de son contrat (on va certainement encore apprendre des choses…) et donc, peut-être Prud’hommes, quelle que soit la juridiction, l’employeur se ferait exploser un tel motif de licenciement. (note aux journalistes : c’est qu’il faut indiquer les 7 semaines de délai en plus du rappel de l’impossibilité de double sanction).

      On notera d’ailleurs que le motif retenu est tout à fait délicieux – et tombe à pic, un contentieux là dessus serait intéressant à suivre : si on appliquait une telle (future) jurisprudence Benalla, il manquerait rapidement une part considérable de la police et de la gendarmerie, étant donné les habitudes d’accès illégal au STIC, voire de commercialisation de ses infos (moisies…)
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_traitement_des_infractions_constat%C3%A9es#Fuites

    • Entre autres détails du Parisien,…

      Il est quasiment certain que l’identification du gugusse et la transmission au Monde sont issues de la #Grande_Maison.

      Les réseaux d’Alexandre Benalla au cœur de l’enquête - Le Parisien
      http://www.leparisien.fr/faits-divers/les-reseaux-d-alexandre-benalla-au-coeur-de-l-enquete-20-07-2018-7828155.

      Selon nos informations, le jeune chargé de mission a été aperçu mercredi soir en train de récupérer un CD-ROM contenant les fameuses vidéos, dans un bar du VIIIe arrondissement de Paris. Benalla comptait, semble-t-il, s’en servir pour préparer sa défense. Il va devoir s’en expliquer devant les enquêteurs. Dans l’attente, les trois policiers ont été suspendus administrativement à titre conservatoire.

    • Où l’on apprend que la @prefpolice conserve les images de vidéo surveillance au delà du délai maximal d’un mois.

      https://twitter.com/raphkempf/status/1020560892948344832
      Se découvrir filmé, après coups (prise par trois objectifs ici, sans compter la vidéo surveillance)

      Ça se complique pour les politiciens ? Une réponse à la défense de l’honneur de la police par la gauche représentative :

      Quand la vidéo est sortie le 1er mai, personne, jamais, n’a dit « ça peut pas être des flics, ils se comportent pas comme ça », pas @Francois_Ruffin, pas la FI. Personne.
      On y a tous vu que du feu, précisément parce qu’on sait qu’ils se comportent comme ça.

      https://twitter.com/Aur0rax/status/1020540665028136960

      #nervi #bouffon #barbouze_manquée #vidéosurveillance #boomrang

    • question que nul ne pose ?

      cf. mon message d’il y a 2 jours. Visiblement, l’incroyable grade de lieutenant-colonel, sans parler des (encore plus) incroyables avantages et rémunération, passe très très mal dans un corps qui n’a pas vraiment besoin de cette cerise pour avoir des états d’âme (dont l’expression est illégale…)

  • #vidéosurveillance : où avons-nous failli ?
    http://www.internetactu.net/2018/06/01/videosurveillance-ou-avons-nous-failli

    La lecture du livre du sociologue Laurent Mucchielli (@lmucchielli), Vous êtes filmés ! Enquête sur le bluff de la vidéosurveillance, m’a profondément déprimé. Elle m’a profondément déprimé parce qu’elle montre que ceux qui n’ont cessé de dénoncer l’inutilité de la vidéosurveillance n’ont absolument pas été entendus. Ils ont été laminés par (...)

    #Articles #Débats #Opinions #politique