• Migrationskrise ? Eine Gemeinde zeigt, wie es geht

    Die Migrationsdebatte läuft seit Wochen auf Hochtouren. Und immer wieder heißt es: Die Kommunen sind überfordert.

    Alle Kommunen? Keineswegs: Eine kleine Gemeinde bei München beherbergt viel mehr Geflüchtete, als sie eigentlich müsste. Und gibt sich keineswegs überfordert. Eine Reportage aus einem Ort, von dem Deutschland viel lernen kann.

    #Video via Link

    https://www1.wdr.de/daserste/monitor/videos/migrationskrise-eine-gemeinde-zeigt-wie-es-geht-104.html

    #Hebertshausen #Oberbayern #Richard_Reichel

    ping @cdb_77 -> petit Riace

  • « On peut aimer ou pas #JuanBranco, il n’en reste pas moins vrai qu’il est avocat, et qui plus est, avocat de l’opposition au pouvoir de plus en plus autoritaire de #MackySall. Que dit le Quai d’Orsay ? Allô ? #Senegal »

    Juan Branco arrêté à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/08/05/juan-branco-arrete-a-la-frontiere-entre-le-senegal-et-la-mauritanie_6184563_

    L’avocat Juan Branco a été arrêté samedi 5 août à Rosso, à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, d’après un responsable de la police sénégalaise. Interpellé côté mauritanien, il a été extradé dans l’après-midi vers le Sénégal, selon une source judiciaire. Il est désormais en route vers Dakar, la capitale.

    « L’avocat [Juan Branco] qui était venu ici pour dénigrer nos institutions est entre les mains de la BIP [la brigade d’intervention polyvalente, une unité de police] », a déclaré Antoine Abdoulaye Félix Diome, le ministre de l’intérieur sénégalais, lors d’un débat à l’Assemblée nationale.

    Des photos diffusées plus tôt dans la journée par la presse locale et sur les réseaux sociaux, le montraient à bord d’une pirogue, habillé avec des vêtements de pêcheur de couleur kaki.

    Le Franco-Espagnol, qui fait partie de l’équipe d’avocats de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko, avait créé la surprise, dimanche 30 juillet, en faisant irruption au milieu de la conférence de presse tenue par ses confrères à Dakar. Entré clandestinement au Sénégal, il était, depuis, activement recherché.

    Après la condamnation de son client à deux ans de prison pour « corruption de la jeunesse » dans une affaire de mœurs, Juan Branco avait annoncé, le 22 juin, avoir déposé une plainte en France et une demande d’enquête à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye contre le président sénégalais, Macky Sall, pour « crimes contre l’humanité ».

    « Persécution politique »

    Le 14 juillet, la justice sénégalaise avait répliqué en annonçant son intention de lancer un mandat d’arrêt international contre l’avocat français pour des « crimes et délits », en lien avec les émeutes qui ont secoué le Sénégal en juin après la condamnation d’Ousmane Sonko.

    « Nous opposerons toutes les voies de droit pour faire échec à une éventuelle tentative d’extradition de Juan Branco vers le Sénégal », ont dit à l’Agence France-Presse ses avocats français Luc Brossollet, François Gibault et Robin Binsard, laissant au contraire supposer qu’il se trouvait en Mauritanie. « Son combat judiciaire pour Ousmane Sonko ne justifie pas la persécution politique dont il fait l’objet à Dakar », ont-ils ajouté.

    Plusieurs personnes soupçonnées de l’avoir aidé à passer sous les radars lors de son séjour au Sénégal sont recherchées, d’après les médias locaux. Vendredi, l’avocat Babacar Ndiaye, conseil d’Ousmane Sonko et membre de son parti, a également été arrêté par la sûreté urbaine du commissariat central de Dakar. Il est placé en garde à vue sur instruction du procureur général pour recel de malfaiteurs dans le cadre de l’affaire Branco.

    Jeudi, Alpha Bocar Khouma, maire de Sangalkam, près de Rufisque, a été arrêté. Il aurait, selon la radio sénégalaise RFM, organisé l’hébergement de Juan Branco dans un hôtel au lac Rose. Une photo circulant sur les réseaux sociaux le montre posant aux côtés de l’avocat franco-espagnol.

    • La Défense de l’avocat est un rempart incontournable aux atteintes commises sur les libertés & l’avocat dans sa mission de défense ne saurait être ni bâillonné, ni empêché, ni arrêté. Nul ne saurait faire taire un avocat et la France ne peux tolérer l’arrestation de #JuanBranco !
      https://twitter.com/AlbertLvy1/status/1688148088358121472

      #Viedavocate #JuanBranco arrêté dans l’exercice de la Défense ; la bâtonnière de Paris et France Diplomatie doivent rappeler avec force les principes de la Havane : un avocat n’a pas à être assimilé à son client et bénéficie d’une immunité civile et pénale pour ses propos ! Caroline Mecary

      Bâtonnière de Paris : Avec Vincent Niore, nous rappelons le caractère sacré des droits de la #Défense. Aucun avocat ne doit être entravé dans sa mission, où qu’il soit et quel qu’il soit. La situation de notre confrère, Juan Branco, incarcéré au Sénégal nous préoccupe. Nous agissons activement pour sa libération, en concertation avec ses avocats.

  • ECOUTE LES FEMMES ET #ParleATesPorcs DE POTES
    octobre 22, 2017 · par elisarojas

    https://auxmarchesdupalais.wordpress.com/2017/10/22/ecoute-les-femmes-et-parleatesporcs-de-potes

    J’ai encore lu un super texte sur le blog féministe Crêpe Georgette qui par la force des choses carbure en ce moment.

    La phrase suivante a particulièrement attiré mon attention :

    « Le potentiel d’étonnement de certains hommes est attendrissant ; on dirait des enfants la veille de Noël. « Comment, mais vous viviez tout cela ? Mais il fallait en parler » disent-ils aux victimes qui se sentent donc coupables dans la demie seconde de ne pas leur avoir parlé avant. Nous avons encore le doux espoir que la plupart des hommes n’en ont pas complètement rien à foutre de ce que nous vivons, qu’ils ne savent réellement pas et que s’ils savaient, ils agiraient. »

    Il est vrai que le faible taux de remise en question des hommes sur ces questions est fascinant.

    Si on ne parle que des mots et même pas de passage à l’acte, pour avoir passé – trop – de temps à trainer avec des mecs, je n’ai jamais entendu l’un d’entre eux dire à un de leur « porc » de pote quand il faisait une plaisanterie ou une remarque dégueulasse envers les femmes : « arrête, ce que tu dis est ignoble et profondément irrespectueux. »

    Jamais.

    Par contre, je les ai entendus rigoler honteusement de l’audace de leur pote parce qu’ils ne seraient eux-mêmes pas capables de faire la blague en public ou en privé, mais la trouvent très drôle et partagent l’analyse (aussi limitée soit-elle).

    Je les ai entendus dire : « ne dit pas ça devant les filles » sous-entendu, ça se passe entre porcs, pardon entre couilles, mais il ne faut pas que les femmes le sachent, devant elles il faut faire semblant d’être un mec bien – abruti ! -.

    Mais on est déjà au courant figurez-vous que beaucoup d’entre vous font semblant [1]. Le problème n’est pas de se planquer mais de ne pas vous rendre compte de la violence de ce que vous dites.

    Je les ai entendus dire : « ne dis pas ça devant CETTE fille » (par exemple moi) pour ne pas heurter mes chastes oreilles (LOL) ou plus prosaïquement pour rester mes amis, les moins cons du lot ayant compris à mon regard empli de mépris et de déception qu’ils étaient en train de se griller de façon irrémédiable devant moi.

    Mais je ne les ai jamais entendus condamner fermement leur pote et le propos en cause, argumenter pour essayer de lui faire comprendre ce qui déconne dans le raisonnement de leur ami.

    Et je ne parle même pas de ce qui se passe quand on a le malheur de dire ce que l’on pense de la blague. On a un groupe de mecs qui t’expliquent que c’est une blaaaaague ! Evidemment qu’ils ne le pensent pas enfin !

    En général, s’il y a un mec hétéro dans l’assistance qui n’approuve pas il est facile à repérer : c’est celui qui depuis le début ferme – courageusement – sa gueule pour ne pas passer auprès des autres pour un naze qui ne comprend pas les blagues de cul. L’égo d’un homme est si délicat, que peut-il lui arriver de pire que d’être incompris par ses homologues masculins [2] ?

    Puisque depuis quelques jours tant d’hommes semblent interloqués par l’actualité et se demandent avec toute la bonne foi du monde et la main sur le cœur : mais « pourquoi les femmes ne parlent pas ? », « pourquoi est-ce que celles de mon entourage ne m’ont jamais prévenu de l’ampleur du phénomène ? »

    J’ai envie de poser à ces mêmes hommes la question suivante : pensez-vous être le genre d’homme à qui on peut parler et confier ce genre de chose ?

    Est-ce que vous ne seriez pas plutôt de ceux qui font ou rigolent aux blagues de merde, de ceux qui tiennent des propos sexistes qu’ils soient « bienveillants », simplement dénigrants ou carrément violents ? De ceux qui pensent que certains dragueurs sont lourds voilà tout [3] ? (« Non mais quel lourdingue ce Jean-Mi c’est vrai, mais faut le comprendre aussi le pauvre… ») De ceux qui ne parlent jamais d’une femme sans commenter son physique, son âge (tellement important son âge pour évaluer le degré de fraicheur), sa tenue, et qui les objectivisent constamment ? De ceux qui minimisent toujours ce genre d’acte, qui ont dû mal à croire à la moindre accusation de ce genre, qui crient à la présomption d’innocence lorsque l’un de vos congénères est visé, alors que le verdict ne fait pas un pli lorsqu’il s’agit des femmes que l’on accuse d’être des « salopes » bien que le concept soit lui-même absurde [4] ? De ceux qui écoutent à peine et dégainent direct leurs fabuleuses solutions : option légale « faut porter plainte tout de suite ! », option illégale « je vais lui casser le gueule ! »

    Est-ce que vous pensez vraiment que l’on a envie de se confier aux hommes que vous êtes lorsque l’on vous entend parler et plaisanter ? Posez-vous la question juste une fois dans votre vie, vous trouverez la réponse : NON.

    Est-ce que vous pensez que les femmes sont stupides au point de ne pas ne pas savoir que l’on vit dans un monde où il n’y a qu’elles, en réalité, qui se retrouvent à devoir payer socialement la révélation de ce genre de faits de harcèlement et de violence sexuelle ?

    Pensez-vous que l’on ne sache pas aussi que dans le piteux imaginaire de beaucoup d’entre vous une femme « abimée » par le comportement d’un ou plusieurs autres types perd de la valeur à vos yeux ? Oui, parce que le comble c’est que nous, les femmes, sommes les seules avilies par ces violences tandis que les hommes, qui en sont les auteurs, ne le sont pas.

    Dans ces conditions, vous comprendrez qu’il faut vraiment y réfléchir à cinq fois avant de raconter un truc pareil même au meilleur des compagnons, amis ou pères.

    Ceux qui s’imaginent avoir un entourage féminin qui aurait miraculeusement été « préservé » parce qu’ils ne les ont jamais eu écho de semblables exactions m’estomaquent plus que les autres.

    Il suffit de s’intéresser aux chiffres pour comprendre que cela est mathématiquement improbable.

    La vérité c’est que vous en avez déjà entendu parler et n’avez pas écouté. Vous n’avez pas écouté parce que vous ne voulez pas savoir, cela vous obligerait à interroger votre propre comportement et celui de tous les hommes que vous connaissez (ça fait du monde et c’est pénible).

    Les femmes qui vous sont proches ont compris que ce sujet ne pouvait pas être abordé avec vous et ont arrêté d’essayer.

    Votre fausse naïveté donne la rage et ce qu’il y a de positif dans les initiatives #BalanceTonPorc et #MeToo c’est qu’elles réduiront peut-être un peu votre possibilité de jouer les benêts et de trouver des excuses à votre inaction.

    Pour finir, je rappellerai comme je l’ai fait sur twitter que le nombre de « porcs » que les filles/femmes handicapées sont amenées à croiser dans leur vie est lui aussi conséquent. La dévalorisation et l’ostracisation dont elles font l’objet autorisent et facilitent tous les abus.

    Il n’a pas fallu longtemps pour qu’après mon tweet à ce sujet un winner de la blague se manifeste [5] (avec ses acolytes qui sont venus m’expliquer l’humour, bien sûr).

    Cette semaine, j’ai essayé sur mon compte de relayer, dans la mesure du possible, tous les témoignages sous le hashtag #MeToo de femmes handicapées que j’ai vus passer.

    Je sais à quel point elles sont concernées par les agressions et violences sexuelles, et combien leur parole est rare.

    • Sur la fauxculsserie des hommes et le gros foutage de gueule permanent de « on savait pas »
      Apres Baupin
      Apres Polanski
      Apres DSK
      Apres Hamilton
      Apres les multiples révélation sur le harcelement de rue
      Apres les multiples études sur les violençes sexuelles et viols
      Apres la loi sur le harcelement au travail supprimé au bénéfice d’un politicien poursuivit pour harcèlement sexuel.
      Apres les assassinats de femmes rapporter quotidiennement par la press sous la forme de blagues. Et les états d’âme des assassins en une de la press culturelle.
      Apres les révélations sur les #viedemeuf #payetashneck #payetafac ...
      Apres les révélations sur le harcelement en ligne qui touche les femmes
      Apres que tout le monde sache tres bien que les femmes sont moins payées, plus pauvres, plus précaires et le sont de plus en plus en vieillissant

      Apres tout ceci il y a des hommes qui osent prétendre qu’ils ne savaient pas !

  • The history and adaptability of the Islamic State car bomb
    https://zaytunarjuwani.wordpress.com/2017/02/14/the-history-and-adaptability-of-the-islamic-state-car-bomb #SBVIED #VIED #ISIL #Islamic_State #ISIS #suicide #weapons #armes #Irak #Iraq #Syria #Syrie #Mosul

    Let’s make a delivery !” "Why don’t YOU drive ?" - #C&C #Red_Alert 2 seventeen years ago really was visionary, but seeing SVBIED routinely used as a normal component of ground assaults is something I would not have imagined actually happening outside of a silly game.

  • VieDeMère | Avoir une carrière, c’est toute une histoire
    http://vdmere.fr

    Pour nombre d’entre nous, être #mère et faire #carrière est mission impossible dans une société où le monde du travail fonctionne sur le modèle du #présentéisme et où nous assumons toujours la majorité des tâches domestiques. Résultat : nous tentons de tout mener de front sans toujours parvenir à trouver un équilibre satisfaisant et en subissant une double peine, sur le plan familial et sur le plan professionnel.

    Cette réalité se traduit au quotidien par des remarques plus ou moins explicites, intrusives et violentes. Elles expriment une #discrimination qui pèse sur nous toutes, suspectées d’être avant tout des mères ou de futures mères et donc aujourd’hui ou demain moins engagées dans le travail. Nous nous heurtons ainsi au fameux « plafond de verre », barrière invisible qui bloque notre évolution salariale et professionnelle. Aujourd’hui nous voulons faire voler en éclats ce « plafond de mère » pour que #VieDeMère puisse vraiment rimer avec carrière.

  • Quel est la différence entre le #FN et le #KuKluxKlan ? Jugez vous-même

    http://www.youtube.com/watch?v=K0mRjrXRRf4

    Maintenant, mettez « femmes » à la place de « Noirs », et vous aurez une petite idée de ce que ressentent les femmes dans un monde d’hommes.

    Le #sexisme est effectivement un #racisme. En prendre conscience changera votre vie.

    Demandez-vous pourquoi les #femmes touchent 27% de moins que les hommes, alors que la majorité d’entre elles exécutent une deuxième journée de travail à la maison. Rien que cela devrait faire sortir 50% de la population dans la rue.

    #viedemeuf

  • Quel est la différence entre le #FN et le #KuKluxKlan ? Jugez vous-même

    http://www.youtube.com/watch?v=K0mRjrXRRf4

    Maintenant, mettez « femmes » à la place de « Noirs », et vous aurez une petite idée de ce que ressentent les femmes dans un monde d’hommes.

    Le #sexisme est effectivement un #racisme. En prendre conscience changera votre vie.

    Demandez-vous pourquoi les #femmes touchent 27% de moins que les hommes, alors que la majorité d’entre elles exécutent une deuxième journée de travail à la maison. Rien que cela devrait faire sortir 50% de la population dans la rue.

    #viedemeuf

    • bonjour @paperli,
      Ton journal « qu’est-ce que le sexisme ? » est interessant mais je m’interroge sur l’automatisme de la récupération du tag #sexisme.
      Ce matin sur ton site je tombe sur ceci
      http://bestofactus.blogspot.fr/2013/12/najat-belkacem-membre-de-la-faf-est.html
      qui me semble être de la pur propagande anti-féministe digne de la manif pour tous. Je me dit que ce lien doit avoir été tagué avec le mot clé #sexisme et du coup à été recupéré automatiquement par le paper.li
      Je ne sais pas trop comment faire pour éviter que des anti-féministes utilisent ce tag pour tout et n’importe quoi. J’ai peut être pas bien compris le fonctionnement de paper.li mais ca me fait bizzar de voire cet « article » au milieu des autres.

    • Voila une petite liste
      quelques tumblr sympas
      http://egalitariste.tumblr.com
      http://humour-feministe.tumblr.com
      http://uneheuredepeine.tumblr.com

      le site de Mar_lard dédié au sexisme geek
      http://www.mhfreq.org

      en anglais le site Feminist Frequency est excellent
      http://www.feministfrequency.com

      sur le racisme et le féminisme
      http://msdreydful.wordpress.com

      ici femmes et mathématiques
      http://www.femmes-et-maths.fr

      Je te ferai suivre quant je pense à d’autres.
       :)

    • Tu part surement d’une bonne intention @paperli @alanshore4 mais je ne comprend pas ton insistance pour me faire administrer cette page. Je ne t’ai rien demandé et je t’ai dit plusieurs fois que je ne voulais pas de compte tweeter et que je ne voulais pas non plus m’occuper d’un site paper.li, même si je n’ai rien contre paper.li. Fait ce site sur le sexisme en ton nom avec ton propre compte ou sous le pseudonyme qui te plait (en évitant quant même d’utiliser mon nom d’artiste si tu veux bien, même si je n’en ai pas la propriété) si le sujet te tiens à cœur et je serais ravie de le suivre et de te signaler si je voie passer des liens inapproprié comme je l’ai fait ce matin, et si j’ai de bons articles à te signalé je le ferais sur seenthis mais stp ne me force pas la main en ouvrant des comptes avec mon nom.
      J’espère que tu ne prendra pas mon refus trop mal, je n’ai rien contre toi et je voie bien que ton regard sur le féminisme et le sexisme a changé depuis nos échanges houleux d’il y a quelques mois et ca me fait plaisir. Oublie l’idée de me faire administré paper.li sur le sexisme, si jamais l’envie me démange de le faire, je serais venir vers toi ce jour là.
      Bonne soirée à toi et merci quant même pour le mal que tu t’es donné.

    • « Sans doute que le #sexisme n’est pas suffisamment important à tes yeux pour investir quelques minutes dans Twitter et dans paper.li. »
      C’est tout à fait ca. Tu sera gentil de m’oublier et de ne plus m’interpeller dans tes messages.
      Passe de joyeuses fêtes.

    • @aude_v, tu sais pourquoi j’ai « tenté » de forcer la main à @mad_meg ? C’est justement parce qu’un mec ne peut pas tenir un journal d’information sur le sexisme. Pourquoi ? Pour toutes les raisons que tu évoques et que je reconnais volontiers.

      On est que l’information que l’on contient, et même la meilleure éducation n’est jamais qu’un formatage. Suis-je le pire des hommes ? Non, mais je ne suis pas une femme.

      J’ai pensé arrêter le journal sur le sexisme, mais ce n’est pas cohérent avec la pensée humaniste qui est à la base de ce que je suis au plus profond de mon être. Cependant, je le redis, je ne suis pas une femme. On ne peut pas parler de la souffrance des autres sans faire partie de ces autres.

      Que ce soit @mad_meg où une autre qui reprenne le journal, je m’en fiche, mais ce n’est pas à moi de le tenir. Je ne fais qu’assumer l’intérim. Vous n’en voulez pas, tant pis, je me ferai une raison.

      Tu parles de mon enthousiasme de néophyte, ça peut y rassembler, mais vu de mon regard sur ce que je suis, ça ressemblerait plutôt aux hurlements d’un écorché vif. Je ne demande pas à être aimé. J’ai suffisamment d’expérience de la vie pour ne plus me faire d’illusions sur la nature humaine. La vie est faite d’escroqueries de toutes sortes et l’avortement devrait être la règle plutôt que la naissance.

    • @aude_v, tu ne sais pas plus de moi que je ne sais de toi. Tu m’interprètes comme tu veux. Après tout, quand on veut battre son chien, on trouve toujours un bâton.

      Qu’y a-t-il de plus à dire ? Sans doute rien qui puisse plaire à tes yeux et à ta compréhension.

      Faire mes plus plates excuses à @mad_meg ? Pourquoi pas, mais ce serait sans doute, à nouveau, interprété comme une marque de mon sexisme indécrottable.

      Au delà des rapports humains, il y en a qui sont marqués par l’incompatibilité. Les nôtres doivent être de ceux-là. Je le regrette, mais je ferai avec.

      Pourquoi ne demandes-tu pas mon exclusion de SeenThis pour propos outrageants ? Ça soulagerait peut-être ta rage inquisitrice.

      Tu veux que je le fasse moi-même ? Il ne faut même pas demander.

      @fil, tu peux fermer mes comptes en expiation de mes nombreux crimes et délits à l’encontre de l’intelligence humaine. Fais ce que tu veux de mes médiocres écrits. De mon côté, je fermerai ce journal sur le sexisme qui était un outrage odieux à toutes les femmes.

    • @aude_v, la seule chose qui m’ait tracassée, c’était l’imposture d’un homme parlant du sexisme. D’où mon empressement « à refiler le bébé » à quelqu’un de plus compétent et surtout de plus concerné, non pas que je ne sente aucune empathie envers toutes les femmes qui ont à subir le sexisme des hommes, mais de la même manière qu’il est indécent pour un hétéro de parler du combat des homosexuels, ou pour quelqu’un de la classe moyenne de parler de la vrai misère des autres, c’est un autre univers, et chacun cherche à survivre à sa propre souffrance perçue.

      Alors, on peut me faire un procès d’intention, mais on se trompe sur mes intentions, et ça c’est blessant. Je réagis de manière épidermique aux blessures que l’on me fait (l’écorché vif). Oui, j’ai eu des attentes élevées. Comme beaucoup de gens, je fonctionne à la reconnaissance des autres à ce que je fais. Je sais, c’est puéril, mais ça me permet de survivre.

      Dans la vie, on est seul, et la seule façon de changer le monde, c’est de se changer soi-même. Il n’y a pas d’autre façon. Pour changer les autres, on peut juste espérer de les convaincre de ses arguments. On peut amener le cheval à l’abreuvoir, mais on ne peut pas boire à sa place. J’avais préparé tout le travail, mais @mad_meg a refusé de boire pourtant j’étais certain qu’elle avait soif que moi. Je me suis trompé. Il n’y a rien d’autre à dire et les regrets n’y changeront rien.

    • Merci @Aude_v pour ton soutiens et tes explications, et aussi merci @fil et @touti
      @paperli - Par rapport à ton sentiment d’illégitimité pour tenir cette page. Ca dépend vraiment de la manière dont tu présente les choses. Si tu prétend expliquer ce qu’est le sexisme je comprend que ca puisse être délicat pour toi, mais si tu fait un paper.li pour t’aider (toi et d’autres) à comprendre ce qu’est le sexisme c’est une posture tout à fait acceptable pour un homme pro-féministe. Si tu dit « moi je sais ce qu’est le sexisme et je vais vous l’expliquer » c’est différent de si tu dit « Je me demande de qu’est le sexisme, ou on le trouve et comment il se manifeste, cherchons ensemble ». En plus ce n’est pas comme si tu écrivait des articles toi même, c’est juste une compilation de lien sur un sujets, des liens postés et choisis par des féministes donc si tu t’occupait de cette liste tu pourrait le faire tout en gardant une posture humble ou en retrait.

  • N° 3334 - Mission d’information sur la #prostitution en France, rapport 2011
    http://www.assemblee-nationale.fr/13/rap-info/i3334.asp#P370_26903

    « Le système prostitutionnel est fait pour verrouiller le silence : il est très difficile de faire sortir cette parole, et que cette parole soit entendue par la société qui ne souhaite absolument pas l’entendre » (2). La parole des personnes prostituées est inaudible dans l’espace public, dans lequel elles se trouvent pourtant visibles de tous. Stigmatisées, marginalisées, elles apparaissent parfois dans la presse, mais généralement dans la rubrique des faits divers, lorsque l’une d’entre elles a été agressée voire assassinée, comme ce fut récemment le cas dans la région lyonnaise. Pour remédier à cette absence de visibilité, sont apparus, au cours des dernières années, des collectifs et des associations composés de personnes prostituées. Ces associations, la mission a tout fait pour les rencontrer, recevant certaines d’entre elles à l’Assemblée nationale et auditionnant les autres au cours de ses déplacements, notamment à Lyon et Marseille. Lorsqu’elles n’entretenaient pas de très bons rapports avec les pouvoirs publics locaux, la mission s’est employée à convaincre ces derniers de la nécessité de les rencontrer.

    • @monolecte Plus je lis tes messages sur le sujet et plus je comprends mieux à quel point j’ai détesté le film Elles de Malgorzata Szumowska. En sortant du film, je n’en avais pas fait la chronique parce que je me trouvais insuffisamment renseigné sur le sujet de la prostitution et je soupçonnais qu’écrire, même à propos d’un film, sur ce sujet sans documentation un peu sérieuse n’était pas à faire.

    • Je suis intéressée par ce sujet depuis le collège. À l’époque j’étais soprano II dans un chœur qui allait répéter une fois par semaine à Toulouse avec l’orchestre universitaire, rue Bayard, rue bien plus célèbre pour sa faune nocturne que ses chants liturgiques. J’avais donc croisé ces femmes que l’on disait de mauvaise vie et j’avais surtout pu voir que la mauvaise vie, elles la subissaient plutôt qu’elles le la menaient. L’une d’elle avait manifestement mon âge, mais on n’avait pas de langue en commun pour communiquer.
      Devenue étudiante, je traînais la nuit dans les quartiers où se côtoient naturellement les putes et les étudiants : http://blog.monolecte.fr/post/2006/03/08/184-les-putains

      Bref, cela fait des années que j’essaie de comprendre, déjà, pourquoi tout le monde s’accorde plutôt bien pour traiter ces femmes comme des sous-citoyennes par défaut, avec des droits humains nettement plus restreints que même ceux d’un prisonnier. Pourquoi ce regard, ces mots, cette violence ? Dans un premier temps, j’ai pensé que c’était la prohibition, le problème, que la légalisation totale, la reconnaissance d’un métier comme un autre serait la solution. Mais en continuant à creuser et à lire des témoignages, j’ai fini par me poser la question de ce qui justifiait même l’existence de la prostitution, de ce qu’elle sous-tendait, la question de la nécessaire satisfaction des besoins impérieux des hommes.
      http://blog.monolecte.fr/post/2010/04/22/Des-putains-et-des-hommes

      Si tu inverse les genres, la prostitution n’est même plus pensable dans une société démocratique avancée, de la même manière que l’esclavage ou le travail des enfants.

      Bref, la prostitution est le point d’achoppement, quelque part, de la question de l’émancipation des femmes et de l’égalité des genres.

      À l’arrivée, je suis assez fermement abolitionniste.

    • http://viedemeuf.blogspot.com/2012/06/notre-corps-nous-appartient.html

      Un article d’un journal local raconte qu’un homme a mis sa main aux fesses d’une inconnue et celle-ci a porté plainte.
      Tant mieux ! mais les commentaires de cet article sont plutôt choquants en effet on peut lire :
      « porter plainte pour ça ? c’est juste une plaisanterie ! », ou encore "si on ne peut plus le faire « où va t-on ? »
      ou bien « les femmes s’habillent de façon provocante qu’elles viennent pas se plaindre après ! »
      et enfin « tout le monde le fait dans le métro, c’est pas grave » ...
      #viedemeuf

      C’est un peu ça mon idée : tant qu’on pourra se payer des femmes, les femmes seront assimilées à des objets, que ce soit à vocation sexuelle ou ménagère (ou les deux).
      Imagine la même histoire avec une inversion des rôles... inconcevable.