Déclaration de l’Académie française sur l’écriture dite « inclusive » | Académie française
▻http://academie-francaise.fr/actualites/declaration-de-lacademie-francaise-sur-lecriture-dite-inclusive
▻https://twitter.com/_nb/status/923698480165535744
Déclaration de l’Académie française sur l’écriture dite « inclusive » | Académie française
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Ouah, la langue française est en péril mortel ! Quand même !
renaud epstein @renaud_epstein sur twitter
Académiciens partant en guerre contre l’écriture inclusive ↴
▻https://twitter.com/renaud_epstein/status/923631544304095233
Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées ?
En ce qui concerne le français et son orthographe absconse, son apprentissage nécessite déjà la mémorisation de nombreuses formes « secondes et altérées ». Les crispations franco-centrées de l’Académie n’empêcheront pas le développement de cette forme écrite.
Suggestion de l’ex-pédago : en profiter lors de la découverte de la règle grammaticale de la prévalence du masculin sur le féminin pour introduire cette possibilité d’écriture qui met bien en valeur la flexion des termes soumis aux accords grammaticaux en genre et en nombre.
Courage les enseignant·e·s !
« on voit mal quel est l’objectif poursuivi ». Bon en fait ils ont pas compris
▻http://twitter.com/Klaire/status/923991347236954112
Pain au chocolat•ine.
Donc mon précédent message n’ayant plus lieu d’être je l’efface. Monsieur Dumouch aura peut-être la chance de bénéficier ici du droit à l’oubli plus facilement que sur les moteurs de recherche où on peut trouver ses nombreux « états de service ».
Une prise de position inverse aurait été étonnante, venant d’une assemblée qui compte 30 hommes pour 4 femmes. Et à fortiori venant d’une assemblée qui se veut l’unique gardienne de la langue ; qui refuse de reconnaître qu’une langue est vivante et se construit aussi hors des murs de l’Institut de France, chez et par les francophones.
J’aime la langue française, je prône l’écriture inclusive, et j’emmerde les académicien.ne.s.
Mentionnée et discutée ici ▻https://seenthis.net/messages/628842
L’écriture inclusive peut-elle asseoir l’égalité homme-femme en adaptant la grammaire ?
L’écriture inclusive, qui consiste à « rendre visible » le féminin des noms, ne fait pas l’unanimité. Débat entre Suzette Sandoz, professeure de droit et membre du PLR Suisse, et Pascal Gygax, directeur du groupe de psycholinguistique et psychologie sociale de l’Université de Fribourg.
▻https://avisdexperts.ch/videos/view/7562?platform=hootsuite
#visibilité
Sur le figaro les mesures répressives sont envisagées.
sondage du jour :
Faut-il sanctionner les professeur·e·s qui enseignent l’écriture inclusive ?
19504 votant·e·s
93% Oui
7% Non
et les titres suivants :
Ce que risquent les profs qui enseignent l’écriture inclusive
Natacha Polony : « Grammaire, nom féminin et mal en point »
L’appel des anti-écriture inclusive à Jean- Michel Blanquer (ministre education proche des fachos catho de sens commun)
De tels discours idéologiques, s’agissant du français comme d’autres langues dominantes, s’interprètent comme constitutifs de la reproduction des élites : il s’agit en définitive de défendre le monopole sur la norme standard exercé par des classes dirigeantes majoritairement masculines, pour mieux légitimer leur accès exclusif au pouvoir.
lu ici : ▻https://theconversation.com/lecriture-inclusive-un-peril-mortel-vraiment-86522
Le Sénat a retiré le burn-out des maladies professionnelles
▻http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/11269-Pour-le-Senat-le-burn-out-n-est-pas-une-maladie-professionnell
Le burn-out pourrait ne pas être reconnu comme maladie professionnelle. Dans la nuit de mercredi à jeudi, les sénateurs ont retiré l’épuisement au travail de la liste des maladies professionnelles, introduit en première lecture par l’Assemblée nationale dans le cadre du projet de loi sur le dialogue social.
Les députés avaient adopté un amendement socialiste prévoyant que « les pathologies psychiques peuvent être reconnues comme maladies d’origine professionnelle » au même titre que les troubles musculo-squelettiques ou les maladies liées à l’amiante.
Mais le Sénat en a décidé autrement.
Pourquoi les politiques sont contre leur retraite à 70 ans
▻http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/06/22/pourquoi-les-politiques-sont-contre-leur-retraite-a-70-ans_4659497_4355770.h
Il y a plus de députés entre 70 et 80 ans qu’entre 30 et 40 !
L’hostilité affichée à cette réforme s’explique sans doute en partie par… l’âge des élus français, parmi les plus vieux en Europe : les députés ont 60 ans en moyenne, les sénateurs 66, contre 49 et 50 ans respectivement en Allemagne et en Grande-Bretagne.
Nobel scientist Tim Hunt: female scientists cause trouble for men in labs | UK news | The Guardian
▻http://www.theguardian.com/uk-news/2015/jun/10/nobel-scientist-tim-hunt-female-scientists-cause-trouble-for-men-in-lab
Tim Hunt, an English biochemist who admitted that he has a reputation for being a “chauvinist”, said to the World Conference of Science Journalists in Seoul, South Korea: “Let me tell you about my trouble with girls … three things happen when they are in the lab … You fall in love with them, they fall in love with you and when you criticise them, they cry.”
Hunt said he was in favour of single-sex labs, adding that he didn’t want to “stand in the way of women”.
Tim Hunt shows why old men should be banned from science
▻http://www.theguardian.com/science/brain-flapping/2015/jun/10/tim-hunt-old-men-women-controversy-science
Tim Hunt, 72-year-old Nobel laureate, is currently at the centre of a big controversy for his remarks about women in science. He argued that gender-segregated labs were the answer, because “they cause men to fall in love with them and cry when criticised”. In his defence, Tim Hunt is the product of gender-segregated education himself, and it clearly hasn’t left him with a warped perspective on the opposite sex.
Les meilleurs réponses de femmes scientifiques : ▻http://mashable.com/2015/06/11/female-scientists-responses-tim-hunt-distractinglysexy
PRESIDENTE : Définition de PRESIDENTE
▻http://www.cnrtl.fr/definition/academie8/presidente
Je viens de tomber sur cet article de ces vieux réacs de l’académie française : ►http://www.academie-francaise.fr/actualites/la-feminisation-des-noms-de-metiers-fonctions-grades-ou-titres-mi qui explique pourquoi est-ce que dire « Présidente » dans le cas d’une femme qui préside une assemblée serait parfaitement ridicule.
Ils essayent tout d’abord de nous faire croire qu’ils sont aussi progressistes et ouverts que n’importe qui en affirmant : « L’Académie française n’entend nullement rompre avec la tradition de féminisation des noms de métiers et fonctions, qui découle de l’usage même : c’est ainsi qu’elle a fait accueil dans la 8e édition de son Dictionnaire (1935) à artisane et à postière, à aviatrice et à pharmacienne, à avocate, bûcheronne, factrice, compositrice, éditrice et exploratrice. »
Ce qu’ils ne disent pas en revanche, c’est que dans cette même 8ème édition parue il y a 60 ans, on trouve la définition suivante : « Présidente, n.f. : Celle qui préside une assemblée, une réunion. Elle est la présidente de cette œuvre de bienfaisance. Il se dit aussi, en certains cas, de la Femme d’un président. Madame la présidente. Madame la première présidente. »
Vous avez dit mauvaise foi ? Mais non !
Et j’ai édité la citation qui était tronquée parce que la suite est pertinente ^_^
Le jour où nous auront une Présidente de la République (sait-on jamais) les #vieux_schnocks vont bouffer leur chapeau.
La #tremblante_du_slip s’accompagne-t-elle de celle du cerveau ? ►http://seenthis.net/messages/301348
Mais, conformément à sa mission, défendant l’esprit de la langue et les règles qui président à l’enrichissement du vocabulaire, elle rejette un esprit de système qui tend à imposer, parfois contre le vœu des intéressées , des formes telles que professeure, recteure, sapeuse-pompière, auteure, ingénieure, procureure, etc., pour ne rien dire de chercheure , qui sont contraires aux règles ordinaires de dérivation et constituent de véritables barbarismes.
Parce que le ridicule ne tue pas les immortels ?
Et comme de bien entendu c’est pour le bien des femmes qui ne savent rien de la chose que ce vocabulaire n’est à enrichir qu’avec des règles masculines. Je note que les membres de l’Académie Française n’ont pas encore de bases lacaniennes, ce qui leur aurait peut-être permis d’éviter ce magnifique « pour ne rien dire de chercheure » alors que justement ils sont censés s’exprimer sur le dire. Mais foutre, diantre, une femelle pourrait s’occuper de réfléchir ou même chercher ? Ah zut, le mot chercheuse existerait déjà ?
Que de circonvolutions grotesques pour en arriver à dire ça :
(…) cette indifférence juridique et politique au sexe des individus « peut s’incliner, toutefois, devant le désir légitime des individus de mettre en accord, pour les communications qui leur sont personnellement destinées, leur appellation avec leur identité propre. »
@Touti : « Ah zut, le mot chercheuse existerait déjà » : il me semble que c’est précisément ce que veut dire l’académie ici. Et sur ce point précis je suis en plein accord avec elle : ces terminaisons en -eure sont, d’une part, des horreurs, et de plus parfaitement inutiles : une rectrice, une chercheuse, une auteur, où est le problème ? Cette volonté de marquer le féminin à tout prix renforce à mon avis la sexualisation de la langue. (Pour la bonne bouche, voir ici : ▻http://www.alain.les-hurtig.org/lacroux/soixante_et_onze_mots.html des exemples de mots féminins en -eur.)
Il y a beaucoup d’autres contresens sur le texte de l’académie dans les commentaires précédents, j’y reviendrai peut-être.