#vintimille

  • Corps étrangers

    Jusqu’où peut-on retrancher celles et ceux que les politiques migratoires européennes nous font percevoir comme des « corps étrangers » à nos communautés ? A Vintimille, ville frontière entre mer et montagne, zone de passages et d’interdits : la #répression est permanente. Ce documentaire est le récit sensible dʹune frontière et de sa #violence.

    https://www.rts.ch/audio-podcast/2022/audio/corps-etrangers-25800806.html

    #podcast #audio #Vintimille #France #Italie #frontière_sud-alpine #migrations #asile #réfugiés #frontières

    via @karine4

  • Da Mentone a Ventimiglia, la commemorazione per i migranti morti sulla frontiera: “42 vittime dal 2015. Per loro c’è totale indifferenza”

    “Basta morti di frontiera, chiediamo giustizia e risarcimenti per i parenti delle vittime e il ritorno alla libera circolazione tra Italia e Francia”. Un centinaio di persone, italiane e francesi, ha marciato dalla stazione di Mentone alla frontiera di ponte San Ludovico, a Ventimiglia. Ieri, lunedì 6 febbraio, ricorreva la Giornata internazionale dedicata alle vittime delle frontiere, nata tre anni fa per volontà dei parenti delle 15 persone uccise dalla polizia di confine spagnola mentre tentavano di attraversare il confine con l’enclave spagnola di Ceuta il 6 febbraio 2014. A Ventimiglia, a pochi metri dagli scogli dove migranti e solidali si erano accampati nel 2015 per protestare contro la chiusura della frontiera francese, i manifestanti si sono fermati per un momento di commemorazione, nel quale sono state lette storie, messaggi di parenti delle vittime oltre al lungo elenco dei nomi (spesso non identificati) delle persone morte nel tentativo di passare la frontiera.

    Presenti i solidali che avevano animato il Presidio permanente No border del 2015 assieme a diverse associazioni e collettivi italiani e francesi, tra cui la Caritas e gli attivisti del Progetto 20k, insieme nella rete che sostiene le persone migranti che vengono quotidianamente respinte a causa del trattato di Dublino che regola l’immigrazione in Unione Europea.
    “Per noi che viviamo in Francia è imbarazzante ogni giorno dove assistere i migranti che arrivano da noi o sono bloccati a Ventimiglia – dice Suzel Prio di Roya Citoyenne – la cosa più triste è vedere l’indifferenza e la totale assenza di interesse rispetto alla sorte delle persone respinte, che spesso trovano la morte tra le nostre montagne”. “Dal 2015, lo Stato francese usa la lotta al terrorismo come pretesto per ristabilire una frontiera interna all’Unione Europea, che è diventata una frontiera della vergogna – si legge in uno dei volantini distribuiti dalle associazioni francesi presenti – Detenzione in condizioni indecorose, deportazione illegale in Italia, vessazioni della polizia, violenze: agli esuli che vogliono chiedere asilo in Francia viene impedito di farlo con ogni mezzo, in barba alla legge francese, ai pareri del Consiglio di Stato, alle normative europee e agli impegni internazionali del nostro Paese. Nonostante i numerosi appelli pubblici di associazioni, parlamentari, intellettuali e politici, nonostante le decisioni dei tribunali amministrativi e una sentenza del Consiglio di Stato, questa situazione di illegalità continua”.

    Nel 2017, l’artista Michelangelo Pistoletto volle alla frontiera franco-italiana una delle sue installazioni del progetto Terzo Paradiso: cinquanta massi disposti su tre cerchi a simboleggiare l’infinito e il superamento di ogni confine.
    In un’interazione con quello che simboleggia l’opera, da ieri al centro del cerchio di massi centrale sorge un memoriale in ricordo delle 42 persone morte negli ultimi otto anni nel tentativo di passare la frontiera, folgorati sui treni o investiti in autostrada come lungo i binari, precipitati tra i sentieri di montagna, annegati e alcuni che, esasperati, proprio alla frontiera hanno deciso di togliersi la vita. I promotori della giornata di mobilitazione chiedono anche alle autorità competenti che venga fatta attenzione e tenuta traccia di oggetti personali e qualsiasi elemento utile alle famiglie, che sempre più spesso arrivano a Ventimiglia per rintracciare parenti scomparsi nella zona di frontiera.

    https://www.ilfattoquotidiano.it/2023/02/07/da-mentone-a-ventimiglia-la-commemorazione-per-i-migranti-morti-sulla-frontiera-42-vittime-dal-2015-per-loro-ce-totale-indifferenza/7031821
    #commémoration #commémoraction #frontière_sud-alpine #asile #migrations #réfugiés #mourir_aux_frontières #frontières #morts #décès #mémoire #Menton #Vintimille
    #vidéo #Ponte_San_Ludovico

  • Une personne retrouvée morte sur le toit d’un train à #Menton, le trafic ferroviaire interrompu

    Une personne a été retrouvée morte sur le toit d’un train ce lundi soir, au niveau de la gare de #Menton-Garavan. Le trafic ferroviaire a été interrompu et ne devrait pas reprendre avant 21h.

    Ce sont les pompiers qui ont fait la macabre découverte après avoir été alertés pour "un incendie au niveau du pantographe (appareil monté sur le toit d’un train pour capter l’énergie électrique, ndlr) de la rame causée par la présence d’une personne sur le toit du train", sur la ligne Nice-Vintimille, en gare de Menton-Garavan.

    La personne était morte au moment de l’intervention des pompiers, qui a permis d’éteindre les flammes.

    Le trafic ferroviaire a été interrompu sur les TER entre Monaco et Vintimille dans les deux sens de circulation afin de permettre l’intervention des secours sur place.

    https://www.nicematin.com/faits-divers/une-personne-retrouvee-morte-sur-le-toit-dun-train-a-menton-le-trafic-fer

    #Italie #France #frontière_sud-alpine #migrations #réfugiés #frontières #décès #mort #mourir_aux_frontières #Vintimille
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    • 09.01.2023, Un migrant meurt électrocuté sur le toit d’un train à Menton

      Un homme est mort électrocuté sur le toit d’un train, lundi. Un incendie s’est déclaré sur le toit de la rame en raison de la présence de cette personne, « très vraisemblablement un migrant », selon la préfecture. Un tel drame s’est déjà produit plusieurs fois par le passé.

      « La fermeture des frontières a encore tué à Menton », a déclaré l’association Roya-citoyenne, lundi 9 janvier, interrogée par le journal Nice matin. Ce jour-là, un homme d’une trentaine d’années, « très vraisemblablement migrant », selon la préfecture, est mort électrocuté sur le toit d’un train dans cette gare du sud-est de la France. La victime n’a pas encore été identifiée.

      Une enquête a été ouverte et confiée à la sûreté départementale, a indiqué à Nice matin la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP).

      Les pompiers sont intervenus dans la soirée après que l’alerte a été donnée « aux alentours de 18h10 », rapporte le site d’information 20 minutes. La circulation a été interrompue et les secouristes « ont découvert un début d’incendie au niveau du pantographe de la rame, [qui établit le contact électrique avec la caténaire], suite à la présence de [cette] personne », a précisé le Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) des Alpes-Maritimes, interrogé par 20 minutes.

      « Sur le toit d’un train, un homme qui cherchait seulement une vie meilleure a été atrocement électrocuté, et porte ainsi à plus de 50 les décès à cette frontière meurtrière », a déclaré Roya citoyenne.
      Au moins trois morts

      Le TER, parti de Vintimille, en Italie, devait relier la ville de Nice. Des drames similaires à celui de lundi ont déjà eu lieu sur cet itinéraire fréquenté par les exilés qui cherchent à entrer en France. Au moins trois migrants sont déjà morts électrocutés en tentant de franchir la frontière franco-italienne.

      En septembre 2021, un jeune homme originaire du Bangladesh est mort électrocuté près de Vintimille. En novembre 2021, un Ivoirien de 31 ans avait été gravement brûlé par une électrocution alors qu’il se trouvait sur le toit d’un train en gare de Menton Garavan. Le jeune homme avait cherché à échapper à un contrôle policier. En février 2022 encore, le corps d’un jeune homme était retrouvé sur le toit d’un train reliant Vintimille à la France.

      Selon la presse italienne, il était caché dans le creux du pantographe – le dispositif qui abrite les fils à haute tension – situé sur le toit des wagons. Il serait entré en contact avec des câbles de 25 000 volts et serait mort sur le coup.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/45999/un-migrant-meurt-electrocute-sur-le-toit-dun-train-a-menton

    • A #Menton, un migrant retrouvé mort sur le toit d’un train venant d’Italie

      Ce lundi 9 janvier en fin d’après-midi, les sapeurs-pompiers ont été appelés pour un début de feu dans sur le toit d’un wagon d’un train reliant Nice à Vintimille (Italie) en gare de #Menton-Garavan. Ils ont découvert le corps d’un homme sans vie. Il s’agit « très vraisemblablement d’un migrant ».

      Un homme d’une trentaine d’année a été retrouvé mort hier à l’arrivée des secours sur la rame d’un train régional reliant Vintimille en Italie à la France, dans la première gare, côté français, Menton-Garavan.

      Dans un premier temps, les services de secours avaient été alertés par un début de feu au niveau du pantographe de la rame du train, un système qui permet de fournir l’électricité au train.

      Le trafic a dû être interrompu le temps de l’intervention des secours.

      Selon l’Agence France Presse, il pourrait s’agir d’un migrant « africain » expliquant que de nombreux migrants tentent par tous les moyens de passer de l’Italie vers la France, citant la préfecture des Alpes-Maritimes.

      Une enquête de police a été ouverte pour déterminer les causes du drame. Elle est diligentée par la direction de la sécurité publique de Menton. En pareil cas, nous a-t-on confié, la priorité va consister à réaliser des empreintes pour tenter d’identifier la personne puis une autopsie.

      « C’est le premier mort de l’année dans de telles circonstances », reconnaît attristé Christian Papini de l’association Caritas à Vintimille.

      « Pour moi, c’est l’énergie du désespoir, ils essaient tous les jours de passer la frontière et de façon de plus en plus dangereuse. » (Christian Papini de l’association Caritas à Vintimille.)

      L’association qui longe la voie-ferrée à deux pas de la gare de Vintimille accueille les migrants. « Nous en avons peu en ce moment, 70 », explique Christian Papini, « mais cela varie de jours en jours, on s’attend à en voir arriver beaucoup dans les prochaines semaines ».
      33 personnes sont mortes en cherchant à passer

      Les morts sur les trains sont hélas devenus la norme. « Depuis 2015, 33 personnes sont mortes en cherchant à passer » martèle le responsable de Caritas. Alors ce matin, ici, chez les personnes migrantes de Vintimille, pas de réaction particulière.

      Le paradoxe, si l’on peut dire, c’est que beaucoup de ceux qui sont ici, pour ne pas dire tous, ont pris tous les risques depuis leur pays pour voyager et pour certains mourir de façon tragique.
      Voyage suicidaire

      Selon nos informations, si certains tentent d’eux-mêmes ce voyage suicidaire, en montant sur le toit du train, d’autres le font après avoir payé auprès de passeurs qui leur enseignent la technique.

      Le plus souvent pourtant, les passeurs organisent les « voyages » plutôt à bord de camions via l’autoroute A8, précise Mireille Damiano, avocate au barreau de Nice, qui vient en aide aux migrants. La juriste donne le décompte du nombre de morts depuis 2015 qui selon elle approche la cinquantaine. Des chiffres non-officiels.

      Comment en arrive-t-on à de tels drames ?

      Pour Me Mireille Damiano cela est en lien direct avec le dispositif pris en 2015 précisément. « Depuis cette date, pour des raisons justifiées par l’Etat, par la crainte du terrorisme, le contrôle systématique aux frontières a été rétabli. Je pense que c’est abusif », estime l’avocate.

      « 
      De plus, cela s’accompagne de dysfonctionnements majeurs, notamment vis-à-vis des migrants mineurs qui sont refoulés sans d’évaluation légale de leur demande d’asile. Tout cela a été dénoncé auprès du Conseil de l’Europe » (Maître Mireille Damiano.)

      La juriste qui précise que du 1er au 30 avril prochain aura lieu le Printemps de l’immigration.

      De son côté, la préfecture des Alpes-Maritimes nous a précisé que, sur les 18 000 personnes interpelées sur le vecteur ferroviaire en 2022, ont été dénombrés deux blessés graves suite à électrocution, mais aucun décès pour cette période-là.

      https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/menton/a-menton-un-homme-retrouve-mort-sur-le-toit-d-un-train-

  • Ventimiglia, persona travolta in autostrada al confine con la Francia

    Ventimiglia (Imperia) – Una persona è stata travolta e uccisa sull’autostrada A10 Genova – Ventimiglia, all’altezza della barriera autostradale della città di confine.
    L’incidente mortale è avvenuto intorno alle 5 e mezza e sul posto sono accorsi i mezzi di soccorso che non hanno potuto far altro che constatare il decesso della persona.
    Non è chiara la dinamica dell’incidente ma non è escluso al momento che possa trattarsi di un Migrante che cercava disperatamente di passare il confine con la Francia.

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    aggiornamento delle 6,30

    La persona travolta in Autostrada sarebbe un Migrante che camminava lungo la carreggiata in direzione della Francia e a travolgerlo è stato un mezzo pesante che ha trascinato il corpo sino all’altezza del casello autostradale dove è stato poi trovato. Secondo le prime ricostruzioni il mezzo sarebbe anche ripartito per poi fermarsi dopo qualche chilometro per auto denunciarsi.
    Il camionista avrebbe visto, come altri automobilisti, un gruppo di persone a piedi, lungo la carreggiata ma non si sarebbe accorto della tragedia.
    La persona travolta, di origine africana, è deceduta per le atroci ferite riportate dall’impatto con il Tir e per il trascinamento sull’asfalto.
    Ancora una volta il confine con la Francia si tinge di rosso per la disperazione dei Migranti che cercano di lasciare l’Italia per muoversi verso paesi con politiche più favorevoli all’immigrazione come nel nord Europa.
    Migranti che arrivano sulle coste italiane ben consapevoli di dover lasciare il paese ma che restano intrappolati in Italia per effetto del Trattato di Dublino che prevede che i Migranti debbano restare nel primo paese dove sono giunti sino a conclusione delle operazioni di riconoscimento dello status di rifugiato.
    Un iter che può durare mesi, a volte anni visto che un primo rifiuto può far scattare un ricorso in appello con le tempistiche della Giustizia italiana.
    La maggior parte dei Migranti non desidera restare in Italia per la difficile situazione economica ma viene respinta alle frontiere dai paesi che non accettano il transito.
    I Migranti vengono arrestati e riconsegnati alle autorità italiane ogni giorno e per centinaia di casi quotidiani.
    Per questo i Migranti disperati tentano qualunque via per cercare di attraversare il confine con la Francia determinando situazioni di pericolo come quella che ha portato alla morte di uno di loro.

    https://liguriaoggi.it/2022/11/07/ventimiglia-persona-travolta-in-autostrada-al-confine-con-la-francia

    #Italie #France #frontière_sud-alpine #migrations #réfugiés #frontières #décès #mort #mourir_aux_frontières #Vintimille
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    • Migrante morto per raggiungere la Francia, la ricostruzione della polizia

      La vittima è un giovane di nazionalità afgana, #Ahmed_Safi, nato nel 2003
      Si chiamava Ahmed Safi, aveva 19 anni e un sogno: quello di raggiungere la Francia per ricominciare una nuova vita, lontano dal regime dei Talebani che dettano legge incutendo terrore nel suo paese, l’Afganistan. E’ lui il giovane migranti che ha perso la vita intorno alle 5,30 di lunedì scorso nel tratto di autostrada A10 tra il confine di Stato e la barriera di Ventimiglia.

      Era da pochi giorni in Italia, Ahmed. La settimana scorsa, al suo arrivo, gli erano state prese le impronte digitali: è grazie a questo che gli agenti della polizia stradale di Imperia sono riusciti a dare un nome a quel corpo straziato, rimasto al casello d’uscita della barriera di Ventimiglia, in direzione Italia.

      Secondo quanto ricostruito dalla Polstrada, il giovane era solo. Per raggiungere la Francia era salito su un camion dal quale ad un certo punto si è lanciato: un balzo improvviso sulla carreggiata, per poi percorrere, a piedi, la galleria “Del Monte” in direzione Francia. All’uscita del tunnel, in prossimità di un by-pass dovuto ai lavori, in un tratto di strada rettilineo e privo di illuminazione, il 19enne ha attraversato la carreggiata. Per l’auto che stava sopraggiungendo, guidata da un francese, è stato impossibile evitarlo. Ahmed è stato così investito una prima volta, e poi una seconda, da un’altra auto francese. E infine da un tir, che ha trascinato il suo corpo per centinaia di metri, lasciandolo poi alla pista Telepass della barriera autostradale.

      Solo il primo automobilista, un 56enne francese, si è fermato poco dopo l’investimento e ha contattato la polizia stradale, autodenunciandosi per l’accaduto: era sotto choc. Gli altri due mezzi hanno invece proseguito la marcia. L’attività investigativa ha consentito di risalire ad entrambi: in particolare, il conducente del tir è stato intercettato sull’autostrada A4 all’altezza di Verona. E’ un camionista dell’Est Europa che ha dichiarato di non di essersi accorto dell’investimento del pedone, scambiandolo per un oggetto finito sulla strada. Sono ancora in corso gli accertamenti relativi al rintraccio del conducente della seconda autovettura coinvolta.

      I due conducenti identificati, entrambi negativi all’alcool test, sono indagati per omicidio stradale.

      https://www.riviera24.it/2022/11/migrante-morto-per-raggiungere-la-francia-la-ricostruzione-della-polizia-7

  • Migranti morti in #A10 a #Bordighera, soppresse due fermate della #Rt

    Decisione presa da tavolo tecnico in Prefettura. Gli stranieri erano soliti scendere dalla corriera e inerpicarsi in collina per raggiungere l’autostrada dove li attendevano i passeur.

    Due fermate della corriera di linea della #Riviera_Trasporti, l’azienda che si occupa del trasporto pubblico in provincia di Imperia, sono state temporaneamente soppresse a Bordighera per evitare che i migranti le utilizzino per raggiungere #Montenero e, da lì, attraversare l’autostrada che, per un certo tratto, corre parallela ad un sentiero della collina bordigotta.

    La decisione di sopprimere le fermate in località #Madonna_della_Ruota e #regione_Termini, nel tratto di #Aurelia del Comune di Bordighera verso il confine con #Ospedaletti, è stata presa dalla Prefettura di concerto con le forze dell’ordine, a seguito di tavoli tecnici riuniti dopo l’incidente, avvenuto in A10 all’alba del 2 aprile scorso, in cui due migranti sono morti e uno è rimasto gravemente ferito mentre attraversavano la carreggiata dell’Autofiori, investiti da un furgone diretto in Francia.

    Stando a quanto riscontrato dalle forze dell’ordine, infatti, gli stranieri erano soliti utilizzare proprio quelle due fermate per poi scendere dalla corriera e inerpicarsi in collina per raggiungere l’autostrada: qui, probabilmente, ad attenderli c’erano i passeur che, dopo aver riscosso un compenso, li accompagnavano oltre confine.

    La decisione di cancellare, anche solo temporaneamente, le due fermate dell’autobus ha lasciato scontenti i residenti che, per poter salire sulla corriera, devono percorrere diverse centinaia di metri per raggiungere la prima fermata ancora attiva.

    https://www.riviera24.it/2022/07/migranti-morti-in-a10-a-bordighera-soppresse-due-fermate-della-rt-773182
    #arrêt_de_bus #bus #suppression #migrations #asile #réfugiés #frontières #France #Italie #Vintimille #Alpes_Maritimes #décès #morts #mourir_aux_frontières #morts_aux_frontières #transports_publics
    #la_fausse_bonne_décision #la_fausse_bonne_idée

  • Course poursuite entre #Sospel et #Nice : la personne blessée par le tir d’un policier est décédée (16 juin 2022)

    Une personne est décédée jeudi 16 juin après avoir été atteinte par le tir d’un policier qui a tenté de stopper la fourgonnette avec laquelle des passeurs venaient de forcer un barrage depuis l’Italie, quatre autres migrants à leur bord.

    (#paywall)
    https://www.nicematin.com/faits-divers/course-poursuite-entre-sospel-et-nice-la-personne-blessee-par-le-tir-dun-

    #Italie #France #frontière_sud-alpine #migrations #réfugiés #frontières #décès #mort #mourir_aux_frontières #Vintimille

    #Omar_El-Khoury #Omar_Elkhouli
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    • Nice : un migrant blessé par #balles lors d’une #course_poursuite de 40 kilomètres avec la police

      Le conducteur du fourgon qui transportait les deux migrants blessés cette nuit lors d’une poursuite avec la police, est en fuite ainsi que deux autres passagers.

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      Précision : dans une précédente version de cet article, nous indiquions que deux migrants avaient été blessés par balles. Mais, si les deux ont été pris en charge, seul un migrant a été touché par les tirs, l’autre a été victime d’un malaise.
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      Une personne a été blessée par balles dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 juin à l’issue d’une course poursuite avec la #police à Nice dans le quartier des #Moulins (Alpes-Maritimes), selon une source policière révélée par franceinfo. Touchée à la tête, elle est hospitalisée dans un état grave, précise le procureur de la République de Nice dans un communiqué.

      Il s’agit d’un migrant âgé de 35 ans et de nationalité égyptienne. Il faisait partie des passagers d’une camionette frigorifique qui a foncé sur des policiers. Avec lui, quatre autres migrants ont été interpellés. L’un d’eux a été pris en charge également, victime d’un malaise, selon des précisions apportées par France Bleu Azur. L’IGPN est saisie, a-t-on appris de source judiciaire. Trois hommes, dont le conducteur, sont en fuite.

      Selon les informations de franceinfo, tout a commencé vers deux heures du matin, lors d’une opération conjointe de police franco-italienne à la frontière sur la commune de Sospel (Alpes-Maritimes) à la frontière italienne. Le fourgon transportait cinq migrants, plus trois personnes dont le conducteur, a-t-on appris de source judiciaire. Le véhicule a d’abord refusé d’obtempérer au contrôle de la police. Une course poursuite de 40 kilomètres s’est alors engagée jusqu’à Nice, au quartier des Moulins.

      La police a tiré sur le véhicule qui les chargeait

      Le fourgon s’est arrêté avant de redémarrer et a foncé sur les policiers de la #police_aux_frontières (#PAF). Ces derniers ont fait usage de leurs #armes et ont tiré à quatre reprises. Deux personnes, des migrants, à bord du véhicule ont été blessés, l’une grièvement par balles, l’autre prise d’un malaise. Le conducteur et deux autres passagers ont réussi à s’enfuir, laissant sur place les cinq migrants.

      https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/info-franceinfo-nice-deux-migrants-blesses-par-balles-lors-d-une-course

    • La véritable histoire d’#Omar_Elkhouli, tué par un #tir policier à la frontière italienne

      Cet Égyptien a été tué par balle mi-juin après une course-poursuite entre les policiers et la camionnette où il se trouvait, avec d’autres sans-papiers. Présenté comme un « migrant », il vivait en fait en France depuis 13 ans, et s’était rendu en Italie pour tenter d’obtenir une carte de séjour.

      L’histoire d’Omar Elkhouli est emblématique de la violence aux frontières et des risques encourus par les exilé·es qui tentent d’éviter les contrôles de police. Elle est aussi symptomatique des difficultés administratives que rencontrent les étrangères et étrangers en France, en préfecture, pour obtenir des papiers.

      « Omar vivait en France depuis 13 ans », souffle Mohamed, installé dans le salon de sa maison à Carrières-sur-Seine (Yvelines). Il le connaissait à peine, mais c’est lui qui a dû rechercher les proches d’Omar en Égypte, afin de leur apprendre la nouvelle de son décès.

      Âgé de 35 ans, Omar Elkhouli a été blessé par balle à la tête dans la nuit du 14 au 15 juin, à la frontière franco-italienne, alors qu’il se trouvait dans une camionnette conduite par des passeurs. Le véhicule a d’abord été pris en chasse par la police italienne, puis par la police aux frontières (PAF) française, qui a ouvert le feu.

      Omar Elkhouli est mort mercredi 15 juin en fin de journée. « Le migrant égyptien est décédé », titrent alors des médias français. Personne n’imagine qu’il était en réalité établi en France depuis de longues années, et n’aspirait, ce soir-là, qu’à rentrer chez lui.

      « On était juste allés en Italie pour tenter d’avoir une carte de séjour », expliquent Momein et Elmatwely, deux passagers de la fourgonnette, rencontrés par Mediapart au domicile de Mohamed le 26 juin.

      « On leur rend la vie tellement impossible ici que même quand ils ont des années de présence en France, qu’ils travaillent et qu’ils ont des promesses d’embauche sérieuses, ils se retrouvent à faire appel à des entremetteurs qui proposent de leur faire des documents par le biais de trafics », surenchérit Mohamed en extirpant un épais dossier du buffet.

      Depuis 2018, Mohamed regroupe tous les documents permettant de prouver la présence de Momein en France, en vue de déposer une demande de régularisation auprès de la préfecture de Seine-Saint-Denis. « Je suis insomniaque, je me lève presque toutes les nuits pour tenter de lui trouver un rendez-vous pour le dépôt du dossier, mais il n’y en a jamais », dit-il, conscient de ce que son pays inflige aux personnes étrangères.

      Momein et Mohamed se sont rencontrés en 2016, alors que le premier réalisait des travaux chez la sœur du second – beaucoup d’exilés égyptiens travaillent dans le BTP. « On a tout de suite sympathisé, il est devenu un ami. » Un jour, Momein lui explique vouloir aller en Italie avec son ami Omar, pour rencontrer un intermédiaire, qui fournit de faux documents aux sans-papiers, afin de leur permettre d’obtenir une carte de séjour italienne.

      Mohamed les aide à acheter leur billet de train de Paris à Milan, et suit leur trajet « en direct », pour être certain que tout se passe bien. « J’ai encore le billet d’Omar dans nos échanges WhatsApp », glisse-t-il avant de cliquer sur sa photo de profil. « Il était si jeune. » Momein et Omar prennent le train samedi 11 juin au matin et parviennent à déposer leur dossier en préfecture en Italie, grâce au dossier monté par le trafiquant.
      Un rabatteur et une plongée en enfer

      Lorsqu’ils veulent rentrer en France, mardi 14 juin, où plusieurs chantiers en cours les attendent, il n’y a plus de train pour Paris depuis Vintimille. Ils sont approchés par un rabatteur, qui propose de les aider à traverser la frontière. « Il nous a dit qu’il y avait la police à la gare et que c’était risqué de rester là. On s’est dit que c’était une solution », raconte Momein, qui enchaîne les allers-retours au jardin pour griller une cigarette. « Il ne fumait que très occasionnellement avant, commente Mohamed en le voyant se lever. Mais depuis son retour, il n’arrête pas. »

      Le rabatteur trouve Elmatwely, le troisième passager égyptien, marchant sur le bord de la route tout près de la gare. Ce dernier venait d’arriver à Vintimille, il était minuit passé. « Il m’a dit qu’il y avait deux autres Égyptiens pour me mettre en confiance. Je connais bien cette frontière pour l’avoir passée plusieurs fois. Je savais que je risquais un contrôle », raconte-t-il à Mediapart.

      Elmatwely, qui s’était rendu en Italie pour renouveler son titre de séjour expiré, avait déjà été arrêté à deux reprises à la gare, et ramené en Italie. Cette fois, il marche 500 mètres avec Momein et Omar pour rejoindre un parking, où trois passeurs et un camion frigorifique les attendaient.

      « On a donné 50 euros chacun au rabatteur, et les passeurs nous ont dit qu’on les paierait 200 euros à notre arrivée à Nice », poursuit Momein.

      Le camion démarre aux alentours de 0 h 50 et s’arrête peu de temps après, sans doute pour faire le plein d’essence, présument les deux rescapés. « La police française nous a montré une vidéo où l’on voit les trois passeurs à une station essence », précise Momein. Leur dialecte lui laisse penser qu’ils sont algériens, ce que Mediapart n’a pas pu confirmer auprès du parquet de Nice. « Ils étaient jeunes. Pas plus de 30 ans. »

      Les sirènes de la police italienne retentissent 15 minutes après leur départ. Deux Algériens sont aussi à l’arrière du véhicule, parmi les passagers clandestins.

      « On demandait aux passeurs de s’arrêter mais ils accéléraient. Ils prenaient des virages serrés, on se cognait les uns contre les autres. À un moment donné, c’était tellement agité qu’Omar s’est retrouvé à ma place [à l’arrière droite du camion] et moi à la sienne », se remémore Momein.

      La scène dure environ 45 minutes. La police italienne a-t-elle ouvert le feu ? Momein et Elmatwely ne parviennent pas à se mettre d’accord. « Non », dit l’un. « Si, rétorque l’autre, mais ils visaient le châssis de la voiture. » C’est plus tard, durant la course-poursuite avec la PAF qu’Omar reçoit une balle à l’arrière de la tête.

      « Si on n’avait pas été bousculés à l’arrière, c’est moi qui l’aurais reçue », soupire Momein, la mâchoire serrée. Pour stopper l’hémorragie, ce dernier retire sa veste et appuie sur la plaie autant qu’il le peut. Mais Omar perd trop de sang.

      « Omar était encore conscient et priait Dieu », assure Elmatwely en mimant son geste. « Mais il y avait tellement de sang… », ajoute Momein, qui s’arrête brusquement de parler pour ravaler des larmes.

      Malgré leurs supplications, les passeurs refusent de s’arrêter. « On frappait sur la paroi de séparation en hurlant que l’un de nous était blessé à la tête, mais ils continuaient à accélérer. Un des passagers algériens a même appelé le rabatteur au téléphone pour qu’il dise au conducteur de s’arrêter. On a tous cru qu’on allait mourir. »

      « Il s’agissait d’un fourgon frigorifique, il n’y avait donc pas de fenêtres ou de portes à l’arrière pour permettre aux migrants de s’échapper », complète Me Zia Oloumi, leur avocat, qui s’est battu pour obtenir leur libération, une fois le cauchemar terminé.

      À leur arrivée à Nice, vers 2 heures du matin, plusieurs véhicules de police les attendent. Les passeurs « s’évaporent dans la cité », qu’ils semblaient « bien connaître », selon Elmatwely. Une fois la portière ouverte, Momein fait une crise d’angoisse et perd connaissance.

      « Des policiers lui mettaient des coups de pied pour voir s’il réagissait. Ils ont mis 15 minutes à prendre en charge Omar, poursuit son compagnon. Une policière était en état de choc en découvrant la scène, j’ai essayé de l’interpeller en plongeant mes mains dans le sang d’Omar tant elle ne réagissait pas », poursuit-il.

      Omar, puis Momein, sont conduits à l’hôpital. Les autres sont amenés au commissariat. « Les ambulanciers avaient déchiré mes vêtements, pleins de sang, mais quand ils ont vu que je n’étais pas blessé à l’hôpital, la police est venue me chercher. Ils m’ont emmené au poste en boxer », se souvient Momein. Une humiliation.

      En état de choc, Elmatwely estime avoir été « pressé comme un citron », interrogé sans même pouvoir se concentrer, sans avoir pu se changer, ni manger ou, dans un premier temps, boire. À leur sortie du commissariat, en début de soirée le 15 juin, les passagers de la camionnette sont placés en rétention, et se voient délivrer une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Sans suivi psychologique particulier.

      Elmatwely et Momein, qui se disent aujourd’hui « liés par la mort », n’ont plus goût à la vie. « On n’arrive plus à se projeter. On est venus ici pour se construire un avenir, pas pour vivre ce genre de choses. » L’avocat Zia Oloumi a réussi à les faire sortir lundi 20 juin, grâce à une décision de la cour d’appel d’Aix-en-Provence au vu de leur « vulnérabilité », de leur « état psychologique » et des « circonstances particulières de l’affaire ».

      « Le premier juge des libertés et de la détention, qui a pourtant tellement l’habitude de prolonger la durée de rétention qu’on le surnomme “Bonjour 28 jours”, avait déjà considéré qu’il y avait atteinte au droit à la santé et avait demandé leur sortie de rétention, détaille l’avocat. Mais le parquet a fait appel. Le préfet s’est battu pour maintenir ces personnes en rétention malgré le drame qu’ils avaient vécus. »
      La vie tranquille d’Omar Elkhouli en région parisienne

      À leur sortie de rétention, les deux Égyptiens ont porté plainte contre X et contre la police pour « mise en danger de la vie d’autrui ».

      Contacté par Mediapart, le parquet de Nice indique que deux enquêtes sont ouvertes : l’une, contre X, confiée à un juge d’instruction, pour les chefs « d’aide à l’entrée et à la circulation en France d’étrangers en situation irrégulière dans des conditions incompatibles avec la dignité humaine », « refus d’obtempérer aggravé par la mise en danger d’autrui », « tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique » ; l’autre, sous l’autorité du parquet, confiée à l’IGPN (Inspection générale de la police nationale), des chefs « d’homicide volontaire » concernant la victime du tir policier. Selon nos informations, le corps d’Omar Elkhouli devait être rapatrié en Égypte vendredi 1er juillet.

      Depuis Paris, Mohamed a activé son réseau pour retrouver la famille d’Omar dans la région de Gharbeya. Il est finalement parvenu à joindre un de ses cousins vivant en France, auquel il a demandé de se manifester au plus vite auprès de la justice pour permettre le rapatriement du corps.

      Ce cousin s’est aussi rendu au domicile d’Omar en région parisienne, pour récupérer son passeport égyptien et d’autres documents nécessaires aux démarches. Ses colocataires, Ibrahim, Mahmoud et Rezk, que Mediapart a retrouvés, n’arrivent toujours pas à y croire Omar vivait là depuis quatre ans, après avoir vécu avec Ibrahim dans un autre logement à Aubervilliers.

      « On a passé dix ans ensemble, jour et nuit. C’était mon frère », dit ce dernier lorsque nous les rencontrons dans leur appartement à Sarcelles (Val-d’Oise), lundi 27 juin. Les trois colocataires ont laissé sa chambre telle quelle : un lit, un canapé et une armoire occupent l’espace, des calligraphies coraniques décorent les murs ; le tapis sur lequel Omar priait repose encore sur son lit.

      « Omar était quelqu’un de pieux », appuient-ils. Il était aussi passionné d’haltérophilie, entretenant un compte TikTok où il publiait pléthore de vidéos où l’on peut le voir s’entraîner ou coacher des adhérents. Ibrahim se souvient de leur première rencontre, à son arrivée en France dix ans plus tôt.

      « Je suis arrivé sans rien. Je venais de traverser la mer et j’avais des claquettes aux pieds. Un ami en Égypte m’a donné son contact en me disant qu’il pourrait peut-être m’aider. Il m’a hébergé, m’a trouvé du boulot et m’a prêté 100 euros. » À vrai dire, il les a tous aidés. Mahmoud, qui errait dans les rues de Paris sans aucun contact en arrivant en France, a fini par être mis en relation avec lui.

      « Nos propres frères ne nous ont pas aidés comme il l’a fait », résument-ils, ajoutant qu’il organisait aussi des collectes d’argent pour les personnes endeuillées et dans le besoin en Égypte. « On veut que le monde entier sache qu’il n’était pas un “migrant”. Il vivait en France, il n’avait jamais eu d’ennuis avec la police. Il ne méritait pas de mourir ainsi. » Grâce à ses chantiers dans le BTP, Omar envoyait de l’argent à ses proches restés en Égypte chaque mois. Avant cela, il avait vécu deux ans à Dubaï, où il était cuisinier.

      « Pourquoi on nous traite comme ça ? Parce qu’on est des Arabes ? Dites-moi qui veut se lever tous les jours à 5 heures du matin pour aller travailler sur les chantiers ! », clame Mahmoud. « Omar avait des rêves d’Europe et avait choisi de rejoindre un pays de liberté », souligne Ibrahim. Mais après treize années de présence en France, Omar s’est trouvé face à un mur administratif.

      « Il savait qu’il serait impossible de prouver son existence sur treize ans. Mais surtout, il savait qu’il était impossible d’avoir un simple rendez-vous en préfecture. Un de mes amis, Égyptien également, travaille en étant déclaré et a accumulé plus de 40 fiches de paie. Cela fait trois ans qu’il n’arrive pas à prendre rendez-vous en préfecture. En entendant cette histoire, Omar a été totalement découragé », relate Ibrahim.

      Lorsqu’il apprend, en même temps que Momein, qu’un intermédiaire peut aider à obtenir une carte de séjour en Italie, Omar se raccroche à cette hypothèse. « Il voulait juste pouvoir retourner en Égypte voir ses proches. Notre hantise est de ne pas les revoir avant qu’ils ne décèdent », confie Ibrahim, qui n’a jamais revu ses parents et son épouse, aujourd’hui décédés. Et d’ajouter : « Omar voulait se fiancer. Il voulait pouvoir faire des allers-retours librement. » La phrase résonne dans la chambre du défunt, résumant à elle seule les conséquences de politiques migratoires injustes et mortifères.

      Le drame a bousculé Rezk, dont la décision est prise. Il rentrera en Égypte dès cet été. « Je ne peux plus rester ici », souffle cet ancien artisan du marbre, qui n’avait pas pour objectif l’Europe : lui et Ibrahim s’étaient d’abord exilés en Libye, où ils travaillaient et gagnaient « bien mieux », mais la guerre les a ensuite poussés au départ.

      Omar était aussi très impliqué dans la vie de son quartier, allant régulièrement rendre visite à deux personnes âgées vivant non loin de là. « Il avait même les clés de l’appartement de l’une d’elles et ses enfants l’appelaient pour prendre des nouvelles de leur mère », complète Ibrahim, qui vient tout juste de reprendre le travail tant la nouvelle l’a affecté. « J’ai voulu aller à la salle de sport où on allait ensemble tous les soirs, mais je me suis arrêté net devant la porte sans pouvoir entrer. »

      Avec qui ira-t-il au travail, au marché ou à la poste ?, énumère-t-il à l’entrée de leur immeuble, en montrant le nom d’Omar sur la boîte aux lettres. Un voisin lui présente ses condoléances. Le bail de location et les factures d’électricité, qui étaient à son nom, devront être modifiés. « Les choses ne seront plus jamais comme avant. On ne va rien faire de sa chambre pour l’instant, on verra plus tard, dit Ibrahim. On sait qu’on ne rencontrera plus jamais quelqu’un comme lui. »

      https://www.mediapart.fr/journal/france/030722/la-veritable-histoire-d-omar-elkhouli-tue-par-un-tir-policier-la-frontiere

    • Nice : un migrant blessé par balle par la police

      Un migrant a été grièvement blessé dans la nuit de mardi à mercredi à Nice. L’homme se trouvait dans un fourgon dont le conducteur avait forcé un premier barrage de police à Sospel, à la frontière franco-italienne, avant d’engager une course-poursuite jusqu’à Nice. Les forces de l’ordre ont alors ouvert le feu.

      Vers 2h du matin dans la nuit de mardi 14 à mercredi 15 juin, un fourgon transportant plusieurs migrants a forcé un barrage dans la commune de Sospel, située près de la frontière franco-italienne, dans la vallée de la Roya.

      Une course-poursuite s’est alors engagée sur 40 km jusqu’à Nice. Selon France Bleu Azur, la voiture se serait alors arrêtée avant de redémarrer et de foncer sur des agents de la police aux frontières (PAF), dans le quartier niçois sensible des Moulins.

      Le conducteur et ses deux acolytes auraient ensuite pris la fuite à pied, abandonnant les cinq exilés à bord. Les policiers ont fait usage de leurs armes et ont tiré à quatre reprises.
      L’IGPN a été saisie

      Parmi les cinq migrants découverts dans le fourgon, un a été blessé par balle et son « pronostic vital était engagé dans la nuit », a précisé la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) à l’AFP. Un autre a été pris en charge par les secours pour un malaise.

      L’inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie de ce dossier, comme c’est systématiquement le cas lorsqu’un policier fait usage de son arme de service, a indiqué le procureur de la République de Nice.

      https://twitter.com/cestrosi/status/1537022125906722816

      Le maire de la ville, Christian Estrosi, proche du parti présidentiel, a apporté sur Twitter son soutien aux forces de l’ordre. « Je déplore bien évidemment les blessures occasionnées dans le fourgon mais elles sont le résultat d’un acte criminel auquel il était nécessaire de mettre un terme pour la sécurité de nos policiers et gendarmes afin d’éviter d’autres drames », a-t-il écrit.
      Au moins 30 morts à la frontière depuis 2015

      Des milliers de migrants tentent chaque année de franchir la frontière franco-italienne pour pénétrer sur le sol français, au péril de leur vie. Les exilés prennent tous les risques pour essayer de traverser la frontière, très surveillée. Ils montent sur le toit des trains ou empruntent des sentiers dangereux à travers la montagne pour éviter d’être repérés par les forces de l’ordre.

      En février, le corps carbonisé d’un homme avait été retrouvé sur le toit d’un train régional qui reliait la ville italienne de Vintimille à la France. En novembre, le cadavre d’un migrant africain, en état de décomposition avancée, avait été découvert dans une gorge, non loin de Vintimille. La personne avait probablement chuté en tentant de rejoindre la France.

      Selon les associations, au moins 30 exilés sont décédés à la frontière franco-italienne depuis 2015.

      https://www.infomigrants.net/en/post/41219/nice--un-migrant-blesse-par-balle-par-la-police

    • Un autre meurtre par la police, une autre violence pour la frontière.

      Le 16 juin 2022, un homme est décédé des suites d’une blessure à la tête causée par un tir policier. La raison sous-jacente est que, dans le véhicule, il y avait des personnes sans papiers et que le conducteur a refusé d’obtempérer.

      La police tue, la frontière aussi

      Le 16 juin 2022, un homme est décédé des suites d’une blessure à la tête causée par un tir policier. A part quelques articles de presse , ce qu’il s’est produit à la frontière franco-italienne le 15 juin 2022 est passé inaperçu. Pourtant, cela s’inscrit dans dans la continuité d’une série d’épisodes similaires et dans le débat qu’ils ont suscités sur l’usage de la violence par la police face à des refus d’obtempérer face à des automobilistes.

      Ce que l’on sait :

      Selon le communiqué du procureur de la République de Nice, la PAF aurait reçu de la part de ses homologues italiens le signalement d’une camionnette transportant des personnes en situation irrégulière, se dirigeant de la Vallée de la Roya vers Nice, en passant par Fanghetto (Italie) et Sospel (France). C’est l’une des voies de passage bien connues de la zone. Dans le PV de l’enquête (que nous avons pu consulter), la PAF admet que le contrôle effectué cette nuit là s’est effectué dans le cadre de la réintroduction des contrôles aux frontières intérieures de l’espace Schengen (cf. infra). Repérée en amont, la camionnette aurait donc refusé d’obtempérer une première fois entre Fanghetto et Sospel, dans une route de col en lacet. S’enclanche alors une course-poursuite de 40 kilomètres sur des routes de montagne sinueuses. A Cantaron, dans les hauteurs de Nice la police aurait de nouveau tenté de bloquer la route, et c’est là que, le conducteur forçant de nouveau le passage, la police aurait tiré à 4 reprises en justifiant d’une situation de légitime défense. L’une des personnes qui était à l’arrière du camion a alors reçu une balle à la tête. La camionnette a continué sa fuite, suivie jusqu’au quartier des Moulins à Nice (une vingtaine de kilomètres plus loin par l’autoroute)où le véhicule aurait été abandonné et le conducteur ainsi que 2 personnes assises a l’avant auraient pris la fuite. Le blessé et 4 autres passagers auraient été retrouvés sur place par la police. 2 impacts de balles au niveau des feux avant et des roues ont été constatés par le procureur, l’un ayant transpercé la carrosserie. Suite à cela le blessé grave (et un autre blessé léger en état de choc) a été transporté à l’hôpital où il a succombé à ses blessures le lendemain. Alors que le blessé agonisait à l’hôpital, les autres passagers, ont été arrêtés puis conduits au Centre de Rétention Administrative (CRA) de Nice.
      Le lendemain, le 17 juin 2022, malgré la décision de libération prise par le Juge des Libertés et de la Détention (JLD), le Procureur s’acharne et s’obstine en faisant appel de la décision, prolongeant ainsi la double-peine infligée aux victimes, encore sous le choc. Celles-ci risquent désormais un mois de détention suivi d’un éloignement du territoire.

      La frontière tue

      En 2015 la France suspend unilatéralement l’application du Code Frontière Schengen d’abord pour cause formelle de COP21, puis d’antiterrorisme (suite au bataclan). Depuis 2020, le coronavirus est le dernier argument en date venu renforcer encore plus le mythe d’une frontière étanche à tous les maux du monde. Mais en réalité, les habitants du territoire savent très bien que le dispositif cible bien autre chose que le terrorisme ou le Covid. Dans la pratique, il cible les exilé.e.s arrivant d’Italie. C’est d’ailleurs ce qui force ces derniers à trouver d’autres voies de passage plus dangereuses ou coûteuses, et ce qui explique la prolifération des passeurs depuis lors à la frontière franco-italienne. Bien que le code frontières Schengen autorise les Etats-membres à réintroduire des contrôles systématiques à leurs frontières intérieures, cette mesure ne peut en aucun cas dépasser un délai de 2 ans selon ce même code. Or, la France a maintenu ces contrôles de 2015 à aujourd’hui. Le dispositif dans lequel s’inscrit l’opération ayant conduit à la mort d’un migrant est donc illégal au regard du droit européen, comme l’a encore rappelé la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) le 26 avril dernier.

      Vu qu’il perdure depuis 5 ans, rien d’étonnant à ce que ce type de contrôle, pourtant illégal au regard du droit européen, reste indiscuté dans l’opinion publique. De même, rien d’étonnant à ce que le degré de violence dont la PAF ait fait preuve ne soit pas mesuré à l’aune du délit initial dont ils ont été averti dès le début par leur homologues italiens : l’aide à l’entrée et au séjour irrégulier. Pour un délit toute somme « banal », la police a donc fait usage d’armes à feu au moins à quatre reprises.

      Faut-il s’étonner qu’une telle violence à nos frontière ne choque personne ? Ce n’est pas la première fois qu’un exilé meurt des balles de la police à cette frontière. En 1995 déjà,Todor, un enfant bosniaque, fut tué, toujours à Sospel et dans des conditions similaires. A l’époque, cela avait suscité un vif émoi. Si c’est la seconde fois qu’un.e exilé.e.s meurt directement des balles de la police, ce sont pas moins de 47 personnes qui ont péri en tentant de franchir la frontière franco-italienne depuis 2015. Alors oui, il semble ce qui choquait hier s’est banalisé.

      La police tue

      Ce drame vient, encore une fois, rappeler que la police tue, et qu’elle tue en toute impunité. Les parallèles avec la succession d’affaires récentes impliquant l’usage d’armes à feu face à des refus d’obtempérer est évidente. On pense à l’affaire du pont neuf, le meurtre de Souheil en août dernier dans le 3ème arrondissement de Marseille, celui tout récent de Raiana, ou encore ce qu’il s’est encore reproduit dans le même quartier du 18ème arrondissement de Paris le 17 juin.
      Dans tous ces cas, le refus d’obtempérer de la part d’un chauffeur semble avoir été suffisant pour justifier, aux yeux des tireurs, de la justice, de la presse et d’une part de l’opinion publique, l’usage « proportionné » de la force : une salve ininterrompue de tirs à balle réelle. Dans tous ces cas, on ne comprend donc pas bien comment les conducteurs aient pu à la fois « foncer sur le véhicule de police » et « prendre la fuite ». Soit le véhicule de police aurait du être percuté, soit en cas de fuite, la légitime défense ne se justifie pas. En d’autres termes, les témoignages des policiers se contredisent eux-mêmes. Dans tous ces cas, on ne comprend pas bien, vu que le conducteur cherchait à contourner le contrôle, son intérêt à braquer son volant sur les policiers. En revanche, on peut très bien imaginer l’intérêt des forces de l’ordre d’établir une telle version, de sorte à pouvoir plaider la légitime défense.

      Pour revenir à ce qu’il s’est passé dans les Alpes Maritimes, le communiqué de presse du Procureur nous apprend que deux enquêtes auraient été ouvertes. L’une contre les conducteurs/passeurs, pour aide à l’entrée et au séjour irréguliers, refus d’obtempérer "aggravé par la mise en danger d’autrui", et tentative d’homicide sur PDAP. L’autre, auprès de l’IGPN, contre les flics meurtriers, pour « violences volontaires avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique suivie d’une incapacité supérieure à 8 jours ». Nous parlons ici d’un homme, simple passager, décédé d’une blessure à la tête des suites d’un tir policier. Et le Procureur parle d’une ITT de 8 jours. Tentative d’homicide volontaire pour un homme qui de toute vraisemblance a cherché à contourner (et non pas écraser) un barrage de police, violence volontaire ayant entraîné 8 jours d’ITT pour l’homme qui a porté le coup fatal et qui est sorti libre après quelques heures de garde à vue. Deux poids deux mesures.

      Les quatre personnes arrêtées ont été libérées suite à une audience le lundi 21 juin devant la Cour d’appel d’Aix.

      https://mars-infos.org/un-autre-meurtre-par-la-police-une-6421

    • "On veut que le monde entier sache qu’il n’était pas un « migrant »" : l’histoire d’Omar, tué par la police après une #course-poursuite entre Sospel et Nice

      Omar Elkhouli, un sans-papier égyptien, est décédé le 16 juin après avoir été atteint par le tir d’un policier, à la suite d’une course-poursuite entre Sospel et Nice. Ses proches, rencontrés par Mediapart, racontent son histoire.

      « On sait qu’on ne rencontrera plus jamais quelqu’un comme lui. » Les colocataires d’Omar Elkhouli pleurent la disparition de leur ami, survenue le 16 juin.

      Ce jour-là, Omar essaye de rentrer en France après s’être rendu en Italie pour obtenir une carte de séjour. Il est approché par un rabatteur, qui lui propose de lui faire passer la frontière dans un camion frigorifique avec d’autres personnes sans-papiers, dont l’un de ses amis, Momein.

      « On a donné 50 euros chacun au rabatteur et les passeurs nous ont dit qu’on les paierait 200 euros à notre arrivée à Nice », raconte l’Egyptien à Mediapart.
      « On demandait aux passeurs de s’arrêter »

      Dans le camion, se trouvent trois passeurs et cinq migrants. Une quinzaine de minutes après leur départ, la police italienne les repère.

      « On demandait aux passeurs de s’arrêter mais ils accéléraient, se souvient Momein. Ils prenaient des virages serrés, on se cognait les uns contre les autres. À un moment donné, c’était tellement agité qu’Omar s’est retrouvé à ma place [à l’arrière droite du camion] et moi à la sienne. »

      La police italienne aurait ouvert le feu, en visant le châssis de la voiture, puis la police aux frontières (PAF) française prend le relais. C’est là qu’Omar reçoit une balle à l’arrière du crâne.

      « On frappait sur la paroi de séparation en hurlant que l’un de nous était blessé à la tête mais ils [les passeurs] continuaient à accélérer. Un des passagers algériens a même appelé le rabatteur au téléphone pour qu’il dise au conducteur de s’arrêter. On a tous cru qu’on allait mourir. »

      En arrivant à Nice, dans le quartier des Moulins, les passeurs arrêtent la camionnette et s’enfuient. Les cinq passagers clandestins sont directement interpellés par la police.

      « Des policiers mettaient des coups de pied [à Omar] pour voir s’il réagissait », raconte à Mediapart un des migrants. « Ils ont mis 15 minutes à le prendre en charge », poursuit Momein.

      Omar est finalement conduit à l’hôpital, où il décède quelques heures après des suites de ses blessures, tandis que les autres migrants sont placés en rétention avant d’être relâchés le 20 juin, grâce à une décision de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, en raison de leur « vulnérabilité », « état psychologique » et des « circonstances particulières de l’affaire ».
      Il travaillait et vivait en France depuis 13 ans

      Omar, 35 ans, vivait en France depuis 13 ans, selon ses proches, retrouvés par Mediapart. Depuis quatre ans, il logeait à Sarcelles, dans une colocation avec trois autres hommes.

      « Omar était quelqu’un de pieux. Nos propres frères ne nous ont pas aidés comme il l’a fait », assurent-ils. L’Egyptien travaillait sur des chantiers dans le BTP, il envoyait de l’argent tous les mois à ses proches restés en Égypte.

      Il était très impliqué dans la vie de son quartier, où il rendait régulièrement visite à deux personnes âgées. Le soir, Omar allait à la salle de sport, où il se filmait pour son compte TikTok.

      « Il savait qu’il serait impossible de prouver son existence sur 13 ans. Mais surtout, il savait qu’il était impossible d’avoir un simple rendez-vous en préfecture. Un de mes amis, Égyptien également, travaille en étant déclaré et a accumulé plus de 40 fiches de paie. Cela fait trois ans qu’il n’arrive pas à prendre rendez-vous en préfecture. En entendant cette histoire, Omar a été totalement découragé », relate Ibrahim, un de ses colocataires, très impacté par la mort de son ami.

      "On veut que le monde entier sache qu’il n’était pas un « migrant ». Il vivait en France, il n’avait jamais eu d’ennuis avec la police. Il ne méritait pas de mourir ainsi."

      (#paywall)
      https://www.nicematin.com/faits-de-societe/on-veut-que-le-monde-entier-sache-quil-netait-pas-un-migrant-lhistoire-do

  • Un nouveau délit à la #frontière : le claquement de portières !

    Depuis plus de cinq ans, femmes et hommes du #Briançonnais portent #secours de jour comme de nuit aux personnes étrangères en provenance du Moyen-Orient et d’Afrique. Aux #frontières, les #contrôles_d’identités auprès de ces « #maraudeurs » se multiplient jusqu’au surréalisme.

    par Didier Fassin, anthropologue et médecin, Anthropologue et médecin, Marion Lauer, Psychologue, Chloé Ménard, Interne en médecine, Anne Michel, Employée de commerce et Jean-Luc Para, Médecin généraliste

    Depuis plusieurs années, malgré la convention de Schengen, la frontière entre la #France et l’#Italie a été rétablie entre #Vintimille et #Menton et entre #Oulx et #Briançon. Il s’agit d’empêcher l’entrée sur le territoire français de personnes étrangères en provenance du Moyen-Orient et d’Afrique, généralement par la route des Balkans. Au col de #Montgenèvre, point de passage dans les #Hautes-Alpes en raison de sa faible altitude et de son accès facile, les effectifs de la #police_aux_frontières ont été renforcés. Un escadron de #gendarmes_mobiles est venu en appui, puis un second.

    Au total, ce sont plus de deux cents agents des #forces_de_l’ordre qui interviennent, de jour comme de nuit, pour interpeller et renvoyer en Italie les quelque trois mille personnes qui, chaque année, tentent de passer en France, parfois pour y demander l’asile, souvent pour continuer leur voyage. La plupart de ces exilés fuient leur pays en raison des dangers pesant sur eux et leur famille, tels des Afghans menacés par la répression des talibans ou des Nigérians victimes des attaques de Boko Haram.

    L’ironie de cette #militarisation de la #zone_frontalière tient toutefois à l’importance du déploiement de forces de l’ordre au regard de la dizaine de personnes en moyenne s’efforçant de franchir quotidiennement la frontière et à l’#inefficacité de ce dispositif puisque, de l’aveu même des policiers et des gendarmes, toutes finissent par passer. Il ne saurait en être autrement quand on sait qu’elles voyagent depuis plusieurs années, affrontant au péril de leur vie les risques naturels, les rigueurs des camps de détention et les brutalités des forces de l’ordre de l’est de l’Europe. Dans ces conditions, les policiers et les gendarmes amassés entre l’Italie et la France ne peuvent les dissuader de poursuivre leur périple. En revanche, cette présence les conduit à s’exposer de plus en plus en empruntant, souvent de nuit, des chemins de plus en plus dangereux où certains souffrent de gelures graves en hiver, se blessent lors de chutes en été, et même trouvent la mort de froid ou par noyade.

    Au nom du principe de #fraternité

    C’est la raison pour laquelle, depuis un peu plus de cinq ans, des femmes et des hommes du Briançonnais et bien au-delà partent dans la #montagne, de jour comme de nuit, pour leur porter secours ou les empêcher de s’engager dans des voies périlleuses. L’action des « maraudeurs », comme on les appelle, s’avère particulièrement importante pour épargner ces #risques à des personnes épuisées et malades ou des femmes parvenues au terme de leur grossesse. Strictement respectueux de la loi, les maraudeurs agissent ainsi sur le territoire français au nom du principe de fraternité inscrit dans la devise de la République et reconnu par le Conseil constitutionnel dans sa décision du 6 juillet 2018.

    Les exilés assistés sont conduits à Briançon, soit à l’hôpital, soit au refuge dit solidaire, en fonction de leur état de santé. Mais au-delà de sa dimension humanitaire, représentée notamment par la présence de bénévoles de Médecins du monde, l’action des maraudeurs a aussi une signification politique. Elle rappelle à l’Etat son obligation de respect du #droit français. Une brochure établie par l’association Tous migrants et distribuée aux forces de l’ordre lors d’interactions avec elles dans la montagne procède de cette pédagogie citoyenne.

    Bien que légale, l’action des maraudeurs fait pourtant l’objet d’une #répression qui peut prendre plusieurs formes. Ce sont des vérifications de véhicules à la recherche de détails pouvant faire l’objet d’une verbalisation, tel un feu cassé. Ce sont également des accusations infondées d’#aide_à_l’entrée_irrégulière d’étrangers sur le territoire français donnant lieu à des auditions par la police, voire à des poursuites. Les contrôles d’identité peuvent être suivis de #contraventions pour des faits inventés, comme la circulation sur une voie forestière interdite d’accès. Ces #falsifications, dont plusieurs d’entre nous ont été les victimes, sont cependant difficiles à contester dans la mesure où les agents qui les produisent sont assermentés et donc réputés dire le vrai. D’une manière générale, ce #harcèlement et ces #sanctions ont une fonction d’#intimidation et de #dissuasion. Ils ne sont d’ailleurs pas sans effet compte tenu de leurs conséquences financières et parfois judiciaires.

    Signe de cette inflation répressive poussée jusqu’au surréalisme, à la suite d’une récente maraude en montagne, cinq personnes ont été contrôlées par des agents de la police aux frontières rapidement rejoints par une dizaine de gendarmes à pied. Après une longue vérification de leur identité, ils ont été accusés de « #tapage_nocturne »… à cause du bruit provoqué par la fermeture des portières lorsqu’ils sont entrés dans leurs deux véhicules. Nul ne sait si la contraventionalisation du #claquement_de_portières la nuit fera jurisprudence sur l’ensemble du territoire français, mais son utilisation à la frontière suggère, comme l’écrivait le poète François Ponsard, repris par Gustave Flaubert dans Bouvard et Pécuchet : « Quand la borne est franchie, il n’y a plus de limite. » De cet épisode, il y a, certes, matière à rire. Mais on ne peut manquer de s’en inquiéter.

    Didier Fassin, Marion Lauer, Chloé Ménard, Anne Michel et Jean-Luc Para participent aux activités de prévention des risques conduites à la frontière entre l’Italie et la France dans le cadre d’une collaboration entre Médecins du monde et Tous migrants.

    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/un-nouveau-delit-a-la-frontiere-le-claquement-de-portieres-20220623_EDLCO

    #maraudes #frontière_sud-alpine #dissuasion

    ping @karine4 @isskein

  • Italy : Two migrants killed, one injured in lorry accident on A10

    Yet another tragedy of migration has been reported in Italy, near the border with France. Two foreigners on Saturday morning (April 2) died after being hit by a lorry on the A10 highway between Genoa and Ventimiglia, near Bordighera, in the northwestern region of Liguria. A third person was seriously injured in the accident.

    The umpteenth tragedy of migration has been reported in Italy, near the border with France. The accident took place April 2 on the A10 highway connecting Genoa to the border city of Ventimiglia, in the northwestern region of Liguria.

    Two foreigners were hit and killed by a lorry while a third was seriously injured and taken to the hospital of Santa Corona in Pietra Ligure, in the province of Savona. All three are citizens of Sri Lanka.

    Sources on the ground said the three men were crossing the highway near the service station of Bordighera, in the direction of France, with four others who reportedly fled the scene.

    The lorry’s driver reportedly saw them appear suddenly and was unable to stop the vehicle on time to avoid the impact. The accident occurred at 7 am local time.

    The driver, a 32-year-old Italian man, was in a state of shock after the crash. He was driving to the Principality of Monaco to deliver pizzas and focaccias.
    Investigation on the scene

    The driver told rescuers: “I saw a group of people appear suddenly and saw them on the highway, I couldn’t avoid them”. He tested negative for alcohol use. Road police from Imperia Ovest are investigating the accident.

    The migrants could have been left at the service station by a trafficker or could have climbed down from a truck on which they were hiding, investigative sources said. Police will inspect images from video surveillance cameras at the gas station.

    A reported 23 migrants have died since 2015 while trying to reach France

    The one on Saturday was the umpteenth fatal accident involving migrants who were trying to reach France. Some have died after being hit by a car or lorry while walking on a highway, or by electrocution on the roof of a train. Others have drowned while trying to swim to a French beach or after falling off the Col de Mort, a rocky cliff overlooking the sea along the road leading to the border crossing of Ponte San Luigi, in Ventimiglia.

    According to volunteers who have been assisting migrants for years, a reported 23 foreigners have died in the area since 2015.
    Tragedy sparks new controversy on hosting policy in Ventimiglia

    The accident sparked a new controversy on hosting policies, landings and on the management of migrants in the area of the border Italian city of Ventimiglia, which has been under pressure for years.

    “Allowing immigrants to land in Italy and then abandoning them is unacceptable”, said on Saturday the city’s mayor, Gaetano Scullino (center-right). He expressed sorrow for the accident, saying migrants were “left to their own devices” and describing the lorry’s driver as an “innocent victim of this tragedy.”

    “Migration flows, which also involve those fleeing war, must and can be managed by Europe”, the mayor went on to say, citing as an example the management of Ukrainian refugees. “If immigration is only of an economic type, it is also naïve to accept it passively”, he concluded.

    The whip of the League party in the Liguria regional council, Stefano Mai, accused Interior Minister Luciana Lamorgese. “We have been denouncing for years the presence of migrants who walk on the A10, and the highway often closed to rescue them. The minister does not appear to be aware of this reality. It is necessary to stop landings, to take action on security at the border. Lamorgese must wake up,” he said.
    Bishop of Ventimiglia says France must end discrimination

    The bishop of Ventimiglia and Sanremo, Antonio Suetta, spoke about the accident in a statement released on Monday, April 4.

    “I quote the Holy Father and urge authorities, the French nation, to end as soon as possible such unjust discriminations and conducts, which impact poor and defenseless people as well as other European nations, in particular, in this case, Italy,” said Suetta.

    “I hope that in the political debate and in the electoral campaign leading up to the election of the new president of the French Republic such a humanitarian emergency will find the right attention, careful reflection and concrete perspectives for a solution,” added the bishop.

    He also stressed the need to open a hosting center in Ventimiglia, a project discussed over the past few months, also with the mediation of the interior ministry, but which has not yet been implemented.

    “The first three months of the ongoing year have already forced us to register four deaths”, concluded Suetta. “I also call on Italian authorities to urgently complete a temporary hosting center which had been originally planned for our border area.”

    The four deaths reported so far this year include two migrants who died of electrocution on as many trains bound for France (in February and March) and the pair who died on the A10 on Saturday.

    https://www.infomigrants.net/en/post/39651/italy-two-migrants-killed-one-injured-in-lorry-accident-on-a10

    #Italie #France #frontière_sud-alpine #migrations #réfugiés #frontières #décès #mort #mourir_aux_frontières #Vintimille
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    ajouté au fil de discussion sur les morts à la frontière de Vintimille :
    https://seenthis.net/messages/784767

    lui-même ajouté à la métaliste sur les morts aux frontières alpines :
    https://seenthis.net/messages/758646

    • La police tue, la frontière aussi

      Le 16 juin 2022, un homme est décédé des suites d’une blessure à la tête causée par un tir policier. A part quelques articles de presse locale (ici ou ici) ce qu’il s’est produit à la frontière franco-italienne le 15 juin 2022 est passé inaperçu. Pourtant, cela s’inscrit dans dans la continuité d’une série d’épisodes récents ayant suscité un vif débat sur l’usage de la violence par la police en cas de refus d’obtempérer par des automobilistes.

      Ce que l on sait :

      Selon le communiqué du procureur de la République de Nice, la PAF aurait reçu de la part de ses homologues italiens le signalement d’une camionnette transportant des personnes en situation irrégulière, circulant entre la vallée de la Roya et Nice, sur l’une des voies de passage bien connues de la zone frontalière. Dans le PV de l’enquête (que nous avons pu consulter), la PAF admet que le contrôle effectué cette nuit là s’est effectué dans le cadre de la réintroduction des contrôles aux frontières intérieures de l’espace Schengen (cf. infra). Repérée en amont, la camionnette aurait refusé d’obtempérer une première fois entre Fanghetto (Italie) et Sospel (Sospel). S’enclenche alors une course-poursuite de 40 kilomètres sur une route de montagne très sinueuse. A Cantaron, dans les hauteurs de Nice la police aurait de nouveau tenté de bloquer la route. C’est là que, le conducteur forçant de nouveau le passage, la police aurait tiré à 4 reprises en justifiant d’une situation de légitime défense. L’une des personnes qui était à l’arrière du camion a alors reçu une balle à la tête.

      Suivie par plusieurs véhicules de police, la camionnette a continué sa fuite jusqu’au quartier des Moulins à Nice. Le conducteur ainsi que 2 personnes assises a l’avant auraient pris la fuite, abandonnant le véhicule. Bloqués à l’arrière, le blessé et 4 autres passagers auraient été retrouvés sur place par la police. Deux impacts de balles au niveau des feux avant et des roues ont été constatés par le procureur, l’un ayant transpercé la carrosserie. Suite à cela le blessé grave (et un autre blessé léger en état de choc) a été transporté à l’hôpital où il a succombé à ses blessures le lendemain. Tandis que celui-ci agonisait à l’hopital, ses compagnons de route ont été arrêtés puis conduits au Centre de Rétention Administrative (CRA) de Nice.

      Reconnaissant entre autres l’absence de prise en charge en terme de santé mentale de personnes traumatisées, le Juge des Libertés et de la Détention (JLD) a ordonne leur libération le 17 juin. Cependant le Procureur s’est acharné en faisant appel de la décision, prolongeant ainsi la double-peine infligée aux victimes, encore sous le choc. Celles-ci risquent désormais un mois de détention suivi d’un éloignement du territoire.

      La frontière tue

      En 2015 la France suspend unilatéralement l’application du Code Frontière Schengen d’abord pour cause formelle de COP21, puis d’antiterrorisme (suite au bataclan). Depuis 2020, le coronavirus est le dernier argument en date venu justifier cela. Le mythe d’une frontière étanche à tous les maux du monde permet de cacher une réalité bien différente. Les habitants du territoire savent très bien que le dispositif cible bien autre chose que le terrorisme ou le Covid. Dans la pratique, il cible les exilé.e.s arrivant d’Italie. C’est d’ailleurs ce qui force ces derniers à trouver d’autres voies de passage plus dangereuses ou coûteuses, et ce qui explique la prolifération des passeurs depuis lors.

      Bien que le code frontières Schengen autorise les Etats-membres à réintroduire des contrôles systématiques à leurs frontières intérieures, cette mesure ne peut en aucun cas dépasser un délai de 2 ans selon ce même code. Or, la France a maintenu ces contrôles de 2015 à aujourd’hui. Le dispositif dans lequel s’inscrit l’opération ayant conduit à la mort de cette personne est donc illégal au regard du droit européen, comme l’a encore rappelé la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) le 26 avril dernier.

      Vu que ces contrôles sont illégaux depuis 5 ans, rien d’étonnant à ce que leur illégalité reste indiscuté dans l’opinion publique. De même, rien d’étonnant à ce que le degré de violence dont la PAF ait fait preuve ne soit pas mesuré à l’aune du délit initial dont ils ont été averti dès le début par leur homologues italiens : l’aide à l’entrée et au séjour irrégulier. Pour un délit toute somme « banal », la police a donc fait usage d’armes à feu au moins à quatre reprises.

      Faut-il s’étonner qu’une telle violence à nos frontière ne choque personne ? Ce n’est pas la première fois qu’un exilé meurt des balles de la police à cette frontière. En 1995 déjà, Todor, (https://www.amnesty.org/ar/wp-content/uploads/sites/8/2021/06/eur210041995fr.pdf), un enfant bosniaque, fut tué, toujours à Sospel et dans des conditions similaires. A l’époque, cela avait suscité un vif émoi. Si c’est la seconde fois qu’un.e exilé.e meurt directement des balles de la police, ce sont pas moins de 47 personnes ((https://www.borderforensics.org/investigations/blessing-investigation) qui ont péri en tentant de franchir la frontière franco-italienne depuis 2015. Alors oui, il semble ce qui choquait hier s’est banalisé.

      La police tue

      Ce drame vient, encore une fois, rappeler que la police tue, et qu’elle tue en toute impunité. Les parallèles avec la succession d’affaires récentes impliquant l’usage d’armes à feu face à des refus d’obtempérer est évidente. On pense à l’affaire du pont neuf, le meurtre de Souheil en août dernier dans le 3ème arrondissement de Marseille, celui tout récent de Raiana, ou encore ce qu’il s’est à peine produit dans le même quartier du 18ème arrondissement de Paris.

      Dans tous ces cas, le refus d’obtempérer de la part d’un chauffeur semble avoir été suffisant pour justifier, aux yeux des tireurs, de la justice, de la presse et d’une part de l’opinion publique, l’usage « proportionné » de la force : une salve ininterrompue de tirs à balle réelle. Dans tous ces cas, on ne comprend donc pas bien comment les conducteurs aient pu à la fois « accélerer en direction du véhicule de police » et vouloir « prendre la fuite ». Soit le véhicule de police aurait du être percuté, soit en cas de fuite, la légitime défense ne se justifie pas. En d’autres termes, les témoignages des policiers se contredisent eux-mêmes. Dans tous ces cas, on ne comprend pas bien, vu que le conducteur cherchait à contourner le contrôle, son intérêt à braquer son volant sur les policiers. En revanche, on peut très bien imaginer l’intérêt des forces de l’ordre d’établir une telle version, de sorte à pouvoir plaider la légitime défense.

      Pour revenir à ce qu’il s’est passé dans les Alpes Maritimes : Le communiqué de presse du Procureur nous apprend que deux enquêtes ont été ouvertes. L’une contre les conducteurs/passeurs, pour aide à l’entrée et au séjour irréguliers, refus d’optempérer "aggravé par la mise en danger d’autrui", et tentative d’homicide sur PDAP. L’autre, auprès de l’IGPN, contre les flics meutriers, pour « violences volontaires avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique suivie d’une incapacité supérieure à 8 jours ». Nous parlons ici d’un simple passager, décédé d’une blessure à la tête des suites d’un tir policier. Et le Procureur parle d’une ITT de 8 jours. Tentative d’homicide volontaire pour un homme qui de toute vraisemblance a cherché à contourner (et non pas écraser) un barrage de police, violence volontaire ayant entraîné 8 jours d’ITT pour l’homme qui a porté le coup fatal et qui est sorti libre après quelques heures de garde à vue. Deux poids deux mesures.

      via la mailing-list Migreurop, 19.06.2022

    • #Bordighera, sull’A10 è strage di migranti. Il conducente del furgone sotto shock: «Sono sbucati all’improvviso»

      L’autista si è sentito male ed è stato portato in ospedale.

      «Li ho visti, ho visto un gruppo di migranti sbucare all’improvviso». E’ sotto shock il conducente del furgone che stamani, poco prima delle 7, ha travolto un gruppo di stranieri che stavano attraversando la carreggiata sull’Autostrada dei Fiori, all’altezza dell’area di sevizio di Bordighera. Due migranti sono morti sul colpo, mentre un altro, di 32 anni, è rimasto gravemente ferito ed è stato traportato all’ospedale Santa Corona di Pietra Ligure.

      Il conducente del furgone targato Montecarlo è l’italiano Angelo D.V., che stava trasportando pizze e focacce nel Principato di Monaco. L’automobilista si è sentito male poco dopo l’accaduto: troppo forte lo shock per quanto accaduto.

      Gli agenti della sottosezione della polizia stradale di Imperia Ovest stanno ancora ricostruendo l’accaduto e soprattutto identificando le vittime, ma da quanto si apprende le tre persone coinvolte sarebbero tutti uomini di nazionalità cingalese. Sembra che il gruppo fosse composto da sette migranti, quattro dei quali sarebbero riusciti a mettersi in salvo e ad attraversare la carreggiata, probabilmente nel tentativo scavalcare la recinzione che divide l’Autofiori da Montenero, per poi raggiungere l’Aurelia.

      Non è ancora chiaro come i migranti siano arrivati nell’area di servizio: forse qualcuno li ha accompagnati fino a quel punto per poi lasciarli. Per ricostruire l’esatta dinamica di quanto accaduto, la polizia acquisirà le immagini delle telecamere presenti. A coordinare le indagini è il magistrato della Procura di Imperia Luca Scorza Azzarà.

      Al confine con l’Italia ormai gli stranieri morti sull’autostrada o in ferrovia sono decine. Una lunghissima scia di sangue, che sembra non avere fine. Solo il 2 marzo scorso, un migrante è morto folgorato nel tentativo di raggiungere la Francia, nascosto sul tettuccio di un treno regionale partito da Ventimiglia. Ma le tragedie sono tante, troppe.

      https://www.riviera24.it/2022/04/bordighera-sulla10-e-strage-di-migranti-il-conducente-del-furgone-sotto-sh

    • Migranti morti sulla A10, caccia ai passeur

      Chi ha accompagnato i migranti o indicato loro la strada tra l’Arziglia di Bordighera e l’A10 portandoli a quell’appuntamento con la morte? Chi sono i passeur che «aprono» i sentieri della speranza per passare il confine? E una volta nell’area di servizio cosa sarebbe accaduto? C’era un appuntamento con un camionista compiacente per arrivare in Francia? C’era qualcuno con delle tronchesi pronto ad aprire le porte di un Tir per trasformarlo in un nascondiglio? La polizia stradale, ma non solo, sta cercando di dare risposte chiare in merito alla tragedia avvenuta all’alba di sabato sull’autostrada, con due migranti investiti e uffici e un terzo in coma. Se l’autista, sanremese, del furgone che ha investito i due indiani è indagato per omicidio stradale colposo, non è escluso che esistano altre complicità per quanto avvenuto. E ancora: chi doveva verificare lo stato delle recinzioni dell’A10 ed impedire accessi abusivi? Se è vero che sono mesi e mesi che i sentieri di Montenero vengono utilizzati dai migranti per raggiungere l’autostrada come è possibile che non sia scattato un piano per rinforzare le protezioni e impedire ogni genere di scavalcamento (nell’interesse non solo dell’incolumità dei migranti ma anche degli utenti di galleria e viadotti)?

      Ieri la polizia è riuscita a dare un nome ad una delle vittime. Si tratta di un indiano di 36 anni che era già stato identificato in Italia (probabilmente al suo ingresso). Sono state le impronte digitali a portare alla sua scheda. Niente, invece, è emerso dal database del Ministero dell’Interno in merito alle impronte dell’altra vittima, rimasta completamente sfigurata nell’impatto (a questo proposito gli investigatori estenderanno le verifiche a livello internazionale). Non sono invece ancora state rilevate le impronte dell’indiano che si trova ricoverato in prognosi riservata e in coma in Rianimazione. I poliziotti lo potranno fare (anche per il rispetto dei protocolli Covid) solo se le sue condizioni miglioreranno e se verrà trasferito in un reparto ospedaliero di sub-intensiva.

      Nel frattempo le indagini si starebbero orientando lungo due piste, legate entrambe a canali informativi riservati. La prima è quella che porta agli altri componenti della «comitiva» che sabato mattina ha risalito Montenero verso l’autostrada (sicuramente non erano solo tre i migranti diretti sull’A10). La seconda interessa invece la «rete di illegalità» e di speculazioni che ruota intorno al fenomeno del popolo migrante e della sua odissea nel tentare di passare il confine con la Francia (con sistematici respingimenti da parte delle autorità transalpine). Si cercano anche testimoni che possano aver notato il gruppo di stranieri sull’Aurelia o in qualche luogo dove potrebbero aver passato la notte prima di raggiungere l’A10 e quel drammatico appuntamento con il destino a decine di migliaia di chilometri da casa.

      https://www.lastampa.it/imperia-sanremo/2022/04/04/news/migranti_morti_sulla_a10_caccia_ai_passeur-2916354

  • Le sentier de l’espoir

    « Comment oublier les anti-fascistes (y compris le futur Président de la République italienne Sandro Pertini) ou des Juifs comme #Robert_Baruch qui en #1939 dessine et envoie à sa communauté de Merano la carte ci-jointe (qui représente avec exactitude le chemin) dans la tentative d’offrir une issue aux lois raciales »


    http://www.ecodellariviera.it/le-sentier-de-lespoir

    #cartographie #contre-cartographie #Vintimille #frontière_sud-alpine #migrations #frontières #mobile_infrastructure_of_solidarity #solidarité #histoire #visualisation #croquis #Italie #France #col_de_la_mort #passo_della_morte

  • Ventimiglia, migrante folgorato sul tetto di un treno (02.03.2022)

    L’uomo, di cui non è ancora stata sabilita l’identità, stava tentando di raggiungere la Francia dall’Italia.

    L’uomo morto stamani sul tetto di un locomotore di un treno a Ventimiglia (Imperia) è un migrante che stava tentando di raggiungere la Francia dall’Italia. Non è stato ancora possibile identificarlo ma sono in corso indagini per risalire alla sua identità.

    L’uomo potrebbe essere rimasto folgorato nel momento del passaggio di tensione a corrente alternata (quella utilizzata in Francia). Si tratta di una ipotesi visto che già in passato diversi macchinisti si sono accorti di problemi al sistema di alimentazione, proprio nella zona delle Calandre, dove anche oggi è stato fermato il convoglio.

    E’ stato l’elisoccorso Grifo a individuare il corpo carbonizzato, a contatto con il pantografo che collega il tetto della carrozza ai cavi dell’alta tensione.

    Oltre cento i passeggeri, tra frontalieri e studenti diretti in Francia, che sono rientrati in stazione a Ventimiglia soltanto verso le 10.20, accompagnati da un convoglio proveniente dall’opposta direzione. Sul posto hanno operato vigili del fuoco, agenti della polfer e personale sanitario.

    Con la tragedia di oggi sale il numero di migranti morti sulla ferrovia al confine con la Francia: chi investito dal treno in corsa, chi folgorato, malgrado i cartelli di allerta che alcune associazioni umanitarie hanno affisso in stazione per avvisare del pericolo gli stranieri che vogliono espatriare in Francia.

    https://www.rainews.it/tgr/liguria/articoli/2022/03/lig-ventimiglia-folgorato-migrante-morto-tetto-treno-67edb90a-6b78-452f-b389

    #Italie #France #frontière_sud-alpine #migrations #réfugiés #frontières #décès #mort #mourir_aux_frontières #Vintimille
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  • Al confine di Ventimiglia, dove i controlli rendono i passeur l’ultima speranza dei migranti

    Nel 2021 i respingimenti al confine italo-francese sono stati oltre 24mila, in aumento rispetto al 2020. La militarizzazione della frontiera rende sempre più complesso il passaggio per le persone in transito e alimenta il mercato illecito. Il nostro reportage

    A pochi metri dal confine di ponte San Luigi, a Ventimiglia, Mosaab si affaccia dal parapetto guardando il porticciolo di Mentone, prima cittadina in territorio francese. “Dopo essere sopravvissuto alla Libia -spiega- non avrei mai immaginato che passare questo confine sarebbe stato così difficile”. Per l’ottava volta il giovane diciottenne originario del Sudan del Sud è stato identificato e riaccompagnato sul territorio italiano dalla polizia d’Oltralpe. È il numero 39 -dice il foglio che ne sancisce il divieto di ingresso- di una giornata quasi primaverile di fine gennaio. Mosaab è solo uno degli oltre 24mila respingimenti registrati al confine italo-francese nel 2021: secondo i dati ottenuti da Altreconomia provenienti dal ministero dell’Interno il 13% in più rispetto al 2020 e pari al 46% in più del 2019. “Da quando la collaborazione tra le polizie è più intensa è sempre più difficile passare e il ruolo dei passeur è sempre più rilevante”, spiega Enzo Barnabà, scrittore e storico che abita a poche centinaia di metri dal confine italo-francese.

    Alla stazione italiana di Ventimiglia la polizia controlla a intermittenza gli accessi ai treni: nel primo mattino un dispiegamento di sette agenti rende pressoché impossibile a tutti coloro che hanno determinate caratteristiche somatiche salire sul treno in mancanza di documenti: due poliziotti presidiano l’uscita dalle scale che dal tunnel portano sulla piattaforma. Ma all’ora di pranzo, nel cambio turno, sulle piattaforme dei binari si perdono le tracce degli agenti almeno per un paio di ore. Allo stesso modo i francesi non riescono a garantire un controllo costante. “Il venerdì pomeriggio, quando c’è il mercato di Ventimiglia, meta da parte dei cittadini francesi, in treno praticamente non controllano nessuno” spiega Alessandra Garibaldi, operatrice legale di Diaconia Valdese (diaconiavaldese.org). “Così come quando gioca il Nizza: il prefetto concentra i controlli allo stadio e il passaggio è più facile” aggiunge Barnabà. Non sono “falle del sistema” ma la consapevolezza che non è possibile bloccare migliaia di persone in una cittadina al confine tra due Stati membri dell’Unione europea. Un confine sempre più militarizzato con “infinite” possibilità di passarlo: a piedi, in treno o in camion percorrendo le strade statali lungo l’autostrada. Tanto che da Bordighera, la città prima di Ventimiglia viaggiando in direzione Nizza, le piazzole di sosta sono chiuse e nell’ultimo autogrill italiano non è possibile la sosta per i tir con un peso maggiore di 3,5 tonnellate.

    Bashir, diciottenne originario del Ciad, racconta che è la seconda volta che prova ad attraversare e viene respinto. “Ieri abbiamo pagato 50 euro per sapere dove fosse l’imbocco del sentiero -spiega-. Per passare in macchina ne servivano 300 ma io non ho tutti quei soldi”. Bashir è arrivato in Italia da appena 30 giorni ed è la seconda volta che prova ad attraversare a piedi: la polizia francese l’ha intercettato nella tarda serata del giorno prima e poi trattenuto tutta la notte. Da Grimaldi, un Paese di meno di 300 abitanti a otto chilometri da Ventimiglia parte il sentiero che è stato ribattezzato “Passo della morte”. Diversi oggetti segnano la strada: valigie, ombrelli, spazzolini, documenti “stracciati”. Chi transita si alleggerisce passo dopo passo di tutto ciò che è superfluo. Superata l’autostrada, il sentiero prosegue verso l’interno della vallata per poi risalire dritto verso il crinale della montagna. Un “buco” nella rete metallica permette l’ingresso in Francia, da quel punto in poi è più difficile seguire le tracce della strada. Di notte, le persone sono attratte dalle luci di Mentone sotto di loro. Puntano verso il basso rischiando di scivolare nel precipizio. “È un sentiero che hanno utilizzato gli ebrei che scappavano in Francia, gli ustascia che scappavano dall’ex Jugoslavia negli anni 50. Oggi lo percorrono i migranti correndo gli stessi rischi di sempre” spiega Barnabà che su quel sentiero e sui “ricorsi” storici ha pubblicato un libro dal titolo “Il Passo della Morte” pubblicato per Infinito edizioni. Un confine, quello tra Italia e Francia, che resta mortale.

    Il primo febbraio è stato trovato il corpo carbonizzato di un migrante sopra il pantografo di un treno diretto da Ventimiglia a Mentone. Una notizia arrivata poche ore dopo quella dell’identificazione di Ullah Rezwan Sheyzad, un giovane afghano di 15 anni trovato morto lungo i binari della linea ferroviaria di Salbertrand, in alta Valle di Susa, lo scorso 26 gennaio mentre tentava di raggiungere la Francia attraverso la rotta alpina.

    Aboubakar è stato respinto insieme a Bashir nonostante i suoi sedici anni: sul foglio di respingimento la polizia ha indicato la maggiore età. Le persone rintracciate vengono prima accompagnate nella sede della polizia francese, prima del confine del ponte San Luigi e successivamente riconsegnate, un centinaio di metri più in su percorrendo la strada in direzione Ventimiglia, alle autorità italiane di fronte alla sede della polizia di frontiera. “Teoricamente la procedura di rifiuto di ingresso implicherebbe un esame individuale delle persone e la garanzia del rispetto di certi diritti per le persone fermate -spiega Emilie Pesselier, coordinatrice del progetto sulle frontiere interne francesi dell’Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (anafè.org)-. Ma alla frontiera franco-italiana questo non succede: non c’è nessuna informazione legale sulla procedura e sui diritti, nessuna possibilità di contattare un avvocato o un parente, e nessuna possibilità di chiedere l’ingresso nel territorio in regime di asilo. Inoltre, le persone arrestate possono essere private della loro libertà in locali adiacenti alla stazione della polizia di frontiera francese senza alcun quadro giuridico o diritto e in condizioni di reclusione poco dignitose: ci sono solo panche di metallo attaccate alle pareti degli edifici modulari. E le persone restano rinchiuse in queste condizioni a volte per tutta la notte. Anche le persone vulnerabili”.

    Nel 2021 secondo i dati ottenuti da Altreconomia su un totale di 24.589 respingimenti la maggioranza dei respinti dalla Francia verso l’Italia proviene dalla Tunisia (3.815), seguiti dal Sudan (1.822) e dall’Afghanistan (1.769). Un aumento, nel totale, rispetto al 2019 (16.808) e al 2020 (21.654). Ormai da quasi sette anni -giugno 2015- la Francia mantiene i controlli ai confini interni per dichiarate “ragioni di sicurezza” nonostante il periodo massimo previsto dal codice Schengen sia di 24 mesi. L’eccezionalità diventa normalità con la “benedizione” delle istituzioni europee. “La Commissione non ha mai fermato queste procedure -spiega l’avvocata Anna Brambilla dell’Associazione per gli studi giuridici sull’immigrazione (asgi.it)- si è sempre limitata a ricordare agli Stati il rischio di progressivo svuotamento dello spazio di libera circolazione a causa del prolungato ripristino dei controlli alle frontiere interne e a suggerire misure alternative come i controlli di polizia. Oggi la Commissione torna a proporre di rafforzare la strategia degli accordi bilaterali di riammissione e di cooperazione di polizia”. È il “cambiamento di paradigma” nella cooperazione con i Paesi terzi (e non) previsto dal Patto sulla migrazione e l’asilo presentato nel settembre 2020 al Parlamento europeo: procedure di riammissione più semplici e senza garanzie in termini di rispetto dei diritti. “Da un rischio di svuotamento di significato di alcune disposizioni si passa al consolidamento di prassi illegittime al punto che si modifica il testo normativo per farle diventare legittime”.

    Questi “accordi” hanno così effetti devastanti sulle persone, costrette a tentare più e più volte di attraversare ma anche su Ventimiglia. “È una città che non si è mai adattata a quello che è il transito delle persone affrontando la migrazione sempre come fenomeno emergenziale -continua Garibaldi, dal 2017 operatrice legale al confine-. Si pensa che l’unico modo di gestire la situazione sia aumentare le forze dell’ordine ma i risultati sono evidenti”. Le persone vivono per strada. Adulti, giovani, donne e bambini. La Caritas prova a sistemare le famiglie in transito negli appartamenti ma non sempre ci riesce. “La notte è il momento più complesso -spiega Christian Papini, il direttore della Caritas Intermelia-. Devi fare attenzione perché ti possono rubare la tenda, picchiare. Questa ‘paura’ si ripete ogni giorno. Non avere una rete che ti protegge, nessuna nicchia sicura porta a complicanze, spesso vulnerabilità psichiatrica. Le persone cominciano ad abusare di sostanze psicotrope e alcol e la tensione in città non può che aumentare”. La difficoltà nell’attraversare la frontiera rende tutto più complesso. “Chi non riesce a passare e resta ‘bloccato’ in un imbuto, che è Ventimiglia, inizia a vivere per strada e facilmente inizia a delinquere e magari a fare il passeur. Perché non ha alternative” conclude Garibaldi.

    In questo modo, spesso le tensioni si realizzano tra i passeur che hanno promesso “false” soluzioni alle persone che vengono respinte. La Caritas nel mese di agosto 2021 ha registrato 180 interventi di ambulatorio medico legati a ferite da taglio o contusione. Piccoli “regolamenti di conti” in un contesto paradossale in cui i controlli portano ad aumentare le attività illecite. Se si considera che nel 2021 i respinti dalla Francia all’Italia sono stati 25mila e la “tassa” per conoscere anche solo il sentiero da percorrere è di 50 euro mentre il passaggio in macchina, come detto, arriva a costare fino a 300 euro a persona si capisce l’entità di un’economia sommersa ma visibile a tutti in una città militarizzata. “Le istituzioni non ci sono. Ora si parla di aprire un centro, lontano dalla città e su un’area che è a rischio dissesto idrogeologico. È tutto detto e la situazione è sempre più difficile nonostante i numeri dei transiti siano in calo” racconta Papini che lavora a Ventimiglia dal 2001. Si è passato da circa 800 persone al giorno nel 2016, alle 200 di oggi. “Ma chi arrivava all’inizio, sette anni fa, aveva speranza di passare. Oggi non è più così. Le persone sanno che dovranno tentare tante volte e sono esauste. Giusto ieri è arrivata una famiglia con due figli in carrozzina. Tutto questo è disumano”.

    https://altreconomia.it/al-confine-di-ventimiglia-dove-i-controlli-rendono-i-passeur-lultima-sp

    #renvois #push-backs #refoulements #frontière_sud-alpine #asile #migrations #réfugiés #frontières #statistiques #chiffres #2021 #Italie #France #Vintimille #2019 #2020

  • 27.12.2016, jeune migrant décédé à Vintimille, renversé par un train

    Il 27 dicembre 2016 un giovane migrante viene travolto da un treno mentre stava attraversando i binari sulla linea ferroviaria Ventimiglia-Cannes nella galleria della #Mortola, a Ventimiglia. All’arrivo dei soccorritori e della Polfer, l’uomo era ancora vivo: morirà durante i tentativi di rianimazione per le profonde ferite riportate.

    https://www.riviera24.it/2021/08/migranti-a-ventimiglia-tante-tragedie-al-confine-con-la-francia-712753

    #Italie #France #frontière_sud-alpine #migrations #réfugiés #frontières #décès #mort #mourir_aux_frontières #Vintimille
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  • Un migrant meurt électrocuté sur le toit d’un train à la frontière franco-italienne (01.02.2022)

    Le corps carbonisé d’un homme a été retrouvé mardi sur le toit d’un train régional qui reliait la ville italienne de Vintimille à la France. La victime aurait été électrocutée. Les migrants prennent des risques immenses pour tenter de passer la frontière italo-française sans être repérés par les autorités.

    Le corps d’un homme a été retrouvé sur le toit d’un train régional français entre la ville italienne de Vintimille et la France, mardi 1er février. Le drame s’est produit à quelques centaines de mètres de la frontière française, dans le quartier de Latte, à côté de Vintimille.

    Selon la presse italienne (https://www.sanremonews.it/2022/02/01/leggi-notizia/argomenti/cronaca/articolo/ventimiglia-migrante-muore-folgorato-nella-zona-di-latte-era-nascosto-so), le jeune homme était caché dans le creux du pantographe – le dispositif qui abrite les fils à haute tension – situé sur le toit des wagons. Il serait entré en contact avec des câbles de 25 000 volts et serait mort sur le coup (https://www.leggo.it/italia/cronache/migrante_muore_folgorato_treno_cavi_alta_tensione_ventimiglia_1_febbraio_2022-).

    Un Ivoirien gravement brûlé

    Les conducteurs du train ont donné l’alerte après avoir vu du feu sur le toit d’une des voitures. La ligne ferroviaire entre les deux pays a été interrompue de 12h30 à 14h30. Des ambulances et des secours ont été envoyés sur les lieux. Les médecins n’ont pu que constater le décès.

    L’association française Roya Citoyenne a appelé à une commémoration dimanche 6 février à Menton (https://www.roya-citoyenne.fr/2022/02/9265), pour rendre hommage à cet homme et aux « 30 personnes décédées à la frontière franco-italienne depuis 2015 ».

    Les accidents par électrocution sont fréquents dans la région. Le 30 octobre 2021 (https://www.infomigrants.net/fr/post/36195/un-migrant-ivoirien-electrocute-sur-le-toit-dun-train-a-la-frontiere-f), un Ivoirien de 31 ans a été gravement brûlé alors qu’il se trouvait sur le toit d’un train en gare de Menton Garavan. Le jeune homme aurait cherché à échapper à un contrôle policier. Il a été évacué par les sapeurs-pompiers vers l’hôpital Pasteur de Nice, puis vers le service des grands brûlés de Marseille.
    « Itinéraire périlleux »

    Le 29 août, un jeune Bangladais de 17 ans avait déjà trouvé la mort près de Vintimille (https://www.infomigrants.net/fr/post/34747/un-migrant-meurt-electrocute-a-la-frontiere-italofrancaise). Il avait été lui aussi électrocuté en tentant de monter sur un train.

    D’autres victimes ont été retrouvées dans la région. Le corps d’un migrant africain, en état de décomposition avancée, a été découvert le 6 novembre (https://www.infomigrants.net/fr/post/36385/le-corps-dun-migrant-africain-retrouve-a-la-frontiere-francoitalienne) dans une gorge sous le pont San Luigi, non loin de Vintimille. L’homme a probablement chuté en tentant de rejoindre la France de manière illégale.

    De nombreux migrants tentent de franchir la frontière en se cachant dans les trains ou en marchant le long des voies ferrées. Ils prennent également des risques inconsidérés sur le sentier dit du « Pas de la mort », qui mène de l’Italie à la France. « Cet itinéraire a la particularité d’être très périlleux, traversé par une autoroute fréquentée par de nombreux poids lourds que des migrants, désespérés, n’hésitent pas à emprunter de nuit. Ils espèrent ainsi passer sans être repérés par les autorités douanières », a écrit MSF dans un rapport (https://www.msf.fr/actualites/france-italie-le-pas-de-la-mort-un-sentier-risque-pour-les-migrants) sur la frontière italienne.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/38270/un-migrant-meurt-electrocute-sur-le-toit-dun-train-a-la-frontiere-fran

    #Italie #France #frontière_sud-alpine #migrations #réfugiés #frontières #décès #mort #mourir_aux_frontières #Vintimille

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    • Ventimiglia: migrante muore folgorato nella zona di #Latte, era nascosto sotto il pantografo di un treno francese

      Sul posto è intervenuto il personale medico del 118, un’ambulanza, la Polizia Ferroviaria e i Vigili del Fuoco ma, purtroppo, per il migrante non c’era più nulla da fare.

      Un giovane, presumibilmente migrante, è rimasto folgorato mentre stava cercando di superare il confine, su un treno diretto in Francia e partito da Ventimiglia.

      I fatti sono avvenuti nella zona di Latte, a poche centinaia di metri dal confine. Il giovane era nascosto nell’incavo del pantografo e, per cause in via d’accertamento, è entrato in contatto con i cavi a 25mila volt ed è morto sul colpo.

      Sul posto è intervenuto il personale medico del 118, un’ambulanza, la Polizia Ferroviaria e i Vigili del Fuoco ma, purtroppo, per il migrante non c’era più nulla da fare, visto che il corpo è carbonizzato. Il treno, della Sncf francese, si è fermato e i macchinisti hanno dato l’allarme.

      Il traffico ferroviario è al momento fermo e tutti i treni sono bloccati a Ventimiglia in territorio italiano e a Mentone in Francia.

      https://www.sanremonews.it/2022/02/01/leggi-notizia/argomenti/cronaca/articolo/ventimiglia-migrante-muore-folgorato-nella-zona-di-latte-era-nascosto-so

    • Ventimiglia, migrante muore folgorato sul treno: si era aggrappato ai cavi dell’alta tensione

      È stato il macchinista a fermare il treno, dopo che è scattato l’allarme per un’avaria al sistema elettrico

      Per riuscire a raggiungere la Francia di nascosto è salito sul tetto di un treno aggrappandosi ai cavi dell’alta tensione. Un migrante è morto folgorato su un treno regionale francese, all’altezza di frazione Latte, a Ventimiglia. Sul posto sono intervenuti il personale sanitario del 118, con i vigili del fuoco e la polizia ferroviaria. Al momento è impossibile conoscerne l’età e la provenienza visto che il cadavere era carbonizzato. È stato il macchinista a fermare il treno, dopo che è scattato l’allarme per un’avaria al sistema di conduzione elettrico.

      L’uomo si era aggrappato ai cavi dell’alta tensione sul tettuccio, nella speranza di raggiungere la Francia senza farsi vedere. Quando il macchinista è uscito ad accertarsi di cosa stesse accadendo, ha visto un rogo sul tetto di un vagone e da lì sono partite le operazioni di soccorso. Secondo quanto riporta la Stampa, si era nascosto nel vano superiore della carrozza del treno francese, che ospita il pantografo ed i fili di alta tensione. La linea ferroviaria per la Francia è rimasta interrotta dalle 12.30 circa, fino alle 14.30.

      https://www.leggo.it/italia/cronache/migrante_muore_folgorato_treno_cavi_alta_tensione_ventimiglia_1_febbraio_2022-

    • Migrante muore folgorato su un treno per la Francia

      Aggrappato ai cavi dell’alta tensione su vagone per Francia

      Un migrante è morto folgorato su un treno regionale francese, all’altezza di frazione Latte, a Ventimiglia.

      Sul posto sono intervenuti il personale sanitario del 118, con i vigili del fuoco e la polizia ferroviaria.

      Al momento è impossibile conoscerne l’età e la provenienza visto che il cadavere era carbonizzato. E’ stato il macchinista a fermare il treno, dopo che è scattato l’allarme per un’avaria al sistema di conduzione elettrico. L’uomo si era aggrappato ai cavi dell’alta tensione sul tettuccio, nella speranza di raggiungere la Francia senza farsi vedere. Quando il macchinista è uscito ad accertarsi di cosa stesse accadendo, ha visto un rogo sul tetto di un vagone e da lì sono partite le operazioni di soccorso. La linea ferroviaria per la Francia è rimasta interrotta dalle 12.30 circa, fino alle 14.30.

      https://www.ansa.it/liguria/notizie/2022/02/01/migrante-muore-folgorato-su-un-treno-per-la-francia_a16cb44f-ba45-4e7f-bff0-811

    • Ventimiglia: migrante muore folgorato nella zona di #Latte, era nascosto sotto il pantografo di un treno francese

      Sul posto è intervenuto il personale medico del 118, un’ambulanza, la Polizia Ferroviaria e i Vigili del Fuoco ma, purtroppo, per il migrante non c’era più nulla da fare.

      Un giovane, presumibilmente migrante, è rimasto folgorato mentre stava cercando di superare il confine, su un treno diretto in Francia e partito da Ventimiglia.

      (#paywall)

      https://www.sanremonews.it/2022/02/01/leggi-notizia/argomenti/cronaca/articolo/ventimiglia-migrante-muore-folgorato-nella-zona-di-latte-era-nascosto-so

    • Ventimiglia, migrante muore folgorato su un treno per la Francia

      Un migrante è morto folgorato su un treno regionale francese, all’altezza di frazione Latte, a Ventimiglia. Sul posto sono intervenuti il personale sanitario del 118, con i vigili del fuoco e la polizia ferroviaria. Al momento è impossibile conoscerne l’età e la provenienza visto che il cadavere era carbonizzato. E’ stato il macchinista a fermare il treno, dopo che è scattato l’allarme per un’avaria al sistema di conduzione elettrico. L’uomo si era aggrappato ai cavi dell’alta tensione sul tettuccio, nella speranza di raggiungere la Francia senza farsi vedere. Quando il macchinista è uscito ad accertarsi di cosa stesse accadendo, ha visto un rogo sul tetto di un vagone e da lì sono partite le operazioni di soccorso. La linea ferroviaria per la Francia è rimasta interrotta dalle 12.30 circa, fino alle 14.30.

      Sono oltre 20 i migranti morti nell’Imperiese e immediatamente oltre la linea di frontiera tra Ventimiglia e Mentone nel disperato tentativo di raggiungere clandestinamente la Francia. Oltre 20 quelli i cui cadaveri sono stati recuperati: molti spariscono tra le onde, altri precipitano dal Col de Mort e non vengono più ritrovati.
      Come il giovane uomo folgorato oggi dai cavi elettrici su un vagone della linea ferroviaria tra Ventimiglia e Menton Garavan, molti altri sono deceduti nello stesso modo. Uno solo si è sopravvissuto alla terribile scarica elettrica del pantografo: il 31 ottobre un ragazzo che si era arrampicato alla motrice del treno 80046 partito da Ventimiglia alle 13.30 rimase folgorato toccando i cavi dell’alta tensione mentre cercava di scendere dal tetto del vagone ma incredibilmente è sopravvissuto. Gli altri non ce l’hanno fatta: erano bengalesi, iraniani, iracheni, africani.
      Ma negli ultimi anni non è stato solo il pantografo dei treni a ucciderli: alcuni sono annegati tentando di superare a nuoto e di notte la barriera di Ventimiglia lungo la linea di confine in mare, altri sono stati investiti dai treni sui binari, o in autostrada come la giovanissima eritrea Milet Tesfamariam, 17 anni appena, morta sotto un tir mentre stava percorrendo a piedi una galleria autostradale al confine con la Francia. O il migrante iracheno di 36 anni, travolto da un treno mentre camminava lungo la ferrovia. C’è chi muore cadendo dal Col de Mort, Il cvostone di roccia a strapiombo sul mare dove i migranti si arrampicano di notte, per non farsi vedere dalla Géndarmerie francese, chi si avventura in autostrada dopo la mezzanotte e viene schiacciato dai Tir.

      https://genova.repubblica.it/cronaca/2022/02/01/news/migrante_muore_folgorato_su_un_treno_per_la_francia_aggrappato_ai_

  • 23.12.2016 Migrante travolto dal treno a #Latte di Ventimiglia : muore sul colpo

    L’uomo al momento dell’impatto si trovava sui binari ed era diretto in Costa Azzurra.

    Ennesimo dramma dell’immigrazione questa sera sulla linea ferroviaria Ventimiglia – Cannes all’altezza di Latte, ancora in territorio italiano.

    Un migrante di circa 25 anni è stato investito da un treno in corsa composto da un locomotore e tre carrozze. Lo straniero, al momento dell’arrivo del convoglio, si trovava sui binari e probabilmente stava camminando verso la Francia. Era vestito con jeans e giubbotto. Con sé aveva uno zainetto contenente pochi oggetti.

    Con lui forse c’erano altri compagni di sventura, tanto che gli inquirenti cercano di ricostruire nel dettaglio la disgrazia.

    L’impatto col locomotore è stato violentissimo tanto che per il migrante non c’è stato nulla da fare. Lo straniero è morto sul colpo. A dare l’allarme è stato il macchinista. Poco dopo si sono precipitati vigili del fuoco e militi della Croce Rossa Italiana, Croce Verde Inutili i soccorsi pur tempestivi.

    La linea ferroviaria è rimasta bloccata e il treno numero “86060”, partito alle 20.33 da Ventimiglia e diretto a St. Raphael è rimasta fermo per i rilievi del caso, oltre all’arrivo di un sostituto macchinista come prescrive il regolamento Sncf in casi di incidente.

    Dopo il sopralluogo dei carabinieri è arrivata la polizia che, coadiuvata dalla scientifica, ricostruirà la dinamica della tragedia. Anche i binari, dopo le autostrade, dunque, si dimostrano triste scenario in cui persone perdono la vita per cercare di raggiungere la Francia. Già altre volte il personale viaggiante aveva segnalato la presenza di persone sui binari soprattutto di notte che avrebbero rischiato di essere travolte da treni in corsa che viaggiano tra la Riviera e la Costa Azzurra.

    https://www.riviera24.it/2016/12/migrante-travolto-dal-treno-a-latte-muore-sul-colpo-243543

    –-> événement qui date de 2016, sauvegardé ici pour des raisons d’archivage

    #Vintimille #asile #migrations #réfugiés #morts #mourir_aux_frontières #frontière_sud-alpine #France #Italie

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    • 23 décembre 2016 un jeune Algérien de 25 ans. Identité inconnue

      Mort en traversant la voie ferrée sur la ligne Vintimille- Cannes.

      L’accident s’est produit à 20h 30 tout près de la frontière franco-italienne. Le jeune homme était arrivé à 17h30, au centre de la Croix Rouge. Il n’avait pas de papier sur lui mais portait un badge avec sa photo.

      http://roya06.unblog.fr/2017/04/08/hommage-funebre-aux-refugies-tues-par-la-frontiere-cercle-de-silence-2

    • Travolto da un treno, migrante muore a Ventimiglia

      Tragedia in serata sulla linea ferroviaria Ventimiglia-Cannes: un uomo, molto probabilmente un migrante, è stato travolto e ucciso mentre stava attraversando i binari all’altezza della galleria #Mortola, nella frazione di Latte, diretto verso il confine con la Francia.

      Sul posto, oltre ai soccorritori, che hanno tentato inutilmente di salvare la vita all’uomo, sono arrivati i carabinieri e gli agenti della polizia Ferroviaria per ricostruire la dinamica dell’incidente e cercare di risalire all’identità della vittima.

      https://www.ilsecoloxix.it/imperia/2016/12/23/news/travolto-da-un-treno-migrante-muore-a-ventimiglia-1.31336944

    • Ventimiglia, giovane migrante muore travolto dal treno

      Stava costeggiando la ferrovia nella frazione Latte per arrivare in Francia. Nei mesi scorsi tre persone erano state travolte sull’autostrada.

      E’ un algerino di circa 25 anni, il cui nome è ancora in fase di accertamento, il migrante travolto e ucciso da un treno delle linee francesi a Ventimiglia mentre cercava di raggiungere la Francia costeggiando la ferrovia. Il giovane si era registrato, intorno alle 17.30 di ieri, al centro di accoglienza del Parco Roja di Ventimiglia e dopo aver cenato si è allontanato con una trentina di migranti di nazionalità diverse per tentare di espatriare.
      Assieme al gruppo di persone aveva appena imboccato la ferrovia, ma non si è accorto dell’arrivo del convoglio e è stato investito. In queste ore, gli operatori della Croce Rossa che gestiscono il centro stanno cercando di mettersi in contatto con un parente della vittima che si trova a Milano, per concludere assieme alla polizia le procedure di identificazione e iniziare quelle di rimpatrio della salma. Al centro di accoglienza di Ventimiglia ci sono alcuni amici della vittima che stanno contribuendo al riconoscimento.
      Lo scorso anno erano stati registrati alcuni investimenti in territorio francese, mentre dall’estate a oggi sono tre i migranti morti sull’autostrada al confine tra Italia e Francia, dove da qualche tempo si può leggere un’avvertenza: «Possibili pedoni, prudenza». Il vescovo di Ventimiglia monsignor Suetta, celebrando il rito funebre per Milet Tesfamariam Bouhlel, la diciassettenne eritrea travolta da un tir a ottobre, aveva parlato di «vittime della frontiera».

      https://genova.repubblica.it/cronaca/2016/12/23/news/ventimiglia_giovane_migrante_muore_travolto_dal_treno-154774225

    • A la frontière italienne, des cheminots résistent à la « chasse aux migrants »

      Le rétablissement des contrôles à la frontière italienne tue : cinq morts depuis août 2016, dont un sur la voie ferrée allant de Vintimille à Nice. Dans deux notes, la SNCF demande aux cheminots de la région Paca de signaler les « groupes » de migrants à bord des trains. Et de réacheminer en Italie les migrants arrêtés dans la journée. Plusieurs agents refusent cette « délation » et cette « chasse aux migrants ».

      Le 23 décembre 2016, dans le secteur de Latte un peu après Vintimille (Italie), un train régional circulant vers Nice heurte un groupe de migrants cheminant vers la France sur la voie ferrée. Un jeune homme, sans papiers d’identité, est projeté sur le ballast et tué sur le coup. Ses compagnons s’enfuient avant l’arrivée des secours et de la police ferroviaire. Il est 20 h 38, l’accident a lieu au point kilométrique 255,4, tout près de la frontière franco-italienne. D’après La Reppublica, la victime est un Algérien d’environ 25 ans.
      En tongs, Chérif, un Ivoirien de 28 ans, s’éloigne du centre-ville de Vintimille où « il y a trop de policiers » avant de tenter de se rendre en France de nuit en suivant la voie ferrée. © LF
      Pour la SNCF, cette mort est répertoriée à la fois comme un accident de personne et un accident du travail, car le conducteur du TER, traumatisé, est placé en arrêt de travail. C’est le cinquième accident impliquant des migrants – et le premier mortel – enregistré sur la ligne Vintimille-Menton depuis début août 2016.

      Le 5 août 2016, un jeune Soudanais de 27 ans est grièvement blessé par un train français dans le dernier tunnel côté italien. Souffrant d’un trauma crânien, il est évacué par hélicoptère à l’hôpital San Martino de Gênes. « Alors que je circulais avec le train aux abords d’un poste frontière, j’ai aperçu trois individus sur la voie, j’ai percuté l’un d’eux », relate le conducteur du train dans le registre de la SNCF. À l’arrivée des secours, les deux autres personnes ont disparu.

      Le 11 août, côté français, un Soudanais saute en pleine nuit d’un pont ferroviaire, vraisemblablement pour échapper à une patrouille militaire. Il serait toujours hospitalisé, entre la vie et la mort. « Une enquête judiciaire avait été initiée qui n’est pas achevée à ce jour mais dont il résulte des premiers éléments que la personne avait voulu éviter de croiser une patrouille du dispositif Sentinelle qui approchait, explique le procureur de Nice Jean-Michel Prêtre. Elle serait alors sortie des voies sans avoir réalisé dans l’obscurité qu’elle pouvait se trouver au niveau d’un pont. » Comme il a eu lieu côté français à la différence des précédents, c’est le seul accident grave enregistré par la justice française.

      Le 31 août, un conducteur français signale un accident de personne côté italien et le trafic est interrompu sur la ligne. Selon la presse italienne, son TER a « frôlé » un groupe de trois ou quatre migrants dans la zone de Vintimille. Ayant ressenti un heurt, le conducteur a alerté les secours et la police italienne. À leur arrivée, une fois de plus, ils ne trouvent personne.

      Le 1er octobre 2016, à 22 h 20, un conducteur français ressent un heurt juste avant de desservir la gare de Menton-Garavan, le premier arrêt côté français. Il fait nuit. Après des recherches, le conducteur voit des personnes s’enfuir, mais ne trouve ni blessé, ni défunt.

      En cas d’accident de personne, la procédure est toujours la même à la SNCF. Le conducteur du train doit s’arrêter, descendre inspecter les rails et prévenir le poste de régulation qui arrête la circulation, le temps que la police et les secours interviennent. Selon Cyrille Poggi, représentant du personnel conducteur CGT pour les Alpes-Maritimes et le Var, cette ligne Vintimille-Nice est devenue la hantise des « mécanos ». « Ils sont traumatisés car il y a beaucoup d’accidents de personne à cause des réfugiés dans les tunnels, explique le syndicaliste âgé de 37 ans. La ligne est tortueuse, avec des tunnels pas éclairés, une mauvaise visibilité. Un train met 300 à 800 mètres à s’arrêter. Des roues en métal sur un rail en métal, ça freine très mal. Souvent, les accidents se passent la nuit : les réfugiés transitent en groupe et on ne retrouve pas les corps. » Après un accident, un autre conducteur doit impérativement venir relever le premier, « ce qui impacte la productivité pour la SNCF, c’est pourquoi la direction veut remettre en place le sifflement dans les tunnels ».

      « Nous circulons toujours avec le risque de heurter des gens, redoute un contrôleur, sous couvert d’anonymat. Les conducteurs surtout sont soumis à un stress quand ils franchissent les tunnels. À chaque trajet, nous croisons du monde, plutôt très tôt ou en fin de journée. » Au point que les « mécanos » ont pris pour habitude de « klaxonner systématiquement dans les tunnels de leur propre initiative, car ça fait des années que cela dure ». Depuis le printemps 2011 plus précisément, et les révolutions arabes qui ont transformé Vintimille en porte d’entrée de la France pour des milliers de Tunisiens. Un autre conducteur, entré à la SNCF en 1998, se souvient avoir toujours entendu parler d’accidents avec des migrants dans cette zone. « À l’époque, on les appelait des clandestins, mais aujourd’hui ça c’est accentué, dit-il. C’est très dangereux : ils marchent au milieu de la voie sur les traverses, car c’est plus facile que sur les bords en pente avec les cailloux. Ils ne sont pas habitués à la vitesse de nos trains. D’autant qu’ils ignorent, comme beaucoup de Français, qu’un train on ne l’entend pas arriver et que ça ne s’arrête pas en quelques minutes. »

      De Vintimille, deux lignes rejoignent la France : la plus empruntée passe par Menton et la côte, l’autre par les montagnes et la vallée de la Roya. Depuis le rétablissement des contrôles aux frontières en novembre 2015 par la France, les agents qui travaillent sur ces deux lignes croisent quotidiennement des migrants marchant le long des voies pour éviter les contrôles policiers à bord des trains. « Avant, plein de migrants passaient à Menton, Sospel et Tende, constate un guichetier. Maintenant, nous ne les voyons plus aux guichets, ils marchent sur les voies. »

      Il arrive cependant encore que certains se perdent et se retrouvent à proximité des gares. « En allant chercher la rame pour le premier train à Breil-sur-Roya, cela nous arrive de marcher sur quelqu’un qui a dormi près des rames dehors, dit un conducteur. Il commence à faire sacrément froid, il va y avoir des drames. » C’était un soir de la fin septembre. Un agent SNCF trouve sur le quai à Breil-sur-Roya « un jeune migrant apeuré et affamé ». « Il commençait à faire froid », explique l’agent, qui a hébergé le « gamin »une nuit au foyer local SNCF, puis l’a caché dans le local de conduite du premier train pour Nice.

      Pour échapper aux contrôles, les candidats au passage se dissimulent également sous les sièges ou dans la locomotive de queue quand le conducteur a oublié de fermer la fenêtre. « Sur la ligne venant de Breil-sur-Roya, on sent la détresse, il y en a de 14 ou 15 ans, raconte ce contrôleur, agacé par leur présence. Ils se cachent dans des zones dangereuses : les tableaux électriques, les soufflets, les armoires à matériel. Ce n’est plus gérable. » Le 21 décembre 2016, dans un train pour Nice, deux jeunes migrants nigérians n’ont dû leur salut qu’à une patrouille de la police ferroviaire italienne en gare de Vintimille. L’attention des policiers italiens a été attirée par de faibles coups provenant d’une armoire électrique, relate la presse italienne. À l’intérieur de cet espace exigu, les fonctionnaires ont découvert deux jeunes hommes, l’un évanoui, l’autre épuisé et très faible. Le passeur, qui leur aurait fait miroiter un passage en France contre 150 euros, les avait ensuite enfermés dans ce placard. « Tous les passeurs sont équipés de clefs de berne (carrées) qui ouvrent les cabines et les armoires », assure un agent SNCF.

      Sans avoir vécu d’accident aussi tragique, plusieurs agents refusent de participer à ce qu’ils appellent « une chasse aux migrants » et dénoncent l’ambiguïté de la SNCF à ce sujet. « Nous nous battons pour que la SNCF arrête de collaborer à la chasse aux migrants, dit Najim Abdelkader, 36 ans, secrétaire CGT cheminots du secteur de Nice. Malheureusement la SNCF a mis à disposition de la préfecture des locaux (d’anciens appartements loués à des cheminots) à Menton-Garavan pour le refoulement des réfugiés. Et dans les trains, les CRS fouillent les placards techniques et les toilettes, c’est donc que la SNCF leur a fourni nos clefs. »

      Nous nous sommes procuré une note de service interne à l’établissement public intitulée « Mesures sûreté pour s’adapter au contexte migratoire ». Non datée et diffusée en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, celle-ci incite les chefs d’escale et les contrôleurs à signaler au Poste de commande national sûreté (PCNS) la présence de « groupes en gare prenant le train » ou « à bord » « afin de pouvoir localiser les événements et permettre à la SNCF de travailler en coordination avec les services de l’État et les associations ».La note indique également qu’après une « réunion de crise » le 26 juillet 2016, associant la direction de la sûreté de la SNCF, la Direction départementale des territoires, la Suge et la police aux frontières, ont été décidés « le renforcement de la présence des autorités dans les gares et les trains en fonction des remontées de la SNCF » et l’« organisation d’opérations coup de poing ». Ce qui semble quelque peu étranger à la mission première de l’établissement public, chargé par la loi du 4 août 2014 de concourir au « service public ferroviaire et à la solidarité nationale ainsi qu’au développement du transport ferroviaire, dans un souci de développement durable ».

      « On nous demande de signaler tout groupe de migrants, c’est de la délation », estime un contrôleur de la région Paca, sous couvert d’anonymat. Selon la loi, c’est uniquement en cas de fraude qu’un contrôleur peut « exiger la production d’un document d’identité ».Si le fraudeur n’a aucun papier sur lui, les agents peuvent prévenir un officier de police judiciaire (OPJ) et retenir le contrevenant jusqu’à l’arrivée de cet officier. Beaucoup des migrants venant d’Italie voyageant avec des billets, certains agents remarquent qu’ils n’ont pas à leur demander leurs papiers d’identité, encore moins à les signaler au Poste de commande national sûreté. « Nous ne faisons pas de contrôle au faciès. Ce n’est pas “Tiens, deux Blacks, on va leur demander leur billet”, c’est lors du contrôle de tout le train qu’on tombe éventuellement dessus », affirme Najim Abdelkader.

      « Est-ce que tu en as ? »

      À Menton-Garavan, premier arrêt côté français, les CRS et gendarmes mobiles sont en gare du premier au dernier train, de 5 heures du matin à minuit. Ce déploiement policier agace le syndicaliste qui souligne qu’en 2011, à la suite d’une vague d’agressions, la CGT cheminots avait demandé en vain plus de renforts policiers. « Et aujourd’hui les autorités trouvent un nombre incalculable de CRS pour chasser des réfugiés de notre pays ! »

      Pour faciliter les contrôles policiers, la SNCF a modifié ses horaires, allongeant l’arrêt en gare de Menton-Garavan et ajoutant une halte pour les TGV partant de Vintimille. « Les associations d’usagers criaient à cause des retards », explique un agent. Les contrôles continuent cependant de s’effectuer de façon discriminatoire, malgré la condamnation définitive de l’État français en novembre 2016. « Un contrôle d’identité fondé sur des caractéristiques physiques associées à une origine réelle ou supposée, sans aucune justification objective préalable, est discriminatoire : il s’agit d’une faute lourde qui engage la responsabilité de l’État », avait rappelé à cette occasion la Cour de cassation.

      Mais à Menton-Garavan, il est matériellement impossible aux CRS et gendarmes mobiles de contrôler en quelques minutes une soixantaine de passagers, voire le triple le vendredi, jour de marché à Vintimille. « Les CRS demandent rarement les papiers à tout le monde, c’est au faciès, confirme Nadjim Abdlekader. À Vintimille, les patrouilles franco-italiennes filtrent sur le quai. Ils ne laissent monter que les passagers de couleur blanche et demandent leurs papiers aux bronzés. » Le délégué syndical explique avoir été lui-même contrôlé alors qu’il accompagnait en civil dans le train des jeunes qui passaient l’examen de contrôleur. « À Menton-Garavan, un fonctionnaire de police m’a demandé mes papiers, pas aux gens autour. » « Même des collègues en uniforme, arabes ou noirs, sont contrôlés, relate de son côté Cyrille Poggi. Parfois, les policiers contrôlent plusieurs fois des mecs connus juste pour leur faire sentir qu’ils ne sont pas bienvenus. Le fait que cette situation dure, ça se banalise, ça fait sauter des barrières chez les forces de l’ordre. »

      Les agents SNCF sont directement sollicités par les forces de l’ordre. Le représentant syndical, également conducteur, décrit : « Les policiers viennent nous demander : “Est-ce que tu en as ? – De quoi tu parles ? Moi je ne sais pas reconnaître une personne en situation irrégulière.” Les policiers nous montrent le visage pour dire noir. Ils m’ont aussi déjà demandé mes clefs de service pour ouvrir une cabine. » Un contrôleur relate les mêmes scènes : « Moi, les gendarmes me demandent : “Vous en avez vu ?” Je reste neutre car, au bout d’un moment, on a l’impression de faire de la délation. Ces gens-là essaient de fuir un pays en guerre. » Avec le temps, ces contrôles discriminatoires deviennent « routiniers ». « On s’y est habitué, dit un cheminot. Ça s’est banalisé. On sait qu’à Vintimille, les policiers italiens et français sur le quai vont filtrer les voyageurs et qu’à Menton-Garavan, les CRS vont fouiller le train et quand ils auront fini, ils nous donneront l’autorisation de repartir. Que peut-on faire ? Notre direction nous a bien fait comprendre qu’il ne fallait pas faire passer de gens et que nous nous exposions à des sanctions. D’autant que nous sommes dans une région de droite et que ça se ressent aussi chez les cheminots. Nous avons quelques agents qui sont de zélés délateurs. Le cheminot est un citoyen comme un autre, il regarde TF1 et a des problèmes de pouvoir d’achat... »

      Parfois, racontent plusieurs agents, ce sont les usagers eux-mêmes qui dénoncent des migrants : « Ils sont en dessous du siège ! » « Ça se retourne parfois contre eux, dit en riant un conducteur. Ça m’est arrivé une fois qu’un client appelle les CRS en disant que certains étaient encore cachés, qu’il avait travaillé en Afrique et savait que c’étaient des voleurs, qu’ils venaient en France pour vendre de la drogue, etc. Le CRS lui a demandé de quel droit il faisait ça, comment il savait qu’il s’agissait de clandestins, et s’il avait lui-même ses papiers. Il a fini sur le quai, car le contrôleur s’est aperçu que ce client n’avait pas de titre de transport et l’a invité à descendre ! »

      Mais parfois, le contrôle dérape. Fin août, Cyrille Poggi affirme ainsi avoir assisté à une scène très violente avec sortie d’arme à Sospel. « Il y avait énormément de réfugiés dans le train, les deux gendarmes voulaient que je ferme les portes, dit-il. Ils voulaient bloquer des réfugiés dans le train en attendant des renforts. Mais ce n’est pas notre travail, j’ai refusé. Ils ont appelé le PC de la SNCF pour changer la signalisation et m’empêcher de partir. Les réfugiés qui avaient des baskets sont partis en courant, ceux en tongs ou pieds nus sont restés bloqués. Un gendarme a fait usage du Taser. Le plus gradé, à bout, a fait des sommations, et j’ai cru qu’il allait tirer. Alors que les réfugiés n’étaient pas menaçants, au contraire, ils voulaient s’enfuir ! » Une autre fois, « sur le premier train partant à 4 h 53 de Vintimille », relate-t-il, à Menton-Garavan des gendarmes ont demandé à voyager dans sa cabine pour pouvoir bloquer les portes à un arrêt suivant. « Ils voulaient qu’à Beaulieu-sur-Mer [juste avant Nice – ndlr], j’enferme les passagers et que leurs renforts montent par ma cabine pour coincer les réfugiés dans le train. Mais pour monter en cabine, il faut une autorisation spéciale, les conducteurs ont besoin de concentration. »

      À Menton-Garavan, plutôt que de faire réadmettre en Italie les étrangers arrêtés, les forces de l’ordre les remettent désormais directement dans le dernier train en direction inverse, pour Vintimille. Sans plus de formalité, ni de billet, par groupes d’une trentaine de personnes. Pour vaincre les réticences de ses agents, la SNCF a affiché en salle des contrôleurs à Nice une note rappelant l’obligation légale des transporteurs à « prendre en charge les personnes qui nous sont confiées ». Le code des étrangers prévoit en effet que lorsqu’un étranger non européen se voit refuser l’entrée en France, « l’entreprise ferroviaire qui l’a acheminé est tenue, à la requête des autorités (…), de mettre à disposition de ces autorités des places permettant le réacheminement de cet étranger au-delà de la frontière française ».

      « Il s’agit souvent de familles avec bébé qui se retrouvent à dormir en gare de Vintimille, dit Najim Abdelkader. De plus en plus de conducteurs refusent de les prendre. Ce qui a causé quelques altercations des plus courageux avec les CRS. » Un agent a accepté de nous raconter une de ces confrontations. « En septembre, à Menton-Garavan dans le sens Nice-Vintimille, cinq CRS ont essayé de me remettre un groupe d’une quinzaine de migrants, dont au moins dix mineurs, explique-t-il sous couvert d’anonymat. Je refuse, car ce sont des mineurs isolés. Les CRS me disent qu’il y a leurs parents. Je demande les papiers le prouvant. J’ai fait le départ de mon train. Au retour les CRS m’attendaient énervés, ils ont sortis leurs portables et m’ont pris en photo et filmé. “Qui vous a donné l’autorisation de repartir ?” Moi ça me rappelle 39-45, ces méthodes. »

      Selon la loi française, tout mineur non accompagné doit être pris en charge par la police et placé dans un foyer par l’aide sociale à l’enfance (ASE) du département concerné. Mais la préfecture des Alpes-Maritimes prétexte du rétablissement des contrôles aux frontières pour leur refuser cette protection. L’argutie est la suivante : lorsque les mineurs sont contrôlés sur un des treize points de passage autorisés (PPA) des Alpes-Maritimes, comme la gare de Menton-Garavan ou celle de Sospel, ces étrangers sont considérés comme “non entrés” en France et donc “non admis”. « Les CRS me disent que ça [la protection des mineurs non accompagnés – ndlr], c’est pour la France, pas la frontière, relate l’agent déjà cité. Mais Menton-Garavan, c’est une gare française ! »

      Après Menton-Garavan, les contrôles deviennent aléatoires. Certains migrants, ayant payé un billet jusqu’à Paris, se font interpeller à Cannes et retenteront leur chance dans un prochain train ou le long des voies. D’autres parviennent à rejoindre la gare de Marseille Saint-Charles où on les croise, errant par petits groupes, sans bagage. Les moins fortunés empruntent les bus Macron, une clientèle que l’ancien ministre de l’économie, promoteur de la libéralisation des bus longue distance, n’avait sans doute pas anticipée. Un guichetier, habitué à ces clients, leur conseille en anglais de s’éloigner de la gare en attendant le départ de leur bus de nuit, afin d’éviter les contrôles policiers.

      « Dans le TGV pour Paris, la majorité des réfugiés ont des billets, parfois à 180 euros en première classe, quand la seconde est pleine, dit Najim Abdlekader. S’ils n’ont pas de billet, nous essayons d’avoir leur identité, ils ont parfois des lettres d’association demandant aux contrôleurs d’être bienveillants à leur égard. » En l’absence de papiers d’identité, les agents sont censés alerter un OPJ, qui montera au premier arrêt ou attendra sur le quai à l’arrivée à Paris. Mais débordés par l’état d’urgence, les policiers ne se déplacent plus. « La plupart des contrôleurs ne le font pas, il y a plutôt une solidarité qu’une chasse à l’homme, assure le syndicaliste. Souvent, les collègues donnent une bouteille d’eau ou paient un sandwich dans le TGV. Beaucoup ont conscience qu’ils fuient la mort et de ce qui leur est déjà arrivé. »

      Dans un TGV pour Paris, on croise ainsi un contrôleur apportant une bouteille d’eau à deux jeunes Soudanais, de 16 et 24 ans, sans billets. Les voyageurs ont marché de Vintimille à Nice et n’ont pas dormi « depuis quatre nuits ». « Un voyageur sans billet, c’est toujours problématique, souligne le contrôleur en question. Mais ils sont toujours très propres, très polis et calmes. Même quand nous devons leur demander de descendre à Avignon, ils ne font jamais d’histoire."

      http://www.le-chiffon-rouge-morlaix.fr/2017/01/a-la-frontiere-italienne-les-cheminots-resistent-a-la-chass

  • 22.11.2016 un jeune Nigérian de 23 ans Alimonu Kingsley

    Mort emporté par la crue du fleuve la Roya. Avec d’autres, il avait quitté la structure de Caritas en Italie, dans l’espoir d’arriver en France. Il avait cherché refuge sous un pont.

    http://roya06.unblog.fr/2017/04/08/hommage-funebre-aux-refugies-tues-par-la-frontiere-cercle-de-silence-2

    –-> événement qui date de 2016, sauvegardé ici pour des raisons d’archivage

    #Vintimille #asile #migrations #réfugiés #morts #mourir_aux_frontières #frontière_sud-alpine #France #Italie

    –—

    ajouté au fil de discussion sur les morts à la frontière de Vintimille :
    https://seenthis.net/messages/784767

    lui-même ajouté à la métaliste sur les morts aux frontières alpines :
    https://seenthis.net/messages/758646

    • Ventimiglia: proseguono le ricerche del migrante disperso da questa mattina sul fiume Roja

      Quanto accaduto stamane, infatti, conferma i problemi che si vengono a creare per la massiccia presenza di migranti che, quando non trovano spazio nei luoghi di accoglienza (al Parco Roja ed alla chiesa di Sant’Antonio) si ‘inventano’ rifugi e luoghi dove poter trascorrere la notte.

      E’ stata una mattinata che dimostra quanto sia sempre più drammatica la situazione dei migranti nella città di Ventimiglia. Anche se l’Amministrazione comunale, la Croce Rossa, la Caritas e le associazioni sul territorio continuano a lavorare alacremente per cercare di ridurre al minimo i disagi dei profughi ed anche dei residenti, purtroppo ci sono sempre casi di emergenza.

      Quanto accaduto stamane, infatti, conferma i problemi che si vengono a creare per la massiccia presenza di migranti che, quando non trovano spazio nei luoghi di accoglienza (al Parco Roja ed alla chiesa di Sant’Antonio) si ‘inventano’ rifugi e luoghi dove poter trascorrere la notte. E’ quanto accaduto proprio oggi, sotto il ponte dell’autostrada che congiunge alla barriera di confine, sul fiume Roja. Cinque migranti, tre uomini e due donne, si erano rifugiati in una piccola tenda, per sfuggire dalla pioggia che, da domenica pomeriggio cade incessantemente. Ma non hanno fatto i conti con la forza del fiume che si è ingrossato proprio per le precipitazioni ed oggi alcuni passanti hanno dato l’allarme.

      Sul posto sono intervenuti gli agenti della Polizia Municipale, i Vigili del Fuoco, Carabinieri, Polizia, i tecnici della Autofiori e la Protezione Civile. Per poter raggiungere i 5 migranti è stata fatta portare dai responsabili della A10 una pedana che viene utilizzata a ‘sbalzo’ per gli interventi esterni alle carreggiate. Intanto, sul cavalcavia sotto il ponte sono anche arrivati gli altri soccorritori e pure il Sindaco della città di confine, Enrico Ioculano.

      Verso le 10.30, improvvisamente, due dei migranti hanno deciso di gettarsi in acqua (come si può vedere nelle immagini). Nel frattempo l’elicottero dei Vigili del Fuoco, che era appena arrivato, si è messo a scandagliare dall’alto il letto del Roja e, pochi minuti dopo uno dei due migranti è stato trovato, in un cespuglio sul greto. Gli altri tre rimasti sono stati tratti in salvo dal Saf dei Vigili del Fuoco e portati sulla carreggiata dell’autostrada per essere caricati sulle ambulanze e quindi in ospedale.

      Sul greto ed alla foce del Roja sono scattate le ricerche dell’uomo, sempre con l’ausilio dei Vigili del Fuoco, che hanno fatto arrivare i loro sommozzatori, ma anche con le altre forze dell’ordine e la Guardia Costiera. I pompieri stanno controllando insieme agli uomini della Capitaneria, con le moto d’acqua mentre l’elicottero continua a controllare il letto del fiume dall’alto. Per ora, purtroppo dell’uomo nessuna traccia.

      L’ipotesi più terribile e che, ovviamente, sia stato risucchiato dai vortici del fiume e che sia annegato, ma i soccorritori sperano sia riuscito ad aggrapparsi a qualche ramo ed è per questo che stanno battendo, palmo a palmo, tutta la zona. Un’altra ipotesi è quella che l’uomo sia riuscito a guadagnare rapidamente la riva e che sia fuggito. Le ricerche proseguiranno per tutta la giornata.

      https://www.sanremonews.it/2016/11/22/mobile/leggi-notizia/argomenti/cronaca/articolo/ventimiglia-proseguono-le-ricerche-del-migrante-disperso-da-questa-matti

    • Ventimiglia, migrante disperso nel Roja in piena

      Salvati altri quattro stranieri bloccati su un pilone dall’ondata di piena del fiume, in corso le ricerche


      Proseguono le operazioni di soccorso dei migranti rimasti bloccati sotto il ponte del fiume a Ventimiglia per via della piena del Roja. Il 115 ha soccorso quattro migranti due uomini e due donne, mentre un quinto risulta disperso ed a riguardo è stato anche allertato l’elisoccorso e una squadra di sommozzatori che si trova alla foce del Roja per recuperare il corpo del migrante trascinato via dalla corrente.

      Il gruppetto di migranti aveva cercato riparo per la notte per via delle forti piogge, sotto il cavalcavia che conduce sulla strada statale 20 del Tenda, rimanendo bloccati dalla piena del fiume.Sul posto è presente, oltre alle forze dell’ordine ed ai soccorritori, anche il sindaco di Ventimiglia Enrico Ioculano che per più volte ha urlato ai migranti di non gettarsi in acqua.

      Sull’estremo ponente della Liguria ci sono state forti piogge nella nottata; fino alle 15 l’allerta è gialla, ed è stata prorogata sino alla stessa ora di domani mentre resta arancione, sempre fino a domani pomeriggio, su Genova e il savonese, dove però si registrano solo allagamenti e pochi danni: due le case evacuate alle spalle del quartiere di Voltri, una terza sgomberata dopo che un fulmine ha incendiato la lavatrice.

      https://genova.repubblica.it/cronaca/2016/11/22/news/ventimiglia_migrante_disperso_sul_greto_del_roja_in_piena-15253401

  • 21.10.2016 Un jeune migrant tué sur l’autoroute près de Menton

    C’est l’une des routes d’entrée vers la France et l’espoir d’un monde meilleur. Un jeune migrant d’origine africaine a été tué samedi dans la nuit sur l’autoroute A8 à proximité de Menton (Alpes-Maritimes) après avoir été percuté par une voiture et être tombé d’un viaduc, selon Nice-Matin. C’est le troisième à mourir sur cet axe rapide depuis début septembre.

    Projeté par-dessus le parapet

    L’identité de la victime n’a pas encore pu être établie et l’enquête a été confiée à la gendarmerie. L’accident s’est produit vers une heure du matin lorsqu’une automobiliste se dirigeant vers l’Italie a percuté la personne au sortir d’un tunnel, avant le viaduc de Sainte-Agnès. Le jeune homme a été projeté par dessus le parapet et son corps, retrouvé par les secours en contrebas.

    Selon les gendarmes, plusieurs personnes avaient déjà été signalées en début de nuit sur cette portion d’autoroute empruntée par les migrants pour passer clandestinement d’Italie en France, certaines ayant été récupérées et emmenées au poste de la police aux frontières.

    En septembre dernier, ce même viaduc avait déjà été le lieu d’un accident mortel lorsqu’un migrant, à la vue d’une patrouille de gendarmerie, avait sauté sans voir le vide en dessous. Plus récemment, le 7 octobre, une jeune Erythréenne de 17 ans avait été tuée sur la même autoroute, mais côté italien, après avoir été percutée par un poids lourd.

    https://www.leparisien.fr/faits-divers/un-jeune-migrant-tue-sur-l-autoroute-pres-de-menton-22-10-2016-6240525.ph

    –-> événement qui date de 2016, sauvegardé ici pour des raisons d’archivage

    –-> selon cette source c’est le 22.10.2016 :

    Another fatality reported in 2016, on October 22, involved a foreigner who was run over by a car as he was crossing the A8 highway in Menton.

    https://www.infomigrants.net/en/post/34723/young-migrant-electrocuted-on-train-roof-near-italyfrance-border

    #Vintimille #asile #migrations #réfugiés #morts #mourir_aux_frontières #frontière_sud-alpine #France #Italie

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    • Ventimiglia, ricostruite grazie al supporto della CRI le ultime ore di vita di Alì, l’ultima vittima della frontiera

      Fondamentale l’assistenza e l’opera di mediazione dei volontari della Croce Rossa presenti al Parco Roja

      Ventimiglia. Si chiamava Alì Ahmad e aveva 18 anni. E’ morto falciato da un furgoncino e poi sbalzato nella scarpata sottostante mentre tentava di attraversare l’autostrada a piedi all’altezza del viadotto di Saint Agnès, così come aveva fatto, prima di lui, la sedicenne eritrea Milet Tesfamariam. Alì e Milet sono due dei tanti giovani che ogni giorno sfidano la morte per raggiungere la Francia. Loro, però, la sfida non l’hanno vinta.

      Da Lampedusa, dove era sbarcato insieme ad un gruppo di amici sudanesi come lui, era arrivato a Ventimiglia il 30 settembre, quando aveva raggiunto il Parco Roja. E’ questo quanto ricostruito dal centro di cooperazione Italia-Francia insieme con le autorità francesi e con il supporto fondamentale della Croce Rossa. E’ stata proprio la prefettura di Nizza a chiedere l’aiuto della CRI che gestisce il campo di accoglienza nella città di confine. Qui sono stati accompagnati i tre amici del giovane sudanese che si trovavano con lui in autostrada al momento della tragedia. E, sempre al Parco Roja, è stato accompagnato un altro giovane sudanese, che ha dichiarato di essere cugino di Alì Ahmad e che, in questi giorni, era ospite del campo di Como.

      La polizia francese si è avvalsa del mediatore culturale della Croce Rossa e della professionalità del responsabile del centro di accoglienza Valter Muscatello per ricostruire l’esatta dinamica dell’incidente interrogando i tre amici che si trovavano con la vittima al momento del sinistro la notte tra il 21 e il 22 ottobre scorso.

      Ora che è stata fatta chiarezza sull’incidente e che la vittima ha finalmente un nome, si provvederà al rimpatrio della salma. E’ stato infatti contattato il consolato del Sudan a Parigi che si farà carico di rimpatriare la salma del giovane. La Croce Rossa si è fatta portavoce delle richieste degli amici di Alì, chiedendo alle autorità francesi di rispettare il rito musulmano: la salma verrà lavata e avvolta in un telo bianco prima di essere adagiata in una cassa. Volontà, questa, che la procura di Nizza si è fatta carico di rispettare.

      https://www.riviera24.it/2016/10/ventimiglia-ricostruite-grazie-al-supporto-della-cri-le-ultime-ore-di-vita

  • 06.09.2016 Vintimille-Menton. Mortelle frontière

    Début septembre, un jeune exilé a été retrouvé mort sous un viaduc aux abords de #Menton. La pression policière pourrait en être à l’origine.

    Personne ne connaît son nom. Personne ne portera la funeste nouvelle à ses parents, de l’autre côté de la Méditerranée. Il est tombé, dans la nuit du 5 au 6 septembre, d’un pont autoroutier à la hauteur du village de #Saint_Agnés, à la sortie de Menton, et ne s’est jamais relevé. Pour les autorités, c’est un migrant « d’origine africaine ». Pour des dizaines de personnes indignées, c’est un homme dont la mort symbolise les conséquences de la pression policière grandissante, à la frontière franco-italienne, pour barrer la route aux réfugiés.

    « Fuyant sans doute une patrouille de la gendarmerie, il a été trouvé mort sous le viaduc », indique le communiqué appelant à se rassembler en sa mémoire, le 18 septembre. La préfecture refuse de faire tout commentaire sur les circonstance du drame : « L’enquête est en cours. » En tout cas, ce soir-là, des policiers ont donné l’alerte après avoir vu une personne sauter du pont.

    Les témoignages évoquant des exilés marchant, perdus, sur l’autoroute et des contrôles parfois musclés sont légion. Un autre jeune, soudanais, est actuellement entre la vie et la mort à la suite d’une chute dans la même zone et dans des conditions similaires. Et le procureur de la République juge « incroyable que l’on n’ait pas plus d’accidents ».

    L’#A8 coupe en six endroits la route de #Saint-Agnès. Selon une source anonyme de la Croix-Rouge, le jeune exilé décédé serait tombé au niveau du premier croisement, juste après l’entrée d’autoroute de Menton. Au pied de l’immense pylône de béton, une pente abrupte, plantée de buissons et de ronces, est jonchée d’habits et de chaussures abandonnés. Difficilement accessible, l’endroit est indiscutablement un lieu de passage.
    « Un véritable black-out a été instauré par les autorités ! »

    Mais plus étonnants sont ces mètres de rubalise sur lesquels est inscrit « Polizia Municipale ». Déchiquetés en dizaine de morceaux, ils s’éparpillent dans les fourrés trop peu épais pour amortir la chute mortelle du jeune Africain. Qu’est venue faire une police municipale italienne à plusieurs kilomètres de la frontière, sous un pont autoroutier ?

    « Un véritable black-out a été instauré par les autorités ! s’indigne Martine Landry, responsable d’Amnesty International dans les Alpes-Maritimes. Depuis le renvoi, par l’Italie, de quarante-huit Soudanais à Khartoum, les réfugiés ont peur de la police et veulent rapidement passer la frontière, quitte à prendre des risques encore plus importants. »

    À Vintimille, depuis le début de l’été, les autorités pourchassent quotidiennement les exilés afin de les faire monter dans des bus en direction du sud de l’Italie. Au mois d’août, par ailleurs, deux cents réfugiés ont forcé les barrages aux postes frontières de Menton. « Ce jour-là, on a assisté à de véritables scènes de chasse à l’homme, reprend Martine Landry. La police courait au milieu des touristes en criant : “Arrêtez-les !” »

    Durant l’été, la tension est indéniablement montée d’un cran entre policiers et réfugiés, des deux côtés de la frontière.

    Quotidiennement, exilés et citoyens solidaires en témoignent. Dans l’église Sant’Antonio di Padova, sur les rives de la Roya, des familles sont mises à l’abri. Dans la cour, Micky, un jeune Érythréen au regard doux, se lève difficilement de son banc. Il a la jambe plâtrée et se déplace avec des béquilles. « J’ai passé la frontière par les montagnes, raconte-t-il, fataliste. Des policiers se sont mis à me courir après. À un moment, j’ai sauté. J’ai fait une chute de cinq à six mètres. Ils m’ont laissé là et sont repartis. Moi, je me suis endormi. » À son réveil, le lendemain, Micky a choisi de rebrousser chemin jusqu’au poste frontière pour demander de l’aide. Il a été conduit à l’hôpital, puis orienté vers l’église. « Je suis parti pour fuir la guerre au Darfour, explique Adam, un Soudanais plus âgé. Et on apprend que des gens peuvent mourir ici poursuivis par la police ! Bien sûr qu’on a peur… J’espère passer en France le plus vite possible. »

    Autre exemple de l’acharnement policier à l’œuvre dans la région : lundi 19 septembre, un groupe de femmes arrive chez Hubert. C’est un militant associatif français qui accueille régulièrement chez lui, à Tourrettes-sur-Loup, des exilés ayant franchi la frontière grâce aux réseaux de solidarité. Une des jeunes femmes fait un malaise. Hubert appelle les pompiers qui se déplacent mais refusent de la prendre en charge parce qu’elle n’a pas de papiers. Ils repartent. Deux policiers sonnent alors à la porte. Ils constatent que vingt-cinq personnes sont hébergées dans la maison. Ce n’est pas une surprise. Le lieu a déjà fait l’objet de plusieurs reportages dans la presse locale et nationale. Le lendemain, trente policiers armés investissent l’endroit. La plupart des réfugiés parviennent à s’enfuir dans les bois avoisinants. Hubert est placé en garde à vue et neuf personnes sont interpellées, dont la jeune exilée malade. Tous ont été illégalement reconduits en Italie et placés dans des bus en direction des hotspots du sud du pays. Lundi, encore, douze mineurs sont parvenus, depuis Vintimille, à rejoindre en groupe la commune de Breil-sur-Roya, en France. « Des militaires armés leur ont couru après dans les rues et jusque sur les voies de chemin de fer », explique Nathalie, une habitante du village. Les jeunes ont finalement échappé aux soldats en se réfugiant derrière des rochers aux abords des rails. Ils ont ensuite été pris en charge par la population, qui a décidé de les protéger. Celui qui est tombé, dans l’anonymat, sous le viaduc de Saint Agnés est mort de n’avoir pas eu cette chance.

    https://www.humanite.fr/vintimille-menton-mortelle-frontiere-616750
    –-> événement qui date de 2016, sauvegardé ici pour des raisons d’archivage

    #Vintimille #asile #migrations #réfugiés #morts #mourir_aux_frontières #frontière_sud-alpine #France #Italie

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    • Menton : Un jeune migrant retrouvé mort sous un viaduc d’autoroute

      Il a trouvé la mort sous un viaduc autoroutier. Le corps d’un migrant a été découvert près de . « On n’a pas l’identité, c’est un jeune, d’origine africaine, précise la gendarmerie départementale. L’enquête de l’inspection générale de la gendarmerie nationale doit déterminer ce qui s’est réellement passé et notamment si le jeune a eu peur en voyant la patrouille et a sauté. »

      Dans la nuit de lundi à mardi, vers trois heures, des gendarmes, escortant des étrangers en situation irrégulière, ont aperçu trois migrants marchant sur l’autoroute et ils ont eu l’impression que l’un d’eux enjambait le parapet, selon . Son corps a été retrouvé après des recherches menées à l’aube sous le viaduc de Sainte-Agnès, le plus haut village littoral d’Europe.

      Depuis le début de l’année, 18.662 migrants interpellés

      Une enquête similaire est ouverte pour un Soudanais hospitalisé entre la vie et la mort depuis des semaines après une chute de plusieurs mètres. Il avait paniqué et sauté d’un pont ferré à la vue d’une patrouille, selon le parquet de .

      Depuis le début de l’année, 18.662 migrants ont été interpellés dans les Alpes-Maritimes (+8 % sur un an) et refoulés vers l’Italie qui les réadmet plus facilement depuis le rétablissement de la frontière après les attentats parisiens du 13 novembre 2015.

      « Les conditions sont parfois sordides »

      Ces étrangers fuyant surtout des pays africains instables, Soudan, Erythrée, Comores mais aussi la Syrie en guerre et l’Afghanistan, tentent de plus en plus souvent le passage par les montagnes.

      « Les conditions sont parfois sordides, avec des gens entassés, trimballés, jetés sur l’autoroute A8, laissés sous un tunnel ferroviaire. C’est incroyable que l’on n’ait pas plus d’accident », s’était ému lundi le procureur Jean-Michel Prêtre.

      https://www.20minutes.fr/nice/1921323-20160908-menton-jeune-migrant-retrouve-mort-sous-viaduc-autoroute

    • Le corps d’un jeune homme retrouvé sous le viaduc de Sainte-Agnès

      Il n’avait aucun papier sur lui. Une enquête, confiée à l’inspection générale de la gendarmerie nationale, est en cours pour déterminer l’identité de l’individu retrouvé mort ainsi que pour préciser les circonstances du drame.

      Le corps d’un homme mort a été retrouvé hier matin sous le viaduc de Sainte-Agnès près de Menton. Il s’agirait d’un migrant qui aurait fait une chute mortelle.

      Selon le procureur de la République de Nice, Jean-Michel Prêtre, c’est une équipe de gendarmes mobiles qui a donné l’alerte.

      Dans la nuit de lundi à mardi, vers 3 heures du matin, alors qu’ils ramenaient des étrangers en situation irrégulière dans les locaux de la Police aux frontières à Menton, les militaires ont aperçu un groupe de trois personnes marchant sur l’autoroute.

      À ce moment-là, ils ont eu le sentiment que l’une des personnes passait au-dessus du parapet de l’autoroute.

      Au lever du jour, mardi matin, les recherches effectuées par les gendarmes dans ce secteur escarpé et difficile d’accès ont amené à la découverte du corps d’une personne.

      (#paywall)

      https://www.nicematin.com/vie-locale/le-corps-dun-jeune-homme-retrouve-sous-le-viaduc-de-sainte-agnes-76505

  • 11.02.2021, Rachid

    Soutien pour Rachid, jeune homme exilé de 23 ans décédé à la frontière franco-italienne

    Le 1er Février dernier, Rachid, un jeune marocain de 23 ans que notre association avait suivi dans son parcours, a disparu en tentant de passer la frontière entre la France et l’Italie pour la énième fois. Ses amis ont eu de ses nouvelles 5 jours plus tard, il se trouvait dans le coma dans un hôpital italien. Après 2 lourdes opérations, Rachid est décédé le jeudi 11 février 2021.

    Toute sa famille étant restée au Maroc, des procédures ont été engagées pour organiser le rapatriement de son corps. Covid étant, il a fallu qu’il passe par la France avant de pouvoir rentrer au Maroc, engendrant des frais à la hauteur de 3800€.

    Diverses initiatives ont émergé pour collecter des fonds afin de venir en aide à la famille de Rachid et les soutenir dans ce moment difficile. Des ventes de gâteaux et des événements ont notamment été organisés mais la somme reste élevée, c’est pourquoi j’organise cette cagnotte. J’en appelle ainsi à votre générosité pour prendre part à cette initiative, il n’y a pas de petit montant, chaque soutien compte.

    https://www.leetchi.com/c/appel-a-soutien-pour-rachid-jeune-refugie-de-23-ans-decede-a-la-frontiere-f

    –-> événement qui date de février 2021, sauvegardé ici pour des raisons d’archivage

    #Vintimille #asile #migrations #réfugiés #morts #mourir_aux_frontières #frontière_sud-alpine #France #Italie

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  • 03.06.2021 Tragedia a Ventimiglia, migrante muore annegato

    É accaduto nei pressi dello stabilimento Sirena in passeggiata Oberdan.

    Dramma nel pomeriggio nella città di confine dove un migrante è annegato nello specchio acqueo antistante il ristorante Sirena, in passeggiata Oberdan, a Ventimiglia.

    Secondo una prima ricostruzione il giovane straniero si trovava in acqua per lavarsi, o semplicemente per rinfrescarsi, quando sarebbe scivolato dalla battigia, finendo nella parte in cui il fondale è più profondo. Poi, spinto dalla corrente del fiume Roja, che sfocia a pochi metri dal luogo della tragedia, è stato trascinato al largo. Insieme a lui c’era un altro giovane straniero, che forse ha tentato di aiutare l’amico rischiando anch’esso la vita.

    I due giovani sono stati visti in difficoltà dal bagnino del vicino stabilimento balneare, che è subito accorso per recuperarli e riportarli sulla spiaggia. Ma solo uno dei due giovani è stato salvato. Per l’altro migrante, nonostante i tentativi di rianimazione da parte del bagnino, non c’è stato nulla da fare.

    https://www.riviera24.it/2021/06/tragedia-a-ventimiglia-migrante-muore-annegato-696411

    –-> événement qui date de juin 2021, sauvegardé ici pour des raisons d’archivage

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  • 20.10.2020 Ventimiglia, migrante disperso al #Passo_della_Morte : interrotte le ricerche

    Erano in corso dal pomeriggio di domenica .

    Sono state interrotte ieri sera, dopo 24 ore di infruttuosi tentativi, le ricerche del migrante che si sarebbe perso al Passo della morte nel tentativo di raggiungere la Francia.

    I vigili del fuoco erano stati allertati nel pomeriggio di domenica a seguito delle segnalazioni da parte di alcuni cittadini che avevano raccolto le testimonianze di due compagni del giovane che erano riusciti a tornare indietro. Era stato utilizzato anche un drone con telecamera termica per proseguire le attività anche dopo il tramonto.

    Non essendosi trovata traccia del ragazzo la prefettura, dopo 24 ore, ha deciso di interrompere le ricerche.

    https://www.riviera24.it/2020/10/ventimiglia-migrante-disperso-al-passo-della-morte-interrotte-le-ricerche-

    –-> événement qui date de 2020, sauvegardé ici pour des raisons d’archivage

    #Vintimille #asile #migrations #réfugiés #morts #mourir_aux_frontières #frontière_sud-alpine #France #Italie

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  • 08.10.2020 Ventimiglia, migrante in fuga si aggrappa al pantografo e muore folgorato

    Un migrante ieri sera è rimasto folgorato mentre cercava di raggiungere la Francia a bordo di un treno. Si era aggrappato al pantografo, il telaio che collega la motrice ai cavi dell’alta tensione. Le operazioni di recupero della salma e l’intervento del medico legale hanno richiesto molte ore. La circolazione sulla linea ferroviaria Ventimiglia-Nizza, interrotta dalle 19.30 circa di ieri, è stata ripristinata verso le 2 della scorsa notte.

    https://www.ilsecoloxix.it/imperia/2020/10/09/news/migrante-in-fuga-si-aggrappa-al-pantografo-e-muore-folgorato-1.39398760

    –-> événement qui date de 2020, sauvegardé ici pour des raisons d’archivage

    #Vintimille #asile #migrations #réfugiés #morts #mourir_aux_frontières #frontière_sud-alpine #France #Italie

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  • 29.05.2019, #Osakpolor_Morogie

    Il 29 maggio 2019, durante una rissa scoppiata in spiaggia tra alcune persone di origine non europea, un uomo finisce in mare nei pressi della foce del fiume Roya. In quel tratto di litorale, dove le onde incontrano le acque dolci del fiume, si generano mulinelli e forti correnti: restare a galla è un tentativo disperato. L’uomo è sparito tra i flutti e nonostante le ricerche durate due giorni non è stato ripescato vivo né è stato ritrovato il corpo: si pensava che le correnti lo avessero trascinato in Francia.

    Il 31 maggio i giornali riportano la notizia del fermo in zona stazione di un diciannovenne di origine nigeriana: un poliziotto lo riconosce come una delle tre persone avvistate sulla spiaggia durante la rissa che ha causato l’incidente. Non si sa se abbia fornito ulteriori informazioni per dare un nome e un pezzo di storia all’uomo trascinato via dal mare. Veniamo però a sapere che il diciannovenne fermato è un migrante con richiesta d’asilo in Francia e con espulsione dall’Italia, che è stato fermato come uno dei responsabili della rissa, che è stato processato per direttissima per inottemperanza all’ordine di espulsione del questore di Imperia, che è stato trasferito in Francia e che da qui dovrebbe essere infine espulso (cioè rimpatriato? Sulla base della presunta responsabilità per l’incidente? Sulla base di qualcosa che ha commesso in Francia? Sulla base degli accordi di rimpatrio con la Nigeria? Interrogativi senza risposta). Game-over, anche per lui. E game-over anche per l’altro uomo di 24 anni di origine siriana di cui, nello stesso articolo di giornale, apprendiamo di sfuggita che gli tocca la medesima sorte: espulsione.

    –-> événement qui date de 2019, sauvegardé ici pour des raisons d’archivage

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    • Migrante linciato e preso a bastonate morì annegato nel Roya: tre giovani nigeriani indagati per omicidio preterintenzionale dal gup di Imperia

      I fatti risalgono al 29 maggio del 2019 e sono avvenuti a Ventimiglia. La vittima è Osakpolor Omoregie che per sfuggire al pestaggio del gruppo si gettò nel fiume. I tre, accusati anche di lesioni aggravate e minacce, compariranno in udienza preliminare

      Compariranno il 18 gennaio davanti al gup di Imperia, Anna Bonsignorio, i tre giovani nigeriani accusati dell’omicidio preterintenzionale di un connazionale. In udienza preliminare, dopo la richiesta di rinvio a giudizio formulata dal pm Paola Marrali, sono finiti Juniro Iyoha, 23 anni, difeso dall’avvocato Alberto Pezzini, Fortune Nworji, 28enne assistito dall’avvocato Elena Pezzetta, e Osa Osemwengie, 28 anni difeso dal legale Simona Costantini. Quest’ultimo imputato risulta irreperibile e l’ufficio di Procura ne ha ordinato le ricerche.

      I fatti risalgono al 29 maggio del 2019 e sono avvenuti a Ventimiglia. La vittima è Osakpolor Omoregie, anche lui giovane nigeriano, morto annegato nelle acque del Roya. Il fratello, rappresentato dall’avvocato Marco Bosio, è pronto a costituirsi parte civile.

      Stando alle indagini compiute dalle forze dell’ordine i tre indagati in concorso fra loro «e con almeno altre due persone non identificate», è riportato negli atti, sono accusati di aver prima colpito ripetutamente la vittima con un bastone e di averlo lanciato con pietre e cocci di vetro. Il gruppo poi, avrebbe inseguito il ragazzo che per sfuggire ai presunti aggressori «non avendo altra via di fuga» si gettò nel Roya e morì annegato. Durante l’inseguimento, come riferito da alcuni testimoni, i tre gridarono alla vittima «fuck you, come here» nel tentativo di riacciuffarlo.

      Oltre all’omicidio preterintenzionale i tre dovranno rispondere anche dei reati di lesioni aggravate e minacce. All’esito dell’autopsia infatti furono rinvenuti sul corpo martoriato della vittima contusioni varie e anche «una tumefazione sovraorbitaria sinistra». Traumi questi che indicarono un violentissimo pestaggio. Pestaggio da cui il giovane nigeriano ha cercato in tutti i modi di sfuggire, ma che fu il prologo della tragedia, l’ennesima che vede quale protagonista sfortunato un ragazzo extracomunitario giunto a Ventimiglia e inghiottito dal ghetto del Roya.

      https://www.sanremonews.it/2022/11/16/leggi-notizia/argomenti/cronaca/articolo/migrante-linciato-e-preso-a-bastonate-mori-annegato-nel-roya-tre-giovani

    • Migrante linciato e preso a bastonate morì annegato nel Roya, i tre imputati nigeriani non si trovano: il gup ordina le ricerche

      La vittima è Osakpolor Omoregie che per sfuggire al pestaggio del gruppo si gettò nel fiume. I tre, che non hanno conoscenza del processo a loro carico, sono accusati di omicidio preterintenzionale, lesioni aggravate e minacce.

      (#paywall)
      https://www.sanremonews.it/2023/01/18/leggi-notizia/argomenti/cronaca/articolo/migrante-linciato-e-preso-a-bastonate-mori-annegato-nel-roya-i-tre-niger

  • 09.09.2018 Ventimiglia, cadavere recuperato in mare vicino al porto : è di un migrante

    A dare l’allarme è stato il bagnino di un vicino stabilimento balneare

    Il corpo senza vita di un migrante, probabilmente di origine nordafricana, è stato recuperato ieri pomeriggio dalla Capitaneria di Porto sulla parte esterna della diga foranea del costruendo porto di Ventimiglia. Il cadavere si trovava incagliato tra gli scogli a circa 3 metri di profondità.

    Il migrante, di cui al momento non si conosce ancora l’identità, sarebbe morto annegato, probabilmente dopo una caduta dalla diga. Al momento è esclusa l’ipotesi di morte violenta. Sulla base di una prima ispezione del corpo, compiuta ieri dal medico legale, il pm ha infatti liberato la salma, ritenendo più probabile che il migrante sia scivolato in acqua accidentalmente.

    A dare l’allarme è stato il bagnino di un vicino stabilimento balneare che, a bordo di una piccola imbarcazione, ha avvistato il corpo sul fondale intorno alle 13 di ieri e avvertito la capitaneria. Quando il cadavere è stato recuperato, era ancora in rigor mortis: segno che il decesso era avvenuto da poco tempo. La vittima indossava ancora i vestiti, ma non aveva documenti. Il corpo si trova ora all’obitorio di Bordighera.

    https://www.riviera24.it/2018/09/ventimiglia-cadavere-recuperato-in-mare-vicino-al-porto-e-di-un-migrante-5

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    #Vintimille #asile #migrations #réfugiés #morts #mourir_aux_frontières #frontière_sud-alpine #France #Italie

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  • juin 2018 (quelques jours avant le 21.06.2018) Migrante muore nel mare di Ventimiglia

    Il corpo senza vita notato da alcuni passanti sulla spiaggia.

    Il corpo senza vita di un migrante di circa 35 anni è stato rinvenuto in serata sulla riva del mare a Ventimiglia, precisamente sul lungomane all’altezza di via Tacito, in un tratto di litorale destinato a spiaggia libera, dove da qualche giorno sono tornati a bivaccare decine di giovani che intendono sconfinare in Francia.
    Secondo le prime notizie dovrebbe trattarsi di un africano che probabilmente avrebbe avuto un malore mentre faceva il bagno o che sarebbe affogato poichè non sapeva nuotare.
    Sono tutte ipotesi sulle quali lavorano i carabinieri e la Guardia Costiera, intervenuti sul posto insieme al medico legale.

    https://genova.repubblica.it/cronaca/2018/06/21/news/migrante_muore_nel_mare_di_ventimiglia-199661940

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    • Ventimiglia, migrante morto rinvenuto in riva al mare

      Probabilmente la causa del decesso è l’annegamento

      Il mare restituisce il cadavere di un migrante.

      Un africano di circa 35 anni è stato rinvenuto da alcuni passanti, verso le 20, morto sulla riva davanti il lungomare, all’altezza dell’incrocio con via Tacito.

      Sul posto sono intervenuti i militari dell’Arma e della Guardia Costiera.

      Ad accorgersi del corpo, in acqua da qualche giorno visto lo stato di decomposizione del viso, sono stati alcuni bagnanti che hanno recuperato la salma e l’hanno portata a riva, allertando il 112.

      Il cadavere dell’uomo, con ancora indosso i pantaloni di una tuta, una giacca e le scarpe, non presenta segni di violenza. Lo straniero potrebbe essere caduto in mare dove ha trovato la morte. Non aveva documenti con sé.

      Il corpo è a disposizione dell’autorità giudiziaria.

      https://www.riviera24.it/2018/06/ventimiglia-migrante-morto-rivenuto-in-riva-al-mare-563832

  • 14.01.2018 Migrante folgorato sul tetto di un treno

    Cadavere carbonizzato trovato all’arrivo in stazione a Mentone

    Un migrante è stato trovato semi carbonizzato sul tetto del locomotore di un treno francese della compagnia Sncf all’arrivo in stazione a Mentone (Francia), dopo aver fatto sosta anche a Ventimiglia.

    La scoperta è avvenuta questa mattina.

    Per consentire i rilievi del caso l’autorità giudiziaria transalpina ha deciso di sospendere la circolazione ferroviaria per circa due ore. E’ probabile che la vittima sia salita sul treno in Italia con l’intento di arrivare il Francia e che per evitare di essere sbalzato durante il viaggio si sia aggrappato al pantografo che trasmette energia elettrica al treno, rimanendo folgorato.
    Dall’inizio del 2017 ad oggi questo è il quinto caso di migranti che muoiono così nel tentativo di superare il confine francese a Ventimiglia. Il primo caso si è registrato il 17 febbraio, il morto venne scoperto a Cannes. La seconda morte avviene il 19 maggio, la terza il 23 maggio, la quarta il 27 agosto. Il 15 maggio, invece, un migrante folgorato si salvò.


    https://www.ansa.it/sito/notizie/cronaca/2018/01/14/migrante-folgorato-sul-tetto-di-un-treno_6181cc40-dca3-4bc4-a6b1-4256ee223478.h

    –-> événement qui date de 2018, sauvegardé ici pour des raisons d’archivage

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    • Ventimiglia, migrante muore folgorato sul tetto di un treno mentre cerca di andare in Francia

      Il corpo di un uomo è stato ritrovato semi-folgorato sul tetto di un treno, nei pressi della stazione ferroviaria di Mentone, in Francia, a poca distanza dal confine italiano. Il convoglio era partito da Ventimiglia.

      L’incidente mortale è avvenuto questa mattina intono alle 9. Secondo una prima ricostruzione si tratterebbe di un migrante che avrebbe cercato di passare il confine aggrappandosi al pantografo che trasmette energia elettrica al treno, rimanendo folgorato.

      Il convoglio francese, della società Sncf, era partito da Ventimiglia in direzione della Francia. Per permettere lo svolgimento dei rilievi la circolazione ferroviaria è stata sospesa per circa due ore. Dall’inizio del 2017 ad oggi questo è il quinto caso di migranti che muoiono così nel tentativo di superare il confine francese a Ventimiglia. Il primo caso si è registrato il 17 febbraio, il morto venne scoperto a Cannes. La seconda morte avviene il 19 maggio, la terza il 23 maggio, la quarta il 27 agosto. Il 15 maggio, invece, un migrante folgorato si salvò.

      https://genova.repubblica.it/cronaca/2018/01/14/news/migrante_folgorato_tetto_treno-186497792

    • Un migrant mort électrocuté en gare de Menton

      Ce dimanche matin vers 7h, le corps brûlé d’un migrant d’origine gambienne a été retrouvé sur le toit d’un train. Le jeune homme de 28 ans s’est électrocuté en grimpant sur le toit pour traverser la frontière franco-italienne.

      Triste découverte ce dimanche matin vers 7h en gare de Menton. Le corps d’un migrant en feu a été aperçu sur le toit d’un train en provenance de Vintimille. Le conducteur du train et des voyageurs ont été alertés par plusieurs détonations.

      La victime, un migrant originaire de Gambie, âgé d’une trentaine d’années était allongée sur le dos sur la catenaire. Il a été électrocuté. Son téléphone portable, retrouvé par les policiers montre des messages indiquant son intention de rejoindre les Alpes-Maritimes depuis l’Italie.

      https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/un-corps-en-feu-retrouve-en-gare-de-menton-1515920251