• Contre les violences éducatives ordinaires, elle dessine des adultes à la place des enfants | Le Huffington Post LIFE
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/contre-les-violences-educatives-ordinaires-elle-dessine-des-adultes-a

    Fanny a commencé à comparer des situations courantes dans lesquelles se trouvaient les enfants, en les transposant dans une même scène, mais cette fois-ci entre adultes. C’est à ce moment-là, que l’artiste s’est rendu compte, “de l’absurdité de nos attentes vis-à-vis des enfants”.

    “On n’impose pas à un adulte qui pleure de gérer ça seul, dans une pièce, sous prétexte que si on le console à chaque fois qu’il est mal, il va s’y habituer”, explique-t-elle, “on n’oblige pas un adulte, à prêter quelque chose qui lui appartient à un parfait inconnu, dans le but de lui apprendre à partager.”

    #éducation #violences #parentalité #enfance #émancipation

  • Violences sexistes et sexuelles : le changement, c’est pour quand ?

    À l’approche de la Journée internationale des droits des femmes, et alors que s’est tenu à Lyon les 3, 4 et 5 mars 2022 le colloque « REPAIR ». Violences Sexistes et Sexuelles : changer les représentations, repenser les prises en charge, les organisatrices Bérénice Hamidi, Professeure en sociologie des arts à l’Université Lumière Lyon 2 et Gaëlle Marti, Professeure de droit à l’Université Jean Moulin Lyon 3, appellent les candidat.e.s à la présidentielle à clarifier leurs propositions sur cet enjeu politique et de santé publique majeur.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2022/03/09/violences-sexistes-et-sexuelles-le-changement-cest-pour

    #féminisme #violence

  • Les femmes contre-attaquent
    https://www.arteradio.com/son/61671046/les_femmes_contre_attaquent

    La violence peut-elle être pensée comme un outil politique du féminisme ? Quelle serait la définition d’une violence féministe ? Utilisée non pas pour asseoir un pouvoir, mais pour répondre à toutes les violences invisibles et quotidiennes exercées par les hommes ? Une sorte de vengeance, qui aurait plutôt la couleur d’une reprise de pouvoir ? Cette question est loin d’être nouvelle, mais reste taboue dans les milieux féministes français. Nous l’abordons dans cet épisode à travers le récit de Sarah qui a décidé, avec des amies, de se défendre sans la police et la justice, après le viol de l’une d’entre elles, mettant en place une action directe auprès de l’agresseur. À travers aussi des paroles de femmes qui pratiquent l’autodéfense féministe. Pour prévenir les violences, savoir connaître ses limites et (...)

  • Pourquoi dénoncer les violences sexuelles ? Retour sur l’affaire Strauss Kahn

    Alors qu’un nouveau scandale éclate concernant l’attitude de certains policiers face aux femmes qui tentent de dénoncer des violences sexuelles dans les commissariats de France, nous fêtons l’anniversaire des dix ans de l’affaire dite « du Carlton de Lille ». Y était impliqué le fameux économiste et ex-directeur du FMI Dominique Strauss Kahn [1], qui s’était rendu célèbre comme agresseur sexuel un an auparavant, en mai 2011, dans l’affaire dite « du Sofitel de New York ».

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2022/03/08/pourquoi-denoncer-les-violences-sexuelles-retour-sur-la

    #féminisme #violence

  • Hilarant ! : l’intelligence artificielle devrait contribuer pour environ 14.000 milliards d’euros à l’économie mondiale, d’ici à 2030 Par Jean-François Noulet - RTBF

    Proximus lance « ADA » pour miser sur l’intelligence artificielle et la cybersécurité
    https://www.rtbf.be/article/proximus-lance-ada-pour-miser-sur-lintelligence-artificielle-et-la-cybersecurit
    L’intelligence artificielle et la cybersécurité sont au cœur du développement actuel de nos économies. L’intelligence artificielle, ce sont des en quelque sorte des ordinateurs robots, alimentés par des données numériques qui permettent de développer de nouvelles solutions dans de nombreux domaines, tels que la santé, l’énergie, la mobilité, notamment. Cette exploitation de quantités gigantesques données numériques va de pair avec un risque pour la sécurité informatique. La cybersécurité est un enjeu. C’est logique, les risques de cyberattaques augmentent avec l’accroissement de l’utilisation des données numériques. C’est pour se renforcer sur ces deux tableaux et devenir un acteur de premier ordre que Proximus lance « ADA », une filiale dédiée à l’intelligence artificielle et à la cybersécurité.


    Aider la société belge à relever les défis informatiques
    ADA, c’est d’abord un hommage et un clin d’œil à Ada Lovelace, une mathématicienne et écrivaine anglaise de la première moitié du 19e siècle. Elle est considérée comme une pionnière de la programmation informatique.

    Pour créer sa filiale, qui démarrera ses activités le 1er avril, Proximus est parti d’un constat : l’intelligence artificielle et la cybersécurité gagneront en importance dans les années à venir. Que ce soit pour aider à réduire la consommation d’énergie, prédire des erreurs dans les systèmes techniques, améliorer la détection de fraudes, l’intelligence devrait, selon les chiffres cités par Proximus, contribuer pour environ 14.000 milliards d’euros à l’économie mondiale, d’ici à 2030. En Belgique, cela représenterait une contribution de 330 millions d’euros à l’horizon 2024, selon Proximus.

    Parallèlement au développement de cette nouvelle économie numérique, la cybersécurité est essentielle pour lutter contre les cyberattaques et protéger les activités et les données des particuliers et des entreprises.

    Dans ces domaines où les données sont importantes, Proximus estime être « bien placé pour y jouer un rôle de plus en plus important ». Le groupe belge a développé ces dernières années de l’expertise en la matière, tant en Belgique qu’à l’étranger, via certaines de ses filiales. Ainsi, TeleSign, spécialisé dans les services d’identité digitale et des solutions logicielles « est un partenaire de confiance pour 8 des 10 plus grandes entreprises du monde », affirme Proximus. BICS, autre filiale, est un leader mondial dans le domaine des communications digitales.

    La création de Proximus ADA devrait, selon Guillaume Boutin, le CEO de Proximus, « permettre d’accélérer cette position de leader » et « contribuer à faire de la société belge une société prête au futur ».

    Pour permettre à ce projet de se développer, le CEO de Proximus insiste sur la nécessité d’avoir « des réseaux de dernière génération » pour « permettre cette sécurisation des données ». Avoir des réseaux de « très haut débit » est, explique le CEO, essentiel. Il rappelle l’importance du déploiement de la fibre optique. 

    Miser sur les talents belges
    A son lancement, ADA emploiera une cinquantaine de collaborateurs. L’objectif est d’arriver à 150 personnes d’ici trois ans. Ce que recherche Proximus, ce sont des « experts locaux ». L’idée est de nouer « des collaborations avec le tissu éducatif belge », selon Guillaume Boutin pour qui il s’agit de « former et retenir les talents belges » pour renforcer les équipes d’experts de Proximus. Ingénieurs, spécialistes en cybersécurité et autres en formation sont donc dans le viseur des recruteurs du groupe de télécommunication.

    Ce que Proximus espère, c’est placer la Belgique au centre de l’échiquier mondial dans les deux domaines clés de la cybersécurité et de l’intelligence artificielle.

     #intelligence_artificielle #humour #algorithme #surveillance #ia #biométrie #vidéo-surveillance #bigdata #santé #technologie #facial #en_vedette #ai #transhumanisme

  • Pour que le Metoo syndical s’amplifie !

    Une militante syndicale vient de déposer plainte contre un syndicaliste de la CGT pour « viol, agression sexuelle, torture et actes de barbarie ». Nous sommes bouleversées. Nous pensons à elle, sa force, son courage et à ses soutiens. Nous lui adressons notre solidarité sans faille face à ces faits gravissimes et aux pressions exercées contre celles qui voudraient s’exprimer. Nous sommes disponibles pour toutes actions en soutien de la camarade victime, à partir de son rythme et de sa volonté.

    Les mandats confédéraux de cet homme ont été suspendus par la commission exécutive confédérale (CEC) de la CGT le 22 février 2022. Nous saluons la réactivité de cette mesure mais cela ne suffit pas. La suspension de ses mandats confédéraux n’a pas fait l’unanimité avec 1 vote contre et 3 abstentions. Les syndicalistes qui ne votent pas de mesures conservatoires pour protéger de toute forme de représailles, la victime, et les syndiqué.es qui vont devoir continuer de les côtoyer, sont les complices des agresseurs et de l’impunité dont ils bénéficient.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2022/03/07/pour-que-le-metoo-syndical-samplifie

    #féminisme #violence #metoo

    • Ανταπόκριση από τη σημερινή δράση για την έμφυλη βία

      Σήμερα το πρωί πραγματοποιήθηκε συμβολική αλλαγή ονομάτων στις πινακίδες κεντρικών οδών της πόλης, από πρωτοβουλία γυναικών.
      Αναπαράγουμε αυτούσιο το κείμενο που μοιράστηκε κατά τη διάρκεια της δράσης.


      θυμόμαστε, εν όψει της 8ης Μαρτίου, ημέρας μνήμης και αγώνα, τις γυναίκες στα υφαντουργεία και τα ραφτάδικα της Νέας Υόρκης, των οποίων οι διεκδικήσεις δέχθηκαν άγρια καταστολή το 1857.

      αλλάζουμε συμβολικά τα ονόματα στις πινακίδες των οδών, σε μια προσπάθεια να τις οικειοποιηθούμε και να καταδείξουμε την καταπίεση που βιώνεται από την κοινωνική εμπειρία του να είσαι γυναίκα ή άτομο που υφίστασαι διακρίσεις λόγω του φύλου ή της σεξουαλικότητάς σου.

      εκτρέπουμε τη ρότα σε μια χώρα γεμάτη δρόμους…

      αφιερωμένους σε -καθιερωμένους στην κοινή συνείδηση ως- “ισχυρούς άνδρες”. Θυμόμαστε γυναίκες που δολοφονήθηκαν λόγω του φύλου τους και άλλες που αντιστάθηκαν στην έμφυλη βία που τους ασκήθηκε. Θυμόμαστε ακόμα, πρόσωπα που θάφτηκαν μέσα στην ιστορία ή δεν μνημονευτήκαν επαρκώς.

      Σε μια κοινωνία που συντηρεί συστηματικά τις έμφυλες διακρίσεις

      ΓΥΝΑΙΚΕΣ ΚΑΚΟΠΟΙΟΥΝΤΑΙ ΚΑΙ ΔΟΛΟΦΟΝΟΥΝΤΑΙ

      από άνδρες συντρόφους, συζύγους, πατεράδες και αφεντικά.

      Μετρώντας τουλάχιστον 17 γυναικοκτονίες μόνο μέσα στο 2021, καθίσταται επίκαιρο και επιτακτικό να μετασχηματίσουμε τις κοινωνικές μας σχέσεις και να εξαλείψουμε κάθε μορφής έμφυλη βία.

      Δεν σιωπούμε μπροστά στις παρενοχλήσεις που βιώνουν οι μανάδες, οι φίλες, οι συναδέλφισσες, οι γειτόνισσες, ΕΜΕΙΣ.
      Σταματάμε να αναπαράγουμε τους έμφυλους ρόλους που καθημερινά μας καταπιέζουν, μας εμποδίζουν να βρούμε τα μεταξύ μας κοινά και διαλύουν τις ζωές μας.

      Με τη δράση αυτή, επιδιώκουμε συμβολικά να καταδείξουμε την καταπίεση που βιώνεται από την κοινωνική εμπειρία του να είσαι γυναίκα ή άτομο που υφίστασαι διακρίσεις λόγω του φύλου ή της σεξουαλικότητάς σου. Ειδικά, όταν η κοινωνική αυτή εμπειρία συνυπάρχει με την υποτίμηση βάσει τάξης, ηλικίας, φυλής ή αναπηρίας οποιασδήποτε μορφής.

      Ο ι δ ρ ό μ ο ι φ τ ι ά χ τ η κ α ν π ρ ο χ ω ρ ώ ν τ α ς

      Είναι διαφορετικοί για εμάς.

      Μάθαμε και τους περπατάμε αλλιώς,

      ξέρουμε τις σκιές τους και τα μάτια μας κοιτάνε πάντα σε αυτές

      και τα κεφάλια μας γυρίζουν πάντα πίσω.

      Τα βήματά μας δεν έχουν την ίδια σιγουριά.

      Τους αλλάζουμε τα ονόματα για να τους οικειοποιηθούμε,

      για να βρούμε και εμάς μέσα σε αυτούς.

      Γ ι α τ ί ο ι δ ρ ό μ ο ι φ τ ι ά χ τ η κ α ν α λ λ ά ζ ο ν τ α ς

      Ο Δ Ο Σ

      ΑΓΝΩΣΤΩΝ ΓΥΝΑΙΚΩΝ
      ΣΟΥΖΑΝ ΙΤΟΝ, ΣΤΟ ΜΑΛΕΜΕ ΧΑΝΙΩΝ, ΗΤΑΝ ΓΥΝΑΙΚΟΚΤΟΝΙΑ
      ΕΠΙΖΗΣΑΣΩΝ ΕΜΦΥΛΗΣ ΒΙΑΣ
      ΓΑΡΥΦΑΛΛΙΑΣ, ΣΤΗ ΦΟΛΕΓΑΝΔΡΟ, ΗΤΑΝ ΓΥΝΑΙΚΟΚΤΟΝΙΑ
      ΕΛΕΝΗΣ ΠΑΠΑΓΙΑΝΝΑΚΗ – « ΗΛΕΚΤΡΑΣ », 17ΧΡΟΝΗ ΧΑΝΙΩΤΙΣΣΑ ΜΑΧΗΤΡΙΑ
      ΣΤΑΥΡΟΥΛΑΣ, ΣΤΟ ΠΑΝΟΡΜΟ ΡΕΘΥΜΝΟΥ, ΗΤΑΝ ΓΥΝΑΙΚΟΚΤΟΝΙΑ
      ΕΙΡΗΝΗΣ ΓΚΙΝΗ ή ΜΙΡΚΑΣ ΓΚΙΝΟΒΑ. ΣΛΑΒΟΜΑΚΕΔΟΝΙΣΣΑ ΔΑΣΚΑΛΑ & ΑΝΤΑΡΤΙΣΣΑ. ΕΚΤΕΛΕΣΤΗΚΕ ΤΟ 1949.
      ΕΛΕΝΗΣ ΤΟΠΑΛΟΥΔΗ, ΣΤΗ ΡΟΔΟ, ΗΤΑΝ ΓΥΝΑΙΚΟΚΤΟΝΙΑ
      ΔΗΜΗΤΡΑΣ ΤΗΣ ΛΕΣΒΟΥ, ΤΡΑΝΣ ΑΤΟΜΟ. ΕΓΚΑΤΑΛΕΙΦΘΗΚΕ ΣΕ ΤΡΟΧΑΙΟ
      ΚΛΕΙΟΥΣ. ΑΤΟΜΟ ΜΕ ΑΝΑΠΗΡΙΑ. ΣΤΟ ΜΑΣΤΑΜΠΑ ΗΡΑΚΛΕΙΟΥ, ΗΤΑΝ ΓΥΝΑΙΚΟΚΤΟΝΙΑ
      ΑΡΓΥΡΩΣ ΠΟΛΥΧΡΟΝΑΚΗ, ΧΑΝΙΩΤΙΣΣΑ ΑΝΤΑΡΤΙΣΣΑ
      ΜΕΤΑΝΑΣΤΡΙΩΝ ΕΡΓΑΤΡΙΩΝ ΓΥΝΑΙΚΩΝ
      ΒΑΣΙΛΙΚΗΣ, ΣΤΑ ΜΕΣΚΛΑ ΧΑΝΙΩΝ, ΗΤΑΝ ΓΥΝΑΙΚΟΚΤΟΝΙΑ
      ΝΕΚΤΑΡΙΑΣ, ΣΤΗΝ ΙΕΡΑΠΕΤΡΑ, ΗΤΑΝ ΓΥΝΑΙΚΟΚΤΟΝΙΑ
      Π.Α 22ΧΡΟΝΗ, ΣΤΗΝ ΚΟΡΙΝΘΟ. Καταδικάστηκε, ενώ βρισκόταν σε αυτοάμυνα απέναντι σε σεξουαλική επίθεση
      ΑΔΑΜΑΝΤΙΑΣ, ΣΤΗ ΝΕΑ ΑΛΙΚΑΡΝΑΣΣΟ ΗΡΑΚΛΕΙΟΥ, ΗΤΑΝ ΓΥΝΑΙΚΟΚΤΟΝΙΑ
      ΚΑΤΕΡΙΝΑΣ, ΣΤΗ ΣΗΤΕΙΑ, ΗΤΑΝ ΓΥΝΑΙΚΟΚΤΟΝΙΑ
      ΑΦΓΑΝΗΣ ΕΓΚΥΟΥ ΠΡΟΣΦΥΓΙΣΣΑΣ, ΣΤΟ ΚΑΡΑ ΤΕΠΕ. Αυτοπυρπολήθηκε διαμαρτυρόμενη για τις συνθήκες κράτησής της.
      ΖΑΚ ΚΩΣΤΟΠΟΥΛΟΥ/ΖΑCKIE ΟΗ. ΑΚΤΙΒΙΣΤΗΣ. ΗΤΑΝ ΔΟΛΟΦΟΝΙΑ
      ΚΑΡΟΛΑΪΝ, ΣΤΑ ΓΛΥΚΑ ΝΕΡΑ, ΗΤΑΝ ΓΥΝΑΙΚΟΚΤΟΝΙΑ
      8ης ΜΑΡΤΙΟΥ 1857, ΑΓΩΝΑΣ ΓΥΝΑΙΚΩΝ ΕΡΓΑΤΡΙΩΝ ΚΛΩΣΤΟΫΦΑΝΤΟΥΡΓΙΑΣ, ΝΕΑ ΥΟΡΚΗ

      Le flyer :

      https://solidaritywithrosanera.wordpress.com/2022/03/05/%ce%b1%ce%bd%cf%84%ce%b1%cf%80%cf%8c%ce%ba%cf%81%c

  • Exterminez toutes ces brutes (1/4). La troublante conviction de l’ignorance

    Dans une puissante méditation en images, Raoul Peck montre comment, du génocide des Indiens d’Amérique à la Shoah, l’impérialisme, le colonialisme et le suprémacisme blanc constituent un impensé toujours agissant dans l’histoire de l’Occident.

    « Civilisation, colonisation, extermination » : trois mots qui, selon Raoul Peck, « résument toute l’histoire de l’humanité ». Celui-ci revient sur l’origine coloniale des États-Unis d’Amérique pour montrer comment la notion inventée de race s’est institutionnalisée, puis incarnée dans la volonté nazie d’exterminer les Juifs d’Europe. Le même esprit prédateur et meurtrier a présidé au pillage de ce que l’on nommera un temps « tiers-monde ».

    Déshumanisation
    Avec ce voyage non chronologique dans le temps, raconté par sa propre voix, à laquelle il mêle celles des trois auteurs amis qui l’ont inspiré (l’Américaine Roxanne Dunbar-Ortiz, le Suédois Sven Lindqvist et Michel-Rolph Trouillot, haïtien comme lui), Raoul Peck revisite de manière radicale l’histoire de l’Occident à l’aune du suprémacisme blanc. Tissant avec une grande liberté de bouleversantes archives photo et vidéo avec ses propres images familiales, des extraits de sa filmographie mais aussi des séquences de fiction (incarnées notamment par l’acteur américain Josh Hartnett) ou encore d’animation, il fait apparaître un fil rouge occulté de prédation, de massacre et de racisme dont il analyse la récurrence, l’opposant aux valeurs humanistes et démocratiques dont l’Europe et les États-Unis se réclament. « Exterminez toutes ces brutes », phrase prononcée par un personnage du récit de Joseph Conrad Au cœur des ténèbres, et que Sven Lindqvist a choisie comme titre d’un essai, résume selon Raoul Peck ce qui relie dans un même mouvement historique l’esclavage, le génocide des Indiens d’Amérique, le colonialisme et la Shoah : déshumaniser l’autre pour le déposséder et l’anéantir. De l’Europe à l’Amérique, de l’Asie à l’Afrique, du XVIe siècle aux tribuns xénophobes de notre présent, il déconstruit ainsi la fabrication et les silences d’une histoire écrite par les vainqueurs pour confronter chacun de nous aux impensés de sa propre vision du passé.

    https://www.arte.tv/fr/videos/095727-001-A/exterminez-toutes-ces-brutes-1-4

    #film #documentaire #film_documentaire #peuples_autochtones #récit #contre-récit #récit_historique #histoire #Séminoles #extrême_droite #suprémacisme_blanc #racisme #Grand_Remplacement #invasion #colonialisme #puissance_coloniale #extermination #Tsenacommacah #confédération_Powhatan #Eglise #inquisition #pureté_du_sang #sang #esclavage #génocide #colonialisme_de_peuplement #violence #terre #caoutchouc #pillage

    –-> déjà signalé plusieurs fois sur seenthis (notamment ici : https://seenthis.net/messages/945988), je remets ici avec des mots-clé en plus

  • Les réseaux sociaux, un chaos informationnel pour les ados | la revue des médias
    http://larevuedesmedias.ina.fr/chaos-information-reseaux-sociaux-adolescents-sophie-jehel

    Cela fait quinze ans que nous savons que les adolescents vont sur des plateformes numériques très peu régulées et qu’ils publient des éléments de leur vie dont ils ne perçoivent pas toujours les conséquences. Ils ont avant tout besoin d’espaces de parole libre dans lesquels ils pourront évoquer tous les problèmes qu’ils rencontrent sur les plateformes. Je pense que la priorisation actuelle des pouvoirs publics sur la question de l’information n’est pas tout à fait en phase avec la réalité vécue par les adolescents. Aujourd’hui, les jeunes réalisent eux-mêmes un grand travail éthique qui nécessite une énergie importante. Il s’agit pour eux de traiter tous les messages qu’ils reçoivent et de réfléchir à la manière dont ils doivent y répondre. J’appelle cela le travail émotionnel. Ce travail n’est pas lié au fait de savoir si une information est vraie ou fausse, mais à la manière dont son partage, la réponse ou non-réponse des publics va être reçue, à leur pertinence. Le travail de vérification de l’information me semble très loin des réalités que vivent les adolescents.

    #RéseauxSociaux #Violence #Images #EMI #SNT #Adolescence #Numérique #Information

  • « Révérends pères » de Jean-Marc Turine
    https://www.franceculture.fr/emissions/fictions-samedi-noir/reverends-peres-de-jean-marc-turine

    L’auteur raconte ce qu’il a voulu oublier : les agressions sexuelles perpétrées par des pères jésuites lorsqu’il était jeune garçon.

    Mon corps n’a rien oublié, n’a rien pu oublier. Marqué au fer d’un marquage invisible et indélébile à la fois.
Une braise toujours dormante.
J’écris, pour la première fois, sur des agissements qui se sont produits il y a près de soixante ans durant lesquels les eaux glacées de la souffrance ont coulé sous des cieux illisibles et pourtant d’une exactitude à crever les yeux.

    Avec Jacques Gamblin
    Réalisation :  Juliette Heymann
    Conseillère littéraire Caroline Ouazana

    Jean Marc Turine remonte le fil de sa mémoire et raconte ce qu’il a voulu oublier : les agressions sexuelles répétées par des pères jésuites du Collège Saint Michel à Bruxelles lorsqu’il était jeune garçon. Il déroule les faits et navigue entre le récit factuel, cru, et l’émotion, entre le recul nécessaire à l’écriture et la répugnance des souvenirs évoqués.
La force du travail de Jean Marc Turine réside dans sa capacité à dénoncer sans relâche les injustices, de donner la parole aux sans-voix, aux opprimés. Après trente-cinq ans de travail acharné, de créations radiophoniques, de livres de résistance, il prend la parole pour lui-même et l’enfant qu’il était et permet à son enfance meurtrie de trouver les mots de sa blessure.
L’importance de ce texte réside dans son honnêteté, il n’occulte rien, ni la part d’ombre, ni le déni, ni la difficile construction en tant qu’homme adulte.

    Jean Marc Turine , écrivain, réalisateur et documentariste, vit et travaille à Bruxelles. Il a co-réalisé avec Marguerite Duras et Jean Mascolo le film Les Enfants. Il a produit et réalisé en collaboration avec Jean Mascolo, plusieurs films documentaires à caractère historique, littéraire ou sociétal, notamment consacrés à Robert Antelme ou encore au groupe de la rue Saint-Benoît. Il a également produit des documentaires pour France Culture et pour la RTBF. Plusieurs de ses textes ont fait l’objet d’une réalisation radiophonique pour France Culture : le feuilleton D**on Carlo Gesualdo a précédé l’édition du roman du même nom ; Liên de Mê Linh est adapté d’un récit publié sous le même titre ; le feuilleton La Théo des fleuves est devenu un roman récompensé par le Prix des Cinq Continents de la Francophonie ; puis viennent Les chants d’Anjouan et aujourd’hui Révérends pères, adaptation du récit publié sous le même titre, à paraître en mars 2022 aux éditions Esperluète. https://www.esperluete.be/index.php/catalogue-2/litteratures/en-toutes-lettres/r%C3%A9v%C3%A9rends-p%C3%A8res-detail

    Prise de son montage et mixage : Pierric Charles, Eric Villenfin, Dhofar Guerid
    
Assistante à la réalisation :  Claire Chaineaux

     #pédophilie #enfants #viol #prêtre #jésuites #culture_du_viol #catholicisme #pédocriminalité #viols #violences_sexuelles #religion #impunité #violophilie #pedocriminalité #églises #Collège_Saint_Michel #Bruxelles #Etterbeek

  • "Big quit" ou grande démission : la France contaminée à son tour ? Nathalie Jourdan - latribune.fr
    https://www.latribune.fr/carrieres/recrutement/big-quit-ou-grande-demission-la-france-contaminee-a-son-tour-905363.html

    Le phénomène que les Américains appellent "big quit" ou "great resignation" semble se propager en France, bien que dans des proportions moindres. Décryptage avec des chercheurs de l’EM Normandie qui se sont emparés du sujet.


    Le ministère du travail a comptabilisé plus de 620.000 démissions ou ruptures conventionnelles au troisième trimestre 2021 (Crédits : Shutterstock)

    Le ministère du travail a comptabilisé plus de 620.000 démissions ou ruptures conventionnelles au troisième trimestre 2021 (Crédits : Shutterstock)
    Le virus du big quit (la grande démission en français), qui frappe les Etats-Unis depuis la reprise fulgurante post-Covid, aurait-il traversé l’Atlantique ? Il est sans doute trop tôt pour l’affirmer avec certitude. Il n’empêche. Les statistiques qu’ont compilé six chercheurs ( Jean-Denis Culie, Jean-François Garcia, Vincent Meyer, Xavier Philippe, Thomas Sorreda, Luc Tessier : enseignants chercheurs en gestion des ressources humaines et sociologie du travail ) de l’EM Normandie posent question. Jamais en effet la DARES qui monitore le marché de l’emploi pour le compte du ministère du Travail n’avait enregistré une telle vague de démissions et de ruptures conventionnelles comme l’illustre les courbes verte et rouge du schéma ci-dessous.

    Qu’on en juge. Au troisième trimestre 2021 (données les plus récentes), elle en a comptabilisé 620.000, soit plus de 60.000 démissions de plus qu’à la même période de l’année dernière. La poussée a été particulièrement forte au mois de juillet où la hausse a tutoyé les 20%.

    Dans ces conditions, faut-il parler d’une grande démission à la française ? « Pour l’instant, le phénomène ne concerne que 6% de la population active contre 23% aux Etats-Unis, tempère Vincent Meyer, docteur en science de gestion et enseignant-chercheur à l’EM. « Néanmoins, c’est suffisamment significatif pour mériter attention ».

    Selon le groupe d’experts normands, la reprise vigoureuse du marché du travail ne suffit pas à expliquer le niveau sans précédent des départs. Eux y voient aussi la marque d’une déconnexion croissante entre les aspirations des salariés et les contraintes que leur impose leur hiérarchie.

    Employeur et salariés dans une relation consumériste
    « Les salariés questionnent de plus en plus le sens de leur travail et les modèles managériaux classiques proposés par leurs entreprises », notent-ils dans les premières conclusions de leur étude qui sera finalisée en juin. Le constat rejoint d’ailleurs celui du cabinet américain Cengage Group pour qui l’immense majorité des démissions résulte soit d’un épuisement professionnel, soit d’un manque de soutien managérial.

    Pour Vincent Meyer, le phénomène se cristallise à la faveur de « la taylorisation du travail dans le secteur tertiaire » (Orpea en étant un bon exemple) mais aussi des nouvelles approches des entreprises en matière de ressources humaines. « Le marketing RH se généralise, on parle maintenant d’expérience collaborateur. Cela a pour effet d’installer un rapport consumériste avec les salariés qui adoptent à leur tour une posture consumériste ».

    Gare au social washing
    Dès lors, quelles solutions les entreprises peuvent-elles adopter pour faire face au phénomène ? A entendre les chercheurs de l’EM, les augmentations de salaires ou le développement des marques employeurs ne suffiront pas à fidéliser les salariés. PME comme grands groupes n’échapperont pas à une remise en question. « Le véritable défi est de repenser les modèles managériaux en donnant plus de temps et d’autonomie aux collaborateurs pour permettre des relations humaines plus authentiques au travail », recommandent-ils.

    Mais gare au social washing, prévient Vincent Meyer. L’autonomie ne doit pas rester une promesse sans lendemain. « A quoi sert d’inviter les salariés à se déconnecter si on leur envoie des mails après 21h ou si on leur impose des tunnels de réunions Zoom lorsqu’ils sont en télétravail ? ». Bonnes questions, big quit ou pas.
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     #management #travail #surveillance #santé #france #capitalisme #covid-19 #économie #coronavirus #harcèlement #démissions #Salariat #entreprise #violence

  • Liévin : le pensionnat de la perversion Mediacités - Jacques Trentesaux

    Il y a d’abord la figure impressionnante du Père Revet, un géant drapé dans sa soutane brune dotée d’un sinistre ceinturon qui servait à punir les enfants désobéissants. Le Père les frappait torses nus, du côté de la boucle de fer, puis les enfermait pendant une semaine dans les douches, en slip, avec un broc d’eau et du pain. Le Père Revet – que beaucoup d’enfants appelaient en cachette « Crevet » – a fondé en 1960 le Village d’enfants de Riaumont, à Liévin, pour accueillir des jeunes de 6 à 18 ans en déshérence. Les orphelins y côtoyaient des cas sociaux, des débiles légers, des réfugiés du sud-est asiatique ou des enfants de familles ultra-catholiques désireuses de faire bénéficier leurs rejetons d’une éducation à la dure inspirée du scoutisme.

    À Riaumont, la violence est permanente. Claques, coups de poing, coups de pied… Les châtiments corporels servent à expier les fautes. Les fugueurs ont le crâne rasé et barré d’une croix rouge tracée au mercurochrome pour éviter qu’ils ne récidivent. Tous les temps libres sont occupés à construire le village, à monter des murs, à dessoucher des arbres. Été comme hiver, on porte la culotte de cuir et les godillots. La règle, c’est la loi du plus fort. La violence est banalisée entre enfants mais aussi avec les « éducateurs ». Et puisqu’il n’y a plus de limites, le pire arrive. En 2001, un enfant se suicide par pendaison dans le village. Et les plaintes pour agressions sexuelles ou viols finissent par surgir.

    Un lieu figé, en dehors du temps
    De 1960 à 2019, le Village d’enfants de Riaumont a perduré envers et contre toutes les alertes. Il a fallu attendre 1982 pour qu’il perde son habilitation à recevoir des enfants placés par la DDASS ou par les juges. Mais le lieu s’est maintenu par la suite sous la forme d’une école privée hors contrat… et sans aucun contrôle avec l’assentiment - ou la lâcheté - de tous. Une sorte de conspiration du silence. C’est la force du livre d’Ixchel Delaporte Les enfants martyrs de Riaumont, qui paraît le 2 mars aux Éditions du Rouergue, que de reconstituer avec minutie la réalité de ce lieu figé, en dehors du temps, grâce au recueil patient d’une soixantaine de témoignages (lire également son interview https://www.mediacites.fr/interview/lille/2022/02/28/a-riaumont-cetait-une-violence-systemique-instauree ).



    Le livre d’Ixchel Delaporte, Les enfants martyrs de Riaumont, paraîtra le 2 mars aux Éditions du Rouergue.

    La démonstration est implacable, le résultat terrifiant. Le Village fonctionne en vase clos avec ses rites et ses codes, ses raids commandos de nuit ou ses escouades où le chef a tout pouvoir et le « cul de pat’ » (soit le dernier de la patrouille) le souffre-douleur. On y cultive la nostalgie des preux chevaliers, de la France éternelle, on y cultive la virilité et les vraies valeurs. Dans son bureau, le Père Revet collectionne armure de chevalier, souvenirs de guerre et insignes nazis. Il entretient des liaisons étroites avec les milieux d’extrême-droite. S’il se montre parfois violent avec les enfants, il sait aussi se montrer affectueux avec eux, les embrasse parfois sur la bouche et en convie certains à dormir dans sa maison…

    Broyés par les humiliations
    Ixchel Delaporte met à jour une inversion de valeurs effrayante. Sous couvert de lutter contre la déchéance de la société moderne et former des petits soldats du Christ, les encadrants - prêtres intégristes ou laïcs – détruisent les enfants. Si les profils dominants ou rebelles résistent aux lois du village, les plus faibles en sortent broyés par des humiliations constantes, une violence systémique et la perversion de certains encadrants. « La folie est ancrée au cœur de l’enfant. Le fouet bien appliqué l’en délivre », aimait à répéter l’un d’entre eux, reprenant une citation de Saint François d’Assise.

    Le Village de Riaumont était dédié à la protection de l’enfance en danger. Dans les faits, il a mis en danger de nombreux enfants. Et cela durant près de soixante ans, dans une impunité quasi-générale.

    #clergé #perversion #enfance #pédophilie #église_catholique #scouts #violences #viol #pedoviols #catholicisme #violences_sexuelles #enfants en déshérence #virilité #impunité

  • Recadrer les scènes de viol - La Vie des idées
    https://laviedesidees.fr/Recadrer-les-scenes-de-viol.html

    En un mot, Irréversible propose une représentation du viol imbibée d’une vision sexiste du viol et des rapports entre hommes et femmes, qui ne permet pas de voir le viol en face, ou plutôt qui permet de ne pas le voir en face.

    De fait, cette image est en décalage complet avec la réalité des données statistiques : en lieu et place d’une scène de fait divers, qui rompt avec l’ordre normal des choses, les chiffres montrent que les violences sexuelles constituent un fait social ordinaire et même un phénomène de société et qui s’inscrit dans la sphère du proche : dans la famille, chez des amis, à la paroisse, au sport, au travail. Dans 91% des cas, les femmes victimes de viols et de tentatives de viol connaissent l’agresseur. Dans près de la moitié des affaires (49%), il s’agit du conjoint ou l’ex-conjoint. S’il s’était voulu réaliste, le film aurait dû représenter Alex chez elle, se faisant violer à domicile par son compagnon. Ce film permet de fantasmer un viol imaginaire et de ne pas voir le viol tel qu’il est. Et ce décalage ne peut que produire des défauts, des manques dans les prises en charge. Il faut interroger les conséquences de ce hiatus dans les représentations, mais il est sans doute tout aussi important d’en interroger les causes : pourquoi tient-on à cette image dont on sait qu’elle est statistiquement contraire à la réalité ?

    #femmes #viol #cinéma #représentations_sociales

    • https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/02/25/laurent-bigorgne-directeur-de-l-institut-montaigne-en-garde-a-vue-soupconne-

      Le directeur de l’Institut Montaigne, un think-tank libéral, Laurent Bigorgne, a été placé en garde à vue vendredi 25 février, soupçonné d’avoir drogué à son insu une collaboratrice lors d’une soirée, a appris Le Monde auprès du parquet de Paris, confirmant une information du Parisien.

      Dans le cadre d’une enquête ouverte pour administration de substance nuisible, il a été placé en garde à vue vendredi matin dans les locaux du 3e district de la police judiciaire. Une source proche de l’enquête a également confirmé son interpellation à l’Agence France-Presse.

      Invitée au domicile de Laurent Bigorgne, l’une de ses collaboratrices, âgée d’une quarantaine d’années, a déposé plainte dans la nuit de mardi à mercredi, après un début de soirée passé en sa compagnie.
      Une drogue qui entraîne la baisse de la vigilance

      Selon Le Parisien, elle aurait raconté à la police s’être sentie subitement mal après avoir bu une coupe de champagne et se serait rendue immédiatement dans un hôpital où on lui aurait dit qu’elle présentait des symptômes d’intoxication à de la drogue.

      Selon une expertise toxicologique de la plaignante, toujours selon le quotidien régional, son test s’est révélé positif à la MDMA, une drogue de synthèse de la famille des amphétamines, aussi appelée « ecstasy ».

      La #MDMA, qui peut notamment être diluée dans une boisson, est consommée pour la sensation d’énergie et d’euphorie qu’elle procure et pour son effet désinhibiteur. Elle provoque notamment l’augmentation du rythme cardiaque, des palpitations et des bouffées de chaleur, et abaisse la vigilance.

      Selon Le Parisien, dans sa plainte, la plaignante explique que Laurent Bigorgne lui envoyait des messages réguliers à caractère sexuel et se prêtait à une « drague insistante »
      Laurent Bigorgne, 47 ans, dirige l’Institut Montaigne depuis 2011. Créé en 2000, ce centre de réflexion d’inspiration libéral, qui réunit des chefs d’entreprise, des hauts fonctionnaires, des universitaires, rend régulièrement des études et rapports, notamment adressés aux pouvoirs publics.

    • Ce n’est pas seulement sexiste, c’est un empoisonnement en vue d’un viol. Je ne suis pas juriste mais je ne trouve pas ce crime dans legifrance, l’empoisonnement est seulement relié à un meurtre. (https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006417573) Pourtant, c’est utilisé depuis longtemps pour abuser des personnes (pousser à l’usage de l’alcool ou de drogues ou lui en administrer à son insu en vue de violer la personne).
      Du coup, je repense à cette saloperie de GHB, la « drogue du viol ».

      Les mélanges MDMA et autres substances psychoactives | MAAD DIGITAL
      https://www.maad-digital.fr/articles/les-melanges-mdma-et-autres-substances-psychoactives

      Un peu de chimie

      La MDMA, appelée aussi Ecstasy ou MD est une petite molécule purement synthétique, le 3,4-méthylène-dioxy-méthylamphétamine, qui pénètre dans le cerveau en franchissant facilement la barrière hémato-méningée, notamment du fait de sa nature hydrophobique (=repoussée par l’eau). Sa structure chimique comporte un noyau central de phényléthylamine, qui est également présent dans de nombreux autres psychostimulants comme la méthamphétamine ou le méthylphénidate (RitalineⓇ). La mescaline et le LSD ont une structure proche de celle de la MDMA, ce qui explique que celle-ci puisse produire des effets stimulants mais aussi hallucinogènes. Ces propriétés sont dues en particulier à l’augmentation massive de sérotonine, et à un moindre degré de dopamine, dans le cerveau.
      La particularité de la structure chimique de la MDMA est qu’un des atomes de carbone du noyau est asymétrique, d’où l’existence de 2 formes en miroir, R et S (pour les chimistes, ce sont des énantiomères comme le THC et le CBD, voir article Cannabis et Bad Trip). Présentant une disposition différente des atomes, les 2 formes peuvent avoir des propriétés différentes. De fait, des travaux menés sur des modèles animaux ont montré que la forme R engendrerait les effets hallucinogènes, alors que la S serait responsable des effets stimulants.
      En général, la MDMA contenue dans les comprimés comporte les 2 formes R et S en proportion similaire. Cela peut toutefois varier, ce qui pourrait expliquer les différences d’effets ressenties par les consommateurs.

      MDMA + GHB

      Le GHB a pour rôle de moduler l’activité des neurones inhibiteurs, c’est un dépresseur du système nerveux central qui ralentit les fonctions cérébrales. A faible dose, ses effets sont semblables à ceux de la MDMA. La prise de GHB majore les effets de la MDMA et permet d’atténuer le mal-être ressenti après sa disparition.
      Chez le rat sous MDMA, le GHB peut provoquer une augmentation de l’hyperthermie. De même, l’activité locomotrice est exacerbée après une prise aiguë. En cas de prise répétée de GHB, l’hypermotricité se réduit, probablement en rapport avec le développement d’une accoutumance neurobiologique.
      Des analyses de l’hippocampe, structure fondamentale de la mémoire, ont été réalisées chez le rat 8 semaines après administration conjointe de MDMA et de GHB pendant 10 jours. Des modifications nettes de l’expression des protéines impliquées dans la neuroplasticité, la neuroprotection et la signalisation cellulaire ont été observées.

    • le Monsieur inspire #Blanquer
      Laurent Bigorgne : Les enseignants ne sont pas mal payés : il y en a trop...
      http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2021/09/21092021Article637678051019939434.aspx

      Qui est vraiment Laurent Bigorgne, le dirigeant de l’Institut Montaigne qui veut réduire le temps des vacances ?
      https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2020/05/18/qui-est-vraiment-laurent-bigorgne-l-homme-qui-veut-alleger-le-temps-des-vaca

      Jean-Michel Blanquer, ministre longue durée à l’Education
      https://enseignants.se-unsa.org/IMG/UserFiles/Files/presse/2021/2021S37/blanquer_ministre_longue_duree_portrait.pdf

      En avril 2016, au lendemain du lancement d’En marche !, Mediapart publie cette information : l’adresse légale du mouvement macroniste est celle de son domicile privé, car sa compagne est directrice de la publication du site enmarche.fr. Bigorgne et Macron sont amis de longue date.

      #empoisonnement #viol

    • Henri de Castries, président de l’institut Montaigne, époux de Anne Millin de Grandmaison, fille d’un cousin issu de germain et petite-fille de René de La Croix de Castries, dit le duc de Castries. Mr le Comte Henri de La Croix de Castries ou « Riton » pour les intimes est aussi descendant du marquis de Sade.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_de_Castries
      Riton est aussi :

      Administrateur de l’Association pour l’aide aux jeunes infirmes
      Président d’Axa Atout Cœur
      Administrateur de Nestlé (Suisse)
      Administrateur de HSBC (Royaume-Uni)
      Membre de l’International Advisory Board de l’université de Tsinghua (Pékin)
      Administrateur indépendant de Stellantis

      Sur le site de l’institut tut-tut https://www.institutmontaigne.org/presidentielle-2022


      Henri de Castries, au siège d’Axa à Paris, en 2013. LEA CRESPI/PASCO

  • Recadrer les scènes de viol
    https://laviedesidees.fr/Recadrer-les-scenes-de-viol.html

    Une justice restaurative peut-elle prendre en charge les victimes, mais aussi les auteurs de viols ? Les changements institutionnels qui la rendraient possible exigent de modifier le langage et l’imaginaire. Les approches qui croisent le droit et les #Arts y contribuent.

    #Société #violence
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20220225_viol.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20220225_viol.pdf

  • La dépêche de l’Agence France presse (AFP, ci-dessous), reprise par FranceInfo est elliptique. J’ai collé en pied du billet des liens vers des présentations plus fouillées du rapport qui a occasionné la prise de parole du Premier ministre néerlandais.

    Pays-Bas : le Premier ministre présente des excuses pour le recours à la « violence extrême » en Indonésie durant la colonisation

    https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/histoire/pays-bas-le-premier-ministre-presente-des-excuses-pour-le-recours-a-la-

    Pays-Bas : le Premier ministre présente des excuses pour le recours à la « violence extrême » en Indonésie durant la colonisation

    Pendant des décennies, le point de vue officiel des Pays-Bas était que le recours à la violence extrême n’avait eu lieu que dans des circonstances exceptionnelles.
    AFP, France Télévisions, 17/02/2022

    Plus de soixante-dix ans après les faits. Le Premier ministre néerlandais a présenté des excuses jeudi 17 février pour l’usage systématique de la « violence extrême » par l’armée néerlandaise contre les combattants pour l’indépendance de l’Indonésie entre 1945 et 1949.

    Mark Rutte a regretté « l’aveuglement des précédents gouvernements néerlandais ». Durant des décennies, le point de vue officiel des Pays-Bas, était que le recours à la violence extrême n’avait eu lieu que dans des circonstances exceptionnelles.
    Incendies de villages et détentions massives

    Mais une étude réalisée en quatre ans par des chercheurs néerlandais et indonésiens a conclu que les forces néerlandaises avaient de manière « systématique » incendié des villages et procédé à des détentions massives, des tortures et des exécutions au cours des années ayant suivi la Seconde guerre Mondiale, avec le soutien tacite du gouvernement.

    Les chercheurs ont déclaré qu’"il y avait une volonté collective de l’excuser [la violence], de la justifier et de la dissimuler et de la laisser impunie. Tout cela s’est passé en vue de servir le but le plus élevé : celui de gagner la guerre", ont-ils souligné.

    Ces dernières années, les Pays-Bas ont enfin commencé à regarder en face l’héritage de leur histoire coloniale, en particulier relative à l’Indonésie. Le roi Willem-Alexander a officiellement présenté ses excuses en 2020 pour la « violence excessive » pendant la lutte pour l’indépendance. Un tribunal néerlandais a statué en 2015 que le gouvernement devait indemniser les veuves et les enfants des combattants indonésiens exécutés par les troupes coloniales.
    Voir les commentaires

    https://www.justiceinfo.net/fr/87823-indonesie-hollandais-voir-colonisation-en-rose.html
    https://www.justiceinfo.net/fr/79368-fierte-excuses-neerlandais-pas-prets-reparer.html

    #Pays-Bas #violences_coloniales #réparations #reconnaissance #indonésie

  • Il emmerde les emmerdeurs
    http://carfree.fr/index.php/2022/02/23/il-emmerde-les-emmerdeurs

    De son pseudo 50 Euros, il se présente comme un « vil vélocipédiste » dont le but est d’emmerder les emmerdeurs, en l’occurrence les automobilistes qui conduisent mal, serrent de trop près Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Fin_de_l'automobile #Insécurité_routière #Vélo #automobilisme #cyclistes #documentaire #relations_cyclistes-automobilistes #vidéo #violence

  • En Afrique du Sud, nouvelle poussée de fièvre contre les travailleurs étrangers
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/02/16/en-afrique-du-sud-nouvelle-poussee-de-fievre-contre-les-travailleurs-etrange

    En Afrique du Sud, nouvelle poussée de fièvre contre les travailleurs étrangers. Par Mathilde Boussion (Johannesburg, correspondance)
    Publié le 16 février 2022 à 18h00
    Depuis mi-janvier, un nouveau mouvement monte en puissance dans la province de Johannesburg, sur fond de crise économique.
    Pour ne rien manquer de l’actualité africaine, inscrivez-vous à la newsletter du « Monde Afrique » depuis ce lien. Chaque samedi à 6 heures, retrouvez une semaine d’actualité et de débats traitée par la rédaction du « Monde Afrique ».Agnès Malatje l’assure, elle n’est pas xénophobe. Simplement, dit-elle, « on a besoin de respirer ». Porte-voix en main ce dimanche 13 février, le petit bout de femme chauffe une foule d’une centaine de personnes en promettant de « passer un coup de balai » à Alexandra.
    Le flyer qui appelait au rassemblement a promis de chasser « pacifiquement » les vendeurs de rue illégaux alignés le long des principales artères du township le plus peuplé de Johannesburg, capitale économique de l’Afrique du Sud. En ligne de mire, des étals de fruits, de légumes, de vêtements tenus le plus souvent par des Zimbabwéens et autres Mozambicains.
    Lire aussi L’Afrique du Sud face à l’explosion de ses colères enfouies
    En vrac, la foule leur reproche de « prendre les emplois des Sud-Africains », d’« empêcher les gens de marcher sur le trottoir », d’« être partout ». De nourrir la corruption et le crime également. Tous les maux de cette Afrique du Sud qui a vu exploser le chômage avec la pandémie y passent. Sur le bord du trottoir, les habitants approuvent.Régulièrement secouée par des violences xénophobes, l’Afrique du Sud couve-t-elle une nouvelle poussée de fièvre anti-étrangers ? En 2008, le plus violent de ces épisodes avait fait 62 morts, dont une vingtaine de Sud-Africains. Des heurts ont également éclaté en 2015, 2016 et plus récemment en 2019.Et voilà que, depuis mi-janvier, un nouveau mouvement monte en puissance dans la province de Johannesburg. Parti de Soweto, il essaime un peu partout dans les townships de la région. Son nom : « Opération Dudula » (« pousser dehors »). Le principe : « Restaurer la loi et l’ordre », aiment résumer un peu simplement ses organisateurs.
    Les forces de l’ordre craignent d’être à nouveau débordées : en juillet 2021, après l’emprisonnement de l’ancien président Jacob Zuma, une vague d’émeutes et de pillages qualifiée de « tentative d’insurrection » par le président Cyril Ramaphosa a fait plus de 130 morts.Le groupe parvient finalement à forcer le cordon de policiers qui renoncent à la confrontation. La plupart des vendeurs étrangers ont eu vent de l’opération et se terrent chez eux. Faute de mieux, les manifestants se lancent à l’assaut des étals démontés sur le bord du trottoir.A genou devant le fatras qui s’amoncelle, un jeune craque une allumette. Agnès se précipite vers lui : « On ne brûle pas ! » Dans la confusion, une vendeuse de légumes sud-africaine qui se pensait à l’abri est prise à partie. A elle aussi, on intime de remballer son bazar tout en expliquant qu’on la « protège des étrangers ».
    Zandile ne voit pas trop ce qu’elle a à y gagner : le groupe a forcé les pieds de sa table et elle craint que les violences ne « tuent le commerce » qui ne marche déjà plus très fort depuis les émeutes de juillet. Derrière elle, le centre commercial qui draine sa clientèle est toujours en réparation.
    Des membres de l’« opération Dudula » jettent les caisses et autres objets utilisés par les vendeurs ambulants pour leurs étals à Alexandra, à Johannesburg, le 13 février 2022.Un peu plus haut, des vendeurs qui venaient de rouvrir leurs stores après le passage des manifestants referment les rideaux à la hâte : la rumeur se répand que des gens ont été passés à tabac et que d’autres activistes arrivent. Agnès Malatje, toujours elle, arrive à la rescousse : « Tout va bien, tous les Sud-Africains doivent rouvrir leurs magasins. Nous ne sommes pas des hooligans. » Certains s’exécutent. Un peu en retrait, Doris Ndebele, 53 ans, regarde la scène secouée.Zimbabwéenne, Doris vend des vêtements dans l’un de ces magasins. « Pour le compte d’un patron sud-africain », précise-t-elle. Elle possède un permis de travail, mais l’un des manifestants vient de l’interpeller violemment en l’accusant d’avoir de faux papiers. Plus tard, des hommes reviendront fermer trois magasins et Doris se retrouvera sur le trottoir avec sa marchandise, terrorisée.
    (...)A la tête de ce mouvement qui sème la panique parmi les étrangers, se trouve un jeune activiste qui parade dans les rues de Soweto en voiture de sport McLaren quand il ne mène pas des opérations commando une arme à la ceinture. En juillet, Nhlanhla Lux, 33 ans, s’est fait un nom en organisant la défense de l’un des plus grands malls de Soweto face aux pillards après l’emprisonnement de Jacob Zuma.Hier comme aujourd’hui, il prétend « faire le travail que la police ne fait pas ». Maître dans l’art du double discours, Lux martèle être à la tête d’un mouvement pacifique tout en mettant en garde. « Si les migrants illégaux veulent se battre, nous n’avons pas peur. Si on nous pousse, nous répondrons », a t-il récemment déclaré dans la presse sud-africaine.Première puissance industrielle du continent, l’Afrique du Sud est le premier pays d’accueil des migrations internes au continent. D’après une estimation de l’agence statistique sud-africaine, en 2020, le pays comptait environ 3,9 millions d’étrangers venus en majorité des pays voisins (Zimbabwe, Mozambique, Lesotho, Malawi), tous statuts confondus.
    Gareth Newham, spécialiste des questions de sécurité au sein de l’Institute for Security Studies, estime que le mouvement actuel tente d’en faire des boucs émissaires afin de déstabiliser le gouvernement ou de détourner le regard des échecs de l’ANC à l’approche du congrès du parti, au pouvoir en Afrique du Sud depuis la chute de l’apartheid, prévu en décembre.
    « Avec la pandémie, des centaines de milliers de personnes n’ont plus de travail, la vie est plus dure pour beaucoup de gens, le chômage atteint un niveau record [46 % de la population est sans emploi en incluant ceux qui ont arrêté de chercher un travail]. Ces groupes utilisent la frustration pour tenter de mobiliser contre les étrangers, c’est très dangereux », s’inquiète le chercheur, qui s’interroge sur le financement des opérations et une instrumentalisation du mouvement par les partis politiques.« Quand il s’agit de xénophobie, le passé a montré qu’il y a toujours quelque chose derrière. Les Sud-Africains ne se réveillent pas un matin en se disant qu’ils veulent se débarrasser des étrangers », rappelle Gareth Newham.

    #Covid-19#migrant#migration#afriquedusud#sante#xenophobie#travailleurmigrant#etranger#chomage#crise#violence

  • Storia. Colonialismo italiano, superare il mito della «brava gente»

    Le radici del razzismo di oggi affondano in un passato violento con cui si stenta a fare i conti. Un saggio di #Francesco_Filippi sfata luoghi comuni e apre una riflessione

    Le radici del razzismo in Italia sono profonde. Si alimentano con una spessa coltre di ignoranza rafforzata dalla rimozione del passato coloniale e dei suoi effetti. Secondo un calcolo di Angelo Del Boca – il giornalista e storico recentemente scomparso che per primo negli anni 60 avviò il revisionismo storico del periodo coloniale – almeno una famiglia italiana su cinque tra militari, coloni e impiegati pubblici ha avuto un componente nell’Oltremare italico. Eppure nel dopoguerra il tema venne espulso dalla pubblicistica e vennero oscurati i coloni rimpatriati. Anche a livello popolare c’è un vuoto. Chi ha mai visto film o fiction sulla guerra d’Etiopia, sulla Libia o sull’Oltremare italiano?

    La vulgata dominante è quella autoassolutoria da cui prende il titolo l’agile saggio di Francesco Filippi, Noi però gli abbiamo fatto le strade (Bollati Boringhieri, pagine 200, euro 12,00), luogo comune che da decenni imperversa in tanti discorsi pubblici e privati sulle colonie italiane d’Africa. Secondo questa versione, quella italiana sarebbe stata un’esperienza diversa, più umana rispetto a quelle francesi, britanniche e belghe perché gli italiani “brava gente” sapevano farsi voler bene dalle popolazioni locali. E il fatto che furono gli inglesi a sconfiggerci e a cacciarci dell’Africa nel 1941, sostiene Filippi, ha agevolato l’opera di rimozione e l’autoassoluzione di nostalgici o neocoloniali. Rimozione evidente nella toponomastica italiana ad esempio. La piazza dei Cinquecento a Roma, davanti alla stazione Termini è dedicata ai soldati italiani morti nella battaglia di Dogali nel 1887, combattuta durante una delle guerre di aggressione condotta contro l’Etiopia. O nei monumenti. Davanti alla stazione di Parma campeggia quello all’esploratore #Vittorio_Bottego, uomo con idee precise sulla superiorità dei bianchi, con due africani in posa sottomessa. La città ne ha discusso la rimozione recentemente.

    Senza spingersi agli eccessi della cancel culture, una riflessione su quella memoria perduta pare necessaria. Il libro di Filippi si fa carico di avviarla. Veniamo da una stagione che ha rivelato incrostazioni razziste mai ripulite dalla società italiana, oggi evidenziate quasi come un merito da discorsi di odio e da montagne di fake news su social e media premianti in termini elettorali. Filippi si è specializzato nella rivisitazione di luoghi comuni e della mitologia fascista dopo aver distrutto le bufale sui presunti progressi del regime e sulla figura del duce come buon governante (vedi il suo Mussolini ha fatto anche cose buone, Bollati Boringhieri). Qui ricostruisce con sintesi efficace e una buona compilazione storica cosa accadde veramente nelle colonie dove l’Italia è rimasta 60 anni, tre generazioni, passando dal tentativo di espansione in Etiopia al relativo disimpegno della Prima guerra mondiale e infine al nuovo impulso fascista che intendeva ricreare i fasti dell’Impero romano. Filippi illustra la definitiva rimozione politica del colonialismo italiano nell’Italia repubblicana dovuta all’imbarazzo per i crimini contro l’umanità commessi in Libia e poi durante l’invasione e l’occupazione dell’Etiopia con l’uso dei gas tossici. E i metodi repressivi spietati di cui poco sappiamo in Libia e in Etiopia per domare i ribelli con stragi, pubbliche esecuzioni, deportazioni e lager. Il 19 febbraio in Etiopia è il giorno del ricordo delle 19mila vittime delle rappresaglie italiane del 1937 sulla popolazione civile per l’attentato al viceré Rodolfo Graziani, che già in Libia si era costruito la solida fama di “macellaio del Fezzan” e al quale Affile, il comune natio, ha pensato bene di dedicare 10 anni fa un discutibile e assai discusso sacrario. Interessante l’analisi della propaganda coloniale.

    Filippi sottolinea che il radicato concetto razzista della missione italiana di andare in colonia a liberare i popoli abissini dalla schiavitù e a conquistare bellezze esotiche dai facili costumi (spesso poco più che bambine vendute per sfamarsi da famiglie in miseria) è prefascista. Fu ideato dai governi dell’Italia liberale per attirare le masse dei territori più depressi in Africa. Gli italiani crearono l’Eritrea che ancor oggi si rifà ai vecchi confini coloniali, ma vi perfezionarono un vero e proprio apartheid. Le leggi razziali del 1938 diedero il colpo di grazia vietando le unioni miste e creando una legione di figli di nessuno, i meticci. Altro tabù, il silenzio sulla voragine provocata nel bilancio statale dall’esperienza coloniale. L’Italia unita volle buttarsi per ultima nella corsa all’Africa spinta dai circoli di industriali e imprenditori nazionalisti per aprire nuovi mercati e dare terra da coltivare alla manodopera in esubero delle campagne creando consenso politico. Meglio il Corno dell’America Latina, recitavano la propaganda liberale e poi quella di regime. Ma non fu molto ascoltata, né le colonie raggiunsero la sostenibi-lità, come diremmo oggi. Anzi.

    Insomma le strade vennero costruite bene, ma per farle usare dagli italiani, conclude Filippi. Non tutto è da buttare, aggiungiamo. È rimasto in Africa un pezzo di cultura italiana, si parla ancora la lingua, esempi di architettura razionalista caratterizzano Asmara, Addis Abeba, scuole e comunità di italiani d’Africa con o senza passaporto resistono anche se non hanno più voce. Molti imprenditori e lavoratori che scelsero di rimanere in Etiopia ed Eritrea soprattutto portarono le loro competenze. La Libia ha una storia più complessa. Resta da indagare l’opera umanitaria in campo sanitario, scolastico e agricolo di missionari e Ong mentre la cooperazione pubblica come sappiamo ha luci e ombre. Ma questa è un’altra storia.

    https://www.avvenire.it/agora/pagine/italiani-in-africa-il-mito-della-bont

    #mythe #italiani_brava_gente #brava_gente #colonialisme #colonialisme_italien #Italie #Italie_coloniale #histoire #violence #racisme #ignorance #passé_colonial #déni #statue #Parme #Parma #mémoire

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    ajouté à la métaliste sur le colonialisme italien:
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    • Citation tirée de l’article ci-dessus autour de la statue en l’honneur de Vittorio Bottego à Parme:

      «O nei monumenti. Davanti alla stazione di Parma campeggia quello all’esploratore Vittorio Bottego, uomo con idee precise sulla superiorità dei bianchi, con due africani in posa sottomessa. La città ne ha discusso la rimozione recentemente.»

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      Il consigliere Massari: «La statua di Bottego esalta il colonialismo»

      Nel dibattito, Massari ha chiarito che non intendeva proporre la rimozione della statua.

      Una mozione presentata in Consiglio comunale dal consigliere Marco Maria Freddi a favore dell’istituzione di una giornata a ricordi delle stragi del colonialismo italiano e di una strada intitolata ha fatto emergere una clamorosa proposta del consigliere Giuseppe Massari (Parma protagonista).

      Nel suo intervento, a favore della mozione, Massari ha proposto una riflessione sull’opportunità di togliere dalla sua collocazione il monumento all’esploratore parmigiano Vittorio Bottego “in quanti rappresenta un’esaltazione del colonialismo italiano con la presenza di due guerrieri africani in posizione sottomessa. Personalmente - ha concluso Massari - provo un pugno nello stomaco ogni volta che passo di lì e una riflessione andrebbe aperta”.

      Il presidente Tassi Carboni ha sottolineato che “il monumento andrebbe contestualizzato con una spiegazione , ma non rimosso , perché viene vissuto ormai come parte del paesaggio urbano e non come esaltazione del colonialismo “. Sulla mozione si è diviso il gruppo di maggioranza di Effetto Parma, con il capogruppo Salzano e Bozzani che hanno dichiarato la propria contrarietà e Fornari e Quaranta favorevoli.

      In un successivo intervento di Vito a favore della mozione Massari ha chiarito che “la rimozione del monumento a Bottego capisco sarebbe difficoltosa ma lancia un messaggio di supremazia che andrebbe contestualizzato e quindi spiegato con un cartello il significato della statua”.

      Dopo un intervento di Laura Cavandoli che lo criticava per la proposta di rimuovere la statua di Bottego Massari ha chiarito che non intendeva proporre la rimozione della statua. La mozione è passata con 23 si e 5 no espressi da Lega e dai 2 consiglieri di Effetto Parma Salzano e Bozzani.

      https://www.gazzettadiparma.it/parma/2021/11/23/news/il-consigliere-massari-la-statua-di-bottego-esalta-il-colonialismo-3

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      #pétition:
      Giuseppe Verdi al posto di Vittorio Bottego

      Cari parmigiani

      E se rimuovessimo la statua di Vittorio Bottego dal piazzale della stazione?

      Prima di accusarci di iconoclastia, fermatevi un momento a pensare.

      Cosa rappresenta la statua nel piazzale di fronte alla stazione di Parma?
      La statua ci mostra un trionfante e fiero colonialista, Vittorio Bottego, un bianco, che si erge su due persone abbattute a terra, prostrate ai suoi piedi. Due neri.

      Questa statua celebra e racconta un’epoca del nostro passato relativamente recente, in cui anche noi abbiamo massacrato gli africani, la loro cultura, la loro identità per aumentare ed imporre il nostro potere politico ed economico e la nostra cultura. La nostra presunta supremazia.

      A Bristol, Inghilterra, le manifestazioni per il #blacklivesmatter hanno raggiunto l’apice della protesta simbolica con l’abbattimento della statua in bronzo dedicata ad Edward Colston, politico inglese e mercante di schiavi.

      E la nostra statua dedicata a Vittorio Bottego dove si trova?
      I parmigiani lo sanno: si trova esattamente davanti alla stazione, in piazzale Dalla Chiesa.
      Quella statua è quindi la prima cosa che Parma - città della musica e capitale europea del cibo - offre ai turisti e ai lavoratori che giungono in treno nella nostra città.

      La storia recente, i fatti di ieri e di oggi ci dicono che questo simbolo, questa narrazione che mostra una civiltà annientarne un’altra, non ha più ragione di esistere.

      La società sta cambiando, ed ogni epoca di cambiamento si lega necessariamente a nuovi simboli. I simboli infatti sono strumenti di traduzione di concetti complessi in strumenti di comunicazione e diffusione di tali concetti, semplificati.

      E se a questo momento di cambiamento associamo il fatto che Parma2020, l’evento che vedrà Parma nel ruolo di capitale italiana della cultura, siano state spostate di un anno a causa della pandemia, quale occasione migliore per Parma stessa per trasmettere a tutt’Italia e a tutt’Europa un messaggio dal forte contenuto simbolico?

      Lo proponiamo ufficialmente.

      Togliamo la statua di Vittorio Bottego dal piazzale della Stazione.
      Riponiamola in un museo. La storia non va distrutta.

      Ma la storia va verso il futuro.
      Ed il futuro sta accadendo ora. In tutto il mondo.
      Non perdiamo questo appuntamento con la storia.

      Installiamo una statua dedicata al Maestro Giuseppe Verdi.

      Pensateci.
      Il turista, il visitatore, il lavoratore che giunge a Parma e scende dal treno, appena esce dalla stazione si troverebbe davanti la statua della personalità forse più importante della storia della nostra città.

      Verdi è un simbolo mondiale di musica, cultura, di bellezza.
      Perché non dare il benvenuto a chi viene da fuori con una piazza ed una via a lui dedicata, che conduca i turisti nel cuore di Parma?

      Ci rivolgiamo in primis ai cittadini di Parma.
      Senza di voi, senza il vostro supporto, questa proposta non passerà mai.

      Se invece, come speriamo, dovesse raccogliere adesioni, a quel punto potremo rivolgerci anche al Consiglio Comunale, che crediamo potrebbe accogliere in larga maggioranza questa proposta.

      Quanto sarebbe bello togliere quella statua, simbolo di oppressione e di un passato che ha caratterizzato la sofferenza di milioni di persone, e ridare identità e quindi valore a quella Piazza e alla città stessa?

      «Benvenuti a Parma, città della Musica»
      Non ci sarebbe nemmeno più bisogno di dirlo.
      Qualsiasi turista, di qualsiasi nazionalità, lo capirebbe immediatamente, scendendo dal treno e ritrovandosi davanti non più un simbolo di oppressione, ma un simbolo di cultura universale.

      Si può fare?

      Ci proviamo?

      ParmaNonLoSa

      https://www.change.org/p/consiglio-comunale-di-parma-da-piazza-bottego-a-piazza-giuseppe-verdi?recrui

    • Noi però gli abbiamo fatto le strade. Le colonie italiane tra bugie, razzismi e amnesie


      Tra i molti temi che infiammano l’arena pubblica del nostro Paese ne manca uno, pesante come un macigno e gravido di conseguenze evidenti sulla nostra vita qui e ora. Quando in Italia si parla dell’eredità coloniale dell’Europa si punta spesso il dito sull’imperialismo della Gran Bretagna o su quello della Francia, ma si dimentica volentieri di citare il nostro, benché il colonialismo italiano sia stato probabilmente il fenomeno più di lunga durata della nostra storia nazionale. Ma è una storia che non amiamo ricordare.

      Iniziata nel 1882, con l’acquisto della baia di Assab, la presenza italiana d’oltremare è infatti formalmente terminata solo il primo luglio del 1960 con l’ultimo ammaina-bandiera a Mogadiscio. Si è trattato dunque di un fenomeno che ha interessato il nostro Paese per ottant’anni, coinvolgendo il regno d’Italia di epoca liberale, il ventennio fascista e un buon tratto della Repubblica nel dopoguerra, con chiare ricadute successive, fino a oggi. Eppure l’elaborazione collettiva del nostro passato coloniale stenta a decollare; quando il tema fa timidamente capolino nel discorso pubblico viene regolarmente edulcorato e ricompare subito l’eterno mito autoassolutorio degli italiani «brava gente», i colonizzatori «buoni», persino alieni al razzismo. Siamo quelli che in Africa hanno solo «costruito le strade».
      Se la ricerca storiografica ha bene indagato il fenomeno coloniale italiano, a livello di consapevolezza collettiva, invece, ben poco sappiamo delle nazioni che abbiamo conquistato con la forza e ancora meno delle atroci violenze che abbiamo usato nei loro confronti nell’arco di decenni.
      In questo libro Francesco Filippi ripercorre la nostra storia coloniale, concentrandosi anche sulle conseguenze che ha avuto nella coscienza civile della nazione attraverso la propaganda, la letteratura e la cultura popolare. L’intento è sempre quello dichiarato nei suoi libri precedenti: fare i conti col nostro passato per comprendere meglio il nostro presente e costruire meglio il futuro.

      https://www.bollatiboringhieri.it/libri/francesco-filippi-noi-pero-gli-abbiamo-fatto-le-strade-9788833937
      #mensonges #amnésie
      #livre

  • Etiopia, i conti col passato: la strage di Addis Abeba del 1937

    Sono passati 85 anni ma gli eccidi compiuti dagli invasori italiani - quello di Addis Abeba e quello successivo di Debre Libanòs, ai danni di centinaia di monaci cristiano-copti -, sembrano non avere lasciato traccia nella memoria comune italiana, come del resto tutto il nostro passato coloniale. In Etiopia, invece, il 19 febbraio rappresenta il momento del ricordo di una tragedia collettiva

    È il 19 febbraio del 1937, nel calendario etiopico il 12 Yekatit 1929. Addis Abeba è in festa per celebrare davanti al Ghebì imperiale la nascita di Vittorio Emanuele, il figlio del re, del nuovo imperatore d’Etiopia. Otto granate esplodono alle spalle del viceré, il temutissimo Rodolfo Graziani, e provocano la morte di sette persone e circa cinquanta feriti. Sino al 21 febbraio la capitale etiopica sarà messa a ferro e fuoco, causando la morte e il ferimento di migliaia di civili.

    Quella strage, “Il massacro di Addis Abeba” come è stata definita dallo storico Ian Campbell nel suo testo dedicato all’analisi degli eventi avvenuti nel febbraio 1937, rappresenta solo l’inizio di una carneficina che coinvolgerà anche il monastero cristiano-copto di Debre Libanòs. Luogo mistico situato nella regione Oromo, a nord di Addis Abeba, divenne teatro di una storica “vergogna italiana” (per riprendere il sottotitolo del testo di Campbell).

    Paolo Borruso, nel suo testo Debre Libanòs 1937: il più grave crimine di guerra dell’Italia (edito da Laterza nel 2020), ricostruisce le inquietanti vicende che hanno contraddistinto una delle pagine più buie del colonialismo italiano. Il convento di Debre Libanòs era considerato il luogo di ospitalità di alcuni degli attivisti della resistenza etiopica che avevano partecipato all’attentato contro il viceré, anche se dalle ricostruzioni di Borruso emerge che gli attentatori si fossero solo ritirati brevemente presso il monastero.

    La strage, compiuta dalle truppe italiane guidate dal generale Pietro Maletti ai danni dei monaci, si consumò tra il 21 e il 29 maggio 1937, causando la morte di circa 450 monaci. Le spedizioni punitive elaborate dalla mente del generale Graziani (passato alla storia come il “macellaio del Fezzan”, per i metodi feroci utilizzati nella riconquista dell’area libica tra il 1929 e il 1930), sembra facessero parte di un piano ben dettagliato di violenza su vasta scala che aveva lo scopo di esibire la forza delle truppe coloniali italiane e costringere alla resa l’élite etiopica.

    Sono passati 85 anni ma, sia la strage di Addis Abeba, sia il massacro di Debre Libanòs, sembrano non avere lasciato traccia nella memoria comune italiana, come del resto tutto il nostro passato coloniale. Tralasciando le meritorie ricostruzioni storiche di Angelo Del Boca, la storiografia italiana ha poco sottolineato la gravità dei crimini commessi durante l’occupazione italiana dell’Etiopia.

    Nel 2006 alla Camera dei deputati fu presentato un progetto di legge recante il seguente titolo: Istituzione del «Giorno della memoria in ricordo delle vittime africane durante l’occupazione coloniale italiana». Nel preambolo della proposta di legge si riconosce l’importanza della strage e la si definisce come “giornata simbolo in memoria delle migliaia di civili africani etiopici, eritrei, libici e somali, morti nel corso delle conquiste coloniali”.

    In Etiopia, invece, il 19 febbraio rappresenta il momento di condivisione di una tragedia collettiva. Nel 1955 un obelisco è stato eretto nella capitale per commemorare questa “inutile strage” e da allora, anche durante il governo socialista del Derg, ogni presidente ha reso omaggio alle vittime del colonialismo italiano. Se ancora parzialmente restano sul terreno le vestigia dell’architettura italiana in Etiopia (uno fra tanti il quartiere Incis, oggi Kazanchis), nella nostra memoria non vi sono neppure le macerie.

    https://www.nigrizia.it/notizia/etiopia-i-conti-col-passato-la-strage-di-addis-abeba-del-1937

    #fascisme #Italie #colonialisme #massacre #massacre_d'Addis_Abeba #19_février_1937 #Debre_Libanòs #Ethiopie #Italie #Italie_coloniale #colonialisme #histoire #passé_colonial #Rodolfo_Graziani #Graziani #Pietro_Maletti #Maletti #macellaio_del_Fezzan #violence #Incis #Kazanchis

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    ajouté à ce fil de discussion:
    #Addis_Ababa_massacre memorial service – in pictures
    https://seenthis.net/messages/671162
    et à la métaliste sur le colonialisme italien:
    https://seenthis.net/messages/871953

    • Debre Libanos 1937. Il più grave crimine di guerra dell’Italia

      Tra il 20 e il 29 maggio 1937 ebbe luogo, in Etiopia, il più grave eccidio di cristiani mai avvenuto nel continente africano: nel villaggio monastico di Debre Libanos, il più celebre e popolare santuario del cristianesimo etiopico, furono uccisi circa 2000 tra monaci e pellegrini, ritenuti ‘conniventi’ con l’attentato subito, il 19 febbraio, dal viceré Rodolfo Graziani. Fu un massacro pianificato e attuato con un’accurata strategia per causare il massimo numero di vittime, oltrepassando di gran lunga le logiche di un’operazione strettamente militare. Esso rappresentò l’apice di un’azione repressiva ad ampio raggio, tesa a stroncare la resistenza etiopica e a colpire, in particolare, il cuore della tradizione cristiana per il suo storico legame con il potere imperiale del negus. All’eccidio, attuato in luoghi isolati e lontani dalla vista, seguirono i danni collaterali, come il trafugamento di beni sacri, mai ritrovati, e le deportazioni di centinaia di ‘sopravvissuti’ in campi di concentramento o in località italiane, mentre la Chiesa etiopica subiva il totale asservimento al regime coloniale. L’accanimento con cui fu condotta l’esecuzione trovò terreno in una propaganda (sia politica che ‘religiosa’) che andò oltre l’esaltazione della conquista, fino al disprezzo che cominciò a circolare negli ambienti coloniali fascisti ed ecclesiastici nei confronti dei cristiani e del clero etiopici, con pesanti giudizi sulla loro fama di ‘eretici’, scismatici. Venne a mancare, insomma, un argine ad azioni che andarono oltre l’obiettivo della sottomissione, legittimate da una politica sempre più orientata in senso razzista. I responsabili di quel tragico evento non furono mai processati e non ne è rimasta traccia nella memoria storica italiana. A distanza di ottant’anni, la vicenda riappare con contorni precisi e inequivocabili che esigono di essere conosciuti in tutte le loro implicazioni storiche.

      https://www.laterza.it/scheda-libro/?isbn=9788858139639
      #crimes_de_guerre #livre

  • Le gouvernement demande aux Français d’arrêter de se placer dans la trajectoire des balles des chasseurs
    https://www.legorafi.fr/2020/12/07/le-gouvernement-demande-aux-francais-darreter-de-se-placer-dans-la-trajecto

    Après un nouveau décès en marge d’une battue, le gouvernement a demandé, de manière plus solennelle, aux Français d’arrêter de se trouver systématiquement dans la trajectoire des balles des chasseurs.

    « Cet accident tragique aurait pu être évité si les Français écoutaient le gouvernement et cessaient de se mettre constamment dans la trajectoire des balles des chasseurs » se lamente le porte-parole des fédérations de chasseurs. Face à la recrudescence des accidents, le gouvernement devrait en outre présenter dans la journée un guide pratique, ainsi qu’un numéro vert, pour prévenir les prochains accidents. Plusieurs conseils ont ainsi été retenus et seront mis en application dans les départements les plus concernés. Il sera ainsi conseillé de ne pas se trouver dans un département pratiquant la chasse en extérieur. Si cela n’est pas possible il sera alors recommandé de se tenir à plat ventre toute la journée, ou de creuser une tranchée dans son jardin pour être en sécurité. « De cette manière, près de 70% des accidents de chasses seront évités » se félicite le gouvernement. Autre piste, le port obligatoire du gilet pare-balles, d’un casque kevlar et d’un bouclier en fonte réglementaire homologué par les forces du GIGN. Attention cependant, le non-port de ces ustensiles simples et efficaces pourrait être sanctionné d’une amende forfaitaire de 135 euros.

    De même les personnes qui continueront d’être dans la trajectoire des balles et de contribuer de par leur décès à faire une mauvaise publicité à la chasse se verront, elles aussi, verbalisées d’une amende forfaitaire de 350 euros, voire d’une convocation devant un tribunal en cas de récidive de décès.

    #chasse #france  #mort #femmes #violence #accidents #police

  • Affaire Epstein. L’ancien agent de mannequins Jean-Luc Brunel retrouvé mort dans sa cellule
    https://www.ouest-france.fr/faits-divers/agression-sexuelle/affaire-epstein-l-ancien-agent-de-mannequins-jean-luc-brunel-retrouve-m

    L’ancien agent de mannequins français Jean-Luc Brunel, proche du milliardaire américain décédé Jeffrey Epstein, a été retrouvé mort pendu dans la nuit du vendredi 18 au samedi 19 février 2022, dans sa cellule de la prison de la Santé à Paris.

    Le parquet de Paris a confirmé à l’AFP que cet homme mis en examen pour plusieurs viols sur mineurs avait été retrouvé mort et indiqué qu’une enquête en recherche des causes de la mort avait été ouverte, confiée au 3e district de police judiciaire.

    Accusé de viols par plusieurs anciens top models, ce qu’il contestait, le septuagénaire avait été mis en examen fin juin 2021 pour « viol sur mineur de plus de 15 ans ». Il avait déjà été mis en examen en décembre 2020 pour « viols sur mineur de plus de 15 ans » et « harcèlement sexuel ».

    Jean-Luc Brunel avait été de nouveau mis en examen pour viols et agressions sexuelles en septembre 2021.

    Extinction de l’action publique
    Il avait en outre été placé sous le statut intermédiaire de témoin assisté pour les faits de « traite des êtres humains aggravée au préjudice de victimes mineures aux fins d’exploitation sexuelle ».

    Sa mort signifie l’extinction de l’action publique dans ce dossier, sauf si d’autres personnes devaient être mises en cause.

    Son nom était cité dans une enquête aux États-Unis sur le scandale sexuel impliquant Jeffrey Epstein, lui aussi retrouvé pendu dans sa cellule d’une prison de New York en juillet 2019.

    Retour en détention en novembre
    Jean-Luc Brunel avait été interpellé en décembre 2020 à l’aéroport Charles-de-Gaulle alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol pour Dakar, et avait été incarcéré suite à sa mise en examen.

    Jean-Luc Brunel avait été libéré sous contrôle judiciaire l’espace de quelques jours en novembre dernier, avant d’être remis en détention sur décision de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris. Il avait formé un pourvoi en cassation contre cet arrêt.

    Financier milliardaire, Jeffrey Epstein avait été inculpé en juillet 2019 aux États-Unis pour avoir organisé, entre 2002 à 2005, un réseau de jeunes filles qu’il aurait exploitées sexuellement.

    Un demi-millier d’auditions
    Le parquet de Paris, alerté par l’existence potentielle de mineures françaises parmi les victimes de Jeffrey Epstein, avait ouvert une enquête préliminaire en août 2019.

    Une plainte avait été déposée deux mois plus tard contre Jean-Luc Brunel pour des faits de « harcèlement sexuel » qui n’étaient pas prescrits contrairement à plusieurs accusations contre lui.

    Selon des sources concordantes, l’Office central de répression des violences à la personne (OCRVP), en charge de l’enquête, avait réalisé plus d’un demi-millier d’auditions.

    #prédateurs #Jean-Luc_Brunel #suicide #mannequins #Jeffrey_Epstein #mineures #viols #violences_sexuelles #pédophilie #pédocriminalité #culture_du_viol #viol #france #pédocriminalité #enfants #impunité #violophilie #enquête #bill_clinton #Ghislaine_Maxwell #Elon_Musk #prince_andrew . . . . .

  • Asile, une industrie qui dérape

    Le traitement des demandes d’asile en Suisse est devenu une véritable industrie, avec des #centres_fédéraux gérés principalement par des sociétés privées. Employés mal payés, manque cruel de formation, dérapages violents, dérives bureaucratiques, accès aux soins problématique : des témoignages et des documents d’enquêtes pénales inédits permettent de percer la boîte noire des centres fédéraux d’asile.

    https://pages.rts.ch/emissions/temps-present/12754866-asile-une-industrie-qui-derape.html

    #Budget de fonctionnement des centres : 215 millions en 2021, dont 57 mio à l’encadrement et 60 millions à la sécurité (min 53’50) :

    Dans le reportage, l’histoire de #Sezgin_Dag est racontée. Sezgin décède dans un taxi qui était en train de l’amener à l’hôpital (à partir de la minute 3’06).

    #asile #migrations #réfugiés #privatisation #business #Suisse #ORS #Protectas
    #violence #accélération_des_procédures #procédures_accélérées #accès_aux_soins #souffrance #témoignage #industrie_de_l'asile #business #SEM #Securitas #coût #dysfonctionnement #Boudry #cellule_de_réflexion #décès #morts #suicides #automutilations #traumatismes #dérapages #Gouglera #injures #violence_systématique #frontaliers #conditions_de_travail #plan_d'exploitation_hébergement (#PLEX) #fouilles #nourriture #alimentation #punitions #privations_de_sortie #mesures_disciplinaires #horaires #pénalité #formation #spray #agents_de_sécurité #salaires #centres_pour_récalcitrants #récalcitrants #Verrières #centres_spécifiques #centre_des_Verrières #disparitions #délinquance #optimisation #sécurité #prestations #société_anonyme

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    Ajouté à la métaliste sur #ORS en Suisse :
    https://seenthis.net/messages/884092