• #J.J._BARNES : Le lesbianisme est la cible d’attaques, mais pas de la part de ses adversaires habituels
    https://tradfem.wordpress.com/2017/07/19/le-lesbianisme-est-la-cible-dattaques-mais-pas-de-la-part-de-ses-

    Que ce soit le déni du lesbianisme en tant que sexualité légitime, ou le préjugé que les lesbiennes sont simplement des femmes qui « n’arrivent pas à se trouver de copain », ou même la pratique du viol correctif, les lesbiennes ont de tout temps été effacées et agressées. La répression du lesbianisme continue aujourd’hui, puisque 44 pays criminalisent encore le lesbianisme et que l’on y constate une hausse des mariages simulés comme seule solution de rechange au viol et aux menaces de meurtre que vivent tant de lesbiennes.

    En Chine, ces femmes risquent d’être assassinées par leurs parents et choisissent souvent de se marier avec des homosexuels pour se protéger ; en Inde, les lesbiennes sont forcées d’épouser des hommes hétérosexuels. Un reportage publié dans The Telegraph explique ce qui suit :

    « La plupart des lesbiennes n’ont d’autre choix que de se voir imposer le mariage hétérosexuel, ce qui signifie la réduction ou l’absence de contrôle sur leurs choix sexuels et reproductifs, et entraîne une vie entière de viols non reconnus et, en fait, sanctionnés par l’État ».

    Une nouvelle forme d’attaque

    Mais il existe aujourd’hui une nouvelle forme d’attaque menée contre les droits des lesbiennes, à savoir le message adressé à ces femmes par le mouvement queer, pour qui refuser d’envisager des rapports sexuels avec une personne munie d’un pénis serait une forme d’intolérance.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.feministcurrent.com/2017/07/08/lesbianism-attack-though-not-usual-suspects
    JJ Barnes écrit sur des enjeux politiques en mettant l’accent sur les questions touchant les femmes, le féminisme et la parentalité. Elle est l’autrice de The Lilly Prospero Series for Siren Stories. Suivez-la sur Twitter : @judieannrose.
    #Lesbianisme #feminist_current #viol_correctif #transfemme

    • En dehors d’une réflexion sur le sujet, toujours intéressant comme souvent avec @tradfem
      En ouvrant le lien PornHub dans ce paragraphe :

      Fétichisation du lesbianisme

      Mais au fur et à mesure que la société manifestait plus d’ouverture envers les relations lesbiennes, les hommes ont trouvé une nouvelle façon d’interdire aux lesbiennes l’imposition de limites et l’accès à l’autonomie. Ils l’ont fait en fétichisant leur vécu. Par exemple, l’entreprise PornHub a annoncé qu’en 2016, le mot « lesbienne » a été, pour la deuxième année consécutive, l’expression la plus recherchée sur leur site de vidéos pornographiques. Et si le projet masculin de s’interposer dans des relations lesbiennes est toujours un thème populaire du porno, ce projet est également présent dans les films et les romans traditionnels.

      Voici le bilan de l’entreprise pour l’année 2016 :
      2016 a été une année chargée pour les utilisateurs de Pornhub. Près de 92 milliards de vidéos ont été surveillées au cours de 23 milliards de visites sur le site par de nombreux millions de visiteurs très excités. C’est 64 millions de visiteurs par jour, soit 44 000 par minute. Collectivement, ce sont 4,6 milliards d’heures d’observation porno farcies en seulement un an. Pour décomposer très rapidement, afin de délivrer ce volume de porno gratuit, nos serveurs ont diffusé 99 Gigabytes de données chaque seconde. Pour aider à mettre cela en perspective, essayez d’imaginer la taille d’une clé USB de 16 Go. Imaginez maintenant 194 millions de clés USB, couvrant 11 000 km (6800 milles) de bout en bout ; Ou autour de toute la circonférence de la lune. Je ne peux toujours pas l’imaginer ? Regardez l’infographie ci-dessus, et cela aidera sûrement à clarifier tout.

    • Rôle des lesbiennes dans les combats féministes
      https://christinedelphy.wordpress.com/2017/08/08/role-des-lesbiennes-dans-les-combats-feministes/#sdfootnote1sym

      Des organisations lesbiennes féministes sont aussi confrontées à l’évolution du mouvement #LGBT qui, de combattant de l’ordre moral dans les années 1980, tend à adopter des revendications qu’on ne saurait qualifier de progressistes, que ce soit pour la légalisation de la prostitution ou du recours à la GPA. La CLF s’y oppose fermement et marquera sa désapprobation en se séparant officiellement du mouvement LGBT.

      http://coordinationlesbienne.org/spip.php?article372

  • TW violences sexuelles, culture du viol, viol correctif, viol de guerre

    J’ai plusieurs fois lu et entendu qu’il fallait prendre en compte l’intention de l’agresseur pour déterminer si il s’agit de viol ou agressions sexuelles pour disqualifier les victimes et survivant-e-s
    Autant dans certains cas, l’intention de viol notamment dans le cadre de viols correctifs ou viols de guerre est assez explicite, autant dans d’autres cas, la volonté de viol n’est pas forcément
    La culture du viol n’ est pas étrangère : combien pensent par exemple que le sexe dans une relation amoureuse est un dû alors qu’en réalité , si l’autre n’est pas consentant-e, c’est un viol conjugal par exemple ?
    Une seule règle simple : si la personne n’exprime pas un consentement libre et éclairé, c’est un viol ou une agression sexuelle.
    La solution ne serait elle pas de ne plus en parler ?
    Je ne pense pas que ce ne soit la solution non plus d’autant plus que ça peut aider à la reconstruction certain-e-s survivant-e-s et victimes de viol qui ont besoin de rationaliser.
    C’est comme tout outil, ça peut être très bénéfique dans de bonnes mains et pour un bon usage comme très mauvais si c’est utilisé à des fins malveillantes pour décrédibiliser la parole des concerné-e-s.http://viedelamia.canalblog.com/archives/2016/01/31/33295979.html
    #agression_sexuelle, #culture_du_viol, #intention, #féminisme, #viol_correctif, #viol_de_guerre, violence oppressions, # violences_sexistes, #violences_sexuelles

    • Une seule règle simple : si la personne n’exprime pas un consentement libre et éclairé, c’est un viol ou une agression sexuelle.

      Si ça pouvait être aussi simple … ok, oui, si on parle d’éduquer les hommes mieux vaut être limpide, mais de l’autre côté, non, c’est franchement pas si simple un trauma.
      Quid des situations d’agression sexuelle où le consentement a été donné au départ, ou posé à priori, ou la victime n’a pas su/pu dire non ensuite, ou quand elle est enfant, ou même adulte mais pas tant, quand il faut parfois 30 ans pour poser enfin le mot viol qui met face à la vérité de ce qui s’est passé. Et s’entendre devoir choisir entre c’est ou ce n’est pas, es-tu d’accord ou pas, quand les suspicions deviennent justes abjectes, j’ai envie de dire qu’il en va de ce que l’on souffre ou pas, peu importe les années pour s’en rendre compte, peu importe le consentement qu’on a donné, ce n’était pas pour être maltraité. Et alors juste combien de temps pour pouvoir à nouveau se faire confiance, réhabiliter son corps, le réconforter, lui redonner foi et le raccorder à nouveau à l’esprit sans trembler.

      Parce que je pense à toutes les femmes qui consentent à un rapport sexuel et endurent ensuite dans une grande solitude les pires tourments parce qu’il aurait été décrété on ne sait où une échelle des souffrances morales dues au sexe dans laquelle serait inscrit que ce qu’elles ressentent comme un viol, ce n’est pas un viol. #fuck

    • Je viens de lire votre commentaire que maintenant, donc désolé-e de la réponse tardive.
      Je ne sais vous avez lu d’autres posts que celui là de mon blog mais je parle très souvent quand j’aborde le sujet des violences du trauma des victimes, de mon propre trauma d’ailleurs parfois(un peu trop selon certains à qui je suggère d’aller voir ailleurs si ça les emmerde) et donc je sais que de leur côté ce n’est pas si simple.
      Je suis parfaitement d’accord avec ce que vous dîtes et l’article que vos avez cité cependant là, je suis dans l’optique d’éduquer les violeur-se-s pour qu’il n’y ait plus de victimes

    • @viedelamia oui je suis allée lire les articles courageux de ton blog (mais après mon post) et j’espère que tu ne prends pas mon post énervé pour toi ou tes écrits.
      Cela m’a permis de comprendre qu’effectivement ce message récurrent de consentement ou non consentement s’adresse essentiellement aux hommes et à leur justice.
      Je vais essayer (par la suite) d’affiner les choses pour modifier cette notion d’accaparement sexualo-mental (c’est ronflant mais comment le dire) qui est difficile à cerner et agit en déni destructeur de l’autre.
      Je crois qu’il est indispensable que s’élabore un discours de femmes vers les femmes, tant mieux si les hommes y sont sensibles mais ce n’est pas le but. Ne serait-ce que pour l’aide aux victimes d’abus sexuels qui se sentent bannies ou culpabilisent parce qu’elles auraient consenti. Parce que ce discours n’est même pas étouffé, il est silence et souffrance englué dans le patriarcat dont nous sommes aussi.

      A ce propos
      http://seenthis.net/messages/460623#message460982

      #salope