• Accusations contre l’abbé Pierre : écoles, statues, parcs… Ces lieux qui vont être débaptisés après les nombreuses révélations

    Depuis les nouvelles accusations d’agressions et de harcèlement sexuel envers l’abbé Pierre, plusieurs villes comptent débaptiser des rues, jardins ou écoles portant son nom.

    Les témoignages se multiplient contre l’abbé Pierre. Vendredi 6 septembre, 17 nouveaux témoignages ont été révélés dans un rapport du cabinet spécialisé Egaé, relayé par la Fondation Abbé-Pierre. Accusé d’agressions sexuelles, de harcèlement sexuel, mais aussi d’intimidations, par des femmes et des enfants, l’image du religieux est sérieusement endommagée depuis cet été. Si Emmaüs a déjà fait part de son souhait de changer de nom, et donc de débaptiser certains de ces centres, c’est au tour de plusieurs communes de lancer des démarches pour changer des noms de rues, de parcs ou d’écoles.

    À commencer par la Ville de Paris, qui, si elle « salue le travail salutaire mené par la Fondation en toute transparence », a fait part de sa volonté de débaptiser les Jardins Abbé-Pierre Grands Moulins, dans le 13e arrondissement, « dès lors que la Fondation Abbé-Pierre a décidé de changer de #nom ». Une décision prise face aux « révélations […] très graves » concernant le religieux. La mairie assure qu’elle se « rapprochera de la Fondation afin d’examiner les modalités de ce changement », qui devra, dans tous les cas, être approuvé lors d’un Conseil de Paris.

    À #Saint-Étienne, c’est la commission des hommages publics de la Ville qui doit prendre une décision concernant son #square_Abbé-Pierre. Elle doit se réunir avant la fin de l’année, rapporte France Bleu Saint-Étienne. Son président, Gilles Artigues, propose de le renommer square de la Fondation Emmaüs.

    « Pas possible » de garder ce nom

    Au-delà des lieux publics, il y a des #établissements_scolaires, beaucoup faisant partie du privé, qui portent le nom du religieux. En #Ille-et-Vilaine, par exemple, le lycée professionnel Abbé-Pierre de #Tinténiac, qui porte ce nom depuis 2012, va changer, a annoncé la direction. Une réflexion qui avait été entamée dès les premières révélations, en juillet, et qui a été présentée et approuvée par l’équipe pédagogique « à l’unanimité », lors de la réunion de pré-rentrée, le 30 août dernier, précise le directeur, Raphaël Gouablin. Il précise qu’un nouveau nom devrait être soumis d’ici à « la fin du mois de novembre ». Un choix qui sera fait en consultation avec les élèves, les familles et l’équipe éducative et pédagogique.

    Un changement accueilli avec soulagement par une des enseignantes du lycée, Marie-Thérèse, qui s’est confiée au micro de France Inter. « On est obligés de prendre position », assure-t-elle. Dans la commune voisine, à #Hédé-Bazouges, l’école primaire va aussi changer de nom. Ses enfants y sont scolarisés. « Je suis victime d’abus sexuels et de viol et laisser le nom, pour moi, c’est cautionner, en partie. » La directrice, Florina Loisel, avait contacté dès cet été la direction diocésaine, mais depuis les nouvelles révélations, tout s’est accéléré. « On entend qu’il y a des choses auprès d’enfants, raconte-t-elle au micro de France Inter, donc ce n’est pas possible de garder ce nom ».

    Une #fresque recouverte en Seine-Maritime

    Dans le petit village normand d’#Esteville, en Seine-Maritime, plusieurs lieux sont concernés par cette épineuse question. Tout d’abord, le #lieu_de_mémoire, consacré à l’abbé Pierre, sera définitivement fermé, a annoncé Emmaüs. L’école du village va, elle, être renommée, même si « c’est l’intervention de l’abbé Pierre lui-même auprès du ministère de l’Éducation qui nous a permis d’avoir une école avec des murs en dur, un vrai toit », explique le maire, Manuel Grente. Pour lui, « le débat est vite clos au vu des faits et lorsqu’on agresse des enfants ». La fresque à l’effigie de l’abbé et les barrières portant son nom vont également être modifiées, assure la Mairie.

    La ville de #Nancy a, de son côté, annoncé lundi 9 septembre le retrait d’une #plaque_commémorative, posée sept mois plus tôt, en hommage à l’abbé Pierre. « Compte tenu de ces graves révélations, la municipalité de Nancy a donc décidé du retrait définitif de la plaque en la mémoire de l’abbé Pierre », écrit dans un communiqué la ville dirigée par le socialiste Mathieu Klein.

    Dans les Pyrénées-Atlantiques, c’est une statue à l’effigie du religieux qui pose problème. Installée dans la commune de #Lescar, sur un rond-point. Haute de six mètres de haut, elle avait été inaugurée en 2019. La maire, Valérie Revel assure que le sujet doit être discuté avec Emmaüs et le Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques, puisque la statue est située sur une route départementale, rapporte France Bleu Béarn Bigorre.

    https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/accusations-contre-l-abbe-pierre-ecoles-statues-parcs-ces-lieux-qui-von
    #toponymie #Abbé_Pierre #toponymie_féministe #toponymie_politique #viols #VFF #violences_sexuelles #écoles #places #noms_de_rue #Saint-Etienne #espace_public

  • Au #procès des folles

    « Les violences sont déplacées dans le champs du #fantasme »

    Victimes de violences physiques et psychologiques de la part de leurs ex conjoints, Anouk et Marie doivent être expertisées par des psychologues et psychiatres suite aux #démarches_juridiques qu’elles entament, au pénal et au civil. Elles racontent leurs expériences traumatisantes face à des expertes qui minimisent les faits, remettent en doute leurs paroles, symétrisent les comportements ou encore les accusent d’être hystériques et masochistes. Ces psys considèrent qu’Anouk et Marie « y sont sans doute pour quelque chose », compte tenu de leurs profils psychologiques.

    De très nombreuses femmes vivent les mêmes expériences, source de nouveaux traumatismes, devant la justice, mais aussi dans les cabinets libéraux. Cet épisode décrypte le processus de #psychologisation de la violence (des victimes, mais aussi des agresseurs) qui permet de mieux l’occulter. Avec les analyses de psychologues et d’avocates qui tentent de faire changer ces pratiques.

    https://www.arteradio.com/son/61684896/au_proces_des_folles
    #justice #violence #procès_pénal #procès #traumatisme #masochisme #hystérie #occultation #invisibilisation #psychologie #anxiété #VSS #violences_sexuelles #expertise #peur #honte #répétition #larmes #humiliation #culturalisation #religion #histoire_familiale #hystérie #suspicion #intimité #expertise_psychologique #enquête_de_crédibilité #crédibilité #toute_puissance #traumatisme #post-traumatisme #consentement #colère #tristesse #témoignage #anxiété_généralisée #traumatisme_de_trahison #troubles_du_stress_post-traumatique (#TSPT) #subjectivité #psychanalyse #névrose #masochisme #analyses_paradoxales #présomption_de_masochisme #présomption #concepts #mise_en_scène #jeu #mensonge #manipulation #exagération #répétition #co-responsabilité #dépsychologisation #féminisme #violences_politiques #vulnérabilité #expertises_abusives #maltraitance_théorique #théorie #rite_de_domination #violences_conjugales #analyse_sociale #psychologisation_de_la_violence #patriarcat #domination #violence_systémique #féminicide #sorcière #pouvoir #relation_de_pouvoir #victimisation #violences_conjugales #crime_passionnel #circonstances_atténuantes #injustice #haine #haine_contre_les_femmes #amour #viol #immaturité #homme-système #empathie #désempathie #masculinité #masculinité_violente #violence_psychologique #humiliations #dérapage #déraillement #emprise_réciproque #reproduction_de_la_violence #émotions #récidive #intention #contexte #figure_paternelle #figure_maternelle #imaginaire #violence_maternelle #materophobie #mère_incenstueuse #parentalité_maternelle #parentalité_paternelle #dénigrement

    #audio #podcast

    ping @_kg_

    • Merci
      Cette émission a fait un écho tremblant aux accusations et dénigrements de psychologues dont j’avais requis les compétences pour m’aider (croyais-je) alors que j’étais en soin pour un cancer du sein métastasé. La première, je n’ai pas ouvert la bouche que déjà elle me dit que je me suis assise de façon présomptueuse et un autre moment elle rit en me disant qu’elle voudrait bien voir mon enfant pour savoir comment il s’en sort d’avoir une mère comme moi. Une autre, à qui j’ai demandé d’agir en relais le temps des soins pour mon enfant qui débute ses études, et qui présente des phases dépressives suite à des maltraitances de son père, lui conseille d’aller vivre chez lui devenu SDF à 600km de là et me donne un rdv où j’apprends qu’il sera présent, refusant de m’entendre alors que c’est moi qui l’ai toujours payé. Tellement choquée que je pars en voir une autre pour lui demander si il est normal d’agir ainsi. Cette fois, en sortant, j’étais responsable du cancer qui m’avait fait perdre mon sein dû à des problèmes psys de maternité non résolu, j’allais détruire mon entourage, mon enfant également et j’avais juste envie de me suicider.
      J’ai quand même repris trois mois plus tard un suivi par une psychologue de la clinique qui m’a cette fois réellement écoutée et aidée. Jamais eu le courage cependant de retourner voir les 3 autres pour dénoncer leur incompétence et leurs humiliations.

      #psychologues #violences_psychologiques #maternophobie #courage_des_femmes

  • À Nantes, les Jeux olympiques peuvent-ils museler des militants de la cause palestinienne ?
    En plus des deux arrêtés d’interdiction de manifester pris par le préfet dans le contexte des Jeux olympiques, l’interpellation de trois militants de l’Association France Palestine solidarité, à La Chapelle-sur-Erdre, près de Nantes, a fait réagir. Notre décryptage.
    https://www.ouest-france.fr/societe/droits/a-nantes-les-jeux-olympiques-peuvent-ils-museler-des-militants-de-la-ca
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyNDA4MzkzOTExYzUyNzlkNzNiZGI0NDFkM2I4Mzg1MDBhMGQ?width=1260&he

    Que s’est-il passé en marge des Jeux olympiques, mardi 30 juillet, à La Chapelle-sur-Erdre, au nord de Nantes ?

    « Un quart d’heure après notre arrivée, on voit débarquer quatre véhicules de gendarmerie. Ils étaient six gendarmes et, un peu après, deux policiers municipaux. » Pierre a écarquillé les yeux, dans la matinée de mardi 30 juillet. Avec ses compagnons de 69 et 81 ans, ce retraité de 79 ans ne pensait pas que le simple déploiement d’une banderole et le port de drapeaux, sur un rond-point de La Chapelle-sur-Erdre, au nord de Nantes, le conduiraient à finir sa matinée dans les locaux de la brigade locale. C’est pourtant bien ce qui est arrivé à ce militant de la cause palestinienne, juste après une altercation avec un automobiliste en colère.

    Dans cette commune qui s’est associée à Jénine, dans les Territoires occupés de Cisjordanie, au point d’y envoyer des délégations officielles, cet adhérent de l’Association France Palestine solidarité (AFPS) a pourtant l’habitude de ce genre d’actions. Lecture des droits, prise d’empreintes, photographies et « interrogatoire bon enfant ». Rien n’a manqué.

    Que reproche-t-on aux trois militants de la cause palestinienne ?

    Justement, cette opération de soutien au peuple palestinien dans un des deux périmètres où le préfet l’a interdit depuis la fin juillet, dans le cadre des Jeux olympiques. Ce que les trois hommes d’âge mûr ignoraient, jurent-ils. Les trois militants déplorent une stigmatisation des activistes pro-Palestiniens. « Dès que l’on manifeste un soutien, on nous taxe d’antisémitisme. Notre association, dans ses statuts, combat tous les racismes, dont l’antisémitisme. » Les membres de l’AFPS assument : ils considèrent que « le gouvernement français joue ce jeu de stigmatiser le soutien au peuple palestinien. On souffle sur les braises ».

    Quelles sont les suites judiciaires ?

    L’arrêté préfectoral prévoit, en cas d’infraction, une peine maximale encourue de six mois de prison et 7 500 € d’amende. Mais faut-il sanctionner trois retraités avec banderoles et drapeaux ? Ils sont ressortis de leurs deux heures et demie d’auditions libres, sans leurs accessoires… et sans indication claire. Vendredi 2 août, le procureur de Nantes, Renaud Gaudeul, nous a précisé qu’« il n’y avait pas eu de réponse au niveau du parquet ». Du moins pas encore, semble-t-il, à ce moment-là. Les militants de l’AFPS ont été alertés, samedi, d’une convocation au tribunal judiciaire de Nantes, mardi 10 septembre, pour un avertissement pénal probatoire. Ce que confirme une source de la gendarmerie.

    Pourquoi un arrêté interdisant de manifester a-t-il été pris sur le territoire de La Chapelle-sur-Erdre ?

    L’explication se trouve dans les termes de l’arrêté du 25 juillet. Dans le cadre des Jeux olympiques 2024, Nantes accueille des matches des tournois féminins et masculins de football. Parmi les équipes, celle d’Israël, dans un contexte de conflit avec les Palestiniens. Les rencontres se jouent au stade de La Beaujoire. Les sportifs fréquentent le Club 2024, sorte de mini-village olympique, au Creps de La Chapelle, et logent dans des hôtels à proximité.

    Les autorités sont sur les dents. Elles ont pris les devants en interdisant les manifestations, pour « prévenir un trouble grave à l’ordre public ». Pour les autorités, un lien est établi entre ces mouvements de protestation et un risque de « provoquer à la discrimination, à la haine ou à la violence », du fait de l’origine des sportifs et d’antécédents « d’affrontements entre les “antifas” d’ultra-gauche et les partisans de l’ultra-droite ». La découverte récente de croix gammées sur la façade de l’école communale est rappelée.

    Pourquoi le préfet et le maire se sont-ils renvoyé la balle pour prendre cet arrêté ?

    La pique n’est pas passée inaperçue. Au milieu des considérants de l’arrêté, le préfet rappelle qu’il a demandé au maire de La Chapelle d’interdire les manifestations, mais que l’intéressé ne l’a pas fait. « C’était une décision de l’État, soutient sans animosité Laurent Godet (ex PS), élu le 13 juillet. Le Creps est un équipement de l’État, les Jeux olympiques ont une dimension nationale. La sécurité des JO est essentielle. Il est important que chacun soit dans son rôle. » La préfecture semble adhérer, aujourd’hui, à cette lecture de la répartition des rôles. Sollicitée, elle n’a pas répondu à nos questions.

    En quoi ces interpellations ont-elles fait réagir ?

    Les syndicats FO et CGT ont, au préalable, qualifié d’« inacceptable » l’arrêté préfectoral d’interdiction de manifester jusqu’à la fin des JO. « Les autorités ne peuvent invoquer à tout bout de champ des prétextes sécuritaires pour étouffer la contestation sociale », ont-ils écrit, dans un communiqué commun. Jeudi, la Ligue des droits de l’Homme est à son tour montée au créneau pour dénoncer « une interpellation disproportionnée ».

    Peut-on, à cause des Jeux olympiques, limiter le droit à la liberté d’expression ?

    Membre du Syndicat des avocats de France, Loïc Bourgois se dit « très choqué ». L’avocat nantais voit dans les arrêtés et les trois interpellations « une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté fondamentale. Même s’il y a des interdictions, la liberté est la règle ». Pour lui, « ce sera bien compliqué de faire la démonstration de la menace de ces trois personnes, en dépit d’une interdiction qui a pu exister ».

    #violences_policières #JO

    • VIDÉO. Ils ont défendu la Palestine pendant les JO : trois militants refusent la sanction
      Ouest-France | Josué JEAN-BART | Publié le 10/09/2024
      https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/video-ils-ont-defendu-la-palestine-pendant-les-jo-trois-militants-refus

      Interpellés fin juillet lors d’une manifestation en soutien au peuple palestinien organisée malgré une interdiction préfectorale, les trois militants de l’Association France Palestine solidarité étaient convoqués pour un avertissement pénal probatoire. Ils s’y sont opposés.

      Juste avant 10 h, des manifestants arrivent encore par le pont Victor-Schœlcher. Ils rejoignent, sur le parvis du palais de justice de Nantes, la foule équipée de drapeaux palestiniens, LFI et FO, de banderoles et de keffiehs, venue apporter, ce mardi 10 septembre, son soutien à trois militants de l’Association France Palestine solidarité (AFPS). Trois habitants de La Chapelle-sur-Erdre convoqués pour un avertissement pénal probatoire après leur participation à une manifestation interdite.
      Manifestation interdite

      Leur tort ? Avoir déployé, le 30 juillet, des drapeaux et des banderoles sur un pont, à La Chapelle. Problème : l’action a été menée en pleine période olympique dans la métropole nantaise. Ce qui a amené le préfet à prendre deux arrêtés interdisant les manifestations, l’un visant Nantes avec sa fan zone et le stade de La Beaujoire, l’autre intéressant La Chapelle dont le centre de ressources, d’expertise et de performances sportives (Creps) hébergeait certaines délégations.
      « Disproportionnée »

      Pierre Leparoux, Bernard Étrillard et Michel Bernard, trois retraités investis dans l’AFPS, ont été interpellés et entendus dans la foulée par les gendarmes. Qui leur ont signifié leur convocation pour un avertissement pénal probatoire. Ils sont venus à Nantes… pour refuser cette sanction. « On considère qu’elle est complètement disproportionnée et qu’elle n’a rien à voir avec notre action militante tout à fait légitime, s’indigne Pierre Leparoux. L’État français, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité, qui a signé les Conventions de Genève, doit tout faire pour faire cesser la colonisation. »

      « Cette procédure ne nous permet pas de nous défendre », renchérit Bernard Étrillard. Le trio s’est engouffré dans le tribunal, accompagné de son avocat. Plus d’une heure après, il en est ressorti. En confirmant son refus de la procédure. « C’est transmis au procureur qui décidera, soit de classer sans suite, soit de nous renvoyer devant le tribunal correctionnel. » Une autre procédure, administrative, s’attaquera à l’arrêté d’interdiction. Le rassemblement s’est terminé par des prises de paroles, des chants et des slogans.
      Josué JEAN-BART.

  • « Ça a viré au cauchemar » : un Américain venu aux JO dépose plainte à l’IGPN contre des policiers qui l’ont interpellé
    Par Nicolas Goinard – Le 4 août 2024 à 13h35- Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/jo-paris-2024/ca-a-vire-au-cauchemar-un-americain-venu-aux-jo-depose-plainte-a-ligpn-co
    https://www.leparisien.fr/resizer/YRRSUKFC-Bi1DRbsNMC6MC3ZQHk=/1200x675/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/5PMEDWIXRBDCJDPCX6Q6AEHGEQ.jpg

    Sur ses bras, des bleus et des croûtes. Trois jours après les faits qu’il dénonce, Neil Andrew Frias Diaz, un américano-chilien de 35 ans, est encore marqué physiquement et psychologiquement. « Je devais voir sept épreuves de ces JO, je n’en ai vu qu’une », témoigne-t-il auprès du Parisien. Le trentenaire dénonce des faits de violences de la part de policiers qui sécurisaient le centre aquatique, mardi 30 juillet. Il a déposé plainte ce vendredi auprès de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).

    Ce jour-là, le trentenaire doit assister au match de water-polo opposant la France au Japon et à trois autres rencontres. Ce n’est pas une rencontre sensible. La veille, il assistait à un match de rugby à 7 féminin.

    Neil Andrew veut immortaliser le moment et sort un drapeau israélien. Il explique : « Ma mère est juive cubaine. » À son cou, une étoile de David. Il fait un selfie avant de franchir le contrôle des billets. C’est ce qui aurait provoqué son contrôle d’identité par trois policiers. « Ils m’ont demandé pourquoi je prenais cette photo, ils m’ont pris mon téléphone pour regarder dedans, relate-t-il auprès du Parisien et auprès de l’IGPN. Je leur ai montré mon ticket ». Une spectatrice aide à la traduction. Les policiers contrôlent ses papiers.

    L’affaire semble close, il retourne vers l’entrée principale pour faire la queue. « Dix minutes plus tard, cinq autres policiers sont arrivés sur moi, reprend Neil Andrew. Ils m’ont dit que j’étais interpellé. J’ai demandé pourquoi, l’un d’eux a dit que je faisais de la résistance. » Le trentenaire relate qu’il a été traîné manu militari, tiré par les pieds, jusqu’à un fourgon de police.

    Conduit au commissariat de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), il passera 27 heures en garde à vue. « Je n’ai pas pu prévenir mes amis, j’ai disparu pendant plus d’une journée », ajoute-t-il. Il décrit des scènes visant à l’humilier : refus de lui donner de l’eau en l’invitant à boire dans les toilettes, refus d’avoir un avocat, un médecin… Autant de griefs listés dans sa plainte sur lesquels les enquêteurs de l’IGPN vont devoir faire la lumière.
    « La gravité et la nature de ce dossier ne nécessitaient pas de l’orienter en comparution immédiate »

    À l’issue de la garde à vue, le spectateur malheureux hérite d’une convocation en vue d’une notification d’une ordonnance pénale pour avoir « opposé une résistance violente » et « d’avoir pénétré par force ou fraude dans une enceinte sportive » en état d’ivresse pour le 26 novembre prochain… Alors qu’il repart ce lundi 5 août pour New York où il vit.

    La tendance est, pourtant, en cette période de JO, à la réduction des délais pour éviter que les victimes ou les mis en cause venus de l’étranger ne soient convoqués dans plusieurs mois. Il n’est donc pas rare de voir des dossiers jugés en comparution immédiate qui ne seraient pas orientés par cette voie en temps normal.

    Contacté, Éric Mathais, procureur de la République de Bobigny, répond que « la gravité et la nature de ce dossier ne nécessitaient pas de l’orienter en comparution immédiate ». Et d’ajouter : « Le parquet de Bobigny n’a pas été informé d’une éventuelle plainte pour violences illégitimes ». Neil Andrew affirme également qu’il n’était pas alcoolisé. Selon le ministère public, il avait 1,34 g d’alcool par litre de sang.

    « Mon client est extrêmement choqué, il a du mal à dormir », rapporte Me David Cazeneuve, l’avocat du plaignant. Aujourd’hui, encore, Neil Andrew ne comprend pas pourquoi il a été interpellé. « La seule chose qu’il a faite, c’est sortir un drapeau israélien, poursuit le conseil. C’était un match France-Japon, il n’y avait pas, par exemple, de supporters iraniens tournant autour. » Et d’ajouter : « Ce sont des événements extrêmement graves et inquiétants. » Neil Andrew confie : « Ces Jeux olympiques ont viré au cauchemar pour moi. »

    #violences_policières. #JO

  • Pas de trêve olympique pour les victimes de violences policières | Le Club
    https://blogs.mediapart.fr/issam-el-khalfaoui/blog/040824/pas-de-treve-olympique-pour-les-victimes-de-violences-policieres

    Vendredi 26 juillet, loin de l’agitation des Jeux Olympiques, mon téléphone sonne aux alentours de 21h. C’est ma sœur Samia. Elle m’informe que Romain Devassine, l’homme qui a froidement abattu mon fils Souheil d’une balle en plein cœur, se pavane lors d’un spectacle de BMX devant des millions de téléspectateurs pour la cérémonie d’ouverture.

    • Déjà, il y a presque deux ans, il me disait en me regardant droit dans les yeux : « Oui, la vie est belle. » Aucun remords, aucun regret, aucune empathie de ce policier qui se préparait à réaliser une prestation de BMX à quelques centaines de mètres seulement des lieux du drame. Prévenu à l’avance, je m’étais rendu seul à cet évènement pour comprendre comment cet homme pouvait envisager de réaliser ce show à Marseille, cette ville où il avait tué mon fils. Lorsque je me suis retrouvé à moins de 5 mètres de lui, il me reconnut et je lui lançais la gorge nouée « Est-ce que la vie est belle M. Devassine ». Je ne m’attendais pas vraiment à une réponse de sa part, mais plutôt à un silence, ou à quelques mots pour m’expliquer qu’il ne souhaitait pas me parler. Sa réaction fût tout autre, il me répondit avec un air narquois « Oui la vie est belle ». Il a ensuite menacé de me faire expulser manu militari par les gendarmes présents. Cependant, ces derniers avaient compris que je n’enfreignais aucune loi, et m’ont permis de rester tant que je n’intervenais pas physiquement pour perturber l’exhibition ou la course cycliste qui suivait. C’est ainsi que j’ai pu expliquer aux spectateurs pourquoi j’étais là. Finalement, il a dû renoncer à son indigne prestation puisque le public n’était plus si admiratif.

  • Dans une enquête hors norme publiée le mois dernier dans Libération, le journaliste Willy Le Devin met à jour un groupe pédocriminel composé de plusieurs intellectuels français mis en cause pour des crimes sexuels commis durant plusieurs années sur des enfants. La fille adoptive de l’un d’entre eux, Inès Chatin, témoigne pour la première fois à visage découvert et livre un récit terrifiant des sévices sexuels subis entre ses 4 et 13 ans.

    C’est l’une des enquêtes les plus marquantes de l’année et pourtant, peu de médias s’en sont fait l’écho. À commencer par nous. On n’essaiera pas de se trouver d’excuse mais on avancera l’hypothèse d’une lecture physiquement et émotionnellement si éprouvante que l’on a préféré durant plusieurs jours la repousser au lendemain.

    https://www.lesinrocks.com/cheek/les-hommes-de-la-rue-du-bac-cette-affaire-incarne-la-complaisance-du-mil
    #leshommes_de_la_rue_du_bac

  • Le chef de la BRAV-M a été mis en examen en janvier pour des violences lors d’une manifestation à Paris et placé sous contrôle judiciaire
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/07/23/le-chef-de-la-brav-m-mis-en-examen-en-janvier-pour-des-violences-lors-d-une-

    Le commissaire S., qui dirige les compagnies d’intervention et la BRAV-M de la préfecture de police de Paris, a été doublement mis en examen et placé sous contrôle judiciaire en janvier 2024, a appris Le Monde de source judiciaire. Depuis, ce jeune commissaire de 33 ans continue de participer aux opérations de maintien de l’ordre parisiennes et dirige toujours les mille trois cents agents placés sous sa responsabilité. Selon les informations du Monde, son remplacement serait prévu pour après les Jeux olympiques.

    Finalement, quand les syndicats de policiers disent que la Justice ne fait pas son travail, et qu’elle laisse les voyous continuer leur vie comme si de rien n’était, y-a un peu de vrai.

  • L’alcool, cause majeure mais sous-estimée de la violence ordinaire | Luc Bronner
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/07/16/l-alcool-cause-majeure-mais-sous-estimee-de-la-violence-ordinaire_6250521_32

    Sur plus de huit cents dossiers de #violences volontaires étudiés dans le ressort du tribunal [de Béziers], il apparaît que, dans les trois quarts des cas, les auteurs avaient consommé de l’#alcool, des stupéfiants ou les deux. « La place de l’alcool et des stupéfiants dans ces violences est inversement proportionnelle à celle qu’elle occupe dans les débats publics, insiste le procureur. En matière de #délinquance, on ne regarde que les conséquences, on s’intéresse peu aux causes profondes. »

    L’OPA intellectuelle et politique réalisée par la droite et l’extrême droite sur les sujets de sécurité en France depuis deux décennies a popularisé l’idée que le pays était soumis à un niveau inédit de violences provoquées, pêle-mêle, par les jeunes, les jeux vidéo, le cannabis, l’immigration, l’islam radical, etc. Après une série de faits divers, en mai 2023, le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, avait lui-même repris l’idée d’un processus de « décivilisation » pour expliquer la montée des délits et des crimes en France. Or, une des constantes de ces violences réside plutôt dans un des piliers, de fait, de notre « civilisation » : les addictions et leurs conséquences (en particulier pour l’alcool), banalisées au point d’en être devenues presque invisibles alors que cette circonstance aggravante remplit les cellules de garde à vue, les tribunaux puis les prisons, que ce soit à Béziers, autoproclamée « capitale mondiale du #vin », une des villes où l’extrême droite a triomphé au premier tour des législatives (68 %), ou dans le reste du territoire.

    Les premiers à en témoigner sont ceux qui prennent des coups. Selon une enquête de victimation publiée fin 2023 par le ministère de l’intérieur, 27 % des personnes #victimes de violences physiques estimaient que leurs agresseurs étaient sous l’emprise d’alcool ou de drogue. Dans son programme de travail, la mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (#Mildeca) a retenu le chiffre de 30 % à 40 % des cas de condamnations pour violences dans lesquels l’alcool serait impliqué. « On est certain que c’est un cofacteur très important des violences du quotidien », relève Nicolas Prisse, président de la Mildeca.

    Le tableau est particulièrement sombre pour les violences intrafamiliales. Au centre de formation à la police judiciaire de la gendarmerie, à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), l’adjudante-cheffe Sophie Merle fait parler la vingtaine de gendarmes appelés à devenir des référents dans ce domaine. C’est sur l’alcool qu’ils s’arrêtent le plus longuement pour témoigner de leur expérience. « A un moment, pour les interventions de nuit, on s’est dit qu’on allait noter chaque fois que l’alcool était impliqué. Finalement, c’est l’inverse, on relève plutôt quand il n’y a pas d’addictions tellement c’est rare », pointe une officière en poste dans l’Oise. « La nuit, c’est présent dans 90 % de nos interventions », souligne la militaire. « Ça désinhibe complètement », ajoute un gendarme. « C’est massif, parce que c’est un produit en vente libre et pas cher », complète l’adjudante-cheffe.

    Les scientifiques constatent, dépités, le peu d’échos des discours sur la #prévention. « Les responsables politiques ne s’attaquent pas à ce sujet. Ils savent très bien que le coût social des #addictions est élevé. Mais ils font le calcul que le coût électoral l’est aussi », relève Sebastian Roché, directeur de recherche au CNRS. « Bien qu’il représente le #psychotrope le plus fortement associé aux violences, on attend toujours une opération “place nette XXL” pour l’alcool dans l’un des pays les plus consommateurs du monde, ajoute le professeur en psychologie sociale, Laurent Bègue-Shankland. Le coût astronomique de l’alcool pour la société française devrait réveiller le monde politique et pousser à une cure collective de désintoxication. » Un coût social et sanitaire annuel évalué par l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) à 102 milliards d’euros pour l’alcool, contre un peu moins de 8 milliards pour les #drogues illégales. Une différence due à l’impact sanitaire de l’alcool avec plus de 40 000 morts de maladie par an.

    • Voilà.

      Si je picole (ce qui m’arrive fort peu), je ne me mets pas à taper tout le monde ou à agresser.

      Quand on était jeunes, c’est arrivé une fois à monsieur de se montrer agressif sous alcool. J’ai été très claire : ce serait la dernière fois.
      Plus jamais eu de problème d’agressivité.

      L’alcool, dans un coin comme le Gers rural, c’est une autre histoire, mais pour moi, c’est clair que les virilistes sont restés bloqués à l’époque où ça permettait de justifier tranquillou des pains dans la gueule qui ne passaient pas socialement quand t’étais à jeun et tout aussi agressif.
      Y a toujours la très forte ritualisation de la 3e mi-temps de rugby, une bonne occase de profiter des filles sans se faire rejeter par la communauté ensuite.

      En fait, je distingue très bien l’alcoolisme qui est un gros problème de santé et d’addiction de la violence qui est un problème patriarcal.

  • Le crane d’Hedi aurait été fracassé à coups de matraque - Les policiers coupables soutenus par Darmanin et la flicaille
    https://ricochets.cc/Le-crane-d-Hedi-aurait-ete-fracasse-a-coups-de-matraque-7700.html

    Le patron de la police, Gérald Darmanin et toute la profession ont donc défendu des policiers qui ont, selon ce rapport d’expertise, fracassé le crâne d’un homme par de « nombreux coups, notamment de matraque, donnés quand le jeune homme était au sol ». Ils ont soutenu des actes de barbarie. En lisant ça et des tas d’autres faits, on comprend vite que les urnes et les institutions de la démocrature bourgeoise seront très loin de suffire à endiguer le néofascisme (et son monde) déjà là, (...) #Les_Articles

    / #Violences_policières, #Procès,_justice,_répression_policière_ou_judiciaire, Autoritarisme, régime policier, (...)

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...

  • Le piège de la frontiere de Nador-Melilla
    Résumé

    https://vimeo.com/954056937/358dd8498d

    Le #24_juin_2022, près de deux-mille personnes migrantes ont tenté de traverser la barrière-frontalière séparant la ville de #Nador – au nord-est du Maroc – de Melilla – enclave sous contrôle espagnol. La #répression violente qui leur a été infligée par les forces de l’ordre marocaines et espagnoles a transformé le poste-frontière de #Barrio_Chino en #piège mortel, et a abouti à un véritable #charnier. Les autorités marocaines ont reconnu 23 décès, mais l’Association Marocaine des Droits Humains à Nador (AMDH) a dénombré au moins 27 personnes tuées lors de cette journée, et plus de 70 personnes demeurent disparues jusqu’à aujourd’hui. Que s’est-il passé le 24 juin 2022 ? Comment et par qui le poste-frontière de Barrio Chino a-t-il été transformé en piège mortel ?

    Pour répondre à ces questions, Border Forensics a enquêté pendant plus d’un an avec Irídia-Centre pour la Défense des Droits Humains, l’Association Marocaine des Droits Humains et d’autres acteurs de la société civile des deux côtés de la frontière. Par ailleurs, nous avons bénéficié des conseils complémentaires du Centre Européen pour les Droits Constitutionnels et Humains (ECCHR). En articulant notre analyse du massacre à travers différentes échelles spatiales et temporelles, nous avons tenté de comprendre non seulement l’enchaînement des évènements et les pratiques des acteurs présents sur place le 24 juin 2022, mais également les conditions structurelles qui ont rendu ce massacre possible, ainsi que la conjoncture politique qui a influé sur l’intensité extrême de la violence. Nous analysons également la violence qui a continué après le 24 juin à travers l’absence d’identification des morts et des disparus, l’impunité pour le massacre et l’acharnement judiciaire contre les personnes migrantes elles-mêmes.

    Bien que des zones d’ombre subsistent, les faits que nous avons reconstitués en croisant de nombreux éléments de preuve sont accablants, tant pour les autorités marocaines et espagnoles que pour l’Union européenne (UE) qui les soutient politiquement et financièrement. Les autorités des deux côtés de la frontière doivent faire toute la lumière sur ce massacre, et enfin répondre aux demandes de vérité et de justice des victimes et de leurs familles.


    https://www.borderforensics.org/fr/enquetes/nadormelilla
    #Melilla #Espagne #Maroc #frontières #massacre #mourir_aux_frontières #morts_aux_frontières #border_forensics #architecture_forensique #violence #violences_policières #contre-enquête #apartheid_frontalier #barrières_frontalières #murs #domination_raciale #impunité #préméditation #militarisation_des_frontières #identification #externalisation

  • Proteste a Buenos Aires
    https://radioblackout.org/2024/06/proteste-a-buenos-aires

    Mercoledì a Buenos Aires, in #argentina, ci sono stati scontri violenti tra la polizia e gruppi di manifestanti che stavano protestando contro la legge bases, una ampia e molto discussa serie di riforme voluta dal nuovo presidente argentino, l’ultraliberista Javier Milei. Migliaia di persone si sono riunite davanti al parlamento per contestare le misure proposte […]

    #L'informazione_di_Blackout ##Milei #privatizzazioni

  • Tir mortel à Cherbourg : la mère de Sulivan porte plainte, la policière mise en examen pour homicide volontaire

    INFO LE PARISIEN. Le jeune chaudronnier de 19 ans a succombé au tir d’une fonctionnaire de police alors qu’il tentait de s’échapper à pied d’une voiture volée après le refus d’obtempérer du conducteur, dimanche à Cherbourg (Manche). Me Yassine Bouzrou a porté plainte pour homicide volontaire ce mardi 11 juin au nom de la mère de la victime. La policière, elle, a été mise en examen.

    Par Jean-Michel Décugis et Geoffroy Tomasovitch
    Le 11 juin 2024 à 18h57, modifié le 12 juin 2024 à 07h09 - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/faits-divers/tir-mortel-dune-policiere-a-cherbourg-la-mere-de-sulivan-19-ans-porte-pla
    https://www.leparisien.fr/resizer/LSQCpw_fauVO9i-B1qvrzWAElLk=/932x582/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/6LJVDLD3S5EPFJCQBV4GVC5NUM.jpg

    Pourquoi avoir ouvert le feu ? Cette question obsède Nathalie, dévastée depuis ce dimanche soir tragique où son fils âgé de 19 ans a succombé au tir d’une policière lors d’une intervention déclenchée au départ par un refus d’obtempérer à Cherbourg-en-Cotentin (Manche). Selon nos informations, la mère de Sulivan S., 19 ans, a par l’intermédiaire de son avocat, Me Yassine Bouzrou, porté plainte contre la policière pour « homicide volontaire » ce mardi 11 juin en début d’après-midi auprès du procureur de la République de Cherbourg. La fonctionnaire de police en question a été mise en examen pour « homicide volontaire » ce mardi soir et placée sous contrôle judiciaire.

    « La fonctionnaire de police a tiré à très courte distance sur Sulivan et la balle l’a atteint au niveau de la poitrine. Lorsque la policière a tiré, elle avait nécessairement conscience que le tir par arme à feu en direction d’une zone vitale telle que la poitrine pourrait entraîner la mort de ce dernier », expose principalement dans sa plainte le pénaliste parisien, traduisant l’incompréhension totale des proches de ce jeune salarié en chaudronnerie qui s’interrogent sur la justification de ce tir alors que Sulivan, passager qui tentait de s’enfuir à pied, n’était pas armé et ne présentait a priori pas de danger pour les forces de l’ordre. Selon une source policière, le jeune homme se serait retourné vers la policière après avoir percuté un autre agent pour forcer le passage, le tout dans une rue plutôt mal éclairée. Les conditions de cette ouverture du feu seront l’un des points centraux à examiner par l’IGPN, chargée de l’affaire qui a été transmise au pôle criminel du tribunal judiciaire de Coutances (Manche). (...)

    #Violences_policières

  • VIDÉO. Soupçons de violences policières à Vénissieux : « Pour moi, c’est une bavure », estime une pharmacienne témoin de la scène
    Écrit par Sandra Méallier et Béatrice Tardy | Publié le 06/06/2024 à 12h35 Mis à jour le 07/06/2024 à 14h59 https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/venissieux-pour-moi-c-est-une-bavure-estime-la-pharmaci
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/DFpWBRP6FqNbUJWNQG4rySw8kt4/930x620/regions/2024/06/06/sans-titre-1-66618dbebefa5532846556.jpg

    Nathalie Alves, pharmacienne aux Minguettes, reste choquée par la violence dont elle a été témoin. Son officine jouxte le bureau de tabac du père d’Iheb qui a fait l’objet d’une interpellation pour le moins musclée, mardi 4 juin, à Vénissieux. Pour elle, la police s’est « acharnée » sur le jeune homme de 19 ans alors qu’il était à terre. Une version que contestent les forces de l’ordre.

    « On a vu des fumigènes, il y avait beaucoup de mouvement autour de la pharmacie, alors on a décidé de fermer ». Nathalie Alves raconte comment s’est terminée sa journée de travail, mardi 4 juin, peu après 19 heures. "Quand je suis sortie, j’ai vu la victime qui était au sol et qui se faisait matraquer par un policier. Il lui demandait d’arrêter, il disait : « j’ai mal à la jambe, arrêtez, je travaille au bureau de tabac, j’ai rien à voir avec ça »... Mais ça a continué et ça a été très violent, il tapait très très fort."

    Pour la pharmacienne, le mot de victime est bien celui qui convient pour désigner Iheb, 19 ans, fils du patron du tabac voisin. « Il n’était pas en train de se débattre, il n’avait rien dans les mains, il était allongé au sol et demandait qu’on arrête. Il l’aurait attrapé, bousculé, tapé une fois, deux fois, je ne dis pas. Mais là, il y allait de toutes ses forces avec un bâton et un taser... C’est exagéré ! »

    Nathalie est d’autant plus bouleversée qu’elle entretient de bons rapports de voisinage avec le buraliste et ses enfants : « On connaît toute la famille, il n’y a jamais eu de problème ». Elle ne nie pas les problèmes de stupéfiants aux alentours du petit centre commercial, mais refuse que les habitants fassent les frais de la chasse aux revendeurs. " (...)

    #violences_policières

  • Macron, en marche vers l’#extrême_droite ?
    https://www.youtube.com/watch?v=G43ZVd7wN60

    En 2017, puis en 2022, Emmanuel Macron a remporté l’élection présidentielle face à Marine Le Pen. Mais sa fascination pour l’extrême-droite et sa complaisance vis-à-vis d’empires médiatiques qui propagent la xénophobie contribuent à « booster » le Rassemblement national. Au second tour de la présidentielle de 2022, Marine Le Pen recueillait 41,8% des voix. Un record. Et le résultat d’une politique. Depuis 2017, interdictions de manifestations, arrestations arbitraires et surveillance généralisée sont utilisés par l’exécutif pour mater des révoltes populaires contre des politiques libérales imposées sans concertation, et considérées comme « anti pauvres ».
    Demain, l’Etat de droit et la devise républicaine « Liberté, égalité, fraternité » ne seront ils plus qu’un lointain souvenir ? Durant quatre mois, Thierry Vincent et Daphné Deschamps ont interviewé d’anciens macronistes déçus par la dérive autoritaire du président et des figures conservatrices et d’extrême-droite qui se réjouissent qu’Emmanuel Macron leur prépare un « boulevard » pour 2027.
    À quelques semaines des élections européennes, enquête au coeur d’une France en marche vers l’extrême droite.

    #Macron #Emmanuel_Macron #ni_de_droite_ni_de_gauche #de_droite_et_de_gauche #monarchisme #action_française #en_marche #jeanne_d'arc #Puy_du_Fou #11_novembre_2018 #Maréchal_Pétain #Pétain #décivilisation #Renaud_Camus #autoritarisme #macronisme #islamo-gauchisme #front_national (#FN) #arc_républicain #Jean-Michel_Blanquer #Amélie_de_Montchalin #front_républicain #Rassemblement_national (#RN) #Patrick_Vignal #intersectionnalité #gauche_radicale #extrême_gauche #France_insoumise #tenue_vestimentaire #habits #retraite #xénophobie #racisme #Elisabeth_Borne #Valeurs_Actuelles #migrations #connivence #symbole #Bruno_Roger-Petit #Bolloré #Vincent_Bolloré #médias #groupe_Bolloré #François_Coty #punaises_de_lit #bouc_émissaire #Pascal_Praud #grand_remplacement #Pap_Ndiaye #Rima_Abdul_Malak #Rachida_Dati #Cyril_Hanouna #Geoffroy_Lejeune #Journal_du_Dimanche (#JDD) #Gérald_Darmanin #conservatisme #homophobie #homosexualité #violences_policières #loi_immigration #préférence_nationale

  • Alina, non una di meno
    (pour archivage)

    Tutti assolti perché “il fatto non costituisce reato” i poliziotti e dirigenti della questura accusati di sequestro di persona e omicidio colposo per la morte di #Alina_Bonar_Diachuk, morta suicida a 32 anni il 16 aprile 2012 nel commissariato di Opicina. Il 14 aprile era stata prelevata da una volante al carcere del Coroneo dove aveva finito di scontare una pena per favoreggiamento dell’immigrazione clandestina ed era stata portata a quello che fu subito definito il “commissariato degli orrori”.
    Alina Bonar Diachuk era in attesa d’espulsione ma non in stato di fermo, non c’era alcun motivo legale per portarla al commissariato e trattenerla lì. Aveva già tentato il suicidio, dopo due giorni si è impiccata con il cordino della felpa davanti alle telecamere di sorveglianza. La sua agonia è durata 40 minuti, nessuno si è accorto di niente né tantomeno è intervenuto.

    Le indagini hanno permesso di scoprire che Alina non era stata l’unica ad aver subito un sequestro di persona in commissariato: era una prassi abituale. Nel corso delle perquisizioni si è scoperto che il funzionario dirigente Carlo Baffi aveva cambiato il cartello dell’ufficio immigrazione con la scritta “ufficio epurazione” che teneva in bella mostra vicino a un busto di Mussolini. All’epoca, Baffi era anche membro della Commissione territoriale di Gorizia che esaminava le domande d’asilo presentate in Friuli Venezia Giulia: Baffi ha continuato a partecipare alle riunioni della Commissione anche dopo il suicidio di Alina. L’allora questore Padulano disse che i poliziotti coinvolti avevano fatto il loro “dovere”.

    A febbraio 2018 il pm De Bortoli aveva chiesto pene per 20 anni e 9 mesi per i poliziotti coinvolti. A sei anni dalla morte di Alina, era giunta l’assoluzione per tutti in primo grado: il giudice Nicoli aveva ritenuto che i poliziotti avessero messo in atto direttive della Questura, conosciute e condivise ai massimi livelli istituzionali, anche dalla Pretura, secondo quanto riportato dalla stampa. In breve, i poliziotti hanno fatto il loro dovere e hanno obbedito agli ordini. Tuttavia, nonostante l’omertà istituzionale, noi sappiamo che il sequestro di persona non è legale in Italia e la detenzione di Alina e delle altre centinaia di persone a Opicina era abusiva. Ora, dopo due anni, arriva il giudizio in appello: tutti assolti non più perché “il fatto sussiste” ma perché “il fatto non costituisce reato”.

    È la banalità del male: non c’è reato e nessuno è responsabile dell’annientamento della vita di una giovane donna.

    Siamo in attesa di leggere le motivazioni della sentenza ma già possiamo dire che non ci stiamo: Alina, donna e migrante, è stata per la seconda volta uccisa da questa seconda sentenza che non condanna nessuno per la sua morte.

    Verità e giustizia per Alina. Le vite delle donne contano tutte, NON UNA DI MENO!

    Nell’immagine, l’azione toponomastica di rinominazione di via del Coroneo, dove si trova il carcere di Trieste, con il nome di Alina Bonar Diachuck, vittima di Stato.

    https://www.rivoluzioneanarchica.it/alina-non-una-di-meno
    #suicide #asile #réfugiés #migrations #Opicina #homicide #détention #Italie #violences_policières #Carlo_Baffi #détention_arbitraire

    #toponymie #toponymie_politique #toponymie_migrante #victime_d'Etat

  • Flamme olympique : « Quatre Robocops me sont immédiatement tombés dessus », plaqué au sol pour avoir brandi un drapeau palestinien sur le passage du flambeau
    Écrit par Dorian Naryjenkoff | Publié le 30/05/2024
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/mayenne/laval/flamme-olympique-quatre-robocops-me-sont-immediatement-

    Le directeur de théâtre Jean-Luc Bansard, a été verbalisé jeudi 29 mai à Laval, en Mayenne, à l’occasion du passage de la flamme olympique pour « participation à une manifestation interdite ». Le mis en cause a reçu plusieurs soutiens, tandis que de nombreux militants associatifs dénoncent un climat de plus en plus liberticide à l’approche des JO 2024.

    Alors que la flamme olympique poursuit son trajet jusqu’à Paris et faisait étape à Laval (Mayenne) ce jeudi 29 mai, Jean-Luc Bansard, le directeur du théâtre du Tiroir, a voulu profiter de la visibilité de l’événement pour brandir un drapeau palestinien, cause à laquelle il est très attaché.

    Il entend ainsi alerter sur le drame humanitaire qui s’y joue, depuis qu’Israël a lancé une offensive en réponse à l’attaque terroriste du Hamas sur son sol le 7 octobre dernier.

    « J’ai trois amis dans le domaine du théâtre qui sont actuellement à Gaza dans des camps de réfugiés et qui risquent les bombardements chaque jour », explique le directeur de théâtre, qui a fait plusieurs voyages dans l’enclave depuis 1999.

    « Tout ça m’horrifie, on laisse les athlètes israéliens participer sous les couleurs de leur drapeau alors qu’on l’a refusé à la Russie après l’invasion de l’Ukraine, ça sonne vraiment comme un deux poids, deux mesures pour moi. » Ses plans ont néanmoins très rapidement été contrariés par l’intervention des gendarmes.
    Verbalisé pour un drapeau

    Alors qu’il se rend à l’événement, le drapeau dissimulé dans son parapluie, en compagnie de quelques amis pour immortaliser en photo son geste, Jean-Luc Bansard raconte avoir immédiatement été approché par des gendarmes aux abords du parcours.

    « Ils ont prétendu que c’était un contrôle aléatoire, puis qu’ils auraient besoin de m’emmener au poste pour vérifier que ma carte d’identité est bien une vraie. »

    Des explications auxquelles ne croit pas l’intéressé, qui voit surtout dans cette démarche un moyen de lui faire rater le passage de la flamme.

    « Je suis retourné sur le parcours en courant aussitôt après qu’ils m’ont relâché, mais j’ai à peine eu le temps de sortir mon drapeau que quatre Robocops (nom donné au robot policier du film éponyme ultra-violent de l’Américain Paul Verhoeven, ndlr) me sont tombés dessus. Là, j’ai eu le droit au visage collé par terre pendant cinq minutes, à une fouille jusqu’aux parties intimes et une menace de garde à vue. »

    Le militant s’est finalement vu infliger une amende de 135 € pour violation de l’arrêté préfectoral du 24 mai 2024, qui interdit toute manifestation ou rassemblement revendicatif non déclarée au préalable et « de nature à troubler l’ordre public » ou « susceptible d’affecter le respect de la dignité de la personne humaine ». (...)

    #JO. #Violences_policières

  • « Je n’ai plus aucune confiance » : les patients face à la maltraitance verbale des médecins | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/266711/maltraitance-medicale-verbale-blagues-lourdes-remarques-mepris-sexisme-racisme

    Certaines paroles des soignants ne sont pas sans conséquences, particulièrement dans cette relation fondée sur une forme de #dépendance.

    « Lors d’une consultation, alors que je n’allais pas bien du tout psychologiquement, le médecin m’a dit qu’il pourrait remplacer mon père pour prendre soin de moi mais qu’il était un “père incestueux”, raconte Anita, 28 ans. Sur le moment, j’ai été sidérée, j’ai ri comme si je n’avais pas compris, mais je n’ai jamais pu retourner le voir. J’ai dû chercher un autre médecin. »
    Ayant vécu une longue errance diagnostique et ayant été confrontée à maintes reprises à diverses violences verbales de la part de soignants, j’ai d’abord voulu voir si j’étais un cas isolé. J’ai aussi souhaité comprendre l’impact que ces violences pouvaient avoir sur les patients, sur leur suivi, l’observance de leur traitement et sur la relation qu’ils entretiennent désormais avec le corps médical.

    #médecins #soignants #patients #santé #soin

  • Lumière sur les #financements français et européens en #Tunisie

    Alors que la Tunisie s’enfonce dans une violente #répression des personnes exilées et de toute forme d’opposition, le CCFD-Terre Solidaire publie un #rapport qui met en lumière l’augmentation des financements octroyés par l’Union européenne et les États européens à ce pays pour la #sécurisation de ses #frontières. Cette situation interroge la #responsabilité de l’#UE et de ses pays membres, dont la France, dans le recul des droits humains.

    La Tunisie s’enfonce dans l’#autoritarisme

    Au cours des deux dernières années, la Tunisie sous la présidence de #Kaïs_Saïed s’engouffre dans l’autoritarisme. En février 2023, le président tunisien déclare qu’il existe un “un plan criminel pour changer la composition démographique de la Tunisie“, en accusant des “hordes de migrants clandestins“ d’être responsables “de violences, de crimes et d’actes inacceptables“.

    Depuis cette rhétorique anti-migrants, les #violences à l’encontre des personnes exilées, principalement d’origine subsaharienne, se sont exacerbées et généralisées dans le pays. De nombreuses associations alertent sur une montée croissante des #détentions_arbitraires et des #déportations_collectives vers les zones frontalières désertiques de l’#Algérie et de la #Libye.

    https://ccfd-terresolidaire.org/lumiere-sur-les-financements-francais-et-europeens-en-tunisie
    #EU #Union_européenne #externalisation_des_frontières #migrations #réfugiés #désert #abandon

    ping @_kg_

  • HARRY ROSELMACK ACCUSE ! L’AFFAIRE QUI A SECOUÉ LA GUADELOUPE
    https://www.youtube.com/watch?v=_eVFepfokcA

    21 novembre 2020, dans la commune de Deshaies, en Guadeloupe, Claude Jean-Pierre est contrôlé par la gendarmerie. L’interpellation prend d’un coup une étrange tournure. L’homme âgé de 67 ans est violemment sorti de son véhicule et étendu sur le sol sous un soleil de plomb. Transporté à l’hôpital quelques jours plus tard, Claude Jean-Pierre, appelé Klodo par ses intimes et ses proches, décède des suites des blessures survenues lors de ce contrôle routier.
    Depuis, sa fille Fatia Alcabelard et son gendre Christophe Sinnan se battent pour obtenir justice.
    Dans le film documentaire du journaliste Harry Roselmack, l’Etat Républinial on revient sur cette affaire. Les faits, l’enquête, le déni de justice, tout est abordé. Et pour reprendre une expression du moment “ On y dit les termes” Notamment sur la défaillance récurrente dans l’appareil policier et judiciaire français aux Antilles. Car hormis l’affaire Claude Jean-Pierre, le film évoque trois autres cas qui ont secoué la Guadeloupe.

    #Violences_policières

  • L’Actu des Oublié•es : Retrouvez toute la saison IV !

    https://audioblog.arteradio.com/blog/157476/podcast/222678/saison-iv-e-p10-8-mars-greve-des-femmes

    Dans l’épisode 10, pour accompagner la grève des femmes du 8 mars, nous proposions un épisode consacré à la résistance transféministe italienne face au pouvoir post-fasciste de Giorgia Meloni dont l’une des raisons d’être est le maintien de l’ordre traditionnel dieu-famille-patrie. Face à ce sinistre triptyque, les organisations transféministes incarnent selon les mots de la militante Serena Fredda un « espace indispensable de participation politique de masse à travers lequel peut s’exprimer une critique radicale de l’existant ».

    #italie #transféminisme #féminisme #violencessexistesetsexuelles #podcast #radio #8mars

  • [PODCAST] Collège privé du Béarn : 33 anciens élèves brisent le silence
    https://www.youtube.com/watch?v=lLTsqG7q-YY


    Notre-Dame de Bétharram était autrefois réputée pour son enseignement « à la dure » dispensé aux jeunes garçons. L’institution est aujourd’hui accusée de maltraitance et de violences sexuelles. Des faits qui remontent à plus de 30 ans.

    Cet épisode de Code source est raconté par Timothée Boutry, journaliste au service police-justice du Parisien.

    #catholicisme #violences #VSS #viol #violences_faite_aux_enfants

  • #Rien_à_déclarer : la GAV, une peine policière
    https://radioparleur.net/2024/05/07/rien-a-declarer-gav-police-liberte

    Qui n’a jamais entendu parler de la #garde_à_vue ? Aujourd’hui connue de toustes, et complètement banalisée, le dispositif n’est entré dans le droit qu’en 1957. La GAV, qui permet à la #Police une privation de liberté, est loin de n’être qu’un “moment policier” de la procédure pénale, mais comme une mesure de contrôle […] L’article Rien à déclarer : la GAV, une peine policière est apparu en premier sur Radio Parleur.

    #Une_du_site #justice #violences_policières

  • « Il y a un lien entre l’augmentation du nombre de tueurs en série et le contexte économique » - Basta !
    https://basta.media/Serial-Killer-et-capitalisme-Il-y-a-un-lien-entre-l-augmentation-du-nombre-

    À force de polars ou de séries, les serial killers font désormais partie de la culture populaire. Dans le monde réel, leur multiplication serait liée à l’aggravation des inégalités, selon le sociologue Laurent Denave qui publie un livre sur le sujet.

    #meurtres #homicides #inégalités #violences_sociales

    • Tueurs en série ou séries de tueurs ?
      En fait, ma motivation à relayer cet article serait plutôt l’augmentation des tueries de masses, phénomènes dont la fréquence augmente significativement depuis 2023. A moins que ce soit une sorte de volonté de surmédiatisation.
      Par contre, ce weekend, en déplacement sur les routes françaises, je ne puis que constater une aggravation de la « violence routière ». Mais ça n’a sûrement rien à voir ...

    • Augmentation des meurtres : tentatives de catégorisation.
      – règlements de comptes entre jeunes gens pour venger son honneur
      – règlements de comptes entre trafiquants de toutes obédiences
      _ attaques dites gratuites contre des personnes par des individus armés (le plus souvent armes blanches)

      Quelles sont les raisons de cette augmentation de la #criminalité puisque, notamment dans la dernière catégorie, les motivations « terroristes » semblent être abandonnées par les autorités policières ainsi que judiciaires ?

    • Concernant la violence routière, au vu du comportement de certains conducteurs, serait-on en droit de considérer qu’un véhicule motorisé puisse être une arme par destination ? Il me semble que derrière certains de ces comportements il y a des intentions de meurtre.

    • Honte sur moi ! Dans les catégories précitées, j’ai hélas omis de mentionner les meurtres de femmes et d’enfants découlant de violences intra-conjugales et intra-familiales ... Les féminicides et les infanticides.

      En tout cas, dans toutes les catégories que j’ai mentionnées, il y a sur-représentation du genre masculin parmi les meurtriers.

      J’aurais préféré ne pas avoir à rajouter cette dernière catégorie ...