• Je suis une publication sexiste - Interne, je n’ai pas envie de voir des fresques porno dans les salles de garde
    http://je-suis-une-publication-sexiste.tumblr.com/post/167868803799/interne-je-nai-pas-envie-de-voir-des-fresques

    Ah les fameuses salles de gardes dans les hôpitaux et leurs fresques… Vaste débat qui se poursuit depuis plusieurs années maintenant et qui revient un peu d’actualité en ce moment avec les révélations de sexisme et de harcèlement un peu partout, et y compris dans le milieu médical. 86% des internes féminines sont victimes de sexisme à l’hôpital.
    86%

    Je vais donc vous parler d’une BD que Vie de Carabin a publié récemment sur son site web et son facebook où elle a été censurée (à tort, parce que pour le coup ça relevait de l’expression d’une opinion même si je suis en désaccord avec celle-ci). Vie de Carabin est quelqu’un dont j’apprécie beaucoup le travail dans 98% des cas…mais pas dans celui-ci. J’ai choisi cette BD parce qu’elle expose totalement l’opinion dominante dans le monde carabin et qu’il y a absolument tout les arguments que les internes utilisent habituellement pour se défendre, ce qui est assez pratique pour moi vu que c’est tout les arguments que je compte contester. D’ailleurs je me prépare déjà à en prendre plein la tronche en écrivant cet article, mais au moins personne pourra m’accuser de vouloir persécuter le milieu médical ou de ne pas le connaître, puisque j’entame ma neuvième année dans ce milieu…

    #violences_médicales #sexisme #culture_du_viol #harcelement_sexuel #domination_masculine #male_gaze #travail

  • ENQUETE FRANCEINFO. Les agressions sexuelles en maison de retraite, un tabou français
    http://www.francetvinfo.fr/societe/enquete-franceinfo-comment-imaginer-sa-grand-mere-se-faire-violer-les-a

    Attention #TW viol

    Dans la nuit du 25 au 26 novembre 2010, Paulette, résidente d’une maison de retraite du Gard, est retrouvée « le visage marqué, très rouge, les lèvres en sang ». Atteinte d’aphasie, elle est incapable de s’exprimer. Les couloirs du « cantou », ce secteur réservé aux malades d’Alzheimer, sont déserts et silencieux. « A 0h45, nous l’avons trouvée en train de se faire agresser physiquement et sexuellement » par un autre résident, écrit l’aide-soignante de garde dans une note de transmission que franceinfo a pu consulter.

    Les deux résidents sont séparés, la retraitée âgée de 70 ans est « rassurée » puis lavée. Sans ordonnance, on lui donne un Lexomil, un anxiolytique puissant, puis on la recouche, toujours selon le document rempli par l’aide-soignante. Paulette « dort bien » jusqu’au lever du jour. Cette nuit-là, ni la direction, ni la famille, ni les autorités ne sont alertées, affirment les proches de Paulette.

    Les jours suivants, toujours selon la note de transmission, le médecin de cet Ehpad qui accueille 74 résidents, prescrit une pommade pour apaiser les rougeurs sur le visage de la retraitée. Elle montre des signes de rejet lors de la toilette intime et est aperçue en train de manger ses selles. Elle souffre d’irritations à l’anus, ses couchers sont agités, détaille encore le document.

    Il faudra plus d’un an pour que la famille de Paulette soit avertie et que cette dernière soit éloignée de son agresseur. « Une personne de l’établissement m’a arrêté dans la rue et m’a dit qu’il était arrivé quelque chose de grave à ma belle-mère, se souvient David Leviez, le gendre de Paulette. Cette personne avait trop peur pour son travail, mais elle n’en pouvait plus de se taire. »

    #viol #femmes #retraite #deni #vieillesse #violences_masculines #violences_medicale #violences_judiciaire #discrimination #omerta

    Mais « si un homme atteint d’Alzheimer donne une caresse à une femme qui le rejette, qu’on lui explique qu’il n’a pas le droit, mais qu’il oublie et réitère, est-ce qu’on le poursuit ?, interroge-t-elle. C’est une agression, mais c’est compliqué au quotidien de sortir le drapeau de l’agression sexuelle tout le temps. » Et puis, comment repérer un délit sexuel lorsque le rapport à l’intimité, la sexualité et la pudeur des résidents sont quotidiennement banalisés ?

    Ca pose la question de la mixité dans ces institutions. Les hommes susceptibles de commettre des agressions sexuelles doivent etre mis à part qu’ils soient conscients ou pas, pénalement responsables ou pas. Ca me semble pas si compliqué. Quand je lie ca, j’espère qu’on me piquera comme une clébarde plutot que me laisser en pâture aux hommes dans ces lieux d’agonie infernaux.

  • En 2017, on dissuade encore des victimes de viol de déposer plainte | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/153032/depot-plainte-viol

    Seule une victime de viol ou de tentative de viol sur dix dépose plainte. Mais même une fois la porte du commissariat ou de la gendarmerie poussée, l’accueil est encore trop souvent inadapté, voire traumatisant.

    Sauf que dans les faits, seules 11% des victimes d’un viol ou d’une tentative de viol (soit environ 98.000 cas chaque année) et 2 % des victimes d’agression sexuelle se déplacent dans un commissariat ou à la gendarmerie pour déposer plainte, selon l’enquête « Cadre de vie et sécurité » de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, qui étudie la période 2011-2015.

    De plus, 82% des victimes ont mal vécu le dépôt de plainte et 70% ne se sont pas senties reconnues comme victimes par la police et la justice, selon l’enquête « Impact des violences sexuelles de l’enfance à l’âge adulte » (2015) menée par l’association Mémoire traumatique et victimologie.

    C’est ce qui est arrivé à Aline, 31 ans. Violée par son ex-copain, elle a passé la porte d’un commissariat un samedi soir de 2010. « Le policier m’a demandé pourquoi je ne m’étais pas “mieux défendue”. Il m’a dit qu’il n’y avait pas d’éléments pour déposer plainte. » Ses interlocuteurs ne prendront qu’une main courante.

  • Harcèlement sexuel à l’hôpital : « On ne dit pas non au médecin, c’est comme ça » - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/10/29/harcelement-sexuel-a-l-hopital-on-ne-dit-pas-non-au-medecin-c-est-comme-c

    Claude, médecin hospitalier, dénonce la toute-puissance de ses collègues masculins dans un univers qu’il décrit comme extrêmement rigide et normé, où les rapports sont très sexués et l’esprit carabin, évoqué à tout bout de champ.

    Claude est médecin hospitalier. La cinquantaine flamboyante, il coche tout le tableau clinique du mâle à l’accomplissement socio-économique exemplaire. Pourtant il ressent, sans jamais avoir osé le formuler devant ses collègues, un profond malaise quant à la nature des rapports humains qui s’exercent à hôpital. Un univers qu’il décrit comme extrêmement rigide et normé, bâti sur une interprétation stricte, pour ne pas dire pire, du sens de la hiérarchie, des codes et d’une prétendue « fraternité ».

    Claude déplore « le corporatisme conservateur et traditionaliste » qui régit sa profession. Une profession qu’il compare à « une guilde moyenâgeuse » capable de lui infliger « quelques sanctions pour avoir interrogé publiquement le rapport que les médecins entretiennent au vivant en général, et en particulier à cet autre qui n’est pas eux ». Raison pour laquelle il demande l’anonymat.

    « Des médecins caricatures d’eux-mêmes »

    Il y a, estime-t-il, « plusieurs mécanismes en jeu » dans la carrière d’un médecin hospitalier, qui convergent vers l’opportunité répétée, constante et incontestée, d’une prise de pouvoir sur l’autre, en particulier sur le corps de l’autre. « Dès les premières années de fac, on nous explique qu’un médecin est un surhomme, doté d’une force de travail hors norme et dépouillé de toute émotion. » Dans un univers où le non-dit est érigé en loi, « vous comprenez très vite qu’à défaut d’être surpuissant et sans émotion, il vaut mieux s’en donner l’air ». Un mensonge originel qui engendre « des médecins caricatures d’eux-mêmes ».

    Claude décrit l’hôpital comme le ferait un éthologue. Il raconte des espèces qui se déplacent en meute, se reniflent et se croisent parfois. Une jungle où, d’instinct, chacun sait de qui il est autorisé à soutenir le regard. Au sommet de cette chaîne alimentaire : le médecin. Il a, juge-t-il, « un rapport à la fois hypersexualisé et désincarné au vivant, qui se traduit dans les relations interprofessionnelles ». A cela se superposent un fonctionnement et des catégories très genrés. « L’image du mec en blouse qui débite des blagues grivoises devant lesquels les infirmières en cercle doivent se pâmer même si elles trouvent ça grossier et inapproprié est une réalité » confesse-t-il. Il se souvient d’une « scène où un chirurgien qui s’apprêtait à opérer a dit, devant toute l’équipe, "elle est bien roulée la petite" au sujet de sa patiente. Il y avait des femmes dans la pièce, mais personne n’a relevé ».

    « Intolérance à la frustration »

    Cette toute-puissance des médecins est incontestée, y compris par ceux sur qui elle s’exerce. « Il m’est arrivé de demander à des infirmières comment elles vivaient le fait d’être maltraitées psychiquement et verbalement par d’autres médecins, toutes ont minoré en disant "c’est le métier qui veut ça"ou "il ne voulait pas dire ça", "c’était pour rire". » Au quotidien, il note qu’il n’est pas rare d’entendre des « mon petit » ou « ma jolie » sans que ça n’interpelle personne. Ce rapport très sexué, « on l’observe aussi entre médecins et internes ». Selon lui, « on s’adresse plus volontiers à une interne femme avec le champ lexical de la séduction ». Et « elle ne le contestera pas », assure-t-il, parce que sa note de stage ou son affectation en dépendent. Il y a donc, a priori, une soumission et une acceptation totale face au médecin, qui renforce, clame-t-il, « l’intolérance à la frustration ». « On ne lui dit pas non, c’est comme ça » assène Claude, hébété. Quand « en tant qu’homme, je fais observer à un collègue que ses blagues, ses sous-entendus ou son attitude sont limites, il invoque l’esprit carabin et répond qu’on est comme ça, nous les médecins ». Reste pour Claude cette question irrésolue malgré des années à scanner le corps médical : « Mais c’est qui, ce "on" ? »

    La règle de base : que vous soyez patients ou salariés, fuyez l’hôpital…
    #hôpital #sexisme #agressions_sexuelles #hiérarchie #harcèlement

  • Election de Miss Chaudasse, réalisation d’un film porno... Un syndicat dénonce le bizutage à la fac de médecine de Caen
    http://www.francetvinfo.fr/societe/justice/election-de-miss-chaudasse-realisation-d-un-film-porno-un-syndicat-deno

    Que se passe-t-il à la fac de médecine de Caen ? La présidence de l’université a annulé le week-end d’intégration des étudiants après des soupçons de bizutage potentiellement graves, rapporte France Bleu Normandie, mardi 24 octobre. A la fin septembre, le syndicat SUD Education Calvados avait envoyé un dossier avec des témoignages, photographies et vidéos pour alerter les autorités. Franceinfo revient sur ces actions qui pourraient tomber sous le coup de la loi.
    Une affiche « incitant au viol »

    L’enquête du syndicat remonte à février dernier. A cette époque, deux jeunes étudiantes alertent le syndicat SUD-éducation, après la diffusion d’une affiche faisant la promotion du gala des étudiants en médecine. L’image est inspirée d’une toile du XIXe siècle représentant une scène de martyre chrétien, sur laquelle avait été ajoutée des scènes grivoises « représentant Marisol Touraine, un professeur de l’université et la responsable de la prévention », révèle Le Monde. Au centre, une femme nue entourée d’hommes la montrant du doigt était représentée. « Une quasi-incitation au viol », selon le syndicat.

    Le président de l’université ordonne alors le retrait de l’affiche et l’élaboration d’une charte sur l’organisation des événements festifs par les instances étudiantes. Mais le syndicat d’étudiants va constater des actions de bizutage encore plus graves, héritées des promotions précédentes et qui auraient dû probablement se renouveler cette année.
    Soixante-neuf commandements

    Sur un groupe Facebook privé, le syndicat découvre l’existence de « commandements » imaginés par « La Corpo », l’association des étudiants en médecine qui organise le week-end d’intégration. Il s’agit de soixante-neuf actions, en majorité à caractère sexuel et délictuel, que les étudiants de deuxième année étaient incités à réaliser et à filmer, en vue de gagner des points pour le week-end bizutage, en 2016, rapporte Le Monde.

    Parmi ces actions, les étudiants devaient mimer une masturbation, exploser un préservatif avec le nez, exhiber leur pénis en regardant une fille droit dans les yeux, courir nu en centre-ville, ou encore, "se faire bifler par Rosy [un salarié de « La Corpo »] avec son gode", selon un étudiant. « J’ai pris plaisir à réaliser les commandements », écrit un étudiant en sixième année, au Monde.

    Parmi les « activités » proposées aux étudiants de deuxième année par la promo précédente, on retrouve aussi l’élection de « Miss Chaudasse » et l’affichage de photocopies de la poitrine d’étudiantes. « Ça va jusqu’à la réalisation d’un film porno », s’alarme notamment Clément, membre du syndicat étudiant, à Sud Ouest.

    #bizutage #sexisme #misogynie #médecine #violences_médicales #culture_du_viol #domination_masculine #violences_sexuelles #université

    Exemple de la formation d’agresseurs sexuels par milliers en 2017.
    #éducation

    • En fac de médecine, de l’« intégration » à l’« humiliation »
      http://www.liberation.fr/france/2017/10/24/en-fac-de-medecine-de-l-integration-a-l-humiliation_1605453

      Ces week-ends, plus ou moins extrêmes, ont lieu dans la plupart des facs de médecine. Interrogée par Libération, une ancienne étudiante de Lille explique ainsi : « Quand on passe en deuxième année, on ne connaît pas beaucoup de monde car il y a très peu de gens de la première année qui réussissent. On se met dans des groupes d’intégration où chacun a son parrain ou sa marraine. C’est un moyen de se faire des amis. » Pendant une semaine, il y a donc les fameux défis et beaucoup de soirées qui débouchent sur le week-end d’intégration. « On commence à boire dès le début de la journée mais ce n’est pas forcé. » Rien d’ailleurs, selon elle, n’est imposé. Ni les flambys gobés sur les seins des étudiantes - elles peuvent demander que l’on réalise l’opération sur leur ventre - ni les séances de verres avalés cul sec sur un tourniquet. Selon l’étudiante lilloise, il y a bien des rumeurs - un étudiant aurait sodomisé un poulet l’année avant la sienne -, des actes de violence - un autre s’est vu « enfoncer une fourchette dans les fesses » l’année après la sienne -, mais généralement « c’est bon enfant ». « Il faut se mettre dans l’esprit », juge-t-elle.

      La plupart des étudiants interrogés ont le même discours : ce sont simplement « deux ou trois connards qui font n’importe quoi ». Normalement, rien n’est jamais forcé et il est de toute façon possible de ne pas aller aux soirées. « Le nouveau n’a pas vraiment le choix, il n’a pas envie de se mettre en marge », juge de son côté Marie-France Henry, présidente du Comité national contre le bizutage.

      Chaque année offre en tout cas son lot de faits divers sordides et certains récits décrivent ce qui s’apparente plutôt à un système. Se répètent, comme une tradition, les insultes et les défis humiliants et écœurants, le tout sur fond de sexisme. Il y a par exemple l’élection de « miss chaudasse ». « Il y a des femmes qui se font harceler, voire agresser sexuellement, et ce dans le plus grand secret. Enfin non, en fait, parce que ce n’est pas secret pour les autres étudiants qui parfois assistent à la scène sans broncher. Mais il règne dans ce milieu un tel déni de considération des femmes et un tel système de protection des personnalités "populaires" de la promo ou des supérieurs, que c’est souvent la victime elle-même qui est blâmée dans ces cas-là », décrit ainsi une étudiante.

      « Défouloir ».
      « En médecine, il y a un type de bizutage assez tourné sur la nudité, des bizutages sexistes et sexuels », confirme Marie-France Henry. En guise de défense, beaucoup d’étudiants convoquent « l’esprit carabin ». Les carabins, ce sont les aspirants médecins et l’esprit qui va avec, un concentré de blagues sexuelles et morbides. « Dès que l’internat a été créé, au début du XIXe siècle, des activités sont nées pour faire office de défouloir et se sont ritualisées, explique Emmanuelle Godeau, anthropologue et médecin qui a travaillé sur le sujet. Ce sont des études pendant lesquelles on travaille sur des gens morts, nus. On est confrontés à des tabous qui s’expriment ensuite dans le groupe par des pratiques coutumières. Les étudiants aujourd’hui vont chercher dans ces rites qui participent à la construction symbolique du personnage du médecin ».

      « On aime bien les trucs à connotation sexuelle, teintés de tradition carabine, confirme un ancien étudiant, aujourd’hui médecin. On a beaucoup de chansons paillardes par exemple. Il y a un folklore autour du sexe et de la mort censé être un exutoire. » Un « folklore » qui, parfois, franchit les limites.

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      Etre "intégré" dans la corporation médical c’est donc apprendre à se défoulé sur les femmes via la violence sexuelle. Le rituel de bizutage permet d’éduquer à la domination. Les étudiant·e·s qui arrivent et ne sont pas encore admis dans la corporation sont humilié. Ca envoie le message que l’humiliation des personne qui ne sont pas diplomés de médecine est normal/possible et ca envoie aussi le message que selon la hierarchie, les individus du bas de la pyramide sont là pour que le haut de la pyramide se "défoule".
      C’est pas par hasard que la plus parts des étudiants interrogés parlent d’amusement bon enfant et que la plus part des étudiantes parlent de violences sexuelle, de honte et de dégoût.

    • “Bourrées, elles sont plus faciles à bourrer.”
      Ecole - Aube - Une phrase parmi d’autres, sur un post du groupe Facebook de l’école, accompagné d’une photo de l’auteur de la “blague”, tout fier, avec des bouteilles de bière à la main.

      “Je les fait boire pour les faire taire.”
      “L’alcool c’est comme les femmes, il faut les déboucher pour que ça mousse.”
      https://payetafac.tumblr.com/post/166812717826/bourr%C3%A9es-elles-sont-plus-faciles-%C3%A0-bourrer

  • Violences gynecologiques et obstétricales | Comme un poisson sans bicyclette
    http://www.radiorageuses.net/spip.php?article753

    Dans cette émission, nous avons profité de la tenue du festival « Ovaire et contre tout » à Forcalquier pour parler des violences gynécologiques et obstétricales. Laëtitia Négrié et Béatrice Cascales, autrices du livre « L’accouchement est politique » nous ont présenté leur travail. Puis le témoignage d’une amie ayant vécu un accouchement et des violences à l’hopital de Manosque, il y a quelques mois, a illustré leur propos. Nous avons ensuite débattu avec toutes les magnifiques intervenantes présentes autour de la table qui étaient là pour le festival. Durée : 1h06. Source : Radio Zinzine via Radiorageuses

    http://www.zinzine.domainepublic.net/emissions/CUP/2017/CUP2017-02-17-cup16violencesGyneco.mp3

  • La #médecine a un problème avec la #diversité | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/138401/la-medecine-un-probleme-avec-la-diversite

    Et quand ce n’est pas la couleur de peau qui pose problème, c’est la langue. « Face à un patient non francophone, les soignants ont la possibilité de faire appel à un service de traduction par téléphone, explique Dorothée Prud’hommes. Mais avec la course à la rentabilité imposée par les récentes réformes hospitalière, beaucoup de professionnels font le choix de s’en passer pour gagner du temps. Certains m’ont raconté comment ils étaient devenus experts en mime, même si on voit mal comment demander à une femme à quand remontent ses dernières règles juste avec les mains ».

    Et la pratique est devenue si courante qu’elle porte un nom : « entre eux, ils appellent ça la médecine vétérinaire »

    #racisme #sexisme #homophobie #pauvrophobie #transphobie #domination #hiérarchie

    • Toujours selon David Frenkel, une équipe des urgences psychiatriques est arrivée peu après au commissariat : « Les médecins ont voulu que je change de chaise. J’étais assis juste en-dessous d’une caméra de vidéo-surveillance, et je ne voulais pas changer de place, pour ma propre sécurité, ce que je leur ai expliqué. Ils ont essayé de me changer de chaise de force. J’ai résisté, et un médecin s’est mis à m’étrangler, alors que deux infirmiers me tordaient les doigts et me liaient les bras avec une corde. Mais ils n’ont pas réussi à me déplacer : je suis resté sur ma chaise. Ils ont aussi tenté de prendre le sac où je range mon appareil photo, que je retenais avec mes coudes. Je leur ai dit qu’ils devraient me passer sur le corps pour l’avoir. Ils ont répondu : Pas de problème. Durant tout ce temps, je criais et j’appelais à l’aide – et les policiers riaient et filmaient la scène. Les infirmiers me chuchotaient qu’ils allaient m’enculer et me frapper les couilles. Les médecins, comme les membres du NOD avant eux, se sont moqués du fait que je suis juif : ils m’ont posé des questions sur le Séder de Noël et fait plusieurs plaisanteries sur la circoncision. »