• “Pédophile”, “violeur d’enfants” : Jack Lang agressé lors d’un rassemblement contre la pédocriminalité 7sur7.be - M.BO.

    Une enquête a été ouverte pour “violences volontaires en réunion” après que l’ancien ministre de la Culture et président de l’Institut du monde arabe Jack Lang a été poussé à terre en marge d’un rassemblement à Paris pour l’abolition de la pédocriminalité, a-t-on appris dimanche auprès du parquet de Paris.

    Samedi, vers 19H30, Jack Lang, qui sortait du métro pour se rendre à l’Opéra Garnier, a été pris à partie par un groupe de personnes participant à un rassemblement du Collectif international pour l’abolition de la pédocriminalité. “Elles m’ont entouré, certaines criaient ‘pédophile’, ‘violeur d’enfants’. Puis, un homme m’a poussé à terre”, a raconté l’ancien ministre à l’AFP.


    Âgé de 85 ans, Jack Lang a été brièvement hospitalisé pour des dermabrasions et est ressorti de l’hôpital dans la soirée, avait indiqué un peu plus tôt une source policière, confirmant une information du Figaro. Une plainte a été déposée au commissariat central et une enquête est ouverte pour “violences volontaires en réunion sur personne chargée de mission de service public suivies d’incapacité inférieure à huit jours”, selon le parquet de Paris. “Il y a sur les réseaux sociaux une recrudescence des calomnies à mon encontre”, a déploré l’ancien ministre.

    En cause notamment, une pétition de janvier 1977 défendant les relations sexuelles entre adultes et enfants, publiée dans Le Monde mais aussi dans Libération. Rédigée par l’écrivain Gabriel Matzneff, accusé de pédocriminalité, elle était notamment signée par la romancière et philosophe Simone de Beauvoir, le poète Louis Aragon, le sémiologue et critique littéraire Roland Barthes ou encore Jack Lang. Avoir signé cette pétition “était une connerie”, avait regretté en 2021 sur Europe 1 l’ancien ministre.

    “J’ai obtenu trois condamnations judiciaires pour diffamation sur ces calomnies et je continuerai à poursuivre avec détermination tous les calomniateurs”, a relevé auprès de l’AFP le président de l’Institut du monde arabe.

    #grand_homme #France #enfants #pédophilie #culture_du_viol #viol #viols #violences_sexuelles #violophilie

  • Bretagne : deux prêtres suspendus pour leur « comportement » envers des femmes, une enquête préliminaire ouverte pour viols A.P.

    Les deux présumées victimes ont d’abord dénoncé les faits auprès de l’Église avant Noël. L’une d’elles a finalement porté plainte.

    Deux prêtres de la zone pastorale de Loudéac (Côtes-d’Armor) ont été suspendus de leur fonction ce samedi, a appris Le Figaro auprès du parquet de Saint-Brieuc, confirmant des informations du Courrier Indépendant. Peu avant les fêtes de fin d’année, deux femmes majeures « se sont manifestées auprès de l’Église pour se plaindre de leur comportement », a indiqué l’évêque de Saint-Brieuc et Tréguier, Monseigneur Denis Moutel, dans un communiqué. Une enquête préliminaire a été ouverte « du chef de viols », précise de son côté le parquet. 
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    La suite : https://www.lefigaro.fr/faits-divers/bretagne-deux-pretres-suspendus-pour-leur-comportement-envers-des-femmes-un

    #prêtres #femmes #église #église_catholique #sexe #abstinence #culture_du_viol #viol #viols #violences_sexuelles #misogynie #Loudéac #litanie

  • En #Éthiopie, l’effroyable #guerre du #Tigray

    Officiellement, la #guerre_du_Tigray, qui a opposé le gouvernement fédéral éthiopien au #Tigray_People’s_Liberation_Front (#TPLF), et dans laquelle ont également été impliquées des #milices de la région voisine Amhara et l’#armée_érythréenne, n’a duré « que » deux ans, entre novembre 2020 et novembre 2022. Mais le #bilan humain est effroyable : ce #conflit a causé entre 600 000 et 800 000 #morts et a provoqué le #déplacement de plus de 3 millions de personnes. C’est probablement la guerre la plus meurtrière du XXIe siècle. Pourtant, elle n’a pas attiré l’attention de la communauté internationale, et n’a pas fait la une des « grands » médias.

    Des actes gravissimes ont été perpétrés par l’#armée_fédérale, l’armée érythréenne et leurs milices alliées, qui ont entrepris de mener un #nettoyage_ethnique dans cette région septentrionale de l’Éthiopie, située à la frontière avec l’Érythrée. Des juristes et des spécialistes de la zone évoquent même l’éventualité d’un #génocide. L’organisation des Nations unies (ONU) a en outre dénoncé une « échelle stupéfiante » d’actes de #viols et de #violences_sexuelles à l’encontre des #femmes et des #filles tigréennes. De son côté, l’armée tigréenne a commis des #exactions pouvant être qualifiées de « #crimes_de_guerre ».

    Une grande partie du Tigray a été privée de nourriture et de médicaments pendant des mois en raison d’un #blocus imposé par le gouvernement fédéral. Des #terres ont été spoliées. La #famine a menacé. Deux ans après la cessation des hostilités, le coût de la #reconstruction était estimé à 20 milliards de dollars (18,3 milliards d’euros).

    Afrique XXI a publié de nombreux articles sur cette #guerre_oubliée, et a notamment documenté le nettoyage ethnique mené sur place par l’armée fédérale. Ces articles – des reportages, des analyses, des témoignages – donnent un aperçu des innombrables #crimes commis durant ce #conflit, et permettent d’en comprendre les origines, de déterminer les #responsabilités et de saisir les enjeux de la reconstruction.

    https://afriquexxi.info/En-Ethiopie-l-effroyable-guerre-du-Tigray
    #Ethiopie #spoliation

  • Suivi du #droit_à_la_vie – Année #2024

    En 2024, 10 457 personnes sont mortes à la frontière occidentale euro-africaine.

    Notre rapport “Droit à la vie 2024” fait état de la période la plus meurtrière jamais enregistrée, avec des chiffres dévastateurs de 30 morts par jour en moyenne. Parmi les victimes figurent 421 femmes et 1 538 enfants et adolescents.

    La route de l’Atlantique, avec 9 757 morts, reste la plus meurtrière au monde. Les tragédies ont particulièrement augmenté sur la route mauritanienne, consolidant ce pays comme le principal point de départ vers les îles Canaries. La route algérienne, en mer Méditerranée, est la deuxième plus meurtrière selon nos registres, avec 517 victimes. Le #détroit_de_Gibraltar a coûté la vie à 110 personnes et 73 autres ont perdu la vie sur la #route_d’Alboran. En outre, 131 bateaux ont été perdus avec toutes les personnes à bord.

    L’omission du devoir de sauvetage et l’#externalisation des frontières et du sauvetage sont parmi les principales causes de l’augmentation du nombre de décès aux frontières de l’État espagnol

    Outre ces chiffres, le rapport Droit à la Vie 2024 dénonce les principales causes de cette augmentation des naufrages et des victimes. Parmi les causes principales, nous soulignons l’omission du devoir d’assistance, la priorisation du contrôle migratoire sur le droit à la vie, l’externalisation des frontières dans des pays sans ressources adéquates, l’inaction et l’arbitraire dans les sauvetages, la criminalisation des organisations sociales et des familles, ainsi que les situations d’extrême vulnérabilité qui poussent les migrants à se jeter à la mer dans des conditions très précaires.

    Les #femmes confrontées à la #violence_structurelle à la frontière

    Le rapport analyse également la situation des femmes lors des traversées migratoires, qui se font principalement dans des embarcations pneumatiques entre #Agadir et #Dakhla. En transit, ces femmes subissent des violences, des #discriminations, du #racisme, des #expulsions et des #violences_sexuelles, et sont contraintes de survivre dans des conditions extrêmes qui les poussent à la #mendicité, à la #prostitution et à des #emplois_précaires, tout en risquant d’être recrutées par des réseaux de trafiquants d’êtres humains.

    Un nombre croissant de femmes migrantes se déplacent en #pirogue depuis le #Sénégal, la #Gambie et la #Mauritanie pour échapper aux conflits et à l’impact du #changement_climatique dans les régions appauvries. On observe également une présence croissante de femmes sur la route des #Baléares en provenance d’Afrique centrale et occidentale, traversant la Libye et la Tunisie et subissant des violences, de l’#esclavage, des #féminicides raciaux et des #déplacements_forcés vers l’#Algérie.

    Le manque de protection des #enfants sur les routes migratoires

    Notre rapport fait état d’une augmentation du nombre d’enfants et d’adolescents sur les principales routes migratoires vers l’Espagne, qui continuent de souffrir d’un manque de protection et de garanties de la part des autorités. Ces mineurs sont traités comme des migrants plutôt que comme des enfants, et sont donc exposés au marketing politique et sont la cible de discours de haine, ce qui les expose à des situations dans lesquelles leurs droits sont violés.

    La situation est particulièrement critique aux #îles_Canaries, où des enfants non identifiés comme tels vivent avec des adultes dans des centres d’accueil, une réalité qui les expose à de graves dangers.

    Il reste difficile pour les familles de dénoncer et de rechercher leurs #enfants_disparus le long des routes migratoires

    Un autre aspect analysé dans le rapport Droit à la vie 2024 est la réalité des familles qui recherchent leurs proches #disparus à la frontière occidentale euro-africaine. Malgré quelques progrès dans la réception des plaintes et des exemples de bonnes pratiques, les obstacles à l’exercice de leurs droits restent nombreux, et les difficultés à prélever des échantillons d’ADN ou à déposer des plaintes sont particulièrement choquantes. Ces familles sont ainsi re-victimisées par un système qui les stigmatise et considère leurs proches comme des victimes de seconde zone. En l’absence de garanties pour l’exercice de leurs droits, les familles courent le risque de tomber entre les mains de bandes d’extorqueurs.

    Face à ces situations difficiles, les familles s’organisent en réseaux communautaires et se tournent vers la famille élargie pour surmonter les obstacles qui les empêchent de retrouver leurs proches. Chaque année, les familles à la recherche de leurs proches sont confrontées à un système de mort systématique aux frontières qui fait des milliers de victimes comme celles décrites dans ce rapport.

    https://caminandofronteras.org/fr/monitoreo/suivi-du-droit-a-la-vie-annee-2024
    #caminando_fronteras #rapport #route_Atlantique #Espagne #statistiques #chiffres #mourir_aux_frontières #morts_aux_frontières #migrations #réfugiés #identification #disparitions #missing

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  • #Violences_sexuelles : peut-on faire le pari de la #justice_restaurative ?

    Inscrite dans la loi depuis 2014, la justice restaurative en France peine à se faire une place. Si certains acteurs plaident pour un recours à ces mesures, notamment dans le cadre des affaires de violences sexuelles, que sait-on des effets de la justice restaurative en la matière ?

    Portée par les féministes depuis les années 60 pour pallier aux défaillances du système de justice pénale, la justice restaurative est souvent avancée comme une approche plus adéquate pour répondre aux besoins spécifiques des victimes de violences sexuelles. Dans une vaste enquête sociologique publiée en mai 2024 (https://gip-ierdj.fr/fr/publications/pratiques-et-effets-de-la-justice-restaurative-en-france), deux sociologues se sont attachées à faire le bilan des effets de la justice restaurative en France. Quels sont les effets de ces mesures sur les victimes et sur les auteurs de violences sexuelles ? Comment expliquer qu’un faible pourcentage de victimes aillent au bout du processus ? Assistons-nous à des phénomènes de « #re-traumatisation » chez les victimes ? Quelles sont les limites de la justice restaurative identifiées à ce jour ?

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-question-du-jour/violences-sexuelles-peut-on-faire-le-pari-de-la-justice-restaurative-311
    #justice #Sandrine_Lefranc #médiations_restauratives #dispositif #reconnaissance #dialogue #justice_pénale #colère #victimes #isolement #médiation

    • Pratiques et effets de la justice restaurative en France

      Alors que son développement international remonte aux années 1990, la justice restaurative connaît un engouement en France depuis moins d’une dizaine d’années. Expérimentée tout d’abord dans le champ des majeurs (à la maison centrale de Poissy, en 2010), puis consacrée dans le régime de droit commun en 2014, elle est désormais, sous des aspects variés, dans une phase de généralisation sur l’ensemble du territoire national. Sur le plan normatif, la loi n° 2014-896 du 15 août 2014 et la circulaire dédiée du 15 mars 2017 ont, les premières, permis aux auteurs d’infractions et aux victimes de se voir proposer une « mesure de justice restaurative », « à l’occasion de toutes procédures pénales et à tous les stades de la procédure, y compris lors de l’exécution de la peine ». Expérimentée sur plusieurs territoires pilotes de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) entre 2018 et 2020, elle se généralise aujourd’hui également chez les mineurs. Entré en vigueur en 2021, le Code de la justice pénale des mineurs (CJPM) l’intègre en différents endroits : en tant que principe général, et aux articles L. 13-4, de manière autonome à la procédure sur le modèle de l’article 10-1 du Code de procédure pénale (CPP), et L. 112-8, intégrée aux modules de réparation pénale.

      Cette recherche s’est donné pour but de comprendre et de documenter le fonctionnement de la justice restaurative en France, dans sa triple dimension de politique publique menée par le gouvernement et l’institution judiciaire, de processus mobilisant des professionnel·les et des bénévoles, et de pratiques engageant les justiciables. Elle entend cerner les effets de différentes formes de dispositifs sur les participant·es (personnes victimes et personnes auteurs, leurs proches, leurs familles et, plus largement, leur environnement social). D’une part, elle permet de faire avancer la réflexion sur les méthodes d’évaluation, à partir d’une discussion approfondie de la littérature internationale et des premières évaluations produites localement qui met en évidence la diversité des protocoles évaluatifs, leurs soubassements théoriques, leurs apports et leurs limites comparés. D’autre part, elle fait le pari de produire, avec les outils ordinaires des sciences sociales et une épistémologie de recherche fondamentale, des résultats originaux sur ce qu’il se passe à l’intérieur même des dispositifs de justice restaurative les plus répandus en France et sur leurs effets sur les participant·es.

      La recherche s’inscrit dans la continuité des travaux amorcés par les différents partenaires du projet qui sont à la fois chercheur·ses et praticien·nes, mais également chercheur·ses non praticien·nes issu.es de disciplines variées (droit, criminologie, psychologie, sociologie, science politique). Nous avons toutefois innové en faisant dialoguer des praticien·nes, des acteur·rices et des chercheur·ses qui ne partagent pas tous les mêmes positionnements et points de vue. Ce dialogue s’est principalement ancré dans des ateliers de réflexion conjoints sur l’évaluation des dispositifs de justice restaurative, mais également dans la pratique. En effet, une part de l’enquête de terrain – les focus groups – a directement associé des chercheur·ses du CNRS, des institutions spécialisées que sont l’École national de la protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ) et l’École nationale d’administration pénitentiaire (ENAP) et des associations spécialisées que sont l’Association de recherche en criminologie appliquée (ARCA) et l’Institut français pour la justice restaurative (IFJR).

      La suite de l’enquête, menée entre 2022 et 2023 en collaboration avec d’autres chercheuses (Émeline Fourment, Johanna Lauret), a consisté en une série d’observations directes et d’entretiens semi-directifs. Nous avons observé des mesures en situation (rencontres entre groupes d’auteurs et de victimes, médiations, pratiques restauratives) et produit tout un travail en amont (réunions des groupes-projets, comités de pilotage avec les juridictions, événements de sensibilisation, etc.). Nous avons réalisé des entretiens semi-directifs avec des participant·es (auteurs et victimes) et des encadrant.es (animateur·rices, coordinateur·rices, accompagnant. es, membres de la communauté), sur cinq terrains disséminés en France. Un terrain supplémentaire a également été mené pour approfondir notre compréhension de la justice restaurative en France en tant que politique publique et l’articuler à nos observations sur le terrain (observation de la journée de lancement de l’expérimentation nationale à la cour d’appel d’Aix-en-Provence, échanges avec des représentants du ministère de la Justice, entretiens avec des membres des directions ministérielles investies dans la justice restaurative). Sur ces bases, ce rapport dresse le portrait d’une justice restaurative fragile, voire fragilisée, à l’échelle nationale, mais active sur certains territoires bien délimités localement. Il voit à travers la justice restaurative une forme de reconnexion, certes limitée, des participant·es avec l’État – un État qui donne du temps, de l’écoute, de la reconnaissance, une aide pratique, à des personnes qui en étaient éloignées et ont souvent été éprouvées par l’expérience de la justice pénale. Les contenus et effets des mesures, longuement décrits en partie 4, restent disparates. Néanmoins, le rapport donne à voir certains traits communs, dont notamment les effets systématiquement produits (au moins à court terme) sur l’estime de soi et les sociabilités des individus qui y participent, autant que sur celles des personnes qui les mettent en œuvre.

      https://gip-ierdj.fr/fr/publications/pratiques-et-effets-de-la-justice-restaurative-en-france

      #rapport

  • ABC des #procédures_disciplinaires pour violences sexistes et sexuelles dans l’enseignement supérieur et la recherche


    Un #abécédaire pour quoi faire ?

    - Face aux violences sexistes et sexuelles trouver les premières informations permettant de découvrir rapidement les réponses juridiques à mettre en œuvre.
    - Fournir aux non-spécialistes quelques moyens clairs de s’orienter dans les procédures et d’agir à bon escient.

    Un abécédaire pour qui ?

    - Toute personne témoin, victime, intervenant·e de la communauté universitaire
    - (étudiant·e·s, enseignant·e·s, personnels BIATSS) et notamment membres des sections disciplinaires.

    Un abécédaire par qui ?

    - Laure Ignace, juriste et formatrice, www.laureignaceformation.fr
    - Catherine le Magueresse, doctoresse en droit privé et sciences criminelles, ex-Présidente de l’Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail (AVFT Libres et Egales)
    - Les membres du conseil d’administration de l’Association nationale des études féministes (ANEF)

    Un abécédaire à lire comment ?

    - Des notions de droit classées par ordre alphabétique.
    - Des liens hypertexte pour accéder aux documents originaux.
    - Des éléments bibliographiques pour prolonger la connaissance.

    Vie de l’abécédaire : La publication des articles est datée : s’agissant d’un site dynamique, des actualisations peuvent être apportées en permanence, les lectrices et lecteurs sont invité·e·s à faire connaître les modifications souhaitables.
    https://abcdroit-vss.fr

    #ESR #enseignement_supérieur #VSS #violences_sexistes #violences_sexuelles #université #facs #manuel #guide #justice

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  • #Soumission_chimique : il n’y a pas de “#drogue_du_violeur

    Comme en témoigne l’affaire “des #viols_de_Mazan”, 42 % des agressions et viols par soumission chimique se déroulent dans un cadre privé. Depuis qu’il s’est ouvert le 2 septembre 2024, ce procès très médiatisé nous pousse à démonter les #mythes sur la soumission chimique : elle n’est pas circonscrite aux contextes festifs ou perpétrée seulement par des inconnus avec du #GHB – appelé la “drogue du violeur”.

    Qui sont ces #hommes qui utilisent de la drogue pour agresser des femmes ? Quels sont leurs modes opératoires et leurs motivations ? En quoi les agresseurs par soumission chimique sont un miroir grossissant d’une culture masculine de la #sexualité ?

    Pour répondre à ces questions, Naomi Titti reçoit #Félix_Lemaître, journaliste, écrivain, scénariste et auteur de l’essai La Nuit des hommes. Une enquête sur la soumission chimique (éd. Les nouveaux jours, JC Lattès, 2024). Alors qu’il croyait partir à la chasse aux monstres dans les bars, les clubs et les festivals, Félix Lemaître a découvert qu’enquêter sur la soumission chimique revenait plutôt à interroger l’apprentissage masculin de la #séduction et la construction de leurs #fantasmes.

    https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/soumission-chimique-il-ny-a-pas-de-drogue-du-violeur
    #viols #podcast #audio
    #banalité #violences_sexuelles #culture_du_viol #agressions_sexuelles #masculinité #femme-objet #patriarcat #alcool #virilité
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  • Women walking #Camino_de_Santiago speak of ‘terrifying’ sexual harassment

    Sexual aggression said to be ‘endemic’ on route through Spain, Portugal and France with solo female pilgrims at risk.

    Lone female pilgrims walking the Camino de Santiago have spoken of being subjected to “terrifying” sexual harassment in near-deserted areas of rural Spain, Portugal and France.

    In interviews with the Guardian, nine women alleged they had experienced harassment while attempting the pilgrimage route over the past five years, with several saying they had feared for their lives.

    Seven of the women said they had encountered men in Spain and Portugal who were masturbating or touching themselves, one of whom went on to chase the pilgrim through the countryside.

    Another woman said she had fended off unwanted touching and lewd comments from several men, while the ninth woman said a man had pulled up in a van as she walked and urged her to get in. The incidents usually took place as the women were walking alone along remote stretches of the Camino.

    Lorena Gaibor, the founder of Camigas, an online forum that has been connecting female pilgrims since 2015, said the reports were shocking but not surprising. “Sexual harassment is endemic on the Camino. It feels very common. Every freaking year we get reports of women experiencing the same things,” she said.

    Rosie, 25, said she was walking through a forested route in Portugal earlier this summer when she came across a man with no trousers on who was masturbating as he watched her. The local police did not pick up when she tried to call them.

    “It was terrifying,” said Rosie, who asked that her full name not be published. “I just felt completely alone at that point.”

    The incident had left her feeling unsafe, making her realise her unique vulnerability as a lone female pilgrim.

    “The Camino is so amazing, because it’s so difficult, so physically challenging and so mentally challenging,” she said. “But there is this extra element that female hikers face, this extra huge safety issue, which completely affects your whole ability to face those other challenges or enjoy it in the way that other people do.”

    In recent years the popularity of the various pilgrimage routes collectively known as the Camino de Santiago has soared, particularly among women. Last year a record 446,000 people walked the Camino, 53% of them women, according to Pedro Blanco, the Spanish central government’s representative in Galicia. “More than 230,000 women did it last year, and many of them didn’t hesitate to do it on their own,” he recently told reporters.

    Marie Albert, a journalist, self-described adventurer and feminist writer, said there was insufficient discussion of the risks that female pilgrims faced. “These routes are said to be safe for women and there’s a taboo around saying anything different,” she said.

    In 2019, as Albert walked 435 miles (700km) across northern Spain to reach Santiago de Compostela, she documented a number of aggressions. One man tried to kiss her, and another masturbated in front of her, she said. One man harassed her by text message, and another followed her in the street. At times her aggressors were pilgrims who were walking the same route as her, leaving her panicked that she would again cross paths with them.

    Of the nine women who spoke to the Guardian, six reported the incidents to police. In only one case was the perpetrator located and prosecuted.

    A handful of incidents along the route have made headlines in recent years. Last year Spanish police arrested a 48-year-old man accused of holding a 24-year-old German pilgrim against her will in his home and sexually assaulting her. In 2019, police in Portugal arrested a 78-year-old man who was accused of kidnapping and attempting to rape a pilgrim from Germany.

    Concerns over female pilgrims’ safety burst into public view in 2015 after the American pilgrim Denise Thiem went missing in a rural area of León province, Spain. Her disappearance prompted several pilgrims to come forward with their own stories of being threatened or harassed, before a court sentenced a Spanish man in 2017 to 23 years in prison for Thiem’s murder.

    In 2021 the Spanish government launched a safety campaign that has since expanded to 1,600 points across Galicia where female pilgrims can access information in several languages on how to contact emergency services.

    Johnnie Walker, one of the admins behind the Camino de Santiago All Routes Group, a social media forum that counts more than 450,000 members, said there had long been frustration over the lack of statistics, even as efforts to combat these incidents had been stepped up.

    “As the number of pilgrims has grown, so have reports of men exposing themselves to pilgrims,” he said. “In response the Guardia Civil has stepped up patrols on a number of routes.”

    His forum has long advised pilgrims in Spain to download the AlertCops app, which allows pilgrims to contact police directly. “There’s always the balance to be struck between warning women and causing alarm,” he said. “However, a few of us feel that this issue now needs to be addressed more forcibly and coherently across the country.”

    Police in Portugal said that since 2023 they had received five reports from pilgrims, all of them related to incidents of exhibitionism. None of the suspects were identified and no arrests were made. Between May and October, police had stepped up patrols along various routes in Portugal in order to better protect pilgrims, they added in a statement.

    Police in Spain and France, as well as the interior ministries of those countries, were also approached for comment but did not respond.

    When asked whether there was an official tally of pilgrims who had reported incidents of harassment in the past five years, the Spanish central government’s delegation in Galicia said in a statement that it was not aware of any cases of sexual aggression involving female pilgrims.

    It pointed to a series of initiatives aimed at protecting pilgrims, including specific police patrols along routes and an established protocol that requires security forces to be dispatched each time a call comes in from a pilgrim.

    https://www.theguardian.com/world/2024/nov/11/women-pilgrimage-camino-de-santiago-sexual-harassment
    #chemin_de_Santiago #VSS #violences_sexuelles #harcèlement_sexuel #femmes #marche #Camigas

    ping @_kg_

    • Harcèlement sexuel sur le #chemin_de_Compostelle

      Interpelée, agressée, victime d’un exhibitionniste : notre journaliste n’a pas vraiment trouvé la sérénité en parcourant à pied les 1 800 kilomètres séparant Paris de Saint-Jacques-de-Compostelle. Une expérience du sexisme masculin qui rejoint celle de bien d’autres pèlerines, trop souvent ignorées des autorités.

      J’oublie. Après avoir vu un homme se masturber devant moi dans une rue de Santander, c’est le conseil que m’avait donné la bénévole d’un refuge espagnol : « Pense à autre chose. Oublie. » J’oublie donc les agressions et le harcèlement sexuel subis pendant mon chemin de Compostelle. Trois mois de marche étalés sur trois ans, entre  2016 et  2019. 1 800 kilomètres parcourus entre Paris et la Galice.

      Aventurière et journaliste féministe, j’ai délaissé l’avion pour des modes de transport plus écologiques, au premier rang desquels la marche à pied, à mon avis la meilleure méthode pour approcher un territoire et rencontrer sa population. J’ai choisi ce sentier de pèlerinage catholique bien connu, bien que je me définisse comme athée. Ma consœur journaliste Marine Périn affirme que « le chemin de Compostelle est idéal pour commencer à marcher seule » et je la rejoins sur ce point. La présence de refuges sur tout l’itinéraire, l’excellent balisage du sentier et la solidarité entre pèlerines me rassurent aussi, pour ma première grande randonnée.

      En 2016, je marche d’abord jusqu’à la ville pyréenne d’Hendaye, à frontière franco-espagnole, en passant par Bordeaux. Les années suivantes, je poursuis mon pèlerinage par le « camino del Norte », chemin du nord de l’Espagne qui longe l’océan Atlantique jusqu’à Saint-Jacques de Compostelle, où je pose mon sac à dos de 10  kg le 12  octobre 2019. Je dors toujours chez des bénévoles ou dans des refuges. Fière de mon périple solitaire, je garde un souvenir mitigé du dernier tronçon de 700 kilomètres, le plus fréquenté et le plus épuisant.

      Suivie jusque dans les refuges de Compostelle

      Je tente d’oublier mes mauvaises rencontres et rentre à Paris où je reprends mon travail de journaliste pigiste.

      Après quelques semaines, je retrouve une liste non exhaustive des violences sexistes et sexuelles endurées dans mon carnet de bord et m’étonne d’avoir perdu la mémoire :
      un homme me suit dans la rue,
      un homme m’explique la vie,
      un homme m’invite à partager un verre, un homme tente de m’embrasser,
      un homme se masturbe devant moi,
      un homme me harcèle par SMS,
      un homme mime un cunnilingus avec sa langue, un homme commente mon physique,
      un homme m’insulte…

      Je me souviens maintenant de Desmond, un pèlerin anglais de 50 ans qui était devenu un ami. Après avoir refusé de l’embrasser, il m’avait harcelé de textos et m’avait suivi jusque dans les refuges, choisissant le lit voisin du mien. Le jour de mon arrivée à Saint-Jacques de Compostelle, il m’attendait au bureau d’accueil, gâchant mes dernières heures de pèlerine. J’y avais également rencontré Solenne, une catholique française de 26 ans ravie d’obtenir sa compostela, certificat de pèlerinage écrit en latin. Elle aussi m’avait dit avoir été harcelée : « À Burgos, j’ai été accostée trois fois de suite, par trois hommes différents. L’un d’eux m’a agrippé le bras : ‘Viens prendre un verre’. Un autre : ‘Tu es belle.’ Je réponds toujours ‘Lâche-moi’, en français, avec un regard noir. »

      “J’ai cru que le chemin de Compostelle était un endroit safe. Je me suis trompée.”

      Ce harcèlement sexuel est-il isolé ? Sur les réseaux sociaux, je contacte d’autres pèlerines. Elles clament toute leur fierté de marcher seules. Et racontent avoir contourné les agressions avec patience et sang-froid. Marine Périn, journaliste de 30 ans : « À Santa Marina, je tombe sur un exhibitionniste. À 7  heures du matin, il se masturbe devant moi. Je trace pour le fuir. »

      Je fais le parallèle avec mon histoire. Certains Espagnols profitent de la présence de pèlerines isolées pour s’exhiber sur leur chemin. Lili Sohn, autrice de bande dessinée trentenaire, résume : « J’ai cru pendant longtemps que le chemin de Compostelle était un endroit safe, mais je me suis trompée. »

      Elle a échappé à un prof de yoga « qui voulait toujours nous faire des massages. Il était dégueulasse ». Les pèlerines me confient leur gêne, leur peur, leur colère et surtout leur déception. « Je me suis sentie trahie », m’écrit Diane sur Facebook. En 2017, elle côtoie un pèlerin plus âgé qui lui souffle son envie de la « caresser » dans un champ. Elle le fuit, mais garde « un goût amer » de sa semaine.

      Une Américaine assassinée en 2015

      Au sexisme s’ajoute parfois le racisme. Moune Mangattale, une Martiniquaise de 40 ans qui remarque « qu’il n’y a pas beaucoup de personnes noires sur le chemin », se souvient ainsi d’un vieux villageois qui l’a harcelée, répétant qu’il aimait « les femmes comme elle ».

      Certaines randonneuses évoquent l’événement traumatisant que constitue le meurtre sexiste et raciste de Denise Pikka Thiem. Le 5  avril 2015, cette Américaine d’origine asiatique est enlevée près de León. Un fermier espagnol, Miguel Angel Muñoz Blas, la détourne du sentier en y plaçant de faux panneaux. Et l’assassine chez lui. La police retrouve son corps démembré cinq mois plus tard. La justice espagnole a condamné le meurtrier à vingt-trois ans de réclusion. Mais les rares assassinats, viols et agressions sexuelles recensés par la presse ne dissuadent pas des centaines de milliers de femmes d’entreprendre le pèlerinage chaque année.

      2021 sera une année compostellane – ce qui arrive chaque fois que la fête de saint Jacques, fixée le 25  juillet, tombe un dimanche, quatorze fois par siècle. C’est l’occasion de grands rassemblements, événements et messes sur le chemin puis dans la ville de Compostelle, qui attire ces années-là jusqu’à 500 000 personnes. En 2021, certaines pourraient renoncer au pèlerinage, mais essentiellement en raison de la pandémie de Covid. Car les violences sexistes et sexuelles restent tues.
      Autocensure et culpabilité

      L’image d’un chemin sûr et agréable pour les femmes est tenace. Lorsque je lance un appel à témoignages sur un groupe Facebook spécialisé, des internautes me harcèlent de messages, m’accusant de ternir la réputation du pèlerinage. Plusieurs femmes tentent de me culpabiliser, affirmant que j’ai « provoqué » ces agressions sexuelles. Elles m’écrivent qu’elles n’ont jamais subi ou observé quelque violence que ce soit, et je les crois. Je crois aussi que les bons souvenirs effacent les mauvais, comme dans mon cas.

      La militante féministe Charlotte Soulary, créatrice du site La Guide de voyage, assure que le nombre de viols recensés sur le chemin est sous-estimé, car « on va moins porter plainte dans un pays qui n’est pas le nôtre ». L’origine sociale des pèlerins et pèlerines – riche, conservatrice, catholique – les rend par ailleurs peu perméables aux idées féministes. Florence, marcheuse de 35 ans : « J’ai rencontré un vieux pèlerin de 65 ans qui m’a appelée ‘jolie fille’ et m’a complimentée sur mon rouge à lèvres. Je n’en ai plus jamais mis sur le chemin. » Les pèlerines se censurent, se taisent et se culpabilisent. Une stratégie classique qui renforce la culture du viol.

      Marcher seule, une transgression

      Pendant mes recherches, je découvre le roman érotique Comment draguer la catholique sur le chemin de Compostelle, écrit par Étienne Liebig (éd. La Musardine, 2006). Extrait sexiste : « Je sens bien qu’elle est troublée par ma proximité et il faut que je passe à l’attaque sans tarder. Après ce sera tard. » Les pèlerins interprètent-ils notre gêne comme un feu vert ? Pensent-ils qu’une femme seule cherche un compagnon ? Oui, répond Charlotte Soulary : « Marcher seule, c’est vu comme une transgression. Les hommes ont été conditionnés à penser que la femme n’est pas dans son espace. Elle doit avoir envie de compagnie, elle doit chercher un mec. »

      Je ne cherche pas de mec quand je marche. Ni de pénis quand je quitte le refuge de Santander, à l’automne 2019. Je rencontre pourtant l’exhibitionniste espagnol cité plus haut. Nous sommes alors deux femmes victimes et appelons la police pour porter plainte et arrêter l’agresseur.

      À leur arrivée, les policiers nous apprennent que l’exhibitionnisme n’est pas un délit en Espagne. Si la police nous ignore, que fait l’Église catholique ?

      « La sécurité est totale, ou presque totale », éludait le chanoine doyen de la cathédrale de Compostelle Segundo Pérez en 2015, après le meurtre de Denise Pikka Thiem. En fait, il a fallu attendre septembre  2020 pour qu’émerge une initiative de villes espagnoles proposant « un chemin de Saint-Jacques convivial, sûr et gratuit pour les femmes ».
      Que fait l’Église ?

      Elle forme les bénévoles des refuges à prévenir les violences sexistes et sexuelles. De son côté, la police espagnole promeut une fonctionnalité mobile (Guardián Benemérito, lié à l’appli AlertCops) censée partager la localisation en permanence et prévenir les forces de l’ordre en cas de danger. En revanche, aucune initiative similaire n’existe sur les chemins français, tout aussi empruntés.

      Alors les victimes « gèrent la situation » elles-mêmes, à l’image de Lili Sohn : « J’ai réussi à me débarrasser du prof de yoga en lui racontant un mensonge. J’ai dû user de tact pour que ça ne dégénère pas plus ! » D’autres appellent au secours des personnes aperçues sur le chemin. Certaines affrontent directement leur agresseur. Comme Vanessa Louis, qui marchait avec sa copine Mélanie dans le sud de la France. Un jour, elles échangent un baiser près de leur tente : « Et là on entend un mec qui dit ‘Alors les filles, je peux me joindre à vous ?’ On se retourne et on voit le mec la queue à la main. Mélanie a filé sous la tente et moi je lui ai dit de dégager en le menaçant avec ma bombe à poivre. »

      En ce qui me concerne, j’ai décidé de me former à l’autodéfense féministe à Paris. Je sais casser un genou, mettre K.O. un homme et me libérer d’un étran­glement. « Mais n’exigeons pas des victimes de violence d’être Superwoman », tempère Charlotte Soulary. Seules solutions pour éradiquer les violences : éduquer les hommes, et amener plus de femmes sur les chemins. « Qu’on soit plus nombreuses à voyager seules va transformer ces espaces », conclut-elle, optimiste. Pour ma part, je me lance dans un tour de France à pied, seule et sans refuges.

      https://www.wedemain.fr/partager/harcelement-sexuel-sur-le-chemin-de-compostelle
      #exhibitionnisme #sexisme #sexisme_masculin #marche_à_pied #meurtre #Denise_Pikka_Thiem #viols #marcher_seule

  • Une #culture_du_viol à la française

    –-> À l’occasion du procès des viols de Mazan, les livre est mis en accès libre

    Du « troussage de domestique » à la « liberté d’importuner »

    « La culture du viol touche toutes les cultures, tous les pays. Elle présente cependant des particularités bien spécifiques selon le milieu dans lequel elle s’exprime et se développe. En #France, chaque fois que la question des #violences_sexuelles est posée dans le débat public, les mêmes réticences s’expriment. Certains s’élèvent pour dénoncer l’horrible #moralisme_réactionnaire qui voudrait condamner la #liberté_sexuelle si chèrement acquise, nuire à l’identité amoureuse nationale en important le #puritanisme au pays des libertés. Avec un vocable bien choisi et une certaine #hypocrisie, on évoque l’#amour_à_la_française en termes de #galanterie, de #courtoisie ou de #libertinage. On loue nos #traditions, l’attention portée aux femmes et la sophistication de nos jeux de #séduction. Derrière ce charmant #vocabulaire, la réalité est beaucoup moins glamour. »

    Dans cet essai documenté et novateur, l’autrice analyse et définit les violences sexuelles, déboulonne toutes nos #idées_reçues et bat en brèche l’argumentaire #déresponsabilisant les violeurs. Elle insiste sur les spécificités hexagonales du concept de « culture du viol », démythifie le patrimoine littéraire et artistique, et démontre, point par point, qu’il est possible de déconstruire les #stéréotypes_de_genre et d’éduquer les hommes à ne pas violer.

    https://www.editionslibertalia.com/catalogue/hors-collection/une-culture-du-viol-a-la-francaise

    #terminologie #mots #littérature #art #éducation #viols #livre #Valérie_Rey-Robert

    déjà signalé par @biggrizzly ici : https://seenthis.net/messages/1072792

  • Faute de #preuves. Enquête sur la #justice face aux révélations #MeToo

    Depuis la vague #MeToo, les dossiers de #violences_sexuelles se multiplient. Dans les commissariats, à la barre, les victimes tentent de faire entendre leur #parole. Mais la réponse policière et judiciaire n’est pas toujours à la hauteur. Les institutions sont mises en cause : de l’accueil défaillant au moment de la déclaration aux #non-lieux trop souvent prononcés, on leur reproche leur inadaptation, voire leur indifférence. « La justice nous ignore, on ignore la justice », avait lancé Adèle Haenel au nom de toutes celles et ceux qui ne portent pas plainte de peur de s’engager dans un parcours du combattant. C’est cette formule qui a guidé #Marine_Turchi dans une enquête saisissante sur les raisons de la défiance.

    Forte du témoignage de près de quatre-vingts interlocuteurs, des magistrat·e·s, des avocat·e·s, des policier·e·s, mais aussi des femmes et des hommes de tous les milieux sociaux, protagonistes d’affaires médiatisées (Gérald Darmanin, Luc Besson, Roman Polanski…) ou pas, l’autrice pointe les #obstacles que rencontrent ces dossiers et mesure, sur le terrain, l’#impact des politiques affichées. Chemin faisant, elle contrecarre les arguments de ceux qui dénoncent opportunément un « #tribunal_médiatique » et crient à la « #chasse_à_l’homme », mais montre aussi les limites de ce que peut la justice. Ainsi au fil de chapitres qui font alterner coulisses de l’enquête et récits poignants, c’est bien le #système dans son entier qu’elle nous dévoile. Il appartient à toutes et à tous, ensuite, de le changer.

    https://www.seuil.com/ouvrage/faute-de-preuves-marine-turchi/9782021483567
    #livre

  • La verità sul “calo degli sbarchi”: tra stupri, violenze e respingimenti con la complicità di Italia e UE

    Le persone non hanno smesso di partire, semplicemente muoiono altrove.

    Durante l’incontro tra la presidente Giorgia Meloni e il primo ministro inglese Keir Starmer avvenuto il 16 settembre a Roma, quest’ultimo si è complimentato 1 con la prima per il successo ottenuto sul calo degli sbarchi in Italia dalla Tunisia. Starmer sarebbe ora interessato ad adottare il “modello italiano” sulle migrazioni, con un particolare interesse rivolto al nuovo Memorandum Italia-Albania e ai metodi di deterrenza utilizzati dall’Unione Europea (UE) e dall’Italia per contrastare le partenze dalle coste nordafricane. Tuttavia, ciò che il Governo o il Ministro dell’Interno Matteo Piantedosi omettono durante le conferenze stampa o i post trionfali sui social è a quale prezzo ottengono tali risultati.
    Una lunga e costosa tradizione di accordi e memorandum sulla pelle delle persone migranti

    Tra i metodi di deterrenza utilizzati dall’UE per contrastare le migrazioni, spicca quello di stipulare accordi con i Paesi terzi (di provenienza o quelli da cui partono maggiormente le persone migranti) 2. Tali accordi si basano sull’esternalizzazione delle frontiere, ossia sull’appaltare le operazioni di respingimento o contenimento dei flussi migratori ad altri Paesi. Si tratta di operazioni estremamente costose e poco trasparenti che il progetto di Action Aid e Irpi Media The Big Wall cerca attualmente di tracciare 3.

    Un esempio tra tutti è l’accordo Italia-Libia – nato nel 2017 durante il governo Gentiloni – che ha la funzione di impedire alle persone migranti di partire o di raggiungere la penisola. Tramite gli ingenti finanziamenti – da centinaia di milioni di euro 4 – dell’Italia e dell’UE che dal 2017 vengono devoluti in Libia, oltre alle motovedette italiane, le milizie libiche catturano le persone migranti che partono dalle coste del Paese per riportarle nei centri di detenzione. In questi centri le persone di ogni età vengono sistematicamente torturate, violentate o uccise.

    “Secondo un rapporto del giugno 2022 della missione d’inchiesta indipendente delle Nazioni Unite sulla Libia 5, le persone migranti nel paese subiscono omicidi, sparizioni forzate, torture, schiavitù, violenze sessuali, stupri e altri atti inumani in relazione alla loro detenzione arbitraria. Nel settembre 2022, il Procuratore della Corte Penale Internazionale ha dichiarato in un comunicato che, secondo la valutazione preliminare del suo ufficio, gli abusi contro i migranti in Libia possono costituire crimini contro l’umanità e crimini di guerra”, riportava Human Rights Watch nel 2023 6.

    Ciononostante, il Ministro Piantedosi continua a pubblicare tweet in cui afferma di aver condotto con successo operazioni di respingimento tramite la collaborazione della Libia. Tale dichiarazione, peraltro, è stata recentemente denunciata al Tribunale Penale Internazionale dalla Ong Mediterranea Saving Humans 7 in quanto la Libia non è paese sicuro e il respingimento si configura quindi come violazione delle norme internazionali ed europee in materia – come già stabilito da una sentenza della Cassazione sul caso del respingimento illegale condotto dalla nave italiana Asso 28 8.

    In aggiunta, ricordiamo che mentre il governo sostiene di voler “combattere il traffico di esseri umani” tramite questi accordi, è stato provato come le stesse milizie libiche che si occupano della cattura delle persone migranti siano composte da trafficanti a loro volta.

    Primo fra tutti Abdul Rahman al-Milad, detto “Bija” – recentemente ucciso a Tripoli – che non solo era presente nella lista nera dei trafficanti e ricercati internazionali Onu, ma che nel 2017 era perfino presente a un incontro al Viminale.

    “Nel settembre del 2019 “Avvenire” aveva pubblicato le immagini che ritraevano proprio Bija, allora capitano della cosiddetta “guardia costiera libica”, durante un viaggio in Italia nel 2017, tenuto a lungo riservato dalle autorità. […] Ad oggi, cinque anni dopo la pubblicazione e sette anni dopo i fatti, i governi italiani che si sono succeduti non hanno mai chiarito quali fossero le tappe della missione di al-Milad in Italia, nonostante due dozzine di interrogazioni parlamentari in gran parte rimaste inevase”, si legge su Avvenire. Bija stesso gestiva il centro di detenzione di Zawyia e si è reso artefice dell’annegamento di decine di persone migranti contro cui aveva sparato.

    Lontano dagli occhi, lontano dalle coste italiane: stupri e respingimenti illegali in Tunisia

    Anche la Tunisia è uno dei partner strategici di Italia e UE per le operazioni di esternalizzazione delle frontiere. A questo proposito ricordiamo l’accordo siglato nel giugno del 2023, in seguito a una conferenza a cui hanno partecipato la presidente Meloni, la Commissaria UE Ursula von Der Leyen e il primo ministro olandese Mark Rutte e il presidente tunisino Kais Saied. L’accordo prevedeva lo stanziamento di 100 milioni di euro volto, almeno sulla carta, a “operazioni di ricerca e soccorso”, “gestione delle frontiere”, “lotta contro il traffico di esseri umani” e “politica dei rimpatri”.

    Tuttavia, già nell’agosto dello stesso anno, come riporta l’Irpi 9, l’Ufficio delle Nazioni Unite per i diritti umani (Ohchr) si chiedeva se non ci fosse il pericolo che l’accordo UE-Tunisia potesse facilitare casi di violazioni dei diritti umani a danni di persone migranti nere e di altre fasce di popolazione vulnerabile. Questo perché, come è ormai noto, lo stesso presidente Saied da tempo sta adottando politiche sempre più repressive nei confronti delle persone migranti perlopiù provenienti dai Paesi dell’Africa sub-sahariana.

    La testata giornalistica indipendente tunisina Inkyfada, nel mese di maggio, ha pubblicato un articolo 10 in cui, sviscerando le attuali politiche di Saied in materia di immigrazione e repressione del dissenso, ha affermato che il presidente ha lanciato una campagna d’odio razzista contro le persone migranti nere, associando l’immigrazione a “un piano criminale per cambiare la composizione del panorama demografico in Tunisia”.

    Da lì in poi sono nate vere e proprie persecuzioni contro le persone nere, non solo immigrate ma anche di cittadinanza tunisina 11. L’impiego massiccio delle forze dell’ordine tunisine non ha fatto altro che acuire le violenze contro le persone migranti, le quali non solo vengono illegalmente respinte e scaricate nel deserto 12 , al confine con l’Algeria – come hanno rivelato Irpi Media, Lighthouse Reports e altre testate giornalistiche in un’importante inchiesta internazionale 13 – ma subiscono stupri e altre forme di violenza.

    Su quest’ultimo punto, l’ultima inchiesta del Guardian 14 riporta testimonianze agghiaccianti. Una di queste è quella di Marie, ivoriana di 22 anni, che racconta di essere stata aggredita sessualmente a pochi chilometri da Sfax. “Era chiaro che mi avrebbero violentata”, [afferma Marie]. Le sue urla l’hanno salvata, allertando un gruppo di rifugiati sudanesi di passaggio. I suoi aggressori si sono ritirati in un’auto di pattuglia. Marie sa di essere stata fortunata. Secondo Yasmine, che ha creato un’organizzazione sanitaria a Sfax, centinaia di donne migranti sub-sahariane sono state violentate dalle forze di sicurezza tunisine negli ultimi 18 mesi”, si legge nell’inchiesta.

    Nonostante l’UE sia consapevole delle denunce inerenti agli abusi subiti dalle persone migranti da parte delle stesse autorità con cui collabora per tenerle lontane dall’Europa, secondo il Guaridan “[l’UE] sta chiudendo un occhio”, puntando a esternalizzare il confine meridionale dell’Europa all’Africa. Inoltre, “si prevede di inviare alla Tunisia più denaro di quanto ammesso pubblicamente”.

    Un’altra testimonianza raccolta dall’inchiesta, è quella di Moussa, 28enne originario di Conakry (Guinea). Dopo essere stato catturato in mare dalla guardia nazionale tunisina e riportato a Sfax – insieme ad altre 150 persone, tra cui minori – ha affermato di aver assistito a una scena brutale in cui le stesse autorità hanno iniziato sistematicamene a stuprare le donne.

    “C’era una piccola casa […] ogni ora circa prendevano due o tre donne […] e le violentavano lì. Hanno preso molte donne. Potevamo sentirle urlare, chiedere aiuto. A loro non importava che c’erano 100 testimoni”. Inoltre, Moussa spiega che alcune riuscivano a malapena a camminare, ad altre sono stati restituiti i loro bambini ed altre ancora furono brutalmente picchiate. “C’era una donna incinta e l’hanno picchiata finché il sangue non ha cominciato a uscirle dalle gambe. È svenuta”.

    Oltre alla violenza sessuale, quindi anche le percosse fisiche e sistematiche. Lo racconta Joseph, keniano di 21 anni, che è stato prelevato dal campo profughi di El Amra lo scorso settembre durante un raid della guardia nazionale tunisina. “Siamo stati ammanettati e messi su un autobus. La polizia picchiava tutti con i manganelli: bambini, donne, anziani. Tutti”. E ancora, si legge nell’inchiesta: “Sono stato colpito molte volte [afferma Joseph]”.

    Ad altri è andata peggio: una guardia ha sparato un proiettile di gas lacrimogeno in faccia a un amico. “Il suo occhio pendeva dall’orbita e la sua gamba era stata rotta dalla polizia, quindi doveva saltare”. Joseph racconta che le autorità lo hanno infine abbandonato al confine con l’Algeria, rubandogli il passaporto, il cellulare e i soldi.

    La guardia nazionale tunisina, oltre a violenze sessuali e trattamenti inumani e degradanti, utilizza come forma di deterrenza anche l’intimidazione nei confronti di bar o caffè che offrono i loro prodotti alle persone migranti, blindando soprattutto la città di Sfax: “Adesso Sfax è off-limits. La polizia ha “ripulito” i quartieri dalle persone migranti […]. I proprietari dei bar vengono arrestati se una persona migrante viene sorpresa a ordinare un caffè. Squadracce della polizia [effettuano raid] nei distretti come Haffara, pronti a rimuovere qualsiasi persona migrante”. Le persone sono quindi segregate ad El Emra, dove non arrivano neanche gli aiuti umanitari.

    Benché l’UE continui ad affermare che lo scopo sia porre fine al traffico di esseri umani, quello che continuano a denunciare le organizzazioni umanitarie e le inchieste giornalistiche è che spesso i trafficanti fanno affari con le stesse autorità con cui collabora l’Europa.

    Infatti, sottolinea il Guardian: “L’UE afferma di voler migliorare il codice di condotta per la polizia tunisina, un’ambizione che incorpori la formazione sui diritti umani. I contrabbandieri di Sfax, tuttavia, raccontano al Guardian di una corruzione diffusa e sistematica tra loro e la guardia nazionale. La guardia nazionale organizza le barche del Mediterraneo. Li guardano entrare in acqua, poi prendono la barca e il motore e ce li rivendono”.

    Un circolo vizioso quindi, dove sostanzialmente l’UE e l’Italia si rendono artefici di false “soluzioni” securitarie da centinaia di milioni di euro, finanziando ed equipaggiando forze di polizia di paesi terzi che a loro volta collaborano con trafficanti. Trafficanti che, a differenza di chi poi viene incriminato o incriminata per “scafismo” come capro espiatorio solo perché sull’imbarcazione aiutava compagni e compagne di viaggio, si guardano bene dal rischiare la vita nel Mediterraneo. Resta quindi da chiedersi chi siano allora i veri mandanti di trafficanti, torturatori e autorità di frontiera violente.

    Calano gli sbarchi, ma muoiono altrove

    Utilizzando motovedette fornite dall’Europa, si legge nell’inchiesta del Guardian, la guardia nazionale marittima della Tunisia ha impedito a più di 50.000 persone di attraversare il Mediterraneo, da qui nasce il calo del numero di persone che arrivano in Italia e per cui Starmer si è complimentato con Meloni.

    “Si sostiene che 127 milioni di sterline (ossia oltre 151 milioni di euro) come parte di un più ampio accordo su migrazione e sviluppo siano stati trasferiti direttamente a Saied. Alla richiesta di chiarimenti, la Commissione europea afferma che il pagamento è avvenuto in seguito all’incontro con la Tunisia”, riporta il Guardian. Quindi se da un lato è vero che c’è stato un calo degli sbarchi, dall’altro il governo Meloni si guarda bene dal rivelare a microfoni e telecamere a quale prezzo.

    Di fatto, le persone migranti continuano a partire, semplicemente vengono uccise o muoiono altrove, nella piena consapevolezza di una Fortezza Europa che preferisce da un lato stipulare accordi con Paesi dove il rispetto dei diritti fondamentali non esiste; dall’altro, continuare a trincerarsi senza creare alternative sicure e percorribili che tutelino il diritto alla libertà di movimento.

    https://www.meltingpot.org/2024/09/la-verita-sul-calo-degli-sbarchi-tra-stupri-violenze-e-respingimenti-con
    #migrations #réfugiés #frontières #arrivées #statistiques #diminution #débarquements #invisibilisation #externalisation #dissuasion #pull-backs #refoulements #push-backs #viols #Tunisie #racisme #VSS #violences_sexuelles #violence

  • Accusations contre l’abbé Pierre : écoles, statues, parcs… Ces lieux qui vont être débaptisés après les nombreuses révélations

    Depuis les nouvelles accusations d’agressions et de harcèlement sexuel envers l’abbé Pierre, plusieurs villes comptent débaptiser des rues, jardins ou écoles portant son nom.

    Les témoignages se multiplient contre l’abbé Pierre. Vendredi 6 septembre, 17 nouveaux témoignages ont été révélés dans un rapport du cabinet spécialisé Egaé, relayé par la Fondation Abbé-Pierre. Accusé d’agressions sexuelles, de harcèlement sexuel, mais aussi d’intimidations, par des femmes et des enfants, l’image du religieux est sérieusement endommagée depuis cet été. Si Emmaüs a déjà fait part de son souhait de changer de nom, et donc de débaptiser certains de ces centres, c’est au tour de plusieurs communes de lancer des démarches pour changer des noms de rues, de parcs ou d’écoles.

    À commencer par la Ville de Paris, qui, si elle « salue le travail salutaire mené par la Fondation en toute transparence », a fait part de sa volonté de débaptiser les Jardins Abbé-Pierre Grands Moulins, dans le 13e arrondissement, « dès lors que la Fondation Abbé-Pierre a décidé de changer de #nom ». Une décision prise face aux « révélations […] très graves » concernant le religieux. La mairie assure qu’elle se « rapprochera de la Fondation afin d’examiner les modalités de ce changement », qui devra, dans tous les cas, être approuvé lors d’un Conseil de Paris.

    À #Saint-Étienne, c’est la commission des hommages publics de la Ville qui doit prendre une décision concernant son #square_Abbé-Pierre. Elle doit se réunir avant la fin de l’année, rapporte France Bleu Saint-Étienne. Son président, Gilles Artigues, propose de le renommer square de la Fondation Emmaüs.

    « Pas possible » de garder ce nom

    Au-delà des lieux publics, il y a des #établissements_scolaires, beaucoup faisant partie du privé, qui portent le nom du religieux. En #Ille-et-Vilaine, par exemple, le lycée professionnel Abbé-Pierre de #Tinténiac, qui porte ce nom depuis 2012, va changer, a annoncé la direction. Une réflexion qui avait été entamée dès les premières révélations, en juillet, et qui a été présentée et approuvée par l’équipe pédagogique « à l’unanimité », lors de la réunion de pré-rentrée, le 30 août dernier, précise le directeur, Raphaël Gouablin. Il précise qu’un nouveau nom devrait être soumis d’ici à « la fin du mois de novembre ». Un choix qui sera fait en consultation avec les élèves, les familles et l’équipe éducative et pédagogique.

    Un changement accueilli avec soulagement par une des enseignantes du lycée, Marie-Thérèse, qui s’est confiée au micro de France Inter. « On est obligés de prendre position », assure-t-elle. Dans la commune voisine, à #Hédé-Bazouges, l’école primaire va aussi changer de nom. Ses enfants y sont scolarisés. « Je suis victime d’abus sexuels et de viol et laisser le nom, pour moi, c’est cautionner, en partie. » La directrice, Florina Loisel, avait contacté dès cet été la direction diocésaine, mais depuis les nouvelles révélations, tout s’est accéléré. « On entend qu’il y a des choses auprès d’enfants, raconte-t-elle au micro de France Inter, donc ce n’est pas possible de garder ce nom ».

    Une #fresque recouverte en Seine-Maritime

    Dans le petit village normand d’#Esteville, en Seine-Maritime, plusieurs lieux sont concernés par cette épineuse question. Tout d’abord, le #lieu_de_mémoire, consacré à l’abbé Pierre, sera définitivement fermé, a annoncé Emmaüs. L’école du village va, elle, être renommée, même si « c’est l’intervention de l’abbé Pierre lui-même auprès du ministère de l’Éducation qui nous a permis d’avoir une école avec des murs en dur, un vrai toit », explique le maire, Manuel Grente. Pour lui, « le débat est vite clos au vu des faits et lorsqu’on agresse des enfants ». La fresque à l’effigie de l’abbé et les barrières portant son nom vont également être modifiées, assure la Mairie.

    La ville de #Nancy a, de son côté, annoncé lundi 9 septembre le retrait d’une #plaque_commémorative, posée sept mois plus tôt, en hommage à l’abbé Pierre. « Compte tenu de ces graves révélations, la municipalité de Nancy a donc décidé du retrait définitif de la plaque en la mémoire de l’abbé Pierre », écrit dans un communiqué la ville dirigée par le socialiste Mathieu Klein.

    Dans les Pyrénées-Atlantiques, c’est une statue à l’effigie du religieux qui pose problème. Installée dans la commune de #Lescar, sur un rond-point. Haute de six mètres de haut, elle avait été inaugurée en 2019. La maire, Valérie Revel assure que le sujet doit être discuté avec Emmaüs et le Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques, puisque la statue est située sur une route départementale, rapporte France Bleu Béarn Bigorre.

    https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/accusations-contre-l-abbe-pierre-ecoles-statues-parcs-ces-lieux-qui-von
    #toponymie #Abbé_Pierre #toponymie_féministe #toponymie_politique #viols #VFF #violences_sexuelles #écoles #places #noms_de_rue #Saint-Etienne #espace_public

  • Au #procès des folles

    « Les violences sont déplacées dans le champs du #fantasme »

    Victimes de violences physiques et psychologiques de la part de leurs ex conjoints, Anouk et Marie doivent être expertisées par des psychologues et psychiatres suite aux #démarches_juridiques qu’elles entament, au pénal et au civil. Elles racontent leurs expériences traumatisantes face à des expertes qui minimisent les faits, remettent en doute leurs paroles, symétrisent les comportements ou encore les accusent d’être hystériques et masochistes. Ces psys considèrent qu’Anouk et Marie « y sont sans doute pour quelque chose », compte tenu de leurs profils psychologiques.

    De très nombreuses femmes vivent les mêmes expériences, source de nouveaux traumatismes, devant la justice, mais aussi dans les cabinets libéraux. Cet épisode décrypte le processus de #psychologisation de la violence (des victimes, mais aussi des agresseurs) qui permet de mieux l’occulter. Avec les analyses de psychologues et d’avocates qui tentent de faire changer ces pratiques.

    https://www.arteradio.com/son/61684896/au_proces_des_folles
    #justice #violence #procès_pénal #procès #traumatisme #masochisme #hystérie #occultation #invisibilisation #psychologie #anxiété #VSS #violences_sexuelles #expertise #peur #honte #répétition #larmes #humiliation #culturalisation #religion #histoire_familiale #hystérie #suspicion #intimité #expertise_psychologique #enquête_de_crédibilité #crédibilité #toute_puissance #traumatisme #post-traumatisme #consentement #colère #tristesse #témoignage #anxiété_généralisée #traumatisme_de_trahison #troubles_du_stress_post-traumatique (#TSPT) #subjectivité #psychanalyse #névrose #masochisme #analyses_paradoxales #présomption_de_masochisme #présomption #concepts #mise_en_scène #jeu #mensonge #manipulation #exagération #répétition #co-responsabilité #dépsychologisation #féminisme #violences_politiques #vulnérabilité #expertises_abusives #maltraitance_théorique #théorie #rite_de_domination #violences_conjugales #analyse_sociale #psychologisation_de_la_violence #patriarcat #domination #violence_systémique #féminicide #sorcière #pouvoir #relation_de_pouvoir #victimisation #violences_conjugales #crime_passionnel #circonstances_atténuantes #injustice #haine #haine_contre_les_femmes #amour #viol #immaturité #homme-système #empathie #désempathie #masculinité #masculinité_violente #violence_psychologique #humiliations #dérapage #déraillement #emprise_réciproque #reproduction_de_la_violence #émotions #récidive #intention #contexte #figure_paternelle #figure_maternelle #imaginaire #violence_maternelle #materophobie #mère_incenstueuse #parentalité_maternelle #parentalité_paternelle #dénigrement

    #audio #podcast

    ping @_kg_

    • Merci
      Cette émission a fait un écho tremblant aux accusations et dénigrements de psychologues dont j’avais requis les compétences pour m’aider (croyais-je) alors que j’étais en soin pour un cancer du sein métastasé. La première, je n’ai pas ouvert la bouche que déjà elle me dit que je me suis assise de façon présomptueuse et un autre moment elle rit en me disant qu’elle voudrait bien voir mon enfant pour savoir comment il s’en sort d’avoir une mère comme moi. Une autre, à qui j’ai demandé d’agir en relais le temps des soins pour mon enfant qui débute ses études, et qui présente des phases dépressives suite à des maltraitances de son père, lui conseille d’aller vivre chez lui devenu SDF à 600km de là et me donne un rdv où j’apprends qu’il sera présent, refusant de m’entendre alors que c’est moi qui l’ai toujours payé. Tellement choquée que je pars en voir une autre pour lui demander si il est normal d’agir ainsi. Cette fois, en sortant, j’étais responsable du cancer qui m’avait fait perdre mon sein dû à des problèmes psys de maternité non résolu, j’allais détruire mon entourage, mon enfant également et j’avais juste envie de me suicider.
      J’ai quand même repris trois mois plus tard un suivi par une psychologue de la clinique qui m’a cette fois réellement écoutée et aidée. Jamais eu le courage cependant de retourner voir les 3 autres pour dénoncer leur incompétence et leurs humiliations.

      #psychologues #violences_psychologiques #maternophobie #courage_des_femmes

  • Dans une enquête hors norme publiée le mois dernier dans Libération, le journaliste Willy Le Devin met à jour un groupe pédocriminel composé de plusieurs intellectuels français mis en cause pour des crimes sexuels commis durant plusieurs années sur des enfants. La fille adoptive de l’un d’entre eux, Inès Chatin, témoigne pour la première fois à visage découvert et livre un récit terrifiant des sévices sexuels subis entre ses 4 et 13 ans.

    C’est l’une des enquêtes les plus marquantes de l’année et pourtant, peu de médias s’en sont fait l’écho. À commencer par nous. On n’essaiera pas de se trouver d’excuse mais on avancera l’hypothèse d’une lecture physiquement et émotionnellement si éprouvante que l’on a préféré durant plusieurs jours la repousser au lendemain.

    https://www.lesinrocks.com/cheek/les-hommes-de-la-rue-du-bac-cette-affaire-incarne-la-complaisance-du-mil
    #leshommes_de_la_rue_du_bac

  • « Je n’ai plus aucune confiance » : les patients face à la maltraitance verbale des médecins | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/266711/maltraitance-medicale-verbale-blagues-lourdes-remarques-mepris-sexisme-racisme

    Certaines paroles des soignants ne sont pas sans conséquences, particulièrement dans cette relation fondée sur une forme de #dépendance.

    « Lors d’une consultation, alors que je n’allais pas bien du tout psychologiquement, le médecin m’a dit qu’il pourrait remplacer mon père pour prendre soin de moi mais qu’il était un “père incestueux”, raconte Anita, 28 ans. Sur le moment, j’ai été sidérée, j’ai ri comme si je n’avais pas compris, mais je n’ai jamais pu retourner le voir. J’ai dû chercher un autre médecin. »
    Ayant vécu une longue errance diagnostique et ayant été confrontée à maintes reprises à diverses violences verbales de la part de soignants, j’ai d’abord voulu voir si j’étais un cas isolé. J’ai aussi souhaité comprendre l’impact que ces violences pouvaient avoir sur les patients, sur leur suivi, l’observance de leur traitement et sur la relation qu’ils entretiennent désormais avec le corps médical.

    #médecins #soignants #patients #santé #soin

  • Amina Yamgnane : « Oui, j’ai été une gynécologue-obstétricienne maltraitante » | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/amina-yamgnane-oui-jai-ete-une-gynecologue-obstetricienne-maltraitante-

    Médecin depuis 24 ans, Amina Yamgnane sort un livre coup de poing sur les violences gynécologues et obstétricales. La fille de l’ancien ministre Kofi Yamgnane, qui a ouvert la clinique des femmes à Paris en 2016, y fait son mea culpa. Elle en appelle à une politique publique de la bientraitance.

    Formée à la médecine en Belgique, vous avez ensuite exercé à l’hôpital Necker, avec une spécialité sur les grossesses à très haut risque. Vous parlez d’années « sans empathie » et dites que vous avez été, vous-même, « maltraitante dans le soin ». La faute à qui ?

    Amina Yamgnane : « La faute à l’enseignement que nous, médecins, avons reçu depuis la nuit des temps ! Nous sommes, depuis toujours, centrés sur l’organe et la maladie, sans nous préoccuper de l’individu qui les traverse. Je suis partie de Bretagne en 1988, j’ai été diplômée de gynécologie obstétrique à l’université de Louvain, en Belgique, en 2000. On parle aussi d’une époque où les droits du patient étaient moins larges, du point de vue du droit. La notion de consentement n’est apparue qu’en 2002 en France : ça ne venait à l’idée de personne d’informer les patient(e) s sur les traitements, par exemple. Ni de demander à une femme si ça la dérangeait d’être nue pour l’examen gynécologique. Encore moins si elle acceptait la pose d’un spéculum. J’ai 54 ans, je suis moi aussi l’héritière de cette médecine à la croisée du non-consentement, de l’abus de pouvoir, du paternalisme et de la misogynie. Oui, j’ai été maltraitante dans le soin, même si c’était malgré moi ».

    Quel meilleur exemple de maltraitance pouvez-vous nous donner. Et comment en êtes-vous sortie ?
    « Le plus emblématique est le choix de la contraception. Voilà ce que j’ai longtemps dit à mes patientes : Madame, vous n’avez pas encore eu d’enfant ? Alors pas de stérilet, car cela vous expose aux risques d’infection. Quant à une ligature tubaire : si vous n’avez pas au moins quarante ans et plus de deux enfants, jamais de la vie ! Encore aujourd’hui, je mets au défi une femme de 32 ans sans enfant d’obtenir une ligature des trompes. La loi nous contraint pourtant à entendre la dame, même si c’est pour faire valoir la clause de conscience ensuite. Le déclic, je le dois à la pédopsychiatre Françoise Molénat, qui m’a conseillé, en 2003, une formation sur le ressenti des patientes en maternité. J’ai d’abord été hermétique à tous ces témoignages de ratages sur des situations obstétricales banales. Je n’avais pas fait toutes ces années d’études pour me faire dicter la leçon ! Et puis, un jour, j’ai été prise d’un vertige. Il se trouve que j’étais enceinte et que j’ai senti mon enfant bouger dans mon ventre. Tout d’un coup, je me suis identifiée à ces femmes qui me racontaient leur quotidien. Ça, l’université ne me l’avait jamais enseigné. Pire, mes professeurs me l’avaient toujours interdit ! »

    « On sait qu’une femme sur six en cabinet de gynécologie a été victime de violences sexuelles. Ne pas en tenir compte, rompre la confiance des soins, c’est prendre le risque qu’elles ne se soignent plus demain. »
    Le #MeToo et les exigences de la société rattrapent aussi votre profession. Des médecins en vue, comme le Pr Daraï ou la pédiatre Caroline Rey-Salmon, ont été récemment visés. L’un a été mis en examen pour violences volontaires, la seconde a fait l’objet d’une plainte pour agression sexuelle. Pour vous, la profession vit encore dans le déni ?
    « Malheureusement, oui, et il y a urgence à réagir. Le cas du Pr Daraï est emblématique. Qu’un professeur des universités, praticien hospitalier (PUPH), hautement réputé et connecté à l’international, n’ait lui-même pas reçu la formation pour faire évoluer sa pratique, cela pose grandement question. Il n’avait que 45 ans quand la loi sur le consentement est sortie ! Cela montre qu’on a collectivement failli. Heureusement, la jeunesse pousse pour que ça change, que ça soit côté patientes ou chez les jeunes gynécologues. Je les admire beaucoup et je compte aussi sur elles pour y arriver. »

    Votre Clinique des femmes, à Paris, expérimente, depuis 2016, un modèle plus vertueux. Mais il est aussi coûteux et forcément sélectif. Est-ce une solution pour demain ?
    « On y expérimente l’écoute active, auprès de 12 000 patientes par an. On ouvre sept jours sur sept mais on a diminué les cadences, le personnel n’est plus en burn-out, et le bénéfice, pour les femmes, va au-delà de ce que nous pouvions imaginer. On sait qu’une femme sur six, en cabinet de gynécologie, a été victime de violences sexuelles. Ne pas en tenir compte, rompre la confiance des soins, c’est prendre le risque qu’elles ne se soignent plus demain. C’est aussi laisser leurs futurs enfants dans le mal-être transmis par les 17 % de dépression post-partum en France. Alors oui, nous avons fortement investi et, à 140 €, nos consultations sont coûteuses. Mais s’il était intégré dans une politique nationale, ce surcoût éviterait, in fine, des dépenses qui s’avèrent aujourd’hui bien plus importantes. »

    « Il faut en finir avec le mythe de l’heureux événement. On gagnerait à informer loyalement et systématiquement les citoyennes sur les réalités de l’accouchement. »
    Le paternalisme se niche, d’après vous, sur les réseaux sociaux et jusque dans la préparation à l’accouchement…
    « Oui, car ils continuent à véhiculer le mythe de l’heureux événement. Or, on gagnerait à informer loyalement et systématiquement les citoyennes sur les réalités de l’accouchement. Quand on est enceinte pour la première fois, on a 20 % de risque d’avoir une césarienne et 20 % d’un accompagnement par instrumentation. On a encore six chances sur dix d’accoucher par voie basse, pas plus. Ne pas dire les réalités en face peut générer par la suite de la souffrance et même de la défiance à l’égard de la profession. Et ça aussi, c’est déjà du paternalisme. »

    Vous en appelez à une politique publique et à un « Grenelle » de la bientraitance en gynécologie obstétrique. Pourquoi ?
    « J’estime qu’il est temps de se mettre autour de la table pour changer de méthode. Le XXe siècle a été celui de la haute technicité, qui a permis de diminuer la mortalité à l’accouchement et de médicaliser les interruptions volontaires de grossesse. Le XXIe siècle doit devenir celui de l’humanisation des soins et de la prise en compte de la santé mentale. La bientraitance devrait par exemple faire partie intégrante des critères retenus par la Haute autorité de santé (HAS) pour évaluer les accouchements. En concentrant de plus en plus l’activité dans des grandes maternités, le système de soins pédale actuellement dans le mauvais sens. Si on attend cinquante ans pour s’en rendre compte, il sera trop tard. »

    « Prendre soin des femmes. En finir avec les violences gynécologiques », du Dr Amina Yamgnane. Aux éditions Flammarion. 21 €

    • Pff, oui @monolecte 140€ ça fait tiquer.
      Pour les pauvres, tu peux toujours te faire agresser gratuitement (agression payé par la sécu aux agresseurs) par un gynéco qui te demande, la main dans le vagin (contre une pilule du lendemain) si hier c’était bon comme ça avec ton copain ? ou l’autre qui t’annonce qu’elle va te violer elle aussi quand tu lui as pourtant spécifié tremblante que tu avais été victime de viols.

      Je vois plutot un argument de vente pour sa clinique qu’un réel méaculpa, elle est devenue humaine à quel moment ? et à quel moment elle demande pardon à ses patientes ? à partir de 140 la consultation c’est motivant de retenir ses instincts de destruction de l’autre.

      « On sait qu’une femme sur six en cabinet de gynécologie a été victime de violences sexuelles. Ne pas en tenir compte, rompre la confiance des soins, c’est prendre le risque qu’elles ne se soignent plus demain. »

    • Nous sommes, depuis toujours, centrés sur l’organe et la maladie, sans nous préoccuper de l’individu qui les traverse, alors même que celle-ci dispose éventuellement d’un revenu non négligeable !

      N’empêche, son cas plaide en faveur d’une expertise qui fait défaut dans bien des cas. À quand l’interdiction des professions de santé à toute personne qui n’a pas expérimenté un état pathologique ou un moment de dépendance aux soignants ?

      #médecine #accès_aux_soins #femmes #gynécologie #violences_sexuelles

    • Tous ces gens qui ont été dans le noir pendant tant d’années, alors qu’on n’écoutait pas les « radicaux », les militants, qui avaient raison, dans tous les domaines, médecine, nucléaire, nutrition, etc. Et qui maintenant se refont une blancheur faisant leur « mea culpa » de toutes les horreurs qu’ils ont commises.

      Et les lanceurs d’alerte qui l’ont payé de leur vie personnelle, professionnelle, parfois de leur vie, eux n’ont droit à aucune ligne dans les médias, aucune reconnaissance de personne.

  • Comment vivre quand on a été un enfant battu par son père, violé à plusieurs reprises à l’âge de 8 ans par un grand-oncle prêtre, puis par deux de ses cousins ? L’histoire d’Arnaud Gallais est stupéfiante. Ce film retrace son parcours et nous raconte comment il est devenu une figure incontournable de la lutte contre les violences sexuelles faites aux enfants.
    https://www.france.tv/films/longs-metrages/5874063-inceste-une-homme-en-colere.html
    #violences_sexuelles_enfants #pédocriminalité

  • #Lo_stupro: il monologo di #Franca_Rame violentata da un commando di neofascisti nel 1973

    Franca Rame venne sequestrata il 9 marzo 1973. All’epoca molto impegnata insieme al marito, Dario Fo, non solo nell’attività teatrale, ma anche in favore dei carcerati e in particolare dei detenuti di estrema sinistra, venne quel giorno, in Via Nirone a Milano, fatta salire a forza su un furgone, sottoposta a violenza carnale e successivamente abbandonata in un parco.

    https://www.youtube.com/watch?v=8XsAScSWLog


    #viol #monologue #violences_sexuelles #kidnapping #viol_de_groupe #fascistes #témoignage #peur #théâtre #cigarettes #humiliation #extrême_droite #Italie

  • Violences sexuelles : des récidivistes au volant des bus et des cars scolaires
    https://disclose.ngo/fr/article/violences-sexuelles-des-recidivistes-au-volant-des-bus-et-des-cars-scolair

    Chaque jour, des chauffeurs de bus condamnés pour violences sexuelles prennent le volant, malgré les risques de récidive. D’après l’enquête de Disclose, les trois-quarts de leurs victimes étaient mineures au moment des faits. Enquête sur un fléau facilité par l’absence de contrôle des employeurs comme des autorités. Lire l’article

  • L’État refuse de donner 41.000 euros pour sauver Point de Contact, maillon crucial dans la lutte contre la pédocriminalité en ligne

    Malgré ses discours pour défendre les mineurs en ligne, le gouvernement ne semble pas décidé à aider à hauteur de 41.000 euros un acteur clé sur ce sujet. L’association Point de Contact, qui remonte le plus de contenus pédocriminels auprès de Pharos, s’attelle depuis 25 ans à nettoyer le web des contenus illicites. Faute de subvention, il compte déposer le bilan.

    41 000 euros. C’est la somme qui manque à Point de Contact, l’un des acteurs les plus actifs en France dans la lutte contre les contenus illicites en ligne, pour poursuivre sa mission. Depuis 25 ans, cette petite équipe de six personnes épluche des dizaines de milliers de contenus signalés par les internautes, les catégorise, et les fait si besoin retirer du Web et remonter aux autorités. Un travail de fourmi pour tenter de « nettoyer » , ou du moins éponger, le web des contenus problématiques, notamment pédocriminels, haineux, et sexistes. Mais l’association n’est pas parvenue à obtenir cette somme demandée à l’Etat. Son président, Jean-Christophe Le Toquin, a donc annoncé le 29 février sur les réseaux sociaux avoir pris rendez-vous avec le tribunal pour déposer le bilan.

    « Compte tenu de la somme dérisoire que nous demandons, ce n’est pas un problème d’argent, mais un problème de fond » , tranche-t-il.
    . . . . . . .

    Source et suite : https://www.latribune.fr/technos-medias/internet/l-etat-refuse-de-donner-41-000-euros-pour-sauver-point-de-contact-maillon-

    #pédocriminalité #pédophilie #web #haine #sexisme #violophilie #impunité #violences_sexuelles #violence #internet #réseaux_sociaux

  • Étudiantes en terrain miné

    Si les étudiantes sont 5 fois plus victimes de violences sexistes et sexuelles que la moyenne des femmes, l’université serait-elle un terrain miné ?
    Charlotte Espel donne la parole à 5 étudiantes ou doctorantes, victimes de #harcèlement ou de #viol, qui se battent pour que les violences ne soient plus passées sous silence.

    Les #chiffres sont édifiants. Selon l’Observatoire des violences sexuelles et sexistes dans l’enseignement supérieur, en France, 1 étudiante sur 10 aurait été victime d’#agression_sexuelle lors de ses #études. 1 étudiante sur 20 de viol. 60% des étudiant(e)s ont été victimes ou témoins d’au moins une violence sexiste ou sexuelle. 45% des étudiant(e)s n’ont accès à aucun dispositif de lutte contre les violences ou d’accompagnement au sein de leur établissement.

    Après le scandale « #Sciences_Porcs » début 2021 et les récentes enquêtes ayant dénoncé l’ampleur des viols et agressions sexuelles à Centrale Supelec ou en écoles de commerce, de plus en plus d’étudiant(e)s dénoncent des cas de harcèlement ou d’agressions sexuelles.

    Quelles conséquences sur la psyché humaine ? Comment se reconstruire ? Quelle réponse des pouvoirs publics dans la prévention et le traitement de ces violences ?

    A travers des témoignages poignants, le #documentaire de Charlotte Espel met en lumière ce #drame_sociétal méconnu et le travail de ces associations qui tentent de briser l’#omerta.

    https://www.france.tv/france-3/paris-ile-de-france/la-france-en-vrai-paris-ile-de-france/5678475-etudiantes-en-terrain-mine.html

    #VSS #violences_sexistes #violences_sexuelles #étudiants #étudiantes #université #facs #témoignage #vidéo #documentaire #film_documentaire #ESR

    ping @_kg_

  • ’Entre-soi’, ’omerta’, ’défaillances systémiques’... Le rapport de la #commission_d'enquête étrille le fonctionnement du monde sportif | LCP - Assemblée nationale
    https://www.lcp.fr/actualites/entre-soi-omerta-defaillances-systemiques-le-rapport-de-la-commission-d-enquete-

    Dans ce document de plus de 260 pages, que LCP a pu consulter avant sa présentation en conférence de presse mardi à l’Assemblée nationale, la rapporteure Sabrina Sebaihi (Ecologiste) dresse un portrait accablant de l’univers du #sport_français, pointant l’"omerta" et l’opacité qui y ont régné, et y règnent parfois encore, aussi bien concernant les affaires ayant trait aux #violences_sexuelles et psychologiques, aux phénomènes discriminatoires, ou encore à la #gestion_financière parfois hasardeuse des fédérations. Elle confirme d’ailleurs avoir fait face à des « difficultés » pour obtenir des documents auprès de certaines instances, un phénomène « symptomatique », selon elle, du « défaut de #culture_démocratique » qui gangrène les instances sportives.

    De même, la rapporteure déplore les nombreux « mensonges, inexactitudes, approximations, expressions de déni et de désinvolture » auxquels les députés ont été confrontés au cours de leurs auditions. Résultat, pas moins de 7 signalements à la justice pour de possibles parjures ont été effectués à la suite des quelque 92 auditions menées.

    #discriminations

    Le rapport parlementaire : https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/rapports/cefedespo/l16b2012-ti_rapport-enquete.pdf