• La Croix-Rouge à la peine face aux #Violences_sexuelles
    https://www.mediapart.fr/journal/france/060819/la-croix-rouge-la-peine-face-aux-violences-sexuelles

    L’association, qui compte plus de 17 000 personnes salariées en France, a beau avoir mis en place un dispositif spécifique pour les situations de harcèlement sexuel, dans les faits, la pratique semble bien différente. Illustration avec le cas d’Émilie Hantzberg.

    #Croix-Rouge,_harcèlement_sexuel,_violences_sexuelles

  • Understanding sexual violence against men and boys in conflict

    Ten years after sexual violence in war was officially recognized as a threat to peace and security, sexual violence against men and boys still receives very little policy and research attention—and that needs to change.


    https://www.openglobalrights.org/understanding-sexual-violence-against-men-and-boys-in-conflict
    #viol #viols #violences_sexuelles #conflits #guerre #hommes #abus_sexuels #hommes_violés

  • Les #femmes de #pouvoir

    En ce début de XXIe siècle, les voix féminines se font de mieux en mieux entendre. Démonstration avec les parcours de femmes de conviction : Hillary Clinton, Michelle Bachelet, Inna Shevchenko. Une révolution tranquille est en marche. Petit à petit, le combat pour l’égalité des sexes progresse, dans les coulisses du pouvoir comme dans certains villages du tiers-monde. Aux quatre coins de la planète, à travers leurs trajectoires mêmes, des femmes contribuent à inspirer cette volonté de changement. Ce documentaire passe en revue leurs réussites et leurs combats : les militantes indiennes et nigériennes luttant pour leurs droits, mais aussi des personnalités telles que Christine Lagarde, Michelle Bachelet ou la Femen Inna Shevchenko. D’autres femmes engagées, comme Hillary Clinton, la théologienne Margot Käßmann (ex-évêque de Hanovre) et Melinda Gates, s’expriment dans ce film et donnent leur point de vue sur la condition féminine. Un documentaire qui montre comment, peu à peu, leurs comparses font tomber les barrières qui les empêchaient d’avancer.

    https://www.senscritique.com/film/Les_femmes_de_pouvoir/19821282
    #film #documentaire
    #politique_étrangère_féministe #égalité #leadership_féminin #maternité #Christine_Lagarde #Minouche_Shafik #revenu #quota_féminin #Angela_Merkel #droits_des_femmes #féminisme #Michelle_Bachelet #préjugés #politique #Inde #Daphne_Jayasinghe #toilettes #corruption #Suède #Chili

    #Margot_Wallström, qui déclare :

    «Sexual violence against women is not cultural, is criminal»

    #violences_sexuelles #viol

    #viol_comme_arme_de_guerre #sens_de_culpabilité #armes #commerce_d'armes #Haifaa_al-Mansour #invisibilité #invisibilisation #Arabie_Saoudite #sous-représentation_féminine #religion

    #femmes_du_mur (#mur_des_lamentations)

    #Elana_Sztokman —> #mouvement_féministe_juif_orthodoxe
    (#judaïsme #judaïsme_orthodoxe)

    ligne de bus « #meandrine » (= de stricte observance)

    #ségrégation #patriarcat #radicalisme_religieux #Femen #auto-détermination #mariage_forcé #Niger #mortalité_maternelle #droit_à_l'avortement #avortement #droits_sexuels_et_reproductifs #IVG #Morena_Herera

    #El_Salvador #Las_17 (https://las17.org)

    #machisme
    contrôle de la #fertilité

    Incroyable maire d’un village en #Inde :
    #Chhavi_Rajawat


    https://en.wikipedia.org/wiki/Chhavi_Rajawat

  • Hôtesses : le tour de France du sexisme | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/helena-berkaoui/blog/010819/hotesses-le-tour-de-france-du-sexisme

    Une pétition pour « la fin des hôtesses podium » sur le tour de France, il n’en fallait pas plus pour déclencher une fureur insensée au pays de l’amour courtois. Sur les réseaux sociaux, les attaques contre les féministes déferlent. Coupables de pudibonderie, quand elles ne sont pas soupçonnées de vouloir mettre toutes les hôtesses du pays au chômage. Voilà ce que coûte le fait de remettre en cause le caractère foncièrement sexiste des hôtesses podium. Un enseignement en soi. Mais au-delà de cette vague de haine misogyne, certaines questions doivent être posées. Celle de la condition des hôtesses, celle du #sexisme intrinsèque de cette profession et celles des nombreuses dérives existantes : #discriminations , paupérisation, #harcèlement ...

    Être hôtesse n’est pas une sinécure. Être hôtesse implique d’être traitée différemment. Avec un savant mélange de mépris de classe mâtiné de #sexisme . C’est être draguée comme si vous étiez là pour ça, comme si vous deviez vous en réjouir. C’est souffrir péniblement les palabres d’hommes, les « compliments » dont on se passerait bien volontiers. Cette drague n’est pas commune, c’est une prise de pouvoir brutale qui pourrait aisément se traduire par : « Tu es une femme, tu es jeune et tu es précaire ». Être environné d’hôtesses est un privilège de classe. Ces hommes ne se permettraient pas de tels comportements dans d’autres contextes. Je parle ici de « drague lourde » mais cela peut évidemment aller plus loin, jusqu’aux #violences_sexuelles. Vous n’imaginez pas à quel point les hommes peuvent être tactiles avec les hôtesses.

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    La pétition lancée par des militantes féministes allemandes et soutenue, entre autres, par Fatima Benomar a déclenché des attaques enragées, invraisemblables. Fatima Benomar, qui a l’outrecuidance d’être racisée en plus d’être féministe, a fait face à une violence effarante mais pas si surprenante. Gabrielle Schütz explique que la fonction d’hôtesse permet la « réassurance des identités sexuées », elle est un prolongement, dans l’entreprise, « du travail féminin dans la sphère domestique ». Toucher à cette profession, remettre en cause ses fondements, suppose de bouleverser un ordre établi. En cela, la colère des hommes en dit beaucoup plus sur la bonne santé du patriarcat que sur le débat en lui-même. Ces défenseurs des droits des hôtesses autoproclamés sont beaucoup plus discrets lorsqu’il s’agit d’égalité salariale ou de revalorisation des professions féminisées.

    #male_gaze #travail #hétérosexisme #hôtesses #femmes

  • La plainte visant un directeur de la FFF classée sans suite
    https://www.mediapart.fr/journal/france/310719/la-plainte-visant-un-directeur-de-la-fff-classee-sans-suite

    Selon nos informations, le parquet de Paris a classé sans suite la plainte pour harcèlement sexuel et tentative d’agression sexuelle déposée par une ancienne salariée contre l’un des directeurs de la Fédération française de football. La FFF avait reconnu des propos « inadaptés », mais sans caractère sexuel. La procédure aux prud’hommes continue.

    #Violences_sexuelles #harcèlement_sexuel,_Plainte,_Fédération_française_de_football,_FFF,_agression_sexuelle

  • Corruption à la BAC du 18e : révélations sur un policier trop bien noté - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/corruption-a-la-bac-du-18e-revelations-sur-un-policier-trop-bien-note-07-

    Le brigadier Karim M., 45 ans, a été mis en examen et écroué en juin, soupçonné d’avoir mis sur pied un système de racket massif de dealers à la Goutte-d’Or, où il travaillait depuis quinze ans.

    Il n’aurait jamais dû entrer dans la police, même s’il était bien noté par sa hiérarchie et apprécié de ses collègues comme des commerçants du quartier. Karim M., 45 ans, dit Bylka (kabyle en verlan), était une figure du commissariat et du quartier de la Goutte-d’Or dans le 18e arrondissement de Paris, son lieu de travail depuis toujours.

    Mais depuis la nuit du 13 au 14 juin, le policier de la brigade anticriminalité (BAC) du 18e dort en prison, mis en examen pour une ribambelle de crimes et délits : corruption passive, blanchiment, association de malfaiteurs, transport et détention de stupéfiants, vols, détournement et accès frauduleux aux fichiers de police…

    Comme l’a révélé le site Internet Les Jours, le brigadier est soupçonné d’avoir mis en place un système de racket massif, rodé et ancien, allant du vol régulier (argent, stupéfiants, objet de valeur) à la possibilité de monnayer sa protection. En clair, le policier aurait instauré une sorte de droit du travail pour les dealers du secteur.

    Pour ne pas être interpellés, les petits trafiquants devaient lui « payer l’assurance », selon sa propre expression. Karim M. est soupçonné d’avoir écoulé son argent en Algérie, via des circuits opaques. Des investigations sont en cours.

    Le brigadier aurait aussi « habillé » les procédures, en notifiant des saisies de drogue effectuées auprès de dealers qu’il interpellait les mains vides. C’est ce qui lui vaut d’être poursuivi pour « faux en écriture publique aggravée », une qualification passible de la cour d’assises pour un policier.

    Dans son sillage, quatre autres policiers ont été mis en examen ainsi que deux dealers, soupçonnés d’avoir corrompu les fonctionnaires. En garde à vue, les collègues de Karim M. - trois d’entre eux sont de jeunes recrues arrivées depuis peu dans le service - ont expliqué n’avoir rien compris aux pratiques douteuses de leur chef par intérim, le numéro un du groupe étant en congé maladie. Selon leurs déclarations, lorsque Karim M. disait à un dealer : « Il va falloir prendre une assurance », ils imaginaient qu’il lui proposait de devenir un indic et que la monnaie d’échange était le renseignement humain.
    « La hiérarchie savait que l’équipage de cette BAC était pourri »

    « Mon client sert aujourd’hui de fusible, alors qu’il a toujours été bien noté par sa hiérarchie, s’insurge Me Claire Doubliez, l’avocate du brigadier. Karim M. conteste tout fait de corruption. Il n’a jamais pris d’argent dans sa poche, en dehors de son traitement. » Elle affirme que « son erreur est d’avoir manipulé des indics non référencés, ce qui est interdit. Mais il l’a fait dans l’intérêt des habitants et des commerçants du quartier ».

    Quelle est la responsabilité de l’administration policière dans la dérive de ces fonctionnaires ? « La hiérarchie savait que l’équipage de cette BAC était pourri, et dans le collimateur de l’IGPN. Pourtant elle a laissé de jeunes gardiens de la paix aller au casse-pipe », relève une source proche de l’enquête. Une chose est sûre : Karim M. n’aurait jamais dû se retrouver dans la police.
    Relaxé en conseil de discipline

    Comme nous le révélons, sept ans avant son entrée à la préfecture de police (PP) de Paris, il avait été condamné pour des violences ayant entraîné une infirmité permanente à l’encontre d’un automobiliste avec qui il avait eu un accident corporel. Il avait aussi été poursuivi pour des faits de rébellion contre un policier. « Un robocop, connu pour ses méthodes musclées, précise un proche. Il faisait partie d’un groupe d’une vingtaine de jeunes. »

    Karim M avait alors 22 ans, et a échappé de justesse à l’inscription de ses condamnations au casier n° 2. Ce qui l’aurait empêché de porter le képi… Néanmoins, le jeune homme était connu au Fichier des antécédents judiciaires (TAJ). Mais il aurait oublié de signaler ces faits lors de son recrutement.

    Ce qui est plus étrange, c’est que lorsque la préfecture de police a découvert le pot aux roses en 2007, le policier a été relaxé en conseil de discipline. Même mansuétude, en 2009, lorsque le gardien de la paix reçoit un « rappel à la règle », la plus petite des sanctions disciplinaires, pour des violences réciproques à la suite d’un différend avec un automobiliste. Enfin, le 2 mars 2018, devenu brigadier, Karim M. a écopé d’un simple avertissement, alors qu’une journaliste anglaise l’avait accusé de s’être masturbé devant elle. L’affaire avait été classée par le parquet de Paris pour faits non caractérisés.
    Depuis seize ans à la Goutte-d’Or

    Petit trapu, les cheveux rasés avec des plis dans la nuque, la silhouette de Karim M. hante le 18e arrondissement de Paris depuis 2003, année d’entrée dans la police. Il est d’abord intervenu sur le terrain en tenue puis en civil avec la BAC de la Goutte-d’Or. Sans jamais travailler dans un autre quartier.

    Pourquoi l’avoir laissé aussi longtemps dans un arrondissement aussi sensible ? « Tous les feux étaient au rouge, notamment au regard de son passé judiciaire et des activités commerciales de sa famille dans le quartier. Son père est à la tête d’un hôtel-restaurant, son cousin d’un bar, constate une source proche de l’enquête. C’est l’hypocrisie d’un système, où les bons résultats suffisent parfois à satisfaire la hiérarchie. »

    C’est seulement à la suite de la dénonciation d’un de ses collègues, que le parquet de Paris a déclenché en octobre dernier une enquête. Un signalement qui serait lié à un litige autour de la disparition d’une belle somme d’argent, selon un policier du 18e. Pour confondre le policier, des moyens importants ont été déployés. L’IGPN a ainsi sonorisé deux véhicules de service et un local de la BAC pour arriver à ses fins.

    #police #violences_policières #violences_sexuelles #violences_masculine #violence_d'etat

  • Violences sexuelles : les enquêtes classées sans suite, une épreuve pour celles qui osent parler | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/050719/violences-sexuelles-les-enquetes-classees-sans-suite-une-epreuve-pou

    Le Parquet de Saint-Nazaire vient d’annoncer classer sans suite deux enquêtes ouvertes quelques jours plus tôt : l’une pour des faits de viols révélés par une conseillère municipale Gaëlle Betlamini mettant en cause un adjoint au Maire Martin Arnout. L’autre déposée par cet adjoint contre Laurianne Deniaud, première adjointe, qui l’aurait diffamé en alertant sur la situation de sa collègue.

    Que nous dit cette affaire ?

    Elle nous dit deux choses : que la parole des femmes victimes de violences sexuelles est extrêmement fragile et qu’elle ne se porte pas nécessairement dans le cadre d’une plainte pénale. Elle nous dit également que celles et ceux qui recueillent cette parole et font le choix d’alerter sont aussi renvoyés au silence sous peine d’être poursuivis pour diffamation.

    L’affaire qui a secoué Saint-Nazaire débute à l’occasion d’une formation consacrée aux femmes élues.

    Gaëlle Betlamini confie à cette occasion à ses collègues, avoir elle-même subi des de faits de viols par un adjoint.

    Avec l’accord de celle-ci, Laurianne Deniaud et trois autres élues alertent le Maire sur les faits dans un courrier qui ne désigne aucun coupable. Elles y dénoncent également un climat de sexisme ambiant qui régnerait au sein de la municipalité.

    Après plus d’un an de tension, le Maire de Saint-Nazaire, sans avoir pris la peine d’informer au préalable Gaëlle Betlamini, évoque le sujet lors d’une réunion des élus socialistes, présentant les faits comme relevant d’une affaire privée.

    Laurianne Deniaud, présente à la réunion et qui, depuis des mois, constate le profond désarroi de sa collègue, rappelle alors qu’il s’agit potentiellement de faits de viols et que la parole recueillie doit être protégée. En réponse, Martin Arnout, absent lors de la réunion, dépose plainte contre elle pour diffamation.

    Deux enquêtes préliminaires sont ouvertes. Elles sont désormais toutes deux classées sans suite. Laurianne Deniaud et Gaëlle Betlamini ont toutes deux démissionné de leurs fonctions au sein du conseil municipal.

    Elles ont tour à tour essuyé critiques, mépris, défiance.

    Depuis un an, il a été reproché à Gaëlle Betlamini de ne pas avoir déposé plainte, la renvoyant ainsi à sa propre carence.

    Nous constatons chaque jour dans nos cabinets à quel point des victimes de violences sexuelles peuvent porter en elles la peur d’aller déposer plainte.

    Elles ont peur de ne pas être crues, de blesser leurs proches, de voir leur vie entière disséquée, exposée. Elles redoutent d’être mal reçues, renvoyées à leur propre responsabilité. Elles redoutent aussi les questions, les contre-questions, les examens gynécologiques, psychologiques, psychiatriques, les confrontations... Elles craignent d’être jugées et de passer finalement elles-mêmes de victime à coupable.

    Nombre d’entre elles ont peur des représailles, de la réitération des faits et préfèrent souvent composer avec un équilibre précaire qu’elles auront réussi à trouver parfois à grand peine.

    Elles savent, parce que les viols se déroulent bien souvent sans témoins que même si elles engagent ce processus lourd et couteux, l’issue en est forcément incertaine.

    Tout cela, Gaëlle Betlamini le savait.

    Sa parole n’en a pas moins de valeur.

    Devons-nous rappeler que 93 000 femmes par an déclarent avoir été victimes de viol ou tentative de viol et que 10 % seulement d’entre elles déposent plainte ? Les 90 % restant doivent-elles être condamnées à se taire parce qu’elles ne font pas le choix de la justice pénale pour parler ?

    Il a été reproché à Laurianne Deniaud d’avoir diffamé mais aussi d’avoir instrumentalisé cette affaire afin d’en tirer avantage personnel sur le plan politique. Rien ne lui aura été épargné.

    L’ancien édile de la Ville auquel rien n’avait été demandé se désolait de ce que [Laurianne Deniaud] profite de cette intrigue qu’elle anime de manière quasi-professionnelle pour affronter et harceler le maire David Samzun digne et irréprochable dans ses interventions...

    Pour avoir rappelé qu’il ne s’agissait pas simplement d’une affaire privée balayée par l’absence de plainte, Laurianne Deniaud a vu également sa responsabilité pénale engagée. Il lui a fallu se défendre sur tous les fronts.

    La méthode de la plainte en diffamation est connue. Denis Baupin, et d’autres avant lui, l’ont éprouvée.

    Il ne s’agit pas ici de laisser libre champ à toutes les atteintes à l’honneur et à la considération, d’où qu’elles proviennent.

    Mais il faut comprendre que la plainte en diffamation ou en dénonciation calomnieuse se systématise dès lors que des femmes prennent la parole et brisent le silence de ce qu’elles endurent depuis des décennies : agressions, harcèlement sexuel au travail, misogynie du quotidien…

    #Me Too, Balance ton porc et la libération de la parole des femmes produisent des effets ; les femmes maintenant parlent. Pour autant alerter n’est pas diffamer.

    Dans cette affaire, Laurianne Deniaud a porté une parole qu’elle avait recueillie en accord avec celle qui lui avait fait confiance en osant parler.

    Elle a demandé au Maire de traiter le problème, sans renvoyer nécessairement à la justice mais en faisant appel à des professionnels dont c’est le métier.

    Chaque organisation a cette responsabilité : ne pas renvoyer les situations à un conflit d’ordre privé ou à l’incontournable nécessité de saisir la justice. D’autres alternatives existent : traiter la question au sein de l’équipe municipale aurait permis à Gaëlle Betlamini de ne pas se retrouver devant des policiers alors qu’elle ne le souhaitait pas, et aurait peut-être permis à Martin Arnout de se défendre autrement qu’en déposant plainte pour diffamation.

    Le Parquet de Saint-Nazaire n’a pas classé sans suite les deux affaires de la même manière. Son communiqué précise que les investigations n’ont pas permis de caractériser les faits de viol. Il rappelle à l’adjoint diffamé qu’il a lui-même la faculté de saisir une juridiction de jugement. Dont acte.

    La gestion de cette affaire nous inquiète. Au-delà des cas personnels, elle est un message envoyé aux femmes qui osent parler et à celles et ceux qui les soutiennent. Et ce message n’est pas le bon.

    Signataires :

    Anne Bouillon, avocate ;

    Elen Thoumine, avocate

  • Violences sexuelles à l’université : le gouvernement améliore (un peu) la loi
    https://www.mediapart.fr/journal/france/050719/violences-sexuelles-l-universite-le-gouvernement-ameliore-un-peu-la-loi

    Après la révélation d’une série d’affaires visant l’enseignement supérieur et la recherche, le gouvernement a amendé l’organisation des procédures disciplinaires, dont les dysfonctionnements sont souvent patents. Les victimes pourront enfin être accompagnées. Mais une disposition est contestée, au nom de l’indépendance de la justice universitaire.

    #Violences_sexuelles_ #Frédérique_Vidal,_Université,_violences_sexuelles,_sexisme,_Recherche,_enseignement_supérieur,_CNESER,_violences_sexistes

  • Violences sexuelles : « La parole s’est libérée »

    La nouvelle directrice du Centre LAVI, Muriel Golay, fait le bilan de l’année 2018. Même si les obstacles restent nombreux, toujours plus de victimes d’agressions trouvent le courage de dénoncer la situation.

    Le bilan est préoccupant. Le nombre de demandes d’aide auprès du Centre genevois de consultations de la Loi fédérale sur l’aide aux victimes d’infractions (LAVI) a augmenté de 23% en 2018. La hausse la plus importante, de 30%, concerne les infractions contre l’intégrité sexuelle. L’association, créée en 1994, a pour mission d’offrir une aide juridique et psychologique gratuite aux personnes ayant subi une infraction pénale qui a atteint leur intégrité physique, psychique ou sexuelle.

    Depuis le 1er avril, Muriel Golay est la nouvelle directrice du Centre genevois. Passionnée par les politiques publiques de justice sociale, elle a travaillé pendant plus de dix ans à la tête du bureau de promotion de l’égalité entre femmes et hommes. Elle analyse le rapport d’activité du Centre LAVI pour Le Courrier.

    Vous avez travaillé au bureau de la promotion de l’égalité entre femmes et hommes. En quoi la perspective de genre est-elle pertinente pour le centre LAVI ?

    Muriel Golay : Dans 72% des cas, ce sont des femmes qui font appel à nos services, majoritairement dans le cadre de #violences_conjugales. Ensuite, la perspective de genre est fondamentale pour comprendre la manière dont les institutions vont apporter leur aide. Par exemple, il y a vingt ans, la catégorie « des hommes victimes de violence conjugale » était inexistante. Cette nouvelle catégorie génère le besoin de structures spécialisées.

    Comment expliquer l’augmentation des demandes de consultation ?

    Le Centre enregistre une hausse des demandes d’aide presque chaque année. En 2018, on constate une explosion qui suit l’augmentation des infractions dénoncées par la police genevoise. Premier facteur : la collaboration avec la #police qui dirige systématiquement les #victimes vers le Centre LAVI. Après vingt-cinq ans d’existence, notre expertise est aussi mieux connue. Nous sommes ancrés dans le réseau institutionnel, avec l’Hospice général, Solidarité femmes et les Hôpitaux universitaires de Genève, qui dirigent les personnes vers nous. Enfin, le mouvement #MeToo doit être pris en compte. La parole s’est libérée et les victimes savent que leur cas n’est pas isolé. La mobilisation historique de la grève du 14 juin confirme d’ailleurs une réelle évolution de la société sur ces questions.

    Les victimes osent donc plus facilement dénoncer ?

    Oui. Mais sur le terrain nous constatons que les personnes ont toujours un grand sentiment de honte. Dans la majorité des cas de violences contre l’#intégrité_sexuelle, l’auteur est connu. Ce qui rend la démarche extrêmement difficile.

    Les #agressions_sexuelles sur personnes mineures sont également en augmentation (35 cas en 2017 contre 81 cas en 2018)…

    La dynamique du mouvement #MeToo peut ici aussi expliquer le nombre d’adultes qui souhaitent dénoncer un abus vécu pendant l’enfance. Il n’est jamais trop tard pour se reconstruire. Même s’il y a prescription sur le plan pénal, nous pouvons les aider, par exemple en prenant en charge un soutien psychologique. La victime peut même être indemnisée, selon les spécificités du dossier.

    Pour les agressions sexuelles sur les enfants, le Service de protection des mineurs (SPMI) prendra les mesures nécessaires. Nous accompagnons souvent les parents, qui sont des proches au sens de la LAVI.

    Des mesures de préventions ont-elles été adoptées ?

    Une nouvelle brochure, « Abus sexuel sur personnes mineur-e-s » est disponible sur le site. Elle vise à apporter toutes les informations pour aider les victimes d’agressions sexuelles, qu’elles soient majeures ou mineures. Le document liste des définitions juridiques et donne des conseils pour réagir face à l’enfant qui révèle l’abus. Un glossaire ainsi qu’un répertoire d’adresses utiles ont été annexés. Le document est destiné aux proches ainsi qu’au professionnel-le-s. Il pourrait faire l’objet d’une adaptation dans les prochaines années pour que les enfants ou les jeunes puissent être directement informés. Par ailleurs, d’ici à 2020, le Centre mettra en place des formations sur la LAVI qui seront destinées aux professionnel-le-s des champs juridique et médico-social.

    Sur le plan de la prise en charge, notre permanence téléphonique est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 17h. Les entretiens sont gratuits et confidentiels. La situation financière de la victime n’est jamais un obstacle.


    https://lecourrier.ch/2019/07/03/violences-sexuelles-la-parole-sest-liberee
    #Suisse #Genève #violences_sexuelles #dénonciations #justice #impunité (fin de l’impunité ?) #mineurs #enfants #enfance #violences_domestiques

  • Saint-Nazaire : les lanceurs d’alerte exclus de la majorité municipale
    https://www.mediapart.fr/journal/france/010719/saint-nazaire-les-lanceurs-d-alerte-exclus-de-la-majorite-municipale

    Après plusieurs semaines de conflit ouvert sur la gestion des #Violences_sexuelles_par la ville de Saint-Nazaire, le maire David Samzun a définitivement rompu avec le groupe d’élu.e.s PS, PCF et EELV s’opposant à lui. La mission envoyée par le PS est arrivée lundi dans un climat extrêmement tendu.

    #David_Samzun,_PS,_mission,_Saint-Nazaire,_violences_sexistes,_Olivier_Faure

  • A Villeneuve-d’Ascq, le maire est accusé de viols dans un climat de peur
    https://www.mediapart.fr/journal/france/010719/villeneuve-d-ascq-le-maire-est-accuse-de-viols-dans-un-climat-de-peur

    Notre partenaire Mediacités a pris connaissance d’une plainte pour viols déposée par une employée communale contre Gérard Caudron. L’élu réfute tout en bloc et s’estime victime d’une « attaque ignoble » destinée à empêcher sa réélection en 2020.

    #Violences_sexuelles_ #violences_sexistes,_Gérard_Caudron,_politique,_violences_sexuelles,_Villeneuve-d’Ascq,_Plainte

  • Violences sexuelles : à Saint-Nazaire, la mairie appelle à la « discrétion »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/190619/violences-sexuelles-saint-nazaire-la-mairie-appelle-la-discretion

    La majorité municipale se déchire toujours sur l’attitude à tenir face à des accusations de #Violences_sexuelles_en son sein. Le maire et son entourage dénoncent une instrumentalisation politique et une médiatisation à outrance. Ils rappellent les employés municipaux à leur obligation de réserve.

    #violences_sexuelles,_Saint-Nazaire,_sexisme,_violences_sexistes

  • #Pédophilie: l’#Eglise va estimer «le prix de la douleur»

    À Lyon, le procès canonique du père #Bernard_Preynat, accusé de #violences_sexuelles sur des dizaines de victimes mineures, arrive à son terme après des années d’attente. Cette procédure hors norme, interne à l’Église catholique, ouvre la voie à des #réparations_financières. L’Église souhaite par ailleurs mettre en place prochainement un barème d’#indemnisation.


    https://www.mediapart.fr/journal/france/100619/pedophilie-l-eglise-va-estimer-le-prix-de-la-douleur

    #Preynat #Stéphane_Girard #procès_canonique

    Un nouvel article de la bande @wereport...

  • The guy who made a tool to track women in porn videos is sorry - MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/s/613607/facial-recognition-porn-database-privacy-gdpr-data-collection-poli

    An anonymous programmer based in Germany caused outrage this week for supposedly using face-recognition technology to “catch” women who had appeared in porn. He says he’s since deleted the project and all its data, but that’s not an act of altruism. Such a project would have violated European privacy law anyway, though it would have been okay elsewhere.

    There is still no proof that the global system—which allegedly matched women’s social-media photos with images from sites like Pornhub—actually worked, or even existed. Still, the technology is possible and would have had awful consequences. “It’s going to kill people,” says Carrie A. Goldberg, an attorney who specializes in sexual privacy violations and author of the forthcoming book Nobody’s Victim: Fighting Psychos, Stalkers, Pervs, and Trolls. “Some of my most viciously harassed clients have been people who did porn, oftentimes one time in their life and sometimes nonconsensually [because] they were duped into it. Their lives have been ruined because there’s this whole culture of incels that for a hobby expose women who’ve done porn and post about them online and dox them.” (Incels, or “involuntary celibates,” are a misogynistic online subculture of men who claim they are denied sex by women.)

    The European Union’s GDPR privacy law prevents this kind of situation. Though the programmer—who posted about the project on the Chinese social network Weibo—originally insisted everything was fine because he didn’t make the information public, just collecting the data is illegal if the women didn’t consent, according to Börge Seeger, a data protection expert and partner at German law firm Neuwerk. These laws apply to any information from EU residents, so they would have held even if the programmer weren’t living in the EU.

    Under GDPR, personal data (and especially sensitive biometric data) needs to be collected for specific and legitimate purposes. Scraping data to figure out if someone once appeared in porn is not that. And if the programmer had charged money to access this information, he could have faced up to three years in prison under German criminal law, adds Seeger.

    Et toujours cette logique de l’excuse qui semble Zurkerbériser un grand nombre de programmeurs.

    Reached last night via Weibo, the programmer (who did not give his real name) insisted that the technology was real, but acknowledged that it raised legal issues. He’s sorry to have caused trouble. But he’s not the only one able to build this technology, or the only one interested in using it for dangerous purposes. Policymakers concerned with global privacy law need to start thinking ahead.

    #Reconnaissance_faciale #Données_provées #Porno

  • A Saint-Nazaire, une affaire de #Violences_sexuelles_bouleverse « les valeurs » du conseil municipal
    https://www.mediapart.fr/journal/france/030619/saint-nazaire-une-affaire-de-violences-sexuelles-bouleverse-les-valeurs-du

    Après un an de tension croissante au sein de la majorité de gauche, un adjoint PS a porté plainte en diffamation contre une autre adjointe socialiste, qui soutient une victime présumée de violences sexuelles. Le maire, lui, renvoie les protagonistes dos à dos et a saisi la justice. « Le piège s’est refermé sur les femmes », dénonce l’ancienne ministre Laurence Rossignol.

    #sexisme,_EELV,_PS,_PCF,_Saint-Nazaire,_violences_sexuelles,_Diffamation,_parti_socialiste

  • Accusés de harcèlement sexuel, deux journalistes de « Télérama » licenciés
    https://www.mediapart.fr/journal/france/020619/accuses-de-harcelement-sexuel-deux-journalistes-de-telerama-licencies

    À la suite d’un audit interne, deux journalistes connus de l’hebdomadaire ont été licenciés, accusés d’agissements sexistes et de harcèlement sexuel et, dans un cas, également de harcèlement moral. Pour nombre de salarié.e.s, cet audit lève la « chape de silence et de honte » qui pesait sur le journal depuis de longues années. La direction fait son "mea culpa".

    #Violences_sexuelles_ #médias,_Telerama,_violences_sexistes,_Harcèlement_moral,_sexisme,_harcèlement_sexuel,_violences_sexuelles,_A_la_Une

  • Accusées de harcèlement sexuel, deux figures du journal « Télérama » licenciées
    https://www.mediapart.fr/journal/france/020619/accusees-de-harcelement-sexuel-deux-figures-du-journal-telerama-licenciees

    À la suite d’un audit interne, deux journalistes de l’hebdomadaire ont été licenciés, accusés d’agissements sexistes et de harcèlement sexuel et, dans un cas, également de harcèlement moral. Pour nombre de salarié.e.s, cet audit lève la « chape de silence et de honte » qui pesait sur le journal depuis de longues années. La direction fait son "mea culpa".

    #Violences_sexuelles_ #harcèlement_sexuel,_sexisme,_Harcèlement_moral,_Telerama,_violences_sexistes,_violences_sexuelles,_médias,_A_la_Une

  • #BalanceTonPorc : à Paris, un hashtag mondial devant la justice
    https://www.mediapart.fr/journal/france/300519/balancetonporc-paris-un-hashtag-mondial-devant-la-justice

    La journaliste Sandra Muller a comparu mercredi, attaquée en diffamation par l’ancien directeur général de la chaîne Equidia Éric Brion. En cause : un tweet accusant ce dernier d’un comportement déplacé.

    #Violences_sexistes #Harvey_Weinstein,_#metoo,_médias,_#balancetonporc,_violences_sexistes,_violences_sexuelles,_A_la_Une

  • Bij hoogleraar B. moesten de vrouwen hakken dragen

    Onderzoek machtsmisbruik en wangedrag Een hoogleraar werd een half jaar geleden gedwongen te vertrekken bij de UvA. Wat speelde er de afgelopen jaren bij de sectie arbeidsrecht? Zijn bijnaam was ‘Een acht voor een nacht’.

    https://www.nrc.nl/nieuws/2019/05/14/bij-hoogleraar-b-moesten-de-vrouwen-hakken-dragen-a3960238

    #harcèlement_sexuel #violences_sexuelles #université #Pays-Bas #Amsterdam #Université_d'Amsterdam #UvA #impunité #sexisme #Prof_B

    Avec ce commentaire reçu par email :

    NRC est le quotidien du soir (plutôt de droite) qui a fait une enquête. Le type a dû démissionner mais pas de procédure formelle.
    Il a fait un procès pour que le journal ne publie pas son nom et le juge lui a donné raison (la presse ici ne publie que les initiales dans les affaires juridiques). Ils ont mis le titre d’un de ses articles donc l’est facile à retrouver.

    Et aussi reçu par email :

    Everybody, and I mean absolutely everbody, must read it!!!!

    I knew that much was wrong at the UvA, but this goes beyond what even I could imagine. If you read this story, you can label as pure cynicism everything the CvB has said in recent years about the importance of diversity, and taking discrimination and abuse of power seriously. With this article, the hypocrisy of the whole system blows up in our face, including how the top-down hierarchy feeds abuse of power and contributes to a culture in which the powerful are always protected, regardless of their behavior.

    It is UvA’s Weinstein case, and we should all treat it as such.

    Our current CvB has done NOTHING in reaction to this case. They did not properly inform the academic community. WE STILL DON’T KNOW HOW MANY WOMEN WERE HARMED AND EXACTLY IN WHAT WAY! WE STILL DON’T KNOW WHAT HAPPEND TO THESE WOMEN AFTERWARDS. They did not demand further investigation into how it was possible that such things could happen for more than 15 years (see last quote).

    They reacted to the recent reports about abuse of power at Dutch universties by simply pointing to our “Vertrouwenspersonen”.

    They did not include anything about complaint procedures in the latest policy papers on diversity.

    The conclusion of this piece about the UvA can only be: Nobody who is abused, humiliated, discriminated against or sexually or otherwise harassed can count on the University of Amsterdam for any kind of protection.

    It is all so utterly ridiculous and depressing.

    Edgar du Perron, who was our hope in 2015, who had the trust of the whole academic community, also contributed to keeping these things under the carpet. Edgar du Perron. If he is part of a system of abuse, we need much more then committees and demonstrations to end it.

    What do people of colour have to endure, if this is normalized behavior towards white women?

    Here are some quotes from the piece that I have translated into English. Enjoy!

    "Women must wear high heels, have long and painted fingernails, B. thinks. To colleagues without make-up he says: “Are you sick?” or “Don’t be so boring. Or are you pregnant?”

    To female colleagues he has said:

    “You should do position 69 some time” (Dutch: “Je zou het eens op z’n Frans doen.”

    “I jerked off above you.”

    “Among students B. had the nickname ’An eight for a night’”

    “A number of colleagues receive porn images and films from him. It leads to unease and tense relationships with some female colleagues who don’t know what to do any more. A complaint about indesirable behaviour toward a male superior leads nowhere.”

    "A female colleague who reports that B. had groped beneath her clothes in her pubic area is not taken seriously by the executives among whom Verhulp. The university physician (bedrijfsarts) and the UvA head of HR are not impressed, either. “It’s your word against his”, they tell her."

    "There is a low willingness to file a complaint among other female colleagues. The fear of B. is simply too big. “I rather quit myself than file a complaint against him”, one of them says."

    “Even the knowledge that B. sends porn pictures to men and women does not incite the superiors who do know about it to take action. This is why they don’t discover that he also spreads audiovisual material of him in an aroused state. The individuals receiving the material sometimes suspect that they are not the only ones, but don’t talk about it. Fear and shame prevail, sometimes because they have fallen for his advances (in the past).”

    “His behavior at the UvA but also at conferences inside and outside the Netherlands leads to a continuous stream of rumors, reaching also the receptions (borrels) of the board of directors of the UvA. But only extremely rarely does anybody call B. to order, not even if somebody has complained. Regardless if the dean or the head of department is called Paul van der Heijden, Jit Peters or Edgar du Perron; no executive calls B. into his office to talk to him about his behavior. Let alone start an investigation.”

    “On wednesday, October 31, the UvA receives the final report. The conclusion: B. is guilty of transgressive behavior en because of him there was a unsafe working climate for a long time. But an army of lawyers of the UvA and of the external partners Boontje Advocaten don’t see the ultimate proof to fire B. immediately.”

    “The university and B. quickly agree that the name of the professor will not appear in the communication of the UvA about his departure. This causes a lot of irritation among many concerned persons. This irritation increases in the following months when it becomes clear that the university does not try to get in touch with former executives or other persons involved in order to learn from the past.”

    • Témoignage d’une enseignante-chercheuse à l’Université d’Amsterdam...
      Elle raconte son expérience. C’était 2013. Elle ne parle que maintenant.
      Et elle accuse l’institution, l’UvA de ne l’avoir pas mise en condition d’en parler, de dénoncer :

      So there’s been a lot of talk at my institution recently about harassment and the lack of response from the institution

      Le thread, que je copie-colle, on ne sait jamais :

      There is now much collective hand ringing, promises of more robust complaints procedures, and we are being urged to report incidents.
      They will be taken seriously. We are told.
      I have never spoken about what happened to me, I am embarrassed about it. Ashamed. It isn’t really that bad I tell myself. It is part of the job I tell myself. I should be able to handle it.
      This is what happened to me and why I am not convinced about the promises of my institution for change. This is my story. My story involves a student.
      It is the end of my first year on a tenure-track job. It is July 2013. We have moved countries and I am happy to finally have a permanent tenure-track job that pays enough to live.
      I am succeeding in academia.
      The only training I have ever received was at my previous UK university where we were always told to never close the door of your office.
      However people seem to do things differently here. There seems to be more of a culture that the students and faculty are equals. We are all adults and can you know sort stuff out. Have a coffee, a chat, reach a compromise.
      It is the end of my first year of my new job. My fourth year of supervising MA dissertations. This is not my first rodeo, I know what I am doing.
      I have one student who has struggled throughout. I have done more than I should. I have given him a question, an outline, a literature review. I have refined his project.
      I think this is what I am supposed to do, rather than say this student is not good enough I feel it is my responsibility to carry him over the line.
      Throughout the process the student has sought my attention for the smallest thing, sending email after email with irrelevant and often intimate information.
      I tell myself this is normal. How things are done here. People are open. They share. This is part of my pastoral role. My colleagues seem very involved with their students too.
      The student hands in his thesis. It is not good enough to pass. I am not surprised by this. The student has the chance to re-write over the summer.
      I invite the student to my office to explain that he has not passed and that he has the possibility to re-write. I am handing him a lifeline. I am saving him and his MA. I think.
      I carefully go through what he has to do to make the thesis passable.
      But I have to tell the student that he cannot have the same amount of input from me.
      The re-write is supposed to be unsupervised and anyway we are going on the first holiday we have had in three years. It is the summer.
      The student gets angry. He blames me. He says it is my fault. He says I haven’t supervised him properly.
      My immediate desire is to do what women are conditioned to do and to make myself small. Make the raised angry voice stop. To please.
      However my sense of professional respect kicks in and I try to calmly explain to the student what the role of a supervisor is.
      I tell him an MA thesis is an independent piece of work. That I have already done more than I should to get him this far.
      The student pushes back, getting angrier and angrier, growing larger and larger, redder and redder, sitting across my desk from me.
      I then say something that I have for years berated myself for saying although I also now know this is what I am conditioned to do, blame myself.
      To try and get my point across about the role of a supervisor I tell this student my job is not to be his mother.
      At this he leaps from his chair and starts screaming down at me that I am his mother. “You are my mother! That is your job! Your job is to be my mother!”
      Over and over again. “You are my mother! That is your job! Your job is to be my mother!”
      “You are my mother! That is your job! Your job is to be my mother!”
      He stands there bellowing down at me sat in my chair. 1.90m tall and 100kg. I ask him to leave.
      “If you are going to behave like this and shout at me I would ask you to leave” I manage to say.

      https://twitter.com/PollyWilkins/status/1134043467863265280?s=19

  • Counter-mapping: cartography that lets the powerless speak | Science | The Guardian
    https://www.theguardian.com/science/blog/2018/mar/06/counter-mapping-cartography-that-lets-the-powerless-speak

    Sara is a 32-year-old mother of four from Honduras. After leaving her children in the care of relatives, she travelled across three state borders on her way to the US, where she hoped to find work and send money home to her family. She was kidnapped in Mexico and held captive for three months, and was finally released when her family paid a ransom of $190.

    Her story is not uncommon. The UN estimates that there are 258 million migrants in the world. In Mexico alone, 1,600 migrants are thought to be kidnapped every month. What is unusual is that Sara’s story has been documented in a recent academic paper that includes a map of her journey that she herself drew. Her map appears alongside four others – also drawn by migrants. These maps include legends and scales not found on orthodox maps – unnamed river crossings, locations of kidnapping and places of refuge such as a “casa de emigrante” where officials cannot enter. Since 2011, such shelters have been identified by Mexican law as “spaces of exception”.

    #cartographie_radicale #contre_cartographie #cartographie_participative #cartoexperiment

  • L’université Paris-1 secouée par deux affaires de viol
    https://www.mediapart.fr/journal/france/200519/l-universite-paris-1-secouee-par-deux-affaires-de-viol

    Deux enseignants de la prestigieuse université parisienne sont visés chacun par une plainte pour viol. Suspendus par la présidence, ils avaient tous deux déjà été l’objet d’alertes plusieurs années auparavant. Paris-1 promet une charte pour les stages de terrain organisés dans plusieurs disciplines.

    #Violences_sexuelles_ #violences_sexistes,_enseignement_supérieur,_Université,_procédures_disciplinaires,_plainte_pour_viol,_Paris_1,_A_la_Une

  • Médecin de la police accusé d’agressions sexuelles : « C’est un pervers », lance un de ses patients - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/prison-avec-sursis-requise-contre-le-medecin-chef-de-la-police-14-05-2019

    Comme un Dieu tout-puissant pendant plus de trente ans, qui serait brutalement redescendu de son Olympe. S’il n’était qu’une manifestation de cette chute, ce serait la voix de Christian Frey. À la barre du tribunal de Reims, où il comparaissait ce mardi après-midi pour des agressions sexuelles par personne ayant autorité, l’ex-médecin chef de la police pour le Grand Est de la France était comme éteint. À de multiples reprises, il a fallu que le procureur, Matthieu Bourrette, le rappelle à l’ordre pour éviter un huis clos sonore. « Là, il est très calme, mais dans son cabinet, il était égoïste et très directif », se souvient l’une de ses victimes, avant d’aller s’effondrer en larmes dans les bras de ses parents.

    Elles s’appellent Manon, Juliette, Anaïs, Virginie ou même Corentin. Neuf femmes et deux hommes passés un jour entre les mains de ce praticien aujourd’hui âgé de 64 ans. Toutes et tous ont gardé un souvenir amer de cette visite médicale « statutaire », le plus souvent prescrite pour vérifier leur aptitude à rentrer dans la police. Des visites que les filles ont passé « entre la moitié et la totalité du temps sans soutien-gorge », rappelle le président, quand les deux garçons se sont vus palper les testicules sans plus de sommations.

    De longues palpations des seins

    « Parce que dans leur métier, ils sont amenés à courir et se déplacer », plaide le médecin. Les seins, eux, avaient généralement droit à plusieurs minutes de palpation, quand bien même certaines victimes avaient vu leur gynécologue la semaine précédente. Cette fois, il s’agissait de « déceler une pathologie existante, type cancer », ainsi que de s’assurer qu’« un éventuel kyste ne serait pas comprimé par le port du gilet pare-balles lourd », décrit l’homme de l’art. « Et pour celle qui venait juste faire proroger un permis poids lourd ? », interroge le président, perfide.

    Faux airs de Clint Eastwood, mâchoire carrée et yeux bleus délavés, Christian Frey semble bouillir de colère rentrée quand les élèves ou jeunes gardiennes de la paix défilent devant lui. Résumant le sentiment général, l’une raconte comment elle s’est sentie « humiliée », en sous-vêtements toute la visite. « C’est un pervers, complète une autre. Il aurait pu me demander de me rhabiller plus vite. »

    Alors que depuis des années, les futurs élèves policiers se passaient le mot d’une visite médicale façon « conseil de révision des années 1930 », dixit le président, c’est en 2017 qu’un premier rapport est venu alerter sur les curieuses pratiques du docteur Frey. À deux reprises, une élève a eu affaire à lui. S’en ouvre à une infirmière, qui fait remonter l’information. Avant qu’en juin 2018, plusieurs élèves sur le point d’intégrer l’école de police de Reims ne signalent le même type de faits. Mais le médecin-chef, comme intouchable, n’en a jamais démordu, malgré de nombreuses alertes.
    « Il se comportait davantage comme un vétérinaire »

    À ce collègue qui lui indique un jour que certains s’étonnent de ses « gestes déplacés », il répond que les intéressés « sont des cons. » À un autre, il réplique que ses pratiques « sont normales. » Que lui, contrairement à ses douze collègues médecins statutaires de la police à travers l’Hexagone, fait « de la vraie médecine. » Son expertise psychiatrique pointera « un homme au mode de pensée peu souple, acceptant difficilement d’être remis en cause. » « Il se comportait davantage comme un vétérinaire que comme un médecin envers les hommes », tranche le procureur.

    Au-delà de la morale, le magistrat, qui a géré le dossier de bout, rappelle le droit : « Pardon, s’excuse-t-il auprès des victimes. Avait-il envie de vous ? Je ne le pense même pas. Mais peu importe qu’il s’agisse de pulsions, d’un jeu sadique ou d’humiliations. » D’après le même, la jurisprudence en la matière est constante depuis dix ans. L’absence de consentement de « ces patients devenus victimes » s’ajoute au contact avec « les parties sexuelles », par surprise, ainsi que par contrainte, la visite étant « l’ultime obstacle pour devenir policier. » À l’encontre de cet « agent infectieux de l’institution policière. », il requiert 18 mois de prison avec sursis, et l’interdiction définitive d’exercer. Le jugement a été mis en délibéré.

    « Depuis quarante ans je fais comme ça et je n’ai jamais eu d’histoires », balbutie le docteur à la barre. « Depuis, la parole s’est libérée, docteur », lui répond le président. Douze autres plaintes font l’objet d’une nouvelle enquête.

    #violences_sexuelles #violences_masculine #violences_médicales #violences_policières

  • #Laura_Tarzia : Une ligne ténue entre plaisir et douleur ? A propos de la violence sexuelle comme choix
    http://tradfem.wordpress.com/2019/04/14/laura-tarzia-une-ligne-tenue-entre-plaisir-et-douleur-a-propos-de

    Les dernières décennies ont vu toute une industrie se développer autour de pratiques sexuelles impliquant des éléments de BDSM et d’autres formes de jeu sexuel caractérisées par des relations de pouvoir entre des partenaires dominant et soumis. Celles-ci sont généralement connues sous le terme de BDSM, bien qu’il existe une variété de sous-cultures au sein de la communauté. Dans le BDSM, le dominant peut infliger à la personne soumise une douleur physique et émotionnelle comme faisant partie du « scénario » ou du « jeu ». Les activités courantes BDSM, sans toutefois s’y limiter, incluent la fessée, la flagellation, les coups de triques, le jeu de rôle, le fétichisme et l’usage des outils de contrainte ou de bâillonnement[5]. La personne soumise peut être la destinataire des attentions du dominant ou être tenue de servir la personne dominante dans une relation de type maître/esclave. Grâce au roman érotique à succès Cinquante nuances de Grey, le BDSM – considéré jusqu’alors comme une sous-culture déviante – a atteint le grand public et fait de plus en plus l’objet d’attention et de débat[6]. Cinquante nuances de Grey et les deux titres qui ont suivi ont connu un énorme succès, complété de surcroit par un album de musique classique, une collection vestimentaire, une gamme de jouets sexuels et une adaptation cinématographique en 2015[7]. Commercialisée principalement auprès des femmes, le succès phénoménal de cette série, où Anastasia Steele, la protagoniste virginale et naïve, noue une relation BDSM avec le milliardaire Christian Gray, est en grande partie imputée au fait qu’elle exploite les soi-disant désirs érotiques secrets des femmes, en particulier leur désir d’être sexuellement soumises.[8] Bien que la communauté BDSM ait rapidement pris ses distances avec les livres, arguant que le comportement dominant, manipulateur et harceleur de Christian Grey est en contradiction avec l’éthique du BDSM, le débat entre féministes radicales et féministes libérales au sujet du rapport entre sexe et violence a été néanmoins ravivé.

    Traduction : #Tradfem
    Article tiré de l’ouvrage Freedom Fallacy : http://tradfem.wordpress.com/2018/02/25/preface-de-louvrage-freedom-fallacy
    #violences_sexuelles #BDSM #féminisme_libéral #libre_choix #liberté #violences_conjugales

  • Die Angst im System

    Man muss nicht selbst betroffen sein, um die Auswirkungen geschlechtsspezifischer Gewalt zu spüren.

    Einst sagte mir ein damaliger Kumpel: „Ihr Frauen könnt nicht aufhören, über Vergewaltigung zu reden, weil ihr angeblich Angst habt. Ich finde, das liegt eher daran, dass ihr darauf steht, davon fantasiert.“ Damals war ich 18 Jahre alt und habe mich noch nicht als Feministin bezeichnet. Ich habe seine frauenfeindliche Aussage, die Vergewaltigung auf so eine böswilligen Weise verharmlost, unkommentiert gelassen. Mir fehlten damals das Vokabular und die Fakten, um dagegen argumentieren zu können. Das bereue ich heute noch.



    ©Tine Fetz

    Ja, auch Frauen, die selber nicht vergewaltigt worden sind, sprechen über sexualisierte Gewalt. Viele, die sich Gedanken über die Diskriminierung aufgrund des Geschlechts machen und dazu lesen, erkennen, dass Bedrängen, unerlaubtes Anfassen, Verfolgen und Catcallen nichts mit Zuneigung zu tun haben, sondern lediglich mit Macht. Vergewaltigung ist unter anderem auch eine Kriegspraxis: Indem Frauen der anderen Front „befleckt“ werden, wird die Moral der Soldaten gesenkt. Indem Frauen „besamt“ werden, wird die Erde, das Land, auf dem ein Volk lebt, erobert.

    Gewalt gegen Frauen und sexualisierte Gewalt sind so häufig und willkürlich, dass es für viele Frauen Alltag ist zu überlegen, wie sie damit umgehen können. Man weiß aus persönlichen Gesprächen mit anderen, dass viele Frauen ihre Strategien entwickelt haben, wie etwa bestimmte Straßen zu vermeiden, die Straßenseite zu wechseln, nachts auf dem Nachhauseweg den Schlüsselbund in der Hand so zu halten, dass sie ihn als Waffe nutzen können, falls Selbstverteidigung notwendig sein sollte. Viele kennen den Drang, die Haustür hinter sich zuzudrücken, anstatt sie sich sorgenfrei von alleine schließen zu lassen.

    Auch die Wissenschaft, die Alarmsysteme und Apps entwickelt, die Frauen bei Angriffen dabeihaben und einsetzen sollen, sagt Frauen: „Lernt, mit Gewalt umzugehen. Denn es wird nie aufhören.“ Anstatt dass Männer lernen, nicht anzugreifen, sollen sich Frauen Gedanken darüber machen, wie sie gegebenenfalls flüchten oder sich Hilfe holen können. Ganz so, als sei Gewalt unvermeidbar. Bei solchen Erfindungen wird ausgeblendet, dass sexualisierte Gewalt viel öfter in den eigenen vier Wänden stattfindet als draußen.

    Vergangenen Mittwoch stellte die Kommission zur Aufarbeitung sexuellen Kindesmissbrauchs ihre ersten Ergebnisse seit ihrer Gründung vor: Im vergangenen Jahr wurden 13.683 Kinder Opfer sexuellen Missbrauchs, 2017 lag die Zahl bei 12.850. Mehr als die Hälfte der Übergriffe fand in der Familie statt, 83 Prozent der befragten Betroffenen waren Frauen. Bei Angriffen auf Frauen im Erwachsenenalter sieht die Situation ähnlich aus: Laut polizeilicher Kriminalstatistik wurden 2016 insgesamt 435 Frauen in Deutschland getötet, 163 davon lebten mit dem Täter zusammen in einem Haushalt. Laut einer Studie des Bundesfamilienministeriums aus 2004 fanden über 70 Prozent der Fälle sexualisierter Gewalt in der eigenen Wohnung der betroffenen Frau statt. Den Zahlen der Frauenorganisation Terre des Femmes zufolge hat fast jede vierte Frau in Deutschland sexualisierte oder körperliche Gewalt oder beides durch ihren (Ex-)Partner erlebt.

    Aus einer kanadischen Studie aus dem Jahr 2015 geht hervor, dass Kinder und Enkelkinder von Holodomor-Überlebenden traumatisiert seien, obwohl sie zur Zeit der Ausrottung von der ukrainischen Bevölkerung durch Stalin noch nicht auf der Welt waren: „Sie horten Lebensmittel und gärtnern, als stünde das nächste Versorgungsembargo bevor.“ In den Kindern und Enkel*innen der Holodomor-Überlebenden solle das Trauma weiterleben. Auch Shoah-Überlebende gaben ihr Trauma weiter an ihre Kinder. Woran das liegen kann, versuchen Wissenschaftler*innen schon seit einiger Zeit herauszufinden. Während alleine das Zusammenleben mit traumatisierten Eltern, die Überlebende sind, in den Kindern ähnliche Bilder und Symptome auslösen kann, spricht die Epigenetik davon, dass Trauma die Regulation der Zellen beeinträchtige und dadurch genetisch vererbbar sei. Die Forscherin Isabelle Mansuy vom Labor für Neuroepigenetik an der ETH Zürich sagt in Anlehnung auf ihre Studie mit Mäusen, die als Jungtiere von ihren Müttern getrennt und traumatisiert werden: „Drei Generationen leiden unter den Folgen des Traumas und auch in der vierten finden wir typische Symptome. Wir vermuten, dass die Übertragung über die Keimzellen erfolgt.“ So oder so werden Ängste und Traumata weitergereicht. Von Generation zu Generation. Warum soll das anders sein, wenn es um geschlechtsspezifische Gewalt geht?

    Es stimmt, dass viele Frauen oft über sexualisierte Gewalt und Vergewaltigung sprechen, auch wenn sie selber noch nicht betroffen waren. Das liegt daran, dass sie im Gegensatz zu heterosexuellen cis Männern in einer Welt leben, in der Frauen und Mädchen systematisch unterdrückt und der Gewalt ausgesetzt werden. Die Welt, in der Frauen aufwachsen, bringt ihnen bei, mit Gewalt umzugehen, sich an Gewalt zu gewöhnen. Da sie vom Kindesalter mit diesem Bewusstsein erzogen werden, prägt das ihr Selbstverständnis. Die Geschichten von mehreren Generationen prägen also die Frauen von heute, auch wenn diese Geschichten nie erzählt worden sind. Reden hilft. Es macht die Probleme, unter denen sie leiden, hörbar. Es macht den Umgang mit Traumata oder Ängsten leichter.

    Manchmal erinnere ich mich an den Spruch meines damaligen Kumpels und frage mich, wie diese Konversation heute gelaufen wäre, was ich ihm wohl sagen würde. Ob er sich heute vorstellen kann, dass er in einer anderen Welt lebt als Frauen, oder noch immer glaubt, dass sie viel über sexualisierte Gewalt sprechen, weil sie sich das heimlich wünschen? Das werde ich wohl nie herausfinden.

    https://missy-magazine.de/blog/2019/04/09/die-angst-im-system

    #violence #agression_sexuelle #viol #traumatisme #prévention

    • Cette image... les clefs entre les doigts... ça évoque tellement de moments angoissants...
      Et on a beau savoir que ça marche pas vraiment, comme technique, on continue, d’autant plus depuis que les #contrôles incessants nous interdisent toute protection « armée » de défense...
      Je sais pas du tout ce que dit l’article mais cette image me touche...

    • @val_k : l’image qui fait référence à la peur et l’aggression en lieu public...la stratégie des clefs qui ne marche pas...mais ce que l’auteure dit aussi, pour comprendre un peu plus d’article :

      « Les systèmes d’arlame et les applications développés par la science à utiliser en cas d’aggression disent aux femmes : ’Il faut apprendre à vivre avec la violence. Jamais il y aura une fin’. Au lieu d’apprendre aux hommes d’arrêter les aggressions, les femmes doivent réfléchir comment fuir ou trouver de l’aide. Comme si la violence serait inévitable. Ces inventions techniques manquent à prendre en compte que la plupart des aggressions sexuelles se deroulent en éspace privé. »

      [...]

      « Le Ministère de la famille constate en 2004 plus de 70% cas de violence sexuelle dans l’appartement de la femme concerné. Selon l’organisation Terre des Femmes une femme sur quatre en Allemagne était victime de violence sexuelle ou physique de son (ancien) compagnon. »

      [...]

      « Le traumatisme persiste dans les prochaines générations. [...]. Il est confirmé : la peur et le traumatisme sont transmis de génération à génération. Pourquoi doit-il être different pour la violence à caractère sexuel ? »