via #André_Gunthert
@gunthert sur l’oiseau bleu
#Guerre Israël-Hamas : les visages du massacre dans la bande de Gaza
▻https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/12/les-visages-du-massacre-dans-la-bande-de-gaza_6216068_3210.html
Ils ont été écrasés sous les bombes, abattus par un sniper au coin d’une rue, fauchés dans l’explosion d’un obus de char : des milliers de civils palestiniens sont morts dans l’opération israélienne lancée contre la bande de Gaza, il y a quatre mois, en représailles à l’attaque perpétrée par le Hamas, le 7 octobre 2023, dans le sud de l’Etat hébreu, qui a fait 1 200 morts. Censée punir le mouvement islamiste pour ce massacre, briser son pouvoir sur Gaza et libérer les otages retenus dans l’enclave, la guerre en cours, menée dans un territoire de moins de 40 kilomètres de long, où cibles civiles et militaires se confondent, a généré un autre massacre, d’ampleur inédite.
Les autorités de santé de la bande de Gaza recensent, à ce stade, plus de 28 000 morts, dont 70 % sont des femmes et des enfants. Ce chiffre n’inclut pas les corps restés prisonniers des décombres, évalués à plusieurs milliers, et les cadavres abandonnés dans les rues. Le nombre précis de combattants parmi les morts, sûrement plusieurs milliers, est indéterminé. Au total, plus de 1 % de la population de la bande de Gaza, estimée à 2,1 millions de personnes, a été tué. « Les gens disent désormais qu’avant d’entrer dans Gaza il faut se déchausser, parce que l’on marche sur les morts », confie l’écrivain palestinien Elias Sanbar. Le Monde a retracé le parcours de neuf de ces victimes civiles, six adultes et trois enfants, âgés de 3 à 70 ans.
Le 8 septembre 2014, Bilal Jadallah avait fait planter dix-sept oliviers dans le patio de la Maison de la presse, qu’il avait fondée un an plus tôt, en hommage aux dix-sept journalistes qui avaient trouvé la mort lors de la guerre menée, cette année-là, par Israël contre la bande de Gaza. Il appelait, déjà, la communauté internationale à faire pression sur l’Etat hébreu pour mettre un terme aux attaques contre les journalistes et leurs institutions.
Le 19 novembre 2023, le journaliste de 45 ans est #mort en compagnie de son beau-frère, Abdul Karim Abed, dans la voiture qui les emmenait vers le sud du territoire palestinien. Les deux hommes ont été victimes du tir à bout portant d’un char israélien, posté à la sortie du centre-ville de Gaza. Un mois plus tôt, Bilal Jadallah avait décidé de mettre à l’abri son épouse et leurs quatre enfants à Khan Younès, dans le sud de la bande. Mais lui avait décidé de rester dans le centre du territoire, assiégé par les forces israéliennes.
« De toute manière, il n’y a pas d’endroit sûr dans la bande de Gaza, le danger est partout », disait-il à son ami Atef Abu Saif, le ministre de la culture de l’#Autorité_palestinienne. « Bilal a consacré la plupart de son temps, pendant cette guerre, à transmettre des informations et des photos de Gaza aux diplomates et aux #journalistes internationaux, qu’il avait rencontrés en tant que directeur de la Maison de la presse. Dès qu’il y avait du réseau, il envoyait des messages », raconte Atef Abu Saif.
Située dans Rimal, le quartier aisé de Gaza, la Maison de la presse fut jusqu’à la mort de son fondateur l’un des derniers lieux de vie du centre-ville, ravagé par les #bombardements. L’ultime refuge de journalistes et d’amis qui y partageaient matelas et couvertures pour la nuit, un narguilé ou quelques rations de nourriture.
Inaugurée en 2013, vouée à la défense d’un journalisme indépendant, cette institution a formé toute une génération de jeunes reporters gazaouis. Elle fournissait aussi des équipements de protection, un soutien juridique et de l’aide financière à une profession malmenée par l’autoritarisme du Hamas et confrontée à une situation économique précaire. « Bilal représentait beaucoup pour moi, tant sur le plan professionnel que personnel… Il a été la première personne à m’aider », témoigne Plestia Alaqad, 22 ans, l’une de ces journalistes-citoyens de Gaza, devenus des vedettes d’Instagram. « J’attendais que la guerre se termine pour aller à la Maison de la presse et lui montrer mon travail. » Selon l’ONU, l’offensive israélienne à Gaza a causé la mort de 122 journalistes et professionnels des médias en quatre mois.
Lubna Mahmoud Elian rêvait de devenir « une #violoniste de renommée internationale ». En 2021, alors qu’elle n’avait que 12 ans, c’est avec ces mots qu’elle avait convaincu le jury du Conservatoire national de musique Edward-Saïd de Gaza de lui octroyer une bourse. Lorsqu’un des membres du jury lui avait expliqué combien la maîtrise de cet instrument était difficile, la jeune fille n’avait pas hésité. « Je suis prête à relever ce défi », avait répondu l’adolescente, accompagnée de son père et de sa mère.
Deux ans plus tard, le 21 novembre 2023, l’apprentie violoniste est morte dans un bombardement israélien sur le camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, où elle avait trouvé refuge avec sa famille. Plus de quarante personnes ont péri avec elle : ses parents et ses frères, le plus jeune n’ayant que 5 mois, ses grands-parents, ses oncles et tantes et leurs enfants respectifs.
« Lubna était partie dans le Sud sans son violon, explique sa tante, Khitam Attallah, qui vit à Londres depuis quatre ans. Comme beaucoup d’autres à Gaza, elle se disait que dans deux, trois jours, elle serait de retour chez elle. » La tante, qui avait rendu visite à sa famille à Gaza en juillet 2023, se souvient d’un soir où l’adolescente avait joué du violon : « J’ai été surprise par sa maîtrise. C’était comme si elle apprenait la musique depuis des années. »
Mahmoud Abuwarda, un enseignant de guitare, qui fut le superviseur universitaire de Lubna, renchérit : « Elle était très motivée. Tous ses enseignants, sur place ou à distance, se souviennent d’elle pour son enthousiasme et la rapidité avec laquelle elle progressait. » Sur une photo que son professeur de violon, Yelina Radwan, a prise d’elle, Lubna porte un masque chirurgical, mais ses yeux laissent entrevoir un sourire rayonnant. « Elle étudiait avec plaisir et s’est défaite de sa timidité avec le temps », se rappelle Yelina Radwan, qui a quitté Gaza grâce à sa nationalité russe.
Le père de Lubna, employé administratif à Gaza, responsable de l’émission des rares permis de sortie de l’enclave accordés par l’armée israélienne, s’agaçait, en riant, des bruits grinçants que sa fille sortait de son instrument, au début de ses cours. « La deuxième année, c’était le jour et la nuit, se rappelle Khamis Abushaban, assistant administratif au conservatoire, qui était en contact direct avec les parents des élèves. Je voyais dans les yeux de son père combien il était fier d’elle. »
Quelques mois avant sa mort, Lubna avait demandé à ses professeurs de lui apprendre les bases de la composition. Elle s’était aussi inscrite dans une chorale et jouait dans deux orchestres. « Elle était obsédée par la Valse n° 2 de Chostakovitch », se souvient Mahmoud Abuwarda. Dans les messages qu’elle envoyait à sa famille à l’étranger, elle n’attendait qu’une chose : que la guerre prenne fin et qu’elle puisse retourner à son apprentissage du violon.
Hala Khrais, 58 ans : la grand-mère au #drapeau_blanc
Ce 12 novembre 2023, Hala Khrais mène la marche d’une trentaine de parents et voisins, dans les rues de Rimal, dans le centre de la ville de Gaza. Les membres de la petite troupe ont décidé de fuir leur quartier de résidence, trop proche de l’hôpital Al-Shifa, assiégé par l’armée israélienne. Le petit-fils préféré de Mme Khrais, Taim, tient sa main. Agé de 5 ans, il agite un drapeau blanc. Soudain, arrivée à un carrefour, sa grand-mère s’arrête, elle semble vouloir faire demi-tour. Une détonation retentit et elle s’écroule au sol, lâchant un sac de provisions.
L’assassinat d’Hala Khrais a été filmé d’un immeuble voisin et la vidéo a été transmise anonymement au site d’information Middle East Eye, basé à Londres. Des tanks israéliens étaient stationnés plus loin, à l’ouest et au sud du carrefour, vers où Mme Khrais avançait, selon son fils. La famille est convaincue qu’elle a été victime d’un tir israélien, ce qui ne peut être établi de façon certaine. La fille cadette, Sara, qui suivait quelques pas en arrière, s’est effondrée en larmes, tandis que son frère, Mohammed, emportait leur mère. Ils l’ont enterrée dans une étroite coursive, au pied de l’immeuble où la famille s’était réfugiée.
Les semaines qui avaient précédé la guerre comptaient parmi les plus heureuses de la vie de Hala Khrais. Le petit Taim avait fait sa rentrée à l’école élémentaire, tout fier de son cartable et de son uniforme. Hala, ancienne professeure d’arabe, jeune retraitée de 58 ans, préparait le mariage de Sara. Son seul fils, Mohammed, 22 ans, venait de décrocher son diplôme d’ingénieur informatique, ce que la famille avait célébré dans un restaurant chic de leur quartier, le Palmyra. Hala avait aussi rencontré les parents de la jeune promise de Mohammed : leurs fiançailles étaient prévues le 7 octobre 2023.
Hala Khrais était fière lorsque d’anciens élèves – un docteur, un ingénieur – l’arrêtaient dans les rues de son quartier natal, le plus aisé de Gaza. Elle avait quitté son travail à l’école catholique privée du Patriarcat latin et acheté, en 2021, une maison proche de celles de ses sœurs. Epouse d’un ancien fonctionnaire de l’Autorité palestinienne, Hala voyageait avec les siens chaque année en Turquie ou en Egypte, pour y retrouver deux de ses filles, émigrées en Suède.
Après sa mort, la famille a perdu brièvement la trace du petit-fils, Taim. Emmené par des voisins vers le sud de l’enclave, il a fini par être recueilli par deux tantes à Rafah, à la frontière égyptienne. Sa jeune mère, restée dans la ville de Gaza, attend que l’armée israélienne lève ses barrages pour le retrouver. « Au téléphone, Taim dit qu’il économise de l’argent pour voyager à l’étranger », raconte sa tante, Sara. « Il ne veut plus vivre à Gaza. »
Reem Nabhan, 3 ans : la fillette à la robe jaune
Une photographie de Reem Nabhan fournie par la famille et diffusée par CNN, le 29 novembre 2023. COLLECTION PRIVÉE VIA CNN
« Rouh Arrouh » (la « quintessence de l’âme »). Khaled Nabhan murmure ces mots à Reem, sa petite-fille, tout en embrassant ses yeux. Le corps de l’enfant reste inerte, malgré ses étreintes. La vidéo, tournée le 22 novembre 2023, a été partagée massivement sur les réseaux sociaux. Reem et son frère Tarek, 5 ans, ont été tués dans le bombardement de leur maison, dans le camp de réfugiés de Nuseirat, au centre de la bande de Gaza. Quelques heures avant, les enfants avaient supplié leur grand-père de les autoriser à jouer dehors. Ce dernier avait refusé. Le ciel au-dessus d’eux était déchiré par les bombes, ce jour-là.
Cette mesure de précaution n’a pas suffi. Réveillé par l’explosion, Khaled Nabhan a hurlé, tâtonnant dans le noir à la recherche de ses enfants et petits-enfants. « Ils étaient ensevelis sous les débris », a-t-il confié à la chaîne américaine CNN. Maysa, leur mère qui partageait son lit avec eux, a été blessée ainsi que sa sœur. Elle se souvient des cris de sa fille, et de son impuissance à la délivrer des gravats. Elle a perdu connaissance, alors que Reem rendait l’âme.
Le père de la fillette travaillant à l’étranger, la famille vivait avec le grand-père maternel. Ce dernier passait beaucoup de temps avec Reem. On les voit, dans une vidéo, juchés sur un vélo, la fillette apprêtée dans une robe jaune, tout sourire. D’autres moments, captés au téléphone portable, montrent Khaled envoyant sa petite-fille dans les airs, ou les deux qui jouent à se tenir par une mèche de cheveux et un bout de barbe, refusant de lâcher.
Trop petite pour comprendre, Reem n’avait pas vraiment conscience de la guerre. Khaled Nabhan l’imaginait déjà à l’université, le « consultant pour choisir sa spécialisation », a-t-il confié à l’agence turque Anadolu. « Je n’aurais jamais pensé que nos enfants seraient bombardés. » De sa petite-fille bien aimée, il a gardé une boucle d’oreille qu’il a placée dans une poche de sa chemise, tout près de son cœur.
Sufyan Tayeh, 52 ans : l’enfant des camps surdiplômé
Photographie de Sufyan Tayeh publiée par la journaliste palestinienne Maha Hussaini sur son compte X, le 2 décembre 2023. @MAHAGAZA VIA X
La trajectoire de Sufyan Tayeh, pur produit de la méritocratie palestinienne, s’est brisée net, le 2 décembre 2023. Issu d’une famille de réfugiés, il avait grandi dans les ruelles miséreuses du camp de Jabaliya, le plus grand et le plus dense de la bande de Gaza. Elève modèle des écoles de l’UNRWA, l’agence des Nations unies chargée des réfugiés palestiniens, il était parvenu à intégrer l’Université islamique de Gaza, la troisième meilleure de Palestine, après An-Najah, à Naplouse, et Birzeit, en Cisjordanie occupée. « C’était un étudiant précoce, honnête et très travailleur », se remémore Akram Habib, ancien responsable du département d’anglais, joint en Turquie.
Licencié en physique en 1994 et docteur en 2007, il décroche un poste de professeur dans son université, puis la direction du département de physique, où son envergure intellectuelle est très vite remarquée. Une étude sur les oscillations de plasma lui vaut, en 2019, le prix de la Banque islamique palestinienne pour la recherche scientifique. En 2023, aboutissement de ce parcours sans faute, il prend la présidence de l’Université islamique.
« Malgré le blocus israélo-égyptien de l’enclave, il maintenait des partenariats avec d’autres établissements », explique la docteure Wafaa Khater, doyenne de la faculté des sciences de Birzeit. Les deux scientifiques avaient été nommés, en 2023, présidents de deux chaires de l’Unesco – un programme de renforcement des capacités dans l’enseignement supérieur –, lui dans le domaine de la physique, de l’astronomie et des études spatiales, elle sur les mathématiques et la physique théorique. « Nous avions commencé à discuter de nouvelles façons de collaborer pour organiser davantage d’activités de physique et d’astronomie pour promouvoir ces matières auprès des étudiants palestiniens, étant donné que nous avons un observatoire à Birzeit », se souvient Wafaa Khater.
Sufyan Tayeh a été tué, le 2 décembre 2023, avec sa famille, dans un bombardement de l’armée israélienne sur Jabaliya. L’université à laquelle il avait consacré sa carrière a été détruite. « Former un scientifique pareil demande trente, quarante ans de travail… Et il faut les infrastructures. Mais nous allons continuer notre mission d’enseignement », promet Mme Khater. A défaut de continuer à transmettre son savoir, Sufyan Tayeh restera un modèle de réussite : celle d’un enfant des camps parvenu à l’excellence scientifique.
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Nahida et Samar Anton, 70 et 50 ans : les paroissiennes de la Sainte-Famille
Nahida Khalil Anton (à gauche) avec sa fille Samar Kamal Anton. Photographie postée par l’avocate des droits humains Mai El-Sadany sur son compte X, le 17 décembre 2023. @MAITELSADANY VIA X
Symbole d’une communauté qui se meurt, l’église de la Sainte-Famille abrite les dépouilles de Nahida et Samar Anton, une mère et sa fille, abattues le 16 décembre 2023 « par un tireur d’élite israélien », selon le Patriarcat latin de Jérusalem. L’armée a nié être à l’origine des tirs qui ont tué les deux femmes. Situé au cœur de la ville de Gaza, le complexe religieux – qui englobe le lieu de culte et plusieurs autres bâtiments, dont le couvent des missionnaires de la charité de mère Teresa – est devenu, dès le début de la guerre, un refuge pour quelque 180 catholiques du territoire, rejoints par des familles chrétiennes orthodoxes. Plus de 300 personnes s’y trouvaient le 15 décembre quand les blindés israéliens ont déferlé dans le quartier de Zeitoun et pris position autour de l’édifice religieux.
Leurs tirs, qui empêchent toute tentative de sortie, font trois premiers blessés cette nuit-là dans l’église. Le lendemain matin, un char ouvre le feu sur le couvent, endommageant la bâtisse et détruisant des panneaux solaires et des générateurs d’électricité. Puis, vers midi, le 16 décembre, un sniper tire sur Nahida, 70 ans, et Samar, 50 ans. Les deux paroissiennes se rendaient au couvent, qui abrite les seules sanitaires encore fonctionnelles. La mère s’effondre la première, puis la fille est tuée à son tour, en tentant de lui porter secours.
« Nahida et sa fille Samar ont été abattues de sang-froid à l’intérieur des locaux de la paroisse, où il n’y avait aucun belligérant, s’est indigné, le 17 décembre, le Patriarcat latin de Jérusalem. Sept autres personnes se sont fait tirer dessus et ont été blessées alors qu’elles essayaient d’en protéger d’autres à l’intérieur de l’enceinte de l’église. »
Les deux femmes étaient des piliers de la communauté catholique de Gaza. Samar, qui était célibataire, était la cuisinière de la maison des sœurs de mère Teresa. Le duo mère-fille était de toutes les cérémonies et de tous les événements qui rythmaient la vie de la petite communauté. Un millier de chrétiens vivaient dans la bande de Gaza avant la guerre. Selon Hammam Farah, un psychothérapeute aujourd’hui installé au Canada, dont la mère et plusieurs membres de la famille sont réfugiés dans l’église parmi quelque 600 compagnons d’infortune, quatre autres personnes y sont mortes depuis le début de la guerre : deux hommes malades, faute de traitements médicaux, et deux femmes très âgées. Le 19 octobre, le bombardement d’une annexe de l’église orthodoxe Saint-Porphyre a fait seize morts.
Dunia Abu Muhsen, 12 ans : la collégienne orpheline
Dunia Abu Mohsen, à l’hôpital Nasser de Khan Younès (bande de Gaza), le 31 octobre 2023. MAHMUD HAMS / AFP
Sur une vidéo tournée dans l’hôpital Nasser, à Gaza, à la fin novembre 2023, Dunia Abu Muhsen, 12 ans, assise sur un lit, racontait son calvaire avec un calme sidérant. « Après le deuxième bombardement, je me suis réveillée au milieu de décombres. Je me suis rendu compte que ma jambe avait été coupée (…). Il y avait du sang et je n’avais pas de jambe. J’ai essayé de la bouger, mais elle ne bougeait pas. » Les images avaient été filmées par l’ONG Defence for Children International, pendant la courte trêve entre Israël et le Hamas. Trois semaines plus tard, le 17 décembre, un obus de char israélien s’est abattu sur la chambre de la jeune fille et l’a tuée sur le coup.
Sur la vidéo, Dunia expliquait que la frappe qui lui avait pris sa jambe, survenue en octobre 2023, avait également été fatale à son père, sa mère, son frère Mohammad et sa sœur Dalia. Dans la minute suivante, avec une force de vie peu commune, l’adolescente aux beaux yeux noirs se projetait déjà dans l’avenir : « Je veux que quelqu’un m’emmène à l’étranger, dans n’importe quel pays, pour qu’on m’installe une prothèse de jambe et que je puisse marcher, comme les autres, que je puisse sortir et jouer. »
Depuis le lancement de l’offensive militaire israélienne, les hôpitaux de la bande de Gaza sont pris pour cibles. Bombardés, assiégés, investis par l’armée, privés de carburant, d’électricité et de médicaments. Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), seuls huit des trente-six hôpitaux du territoire palestinien sont encore fonctionnels. Dunia, elle, rêvait de devenir médecin afin de « pouvoir soigner d’autres enfants ». Son témoignage se terminait par une simple prière, celle de tous les enfants de Gaza : « Je ne veux qu’une chose, que la guerre prenne fin. »
Khaled Masoud, 49 ans : le policier mélomane
Khaled Masoud avec ses nièces Serene (à gauche) et Mariaa, dans la bande de Gaza, en octobre 2022. AHMED MASOUD
Khaled Masoud ne voulait pas quitter Jabaliya. Ce camp de réfugiés du nord de Gaza, haut lieu de solidarité et de résistance à l’occupation israélienne, faisait partie de son identité. Dans cet entrelacs de relations de famille et de voisinage, le policier de 49 ans espérait qu’il aurait les ressources pour survivre avec ses six enfants plutôt que se retrouver sous une tente sans rien. Mais, fin décembre 2023, sa maison a été bombardée. Il s’est alors réfugié dans celle de son frère. Début janvier, un tir de sniper lui a traversé la jambe. Une photo postée sur Instagram par son autre frère, Ahmed Masoud, un écrivain basé à Londres, le montre exhibant son bandage à la cuisse.
Le 19 janvier, Khaled Masoud est parti chercher à manger et n’est pas rentré. Sa famille le pensait coincé quelque part, en raison de l’irruption des chars israéliens dans le quartier. Mais, le 22 janvier, quand les blindés se sont retirés, ses enfants l’ont trouvé, gisant dans la rue. « Sa jambe avait été arrachée. Il respirait toujours, confie Ahmed Masoud, joint par téléphone depuis Londres. Il a rendu son dernier souffle sur la charrette qui l’amenait à l’hôpital. On aurait dit qu’il avait tenu jusqu’à ce qu’il voie ses enfants. » Khaled a agonisé, seul, sans être secouru. « Son fils aîné a eu une crise cardiaque le lendemain », ajoute Ahmed. Le jeune homme de 20 ans a survécu. Ecrasé par ce deuil, Ahmed a mis treize jours avant d’avoir des nouvelles de sa mère, coincée à Khan Younès, dans le sud, où Israël a lancé une autre offensive meurtrière. Elle ignorait que son fils Khaled avait été tué.
Dans le camp de Jabaliya, Khaled était une figure familière. Le policier y organisait la circulation et les marchés. Il avait commencé à travailler comme menuiser. Une grosse partie de sa production de meubles s’écoulait sur le marché israélien. Mais le blocus de Gaza, décrété par Israël en 2007, à la suite de la prise de pouvoir du Hamas, avait torpillé sa petite entreprise. Il avait ensuite occupé plusieurs petits boulots avant d’entrer dans la police. Fin décembre, il écrivait à son frère : « Je pesais 97 kg, je n’en fais plus que 80. Les enfants sont à bout, leur esprit est brisé. »
Ahmed Masoud se souvient de son grand frère comme d’un homme toujours enthousiaste. Quand il venait à Gaza, les deux allaient nager ou faire du vélo sur la corniche. Dans leur enfance, Khaled lui avait demandé 50 shekels, soit une dizaine d’euros, pour acheter un oud, le luth oriental. « “On ne sait pas en jouer”, j’ai dit. Il m’a rétorqué : “On apprendra !” Il avait un si grand amour de la vie. » Khaled improvisait des concerts chez lui, il jouait et ses filles chantaient. Il y a neuf mois, les deux frères s’étaient filmés imitant Farid El Atrache, célèbre chanteur syro-égyptien, Khaled à l’oud, Ahmed à la voix, une bouteille en plastique en guise de micro. Il aurait eu 50 ans le 29 janvier.
Nouveau décès à l’Institut français de #Gaza
Rami Fayyad travaillait depuis vingt ans à l’Institut français de Gaza. Il est mort, jeudi 8 février, des suites d’une maladie respiratoire, faute de médicaments disponibles en raison du blocus imposé au territoire palestinien. Diplômé de l’université Rouen-Normandie, il était doctorant en français langue étrangère (FLE), professeur de FLE et d’arabe langue étrangère, et inspecteur pour le français au ministère de l’éducation, à Gaza. Il est le deuxième professeur vacataire de l’Institut français à perdre la vie depuis le début de la guerre, après la disparition, en octobre 2023, de Fathia Azaiza, selon un message publié, dimanche, par le consulat de France à Jérusalem. Le 16 décembre, Ahmed Abu Shamla, qui travaillait depuis 2002 à l’antenne consulaire française de Gaza, est mort dans le bombardement de la maison où il s’était réfugié.
Benjamin Barthe, Samuel Forey(Jérusalem, correspondance), Ghazal Golshiri, Louis Imbert(Jérusalem, correspondant), Clothilde Mraffko et Madjid Zerrouky
]]>Ballake Sissoko And Vincent Segal: NPR Music Tiny Desk Concert
▻https://www.youtube.com/watch?v=QtiTfejYpgs
#musique #kora #violoncelle #Ballake_Sissoko #Vincent_Segal #NPR #Tiny_desk #live
]]>La Litanie des Cimes : Clément Janinet (violon), Élodie Pasquier (clarinettes), Marc Ducret (Violoncelle).
▻https://youtu.be/7mRMBHr9qBE?si=aqyNheNrIKVvbykb
Vus hier soir en concert. La grosse claque. Superbe écoute entre les trois.
#musique #improvisation #violon #violoncelle #clarinette
L’Internationale - Coco Briaval
▻https://www.youtube.com/watch?v=5FeciP-8HqQ
#musique #guitare #violon #Coco_Briaval #jazz_manouche #swing
]]>Nouvel album de Leyla McCalla - Breaking the Thermometer
▻https://www.youtube.com/watch?v=L9hzr7cOdm4&list=PLLCWRhSOX_t9ZAkD8Ait7zN1bACKrEqmy&index=1
▻https://www.youtube.com/watch?v=fM7MN8tnqTY
Fait suite à son album précédent plus blues : The Capitalist Blues
▻https://www.youtube.com/watch?v=o6kHnUXHOo0&list=PLLCWRhSOX_t941vX0WKkeN-VYux64MyHC&index=1
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Leyla_McCalla
#musique #chanson #blues #cajun #violoncelle #créole #New_Orleans #Haïti #Leyla_McCalla #musique_et_politique @sinehebdo
Django Reinhart et le Quintette du Hot Club de France, J’attendrai, 1939
▻https://www.youtube.com/watch?v=doVLqNn9j2I
Manchester collective — extrait du concert au RNCM - Royal Northern College of Music
▻https://www.facebook.com/watch/?v=1095681717515587
Guest directed and narrated by South African cellist Abel Selaocoe, this is music for the people, by the people. Abel is joined by Sidiki Dembele and Alan Keary from Chesaba – a trio specialising in the performance of music from the African continent – and the string quartet of Manchester Collective.
#musique #violoncelle
Vincent Courtois / Robin Fincker / Daniel Erdmann - Love of life - La VOD du Triton - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=vuR4rRj9-Z8
Vincent Courtois / Robin Fincker / Daniel Erdmann - Love of life
]]>Oooh mais Ballake Sissoko et Vincent Segal ont fait un NPR Music Tiny Desk Concert, il y a longtemps !
▻https://www.youtube.com/watch?v=QtiTfejYpgs&feature=emb_rel_end
#musique #kora #violoncelle #Ballake_Sissoko #Vincent_Segal #NPR #tiny_desk
]]>Louise Farrenc - Cello Sonata in B Flat Major, Op.46 : 2. Andante Sostenuto - YouTube
Juste pour vous dire que ce soir, tout à fait par hasard je découvre une compositrice contemporaine de Schubert et de Schumann :
Jeanne-Louise Dumont, dite Louise Farrenc
Ça fait 45 ans que j’explore le XIXe siècle et tout ce que cette période a pu héberger comme musiciens et musiciennes, et je ne connaissais pas cette compositrice dont le deuxième mouvement de sa sonate pour violoncelle et piano est un chef d’œuvre inouï de subtilité, de simplicité, d’élégance et de beauté.
▻https://www.youtube.com/watch?v=lOqdl1sdE0k&list=RD_dterkHJ0dg&index=45
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Louise_Farrenc
Louise Farrenc - Cello Sonata in B Flat Major, Op.46: 2. Andante Sostenuto
]]>Le plus vieux #violoncelle au monde sera exposé à New-York
▻https://www.francemusique.fr/actualite-musicale/le-plus-vieux-violoncelle-au-monde-sera-expose-new-york-1505
« Le Roi », le plus ancien violoncelle au monde, réalisé par le luthier italien Andrea Amati sera exposé au Metropolitan Museum of Arts de New-York, du 11 juin au 8 septembre 2015. L’occasion de revenir sur l’histoire de cet instrument légendaire du XVIème siècle.
Dédicace pour #Oskar
]]>MAGNIFIQUE concert complet du duo Sissoko-Segal, kora-violoncelle
Ballaké Sissoko & Vincent Ségal 27/07/2010
▻https://www.youtube.com/watch?v=TAIwGw1paIc
Notez qu’ils ont fait plusieurs albums ensemble, là ce concert c’était suite à leur premier album qui a eu une Victoire du Jazz, « Chamber Music ».
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Chamber_Music_(album_de_Sissoko_et_Segal)
Mais ils en ont fait un deuxième, « Musique de nuit »
▻https://www.noformat.net/album-ballake-sissoko-et-vincent-segal-musique-de-nuit-47.html
#musique #kora #violoncelle #Ballaké_Sissoko #Vincent_Segal #beau
]]>To Help Digitize and Preserve the Sound of Stradivarius Violins, a City in Italy Has Gone Silent | Open Culture
▻http://www.openculture.com/2019/01/to-help-digitize-and-forever-preserve-the-sound-of-stradivarius-violins
We all have respect, even awe, for the name #Stradivarius, even those of us who have never held a violin, let alone played one. The violins — as well as violas, cellos, and other string instruments, including guitars — made by members of the Stradivari family 300 years ago have become symbols of pure sonic quality, still not quite replicable with even 21st-century technology, with rarity and prices to match. But to truly understand the preciousness of the Stradivarius, look not to the auction house but to the northern Italian city of Cremona, home of the Museo del Violino and its collection of some of the best-preserved examples of the 650 surviving Stradivarius instruments in the world.
“Cremona is home to the workshops of some of the world’s finest instrument makers, including Antonio Stradivari, who in the 17th and 18th centuries produced some of the finest violins and cellos ever made,” writes The New York Times’ Max Paradiso.
]]>O Magnum Mysterium - YouTube
Allez, six minutes de douceurs ne feront pas de mal pour vivre dans ce monde de brutes
▻https://www.youtube.com/watch?v=Q2LPIAprA8g
Alaska Cello Intensive Choir plays O Magnum Mysterium, composed by #Morten_Lauridsen, and arranged for cello by Karl Knapp. Charles Davis Concert Hall, August 11, 2017. Mary Walters, Choir Director.
]]>Violin maker in #Palestine brings sweet sounds to troubled landscape | World news | The Guardian
▻https://www.theguardian.com/world/2018/oct/25/violin-maker-in-palestine-brings-sweet-sounds-to-troubled-landscape
t is said that the hardest thing you can do with a violin is play Paganini.
But for Palestine’s foremost luthier, fixing instruments in refugee camps and using music to bring people together in a divided region comes a close second.
Shehada Shalalda, 28, is thought to be the only professional sanie kaman, or violin maker, in Palestine. The other luthiers in Palestine specialise in Arab instruments.
Thirteen years ago he was an unremarkable high school student growing up in the old quarter of Ramallah when he heard the aching strains of a single violin wafting up from a newly-opened music school. He was mesmerised and in that moment his life changed.
]]>Soizic Lebrat, violoncelle, Yan Breuleux, vidéo, absolument magnifique.
cc @dominique
►https://soundcloud.com/f-licie
Félicie Bazelaire, dans ses œuvres.
]]>[vidéo] Hommage à la ZAD
▻http://www.lille43000.com/index.php/joomla-fr/en-santiags/889-hommage-a-la-zad
« Ce qui se passe à Notre Dame des Landes illustre un conflit qui concerne le monde entier. Il met aux prises, d’une part, les puissances financières résolues à transformer en marchandise les ressources du vivant et de la nature et, d’autre part, la volonté de vivre qui anime des millions d’êtres dont l’existence est précarisée de plus en plus par le totalitarisme du profit. » Raoul Vaneigem. Durée : 18 min. Source : Lille 43000
]]>« Esamība - Existence » par la violoncelliste lettone Madara Fogelmane - [Lettonie-Francija]
" Esamība - Existence ", Hymne des personnes pleines d’espoir, par la violoncelliste lettone Madara Fogelmane
Madara Fogelmane fusionne l’art vocal sensuel du chant letton avec celui du violoncelle.
Cette chanson lettone actuelle, jouée et créée, paroles et musique, par la violoncelliste Madara Fogelmane , est sélectionnée en demi-finale de Supernova 2018, le pré-concours Eurovision en Lettonie. Madara Fogelmane, auteure, compositrice, interprète et violoncelliste réputée de formation classique, est originaire de Jelgava, ville d’art, d’histoire et de culture lettone : "Je veux faire entendre le letton dans le monde, apprendre à nous connaître et connaître nos racines, car le letton est l’une des langues les plus anciennes de la planète" .
.../...
Lire la suite avec les paroles traduites : ▻https://www.lettonie-francija.fr/Madara-Fogelmane-Esamiba-Existence-1499
#supernova, #eurovision, #Lettonie, #chanson, #violoncelliste, #Jelgava, #musicienne_lettone, #auteure_compositrice_interprète, #Madara, #Fogelmane
]]>Je découvre la #K-pop nord-coréenne, avec le groupe #Moranbong.
La page Wikipédia ▻https://en.wikipedia.org/wiki/Moranbong_Band
« Without a break » ▻https://www.youtube.com/watch?v=ADN0H6MREHA (avec le lancement du missile derrière).
« To a Decisive Battle », « Advance and Advance » ▻https://www.youtube.com/watch?v=fqdtL2Mt4lI (militaro mais, cette fois, c’est l’infanterie)
« With pride » ▻https://www.youtube.com/watch?v=rCQ3iJLuw8M (avec des paroles, et des sous-titres, mais je ne garantis pas la traduction)
]]>Quand Biréli s’amuse avec n’importe quel instrument
Biréli Lagrène - Super Minor Swing - Guitar / Violin / bass ( Gypsy Jazz / Manouche )
▻https://www.youtube.com/watch?v=8YhRj53jFJk
#musique #jazz #jazz_manouche #guitare #basse #violon #Biréli_Lagrène #Django_Reinhardt
]]>LE JUKEBOX DE LADISTROY
▻http://shop.ladistroy.fr/playlist.php
#piano #violoncelle #solfège #musique_classique #punk_hardcore #fanzine
The Arena - Lindsey Stirling
]]>The 12 Cellists of the Berlin Philharmonic Orchestra in Moscow | Medici
▻http://www.medici.tv/mobile/the-12-cellists-berliner-philharmoniker-moscow-conservatory
Dédicace pour @oskar
A spotlight on cellos! At the first international cello competition in Moscow, twelve cellists from the Berliner Philharmoniker perform for the first time on the stage of the prestigious Great Hall of the Tchaikovsky Conservatory in Moscow.
]]>▻http://www.washingtonpost.com/sf/style/2016/03/17/the-violin-thief/#
Kenneth Sarch, one of Totenberg’s former assistants, says Johnson was overheard grumbling that night that the aging master didn’t deserve such a fine instrument.
Une splendide histoire de vol de Stradivarius et l’impossibilité pour son voleur d’en profiter. Par ailleurs la page du Washington Post est plutôt bien faite.
cc @dominique
4 musiciens jouent le Bolero de Ravel sur un seul violoncelle - vidéo Dailymotion
▻http://www.dailymotion.com/video/x386z3o
Réflexion de père : peut-être un jour, mes enfants (deux sur trois font du violoncelle) , avec leurs potes...
]]>Le Rostropovitch irakien
Un homme défie la violence quotidienne en Irak avec son #violoncelle. #Karim_Wasfi est revenu en #Irak après la chute de Saddam Hussein pour remettre sur pied l’#Orchestre_symphonique national. Cet homme joue dans la rue ou auprès de personnes déplacées par la guerre. Celui qu’on a surnommé « le Rostropovitch irakien » veut apporter un message de #paix.
▻http://www.rfi.fr/emission/20150804-rostropovitch-irak-orchestre-paix-musique-conflit-karim-wasfi
#musique
@reka : tu vas adorer...
The Month in Pictures : June 2014 | The Electronic Intifada
▻http://electronicintifada.net/content/month-pictures-june-2014/13519
▻http://electronicintifada.net/sites/electronicintifada.net/files/styles/banner_wide/public/140703-gaza-violin.jpg?itok=7Ew23VTd
A violinist performs at a port in Gaza City, 23 June.
(Ezz Zanoun / APA images)
]]>Liesa Van der Aa
▻http://www.liesavanderaa.be
le meilleur concert depuis un bon moment
#musique #violon #boucles
Paganini’s violin concert performed with facial expressions. - YouTube
►http://www.youtube.com/watch?v=Vi05p7CXPIM
Kishi Bashi : NPR Music Tiny Desk Concert
►http://www.youtube.com/watch?v=BgqAmZHkkTg
Kishi Bashi is a master of building his music from the ground up, from live violin loops to layered singing to beatboxing, in order to create pocket symphonies steeped in classical music and 21st-century pop. He brings that ingenuity and songcraft to the Tiny Desk at the NPR Music offices.
]]>La renaissance de l’orchestre de Louis XIV et de ses violons disparus | Rue89 Culture
►http://www.rue89.com/2012/07/02/les-24-violons-du-roi-une-des-plus-belles-enigmes-de-la-musique-baroque-23353
Sur les cinq familles de violons du XVIIe siècle, seules deux nous sont parvenues : le dessus de #violon et la basse de violon, soit l’équivalent aujourd’hui du violon normal et d’un violoncelle.
Il s’agit alors de recréer les trois tailles de violon manquantes : la haute-contre, la taille et la quinte.
#musique #baroque via @sabineblanc