• Chine : les coupures de courant étranglent l’atelier du monde fashionnetwork
    https://fr.fashionnetwork.com/news/Chine-les-coupures-de-courant-etranglent-l-atelier-du-monde,13397

    Usines au ralenti, ouvriers qui « ne peuvent plus assurer une production normale », machines à l’arrêt : dans les usines du sud de la Chine, les coupures de courant menacent la croissance et affectent les chaînes d’approvisionnement.
Les suspensions d’approvisionnement en électricité ont déjà frappé ces derniers mois quelque 20 provinces à des degrés divers.


    L’entrée d’un site industriel à Houjie, dans la province du Guangdong, une zone touchée par les coupures d’électricité, le 30 septembre 2021 - AFP

    Les raisons ? Elles sont multiples mais principalement liées à la forte dépendance du géant asiatique au charbon, lequel assure 60% de sa production électrique. Le prix de ce charbon atteint aujourd’hui des niveaux record. Les autorités effectuent également des rationnements préventifs afin d’atteindre les objectifs environnementaux en matière de limitation des émissions polluantes. Principale victime jusqu’à présent : l’industrie. Dans la province du Guangdong (sud), parfois surnommée « l’atelier du monde » en raison de ses milliers d’usines de produits électroniques ou de textile, les coupures sont durement ressenties.

    Des machines sont mises à l’arrêt et des ouvriers doivent réduire leur heures de travail ou travailler uniquement la nuit — lorsque les restrictions sont plus souples.
     "On demande à nos sous-traitants d’avoir recours au travail de nuit ou de faire tourner leurs groupes électrogènes pour assurer la production", déclare à l’AFP Sherman Chan, directeur général adjoint d’Express Luck, un fabricant de téléviseurs basé à Shenzhen. « Mais étant donné qu’ils doivent investir des capitaux supplémentaires, nos coûts augmentent aussi. »

    Moins 40%
    Ces frais en hausse mettent à rude épreuve les chaînes d’approvisionnement, déjà sous pression avec des carnets de commande qui débordent en raison de la reprise économique en Occident. Résultat : du géant des snacks Toly Bread, jusqu’aux fournisseurs du constructeur automobile Tesla, nombre d’entreprises ont déjà annoncé des retards de production.

A Dongguan, tentaculaire ville-usine où travaillent des millions d’ouvriers, beaucoup d’employés ont dû revoir leur emploi du temps. « Hier, on a dû travailler la nuit. Et c’est pareil aujourd’hui », déplore M. Cui, manutentionnaire dans une usine de chaussures contrainte de limiter sa production. « Bien sûr qu’on n’est pas contents. Mais on s’adapte aux horaires », explique-t-il, tout en refusant de révéler son nom complet.

Dans une usine de tuyaux, Mme Xu, une employée, estime que les pannes de courant ont fait chuter la production d’environ 40% en septembre, notamment car les machines ont besoin de plusieurs heures après l’allumage avant d’être opérationnelles.
"On ne peut plus assurer une production normale", déclare-t-elle à l’AFP. Les autorités tentent de désamorcer le mécontentement populaire.

Le fournisseur public d’électricité s’est engagé mardi à garantir l’approvisionnement des zones d’habitation, une mission qualifiée de « tâche politique prioritaire ».

    Spectacle annulé 
Les autorités de Pékin ont elles présenté des coupures d’électricité dans certains petits quartiers résidentiels de la capitale comme de la « maintenance ». Et à Shanghai, la mairie a annulé le traditionnel grand spectacle son et lumière prévu jeudi soir à la veille de la fête nationale, officiellement pour des raisons de « sécurité ».

Ces coupures arrivent alors que la demande énergétique de la Chine, où l’économie a largement repris depuis le printemps 2020, dépasse désormais les niveaux pré-pandémie. Les restrictions imposées par Pékin sur les importations de charbon australien, sur fond de brouille diplomatique avec Canberra, n’aident pas.

"Les principaux coupables, c’est la pénurie mondiale d’énergie et le contrôle des prix de l’électricité par l’Etat en Chine", estime dans une note Julian Evans-Pritchard, analyste du cabinet Capital Economics. « Les prix du charbon et du gaz naturel se sont envolés partout en raison des conditions météorologiques et des ruptures dans la chaîne d’approvisionnement », souligne-t-il.

La Chine contrôle les prix de l’électricité pour les usagers, afin qu’ils ne soient pas trop élevés. La hausse du coût du charbon se répercute donc principalement sur les opérateurs des centrales électriques. Les coupures ont atteint un niveau tel qu’elles menacent désormais la croissance du pays.

Plusieurs banques internationales comme Goldman Sachs ou Nomura ont ainsi abaissé cette semaine leurs prévisions de croissance annuelle du PIB chinois.

     #énergie #nucléaire #pétrole #électricité #gaz #environnement #écologie #énergies_fossiles #politique #économie #Chine #Pénuries #Travail #Charbon #tesla #variant #zoonose #mutation #virus_arn #covid-19 #santé #pass_sanitaire #coronavirus #confinement #crise_sanitaire #vaccination #pandémie

  • Bouches-du-Rhône : jusqu’à 3.000 euros le week-end, la grasse rémunération des médecins dans les centres de vaccination Annie Vergnenegre - france3-regions

    Des médecins libéraux qui interviennent dans les centres de vaccination se font payer à l’acte et empochent plusieurs milliers d’euros par vacation. Jusqu’à 3.000 euros le week-end par exemple. La pratique est légale mais scandalise. 

    La vie n’a pas de prix, mais elle va avoir un coût pour la sécurité sociale.

    Depuis quelques mois, les centres de vaccinations fleurissent sur le territoire. Dans les stades comme au Vélodrome à Marseille, mais aussi dans les gymnases, les salles des fêtes des mairies ou les centres de congrès... Des médecins libéraux viennent y prêter main forte pour vacciner le plus grand nombre. 

    Grâce à la mécanique désormais bien rodée dans ces centres, un médecin peut atteindre une cadence d’une quinzaine de vaccinés dans l’heure contre 4 à 5 en cabinet. Soit environ 60 personnes par demi-journée de vacation. Une efficacité qui a un prix pour la sécurité sociale.

    Entre 1.800 et 3.000 euros pour 4 heures de travail
    Pour certains médecins, payés à l’acte, l’activité est extrêmement lucrative. Entre 1.824 euros brut pour 4 heures de travail en semaine et 2.967 euros le week-end. Certains médecins enchaîneraient plusieurs vacations d’affilée et pourraient empocher jusqu’à 9.000 euros en une seule journée. A peine le temps de dire bonjour, en deux minutes. 

    La pratique dénoncée par le Canard Enchaîné le 1er avril sous le titre « Des toubibs bien soignés pour piquer » n’est pas un poisson. La pilule passe mal, parmi les médecins eux-mêmes, mais aussi parmi les infirmiers et le personnel municipal qui tous interviennent dans ces centres.

    Aussi choquante qu’elle puisse être en période de pandémie, cette rémunération est bien prévue par l’Assurance Maladie. https://www.ameli.fr/medecin/actualites/vaccination-contre-la-covid-19-remuneration-des-medecins-en-centres-de-vaccina.

    Le médecin vaccinateur qui intervient dans un centre vaccinal peut en effet choisir d’être payé au forfait ou à l’acte. La vacation à la demi-journée en semaine s’élève à 420 euros et 460 la demi-journée le week-end.

    Pour chaque injection, le praticien est payé 25 euros en semaine, 44,60 euros le week-end. Auxquels s’ajoutent 5,40 euros pour la saisie dans le fichier « Vaccin Covid » ; ce fameux fichier qui compile au niveau national le nombre de personnes vaccinées.

    Un coût exorbitant pour la sécurité sociale, et qui semble absolument pas justifié en centre vaccinal. Dans ces structures, le médecin est déchargé de toutes les tâches annexes à la vaccination. Il ne gère pas les doses, ni les prises de rendez-vous, ni même l’accueil des personnes qui sont dispatchées sur des lignes pour être vaccinées à la chaîne.

    Dans certains centres des Bouches-du-Rhône, 30 à 50 % des médecins opteraient pour le paiement à l’acte selon nos informations. Des médecins pourraient enchaîner deux voire trois vacations. 
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    La suite : https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/bouches-du-rhone-la-remuneration-des-medecins-dans-les-

    #vaccination #vaccins #médecins #virus_arn #covid-19 #santé #coronavirus #crise_sanitaire #en_vedette #pandémie #variant

  • Questions – réponses : Stratégie en matière de traitements contre la COVID-19 — Liste de 5 candidats traitements europa.eu
    https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/qanda_21_3301

    Pourquoi avons-nous besoin d’une liste des cinq traitements les plus prometteurs contre la COVID-19 ?
    Tandis que la campagne de vaccination contre la COVID-19 progresse à un bon rythme en Europe, la disponibilité de traitements pour les patients atteints reste limitée, avec jusqu’à présent un seul produit, le #remdesivir, autorisé au niveau de l’UE. Le 6 mai 2021, la Commission européenne a publié la stratégie de l’Union européenne en matière de traitements contre la COVID-19, qui couvre les thèmes de la recherche, du développement, de l’autorisation, de la fabrication et du déploiement des traitements. . . . .
    La Commission prépare également une plateforme de promotion de l’innovation thérapeutique concernant la COVID-19 (un « booster d’innovation ») afin de faire le point et de brosser un tableau clair des projets de traitement contre la COVID-19 qui sont en phase précoce de développement, le but étant de mieux soutenir la mise au point de traitements potentiels.
    Quels sont les critères de sélection des cinq premiers traitements ?
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    Comment passerez-vous de la liste des cinq à un portefeuille de traitements plus large (liste de dix) ?
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    Quel sera l’avantage de l’inscription d’un médicament sur la liste des traitements ?
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    Le mécanisme du portefeuille appuiera l’ambition de la stratégie d’autoriser trois nouveaux traitements d’ici octobre 2021, et éventuellement deux autres d’ici la fin de l’année. Il facilitera par ailleurs la sélection de candidats appropriés pour la passation conjointe de marchés.

    Que se passe-t-il si un médicament n’est pas inscrit sur la liste des cinq traitements ?
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    Quand les cinq traitements figurant sur la liste seront-ils autorisés ?
    Étant donné que ces médicaments sont à un stade avancé de développement (dans le cadre de la procédure d’évaluation en continu), ils sont très susceptibles de figurer parmi les trois nouveaux traitements contre la COVID-19 qui recevront une autorisation (d’ici octobre 2021), pour autant que les données finales démontrent leur innocuité, leur qualité et leur efficacité.

    Pourquoi la majorité des cinq traitements consistent-ils en des anticorps monoclonaux ?
    En raison de la complexité de la maladie COVID-19, une multitude d’agents sont en cours de développement, tels que des #antiviraux, des #immunomodulateurs et des #anti-inflammatoires. Les candidats traitements se fondent sur les petites molécules, les #anticorps_monoclonaux de même que sur les thérapies cellulaires.
    Les essais cliniques en cours permettent d’examiner l’innocuité et l’efficacité des médicaments en cours de développement à différents stades de la maladie (par exemple, dans le cadre de symptômes précoces, légers, modérés ou sévères de la maladie) et dans différentes sous-populations de patients (ambulatoires et hospitalisés), de même que parmi les personnes exposées à l’infection ou celles qui en souffrent depuis longtemps.
    Quatre des traitements faisant actuellement l’objet d’une évaluation en continu par l’EMA sont effectivement des anticorps monoclonaux antiviraux qui ciblent une protéine (la #protéine_spike) située à la surface du virus SARS-CoV-2 responsable de la COVID-19, empêchant ainsi le virus d’entrer dans les cellules de l’organisme. L’application de la procédure d’évaluation en continu à leur égard a été décidée sur la base de leurs résultats préliminaires prometteurs en études cliniques. Contrairement aux anticorps monoclonaux, le #baricitinib est un #immunosuppresseur (un médicament qui réduit l’activité du système immunitaire) actuellement autorisé pour une utilisation chez l’adulte atteint d’arthrite rhumatoïde modérée à sévère ou de dermatite atopique.

    Que faites-vous en matière de passation conjointe de marchés ?
    Le 8 octobre 2020, la Commission a signé un contrat-cadre de passation conjointe de marché avec l’entreprise pharmaceutique #Gilead pour la fourniture d’un maximum de 500 000 traitements au remdesivir, le seul médicament bénéficiant d’une autorisation de mise sur le marché conditionnelle à l’échelle de l’UE pour le traitement des patients atteints de COVID-19 nécessitant un apport d’oxygène. Tous les pays participants ont pu passer commande pour se procurer directement du remdesivir. La Commission a également acheté et distribué des doses aux États membres pour un montant total de 70 millions d’euros. Depuis la fin du mois d’octobre 2020, elle a signé plus de 70 contrats de passation conjointe de marché pour 19 médicaments (analgésiques, antibiotiques, relaxants musculaires, anesthésiques, médicaments de réanimation), y compris de la dexaméthasone, pour traiter les cas plus graves de COVID-19 dans les services de soins intensifs.

    Un marché groupé a été signé en avril 2021 pour le produit d’association du #casirivimab et de l’ #imdevimab, et des négociations relatives à l’acquisition conjointe d’autres anticorps monoclonaux sont en cours.

    #virus_arn #covid-19 #santé #coronavirus #confinement #crise_sanitaire #pandémie #pass_sanitaire #variant #médicament

    Une information Batia : https://www.facebook.com/groups/batiamourtsou/posts/10159461935001125/?__cft__[0]=AZX_fYQs7RR-6VthhetnRkhGfZIWbNJl-UBAJ3YMEwFj76fp6kbFSSLa-xjoOO

  • Crépy-en-Valois : épuisé par la « violence » de l’obligation vaccinale, le médecin du 1er mort du Covid cesse son activité
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/oise/crepy-en-valois-epuise-par-la-violence-de-l-obligation-

    Médecin généraliste depuis 35 ans, Philippe Pinilo ne s’est pas rendu à son cabinet mercredi 15 septembre. Confronté à l’épidémie de Covid à Crépy-en-Valois en février 2020 où l’un des premiers clusters s’était formé, il est aujourd’hui opposé à l’obligation vaccinale a décidé d’arrêter d’exercer.

    Nous le retrouvons chez lui, dans sa maison de Crépy-en-Valois. En ce mercredi 15 septembre, Philippe Pinilo a décidé de ne pas se rendre à son travail. Il est médecin dans un cabinet qu’il partage avec son frère.

    Ce jour-là, seuls les soignants qui ont entamé un parcours vaccinal peuvent se présenter à leur travail. Philippe Pinilo, médecin généraliste depuis 35 ans, refuse de se faire vacciner. Ce n’est pas le vaccin qu’il remet en cause, mais l’obligation vaccinale imposée par le gouvernement. Derrière cette décision, non pas de la colère, mais beaucoup de lassitude. "Je suis tout simplement fatigué et épuisé. Je n’arrive plus à subir ces contradictions, ce brouhaha médiatique, ces informations qui nous éloignent de la réalité, soupire-t-il. On veut que l’on soit pour ceci ou pour cela, que l’on ait un avis tranché. Mais en vrai, ce n’est pas possible, la vie en société, c’est aussi d’être ni pour ni contre."

    En février 2020, il a été le premier médecin du patient décédé du Covid en France. "C’était une année particulière, comme il y en a eu dans d’autres domaines. Mais aujourd’hui c’est vrai que j’en ai marre de toute cette violence et du fait de ne plus pouvoir être acteur de ses choix."

    Témoin de la souffrance de certains de ses patients, il raconte s’être souvent retrouvé dans certaines situations incompréhensibles pour lui.  "Je pense à une personne âgée qui se fait insulter par son soignant parce qu’elle ne veut pas se faire vacciner. Je pense à ces personnels soignants qui veulent tout simplement pouvoir choisir et à qui ont dit : c’est ça ou vous n’aurez plus rien, vous n’êtes plus socialement des individus comme les autres." 

Ayant contracté le Covid en août dernier, Philippe peut bénéficier d’un report de quelques mois pour continuer à exercer. Mais il se laisse encore un peu de temps de réflexion. "Un matin, je me suis levé avec la nausée et en me disant que je n’étais plus capable d’aller au travail. Mais se reconnaître souffrant pour un soignant c’est difficile parce que vous accompagnez tellement la souffrance que parfois vous en oubliez que vous êtes un homme comme les autres. J’ai aujourd’hui besoin d’être acteur de ma vie, de mes choix et de créer ce monde dans lequel je veux vivre et que je veux transmettre à mes enfants."

    Dans les Hauts-de-France, il n’est pas le seul médecin opposé à l’obligation vaccinale. Cependant, ils sont une très grande majorité à être vaccinés. Au 31 août 2021, 95% des professionnels de santé libéraux de la région avaient reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid.

    #virus_arn #covid-19 #santé #coronavirus #confinement #crise_sanitaire #en_vedette #vaccination #pandémie #pass_sanitaire #variant #violence

  • #Belgique : Coronavirus : bientôt un Covid Safe Ticket « rouge » temporaire pour les personnes vaccinées mais infectées
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-bientot-un-covid-safe-ticket-rouge-temporaire-pour-les-perso

    Les personnes entièrement vaccinées contre le coronavirus, mais qui sont quand même infectées, reçoivent actuellement un Covid Safe Ticket « vert ». Ce dernier permet toujours de montrer patte banche malgré un test positif au Covid. Mais l’application devrait bientôt être adaptée, a indiqué jeudi une responsable de Digital Flanders, Barbara Van Den Haute, à la VRT.

    « Techniquement, nous n’avions pas prévu qu’une personne puisse être infectée après la vaccination, cependant nous allons résoudre ce problème » , a-t-elle expliqué. Un ajustement sera bientôt effectué sur l’application pour qu’un résultat positif (aux tests PCR ou antigénique) génère automatiquement un Covid Safe Ticket à écran « rouge » pendant onze jours, a précisé Mme Van Den Haute. L’entrée en vigueur de ce changement n’a pas encore été fixée.

    #pass_sanitaire #variant #mutation #virus_arn #covid-19 #santé #coronavirus #confinement #crise_sanitaire #en_vedette #vaccination #pandémie