• Au niveau européen, un pacte migratoire « dangereux » et « déconnecté de la réalité »

    Sara Prestianni, du réseau EuroMed Droits, et Tania Racho, chercheuse spécialiste du droit européen et de l’asile, alertent, dans un entretien à deux voix, sur les #risques de l’accord trouvé au niveau européen et qui sera voté au printemps prochain.

    Après trois années de discussions, un accord a été trouvé par les États membres sur le #pacte_européen_sur_la_migration_et_l’asile la semaine dernière. En France, cet événement n’a trouvé que peu d’écho, émoussé par la loi immigration votée au même moment et dont les effets sur les étrangers pourraient être dramatiques.

    Pourtant, le pacte migratoire européen comporte lui aussi son lot de mesures dangereuses pour les migrant·es, entre renforcement des contrôles aux frontières, tri express des demandeurs d’asile, expulsions facilitées des « indésirables » et sous-traitance de la gestion des frontières à des pays tiers. Sara Prestianni, responsable du plaidoyer au sein du réseau EuroMed Droits, estime que des violations de #droits_humains seront inévitables et invite à la création de voies légales qui permettraient de protéger les demandeurs d’asile.

    La chercheuse Tania Racho, spécialiste du droit européen et de l’asile et membre du réseau Désinfox-Migrations, répond qu’à aucun moment les institutions européennes « ne prennent en compte les personnes exilées », préférant répondre à des « objectifs de gestion des migrations ». Dans un entretien croisé, elles alertent sur les risques d’une approche purement « sécuritaire », qui renforcera la vulnérabilité des concernés et les mettra « à l’écart ».

    Mediapart : Le pacte migratoire avait été annoncé par la Commission européenne en septembre 2020. Il aura fait l’objet de longues tergiversations et de blocages. Était-ce si difficile de se mettre d’accord à 27 ?

    Tania Racho : Dans l’état d’esprit de l’Union européenne (UE), il fallait impérativement démontrer qu’il y a une gestion des migrations aux #frontières_extérieures pour rassurer les États membres. Mais il a été difficile d’aboutir à un accord. Au départ, il y avait des mesures pour des voies sécurisées d’accès à l’Union avec plus de titres économiques : ils ont disparu au bénéfice d’une crispation autour des personnes en situation irrégulière.

    Sara Prestianni : La complexité pour aboutir à un accord n’est pas due à la réalité des migrations mais à l’#instrumentalisation du dossier par beaucoup d’États. On l’a bien vu durant ces trois années de négociations autour du pacte : bien que les chiffres ne le justifiaient pas, le sujet a été fortement instrumentalisé. Le résultat, qui à nos yeux est très négatif, est le reflet de ces stratégies : cette réforme ne donne pas de réponse au phénomène en soi, mais répond aux luttes intestines des différents États.

    La répartition des demandeurs d’asile sur le sol européen a beaucoup clivé lors des débats. Pourquoi ?

    Sara Prestianni : D’abord, parce qu’il y a la fameuse réforme du #règlement_Dublin [qui impose aux exilés de demander l’asile dans le pays par lequel ils sont entrés dans l’UE - ndlr]. Ursula von der Leyen [présidente de la Commission – ndlr] avait promis de « #dépasser_Dublin ». Il est aujourd’hui renforcé. Ensuite, il y a la question de la #solidarité. La #redistribution va finalement se faire à la carte, alors que le Parlement avait tenté de revenir là-dessus. On laisse le choix du paiement, du support des murs et des barbelés aux frontières internes, et du financement de la dimension externe. On est bien loin du concept même de solidarité.

    Tania Racho : L’idée de Dublin est à mettre à la poubelle. Pour les Ukrainiens, ce règlement n’a pas été appliqué et la répartition s’est faite naturellement. La logique de Dublin, c’est qu’une personne qui trouve refuge dans un État membre ne peut pas circuler dans l’UE (sans autorisation en tout cas). Et si elle n’obtient pas l’asile, elle n’est pas censée pouvoir le demander ailleurs. Mais dans les faits, quelqu’un qui voit sa demande d’asile rejetée dans un pays peut déposer une demande en France, et même obtenir une protection, parce que les considérations ne sont pas les mêmes selon les pays. On s’interroge donc sur l’utilité de faire subir des transferts, d’enfermer les gens et de les priver de leurs droits, de faire peser le coût de ces transferts sur les États… Financièrement, ce n’est pas intéressant pour les États, et ça n’a pas de sens pour les demandeurs d’asile.

    D’ailleurs, faut-il les répartir ou leur laisser le libre #choix dans leur installation ?

    Tania Racho : Cela n’a jamais été évoqué sous cet angle. Cela a du sens de pouvoir les laisser choisir, parce que quand il y a un pays de destination, des attaches, une communauté, l’#intégration se fait mieux. Du point de vue des États, c’est avant tout une question d’#efficacité. Mais là encore on ne la voit pas. La Cour européenne des droits de l’homme a constaté, de manière régulière, que l’Italie ou la Grèce étaient des États défaillants concernant les demandeurs d’asile, et c’est vers ces pays qu’on persiste à vouloir renvoyer les personnes dublinées.

    Sara Prestianni : Le règlement de Dublin ne fonctionne pas, il est très coûteux et produit une #errance continue. On a à nouveau un #échec total sur ce sujet, puisqu’on reproduit Dublin avec la responsabilité des pays de première entrée, qui dans certaines situations va se prolonger à vingt mois. Même les #liens_familiaux (un frère, une sœur), qui devaient permettre d’échapper à ce règlement, sont finalement tombés dans les négociations.

    En quoi consiste le pacte pour lequel un accord a été trouvé la semaine dernière ?

    Sara Prestianni : Il comporte plusieurs documents législatifs, c’est donc une #réforme importante. On peut évoquer l’approche renforcée des #hotspots aux #frontières, qui a pourtant déjà démontré toutes ses limites, l’#enfermement à ciel ouvert, l’ouverture de #centres_de_détention, la #procédure_d’asile_accélérée, le concept de #pays-tiers_sûr que nous rejetons (la Tunisie étant l’exemple cruel des conséquences que cela peut avoir), la solidarité à la carte ou encore la directive sur l’« instrumentalisation » des migrants et le concept de #force_majeure en cas d’« #arrivées_massives », qui permet de déroger au respect des droits. L’ensemble de cette logique, qui vise à l’utilisation massive de la #détention, à l’#expulsion et au #tri des êtres humains, va engendrer des violations de droits, l’#exclusion et la #mise_à_l’écart des personnes.

    Tania Racho : On met en place des #centres_de_tri des gens aux frontières. C’est d’une #violence sans nom, et cette violence est passée sous silence. La justification du tri se fait par ailleurs sur la nationalité, en fonction du taux de protection moyen de l’UE, ce qui est absurde car le taux moyen de protection varie d’un pays à l’autre sur ce critère. Cela porte aussi une idée fausse selon laquelle seule la nationalité prévaudrait pour obtenir l’asile, alors qu’il y a un paquet de motifs, comme l’orientation sexuelle, le mariage forcé ou les mutilations génitales féminines. Difficile de livrer son récit sur de tels aspects après un parcours migratoire long de plusieurs mois dans le cadre d’une #procédure_accélérée.

    Comment peut-on opérer un #tri_aux_frontières tout en garantissant le respect des droits des personnes, du droit international et de la Convention de Genève relative aux réfugiés ?

    Tania Racho : Aucune idée. La Commission européenne parle d’arrivées mixtes et veut pouvoir distinguer réfugiés et migrants économiques. Les premiers pourraient être accueillis dignement, les seconds devraient être expulsés. Le rush dans le traitement des demandes n’aidera pas à clarifier la situation des personnes.

    Sara Prestianni : Ils veulent accélérer les procédures, quitte à les appliquer en détention, avec l’argument de dire « Plus jamais Moria » [un camp de migrants en Grèce incendié – ndlr]. Mais, ce qui est reproduit ici, c’est du pur Moria. En septembre, quand Lampedusa a connu 12 000 arrivées en quelques jours, ce pacte a été vendu comme la solution. Or tel qu’il est proposé aujourd’hui, il ne présente aucune garantie quant au respect du droit européen et de la Convention de Genève.

    Quels sont les dangers de l’#externalisation, qui consiste à sous-traiter la gestion des frontières ?

    Sara Prestianni : Alors que se négociait le pacte, on a observé une accélération des accords signés avec la #Tunisie, l’#Égypte ou le #Maroc. Il y a donc un lien très fort avec l’externalisation, même si le concept n’apparaît pas toujours dans le pacte. Là où il est très présent, c’est dans la notion de pays tiers sûr, qui facilite l’expulsion vers des pays où les migrants pourraient avoir des liens.

    On a tout de même l’impression que ceux qui ont façonné ce pacte ne sont pas très proches du terrain. Prenons l’exemple des Ivoiriens qui, à la suite des discours de haine en Tunisie, ont fui pour l’Europe. Les États membres seront en mesure de les y renvoyer car ils auront a priori un lien avec ce pays, alors même qu’ils risquent d’y subir des violences. L’Italie négocie avec l’#Albanie, le Royaume-Uni tente coûte que coûte de maintenir son accord avec le #Rwanda… Le risque, c’est que l’externalisation soit un jour intégrée à la procédure l’asile.

    Tania Racho : J’ai appris récemment que le pacte avait été rédigé par des communicants, pas par des juristes. Cela explique combien il est déconnecté de la réalité. Sur l’externalisation, le #non-refoulement est prévu par le traité sur le fonctionnement de l’UE, noir sur blanc. La Commission peut poursuivre l’Italie, qui refoule des personnes en mer ou signe ce type d’accord, mais elle ne le fait pas.

    Quel a été le rôle de l’Italie dans les discussions ?

    Sara Prestianni : L’Italie a joué un rôle central, menaçant de faire blocage pour l’accord, et en faisant passer d’autres dossiers importants à ses yeux. Cette question permet de souligner combien le pacte n’est pas une solution aux enjeux migratoires, mais le fruit d’un #rapport_de_force entre les États membres. L’#Italie a su instrumentaliser le pacte, en faisant du #chantage.

    Le pacte n’est pas dans son intérêt, ni dans celui des pays de premier accueil, qui vont devoir multiplier les enfermements et continuer à composer avec le règlement Dublin. Mais d’une certaine manière, elle l’a accepté avec la condition que la Commission et le Conseil la suivent, ou en tout cas gardent le silence, sur l’accord formulé avec la Tunisie, et plus récemment avec l’Albanie, alors même que ce dernier viole le droit européen.

    Tania Racho : Tout cela va aussi avoir un #coût – les centres de tri, leur construction, leur fonctionnement –, y compris pour l’Italie. Il y a dans ce pays une forme de #double_discours, où on veut d’un côté dérouter des bateaux avec une centaine de personnes à bord, et de l’autre délivrer près de 450 000 visas pour des travailleurs d’ici à 2025. Il y a une forme illogique à mettre autant d’énergie et d’argent à combattre autant les migrations irrégulières tout en distribuant des visas parce qu’il y a besoin de #travailleurs_étrangers.

    Le texte avait été présenté, au départ, comme une réponse à la « crise migratoire » de 2015 et devait permettre aux États membres d’être prêts en cas de situation similaire à l’avenir. Pensez-vous qu’il tient cet objectif ?

    Tania Racho : Pas du tout. Et puisqu’on parle des Syriens, rappelons que le nombre de personnes accueillies est ridicule (un million depuis 2011 à l’échelle de l’UE), surtout lorsqu’on le compare aux Ukrainiens (10 millions accueillis à ce jour). Il est assez étonnant que la comparaison ne soit pas audible pour certains. Le pacte ne résoudra rien, si ce n’est dans le narratif de la Commission européenne, qui pense pouvoir faire face à des arrivées mixtes.

    On a les bons et mauvais exilés, on ne prend pas du tout en compte les personnes exilées, on s’arrête à des objectifs de #gestion alors que d’autres solutions existent, comme la délivrance de #visas_humanitaires. Elles sont totalement ignorées. On s’enfonce dans des situations dramatiques qui ne feront qu’augmenter le tarif des passeurs et le nombre de morts en mer.

    Sara Prestianni : Si une telle situation se présente de nouveau, le règlement « crise » sera appliqué et permettra aux États membres de tout passer en procédure accélérée. On sera donc dans un cas de figure bien pire, car les entraves à l’accès aux droits seront institutionnalisées. C’est en cela que le pacte est dangereux. Il légitime toute une série de violations, déjà commises par la Grèce ou l’Italie, et normalise des pratiques illégales. Il occulte les mesures harmonisées d’asile, d’accueil et d’intégration. Et au lieu de pousser les États à négocier avec les pays de la rive sud, non pas pour renvoyer des migrants ou financer des barbelés mais pour ouvrir des voies légales et sûres, il mise sur une logique sécuritaire et excluante.

    Cela résonne fortement avec la loi immigration votée en France, supposée concilier « #humanité » et « #fermeté » (le pacte européen, lui, prétend concilier « #responsabilité » et « #solidarité »), et qui mise finalement tout sur le répressif. Un accord a été trouvé sur les deux textes au même moment, peut-on lier les deux ?

    Tania Racho : Dans les deux cas, la seule satisfaction a été d’avoir un accord, dans la précipitation et dans une forme assez particulière, entre la commission mixte paritaire en France et le trilogue au niveau européen. Ce qui est intéressant, c’est que l’adoption du pacte va probablement nécessiter des adaptations françaises. On peut lier les deux sur le fond : l’idée est de devoir gérer les personnes, dans le cas français avec un accent particulier sur la #criminalisation_des_étrangers, qu’on retrouve aussi dans le pacte, où de nombreux outils visent à lutter contre le terrorisme et l’immigration irrégulière. Il y a donc une même direction, une même teinte criminalisant la migration et allant dans le sens d’une fermeture.

    Sara Prestianni : Les États membres ont présenté l’adoption du pacte comme une grande victoire, alors que dans le détail ce n’est pas tout à fait évident. Paradoxalement, il y a eu une forme d’unanimité pour dire que c’était la solution. La loi immigration en France a créé plus de clivages au sein de la classe politique. Le pacte pas tellement, parce qu’après tant d’années à la recherche d’un accord sur le sujet, le simple fait d’avoir trouvé un deal a été perçu comme une victoire, y compris par des groupes plus progressistes. Mais plus de cinquante ONG, toutes présentes sur le terrain depuis des années, sont unanimes pour en dénoncer le fond.

    Le vote du pacte aura lieu au printemps 2024, dans le contexte des élections européennes. Risque-t-il de déteindre sur les débats sur l’immigration ?

    Tania Racho : Il y aura sans doute des débats sur les migrations durant les élections. Tout risque d’être mélangé, entre la loi immigration en France, le pacte européen, et le fait de dire qu’il faut débattre des migrations parce que c’est un sujet important. En réalité, on n’en débat jamais correctement. Et à chaque élection européenne, on voit que le fonctionnement de l’UE n’est pas compris.

    Sara Prestianni : Le pacte sera voté avant les élections, mais il ne sera pas un sujet du débat. Il y aura en revanche une instrumentalisation des migrations et de l’asile, comme un outil de #propagande, loin de la réalité du terrain. Notre bataille, au sein de la société civile, est de continuer notre travail de veille et de dénoncer les violations des #droits_fondamentaux que cette réforme, comme d’autres par le passé, va engendrer.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/281223/au-niveau-europeen-un-pacte-migratoire-dangereux-et-deconnecte-de-la-reali
    #pacte #Europe #pacte_migratoire #asile #migrations #réfugiés

  • Le #Royaume-Uni va accorder 10.500 #visas post-Brexit face aux pénuries de #main-d'oeuvre

    Le Royaume-Uni va accorder jusqu’à 10.500 visas de travail provisoires en réponse à des pénuries de main-d’oeuvre, un virage inattendu en matière d’immigration après le Brexit, pris samedi par le gouvernement.

    Ces permis de trois mois, d’octobre à décembre, doivent pallier un manque criant de #chauffeurs routiers mais aussi de personnel dans des secteurs clés de l’#économie britannique, comme les #élevages de volailles.

    Ces derniers jours et malgré des appels du gouvernement à ne pas paniquer, les #stations-service ont été prises d’assaut en raison de ruptures de stocks qui touchent aussi les rayons de produits agroalimentaires.

    Pour l’instant, le gouvernement n’a pas donné suite aux appels l’exhortant à déployer des soldats pour aider à la distribution du #carburant.

    Cette décision de rouvrir les vannes de l’#immigration_professionnelle va à l’encontre de la ligne défendue par le Premier ministre Boris Johnson, dont le gouvernement ne cesse d’insister pour que le Royaume-Uni ne dépende plus de la #main-d'oeuvre_étrangère.

    Pendant des mois, le gouvernement a essayé d’éviter d’en arriver là, malgré les avertissements de nombreux secteurs économiques et le manque estimé de 100.000 #chauffeurs_routiers.

    Outre ces #visas_de_travail, d’autres mesures exceptionnelles doivent permettre d’assurer l’approvisionnement avant les fêtes de #Noël, a mis en avant le secrétaire aux Transports, Grant Shapps.

    Les examinateurs du ministère de la Défense seront mobilisés pour faire passer des milliers de #permis_poids-lourds dans les semaines qui viennent.

    – « Insuffisant » -

    Le ministère de l’Education et ses agences partenaires vont débloquer des millions de livres sterling pour former 4.000 #camionneurs en mettant sur pied des camps de formation afin d’accélérer le rythme.

    M. Shapps a aussi appelé les employeurs à jouer le jeu « en continuant d’améliorer les #conditions_de_travail et les #salaires pour retenir de nouveaux chauffeurs ».

    Sous pression, le gouvernement va battre le rappel de tous les détenteurs du permis #poids-lourds : un million de lettres doivent partir pour demander à ceux qui ne conduisent pas de retourner au travail.

    Toutefois, la présidente de la Chambre de commerce britannique Ruby McGregor-Smith a estimé que le nombre de visas était « insuffisant » et « pas assez pour régler un problème d’une telle ampleur ».

    « Cette annonce équivaut à vouloir éteindre un feu de camp avec un verre d’eau », a-t-elle déclaré.

    Boris Johnson faisait face à une pression croissante. La crise du Covid-19 et les conséquences du Brexit ont accentué les #pénuries, qui se conjuguent à une envolée des #prix de l’énergie.

    Des usines, des restaurants, des supermarchés sont affectés par le manque de chauffeurs routiers depuis des semaines, voire des mois.

    Le groupe de produits surgelés Iceland et la compagnie de vente au détail Tesco ont mis en garde contre des pénuries à l’approche de Noël.

    La chaîne de restauration rapide McDonald’s s’est trouvée en rupture de milkshakes et de boissons le mois dernier. Son concurrent KFC a été contraint de retirer des articles de son menu, tandis que la chaîne Nando’s a fermé provisoirement des douzaines de restaurants faute de poulets.

    https://www.courrierinternational.com/depeche/le-royaume-uni-va-accorder-10500-visas-post-brexit-face-aux-p
    #post-brexit #Brexit #travail #pénurie_de_main-d'oeuvre #travailleurs_étrangers #UK #Angleterre #transport_routier

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    • Hauliers and poultry workers to get temporary visas

      Up to 10,500 lorry drivers and poultry workers can receive temporary UK visas as the government seeks to limit disruption in the run-up to Christmas.

      The government confirmed that 5,000 fuel tanker and food lorry drivers will be eligible to work in the UK for three months, until Christmas Eve.

      The scheme is also being extended to 5,500 poultry workers.

      The transport secretary said he did not want to “undercut” British workers but could not stand by while queues formed.

      But the British Chambers of Commerce said the measures were the equivalent of “throwing a thimble of water on a bonfire”.

      And the Road Haulage Association said the announcement “barely scratches the surface”, adding that only offering visas until Christmas Eve “will not be enough for companies or the drivers themselves to be attractive”.

      Marc Fels, director of the HGV Recruitment Centre, said visas for lorry drivers were “too little” and “too late”.

      However, the news was welcomed by freight industry group Logistics UK, which called the policy “a huge step forward in solving the disruption to supply chains”.

      A shortage of lorry drivers has caused problems for a range of industries in recent months, from supermarkets to fast food chains.

      In recent days, some fuel deliveries have been affected, leading to lengthy queues at petrol stations - despite ministers insisting the UK has plenty of fuel.

      There are reports of dozens of cars queuing in London by 07:00 BST on Sunday morning, while many filling stations had signs up saying they had no fuel.

      Transport Secretary Grant Shapps told the BBC’s Andrew Marr that there was enough fuel in the country and that if people were “sensible” and only filled up when they needed to there would not be shortages.

      As well as allowing more foreign workers, other measures include using Ministry of Defence examiners to increase HGV (heavy goods vehicle) testing capacity, and sending nearly one million letters to drivers who hold an HGV licence, encouraging them back into the industry.

      Officials said the loan of MoD examiners would help put on “thousands of extra tests” over the next 12 weeks.

      Recruitment for additional short-term HGV drivers and poultry workers will begin in October.

      Mr Shapps said: “We are acting now, but the industries must also play their part with working conditions continuing to improve and the deserved salary increases continuing to be maintained in order for companies to retain new drivers.”
      Survey findings about why there are driver shortages

      Logistics UK estimates that the UK is in need of about 90,000 HGV drivers - with existing shortages made worse by the pandemic, tax changes, Brexit, an ageing workforce, and low wages and poor working conditions.

      The British Poultry Council has previously warned it may not have the workforce to process as many turkeys as normal this Christmas because it has historically relied on EU labour - but after Brexit it is now more difficult and expensive to use non-UK workers.

      The Department for Transport said it recognised that importing foreign labour “will not be the long-term solution” to the problem and that it wanted to see employers invest to build a “high-wage, high-skill economy”.

      It said up to 4,000 people would soon be able to take advantage of training courses to become HGV drivers.

      This includes free, short, intensive courses, funded by the Department for Education, to train up to 3,000 new HGV drivers.

      These new “skills bootcamps” will train drivers to be road ready and gain a Cat C or Cat C&E license, helping to tackle the current HGV driver shortage.

      The remaining 1,000 drivers will be trained through courses accessed locally and funded by the government’s adult education budget, the DfT said.

      Fuel tanker drivers need additional safety qualifications and the government said it was working with the industry to ensure drivers can access these as quickly as possible.

      Mr Fels said many young people were “desperate” to get into the industry but couldn’t afford the thousands of pounds it costs to get a HGV license.

      He called for the government to recognise the industry as a “vocation” and offer student loans to help fund training.

      Sue Terpilowski, from the Chartered Institute of Logistics and Transport, said conditions for drivers also needed to improve, pointing out that facilities such as overnight lorry parks were much better on the continent.

      Richard Walker, managing director at supermarket Iceland, said it was “about time” ministers relaxed immigration rules in a bid to solve the HGV driver shortage and called for key workers, including food retail workers, to be prioritised at the pumps.

      On Saturday the BBC spoke to a number of drivers who had queued or struggled to get fuel.

      Jennifer Ward, a student paramedic of three years for Medicare EMS, which provides 999 frontline support to the East of England Ambulance Service, said she had to travel to five stations to get diesel for her ambulance.

      Matt McDonnell, chief executive of Medicare EMS, said a member of staff cancelled their shift because they had been unable to get fuel and said he was waiting to see if the government would introduce measures to prioritise key workers, like they had for shopping during the pandemic.
      ’Thimble of water on a bonfire’

      Industry groups the Food and Drink Federation and Logistics UK both welcomed the visa changes, with federation chief Ian Wright calling the measures “pragmatic”.

      But the British Retail Consortium said the number of visas being offered would “do little to alleviate the current shortfall”.

      It said supermarkets alone needed an additional 15,000 HGV drivers to operate at full capacity ahead of Christmas.

      Labour’s shadow foreign secretary Lisa Nandy said the changes were needed but described them as “a sticking plaster at the eleventh hour”.

      “Once again the government has been caught asleep at the wheel when they should have been planning for months for this scenario,” she told the BBC.

      https://www.bbc.com/news/business-58694004

  • Sur le droit d’asile, les migrations et les frontières... sur le droit et les violations du droit...

    Maître #François_Sureau, avocat, sur France culture, pour que ça soit dit et redit et re-redit...

    à partir de la minute 18’45 :

    "L’origine de l’#imposture, on la voit fonctionner dans le discours préfectoral qui dit « Il y a un droit : si ils franchissent la #frontière en #fraude, ils sont en situation irrégulière, on les reconduit dehors ». Cela n’est pas le droit. Le droit c’est que toute personne qui demande l’#asile a droit de voir sa demande examinée sur le territoire de la République, a fortiori lorsqu’il est mineur.
    Tous les gens qui demandent l’asile sont en situation, par hypothèse, irrégulière, puisque la France n’autorise pas les #visas_asilaires, ne permet à personne de rentrer pour demande l’asile de manière régulière et que, surplus, quand vous avez été persécuté dans le pays d’origine, la première chose que vous faites au moment de vous en aller, ne consiste pas à vous précipiter à la police pour demander un passeport en bonne et due forme.
    Tout le monde sait, depuis la création de la Convention de Genève, depuis l’époque du passeport Nansen, depuis les républicains espagnols, depuis les Arméniens, depuis les juifs, depuis l’entre-deux-guerres, tout le monde sait que quelqu’un qui arrive pour demander l’asile est nécessairement en situation irrégulière. Si on excipe de cette situation irrégulière, pour lui interdire de demander l’asile en le reconduisant à la frontière, on viole à la fois la #Constitution et la #Convention_de_Genève. C’est une chose que rappelle la quasi-totalité des juridictions française depuis près d’une dizaine d’années. Il a fallu que la Grande Chambre de la #Cour_européenne_des_droits_de_l'homme intervienne pour interdire à la France de renvoyer des gens jusqu’en Grèce, parce que la Grèce ne traitait pas sérieusement les demandes d’asile.
    La France ne traite pas davantage sérieusement les demandes d’asile lorsqu’elle reconduit des gens, y compris des #mineurs en pleine nuit dans la #montagne, en leur disant ’Marche devant toi, là-bas c’est l’Italie’".

    https://www.franceinter.fr/emissions/l-humeur-vagabonde/l-humeur-vagabonde-27-fevrier-2021

    #frontières #droit_d'asile #asile #migrations #réfugiés

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  • #France : l’épidémie de #Covid-19 a fait plonger les demandes d’asile

    Selon des chiffres publiés ce jeudi par le ministère français de l’Intérieur, l’épidémie de Covid-19 a eu un impact tant sur les demandes d’asile que sur les expulsions.

    Après des années de hausse depuis la crise migratoire de 2015, le nombre de demandes d’asile en France a marqué une rupture nette en 2020 avec une #chute de 41%. « Une telle #baisse s’explique par la #crise_sanitaire de la Covid-19 et plus précisément par l’impact des confinements sur l’activité des #Guda (#Guichets_uniques_pour_demandeurs_d'asile) et sur la circulation des étrangers », a commenté le ministère de l’Intérieur en publiant ces chiffres provisoires.

    Ainsi, 81 669 premières demandes d’asile ont été formulées dans ces guichets en 2020, contre 138 420 (-41%) l’année précédente. Toutes situations confondues (réexamens, procédures Dublin etc.), 115 888 demandes ont été prises en compte l’an dernier, contre 177 822 en 2019.

    Cette baisse en France s’inscrit dans une tendance européenne, après plusieurs mois de fermeture des frontières extérieures de l’Union européenne : en Allemagne, le nombre de demandes d’asile a également chuté de 30%.

    Baisse des #expulsions

    La pandémie a eu des « conséquences importantes à la fois sur les flux (migratoires) entrant et sortant », a également observé la place Beauvau. Entre 2019 et 2020, les expulsions des personnes en situation irrégulière ont en effet baissé de moitié (-51,8%).

    Les statistiques de cette année où « tout a été déstabilisé par la Covid-19 » mettent également en évidence un effondrement de 80% du nombre de #visas délivrés : 712 311 contre 3,53 millions en 2019. Ce recul, poussé par l’effondrement des #visas_touristiques, s’explique essentiellement par la chute du nombre des visiteurs chinois. Ils étaient de loin les premiers détenteurs de visas pour la France en 2019 avec 757 500 documents, et sont passés en quatrième position avec seulement 71 451 visas délivrés en 2020.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/29804/france-l-epidemie-de-covid-19-a-fait-plonger-les-demandes-d-asile?prev

    #asile #migrations #réfugiés #chiffres #statistiques #2020 #demandes_d'asile #coronavirus #confinement #fermeture_des_frontières

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  • Belgique : #N-VA Condamné à 8 ans de prison, Melikan Kucam, a revendu des visas humanitaires pour plus de 500.000 euros
    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_condamne-a-8-ans-de-prison-melikan-kucam-a-revendu-des-visas-humanitaire

    Le tribunal correctionnel d’Anvers vient de condamner ce mardi l’ancien conseiller communal malinois Melikan Kucam (N-VA) à huit ans de prison et à une amende de 696.000 euros dans le cadre d’une affaire de trafics de visas humanitaires au profit de chrétiens assyriens. L’ancien intermédiaire de l’ex-secrétaire d’État Theo Francken est également privé de ses droits politiques et civils pendant dix ans.

    L’homme était poursuivi pour trafic d’êtres humains, corruption passive et association de malfaiteurs. Neuf coaccusés, dont sa femme et son fils, ont été condamnés à plusieurs années de prison et à de lourdes amendes.

    Visas humanitaires à vendre
    C’est le documentaire Pano (VRT) qui a révélé début 2019 https://www.rtbf.be/info/societe/detail_visas-humanitaires-melikan-kucam-place-sous-mandat-d-arret?id=10120955 ce vaste dossier de trafic de visas humanitaires. Melikan Kucam, qui était toujours au conseil municipal de Malines à l’époque, avait été désigné par le cabinet de l’ancien secrétaire d’État à l’Asile et à la migration Theo Francken (N-VA) pour dresser des listes de candidats à une opération humanitaire de sauvetage des chrétiens assyriens depuis les zones de guerre en Syrie et en Irak. L’intermédiaire jouissait d’une grande confiance du cabinet, il scannait les familles et déterminait qui pouvait figurer sur les listes.

    Le tribunal a estimé qu’il était prouvé qu’il avait abusé de cette position privilégiée pour se faire généreusement payer (plusieurs milliers d’euros) par ceux qui désiraient obtenir pour une place sur ces listes. Le prévenu savait également trop bien, selon le tribunal, qu’un certain nombre de ces candidats n’avaient jamais l’intention de demander l’asile en Belgique, ce qui était contraire aux conditions d’obtention d’un visa. Pour lui, c’était une raison de facturer des montants encore plus élevés. Quelque 522.500 euros, le produit minimal de la fraude pour la famille Kucam, ont été confisqués.

    Procédure en appel
    Melikan Kucam a nié avoir reçu de l’argent, mais a déclaré qu’il « imposait des amendes » ou « exigeait des cautions » pour s’assurer que tout le monde suivait les règles. Le tribunal n’a pas cru ses explications.

    Son fils Emanuël (23 ans) et sa femme Birsen Y. (41 ans) étaient également activement impliqués dans les pratiques. Ils ont été condamnés respectivement à 4 ans et 40 mois de prison. Les sept autres accusés leur avaient présenté des candidats au visa.
    L’avocat de l’accusé, Walter Damen, explique à la VRT https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2021/01/12/kucam-condamne-a-8-ans-de-prison-pour-trafic-de-visas-humanitair que son client juge la sentence trop lourde et qu’il va interjeter appel. Le parquet a demandé l’arrestation immédiate du prévenu mais le tribunal n’a pas obtempéré. . . . . . . . . . .

    #migrations #visas #visas_humanitaires #corruption #racket en famille l’#extreme-droite croque #réfugiés #asile #passeport #migration #frontières #passeports #citoyenneté

  • El Supremo reconoce el derecho a pedir asilo en las embajadas en contra del criterio del Gobierno

    Esta posibilidad aparece recogida en la Ley de Asilo, pero ningún gobierno ha aprobado su desarrollo reglamentario por lo que España, salvo escasas excepciones, impide de forma sistemática acceder al procedimiento de asilo a través de esta vía

    El Tribunal Supremo ha reconocido el derecho de potenciales solicitantes de asilo a pedir en embajadas españolas su traslado legal a España para formalizar una petición de protección internacional. Aunque esta posibilidad aparece recogida en la Ley de Asilo de 2009, ningún gobierno ha aprobado su desarrollo reglamentario por lo que, salvo escasas excepciones, habitualmente se impide de forma sistemática acceder al procedimiento de asilo a través de esta vía. Los magistrados también han confirmado la obligación de los embajadores a contestar a dichas peticiones.

    En la sentencia, el Alto Tribunal echa por tierra los argumentos en los que se han apoyado gobiernos de distintos colores para negarse a aplicar el artículo 38 de la normativa de asilo, que permite a los embajadores del país «promover el traslado» de los solicitantes de asilo a España para que estos puedan formalizar su solicitud en territorio español. Para la Sala de lo contencioso administrativo número 5, el enunciado de la legislación española contiene «elementos suficientes» para realizar traslados de solicitantes de asilo por esta vía cuando el demandante «corra peligro» en su país de origen, sin que su aplicación quede supeditada al desarrollo reglamentario al que se aferra el gobierno.

    El fallo sostiene que la normativa «se limita a regular la atención de aquellas solicitudes que se presentan fuera del territorio nacional y en un tercer país», por la que el embajador tiene competencia de valorar «el peligro para la integridad física del solicitante que motive su derivación a España». Para ello, apunta la Sala, debe aplicar «las mismas exigencias» que determinan el reconocimiento de la protección internacional en España.

    Es decir, el Supremo concluye que la normativa ya desarrolla el mecanismo por el que un demandante puede registrar en las embajadas españolas una suerte de petición de asilo, sobre la que los representantes españoles deben valorar si su integridad corre peligro y, en ese caso, promover su traslado a España para tramitar la demanda de manera oficial.

    La sentencia se refiere al caso de una familia kurdo-iraquí que llegó a Grecia en 2016 huyendo del conflicto bélico en Irak, donde solicitó asilo sin respuesta, según Stop Mare Mortum, organización que ha apoyado jurídicamente a los demandantes. Un año después, pidieron ser trasladados a España en el marco del programa europeo de reubicación, pero solo fue aceptada la solicitud de la madre y las hijas. El padre, quien tuvo que permanecer en Grecia, solicitó protección posteriormente junto al resto de su familia en la Embajada española en el país europeo, pero no recibieron respuesta.

    Ante el silencio de la embajada española, explican desde la organización, la familia presentó una demanda ante la Audiencia Nacional que le dio la razón en marzo del 2019. No obstante, la abogacía del Estado interpuso un recurso de casación en el Tribunal Supremo para evitar el traslado del padre de familia en España, alegando la imposibilidad de aplicación del artículo 34 de la Ley de Asilo, debido a su falta de desarrollo reglamentario, entre otras razones expuestas.
    La falta de reglamento no impide su aplicación

    Para el Supremo, la falta de desarrollo reglamentario no impide la aplicación del contenido de la normativa «a las solicitudes de protección internacional formuladas a su amparo». Además, el Tribunal aclara que la valoración del peligro para la integridad física del solicitante se debe realizar en base a la situación que le empuja a salir del país de origen.

    Según Stop Mare Nostrum, es «habitual» la falta de respuesta de las embajadas españolas cuando un potencial solicitante de asilo intenta acceder al procedimiento de protección internacional a través de esta vía. De las 38 peticiones de traslado registradas por la ONG en los consulados de Atenas y Tánger, los representantes españoles «no han respondido a ninguna». En este sentido, la Abogacía del Estado justificó en su recurso que la Ley de Asilo no «les impone la obligación de resolver estas peticiones». Este extremo también ha sido rechazado por el Alto Tribunal, que sí ve en la ausencia de contestación una actuación «susceptible de impugnación».

    Según detalla la sentencia, a la que ha accedido elDiario.es, el abogado del Estado defendía que, ante la falta de desarrollo reglamentario, «no existe como tal un procedimiento administrativo para poder aplicar ese artículo» lo que, consideraba «imprescindible para determinar los órganos competentes y las condiciones en las que un embajador puede promover el traslado a España a los efectos de solicitar asilo así como para determinar las consecuencias prácticas de tal medida».
    Diferente argumento para defender ante Estrasburgo las devoluciones en caliente

    Los argumentos de la Abogacía del Estado evidencian la falta de aplicación por parte del Gobierno de la posibilidad de solicitar el traslado a España desde las embajadas españolas, lo que se contradice con los razonamientos que España presentó ante el Tribunal Europeo de Derechos Humanos para defender la legalidad de las devoluciones en caliente en las vallas de Ceuta y Melilla.

    Según sostenían entonces desde la Abogacía del Estado, España contaba con vías legales de entrada al territorio, entre las que nombraba el artículo 38 de la Ley de Asilo. El mismo que no se podría aplicar debido a la falta de desarrollo reglamentario, según dice el abogado del Estado en el recurso que pretendía evitar el traslado del hombre iraquí para encontrarse con su familia.

    «La sentencia demuestra la incoherencia de los argumentos de la Abogacía del Estado, que los utiliza según su conveniencia en una materia tan sensible como los derechos humanos», dice Stop Mare Mortum. «El pasado mes de febrero, ante el Tribunal Europeo de Derechos Humanos, defendía la existencia de este mecanismo para pedir asilo en las embajadas y así demostrar que las personas que saltaron la valla, podían haber solicitado asilo en España vía artículo 38», recuerda la organización. «En los procedimientos judiciales que han terminado en la actual Sentencia del Tribunal Supremo la argumentación de la abogacía del estado era la contraria: que las solicitudes a Embajada no se podían tramitar por falta de reglamento de desarrollo de la ley de asilo».

    El razonamiento desarrollado por la Abogacía del Estado para justificar las devoluciones en caliente de migrantes en Ceuta y Melilla fue clave en la consiguiente sentencia del Tribunal Europeo de Derechos Humanos, que avaló las expulsiones inmediatas de quienes sortean de forma irregular las alambradas de las ciudades autónomas porque, según el concluyó, «se pusieron ellos mismos en una situación de ilegalidad al intentar entrar deliberadamente en España por la valla de Melilla».

    Según el Defensor del Pueblo, la Ley de Asilo de 2009, a diferencia de la normativa anterior, no permite la presentación oficial de solicitudes de asilo en las representaciones diplomáticas, por lo que deja en manos del embajador la posibilidad de promover el traslado a España del solicitante si considera que corre peligro físico. Un informe de la institución de 2016 señaló que «la alta conflictividad existente en la actualidad en muchos países, junto a la limitación de no permitir la presentación de la demanda en las representaciones de España en el exterior, contribuyen a dificultar el acceso al procedimiento». Estos obstáculos, advertía, «pueden menoscabar los compromisos internacionales asumidos por España y la finalidad de dicho instrumento».

    https://www.eldiario.es/desalambre/supremo-reconoce-derecho-solicitantes-asilo-pedir-asilo-embajadas-espanolas
    #asile #réfugiés #ambassade #ambassades #Espagne #justice #voies_légales

  • US students’ visa: We are at the government’s mercy

    The US government has said that international students could face have their visa revoked if their courses switch to virtual learning. With potential costs increasing and uncertainty around travel bans during the pandemic, four students from around the world told us about their fears of not being able to continue studies in America.

    https://www.instagram.com/tv/CCeIhBwp1wS/?igshid=10f6myfgu1tu3
    #visas #USA #Etats-Unis #étudiants #visas_étudiants #étudiants_internationaux #distanciel #rentrée_2020

  • L’Europe forteresse Étude sur le durcissement de la politique de délivrance des visas Schengen, ses conséquences et ses victimes

    « La seule frontière que trace l’Union européenne est celle de la démocratie et des droits de l’Homme ». C’est ce que disait la déclaration du sommet européen de #Laeken, en 2001, portant sur « l’avenir de l’Union européenne ». Aujourd’hui, moins de deux décennies après, ces mots résonnent comme une insulte, tellement la réalité est différente. Les #frontières sont plus que jamais de retour un peu partout, mais surtout entre l’Europe et son voisinage sud. Et la méditerranée est devenue « le plus grand cimetière du monde »[1], tant elle regorge de cadavres de migrants ayant tenté d’en faire la traversée, sans visa.

    https://ftdes.net/leurope-forteresse-etude-sur-le-durcissement-de-la-politique-de-delivrance-de
    #visa #visas_Schengen #visas #Europe #fermeture_des_frontières #Méditerranée #externalisation #Tunisie #rapport #FTDES #morts_en_mer #mourir_en_mer

    ping @isskein @_kg_ @karine4

  • #Visas_to_happiness

    This interactive workshop during the Dhaka Art Summit with children was part of an ongoing project called “Visas to Happiness”, under which key questions related to our notion of happiness or subjective well-being were discussed. How we view the world, our mental state of well-being depending on not just our social environment that comprises of family, friends and community but our natural environment, how our health is closely linked to the ecology, how cultural and biological diversity are essential for ensuring creative, peaceful societies and how each of us can try and re-imagine the world.Although indicators that attempt to measure quality of life in more holistic and psychological terms rather than only economic, reflect a higher happiness quotient for smaller countries due to the strong sense of community and collectivism, Bangladesh however has slipped behind in their rankings on happiness. The project was conceived with two large wall murals that were painted with birds forming the texts (in Bengali and English) on two opposite facing walls along the corridors at the Shilpakala Academy. The children were provided specially produced mock-passports and arrival cards which they creatively filled in with their understanding through personal and cultural values, animating ideas of time, geography, movement, flight and freedom…


    http://reenakallat.com/visatohappiness3

    #art #art_et_politique #visa #visas #oiseaux #bonheur #migrations #frontières #ouverture_des_frontières #Reena_Saini_Kallat

    #faire_monde
    voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/814368

    ping @cede @karine4 @isskein @reka

  • Negato il 95% dei permessi. Stop ai visti per gli studenti africani

    L’ambasciata italiana nega i permessi al 95% dei ragazzi di Togo e Ghana che vorrebbero venire da noi «Non siamo migranti, vogliamo solo studiare». La Farnesina: «Applicati criteri oggettivi»

    «L’ambasciata italiana in Ghana mi ha rifiutato il visto da studente due volte. La prima per ragioni ’finanziarie’, sebbene fossi sicuro di aver soddisfatto tutte le nuove regole che richiedevano maggiori informazioni sul patrimonio dei miei genitori e di mia sorella. Per la seconda volta, invece, non mi hanno dato alcuna risposta».

    Il sogno di Lawrence Kpegoh, togolese di 21 anni, è svanito lo scorso settembre. Da tempo desiderava studiare in Italia economia aziendale e aveva scelto Parma, dove risiede una cugina che lo aspettava per aiutarlo con le formalità e la ricerca di un alloggio. L’anno scorso, però, l’ambasciata d’Italia ad Accra, preoccupata di non dare visti ad aspiranti studenti africani poco meritevoli, ha imposto nuovi criteri di selezione. Da allora i cittadini ghanesi hanno registrato un radicale aumento dei visti rifiutati a chi aveva imparato la nostra lingua con la speranza di continuare gli studi nel ’bel’ Paese.

    «Su 1.275 richieste per studenti in Togo e Ghana (le do- mande ghanesi erano circa 800, ndr) nel 2018 – recita una nota della nostra ambasciata –, 1205 sono state negate »: il 95%. Una percentuale davvero consistente, tanto più rispetto alla media che dal 2013 al 2017 si assestava intorno al 40%. Tra le scuole di italiano maggiormente colpite dalla nuova politica di selezione c’è ’La Casa Italiana’, fondata nel 2015 nella capitale togolese Lomé, a tutti gli studenti della quale per la prima volta è stato rifiutato il visto: «Il comportamento della diplomazia italiana è inaccettabile – commenta Roberta Girgenti, direttrice dell’istituto –. Il mio lavoro, come quello di altre scuole italiane, consiste nel promuovere la nostra cultura in Africa attraverso varie iniziative, tra cui l’insegnamento della lingua.

    Ma l’anno scorso ci è stato impedito. Questi studenti non sono migranti pronti a partire con un barcone, ma cittadini africani che studiano per migliorare la loro vita e quella delle società in cui lavoreranno». Le nuove regole imposte dall’ambasciata lo scorso giugno sono sostanzialmente legate al patrimonio familiare. Gli studenti devono provare che loro e i membri della famiglia hanno introiti monetari regolari per mantenersi durante l’intero periodo scolastico in Italia. Inoltre la documentazione dev’essere presentata con un contributo di 50mila franchi Cfa, circa 75 euro.

    «Ho dimostrato che mio padre aveva un conto corrente con 30mila euro e riceveva 300 euro al mese di pensione – spiega Lawrence –. Poi ho mostrato gli ottomila euro sul mio conto (duemila in più rispetto al minimo richiesto, ndr) e gli oltre ventimila dei conti di mia mamma e mia sorella ».

    Nonostante ciò, Lawrence si è presentato due volte ad Accra per vedersi respinta la richiesta. Ma gran parte degli studenti de ’La Casa italiana’ e di un’altra scuola d’italiano a Lomé, il Clirap, ha ricevuto un rifiuto con la motivazione «insufficienza di mezzi finanziari». Una fonte dell’ambasciata giustifica la politica selettiva con il radicale aumento delle domande di visto e le diverse irregolarità di cui sono stati responsabili in passato gli studenti: falsi conti bancari, borse di studio richieste solo all’arrivo in Italia, ricerca di lavoro anziché proseguimento degli studi, eccetera. I giovani africani hanno avuto invece l’impressione che le loro richieste non siano state neanche esaminate, ma «rifiutate per principio».

    Per evitare le irregolarità, le scuole d’italiano in Togo hanno avanzato la proposta del ’credito rotativo’: il denaro potrebbe essere bloccato in un conto italiano per tutto il soggiorno dello studente. Dopo un incontro tra Roberta Girgenti e l’ambasciatore italiano in Ghana, Giovanni Favilli, l’idea è stata però bocciata per ragioni legate ad alcune esperienze negative. Non è chiaro se la scelta di dissuadere dalle partenze sia opera della nostra ambasciata ad Accra, o della Farnesina, o faccia parte delle direttive del governo italiano. Peraltro il ministro dell’interno Matteo Salvini ha scelto proprio il Ghana per avviare una politica di ’contenimento della migrazione’ che lo ha portato a visitare il Paese lo scorso novembre (ci tornerà il mese prossimo).

    Avvenire ne ha chiesto conto alla Farnesina, che in una nota fa sapere che l’ambasciata d’Italia ad Accra «ha applicato oggettivi criteri di controllo volti a contrastare tentativi di elusione della normativa. Ovviamente l’azione dell’ambasciata si pone sempre in linea con l’obiettivo di favorire la mobilità internazionale giovanile e contribuire all’internazionalizzazione del sistema italiano di istruzione superiore ». Lawrence, come altri suoi coetanei, è comunque determinato: «Voglio riprovare a chiedere il visto anche quest’anno – afferma lo studente –. Un’esperienza di studio in Italia potrà essere molto utile allo sviluppo del mio Paese’.

    https://www.avvenire.it/attualita/pagine/stop-ai-visti-per-i-giovani-dafrica
    #visa #visas_étudiants #études #étudiants #visas #Italie #migrations #éducation #Togo #Ghana #migrants_togolais #migrants_ghanéens #fermeture_des_frontières

  • Europarlamento chiede visti umanitari per l’Ue rilasciati nei consolati

    In modo che le persone in cerca di protezione possano accedere all’Europa senza rischiare la vita. Una risoluzione approvata a larghissima maggioranza impegna la Commissione a rispondere.

    Bruxelles – I paesi UE dovrebbero rilasciare visti umanitari presso ambasciate e consolati all’estero, in modo che le persone in cerca di protezione possano accedere all’Europa senza rischiare la vita. Il Parlamento oggi ha chiesto che la Commissione europea presenti, entro il 31 marzo 2019, una proposta legislativa che istituisca un “visto umanitario europeo”, che darebbe al richiedente l’accesso al territorio europeo esclusivamente nello Stato membro che lo rilascia e al solo scopo di presentare una domanda di protezione internazionale.

    https://www.eunews.it/2018/12/11/parlamento-europeo-visti-umanitari-ue-consolati/112411
    #EU #UE #visas_humanitaires #corridors_humanitaires #consulats #ambassades #asile #migrations #réfugiés #visa #visa_humanitaire_européen #visa_humanitaire #corridor_humanitaire #voies_légales

  • Immigrazione, la soluzione (parziale) c’è

    E dai e dai, la conferma infine è arrivata: Roberto Maroni, oggi governatore della Lombardia e nel 2011 ministro dell’Interno, ha riconosciuto che esattamente in quell’anno il governo Berlusconi fece ricorso a una direttiva europea del 2001 per concedere un visto di protezione umanitaria temporanea ai richiedenti asilo.

    La recente storia italiana ci dice che un’altra via, ragionevole e concretissima, esiste. Il governo italiano, infatti, in base a quanto previsto dalla direttiva 55 dell’Unione europea del 2001, ha la possibilità di ricorrere alla concessione della protezione temporanea ai profughi sbarcati sulle nostre coste. Quella direttiva stabilisce standard minimi per la concessione della protezione temporanea in caso di afflusso massiccio, nonché la promozione dell’equilibrio degli sforzi tra i Paesi che accolgono gli sfollati.

    La durata della protezione umanitaria è di un anno e gli Stati membri sono obbligati a indicare la propria capacità di accoglienza; oltre che a cooperare per il trasferimento della residenza delle persone da una nazione all’altra. E prioritariamente va ricordato che nel nostro Paese oggi viene applicato l’approccio hotspot attraverso il quale vengono individuate le persone che rispondono ai criteri di un’altra procedura molto importante, quella della relocation. E anche quest’ultima, se attuata come previsto, inciderebbe in misura rilevante su un’equa dislocazione dei migranti nel continente.

    http://www.huffingtonpost.it/luigi-manconi/immigrazione-la-soluzione-parziale-ce_a_23024609

    #visa_humanitaire #asile #migrations #réfugiés #Italie #Europe #visas_humanitaires

    Je ne sais pas quoi mettre comme tags (idées bienvenues).
    En gros, l’Italie est en train de réfléchir à une solution, qui avait déjà été utilisée par Berlusconi : donner un visa humanitaire aux personnes qui débarquent de la Méditerranée, et grâce à ce visa, ils pourraient circuler librement en Europe... C’est la #directive_55 de l’#UE qui le permet : #Directive_2001/55/CE (http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=celex%3A32001L0055)

    Directive 2001/55/CE du Conseil du 20 juillet 2001 relative à des normes minimales pour l’octroi d’une #protection_temporaire en cas d’#afflux_massif de personnes déplacées et à des mesures tendant à assurer un équilibre entre les efforts consentis par les États membres pour accueillir ces personnes et supporter les conséquences de cet accueil

  • E.U. Needs to Offer Work Visas to Bring Migration Under Control

    A European “coalition of the willing” offering migrants legal channels could restore some sanity to floundering migration policy, says Mattia Toaldo from the European Council on Foreign Relations. A breakthrough may be closer than it seems.

    https://www.newsdeeply.com/refugees/community/2017/06/26/e-u-needs-to-offer-work-visas-to-bring-migration-under-control

    #visas #migrations #asile #réfugiés #travail #visas_de_travail #alternatives

  • Visa humanitaires

    Entre 2014 et 2016, la très grande majorité des visas humanitaires ont été octroyés aux ressortissants syriens (4365), suivis par les ressortissants du Kosovo (232), des Territoires palestiniens occupés (167), du Sri Lanka (101) et de Jordanie (56). 88,9 pour cent des visas humanitaires ont été octroyés à des ressortissants de ces cinq pays.

    –-> Dans sa réponse, le Conseil fédéral donne aussi quelques chiffres sur la révocation de l’asile

    https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20173034
    #asile #migrations #Suisse #réfugiés #visas_humanitaires

  • L’engagement de la Suisse dans la crise syrienne. Mise à jour sur le nombre de réfugiés ayant bénéficié de relocalisations, réinstallations et visas humanitaires
    http://asile.ch/2016/09/22/lengagement-de-suisse-crise-syrienne-mise-a-jour-nombre-de-refugies-ayant-bene

    Il y a exactement une année, Vivre Ensemble publiait un décryptage sur l’accueil par la Suisse de personnes déplacées par la crise syrienne. Sur les 3000 places initialement prévues pour accueillir essentiellement des réfugiés syriens, irakiens et palestiniens depuis les pays avoisinants -dans le cadre du programme de réinstallation et de visas facilités-, la Suisse […]

  • Migrants and refugees have rights !

    The report is one of the most comprehensive assessments to date of EU migration and asylum law, policy and practice, covering 1) access to protection, humanitarian visas, and resettlement; 2) #non-refoulement; 3) family reunification; 4) labour migration and mobility; and 5) irregular migration.
    Its recommendations comprise an agenda for action that could well serve the European Commission, and the European Parliament —as well as the Council— with a more appropriate values-based way forward than reflected in recent measures dealing with the «refugee crisis».

    http://www.caritas.eu/sites/default/files/160317_migration_report_migrants_have_rights.pdf
    #politique_migratoire #réfugiés #asile #migrations

    #migrations #asile #réfugiés #droits #visas_humanitaires #regroupement_familial #migrations_de_travail #mobilité #migrations_irrégulières #droit_d'asile #refoulement
    cc @reka

  • Let Refugees Fly to Europe

    OXFORD, England — There are no easy solutions to Europe’s refugee crisis. In a world of fragile states and increasing mobility people will continue to come, irrespective of whether they neatly fit the legal definition of a “refugee.” Europe needs a clear strategy on who it wants to protect, and where and how to assess people’s asylum claims.


    http://www.nytimes.com/2015/09/25/opinion/let-refugees-fly-to-europe.html?_r=0
    #asile #migrations #visas_humanitaires #réfugiés

  • Des #visas_humanitaires contre l’#hypocrisie de l’#Europe

    Pour pouvoir présenter une demande d’asile à un pays de l’UE, les réfugiés ont besoin d’un visa, chose aujourd’hui quasi impossible. Mais s’ils le voulaient, les Etats membres pourraient délivrer facilement des visas humanitaires, comme le prouve l’histoire de deux familles syriennes entrées en Belgique grâce à la mobilisation d’un groupe de citoyens.

    http://www.voxeurop.eu/fr/content/article/4971948-des-visas-humanitaires-contre-l-hypocrisie-de-l-europe
    #migrations #asile #réfugiés #politique_migratoire

  • Le #visa_humanitaire, une belle entrave administrative

    Fin septembre 2013, la Suisse a décidé d’accorder des #visas_facilités aux proches de ressortissants syriens résidant en Suisse et bénéficiaires de permis B ou C. Tout naturellement, un certain nombre de réfugiés statutaires se sont adressés au Centre suisse immigrés (CSI) afin que nous les aidions à entamer les démarches utiles. Soit recueillir les coordonnées des membres de la famille dispersés notamment au Liban ou en Turquie, prouver la réalité du lien familial et les inciter à déposer une demande de visa auprès des représentations suisses présentes dans ces deux pays. Tout cela en lien avec la Croix- Rouge de Berne qui soutenait financièrement l’arrivée de ces Syriens qui avaient, une fois arrivés en Suisse, le choix entre retourner en Syrie à l’échéance du visa (3 mois), déposer une demande d’admission provisoire (permis F), le retour étant impossible en raison du conflit qui prévaut dans la région ou alors solliciter la protection des autorités suisses en raison des persécutions personnelles vécues (permis B réfugiés). Un certain nombre de visas facilités ont été accordés et quelques familles ont ainsi pu être réunies.

    http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2015/04/02/le-visa-humanitaire-une-belle-entrave-administrative
    #Suisse #réfugiés #asile #migration #procédure_d'ambassade #regroupement_familial

  • Humanitarian visas save lives

    Brussels, 24 March 2015 - JRS Europe is lobbying for the creation of more safe and legal paths to Europe. Currently, restrictive EU border policy means that people fleeing persecution and conflict often take terrible risks in the hands of smugglers in their attempt to reach safety.


    http://jrseurope.org/news_detail?TN=NEWS-20150324064218
    #visas_humanitaires #asile #migration #réfugiés #visa_humanitaire

  • L’#Europe vend ses «#visas_dorés» aux très riches

    La tendance s’accélère dans l’Europe du Sud en crise : #passeports et #permis_de_résidence sont offerts aux #étrangers, à condition qu’ils investissent dans certains secteurs de l’économie, comme l’immobilier. Des centaines de jeunes entrepreneurs #chinois en ont déjà profité. La Commission européenne observe un silence étonnant.

    http://www.mediapart.fr/journal/international/251113/leurope-vend-ses-visas-dores-aux-tres-riches?onglet=full