How far can you go by train in 5h ?
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#cartographie #chemin_de_fer #Europe #visualisation #distance #calculateur #5_heures #temps #train #transports_publics
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La Vie de la Loi : visualisation de l’historique des versions d’un texte de loi
Consommation électrique en France, prévision et émission CO2
▻https://www.rte-france.com/eco2mix/synthese-des-donnees?type=consommation11
#dataviz #co2 #electricity #dashboard #visualisation
Plateforme « drift-backs » en mer Egée
Une enquête de #Forensic_Architecture et Forensis menée avec une grande rigueur –recoupements de photos et de vidéos, géolocalisations, recoupements de témoignages- révèle que, entre mars 2020 et mars 2020, 1018 opérations de refoulement -la plupart par la méthode dite ‘#drift-back’- ont été menées en mer Egée, impliquant 27.464 réfugiés. Remarquez que ce chiffre concerne uniquement les refoulements en Mer Egée et non pas ceux effectués d’une façon également systématique à la frontière terrestre d’Evros.
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Présentation succincte des résultats de l’enquête parue au journal grec Efimérida tôn Syntaktôn (►https://www.efsyn.gr/ellada/dikaiomata/352169_pano-apo-1000-epanaproothiseis).
Plus de 1 000 opérations de refoulements en mer Egée répertoriés et documentés par Forensic Architecture 15.07.2022, 10:26
Dimitris Angelidis
L’enquête des groupes Forensic Architecture et Forensis est très révélatrice. ● De mars 2020 à mars 2022, 1 018 cas de refoulement d’un total de 27 464 réfugiés ont été enregistrés, dont 600 ont été recoupés et documentés de façon qui ne laisse aucune place au doute ● « Des preuves d’une pratique assassine qui s’avère non seulement systématique et généralisée, mais aussi bien planifiée émergent », rapportent les deux groupes.
Plus de 1 000 opérations illégales de refoulement de réfugiés dans la mer Égée, de mars 2020 à mars 2022, ont été enregistrées et documentées par le célèbre groupe de recherche Forensic Architecture et l’organisation sœur Forensis (fondée à Berlin, 2021).
Les résultats de leurs enquêtes depuis plus d’un an sont aujourd’hui publiés en ligne (►https://aegean.forensic-architecture.org ), sur une plateforme électronique qui constitue l’enregistrement le plus complet et le plus valide des refoulements grecs en mer Égée, alors que sa mise à jour sera effectuée régulièrement.
« Des preuves d’une pratique de meurtre systématique, étendue et bien planifiée émergent », rapportent les deux groupes, notant que le déni des refoulements par le gouvernement grec manque tout fondement.
Les preuves qu’ils ont croisées et documentées avec des techniques de géolocalisation et d’analyse spatiale proviennent de réfugiés et d’organisations telles que Alarm Phone et l’organisation Agean Boat Report, la base de données Frontex, le site Web des garde-côtes turcs et des recherches open source.
Il s’agit de 1 018 cas de refoulement d’un total de 27 464 réfugiés, dont 600 ont été recoupés et documentés d’une façon si complète que leur existence ne peut pas être mise en doute. Il y a aussi 11 morts et 4 disparus lors de refoulements, ainsi que 26 cas où les garde-côtes ont jeté des réfugiés directement à la mer, sans utiliser les radeaux de sauvetage (life-rafts) qu’ils utilisent habituellement pour les refoulements, depuis mars 2020. Deux des personnes jetées à l’eau mer ont été retrouvées menottées.
Dans 16 cas, les opérations ont été menées loin de la frontière, dans les eaux grecques, soulignant « un degré élevé de coopération entre les différentes administrations et autorités du pays impliquées, ce qui indique un système soigneusement conçu pour empêcher l’accès aux côtes grecques », comme le note l’ enquête.
Frontex est directement impliquée dans 122 refoulements, ayant été principalement chargée d’identifier les bateaux entrants et de notifier leurs présences aux autorités grecques. Frontex a également connaissance de 417 cas de refoulement, qu’elle a enregistrés dans sa base de données sous le terme trompeur « dissuasion d’entrée ».
Lors de trois opérations le navire de guerre allemand de l’OTAN FGS Berlin a été présent sur les lieux.
►https://www.efsyn.gr/ellada/dikaiomata/352169_pano-apo-1000-epanaproothiseis
voir aussi la vidéo introductive ici : ▻https://vimeo.com/730006259
#architecture_forensique #mer_Egée #asile #migrations #réfugiés #push-backs #chiffres #statistiques #Grèce #Turquie #refoulements #gardes-côtes #life_rafts #abandon #weaponization #géolocalisation #recoupement_de_l'information #contrôles_frontaliers #base_de_données #cartographie #carte_interactive #visualisation #plateforme
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pour voir la plateforme :
►https://aegean.forensic-architecture.org
Europe welcomes - A decent and humane asylum policy is possible in Europe
At times when European solidarity was lacking and public policy on asylum became more restrictive in some Member States, thousands of European cities and municipalities declared themselves safe harbours and cities of refuge. As a response to the disaster in Moria, the humanitarian catastrophe in Afghanistan, and more recently the war in Ukraine, municipalities stepped up their efforts to welcome people fleeing, no matter where they come from.
This interactive map demonstrates that solidarity initiatives on the local level go beyond existing national efforts in welcoming and integrating asylum-seekers and refugees. We believe that a greater role and involvement of municipalities in decision-making can lead towards creating a more humane, effective and efficient EU asylum system.
▻https://www.europewelcomes.org
#villes-refuge #asile #migrations #réfugiés #Europe #cartographie #visualisation #cartographie_interactive #accueil
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ajouté à la métaliste sur les villes-refuge :
►https://seenthis.net/messages/759145
Géopolitique : Couper les cartes
Sous une apparence « naturelle », les #frontières ne sont qu’artifices. Fruit de jeux de pouvoir, elles façonnent les imaginaires.
Sur les fonds de carte, une même ligne fine trace le contour des continents et celui des découpages politico-administratifs. Les frontières interétatiques se trouvent ainsi naturalisées. Pourtant, les frontières sont des artifices et ce sont justement les cartes qui ont rendu possible un découpage symbolique du globe (1). Cette pratique du découpage est même ancienne : avec les traités de Tordesillas (1494) et de Saragosse (1529), la Castille et le Portugal se sont partagé le monde le long des lignes imaginaires de deux méridiens, l’un mordant sur le Brésil, l’autre coupant le Pacifique sur sa longueur. L’espace maritime et aérien est quadrillé de frontières fictives sujettes à disputes. Le découpage en secteurs de l’Antarctique n’a pas réglé la question des revendications territoriales ou, plutôt, les a motivées. Ces décisions arbitraires, bien que pratiques, nous imposent la logique d’une territorialisation politique du monde.
La tyrannie de la frontière ligne
Plaquer la frontière politique sur des limites prétendues « naturelles », une ligne de crête ou un cours d’eau, ne sert qu’à prétendre à la légitimité spatiale d’une autorité politique quelconque (2).
L’#instrumentalisation de l’histoire des peuplements sert la même #justification.
Depuis les #traités_de_Westphalie (1648), les #États-nations exercent leur #souveraineté sur un territoire délimité par une ligne tracée d’abord sur le papier, ce que font notamment les traités de paix qui fixent le sort de millions d’êtres humains (3). Les conférences et traités de paix sont autant de redécoupages du monde par un pouvoir investi d’une autorité symbolique dont le discours performatif « produit à l’existence ce qu’il énonce » (4). Les puissances coloniales se sont ainsi partagé le monde autour d’un bureau, s’attribuant des possessions fictives qu’il s’agissait de concrétiser sur un terrain inconnu et un espace humain ignoré, par l’occupation et le bornage. La « #frontiérisation » du continent africain est un héritage territorial endossé par les populations après la décolonisation (5).
Les puissances coloniales se sont partagé le monde autour d’un bureau.
La frontière est autant le produit d’enjeux géopolitiques qu’elle est elle-même productrice de l’imaginaire national, du sentiment d’identité nationale, donc d’une réalité culturelle et sociale. La silhouette du pays est devenue lieu de mémoire au même titre que l’hymne national. Quand les aléas des événements contredisent cette construction, l’historiographie officielle invente un mythe fondateur (6).
Ces jeux de pouvoir ne peuvent être envisagés sans la carte, image du monde et guide de nos actions. Ces frontières tyranniques se disputent, se décident et se reconnaissent. Elles sont autant le fruit des guerres que leur cause. Les grandes institutions internationales, pas plus que Google, n’engagent d’ailleurs leur responsabilité à propos des cartes qu’elles produisent.
Les lignes sur les cartes, avant de légitimer des possessions territoriales, montraient plutôt des pistes, des sentiers, des cheminements. Elles étaient tracées dans le sable ou chantées, telles les lignes de chant aborigènes. Les cartes étaient utiles au quotidien, car l’être humain a besoin de décomplexifier et de représenter le monde pour ne pas s’y perdre. Mais parce qu’il est un animal faible et craintif, il va le simplifier à outrance. Dans tous les domaines, il le pensera de façon binaire : le dedans/le dehors, le familier/l’étranger, l’admis/le tabou, les femmes/les hommes… avec une assignation spatiale spécifique et une barrière entre les deux, dont le franchissement est fortement codifié. Pourtant, comme dans le genkan des maisons japonaises – l’endroit après la porte d’entrée dans lequel vous retirez vos chaussures –, il s’agit toujours de lieux de passage. Les limites, en réalité, sont faites pour être franchies.
Entre le « front » militaire qui a donné la frontière française, le polonais granica (borne) à l’origine de la Grenze allemande et la zone du boundary anglais, toutes les natures de frontières sont envisageables (7). Pour Étienne Balibar, « on ne peut attribuer à la frontière une essence qui vaudrait pour tous les lieux et tous les temps, pour toutes les échelles de lieux et de temps, et qui serait incluse de la même façon dans toutes les expériences individuelles et collectives (8) ».
Pour Friedrich Ratzel, comme pour Élisée Reclus, les limites géographiques imaginées par les humains sont arbitraires : « Qu’elles soient déterminées par le scientifique d’après des mensurations, ou par la diplomatie d’après des traités, ces lignes sont toujours des objets irréels […] tandis que la frontière réelle, par sa nature même, n’est pas nettement définie, donc on ne peut pas la déterminer avec certitude (9). » Les limites entre les groupes humains, qu’elles soient culturelles, linguistiques ou ethniques sont en réalités épaisses, rhizomatiques, plastiques, mobiles dans le temps et l’espace.
(#paywall)
▻https://www.politis.fr/articles/2022/07/geopolitique-couper-les-cartes-44630
Crimes of Solidarity and Humanitarianism
▻https://www.crimesofsolidarity.org
#délit_de_solidarité #solidarité #criminalisation_de_la_solidarité #database #données #statistiques #chiffres #cartographie #monde #base_de_données #asile #migrations #réfugiés #visualisation
La base données n’a pas l’air d’être vraiment à jour et fiable, mais l’approche est intéressante, ce qui est évident en regardant la carte pour France/Italie :
Tic tac. 62 décharges marines d’armes, parfois chimiques, sont laissées à l’abandon le long des côtes de la Manche et atlantiques. Comme ces obus, fréquemment observés par les plongeurs à l’île de Groix. Mais face au risque, l’État oppose le « secret défense ». Une enquête d’Actu.fr sur les décharges d’armes chimiques au large des côtes françaises : une « bombe à retardement ».
▻https://splann.org/glane-pour-vous-dans-la-presse-en-juin-2022
Enquête. Des décharges d’armes chimiques au large des côtes françaises : une "bombe à retardement" | Enquêtes d’actu
▻https://actu.fr/societe/des-decharges-d-armes-chimiques-au-large-des-cotes-francaises-une-bombe-a-retar
Des décharges marines d’armes parfois chimiques polluent les océans depuis un siècle. Le risque de destruction de toute vie est réel. L’État oppose le « secret-défense ».
Des décharges marines d’armes parfois chimiques polluent les océans depuis un siècle. Le risque de destruction de toute vie est réel. L’État oppose le « secret-défense ».
L’article d’Actu est repris ici :
▻https://blogs.mediapart.fr/temps-analytique/blog/070622/des-decharges-darmes-chimiques-au-large-des-cotes-francaises
Fosses communes | Le blog de Floréal
►https://florealanar.wordpress.com/2022/07/03/fosses-communes
La carte ci-dessous indique l’emplacement des fosses communes où furent jetés les corps de centaines de milliers d’Espagnols antifranquistes, républicains, anarchistes, socialistes, communistes.
On mesure ainsi l’ampleur du majuscule crime commis après la victoire des militaires factieux et des bandes fascistes à leur côté, d’autant que quatre-vingt-trois ans après la fin de la guerre civile, toutes les fosses communes du pays n’ont pas été mises au jour. Il paraît que seul le Cambodge des Khmers rouges en compte davantage. En Espagne, les assassins n’ont jamais eu à rendre de comptes.
#fosses_communes #Espagne #histoire #guerre_civile #cartographie #visualisation #localisation #Franco #guerre_civile_espagnole #franquisme #dictature #disparitions
–-> si quelqu’un·e trouve la source de la carte... @simplicissimus ?
voir aussi :
►https://seenthis.net/messages/966162
voir aussi:
Les oubliés de l’Espagne
▻https://seenthis.net/messages/930324
Espagne, l’histoire vue du ciel (5/5). L’héritage de la Guerre civile
▻https://seenthis.net/messages/795878
En #Espagne : déterrer la #mémoire
▻https://seenthis.net/messages/760872
Un paso en la búsqueda de desaparecidos en España
▻https://seenthis.net/messages/603111
j’ai (un peu) cherché et n’ai pas trouvé ; vu la main, c’est une carte papier, sans doute dans un musée ou lieu de mémoire, pas sûr qu’il en existe une version en ligne.
On en trouve des versions en ligne, souvent interactives et zoomables, avec affichage des infos spécifiques à chaque lieu au survol. Et des déclinaisons régionales… Par exemple :
Las víctimas en fosas del franquismo
►https://desmemoria.eldiario.es/mapa-fosas
La carte trouvée par @simplicissimus sur El diario :
Fosas de la guerra civil y el franquismo en Castilla y León
Se conocen 680 fosas de la guerra civil y el franquismo, que han sido excavadas o que siguen sin actuaciones
J’ai bien fait de déménager.
Hum, elle un petit arrière-goût de je-ne-sais-quoi, la piquette locale :
Tu as les céréales aussi. Le pain et le vin, le combo gagnant de la rédemption.
Nous c’est pire, surtout l’entre deux mers à l’est, c’est que du rouge foncé.
Une carte pour découvrir si vous êtes exposés aux #pesticides | 60 Millions de Consommateurs
▻https://www.60millions-mag.com/2022/06/28/une-carte-pour-decouvrir-si-vous-etes-exposes-aux-pesticides-20171
Si vous vivez dans une commune rurale ou en bordure de ville, votre maison est peut-être proche de champs de vignes, de maïs, d’arbres fruitiers… À quelle fréquence sont-ils traités ? Vous pourrez vous faire une idée en consultant la carte interactive sur l’utilisation des pesticides en France, mise au point par l’association Solagro.
Aussi appelée Adonis, du nom d’une plante emblématique des champs de céréales et de plus en plus rare à cause des herbicides, cette carte colore chaque commune selon son indice de fréquence de traitements phytosanitaires (IFT) : du vert foncé pour celles qui ont un indice nul, au rouge foncé pour les plus fréquemment traitées (indice allant de 10 à 18,5).
Le tableau périodique des chimistes se confronte aux limites du système terre
▻https://theconversation.com/le-tableau-periodique-des-chimistes-se-confronte-aux-limites-du-sys
En ajoutant la durabilité à la disponibilité, l’EuChemS manifeste une meilleure attention (ou moindre myopie…) à l’approvisionnement responsable dans la chimie, une science qui est aussi un maillon important de plusieurs chaînes de transformation et d’approvisionnement qui caractérisent notre monde.
Première cible de cette évolution 2021 du tableau périodique : le carbone. Jusqu’en 2019, son cas semblait réglé : le carbone est vert (offre abondante).
Évidemment, le carbone, c’est la vie ! Les plantes, les animaux, tous les êtres vivants sont basés sur leur ADN, qui est une molécule carbonée. Il n’est donc pas possible d’envisager la vie sans carbone.
Le tableau version 2019 tranche surtout la couleur du carbone sur son bilan comptable. Le carbone est quarante mille fois plus abondant dans la croûte terrestre (sous forme de composés inorganiques comme le calcaire) et deux fois plus abondant sous forme de composés précurseurs de carburants fossiles (tels le charbon, le gaz et le pétrole) que dans le vivant.
Et notre utilisation est (encore) bien en deçà des limites de disponibilités. Vert. Réglé.
Or, la combustion de ces ressources fossiles à base de carbone et le relargage subséquent de dioxyde de carbone (CO2) se produisent à une vitesse telle que les cycles naturels de fixation de CO2 par les plantes (photosynthèse) et par dissolution aquatique (dans les océans) ne peuvent la soutenir. Ceci conduit à une accumulation dangereuse de CO2 dans l’atmosphère, un fait majoritairement responsable du changement climatique anthropique que l’on vit aujourd’hui.
La verdure du carbone en prend alors un sérieux coup selon l’analyse 2021 de l’EuChemS : il y en a beaucoup (certes), mais son utilisation est-elle durable ?
À la suite d’une rencontre publique organisée par l’EuChemS en 2021 intitulée « L’élément Carbone : la clef d’une société durable », le carbone a été reclassifié par l’EuChemS de vert à tricolore. Il a ainsi été ajouté au vert de la disponibilité :
Le rouge pour la menace substantielle que la forte utilisation de combustibles fossiles à base de carbone fait peser sur le climat. Malgré des efforts, la part de ces combustibles fossiles représente encore près de 80 % de la consommation énergétique mondiale.
Le gris, parce les combustibles fossiles sont à l’origine de nombreux conflits armés ou que les revenus du pétrole et autres ressources fossiles servent à financer des conflits armés. Le conflit en Ukraine et les atermoiements de l’Union européenne pour arrêter les importations de gaz russe en sont l’exemple actuel le plus frappant.
Ce nouveau code couleur triple (vert, rouge et gris) pour le carbone reflète maintenant plus correctement la position particulière de cet élément : sa place majeure comme source d’activités humaines à l’échelle planétaire, mais aussi les problématiques posées par son utilisation anthropique trop importante, qui conduit à des enjeux géostratégiques et à des conséquences environnementales inquiétantes.
générateur de fonds de carte en ligne, libre et gratuit, conçu et développé par l’Atelier de cartographie de @sciencespo
ping @fil @visionscarto
#à_la_criée. géographies, #arts et écritures [depuis 2007]
un laboratoire d’invention sociale
à la criée, l’association à l’ouest, est née en 2007, de plusieurs expériences associatives, politiques et professionnelles ; l’expression « à la criée » signale l’attachement à l’#oralité comme à l’écrit, au #populaire comme à l’#expérimental, à des lieux singuliers comme à l’universel, au français comme aux autres langues, au corps comme à l’esprit – contre tous les dualismes.
extrait de l’objet social de l’association : 1/ le développement de formes créatives dans la #vie_sociale, à coût réduit, en se plaçant volontairement dans un modèle d’économie durable et modique, fondé sur la vie comme « #expérience_d’expériences » 2/ le développement d’un outil associatif, simple, fiable, socialement utile 3/ l’expression de la personne humaine, dans ses dimensions sensibles, intellectuelles et manuelles, sans limitation de genres ou de lieux 4/ l’accès partagé des personnes ou catégories de personnes socialement défavorisées ou dominées à l’ensemble des pratiques sociales, contre toutes les ségrégations [âge, sexe, origine sociale ou ethnique, engagements, etc.] et dans un cadre international.
l’association a bénéficié de l’agrément jeunesse et sports et travaillé depuis 2007 avec de nombreux habitants, groupes informels ou associatifs, collectivités ou institutions (mairie, conseil régional, médiathèque, centre social, groupe de recherche, université, bureau d’études, service de l’état).
l’association est indépendante et ne touche aucune subvention de fonctionnement.
l’association est notamment connue pour une activité d’édition singulière et exigeante, mais elle n’est pas qu’une maison d’édition, bien au contraire, elle lie l’écriture aux autres arts.
La #carte de l’(in)hospitalité nantaise :
►https://www.alacriee.org
#cartographie #cartographie_sensible #visualisation #art
ping @visionscarto
Puisqu’on en cause : Liste des points d’eau de l’ Hérault
▻https://www.eau-cyclisme.com/eau-departement-herault-d34.htm
Et admire-moi les villes de merde le long de la côté, où il n’y a pas moyen de boire de l’eau gratuitement (et où, ces deux dernières années, tu n’as même plus de douches à la plage) :
À Palavas, ils sont en train de tout rendre payant, en mode « tonte du touriste » et pas seulement pendant la saison.
Ce bled me dégoutte.
Les rageux, c’est Mauguio-Carnon qui veut rendre payant l’immense parking du Grand travers, et qui est bloquée cette année encore par le Conservatoire du Littoral propriétaire du terrain (l’idée que la ville avait décrété qu’elle allait faire payer un terrain qui ne lui appartient pas sans en discuter avec le proprio, c’est trop mignon…).
Je vois 8 points d’eau en Sarthe mentionnés, aucun sur Le Mans. J’en connais pourtant plusieurs : un robinet devant les toilettes du Gué-de-Maulny (un parc public), les toilettes de l’Arche de la nature (pareil), du parc Théodor Monod, celles place de la Rép, celles de la galerie marchande Fnac en accès libre. C’est peu mais à mentionner quand même !
@odilon : j’ai ouvert un compte perso chez eau.cyclisme.com et je m’aperçois qu’on peut alimenter leur base de donnée. Par contre, il faut être assez précis sur la description du point d’eau : localisation précise (département, commune, rue, etc) et éventuellement recours à GoogleMap, itinéraire pour s’y rendre, photo possible et/ou descriptif des lieux, et (important) :
À lire avant d’ajouter un point d’eau
Le lieu que vous allez ajouter doit-être un point d’eau potable uniquement (pas de ruisseau accessible depuis la route), l’accès doit être public et gratuit (pas de robinet dans le jardin d’un particulier ou dans un pré privé, ni de bar ou restaurant).
voir aussi cette carte #crowdsourcing, italienne, mais qui couvre le monde entier (mais avec une couverture en Italie) :
▻http://www.fontanelle.org
déjà signalé ici :
▻https://seenthis.net/messages/867814
#fontanelle #points_d'eau #eau_potable #cartographie #visualisation #carte #fontaines_d'eau #espace_public #communs #commons
l’original référencé sur ▻https://seenthis.net/messages/938856
C’est chiant les extractions de Twitter incompletes
Una mappa per ricordare i crimini del colonialismo italiano
Il 19 febbraio saranno passati 84 anni dal massacro di Addis Abeba, tra i tanti crimini del colonialismo italiano, uno dei più disgustosi e spietati, perché commesso lontano dai campi di battaglia, senza nemmeno l’alibi di una guerra in corso.
Si trattò di un’immane rappresaglia, scattata in seguito all’attentato fallito contro il viceré d’Etiopia Rodolfo Graziani. Esercito e camicie nere si riversarono in strada, non tanto per stanare e arrestare i due responsabili, quanto per terrorizzare e colpire in maniera indiscriminata i nuovi sudditi dell’Italia imperiale, colpevoli di essersi ribellati agli invasori. Oltre ai militi e ai fascisti organizzati, si lanciarono entusiasti nella caccia al nero anche operai, burocrati e impiegati coloniali. Prigionieri e semplici passanti – colpevoli soltanto di essere africani – vennero uccisi a bastonate, a badilate, oppure pugnalati, fucilati, impiccati, investiti con automezzi, bruciati vivi nelle loro case.
Il 22 febbraio 1937, Graziani spedì a Mussolini un telegramma eloquente: “In questi tre giorni ho fatto compiere nella città perquisizioni con l’ordine di far passare per le armi chiunque fosse trovato in possesso di strumenti bellici, che le case relative fossero incendiate. Sono state di conseguenza passate per le armi un migliaio di persone e bruciati quasi altrettanti tucul”.
In breve, la strage debordò dal cerchio di fuoco che gli aerei italiani avevano stretto intorno ad Addis Abeba. Raggiunse i villaggi, le case sparse, i luoghi di culto. Centinaia di persone furono arrestate e morirono nei campi di detenzione di Danane, in Somalia, e Nocra, in Eritrea, dove Graziani ordinò che avessero minime quantità d’acqua e di cibo. Il clero copto fu identificato come un pericoloso sobillatore di ribelli e dopo la classica indagine dove il colpevole è stabilito in anticipo, a maggio Graziani spedì il generale Maletti ad annientare il villaggio conventuale di Debre Libanos, la comunità monastica più importante del paese. Le esecuzioni ufficiali ammontarono a 449. Lo storico Ian Campbell considera invece plausibile l’uccisione di circa duemila persone, compresi centinaia di minorenni, sia laici sia religiosi. Almeno il doppio ne sarebbero morte, secondo Angelo Del Boca, per le strade di Addis Abeba, mentre per Campbell sarebbero state 19mila e per le autorità etiopi – come denunciarono nel dopoguerra – 30mila.
Una proposta di legge dimenticata
Da allora, il 19 febbraio è un giorno di lutto per l’Etiopia, ma in Italia scorre via come una giornata qualsiasi, e le grida di quegli spettri restano sepolte sotto decenni di oblio e di svilimento.
Unica eccezione: il 23 ottobre 2006 un piccolo gruppo di deputati ha presentato alla camera una proposta di legge per istituire un “Giorno della memoria in ricordo delle vittime africane durante l’occupazione coloniale italiana”. La data prescelta era proprio il 19 febbraio.
Si sa che gli anniversari rischiano di trasformarsi in cerimonie vuote, liturgie sempre uguali a sé stesse, dove la verità che si vorrebbe rammentare, a forza di ripeterla con le medesime formule, finisce per suonare noiosa, banale e in certi casi addirittura sospetta. D’altra parte, se sono colti come un’opportunità, e non come un obbligo, possono costituire un banco di prova per mantenere attiva la memoria, trovando parole e segni che la rinnovino, che permettano al futuro di interrogarla.
Come ci ha insegnato in questi anni il movimento transfemminista Non una di meno, dedicare una giornata, l’8 marzo, a riflettere, manifestare e confrontarsi su un determinato tema, non significa mettersi l’anima in pace, fare un compitino, e poi dimenticarsene per altri dodici mesi. Le scadenze riflettono l’umore dei corpi che le riempiono. Sono stanche se chi le anima è affaticato, battagliere se è combattivo, e per questo hanno sempre anche lo scopo di tastare il polso a una comunità.
Rilettura radicale e azioni di guerriglia
Diversi segnali sembrano suggerire che i tempi sono finalmente maturi per sincronizzare gesti e pensieri su una rilettura radicale del colonialismo italiano.
Al di là di convegni, progetti artistici e ricerche accademiche, è l’interesse degli abitanti per la “topografia coloniale” che li circonda a segnare un cambio di passo – influenzato dalle proteste di Black lives matter negli Stati Uniti – che porta il tema fuori dalle aule, fuori dai libri, dove la storia si fa materia, e le contraddizioni sono incise sulla pelle dei territori.
Proprio nell’estate del 2020, non appena le restrizioni dovute alla pandemia hanno concesso una tregua, si è assistito a un proliferare di iniziative, su e giù per l’Italia.
In giugno, a Roma, la rete Restiamo umani è intervenuta in via dell’Amba Aradam e di fronte alla futura stazione Amba Aradam/Ipponio sulla linea C della metropolitana.
Le targhe stradali sono state modificate per diventare via George Floyd e Bilal Ben Messaud, mentre lungo le barriere che delimitano il cantiere della nuova fermata sono comparsi grandi manifesti con scritto: “Nessuna stazione abbia il nome dell’oppressione”. Da quest’azione di “guerriglia odonomastica” è nata la proposta di intitolare la stazione della metro al partigiano italo-somalo Giorgio Marincola.
Pochi giorni dopo, a Padova, un nutrito gruppo di associazioni ha guidato una camminata per le vie del quartiere Palestro, svelando l’origine dei nomi coloniali e mettendoli in discussione con letture e cartelli. Una sceneggiatura molto simile a quella dei trekking urbani che il collettivo Resistenze in Cirenaica organizza a Bologna dal 2015, o al Grande rituale ambulante “Viva Menilicchi!”, celebrato a Palermo nell’ottobre 2018, e alla visita guidata nella Firenze imperiale che ha inaugurato, in quello stesso anno, il progetto Postcolonial Italy.
Sempre nell’estate 2020, a Milano, il centro sociale Cantiere ha lanciato una chiamata alle arti, con il motto “Decolonize the city!”: un progetto durante il quale, tra lezioni all’aperto e street art, è stata inaugurata una statua di Thomas Sankara all’interno dei giardini Indro Montanelli, quelli del monumento al celebre giornalista, sanzionato l’anno prima con una cascata di vernice rosa per aver sempre giustificato con affettata nonchalance il suo matrimonio combinato con una ragazzina dodicenne durante la guerra d’Etiopia.
A Bergamo, nel settembre 2020, alcuni cartelli sono stati appesi a diverse targhe stradali, per ricordare che il fascismo e il colonialismo furono anche violenza di genere, proponendo dediche alternative a donne che contribuirono, in diversi campi, al progresso dell’umanità. Alla riapertura delle scuole, gli Arbegnuoc Urbani di Reggio Emilia hanno contestato insieme agli studenti il nome del polo scolastico Makallé, che si trova nella strada omonima, per l’occasione ribattezzata via Sylvester Agyemang, alunno di quell’istituto travolto lì vicino da un autobus. Infine, a metà ottobre, si sono svolti a Torino i Romane worq days, in onore della principessa etiope, figlia dell’imperatore Hailé Selassié, deportata in Italia nel 1937 e morta tre anni dopo nel capoluogo piemontese.
Tutte queste iniziative ci dicono che il 2021 potrebbe essere l’anno giusto per istituire dal basso quella giornata di memoria che il parlamento non è riuscito ad approvare. Se una questione ci sta a cuore, non abbiamo bisogno di una legge per ricordarla.
Fantasmi che non vogliamo vedere
Quale che sia il giorno prescelto, le diverse iniziative andrebbero a formare un rituale di massa, con il risultato di evocare fantasmi. Le nostre città ne sono piene, eppure non li notiamo, non capiamo cosa dicono, leggiamo i loro nomi e non li riconosciamo, calpestiamo le loro tracce e le gambe non tremano, ne vediamo gli effetti e li attribuiamo ad altre cause, ne saccheggiamo l’eredità e non sappiamo nemmeno chi ce l’abbia lasciata, seguiamo i loro passi e ci illudiamo di percorrere nuovi sentieri.
Monumenti, lapidi, targhe stradali, edifici: migliaia e migliaia di luoghi, su e giù per l’Italia, ci parlano invano del passato coloniale, come fotografie scattate in un tempo remoto e di cui abbiamo perduto le didascalie. Oppure ci ripetono, con la fissità della pietra, che fu un’impresa eroica, coraggiosa, patriottica, piena di fulgidi esempi dell’italico valore, per i quali ci viene chiesto di provare ammirazione.
Come il regno d’Italia, fin dai primi anni dopo l’unità, si è plasmato occupando terre e aggredendo popoli, in barba agli ideali dell’indipendenza, così si sono “fatti gl’italiani” anche a suon di razzismo e stereotipi imperiali, e si è modellato il paesaggio urbano perché rispecchiasse le loro avventure coloniali, virili e da civilizzatori di antico lignaggio. Uno specchio che è rimasto lì, anche quando si è smesso di interrogarlo, per paura di quelle stesse risposte che un tempo ci facevano gongolare. Meglio non sapere per quale motivo quel quartiere si chiama Neghelli, o cosa fosse “l’assedio economico” di cui parla quella targa sulla facciata del municipio, o perché dietro un monumento ai partigiani fa capolino il bassorilievo di un’antilope.
Meglio silenziare, edulcorare, censurare. Togliere le didascalie, ma lasciare le foto: in fondo il nonno era venuto così bene! Ti somiglia pure! Ma chi è quella ragazza, a petto nudo, che lo abbraccia controvoglia? E quel mucchio di cadaveri, sul quale pianta fiero il tacco dello stivale? Cadaveri? Quali cadaveri? Quelle sono zolle, zolle di terra! Non lo sai che il nonno è andato laggiù per lavorare, per coltivare, per trasformare il deserto in un giardino?
Altri colonialismi
Il testo della proposta di legge parla di cinquecentomila vittime africane nelle colonie del regno d’Italia, ovvero Libia, Somalia, Etiopia ed Eritrea. Possiamo star certi che furono molte di più, e d’altra parte, non è nemmeno corretto limitare l’impatto del colonialismo italiano alle sole terre d’Africa. L’Albania fu un “protettorato italiano”, con un governo fantoccio, occupato e soggiogato con le armi, un anno prima che scoppiasse la seconda guerra mondiale. Le isole dell’Egeo furono un “possedimento d’Oltremare”, sottile differenza che interessa giusto ai filatelisti. Gli ebrei di Rodi e di Kos presero la cittadinanza italiana, ma nel 1938, con la proclamazione delle leggi razziali, furono cacciati dalle scuole e dagli uffici pubblici, vennero schedati nei registri civili, i loro beni furono inventariati e in parte espropriati, quindi venne chiuso il collegio rabbinico della città.
Dopo l’armistizio dell’8 settembre 1943, l’isola fu occupata dai nazisti. Le autorità fasciste della repubblica sociale Italiana, loro alleate, consegnarono ai tedeschi gli elenchi degli ebrei rodioti, che vennero rastrellati e deportati in Germania. Sono 1.815 i nomi accertati di ebrei residenti sull’isola che morirono nei campi di sterminio, 178 quelli rimasti in vita.
Possiamo lasciare agli storici il compito di stabilire se fu “colonialismo” l’occupazione della Dalmazia nel 1941, quella di Fiume da parte dei legionari di D’Annunzio, o la minuscola concessione italiana nel porto cinese di Tianjin, oggi trasformata in un’attrazione turistica e commerciale, la New italian style town. Di certo il nostro colonialismo non s’è limitato all’Africa e i suoi crimini vanno ben oltre la strage di Addis Abeba del 19 febbraio. Quella, tuttavia, è l’unico delitto di così vaste proporzioni che si possa collegare a un giorno preciso. La deportazione degli abitanti del Jabal al Akhdar, in Cirenaica, per togliere supporto alla resistenza libica e far spazio a coloni italiani, provocò almeno quarantamila morti, tra quelli che crollarono durante la marcia nel deserto e quelli che morirono nei campi di concentramento sulla costa: è chiaro però che tutto questo avvenne nel corso di settimane e mesi, così come settimane durarono i bombardamenti con armi chimiche, durante l’invasione fascista dell’Etiopia, mentre l’Eritrea – la cosiddetta colonia primogenita – conobbe cinquant’anni di razzismo e violenza.
Volendo scegliere una singola data, il 19 febbraio sembra in effetti la più adatta, considerando che la comunità etiope la commemora già tutti gli anni. In Etiopia, la data sul calendario è conosciuta come Yekatit 12 e con quel nome è intitolata una piazza della capitale. Nella nostra, di capitale, ci sono invece strade dedicate a Reginaldo Giuliani, Antonio Locatelli e Alfredo De Luca, che in Etiopia portarono morte e distruzione, inquadrati nell’esercito e nell’aviazione fascista. Qualche decina di chilometri più a est, ad Affile, sempre in provincia di Roma, sopravvive alla rabbia di molti l’ignobile mausoleo dedicato a Graziani, che del massacro di Addis Abeba fu il principale responsabile.
Un inventario
Non si potrà fare memoria, il 19 febbraio, dei crimini del colonialismo italiano, senza porsi il problema di come trattare certi nomi, lapidi, targhe, monumenti, edifici che ancora affollano il territorio italiano.
Un primo passo per provare a maneggiare quest’eredità ingombrante sarebbe quello di farne un inventario, censire i luoghi, sistemarli su una mappa. È quel che ho cominciato a fare da qualche mese, nei ritagli di tempo. In principio, volevo solo localizzare le lapidi ancora esistenti – ma in molti casi riutilizzate – che il regime fascista fece posare in tutti i municipi d’Italia, il 18 novembre 1936, un anno dopo l’entrata in vigore delle sanzioni economiche contro il regno d’Italia decise dalla Società delle nazioni per condannare l’invasione dell’Etiopia.
Ben presto, mi sono ritrovato a segnare molti altri posti, e da un paio di settimane, attraverso il blog Giap e con l’aiuto del collettivo Resistenze in Cirenaica, stiamo raccogliendo segnalazioni da tutta Italia. La mappa è ancora agli inizi, ma l’affollarsi di tanti segnaposti dà già l’impressione di una mostruosa eruzione cutanea. Una specie di allergia.
Anticolonizzare
La questione di come trattare le tracce che la storia lascia nel paesaggio non è certo nuova, né originale, ma si ripresenta ogni volta in maniera diversa, perché diverse sono le esigenze che la portano in superficie. Oggi è chiaro che le vestigia del colonialismo italiano provocano irritazioni e piaghe nel tessuto delle città, perché la guerra contro i migranti uccide uomini e donne i cui avi furono sterminati dai nostri. Nella strage di Lampedusa del 3 ottobre 2013 ci furono 366 morti accertati e 20 dispersi, molti dei quali erano eritrei, partiti da Misurata, in Libia, e naufragati nel 78° anniversario dell’invasione dell’Etiopia da parte del regno d’Italia.
Due anni dopo, sempre a Bergamo, la fontana dedicata ad Antonio Locatelli, fiero sterminatore di etiopi con armi chimiche, si riempiva d’acqua rosso sangue e uno striscione lo chiamava assassino. Il sindaco Giorgio Gori, manco a dirlo, dichiarò che l’illustre concittadino fascista era una figura “controversa”, ma definì “maleducati” gli autori del gesto.
Non è raro che azioni come questa siano etichettate come vandalismi, anche quando non si verificano reali danni all’arredo urbano, ma a disturbare è l’idea stessa che questo venga modificato, salvo poi accettare che enormi cartelloni pubblicitari cambino il volto di una piazza per mesi e mesi.
L’oppressione non finisce quando la vittima se la scuote di dosso, ma quando la ripudia anche il carnefice
Si declina in termini di decoro quello che invece è un problema di potere: se a casa mia posso cambiare l’arredamento come mi pare, chi decide l’aspetto dello spazio comune? In teoria, le amministrazioni comunali si riempiono la bocca di processi partecipati, ma nella pratica quel che ne risulta è sempre molto simile a un piano prestabilito. Le commissioni toponomastiche delle città, per esempio, tendono a escludere che si possano cambiare i nomi delle vie: troppo complicato, troppi indirizzi da modificare, troppa gente da mettere d’accordo, ci sono questioni più importanti.
Chi invece organizza queste azioni topografiche, usa spesso il verbo “decolonizzare”, per suggerire l’idea che le nazioni europee devono liberarsi dal colonialismo, così come se ne sono liberate le loro ex colonie, in quel processo storico chiamato appunto decolonizzazione. L’oppressione non finisce quando la vittima se la scuote di dosso, ma quando la ripudia anche il carnefice. Questo è sacrosanto, eppure quando leggo che bisogna “decolonizzare le nostre città”, mi viene sempre in mente il caffè decaffeinato: l’espresso ti piace, però ti fa male. Allora gli togli la componente tossica e continui a berlo, come se niente fosse. Derattizzi un quartiere, metti le esche per i topi, et voila, sparito il problema.
Intendo dire che in un certo senso i nostri spazi urbani sono già fin troppo de-colonizzati: entri al bar Dogali, strappi una bustina di zucchero che ha stampata sopra una faccia africana, butti giù un deca, leggi il titolo sui migranti somali partiti da Zuwara, ti lamenti perché “un negro” vuole rifilarti un accendino e tutto l’ambaradan che si porta dietro, saluti il ras del quartiere, quindi corri al lavoro, lungo via Bottego, sotto il palazzo con quella scritta in latino, “Tu regere imperio populos…”. E in tutto questo, del colonialismo e dei suoi crimini, non hai sentito nemmeno l’odore.
Forse allora bisognerebbe impegnarsi per “anticolonizzare” il nostro paesaggio, il senso che diamo ai luoghi nell’atto di abitarli ogni giorno: introdurre anticorpi, invece di limitarsi a rimuovere il virus. Nel 1949 a Bologna gli odonimi coloniali del rione Cirenaica furono sostituiti con nomi di partigiani: ne restò solo uno, via Libia. Ora non si tratta di togliere anche quello, ma di aggiungerci un adesivo: “Nazione africana, luogo di crimini del colonialismo italiano”, e di raccontare come mai la giunta comunista decise che una delle vecchie intitolazioni doveva restare. Il che non significa fare lo stesso con il nome di Italo Balbo, nelle ventuno vie d’Italia che si chiamano così, inserendo giusto una targa esplicativa con il suo curriculum di violenze. Significa che il problema non si risolve cambiando un’intitolazione. La sfida è politica, estetica, storica e creativa, quindi avvincente.
A chi strilla che “il passato non si cancella”, bisogna ribattere che un nome, un monumento o una targa, se stanno in strada non sono il passato, bensì il presente. E se ci restano, sono pure il futuro.
Decidere cosa consegnare all’avvenire, e in che modo riuscirci, è sempre una questione politica, dunque materia di conflitto. Come ogni mossa che facciamo sul territorio, un passo dopo l’altro.
▻https://www.internazionale.it/opinione/wu-ming-2/2021/02/15/mappa-colonialismo-italiano
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ajouté à la métaliste sur le colonialisme italien:
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La carte est aussi mentionnée ici :
pyrites abunda in oculis stultorum
►https://seenthis.net/messages/1042572
Le Cameroun pendant la Première Guerre mondiale
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En 1914, à la veille de la Grande Guerre, le Cameroun est l’une des possessions allemandes en Afrique dont l’intérêt géostratégique aiguise les appétits des puissances coloniales anglaise, belge et française qui cherchent à dominer la région. « Qui occupe le Cameroun, domine l’Afrique centrale », disait-on à l’époque. Les premières délimitations et finalement les frontières du Cameroun, discutées et définies depuis la conférence de Berlin (1884), ont déjà fait l’objet de nombreux arbitrages impérialistes. (...) #Billets
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De l’autocorrélation spatiale du vote à la présidentielle
Les résultats d’#élections sous forme de cartes, quelles que soient les élections, ont toujours ça de frustrant qu’elles n’ont rien de parfait. Si représenter le candidat arrivé en tête par commune ou par département a un certain sens, est-ce que le message que cela porte est pour autant pertinent à l’issue du premier tour d’une présidentielle, scrutin national s’il en est ? Pour aller au-delà, ne pas s’en tenir au vainqueur local mais tenter d’avoir un peu de détail dans la structure des votes, faut-il se perdre au milieu de cartes dressées pour chaque candidat ? La distribution des votes pour telle ou telle famille politique à une date donnée étant au moins partiellement dépendante de la distribution des votes pour ces mêmes familles politiques lors de l’élection précédente, ne faudrait-il pas intégrer dans l’analyse une focale temporelle plus large – une manière de tenir compte d’une potentielle inertie ? Enfin, les kilomètres carrés ne votent pas… Pourquoi alors donner tant de place sur la carte aux unités spatiales de grande taille mais peu peuplées et si peu aux grandes villes ?
Pour tenter de répondre – au moins partiellement – à ces questions, la carte qui suit a été produite en prenant le parti de catégoriser chaque intercommunalité note 1 de France métropolitaine à la fois selon la structure du vote au premier tour de la présidentielle de 2022 et l’évolution du vote entre 2017 et 2022. Sept classes cohérentes en résultent, comme autant de groupes d’intercommunalités à la fois proches les unes des autres lorsqu’elles sont dans la même classe et différentes les unes des autres lorsqu’elles sont dans des classes différentes.
▻https://cybergeo.hypotheses.org/1199#more-1199
#présidentielle #cartographie #visualisation #géographie_électorale #cartographie_électorale #premier_tour
pas mal avec l’anamorphose pour voir le poids suivant le nombre réel d’électeurices
50 cartes pour lire le premier tour de la Présidentielle de #2022
Quels choix ont fait les habitants des différents lieux qui constituent le territoire français ? Pour comprendre la géographie du premier tour de l’élection présidentielle, Jacques Lévy et son équipe proposent cinquante cartes et cartogrammes qui présentent, pour chaque candidat, chaque candidate, des visages différents de la France.
« France, pays des droits de l’homme ». Ce qu’en disent les conventions et accords
Certaines voix déplorent régulièrement que la souveraineté de la France en matière de gouvernance des migrations est contrainte par un sérail de conventions internationales. C’est oublier que la France, loin d’être le seul pays des droits de l’homme, conclut aussi des accords de réadmission pour le renvoi des personnes étrangères dans leur pays d’origine.
par @fbahoken et al.
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Deceased, disappeared, detained – documenting migrant trail in the Balkans
La #base de données:
▻https://4dtrail.wordpress.com
#migrations #frontières #asile #réfugiés
#liste #Balkans #décès #morts #route_des_Balkans #Slovénie #Macédoine_du_Nord #Serbie #Croatie #Hongrie #Autriche #Kosovo #Bosnie-Herzégovine
#4D #database #données
Use TIMELAYERS to inscribe fragments of the past and projects of the future into physical urban space and help change how we perceive cities.
TIMELAYERS turns urban space into an immersive exhibition of past and future. The city becomes a museum that preserves and brings to life urban memory of citizens and visitors in an inclusive and participatory process.
#palimpseste #visualisation #villes #urban_matter #mémoire #passé #application #smartphone #couches #transformations_urbaines #TRUST #master_TRUST
via @cede
ping @fil
2021 Amazon deforestation map shows devastating impact of ranching, agriculture
▻https://news.mongabay.com/2022/03/2021-amazon-deforestation-map-shows-devastating-impact-of-ranching-agriculture/?mc_cid=963dff37ba&mc_eid=e7be403842
Amazon Conservation’s Monitoring of the Andean Amazon Project (MAAP) found that around 1.9 million hectares (4.8 million acres) of the Amazon were lost last year, mostly in Brazil and Bolivia.
The mapping data shine a light on the different causes of deforestation in each country, including agriculture, cattle ranching and road construction.
The data also provide some positive takeaways, such as Peru’s successful crackdown on illegal mining, and a contiguous core section of Amazonian forest still acting as a carbon sink.
Tous fichés !, par Cécile Marin & Jérôme Thorel (Le Monde diplomatique, avril 2022)
►https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/fichage
Map of the Internet 2021 — Cool Infographics
▻https://coolinfographics.com/blog/2021/11/1/map-of-the-internet-2021
Map of the Internet 2021 visualizes the most popular websites in the style of an old historical map, created by Martin Vargic at Halcyon Maps. The sizes of the Internet “countries” on the map are based on the their relative web traffic, and clustered by type of website.
La carte complète :
Firefox en tout petit, c’est une honte.
+ @mad_meg @mad_mad_meg
LE POINT SUR les principaux camps de réfugiés rohingyas au Bangladesh. Les Etats-Unis ont pour la première fois lundi déclaré officiellement que des Rohingyas avaient été victimes d’un « génocide » perpétré par l’armée birmane #AFP
▻https://twitter.com/afpfr/status/1505975027551899663?s=20&t=y8O1WnGKsDwYn7N9Mor4SQ