Suisse, Ătats-Unis, France : le retour du scorbut â RĂ©alitĂ©s BiomĂ©dicales
â»https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2022/10/06/suisse-etats-unis-france-le-retour-du-scorbut
StĂ©phanie Thiemann, Valeria Cimorelli, Nadia Bajwa qui rapportent ce cas clinique de scorbut infantile survenu en Suisse, pays riche, rappellent que les premiers symptĂŽmes du scorbut sont principalement des signes gĂ©nĂ©raux qui peuvent passer inaperçus. Des douleurs osseuses et musculaires sont prĂ©sentes dans plus de 80 % des cas et sâexpliquent par la fragilitĂ© des ligaments, des os et des fibres musculaires, la carence vitaminique entraĂźnant une anomalie de formation du collagĂšne. Les douleurs osseuses sont Ă©galement directement provoquĂ©es par des saignements de la membrane synoviale qui tapisse lâintĂ©rieur des articulations, la prĂ©sence dâhĂ©matomes sous le pĂ©rioste et des micro-fractures. Les saignements sont dus Ă une fragilitĂ© capillaire. Il est Ă noter que la perte des dents et les saignements des gencives (gingivorragies), qui figurent parmi les signes historiquement associĂ©s au scorbut, sont des symptĂŽmes tardifs.
Le traitement du scorbut infantile consiste gĂ©nĂ©ralement en une prise quotidienne de vitamine C par voie orale ou intraveineuse pendant une semaine. Les jeunes enfants sont ensuite supplĂ©mentĂ©s par voie orale pendant un Ă trois mois. Les symptĂŽmes gĂ©nĂ©raux disparaissent en 24 heures alors que les signes cutanĂ©s et musculaires mettent plusieurs semaines pour sâamĂ©liorer.
Selon les pĂ©diatres suisses, ce cas clinique est « un exemple de lâimportance de disposer de lâhistoire dĂ©taillĂ©e du patient, y compris sur le plan nutritionnel », et dâajouter : « Si nous avions inclus les carences nutritionnelles dans notre diagnostic diffĂ©rentiel initial, nous aurions Ă©tĂ© en mesure dâĂ©viter des examens de laboratoire inutiles, dâimagerie, des procĂ©dures invasives, et nous aurions pu traiter le patient plus rapidement ». Il importe en effet de traiter les patients sans dĂ©lai car cette carence vitaminique peut ĂȘtre mortelle.
]]> Food Matters examines how the food we eat can help or hurt our health. Nutritionists, naturopaths, doctors, and journalists weigh in on such topics as organic food, food safety, raw foodism, and nutritional therapy.
Jâai regardĂ© ce #film (sans avoir lu aucune critique au prĂ©alable, juste parce que le titre mâintriguait) :
â»https://www.foodmatters.com/films
#documentaire
... et je dois dire que je suis pas mal perplexe... est-ce que quelquâun lâa vu ? Une opinion ?
#nutrition #médecine #santé #you_are_what_you_eat #alimentation #sols #agriculture #industrie_agro-alimentaire #raw_food #crudisme #Paul_Kouchakoff #superfood #vitamines #vitamine_C #Linus_Paulin #Gerson_Therapy #maladies_cardio-vasculaires #végétarisme #industrie_pharmaceutique #big-pharma #édition_scientifique #science #dépression #santé_mentale #eau #boire #cancer #chimiothérapie #médecine_orthomoléculaire
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Médecine orthomoléculaire
La mĂ©decine orthomolĂ©culaire se propose de soigner les personnes par lâapport optimal de substances naturellement connues de lâorganisme, par opposition Ă lâutilisation de molĂ©cules Ă effets thĂ©rapeutiques crĂ©Ă©es par lâhumain. Cette thĂ©rapeutique nâest pas validĂ©e par la communautĂ© mĂ©dicale et est considĂ©rĂ©e comme inefficace.
â»https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9decine_orthomol%C3%A9culaire
Max Gerson (18 octobre 1881 - 8 mars 1959) Ă©tait un mĂ©decin amĂ©ricain dâorigine allemande qui a dĂ©veloppĂ© la #thĂ©rapie_de_Gerson, un rĂ©gime alimentaire comme traitement du cancer, qui prĂ©tend pouvoir guĂ©rir le cancer et la plupart des maladies chroniques dĂ©gĂ©nĂ©ratives.
Gerson a dĂ©crit son approche dans le livre A Cancer Therapy : Results of 50 Cases. The National Cancer Institute a Ă©valuĂ© ces allĂ©gations pour conclure que ce traitement nâapportait pas de bĂ©nĂ©fices.
AprĂšs la mort de Gerson, sa fille Charlotte Gerson a continuĂ© de promouvoir la thĂ©rapie via la fondation « Gerson Institute » en 1977
â»https://fr.wikipedia.org/wiki/Max_Gerson
Une mention est faite aussi de la #Campaign_for_the_truth_medicine, dont on trouve trĂšs peu dâinfo sur la toile...
]]>Pourquoi une pomme des annĂ©es 1950 Ă©quivaut Ă 100 pommes dâaujourdâhui - Terra eco
âșhttp://www.terraeco.net/Pourquoi-une-pomme-d-aujourd-hui,58246.html
Mordre Ă pleines dents dans une pĂȘche et avaler⊠de lâeau sucrĂ©e. Manger toujours plus, pour se nourrir de moins en moins. Tandis que, dans les pays dĂ©veloppĂ©s, nos apports en calories augmentent, la plupart des aliments non transformĂ©s que nous consommons â fruits, lĂ©gumes et cĂ©rĂ©ales â deviennent des coquilles vides sur le plan nutritionnel.
Nouvelle injonction des pouvoirs publics : manger 500 fruits et légumes par jour.
]]>Le mythe des #vitamines
â»http://charlatans.info/news/Le-mythe-des-vitamines
En 2007, des chercheurs du National Cancer Institute ont examinĂ© 11000 hommes qui ont pris ou nâont pas pris de complexes multivitaminĂ©s. Ceux qui en ont pris Ă©taient deux fois plus susceptibles de dĂ©cĂ©der dâun #cancer de la prostate avancĂ©. En 2008 une revue de toutes les Ă©tudes existantes, impliquant plus de 230000 personnes qui ont reçu ou nâont pas reçu de supplĂ©ments dâantioxydants, ont trouvĂ© que les vitamines augmentaient le risque de cancer et de maladie cardiovasculaire.
Le 10 octobre 2011, des chercheurs de lâUniversitĂ© du Minnesota ont Ă©valuĂ© 39000 femmes ĂągĂ©es et ont trouvĂ© que celles qui prenaient des supplĂ©ments multivitaminĂ©s, du magnĂ©sium, du zinc, du cuivre et du fer dĂ©cĂ©daient plus que celles qui nâen prenaient pas. Ils ont conclu : « Ă partir des Ă©lĂ©ments de preuve existants, nous voyons peu de justifications pour une consommation gĂ©nĂ©rale et rĂ©pandue de complĂ©ments alimentaires. »
Deux jours plus tard, le 12 octobre, des chercheurs de la Clinique de Cleveland ont publiĂ© les rĂ©sultats dâune Ă©tude sur 36000 hommes qui ont pris de la vitamine E, du sĂ©lĂ©nium, les deux ou rien du tout. Ils ont trouvĂ© que ceux qui prenaient de la vitamine E avaient 17 % de risques de plus de cancer de la prostate. En rĂ©action Ă cette Ă©tude, Steven Nissen, responsable du dĂ©partement de cardiologie de la Clinique de Cleveland, dĂ©clarait : « le concept des complexes multivitaminĂ©s a Ă©tĂ© vendu aux consommateurs par une industrie de lâalicament avide et dĂ©sireuse de gĂ©nĂ©rer des profits. Il nây a jamais eu de donnĂ©es pour valider leur usage ». Le 25 octobre, le Wall Street Journal titrait : « Est-ce la fin des vitamines ? » Pourtant, les Ă©tudes nĂ©gatives nâont jamais fait chuter les ventes.
Comment cela peut-il ĂȘtre possible ? Ătant donnĂ© que les radicaux libres endommagent vraiment les cellules, et Ă©tant donnĂ© que les individus qui ont une alimentation riche en substances qui neutralisent les radicaux libres sont en meilleure santĂ©, pourquoi les Ă©tudes sur les complĂ©ments alimentaires dâantioxydants montrent que ces derniers sont nocifs ? Lâexplication la plus probable est que les radicaux libres ne sont pas aussi mauvais que ce quâon croit. Bien quâil soit clair que les radicaux libres peuvent endommager lâADN et rompre les membranes des cellules, ce nâest pas toujours une mauvaise chose.
Les gens ont besoin de radicaux libres pour tuer les bactĂ©ries et Ă©liminer les nouvelles cellules cancĂ©reuses. Mais quand les gens prennent des fortes doses dâantioxydants, lâĂ©quilibre entre la production et la destruction de radicaux libres pourrait trop pencher dâun cĂŽtĂ©, causant un Ă©tat artificiel dans lequel le systĂšme immunitaire est moins en mesure dâĂ©liminer les envahisseurs. Des chercheurs ont appelĂ© ceci « le paradoxe antioxydant. » Quelque-soit la raison, les donnĂ©es sont claires : des hautes doses de vitamines et de supplĂ©ments augmentent le risque de maladie cardiovasculaire et de cancer ; pour cette raison, pas une seule organisation nationale ou internationale responsable de la santĂ© du public ne les recommande.
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