• Cohabiter avec le moustique tigre, une question de bon sang

    Plutôt que de tenter de l’éradiquer, il va falloir apprendre à vivre en paix avec cet agaçant insecte. Et compter sur ses #prédateurs_naturels.

    C’est maintenant une évidence, il va falloir apprendre à #vivre_avec le moustique tigre. C’est notre nouveau voisin, si ce n’est notre coloc. Comment s’en accommoder ? Pour commencer, on a eu envie d’interroger des personnes habituées à vivre pacifiquement avec des moustiques – certes non tigrés – en métropole. En l’occurrence Gaël Hemery, directeur de la réserve naturelle nationale de Camargue, une gigantesque zone humide dans laquelle ces bestioles sont chez elles et où, parfois, elles se reproduisent par milliards. Dans la région, les #démoustications sont autorisées dans le parc (principalement via des bactéries larvicides, naturelles mais qui ont un impact sur le reste de la faune), afin d’éviter que les moustiques nés en milieu rural ne se déplacent jusqu’aux nombreuses villes touristiques côtières du coin. En revanche, ces opérations sont interdites dans la réserve naturelle, le site protégé où travaille Gaël Hemery. Comment vit-il dans ce qu’il qualifie lui-même « d’usine à moustiques » ?

    Il s’adapte, comme le font tous ceux « qui ont été habitués à vivre avec les moustiques depuis tout petits ». Il sait que ces insectes sont sensibles à la dessiccation et ne sortent que quand l’air est humide. Il va donc privilégier la mi-journée pour s’exposer. De même, il organise son travail pour bénéficier du vent qui fait fuir les moustiques. En cas de pullulation, il utilise de simples #répulsifs. C’est tout ? Oui. Le naturaliste note toutefois que, dans les villages isolés et les sites qui ne bénéficient pas de démoustication, une solution est plébiscitée depuis quelques années : le #piège_à_moustiques.

    Avant d’installer des pièges à moustique tigre, il faut instaurer de nouveaux #rituels et inspecter ses lieux de ponte favoris

    D’abord, #méfiance. Beaucoup de systèmes bidons ont été vendus, et peu de fabricants ont pu apporter à la fois la preuve de l’efficacité de leurs pièges contre les piqûres mais aussi celle de leur innocuité, explique Johanna Fite, chargée de mission « vecteurs et lutte antivectorielle » à l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail). Deux types de pièges sont habituellement considérés comme sérieux : d’une part, les #pondoirs, qui attirent les femelles en quête d’eau stagnante jusqu’à une surface collante où elles vont rester coincées ; d’autre part, les pièges qui imitent la présence humaine et aspirent le moustique dans un filet. Si l’experte rappelle qu’aucune étude n’a pu prouver qu’un piège pourrait « interrompre la transmission du virus de la dengue » (lire l’épisode 1, « Le moustique tigre, le bzzz de l’été 2024 »), Hugo Plan, le dirigeant d’une des seules marques de pièges bénéficiant d’une autorisation de mise sur le marché en France (Biogents), nous a fourni plusieurs études montrant une réduction très significative du nombre de piqûres après l’installation de ses pièges.

    Les deux sont cependant d’accord sur un point : il faudra bien placer ces pièges, et vérifier régulièrement leur bon fonctionnement pour éviter qu’ils ne se transforment en gîte larvaire – Johanna Fite dit avoir vu la situation se produire chez un voisin ayant manqué d’attention. Un autre point de convergence : aucun piège ne permet de faire l’économie de certains rituels. Rappelez-vous leurs lieux de ponte favoris (lire l’épisode 2, « Le moustique tigre rugit dans les ruines du capitalisme ») : les gouttières mal foutues, les objets en plastique qui traînent, les soucoupes de pots de fleurs… Vivre avec le moustique tigre implique d’inspecter régulièrement ces endroits et de les vider de leur #eau_stagnante. Une pratique à ajouter au manuel du savoir-vivre du XXIe siècle : lavage de mains après les toilettes, port du masque en milieu clos en cas de risque de transmission de maladies aéroportées…

    Une fois ces rituels installés, faut-il utiliser des pièges ? Après un été 2023 pourri par les moustiques, l’auteur de ces lignes a eu la chance de pouvoir en tester un cette année. Le résultat est satisfaisant dans un contexte où les moustiques étaient beaucoup moins nombreux. Mais ces outils nous ont été fournis gratuitement et, forcément, on se demande si notre enthousiasme – modéré – aurait été le même en les ayant payés : il faut compter une quarantaine d’euros pour les pièges pondoirs et quatre fois plus pour ceux qui imitent la présence humaine. Johanna Fite, de son côté, nous a confié ne pas être équipée de pièges. De même pour Mathieu de Flores, entomologiste à l’Opie (Office pour les insectes et leur environnement), qui apprécie l’invention mais dit « ne pas privilégier des solutions techniques et coûteuses ».

    Pour attirer les prédateurs naturels des moustiques, on peut implanter des #mares en milieu urbain ou encore installer des #nichoirs à #chauves-souris

    Mathieu de Flores assure avoir été l’un des premiers de son département, l’Eure-et-Loir, à identifier et à signaler la présence du moustique tigre. Mais il estime que son jardin est un écosystème riche – « ça vole partout » – doté de nombreux prédateurs de moustiques. Est-ce ce qui évite chez lui une pullulation ? L’entomologiste, comme beaucoup d’autres, recommande d’explorer des solutions basées sur la nature. Les nichoirs à chauves-souris – mangeuses de nombreux insectes, dont les moustiques – sont une solution à bas coût (surtout si on les construit soi-même) et maline quand la plupart des populations de #chiroptères sont en déclin. Autre piste : implanter des mares en milieu urbain, afin de favoriser l’installation des très nombreux prédateurs de moustiques. « Cela peut être considéré comme utopiste, reconnaît Mathieu de Flores, surtout par des gens qui voudraient contrôler la nature et éradiquer les moustiques. Mais si on essaye de comprendre le fonctionnement de la nature, c’est très logique. On cherche juste à reproduire des équilibres proies/prédateurs qui sont très connus en science de l’écologie. »

    À ces solutions s’en ajoute une, à prendre avec des pincettes puisque empirique et encore balbutiante. Elle est née près de Toulouse, au sein d’un petit groupe d’habitués des ateliers d’autoréparation, explique aux Jours Denis Paillard, cofondateur de l’association Escale bricole, destinée au « partage de trucs et savoir-faire ». Débordé par les moustiques tigres et intrigué par les pièges à moustiques, cet ingénieur agronome à la retraite s’est amusé à une petite expérience collective de rétro-ingénierie : « On a acheté un modèle d’occasion et on l’a démonté. On a ensuite travaillé en groupe pour concevoir un modèle aussi efficace à partir de matériaux de récupération, comme des ventilateurs d’ordinateur, des boîtes de conserve, des chutes de tuyaux d’évacuation en PVC. On en est à la troisième génération qui est efficace et qui revient à une vingtaine d’euros, huit fois moins que dans le commerce. »

    L’association refuse de commercialiser les pièges pour favoriser la construction en groupe lors d’ateliers réunissant à chaque fois une dizaine de personnes : « On peut fabriquer une dizaine de pièges en une demi-journée, explique Denis Paillard. Et surtout, pendant tout le moment collectif, on parle énormément du moustique, de sa biologie, de son comportement. On partage nos expériences. Ce qu’on fait, c’est de la #low-tech qui repose sur une organisation collective. » La solution n’est pas magique, elle n’éradiquera pas les moustiques tigres et elle n’empêchera pas toutes les piqûres. Mais elle peut sauver l’apéro et permettre aux humains qui le souhaitent de s’associer pour cesser de nuire, même face aux nuisibles.

    https://lesjours.fr/obsessions/moustiques-tigres/ep3-cohabitation

    #moustiques #moustique_tigre #co-habitation #éradication

  • COVID | Free Full-Text | Endemicity Is Not a Victory: The Unmitigated Downside Risks of Widespread #SARS-CoV-2 Transmission
    https://www.mdpi.com/2673-8112/2/12/121

    The strategy of relying solely on current #SARS-CoV-2 vaccines to halt SARS-CoV-2 transmission has proven infeasible. In response, many public-health authorities have advocated for using vaccines to limit mortality while permitting unchecked SARS-CoV-2 spread (“learning to live with the disease”). The feasibility of this strategy critically depends on the infection fatality rate (IFR) of SARS-CoV-2. An expectation exists that the IFR will decrease due to selection against virulence. In this work, we perform a viral fitness estimation to examine the basis for this expectation. Our findings suggest large increases in virulence for SARS-CoV-2 would result in minimal loss of transmissibility, implying that the IFR may vary freely under neutral evolutionary drift. We use an SEIRS model framework to examine the effect of hypothetical changes in the IFR on steady-state death tolls under COVID-19 endemicity.

    Our modeling suggests that endemic SARS-CoV-2 implies vast transmission resulting in yearly US COVID-19 death tolls numbering in the hundreds of thousands under many plausible scenarios, with even modest increases in the IFR leading to unsustainable mortality burdens. Our findings highlight the importance of enacting a concerted strategy and continued development of biomedical interventions to suppress SARS-CoV-2 transmission and slow its evolution.

    #COVID-19 #vivre_avec_le_virus

  • Décret n° 2023-37 du 27 janvier 2023 relatif aux arrêts de travail dérogatoires délivrés aux personnes contaminées par la Covid- ...
    https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047068565

    Notice : le décret met un terme, à compter du 1er février 2023, à la délivrance d’arrêts de travail dérogatoires aux assurés se trouvant dans l’impossibilité de continuer à travailler, y compris à distance, en cas de contamination par la covid-19 établie par un examen inscrit à la nomenclature des actes de biologie médicale afin de limiter la propagation de l’épidémie de Covid.

  • It’s time to redouble and refocus our efforts to fight covid, not retreat | The BMJ
    https://www.bmj.com/content/379/bmj.o2423

    As Americans embrace what #McKinsey and Company has called “#individual_endemicity” — in which people let their risk tolerance dictate the preventive measures they take—transmission rates remain at dangerous levels in nearly every county of the US.

    Throughout the summer, the US recorded approximately 3,000 deaths per week, at least the equivalent of a 9/11’s worth of deaths each week, and often more. The delta and omicron surges took 350 000 American lives in seven months, almost seven times as many fatalities as claimed by the most severe flu season in years. In early September 2022, covid-19 was the second leading cause of death in the United States, claiming more lives than stroke and common cancers.

    #covid-19 #conseil

  • BA.5 Shows COVID Is Evolving Fast. We Need to Fight Back.
    https://nymag.com/intelligencer/2022/07/ba-5-shows-covid-is-evolving-fast-we-need-to-fight-back.html

    This virus is vulnerable. We’ve proven that. We’re just not building on our successes. It’s incredible. This is a less challenging, less hypermutating virus than the flu. Our COVID vaccines make flu vaccines look like a joke, or at least they did.

    #vivre_avec_le_virus #covid-19

    • We need variantproof boosters. No more chasing variants because we are not very good at that. Just get the vaccines that would take on all sarbecovirus and betacoronavirus so we can put an end to the whole idea of trying to anticipate the variant that we’ll need a booster for. We know how to do that. We have over 25 incredibly potent broad neutralizing antibodies. We can make vaccines that induce several of those antibodies to never have to worry about a variant in terms of having protection.

      Why aren’t these better boosters in the pipeline instead?

      Well, it’s pretty clear that Congress is unwilling to fund a dollar more for COVID. And that’s, of course, the Republicans blocking any COVID bill. But there are even people in the Biden administration who aren’t sure how much these next-generation vaccines — including variantproof, universal, and nasal — are going to help us. That’s just, I think, being out of touch with the science.
      [...]

      It seems like political will for that stance is nonexistent in the U.S. right now.

      It’s also internationally. You don’t see the U.K. — which has been a model for science in the pandemic — or many places around the world that are capable of it talking about going after pan-coronavirus vaccines. Why aren’t we making this a global priority?

      I’m optimistic that we can seize and achieve containment of the virus once and for all. I’ve been optimistic like that for many months, but I feel like I’m a Lone Ranger — not a single voice, but one of a minority.

  • GRAND ENTRETIEN. Covid-19 : peut-on vraiment « vivre avec le virus » ?
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/grand-entretien-covid-19-peut-on-vraiment-vivre-avec-le-virus_5254549.h
    https://www.francetvinfo.fr/pictures/HQquau19zk1JyCDMlhpdQS9lekg/1500x843/2022/07/15/phpjAX4dl.jpg

    « Vivre avec le virus » est un slogan vide de sens. Evidemment qu’on va vivre avec le virus, vu qu’on ne va pas le détruire. Plus personne (même les Suédois) ne table sur une immunité collective contre un virus avec un tel potentiel de mutation. Mais qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’on ne fait rien par fatalisme ? Ou au contraire qu’il faudrait revenir à des mesures liberticides ? Je crois qu’on peut être plus intelligents.

  • The NHS is not living with covid, it’s dying from it | Leader | Health Service Journal
    https://www.hsj.co.uk/coronavirus/the-nhs-is-not-living-with-covid-its-dying-from-it/7032824.article

    Mahmoud Zureik sur Twitter : « Le système national de santé (NHS) en UK ne vit pas avec le Covid. Il en meurt ! Un éditorial très poignant des éditeurs du BMJ et HSJ. Toute ressemblance avec un système d’un pays non lointain ne saurait être que fortuite ! » / Twitter
    https://twitter.com/MahmoudZureik/status/1549114113862774784

    #vivre_avec_le_virus
    #assassins

  • #Covid-19 #reinfections may increase the likelihood of new health problems - CNN
    https://www.cnn.com/2022/07/05/health/covid-reinfection-risk/index.html

    The study, which is based on the health records of more than 5.6 million people treated in the VA Health System, found that, compared with those with just one Covid-19 infection, those with two or more documented infections had more than twice the risk of dying and three times the risk of being hospitalized within six months of their last infection. They also had higher risks for lung and heart problems, fatigue, digestive and kidney disorders, diabetes and neurologic problems.

    #vivre_avec_le_virus

  • Nécessité de me nourrir en ville. Chaine de boulangerie/patisserie. Les plexy sont toujours là. Les employés n’ont ni gant ni masque. Ils peuvent donc postillonner sur la nourriture, et la toucher, c’est normal.

    C’est partout comme cela. Plus de masques nul part. Les gamins que j’ai pris en stage depuis quelques semaines, c’est du même niveau. Pas de masque, même pas l’idée que ça pourrait être utile.

    Comment peut-on espérer sauver l’humanité quand le port du masque dans les situations qui le justifient est jugé comme une atteinte à l’intégrité physique par l’essentiel de ce qui la compose ?

    • Aujourd’hui, ça passe la tondeuse autour du bureau. Puis le soufflant à moteur thermique. Ces deux objets sont en eux mêmes une cause de désespoir. Mais je reste dans mon sujet. Les stagiaires, quand ça fait du bruit alentour, ils ferment les fenêtres en oscillobattant. Et j’ai une fois de plus envie de désespérer. Tout comme l’autre matin, où il y avait un peu de vent du nord, et où le réflexe, ça a été, évidemment, de fermer la fenêtre. « il fait froid ». Dans quel monde ces jeunes vivent-ils ?

    • J’ai pris l’avion, c’était il y a un mois. Maintenant c’est pire, ou presque pareil, à vous de voir. Vol Air France, de 14h à 15h, une heure de vol, partout dès l’entrée dans l’aéroport, port du masque obligatoire, dans l’avion aussi et il est plein sans plus une place de libre. Et puis, d’un coup, au-dessus des nuages, tout le monde est invité à retirer son masque en même temps et à postillonner sur ses voisin·es. Pourquoi ? Pour boire le sacro saint café offert par la compagnie. Tu n’as plus le livret touristique dispo, mais le covid gratuit.
      Donc, une semaine après, c’est gagné, j’ai chopé le covid …

    • merci @biggrizzly, j’avais le cerveau béchamel et une grande fatigue qui passe doucement, ajoute à cela ma dépression politique et tu as une vague idée… On fait croire que personne ne veut perdre ses habitudes pour des raisons de santé publique. Cependant quelle nécessité de boire un café et bouffer des biscuits dégueux sur un trajet d’une heure sinon maintenir le personnel de bord dans une activité rodée industriellement et faire croire à un service au must alors que ce n’est plus du champagne. Est-ce qu’on sert une boisson gratuite aux voyageurs dans le train ou le RER ?
      J’avoue avoir gueulé dans l’avion « Et voila l’heure de la distribution gratuite de covid ».

    • Un oncle et ma mère, ils sont allés à la vente aux enchères dont je cause ailleurs, la vente avait lieu à Paris. Ils ont tous les deux chopé la maladie honteuse (dans leur monde). Pas certain que ce soit lié. Ce qui est certain c’est qu’elle l’a chopé au contact de son frère. Ils sont tous les deux non-vaccinés, par conviction que c’est au moins aussi pire que la maladie. On croise les doigts, malgré tout.
      Tout le monde fait comme si ça n’existait plus. hé ben naaaaaan ! Mais maintenant, enfin !, tout le monde s’en contrefout : on peut continuer à vivre, sans être emmerdé par les faibles.

  • Euro de handball : fortement perturbé par le #Covid-19, « le tournoi est en train de tourner à la #farce »
    https://www.lemonde.fr/sport/article/2022/01/23/euro-de-handball-fortement-perturbe-par-le-covid-19-le-tournoi-est-en-train-

    Le média néerlandais Handball-World News a recensé près de 110 joueurs infectés depuis le 1er janvier.

    #vivre_avec_le_virus

  • The NHS isn’t ‘coping’ with #Omicron – just ask doctors and patients | Rachel Clarke | The Guardian
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2022/jan/15/nhs-coping-doctors-patients-omicron

    The greater the pressures, the lower the standards of care we can provide. […] What the prime minister announced, in effect, in his press conference was the decision to turn a blind eye to preventable dying – to knowingly sweep it under the carpet.

    Is it any wonder that record numbers of staff are quitting the NHS frontline? More than 27,000 people voluntarily resigned from the NHS from July to September last year, the highest number on record. Too often on the wards I see nurses or doctors breaking down in tears. I know colleagues who have seriously contemplated suicide. Burnout, depression and post-Covid PTSD are rife. We are dismissed as crying wolf, blamed for bleating incessantly about exaggerated winter crises. But only someone privileged enough not to know, or have been, an NHS patient this January could possibly pretend the NHS is coping

    #vivre_avec_le_virus

    • Le contraire m’aurait interpellé. C’est #gael_giraud qui évoque lors d’un thinkerview le rapport entre PIB et catastrophe. Après tout juste à peine au début de la crise sanitaire beaucoup de personnes parlaient qu’on vivait alors la pire crise financière héritière de la mauvaise gestion de la précédente (crédits étudiants aux Etats Unis).
      #crise_financière

  • Macron roi

    Alors que le #Parlement est en ce jour transformé en une chambre d’enregistrement des désirs du Roi, il importe de revenir sur le bilan d’une année de gouvernement-covid. Est-ce la pandémie qui est hors de contrôle, ou bien notre président ? Les deux certainement.

    « Le président a acquis une vraie #expertise sur les sujets sanitaires. Ce n’est pas un sujet inaccessible pour une intelligence comme la sienne. » #Jean-Michel_Blanquer, Le Monde, le 30 mars 2021

    « Ce n’est pas Macron qui manque d’#humilité, c’est l’humilité qui n’est pas à la hauteur », #EmmanuelMacronFacts

    « Père Ubu – Allons, messieurs, prenons nos dispositions pour la bataille. Nous allons rester sur la colline et ne commettrons point la sottise de descendre en bas. Je me tiendrai au milieu comme une citadelle vivante et vous autres graviterez autour de moi » Alfred Jarry, Ubu roi, Acte IV, scène 3

    Je serai bref. On écrit bien trop sur Macron. Les trois épigraphes ci-dessus disent à peu près tout. Il faudrait juste ajouter que dans certaines versions de la mythologie grecque Hybris est l’un des enfants de la Nuit et d’Érèbe, une divinité des Enfers. L’#hybris désigne la #démesure, l’#excès_de_pouvoir et le vertige auquel il conduit. La Vème République est une détestable machine à produire de l’hybris. Des présidents hors de contrôle.

    En ce 31 mars 2021, Macron roi préside un #Conseil_de_défense_sanitaire où ne siège autour de lui qu’une petite grappe de ministres choisis par ses soins. Conseil opaque, soumis au secret et échappant à tout #contrôle_législatif . Le soir du même jour, il annonce ses décisions à ses sujets, au nom d’un « nous », dont on ne saura jamais s’il est de majesté ou s’il renvoie aux choix collectifs et débattus d’un #exécutif. Ce « je-nous » annonce donc le #reconfinement de toute la métropole, avec la fermeture des écoles. Je propose de déduire de ces décisions les trois #échecs de Macron, qui correspondent à trois #fautes, lesquelles sont directement en rapport avec la démesure qui caractérise le personnage, #démesure encouragée par la fonction et notre #constitution épuisée. Quand faire le #bilan d’une politique se résume, de facto, à la caractérologie de son Auteur, on se dit qu’il est grand temps de changer de République et d’en finir avec le #présidentialisme.

    Le premier échec de Macron roi, c’est le reconfinement de toute la métropole avec ses conséquences en termes de #santé_mentale, de #précarisation accrue pour les plus pauvres et les classes moyennes, et d’aggravation de la #crise_économique. L’engagement pris à de multiples reprises de ne pas reconfiner nationalement n’a jamais été accompagné de la politique qu’un tel choix exigeait. Macron a mis tout le pays dans une #impasse. Le reconfinement est la conséquence directe de ce choix. La décision de laisser filer l’#épidémie fin janvier, - dans un contexte de diffusion des variants, avec l’exemple anglais sous les yeux, et contre l’avis de toute la #communauté_scientifique -, a été, littéralement, criminelle. Macron était parfaitement informé de la flambée qui aurait lieu mi-mars. Nous y sommes.

    Le second échec de Macron roi, distrait et appuyé par son fou préféré dans son obstination à ne #rien_faire pour sécuriser sérieusement l’#Éducation_nationale, aura été la #fermeture contrainte des #écoles et le prolongement du semi-confinement des étudiant.es, qu’il convient de ne pas oublier : les dégâts sont pour elle et eux sans fin, que certain.es aident à réparer : https://blogs.mediapart.fr/parrainer-un-e-etudiant-e/blog/260221/parrainer-un-e-etudiant-e-pour-entrer-dans-le-monde-dapres-appel-ten. En plus des scandales des #masques, des #tests et des #vaccins, Macron et son gouvernement sont en effet directement comptables d’une #inaction incompréhensible. Monté sur son « cheval à phynances », Macron roi a certes arrosé les entreprises de centaines de milliards, mais n’en a dépensé aucun pour l’#Hôpital, l’École, l’#Université, la #Recherche et plus généralement la #sécurisation_sanitaire des #lieux_publics, parmi lesquels tous les lieux de #culture.

    Or, depuis bientôt un an, des chercheurs font la démonstration que des solutions existent (voir ici : https://blogs.mediapart.fr/pascal-maillard/blog/120121/rendre-l-universite-aux-etudiants-sans-attendre-les-decideurs ) et que la stratégie « #Zéro_Covid » est certainement la plus efficace et la plus propre à protéger des vies : voir par exemple les propositions concrètes de Rogue-ESR (https://rogueesr.fr/zero-covid). Pourquoi donc « une intelligence comme la sienne » ne parvient-elle pas à s’élever jusqu’à la compréhension que la #détection de la saturation en #CO2 d’un lieu fermé et l’utilisation de #filtres_Hepa sont des dispositifs techniques simples, efficaces et susceptibles de limiter la propagation du #virus ? Même des esprits infiniment plus bornés que le sien – Wauquiez par exemple (https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/covid-l-efficacite-des-purificateurs-d-air-contre-le-sa), qui dégage 10 millions pour des #purificateurs_d’air dans les écoles et lycées - ont parfaitement saisi au bout de 6 mois ce que Macron-Roi mettra deux ans à reconnaitre.

    Le troisième échec de Macron roi, le plus terrible, est le nombre de #morts, de vies brisées, de souffrances psychiques et physiques que des années de soins peineront à soulager. Bientôt 100 000 morts. Des légions de "covid longs", des enfants, des adolescents et des étudiants habités par l’angoisse de contaminer leur parents … Question : combien de milliers de vies auraient pu être épargnées, non pas seulement par des décisions énergiques fin janvier 2021, mais par un véritable #plan_d’action visant à apporter une sécurité sanitaire digne de ce nom, à toute la population ? Pourquoi 3000 #lits de #réanimation supplémentaires seulement maintenant et pas à l’été 2020, avant la seconde vague ? Pourquoi Zéro mesure technique et financière pour les #universités quand des étudiants se suicident ? Pourquoi Zéro vaccin pour protéger les enseignants ? Pourquoi faire si peu de cas de « La valeur d’une vie » (https://blogs.mediapart.fr/pascal-maillard/blog/260121/la-valeur-d-une-vie) ?

    L’analyse des causes de ces #échecs montre que ce ne sont pas des #erreurs, mais des #fautes politiques. Tout d’abord une gestion présidentialiste et autocratique de la #crise_sanitaire, couplée avec un virage idéologique vers l’extrême droite. Ensuite le refus de toute #politique_d’anticipation, qui est à concevoir comme une conséquence du « #en-même-temps » : le #laisser_faire néolibéral du macronisme se conjugue avec un retrait massif de l’#Etat et un affaiblissement de la #Fonction_publique. Enfin la #gestion_sanitaire de Macron roi a pris lors de cette épidémie la forme d’un #pari : s’accoutumer au virus, #vivre_avec, le laisser filer permettra peut-être d’éviter un #confinement. Le pari au lieu de la #raison et de la #délibération, le jeu avec la science, le rêve de devenir un savant, l’adulation de Raoult, Macron roi devenu « l’expert », l’épidémiologiste en chambre. La limite de cette folie est éthique : un #pouvoir, quel qu’il soit, ne peut pas parier des vies comme dans une partie de poker.

    A ces trois fautes correspondent trois marqueurs de l’identité politique de Macron roi : l’#opportunisme, le #jeu et le #cynisme. Macron est certainement le président le plus dangereux que nous ayons eu depuis Pétain. Il est le président qui aura consenti à la mort de dizaines de milliers de citoyen.ne.s, qui aura fait le lit de l’#extrême_droite et aura remplacé la politique par un jeu de roulette russe. Président hors de contrôle, il est devenu à lui seul le haut comité médical qu’il a institué. Il est devenu à lui seul tout le Parlement. Il est devenu sa propre caricature. Le Roi et le fou du Roi. Seul en son Palais, "divertissant son incurable ennui en faisant des paris avec la vie de ses sujets"*.

    Pascal Maillard

    Père Ubu s’interrogeait ainsi : « Le mauvais droit ne vaut-il pas le bon ? ». Il parait que sous la plume de Jarry cette question rhétorique renvoyait au cynisme politique de Bismarck.

    * L’expression est de l’écrivain Yves Charnet, dans un livre à paraître.

    https://blogs.mediapart.fr/pascal-maillard/blog/010421/macron-roi

    #macronisme #Macron #France #covid #coronavirus #Blanquer

  • Le politique contre le savant, ou l’ignorance au pouvoir qui fait perdre du temps - Du Côté de la Science
    https://ducotedelascience.org/?p=3331

    Le virus n’est pas le maître de ce temps-là. La responsabilité en incombe aux décisions politiques reposant sur la doctrine du “vivre avec le virus” et sur l’ignorance qui croit mieux savoir. Vivre avec le virus, ce n’est pas vivre. Se contenter d’attendre pendant de longs mois la vaccination de dizaines de millions de personnes, c’est faire le choix du temps interminable qui mine la vie dans toutes ses dimensions et qui compte les morts. Le “temps gagné” n’est pas celui de la vie.

  • La France en « position intermédiaire » face à la pandémie de Covid-19
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/13/la-france-en-position-intermediaire-face-a-la-pandemie-de-covid-19_6055842_3

    La mission indépendante présidée par le Suisse Didier Pittet et chargée d’évaluer l’exécutif sur la gestion de la #crise_sanitaire en France rend ce mardi son rapport d’étape avant le rendu final de décembre. Par Delphine Roucaute et Béatrice Madeline

    Tirer des enseignements de la première vague pour pouvoir rectifier le tir à l’automne. C’est l’objectif que se donne le rapport d’étape présenté mardi 13 octobre par la mission sur l’évaluation de la gestion de la crise sanitaire due au Covid-19. Confiée il y a plus de trois mois par Emmanuel Macron à l’infectiologue et épidémiologiste suisse Didier Pittet, cette mission est chargée de fournir une analyse indépendante sur la manière dont l’exécutif français a fait face à l’épidémie. Ces premières préconisations arrivent au moment où la France commence à affronter la deuxième vague de l’épidémie, alors que les mesures de restriction se multiplient sur le territoire national pour tenter d’enrayer la propagation du virus. « On n’imaginait pas que les choses seraient si compliquées au moment du rapport d’étape , confie au Monde l’un des cinq membres de la mission, Raoul Briet, président de la première chambre de la Cour des comptes. C’est une matière inflammable. »

    Alors que la France fait figure de mauvaise élève européenne depuis la rentrée en étant l’un des premiers pays où le virus a recommencé à circuler intensivement, « en matière d’excès de mortalité, la France occuperait une position intermédiaire par rapport à ses voisins européens » , note le rapport. Cette comparaison des #excès_de_mortalité prend en compte les variations saisonnières au cours des années précédentes (comme les morts causées par la grippe), ainsi que la structure démographique des différents pays.

    Satisfecit global

    Autre indicateur intéressant, créé par le groupe de recherche de la mission : le nombre de jours passés au-dessus du seuil de un décès de patient atteint de Covid-19 par million d’habitants. Cet indice « permet d’approcher à la fois la sévérité de la crise dans le pays donné et l’efficacité des politiques mises en place pour diminuer son impact » , soulignent les auteurs. Quand les Etats-Unis s’enfoncent dans la crise et témoignent de leur manque de réactivité et d’efficacité dans la gestion de la vague épidémique, la France se place, là encore, en position intermédiaire, avec soixante-huit jours enregistrant plus de 66 morts causées par le Covid-19, contre trente-quatre jours avec plus de 8 morts pour l’Autriche ou quarante-quatre jours à plus de 83 morts pour l’Allemagne.

    Infographie Le Monde

    Au chapitre économique et social, les travaux conduits par Laurence Boone, économiste en chef de l’OCDE, décernent un satisfecit global à la gestion de la crise en France : ni le soutien budgétaire apporté aux entreprises, ni les dispositifs d’activité partielle, qui ont permis de préserver l’emploi, n’ont à souffrir de la comparaison internationale. Certes, l’activité économique en France a chuté de manière plus importante au premier semestre (– 13,8 %) qu’en Allemagne, par exemple, alors que la surmortalité a été plus élevée. Mais cette moindre performance n’est pas liée, selon les experts, à la qualité de la réponse en matière de politique économique, mais bien à « l’intensité » – durée, périmètre et ampleur – du #confinement. Avec huit semaines de confinement total, étendu à tout le territoire, la France a donc donné un coup de frein plus puissant à son économie que certains de ses voisins, tels que la Belgique ou l’Allemagne.

    Assurer les conditions d’une reprise durable et dynamique suppose aujourd’hui de « rassurer » les salariés

    Quelques facteurs supplémentaires sont toutefois venus aggraver l’impact du confinement sur l’activité : l’inquiétude des ménages, qui a pesé sur la consommation, l’arrêt de certaines activités même « sans injonction juridique » … Ce phénomène n’est pas propre à la France : l’Espagne, l’Italie et le Royaume-Uni sont également concernés. Autre point négatif : la chute de l’activité dans les administrations publiques et dans certaines activités de service aurait pu être moindre si le #télétravail avait pu « pallier l’absence de travail en présentiel », soulignent les auteurs du rapport, dans une critique à mots couverts.

    De même, l’insuffisance des équipements sanitaires, suivie d’une « mise au point laborieuse des protocoles » , a entravé au début de la crise l’activité dans les secteurs de la construction et des travaux publics. La tenue du premier tour des élections municipales a également pu jouer un rôle perturbateur.

    Assurer les conditions d’une reprise durable et dynamique suppose aujourd’hui de « rassurer » les salariés et de permettre ainsi leur retour sur leur lieu de travail. Pour cela, la mission formule quelques recommandations à destination des ministres, en particulier ceux chargés du travail et des transports : donner plus de flexibilité aux salariés pour « répondre aux craintes engendrées par l’utilisation des transports en commun aux heures de pointe » . Elle suggère également que les entreprises puissent proposer – et non imposer – des tests de dépistage du SARS-CoV-2 à leurs salariés. « Les données macroéconomiques ne reflètent pas toute la réalité. Dans une seconde étape, d’ici au mois de décembre, il faudra éclaircir les conséquences de la crise pour les populations les plus fragiles » , estime Anne-Marie Moulin, médecin et philosophe, membre de la mission. Pour y parvenir, elle compte conduire une enquête de terrain, et s’appuyer sur les récents travaux d’une équipe de l’Inserm sur les inégalités sociales face au virus.

    Pistes d’amélioration

    Les auteurs du rapport notent dans la gestion globale de l’épidémie certains ratés, notamment des « défauts manifestes d’anticipation, de préparation et de gestion » . « Le discours sur les #masques_ [jugés d’abord inutiles pour les non-soignants puis imposés de manière généralisée en septembre] _a été un mauvais départ, qui a créé une perte de confiance. Le citoyen français a beaucoup moins confiance dans son gouvernement que les Italiens ou les Allemands » , admet le président de la mission, Didier Pittet, ajoutant que « la manière dont a été appliqué le confinement a créé une déresponsabilisation de la population qui n’a pas été opportune » , notamment par les attestations à remplir avant de sortir de chez soi. La communication mise en place par le gouvernement, elle, est jugée « perfectible » , ayant provoqué « un sentiment d’infantilisation et de défiance » dans la population française.

    Par ailleurs, l’effort de #dépistage n’a pas tenu ses promesses, selon le rapport, notamment en raison d’une sorte de retard à l’allumage. Aujourd’hui, la stratégie « tester, tracer, isoler » portée par le gouvernement doit amener à s’interroger sur la gestion « de la priorisation, les délais de restitution des résultats et surtout leur utilisation opérationnelle en vue du contrôle de l’épidémie (traçage, isolement) » . « Ce qui manque le plus, ce sont des analyses plus fines des clusters » , souligne Pierre Parneix, médecin de santé publique au CHU de Bordeaux et membre de la mission. « Il faut faire des #enquêtes_de_terrain_ , renchérit Didier Pittet. _De l’épidémiologie d’intervention pour casser les #chaînes_de_transmission. » Et comprendre au plus près comment les contaminations se multiplient dans certaines situations.

    Face à la deuxième vague, quelles sont les options du gouvernement ?

    Plusieurs préconisations sont ainsi données pour la gestion de la crise actuelle, comme accroître la couverture vaccinale contre la grippe et préparer la mise en œuvre d’un éventuel vaccin contre le Covid-19, ce qui impliquerait de réfléchir dès aujourd’hui à l’éventuelle mise en place d’un « #passeport_immunitaire » pour attester l’immunité des personnes. Ou engager dès maintenant une étude approfondie sur la question des reports de soins (opérations reportées ou diagnostics différés), qui risquent de compliquer la crise sanitaire dans les mois qui viennent. Enfin, travailler sur la concertation pour permettre une adhésion de la population sur le long terme. « On était dans une phase d’urgence et il faut entrer dans une phase associant davantage les parties prenantes. Il faut faire monter à bord tous les Français car on ne peut pas gérer une telle crise par le haut » , conclut Raoul Briet. La mission rendra son rapport définitif en décembre.

    #covid-19 #rapport #économie #gouvernement

    • Rapport public - Mission indépendante nationale sur l’évaluation de la gestion de la crise Covid-19 et sur l’anticipation des risques pandémiques - Rapport d’étape, 13 octobre 2020. Auteur(s) : Didier Pittet - Laurence Boone - Anne-Marie Moulin - Raoul Briet - Pierre Parneix
      https://www.vie-publique.fr/rapport/276679-gestion-de-crise-la-covid-19-et-anticipation-des-risques-pandemi

      La Mission remettra son rapport final au mois de décembre 2020. Le présent rapport d’étape présente la méthodologie de travail, expose les premiers constats et analyses quantitatives, qui seront approfondis par la suite, et appelle l’attention des pouvoirs publics sur plusieurs points :

      Faire partager une claire conscience du contexte (vivre durablement avec le virus) et transformer la communication ;
      Mieux asseoir la légitimité des décisions en matière sanitaire ;
      Assumer clairement que les #tests ont vocation à casser les chaînes de transmission ;
      Mener une politique volontariste pour accroître la couverture vaccinale contre la grippe saisonnière et préparer la mise en oeuvre d’un éventuel #vaccin anti-Covid ;
      Organiser le partage d’information entre ARS et établissements de santé de manière à garantir la prise en charge de l’ensemble des patients ;
      Rassurer sur la sécurité au #travail ;
      Engager sans tarder une étude approfondie sur la question des #reports_de_soins.

      Le travail de cette mission officielle (voir le résumé posté ci-dessus par l’imMonde) s’ajoute aux résultats des enquêtes #EpiCov et #CoviPrev. Le couvre-feu ne s’est pas décidé sans une lecture de ces résultats (critiques).
      Sauf que tout ce que touche le gouvernement (masques, test, santé publique) se transforme en déchet et ce de façon renouvelée, répétée, constante. L’exemple des masques restant parmi les plus clairs (avant celui des tests). Il n’y en avait pas besoin, et pas assez pour les soignants ; il y en a, et on doit les porter y compris là où c’est inutile, mais c’est de la drouille souvent bien moins efficace que ce qui serait possible (pas de réelles normes de fabrication, pas de chaines de production de ces « équipements personnels » là où chaque individu est suspect de mal faire). Et ils ne sont de nouveau pas nécessaires là où c’est un enjeu public qui nécessiterait une dépense collective (école). Et il manque de nouveau des FFP2 dans les services de santé. Alors qu’il aurait fallu en fabriquer, de même que des chirurgicaux corrects, y compris pour certaines circonstances auxquelles la population générale peut être confrontée (visites aux vieux vieux par exemple).
      Les cost killers , c’est la gabegie, criminelle.

      #vivre_avec_le_virus