• BYD, le constructeur chinois aux folles ambitions internationales

    Le numéro un des véhicules électriques met en scène sa puissance technologique et sa volonté de conquérir les marchés étrangers dans son immense usine de Zhengzhou, où travaillent 57 000 employés.

    (...) Le constructeur automobile, qui était, à la création de l’entreprise, en 1995, un fabricant de batteries pour l’électronique, a pour particularité d’être très intégré verticalement : il développe et produit en interne 70 % des composants de la voiture, alors qu’un groupe comme Stellantis en achète 84 %.

    La taille des usines reflète cette intégration. Toits ouvrants, climatisation, amortisseurs, moteurs électriques, électronique de puissance et surtout batteries, tout est fait ici. Le site est gigantesque et 57 000 personnes y travaillent. A titre de comparaison, le groupe Renault emploie 90 000 personnes dans le monde, dont 40 000 en France.

    Etrangement, on voit à peine les ouvriers. Dans l’immense bâtiment de l’emboutissage, où l’on prépare la tôle des panneaux latéraux de la caisse et les portières, le regard est d’abord attiré par les impressionnants ponts de levage, destinés à déplacer les moules en fonte vers les presses. Une chaîne BYD peut être modulée pour fabriquer jusqu’à 12 modèles. On change donc les formes en fonction de la voiture. Sur chacune des trois lignes, les presses sont enfermées dans une cage insonorisée. L’endroit, qui tourne avec peu de personnes, est étonnamment peu bruyant.

    Dans un autre bâtiment de l’usine, les ouvriers travaillent au montage sur des postes ergonomiques. On ne distribue pas de bouchons d’oreille aux visiteurs : le bruit semble contenu. Impossible de connaître la production de l’usine, qui a démarré en avril 2023, et affiche une capacité maximale de 1,5 million de véhicules par an. « Il sort une voiture toutes les minutes de la chaîne », répète un porte-parole de BYD, sans donner de nombre global. La presse chinoise fait état de 545 000 voitures produites en 2024, sur les 680 000 électriques et hybrides et 1,4 million toutes motorisations confondues produites dans la province du Henan. Il y a ici aussi deux usines, Dongfeng-Nissan et SAIC-GM, qui datent du temps où les constructeurs chinois s’associaient avec des étrangers.

    BYD est installé au sud de la zone économique de l’aéroport de Zhengzhou, en contrepoids à l’usine Foxconn, qui fabrique les iPhone, au nord. Celle-ci a perdu un tiers de ses 300 000 emplois à mesure qu’Apple a diversifié ses sites de production. L’automobile compense, avec des postes réputés plus stables et moins saisonniers. La majorité des employés sont recrutés aux alentours. Le salaire annuel moyen dans l’industrie dans la province du Henan était de 52 265 yuans (6 369 euros) en 2023. Ce serait plus du double sur la ligne d’assemblage de BYD : pas moins de 1 000 euros par mois, selon des témoignages recueillis dans la presse chinoise. Il faut toutefois travailler six jours sur sept et accepter les heures supplémentaires pour arrondir son revenu.
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/11/07/byd-le-constructeur-chinois-aux-folles-ambitions-internationales_6652546_323

    https://justpaste.it/gpicp

    #automobile #voiture_électrique #Chine #travail

  • #Journal du regard : Octobre 2025

    https://liminaire.fr/chronique/journal/article/journal-du-regard-octobre-2025

    https://www.youtube.com/watch?v=4xvOCIVAU1A

    Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions

    (...) #Journal, #Vidéo, #Architecture, #Art, #Écriture, #Voix, #Sons, #Mémoire, #Paysage, #Ville, #Journal_du_regard, #Regard, #Dérive, #Photographie, #Voyage, #Paris, #Mer, #Nice, #Automne, (...)

  • Comment la guerre autour de #Nexperia pourrait mettre l’#industrie #automobile à l’arrêt
    https://www.aktionnaire.com/articles/comment-la-guerre-autour-de-nexperia-pourrait-mettre-lindustrie-automob

    Le secteur automobile, déjà en sueur, est sur le point de faire un arrêt cardiaque : un fabricant de puces #électroniques menace de faire dérailler l’industrie.

    ‍Dans les faits : L’entreprise en question, c’est Nexperia, fabricant néerlandais de #semi-conducteurs, qui est passée sous contrôle #chinois en 2018, à une époque où les Pays-Bas n’avaient pas conscience de l’importance stratégique de l’entreprise.

    ‍- L’été dernier, #Washington avait averti La Haye que, si Nexperia restait dirigée par son CEO chinois Z.  Xuezheng et sous contrôle intégral de #Wingtech (entreprise chinoise déjà sanctionnée depuis 2024), elle serait ajoutée à sa liste des entreprises interdites d’échanges.

    ‍- Résultat : Le gouvernement néerlandais a utilisé une loi d’urgence début octobre pour reprendre la main de force sur Nexperia, et les autorités néerlandaises ont suspendu le CEO, soupçonné de détournements de fonds et de transferts illégaux de productions vers d’autres sociétés chinoises.

    ‍Problème : En représailles, #Pékin bloque les exportations de #puces sauf que Nexperia fournit 40% des circuits utilisés dans les #voitures en #Europe. À elle seule, l’entreprise produit 100 milliards de puces par an, soit un quart des semi-conducteurs de base dans le monde. Et la #pénurie de cette petite pièce peut bloquer toute une ligne d’assemblage...

  • La route la plus cher de France
    130 000 000 € pour 6,5 km et 1mn de gain de temps
    Au nord de Limoges.

    En dépit d’un avis négatif de la Commission d’enquête publique, le préfet de Haute-Vienne a publié le 21 juillet dernier le permis d’aménager le tronçon de 5km de 2x2 voies et 1,5km de 2x 1 voie entre Couzeix et Nieul pour le montant (provisoire ?) de 132 millions d’euros, faisant de cette route la plus chère de France.
    Une requête en référé-suspension a été déposée le 17 octobre, une audience est prévue le 10 novembre mais pendant ce temps les arbres tombent (il est prévu d’abattre 11000 individus).

    https://www.instagram.com/reel/DQFOeQujB-B

  • Les cyclistes commettent beaucoup moins d’#infractions que les automobilistes

    Contrairement à une idée reçue, le #taux_d'infraction des cyclistes est très largement inférieur à celui des #automobilistes. C’est en tout cas le résultat d’une étude danoise basée sur de nombreuses observations du #comportement aux #intersections.

    A l’aide de données provenant de caméras placées dans les carrefours de nombreuses grandes villes du pays, l’autorité routière du Danemark a observé le comportement des cyclistes. Le constat : en #ville, ils commettent beaucoup moins d’#infractions_routières que les automobilistes. Sur un total de 28 579 passages d’intersection par des #cyclistes, le pourcentage d’infraction est inférieur à 5% lorsqu’il existe des infrastructures cyclables, 14% lorsqu’elles sont inexistantes. L’infraction la plus répandue à vélo est le déplacement sur le #trottoir.

    Parallèlement, les autorités routières danoises ont recensé un taux d’infraction de 66% chez les automobilistes en ville, principalement des #excès_de_vitesse. Les conclusions sont les mêmes que celles d’une étude parue l’année dernière, cette fois sur un échantillon de 80 000 passages d’intersections. A Londres, une étude conduite il y a quelques années par l’autorité des transports, concluait qu’environ 16% des cyclistes y commettent des infractions.

    Les infractions des cyclistes, moins nombreuses mais plus visibles que celles des automobilistes

    Le constat peut étonner. Les cyclistes ont souvent la réputation de prendre de nombreuses libertés avec le code de la route, notamment de griller des feux rouges. C’est surtout que les infractions commises par des cyclistes sont en général plus #visibles : griller un #feu_rouge ou rouler sur un trottoir se voit davantage que les infractions commises régulièrement par des automobilistes en ville : excès de vitesse, refus de priorité à un passage piéton, usage de klaxon en absence de danger immédiat, oubli de clignotant, dépassement d’un cycliste à moins d’un mètre. Ces infractions sont souvent trop peu visibles ou trop habituelles pour être remarquées. En outre, de nombreux feux rouges en villes sont équipés de panneaux autorisant les cyclistes à passer, souvent pour tourner à droite, ce qui peut donner l’illusion d’une infraction.

    On ne dispose malheureusement pas encore d’études de ce type en France. On sait cependant que les infractions commises par les automobilistes y sont nombreuses. Selon la plupart des tests effectués, en l’absence de ralentisseurs, d’embouteillages ou de radars, une majorité d’automobilistes français ne respecte pas les zones 30. Et les remontées de données de vitesse des véhicules en free floating des villes européennes montrent que selon les villes, la limite de 50 km/h en ville est franchie dans 35% à 75% des cas.

    L’influence des #pistes_cyclables

    Le nombre d’infractions commises par les cyclistes baisse drastiquement en présence de pistes cyclables. Au Danemark, le taux d’infraction est même trois fois moins élevé. Mais les #infrastructures_cyclables ont également un impact positif sur la #mortalité_routière urbaine en général.

    Des chercheurs de l’Université de Denver ont analysé les données d’accidentologie de 24 grandes villes américaines sur une période de treize ans en étudiant les variables sociologiques, démographiques et leurs infrastructures. Selon leurs conclusions, le facteur le plus influent dans la baisse du nombre de morts sur les routes est l’existence de pistes cyclables. Plus une ville comporte d’infrastructures cyclables, plus ses rues sont sûres pour la totalité de ses habitants (pas seulement pour les cyclistes).

    Selon l’étude, ce type d’#infrastructure dans les villes y réduit la mortalité routière de 44% en moyenne et le nombre d’accidents graves de 50%. A Portland, où de nombreuses pistes cyclables ont été installées, la mortalité a même été réduite de 75% entre 1990 et 2015. La ville de Davis en Californie, considérée par beaucoup comme la capitale du vélo aux Etats-Unis, est également celle où la proportion de morts sur la route par habitant est la plus faible du pays, dix fois inférieure à la moyenne nationale.

    En Europe également, selon une étude de l’OCDE, plus une ville est équipée de pistes cyclables, plus le risque d’un accident mortel est faible : https://www.itf-oecd.org/sites/default/files/docs/road-safety-european-cities-performance-indicators.pdf

    https://www.liberation.fr/planete/2019/07/04/les-cyclistes-commettent-beaucoup-moins-d-infractions-que-les-automobilis
    #vélos #voitures #idées-reçus #stéréotypes #mobilité #mobilité_douce #urbanisme #géographie_urbaine

    ping @reka

  • Cinq ans de #Covid : toujours les mêmes guignols, toujours les mêmes #erreurs

    Christian Lehmann est médecin et écrivain. Pour « Libération », il tient la chronique d’une société touchée par les #crises_sanitaires. Aujourd’hui, il fait le point sur le « retour » du Covid, qui a pourtant toujours été là…

    J’avais autant envie d’écrire un point d’étape sur la situation Covid actuellement qu’un collègue du service politique aurait envie de dérouler le curriculum vitæ d’un ministre éphémère sous Lecornu 1, 2, 3, ou trouzemille vingt-douze. Parce que depuis cinq ans et demi, j’ai utilisé toutes les métaphores, toutes les analogies, les rappels du Jour sans fin avec Bill Murray, qui collent aussi bien à la situation pandémique que politique aujourd’hui : c’est chiant, répétitif, déprimant, et ça ne va jamais dans le bon sens.

    Et puis ce matin en entrant dans un petit supermarché, j’ai vu l’homme âgé devant moi appuyer sur le distributeur de soluté hydroalcoolique avant de s’engouffrer entre les rayons, et je me suis dit qu’hélas, puisque rien n’a changé, il n’est peut-être pas inutile, au vu de l’accumulation de conseils ridicules et d’affirmations fausses, d’écrire ce point de situation.
    Le Covid ne revient pas. Il a toujours été là, simplement tout est fait pour qu’on n’y pense plus, qu’on n’en parle pas, qu’on ne le voie pas. On n’en parle pas dans la majorité des médias parce qu’une catastrophe à la fois, ça suffit, et gérer « en même temps » la propagation de Sars-CoV 2 et l’hubris macroniste hors-sol, ça fait un peu beaucoup. Le Covid est toujours là, donc, la #vague actuelle a démarré avant l’été, s’est poursuivie tranquillement, les gens se sont réinfectés régulièrement à la rentrée en se retrouvant sans protection contre la transmission aéroportée dans les #transports, les #lieux_publics, au #travail, à l’#école.

    Nous avons tous autour de nous des gens malades, des gens qui toussent, des collègues en arrêt court (ce que Marguerite Cazeneuve, directrice déléguée de l’assurance maladie, appelle de l’absentéisme). Malgré l’absence de politique cohérente de #tests, qui permettrait de suivre la remontée des #contaminations, on dispose de quelques éléments objectifs, les déclarations de clusters en milieu hospitalier ou en Ehpad, où pour des raisons évidentes de sécurité on continue quand même à tester en cas de vague de contamination, ainsi que la surveillance de la présence virale dans les eaux usées, en montée dans de très nombreuses régions depuis des semaines.

    Les mêmes guignols de plateau, plus rarement invités, viennent répéter le mantra qu’ils assènent depuis cinq ans, qu’il y a bon espoir que le Covid devienne maintenant une pathologie respiratoire hivernale, alors que les vagues se sont succédé chaque année sans s’en tenir à cette injonction. Quelques pédiatres influenceurs aussi nuls que leurs aînés innovent en expliquant qu’il est normal que les contaminations remontent, puisque le Covid est une maladie respiratoire hivernale, et que… l’hiver commence à la rentrée, apparemment.

    Des #autotests pas très fiables

    En attendant, les études s’accumulent sur les conséquences du #Covid_long (heureusement statistiquement assez rare) chez les enfants, et le risque grandissant au fil des #réinfections, que rien n’est fait pour éviter, les promesses de Macron sur l’amélioration de la #qualité_de_l’air étant là comme ailleurs restées lettre morte.

    Les pharmacies voient affluer les patients à la recherche d’#autotests_antigéniques. Et c’est effectivement pour les personnes tombant malades avec de la fièvre, des symptômes ORL pseudo-grippaux, l’un des seuls moyens d’essayer de savoir si elles ont été contaminées par le Covid. Avec deux chances sur trois, si c’est le cas… d’obtenir cependant un résultat faussement négatif. Rappelons donc que les autotests, ainsi que les #tests_antigéniques de pharmacie, qui donnent un résultat rapide en quelques minutes, et furent très utiles en 2021 et 2022, ont depuis 2023 nettement diminué d’intérêt, puisque les variations du génome viral ont sérieusement entamé leur fiabilité, et qu’aujourd’hui ils passent à côté de deux infections Covid sur trois… ce qui a pour conséquence de faire croire à des patients infectés qu’ils n’ont pas le Covid, de ne pas s’arrêter, et de risquer donc de déclencher un Covid long (beaucoup plus fréquent en cas de persistance de l’activité physique et intellectuelle pendant la phase aiguë), et de contaminer leurs collègues.

    Seule la #PCR donne un résultat fiable. Le recul grandissant de l’accès aux soins rend difficile de voir un généraliste rapidement, alors que le seul moyen d’obtenir le remboursement d’une PCR en laboratoire d’analyses (qui sur le plan pratique nécessite le même écouvillonnage nasal que le test antigénique) est de disposer d’une #ordonnance. Ce recul dans le dépistage du Covid est dû entre autres à la nouvelle ministre de la Santé, #Stéphanie_Rist, qui en novembre 2024 avait fait voter l’Assemblée afin que ne soient plus remboursés les tests PCR sans ordonnance, comme quoi les gouvernements macronistes savent rendre hommage aux plus méritants.

    Faites-vous arrêter si vous êtes malade

    Reste la « #campagne_vaccinale », qui va démarrer ce 14 octobre, et qui permet d’accéder au #vaccin antigrippal et à un rappel de vaccin Covid. L’un et l’autre sont accessibles à toute personne qui le demande, quel que soit son âge, son état de santé, mais le vaccin antigrippal n’est remboursé à 100 % qu’après 65 ans, ou en cas de grossesse, ou en cas d’affection longue durée, et à 65 % pour les enfants entre 2 et 17 ans. Le rappel Covid est pris en charge à 100 %.

    La #pandémie est toujours là. La #transmission ne se fait pas par les mains, mais par #voie_aérienne, par #aérosolisation. Si vous désirez vous protéger, portez un #masque_FFP2 dans les transports, les lieux confinés. Aérez fréquemment les pièces où vous vous trouvez. En cas de symptômes ORL ou digestifs, tâchez d’obtenir une ordonnance de PCR, soit en consultation avec un généraliste, soit en téléconsultation. Faites-vous arrêter si vous êtes malade, c’est à ça que servait, entre autres, la Sécurité sociale, avant d’être mise entre les mains de cost killers hors sol. Bonne chance, winter is coming, et on est toujours gouvernés par les mêmes pointures.

    https://www.liberation.fr/societe/sante/cinq-ans-de-covid-toujours-les-memes-guignols-toujours-les-memes-erreurs-
    #arrêt_maladie

    • Ma réponse à Christian Lehmann, sur FB  :

      Je te l’ai dit que pendant mon hospi cet été dans un service très bien en dehors du syndrome généralisé du « pifalair », je n’ai pas réussi à obtenir un PCR avant de rentrer chez moi (et possiblement contaminer ma famille) ? Ils ont commencé par dire oui… et se sont pointés avec un TAG pris dans les vieux stocks. Je leur signale que c’est à peu près aussi efficace que de pisser dans un violon (j’avais la stat de 60% de faux négatifs, ce qui est quand même un énorme trou dans la raquette) et que c’est pour cela que j’avais spécifié un PCR. Mais bon, je suis une « petite bonne femme », donc on peut me berner facilement.
      Le chir (qui a fait un boulot génial par ailleurs… en dehors de ce moment précis) vient me sermonner en me précisant qu’il ne voit pas pourquoi je fais chier tout le monde alors que VISIBLEMENT, personne n’est malade dans son service (en dehors de la suspicion de covid avec laquelle j’avais passé la nuit aux urgences et qui avait été rassurée par… un TAG sorti du vieux stock !). Le fait qu’on avait établi le taux d’asymptos à 70% n’a pas eu l’air de l’émouvoir : « s’il y a pas de symptômes, il n’y a pas transmission ».
      C’est fou comme ce gus totalement compétent par ailleurs s’est crétinisé autour de l’unique question du covid, agacé que je ne lâche pas l’affaire.
      Je demande une ordonnance pour aller passer le test en ville en sortant : nouveau refus, parce qu’il est de sa « responsabilité de ne pas creuser le trou de Sécu ».
      J’ai arrêté le festival de mauvaise foi là et j’ai donc payé un PCR de ma poche en sortant.
      Pourquoi tous ces gens consciencieux, bienveillants, compétents et intelligents se sont mis à débiter de la merde en barre quand j’ai parlé covid ?

  • Lecture d’un extrait du livre « La maison vide » de Laurent Mauvignier, paru aux Éditions de Minuit en 2025

    https://liminaire.fr/creation/radio-marelle/article/la-maison-vide-de-laurent-mauvignier

    Le roman s’ouvre sur une demeure abandonnée pendant vingt ans, renfermant objets, photos mutilées et traces de plusieurs générations. À partir de cette maison, l’écrivain remonte le fil d’une histoire familiale marquée par deux guerres mondiales, la vie paysanne et les destins brisés de plusieurs femmes. On croise Marie-Ernestine, musicienne empêchée par un mariage imposé, Marguerite, figure rebelle et humiliée à la Libération, ou encore les hommes partis au front et revenus détruits. En ravivant ces existences oubliées, Mauvignier tente de comprendre l’ombre que ce passé a fait peser sur les siens, jusqu’au suicide de son père en 1983. Le roman est à la fois enquête intime, fresque historique et méditation sur la mémoire transmise par les silences autant que par les récits. Avec son écriture minutieuse et vibrante, l’auteur redonne chair à des vies effacées et fait de cette maison un lieu hanté où s’entrelacent drame familial et mémoire collective.

    (...)
    #Radio_Marelle, #Écriture, #Livre, #Lecture, #En_lisant_en_écrivant, #Podcast, #Littérature, #Voix, #Mémoire, #Famille, #Histoire, #Guerre, (...)

    https://liminaire.fr/IMG/mp4/en_lisant_la_maison_vide_laurent_mauvignier.mp4

    https://www.leseditionsdeminuit.fr/livre-La_Maison_vide-3486-1-1-0-1.html

  • #Journal du regard : Septembre 2025

    https://liminaire.fr/chronique/journal/article/journal-du-regard-septembre-2025

    https://www.youtube.com/watch?v=cakcbwZq9X0

    Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions

    (...) #Journal, #Vidéo, #Architecture, #Art, #Écriture, #Voix, #Sons, #Mémoire, #Paysage, #Ville, #Journal_du_regard, #Regard, #Dérive, #Photographie, #Seine, #Paris, #Jardin, #Cimetière, #Automne, (...)

  • Lecture d’un extrait du livre « La joie ennemie » de Kaouther Adimi, paru aux éditions Stock, dans la collection « Ma nuit au musée » en 2025

    https://liminaire.fr/creation/radio-marelle/article/la-joie-ennemie-de-kaouther-adimi

    Le livre de Kaouther Adimi est le récit d’une nuit passée à l’Institut du monde arabe face aux œuvres de la peintre algérienne Baya. Ce qui commence comme un dialogue avec l’art se transforme en plongée intime dans la mémoire de l’autrice. Baya, révélée très jeune par ses toiles éclatantes, incarne pour Adimi une force de vie et de résistance, miroir de son propre rapport à l’Algérie. Le récit mêle la trajectoire de l’artiste et l’enfance de l’écrivaine dans les années 1990, marquées par la décennie noire. Alors que sa famille choisit de rentrer au pays malgré la menace terroriste, la jeune Kaouther vit la peur au quotidien : faux barrages, attentats, silence imposé. Elle enquête aujourd’hui sur cette période, questionne ses proches et confronte souvenirs et images familiales. Ce texte explore ainsi les liens entre art, mémoire et histoire collective, montrant comment la création peut devenir refuge, éclairage et libération face aux ombres du passé.

    (...)
    #Radio_Marelle, #Écriture, #Livre, #Lecture, #En_lisant_en_écrivant, #Podcast, #Littérature, #Voix, #Mémoire, #Histoire, #Guerre, #Algérie, #Peinture, #Art, #Baya (...)

    https://liminaire.fr/IMG/mp4/en_lisant_la_joie_ennemie_kaouther_adimi.mp4

    https://www.editions-stock.fr/livre/la-joie-ennemie-9782234086470

  • Rien que les heures, un livre de Pierre Ménard à paraître aux Éditions Jou le 15 mai 2026. Aidez-nous à produire ce livre et recevez-le avant sa diffusion en librairie, dès la mi-avril 2026.

    https://liminaire.fr/projets/article/rien-que-les-heures

    Une traversée de Paris du nord au sud en une journée. À chacune des 60 étapes du parcours, le temps s’arrête, en alerte. Une heure, une adresse pour seul jalon. Au même instant, des scènes se déroulent, dans différents endroits du monde : 146 pays et 396 villes. La succession des histoires qui surgissent, au fil des heures, des situations qui apparaissent dans le désordre comme autant d’épiphanies, forme une constellation d’instants suspendus, d’arrêts sur image.
    La juxtaposition de ces multiples strates du récit permet d’explorer simultanément différents points de vue dans une expérience polyphonique.
    Un lent cheminement qui révèle, de la veille au lendemain, le trait d’union reliant l’espace dans le temps, l’épreuve d’une présence au monde. Un monde où trouver sa place, où il y a lieu d’être.
    Ce récit n’est pas une invitation au voyage, mais une traversée immobile qui nous relie aux autres et à nous-même.

    (...)
    #Écriture, #Livre, #Lecture, #Littérature, #Voix, #Monde, #Psychogéographie, #Parcours, #Poésie, #Récit, #Temps, #Édition (...)

    https://youtu.be/r3CeUQvBiRU

    https://editionsjou.net/produit/rien-que-les-heures

    https://www.helloasso.com/associations/association-jou/collectes/rien-que-les-heures

  • Freinages fantômes : « Je suis passée de 130 km/h à l’arrêt en quelques secondes, sans avoir freiné » | France Inter
    https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-info-de-france-inter/l-info-de-france-inter-5400052

    Joanna crée une adresse mail. En un mois, elle reçoit plus de 250 témoignages. Des « freinages fantômes » qui concernent des voitures de toutes les marques. Et des expériences qui s’étalent sur les quatre dernières années. Tous n’ont pas eu d’accident, mais ont désormais très peur d’utiliser leur voiture. « Ça va du petit incident - le véhicule freine parce qu’il interprète une ombre ou un virage - sans conséquence, jusqu’à l’accident comme pour moi, voire, pour certains, un accident mortel », explique-t-elle.
    (…)
    Il n’y a pour l’instant aucune preuve d’un défaut du constructeur (plusieurs marques sont concernées) ou d’un sous-traitant, ni même d’un dysfonctionnement des véhicules. Avec son appel à témoins, la jeune femme a pour objectif de pouvoir faire pression pour obtenir de premières réponses, voire identifier une ou des causes potentielles, avant, peut-être, d’entamer des démarches en justice.

    Si vous souhaitez témoigner d’un incident similaire, vous pouvez contacter cette adresse mail : incident.freinage@gmail.com

    #informatique_routière #industrie_automobile #accidents_de_la_route #capitalisme
    #voitures_informatisées #IA_automobile #AI_automobile

    Voir aussi https://seenthis.net/messages/1128850

  • L’État impose une raffinerie classée Seveso dans une zone inondable
    https://reporterre.net/L-Etat-impose-une-raffinerie-classee-Seveso-dans-une-zone-inondable

    « Nous ne sommes pas contre l’industrialisation ou le développement de la voiture électrique, finir par tonner, debout au milieu de l’assistance, Florence Bougault, administratrice de la Sepanso, association de protection de l’environnement en Nouvelle-Aquitaine. Depuis le début, nous vous répétons que l’endroit n’est pas le bon ! »

    #not_in_my_garden

    #le_dernier_caca_de_bayrou

  • Ces soirs rangés dans mon tiroir : Poèmes de Han Kang (traduits du coréen par Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet), aux Éditions Grasset , en 2025), lus par Jiwon Lee et Pierre Ménard

    https://liminaire.fr/creation/livre-lecture/article/ces-soirs-ranges-dans-mon-tiroir

    Ces soirs rangés dans mon tiroir est le premier recueil de poèmes de Han Kang traduit du coréen par Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet. Il vient d’être publié aux éditions Grasset, en 2025. Dans ses textes l’autrice explore les thèmes de la fragilité du corps, de la mémoire, de la mort. Son écriture est épurée et sensible. Entre douleur intime et résonances universelles, la poétesse coréenne fait dialoguer nature et expériences personnelles. L’ombre et l’espoir se mêlent dans ce recueil « en s’affranchissant de la pesanteur » comme dans ses romans qui interroge la condition humaine.

    (...)
    #Radio_Marelle, #Écriture, #Livre, #Lecture, #Littérature, #Voix, #Corps, #Mort, #Nature, #Corée, #Poésie, #Mémoire (...)

    https://www.youtube.com/watch?v=eonkJ_kNjNM

    https://www.grasset.fr/livre/ces-soirs-ranges-dans-mon-tiroir-9782246834991

  • La Cour des comptes porte un œil critique sur la gratuité des transports publics dans les grandes villes
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/09/15/la-cour-des-comptes-porte-un-il-critique-sur-la-gratuite-des-transports-publ

    [...]

    Dans un rapport consacré à la part payée par les usagers dans les transports publics urbains, publié lundi 15 septembre, la Cour des comptes alerte sur le fait qu’elle n’a cessé de décroître ces dernières années pour atteindre 41 % des coûts de fonctionnement des réseaux. Si l’on ajoute à l’équation les investissements supportés par les autorités organisatrices de la mobilité, la contribution des passagers descend à 26 % du coût réel.

    [...]

    La Cour des comptes s’est également penchée sur la gratuité totale mise en place dans 46 réseaux, bénéficiant à 2,8 millions de personnes. Une telle politique, note-t-elle, s’est développée depuis le début du siècle, mais s’est accélérée depuis 2017 avec le basculement d’agglomérations de plus de 100 000 habitants vers la gratuité, telles que celles de Niort, Dunkerque, Calais, Douai, Bourges et, la plus grande d’entre elles, Montpellier, où vivent quelque 500 000 personnes. Les auteurs du rapport ont un jugement différencié selon la taille du réseau. S’ils sont modestes ou intermédiaires, la gratuité « permet d’accroître sensiblement la fréquentation, pour un coût limité par rapport à la situation initiale », estiment-ils, puisque les recettes étaient réduites à leur portion congrue.

    [...]

    Dans le cas de Montpellier, où les transports sont gratuits depuis 2023 pour les administrés de la métropole, une enquête a été menée en juin 2024 par la Cour des comptes auprès de 11 000 habitants. La hausse de la fréquentation est incontestable, mais elle s’accompagne d’une baisse de la satisfaction des usagers. Surtout, les nouveaux usagers se déplaçaient auparavant davantage à pied ou à vélo (39 %) qu’en voiture (33 %), ce qui fait dire aux auteurs que cette politique coûteuse a en partie manqué sa cible en matière de report modal.

    Cette analyse fait bondir le maire de Montpellier, Michaël Delafosse (PS), qui déplore le « biais idéologique » de la Cour des comptes. « La gratuité, c’est un choix politique pour allier transition écologique et pouvoir d’achat. On ne s’interroge pas de la même manière sur le coût des routes pour les finances publiques ! », regrette-t-il. Selon lui, la Cour aurait dû attendre les résultats de l’enquête approfondie commandée par la métropole, prévus pour octobre, avant de jauger cette « expérience toute jeune ».

    [...]

    Le versement mobilité, prélevé sur la masse salariale des entreprises, finançait 46 % des transports urbains en 2019. Il est désormais à son « plafond légal dans les grandes AOM ».

    • Pour le coup, le maire de Montpellier n’a pas tord : la cour des compte s’aligne sur les arguments des droitards anti-gratuité.

      – D’abord la gratuité à Montpellier accompagne d’énormes perturbations et restrictions à la circulation automobile (qui continuent à se mettre en place) : mise en place de la ZFE (mais ça, on n’a plus aucune idée d’où ça en est : c’est en pause, c’est annulé, c’est quoi ?), zone 30 sur toute la ville, suppression massive de places de parking en centre-ville, accès (au pluriel) aux centre-ville extrêmement compliqués, voies doubles passées à une seule voie (avec une voie réservée aux bus et aux vélos), et partout des travaux pour réduire la place de voitures et développer les trams, les bus, les bus-trams avec des voies vélos à chaque fois.

      La gratuité est l’énorme argument qui permet de faire passer ça. (Parce que t’imagines bien que ça gueule, parce que se balader en voiture n’a jamais été aussi pénible.) Sans ça, tu peux être certain qu’à la prochaine élection municipale, on se tapera un connard de droite élu sur le thème de l’« écologie punitive » et se fera un devoir d’arrêter tous ces changements qui entravent le bonheur du conducteur automobile. (Encore une fois : le déploiement de la ZFE avait déjà été mis en pause à cause des pressions locales ; maintenant au niveau nationale ; et on n’a plus aucune idée d’où ça en est.)

      – Évidemment quelque chose qui ne plaira pas aux droitards : il me semble bien que ça fait passer le financement sur des impôt plus ou moins progressifs plutôt que sur la vente des billets (qui pèsent beaucoup plus lourd dans le budget des familles pauvres que des familles riches, sachant les transports sont une dépense contrainte). Déjà quand je vois ce que nous, avec une famille de 5, on économise sur les 5 abonnements qu’on devrait prendre sinon, j’imagine que pour une famille aux revenus plus modestes, ça représente quelque chose d’absolument énorme (même si, comme on le sait, il y a des économies qui sont faites ailleurs).

      – Les sondages pour noter une « baisse de satisfaction », alors qu’il y a justement des travaux énormes pour changer tout le plan de circulation de la ville depuis 2020, ce n’est pas sérieux, et c’est loin d’être terminé. Bien sûr que c’est le bordel, il y a des travaux partout, et principalement dans le but de développer le réseau et de restreindre la circulation automobile. D’autant qu’évidemment, une partie des nouveaux usagers, ça va être ces gens qui, auparavant, se complaisaient à polluer le centre-ville matin et soir pour faire en voiture l’aller-retour depuis leur lotissement à l’extérieur de la ville où tout le monde vote facho, et que maintenant ça les fait chier des devoir prendre les transports en commun avec les noirs et les arabes.

    • L’avis du président de la métropole lyonnaise :

      Bruno Bernard ✓- Mastodon
      https://piaille.fr/@BrunoBernard/115124209658048741

      31/08/2025

      🟢🎫 Dès demain les enfants jusqu’à 10 ans pourront se déplacer gratuitement sur notre réseau TCL !

      Pourquoi ne pas rendre les TCL gratuits pour tout le monde ?

      Parce qu’une telle mesure coûterait chaque mandat l’équivalent de 3 ou 4 nouvelles lignes de tramway, ou toute la modernisation de nos 4 lignes de métro. Autrement dit : ce serait renoncer à améliorer concrètement l’offre.

      Si on veut que plus de monde prennent les TCL, il faut améliorer ce service !

      Mais cela ne veut pas dire ne rien faire. Bien au contraire. Nous croyons à une approche plus juste et plus utile : la tarification sociale.

      Elle permet d’aider d’abord celles et ceux qui en ont le plus besoin.

      C’est pourquoi nous avons :
      – baissé l’abonnement des jeunes,
      – rendu les TCL gratuits pour les personnes en situation de grande précarité,
      – et à la rentrée, la gratuité s’étendra aux enfants de moins de 10 ans.

      Et contrairement à une idée reçue, les usagers qui payent l’abonnement maximum sans reste à charge représentent moins de 3% de nos abonnés totaux. 97% des abonnés profitent d’un abonnement à moins de 37€ en reste à charge !

      Ce choix d’une solidarité couplé à un doublement des investissements est le plus juste, le plus social et le plus écologique.

      Un choix fort, pour que les transports en commun soient une vraie alternative à la voiture pour toutes les familles et un levier concret de pouvoir d’achat.

    • Quelle que soit la ville française, le ticket ou l’abonnement payé par les voyageurs pour prendre un bus, un tram ou un métro ne couvre qu’une partie du coût du service.

      Ça commence mal cet article du Monde : là, on te fait bien comprendre que malgré tout, les « collectivités » te font un gros cadeau. Alors, la ramène pas trop non plus sinon tu vas payer le « vrai » prix de ce que ça nous coûte, à nous, les gestionnaires des « délégations de services (plus vraiment) publics » ...

    • De fait, de nombreuses tarifications sociales régionales ont été mises en place. Contrairement à ce que dit la cour des comptes (d’après Le Monde), si ces tarifs peuvent être liés au « statut », comme en IDF
      https://www.solidaritetransport.fr/first-request/online/rights
      il arrive aussi qu’ils dépendent plutôt du quotient familial tel qu’évalué par la CAF, comme en PACA
      https://zou.maregionsud.fr/commander-une-carte-zou-solidaire

      Et là, l’argument selon lequel ce serait des trajets piétons et vélo qui se reportent sur l’offre publique ne doit guère tenir. Qui marche ou pédale du Val d’Oise à l’Essone, ou de Marseille à Manosque ?

      Nos dirigeants se rêvent en jet society (et d’ailleurs : qui prend l’avion ?), sont des utilisateurs intensifs de TGV hors de prix. Pour eux la mobilité doit rester un privilège (paye ton flixbus !).

      #tarification_sociale

    • Je n’ai jamais vu évaluer par exemple le coup du passage dans les rues de la caravane des 35 tonnes chargés à bloc pour le tour de france. A griller les feux et à passer à fond sur les petits ponts du canal de Brienne. Combien ça coûte à entretenir ? et justement à ne pas devoir entretenir pour des énormes SUV.

      Et si tu calcules, rajoute aussi les gains vu par le lobbying pro pétrole, versus le lobbying pro nucléaire, versus le lobbying du macadam et celui des bagnoles, rachida en tête. Tu penses vraiment qu’ils vont lâcher la poule aux œufs d’or comme ça ?

      Du coup, ils augmentent de façon tellement honteuse le prix du billet, comme à paris, que c’est sûr que dans ces conditions ce n’est plus à égalité avec le coût du système technologique de contrôle des transports. Entre les machines à composter, barrière de protection, billetteries, vidéosurveillance, contrôle et contrôleurs ça fait du monde pour pousser le portillon sécuritaire et jusque là on considérait que les bénéfices y étaient totalement absorbés.

      Y’a un chomsky dans la salle pour analyser quel pourcentage d’articles de ce journal sont devenus fascisants ? ça augmente au fur et à mesure des mois. Ça se complait à alimenter la peur d’un autre monde et à démontrer envers et contre tout que ce ne serait surtout pas possible.

    • Je n’arrive pas à retrouver la vidéo mais ça me fait penser à cet élu (canadien ?) qui était interpellé par un quidam qui demandait à ce que les cyclistes payent un droit d’usage de la route et qui semblait tout perdu quand on lui a dit que les cyclistes payaient les mêmes impôts que lui... Les fachos (ou proto-fachos) ont toujours le même mode de pensée : ils s’approprient l’espace d’une façon et rejettent tout élément qui ne l’utilise pas de la même façon (marche avec les chasseurs, les agriculteurs réacs etc.).

    • Comme la gosse partait de la gare, on avait pris un hôtel plein centre ville et on a passé plus d’une heure à tenter de l’atteindre. Après 6 heures de route, on a modérément apprécié l’absence de panneaux indicateurs pour se diriger et effectivement, le fait qu’aucun GPS n’est fonctionnel intra-muros, entre les chevauchement de voies et le fait qu’aucun n’arrive à suivre le rythme du changement de plan circulation.

      Donc au lieu de mettre 10 min pour foutre la voiture au parking et faire le reste à pied comme prévu, on a pollué une heure et y a pas eu de reste.

      On a bien compris le concept et on est ok sur le principe  : rendre la ville à ses habitants. Clairement, dans la plupart des cas, les gens peuvent circuler sans craindre les bagnoles, mais laisser ceux qui doivent arriver tourner en rond pendant des plombes, c’est pas terrible non plus.

      Par ailleurs, comme déjà observé dans d’autres métropoles régionales, rendre la ville à ses habitants sonne aussi pas mal comme « en exclure les autres, les étrangers et les ploucs sans transports en commun  ».

    • Figure-toi qu’à Lyon, les parkings sont pléthoriques, rarement saturés, et plutôt bien placés. Aussi, à chaque fois que je dois prendre la voiture, je vérifie le parking la plus proche, et je n’hésite pas, j’y pose la voiture sans chercher une place dans une rue.

      En voyage en voiture de location cet été dans un grand pays du nord, on a fait exactement pareil. Arrivé dans la capitale administrative, on repère le parking public, on pose la voiture, et on la laisse pendant tout le séjour. On traverse le pays, on arrive dans la grosse ville sur la côté, apparemment la capitale économique, et là aussi, on repère, et on pose le véhicule dans l’immense parking souterrain - on a eu un petit peu plus de mal pour trouver le bon parking, mais une fois trouvé, on découvre qu’il a des accès qui rayonnent dans tout l’hyper-centre, c’est juste qu’on n’était pas assez attentif.

      Et donc, on n’a eu à tourner des heures. Ouf. Je me sens chanceux.

      A vrai dire, je crois que les seules villes où il est compliqué de circuler en voiture, ce sont les villes où ils n’ont pas encore fait le nécessaire pour réduire la place de la bagnole, pour de vrai.

      J’en parlais l’autre fois, dans un autre fil où je déblatérais sur les débats consternants sur la circulation en bagnole à Lyon. Les gens ne se souviennent pas de ce que c’était de circuler il y a 10 ou 20 ans, quand tout était saturé, alors même qu’il y avait des doubles ou quadruples voies sur la plupart des grands axes intra-muros (avec les murs gris et poussiéreux qui vont bien sur les alentours).

    • @biggrizzly : comme le disait @arno, ils sont en plein dans les travaux.

      On visait le gros parking sous-terrain du centre-ville, sachant que l’hôtel forfaitise le prix du stationnement pour 24h.
      C’est juste qu’il n’est pas accessible. Le GPS se paume, il y a des épingles à cheveux dans un dédale de voies souterraines, pas de panneaux, en gros, il n’y a que si tu connais que tu peux y arriver et par définition, les visiteurs ne connaissent pas.

      Logiquement, tu flèches les visiteurs vers les parkings pour qu’ils posent leur engin de mort et n’y touchent plus jusqu’au départ.

    • Une étude prône de réduire drastiquement la place accordée à la voiture pour promouvoir un « système alternatif de mobilité »
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/09/16/une-etude-prone-de-reduire-drastiquement-la-place-accordee-a-la-voiture-pour

      Avec 1 million de kilomètres de routes, la #voiture est à son aise sur le territoire français. Le Forum vies mobiles suggère d’en rendre 23 % aux transports en commun, et d’en réserver 20 % aux #mobilités douces.

      https://justpaste.it/a4qhb

      #transports

    • les pecnos sont les nouveaux ?????

      Les « péquenots » (non propriétaires du foncier agricole ou du foncier bâti) ont toujours fait partie du « Lumpen-proletariat ».
      #gueusaille #domesticité #servage

      Par ailleurs, comme déjà observé dans d’autres métropoles régionales, rendre la ville à ses habitants sonne aussi pas mal comme « en exclure les autres, les étrangers et les ploucs sans transports en commun  ».

      #ploucs #mobilités (j’aurais aimé ajouter des guillemets à ce tag)

    • J’ai vécu à Nantes il y a plus de quinze ans, les transports étaient gratuits pour les chômeurs (c’était mon cas) pendant 3 mois, j’ai l’impression que ça n’existe plus mais effectivement la grille tarifaire actuelle témoigne d’une inventivité administrative pas piquée des hannetons. Par ailleurs j’y ai passé quelques jours cet été, y faire du vélo est devenu vraiment plus agréable, par contre la gentrification tapageuse du centre-ville est assez incroyable...

    • @monolecte Je pense que je vois de quoi tu parles : même moi au bout de 8 ans j’ai du mal. Mais figure-toi que ça n’est pas lié aux travaux récents : cette espèce de spaghetti de voies qui passent au-dessus, en-dessous, qui se superposent, te font faire un quasi demi-tour sur place… j’ai toujours connu. Ça doit remonter à Georges Frêche (piétonnisation du centre-ville et/ou construction du Polygone).

      @sombre on a aussi à Montpellier ces parkings-relais. Il y en a 9, et si tu bénéficie du passe gratuité (c’est-à-dire résident de la Métropole), ces parkings sont gratuits. Et sinon, un peu plus loin (mais toujours proches des trams, il y a encore 6 parkings « de proximité » totalement gratuits.

  • Une étude montre que #marcher est bon pour la #santé, pour la planète et... pour les finances - La Montagne
    https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/une-etude-montre-que-marcher-est-bon-pour-la-sante-pour-la-planete-et-pou

    (...)

    Pour la première fois, l’#Ademe quantifie l’impact #économique et #sanitaire de la marche.

    L’augmentation des #déplacements à pied et la réduction associée de l’utilisation de la #voiture permettrait une réduction des dépenses de #voirie de 7,5 milliards d’euros par an et une économie de 1,3 milliard par an pour les ménages.

    Parmi les impacts nets les plus positifs, on retrouve l’efficacité des actifs (#productivité en augmentation de 6 à 9 % , réduction de l’#absentéisme et du #turn-over) estimée à 20 milliards d’euros par an.

    Et l’amélioration de la santé qui représente 17 milliards d’euros par an. L’activité physique éviterait ainsi 10.500 décès prématurés par an.

    Des milliards comme s’il en pleuvait.

  • Lecture d’un extrait du livre « Des obus, des fesses et des prothèses » d’Arno Bertina

    https://liminaire.fr/creation/radio-marelle/article/des-obus-des-fesses-et-des-protheses-d-arno-bertina

    Dans un hôtel près de Tunis, quelques années après la révolution, des femmes en convalescence après des opérations de chirurgie esthétique, leurs corps et leurs visages recouverts d’hématomes et de bleus, côtoient des rescapés de la guerre en Libye, gravement blessés, mutilés, défigurés. Ces femmes augmentées (en guerre contre elle-même, l’acceptation de leur physique) se confrontent à ces hommes diminués. « La chirurgie n’est pas une façon d’éteindre le feu qu’allume en nous le regard des autres, c’est sans doute la trace de cette violence. » Le récit se forme autour de plusieurs personnages, dans la multiplicité des voix qui se font écho, dont le face-à-face souligne une même fragilité : celle d’exister dans le regard et le désir des autres. « Des grimaces, de la laideur, des corps qui se contorsionnent, qui hurlent en essayant de sourire ».

    (...)
    #Radio_Marelle, #Écriture, #Livre, #Lecture, #En_lisant_en_écrivant, #Podcast, #Littérature, #Voix, #Regard, #Beauté, #Corps, #Guerre, #Tunisie (...)

    https://liminaire.fr/IMG/mp4/en_lisant_des_obus_des_fesses_et_des_prothe_ses_arno_bertina.mp4

    http://www.editions-verticales.com/fiche_ouvrage.php?rubrique=3&id=502

  • « L’#IA_conversationnelle devient chaque jour plus influente dans la vie de nos adolescents »

    Face au développement fulgurant des « #compagnons_IA », avec qui des ados développent des relations d’#amitié ou d’#amour, Mathias Dufour, fondateur du groupe de réflexion #LePlusImportant, réclame, dans une tribune au « Monde », l’application d’une logique de #précaution pour ces #cerveaux en développement, et la mise en place de #garde-fous.

    L e débat sur les effets des écrans sur les jeunes, comme leur régulation, est aujourd’hui largement focalisé sur les réseaux sociaux. Or, pendant ce temps, une révolution silencieuse est en cours : les intelligences artificielles (IA) conversationnelles pénètrent l’#intimité des adolescents, sans cadre ni vigilance.

    Nos ados ne sont plus seulement exposés à des vidéos virales. Ils parlent à des IA qui, mémorisant les détails personnels, les écoutent, leur répondent, les soutiennent. Ils échangent avec elles de façon fluide, personnalisée et empathique, et même s’y attachent, parfois profondément. C’est le cas avec les IA génératives classiques, comme ChatGPT, mais aussi avec des plateformes dites « de compagnons IA », comme #Replika, qui permettent de « personnaliser » son IA partenaire et lui donner une #voix, un #prénom, une #personnalité.

    La diffusion de ces applications est fulgurante. Selon une enquête de l’association Common Sense Media parue le 16 juillet, près des trois quarts des adolescents américains déclarent avoir utilisé un #compagnon_émotionnel basé sur l’IA – un #chatbot simulant une relation amicale, amoureuse, voire sexuelle. Près de la moitié y recourent régulièrement. Inexistantes il y a trois ans, ces IA font déjà partie du quotidien le plus intime des adolescents.

    Illusion d’une relation sûre

    L’IA conversationnelle est conçue pour capter l’attention des utilisateurs et pour maximiser le temps qu’ils y passent. Comme les réseaux sociaux. Elle en diffère en ce qu’elle donne l’illusion d’une relation sûre et bénéfique. Comment ne pas apprécier sa disponibilité permanente, son aide rassurante, son #soutien inconditionnel ?

    Notre tendance à l’#anthropomorphisme nous pousse, inconsciemment, à traiter l’IA comme un humain, et donc à nouer des liens avec elle. Cela la rend plus insidieuse : parce qu’elle parle « #comme_un_humain », on oublie qu’elle n’en est pas un. Parce qu’elle simule le soutien, l’amitié, l’amour, on lui prête des #émotions qu’elle n’a pas. Parce qu’elle est si empathique, elle ne peut être que bienfaisante.

    Le suicide, en février 2024, d’un adolescent américain de 14 ans, #Sewell_Setzer, à la suite d’une #relation_affective avec un chatbot à l’insu de ses parents, a sonné comme une tragique alerte. Sewell a semblé voir la mort comme un moyen de rejoindre sa compagne virtuelle, nommée Daenerys Targaryen, d’après le personnage de la série audiovisuelle Game of Thrones.

    Le New York Times, le 23 octobre 2024, a reproduit leur ultime dialogue : « Viens me rejoindre dès que tu peux, mon amour », demanda le bot. « Et si je te disais que je peux venir tout de suite ? », répliqua Sewell. « Fais-le s’il te plaît, mon cher roi », répondit le bot. L’adolescent lui dit qu’il le ferait, puis il mit fin à ses jours. Un procès est en cours. Et, mardi 26 août, une plainte, la première connue, a été déposée contre #OpenAI après le suicide d’un adolescent lié à #ChatGPT.

    Le cas de Sewell Setzer est extrême, mais la tendance des IA conversationnelles à dire aux utilisateurs ce qu’ils ont envie d’entendre, plutôt que la vérité, peut renforcer leur biais de confirmation et les isoler. Chez les adultes, l’utilisation de compagnons IA semble liée à un risque plus élevé de #dépression et à un sentiment accru de #solitude. Peut-il en être autrement chez les plus jeunes ?
    Les IA conversationnelles sont des technologies à effet psychique. Plus les échanges durent, plus les risques pour leurs utilisateurs de distorsions dans leur #perception_de_la_réalité – ce qu’on appelle l’effet « #psychose_de_l’IA » – sont élevés. Or, les adolescents, dont le cerveau et la #maturité_affective sont encore en pleine évolution, en particulier en matière de #régulation_émotionnelle, contrôle des #impulsions et l’évaluation des #risques, sont particulièrement influençables.

    Recours thérapeutique sans garde-fou

    De surcroît, l’IA conversationnelle est désormais utilisée par des dizaines de millions de personnes pour évoquer leur #santé_mentale. La moitié des Américains qui ont des problèmes de santé mentale et ont recours à l’IA conversationnelle le font à des fins thérapeutiques, consultant des chatbots comme de vrais professionnels de santé. C’est aussi le cas chez les #ados. Or, si les premières études montrent des résultats parfois positifs, il arrive à ces IA de donner de #mauvais_conseils, parfois directement nuisibles, y compris à des ados. De plus, le recours à l’IA peut retarder, voire éviter, celui à d’authentiques professionnels.

    Peut-on d’un côté réguler de manière stricte la formation et les pratiques des professionnels en psychiatrie et psychologie, et de l’autre laisser les adolescents en tête-à-tête sans garde-fou avec des substituts algorithmiques ? Face à des IA optimisées pour capter l’attention, il ne serait ni juste ni réaliste de confier la santé mentale de millions d’adolescents à la seule vigilance parentale.

    Même si les conséquences néfastes ne concernent qu’une très faible part des utilisateurs, les plus à risque sont les personnes déjà en difficulté, et, à l’échelle de générations entières, c’est un nombre considérable de vies qui peuvent être affectées.

    Nous n’accepterions jamais une diffusion de masse de médicaments auprès des mineurs sans preuves d’innocuité, garde-fous et suivi. Appliquons donc une #logique_de_précaution à ces cerveaux en développement, et traitons les IA conversationnelles comme un enjeu de #santé_publique.

    Faisons avec elles ce que la santé publique sait faire : prévenir, tester, encadrer, surveiller. Portons ce débat dans la sphère publique. Finançons des études, accélérons la recherche interdisciplinaire pour comprendre les effets de ces IA sur nos enfants. Outillons les ados et les parents. Cherchons des cadres appropriés, comme des seuils d’âge, des chartes de conception, des mécanismes de supervision, des dispositifs d’accompagnement médical.

    L’IA conversationnelle est un interlocuteur invisible, mais qui devient chaque jour plus influent dans la vie de nos adolescents. Mobilisons-nous, tant qu’il est encore temps, pour leur permettre de l’utiliser sans danger et en démultiplier les effets positifs.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/09/01/l-ia-conversationnelle-devient-chaque-jour-plus-influente-dans-la-vie-de-nos
    #intelligence_artificielle #AI #conversation #IA #adolescents #jeunes #influence #empathie

  • #Journal du regard : Août 2025

    https://liminaire.fr/chronique/journal/article/journal-du-regard-aout-2025

    https://www.youtube.com/watch?v=ypfM6RPPaYI

    Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions

    (...) #Journal, #Vidéo, #Architecture, #Art, #Écriture, #Voix, #Sons, #Mémoire, #Paysage, #Ville, #Journal_du_regard, #Regard, #Dérive, #Photographie, #Mer, #LaCiotat, #Jardin, #Résidence, #LaMarelle, #Été, (...)

  • 49 % plus cher que les thermiques : l’assurance des voitures électriques devient un cauchemar
    https://www.lesnumeriques.com/voiture-electrique/49-plus-cher-que-les-thermiques-l-assurance-des-voitures-electriques-

    Les véhicules électriques sont plus cher à réparer (post collision ce serait 22% de plus). L’article cite des données U.S pour souligner qu’en France aussi les compagnies d’assurances augmentent les frais d’assurance pour les véhicules électriques. Contre ce surcoût, il y aurait un déport de la conso vers des petits véhicules électriques en leasing aux frais d’assurance inclus.
    Encore quelques pas à franchir vers l’auto partage...

    #voiture

  • Lecture d’un extrait du livre « Colline » de Fanny Chiarello

    https://liminaire.fr/creation/radio-marelle/article/colline-de-fanny-chiarello

    Fanny Chiarello dépeint Coline, une adolescente marginale, entre colère et lucidité, vivant dans une ancienne ville minière du Nord de la France, qui fuit un quotidien miné par la désindustrialisation et la condescendance des clichés de classe. Isolée, végane, lesbienne, elle trouve refuge sur les terrils, écoutant Jamila Woods et inventant un dialogue intérieur libérateur, dénonçant la domination, l’exploitation, la confusion des valeurs, et la perte de sens. Grâce à une écriture incisive, une langue inventive et drôle, Fanny Chiarello capte la révolte et la tendresse d’une jeunesse ultra-consciente de sa situation. Colline invente un langage de survie, un monde parallèle pour résister, révélant la puissance vitale de l’imaginaire face au mensonge collectif.

    (...)
    #Radio_Marelle, #Écriture, #Livre, #Lecture, #En_lisant_en_écrivant, #Podcast, #Littérature, #Nord, #Voix, #Temps, #Vivant, #Génération, #Révolte, #Adolescence, #JamilaWoods (...)

    https://liminaire.fr/IMG/mp4/en_lisant_colline_fanny_chiarello.mp4

    https://www.cambourakis.com/tout/sorcieres/colline

  • "We Love Car-Free School-Streets!". Until We Have to Make Them a Reality.

    It’s easy to get people to agree that our cities would be less polluted, more pleasant, and safer—for the elderly, for kids, for everyone—if we relied less on cars.

    It’s equally easy to get them to acknowledge that we should be encouraging children to get more exercise by walking or riding their bicycles to school.

    What’s hard—really hard—is to get anybody to do anything concrete about it. When it comes to removing parking, or closing streets to cars, lofty statements of good intentions too often vanish into the (increasingly smog- and smoke-filled) air.

    (#paywall)

    https://www.highspeed.blog/we-love-car-free-school-streets

    #car-free #voitures #écoles #écoles_sans_voitures #urbanisme #aménagement_du_territoire #villes #enfants #enfance #urban_matter

  • Portugal’s Barroso #lithium mine project faces villagers’ ire

    An ancient farming village in the Portuguese mountains is fighting plans for an opencast lithium mine right on its doorstep.

    The lithium would be used for electric car batteries and is described by the mining company as critical for Europe’s transition to green energy.

    Portugal’s lithium reserves are considered central to Europe’s increasing demand for electric cars, but the villagers say it doesn’t justify ruining their way of life.

    “It would destroy everything,” says Aida Fernandes, as she looks across the valley where four opencast pits would border the village of Covas do Barroso in northern Portugal.

    Aida, like generations before her, farms cattle in this lush, unspoilt region which has UN Food and Agricultural Heritage status for its landscape and farming traditions.

    She deftly manoeuvres a tractor-load of brushwood which she’s spent the afternoon cutting from common land owned jointly by the community. Next she spreads the springy branches across the floor of the barn for bedding for her cattle.

    Common land is key to a dispute over plans for a new opencast mine - the Barroso Lithium Project - which would produce enough lithium for 500,000 electric car batteries a year over its 14-year operational life.

    But three quarters of the mine depends on accessing lithium deposits found in rocks on common land in the area, with the majority owned by the village.

    Aida is president of the Baldios - or common land association - which has rejected international mining company Savannah Resource’s financial offer to lease the land currently used for forestry and pasture.

    The European Union is keen to reduce its dependence on mines in China, Africa and South America for lithium and other raw materials needed for the green energy transition.

    The Barroso mine could be one of the first large-scale mines to supply battery grade lithium within Europe and in May Portugal’s Environment Agency gave Savannah Resources, which is based in London, the conditional go-ahead.

    They had revised their original proposals and agreed to changes such as not taking water from the local river. They must also build a new road to avoid the villages and fill in the opencast pits when mining there is finished.

    But opposition is still strong and Aida says that at the meetings they’ve had, “There isn’t anyone who’s in favour.” She says that in spite of the changes, “this is not good for us or for the environment” and they will fight on.

    If an agreement isn’t reached the Portuguese government could expropriate the land.

    Savannah also wants to buy private land from people like Maria Loureiro, who farms at the other end of the village. She grows olive trees and has cows which trot past us with bells jingling around their necks.

    “We’re not for sale, we don’t want to sell,” she tells me. She resents the offers of compensation and royalties for the area. “If I sold my land, what would I do?” she asks. She would also lose access to pasture on the common land if the mine went ahead.

    This is echoed by Fernando Queiroga, mayor of the municipality of Boticas, which includes the village of Covas do Barroso. He says that even if people are compensated for the duration of the mine they “will never go back to producing agricultural products again because in the meantime they’ll leave or they’ll just give up farming”.

    He’s finalising a legal challenge to the conditional approval of the project. “If the national courts don’t give us our answer, we’ll appeal to the European Court,” he says.

    The parish council of Covas do Barroso and the common land association have also lodged their own legal cases in an attempt to block the project.

    Dale Ferguson, the Australian interim CEO of Savannah Resources, says they’ve “listened to the community” and have made changes but concedes that “there always is some level of impact”.

    He believes the mine is “really critical for the energy transition for Europe”. He admits though, that with legal challenges, “the courts will make those ultimate decisions but we respect everybody’s rights and everybody’s opinions”.

    Portugal’s Secretary of State for Energy and Climate, Ana Fontoura Gouveia, is backing the Barroso mine and further exploitation of lithium in Portugal. She says the mine will bring new jobs and funding through royalties to the area. The legal action, she claims, is simply part of the democratic process.

    But does she see this as a test case for the rest of Portugal and Europe? “I see it as a best practice case and we are keen to show that you can do mining in Europe in the 21st Century with the highest standards and to the benefits of local populations,” she says.

    The rest of Europe will be watching the outcome closely, as pressure grows across the continent to open new mines for raw materials needed for the green transport and energy of the future.

    https://www.bbc.com/news/world-europe-67135047

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    signalé par @simplicissimus