• Armés de cônes de chantier, des militants bloquent les robots-taxis lessentiel.lu
    La ville de San Francisco s’oppose à l’État de Californie, qui pourrait autoriser les taxis autonomes à étendre leurs services, sur fond de militants qui ciblent ces robots-taxis. 

    Dans l’obscurité de San Francisco, un taxi sans chauffeur ralentit face à des silhouettes masquées qui l’encerclent, tel un animal traqué. L’un des hommes pose un cône sur le capot : interloquée, la voiture autonome allume ses feux de détresse et s’arrête en pleine voie. Cette semaine, ce curieux manège s’est reproduit des dizaines de fois dans la capitale de la tech. Un groupe de militants s’amuse à désactiver les robots-taxis la nuit pour protester contre leur prolifération, source de frictions entre l’État californien et les élus locaux.


    Des militants de Safe Street Rebel immobilisent un taxi autonome grâce à des cônes de chantier, à San Francisco le 11 juillet 2023. 

    « Nous pensons que toutes les voitures sont mauvaises, peu importe qui ou quoi conduit », balance à l’AFP Alex (prénom modifié), un idéaliste du collectif Safe Street Rebel, radicalement pro-piéton et pro-vélo. Pour lui, ce véhicule futuriste n’est « pas un nouveau mode de transport révolutionnaire », tout juste « un autre moyen d’asseoir la domination de la voiture ».

    Avec de simples cônes de chantier, le groupe arrive à immobiliser pendant de longues minutes les robots-taxis de Waymo et Cruise, les deux opérateurs autorisés à San Francisco, jusqu’à l’intervention d’un technicien. Leur action cumule des millions de vues sur les réseaux sociaux et attise la polémique, au moment-même où la Californie envisage d’autoriser ces entreprises à proposer un service payant dans la ville, 24 heures sur 24.

    Multiplication d’incidents
    La California Public Utilities Commission (CPUC), chargée de superviser les véhicules autonomes, pourrait prochainement permettre à Waymo et Cruise d’étendre leurs services. Elles fonctionneraient alors comme les applications Uber ou Lyft, mais sans chauffeurs. Une perspective qui fait grincer la municipalité. San Francisco a beau être le berceau des voitures autonomes – les premières ont commencé à y circuler dès 2014 avec un chauffeur « de sécurité » –, elle s’inquiète de la multiplication des incidents impliquant des robots-taxis. 

    Depuis un an, leur expérimentation ne requiert plus d’avoir un humain derrière le volant en cas d’imprévu. Croiser une Jaguar sans personne au volant fait partie du quotidien, pas de la science-fiction. La robotisation totale de l’expérimentation s’accompagne de désagréments. Voitures arrêtées sur la route, qui bloquent la file de bus ou s’incrustent sur une scène de crime face à des policiers irrités : les véhicules de Cruise et Waymo sont pointés du doigt, même si aucun accident fatal pour les humains n’a été répertorié.

    « Décision hâtive » 
    Début juin, un robot-taxi de Waymo a percuté un chien surgissant brusquement dans la rue. L’animal est mort. Quelques jours plus tard, un membre du conseil municipal de San Francisco, Aaron Peskin, a dénoncé « la décision hâtive de la CPUC d’autoriser une augmentation massive de la circulation (des robots-taxis) dans nos rues. » La ville s’oppose à l’État de Californie, seul décideur. Cet hiver, l’autorité des transports du comté de San Francisco a envoyé une lettre à la CPUC répertoriant 92 arrêts intempestifs de voitures autonomes.

    La polémique semble prendre : la CPUC, qui devait autoriser fin juin Waymo et Cruise à étendre leurs services, a reporté par deux fois sa décision, désormais attendue le 10 août. Actuellement, Cruise n’a le droit de faire payer ses courses qu’entre 22h et 6h du matin. Waymo ne peut pas facturer sans humain derrière le volant. Sous ce régime expérimental, les deux entreprises ont toutefois fidélisé des clients.

    La sécurité en débat
    Jaeden Sterling embarque ainsi quotidiennement à bord d’un robot-taxi. « Je les utilise surtout pour des raisons de commodité et de sécurité », raconte ce jeune homme de 18 ans. Depuis la banquette arrière d’une voiture Waymo, il surveille sur un écran les véhicules, piétons, et autres cyclistes détectés en temps réel par le logiciel. Cela lui inspire davantage confiance que la conduite « dangereuse » de nombreux chauffeurs VTC qui « sont pressés, car leur salaire est basé sur le nombre de courses qu’ils prennent. »

    Les arrêts intempestifs des véhicules autonomes lui apparaissent plutôt comme un gage de prudence. La sécurité est d’ailleurs l’argument principal martelé par Waymo et Cruise. Les robots-taxis de Waymo ont parcouru « plus d’un million de kilomètres » sans « aucune collision impliquant des piétons ou des cyclistes », rappelle ainsi l’entreprise à l’AFP. Quant aux collisions avec des véhicules, elles « impliquaient des violations des règles ou un comportement dangereux de la part des conducteurs humains. »

    Mais certains habitants restent méfiants. « Même si elles étaient vraiment plus sûres, quelle est la garantie qu’un bug vraiment dangereux n’apparaisse pas en production la semaine prochaine ? », s’interroge Cyrus Hall, 43 ans. Pour cet ingénieur informatique, les incidents actuels sont trop importants pour être ignorés. D’autant que San Francisco sert d’exemple, dans un pays où les voitures autonomes débarquent désormais à Los Angeles, Phoenix ou Austin. « Si elles sont autorisées à devenir un business à part entière, la bataille sera beaucoup plus difficile que de s’assurer d’avoir un bon cadre réglementaire dès maintenant », insiste-t-il. 

    #californie #activisme #voitures_autonomes #taxis #VTC

    Source : https://www.lessentiel.lu/fr/story/robots-taxis-586078186082

  • #Israel : Mobileye lance un programme-pilote de voitures autonomes à #Paris
    https://fr.timesofisrael.com/mobileye-lance-un-programme-pilote-de-voitures-autonomes-a-paris

    Les employés d’un magasin de luxe pourront réserver des déplacements pour se rendre à leur travail dans des "robotaxis


    Un véhicule autonome à l’essai à Paris, alimenté par Mobileye, au mois de décembre 2021. (Crédit : Mobileye)

    La compagnie Mobileye, qui développe des systèmes de conduite autonome, a annoncé jeudi qu’elle allait mettre en œuvre un programme-pilote de trajets sur demande à Paris en collaboration avec une firme de transport public française.

    Mobileye, filiale d’Intel, a reçu une autorisation pour faire des essais de ses véhicules autonomes à Paris, ce qui ajoute la capitale française à une liste croissante de villes où la compagnie teste actuellement ses technologies de conduite autonome. Parmi ces villes, Detroit, New York City, Tokyo, et Jérusalem ainsi que Tel Aviv et Munich, où Mobileye va lancer des taxis autonomes et des services de VTC ou « robotaxis » l’année prochaine.

    Les personnes qui souhaitent avoir accès à ce service pourront le faire à travers Moovit, la compagnie israélienne de données de transit rachetée par Intel l’année dernière pour un montant d’environ 900 millions de dollars. Moovit a développé l’application MoovitAV pour les clients désireux de faire du covoiturage avec Mobileye.

    Dans la phase initiale, les employés des Galeries Lafayette, un magasin de luxe parisien, pourront jouir de ce service en demandant ou en programmant un déplacement pour se rendre à la célèbre enseigne du Boulevard Haussmann, quatre jours par semaine. Ce projet-pilote est lancé en partenariat avec l’entreprise française de transport public RATP.

    Ces véhicules, lors de l’essai, pourront transporter deux passagers à la fois. Ils seront accompagnés par un chauffeur de Mobileye, qui sera chargé d’intervenir en cas de problème, et d’un « co-pilote » de la RATP.

    « La conduite autonome dans les rues de Paris est un nouveau tournant dans notre volonté de mettre en œuvre notre vision de mobilité autonome inclusive. Nous sommes heureux de non seulement avoir obtenu cette autorisation de lancer notre programme-pilote mais aussi de le faire aux côtés de partenaires importants à Paris », a déclaré Johann Jungwirth, vice-président du département de la Mobilité en tant que service au sein de Mobileye, dans un communiqué publié jeudi.


    Un véhicule autonome à l’essai à Paris, alimenté par Mobileye, au mois de décembre 2021. (Crédit : Mobileye)

    Côme Berbain, directeur de l’innovation à la RATP, explique que « c’est une opportunité pour la RATP de tester quelque chose de totalement nouveau – un service de voitures autonomes pour les entreprises – mais c’est également l’occasion de tester l’intégration possible de la technologie des véhicules autonomes pour d’autres modes de transport, comme les bus ou les minibus ».

    Cette nouvelle, rendue publique jeudi, survient une semaine après l’annonce par Intel de son projet de faire entrer Mobileye sur le marché boursier en 2022 avec une évaluation d’approximativement 50 milliards de dollars. Intel avait acheté Mobileye en 2017 pour plus de 15 milliards de dollars. La compagnie avait été cotée en 2014 à la bourse de New York.

    Intel a expliqué que cette initiative permettra de « débloquer la valorisation de Mobileye pour les actionnaires d’Intel en créant une entreprise cotée en bourse, ce qui développera encore les réussites de Mobileye au service de son large marché ».

    Intel a précisé que la firme resterait actionnaire majoritaire de Mobileye et que les deux entreprises continueraient à travailler ensemble « à la poursuite de la croissance informatique dans ce secteur de l’automobile ». L’équipe en charge de Mobileye restera en place et le co-fondateur de la compagnie, Amnon Shashua, conservera son poste de directeur-général.

    La multinationale a expliqué que Mobileye s’attendait à générer 40 % de revenu de plus en 2021 en comparaison avec l’année dernière, à travers un certain nombre de produits et de programmes en place, avec plus d’une trentaine de fabricants automobiles et autres partenaires dans le monde.

    Mobileye joue un rôle déterminant dans les opérations globales d’Intel. Au début de l’année, Intel avait indiqué investir 400 millions de dollars dans une nouvelle structure de Recherche & Développement pour Mobileye, devenu le pôle principal de développement de véhicules autonomes pour Intel. Une fois que le centre sera construit, Mobileye devait employer 4 000 personnes supplémentaires.

    « Mobileye est une entreprise connaissant une croissance majeure qui sera assurément un acteur important de l’avenir d’Intel », a souligné la firme.


    ¨ Une voiture Mobileye à New York City, en juillet 2021. (Autorisation) _

    Mobileye avait commencé à tester des véhicules autonomes à Munich, l’année dernière, après avoir obtenu une autorisation pour son programme-pilote de la part du fournisseur de services techniques indépendant TÜV SÜD. Cela avait été le tout premier programme de ce type lancé en Europe qui s’était inspiré du programme qui avait été mis en place en Israël, où Mobileye teste des véhicules autonomes depuis 2018.

    De plus, Mobileye a établi un certain nombre de partenariats qui sont en cours concernant la délivrance de systèmes de conduite autonome à la start-up californienne Udelv, qui prévoit de déployer une flotte de véhicules de livraison autonomes sur les routes d’ici deux ans. L’entreprise Mobileye s’est aussi associée à deux firmes françaises concernant le développement et le déploiement conjoint de navettes commerciales autonomes de transport en commun en Europe en 2023.

    #Intel #startup #Voiture_autonome #MobilEye #Paris #robotaxis #Moovit #Galeries_Lafayette #RATP #Udelv #voiture #voiture_autonome #algorithme #voiture_autopilotée #transport #autopilote #voitures_autonomes #mobilité #automobile #robotisation #technologisme #surveillance #chômage #licenciements #gafa #gafam #domination #licenciements

  • Louvain-la-Neuve : fin de la navette autonome testée par le TEC 1/9/2021
    https://www.rtbf.be/info/regions/brabant-wallon/detail_louvain-la-neuve-fin-de-la-navette-autonome-testee-par-le-tec?id=1083388

    La navette autonome de Louvain-la-Neuve ne roulera plus à partir de ce mercredi matin. Elle a transporté quelque 1600 personnes en 6 mois.

    L’expérience pilote menée par le TEC est terminée. La société de transport va, à présent, analyser toutes les données recueillies par les capteurs du véhicule, mais aussi les retours donnés par les voyageurs et les accompagnateurs.

    Stéphane Thiery (porte-parole de la société de transports) : « La navette comporte un grand nombre de capteurs qu’elle a enregistrés. Elle a appris grâce aux enregistrements tout au long de ces 6 mois. Nous allons analyser ces données dans le détail pour en tirer des conclusions qui peuvent après être en partie récupérées sur du matériel classique ».

    Pas de navettes autonomes dans nos villes
    Si le bilan est globalement satisfaisant, malgré quelques couacs d’utilisation, dont un accrochage en mai dernier, l’idée n’est pas de généraliser ce type de transport dans l’immédiat. Comme insiste Stéphane Thiery. "Nous allons vers l’autonomie dans des situations bien particulières. Ici, nous sommes à Louvain-la-Neuve, sur un site universitaire, qui est fort pédestre donc il n’y a pas trop de complexités. Or, on constate qu’avec peu de difficultés c’est déjà difficile à mettre en œuvre. Il ne faut pas imaginer ce type de navette dans les centres-villes classiques dans les dix prochaines années. C’est progressivement que nous allons intégrer des éléments de technologie dans le matériel de demain. Je pense à un exemple bien précis, la navette autonome arrive toute seule à l’arrêt, au millimètre près, à la bonne vitesse, au bon endroit, elle ouvre ses portes exactement à l’endroit où nous l’avons programmée. Cette fonctionnalité, nous pouvons la reprendre sur un bus normal où le conducteur conduit durant tout le trajet mais quand il arrive à l’arrêt, pour lui simplifier l’accostage, cela se fait de manière automatisée".

    L’expérience des bus à la demande, toujours sur Louvain-la-Neuve, est quant à elle prolongée d’un an. La zone desservie est d’ailleurs élargie vers le centre d’Ottignies et l’hôpital.

     #transport #voiture #mobilité #innovation #navette_autonome #argent_public pour supprimer des #emplois et faire de la recherche au profit des fabricants de #voitures_autonomes

  • Déçue par sa navette autonome, La Défense arrête l’expérience Jean-Bernard Litzler - 15 Juillet 2019 - Le figaro
    https://immobilier.lefigaro.fr/article/decue-par-sa-navette-autonome-la-defense-arrete-l-experience_21e

    Au terme de deux ans d’expérimentation, l’essai n’a pas été transformé. La navette autonome qui circulait dans le quartier d’affaires de la région parisienne a transporté moins de 12.000 voyageurs ces 12 derniers mois et son « bilan global n’est pas satisfaisant ».

    Après avoir chassé de sa dalle, une partie des trottinettes électriques qui pullulait dans le quartier, La Défense s’apprête à se séparer de sa navette électrique autonome qui circulait depuis deux ans à travers le quartier d’affaires de la région parisienne. L’expérience avait pourtant suscité un sacré enthousiasme à son apparition en juillet 2017 et le public avait bien accueilli ce minibus à la bouille sympathique pouvant transporter jusqu’à 15 personnes (11 assises et 4 debout). Tout en rappelant que « pendant les six premiers mois la navette a rencontré un grand succès auprès des usagers, avec plus de 30.000 voyageurs, dont 97% de satisfaits et 88% ayant l’intention de réutiliser la navette », Paris La Défense, l’établissement qui gère le quartier estime que le test n’est finalement pas concluant. D’ailleurs, après six mois d’arrêt suite à un incident technique, l’attrait s’était bien émoussé au point de ne plus séduire que 11865 voyageurs sur la deuxième année d’exploitation.

    Comment en est-on arrivé là ? « Dans l’ensemble, l’exploitation du service a été complexe en raison de difficultés liées à la #connexion (effet de « canyon urbain » à la Défense du fait de la hauteur des tours) », souligne Paris La Défense dans un communiqué tout en expliquant que les changements réguliers de l’environnement urbain au gré de divers événements (marché de Noël, travaux, installations de foodtruck...) ont été difficiles à gérer. Tout comme l’importance et la variété des flux de circulation sur l’esplanade (piétons, cyclistes, trottinettes, véhicules d’entretien).

    Résultat : la navette testée en partenariat avec Ile-de-France Mobilités, #keolis et le constructeur #navya semble avoir montré ses limites actuelles selon Paris-La Défense. Il lui est notamment reproché de ne pas avoir pu augmenter sa vitesse de circulation, ce qui aurait eu pour but de « rendre le service attractif ». Par ailleurs, l’objectif de passage en mode « full autonome », c’est-à-dire sans opérateur à bord n’a pas abouti. Verdict sans appel : « Paris La Défense ne souhaite pas reconduire l’expérimentation ». Si cette navette produite en région lyonnaise n’a pas séduit la capitale, elle met actuellement en avant ses atouts à Lyon même mais également à Tokyo. Et qui sait, une fois les défauts de jeunesse gommés, peut-être la retrouvera-t-on sur les routes de la capitale ?

    #voiture #transport #automobile #mobilité #transports #surveillance #voiture_autonome #voiture_autopilotée #voitures_autonomes #autopilote #robotisation #algorithme #intelligence_artificielle #echec de l’#innovation à 2 balles, sans compter l’absence de toute information sur la #pollution engendrée par ces véhicules.

  • Voiture autonome : quelle est l’intelligence de votre voiture, et quelles sont les fonctions (in) utiles ? Jean-Claude Verset - 26 Juin 2019 - RTBF
    Extrait de l’article : Vraiment efficaces les gadgets autonomes de nos voitures ?
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_voiture-autonome-quelle-est-l-intelligence-de-votre-voiture-et-quelles-s

    Aux Pays -Bas, un rapport de l’Alliance ADAS (pour la promotion de la sécurité des systèmes d’aide à la conduite) a tenté d’étudier la précision des mesures prises pour rendre les véhicules plus autonomes. Un rapport qui révèle le long chemin qu’il faudra encore parcourir avant de disposer des voitures réellement autonomes.

    Contrôle longitudinal : vitesse et freinage intelligents
    Le rapport de l’Alliance ADA approche la sécurité autonome sous trois angles. Le premier est le « contrôle longitudinal » qui porte, principalement sur la vitesse du véhicule. On apprend que la précision du système d’avertissement de risque d’un accident frontal est « raisonnable » (entre bon et mauvais) mais n’a guère d’effet sur la sécurité routière. Il en va de même pour le freinage d’urgence autonome dont la précision est jugée tout aussi « raisonnable » et aurait, cette fois, un effet faiblement positif sur la sécurité. Il faut combiner le freinage automatique d’urgence et l’alarme d’accident frontal pour obtenir un effet positif sur la sécurité routière. Selon les termes de l’enquête néerlandaise, le mot « précision » désigne la capacité du système de lancer une alarme ou d’enclencher une action lorsque c’est nécessaire et de ne pas en lancer lorsque c’est inutile (les faux positifs).
    La précision de la détection des piétons et des cyclistes est, elle, jugée insuffisante et son impact sur la sécurité routière inconnue.

    Le contrôle de vitesse adaptatif qui consiste à adapter automatiquement la vitesse du véhicule aux variations du trafic est jugé raisonnable au niveau de la précision, mais les résultats sur la sécurité routière sont jugés contradictoires.

    Quant à l’adaptation intelligente de la vitesse, elle est estimée d’une bonne précision, et d’un impact réel sur la sécurité routière par sa capacité à prendre le relais de l’automobiliste.

    Le contrôle latéral : mode de conduite et changement de voie
    Le deuxième angle du rapport s’intéresse au « contrôle latéral », la capacité du véhicule autonome à garder le bon cap. Ce contrôle latéral appartient encore largement au futur.
    L’avertissement de dépassement de ligne existe déjà sur de nombreux modèles. Le rapport juge sa précision raisonnable (ni mauvaise ni bonne), mais sans grands effets sur la sécurité , car cette aide ne fonctionne pas dans toutes les circonstances, analyse le rapport. Même verdict pour l’alerte en cas de dépassement dans l’angle mort. L’avenir serait au « lane keeping system » qui permettra à l’ordinateur de bord de maintenir le véhicule sur sa bande. Ce qui n’est pratiquement pas encore disponible à ce jour.

    La surveillance de l’état du conducteur
    Le troisième angle de contrôle vise le conducteur. On peut déjà compter sur la caméra de recul et même sur un détecteur d’alcoolémie qui empêche une personne sous influence de prendre le volant. Cette fois, la précision est bonne et l’effet sur la sécurité du trafic important… Mais cela ne concerne pas les voitures autonomes.
    Les détecteurs de fatigue embarqués semblent encore perfectibles. Selon le rapport, les systèmes actuels de détection ne sont pas encore efficaces . Soit, ils ne détectent pas toutes les périodes de somnolence, soit en croyant endormi un conducteur parfaitement éveillé. Parmi les fonctions qui pourraient un jour être embarquées figure encore la détection de la distraction qui détermine si le conducteur ne quitte pas trop souvent la route des yeux. Un système qui ne serait pas non plus totalement au point.

    #voiture #transport #automobile #mobilité #transports #surveillance #voiture_autonome #voiture_autopilotée #voitures_autonomes #autopilote #robotisation #innovation #algorithme  #intelligence_artificielle #critique #industrie #recherche

    Tiens, aucune recherche sur la #pollution des #voitures , leur consommation !

  • Navettes autonomes disparues de la circulation DOE - 13 Juillet 2018 - 20min.ch
    http://www.20min.ch/ro/news/vaud/story/Des-navettes-autonomes-30679750

    A Cossonay (VD), les voyageurs devront encore patienter pour tester les véhicules intelligents.

    Une faute ?
    Les bus du futur ont pris du retard à Cossonay. Alors qu’ils auraient dû circuler depuis le début de l’été, les deux navettes autonomes limitées à 25km/h ne font plus partie du paysage. Des soucis techniques ont repoussé leur mise en service à cet automne au plus tôt, relate La Côte. Après une phase-test, les parcours ont été en partie revus, explique Mauro Pascale, sous-directeur des transports de la région (MBC).
    Prévu initialement le 10 décembre 2017, leur départ avait été repoussé une première fois. Le personnel de bord ayant déjà été formé, il ne manque plus que l’autorisation des l’Office fédéral des routes pour que les bus verts s’aventurent sur les routes.


    #daube #echec #fantasme #Suisse #voiture #algorithme #voiture_autonome #voitures_autonomes #voiture #transport #automobile #robotisation #innovation #intelligence_artificielle #robot

    • Voitures autonomes : pas pour demain Joan Plancade - 16 Mars 2018 - bilan.ch/techno-plus
      http://www.bilan.ch/techno-plus-de-redaction/voitures-autonomes-demain

      Intempéries qui brouillent les capteurs, limites de l’intelligence artificielle, méfiance des passagers... Les défis sont nombreux pour les véhicules sans chauffeur, malgré des progrès constants.

      La décennie à venir verra-t-elle l’avènement du véhicule autonome ? La succession des annonces semble plaider en ce sens. Alors que Ford le promet pour 2021, General Motors surenchérit en janvier en affirmant qu’elle lancera la production en série d’une voiture sans pédale ni volant dès 2019. Pour Raphaël Gindrat, cofondateur de la startup lausannoise BestMile, qui développe une solution de gestion de flottes de véhicules autonomes, la révolution est imminente : « Il y a deux ans, on parlait de 2020 pour le véhicule autonome, parce que ça sonnait bien, un chiffre rond, qui correspondait en plus aux JO au Japon et à l’Expo universelle à Dubai. Mais avec les investissements des grands constructeurs, à l’image de General Motors qui a racheté Cruise Automation, des géants de l’informatique Google et Apple, même des fournisseurs de processeurs comme Nvidia, on devrait voir les premiers taxis robots commerciaux sur certaines zones dans ces délais. » 

      Perception et intelligence limitées
      Pour autant, certaines limites techniques invitent à douter d’une généralisation rapide de la conduite autonome sur les routes. En Suisse, les navettes produites par la société Navya, introduites à Sion
il y a déjà trois ans pour CarPostal, sont désormais testées par les TPG (Genève) ou encore le MBC à Cossonay (VD). En termes de performance, on reste encore loin de la prestation d’un chauffeur humain. Les navettes évoluent à une vitesse comprise entre 20 et 30 kilomètres par heure, s’arrêtent très fréquemment, ne discernent pas toujours la nature d’un obstacle et n’évoluent que sur une ligne préalablement cartographiée, sans possibilité de s’en écarter. 

      Des limites qu’explique Diego Isaac, responsable communication de la société Navya à Lyon : « Bien sûr, les véhicules sont équipés de caméras et d’une batterie de capteurs. Mais la technologie est basée avant tout sur la #cartographie précise du trajet et le Lidar, une sorte de « sonar laser ». Que ce soit un piéton assis ou un bout de carton, le véhicule s’arrêtera, car il perçoit une différence entre la carte enregistrée en système et ce qu’il rencontre dans la réalité. Au fur et à mesure des trajets, le système améliore sa compréhension via les informations recueillies, par autoapprentissage. »

      Des véhicules autonomes au comportement routier plus fluide sont en test, notamment par Waymo (Google) ou General Motors, parmi les plus avancés de l’industrie, mais toujours sur la base de la cartographie et du deep learning. Une approche potentiellement insuffisante, selon Hervé Bourlard, directeur de l’institut de recherche sur l’intelligence artificielle Idiap, basé à Martigny (VS) : « Reconnaître n’est pas comprendre.

      Tout ce que peut faire un véhicule autonome aujourd’hui, c’est généraliser des modèles, c’est-à-dire apprendre à partir d’exemples. Or, il reste impossible de couvrir l’ensemble des cas possibles, ce qui est préoccupant sachant que la machine ne dispose pas du « bon sens commun » humain pour faire face aux situations inconnues. »

      i un listing plus exhaustif des types d’obstacles peut s’envisager dans un délai de trois à quatre ans, le scientifique considère qu’un début de basculement vers une compréhension plus fine de l’environnement n’interviendra probablement pas avant une décennie : « La conduite est un #acte_social. Chercher le regard de l’autre à une intersection, comprendre qu’une manifestation a lieu ce jour-là en ville, qu’on est à proximité d’une école, anticiper la réaction d’un piéton sont des interactions très complexes. On en est encore loin en termes d’intelligence artificielle. »

      La barrière météorologique
      Autre défi technique majeur, les difficultés des capteurs en cas d’intempérie. Problème d’identification d’objets, de lecture de marquage au sol et de signalisation, plus encore par temps de neige, les systèmes opèrent très péniblement loin de la douceur californienne (première zone mondiale pour les tests de véhicules autonomes, avec près de 800 000 km effectués en 2017). L’industrie a créé la ville artificielle de #Mcity dans le Michigan, pour essayer les systèmes notamment sous la pluie, la neige ou le givre. En Suisse, en attendant, un test réalisé sur route mouillée en juin  2017 par le TCS, concernant l’assistance au freinage d’un véhicule Volkswagen Up ! équipé d’un Lidar, a abouti à une nouvelle #collision.

      Lever ces obstacles techniques reste nécessaire pour envisager l’évolution d’une régulation, particulièrement défavorable à l’industrie. Selon la Convention de Vienne de 1968, signée notamment par tous les pays européens, « tout véhicule en mouvement (...) doit avoir un conducteur ». Un premier amendement de 2016 autorise désormais l’utilisation de systèmes automatisés, mais toujours sous contrôle d’un conducteur. Certains Etats ont signé des dérogations afin de permettre des tests.

      Reste que la présence du « safety driver » est le plus souvent requise, ce qui limite l’intérêt commercial de la solution, comme le relève Diego Isaac de Navya : « Il n’y a pas de chauffeur dans nos navettes, mais les sociétés de transport doivent quand même payer un opérateur pour les trajets. Sans le coût lié à cet opérateur, les transporteurs publics pourraient repenser leur organisation avec beaucoup plus de rotations, des endroits éloignés desservis, et un service continu. »

      Un point de vue partagé par Raphaël Gindrat de la startup romande BestMile, qui édite un logiciel de gestion de flotte de bus autonome : « Faire un véhicule autonome, si une personne doit surveiller en continu la route, n’a pratiquement aucun intérêt. La législation doit nécessairement évoluer si on veut passer de la phase des tests à des flottes de 20 000 ou 25 000 véhicules, pour des opérateurs comme Uber par exemple. Mais on peut craindre que si les constructeurs allemands ou français restent en retard sur les Américains, les pouvoirs publics européens freinent l’évolution jusqu’à ce qu’ils soient prêts. » 

      Et en cas d’accident ?
      D’autant plus qu’avant d’autoriser le véhicule sans conducteur, le régulateur doit se pencher sur la responsabilité en cas d’accident, afin de déterminer qui paiera le cas échéant. Constructeurs ? Sociétés de mapping ? Réseaux de communication ? Concepteurs d’algorithmes ? La commission des Nations Unies pour l’Europe travaille sur l’Automated data driver recorder, pour permettre d’évaluer les causes et parties impliquées lors d’un accident. Un tout premier pas vers une redéfinition des responsabilités qui pourrait susciter un long débat.

      Derniers à convaincre et non des moindres, les #automobilistes eux-mêmes. Selon une étude menée conjointement par le TCS et l’Office fédéral des routes, seuls 25% des Suisses feraient confiance à un véhicule complètement autonome. Parmi les principaux facteurs d’inquiétude, le hacking et le détournement des systèmes de conduite, pour 66% d’entre eux, qui pourraient notamment aboutir à des crashs. 

      Au-delà des questions techniques, l’automobiliste devra accepter un changement de paradigme. Les prix élevés des technologies de véhicules sans chauffeur et la nécessaire coordination des flottes laissent envisager une transition depuis l’automobile individuelle vers une prestation de mobilité, par navette ou taxi autonome. Une idée qui doit encore faire son chemin, estime Yves Gerber, responsable communication TCS Group : « Les mentalités évoluent petit à petit vers le véhicule partagé, et des études montrent que les gens font d’avantage confiance à une navette sans chauffeur qu’à un véhicule individuel sans chauffeur. Mais il faudra du temps. Il y a, et il y aura encore longtemps, toute une frange de la population attachée à « piloter » sa propre voiture. »

  • Suivi des accidents Tesla :

    15 Juin 2018 : @Tesla This is what happened to my husband and his car today. No accident,out of the blue, in traffic on Santa Monica Blvd. Thank you to the kind couple who flagged him down and told him to pull over. And thank god my three little girls weren’t in the car with him.
    https://twitter.com/marycmccormack/status/1007831286176571394/video/1

    21 Mai 2018 : Man Dies After Tesla Crashes Into East Bay Pond
    A man died after the Tesla he was driving plunged into a pond along Crow Canyon Road in the East Bay Sunday night, according to the California Highway Patrol. Bob Redell reports.
    (Published Monday, May 21, 2018)

    https://www.nbcbayarea.com/on-air/as-seen-on/Man-Dies-After-Tesla-Crashes-Into-East-Bay-Pond_-CHP_Bay-Area-483210491.

    12 Mai 2018 : Tesla en feu sur l’A2: la batterie serait en cause
    https://www.tdg.ch/suisse/Tesla-en-feu-sur-l-A2-la-batterie-serait-en-cause/story/13942273
    Tessin : Un automobiliste s’est tué jeudi dernier près du tunnel du Monte Ceneri. Selon les pompiers, la batterie de sa Tesla serait à l’origine de l’incendie.


    Les causes de l’incendie d’une Tesla jeudi au Tessin suscitent la controverse. Selon un message des pompiers de Bellinzone sur Facebook, un problème de batterie pourrait être en cause. Le constructeur américain appelle à la prudence. L’enquête en cours n’a pas encore livré ses résultats.
    L’automobiliste allemand de 48 ans a, pour une raison inconnue, percuté la glissière centrale de l’autoroute A2, près du tunnel du Monte Ceneri (TI). Son véhicule s’est alors renversé et a pris feu. Le conducteur a péri sur les lieux de l’accident.

    10 Mai 2018 : Teenagers killed in fire after Tesla crashes, battery bursts into flames

    http://www.abc.net.au/news/2018-05-10/tesla-crash-battery-fire-kills-two-teenagers/9747648

    Safety investigators in the US are investigating a crash in which the battery of a Tesla electric car caught fire, burning two teenagers to death.

    A witness to the crash in Fort Lauderdale, Florida, said the Tesla Model S was being driven fast and spun out of control. It then crashed into a wall and caught fire.

    Police said two 18-year-olds were trapped and died when the car became engulfed in flames.

    Another teenager was thrown from the car and was taken to a hospital, where his condition was unknown.

    The witness said he tried to help the teenagers but the fire was too intense to get them out of the car.

    Lithium-ion batteries like those used by Tesla can catch fire and burn rapidly in a crash, although Tesla has maintained its vehicles catch fire far less often than those powered by petrol.
    1 Mai 2018 : Teen Driver Charged in Fatal Ohio Prom Night Car Crash
    https://www.usnews.com/news/best-states/ohio/articles/2018-05-10/teen-driver-charged-in-fatal-ohio-prom-night-car-crash

    MONROE, Ohio (AP) — Authorities have charged the teen driver in an Ohio prom night car crash that caused a 17-year-old girl’s death.
    Butler County Sheriff Richard Jones said Thursday that Chynna Brandon is charged with one count of vehicular homicide and two counts of vehicular assault. Butler County Prosecutor Michael Gmoser (MOH’-sur) tells the Hamilton-Middletown Journal-News he plans to keep the case in the juvenile court system.

    No records were available immediately Thursday for a phone or attorney for the 17-year-old Brandon.

    Police say four teens were going to the Monroe school prom in southwestern Ohio April 27 when the driver lost control of a 2013 Tesla sedan and crashed into a telephone pole.

    Passenger Kaylie Jackson later died from her injuries. Three other passengers were released from the hospital.

    #Tesla #voiture_autopilotée #voiture_autonome #transport #voitures_autonomes #voiture #mobilité #automobile #robotisation #innovation #batteries #électricité #accidents

  • Tesla va supprimer 9% de ses effectifs RTBF - AFP - 12 juin 2018
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_tesla-va-supprimer-9-de-ses-effectifs?id=9943762

    Le fabricant de voitures électriques américain Tesla a annoncé mardi dans un courriel adressé à ses employés et consulté par l’AFP qu’il prévoyait de supprimer 9% de ses effectifs.

    Ces licenciements n’affecteront pas la montée en cadence de la production du « Model 3 », voiture censée faire de Tesla un groupe automobile de masse, a assuré l’entreprise qui avait annoncé en mai envisager un plan de restructuration sans en donner les grandes lignes.

    Ils vont épargner les équipes de production, affirme Elon Musk, le PDG auteur du document.


    « Tesla a grandi et évolué rapidement lors des dernières années, ce qui s’est traduit par des doublons dans certains rôles et fonctions », explique Elon Musk. Si ces doublons « faisaient sens par le passé, ils sont difficiles à justifier aujourd’hui ».
    Au 31 décembre 2017, Tesla employait 37.543 salariés à temps plein, mais ses effectifs évoluent beaucoup en fonction de ses montées en cadences et de nouveaux modèles à l’instar du Model 3.

    A Wall Street, le titre gagnait 2,91% à 141,78 dollars vers 18H35 GMT, les investisseurs semblant saluer les efforts du groupe, qui brûle beaucoup d’argent depuis sa création il y a 15 ans, pour essayer d’être rentable cette année.

    #Tesla #licenciement #licenciements #USA #voiture_autopilotée #voiture_autonome #transport #voitures_autonomes #voiture #mobilité #automobile #robotisation #innovation 

  • Saint-Gilles : une Tesla aurait démarré toute seule et foncé dans d’autres véhicules garés RTBF - 31 Mai 2018
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_saint-gilles-une-tesla-aurait-demarre-toute-seule-et-fonce-dans-d-autres

    Un accident s’est produit ce mardi en fin de journée à Saint-Gilles : une Tesla Model S aurait démarré toute seule et percuté cinq voitures garées, rapporte Sudpresse.

    C’est dans la rue de Bosnie qu’a eu lieu cet accident hors du commun. Selon une source policière citée par La Capitale, le propriétaire de la Tesla a expliqué qu’il se trouvait hors de la voiture pour fermer la grille de son agence alors que le moteur de la Tesla tournait. La voiture se serait alors mise en route toute seule. La « voiture fantôme » a foncé sur d’autres voitures garées non loin de là avant de finir sa course dans une Dacia qui s’est écrasée contre une façade de maison. 


    A près avoir fait des constats à l’amiable avec les propriétaires de voitures endommagées, le propriétaire de la Tesla a promis qu’il allait demander des comptes à la marque Tesla. Nous avons tenté de contacter la marque, mais elle n’a toujours pas réagi à l’heure d’écrire ces lignes.

    Une Tesla Model S aurait démarré toute seule et encastré 5 autos La Capitale - Par D.H. - 31 Mai 2018
    http://www.lacapitale.be/237894/article/2018-05-31/une-tesla-model-s-aurait-demarre-toute-seule-et-encastre-5-autos


    À Saint-Gilles, une Tesla Model S aurait démarré toute seule et emplafonné cinq voitures en stationnement ce mardi en début de soirée…
    C’est un incroyable accident qui s’est déroulé ce mardi en fin de journée dans la rue de Bosnie, à Saint-Gilles. Une Tesla Model S aurait démarré en trombe toute seule – c’est-à-dire sans son conducteur au volant– et emplafonné cinq véhicules en stationnement . . . .

    #autopilote #voiture_autopilotée #voiture_autonome #transport #Tesla #voitures_autonomes #voiture #mobilité #automobile #robotisation #innovation #silicon_valley #intelligence_artificielle et complètement #autonome #Tesla #poubelle

  • Les fans d’Elon Musk ne semblent plus tolérer la moindre critique contre lui pym - 29 Mai 2018 - RTS
    http://www.rts.ch/info/monde/9605595-les-fans-d-elon-musk-ne-semblent-plus-tolerer-la-moindre-critique-contre

    Elon Musk, le patron fondateur de Tesla, lance des attaques de plus en plus virulentes contre tout article de presse critique. Une armée d’inconditionnels le soutient activement sur les réseaux sociaux.

    « Qu’est-ce que ça fait quand la mafia Twitter d’Elon Musk est à vos trousses ». Un billet publié par le Daily Beast raconte le sort réservé aux journalistes femmes qui couvrent Elon Musk : elles sont souvent traitées « d’idiotes, de chiennes ou pire ».


    Selon l’auteure, Erin Biba, journaliste scientifique à la BBC, ce ton peu amène serait le fait d’une « armée » de jeunes qui « marchent derrière » Elon Musk. « Honnêtement, je ferais confiance à un chien enragé avant de vous faire confiance », lui avoue ainsi l’un d’eux.
    I’d honestly trust a rabid dog before I trusted you
    -- Fred Brittin (@fb80902) 28 mai 2018

    Un autre message, adressé à une consoeur d’Erin Biba, Jessica Huseman, adopte un ton lourd de reproches : « Et si tu la fermais et que tu arrêtais d’importuner Elon ? Chaque minute où tu causes des ennuis est une minute de retard pour la mise sur le marché d’un véhicule totalement autonome. Tu tues littéralement des gens. »

    How about you shut the hell up and stop bothering Elon. Every min you cause trouble is a minute that fully autonomous vehicle is late to market. You’re literally killing people
    -- Yav Lee (definitely not a Russian bot) (@ChineseDotard) 23 mai 2018

    La semaine dernière, Elon Musk proposait de créer un site d’évaluation de la crédibilité des journalistes. Il a fait un triomphe auprès de ses supporters.

    #violence #harcèlement #censure #tesla #silicon_valley #google #automobile #voiture #elon_musk #voiture_autonome #innovation #robotisation #transport #voiture_autopilotée #électricité #voitures_autonomes #intelligence_artificielle

  • Désaccords entre Tesla et les enquêteurs après un accident mortel
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_desaccords-entre-tesla-et-les-enqueteurs-apres-un-accident-mortel?id=989

    Le ton est monté jeudi entre Tesla et l’organisme chargé de faire la lumière sur les causes d’un accident mortel, aboutissant au retrait du constructeur de voitures électriques de l’enquête portant notamment sur son logiciel de conduite semi-automatique Autopilot.

    Cette enquête avait été ouverte par le régulateur des transports américain (NTSB) à la suite de cet accident survenu le 23 mars en Californie. Le conducteur y avait trouvé la mort alors que le logiciel de conduite semi-automatique Autopilot conçu par Tesla était activé. Les batteries de la voiture, disloquée dans le choc, avaient également pris feu.

    Dans des communiqués diffusés jeudi, Tesla et le NTSB se sont renvoyés la responsabilité de cette décision.


    Tesla veut « trop » communiquer
    « Tesla s’est retiré de l’accord avec le NTSB car il requiert que nous ne diffusions pas d’informations publiquement concernant Autopilot et nous considérons que cette exigence a un impact négatif sur la sécurité du public », a indiqué Tesla dans une première déclaration dans la matinée.

    « Nous croyons en la transparence et un accord qui empêche la publication d’informations pendant près d’un an n’est pas acceptable », y a affirmé le constructeur, précisant qu’il continuera néanmoins de collaborer à l’enquête du NTSB.

    Celui-ci a répondu qu’il avait « révoqué » le statut de Tesla comme partie à l’enquête. « Le NTSB a pris cette décision car Tesla a violé l’accord conclu entre les parties en publiant des informations liées à l’enquête avant qu’elles ne soient vérifiées et confirmées par le NTSB ».
    « De telles publications d’informations incomplètes donnent souvent lieu à des spéculations et des conclusions incorrectes sur les causes probables d’un accident ce qui nuit à l’enquête et au public », ajoute-t-on de même source.

    « Il est malheureux que Tesla, de par ses initiatives, n’ait pas respecté l’accord conclu entre les parties », a souligné le président du NTSB Robert Sumwait en précisant que le PDG de Tesla, Elon Musk, avait été informé de cette décision mercredi soir par téléphone et jeudi par courrier.

    Une telle mesure est rare a souligné l’organisme public mais a connu des précédents, notamment lors d’enquêtes sur des accidents d’avions en 2009 et 2014.
    . . . . . . . . .
    « La fonction Autopilot de Tesla présente des défauts » 
    Ce cabinet, Minami Tamaki LLP, a affirmé que, selon ses conclusions préliminaires, d’autres plaintes de conducteurs de Tesla concernant Autopilot ont été recensées et qu’il estime que « la fonction #Autopilot de #Tesla présente des défauts et a vraisemblablement provoqué la #mort de Huang ».

    Le NTSB avait déjà mené une enquête sur un précédent accident mortel d’une Tesla équipée d’Autopilot survenu en 2016 en Floride. Le constructeur avait alors modifié certaines fonctionnalités du système afin de mieux prévenir les utilisateurs de l’approche d’un danger.
    Le NTSB a toutefois souligné jeudi qu’il « continuait d’inciter Tesla à prendre des mesures dans le cadre des recommandations émises dans le cadre de notre enquête sur l’accident de 2016 en Floride » , ce qui pourrait laisser entendre qu’il n’est pas entièrement satisfait des modifications apportées par le constructeur.

    Suite à ces développements, le titre Tesla a perdu près de 2,3% à Wall Street à 294,08 dollars. Il a cédé plus de 14% de sa valeur sur le mois écoulé, en raison de retards de production sur son dernier modèle, le Model 3, et d’inquiétudes sur la santé financière du groupe.

    #autopilote #voiture_autopilotée #voiture_autonome #transport #Tesla #voitures_autonomes #voiture #mobilité #automobile #robotisation #innovation #silicon_valley #intelligence_artificielle #Tesla #poubelle

  • La Tesla était en autopilotage lors du crash (1 mort) _ 31 mars 2018

    L’Autopilot était enclenché lors de l’accident mortel impliquant la Tesla X d’un homme de 38 ans, le 23 mars en Californie.


     » Jamais une Model X de la marque Tesla n’a été autant endommagée" selon le Conseil national de la sécurité des transports américains.

    Le constructeur de voitures électriques Tesla a déclaré que le logiciel de conduite Autopilot était enclenché pendant un récent accident mortel aux Etats-Unis, un aveu qui pourrait accentuer les craintes sur ce type de système permettant des manoeuvres sans l’intervention du conducteur.

    Une Tesla de la gamme Model X a percuté une glissière de sécurité en béton sur une autoroute le 23 mars près de Moutain View, en Californie. Le conducteur, identifié par la presse locale comme étant un homme de 38 ans, est mort plus tard à l’hôpital. « Dans les instants avant la collision (...) l’Autopilot était engagé », a expliqué Tesla dans un communiqué diffusé en ligne vendredi soir.

    Réduction des collisions
    « Il y a plus d’un an, le gouvernement américain avait estimé que la première version d’Autopilot réduisait le taux de collision de 40% », prend soin de souligner le groupe fondé en 2003 et dirigé par l’entrepreneur d’origine sud-africaine Elon Musk. « Le conducteur avait reçu plusieurs avertissements visuels et un (avertissement) audible le prévenant qu’il devait maintenir les mains (sur le volant) plus tôt et les mains du conducteur n’ont pas été détectées sur le volant pendant les six secondes ayant précédé la collision », explique Tesla.

    « Le conducteur a eu environ cinq secondes et 150 mètres de vue dégagée sur la barrière et la partie endommagée de la glissière de sécurité mais les enregistrements du véhicules montrent qu’aucune action n’a été entreprise », poursuit Tesla. Le fait que cette glissière ait été « emboutie au cours d’un précédent accident sans être remplacée ensuite », explique que le véhicule Tesla ait été autant accidenté, selon le groupe.

    Aucune action entreprise
    « Nous n’avons jamais vu ce niveau de dégâts sur un Model X dans d’autres accidents », affirme-t-il. Le NTSB, le régulateur des transports américain, qui s’intéresse particulièrement au système d’Autopilot permettant un certain nombre de manoeuvres sans l’intervention du conducteur, a ouvert mardi une enquête à la suite de cet accident. En 2016, un automobiliste américain avait déjà trouvé la mort au volant d’une berline Model S de Tesla équipée d’Autopilot.

    Sur Twitter, les messages critiquant le manque de sécurité de ces voitures capables de rouler sans l’intervention d’un homme sont nombreux. Un utilisateur du réseau ne comprend pas le manque de compassion de la part de l’entreprise Tesla vis-à-vis des victimes. Il se questionne aussi sur la faiblesse de réaction des dirigeants d’Uber qui ont connu un accident mortel avec un de leurs véhicules autonomes en Arizona le 18 mars.

    Source : http://www.lessentiel.lu/fr/news/story/La-Tesla-etait-en-autopilotage-lors-du-crash-26138073
    #autopilote #voiture_autopilotée #voiture_autonome #transport #Tesla #voitures_autonomes #voiture #mobilité #automobile #robotisation #pieton #innovation #silicon_valley #intelligence_artificielle

  • États-Unis : un véhicule sans chauffeur Uber tue une piétonne dans l’Arizona figaro - Yohan Blavignat - 19 Mars 2017
    http://www.lefigaro.fr/international/2018/03/19/01003-20180319ARTFIG00238-etats-unis-un-vehicule-sans-chauffeur-uber-tue-un

    Une femme a été heurtée mortellement par une voiture autonome Uber dans la ville de Tempe, dans l’Arizona, alors qu’elle traversait en dehors d’un passage piéton. Il s’agit du premier accident mortel impliquant un piéton et une voiture sans chauffeur.
    La voiture autonome a fait sa première victime piétonne. D’après le New York Times , https://www.nytimes.com/2018/03/19/technology/uber-driverless-fatality.html?action=Click&contentCollection=BreakingNews&c qui cite une source policière, un véhicule Uber en mode autonome, avec un opérateur humain derrière le volant, a percuté une femme qui traversait la rue en dehors d’un passage piéton dans la ville de Tempe, en Arizona. La police n’a pas précisé si l’accident avait eu lieu dimanche soir ou lundi matin, et la victime n’a pas été identifiée publiquement.

    Une porte-parole d’Uber a indiqué ce lundi que la compagnie « coopérait pleinement » avec les autorités locales. Uber a, par ailleurs, déclaré avoir suspendu les essais de ses voitures autonomes à Tempe, Pittsburgh, San Francisco et Toronto. Dara Khosrowshahi, PDG d’Uber, a tweeté : « Des nouvelles incroyablement tristes de l’Arizona. Nous pensons à la famille de la victime et nous travaillons avec les forces de l’ordre locales pour comprendre ce qui s’est passé ».

    Uber a testé ses voitures autonomes dans de nombreux États et suspendu temporairement ses véhicules en Arizona l’année dernière après un accident impliquant un de ses véhicules, un Volvo SUV. Lorsque la société a commencé à tester ses voitures autonomes en Californie en 2016, des véhicules ont été pris en flagrant délit de non-respect des feux rouges, ce qui a provoqué un conflit entre les organismes de réglementation et la société basée à San Francisco.

    #autopilote #voiture_autopilotée #voiture_autonome #transport #uber #voitures_autonomes #voiture #mobilité #automobile #robotisation #pieton #innovation #silicon_valley

  • Les assureurs débattent des voitures autonomes (Mathieu Vacon/L’essentiel) - 23 Novembre 2017
    http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/Les-assureurs-debattent-des-voitures-autonomes-20581195

    Les professionnels de l’assurance et de la réassurance sont réunis ce jeudi, à l’European Convention Center Luxembourg, au Kirchberg, dans la capitale. Ils débattront des sujets d’actualité du secteur, lors de la 5e édition de l’ACA Insurance Day : le Brexit, avec neuf compagnies ayant choisi de déménager au Grand-Duché, les investissements responsables pour lesquels la demande s’accélère, ou encore la digitalisation des produits et services.

    Parmi ces thématiques, l’arrivée à plus ou moins long terme des voitures autonomes sur nos routes. « Il y a beaucoup de réflexion à ce sujet car cela crée un nouveau risque et pose beaucoup de questions de responsabilité en cas d’accident. Est-ce que c’est le propriétaire du véhicule, le constructeur, l’éditeur du logiciel ? On peut aussi se demander comment on paramètre ces logiciels, quelles règles on leur donne en termes de priorité... Toutes ces questions sont actuellement étudiées », relève Marie-Hélène Massard, présidente de l’Association des compagnies d’assurances et de réassurances (ACA).

    Le secteur, qui compte 7 000 salariés, pour 35 milliards d’euros de primes, met aussi de plus en plus l’accent sur la prévention. « On travaille à éviter que les risques ne se produisent plutôt que simplement les gérer », termine Marie-Hélène Massard.

    #voitures_autonomes #assureurs

  • Pourquoi les voitures autonomes renversent des cyclistes et commettent des accidents AFP 2017 JOHANNES EISELE - 02.06.2017
    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201706021031664511-voitures-autonomes-cyclistes-accidents

    Heather Knight, experte en robotique de l’université de Stanford, a soulevé une nouvelle vague de débats autour de la sécurité des voitures autonomes. Elle a notamment découvert dans la voiture électrique Tesla Model S que le système ne considérait pas les cyclistes comme des personnes, ce qui pourrait être lourd de conséquences.

    Comment les voitures autonomes causent-elles des accidents et combien de victimes compte-t-on déjà à leurs actifs ?

    La terreur des cyclistes
    Sur son blog Medium, https://medium.com/@heatherknight/tesla-autopilot-review-bikers-will-die-212a8be4d8e7 Heather Knight a partagé ses impressions concernant la voiture électrique et publié les résultats de sa propre investigation. Dans l’ensemble, elle réagit positivement à ce véhicule : la voiture change parfaitement de file sans intervention du conducteur et prend elle-même les virages. Mais le titre de son article est très éloquent : « Les cyclistes vont mourir ».

    « D’après moi, le pilote automatique dans le trafic identifie correctement près de 30 % des voitures et seulement 1 % des cyclistes. L’impossibilité de classifier l’objet n’indique pas que Tesla ne le voit pas. Mais quand les vies humaines sont en jeu, nous préconisons de NE JAMAIS UTILISER LE PILOTE AUTOMATIQUE DE TESLA A PROXIMITE DES CYCLISTES », met en garde Heather Knight.

    En d’autres termes, le système Tesla ne comprend pas qu’une personne se trouve devant le véhicule et considère le vélo comme une voiture de petite taille. C’est pourquoi Heather Knight rappelle qu’aujourd’hui le pilote automatique n’est rien d’autre qu’un assistant permettant de changer de file ou d’avertir d’un danger, mais en aucun cas une substitution à part entière de l’homme.

    En juillet 2016 en Norvège, le système n’avait pas réussi à identifier un moyen de transport et la Model S avait roulé sur un motocycliste, lui infligeant de sérieux traumatismes.

    L’association norvégienne des motocyclistes NMCU avait écrit une lettre ouverte au ministre norvégien des Transports, Ketil Solvik-Olsen, et à Elon Musk, patron de Tesla, pour exiger de tirer au clair les circonstances de cet accident. Les motards ont précisé qu’ils n’étaient en aucun cas opposés au progrès technique mais estiment que le système devrait être minutieusement vérifié avant d’être prêt pour une vaste utilisation. Plus tard, les Norvégiens ont été rejoints par les motoclubs des Pays-Bas et la Fédération des associations motocyclistes européennes ( FEMA ). Ils sont convaincus que la technologie de Tesla n’est pas encore aboutie et ne doit pas être mise entre les mains des conducteurs ordinaires.

    En mars 2017 à Phoenix ( Arizona, USA ), une Tesla Model X a percuté deux motos de police. Les deux policiers s’étaient arrêtés à un feu rouge. La voiture électrique qui les suivait en pilote automatique a d’abord ralenti, avant de poursuivre sa route. Les policiers ont dû abandonner leurs motos pour se retirer de la route.

    Les premières victimes
    L’unique accident mortel de la route impliquant une Tesla en pilote automatique s’est produit en mai 2016 ( même si la compagnie en a parlé seulement fin juin ). Joshua Brown circulait sur la route de Williston, en Floride, au volant de sa Model S, quand un semi-remorque est arrivé perpendiculairement. Ni le conducteur ni la voiture n’ont réagi au camion de couleur claire sur fond de ciel lumineux, et le système de freinage ne s’est pas déclenché.

    Selon la version de l’administration nationale de sécurité routière ( NHTSA ), l’autopilote n’a pas réagi parce que les capteurs de Tesla se trouvent trop bas et qu’un grand interstice séparait la remorque du camion du sol.
    Quoi qu’il en soit, en janvier 2017 les experts de la NHTSA ont reconnu que le conducteur de la Tesla était responsable de l’accident. L’enquête stipule que le pilote automatique joue un rôle d’assistance et que Joshua Brown avait environ 7 secondes pour réagir au danger. Ironie du sort : à un mois de l’accident Joshua Brown avait publié une vidéo pour montrer que le système Tesla l’avait sauvé d’un choc avec un poids lourd.

    Tesla estime aussi que les conducteurs sont eux-mêmes responsables des accidents impliquant leurs voitures. Personne n’a jamais dit que la version actuelle de leur logiciel garantissait une conduite entièrement autonome. Il ne s’agit que d’une aide à la conduite qu’il est possible d’activer uniquement sur l’autoroute, ce qui ne dispense pas d’être vigilant.

    Personne n’est parfait
    La compagnie Uber avait également proposé sa voiture autonome mais la tentative n’est pas allée très loin : en octobre 2016 à Pittsburgh, Pennsylvanie, l’une des voitures d’essai dotée de systèmes de conduite automatique a enfreint le code de la route en s’engageant en sens inverse dans une rue à sens unique. Parfois, les voitures d’Uber brûlaient également les feux rouges.

    En mars 2017, une Volvo XC90 munie des équipements d’Uber en Arizona s’est engagée sur un carrefour à l’orange. Un autre usager de la route tentait de tourner à gauche et a refusé la priorité à la voiture autonome. Après le choc, cette dernière s’est retournée. Le projet ambitieux a alors été fermé.

    D’autres participants à cette course aux autopilotes accumulent également les échecs. Rien qu’en 2015 Google, qui travaille depuis plusieurs années sur sa voiture autonome, a enregistré 272 erreurs dans son système. Pendant ses six premières années d’essai, la voiture sans conducteur de Google a été impliquée dans 11 accidents mais aucun par sa faute. La compagnie pense que ses voitures se comportent de manière trop « polie » et qu’il faut les rendre plus agressives.

    Un seul accident s’est produit dans l’histoire de Google à cause d’une erreur du pilote automatique : en février 2016, une Lexus RX 450h équipé d’un système de conduite autonome a percuté un bus en essayant de contourner un obstacle. Le véhicule a décidé de ne pas laisser passer le transport en commun, provoquant ainsi une collision. Personne n’a été blessé mais Google a promis d’améliorer son logiciel.

    Volvo, qui compte lancer la vente de ses voitures autonomes dès 2021, a également connu des incidents désagréables. Pendant la démonstration de la nouvelle version de la fonction de freinage automatique, le cross-over n’a pas « vu » un groupe d’individus et les a percutés de plein fouet. Volvo a expliqué que la voiture n’avait pas été équipée d’un système d’identification des piétons car ses propriétaires avaient refusé d’acheter cette option.

    Toutefois, aucun grand constructeur à part Tesla ne prend le risque pour l’instant de faire des déclarations retentissantes sur le fonctionnement de leur autopilote. Et les conséquences de la plupart des accidents de la route avec des voitures autonomes ne semblent pas si catastrophiques. Mais ce n’est que le début et dans le monde, les voitures dotées d’un pilote automatique ne sont pas si nombreuses. On peine à imaginer ce qui se produirait si on lançait sur la route des camions autonomes de marque KamAZ ou Tesla compte tenu des systèmes de conduite autonome actuels.

    Il convient de faire la distinction entre les notions « entièrement autonome » et « autopilote ». Malheureusement, beaucoup ne voient pas la différence et laissent le contrôle total au système. Mais à ce jour, aucune voiture ne peut encore prendre elle-même une décision et, souvent, ne fait qu’informer le conducteur d’un danger. Cette précision permet aux grandes compagnies de ne pas endosser la responsabilité et d’accuser les autres usagers de la route ou les propriétaires des voitures autonomes des accidents qui se produisent.

    #voitures_autonomes #Cyclistes #Motocyclistes #Tesla #KamAZ #Uber #Volvo #google

  • #Transport. Les voitures sans conducteur arrivent

    Alors que les grandes marques automobiles sont lancées dans la course aux véhicules autonomes – sans conducteur ou avec différents niveaux d’autonomie –, l’Institut belge pour la sécurité routière sonde la réaction du public face à ce nouveau type de véhicules.


    http://www.courrierinternational.com/dessin/transport-les-voitures-sans-conducteur-arrivent
    #voitures_autonomes #voitures_automatiques #dessin_de_presse

  • La redoutable stratégie des barbares digitaux
    https://reflets.info/la-redoutable-strategie-des-barbares-digitaux

    Vous l’avez sans doute déjà compris, parler de numérique est un peu ringard. Ne parlons pas de l’horrible terme « d’informatique » à ranger désormais dans le tiroir poussiéreux des technologies absconses du XXème siècle. Le bon terme, pour parler technologies de l’information (là aussi c’est ringard) est américain — si l’on veut un tant soit peu […]

    #Economie #Rainbow_Hat #Technos #capitalisme_de_plateforme #digital #disruption #maquignons_numériques #uber #Voitures_autonomes #VTC

  • Tuer un piéton ou sacrifier le passager, le dilemme macabre des voitures autonomes

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2016/06/23/tuer-un-pieton-ou-sacrifier-le-passager-le-dilemme-macabre-des-voitures-auto

    Au volant d’une voiture, devant vous, dix piétons traversent soudainement. Donnez-vous un coup de volant pour les éviter, quitte à vous fracasser contre un mur et à mourir, ou les percutez-vous pour épargner votre vie ? Ce dilemme cruel n’est pas simple à régler, même si de nombreuses études en psychologie ont montré depuis longtemps que les répondants privilégient l’hypothèse de leur sacrifice pour sauver plus de vies.

    En revanche, cette position morale fléchit lorsque les tests mettent le participant en position d’être dans la voiture, voire avec des membres de sa famille. Les cobayes pouvaient mettre une note de 0 à 100 pour jauger telle ou telle proposition. La note est en moyenne de 70 pour le choix consistant à privilégier la voiture minimisant les pertes, quand le cobaye est le seul passager. Elle tombe à 60 lorsqu’il est accompagné de membres de sa famille.

    Elle chute encore à près de 40 dès lors qu’il s’agit d’indiquer sa propension à acheter une telle voiture. Les participants ont en fait tendance à préférer une voiture qui les protège, plutôt que prête à les sacrifier.

    Le 1er décembre 2015, dans le Washington Post, Chris Urmson, le responsable des véhicules autonomes chez Google, notait que ces dilemmes « sont des problèmes amusants pour des philosophes, mais, en temps réel, les humains ne réagissent pas comme cela ». Il constatait aussi que les ingénieurs cherchaient à éviter les collisions avec les usagers vulnérables de la route (cyclistes, piétons), puis les autres véhicules et enfin les objets qui ne bougent pas. La voiture ne peut décider quel sens cela aurait de toucher telle ou telle personne pour éviter une collision.

  • An open letter to #Tesla and #Google on driverless cars | TechCrunch
    http://techcrunch.com/2016/06/01/an-open-letter-to-tesla-and-google-on-driverless-cars

    Here is my brutal truth to the great minds of Tesla and Google: You don’t have the assets or human power to create a driverless society on your own. The software algorithms required for driverless cars will never be complete and will involve constant maintenance; therefore, you will need to move to an open data and open source community in order to achieve the goal of the driverless society.

    We are already beginning to see this conundrum emerge in the auto industry. For example, Google and Fiat Chrysler recently released a self-driving car partnership, but confessed they were unsure who actually owned the driverless car data.
    […]
    It’s about safety
    I am a capitalist and a believer in corporations and intellectual property rights. However, in this area I am torn with my own rationalization of the future of a driverless world. I will probably not live long enough to see a driverless society, as I believe the feat to be bigger than a few impressive corporations.

    Don’t get me wrong, I want you to succeed! Society needs you to succeed. I have lost many friends to automobile accidents and have been in a serious one myself. If an algorithm had been in control, these people may be alive today. What you are doing is critical to our society. Please think differently and not with greed or ego.

  • #Voiture_autonome, carte et #Twitter
    http://transportsdufutur.typepad.fr/blog/2014/01/voiture-autonome-carte-et-twitter.html

    Libération a #publié ; un article classique sur les #voitures_autonomes en interrogeant notamment certains constructeurs dont PSA. Quelques extraits : Vincent Abadie, responsable des aides à la conduite chez PSA, annonce pour 2017 « l’introduction dans les gammes Peugeot et Citroën de nouvelles fonctionnalités favorisant l’aide à la conduite et, à l’horizon 2020, l’émergence de voitures fortement automatisées. Quant au véhicule autonome, poursuit-il, […]

  • #Suède : Des #voitures sans conducteur en #circulation en #2017
    http://www.ouest-france.fr/node/1757959

    « Nous ne sommes pas le plus grand pays du monde, nous ne sommes pas le plus gros fabricant de voitures, mais nous compensons en faisant preuve d’intelligence et en travaillant main dans la main, de manière plus simple », a affirmé le directeur général de #Volvo_Cars, #Haakan_Samuelsson, lors d’une conférence de presse à #Stockholm, en faisant allusion à la tradition des partenariats #privés-publics en Suède.

    #drone #voitures_autonomes