• « La vraie #souveraineté_alimentaire, c’est faire évoluer notre #modèle_agricole pour préparer l’avenir »

    Professeur à l’université Paris-Saclay AgroParisTech, l’économiste de l’environnement #Harold_Levrel estime que le concept de « souveraineté alimentaire » a été détourné de sa définition originelle pour justifier un modèle exportateur et productiviste.

    Hormis les denrées exotiques, dans la plupart des secteurs, la #production_agricole nationale pourrait suffire à répondre aux besoins des consommateurs français, sauf dans quelques domaines comme les fruits ou la volaille. Or, les #importations restent importantes, en raison d’un #modèle_intensif tourné vers l’#exportation, au risque d’appauvrir les #sols et de menacer l’avenir même de la production. D’où la nécessité de changer de modèle, plaide l’économiste.

    Comment définir la souveraineté alimentaire ?

    Selon la définition du mouvement altermondialiste Via Campesina lors du sommet mondial sur l’alimentation à Rome en 1996, c’est le droit des Etats et des populations à définir leur #politique_agricole pour garantir leur #sécurité_alimentaire, sans provoquer d’impact négatif sur les autres pays. Mais les concepts échappent souvent à ceux qui les ont construits. Mais aujourd’hui, cette idée de solidarité entre les différents pays est instrumentalisée pour justifier une stratégie exportatrice, supposée profiter aux pays du Sud en leur fournissant des denrées alimentaires. Le meilleur moyen de les aider serait en réalité de laisser prospérer une #agriculture_vivrière et de ne pas les obliger à avoir eux aussi des #cultures_d’exportation. Au lieu de ça, on maintient les rentes de pays exportateurs comme la France. Quand le gouvernement et d’autres parlent d’une perte de souveraineté alimentaire, ça renvoie en réalité à une baisse des exportations dans certains secteurs, avec un état d’esprit qu’on pourrait résumer ainsi : « Make French agriculture great again. » Depuis le Covid et la guerre en Ukraine, la souveraineté alimentaire est devenue l’argument d’autorité pour poursuivre des pratiques qui génèrent des catastrophes écologiques et humaines majeures.

    Nous n’avons donc pas en soi de problème d’#autonomie_alimentaire ?

    Ça dépend dans quel domaine. Les défenseurs d’un modèle d’exploitation intensif aiment à rappeler que notre « #dépendance aux importations » est de 70 % pour le #blé dur, 40 % pour le #sucre, et 29 % pour le #porc. Mais omettent de préciser que nos taux d’auto-approvisionnement, c’est-à-dire le rapport entre la production et la consommation françaises, sont de 123 % pour le blé dur, 165 % pour le sucre, et 99 % pour le porc. Ça signifie que dans ces secteurs, la production nationale suffit en théorie à notre consommation, mais que l’on doit importer pour compenser l’exportation. Il y a en réalité très peu de produits en France sur lesquels notre production n’est pas autosuffisante. Ce sont les fruits exotiques, l’huile de palme, le chocolat, et le café. On a aussi des vrais progrès à faire sur les fruits tempérés et la viande de #volaille, où l’on est respectivement à 82 et 74 % d’auto-approvisionnement. Là, on peut parler de déficit réel. Mais il ne serait pas très difficile d’infléchir la tendance, il suffirait de donner plus d’aides aux maraîchers et aux éleveurs, qu’on délaisse complètement, et dont les productions ne sont pas favorisées par les aides de la #Politique_agricole_commune (#PAC), qui privilégient les grands céréaliers. En plus, l’augmentation de la production de #fruits et #légumes ne nécessite pas d’utiliser plus de #pesticides.

    Que faire pour être davantage autonomes ?

    A court terme, on pourrait juste rebasculer l’argent que l’on donne aux #céréaliers pour soutenir financièrement les #éleveurs et les #maraîchers. A moyen terme, la question de la souveraineté, c’est : que va-t-on être capable de produire dans dix ans ? Le traitement de l’#eau polluée aux pesticides nous coûte déjà entre 500 millions et 1 milliard d’euros chaque année. Les pollinisateurs disparaissent. Le passage en #bio, c’est donc une nécessité. On doit remettre en état la #fertilité_des_sols, ce qui suppose d’arrêter la #monoculture_intensive de #céréales. Mais pour cela, il faut évidemment réduire certaines exportations et investir dans une vraie souveraineté alimentaire, qui nécessite de faire évoluer notre modèle agricole pour préparer l’avenir.

    https://www.liberation.fr/environnement/agriculture/la-vraie-souverainete-alimentaire-cest-faire-evoluer-notre-modele-agricol
    #agriculture_intensive #industrie_agroalimentaire

  • Réhumaniser les personnes décédées en Méditerranée

    Au-delà d’un bilan chiffré, les personnes décédées sont des personnes, avec une histoire et des proches. Dans un contexte de guerre comme un contexte migratoire, lutter contre la #déshumanisation permet à plusieurs acteurs de faire passer des messages politiques.

    Il y a d’abord ces noms, écrits au stylo sur les bras par des enfants de Gaza et dont les images ont circulé sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Un prénom, une date de naissance, pour être identifié, pour dire qu’on a existé. Alors que dans la nuit de vendredi 27 à samedi 28 octobre la guerre en Israël et en Palestine est entrée dans une nouvelle phase selon les termes de l’état-major israélien, les Palestiniens bloqués au nord de Gaza subissent des bombardements intensifs. Le territoire est d’ailleurs aujourd’hui décrit comme un “champ de bataille” par l’armée israélienne.

    Jour après jour, les bilans sont diffusés. Le Hamas, qui a pris le pouvoir sur #Gaza depuis 2007, publie le décompte quotidien des victimes du conflit côté palestinien. Des chiffres repris dans les médias qui donnent l’impression d’une masse d’êtres humains non-identifiables ; plus de 8 000 personnes décédées à ce jour, dont 40% sont des enfants selon l’ONG Save the Children qui publiait dimanche 29 octobre un communiqué pour alerter sur cette réalité : 3 257 enfants sont morts depuis le début de l’offensive israélienne en réponse aux attaques meurtrières du Hamas contre des civils israéliens le 7 octobre. En trois semaines, le nombre d’enfants tués a dépassé le bilan de l’année 2019.

    A ce jour, l’OMS indique également qu’un millier de corps non identifiés seraient ensevelis sous les décombres à Gaza. Derrière les statistiques, la peur d’être oublié, que son corps disparaisse sans identité, comme le rappelle les mots de la journaliste palestinienne Plestia Alaqad qui rend compte du conflit sur son compte Instagram : “je perds mes mots à ce stade… à chaque minute, Gaza pourrait être effacée et personne ne saurait rien… je pourrais être tuée à chaque instant, et le plus effrayant est que peut-être, personne n’arrivera à retrouver mon corps mort, et il n’y aura peut être plus rien de moi-même à enterrer”, a-t-elle écrit le 28 octobre alors qu’Israël annonçait lancer la seconde phase de son offensive sur Gaza et intensifiait les bombardements sur l’enclave.

    Ces chiffres égrenés au fil des semaines rappellent d’autres drames, d’autres disparitions silencieuses et invisibles. En Palestine, comme en haute mer depuis le début des années 2010, invisibiliser, nier la présence des corps participe au processus de déshumanisation. Il vient illustrer la hiérarchie des décès entre ceux que l’on montre, que l’on médiatise et que l’on prend en compte et ceux que certains préfèrent laisser dans une masse incertaine. Dans les différents cas, il y a les dominés et les dominants. Un processus politique qui n’est pas inéluctable et qu’il est possible de dénoncer et de dépasser.

    Au-delà des bilans qui paraissent importants à diffuser pour montrer l’ampleur du drame qui se joue à Gaza, certains souhaitent donc aujourd’hui réhumaniser les victimes, mettre un visage, un parcours, une histoire pour ne pas oublier que sous les bombes se sont des humains qui disparaissent : “On peut continuer à rafraîchir le bilan du nombre de morts à Gaza de manière froide et désintéressée ou bien on peut considérer que ces femmes, ces hommes, ont des visages, des noms, des histoires”, explique le journaliste du Parisien Merwane Mehadji sur le réseau social X (anciennement Twitter). Sur son compte, il publie des photos et des courtes biographies de certains des invisibles décédés à Gaza : l’autrice Heba Abu Nada, 32 ans, Ibraheem Lafi, photoreporter, 21 ans, Areej, dentiste, 25 ans qui devait se marier dans quelques jours.

    Sur le site de l’ONG Visualizing Palestine c’est la campagne We Had Dreams qui met des mots sur les peurs et les aspirations des personnes prises au piège dans Gaza bombardée :

    “Si je meurs, rappelez-vous que nous étions des individus, des humains, que nous avions des noms, des rêves, des projets et que notre seul défaut était d’être classé comme inférieurs », Belal Aldbabbour.

    Ces initiatives posent un des enjeux actuels du conflit : mettre un visage c’est humaniser les #victimes alors que dans de nombreuses déclarations de responsables politiques en Europe et aux États-Unis, il est courant de parler uniquement du Hamas comme cible des Israéliens. Hillary Clinton dit ainsi “ceux qui demandent un cessez-le-feu ne comprennent pas qui est le Hamas”. Cela revient alors à annuler la présence de civils à Gaza ou à faire des habitants des terroristes.

    https://twitter.com/CBSEveningNews/status/1718681711133794405

    Du côté des autorités israéliennes, certaines personnalités politiques nient même l’humanité des habitants de Gaza : « J’ai ordonné un siège complet de la bande de Gaza. Il n’y aura pas d’électricité, pas de nourriture, pas de carburant. Tout est fermé. Nous combattons des animaux humains et nous agissons en conséquence », déclarait ainsi le ministre XX le XX octobre.

    “Nous sommes en présence d’un désir d’éradiquer les Palestinien.ne.s, si ce n’est de la terre, de la vie politique terrestre”, analyse la chercheuse Samera Esmeir au regard de cette déclaration. Dans un article publié en anglais sur le site du média égyptien Mada Masr, elle explique : “ Nous sommes en présence d’une entreprise coloniale qui tente de détruire ce qui a échappé à la destruction pendant et après les cycles précédents de conquête et de dévastation – cycles qui ont commencé en 1948. Nous sommes en présence d’une volonté coloniale d’effacer l’autochtone.” Remontant l’histoire de la création de l’État d’Israël, la professeure associée du département de rhétorique de l’université de Berkeley en Grande-Bretagne développe pour démontrer la construction au fil des années d’une dénégation d’accorder un statut civil aux Palestiniens : “La société palestinienne a été détruite en 1948. Les territoires occupés en 1967 ont été délibérément fragmentés, déconnectés et séparés par des colonies. Il n’y a pas de forme d’État, d’armée permanente, d’étendue de territoire ou de position civile. Au lieu de cela, il y a de nombreux camps de réfugiés, des familles dépossédées et des sujets en lutte. Tout ce qui pourrait favoriser la normalité civile est déjà visé par l’occupation israélienne, qu’il s’agisse de maisons, d’écoles, d’ONG, de centres culturels ou d’universités. Comparée à l’autre côté de la ligne verte, la vie en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, où se concentre la violence israélienne à l’encontre des Palestinien.ne.s, n’autorise aucune normalité civile”.

    Selon les statistiques de l’ONG israélienne pour la défense des droits humains B’Tselem, plus de 10 500 Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes depuis le début de la 2nde Intifada en 2000. L’ONG a entrepris un travail de vérification de chaque décès, que la personne soit palestinienne, israélienne ou étrangère : “B’Tselem examine les circonstances de chaque décès, notamment en recensant les témoignages oculaires lorsque cela est possible et en rassemblant des documents officiels (copies de pièces d’identité, actes de décès et dossiers médicaux), des photographies et des séquences vidéo”, peut-on lire sur le site de l’organisation. Un travail de recensement et d’identification qui répond également à l’enjeu de garder traces des victimes du conflit au fil des années. Une position que l’organisation défend depuis sa création : “Depuis la création de B’Tselem en 1989, nous documentons, recherchons et publions des statistiques, des témoignages, des séquences vidéo, des prises de position et des rapports sur les violations des droits humains commises par Israël dans les territoires occupés.”, peut-on lire sur le site internet de l’ONG. Une position énoncée dans le nom même de l’association puisque B’Tselem signifie en Hébreu “à l’image de” selon un verset de la Genèse (premier livre de la Torah juive et de la Bible chrétienne) qui considère : “Le nom exprime l’attendu moral universel et juif de respecter et de faire respecter les droits humains de tous”.

    Un enjeu qui rappelle celui de la disparition de personnes migrantes anonymes en Méditerranée. Des corps avalés par la mer que la médecin légiste italienne #Cristina_Cattaneo et son équipe tentent, elles-aussi, d’identifier. Son livre Naufragés sans visage a été traduit en français en 2019. Une manière de lutter contre la figure du migrant qui devient parfois une entité abstraite, notamment dans les discours politiques des extrêmes en Europe. “Lorsque l’on identifie ces gens, il est aussi plus difficile de détourner les yeux de la situation”, expliquait-elle au micro de France Culture. Un travail qu’elle réalise au sein de l’université de Milan depuis 1995 au début à propos des inconnus de la rue décédés. En 2013, les inconnus de la migration prennent de plus en plus de place dans son travail du fait de la catastrophe grandissante en haute mer.

    Comme à Gaza, les personnes migrantes sont conscientes de la possibilité de disparaître sans laisser de #traces. Dans son travail à la frontière entre l’Espagne et le Maroc, l’anthropologue #Carolina_Kobelinsky relève : « Toutes les personnes rencontrées parlent de la mort, des morts laissés en route, des stratégies pour y faire face. De l’éventualité de sa propre mort. La mort est présente dans les discours quotidiennement, autant que la musique, le foot,… ». Elle décide donc d’intégrer à son terrain de recherche l’omniprésence de la mort comme potentialité dans les #récits des personnes qui traversent la frontière. A la frontière entre le Maroc et l’Espagne au niveau de Melilla et Nador, il est aussi question de la disparition des corps à la « barrière », notamment lors des confrontations avec la gendarmerie marocaine ou la guardia civile espagnole.

    « Ces #corps disparaissent : enterrés dans des #fosses_communes, avalés par la terre, toutes sortes de théories circulent parmi les migrants. Cela renforce l’idée qu’il s’agit non seulement d’une #peur de la mort mais encore plus celle de la #disparition_totale. Ils sont partis comme anonymes socialement, et ils atteignent l’#anonymat de la mort avec la #volatilisation du corps. »

    « Le plus important pour les jeunes rencontrés est de mettre en place une #stratégie pour faire en sorte que les familles reçoivent la nouvelle du décès. Interviennent alors de véritables « #pactes », où l’on apprend le numéro de téléphone par cœur de la famille de l’autre pour faire passer ce message : « J’ai fait tout ce que j’ai pu pour avoir une vie meilleure », jusqu’à la mort.

    https://www.1538mediterranee.com/rehumaniser-les-personnes-decedees-en-mediterranee
    #décès #humanisation #réhumanisation #migrations #guerre #mort #morts #identification

  • La minoranza tedesca in Slavonia: segreti di famiglia
    https://www.balcanicaucaso.org/aree/Croazia/La-minoranza-tedesca-in-Slavonia-segreti-di-famiglia-219720

    A Katerina, ormai in età adulta, si dischiude la verità sul recente passato della sua famiglia: appartenente alla minoranza tedesca in Slavonia che venne decimata nel secondo dopoguerra. «Segreti di famiglia», di Ivana Šojat è arrivato recentemente nelle librerie italiane edito da Voland

    • #Voland

      Un romanzo sulle turbolenze e i cambiamenti storici del XX secolo, sull’ingiustizia, la morte, la paura, l’amore e la gioia, narrati attraverso le vite di quattro generazioni di donne. Fine anni ’90. Katarina torna da Zagabria per incontrare la madre che, malata da tempo, muore prima di rivedere la figlia. Sola in una casa ormai vuota, Katarina riscopre a poco a poco la storia della sua famiglia con l’aiuto di vecchie fotografie e dei racconti di un’amica della nonna. In una alternanza di piani temporali, alle vicende della bisnonna Viktorija e del marito Rudolf, abbandonatosi all’alcol dopo aver combattuto nelle trincee durante la Prima guerra mondiale, si affiancano quelle della nonna Klara e dei due fratelli schierati su versanti opposti, uno con i nazisti, l’altra con i partigiani. Un libro pieno di vitalità e colpi di scena, dedicato alla città di #Osijek e all’importanza di non dimenticare il passato.

      #livre #minorités #roman #Croatie

  • Filière avicole : « Il y avait tous les piliers d’un cas de traite des êtres humains » – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/filiere-avicole-il-y-avait-tous-les-piliers-dun-cas-de-traite-des-etres-humains-20210811_YEAZQE3CO5HXVMVNUYF6FBB2TM/?redirected=1

    Maillon méconnu de la filière avicole, le ramassage de volaille est un travail harassant, souvent effectué par des travailleurs étrangers, voire sans papiers. En Bretagne, plusieurs entreprises sont dans le viseur de l’inspection du travail, et l’une d’elles fait l’objet de poursuites pour « traite des êtres humains ».

    #paywall

  • Covid-19 : le défi des nouveaux variants – Réalités Biomédicales
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2021/01/18/covid-19-le-defi-des-nouveaux-variants

    Outre le Royaume-Uni (13018 sur 13699 séquences déposées), ces pays qui ont transmis le plus grand nombre de séquences sont, par ordre décroissant, le Danemark, les États-Unis, le Portugal, les Pays-Bas, Israël, l’Irlande, l’Italie, l’Australie, la Norvège, l’Espagne, la Nouvelle-Zélande, la France, la Finlande, Singapour, la Suède, la Slovaquie, l’Allemagne, l’Inde, la Suisse, la Belgique, le Brésil, la Jamaïque, la Grèce, le Luxembourg, Hong Kong, la Corée du Sud, le Pakistan, l’Équateur, le Canada, le Mexique, la Roumanie, le Sri-Lanka, Oman, le Liban. Au Danemark, le variant anglais B.1.1.7 représente actuellement 3,6 % des virus SARS-CoV-2 séquencés.
    Carte des vols internationaux en provenance des principaux aéroports de Londres (Heathrow, Gatwick, Luton, City, Stansted, Southend) au mois d’octobre 2020. L’épaisseur des traits est fonction du nombre des vols en partance depuis Londres. Publiée le 13 janvier sur le site virological.org, une équipe de recherche internationale, dirigée par Áine O’Toole (université d’Edimbourg) et Moritz Kraemer (université d’Oxford) a analysé les liaisons aériennes entre les principaux aéroports londoniens et chaque pays. Il ressort que 16 pays ayant reçu plus de 5 000 voyageurs en provenance de Londres ont rapporté la présence du variant anglais par le séquençage.
    Cartographie mondiale de la transmission du variant anglais VOC 202012/01 (lignage B.1.1.7). Source : OMS

    #Covid-19#migrant#migration#sante#variant#diffusion#volaerien#circulation#mondialisation

  • Covid-19 : cinquante-neuf personnes infectées en Irlande par le coronavirus après un vol intercontinental – Réalités Biomédicales
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2020/11/06/covid-19-cinquante-neuf-personnes-infectees-en-irlande-par-le-coronavirus-ap

    L’histoire remonte à l’été dernier. Une flambée épidémique de Covid-19 est survenue dans les jours qui ont suivi l’arrivée en Irlande de passagers d’un vol international d’une durée de plus de sept heures. Douze passagers ont été contaminés par un passager infecté. Une fois contaminés, ces passagers ont transmis le virus à 46 personnes. Sur les 59 personnes infectées par le SARS-CoV-2, quatre personnes ont été hospitalisées dont une en réanimation. Les passagers de ce vol étaient en provenance de trois continents différents. Un premier groupe (groupe 1) de passagers avait passé douze heures dans un salon de transit durant une escale. Les passagers du deuxième groupe (groupe 2) s’étaient retrouvés dans une autre zone de transit. Enfin, deux autres groupes de passagers (groupes 3 et 4) avaient patienté moins de deux heures dans la zone de départ d’un aéroport*.
    Le vol aérien a duré 7 heures et demie. Le taux d’occupation de la cabine n’étant que de 17 %, certains passagers étaient distants les uns des autres. Sur les 283 sièges, seulement 49 étaient occupés. Il y avait douze membres d’équipage dans l’avion. L’article ne mentionne l’aéroport de départ de ce vol intercontinental. Au total, ce sont donc treize individus (8 + 4 + 1), passagers d’un même vol aérien intercontinental, qui ont été infectés. Ces treize personnes avaient un âge compris entre 1 et 65 ans. Douze d’entre eux étaient symptomatiques. Un patient infecté est resté asymptomatique. Neuf des treize passagers infectés portaient un masque durant le vol. Un enfant n’en portait pas. On ignore ce qu’il en était pour les trois autres passagers.Parmi les 46 personnes contaminées à partir de ces passagers, 34 ont présenté des symptômes. Le dernier cas de transmission associé à cette flambée épidémique est survenu dix-sept jours après le vol

    #Covid-19#migrant#migration#sante#volaerien#transmission#masque

    • Aucune information n’est fournie dans l’article des chercheurs irlandais sur le mode de ventilation de l’air dans la cabine de l’avion en question. Signalons que dans les avions récents, les cabines des passagers sont aérées avec 50 % d’air extérieur, le reste étant de l’air de cabine filtré et recyclé. Les avions, en particulier ceux de dernière génération, sont équipés de filtres « à haute efficacité pour les particules aériennes » (HEPA, high efficiency particulate-air), similaires à ceux utilisés dans les salles d’opération. Ces filtres HEPA, qui éliminent 99,97% des particules de l’air, sont destinés à purifier l’air recyclé.

      #filtres_HEPA

    • Thread sur twitter :
      https://twitter.com/Disclose_ngo/status/1279049745659559938

      Une enquête de @TBIJ, avec @Disclose_ngo et le @guardian révèle que 2,3 milliards d’euros ont été versés à l’industrie de la viande et du lait par la #BERD et #IFC, deux des principales banques d’aide au développement de @Banquemondiale.

      Principal bénéficiaire des financements de l’IFC et de la BERD : la filière laitière, avec plus de 890 millions d’euros investis en 10 ans. Les filières de la #volaille et du #porc ont obtenu 445 millions d’euros chacune.

      et ses partenaires ont découvert que ces #fonds_publics ont été largement mis au service de l’expansion de #multinationales. Des géants de l’#agrobusiness qui les ont utilisés pour construire des #abattoirs et des « #méga-fermes » industrielles à travers le monde.

      Parmi les bénéficiaires se trouve des poids lourds de l’agroalimentaire français. En 2010, la BERD a pris une participation dans les filiales d’Europe de l’Est et d’Asie centrale du groupe @DanoneFR – 25,3 milliards d’euros de CA en 2019.
      En 2016, c’est le @groupe_lactalis, n°1 mondial du lait, qui obtient un prêt de 15 millions d’euros de la part de la BERD. Les fonds ont bénéficié à #Foodmaster, la filiale de Lactalis au Kazakhstan.

      A l’époque, la #BERD annonce que « ce programme permettra à #Foodmaster d’augmenter la production et la qualité des produits laitiers » locaux. Ces dernières années, #Lactalis a été impliqué dans plusieurs scandales, dont la contamination de lait infantile à la salmonelle en 2017.
      Récemment, l’IFC a validé un prêt de 48M d’euros à la société indienne Suguna, le plus gros fournisseur de volaille du pays et l’un des dix plus gros producteurs mondiaux. En 2016, une ferme de Suguna a été accusée d’utiliser un antibiotique pointé du doigt par l’OMS.

      Autant d’investissements en contradiction avec les engagements de la BERD et de l’IFC en faveur de la lutte contre le changement climatique. Incohérence d’autant plus criante que l’élevage industriel est responsable de près de 15% des émissions de gaz à effets de serre.

      #Danone #France #Lactalis #Kazakhstan #produits_laitiers #lait_infantile #Suguna #antibiotiques

    • Le groupe #Carrefour complice de la #déforestation de l’#Amazonie

      Au #Brésil, les supermarchés Carrefour se fournissent en viande de #bœuf auprès d’un géant de l’agroalimentaire baptisé #Minerva. Une multinationale accusée de participer à la déforestation de l’Amazonie, et qui bénéficie du financement de la Banque mondiale.

      Chaque année, le Brésil exporte près de deux millions de tonnes de viande de boeuf. Pour assurer un tel niveau de production, l’élevage intensif est devenu la norme : partout à travers le pays, des méga-fermes dévorent la forêt amazonienne pour étendre les zones de pâturages.

      L’organisation internationale Trase, spécialisée dans l’analyse des liens entre les chaînes d’approvisionnement et la déforestation, a publié en 2019 une étude indiquant que l’industrie de la viande bovine au Brésil est responsable du massacre de 5 800 km2 de terres chaque année. Cette déforestation massive met en danger la faune et la flore, accélère les dérèglements climatiques et favorise les incendies, souvent localisés dans les zones d’élevage.

      Parmi les géants du bœuf brésilien qui sont aujourd’hui dans le viseur de plusieurs ONG : Minerva. Cette société inconnue en France est l’un des leaders de l’exportation de viande transformée, réfrigérée et congelée vers les marchés du Moyen-Orient, d’Asie ou d’Europe. Selon nos informations, l’un de ses principaux clients n’est autre que le groupe français Carrefour, qui a fait du Brésil son deuxième marché après la France.

      Fin 2019, après les incendies qui ont dévasté l’Amazonie, Noël Prioux, le directeur général de Carrefour au Brésil, s’est fendu d’une lettre à ses fournisseurs brésiliens, dont Minerva. Il souhaitait s’assurer que la viande de bœuf fournie par Minerva, mais aussi JBS et Marfrig, ne provenait pas d’élevages installés dans des zones déboisées. Quelques mois plus tôt, en juin, Carrefour s’était engagé à ce que « 100% de sa viande fraîche brésilienne » soit issue d’élevages non liés à la déforestation.

      Contacté par Disclose, Carrefour qualifie Minerva de fournisseur « occasionnel » au Brésil. Selon un responsable de la communication du groupe, Carrefour Brasil » a demandé à l’ensemble de ses fournisseurs de la filière bœuf un plan d’action pour répondre à l’engagement de lutte contre la déforestation. Dès que le groupe a connaissance de preuves de pratiques de déforestation, il cesse immédiatement d’acheter les produits dudit fournisseur. »

      https://www.youtube.com/watch?v=6ACsayFkw_Y&feature=emb_logo

      Le groupe continue pourtant à se fournir en viande bovine auprès de Minerva, mis en cause dans un rapport de Greenpeace Brésil au début du mois de juin. Selon l’ONG, l’entreprise aurait acheté des milliers de bovins à une exploitation appelée « Barra Mansa ». Laquelle est soupçonnée de se fournir auprès d’éleveurs accusés de déforestation. À l’image de la ferme de Paredão, installée dans le Parc national Serra Ricardo, dont la moitié des 4000 hectares de terrain auraient été déboisés illégalement. Barra Mansa, située à quelques kilomètres à peine, y a acheté 2 000 bovins, qui ont été achetés à leur tour par Minerva, le fournisseur de Carrefour au Brésil. Les analyses de données effectuées par Trase indiquent, elles aussi, qu’il existerait un lien direct entre les chaînes d’approvisionnement de Minerva et la déforestation de plus de 100 km2 de terres chaque année ; Minerva conteste ces conclusions.

      Minerva bénéficie du soutien de la Banque mondiale

      En décembre 2019, notre partenaire, The Bureau of Investigative Journalism (TBIJ), et le quotidien britannique The Guardian ont révélé que la Banque mondiale et son bras financier, la Société internationale financière (IFC), soutiennent directement l’activité de Minerva. Une participation financière initiée en 2013, date de la signature d’un prêt de 85 millions de dollars entre Minerva et l’IFC. Objectif affiché à l’époque : « Soutenir [le] développement [de Minerva] au Brésil, au Paraguay, en Uruguay et probablement en Colombie ». En clair, une institution d’aide au développement finance un géant mondial du bœuf soupçonné de participer à la déforestation de l’Amazonie. Le tout, avec de l’argent public.

      Selon des experts de l’ONU interrogés par le BIJ, la Banque mondiale doit absolument reconsidérer ses investissements au sein de Minerva. « Compte tenu de la crise climatique mondiale, la Banque mondiale devrait veiller à ce que tous ses investissements soient respectueux du climat et des droits de l’Homme et doit se retirer des industries qui ne respectent pas ces critères », a déclaré David Boyd, le rapporteur spécial des Nations Unies pour les droits de l’homme et l’environnement. Une position également défendue par son prédécesseur, le professeur de droit international John Knox : « Le financement international de projets contribuant à la déforestation et la détérioration du climat est totalement inexcusable ».

      Contactée, l’IFC explique avoir « investi dans Minerva afin de promouvoir une croissance pérenne (…) dans le but de créer une industrie bovine plus durable ». L’organisation assure que sa participation dans l’entreprise a permis à Minerva de prendre « des mesures pour améliorer la traçabilité de son approvisionnement auprès de ses fournisseurs directs », précisant qu’aujourd’hui « 100 % de ses achats directs proviennent de zones qui n’ont pas été déforestées. » Quid, dès lors, des fournisseurs indirects ? Ceux qui font naître et élèvent les bovins, avant qu’ils n’arrivent aux ranchs qui les enverront à l’abattoir ? Ils constituent de fait le premier maillon de la chaîne d’approvisionnement.

      Taciano Custódio, responsable du développement durable de Minerva, reconnaît lui-même qu’ « à ce jour, aucun des acteurs de l’industrie n’est en mesure de localiser les fournisseurs indirects ». Il en rejette la faute sur l’administration brésilienne et l’absence de réglementation en la matière, tout en justifiant la déforestation : « Les pays d’Amérique du Sud possèdent encore un grand pourcentage de forêts et de terres non défrichées qui peuvent être exploitées légalement et de manière durable. Certains pays invoquent notamment la nécessité d’agrandir leur territoire de production afin de pouvoir développer la santé et l’éducation publiques et investir dans des infrastructures. ».

      Depuis le début de l’année 2020, plus de 12 000km2 de forêt ont disparu. Soit une augmentation de 55% par rapport à l’année dernière sur la même période.

      https://disclose.ngo/fr/news/au-bresil-le-groupe-carrefour-lie-a-la-deforestation-de-lamazonie

  • #bitcoin’s #volatility: To Infinity and Beyond!
    https://hackernoon.com/bitcoins-volatility-to-infinity-and-beyond-f00b71fb7895?source=rss----3a

    “Those of you in the old school who believe this is a bubble simply have not understood the new mathematics of the blockchain…. Bubbles are mathematically impossible in this new paradigm. ” — John McAfee, 46th(Maybe) President of the United States of AmericaWell, when John stated above, most of those who involved in cryptocurrency investing, at least as far as I saw, laughed it off and believed such claim made no sense. Empirically, this hasn’t aged well either, with bitcoin now hanging around 3500 USD per unit. However, if we look at this matter purely mathematically and statistically, he was actually more right than those who thought otherwise.Rigorously speaking, the definition of Financial Bubble is already flawed, bubble usually means the price of underlying hugely inflated from its (...)

    #economics #bitcoin-volatility #bitcoin-infinity

  • Stablecoins: What you need to know
    https://hackernoon.com/stablecoins-what-you-need-to-know-cb0bbf211864?source=rss----3a8144eabfe

    Stablecoins have been around for a long time since the advent of BitShares back in 2014. They’ve gotten more popular with the utilization of Tether on the Omni network and backed by the same people as BitFinex. Let’s dive straight in and discuss what they’re for.What are stablecoins?Stablecoins are a dollar-denominated #cryptocurrency. The supposed benefits are that you get the convenience of cryptocurrency (fast settlement, less regulatory hurdles, etc) with the stability of the dollar (or another fiat currency). This makes arbitraging between exchanges more convenient, for example, allowing for a more stable BTC price between exchanges.Generally, 1 token of the stablecoin (SteemIt Dollars, Basis, Tether, etc) is supposed to be worth $1. The rate fluctuates in the market as Tether’s (...)

    #bitcoin #volatility #technology #central-banking

  • Canada : Des travailleurs agricoles du Honduras se réfugient dans une église Le Devoir - Sarah R. Champagne
    - 9 Avril 2018

    https://www.ledevoir.com/societe/524760/travailleurs-agricoles-sept-honduriens-refugies-dans-une-eglise

    Sept travailleurs migrants agricoles du #Honduras se sont réfugiés dans une église de Granby. Ils ont tous quitté entre la mi-janvier et la mi-mars l’entreprise d’attrapage de #volailles Équipe Sarrazin et dénoncent les conditions de travail, des atteintes à leur dignité, des lésions professionnelles et des heures de transport non payées.
    Ils espèrent pouvoir rester au #Canada pour obtenir justice devant leur employeur, qu’ils accusent de les avoir poussés à partir, une version démentie par le propriétaire, Yves Sarrazin.
    . . . . . .


    Les travailleurs dénoncent plutôt une industrie où le #travail est extrêmement difficile et faiblement rémunéré. Le travail consiste à attraper jusqu’à plusieurs dizaines de milliers de #poulets par quart de travail, dans des poulaillers appartenant à divers producteurs, et à les mettre dans des cages qui serviront au transport jusqu’à l’abattoir.

    « C’est notre dignité qui souffre », raconte Ronny Asael Miranda. En novembre dernier, il a commencé à vomir et à avoir des vertiges durant un quart de travail de nuit. Le rapport fourni à la CNESST indique qu’il a souffert d’une « infection à campylobacter », une inflammation analogue à la #gastro-entérite causée par le contact avec des volailles.
    Il reproche à son employeur de ne pas avoir fourni de vêtements de protection, ni harnais pour certaines tâches en hauteur, ni gants, ni masque.
    . . . . . . .
    Ever Alexis Mendoza Mateo a aussi arrêté le travail durant un mois à cause de sévères maux de dos, une douleur lombaire qui irradiait dans sa jambe droite, décrit-il. En arrêt de travail à partir du 4 décembre, il a ensuite repris le 9 janvier. Près d’un mois plus tard, en février, il a demandé à son chef d’équipe une journée de congé, « pour calmer la douleur qui était revenue ». La journée même, « à quatre heures de l’après-midi, la secrétaire m’a dit que Michel avait pris la décision de me renvoyer dans mon pays et elle m’a envoyé le billet d’avion. C’est là que j’ai décidé de partir de mon côté », relate-t-il, en présentant le message vocal laissé par celle-ci.
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    Rémunération
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    Le prix est établi à 3,60 $ pour 1000 poulets et augmente en fonction de la grosseur des volailles. Le travail s’effectue souvent de nuit, quand les #volatiles sont engourdis par l’obscurité. « Doit pouvoir soulever un poids pouvant aller jusqu’à 15 kilos par main, travail répétitif », indique une offre d’emploi actuellement affichée en ligne par l’Équipe Sarrazin.

    Ainsi, pour 30 000 poulets attrapés en une nuit de six heures et demie, selon son bulletin de #salaire du début janvier, M. Mendoza Mateo a par exemple reçu 108,27 $.

    Pour en arriver à la cadence demandée, il faut faire sept fois par minute ce même mouvement : attraper 5 poulets dans chaque main, 10 au total, et les mettre dans les cages en destination de l’abattoir.
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    Rappelons que les permis de travail temporaire en milieu agricole sont rattachés à un seul employeur. En quittant cet employeur, les travailleurs se retrouvent sans visa de travail et, rapidement, sans statut au Canada.

    Exposés à des persécutions au Honduras et vu la grave crise politique qui s’y déroule, les sept travailleurs réfugiés dans l’église ont aussi déposé des demandes d’asile pour des motifs individuels, indique leur avocate, Me Susan Ramirez. Ces demandes sont présentement en traitement.

    #Canada #Agriculture #esclavage #abattoirs #élevage #alimentation #agro-industrie #viande #agroalimentaire #agrobusiness #civilisation

    • #Canada : Un syndicat de travailleurs agricoles révoqué après désistement des migrants Le Devoir : Lia Lévesque - La Presse canadienne - 13 Avril 2018

      https://www.ledevoir.com/societe/525112/un-syndicat-de-travailleurs-agricoles-revoque-apres-desistement-des-migran

      Le Tribunal administratif du travail a dû révoquer l’accréditation d’un syndicat de #travailleurs_agricoles, après que tous les travailleurs migrants eurent signé une lettre disant ne plus vouloir être syndiqués. C’est l’employeur qui avait déposé la requête pour faire révoquer le syndicat, en leur nom.

      La section locale 501 du syndicat des Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce, affilié à la FTQ, avait contesté la requête, affirmant qu’il y avait eu ingérence de l’employeur, Les serres Sagami, et que les lettres n’avaient donc pas été signées de façon libre et volontaire.


      Dans sa décision, le Tribunal s’étonne du fait que ces travailleurs guatémaltèques affirmaient ne plus vouloir du syndicat, notamment parce qu’il leur en coûtait 40 $ par mois, alors qu’ils étaient représentés par une avocate devant le tribunal.

      « Il est étonnant que les salariés démissionnaires, qui ont entrepris les procédures de révocation dans cette affaire, ignorent le montant des honoraires professionnels qu’ils auront à débourser et qu’aucun état de compte ne leur ait été transmis », écrit la juge administrative Irène Zaïkoff.

      Elle a aussi souligné que le témoignage de ces travailleurs devant le tribunal avait été « parfois difficile à suivre, hésitant et comporte des contradictions », qu’ils étaient « à l’évidence intimidés d’être appelés à témoigner ».

      De plus, elle a noté que les travailleurs guatémaltèques avaient joué au soccer, le 4 février en soirée, le jour même de leur désistement collectif du syndicat.

      Le syndicat y voyait « une récompense de la part de l’employeur » pour avoir signé une lettre de désistement — qu’on appelle en droit du travail une lettre de démission du syndicat.

      Pas de preuve
      Malgré cela, le tribunal juge que même s’il fallait conclure que l’employeur a appuyé les travailleurs qui se sont désistés, cela ne fait pas pour autant la preuve qu’il est intervenu avant les démissions et a influencé leur décision.

      Malgré tout, le tribunal a cru les travailleurs, qui ont témoigné du fait qu’ils voulaient se désister parce qu’ils payaient trop d’impôt, que les cotisations syndicales coûtaient 40 $ par mois et qu’ils étaient mécontents du syndicat. Ils ont aussi témoigné du fait qu’il n’y avait pas eu ingérence de la part de l’employeur.

  • Le poulet ukrainien, vous connaissez ?
    Extraits d’un article d’Ouest France

    https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/doux-qui-est-mhp-le-repreneur-ukrainien-dont-personne-ne-veut-5652205

    L’Ukrainien #MHP se positionne comme potentiel repreneur du vollailler breton Doux. Avec 566 000 tonnes de viande de poulet produites en 2017, MHP - Myronivskyi Khliboprodukt (Produit de Pain de Myronivskyi, en ukrainien) et sa marque principale Nacha Ryaba (Notre Poulet) couvre plus de 55 % du marché ukrainien de la volaille et exporte vers 67 pays, dont 17 membres de l’Union européenne (UE).

    En 2017, l’Ukrainien a entamé l’agrandissement de son usine géante, près de la ville de Vynnytsia, dans le centre du pays. Un investissement dans deux lignes de production, d’où devraient sortir 260 000 tonnes de poulet par an. De quoi optimiser le chiffre d’affaires du groupe, d’environ un milliard de dollars par an, et sa cote sur la place boursière de Londres, où il est entré en 2008. A noter que le groupe est fiscalement basé à Chypre, Etat membre de l’Union européenne (au contraire bien entendu de l’Ukraine), par ailleurs notoirement connu pour être un paradis fiscal, prisé notamment des oligarques russes.

    Verticalement intégré, de la production de grain (maïs, tournesol, soja, blé) à la transformation de la viande, MHP contrôle 380 000 ha de terres en Ukraine. L’essentiel est loué, en raison d’un moratoire sur le négoce de la terre en place depuis les années 1990. Il conforte néanmoins la position dominante du groupe agro-alimentaire sur le marché ukrainien, garanti par la stature de son fondateur et actionnaire majoritaire, Iouriy Kosiouk.


    La nouvelle usine de MHP, en cours d’achèvement, à Vinnytsia. | DR

    Milliardaire du poulet
    A 49 ans, celui-ci est un proche collaborateur du président Petro Porochenko. Si ce dernier s’est bâti une fortune en tant que « roi du chocolat », Iouriy Kosiouk est incontestablement le « milliardaire du poulet ». Sa fortune est aujourd’hui estimée à 1,5 milliard de dollars par le magazine Forbes, ce qui en fait la cinquième personne la plus riche d’Ukraine.

    Émergeant dans les années sauvages qui ont suivi l’effondrement de l’URSS, Iouriy Kosiouk a développé les goûts de luxe de la nouvelle classe d’hommes d’affaires post-soviétique. On lui attribue jets privés et hélicoptère, un yacht estimé à 120 millions de dollars et une villa impressionnante dans le sud de Kiev. Selon des enquêtes de journalistes ukrainiens, les travaux de ce « petit Versailles » auraitent été entrepris sur un site archéologique protégé. Jamais remis en cause, le permis de construction laisse sous-entendre des soutiens politiques.

    Aucun scandale de corruption ne vise directement Iouriy Kosiouk. Mais force est de constater qu’il a habilement su utiliser ses relations politiques. Un temps adjoint au chef de l’administration présidentielle, au plus fort de la crise de 2014 et du début de la guerre dans l’est de l’Ukraine, il a conservé une influence appréciable dans les hautes sphères du pouvoir. Plusieurs sources indiquent qu’il est particulièrement actif sur les questions liées à l’importation et à l’exportation de produits alimentaires. MHP a par ailleurs ouvert une usine de traitement de viande aux Pays-Bas, afin de contourner les obstacles des droits de douane de l’UE.

    Avec la perte du complexe minier-industriel dans l’Est en guerre, le groupe agro-alimentaire a largement bénéficié du transfert des subventions d’Etat. En 2017, MHP a reçu 35 % des aides publiques du secteur, soit l’équivalent de 42,6 millions d’euros. L’aide de l’Etat à un grand groupe bénéficiaire, solide financièrement, avait soulevé un certain nombre de critiques en Ukraine.
    . . . . . .

    #Ukraine #Union_européenne #Poulet #Volaille #alimentation
    #agriculture
    #poulet
    #viande
    #élevage
    #économie
    #santé
    #agroalimentaire

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  • L’indice de la peur plane sur #Wall_Street
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/080218/l-indice-de-la-peur-plane-sur-wall-street

    La créativité financière ne connaît aucune limite. Après avoir inventé les subprimes, cause de la crise de 2008, le monde financier spécule depuis dix ans sur le #VIX, nommé indice de la peur. Il évalue la volatilité des marchés, censée indiquer les hausses et les baisses futures, les crises à venir. Aujourd’hui, il est désigné comme le grand responsable de la déroute boursière de Wall Street, le 5 février.

    #Economie #marchés_fianciers #politique_monétaire #risque #spéculation #volatilité

  • Le « château d’eau » du Finistère menacé par l’épandage d’une ferme-usine
    https://reporterre.net/Le-chateau-d-eau-du-Finistere-menace-par-l-epandage-d-une-ferme-usine

    Hélas, ce bel environnement est fortement menacé, car la #Bretagne, qui concentre une grande partie de l’industrie agricole française tant en #porcs qu’en #volailles, n’a pas encore tiré les leçons de ses erreurs. Et contre toute attente, les autorités de cette région continuent à accorder des autorisations d’extension d’exploitations agricoles et, par conséquent, des autorisations d’épandage des déjections des animaux. Les terres #épandables se faisant de plus en plus rares, les industriels de l’agriculture (on ne parle plus d’agriculteurs !) doivent aller de plus en plus loin de leur exploitation pour trouver d’autres endroits à polluer.

    C’est ainsi que sont arrivées dans plusieurs mairies des monts d’Arrée, pour enquête publique, des demandes d’épandage pour le compte d’une #ferme-usine passant de 65.000 à 250.000 poulets (destinés à l’exportation au Moyen-Orient). Cette exploitation est située sur la commune du Tréhou, à environ 30 kilomètres des surfaces destinées à l’épandage… Dans le dossier présenté, il est fait mention de la possibilité de création, à terme, d’un deuxième poulailler !

    ...

    De plus, il nous a également précisé que c’était le préfet qui prenait la décision ultime, et qu’il n’était pas obligé de suivre les recommandations des commissaires-enquêteurs !

    #agro-industrie #ne_pas_savoir_s'arrêter #eau #pollution #monts_d’Arrée

  • La recherche sur la réduction de la résistance aux antimicrobiens nécessite un bond de géant, estime la FAO
    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=38489

    Le rapport consacre une attention particulière sur l’#élevage, car la demande future de #protéines d’origine animale devrait accélérer les choses vu que le contact étroit entre animaux multiplie l’incidence potentielle des pathogènes de la résistance aux #antimicrobiens.

    La #volaille, principale source de protéines animales du monde, ainsi que les porcins, sont d’importants vecteurs alimentaires de transmission aux humains de la résistance aux antimicrobiens. Les cas qui se sont déclarés en Tanzanie et au Pakistan démontrent également le risque provenant de systèmes aquacoles intégrés qui utilisent les déchets agricoles et avicoles pour nourrir les poissons.

    Une biosécurité élevée aide à réduire les risques. De même, la prévention de la contamination des aliments et l’élimination des bactéries de la chaîne alimentaire peuvent être très efficaces pour réduire la transmission de la résistance aux antimicrobiens. Au Nebraska, une étude récente du bétail a révélé des souches d’E. coli sur toutes les peaux, mais sur 0,5% seulement des carcasses et aucune dans la viande destinée aux consommateurs. Les vecteurs environnementaux, notamment le vent, le sol, l’eau et les déchets, peuvent s’avérer plus difficiles à maîtriser en matière de #transmission de la résistance aux antimicrobiens.

    Vu que les animaux ne métabolisent qu’une petite partie des agents antimicrobiens qu’ils ingèrent, la propagation des antimicrobiens à partir des déchets animaux est une préoccupation de taille.

    #antibiotiques #résistance_aux_antibiotiques #viande #agriculture

  • Un ptit mot hebdomadaire de mes éleveureuses de volailles préféré⋅e⋅s
    http://pca.nursit.com/feuille-d-info-du-lundi-28-mars-2016

    Salut à tous,
    Il semble que le renard ait remballé ses gaules et soit parti pêcher plus loin. Ce chapitre se clôt donc provisoirement sur un retrait stratégique du goupil mais la prudence reste de mise.

    Notre copain vigneron en est à sa 2 ou 3e chimio. On lui fait passer du ginseng rouge de Corée du stock familial pour l’aider à se remettre les dents droites. Les potages qu’ils lui servent à Bergonié sont d’un autre tonneau et leurs effets « secondaires » plus spectaculaires que nos remèdes ancestraux. Il a souvent la surprise de reconnaître sur les boîtes des médicaments les mêmes noms de laboratoires que sur ses bidons de pesticides. Bon nombre d’agriculteurs sont ainsi partie prenante, à leur corps défendant, de la guerre que mènent certaines entreprises contre la vie en général et pour le profit en particulier. Le choc est donc rude lorsqu’ils s’aperçoivent qu’en suivant les instructions, ils combattaient aussi contre eux-mêmes !

    Depuis peu, des spécimens d’une revue spécialisée intitulée « filières avicoles » échouent dans notre boîte aux lettres. Cette revue professionnelle nous confirme que l’agro-industrie a quitté la terre et ne répond plus !

    Comme dit Raoul, un vieux de la vieille du marché de Périgueux, à propos des « agro-managers » qui défilent dans des tracteurs à 100 plaques : « ils n’ont pas su rester petits ! »

    On pourrait ajouter tel Bernard Blier dans « Bons baisers... à lundi » : « Pourriez-vous être assez aimable, à l’heure qu’il est, au jour où nous sommes et étant donné ce que nous savons, de me dire sur quelle longueur d’onde on vous attrape ? » Les types sont complètement partis en vrille !

    Extraits :

    « C’est sans complexe que le n°1 de la volaille s’offre (ils ont payé ?) la visite de Stéphane Le Foll… La SNV (Société Nouvelle de Volailles) s’engage ... à fournir ainsi 2 000 tonnes de poulet transformé par an au restaurateur (!) KFC. « La preuve que lorsque l’on sait s’organiser on peut se créer un avenir », déclarait le ministre. »

    Compris bande d’incapables ? Si vous n’avez pas d’avenir vous faites comme la SNV : Rachetez un abattoir en liquidation pour cause de délocalisation au Brésil, investissez-y 10 millions d’euros pour répondre aux besoins spécifiques de KFC et l’activité reprend son cours avec 380 000 poulets abattus chaque année ! C’est pas difficile quand même, y m’énervent, y comprennent rien !

    En plus KFC ambitionne de passer de 188 à plus de 500 points de vente d’ici 10 ans. Quand on vous dit que c’est l’avenir...
    Évidemment vous ne serez pas tout seul puisque KFC « plaide plutôt pour la diversité des fournisseurs ». Mais bon, on est des winners ou quoi ?

    Le fast-food compte aujourd’hui une dizaine de fournisseurs de volailles européens dont deux en France, les autres en Allemagne, Pays-Bas, Pologne…
    Le libéralisme, l’Europe, la concurrence ; Le trio magique, que dis-je, la Sainte Trinité !

    « Les filets, aiguillettes et ailes transformés par la SNV pour KFC sont issus de poulets semi-lourds abattus entre 36 et 40 jours. »

    Nous, on est vraiment des nuls, on met au moins 140 jours pour produire un poulet !

    « Il ne s’agit pas de produire du minerai, mais bien un produit spécifique qui répond à un besoin précis. Un exemple à suivre pour l’ensemble des filières d’élevage, selon le ministre. »

    Là, on s’incline définitivement, chapeaux bas Messieurs l’agriculture française a trouvé son sauveur !
    Malgré les sollicitations réitérées de cette revue d’une haute tenue, on hésite encore à s’abonner !

    #cancer #pesticide #agriculteur #volailles #KFC

  • Aurélie Trouvé : « L’année 2016 va être marquée par le conflit agricole » - regards.fr
    http://www.regards.fr/web/article/aurelie-trouve-l-annee-2016-va

    En ce moment j’ai le sentiment que si les français se décident à se bouger les fesses contre les politiques actuelles, ce sera à la suite des mouvements des agriculteurs.

    Regards. De quoi les manifestations des agriculteurs sont-elles le nom ?

    Aurélie Trouvé. Ce sont les plus grandes exploitations, les plus endettées, qui sont les premières touchées par la crise. Il s’agit d’une crise de surproduction en élevage, notamment de porcs, de bovins, de lait, liée à la dérégulation du marché. En effet, les prix ont été progressivement dérégulés et les #quotas_laitiers ont été supprimés il y a quelques mois. La #volatilité_des_prix est devenue très forte : sur une année, ils peuvent maintenant varier de quasiment une moitié. L’incertitude pour les producteurs s’avère ingérable, dans un secteur où les exploitations sont souvent familiales et déjà très endettées. Le lait est en chute libre depuis deux ans et ne permet plus de couvrir les coûts de production. Aujourd’hui, un producteur de lait moyen produit à perte. Une grande partie des exploitations en porcs, lait et bovins sont au bord du dépôt de bilan. Ce sont des milliers d’exploitations qui risquent de cesser leur activité. Depuis vingt ans, on perd déjà 20.000 emplois agricoles chaque année. La crise va donc s’accélérer.

    Quels facteurs ont précipité cette crise ?

    Avec la dérégulation des marchés et la fin des quotas, on a incité les producteurs à produire de plus en plus par hectare, par travailleur, par bête. Comme les prix baissent, ils produisent plus pour couvrir les coûts fixes. Mais du coup, les prix chutent plus encore. C’est un cercle vicieux. La concurrence est devenue acharnée entre producteurs européens. La Commission européenne et les pays du Nord, relayés par le syndicalisme majoritaire, la FNSEA, disaient qu’il n’y avait pas de souci : les Russes et les Chinois nous achèterons le lait ! Or, il y a un an et demi, les Russes ont imposé un embargo en réaction aux positions de la France sur l’Ukraine. Dans le même temps, la croissance chinoise s’est cassée la figure et la Chine, à l’instar de nombreux pays émergents, veut désormais produire elle-même son lait. L’#agro-export est un mirage dangereux qui mène tout le monde dans le mur.

    #industrie_de_la_viande #industrie_laitière #agro_industrie #dérégulation #mondialisation

  • #Pesticides : c’est notre #santé qui est en jeu ! | Greenpeace France
    http://agriculture.greenpeace.fr/pesticides-cest-notre-sante-qui-est-en-jeu

    Certaines personnes, du fait de leur patrimoine #génétique, seraient plus sensibles que d’autres à l’impact #toxique des pesticides, qui peut être transgénérationnel. Certaines études indiquent que même si les générations futures ne sont pas directement exposées aux pesticides, elles pourraient en subir les conséquences car leurs grands-parents y étaient exposés !

    Santé : les pesticides sèment le trouble
    http://www.greenpeace.org/france/PageFiles/300718/rapport_sante_et_pesticides.pdf

    LES PESTICIDES DANS LES #FRUITS ET #LÉGUMES
    [...]
    De nombreuses études publiées entre 2007 et 2014 suggèrent que les légumes, notamment les légumes à feuilles vertes, et les fruits, tels que les pommes et les raisins, sont généralement les aliments qui contiennent les niveaux de résidus de pesticides les plus élevés.
    [...] Bien que des recherches poussées suggèrent que le fait de nettoyer les légumes et de les cuisiner réduise le niveau de certains résidus situés à la surface, dans certains cas la préparation peut au contraire concentrer les niveaux de résidus (Keikotlhaile et al. 2010).

    LES PESTICIDES DANS LE #POISSON
    [...] Les composés organostanniques (et plus particulièrement le tributylétain ou TBT) ont également été largement utilisés en tant qu’agents antisalissures sur les bateaux, donnant lieu à une pollution étendue de nombreuses eaux côtières et menant à une interdiction totale de leur utilisation par l’Organisation maritime internationale dans le cadre de la Convention internationale sur le contrôle des systèmes antisalissure nuisibles sur les navires de 2001 (ou Convention AFS, entrée en vigueur en 2008). Une étude sur la pollution par les organoétains dans les environnements marins a déterminé qu’un composé du triphénylétain (TPT), utilisé en tant que pesticide sur terre, constituait l’un des polluants les plus répandus dans les sédiments. Les composés du triphénylétain ne sont pas facilement biotransformés par les organismes marins, ce qui entraîne leur bioaccumulation et potentiellement leur bioamplification par le biais des chaînes alimentaires marines. Les concentrations d’organoétains sont particulièrement élevées dans le sang des personnes consommant de grandes quantités de #fruits_de_mer, et il a été suggéré que la surveillance régulière des niveaux de ces substances était nécessaire à des fins de santé publique (Yi et al. 2012).

    LES PESTICIDES DANS LES PRODUITS ANIMAUX
    Les #animaux d’#élevage peuvent également accumuler les pesticides par le biais d’aliments contaminés et de traitements vétérinaires. Bien que ces substances soient généralement stockées dans la graisse et les muscles des animaux, on en retrouve également dans le cerveau, le foie, les poumons et autres #abats. Les insecticides et les acaricides sont souvent utilisés pour lutter contre les ectoparasites tels que les araignées rouges dans le cadre de la production avicole (#volailles et œufs). Certains de ces pesticides s’accumulent dans les muscles, la graisse et le foie des animaux, et peuvent être détectés dans les #œufs longtemps après que les produits chimiques aient été éliminés des autres tissus. Le #lait et les produits laitiers en général contiennent eux aussi de nombreuses substances en raison de la bioaccumulation et du stockage des pesticides dans les tissus graisseux des animaux. Ce phénomène est particulièrement inquiétant quand on sait que le lait de vache constitue souvent un élément de base de l’alimentation chez l’homme, et qu’il est en grande partie consommé par les enfants.

  • Ces moyens de transport incroyables que vous utiliserez demain : Pégase, le buggy volant - Transport - Logistique
    http://www.usinenouvelle.com/article/ces-moyens-de-transport-incroyables-que-vous-utiliserez-demain-pegase

    Cette semaine, notre série d’été nous fait voyager à bord des moyens de transport innovants qui circuleront peut-être dans nos rues demain. Aujourd’hui, L’Usine Nouvelle vous emmène à bord du Pégase, un buggy volant présenté en juin 2014 par la start-up française Vaylon au salon international de défense et de sécurité Eurosatory.

    Le Pégase, comme son grand frère mi-cheval mi-oiseau, est un moyen de transport hybride, capable de véhiculer ses passagers aussi bien sur terre que dans les airs. Cette étrange combinaison, qui tient à la fois du buggy et de l’ULM, a été imaginée par la jeune pousse basée à Strasbourg Vaylon.

    Créée spécialement pour mener à bien ce projet, la start-up travaille en partenariat avec la Direction générale de l’armement, qui lui apporte un soutien financier et technique, via le dispositif de subvention Rapid. Les deux structures veulent créer une version militaire du Pégase, mais il est également destiné à être utilisé dans le monde civil......

    #technologie
    #transport
    #Pégase
    #buggy #volant