• #L'espace_d'un_instant #33 : De Bugiaui en Papouasie Nouvelle-Guinée à Darvaza au Turkménistan

    http://liminaire.fr/entre-les-lignes/article/l-espace-d-un-instant-33

    « La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf (...)

    #Entre_les_lignes / #Écriture, #Poésie, #Récit, #Voix, #Sons, L’espace d’un instant, Fenêtre, #Quotidien, #Dérive, #Regard, #Sensation, #Voyage

  • #Nicolas_Bouvier | En #Topolino au #Japon et en #Afghanistan

    C’est au cours d’un voyage au volant d’une vieille voiture que Nicolas Bouvier a développé, entre 1953 et 1957, son nouvel « usage du monde », toujours aussi fascinant aujourd’hui.

    Deux Suisses peuvent être associés à cette poésie de la mécanique qu’incarne la Topolino, petite voiture fabriquée par Fiat entre 1936 et 1955. Il s’agit, d’une part, de Gottlieb Duttweiler (1888–1962), le fondateur de Migros, qui parvenait à caser avec une inexplicable agilité sa silhouette massive dans le minuscule véhicule aujourd’hui exposé au Musée des transports à Lucerne, et d’autre part de Nicolas Bouvier, né le 6 mars 1929 au Grand-Lancy, près de Genève, et décédé le 17 février 1998 dans la cité de Calvin. C’est en effet au volant de sa Topolino qu’il part pour l’Asie à l’été 1953 avec un ami, le peintre Thierry Vernet, dans le but de découvrir le monde avec un état d’esprit tout à fait nouveau, curieux et ouvert, prêt à toutes les aventures, mais aussi empreint de philosophie et de souci de l’environnement.
    Une invitation à l’allégement

    Ne rien faire est l’activité préférée des deux jeunes hommes. Ils ont deux ans devant eux et de l’argent pour quatre mois, et ils projettent de se rendre en Turquie, en Iran, en Inde et au Japon pour y arpenter des déserts, des cols, des villes, des marchés et la nature dans toute sa sauvagerie. Nicolas Bouvier a déjà voyagé en Laponie, en Afrique du Nord et dans les Balkans. À présent, cependant, il s’avance vers l’inconnu, avec un nouveau regard et une attention portée aux gens et aux choses qui n’appartiennent qu’à lui.
    Une nouvelle approche du récit de voyage

    La première partie du périple, de Belgrade à Kaboul, Nicolas Bouvier la décrira dans son livre « L’Usage du monde » en 1963. Les deux amis ont financé leur voyage avec la vente des toiles de Thierry Vernet et les articles que Nicolas Bouvier a écrits pour des journaux. C’est la première fois, dans cet ouvrage, qu’émerge l’inimitable manière d’aborder le récit de voyage de l’écrivain. Unique par le ton, le choix des mots, le rythme, il pénètre véritablement au cœur des choses, des lieux, des personnes qu’il décrit, toujours soucieux de faire preuve d’humanisme dans un monde inhumain en soi. Son récit reflète non seulement les pays étrangers qu’il visite, mais aussi le monde intérieur de l’observateur, qui se caractérise par ses qualités d’âme subtiles et ses vastes connaissances.

    Après un an et demi, les deux amis se séparent et Nicolas Bouvier traverse l’Inde seul pour gagner la Chine puis Ceylan, l’actuel Sri Lanka, où il séjourne pendant neuf mois. Dans « Le Poisson-scorpion », en 1982, il décrira comment il s’est trouvé affaibli par le climat humide et chaud du pays, mais aussi comment ses sens se sont affûtés pour percevoir les aspects fascinants et effrayants de l’île, dont il tente de saisir le monde des ombres et des insectes. Il quitte Ceylan en octobre 1955 et s’embarque sur un vapeur français pour le Japon, où il reste un an et récolte la matière qu’il restituera en 1970 dans sa « Chronique japonaise ».
    L’abîme

    De retour en Europe et marié depuis 1958 à la fille d’un conseiller fédéral, Eliane Petitpierre, bientôt père de deux enfants, il met plusieurs années pour transcrire en littérature les fruits de ce voyage de quatre ans. C’est alors que l’écrivain, soucieux du choix de chaque mot et avide de précision, connaît une crise existentielle qu’il racontera en 1982 dans son unique recueil de poésie, « Le Dehors et le Dedans », et qui le plonge dans le désespoir et l’alcoolisme. Il parvient toutefois à surmonter cet abîme en rappelant à sa mémoire les moments passés vécus loin de son pays, et devient alors, par son approche si particulière des univers lointains, un interprète de l’existence sur lequel beaucoup s’appuieront et une source d’inspiration inimitable pour quiconque aime voyager.
    « Comme s’il fallait mourir demain »

    À partir de 1963, livre après livre, il égrènera les souvenirs de son grand voyage réalisé entre 1953 et 1957, mais livrera aussi des récits de ses séjours ultérieurs au Japon, en Corée et en Chine, sans oublier l’impressionnante description de son voyage sur les îles irlandaises d’Aran. Nicolas Bouvier, qui invitait à goûter la douceur de la vie « comme s’il fallait mourir demain », n’a pas cessé, même après sa mort en 1998, d’inciter les lecteurs à partir à la découverte du monde avec un regard ouvert et curieux et à aborder l’inconnu avec bienveillance et respect. Traduits dans une multitude de langues, ses livres – surtout à l’époque du tourisme de masse – n’ont rien perdu de leur magie.

    Les livres de Nicolas Bouvier sont disponibles dans de nombreuses éditions en français, en allemand et en anglais.

    https://www.swisscommunity.org/fr/nouvelles-et-medias/revue-suisse/article/nicolas-bouvier-en-topolino-au-japon-et-en-afghanistan

    #voyage #voiture #histoire

  • #L'espace_d'un_instant #32 : De Thessalonique en Grèce à Berlin en Allemagne

    http://liminaire.fr/entre-les-lignes/article/l-espace-d-un-instant-32

    « La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf (...)

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  • Covid-19 : les Etats-Unis déconseillent de venir en France en raison du nombre d’infections
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/08/09/covid-19-dans-le-monde-journee-de-vaccination-marathon-en-tunisie-fin-du-dep

    Covid-19 : les Etats-Unis déconseillent de venir en France en raison du nombre d’infections. Les centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), agences fédérales de santé des Etats-Unis, ont formellement déconseillé à ses ressortissants de se rendre en France. « A cause de la situation en France, même les voyageurs complètement vaccinés prennent le risque d’attraper et de diffuser les variants du Covid-19 », écrivent les CDC dans un bulletin mis en ligne lundi, qui relève au niveau 4 (« très élevé ») l’avertissement sanitaire pour la France, mais aussi Israël, la Thaïlande et l’Islande. Dans une note distincte, citée par l’agence de presse Reuters, le département d’Etat a, lui, aussi relevé son avertissement concernant la France et l’Islande, appelant les ressortissants américains à « ne pas voyager » dans ces deux pays. La France, de son côté, continue de conseiller « dans toute la mesure du possible, de différer vos déplacements prévus aux Etats-Unis », compte tenu des restrictions en vigueur pour les résidents de l’espace Schengen.
    Après quasiment dix-sept mois de fermeture, la frontière terrestre entre les Etats-Unis et le Canada a rouvert, lundi, mais uniquement aux citoyens américains. A l’inverse, pour l’instant, les ressortissants canadiens ne sont pas autorisés à passer la frontière pour des voyages non essentiels. La frontière entre les deux pays, une des plus longues et plus fréquentées au monde, était fermée, depuis le 21 mars 2020, à tout voyage non essentiel. Cet assouplissement survient, pourtant, au moment où les Etats-Unis et le Canada connaissent une recrudescence des cas de Covid-19, causée par le variant Delta.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#france#islande#canada#espaceschengen#sante#frontiere#circulation#vaccination#reciprocite#voyageessentiel#variantpaysarisque

  • #L'espace_d'un_instant #31 : De Kwakoegron au Suriname à Taghit en Algérie

    http://liminaire.fr/entre-les-lignes/article/l-espace-d-un-instant-31

    « La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf (...)

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  • Les Israéliens de plus 60 ans pourront recevoir une 3e dose dès dimanche Y en plus, Y en a encore !
    https://fr.timesofisrael.com/les-israeliens-de-plus-60-ans-pourront-recevoir-une-3e-dose-des-di

    Les Israéliens âgés de 60 ans et plus pourront recevoir une troisième dose du vaccin COVID-19 à partir de dimanche, a déclaré le directeur général du ministère de la Santé, Nachman Ash, aux responsables des caisses de santé lors d’une réunion.

    Ash a précisé que la troisième dose ne sera disponible que pour ceux qui ont reçu leur deuxième dose au moins cinq mois auparavant.

    Parallèlement, la directrice de la santé publique du ministère de la Santé, Sharon Alroy-Preis, a appelé à la fin des restrictions de voyage basées sur la destination, arguant que « choisir quel pays présente un danger n’est plus la bonne méthode ».


    Le personnel médical de l’hôpital Ziv à Safed, le 4 février 2021. (Crédit : David Cohen/Flash90)

    #voyages #covid-19 #coronavirus #santé #confinement #covid #sars-cov-2 #pandémie

  • #L'espace_d'un_instant #30 : D’Islamabad au Pakistan à la Grotte d’Esa’ala en Papouasie-Nouvelle-Guinée

    http://liminaire.fr/entre-les-lignes/article/l-espace-d-un-instant-30

    « La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf (...)

    #Entre_les_lignes / #Écriture, #Poésie, #Récit, #Voix, #Sons, L’espace d’un instant, Fenêtre, #Quotidien, #Dérive, #Regard, #Sensation, #Voyage

  • #L'espace_d'un_instant #29 : De Bissau en Guinée-Bissau à Tulkarm en Cisjordanie
    http://liminaire.fr/entre-les-lignes/article/l-espace-d-un-instant-29

    « La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf (...)

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  • #L'espace_d'un_instant #28 : De Morrumbala au Mozambique à Caracas au Venezuela
    http://www.liminaire.fr/entre-les-lignes/article/l-espace-d-un-instant-28

    « La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf (...)

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  • #L'espace_d'un_instant #27 : De Brazzaville au Congo à San Juancito au Honduras
    http://www.liminaire.fr/entre-les-lignes/article/l-espace-d-un-instant-27

    « La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf (...)

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  • Briefe über Zustände und Begebenheiten in der Türkei aus den Jahren 1835 bis 1839
    https://archive.org/details/bub_gb_cXkJAAAAQAAJ


    Helmuth Graf von Moltke, 1841 bei Ernst Siegfried Mittler in Berlin, zweite Auflage 1876

    Ce texte du célèbre général prusse Moltke contient une description poignante de la pauvreté absolue résultat de l’exploitation séculaire des Valaques par l’Empire turc . Plus loin on apprend des choses sur le Levant, les Kurdes et les Turcs.

    On apprend surtout que le royaume de Prusse s’est comporté en allié de Empire ottoman au moins depuis les années 1830. Depuis ces bonnes relations entre les régimes allemands et turcs n’ont jamais été interrompues. AInsi l’Allemagne maintient une collaboration proche avec la Turquie à tous les niveaux. Aujourd’hui l’enseignement islamique dans les l’écoles primaire en Allemagne est assuré par des envoyés de l’état turc. Les services secrètes des deux pays ont collaboré sous le Kaiser, la république de Weimar, l’état nazi et continuent leurs échanges aujourd’hui.

    Cette collection de lettres est toujours d’intérêt pour qui cherche à comprendre les arrière-plans de l’actualité. En plus elles sont bien écrites, ces prèsque 450 pages de la plume du militaire prusse le plus important du 19ème siècle.

    Blatt 12, Seite 2 ff.
    1.
    Reise durch die Wallachei (Walachei)
    ...
    Wenn mein Urtheil über dies Land nicht sehr günstig ausfällt, so muß ich zur Steuer der Wahrheit bemerken, daß ich nur den noch in dem letzten Feldzuge furchtbar verwüsteten Theil gesehen. Vielleicht sind die nördlichen Gegenden besser.
    ...
    Der Regen goß unaufhörlich vom Himmel, und mein Hut war so durchweicht, daß ich ihn aus dem Wagen warf. Zu Crajova mußten wir, um unsere Pelze zu trocknen, zum Bäcker schicken, und erhielten sie, wie eine Art Backwerk, halb verbrannt zurück. In den Dörfern fand man nichts, weder Essen, noch Trinken, noch Nachtquartier. Selbst die Postämter sind elende Hütten oder eigentlich Höhlen in der Erde, mit einem Dach aus Zweigen überdeckt. Von einer solchen Armuth habe ich mir bisher keine Vorstellung zu machen gewußt.
    ...
    Blatt 15 Seite 4 ff.
    2.
    Zustand der Wallachei. — Die Spuren langer Knechtschaft
    ...
    Die Physiognomie dieses Landes trägt die furchtbarsten Spuren einer langen Knechtschaft. Zur Hälfte noch in Trümmern und Schutthaufen liegen die Stäfte ohne Mauern, ohne Thore, denn jede Gegenwehr war bisher Verbrechen gewesen. Nachdem der Widerstand sich so oft fruchtlos gezeigt, nachdem er so oft verderblich geworden war, dachte der Wallache an keine andere Rettung mehr, als an die Flucht. Sobald eine türkische Schaar über die Donau herangezogen kam, entwich wer etwas zu verlieren hatte in die Wälder nach Ungarn oder nach Siebenbürgen. Die Bojaren gingen stets mit diesem Beispiele voran, und in vierzig Jahren hatte die wallachische Bevölkerung siebenmal die Flucht ergriffen.

    Die Ortschaften dieses Landes liegen in Thälern, gleichsam im Versteckt, denn wer zurückblieb, suchte Schutz in seiner Armuth, seinem Elend und in der Verborgenheit. Welchen Anblick gewähren noch heute jene Dörfer ohne Gärten, ohne Kirchen, und man möchte sagen ohne Häuser, denn diese sind in die Erde versenkt und nur mit einem Dach aus Zweigen eingedeckt. Vorwerke, Mühlen, Wirthschaftshäuser ode Schlösser erblickt man während ganzer Tagesreisen nicht.

    Das flache Land ist vollkommen baumlos, obschon ein Drittel desselben mit Eichen gestripp überdeckt ist. An Anpflanzen dachte hier natürlich Niemand, und die schönen Waldungen, welche die Natur geschenkt, sind auf eine Art verwüstet, daß man kaum begreift, wie Bosheit, Nachlässigkiet, Muthwille, wie Menschenkräfte in ihrer verderblichen Richtung überhaupt zu solchen Verheerungen ausreichten. Es wird eben so schwer sein, diese großen Flächen in Forst- als Getreide=Land umzuwandeln. VOn dem zum Ackerbau fähigen Boden ist kaum der fünfte Theil bestellt, und so gleicht denn diesesd Land in der That nur einer weiten Wüstenei, einer Wüstenei freilich, die nur auf fleißige Menschenhände wartet, um jede Mühe überschwenglich zu lohnen.
    ...
    Die Wallachei hat in siebzig Jahren vierzig Fürsten gehabt; jetzt ist die Hospodarten=Würde lebenslänglich; daß sie aber nicht erblicg geworden, darin liegt wphl ein Hauptgrund des langsamen Emporblühens dieses Landes.
    ...
    Der Wallache hat von seinem Vater gelernt, nie mehr zu bauen, gerade ausrecht, sein Leben kümmerlich zu fristen; ein Mehr wäre nur die Beute seiner Machthaber oder seiner Feinde gewesen. Gewohnt, sich mit dem Allergeringsten zu begnügen, kennt er keine der tausend Bedürfnisse anderer Nationen, schut die Dürftigkeit nicht so sehr wie die Arbeit, den Zwang der Gesittung mehr, als das Ende der Barbarei. Die Wallachen sind ein auffallend schöner, großer Menschenschlag: ihre Sprache ist eine Tochter der römischen und noch heute der italienischen ähnlich. Aber das türkische Joch hat dies Volk völlig geknechtet. Die Waffen sind ihm schon lange fremd geworden, es ergiebt sich in jede Forderung. Jeder WOhlgekleidete Mann imponirt dem Wallachen, er hält ihn für völlig berechtigt, ihm zu befehlen und Dienstleistungen von ihm zu verlangen. Nie wird man einen Wallachen danken sehen, selbst wenn ein Geschenk alle seine Erwartungen übersteigt, aber ebenso stillschweigend nimmt er auch Mißhandlungen hin; er hält es für unklug, seine Freude, für fruchtlos, seinen Schmerz zu verrathen. Dagegen findet man ihn stets heiter, wenn er in einer elenden Erdhöhle am mächtigen Feuer seine durchnäßten Lumpen trocknen, einen Kuckrutz=Ähre (was ist das?) rösten, oder gar eine Pfeife rauchen kann. Uebrigens gibt es in diesen Wohnungen weder Brot noch andere Lebensmittel, weder Topf, noch Kessel, noch irgendein Geräth. Der Wallache führt sein Messer, seine Pfeife und seinen Tabacksbeutel am Gürtel, und wenn er aus dem Haus geht, so läßt er nichts zurück, was zu wahren der Mühe Lohnte. Von dieser Generation ist also wenig zu erwarten.

    Anmerkung - Die Textversion des Google Digitalisats ist grauenhaft, denn offenbar kommt die OCR nicht mit der Frakturschrift des Buches zurande. Deshalb bleibt nur das « Abtippen » interessanter Passagen. Rechtschreibung und Interpunktion entsprechen dem Original, abgesehen von Tippfehlern.

    Helmuth von Moltke (Generalfeldmarschall)
    https://de.wikipedia.org/wiki/Helmuth_von_Moltke_(Generalfeldmarschall)#Milit%C3%A4rberater_im_Osman


    Otto von Bismarck, Albrecht von Roon, Helmuth von Moltke (von links nach rechts)

    1835 erhielt er Urlaub für eine Bildungsreise in den Südosten Europas. Auf Einladung des osmanischen Kriegsministers Hüsrev Mehmed Pascha wurde er von 1836 bis 1839 als Instrukteur der osmanischen Truppen abkommandiert. In dieser Zeit bereiste er Konstantinopel, die Schwarzmeerküste, das Taurusgebirge und die Wüste von Mesopotamien und nahm 1838 an einem Feldzug gegen die Kurden teil. Im April und Mai 1837 begleitete er Sultan Mahmud II. auf dessen Reise in die Donaufürstentümer.

    #histoire #Balkan #Roumanie #Valachie #Prusse #militarisme #voyage #Turquie

  • China und die Uiguren | Krass & Konkret
    https://krass-und-konkret.de/politik-wirtschaft/china-und-die-uiguren


    Xiniang, Westchina ; Foto (2020) : Fred Wong, Voice of America/gemeinfrei

    Après avoir lu cette interview et le récit du voyage mon idée de la situation au Xinjian a changé. Je savait déjà que le fournisseur des accusation de la Chine au sujet du Xinjiang et de ses habitants est un fanatique religieux donc une des sources les moins fiables. Les accusations prononcées par des membres des associations religieuses ouïgoures font partie de la même catégorie. Pourtant il y avait évidemmant un problème au Xinjiang. Déjà dans les années 1990 j’étais au courant d’attentats commis par des séparatistes et fanatiques religieux ouïgours dans la Chine entière et surtout dans leur province natale.

    Depuis les attentats suicidaires sont dévenus une arme de prédilection dans les guerres du monde islamique et la Chine n’a sans doute pas été épargnée des ce changement stratégique. L’état chinois semble avoir pris le problème au sérieux avec succès. La situation au Xinjiang semble se détendre suite à la victoire sur le terrorisme islamiste en Chine. Tout le monde en profite, surtout les ouïgours, qui connaissent une prospérité sans précédent.

    Il faut rester attentif quand même parce que la Chine est un état plein de contradictions où les choses prennent parfois un tournant inimaginable pour les gens de l’Ouest. La leçon la plus importante de l’interview est qu’il n’y a pas de génocide des Ouïgours et qu’il y en a pas eu.

    Jürgen Kurz, Mitglied der Grünen, ist mit einer Chinesin verheiratet und lebt seit bald 20 Jahren in China. Ihn hat die seiner Ansicht und Erfahrung nach einseitige Darstellung von China sowie die zunehmend feindselige Haltung westlicher Länder gestört. Im Mai ist er in die besonders in der Aufmerksamkeit stehende Provinz Xinjiang gereist, aus der seine Frau stammt und die er schon öfter besucht hatte. Es ging ihm darum zu sehen, ob hier wirklich die China vorgeworfenen systematischen und massiven Menschenrechtsverletzungen, Zwangssterilisierung und Masseninhaftierung uigurischer Einwohner in Umerziehungslagern stattfinden. Hier sollen eine Million Uiguren oder mehr eingesperrt sein. Florian Rötzer sprach mit ihm über seine Eindrücke.

    Herr Kurz, wir haben uns verabredet, um über Ihre Reise nach Xinjiang zu sprechen, bei der Sie erfahren wollten, wie es dort den Uiguren geht. Nur als Hintergrund: Sie leben schon lange in China und sind verheiratet mit einer Chinesin. Ist das eine Han-Chinesin?

    Jürgen Kurz: Ja, das ist eine Han-Chinesin. Ich bin seit 18 Jahren hier. 2003 habe ich offiziell hier unsere Zweigestelle begründet, die ich leite, und lebe seitdem in Shanghai.

    Sie kennen die Provinz auch schon von früher? Ihre Frau kommt aus Xinjiang?

    Jürgen Kurz: Ja, meine Frau kommt aus der Provinz, aus der ehemaligen Garnisonsstadt Shihezi westlich von der Provinzhauptstadt Urumqi. Die Armee kam ursprünglich nicht hierher, um Xinjiang zu erobern, sondern um Ackerbau zu betreiben. Später holte man noch Frauen nach. In der Stadt gibt es auch viele Uiguren. 2005 war ich das erste Mal dort, mittlerweile waren es achtmal.

    Seit einigen Jahren kursieren Bericht über Xinjiang, dass China dort eine Million Uiguren und mehr seit den Terroranschlägen in Umerziehungslager gesteckt habe. Sie würden gefoltert, es finde ein Genozid statt, es gebe Zwangsarbeit. Sie haben die Provinz im Mai bereist. Konnten Sie denn frei und ohne staatliche “Begleitung” reisen, überall hingehen und besuchen, was Sie wollten?

    Jürgen Kurz: In Xinjiang kann jeder überall und zu jeder Zeit hinreisen. Wenn man vor 10 Jahren nach Xinjiang gekommen ist, dann musste man an jedem größeren Ort eine Eingangskontrolle durchwandern. Es wurde die Identität festgestellt und mit einer Verdächtigenkartei abgeglichen. Das war nervig, aber die Reise war nie eingeschränkt. Ich hatte nie das Gefühl, dass mich jemand von irgendetwas abhalten wollte.

    Bei meiner Reise im Mai ging es mir um die vielfach diskutierten Themen, die den Chinesen vorgeworfen werden. Das sind vier Kernvorwürfe. Der erste Vorwurf ist ein Genozid, dann geht es um die systematischen Vergewaltigung von uigurischen Frauen, die Zwangssterilisierung und die Ausrottung der uigurischen Sprache. In diesem Zusammenhang wird von einer Million Uiguren erzählt, die in concentration camps festgehalten werden. Wenn man den Präsidenten des uigurischen Weltkongresses fragt, wo die Zahl herkommt, dann sagt er: Das stand doch in den Medien. Und wenn man die Medien fragt, dann heißt es, das werde doch überall gesagt. Das ist eine Zahl, die vom Himmel herunterfällt. Adrian Zenz ist der Hauptprotagonist, der diese Zahl einmal in die Welt gesetzt, aber dafür eigentlich keine Basis hat.

    Auffällig ist in der Tat, dass es keine Belege dafür gibt. Wenn Sie sagen, dass man vor der Covid-Zeit problemlos in die Provinz einreisen und Erkundungen vornehmen konnte, dann ist dies offenbar nicht geschehen. Waren denn Beobachter dort?

    Jürgen Kurz: Doch, da waren viele Vertreter von Ländern da. Es waren meist nur nicht die der westlichen Länder. Es waren westliche Journalisten da, die auch berichtet haben. Es gab beispielsweise einmal eine Delegation des Bundestages vor zwei oder drei Jahren, die nach Xinjiang reisen sollte. Sie war bestückt mit Leuten, die bereits wussten, dass dort Menschenrechte verletzt werden und es Konzentrationslager gibt. Sie forderten, diese concentration camps besuchen zu können. Die Chinesen sagten darauf, dass es die nicht gibt. Deswegen könnten sie diese nicht zeigen. Daraufhin gab es eine heftige öffentliche Auseinandersetzung. (Die Delegation ist dann nicht hingereist.)

    Man muss das in die globale Auseinandersetzung einlagern. Heute ist China die zweitgrößte Volkswirtschaft der Welt. In den achtziger Jahren war das Land mit einem BIP von 350 Milliarden US-Dollar eine mickrige Nation mit einer Milliarde Menschen und einem BIP pro Kopf von 300 US-Dollar. Heute beträgt das BIP über 14 Billionen US-Dollar und pro Kopf von mehr als 10.000 US-Dollar. Das sind also ganz andere Dimensionen. Jetzt wird China zur größten Gefahr für die Vorherrschaft der Amerikaner. Jeder, der sich mit der Globalpolitik beschäftigt, weiß, dass die Amerikaner eine ganz harte Strategie fahren, um den Aufstieg Chinas zu verhindern. China darf nicht stärker und einflussreicher als die USA werden. Auch Präsident Biden und Außenminister Blinken habe diese Position öffentlich vertreten und werben in Europa dafür, sich anzuschließen, um die Chinesen einhausen zu können, damit sie nicht zu stark werden. Dafür nutzt man auch das Menschenrechtsargument.

    Die Menschenrechte werden nicht nur gegenüber China immer mehr als politisches Mittel eingesetzt. Aber mal ganz konkret. Die eine Seite spricht von Umerziehungslagern oder concentration camps, die Chinesen sprechen von Ausbildungszentren. Konnten Sie ein solches Ausbildungszentrum besuchen oder haben Sie mit Leuten gesprochen, die dort waren?

    Jürgen Kurz: Ich habe Einblick bekommen. Man muss das präziser beschreiben. Es geht um Vocational Education Center. So heißt das in China. Das ist ein Teil der Armutsbekämpfungspolitik. In China laufen solche Programme extrem stark über die Regierung, die Provinzregierung, die Städte und die Kommunen. Es ist nicht so wie bei uns, dass der freie Markt den Arbeitsmarkt regulieren soll, sondern die Verwaltungen versuchen, systematisch Armutsbekämpfung zu betreiben.

    2009 gab es diesen fürchterlichen Anschlag in Urumuqi, wo über 200 Menschen auf den Straßen umgekommen sind. Es gab auf dem Bahnhof in Kunming einen Anschlag, bei dem 20 Menschen getötet wurden. Es gab permanent Anschläge in Xinjiang. Mein Frau berichtete mir, ihre Mutter habe ihr erzählt, dass in einem Nachbardorf eine Polizeistation in die Luft gejagt wurde, wobei acht Polizisten starben. Verantwortlich war eine radikale Gruppe namens ETIM (East Turkistan Islamic Movement), für die Ostturkistan, die heutige UAR Xinjiang, ein unabhängiges Land ist, das sich von China abtrennen muss. Außerdem sind sie extrem islamistisch, vergleichbar mit den Taliban in Afghanistan. 20.000 Kämpfer der ETIM haben sich dem Islamischen Staat angeschlossen.

    Amerikanische Strategen haben gesagt, um China zu destabilisieren, müssen wir ETIM unterstützen. Die USA haben ETIM auch mehrere Jahre lang unterstützt. Jetzt machen sie dies nicht mehr (2004 wurde ETIM auf die Terrorliste gesetzt, 2020 unter Trump wieder daraus entfernt). China hat darauf auch sehr clever reagiert und das gar nicht an die große Glocke gehängt.

    Die Radikalisierung von Menschen hat stattgefunden. Die dafür ansprechbarsten Menschen sind junge Männer, die keine berufliche Perspektive haben und nicht wissen, was sie machen sollen. Mit diesen Menschen, die einen solchen Weg gegangen sind, kann man sich auch unterhalten, wenn sie älter werden. Ich habe beispielsweise einen Mann getroffen, der heute ein Internetunternehmer ist und mir sagte, dass ihn seine Freundin und seine Eltern aus dem Extremismus herausgeholt haben. Seine Eltern sagten ihm, wenn du so weitermachst, bist du nicht mehr unser Sohn. Seine Freundin hatte ihn vor die Entscheidung gestellt: Wenn du so weitermachst, dann haue ich ab, geh zur Schule, zum Vocational Education Center. Hier wird Chinesisch und chinesisches Recht gelehrt. Das klingt komisch, aber es muss Menschen, die unter einem extremistischen Einfluss leben, erklärt werden, was man darf und was man nicht darf. Auch bei uns muss man den Menschen erklären, was Recht ist, was richtig und falsch ist. Der Mann ist also zur Schule gegangen, das war eine freiwillige Maßnahme. Heute ist er Unternehmer mit 15 Angestellten in Turpan. 2019 wurde dieses Programm geschlossen.


    Das ehemalige Vocational Education Center in Korla soll jetzt eine Schule sein. Dieser Besuch war unangemeldet und die Wächter am Eingangsbereich wurden sofort nervös als sie einen „Lao Wei“ sahen, der Bilder von der Anlage machte.

    Zum Hintergrund: Ist Xinjiang eine arme Provinz mit hoher Arbeitslosigkeit gewesen? Wenn in diesen Zentren Chinesisch unterrichtet wird, würde das doch bedeuten, dass die Menschen die Sprache nicht gelernt haben. War da auch die Schulausbildung ungenügend?

    Jürgen Kurz: Das ist nicht so einfach. Hier kommt auch wieder der Westen herein. Die Uiguren haben eine eigene Kultur und eine eigene Sprache. In China gibt es den Artikel 4 in der Verfassung, dass jede Ethnie das Recht hat, so zu leben, wie sie will. Ethnische Eigenheiten werden unterstützt. Niemand hat die Uiguren gezwungen, unbedingt Chinesisch zu lernen. Das hat dazu geführt, nachdem sich China in den letzten Jahrzehnten extrem entwickelt hat, dass die Menschen, die nicht Chinesisch sprachen, ins Hintertreffen geraten sind. Man kann natürlich in Xinjiang Arbeit finden, aber es ist völliger Quatsch, dass die Uiguren gezwungen wurden, Arbeit in den Kommunen anzunehmen. Die Uiguren können auch woandershin gehen. Es gibt auch in Shanghai viele Uiguren, die hier Restaurants betreiben. Aber wenn man keine Ausbildung hat, muss man in diesem Umfeld mit starker Konkurrenz in einer brummenden Wirtschaft erst einmal eine Chance haben, um einen vernünftigen Job zu erhalten. Die Hilfsjobs, die früher vorhanden waren, fallen mehr und mehr weg, weil qualifiziertere Jobs entstehen. Das war das Problem, viele Menschen fühlten sich abgehängt, wodurch die Radikalisierung verstärkt wurde.

    Gingen die Menschen in diese Ausbildungszentren freiwillig hin oder wurden sie dort kaserniert?

    Jürgen Kurz: Das konnten sie entscheiden. Soweit ich dies mitbekommen habe, gingen sie morgens dahin und sind abends wieder nach Hause gegangen. Das sind die freiwilligen Ausbildungszentren. Aber das muss man unterscheiden von den uigurischen Separatisten, die rechtlich in Zwangsmaßnahmen genommen wurden. Sie haben auch gearbeitet, wie das bei uns im Knast ist, wo Gefangene auch zur Arbeit bewegt werden. Das kann man als Zwangsarbeit definieren. Die Freigelassenen haben davon berichtet, was Journalisten im Westen mit Begeisterung aufgenommen haben.

    Um wie viele solcher Separatisten hat es sich denn gehandelt?

    Jürgen Kurz: Das ist ein Punkt, an dem ich selbst noch am Suchen bin. Ich habe meine Reise selbst organisiert. Ich habe sie angemeldet, weil ich uigurische Schulen besuchen wollte, um zu sehen, ob die Sprache wirklich ausgerottet wird. Das wird sie nicht. Ich habe kleine Kinder gesehen, die uigurisch lernen. Ich habe eine Schule besucht, wo nur uigurische Kinder waren. Aber ich konnte nicht in Gefängnisse gehen und sehen, wie viele Uiguren hier einsitzen. Als westlicher Journalist kann man sich hinstellen und sagen, dass das verheimlicht werden soll, aber wenn man China kennt, weiß man, dass die Zuständigkeit der Behörden sehr strikt ist und dass es schwierig ist, von Behörde zu Behörde Transparenz zu finden. Die Daten hätte ich gerne gehabt, ich hoffe, an sie beim nächsten Besuch heranzukommen, ich habe das auch angemahnt. Es wäre sehr wichtig, dass die Weltöffentlichkeit erfährt, um wie viele Fälle es wirklich geht. Ich gehe schätzungsweise mal von einer Größenordnung von 20.000 Menschen aus, vielleicht auch mehr. 20.000 waren schon beim Islamischen Staat tätig. Aber diejenigen, die China verlassen haben, sind nicht mehr hereingekommen.

    Sie haben auch Dokumentationszentren über die Terroranschläge besucht. Es gab sicher Repression, um die Täter mit ihrem Umfeld zu finden. Wie wird das in der Bevölkerung wahrgenommen? Ist der Terror noch Thema? Wurde er auch etwas extrem dargestellt?

    Jürgen Kurz: In der Bevölkerung, vor allem in der uigurischen, bleiben sicher Wunden. Es ist ein harter, auch brutaler Kampf geführt worden. Die chinesische Polizei in Xinjiang besteht aus vielen Uiguren und Han-Chinesen. Ich halte es für möglich, dass der harte Kampf nicht mit den rechtsstaatlichen Mitteln geführt wurde, wie wir sie als rechtsstaatlich interpretieren würden. Nach allem, was ich hier in China über die Polizeiarbeit erlebt habe, glaube ich, dass man trotzdem versucht hat, korrekt, also im Rahmen der Gesetze, vorzugehen. Die Gesetze lassen Ansätze zum Genozid überhaupt nicht zu. Dem einzelnen Polizisten traue ich aber zu Hundertprozent zu, dass er in der extremen Situation, wenn man beispielsweise in einem Gefecht mit Attentätern steht, nicht nach Recht und Gesetz vorgeht und rational handelt. Die Auseinandersetzungen haben Wunden in der Bevölkerung geschlagen, auch bei Uiguren, die gegenüber China nicht negativ eingestellt waren. Ich kann mir nicht vorstellen, dass das spurlos an den Menschen vorbeigegangen ist.

    Aber man kann sehen, wenn man hier herumreist, dass die Menschen sich freuen, dass diese Anschläge seit mehreren Jahren nicht mehr stattfinden, dass Ruhe herrscht, dass sie ihrem Job und ihrer Religion nachgehen können. Die Menschen wollen auch ihre Wunden nicht dauernd vor sich her tragen. Dass Vergessen ist eine Art der Aufarbeitung, die aber bei unserer Geschichte schwer zu vermitteln ist. Da kann dann auch ein westlicher Journalist, der eine Geschichte daraus machen will, gut graben.

    Ich war vor fünf Jahren das letzte Mal in Xinjiang und war jetzt erstaunt, wie viel sich dort verändert hat: die Infrastruktur, die Entwicklung in den Gemeinden und Städten, Parks, Lebensqualität, Arbeitsbeschaffungsprogramme, touristische Hotspots. Ich kann nur nach Deutschland sagen, schaut euch einmal Xinjiang an. Das ist ein wunderbares Urlaubsziel, eine faszinierende Welt, komplett anders, als man sich China vorstellt.

    Es wird auch davon gesprochen, dass China Han-Chinesen in der Provinz ansiedelt, um die Bevölkerungsmehrheit zu ändern. Zudem wird behauptet, dass viele Moscheen zerstört wurden, um die Religion zu schwächen. Was ist davon zu halten? Was haben Sie gesehen?

    Jürgen Kurz: Dass viele Moscheen zerstört wurden, ist Quatsch. In Xinjiang gibt es, glaube ich, 27.000 Moscheen. Dass Moscheen abgerissen wurden, weil Modernisierungen stattfanden oder Stadtteile saniert wurden, trifft aber zu. Ich habe in einer Gemeinde auch gesehen, dass die von der Gemeinde fianzierte Moschee geschlossen wurde, nachdem der reichste örtliche uigurische Busunternehmer diese Moschee als Versammlungsort missbraucht und Schusswaffen bei sich Zuhause gehortet hatte. Den Hintergrund kenne ich nicht. Es fanden dort auch konspirative Treffen statt. Daraufhin wurde diese Gemeindemoschee geschlossen und in ein Gemeindezentrum umgebaut. Das war eine polizeiliche und erzieherische Maßnahme.

    In meiner Reisebeschreibung habe ich mehrere Moscheen dokumentiert. Dass Moscheen systematisch zerstört werden, ist Quatsch. Genauso gibt es katholische Kirchen in China, jede Religionsgemeinschaft wird unterstützt. Aber Jugendliche unter 18 Jahren dürfen religiös nicht unterrichtet werden. Man hat den Ansatz, dass jemand erst, wenn er 18 Jahre alt ist, sich für eine Religion entscheiden kann, aber man will die Manipulation von Kindern nicht. Das ist eine philosophische Frage, über die man diskutieren kann.

    Jetzt zum Umsiedlungsprogramm. Die uigurische Bevölkerung wächst seit Jahren, die Geburtenrate ist stärker als die der Han-Chinesen, der Anteil der Uiguren an der Bevölkerung liegt bei 45 Prozent, der der Han-Chinesen bei 40 Prozent, die Hui stellen 7 Prozent und es gibt noch die Kasachen. Trotzdem gab es in den letzten Jahren einen stärkeren Zuzug von Han-Chinesen nach Xinjiang. Daraus kann man die Geschichte konstruieren, dass China Menschen umsiedelt. Aber das liegt daran, dass dann, wenn es irgendwo Geld zu verdienen, etwas zu investieren und Arbeit gibt, weil eine Provinz aufgebaut wird, das auch Arbeitskräfte von auswärts anzieht. Die Uiguren in Xinjiang haben alle Arbeit, es kommen immer mehr Investoren in die Provinz, weil die wissen, dass die Zentralregierung hier Investitionen unterstützt. Das führt dazu, dass von den 1,4 Milliarden Menschen auch ein paar Hunderttausend Arbeitskräfte zusätzlich nach Xinjiang kamen. In China kann jeder entscheiden, wohin er zieht. Es ist auch eine Mär, dass die Chinesen dies nicht entscheiden können.

    Es ist also kein gesteuertes Programm?

    Jürgen Kurz: Ich kann das so als westlicher Journalist framen, wenn ich das so haben will. Das passiert auch permanent. Aber das widerspricht komplett meinen Beobachtungen und Erfahrungen.

    La page personnelle de l’auteur
    https://www.juergenk.de/6.html

    Le carnet de voyage
    https://www.juergenk.de/resources/Die%20Xinjiang%20Tour.pdf

    #Chine #Xinjiang #voyage #politique

    • @fil Je ne vois pas de contradiction entre le témoignage de Jürgen Kurz et le rapport d’Amnesty International. Ils sont plutôt complémentaires et fournissent chacun des éléments pour comprendre la réalité complexe et contradictoire.

      Kurz témoigne des difficultés et limites pour obtenir des informations sur place. Il n’a pas pu observer la transformation du Xinjiang dans un camp de concentration énorme, mais cette observation est évidemment limitée. Amnesty publie un rapport basé sur des interviews dont il faudrait examiner les sources et le contenu en détail. En attendant ce rapport reste douteux. Suite à ces interviews Amnesty publie des revendications à la portée d’une organisation politque de l’Ouest.

      Personnellement je souscris à la majorité des revendications d’Amnesty mais j’ai des doutes par rapport à leur efficacité.
      Mon expérience personnelle me dit par contre qu’il ne faut jamais abandonner l’engagement pour les personnes qui frappent à notre porte et demandent notre soutiens. C’est pareil quand nous entreprenons des démarches pour nos camarades persécutés, nos amis et membres de famille . Même si notre action n’a que des effets limitées, on on peut souvent constater des résultats inattendus et positifs ailleurs.

      Il est à notre portée de revendiquer auprès de nos gouvernements qu’ils enquêtent auprès des ambassades et du gouvernement de la République populaire de Chine sur le sort de chaque personne connue pour avoir subi des injustices ou mavais tratements. Tout ceci a l’air difficile et fastidieux mais nous obtenons parfois de meilleurs résultats qu’espérés.

      La solution du problème de la Chine et de ses Uyghurs n’est malheureusement pas à notre portée directe car il se pose dans le contexte de la guerre froide entre les État Unis et la Chine. Dans ce conflit la population du Xinjiang risque de subir le sort des peuples coréens et vietnamiens pendant les guerres historiques. Le gouvernement chinois parle du combat contre le terrorisme pour justifier ses mesures au Xinjiang, mais ce n’est qu’un euphémisme diplomatique employé pour ne pas dire qu’il s’agit pour lui de se défendre contre les agressions par les USA et leurs alliés arabes et turcophones.

      A mon avis le gouvernement chinois fait tout pour éviter une guerre chaude dans ses régions frontalières. Après avoir suivi comment le fanatisme islamique a été soutenu par les États Unis afin de faire tomber l’Union soviétique le gouvernement chinois emploie les moyens à sa disposition pour empêcher toute avancée de l’islamisme et d’autres courants sécessionnistes.

      J’en tire la conclusion qu’il faut à la fois à agir pour les droits de l’homme et pour une détente entre la Chine, l’Europe et les États Unis. Il en est de même en ce qui concerne la Russie. En Europe ceci signifie qu’il faut s’engager pour que la France et l’Allemagne quittent l’OTAN et entreprennent une initiative de désarmement mutuel avec la Russie. Là nous vivon encore dans des pays étroitement liés avec les États Unis ce qui rend discutable toute position officielle et toute publication à propos de la Chine et du Xinjiang par les gouvernements et les ONGs de l’Ouest.

      Vu l’ampleur du conflit nous arriverons nulle part et nous risquons de nous faire récupérer par les maîtres des discours de propagande si nous adoptons des prises de position simplistes pour ou contre la politique chinoise au Xinjiang.

      #OTAN #Union_Européenne

  • #L'espace_d'un_instant #26 : De Bangkok en Thaïlande à Kuala Lumpur en Malaisie
    http://liminaire.fr/entre-les-lignes/article/l-espace-d-un-instant-26

    « La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf (...)

    #Entre_les_lignes / #Écriture, #Poésie, #Récit, #Voix, #Sons, L’espace d’un instant, Fenêtre, #Quotidien, #Dérive, #Regard, #Sensation, #Voyage

  • #L'espace_d'un_instant #25 : De Minsk en Biélorussie à Ushuaia en Argentine
    http://liminaire.fr/entre-les-lignes/article/l-espace-d-un-instant-25

    « La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf (...)

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  • Les femmes aussi sont du voyage : L’émancipation par le départ - Babelio
    https://www.babelio.com/livres/Azema-Les-femmes-aussi-sont-du-voyage--Lemancipation-p/1297118

    Les #femmes étant historiquement des êtres captifs, le voyage est l’un des moyens les plus symboliques pour qu’elles s’affranchissent de leur condition : #voyager est toujours pour la femme un acte fondateur ; c’est dire « je vais où je veux, je ne suis qu’à moi ».
    S’inspirant des histoires vraies de la littérature de voyage et de son expérience personnelle (dix ans d’arrivées et de départs), l’auteure évoque les territoires érotisés (comme le harem), dénonce la vision masculine de l’aventure et s’intéresse à la tension entre voyage et maternité.
    Lucie Azema le constate : il faut être libre « de » voyager et être libre « pour » voyager. Les femmes aussi sont du #voyage s’adresse aux femmes qui sont déjà parties et à celles qui n’oseraient pas encore.

    #livre

  • #L'espace_d'un_instant #24 : De Qeqertarsuaq au Groenland à Loznica en Serbie
    http://www.liminaire.fr/entre-les-lignes/article/l-espace-d-un-instant-24

    « La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf (...)

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  • #L'espace_d'un_instant #23 : De Yeruham en Israël à Djifer au Sénégal
    http://www.liminaire.fr/entre-les-lignes/article/l-espace-d-un-instant-23

    « La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf (...)

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  • L’Etat condamné pour faute lourde après les contrôles d’identité au faciès de trois lycéens
    https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2021/06/08/l-etat-condamne-pour-faute-lourde-apres-les-controles-d-identite-au-facies-d

    En 2017, trois lycéens de la Seine-Saint-Denis avaient attaqué l’Etat après un contrôle d’identité jugé humiliant, uniquement en raison de leur origine selon eux. Ils avaient été déboutés en première instance.

    C’est un jugement dont le symbole est important pour les personnes s’estimant victimes de contrôles au faciès. L’Etat a été condamné mardi 8 juin pour faute lourde, à l’occasion d’un contrôle d’identité de trois lycéens mené en 2017 par des policiers gare du Nord, lequel avait été considéré comme « discriminatoire » par la cour d’appel de Paris, selon une décision consultée par l’Agence France-Presse.

    En mars 2017, trois lycéens d’Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), Ilyas, Mamadou et Zakaria, sont contrôlés au retour d’un voyage scolaire à Bruxelles, devant leur classe et les passants. « Humiliés » par ce contrôle, uniquement en raison de leur origine selon eux, ils attaquent l’Etat.

    « Les caractéristiques physiques des personnes contrôlées – notamment leur origine, leur âge et leur sexe – ont été la cause réelle du contrôle et mettent en évidence une différence de traitement laissant présumer l’existence d’une discrimination », écrivent les juges dans leur arrêt mardi.

    « Le contrôle d’identité est jugé discriminatoire et constitue une faute lourde de l’Etat », conclut la cour, en relevant que l’Etat n’a pas démontré « l’absence de différence de traitement ». La cour condamne l’Etat à payer 1 500 euros en réparation de préjudice moral pour chaque jeune.

  • #L'espace_d'un_instant #22 : De Kaesong en Corée du Nord à Santiago au Chili

    http://www.liminaire.fr/entre-les-lignes/article/l-espace-d-un-instant-22

    « La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf (...) #Entre_les_lignes / #Écriture, #Poésie, #Récit, #Voix, #Sons, L’espace d’un instant, Fenêtre, #Quotidien, #Dérive, #Regard, #Sensation, (...)

    #Voyage

  • #L'espace_d'un_instant #21 : De Koker en Iran à Gaddani au Pakistan

    http://www.liminaire.fr/entre-les-lignes/article/l-espace-d-un-instant-21

    « La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf (...) #Entre_les_lignes / #Écriture, #Poésie, #Récit, #Voix, #Sons, L’espace d’un instant, Fenêtre, #Quotidien, #Dérive, #Regard, #Sensation, (...)

    #Voyage

  • Covid-19 Les personnes vaccinées » du monde entier bientôt les bienvenues en Espagne.
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/21/covid-19-dans-le-monde-le-bresil-a-detecte-des-premiers-cas-de-variant-indie

    « L’Espagne laissera entrer sur son territoire à partir du 7 juin « toutes les personnes vaccinées » quel que soit leur pays d’origine, a annoncé, vendredi, le chef du gouvernement, Pedro Sanchez.Les Britanniques, qui fournissent en temps normal le premier contingent de touristes en Espagne, seront, autorisés à venir librement à partir de lundi, alors que seuls les voyages considérés comme « essentiels » leur étaient permis jusqu’à présent, a précisé M. Sanchez au cours d’une intervention lors du Salon international du tourisme Fitur. L’Espagne, qui était la deuxième destination touristique au monde après la France avant la pandémie, espère attirer en 2021 environ 45 millions de touristes étrangers, soit moitié moins qu’avant l’épidémie. Le retour des Britanniques, notamment, sur les plages de la Costa del Sol, est crucial pour l’Espagne, qui tirait 14 % de son produit intérieur brut (PIB) du tourisme avant la pandémie.

    #Covid-19#migrant#migration#espagne#grandebretagne#sante#vaccination#voyagessentiel#tourisme#economie#pandemie