• Covid-19 : la galère des étudiants africains en France - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/29979/covid-19-la-galere-des-etudiants-africains-en-france

    En France, les étudiants sont touchés de plein fouet par les conséquences de la crise du Covid-19. Pour les Africains, venus poursuivre leur cursus, aux difficultés financières s’ajoutent les contraintes administratives, qui les contraignent parfois à se réorienter ou abandonner les études. « La disparition de Diary Sow ne m’a pas surprise », confie Aïssa*, étudiante sénégalaise à Paris. « Ces derniers temps, j’ai pensé à tout abandonner moi aussi … ». Incarnation de l’excellence et de la réussite scolaire dans son pays, Diary Sow, élève en classe préparatoire au prestigieux lycée parisien Louis-le-Grand, faisait la fierté du Sénégal, secoué depuis sa disparition le 4 janvier."Quand tes parents sont si loin, tu vis avec la pression de réussir. Ma famille n’a pas les moyens de me payer mes études et en ce moment c’est particulièrement difficile", poursuit Aïssa, brillante étudiante en master de Finances à la Sorbonne. La jeune femme était élève en école d’ingénieur l’an dernier à Marseille, mais elle a dû changer de filière en urgence, car elle n’était plus en mesure de payer ses frais de scolarité dans le privé. « À cause du Covid-19 et avec le confinement, j’ai perdu mon job étudiant. J’ai trouvé un boulot de préparatrice de commandes en grande surface. Ça n’a pas suffi à couvrir mes dépenses. L’école, c’était de trop. Je n’ai pas réussi à finir le semestre, car moralement je n’allais pas bien du tout. » En fin d’année, la jeune femme décide donc de déménager à Paris pour prendre un nouveau départ. Mais elle se retrouve une nouvelle fois en difficulté pour trouver un logement dans la capitale : « J’ai été hébergée par un ami d’ami qui me faisait dormir par terre et attendait de moi que je fasse la cuisine et le ménage en échange. Un autre jeune homme a vu mon appel à la solidarité sur Facebook et a proposé de m’héberger. Mais il m’a très rapidement demandé une contrepartie physique. J’ai fui à toute vitesse. »
    Grâce aux associations étudiantes, et l’aide de l’assistante sociale de l’université, Aïssa est relogée en urgence en résidence sociale. Elle a retrouvé le calme, « même si c’est très dur de passer ses journées à étudier dans 20 mètres carrés », confie-t-elle. L’étudiante a aussi décroché un emploi d’accompagnant d’élèves en situation de handicap (AESH) dans une école maternelle. Pourtant, sa situation reste fragile : « J’ai déposé un dossier pour demander une aide au logement de la CAF [caisse d’allocation familiale, NDLR] parce qu’avec mon travail, je peux tout juste payer mon loyer. Si la CAF ne me verse pas l’allocation à la fin du mois, je n’aurai pas de quoi manger. » D’après l’Unef, la crise sanitaire a installé « une précarité extrême » chez les étudiants de France. L’association estudiantine alerte sur leur santé mentale, s’appuyant sur un sondage de Nightline, une ligne d’écoute pour étudiants, qui révèle que 22 % d’entre eux auraient des pensées suicidaires. Il y a une semaine, une étudiante lyonnaise a tenté de se défenestrer, quelques jours après un acte similaire, laissant craindre une vague de suicide devant la détresse psychologique. L’Unef demande aussi l’intégration des étudiants étrangers au système de bourse sociale de l’Éducation nationale, à laquelle ils n’ont actuellement pas droit, cette aide étant réservée aux étudiants dont les parents résident sur le sol français depuis plus de deux ans.En revanche, les étudiants étrangers peuvent postuler à une aide d’urgence d’un maximum de 500 euros versée par le Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous) [numéro vert pour demander ces aides : 0 806 000 278]. Encouragée par un professeur, Syra, étudiante sénégalaise, en a fait la demande fin avril. Le ministère de l’Enseignement supérieur ayant simplifié l’accès à ce dispositif pour venir en aide aux étudiants en difficulté pendant la crise du Covid-19, elle a eu une réponse positive en deux semaines, ce qui lui a permis de payer de justesse son loyer en résidence étudiante.
    Pourtant, depuis plusieurs semaines, de nombreux jeunes expriment leur lassitude face à l’absence de cours en « présentiel » et le mot dièse « #étudiantsfantômes » a fleuri sur les réseaux sociaux pour exprimer ce mal être. Le gouvernement a aussi exprimé sa « préoccupation » face au « profond sentiment d’isolement » des étudiants.

    #Covid-19#migrant#migration#france#etudiant#sante#santementale#precarite#economie#vulnerabilite

  • L’OIM a besoin de 3 milliards de dollars pour venir en aide à 50 millions de personnes touchées par les crises en 2021 | Organisation internationale pour les migrations
    https://www.iom.int/fr/news/loim-besoin-de-3-milliards-de-dollars-pour-venir-en-aide-50-millions-de-personn
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/crp_0.jpg?itok=qCU9YSBa

    Un an après le début de la réponse à la pandémie de COVID-19, un nombre sans précédent de personnes sont aux prises avec les effets des crises et ont un besoin urgent d’aide et de protection. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) annonce aujourd’hui qu’elle vise à répondre aux besoins d’environ 50 millions de personnes déplacées ou touchées par des crises grâce à sa réponse à la crise en 2021. Selon l’Aperçu de la situation humanitaire mondiale, rédigé par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), plus de 229 millions de personnes auront besoin d’aide humanitaire et de protection en 2021, soit une augmentation de 40 pour cent par rapport à la même période l’an dernier. Les conflits, les catastrophes et l’instabilité continuent d’éroder la résilience des communautés, poussant des dizaines de millions de personnes à se déplacer en quête de sécurité. Des millions de migrants sont également bloqués dans des crises et ont des difficultés pour accéder aux services essentiels.
    « La COVID-19 a tragiquement accentué les souffrances et l’insécurité de centaines de millions de personnes dans le monde », a déclaré António Vitorino, Directeur général de l’OIM.Pour répondre de manière adéquate aux crises de plus en plus complexes dans le monde, l’OIM aura besoin de 3 milliards de dollars dans l’année à venir. Les plans de réponse à la crise de l’Organisation présentent les réponses globales de l’OIM aux besoins urgents de protection et d’aide humanitaires, ainsi que les effets à long terme des crises et du déplacement.

    #Covid-19#migration#migrant#sante#vulnerabilite#crise#humanitaire#oim#personnedeplacee#resilience

  • COVID-19 impact exposes millions to the risk of trafficking, UN agency says | | UN News
    https://news.un.org/en/story/2021/02/1083542

    Migrants and people without jobs were among the groups most targeted by human traffickers, UNODC added, warning that the economic fallout and job losses due to the coronavirus pandemic have exposed millions more to the risk. “Millions of women, children and men worldwide are out of work, out of school and without social support in the continuing COVID-19 crisis, leaving them at greater risk of human trafficking”, Ghada Waly, UNODC Executive Director, said in news release announcing the findings from the agency’s report on human trafficking. UNODC’s Global Report on Trafficking in Person report found that traffickers integrated technology into their modus operandi at every stage of the process: from recruiting to exploiting victims. Children were especially vulnerable on social media, where many were “easy targets” for criminals. UNODC identified two types of tactics employed by traffickers: “hunting” or actively pursuing a victim, typically on social media; and “fishing”, when perpetrators post job advertisements and wait for potential victims to respond.
    The Internet also allowed traffickers to live stream the exploitation of their victims, enabling the simultaneous abuse of one victim by many perpetrators around the globe, said the UN agency. The share of children among trafficking victims tripled over the past 15 years, with girls mainly trafficked for sexual exploitation, while boys were used for forced labour, the report said. It added that while female victims continued to be the primary targets for trafficking in persons, the share of adult women among detected victims fell from more than 70 per cent to less than 50 per cent, over the same time period. For every 10 victims detected globally in 2018, about five were adult women and two were young girls. Around 20 per cent of human trafficking victims were adult men and 15 per cent, young boys, the report added. The report also found that globally, most persons prosecuted and convicted of trafficking in persons were male, accounting for 64 and 62 per cent, respectively. Offenders ranged from members of organized crime groups (which traffic the great majority of victims), to individuals operating on their own or in small groups on an opportunistic basis. Traffickers saw their victims as “commodities” without regard for human dignity and rights, the report said, noting that they would “sell” fellow human beings for a price ranging from tens of dollars to tens of thousands, with large criminal organizations making the highest incomes.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#violence#traite#traffic#vulnerabilite#mineur#femme#droit

  • Journeys of hope: what will migration routes into Europe look like in 2021? | Global development | The Guardian
    https://www.theguardian.com/global-development/2021/jan/14/journeys-of-hope-what-will-migration-routes-into-europe-look-like-in-20
    https://i.guim.co.uk/img/media/702b605b8c2f99aab20674bcf266d02354d1d707/120_0_3429_2057/master/3429.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    “The onset of the Covid-19 pandemic in 2020 has decreased migration flows along the western Balkan route,” says Nicola Bay, DRC country director for Bosnia. Last year, 15,053 people arrived in BiH, compared with 29,196 in 2019. “But in the absence of real solutions the humanitarian situation for those entering BiH remains unacceptable and undignified.”In December, a fire destroyed a migrant camp in Bosnia, which had been built to contain the spread of Covid-19 among the migrant population. The same day the International Organization for Migration declared the effective closure of the facility. The destruction of the camp, which was strongly criticised by rights groups as inadequate due to its lack of basic resources, has left thousands of asylum seekers stranded in snow-covered forests and subzero temperatures. When countries in the region begin to ease Covid-19 restrictions this year, Bay says it is highly likely there will be a surge of arrivals to BiH, which remains the main transit point for those wanting to reach Europe – a scenario for which the EU and the region remain unprepared.

    #Covid-19#migrant#migration#ue#balkans#sante#humanitaire#oim#camp#transit#restrictionsanitaire#vulnerabilite

  • Coronavirus : les humanitaires français espèrent une vaccination des migrants au printemps - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/29760/coronavirus-les-humanitaires-francais-esperent-une-vaccination-des-mig

    Tout en reconnaissant un effort des autorités françaises pour organiser une campagne vaccinale efficace auprès des migrants, plusieurs ONG s’inquiètent de la lenteur des vaccinations et espèrent que les centres d’hébergement d’urgence pourront en bénéficier au printemps.Vulnérables et précaires, les migrants figurent en bonne position sur la liste des populations les plus menacées par la crise sanitaire. Mais leur place dans la campagne de vaccination contre le Covid reste encore à préciser. Médecins sans frontières (MSF) espèrent que d’ici trois ou quatre mois, des vaccins seront disponibles.
    « On aimerait qu’au printemps, la campagne de vaccination débute », explique Corinne Torre, de l’ONG, contactée par InfoMigrants. « Il ne faut pas trop tarder parce qu’après la trêve hivernale, il pourrait y avoir des remises à la rue, des fermetures de centres… On perdrait la trace de nombreux migrants ». Dans l’attente des premiers vaccins, la Haute autorité de santé (HAS) avait dès novembre classé les quelque 300 000 à 600 000 sans-papiers de France parmi ses cibles prioritaires. Pour l’heure, les Ehpad, le personnel soignant, et les personnes âgées hors Ehpad sont prioritaires. « Mais les migrants ne sont pas oubliés ou mis de côté. Ils sont prévus dans la campagne vaccinale, c’est ce qu’il ressort de nos réunions de travail avec le ministre de la Santé », déclare confiante Corinne Torre tout en rappelant que « la vaccination est gratuite pour tous, même pour les personnes sans couverture médicale - qui n’ont pas d’AME, ou de PUMA ».
    « Le gouvernement affiche une bonne volonté, ces publics sont priorisés, le discours est parfait mais on n’a pas d’information sur ce qui va être fait », regrette de son côté Carine Rolland, membre du conseil d’administration de Médecins du monde (MdM). MSF rappelle que les migrants sont particulièrement exposés au coronavirus. « Près de 89% des migrants que nous avons rencontrés dans deux foyers de Seine-Saint-Denis étaient positifs au Covid en tests sérologiques, pendant la première vague ». Dans les foyers de travailleurs immigrés, les occupants sont souvent âgés et en surnombre, ce qui augmente leur risque d’être atteint par le virus.

    #Covid-19#migrant#migration#france#sante#vaccination#inclusion#santepublique#vulnerabilite#travailleurmigrant#foyer#travailleurimmigre

  • Black, Asian and minority-ethnic UK workers hit worst by Covid job cuts | Job losses | The Guardian
    http://www.theguardian.com/business/2021/jan/19/black-and-minority-ethnic-uk-workers-hit-worst-by-covid-job-cuts
    https://i.guim.co.uk/img/media/6ccf06f36064546404c46825c34e93d15248d43b/0_0_4527_2717/master/4527.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Black, Asian and minority-ethnic (BAME) workers have suffered the brunt of job cuts during the pandemic, according to analysis that shows the number in employment has dropped by 26 times more than the drop in white workers over the same period.The employment rate for people from BAME backgrounds slumped 5.3% in the year to September 2020, compared with a 0.2% decrease in the number of employed white workers.The TUC called on the government to act quickly to protect vulnerable BAME workers, many of whom faced redundancies in the accommodation and food sectors, where about a quarter of BME workers have lost their jobs.The TUC general secretary, Frances O’Grady, said she blamed systemic racism that pushed a disproportionate number of such workers into low-income and part-time jobs.BAME workers have borne the brunt of the economic impact of this pandemic, she said. “In every industry where jobs have gone, BME people have been more likely to be made unemployed.”“The time for excuses and delays is over. Ministers must challenge the systemic racism and inequality that holds back BME people at work,” she added.Last month, the Office for National Statistics said its research into the wellbeing of different ethnic groups showed that 27% of people from black backgrounds reported finding it difficult to make financial ends meet, compared with fewer than 10% among most white groups.More people from BAME backgrounds worked in precarious and poorly paid jobs, leading them to be among the most worried about their household finances going into the pandemic in March.
    A rise in unemployment among BAME workers was likely to have played a part, the report found.More than 800,000 workers have been made redundant during the pandemic and the unemployment rate is expected to peak at about 7.5% sometime between April and June, according to data from the Office for Budget Responsibility.But the unemployment rate for BAME people has already reached 8.5%, much higher than the overall average of 4.9% and the 4.5% average for white workers, the TUC report said.Job losses have been concentrated in a handful of industries, with three industries accounting for 70% of job losses: 297,000 in accommodation and food, 160,000 in wholesale and retail and 115,000 in manufacturing. O’Grady said that in sectors such as hospitality, retail and the arts, BAME employment had “literally plummeted”.

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#sante#inegalite#minorite#economie#vulnerabilite

  • Decade of conflict triggering ‘slow tsunami’ across Syria, Security Council hears | | UN News
    https://news.un.org/en/story/2021/01/1082592

    “Today, millions inside the country and the millions of refugees outside, are grappling with deep trauma, grinding poverty, personal insecurity, and lack of hope for the future”, Special Envoy Geir Pedersen said via video link.
    Ten years of death, displacement, destruction and destitution “on a massive scale”, have left millions of Syrians grappling with “deep trauma, grinding poverty, personal insecurity and lack of hope for the future”, he added.
    He cited the UN humanitarian office, OCHA, in saying that more than eight in 10 people are living in poverty, and the World Food Programme (WFP) has assessed that 9.3 million are food insecure. And with rising inflation and fuel shortages, he expects that the authorities will be unable to provide basic services and goods. The pandemic is also continuing to take its toll.
    “Syrians are suffering”, the UN official said, speaking out against economic sanctions that would worsen the plight of Syrians. “A torn society faces further unraveling of its social fabric, sowing the seeds for more suffering and even more instability”, he warned. Civilians continue to be killed in crossfire and IED attacks while facing dangers ranging “from instability, arbitrary detention and abduction, to criminality and the activities of UN-listed terrorist groups”, said the UN envoy. “The political process is not as yet delivering real changes in Syrian’s lives nor a real vision for the future”, he said, pointing to the need for confidence-building steps, such as unhindered humanitarian access; information on and access to detainees; and a nationwide ceasefire. He called for “more serious and cooperative international diplomacy” and urged States to build on common interests, including stability, counter-terrorism and preventing further conflict that “could unlock genuine progress and could chart a safe and secure path out of this crisis for all Syrians”. Mr. Pedersen flagged that, depending on COVID, the Syrian-led, Syrian-owned, UN-facilitated Constitutional Committee will convene in Geneva next week. “We need to ensure that the Committee begins to move from ‘preparing’ a constitutional reform to ‘drafting’ one, as it is mandated to do”, he spelled out.
    UN Humanitarian Coordinator Mark Lowcock, spoke of “historically high levels” of food prices and the “drastically” declining value of Syria’s currency that have together driven food insecurity. “As a result of decreased purchasing power, over 80 per cent of households report relying on negative coping mechanisms to afford food”, he told ambassadors. Also of grave concern is the continuing economic crisis that has created fuel shortages and power cuts during winter, and a rising dependency on child labor. Furthermore, harsh weather has sparked widespread flooding, forcing Syrians to “spend entire nights standing up in their tents due to rising flood waters”, the UN Humanitarian Coordinator said. As the COVID pandemic compounds the economic crisis, he said that amidst limited testing, “there are indications that Syria may be experiencing a renewed wave of infections”. Turning to desperate conditions at the notorious Al Hol refugee camp, the UN official stressed that security must be provided without endangering residents, violating their rights or restricting humanitarian access. He reminded that most of the 62,000 people there are younger than 12, and “growing up in unacceptable conditions”. Stressing the UN’s focus on life-saving humanitarian needs, Mr. Lowcock said the Organization was committed to assisting but required “adequate funding, improved access, and an end to the violence that has tormented Syrians for nearly a decade”.

    #Covid-19#migrant#migration#syrie#refugie#personnedeplacee#camp#sante#crise#vulnerabilite#sante

  • First Person: Cheese proves key to survival for Syrian refugee family amid pandemic | | UN News
    https://news.un.org/en/story/2021/01/1082262

    Syrian refugee Fatima Hussein Al Ahmad, a mother of four, lives on a farm with 50 other workers in Sahba, Jordan. COVID-19 travel restrictions meant that didn’t work for two months in 2020, and feeding her family became a daily struggle.

    #Covid-19#migrant#migration#jordanie#syrie#sante#alimentation#vulnerabilite#economie

  • EU: Renewed deportation agreement with #Afghanistan close to approval

    The EU is close to adopting a renewed agreement with Afghanistan to facilitate further deportations to the war-torn country. A note from the Commission to the Council, dated 13 January, says “all requests made by Member States” are included in the new Joint Declaration on Migration Cooperation.

    According to a previous document published by Statewatch (https://www.statewatch.org/news/2020/october/eu-deportations-to-afghanistan-member-states-want-to-simplify-expulsion-), member state demands included a more restrictive definition of “vulnerable groups”. The text of the new agreement also explicitly sets out “a ceiling of 500 returnees a month,” at the request of the Afghan authorities.

    Deportations to Afghanistan have been stepped up significantly in recent years, with assistance from EU border agency Frontex. This has sparked significant opposition, and the plan to renew the EU-Afghanistan agreement (previously known as the ’Joint Way Forward’) was opposed by a number of civil society organisations. Some 40 groups called on the EU and its member states to:

    “Halt forced returns to Afghanistan due to the security situation in the country and the challenge of reintegration for returnees from Europe and the neighbouring region. In particular, vulnerable groups and Afghans who were born and grew up outside of Afghanistan should not be “returned”.”

    However, their demands have fallen on deaf ears. The Commission’s note calls on the Council “to endorse the Joint Declaration on Migration Cooperation, prior to its signing by the High Representative of the Union for Foreign Affairs and Security Policy, the Commissioner for Home Affairs or the person designated by them on behalf of the EU.”

    See: NOTE from: Commission to: Delegations: Commission’s request for endorsement of the #Joint_Declaration_on_Migration_Cooperation between Afghanistan and EU (Council document 5223/21, LIMITE, 13 January 2021: https://www.statewatch.org/media/1693/eu-council-com-call-approval-afghanistan-deportation-agreement-5223-21.p):

    “...the #JDMC also brings significant improvements based on lessons learned from the implementation of the JWF and requests expressed by Member States, including:

    - a tighter definition of vulnerable groups, notably the family unit and seriously sick people (Part I, point 5);
    - clarification that all EU Member States may participate in joint return operations by
    - non-scheduled flights under the JDMC, even if they have concluded a bilateral agreement or arrangement with Afghanistan, while specifying that joint return flights should be carried out under the JDMC (Part II, point 3; Part X);
    - EU escort staff and other accompanying staff do not need to carry a valid Afghan visa unless they must enter the territory of Afghanistan (Part II, point 5);
    - all Afghan returnees to be readmitted upon arrival (Part II, point 4);
    - indefinite duration of the Declaration (Part VIII).

    At the request of the Afghan side, and in line with the ongoing practice, the JDMC sets a maximum number of 50 returnees per non-scheduled flight and a ceiling of 500 returnees per month. Both figures can be increased after prior consultations (Part II, point 4).”

    https://www.statewatch.org/news/2021/january/eu-renewed-deportation-agreement-with-afghanistan-close-to-approval
    #accord #renvois #expulsions #EU #UE #union_européenne #asile #migrations #réfugiés #déboutés #vulnérabilité #Frontex #Joint_Way_Forward #réintégration

  • The virus that shut down the world: The plight of refugees and migrants | | UN News
    https://news.un.org/en/story/2020/12/1080742

    In part four of our review of the global impact of COVID-19, UN News considers the new challenges faced by refugees and migrants during 2020; from a heightened risk of catching the COVID-19 virus in crowded camps, to being stranded due to travel restrictions, and becoming the targets of criminal gangs.“We fled from home to save our lives, to escape war, and now we are faced with this new coronavirus”, said Rozhan, an Iraqi refugee who made a long and arduous journey to the European country of Bosnia-Herzegovina, with her husband, Ibrahim, and their three children. En route, the family dealt with being stopped, searched and detained, as well as cold and hazardous winter weather.By April they were sheltering in a camp run by the UN migration agency (IOM), where they became aware of coronavirus. “Everyone was talking about it, and there were posters explaining how we should protect ourselves.”IOM worked hard to prevent the spread of COVID-19 among people in its centres, installing sanitizer stations, educating staff and residents about safety, and closing community kitchens, to avoid large gatherings. Despite the fresh disruption to their lives, Rozhan and her family said that they understood why the new measures are necessary. “We are safe here”, she said

    #Covid-19#migrant#migration#sante#protection#iom#violence#vulnerabilite

  • Royaume-Uni : des centaines de migrants entassés dans un centre d’accueil sordide entament une grève de la faim - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/29647/royaume-uni-des-centaines-de-migrants-entasses-dans-un-centre-d-accuei

    Des centaines de demandeurs d’asile, logés dans d’anciennes casernes militaires du Kent, au Royaume-Uni, se sont mis en grève de la faim lundi. Ils protestent contre la dégradation de leurs conditions de vie dans ce centre, au sud-est de Londres, dont ils réclament la fermeture."Nous sommes ici depuis cinq mois, et rien ne bouge" ; « En pleine pandémie, ce n’est pas juste d’héberger plus de 400 personnes dans ce camp ! » ; « Nous sommes des victimes, pas des criminels ». Dans la région de Kent, au Royaume-Uni, des dizaines de demandeurs d’asile, munis de pancartes, masqués et emmitouflés dans des anoraks, ont protesté mardi 12 janvier contre les conditions de vie qu’ils jugent déplorables à l’intérieur du centre dans lequel ils sont hébergés. La veille, des centaines de résidents - 350, indique le journal The Guardian - ont entamé une grève de la faim pour les mêmes raisons.Bâtiments encerclés de fils de fer barbelés, le centre en question qui a été établi dans d’anciennes casernes militaires (aussi appelées casernes de Napier) situées près de la ville de Folkestone, dans le sud de l’Angleterre, a davantage des allures de prison que de centre d’accueil. Ici atterrissent des migrants, au prix d’une périlleuse traversée de la Manche, dans l’espoir de pouvoir obtenir l’asile. Actuellement, 400 hommes vivent entassés dans des conditions hygiéniques insalubres, pour la majorité depuis le mois de septembre.Toilettes cassées, lavabos hors d’usage, espaces de vie bondés alors que se propage dans la région une nouvelle souche de Covid-19 : les occupants des casernes de Napier, ainsi que des membres d’associations, relaient régulièrement les problèmes structurels de ces bâtiments inadaptés, exigeant leur fermeture. Des avocats de résidents ont d’ailleurs fustigé une situation qui pourrait même s’avérer illégale, selon eux, alors que les migrants se retrouvent entassés à 15 par chambre. Outre les problèmes matériels, les demandeurs d’asile dénoncent la lenteur, voire la stagnation, de leurs demandes administratives.
    En réaction à cette vie « temporaire », deux tentatives de suicide auraient eu lieu depuis la semaine dernière, selon différents médias britanniques. Des résidents ont par ailleurs choisi de protester contre leurs conditions d’hébergement en dormant à l’extérieur des bâtiments, quitte à braver le froid hivernal."Cela fait cinq jours que je dors dehors", explique un demandeur d’asile soudanais, dont le témoignage a été rapporté le 13 janvier par l’ONG Care4Calais. « Nous sommes trop nombreux à utiliser une douche et un toilette. Nous n’avons aucune intimité. La nuit, personne ne peut dormir car il y a trop de bruit. La situation est insupportable », dit-il, ajoutant être stressé et inquiet à l’idée de contracter le coronaviru

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#sante#santementale#vulnerabilite#demandeurdasile

  • HCR - Un couple d’Irakiens compte parmi les premiers réfugiés au monde à recevoir le vaccin contre la Covid-19
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2021/1/6001653ca/couple-dirakiens-compte-premiers-refugies-monde-recevoir-vaccin-contre.html

    « J’espère que la vie sera plus détendue maintenant. Quand je rentrerai chez moi, je pourrai embrasser mes enfants sans devoir me désinfecter les mains avant », a déclaré la réfugiée irakienne Raia jeudi, après avoir reçu le vaccin contre la Covid-19 dans la ville d’Irbid, au nord de la Jordanie. Elle compte ainsi parmi les premiers réfugiés enregistrés par le HCR au monde à être vaccinés contre le virus.Originaires de Bagdad, Raia et son mari Ziad - médecin de profession - ont fui le conflit irakien pour se réfugier en Jordanie en 2006. Ils ont tous deux reçu le vaccin Sinopharm développé en Chine, après avoir été inscrit sur la liste des bénéficiaires prioritaires en raison des maladies chroniques de Ziad, qui le plaçaient dans la catégorie des personnes à haut risque.En sortant du centre de santé après avoir reçu son vaccin, Raia a arboré un large sourire et a levé le pouce en signe de réussite. « Nous voulons juste que la vie revienne à la normale. Le vaccin nous aidera à y parvenir », a-t-elle déclaré.
    En tant que pharmacienne diplômée, Raia connaît l’importance des vaccinations et s’est inscrite avec sa famille dès l’ouverture des inscriptions en Jordanie. Dans le cadre du plan national de vaccination du pays contre la Covid-19, qui a débuté cette semaine, toute personne vivant sur le sol jordanien, y compris les réfugiés et les demandeurs d’asile, a le droit de recevoir le vaccin gratuitement.Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, plaide en permanence, aux niveaux national, régional et mondial, pour que les réfugiés et les autres personnes relevant de notre compétence soient inclus dans les stratégies nationales. En priorité, les vaccins sont mis à la disposition des personnes les plus vulnérables, comme les personnes âgées, les personnes atteintes de maladies chroniques ou les personnes dont le système immunitaire est affaibli, ainsi que les travailleurs de santé et les autres personnes dont le travail est essentiel.Seuls les réfugiés qui font partie de l’une des catégories prioritaires nationales seront vaccinés dans un premier temps. D’autres pourront suivre à mesure que les vaccinations seront étendues.

    #Covid-19#migrant#migration#jordanie#refugie#demandeurdasile#sante#vaccination#inclusion#vulnerabilite#unhcr

  • HCR - Les réfugiés en première ligne contre la pandémie de Covid-19 en 2020
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2020/12/5fedb172a/refugies-premiere-ligne-contre-pandemie-covid-19-2020.html

    Certes, l’année 2020 a été difficile, mais les réfugiés nous ont montré ce qu’est la résilience et comment surmonter une crise. Voici cinq façons dont ils sont passés à l’action durant cette année qui fera date.
    1. Des réfugiés médecins et travailleurs de santé ont rejoint les équipes en première ligne face à la crise de COVID-19. Début mars, avant même que la crise de Covid-19 ne soit déclarée en tant que pandémie, le médecin vénézuélien Samuel Suárez donnait déjà des conseils pour éviter l’infection aux Équatoriens dans des régions rurales à risque. Il n’était pas le seul. En Iran, le médecin réfugié afghan Fezzeh Hosseini a travaillé sans relâche pour aider les patients locaux et afghans touchés par le virus, en leur fournissant des informations et des conseils pour rester en bonne santé. Au Bangladesh, des agents de santé communautaires formés – tous sont des réfugiés rohingyas - ont parcouru en long et en large le plus vaste camp de réfugiés au monde pour orienter les patients suspectés d’être atteints de Covid-19 vers les soins disponibles.
    2. Des réfugiés fabriquent du savon, des masques et du matériel médical​
    Innocent Havyarimana, un producteur de savon burundais, tient un récipient de désinfectant pour les mains fraîchement fabriqué, qu’il vend à prix réduit à ses pairs réfugiés à Kakuma, aux travailleurs humanitaires et aux Kényans de la communauté locale, pour aider à la lutte contre la crise de Covid-19.
    Dans un camp de réfugiés au Kenya, le réfugié burundais Innocent Havyarimana fabrique du savon, en baissant ses prix pour le rendre largement disponible. Au Kenya également, Fardowsa Ibrahim, une réfugiée somalienne de 24 ans, s’est inscrite à un cours de couture, sans se rendre compte que, six mois plus tard, elle fabriquerait des masques faciaux - une protection très recherchée rendue nécessaire par la pandémie. Au Mexique, des réfugiés comptent désormais parmi les employés d’une entreprise qui fabrique des machines à laver spécifiques pour assurer la sécurité des travailleurs de santé en première ligne en Amérique latine. Des efforts similaires ont été déployés par les réfugiés dans des camps, des installations et des communautés à travers le monde entier.
    3. Des réfugiés améliorent la santé mentale et le bien-être​
    Rita Brown, réfugiée ougandaise et professeure de yoga, exécute un mouvement de yoga devant son logement dans le camp de Kakuma, au Kenya. Dans un contexte de difficultés économiques croissantes et de confinements prolongés, les problèmes de santé mentale se sont aggravés. Les réfugiés ont réagi en cherchant à améliorer leur bien-être mental et physique. Au Pérou, des psychologues vénézuéliens ont offert à d’utres réfugiés des « premiers secours psychologiques » par le biais de sessions à distance sur Internet pour les aider à faire face à la pandémie de coronavirus. En Irak, des réfugiés formés au travail communautaire ont introduit des services de santé mentale dans des camps confinés. Au Kenya, la réfugiée ougandaise Rita Brown a adopté une approche différente. Enseignante de yoga, elle a assuré ses cours en ligne afin de promouvoir l’acceptation de soi et le bien-être mental des réfugiés, tant au Kenya qu’au-delà de ses frontières.

    #Covid-19#migrant#migration#refugie#sante#santementale#psychologie#bienetre#confinement#vulnerabilite#frontiere

  • La crise sanitaire aggrave les troubles psy des jeunes migrants

    Les « migrants » sont une population composite recouvrant des #statuts_administratifs (demandeurs d’asile, réfugiés, primo-arrivants…) et des situations sociales disparates. Certains appartiennent à des milieux sociaux plutôt aisés et éduqués avec des carrières professionnelles déjà bien entamées, d’autres, issus de milieux sociaux défavorisés ou de minorités persécutées, n’ont pas eu accès à l’éducation dans leur pays d’origine.

    Et pourtant, une caractéristique traverse ce groupe : sa #jeunesse.

    Ainsi, selon les chiffres d’Eurostat, au premier janvier 2019, la moitié des personnes migrantes en Europe avait moins de 29 ans ; l’âge médian de cette population se situant à 29,2 ans, contre 43,7 pour l’ensemble de la population européenne. Cette particularité est essentielle pour comprendre l’état de santé de cette population.

    En effet, on constate que, du fait de sa jeunesse, la population migrante en Europe est globalement en #bonne_santé physique et parfois même en meilleure #santé que la population du pays d’accueil. En revanche, sa santé mentale pose souvent problème.

    Des #troubles graves liés aux #parcours_migratoires

    Beaucoup de jeunes migrants – 38 % de la population totale des migrants selon une recherche récente – souffrent de #troubles_psychiques (#psycho-traumatismes, #dépressions, #idées_suicidaires, #perte_de_mémoire, #syndrome_d’Ulysse désignant le #stress de ceux qui vont vivre ailleurs que là où ils sont nés), alors que la #psychiatrie nous apprend que le fait migratoire ne génère pas de #pathologie spécifique.

    Les troubles dont souffrent les jeunes migrants peuvent résulter des #conditions_de_vie dans les pays d’origine (pauvreté, conflits armés, persécution…) ou des #conditions_du_voyage migratoire (durée, insécurité, absence de suivi médical, en particulier pour les migrants illégaux, parfois torture et violences) ; ils peuvent également être liés aux #conditions_d’accueil dans le pays d’arrivée.

    De multiples facteurs peuvent renforcer une situation de santé mentale déjà précaire ou engendrer de nouveaux troubles : les incertitudes liées au #statut_administratif des personnes, les difficultés d’#accès_aux_droits (#logement, #éducation ou #travail), les #violences_institutionnelles (la #répression_policière ou les #discriminations) sont autant d’éléments qui provoquent un important sentiment d’#insécurité et du #stress chez les jeunes migrants.

    Ceci est d’autant plus vrai pour les #jeunes_hommes qui sont jugés comme peu prioritaires, notamment dans leurs démarches d’accès au logement, contrairement aux #familles avec enfants ou aux #jeunes_femmes.

    Il en résulte des périodes d’#errance, de #dénuement, d’#isolement qui détériorent notablement les conditions de santé psychique.

    De nombreuses difficultés de #prise_en_charge

    Or, ainsi que le soulignent Joséphine Vuillard et ses collègues, malgré l’engagement de nombreux professionnels de santé, les difficultés de prise en charge des troubles psychiques des jeunes migrants sont nombreuses et réelles, qu’il s’agisse du secteur hospitalier ou de la médecine ambulatoire.

    Parmi ces dernières on note l’insuffisance des capacités d’accueil dans les #permanences_d’accès_aux_soins_de_santé (#PASS), l’incompréhension des #procédures_administratives, le besoin d’#interprétariat, des syndromes psychotraumatiques auxquels les professionnels de santé n’ont pas toujours été formés.

    Les jeunes migrants sont par ailleurs habituellement très peu informés des possibilités de prise en charge et ne recourent pas aux soins, tandis que les dispositifs alternatifs pour « aller vers eux » (comme les #maraudes) reposent essentiellement sur le #bénévolat.
    https://www.youtube.com/watch?v=Pn29oSxVMxQ&feature=emb_logo

    Dans ce contexte, le secteur associatif (subventionné ou non) tente de répondre spécifiquement aux problèmes de santé mentale des jeunes migrants, souvent dans le cadre d’un accompagnement global : soutien aux démarches administratives, logement solidaire, apprentissage du français, accès à la culture.

    Organisateurs de solidarités, les acteurs associatifs apportent un peu de #stabilité et luttent contre l’isolement des personnes, sans nécessairement avoir pour mission institutionnelle la prise en charge de leur santé mentale.

    Ces #associations s’organisent parfois en collectifs inter-associatifs pour bénéficier des expertises réciproques. Malgré leur implantation inégale dans les territoires, ces initiatives pallient pour partie les insuffisances de la prise en charge institutionnelle.

    Des situations dramatiques dans les #CRA

    Dans un contexte aussi fragile, la #crise_sanitaire liée à la #Covid-19 a révélé au grand jour les carences du système : si, à la suite de la fermeture de nombreux #squats et #foyers, beaucoup de jeunes migrants ont été logés dans des #hôtels ou des #auberges_de_jeunesse à l’occasion des #confinements, nombreux sont ceux qui ont été livrés à eux-mêmes.

    Leur prise en charge sociale et sanitaire n’a pas été pensée dans ces lieux d’accueil précaires et beaucoup ont vu leur situation de santé mentale se détériorer encore depuis mars 2020.

    Les situations les plus critiques en matière de santé mentale sont sans doute dans les #Centres_de_rétention_administrative (CRA). Selon le rapport 2019 de l’ONG Terre d’Asile, sont enfermés dans ces lieux de confinement, en vue d’une #expulsion du sol national, des dizaines de milliers de migrants (54 000 en 2019, dont 29 000 en outremer), y compris de nombreux jeunes non reconnus comme mineurs, parfois en cours de #scolarisation.

    La difficulté d’accès aux soins, notamment psychiatriques, dans les CRA a été dénoncée avec véhémence dans un rapport du Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) en février 2019, suivi, à quelques mois d’écart, d’un rapport tout aussi alarmant du Défenseur des droits.

    La #rupture de la #continuité des #soins au cours de leur rétention administrative est particulièrement délétère pour les jeunes migrants souffrant de pathologies mentales graves. Pour les autres, non seulement la prise en charge médicale est quasi-inexistante mais la pratique de l’isolement à des fins répressives aggrave souvent un état déjà à risque.

    La déclaration d’#état_d’urgence n’a pas amélioré le sort des jeunes migrants en rétention. En effet, les CRA ont été maintenus ouverts pendant les périodes de #confinement et sont devenus de facto le lieu de placement d’un grand nombre d’étrangers en situation irrégulière sortant de prison, alors que la fermeture des frontières rendait improbables la reconduite et les expulsions.

    Un tel choix a eu pour conséquence l’augmentation de la pression démographique (+23 % en un an) sur ces lieux qui ne n’ont pas été conçus pour accueillir des personnes psychologiquement aussi vulnérables et pour des périodes aussi prolongées.

    Des espaces anxiogènes

    De par leur nature de lieu de #privation_de_liberté et leur vocation de transition vers la reconduction aux frontières, les CRA sont de toute évidence des #espaces_anxiogènes où il n’est pas simple de distinguer les logiques de #soins de celles de #contrôle et de #répression, et où la consultation psychiatrique revêt bien d’autres enjeux que des enjeux thérapeutiques. Car le médecin qui apporte un soin et prend en charge psychologiquement peut aussi, en rédigeant un #certificat_médical circonstancié, contribuer à engager une levée de rétention, en cas de #péril_imminent.

    Les placements en CRA de personnes atteintes de pathologies psychologiques et/ou psychiatriques sont en constante hausse, tout comme les actes de #détresse (#automutilations et tentatives de #suicide) qui ont conduit, depuis 2017, cinq personnes à la mort en rétention.

    La prise en charge effective de la santé mentale des jeunes migrants se heurte aujourd’hui en France aux contradictions internes au système. Si les dispositifs sanitaires existent et sont en théorie ouverts à tous, sans condition de nationalité ni de régularité administrative, l’état d’incertitude et de #précarité des jeunes migrants, en situation irrégulière ou non, en fait un population spécialement vulnérable et exposée.

    Sans doute une plus forte articulation entre la stratégie nationale de prévention et lutte contre la pauvreté et des actions ciblées visant à favoriser l’intégration et la stabilité via le logement, l’éducation et l’emploi serait-elle à même de créer les conditions pour une véritable prévention des risques psychologiques et une meilleure santé mentale.

    https://theconversation.com/la-crise-sanitaire-aggrave-les-troubles-psy-des-jeunes-migrants-152

    #crise_sanitaire #asile #migrations #réfugiés #jeunes_migrants #santé_mentale #troubles_psychologiques #genre #vulnérabilité #bénévolat #rétention #détention_administrative #sans-papiers

    ping @isskein @karine4

  • La crise sanitaire aggrave les troubles psy des jeunes migrants
    https://theconversation.com/la-crise-sanitaire-aggrave-les-troubles-psy-des-jeunes-migrants-152

    Dans un contexte aussi fragile, la crise sanitaire liée à la Covid-19 a révélé au grand jour les carences du système : si, à la suite de la fermeture de nombreux squats et foyers, beaucoup de jeunes migrants ont été logés dans des hôtels ou des auberges de jeunesse à l’occasion des confinements, nombreux sont ceux qui ont été livrés à eux-mêmes.
    Leur prise en charge sociale et sanitaire n’a pas été pensée dans ces lieux d’accueil précaires et beaucoup ont vu leur situation de santé mentale se détériorer encore depuis mars 2020. Les situations les plus critiques en matière de santé mentale sont sans doute dans les Centres de rétention administrative (CRA). Selon le rapport 2019 de l’ONG Terre d’Asile, sont enfermés dans ces lieux de confinement, en vue d’une expulsion du sol national, des dizaines de milliers de migrants (54 000 en 2019, dont 29 000 en outremer), y compris de nombreux jeunes non reconnus comme mineurs, parfois en cours de scolarisation.La difficulté d’accès aux soins, notamment psychiatriques, dans les CRA a été dénoncée avec véhémence dans un rapport du Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) en février 2019, suivi, à quelques mois d’écart, d’un rapport tout aussi alarmant du Défenseur des droits.
    La rupture de la continuité des soins au cours de leur rétention administrative est particulièrement délétère pour les jeunes migrants souffrant de pathologies mentales graves. Pour les autres, non seulement la prise en charge médicale est quasi-inexistante mais la pratique de l’isolement à des fins répressives aggrave souvent un état déjà à risque.
    La déclaration d’état d’urgence n’a pas amélioré le sort des jeunes migrants en rétention. En effet, les CRA ont été maintenus ouverts pendant les périodes de confinement et sont devenus de facto le lieu de placement d’un grand nombre d’étrangers en situation irrégulière sortant de prison, alors que la fermeture des frontières rendait improbables la reconduite et les expulsions.Un tel choix a eu pour conséquence l’augmentation de la pression démographique (+23 % en un an) sur ces lieux qui ne n’ont pas été conçus pour accueillir des personnes psychologiquement aussi vulnérables et pour des périodes aussi prolongées. De par leur nature de lieu de privation de liberté et leur vocation de transition vers la reconduction aux frontières, les CRA sont de toute évidence des espaces anxiogènes où il n’est pas simple de distinguer les logiques de soins de celles de contrôle et de répression, et où la consultation psychiatrique revêt bien d’autres enjeux que des enjeux thérapeutiques. Car le médecin qui apporte un soin et prend en charge psychologiquement peut aussi, en rédigeant un certificat médical circonstancié, contribuer à engager une levée de rétention, en cas de péril imminent.
    Les placements en CRA de personnes atteintes de pathologies psychologiques et/ou psychiatriques sont en constante hausse, tout comme les actes de détresse (automutilations et tentatives de suicide) qui ont conduit, depuis 2017, cinq personnes à la mort en rétention.La prise en charge effective de la santé mentale des jeunes migrants se heurte aujourd’hui en France aux contradictions internes au système. Si les dispositifs sanitaires existent et sont en théorie ouverts à tous, sans condition de nationalité ni de régularité administrative, l’état d’incertitude et de précarité des jeunes migrants, en situation irrégulière ou non, en fait un population spécialement vulnérable et exposée.
    Sans doute une plus forte articulation entre la stratégie nationale de prévention et lutte contre la pauvreté et des actions ciblées visant à favoriser l’intégration et la stabilité via le logement, l’éducation et l’emploi serait-elle à même de créer les conditions pour une véritable prévention des risques psychologiques et une meilleure santé mentale.

    #Covid-19#migrant#migration#france#sante#santementale#psychiatrie#systemesante#cra#precarite#vulnerabilite#incertitude

  • Revue Médicale Suisse | Asile, santé et discrimination : attention aux mots
    https://asile.ch/2020/12/28/revue-medical-suisse-asile-sante-et-discrimination%e2%80%89-attention-aux-mots

    La prise en charge médicale des personnes issues de l’asile peut être conditionnée par la façon dont les patients leur sont adressés. Un article paru dans la Revue médicale suisse interroge la pratique et les biais liés à une communication médicale pouvant être involontairement stigmatisante. Les auteurs rappellent que dans le domaine de l’asile, les personnes […]

  • COVID-19: Support to frontline workers part of UN response in Brazil | | UN News
    https://news.un.org/en/story/2020/12/1080672

    More than 7.2 million cases of COVID-19 have been recorded in Brazil, according to latest data from the World Health Organization (WHO). As of Tuesday, there were more than 76 million cases globally, with 1.7 million deaths. WHO and the UN Children’s Fund (UNICEF) are working with the Brazilian authorities on a campaign to highlight the importance of general immunization for young people, Mr. Dujarric told journalists. The UN Population Fund (UNFPA) has provided more than 100,000 items of protective equipment, “to boost the safety of frontline workers supporting vulnerable communities in rural areas and the Amazon, while the International Organization for Migration (IOM) continued providing cleaning supplies, COVID-19 testing support and free general consultation for migrants and refugees from Venezuela”, he said. The UN Population Fund (UNFPA), together with the embassies of the Netherlands and Canada, are also facilitating protection services for women and victims of violence, especially during the crisis. “At the same time, UNICEF is providing mental health counselling and support to young people in Brazil, as well as human rights training for indigenous community leaders to combat sexual violence, alcoholism and child labour”, Mr. Dujarric added. Meanwhile, the UN refugee agency, UNHCR, and partners are providing vocational training on starting a business in Brazil, for refugees and migrant entrepreneurs. They are also supporting Venezuelan refugees with cash-based assistanc

    #Covid-19#migrant#migration#bresil#venezuela#sante#santementale#refugie#vulnerabilite

  • Alarm at Colombia plan to exclude migrants from coronavirus vaccine | Global development | The Guardian
    http://www.theguardian.com/global-development/2020/dec/22/colombia-coronavirus-vaccine-migrants-venezuela-ivan-duque
    https://i.guim.co.uk/img/media/c0ee7969b7fa65920068fd2a0a540b02b520151d/0_91_4368_2622/master/4368.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Colombia will refuse to administer coronavirus vaccines to hundreds of thousands of Venezuelan refugees within its borders, President Iván Duque has announced, in a move which stunned public health experts and prompted condemnation from humanitarian groups. Speaking to a local radio station on Monday, Duque that only Venezuelans with dual nationality or formal migratory status will have access to the vaccine when it is eventually distributed in the country.According to migration authorities, Colombia currently houses 1.7 million Venezuelans who have fled political repression, economic ruin and widespread food and medicine shortages. Only about 45% have formal status, and hundreds more cross the border unofficially every day.Duque said the controversial decision was taken to prioritize Colombians, and to prevent a rush on the border. “Imagine what we would live through,” he told Blu Radio on Monday morning. “We would have calls to stampede the border as everyone crosses asking for a vaccine.”
    But the comments prompted an immediate backlash.
    “Now is the time to show solidarity; vaccinating migrants and refugees costs less than their hospitalization in an intensive care unit,” said Juan Viloria, a Venezuelan doctor in Colombia and the coordinator of Coalition for Venezuela, a migrant rights group. “Not doing so puts thousands at risk, particularly those most vulnerable who do not have anywhere to isolate, wash their hands, or socially distance,” Viloria added.
    Meanwhile, Colombia faces a resurgent coronavirus outbreak, with cases climbing by over 10,000 a day following months of respite. Lockdowns and other restrictions over the Christmas period have been put in place by local mayors.“Not vaccinating Venezuelans is a bad idea from an epidemiological point of view,” tweeted Alejandro Gaviria, a public intellectual and the dean of Los Andes University in Bogotá.“But it is above all an unethical proposal: it excludes the most vulnerable and discriminates in an almost threatening way against a group of people because of their nationality and immigration status.”Colombia signed deals with the pharmaceutical companies Pfizer and AstraZeneca last Friday to provide 20m doses of Covid-19 vaccines. Duque said at the time that rollout would begin “in the first weeks of 2021”.
    Andrés Cubillos-Novella, a professor of public health specializing in migration at the Javeriana University in Bogotá, warned that not vaccinating migrants and refugees would create broader problems for Colombia’s health response.
    “Many vulnerable migrants live among vulnerable Colombians, and much of that population will be put at risk: access to the vaccine is a question of human rights,” Cubillos-Novella said, adding that the government’s decision may have been made due to financial restraints. “Perhaps that is where international aid could step in.”The Colombian president’s announcement also flies in the face of advice from international organisations which have warned against leaving migrants and refugees behind in vaccination campaigns.“This decision is not ethical or effective,” said Marianne Menjivar, Colombia director for the International Rescue Committee. “We can’t beat Covid anywhere until we beat it everywhere, among all populations, especially those most vulnerable.”

    #Covid-19#migrant#migration#colombie#venezuela#vaccination#inclusion#vulnerabilite#santepublique#c

  • Covid-19 : Quand le ministre de l’Intérieur Espagnol défend les émigrés irréguliers accusés d’être des facteurs de propagation.
    https://www.dakaractu.com/Covid-19-Quand-le-ministre-de-l-Interieur-Espagnol-defend-les-emigres-irr

    La récente ruée de candidats à l’émigration clandestine vers l’Espagne coïncidant avec l’arrivée de la seconde vague de contamination en Europe, a poussé certains citoyens à soupçonner ceux-ci d’être des vecteurs de la maladie à coronavirus. Le ministre de l’Intérieur Espagnol, Fernando Grande-Marlaska a défendu les immigrés qui arrivent en Espagne par voie maritime, pour dire qu’ils sont ‘’le groupe le plus sûr’’ en termes de coronavirus. Une situation qu’il explique par le fait que ‘’tous ces immigrés subissent le test de diagnostic moléculaire mettant en évidence la contraction d’un virus par une personne appelé Pcr. Et que tous ceux dont le test est positif sont mis en quarantaine, a révélé le site ‘’Abc Espagne’’.
    Lequel a indiqué que ledit ministre a insisté sur le fait que les transferts vers d’autres zones de la péninsule pour lesquelles une autorisation a été donnée sont des cas « très sporadiques » qui affectent des personnes « susceptibles de bénéficier d’une protection internationale ».
    M. Marlaska, selon ledit site d’information a été ce vendredi à Saint-Sébastien (une ville du Nord de l’Espagne), pour rendre compte du projet de la nouvelle prison de Guipúzcoa, a évoqué ainsi les récents mouvements d’immigrants des îles Canaries vers la péninsule. Une "urgence qui, selon lui, trouve son origine dans les problèmes socio-économiques causés par le coronavirus dans leurs pays d’origine. « Cela a été un élément déterminant, toutes les personnes » qui entrent en Espagne par voie maritime, que ce soit par les îles Canaries ou le détroit, « sont soumises à un RAP ». Ceux dont le test est positif et leurs contacts sont mis en quarantaine."Tout, pour garantir la santé de ceux qui viennent et de ceux d’entre nous qui sont ici", a-t-il souligné. En ce sens, il a veillé à ce que ce soit le groupe d’immigrants en situation irrégulière ‘’qui donne plus de sécurité, aujourd’hui’’ en termes épidémiologiques.
    Le ministre de l’Intérieur a dénoncé, à son tour, que ‘’de certaines régions’’, il est prévu de lier l’immigré ‘’à la pandémie (…). J’appelle cela de la xénophobie’’, a dit Marlaska. Concernant les transferts vers la péninsule, ce dernier a souligné qu’ils sont ‘’sporadiques’’ et qu’ils ne concernent que des personnes ‘’vulnérables’’ et ‘’susceptibles de bénéficier d’une protection internationale. (…). Il n’y a pas de transfert vers la péninsule dans les conditions qui sont indiquées. Le nombre est très limité’’, a-t-il déclaré...

    #Covid-19#migrant#migration#espagne#afrique#sante#contamination#xenophobie#stigmatisation#vulnerabilite#test#quarantaine

  • ’The virus is moving in’: why California is losing the fight against Covid | US news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/us-news/2020/dec/11/california-covid-19-coronavirus-surging
    https://i.guim.co.uk/img/media/8d03ac1e8e81b13792995c574ca3db36939bb199/0_28_4800_2880/master/4800.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Latinos in LA county, many of whom are working essential jobs, are also contracting the virus at more than double the rate of white residents. The toll in working-class neighborhoods has been especially devastating for undocumented people, who have been unable to access aid.
    Farm laborers with Fresh Harvest in Greenfield, California. Covid-19 has disproportionately impacted the state’s farmworkers.
    “It’s really dire for our folks. They have a right to paid sick days, but that doesn’t mean that right is respected,” said Marissa Nuncio, an advocate for garment workers in LA who have faced Covid outbreaks at factories where they are manufacturing masks. Nuncio said nine months into the pandemic, she still gets calls from infected workers who are struggling to access tests and are afraid to go to the hospital. “They just say, ‘I hope I’m able to recover from this at home.’” The new lockdown measures do little to address those inequalities because they lack support for workers, said Marta Induni, the director of research at the Oakland-based non-profit Public Health Institute. “We have the confluence of factors where people are facing financial instability, and feel like they have no choice but to work even if they get sick,” she said. “And particularly in California, we have a large population of undocumented people who have been demonized by the federal government and are especially vulnerable.”
    Activists hope that California will take those inequalities into account as it develops a plan to distribute Covid-19 vaccines. California is on track to receive 327,000 doses in its first shipment, which will reach hospitals in the coming days. The state aims to give the vaccine to 2.16 million people by the end of the year, starting with healthcare workers and residents of long-term care facilities.Officials have pledged to consider racial equity in distribution efforts, but there is a long road ahead to build trust in the vaccine and to reach the hardest-hit communities

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#californie#sante#inegalite#minotite#latino#vulnerabilite#economie#agriculture#travailleurmigrant#travailleurclandestin

  • HCR - Une conférence du HCR examine les leçons tirées de la pandémie de Covid-19
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2020/12/5fd20fbca/conference-hcr-examine-lecons-tirees-pandemie-covid-19.html

    « La question de l’inclusion est essentielle car la pandémie nous a appris que si tout le monde n’est pas pris en compte dans les interventions et, à l’avenir, dans la délivrance des vaccins, elle continuera à représenter une menace pour nous tous », a déclaré Filippo Grandi. Lors de quatre séances virtuelles organisées au cours de ces sept dernières semaines, des réfugiés, des gouvernements, des représentants de la société civile, du secteur privé, des universitaires et des organisations internationales ont présenté certaines de leurs expériences, allant des avantages de l’intégration des réfugiés à la nécessité de lutter contre la désinformation et la xénophobie.
    Organisé par le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, le Dialogue de cette année a porté sur différents aspects de la réponse à la pandémie touchant les populations déracinées, de la protection à la résilience et à l’inclusion, en passant par la préparation aux effets des crises émergentes, telles que le changement climatique.
    La séance de clôture de mercredi s’est appuyée sur les thèmes qui sont ressortis des discussions précédentes pour examiner comment la communauté internationale peut être mieux préparée à aider les populations déracinées lors de crises futures.Au cours d’un riche débat, plusieurs participants ont souligné l’impact social et économique disproportionné qu’a la pandémie sur les personnes vulnérables, en particulier les femmes et les filles réfugiées

    #Covid-19#migrant#migration#refugie#personnedeplacee#sante#santementale#resilience#vulnerabilite#genre#inclusion#crise#unhcr

  • L’OIM distribue des bons d’alimentation aux réfugiés et migrants vulnérables touchés par la COVID-19 au Brésil | Organisation internationale pour les migrations
    https://www.iom.int/fr/news/loim-distribue-des-bons-dalimentation-aux-refugies-et-migrants-vulnerables-touc
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/26.11.2020_entrega_cartoes_warao_bsb_c_jhack_1_12.jpg?itok=0-IYohIY

    Brasilia - Près de 4 000 réfugiés et migrants vulnérables au Brésil, touchés par les restrictions de mobilité et les conséquences socioéconomiques de la pandémie de COVID-19, reçoivent des bons de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) pour acheter de la nourriture et d’autres produits de base. Ces bons sont des offres uniques, d’une valeur d’environ 100 dollars.L’OIM coordonne étroitement l’activité avec les gouvernements locaux et 31 partenaires humanitaires, en donnant la priorité aux familles avec enfants et aux personnes âgées qui sont confrontées à l’insécurité alimentaire en raison de l’absence d’un revenu régulier.La distribution des bons a lieu dans plus de la moitié des États du Brésil, États qui ont été sélectionnés en fonction des lieux où vivent les réfugiés et les migrants les plus vulnérables. En particulier, les Vénézuéliens réinstallés par le gouvernement fédéral sont une priorité absolue. Ils résident à São Paulo, Rio de Janeiro, Paraná, Rio Grande do Sul, Santa Catarina, Minas Gerais, Pará, dans le Pernambouc, et dans le district fédéral de Brasilia.
    D’autres États ont été sélectionnés sur la base des demandes des gouvernements locaux et des organisations de la société civile, comme l’État de l’Acre. Nombre d’entre eux sont situés dans la zone frontalière partagée par le Brésil, la Bolivie et le Pérou, où les migrants et les réfugiés sont bloqués en raison des restrictions frontalières imposées par la COVID-19.En septembre, l’OIM a fait état des entraves à la mobilité qui sont l’un des effets les plus fréquents de la COVID-19 sur différentes catégories de réfugiés et de migrants en Amérique latine, en particulier les Vénézuéliens.
    De nombreux migrants sont dans l’incapacité de poursuivre leur voyage et restent bloqués dans les pays de transit ; beaucoup d’autres ne peuvent pas ne pas quitter leur pays pour entreprendre les premières étapes de leur périple. Des migrants bloqués dans les aéroports, les zones de passage des frontières terrestres ou en mer ont été signalés à de nombreuses reprises, tout comme les migrants campant devant les ambassades pour demander l’aide de leur gouvernement (par exemple, des centaines de migrants de l’État plurinational de Bolivie, de Colombie, d’Équateur, du Pérou et de la République bolivarienne du Venezuela ont campé devant leurs ambassades respectives au Chili pour demander de l’aide pour rentrer chez eux).

    #Covid-19#migrant#migration#bresil#venezuela#bolivie#perou#equateur#colombie#transit#frontiere#sante#alimentation#vulnerabilite

  • Plus de 80 millions de réfugiés et de déplacés dans le monde, et cela va empirer si « les dirigeants n’arrêtent pas les guerres »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/12/09/plus-de-80-millions-de-refugies-et-de-deplaces-dans-le-monde-un-nombre-inedi

    A la mi-2020, en pleine pandémie de Covid-19, le monde comptait plus de 80 millions de réfugiés et de déplacés, du jamais-vu, a rapporté l’Organisation des Nations unies (ONU) mercredi 9 décembre. Dans un communiqué, Filippo Grandi, qui est à la tête du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), a déploré que le monde ait atteint ce « sombre tournant » et a averti que la situation allait empirer si « les dirigeants du monde n’arrêtent pas les guerres ». « La communauté internationale ne parvient pas à préserver la paix », a-t-il dit, soulignant que les déplacements forcés avaient doublé au cours de la dernière décennie. En début d’année, déjà, le nombre de personnes qui avaient été forcées de quitter leur foyer en raison de persécutions, de conflits et de violations des droits humains s’élevait à 79,5 millions, selon le rapport du HCR.Ce nombre de 79,5 millions inclut 45,7 millions de personnes déplacées dans leur pays, 29,6 millions de réfugiés et autres personnes déplacées de force hors de leur pays ainsi que 4,2 millions de demandeurs d’asile. « Des conflits nouveaux ou déjà existants, ainsi que la pandémie de Covid-19, ont eu des conséquences dramatiques sur leur vie en 2020 », a fait savoir le HCR dans un communiqué. Malgré l’appel urgent lancé en mars par le secrétaire général des Nations unies en faveur d’un cessez-le-feu mondial pendant la pandémie, les conflits et les persécutions se poursuivent. La violence en Syrie, en République démocratique du Congo, au Mozambique, en Somalie et au Yémen a notamment provoqué de nouveaux déplacements au cours du premier semestre de l’année.De nouveaux déplacements importants ont également été enregistrés dans la région du Sahel central, en Afrique, où les civils sont soumis à « des violences inqualifiables », notamment des viols et des exécutions, selon le HCR.Le rapport souligne également que certaines des mesures prises pour freiner la propagation du SARS-CoV-2 ont rendu plus difficile l’accès des réfugiés à la sécurité. En avril, 168 pays avaient fermé totalement ou partiellement leurs frontières, 90 pays ne faisant pas d’exception pour les demandeurs d’asile. Depuis, avec le soutien et l’expertise du HCR, 111 pays ont trouvé des solutions pour garantir que leur système d’asile soit totalement ou partiellement opérationnel, tout en veillant à ce que les mesures nécessaires soient prises pour freiner la propagation du virus. Malgré ces mesures, les nouvelles demandes d’asile ont diminué d’un tiers par rapport à la même période en 2019.

    #Covid-19#migrant#migration#refugie#demandeurdasile#asile#sante#hcr#personnedeplacée#sante#vulnerabilite

  • EU: Frontex report on removal operations in the first half of 2020 and fundamental rights observations

    Statewatch is publishing Frontex’s report on its forced removal operations in the first half of 2020, along with the observations of the agency’s fundamental rights officer (FRO). The FRO report highlights a number of problems: a failure to correctly brief escorts on fundamental rights; not enough monitors available to cover all flights and not enough monitors on each flight; a failure to protect dignity and privacy during strip searches; wrongful disclosure of medical data to escorts; improper treatment of vulnerable groups; and problematic use of force and coercive measures. On this latter point, the FRO’s report notes that: “A few monitors found that unauthorized coercive measures were used (steel shoes, helmets).”

    https://www.statewatch.org/news/2020/december/eu-frontex-report-on-removal-operations-in-the-first-half-of-2020-and-fu

    Pour télécharger le rapport:
    https://www.statewatch.org/media/1593/eu-frontex-deportations-report-first-half-2020-13638-20.pdf

    #rapport #Frontex #asile #migrations #réfugiés #renvois #expulsions #2020 #droits_fondamentaux #dignité #données_médicales #vulnérabilité #mesures_coercitives #frontières #droits_humains

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  • After Perilous Atlantic Journey, Migrants Await Their Fate in Canary Island Hotels - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2020/12/05/world/europe/migrants-canary-island-hotels.html

    “After this crazy trip, I am happy to be alive, but I really have no idea how long I can stay here and where I can go next,” said Ousseynou Diop, 19, who boarded the fishing boat in the Senegalese port of Saint-Louis on Nov. 1.About 20,000 migrants have reached the Canary Islands so far this year, despite several deadly shipwrecks off Senegal and other African countries, as well as some that occurred just as the boats were reaching the shores of the Spanish archipelago. At least 568 people have died while crossing from Africa to the Spanish islands between January and late November, according to the International Organization for Migration.
    The sudden influx of migrants has caught the Spanish authorities flat-footed, even though rights activists and other experts had been warning that traffickers were likely to divert to the Canary Islands after an increase in patrols virtually shut down many Mediterranean routes into Europe, notably from Libya.
    Instead, Spain is now pressuring its partners in the European Union to establish a system to distribute migrants equitably across member countries, and asking Morocco and other African nations to take back those without a legal claim to remain, at a time when travel restrictions related to the coronavirus have greatly complicated deportations.“We are the southern border of Europe, not of Spain,” Hana Jalloul, Spain’s migration secretary, said in a video conference call with a group of foreign correspondents late last month. Other European countries that receive fewer migrants “should take into account our situation,” she added.The steady influx of migrants is hitting Spain as the coronavirus has stifled its economy, particularly its cornerstone, tourism. Since March, the Canary Islands have only seen a fraction of the 13 million tourists who came last year for the beaches and the mild climate, much in demand during the European winter. In October, there were 88 percent fewer foreign visitors than in the same month last year.
    Since the summer, as an emergency solution, the Spanish government has moved about 6,000 migrants from tents in Arguineguín, a port on Gran Canaria, one of the main islands of the archipelago, to 17 hotels that have been shuttered by the pandemic, several of them in the beach town of Puerto Rico.The move was initially welcomed by local hoteliers, who received about 45 euros, or $55, a day from the authorities in return for providing food and lodgings for each migrant, but tensions have built up as the flow of arrivals has shown no sign of easing.Late last month, hundreds of residents demonstrated to demand the departure of the migrants, saying that their presence could deter European tourists as the winter season starts.

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