• 🛑 WaffenKraft : les leçons de la première affaire de terrorisme d’extrême-droite jugée aux assises - POLITIS

    Vendredi 30 juin, l’ancien gendarme adjoint, Alexandre G. a été condamné à 18 ans de prison avec une période de sûreté des deux tiers. La plus grosse peine prononcée pour une association de malfaiteurs terroriste en lien avec l’extrême-droite. Son idéologie et sa haine, comme chez ses coaccusés, se nourrissent du pourrissement du débat actuel et l’éclairent d’une lumière crue (...)

    #WaffenKraft #extrêmedroite #néofascisme #haine #terrorisme #antisémitisme #racisme... #Antifascisme

    https://www.politis.fr/articles/2023/07/waffenkraft-les-lecons-de-la-premiere-affaire-de-terrorisme-dextreme-droite-

  • Le Canada a formé des éléments d’un régiment ukrainien lié à l’extrême droite Simon Coutu - Radio Canada
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1873461/canada-regiment-ukrainien-lie-extreme-droite-azov

    Le Canada a dépensé près d’un milliard de dollars pour former des forces ukrainiennes depuis 2014. Des militaires du régiment Azov, connu pour ses liens avec l’extrême droite, ont profité de cet entraînement, selon des documents analysés par Radio-Canada.

    Fondé par un néonazi notoire, le régiment Azov s’est fait connaître pour ses faits d’armes en 2014 contre les séparatistes prorusses, notamment à Marioupol, là où il combat de nouveau aujourd’hui. D’ailleurs, avec le repositionnement des forces russes dans le sud et dans l’est de l’Ukraine, le bataillon pourrait avoir un rôle central à jouer dans les futurs combats.

    Lorsque Vladimir Poutine avance vouloir “dénazifier” l’Ukraine en envahissant ce pays, il fait notamment référence à cette unité controversée. Si l’effectif du bataillon s’est diversifié depuis son intégration au sein de la Garde nationale ukrainienne (GNU), il entretient toujours des liens avec l’extrême droite.

    C’est en raison de ces affiliations fascistes qu’Ottawa répète d’ailleurs, depuis 2015, que jamais les Forces armées canadiennes (FAC) ne fourniront ou n’ont fourni d’entraînement ou de soutien à ce régiment ni à des unités affiliées.

    Pourtant, des photos prises au centre de formation de Zolochiv de la garde nationale ukrainienne , dans l’ouest de l’Ukraine, montrent le contraire. Les Forces armées canadiennes ont bel et bien contribué à la formation des soldats du régiment Azov en 2020, au point où cette unité se targue maintenant de pouvoir former ses propres militaires selon les standards occidentaux.

    Sur deux clichés publiés sur les réseaux sociaux de la Garde nationale ukrainienne (Nouvelle fenêtre) https://www.facebook.com/ngutrainingcentr/posts/2178291778970663 le 20 novembre 2020, on aperçoit deux militaires qui portent sur leur uniforme un écusson fourni par le régiment Azov au moment où ils participent à un entraînement auprès des Forces armées canadiennes. Il s’agit de l’emblème du test Spartan, un tournoi avec des épreuves de force. L’écusson est aussi frappé du logo du régiment Azov, qui évoque la Wolfsangel, un symbole qui a été utilisé par plusieurs unités nazies.

    Selon Oleksiy Kuzmenko, un journaliste spécialiste de l’extrême droite ukrainienne, la présence de ces écussons suggère fortement que le régiment Azov a eu accès à l’entraînement militaire canadien.

    “L’écusson en question est fermement et exclusivement associé au régiment Azov”, dit-il. “Ces éléments de preuve démontrent que les militaires canadiens n’ont pas mis en place les mécanismes qui empêcheraient cette unité militaire d’extrême droite d’accéder à l’aide occidentale fournie aux forces militaires et de sécurité”, dit le reporter, qui collabore notamment avec le média d’investigation en ligne Bellingcat (Nouvelle fenêtre). https://www.bellingcat.com

    Chercheur à l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO), spécialiste de l’Ukraine, de l’extrême droite et du nationalisme ukrainien, Adrien Nonjon reconnaît lui aussi ce symbole sur les photos.

    “Je peux vous assurer avec une certitude absolue que c’est un écusson d’Azov”, fait-il observer. “Ce régiment se présente comme une formation d’élite et essaie d’inculquer ce modèle de dépassement de soi à ses combattants. Cela dit, on peut aussi imaginer que l’individu qui porte cet écusson est un ancien membre du régiment.”

    Sur une autre image (Nouvelle fenêtre) https://www.flickr.com/photos/cfcombatcamera/50562875068/in/photostream

    Flickr
    prise lors du même entraînement, cette fois-ci par une photographe des Forces armées canadiennes, on aperçoit un soldat ukrainien qui porte un écusson aux couleurs de la 14e division de la Waffen-SS, créée en 1943 par le régime nazi d’Adolf Hitler pour combattre l’Union des républiques socialistes soviétiques avec des volontaires ukrainiens. Une cérémonie destinée à rendre hommage à cette division a d’ailleurs été condamnée en 2021 (Nouvelle fenêtre) https://www.president.gov.ua/news/shodo-akciyi-u-kiyevi-do-richnici-stvorennya-diviziyi-ss-gal-68225 par le président Volodymyr Zelensky.

    Sur cette photo prise par les Forces armées canadiennes, on aperçoit un militaire ukrainien qui porte un écusson de la 14e division de la Waffen-SS.


    Photo : Avr Melissa Gloude, Forces armées canadiennes. Photomontage : Charlie Debons, Radio-Canada

    Si, historiquement, cette division de la Waffen-SS n’a pas participé aux massacres de Juifs en Ukraine durant la Seconde Guerre mondiale, il n’en reste pas moins que l’image du lion doré et des trois couronnes est très controversée.

    “On ne s’en sort pas : [la Waffen-SS], c’est une bande de nazis”, affirme le professeur et titulaire de la Chaire en études ukrainiennes de l’Université d’Ottawa, Dominique Arel. “En tant que division, ils ont été créés trop tard pour participer à l’Holocauste et ont été utilisés comme de la chair à canon par les Allemands.
    Mais il n’en demeure pas moins que la symbolique est forte. Les SS, c’est le groupe le plus criminel du 20e siècle.”

    Opération Unifier
    Depuis 2015, le Canada a contribué à former 33 346 candidats des Forces de sécurité de l’Ukraine, dont 1951 éléments de la garde nationale ukrainienne , dans le cadre de l’opération Unifier, selon le ministère de la Défense nationale (Nouvelle fenêtre). https://www.canada.ca/fr/ministere-defense-nationale/services/operations/operations-militaires/operations-en-cours/operation-unifier.html Le coût de ce programme s’élève à plus de 890 millions de dollars. Tous les six mois, environ 200 membres des Forces armées canadiennes se relaient pour offrir de l’aide en matière d’instruction sur la force de sécurité. Tout ce personnel a été temporairement déplacé en Pologne jusqu’à ce que les conditions permettent une reprise de l’entraînement.

    Les militaires canadiens ont travaillé en collaboration avec le Centre de formation de la Garde nationale ukrainienne à Zolochiv du 20 février 2019 au 13 février 2022, selon les Forces armées canadiennes.

    Interrogé sur la présence de ces écussons sur l’uniforme de militaires ukrainiens durant un entraînement mené par les Forces armées canadiennes, le ministère de la Défense nationale a formellement nié avoir formé des membres du régiment Azov.

    “Les Forces armées canadiennes n’ont jamais donné quelque formation que ce soit aux membres du bataillon Azov”, assure par courriel le ministère de la Défense nationale. “Les militaires participant à l’op Unifier ont toujours reçu l’ordre de ne pas s’entraîner avec les membres du bataillon Azov et de n’avoir aucun contact avec eux.”

    Le porte-parole du ministère convient cependant que “les membres de l’op Unifier n’exercent aucune surveillance sur les personnes choisies pour assister aux cours ou aux séances de formation”.

    Des membres de la Garde nationale ukrainienne suivent une séance de formation de la part de militaires canadiens de l’opération Unifier le 22 janvier 2021.


    Photo : Avr Melissa Gloude, Forces armées canadiennes

    Selon le ministère, il incombe à l’Ukraine d’effectuer les vérifications requises en ce qui concerne les militaires en formation.

    “Les Forces armées canadiennes n’ont ni le pouvoir ni le mandat de faire enquête sur les militaires d’autres pays. Toutefois, le personnel de l’op Unifier a toujours eu l’obligation et le droit de demander au personnel de commandement des installations d’entraînement ou des académies militaires ukrainiennes de retirer des cours donnés ou supervisés par des membres des Forces armées canadiennes tout soldat ukrainien qu’ils soupçonnent d’être inadéquat du point de vue des valeurs canadiennes ou du droit international.”

    Contacté par courriel, un représentant de la garde nationale ukrainienne a réfuté que des éléments du régiment Azov aient pu participer à une formation auprès de militaires canadiens, malgré les écussons particuliers du régiment observés sur leurs propres photos. “Quant à la période que vous mentionnez [novembre 2020], cette unité n’y a pas fait d’exercice”, écrit un porte-parole. “Et cette pièce ne fait pas partie de leur uniforme.”

    Les membres du régiment Azov n’ont pas répondu à nos requêtes par courriel ni sur le réseau Telegram.

    Des membres du régiment Azov de la Garde nationale ukrainienne ainsi que des activistes du parti d’extrême droite Corps national et du groupe radical Secteur droit ont participé à un rassemblement pour marquer la Journée des défenseurs de l’Ukraine, à Kiev, en octobre 2016.


    Photo : Reuters / Gleb Garanich _

    Former Azov par la bande
    Le 18 août 2021, un communiqué publié sur le site web de la garde nationale ukrainienne avançait par ailleurs que des éléments du régiment Azov (aussi connu sous le nom “de détachement spécial de l’unité militaire 3057”) avaient reçu un entraînement auprès d’instructeurs formés selon un programme élaboré avec la participation de représentants de l’opération Unifier, appelé “PR-1”.

    “Le premier groupe de chasseurs de l’unité militaire 3057 a commencé à s’entraîner dans le cadre du programme de formation de base des soldats selon les normes de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord [...]”, peut-on y lire. “Un tel cours en Ukraine n’a lieu qu’au Centre de formation de la Garde nationale ukrainienne à Zolochiv [...]. Le programme de formation de base des soldats est la première étape de la croissance du système de formation professionnelle de la Garde nationale d’Ukraine. Il a été élaboré conjointement avec des représentants de l’opération Unifier selon les normes de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord.”

    Un communiqué publié sur le site web du régiment Azov au mois d’août 2021 précise que 35 combattants ont participé à cette formation.

    Au mois d’octobre, Azov se targuait de former 33 cadets selon le programme PR-1, mais cette fois-ci dans ses propres installations, grâce aux entraînements reçus à Zolochiv. On y mentionne aussi que, “pour le prochain cours, les instructeurs sont prêts à accepter deux fois plus de militaires et à dispenser régulièrement une telle formation”.

    Questionné sur cette formation offerte par des instructeurs d’Azov, “élaborée avec des représentants de l’opération Unifier selon les normes de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord”, le ministère canadien de la Défense nationale affirme “ne pas être au courant”.

    La garde nationale ukrainienne et toutes ses sous-organisations, comme le Centre de formation de Zolochiv – où les membres des Forces armées canadiennes opéraient –, “ont toujours été pleinement conscients et ont convenu que le ministère de la Défense nationale et les FAC ne formeraient pas les membres du régiment Azov et n’auraient pas de contacts avec eux”, indique un porte-parole par courriel. “De plus, la [garde nationale ukrainienne ] a toujours accepté de prendre des mesures pour éviter des interactions.”

    La garde nationale ukrainienne n’a pas donné suite à notre demande à ce sujet.

    Dépolitisé ou néofasciste ?
    Le régiment Azov, qui participe à la défense de la ville de Marioupol, dévastée par l’armée russe, est une unité très controversée en Ukraine, comme ailleurs.

    Les autorités russes utilisent le spectre d’Azov pour justifier l’invasion de l’Ukraine. Dans un discours diffusé quelques minutes avant le début de l’invasion, le 24 février, Vladimir Poutine avait déclaré chercher “à démilitariser et à dénazifier l’Ukraine”, alors que le président du pays, Volodymyr Zelensky, est juif. Le 10 mars, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a justifié le bombardement d’une maternité à Marioupol par la présence du “bataillon Azov et d’autres radicaux” sur place.


    Le président de la Russie, Vladimir Poutine, a déclaré chercher à démilitariser et à dénazifier l’Ukraine au cours d’un discours télévisé le 24 février 2022.
    Photo : Associated Press

    Créé par le néonazi Andriy Biletsky, le régiment Azov compterait aujourd’hui 10 000 combattants sur les quelque 200 000 soldats de l’armée ukrainienne, selon son fondateur.

    Il s’agit donc d’une entité minoritaire, bien loin de ce que laisse supposer la propagande de Vladimir Poutine.

    Les quelque 800 combattants qui le composaient à l’origine, durant la guerre du Donbass, ont contribué à reprendre la ville de Marioupol aux séparatistes prorusses en 2014. De nombreux volontaires étaient issus de la formation ultranationaliste Patriote d’Ukraine et de l’Assemblée sociale nationale, d’allégeance néofasciste.

    Andriy Biletsky a siégé au Parlement de 2014 à 2019. Si son discours s’est affiné depuis, il a mentionné en 2008 que la mission de l’Ukraine consiste à “ mener les races blanches du monde dans une croisade finale… contre les Untermenschen [les sous-humains] dirigés par les Sémites”.

    En juin 2015, le Canada a annoncé qu’il ne soutiendrait pas et n’entraînerait pas ce régiment. En visite à Kiev, le ministre de la Défense nationale de l’époque, Jason Kenney, l’avait alors qualifié  (Nouvelle fenêtre) https://www.theglobeandmail.com/news/national/kenney-says-nationalist-azov-group-shouldnt-tarnish-ukraines-image/article25157369 d’un “petit nombre de pommes pourries”.

    Toutefois, en 2018, une délégation de militaires et de diplomates canadiens a rencontré des membres du régiment en Ukraine (Nouvelle fenêtre) https://ottawacitizen.com/news/national/defence-watch/canadian-officials-who-met-with-ukrainian-unit-linked-to-neo-nazis-fe malgré les mises en garde formulées un an plus tôt par les Forces armées canadiennes.

    Un rapport de 2016 du Haut-Commissariat aux droits de l’homme  (Nouvelle fenêtre)des Nations unies (Nouvelle fenêtre) https://www.ohchr.org/sites/default/files/Documents/Countries/UA/Ukraine_13th_HRMMU_Report_3March2016.pdf accuse par ailleurs le régiment Azov d’avoir enfreint le droit international humanitaire. On l’accuse notamment d’avoir violé et torturé des détenus dans la région du Donbass et d’avoir déplacé des résidents après avoir pillé des propriétés civiles.

    Le bataillon Azov a été intégré à la garde nationale ukrainienne en 2014 à la suite des premiers accords de Minsk. Il serait donc “dépolitisé”, selon le chercheur à l’INALCO Adrien Nonjon. Il n’aurait alors plus de liens avec le Corps national, le parti du fondateur du régiment Azov, Andriy Biletsky.

    Des volontaires ukrainiens du bataillon Azov avec leurs drapeaux ont fait une démonstration de force lors de la Journée des volontaires ukrainiens à Kiev, en Ukraine, le samedi 14 mars 2020.

    “Tant les séparatistes que l’Ukraine se sont engagés dans une volonté de désescalade”, fait-il observer. “Ils ont intégré ces éléments subversifs pour pouvoir les surveiller et les contrôler. C’est un corps militaire comme un autre et je dirais même que c’est une unité d’élite au sein de la Garde nationale ukrainienne. On pourra toujours dire qu’il y a des liens qui existent, mais ils sont plutôt informels, basés sur une camaraderie, parce qu’ils ont tous été au front.”

    Toutefois, pour Oleksiy Kuzmenko, qui est aussi l’auteur d’un rapport pour l’université George Washington (Nouvelle fenêtre) https://www.illiberalism.org/wp-content/uploads/2021/09/IERES-Papers-no-11-September-2021-FINAL.pdf sur les contacts entre les militaires occidentaux et des membres du groupe d’extrême droite ukrainien Ordre militaire Centuria, il ne fait aucun doute que le régiment Azov entretient toujours des liens avec le parti d’extrême droite Corps national, malgré un vernis politiquement correct.

    “Pour commencer, jusqu’au début de la nouvelle agression de la Russie, le centre de recrutement du régiment à Kiev partageait un emplacement avec les bureaux du parti au centre ATEK d’Azov. Il est aussi important de souligner que le chef actuel du régiment, Denis Prokopenko, et son adjoint, Svyatoslav Palamar, sont tous deux membres depuis 2014 et ont servi sous Biletsky. Le fondateur du régiment Azov et d’autres leaders du Corps national ont d’ailleurs continué à visiter le régiment avant la guerre. J’ajouterais aussi qu’en 2019, le régiment s’est rangé du côté du mouvement civil lorsqu’il a perturbé la campagne de réélection du président Petro Porochenko. Finalement, la faction armée d’Azov a accueilli l’aile jeunesse du Corps national en août 2021 dans le cadre d’un entraînement.”

    Dans de récents communiqués publiés sur la plateforme Telegram, un porte-parole du régiment dénonce le manque d’implication de l’Occident dans le conflit qui oppose l’Ukraine à la Russie. “Une des unités les plus motivées de notre pays, le régiment Azov, est qualifiée de fasciste et de nazie [...]. On nous interdit d’obtenir des armes et de nous entraîner avec des instructeurs de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord, nos réseaux sociaux ont été bloqués, etc. Les vrais fascistes sont non pas les combattants du régiment Azov mais bien les dirigeants russes et l’armée russe, qui ont eu l’audace d’appeler la guerre en Ukraine une "opération spéciale de "dénazification.”

    Il reste que, selon le chercheur Dominique Arel, le régiment Azov “n’est pas dépolitisé du tout”. Par contre, il s’interroge quant à la pertinence d’aborder cette question alors que l’Ukraine subit l’invasion russe.

    Des milliers de civils sont toujours coincés à Marioupol, qui est bombardée quotidiennement par les forces russes.
    Photo : afp via getty images / ARIS MESSINIS

    “C’est une branche qui est dangereuse”, admet-il. “Mais en ce moment, ils ne tabassent pas de Roms dans la rue : ils défendent leur pays. Les fascistes, ce sont les Russes qui terrorisent les populations civiles. Après la guerre, ça pourrait poser problème que l’extrême droite se retrouve armée. Mais actuellement, au-delà du régiment Azov, c’est une très bonne chose que l’Armée canadienne ait formé les forces ukrainiennes. On voit les résultats exceptionnels sur le terrain. Sur le sol, à Marioupol, l’armée, dont le régiment Azov, résiste toujours.”

    #Canada #azof #régiment_azof #ukraine #waffen-ss #armée #armée_canadienne #néonazi #ukronazi #zelinsky #pologne #Donbass #Marioupol #facisme #nazisme #dénazification #dominique_arel #otan

  • Stimmt, #niemehrCDU sollte endlich #Verantwortung für ihre #Lobbyis...
    https://diasp.eu/p/11676771

    Stimmt, #niemehrCDU sollte endlich #Verantwortung für ihre #Lobbyisten-Politik übernehmen. Für die Folgen aus #RWE-Skandal, #Waffenhandel (Karlheinz-Schreiber, Häckler&Koch), Drehtürpolitik (Guttenberg, Merz, Koch...),...den „jungen“ #Amthor zur Verantwortung ziehen #Lobbykratie Quelle: https://twitter.com/BerlinVic/status/1307352301070438401

  • Léon Gaultier, ancien SS, co-fondateur du Front National on Vimeo

    https://vimeo.com/189604726

    Mais ça n’a pas l’air de déranger 25 % de l’électorat français.

    Léon Gaultier fut secrétaire général à l’Information du gouvernement du maréchal Pétain —, chroniqueur à « Radio Vichy », et fut l’un des fondateurs de la Milice française. Il combattit sous l’uniforme allemand de la Waffen-SS avec le grade de Untersturmführer, il commanda une unité française sur le Front de l’Est durant l’été 1944. Il est grièvement blessé au combat en Galicie. Frappé d’indignité nationale, il est emprisonné et condamné aux travaux forcés en 1946.

  • Des Belges ayant collaboré avec les #nazis touchent encore des pensions de #retraite versées par Berlin
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/02/20/des-belges-ayant-collabore-avec-les-nazis-touchent-encore-des-pensions-de-re

    Un brin médusée, la Belgique a découvert, mardi 19 février, que près de trois quarts de siècle après la fin de la seconde guerre mondiale, vingt-deux de ses ressortissants, ou leur veuve, bénéficiaient encore d’une pension de retraite versée par l’Allemagne alors qu’ils avaient été jugés pour collaboration avec le régime nazi. […] Le calcul de la pension versée par l’Allemagne se base sur le nombre d’années que les collaborateurs militaires ont passé en détention après leur condamnation en Belgique. A titre de comparaison, l’indemnité mensuelle versée aux Belges contraints au travail forcé en Allemagne a été fixée à 50 euros par mois.

    #waffen_ss #collaboration #Belgique #Allemagne

  • Les anciens légionnaires lettons, le défilé du 16 mars et la waffen-SS

    https://www.lettonie-francija.fr/anciens-legionnaires-lettons-defile-16-mars-waffen-SS-1531

    En Lettonie, Hitler ne s’est pas contenté d’enrôler de force des jeunes lettons dans ses armées nazies, mais pour manipuler les foules et ainsi capter, capturer les esprits, comme le font les publicitaires et les communicants, Hitler a volé au peuple letton leur symbole ancestral, en le détournant pour en faire le logo du parti nazi.

    Pour établir sa domination Il imposait en France et ailleurs le service du travail obligatoire (STO). Il recrutait les "malgré-nous" , jeunes mosellans et alsaciens, pour servir dans l’armée allemande comme chez de nombreux peuples de l’est de l’Europe. Pendant ce temps Staline déportait en Sibérie les populations baltes.

    En 1952, à Londres, l’organisation des anciens combattants lettons exilés, Daugavas Vanagi, a décidé que le 16 mars serait le jour de la commémoration annuelle en l’honneur des anciens combattants tombés au combat. Cette date a été choisie parce que du 16 mars au 18 mars 1944, les deux divisions de la Légion lettone - les 15ème et 19ème - se sont battues côte à côte contre l’Armée Rouge à la rivière Velikaya (Великая) en Russie.

    Depuis 1989/90, les anciens légionnaires et les membres de leurs familles ont également organisé des commémorations publiques en Lettonie pour les personnes tombées et blessées sur les champs de bataille de la Seconde Guerre mondiale, pour les survivants, les exilés, les passeurs et tous ceux emprisonnés dans les camps pénitentiaires soviétiques. jamais retournés - pour tous les soldats lettons qui ont dû se battre sous des uniformes étrangers.

    La formation de la légion lettone

    Lorsque l’offensive allemande sur le front de l’Est a fléchi, et surtout après la défaite de Stalingrad (Сталинград) en hiver 1942/43, l’Allemagne a jugé nécessaire de former des unités militaires composées d’habitants des pays européens occupés.

    Les directives établies par Hitler, selon lesquelles seuls les Allemands peuvent porter des armes, ont été réinterprétées par le SS Reichsführer Heinrich Himmler pour ne s’appliquer qu’à la participation à la Wehrmacht et non aux SS.

    Ainsi, Himmler a progressivement construit son armée SS à partir de peuples non allemands. Le 23 janvier 1943, Hitler donna la permission verbale à Himmler de former une « Légion des volontaires SS lettons » . L’ordre écrit de Hitler concernant la formation de la Légion a été publié le 10 février 1943 : « J’ordonne la formation d’une Légion des Volontaires SS lettons dont la taille et le type dépendent du nombre d’hommes lettons disponibles » .

    La conscription dans la « Légion des volontaires SS lettons »

    De mars 1943 à septembre 1944, plusieurs campagnes de conscription ont eu lieu en Lettonie.

    Au début, la conscription dans la Légion était basée sur un décret allemand concernant le service du travail dans les régions orientales occupées. Plus tard, la base légale officielle utilisée fut la loi sur le service militaire de la Lettonie indépendante. Initialement, les nouvelles recrues se voyaient offrir le choix limité de soit servir dans la Légion, soit la Wehrmacht ou soit le Service du Travail.

    Avec le décret sur la conscription totale en juillet 1944, tous les hommes nés de 1906 à 1928 étaient soumis à la conscription. La conscription a eu lieu en Kurzeme entre septembre et octobre 1944. Bien que la plupart (des jeunes gens) aient obéi à l’ordre de conscription, beaucoup ont essayé de l’éviter ou même de s’enfuir. Au départ, la sanction la plus sévère pour l’évasion était l’incarcération pouvant durer jusqu’à six mois. Le 24 novembre 1943, un tribunal de guerre spécial a été créé et a reçu le pouvoir d’imposer même la peine de mort.

    En été 1944, il fut décidé à Berlin que toute personne ne se soumettant pas à la conscription dans les 48 heures pouvait être fusillée.

    En France ce furent 130.000 jeunes hommes Alsaciens et Mosellans qui furent incorporés de force dans la Wehrmacht que ce soit dans la Heer (armée de terre), dans la Luftwaffe (armée de l’air), dans la Kriegsmarine (marine de guerre). D’autres l’ont été dans la Waffen-SS. Le pendant féminin a été constitué par les Malgré-elles . Les « Malgré-nous » Alsaciens et Mosellans incorporés de force dans les armées allemandes durant la Seconde Guerre mondiale

    La formation de la Légion fut en grande partie le résultat direct de la conscription. Il y avait peu de vrais volontaires, pas plus de 15 à 20%.

    L’utilisation du mot « volontaires » par les puissances occupantes nazies était une imposture, un écran de fumée et une tentative de contourner la Convention internationale de La Haye de 1907, qui interdisait aux États occupants de conscrire les habitants des pays occupés.

    Néanmoins, dans le contexte historique de l’époque, la plupart des légionnaires assimilèrent leur rôle dans la Légion à la lutte pour le retour à l’indépendance de la Lettonie, malgré le fait qu’ils se battaient dans le cadre des forces armées allemandes.

    Il n’y avait simplement aucune autre force militaire qui pourrait empêcher le retour de l’occupation soviétique. Bien que la plupart des Lettons aient été enrôlés, ils pensaient qu’ils se battaient contre l’armée de l’État qui avait mis fin à l’indépendance de la Lettonie, détruit son armée, réprimé les civils et menaçait d’occuper à nouveau la Lettonie.

    Légionnaires lettons combattant sur le front de l’Est

    Les 15e et 19e divisions lettones Grenadier Waffen-SS se sont battues en Russie jusqu’en juillet 1944, date à laquelle elles se sont retirées en raison de violents combats contre la Lettonie.

    La 19e division lettone a continué à se battre dans l’est de la Lettonie, mais à la fin de la guerre se battaient dans la province occidentale du Kurzeme. Les unités de la 15e division lettone, qui ont subi de lourdes pertes et ont été envoyées en Allemagne pour être réorganisées, ont combattu en Allemagne jusqu’en mai 1945.

    Trois régiments de police, six régiments de gardes-frontières, cinq régiments de construction et plusieurs bataillons de construction distincts, la Légion de l’aviation "Latvija" et d’autres formations militaires lettones ont été formées au sein des forces armées allemandes. Les Lettons servaient également dans les unités auxiliaires de l’armée allemande (Hilfswillige), dans la marine allemande et dans d’autres unités.

    À l’été 1944, en Lettonie, des jeunes hommes nés en 1927 et 1928, ainsi qu’un millier de jeunes filles et de femmes, ont été affectés comme auxiliaires dans l’armée de l’air allemande .

    Les commandants des 15e et 19e divisions étaient des Allemands et le quartier général de la division était composé d’officiers allemands. L’officier le plus haut gradé de la Légion était le lieutenant-général Rūdolfs Bangerskis, inspecteur général de la Légion des "Volontaires" SS lettons. Cependant, son autorité était très limitée et il ne pouvait pas influencer les activités des unités de la Légion dans des conditions de combat car il se voyait spécifiquement refuser les responsabilités opérationnelles. Il n’avait que la responsabilité de la conscription et de l’inspection des légionnaires quant à leur entraînement et à leur bien-être. Il a également été utilisé à des fins de propagande. Au total, 110 000 à 115 000 soldats lettons ont servi dans les forces armées allemandes. Entre 30 000 et 50 000 personnes ont perdu la vie pendant la guerre.

    La légion lettone et la SS

    Les divisions SS armées formées au sein des forces militaires allemandes ont été divisées en trois catégories :

    Volontaires allemands - SS-Divisionen
    Les volontaires de la race germanique - SS-Freiwilligen Divisionen
    –* Des personnes originaires pour la plupart d’Europe de l’Est - Divisionen der Waffen-SS.

    Les unités de la Légion lettone appartenaient à la troisième catégorie, ce qui signifie qu’elles ne faisaient pas partie de l’organisation SS mais étaient sous son commandement. Sur le plan opérationnel, les unités de la Légion étaient également sous le haut commandement de la Wehrmacht et leur appartenance aux forces SS était purement une formalité.

    Contrairement au serment exigé des membres des unités SS allemandes - prêter allégeance, bravoure et obéissance jusqu’à la mort au Leader et Chancelier de l’État allemand - les légionnaires lettons devaient signer un serment d’obéissance "au nom de Dieu" au Commandant en chef des forces armées de l’Allemagne et seulement dans la lutte "contre le bolchevisme".

    En outre, les légionnaires n’étaient initialement pas autorisés à porter l’insigne SS, même si cela était parfois nécessaire. En outre, les légionnaires portaient des symboles supplémentaires sur leurs insignes - un soleil levant dans la 15ème Division et une croix gammée dans la 19ème Division (Ce très ancien symbole traditionnel letton, est utilisé par les peuples baltes depuis plusieurs centaines d’années, bien avant que Hitler le kidnappe pour en faire le logo du mouvement nazi) . Un signe spécial de reconnaissance sur la manche supérieure de l’uniforme était un bras dans les couleurs nationales lettones avec ou sans la désignation "Latvija".

    Après la Seconde Guerre mondiale, en 1946, le Tribunal militaire international de Nuremberg a déclaré être un groupe criminel au sens de la Charte, tout groupe composé de personnes qui avaient été officiellement acceptées comme membres des SS et qui sont devenues ou sont demeurées membres de l’organisation, sachant qu’il était utilisé pour commettre des actes déclarés criminels ou qui étaient personnellement impliqués en tant que membres de l’organisation perpétrant de tels crimes, à l’exclusion toutefois de ceux qui ont été enrôlés par l’État sans aucun choix en la matière, et qui n’avait commis aucun de ces crimes. Cette exclusion peut être appliquée à la plupart des légionnaires lettons.

    De 1946 à 1949, plusieurs centaines de soldats lettons ont pris part à la garde des procès en cours des procès de Nuremberg contre les criminels de guerre nazis. Le 1er septembre 1950, la Commission des personnes déplacées des États-Unis a déclaré que « les unités baltes Waffen SS (légions baltes) doivent être considérées comme distinctes ... pour être membres des SS allemands. ne pas être un mouvement hostile au gouvernement des États-Unis. " Au début des années 1950, de nombreux anciens légionnaires avaient quitté l’Allemagne pour la Grande-Bretagne, l’Australie, les États-Unis, le Canada et d’autres pays du monde.

    Lire la suite : https://www.lettonie-francija.fr/anciens-legionnaires-lettons-defile-16-mars-waffen-SS-1531?lang=fr

    #Lettonie, #legion-lettone, #lettons, #nazi, #letton , #Malgré-nous, #Malgré-elles, #armée_allemande, #Staline, #déportation, #Sibérie, #baltes, #Hitler, #Waffen-SS,

  • Neujahrsbrunch beim Waffenhändler
    https://www.vn.at/menschen/2018/01/01/margot-deuring-lud-zum-doppelten-jubilaeum.vn

    Diese Damen laden hinter den Bergen, zwischen den Alpenzwergen zum Brunch beim Waffenhändler. Ganz ohne Scham, nur zum Vergnügen. Ein Fest für Alt- und Jung-Jäger. Das muss in Vorarlberg. Und der feschen Nicole Schöneberg (rechts im Bild) verdanken wir, dass Google-News zu Neujahr uns die volkstümlichen Gepflogenheiten aus Anschlußgebiet 1 (1938-1945) verlinkt. Wie schön. Gut dass das vorbei ist. Mir reichen die aus Anschlußgebiet 2 (1990-?). Bewaffnete Populisten beide.

    Macht nichts. Wir nehmen sie alle. Aber nur als Besuch. Wir sind heute nämlich Touristen-Hauptstadt, nicht mehr Welthauptstadt in spe auf Befehl des GröSchluZ (Größter Schluchti aller Zeiten). Also, wilkommen trinkende Jugend der Welt , jaja, auch die aus Österreich. Keine Angst, hier wird niemand als Geisel gegen Reparationen getauscht. Hier herrscht Freiheit. Abfüllen, wildpinkeln, zahlen und ab. Hinterher kommt die BSR und macht die Reste weg. Ist O.K., nicht jeder kann sich benehmen.

    Margot Deuring lud zum doppelten Jubiläum

    Bereits zum zehnten Mal lud Margot Boss-Deuring zum Jägerlunch ein. Diesmal war das traditionelle Weidleutefest, verbunden mit dem 10-jährigen Bestehen von Boss-Deuring Waffen & Outdoor. Im Hause Boss-Deuring wurde vom Feinsten aufgetischt. Für die Gastgeberin war es Ehrensache, alles selber zuzubereiten und ihre 148 Gäste persönlich zu bewirten. Unterstützt wurde sie dabei von ihren Freundinnen Manuela Murke und Nicole Schöneberg. Unter den Gästen waren Jungjäger-Anwärter Bürgermeister Markus Linhart mit Claudia Depaoli, Michelle und Ferdinand Kinz, Rudi und Brigitte Gort, Schweizer Jagdgäste wie Werner Blaser, Marion und RA Henrik Gunz und die Deuringfamilie mit Albert sen. und jun., Isabella, Hubert und Angelika mit Markus. Der neue Bregenzer Faschingsprinz Marco David war mit seiner Prinzessin Melanie ebenso dabei wie die früheren Ore-Hoheiten Thomas und Christiane Hackspiel. Musikalisch unterhielten die „Holzfüchse“, Jagdaufseher Erich Knappitsch und die Jagdhornbläser Gerhard Humpeler, Claudia Hasler und Hubert Sinnstein.


    Erst wird gesoffen, dann geschossen, dann geblasen.
    Albtraum alpenpornografisch.
    Danach Schnaps.

    P.S. Vielen Dank an die Vorarlberger Nachrichten. Habe nicht mehr so gelacht seit Elfriede Jelineks Nobelpreis.

    Im Reich der Vegangenheit - Website von Elfriede Jelinek
    http://www.elfriedejelinek.com/fpapache.htm

    Am 11.12. 09 wurde dem Baurat h.c. Dipl. Ing.Walter Lüftl im Festsaal der Technischen Universität Wien das Goldene Ingenieurdiplom verliehen. Ein Orchester hat gespielt. Es fand ein Festakt statt.

    Walter Lüftl hat in einer Expertise, die seither öfter bei Prozessen gegen Leugner der Shoa zitiert worden ist („Holocaust – Glaube und Fakten“), die Feststellung getroffen, daß der Massenmord mit Zyklon B, das u. a. in den Gaskammern des KZ Auschwitz verwendet wurde, „nicht stattgefunden“ haben könne. „Dagegen sprechen ebenso die Naturgesetze wie das Fehlen der technischen und organisatorischen Voraussetzungen.“ Außerdem hätte das Krematorium diese Menge an Menschen gar nicht bewältigen können. Das Verfahren wegen Wiederbetätigung gegen Lüftl wurde eingestellt. Und seither berufen sich, wie gesagt, Holocaust-Leugner immer wieder auf diesen bewährten und inzwischen geehrten Mann. Das dürfen sie jetzt wieder ganz besonders, weil die TU Wien der Meinung ist, daß Herr Lüftl jene besonderen wissenschaftlichen Verdienste bzw. das hervorragende berufliche Wirken vorzuweisen hat, die laut Satzung der Technischen Universität Bedingung sind, diese Ehrung zu verleihen.

    P.P.S. Weil wir immer unsere Quellen nennen, und weil wir die österreichische Lebensart so schätzen, folgt zum Schluß noch ein Link:

    Im Reich der edlen Brände
    https://www.austria.info/de/aktivitaten/so-schmeckt-osterreich/im-reich-der-edlen-brande

    #Österreich #Waffen #Geschichte #Tourismus #Alkohol #Satire