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#web2.0

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    Sombre @sombre CC BY-NC-SA 6/02/2022
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    ▻https://aoc.media/analyse/2022/02/03/une-politique-du-meme

    Une politique du mème
    Par Albin Wagener
    Enseignant-chercheur en sciences du langage
    Ces derniers jours, l’image partagée sur Twitter d’un post-it mis en scène sur le bureau du président est ensuite devenue l’objet de nombreux « mèmes » sur les réseaux sociaux. On aurait bien tort de ne pas prendre au sérieux ces icônes issues de la culture underground, et de confiner les mèmes au simple domaine du numérique. Virales jusqu’à être mobilisées dans des manifestations, récupérées par des forces politiques d’extrême droite, ces productions graphiques polysémiques sont politiques par essence et bien loin d’être innocentes.

    Cela fait maintenant plusieurs années que les mèmes ont investi le champ numérique, devenant ainsi des objets incontournables de la culture web : des boards alternatifs (tels que 4chan ou Reddit) aux réseaux sociaux les plus majoritaires, ces petites vignettes qui combinent texte et image, souvent avec humour, sont devenues une manière d’exprimer un avis, de commenter l’actualité et même de marquer son engagement politique.
    C’est le propre de ces petits objets anodins que l’on confine souvent très injustement au simple domaine du numérique (ou du digital, sachant que les deux termes ne signifient pas exactement la même chose – contrairement à ce qu’un réflexe anglophobe commun tendrait à nous faire croire) : on estime qu’ils font partie d’une forme de mode, qu’ils ne sont là que pour signaler la circulation éphémère de traits d’humour potache, ou bien qu’ils sont d’abord l’apanage d’une culture des « jeunes » (sans que l’on sache très bien ce que cela signifie). Ce faisant, on a alors la tentation de ne pas prendre les mèmes au sérieux.

    Et bien on a tort, tout simplement. Prendre les mèmes à la légère, c’est ignorer le rôle qu’ils ont joué dans les motivations de l’auteur des attentats de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, dont la consommation et la production de mèmes sur les forums d’extrême-droite ont été déterminantes pour son passage à l’acte. C’est également ignorer le fait que la figure de l’illustre « Pepe the Frog » a fini par être intégralement récupérée par l’alt-right conservatrice américaine, faisant de cette étrange grenouille verte l’emblème d’une communauté zélée de supporters trumpistes, particulièrement active dans ce qui deviendra par la suite l’assaut du Capitole.
    En outre, les mèmes ne sont pas un simple objet cantonné à l’espace numérique ; tout au contraire, ils sont postdigitaux par essence. Rappelons ici les travaux de Florian Cramer, qui précise la chose suivante : « en s’inspirant (…) du post-punk, du postcolonialisme et de Mad Max, le terme “post-digital”, dans son sens le plus facile à appréhender, décrit l’état de confusion des médias, des arts et du design après leur digitalisation[1] ». L’époque postdigitale dans laquelle nous vivons abolit, d’une certaine manière, les frontières entre ce qui se passe au sein des espaces numériques et ce qui se passe en-dehors, dynamitant ainsi les frontières artificielles entre « réel » et « virtuel », au profit d’une société qui se vit comme un nouvel ensemble de continuités complexes.
    Il en va de même pour les mèmes[2] : faciles à comprendre, à décoder et à ré-encoder pour de nouvelles utilisations, les mèmes deviennent des objets sociaux à part entière. Pour Limor Shifman, « dans cette ère hyper-mémétique, la circulation de copies et de dérivatifs par les utilisateurs constitue une logique prédominante (…). En ce sens, les copies deviennent plus importantes que ce qui est “original”[3] » ; en d’autres termes, c’est précisément parce que les mèmes font écho à cette nouvelle ère de reproductibilité et de légitimité de la copie, permise au départ par l’environnement participatif et collaboratif de ce que l’on appelle le web 2.0 (soit cette évolution d’internet permise par les réseaux sociaux et les encyclopédies collaboratives comme Wikipedia), que leur succès est considérable – une référence plus qu’évidente à la notion de folksonomie, développée entre autres par Olivier Le Deuff[4].
    Les mèmes participent à la réimplantation de la culture du web dans un espace qui le dépasse largement.
    Mais depuis quelques années, la dimension politique des mèmes a pris un nouveau tournant, puisque bon nombre de ces objets emblématiques ont fini par s’inviter sur les pancartes de manifestations diverses et variées, dans plusieurs pays du monde. À Hong-Kong, aux États-Unis, en Inde, en Allemagne, en Algérie ou en France, des manifestant.e.s de plusieurs pays se mettent à utiliser ces objets au sein d’événements bien réels, désormais également relayés et immortalisés au sein d’espaces numériques. Les mèmes participent ainsi à la réimplantation de la culture du web dans un espace qui le dépasse largement ; plus encore, ils deviennent l’emblème d’une véritable culture commune, puisqu’il est à noter que ces références fleurissent sur les pancartes de bon nombre de pays, lorsqu’il s’agit de porter des slogans et des idées dans des manifestations.
    Bref : depuis plusieurs années, la trajectoire des mèmes s’est très clairement éloignée de leur caractère confidentiel des débuts, cantonné à certains forums underground de connaisseurs, désireux de conserver jalousement le positionnement alternatif de ces drôles d’objets de communication. En réalité, les mèmes sont de redoutables vecteurs de transmission d’information – redoutables car très efficaces : en ce sens, ils reposent sur une dimension duale, au moins dans un prime abord. En effet, chaque mème de sorte à combiner à la fois un topème (soit un sujet sur lequel le mème porte un commentaire) et un référème (soit un contexte de culture populaire qui lui sert de support). Prenons un exemple : les créations mémétiques du compte « les Tintinades » ont précisément pour référème permanent l’univers de Tintin, mais font varier les topèmes au gré des envies ou de l’actualité.
    C’est précisément la force des mèmes : l’important n’est pas nécessairement les sujets qu’ils abordent, mais le fait qu’ils prennent appui sur des référèmes issus de la culture pop pour aborder ces sujets. Critiquer une mesure politique néolibérale en utilisant par exemple une image des Simpson peut s’avérer infiniment plus efficace ou viral que le commentaire d’un éditorialiste sur une chaîne d’information en continu ; bien évidemment, l’objet du mème ne sera pas de développer un argumentaire complexe, mais au contraire de le synthétiser dans une sorte de version .zip d’un discours particulier. Et c’est là l’autre particularité des mèmes – sa troisième dimension donc, si l’on peut dire, au-delà des dimensions de topème et de référème. En ce sens, le même est plus proche du signe peircien que du signe saussurien, pour reprendre cette distinction sémiotique.
    En d’autres termes, le mème n’est pas simplement un artefact communicationnel qui combine sujet de conversation et support culturel : il constitue une façon de transmettre des états mentaux et affectifs de manière relativement précise[5]. C’est plus particulièrement le cas des gifs, ces petites vidéos courtes, animées et répétitives, qui sont souvent utilisées dans des cas analogues aux mèmes (et qui en constituent pourtant une forme différente) : on y distingue souvent des personnages qui passent par des émotions différentes, avec des transitions fines, et l’expression d’états cognitifs ou mentaux qui permettent de s’identifier plus aisément au message transmis. Dans cette optique, les mèmes représentent souvent des morceaux (ou chunks) d’humanité : on peut y figurer la surprise, la déception, la colère, la tristesse ou encore l’incompréhension – là où un argumentaire purement langagier demanderait des précisions lexicales que le mème parvient souvent à transcender.
    Ce n’est pas simplement l’utilisation des mèmes dans le champ politique qui les transforme en objets politiques ; ils sont politiques par essence.
    Les mèmes permettent donc d’exprimer beaucoup de choses : il est non seulement possible de les utiliser pour produire un commentaire politique ou une critique sur l’état du monde ou de la société, mais également de transmettre l’exacte état affectif dans lequel on se trouve au moment où on produit cette critique ou ce commentaire. Cette nuance est de taille, et hisse le mème au rang des productions langagières qui produisent une communication d’une toute nouvelle forme, capable non seulement de transmettre un message, mais également de partager une émotion, tout en cimentant des communautés qui partagent les mêmes références culturelles. À ce titre, il est d’ailleurs important de revenir sur cette notion de référème.
    En effet, énormément de mèmes et de gifs mettent en lumière des scènes issues de films, de séries ou de dessins animés majoritairement issus de studios de production massivement nord-américains : qu’il s’agisse de Parks & Recreation, des franchises Marvel ou encore de BoJack Horseman, c’est l’ensemble du panthéon audio-visuel et du soft power culturel états-unien qui se retrouve très souvent mobilisé dans ces mèmes.
    Cette réalité n’a rien d’anecdotique, tout au contraire : à partir du moment où l’on sait que la manifestation des émotions et des états affectifs est culturelle, et que les manifestations proposées dans les mèmes sont jouées par des comédien.ne.s, on est en droit de se demander dans quelle mesure le mème ne participe pas, involontairement ou non (tout comme celles et ceux qui les créent et les transmettent) à la diffusion d’une hégémonie culturelle particulièrement pernicieuse, puisqu’elle s’appuie à la fois sur l’humour et la convivialité des références partagées pour s’inscrire dans le paysage médiatique et démocratique.
    En tant que nouveaux objets langagiers, les mèmes ont de multiples atouts qui les rendent particulièrement adaptés aux évolutions de nos sociétés, et qui permettent l’expression de messages complexes, sous des atours apparemment anodins. Mais comme tout objet langagier, les mèmes ne sont pas innocents : situés dans des pratiques à la fois permises par des affordances techniques et enracinées dans une culture numérique collaborative, ils constituent également des artefacts culturels qui installent et modifient nos références en matière de culture populaire, tout en alimentant les représentations sociales en matière d’expression des états affectifs et mentaux.
    En ce sens, ce n’est pas simplement l’utilisation des mèmes dans le champ politique qui les transforme en objets politiques ; ils sont politiques par essence, dans leur tridimensionnalité, leur contexte d’utilisation et les conditions de leur viralité. Reflets de l’époque qui les a enfantés, les mèmes sont également les précurseurs d’une époque à venir, qui permet de fusionner des éléments complexes au sein de frontières floues, où se jouent luttent d’influence, batailles sociales et guerres politiques.
     
    NDLR : Albin Wagener publiera en avril 2022 aux Éditions de l’université Grenoble-Alpes Mémologie. Théorie postdigitale des mèmes.
    Albin Wagener
    [1] Florian Cramer, « What is “post-digital” ? » dans David M. Berry et Michael Dieter, Postdigital aesthetics : art, computation and design, Palgrave MacMillan, 2015, p. 12-26

    [2] Consulter à ce titre l’encyclopédie mémétique en ligne KnowYourMeme : ▻https://knowyourmeme.com.

    [3] Limor Shifman, « Memes in a digital world : Reconciling with a conceptual troublemaker », Journal of Computer-Mediated Communication, 18, 2013, pp. 362–377

    [4] Olivier Le Deuff, « Folksonomies : les usagers indexent le web », Bulletin des bibliothèques de France, 51 (4), 2006, pp. 66-70 ►https://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2006-04-0066-002

    [5] Voir Albin Wagener, « Mèmes, gifs et communication cognitivo-affective sur Internet. L’émergence d’un nouveau langage humain », Communication, 37(1), 2020 ▻https://journals.openedition.org/communication/11061

    #mème #langage #production_langagière_politique #détournement #web2.0 #virtualité #viralité #postdigital

    Sombre @sombre CC BY-NC-SA
    • @marielle
      marielle 🐢 @marielle 6/02/2022
      @sombre

      Merci @sombre pour l’article en entier !

      https://pbs.twimg.com/media/FKc4Y6SXMAIAOAx?format=jpg&name=360x360#.jpg

      marielle 🐢 @marielle
    • @sombre
      Sombre @sombre CC BY-NC-SA 6/02/2022
      @marielle

      De rien @marielle

      https://upload.wikimedia.org/wikipedia/fr/thumb/5/53/Logo_Conf%C3%A9d%C3%A9ration_nationale_du_travail.jpg/220px-Logo_Conf%C3%A9d%C3%A9ration_nationale_du_travail.jpg

      Sombre @sombre CC BY-NC-SA
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  • @klaus
    klaus++ @klaus 28/11/2016

    Market Ideology and the Myths of Web 2.0 | Scholz | First Monday
    ▻http://firstmonday.org/article/view/2138/1945

    https://re-publica.com/sites/re-publica.com/files/styles/speaker_profile/public/media/pictures/20160322treborscholz0120.jpg

    This essay debunks the myths of the Web 2.0 brand and argues that the popularized phrase limits public media discourse and the imagination of a future World Wide Web.
    Contents

    Introduction
    The Shifting Definitions of Web 2.0
    The New Newness of Technologies
    Wikis and User–submitted Content
    Collective Intelligence, Voice, and Conversation
    Social Networking Sites, RSS, CSS, and Blogging
    Podcasting and Folksonomies
    The Web 2.0 Ideology, the Power of Naming, and the Imagination of the Future of the Web

    Trebor Scholz
    ▻https://re-publica.com/en/member/6610
    Associate Professor of Culture and Media
    The New School

    Trebor Scholz is a scholar-activist and Associate Professor for Culture & Media at The New School in New York City.

    His book Uber-Worked and Underpaid. How Workers Are Disrupting the Digital Economy (Polity, 2016) develops an analysis of the challenges posed by digital labor and introduces the concept of platform cooperativism as a way of joining the peer-to-peer and co-op movements with online labor markets while insisting on communal ownership and democratic governance.

    His edited volumes include Digital Labor: The Internet as Playground and Factory (Routledge, 2013), and Ours to Hack and to Own: Platform Cooperativism. A New Vision for the Future of Work and a Fairer Internet (with Nathan Schneider, O/R, 2016).

    In 2009, Scholz started to convene the influential digital labor conferences at The New School. Today, he frequently presents on the future of work, solidarity, and the Internet to media scholars, lawyers, activists, designers, developers, union leaders, and policymakers worldwide. His articles and ideas have appeared in The Nation, The Chronicle of Higher Education, Le Monde, and The Washington Post.

    Birds of a Feather
    Conclusion❞

    #internet #web2.0 #travail #activisme

    klaus++ @klaus
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  • @0gust1
    0gust1 @0gust1 CC BY-NC 17/05/2015
    6
    @gastlag
    @fil
    @rastapopoulos
    @tetue
    @mukt
    6

    Rich User Experience, #UX and Desktopization of #War

    ▻http://contemporary-home-computing.org/RUE

    The paradox for me at that time was that Rich User Experience was the name for a reality where user experiences were getting poorer and poorer. You wouldn’t have to think about web or web specific activities anymore.

    That’s why designers of today are certain that responsive design was invented in 2010, mixing up the idea with coining the term; though it was there from at least 1994.

    –—

    UX is not new, the term is fully fledged. It was coined by Don Norman in 1993 when he became a head of Apple’s research group: “I invented the term because I thought human interface and usability were too narrow. I wanted to cover all aspects of the person’s experience with the system including industrial design graphics, the interface, the physical interaction and the manual.”9
    Recalling this in 2007, he added: “Since then the term has spread widely, so that it is starting to lose its meaning.” Other prophets are complaining for years already that not everybody who calls themselves “experience designer” actually practices it.

    #design #web #web2.0 #guerre #interface #hci

    • #Don Norman
    • #head
    0gust1 @0gust1 CC BY-NC
    • @0gust1
      0gust1 @0gust1 CC BY-NC 18/05/2015
      @fil @tetue @rastapopoulos

      J’ai bcp aimé la lecture de cet article critique (et un peu disgressif, il est issu d’une conf). Il donne un point de vue sur ces sujets, qui n’est pas commun actuellement.

      ping @fil @tetue @rastapopoulos

      0gust1 @0gust1 CC BY-NC
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 18/05/2015

      J’ai utilisé le GIF animé qui fait pipi pour le mettre à côté de la flamme du FN. Quand j’étais au collège. Rien que pour ça.

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @fil
      Fil @fil 19/05/2015

      ▻http://neocities.com

      Fil @fil
    • @fil
      Fil @fil 20/05/2015

      In 2013, Dr. Scott Fitzsimmons and MA graduate Karina Sangha published the paper Killing in High Definition. They rose the issue of combat stress among operators of armed drones (Remote Piloted Aircrafts) and suggested ways to reduce it. One of them is to Mask Traumatic Imagery.

      To reduce RPA operators’ exposure to the stress-inducing traumatic imagery associated with conducting airstrikes against human targets, the USAF should integrate graphical overlays into the visual sensor displays in the operators’ virtual cockpits. These overlays would, in real-time, mask the on-screen human victims of RPA airstrikes from the operators who carry them out with sprites or other simple graphics designed to dehumanize the victims’ appearance and, therefore, prevent the operators from seeing and developing haunting visual memories of the effects of their weapons.

      ce qu’une artiste (Madeleine Sterr) rend ainsi :

      http://contemporary-home-computing.org/RUE/erase.gif

      et

      http://contemporary-home-computing.org/RUE/screensaver.gif

      #guerre #interface #santé_mentale #jeu_vidéo #masquer #ptsd #réalité #photoshop #drones

      Fil @fil
    • @0gust1
      0gust1 @0gust1 CC BY-NC 20/05/2015

      I had students of my interface design class read this paper. I asked them to imagine what this masking could be. After hesitation to even think in this direction, their first draft were alluding to the game SIMS

      http://contemporary-home-computing.org/RUE/sims-1.jpg http://contemporary-home-computing.org/RUE/sims-2.jpg

      To sum it up, there is no need for a gamification of war, it is not about killing more but about feeling fine after the job is done.

      Since the advent of the Web, new media theoreticians were excited about convergence: you have the same interface to shop, to chat, to watch a film … and to launch weapons, I could continue now. It wouldn’t be really true, drone operators use other interfaces and specialized input devices. Still, as on the image above, they are equipped with the same operating systems running on the same monitors that we use at home and the office. But this is not the issue, the convergence we can find here is even more scary: the same interface to navigate, kill and to cure post traumatic stress.

      If we think about the current state of the art in related fields, we see on the technological level everything is already in place for the computer display acting as a gun sight and at the same time as a psychotherapist coach.

      made me think that something more dangerous than the gamification of war can happen, namely the desktopization of war. (It has already arrived on the level of commodity computing hardware and familiar consumer operating systems.) It can happen when experience designers will deliver interfaces to pilots that would complete the narrative of getting things done on your personal computer; to deliver the feeling that they are users of a personal computer and not soldiers, by merging classics of direct manipulation with real time traumatic imagery, by substituting the gun sight with a marquee selection tool, by “erasing” and “scrolling” people, by “crystallizing” corpses or replacing them with “broken image” symbols, by turning on the screen saver when the mission is complete.

      0gust1 @0gust1 CC BY-NC
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 20/05/2015

      #déni #gerbe

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @koldobika
      koldobika @koldobika CC BY-NC-SA 20/05/2015

      #barbarie #déshumanisation #dissociation

      koldobika @koldobika CC BY-NC-SA
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  • @la_taupe
    La Taupe @la_taupe PUBLIC DOMAIN 28/04/2015
    1
    @reka
    1

    Do not track

    ▻https://donottrack-doc.com/en
    ►https://donottrack-doc.com/en/episodes
    ▻http://www.arte.tv/sites/fr/webdocs

    Accepting cookies is a part of our digital life.
    If we said no, would the Internet still work? Let’s trace the economic origins of online tracking.

    Le site est aussi en français je crois, mais mon navigateur est en anglais.

    #arte #serie #histoire_du_web #web #oueb:0 #web..0 #web2.0 #web2 #cookies #publicité

    La Taupe @la_taupe PUBLIC DOMAIN
    • @la_taupe
      La Taupe @la_taupe PUBLIC DOMAIN 28/04/2015

      #rupture_du_web

      La Taupe @la_taupe PUBLIC DOMAIN
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  • @cy_altern
    cy_altern @cy_altern CC BY-SA 5/02/2015
    1
    @denisb
    1

    Outils 2.0 en français by Portail SKODEN | ZEEF
    ▻https://outils-20-en-francais.zeef.com/fr/isabelle.dremeau

    Une sélection classée et triée des outils en ligne pour la production de contenus à destination de l’éducation (édition collaborative, exerciseurs, mindmap...)

    #web2.0 #outil #elearning #ressource #webapp

    cy_altern @cy_altern CC BY-SA
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  • @whilelm
    WhilelM @whilelm CC BY 26/12/2014
    12
    @7h36
    @ari
    @mad_meg
    @gastlag
    @rastapopoulos
    @bug_in
    @ze_dach
    @goom
    @gotquestions
    @mukt
    12

    Comment réfuter
    ▻http://linuxfr.org/users/jiehong/journaux/comment-refuter

    Le web est en train de changer l’écrit en conversation. Il y a vingt ans, les écrivains écrivaient, les lecteurs lisaient. Le web laisse aux lecteurs la possibilité de répondre, et ils le font de plus en plus — dans les fils des commentaires, sur les forums, et sur leurs blogues personnels.

    Nombreux sont ceux qui répondent à quelque chose avec laquelle ils ne sont pas d’accord. Ce n’est pas surprenant. Être d’accord ne tend pas à motiver les foules autant que quand on n’est pas d’accord. En outre, il y a moins matière à tergiverser. On pourrait s’étaler sur quelque chose que l’auteur a dit, mais il a probablement déjà exploré les implications les plus intéressantes. Quand on n’est pas d’accord, on entre dans un territoire non exploré par l’auteur.

    Le résultat c’est qu’il y a bien plus de controverse. Ça ne signifie pas que les gens sont plus en colère. Le changement structurel dans la manière dont nous communiquons est suffisant pour en expliquer le tout. Mais même si ce n’est pas la colère qui anime la controverse, il y a un danger que son augmentation puisse rendre les gens plus énervés. En ligne, en particulier, où il est aisé de dire des choses que l’on ne dirait pas en face à face.

    Si nous allons exprimer notre avis contraire de plus en plus, nous devrions le faire correctement et avec tact. Que cela signifie-t-il ? La plupart des lecteurs est capable de faire la différence entre une attaque personnelle, et une réfutation raisonnée et bien construite, mais je pense qu’il peut être bénéfique de mettre des noms sur chaque étape, alors voici un essai de hiérarchie d’expression d’un avis contraire (DH pour Disagreement Hierarchy).

    http://immigrechoisi.com/wp-content/uploads/2010/08/hierarchie-du-desacord.png

    Traduction de : ▻http://paulgraham.com/disagree.html

    #Paul_Graham #pair_à_pair #web #web2.0 #logique #communication #oral #écrit #forum

    • #Paul Graham
    WhilelM @whilelm CC BY
    • @thibnton
      tbn @thibnton PUBLIC DOMAIN 31/12/2014

      #controverse #commentaire #rhétorique

      tbn @thibnton PUBLIC DOMAIN
    • @james
      James @james PUBLIC DOMAIN 31/12/2014

      #autodéfense_intellectuelle

      James @james PUBLIC DOMAIN
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  • @xaviercm
    xaviercm @xaviercm 15/11/2014

    Newsletter : « Les liens Tech de la semaine »
    ▻http://www.collet-matrat.com/?p=3561

    Vous aimez l’actu tech mais vous n’avez pas le temps (ou tout simplement l’envie) de suivre quotidiennement ce type d’informations ? J’ai peut être une solution pour vous. Depuis des années, je réalise quotidiennement une veille en suivant une multitude … Lire la suite →

    #General #Quoi_de_neuf_cette_semaine_... #Vie_du_blog #Web2.0

    xaviercm @xaviercm
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  • @ghald
    Ghaldec @ghald CC BY-NC-SA 17/05/2014

    Loomio | Prise de décision collaborative
    ▻https://www.loomio.org/?locale=fr

    Tags : #tools #web2.0 #cyberdémocratie

    Ghaldec @ghald CC BY-NC-SA
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  • @ghald
    Ghaldec @ghald CC BY-NC-SA 17/05/2014

    Debates and exchange of ideas Teragora
    ▻http://www.teragora.com/index.php

    Tags : #tools #web2.0 #cyberdémocratie

    Ghaldec @ghald CC BY-NC-SA
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  • @cy_altern
    cy_altern @cy_altern CC BY-SA 18/02/2013
    1
    @reka
    1

    Laurent Chemla : ils sont trop forts ces voleurs 2.0… | Reflets
    ►http://reflets.info/laurent-chemla-ils-sont-trop-forts-ces-voleurs-2-0

    Une conférence de Laurent Chemla sur les pratiques « web 2.0 » / réseaux sociaux et leurs aspects en terme d’exploitation des usagers et des leurs données perso

    #voleurs #facebook #cgu #alternatif #web2.0

    • #Laurent Chemla
    cy_altern @cy_altern CC BY-SA
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  • @sammyfisherjr
    SammyFisherJr @sammyfisherjr CC BY-NC-SA 28/01/2013
    1
    @netlibertaire
    1

    La censure tisse sa Toile - Le Nouvel Observateur
    ▻http://tempsreel.nouvelobs.com/vu-sur-le-web/20130125.OBS6721/la-censure-tisse-sa-toile.html

    « Nous assistons à la mise en place de censures privées », déplore Jean- Claude Vitran de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH). « Des entreprises tentaculaires s’arrogent des pouvoirs d’Etat. Quand elles se permettent, à des fins de profits, des censures d’internautes ou de la vente d’informations personnelles pour plaire à la Chine ou à l’Arabie saoudite, nous sommes face à un réel danger. »

    #censure #puritanisme #web2.0 #pigeons #Facebook #Google #Tumblr #Apple

    • #Arabie saoudite
    • #Chine
    • #Ligue des Droits de l'Homme
    SammyFisherJr @sammyfisherjr CC BY-NC-SA
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  • @fil
    Fil @fil 9/02/2012
    2
    @monolecte
    @supergeante
    2

    Netvibes is now part of Dassault Systèmes
    ►http://blog.netvibes.com/netvibes-is-now-part-of-dassault-systemes

    Today is one of the proudest moments in Netvibes history

    ►http://www.stockus.fr/1904-2253-large/patch-vietnam-damn-proud-.jpg
    #internet #armement #web2.0

    Fil @fil
    • @suske
      Suske @suske 9/02/2012

      Sur le site de Dassault, ça donne :

      Avec l’acquisition de Netvibes, Dassault Systèmes réaffirme sa conviction de ce que les univers virtuels peuvent améliorer le monde réel. Intégré à la plate-forme 3D Experience de Dassault Systèmes, Netvibes aidera les clients à révéler des informations critiques telles que l’opinion de leurs propres clients, l’image de leur marque ou le rythme d’adoption d’un produit par ses premiers utilisateurs. En étant à l’écoute des informations pertinentes et en analysant le comportement des utilisateurs, les entreprises pourront agir en temps réel, et ainsi accélérer considérablement leurs capacités d’innovation.

      ►http://www.3ds.com/fr/company/announcement/netvibes

      Suske @suske
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  • @booz
    BoOz @booz 24/06/2011

    Un seenthis + chat roulette + datamining = addictif

    About StumbleUpon
    ►http://www.stumbleupon.com/aboutus

    Using a combination of human opinions and machine learning to immediately deliver relevant content, StumbleUpon presents only web sites that have been suggested by other like-minded Stumblers. Each time the ‘Stumble’ button is clicked, the user is presented with a high quality web site based on the collective opinions of other like-minded web surfers.

    #WEB2.0 #cloud #curation #suggestion

    BoOz @booz
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  • @ateliermediaslibres
    L’atelier - médias libres @ateliermediaslibres 27/05/2011
    2
    @aris
    @aurelieonmars
    2

    Militantisme 2.0 sauce moutarde : l’indignation qui vient ? (article publié dans le numéro 9 du journal dijonnais Blabla).
    « (...) Le militantisme 2.0 c’est l’univers virtuel et la surdose quotidienne d’informations, la politique empâtée dans un cercueil molletonné, d’où l’on peut crier en majuscule autant qu’on voudra et ne jamais sortir. Quand on a tellement de sites à lire, de commentaires à poster, de cyber-pétitions, de mails à faire suivre que l’on peut changer le monde nuit après nuit derrière son ordinateur. Jusqu’à ce que tout le reste paraisse bien fatiguant. Ce sont ces innombrables listes de discussion avec 300 abonné-e-s qui se tiennent informé-e-s, 15 personnes qui passent de temps en temps à travers l’écran et l’illusion d’être beaucoup. »
    ►http://www.brassicanigra.org/blabla/numero-13/09-militantisme-2-sauce-moutarde-l-indignation-qui-vient.html
    #militantisme #web2.0 #malinformation

    • #Blabla
    L’atelier - médias libres @ateliermediaslibres
    • @samizdat
      samizdat @samizdat CC BY-SA 28/05/2011

      #netactivisme

      samizdat @samizdat CC BY-SA
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  • @thibnton
    tbn @thibnton PUBLIC DOMAIN 11/10/2010

    Dominique Cardon : Pourquoi l’internet n’a-t-il pas changé la politique ? « InternetActu.net
    ►http://www.internetactu.net/2010/10/07/dominique-cardon-pourquoi-linternet-na-t-il-pas-change-la-politique

    Pourquoi l’internet n’a-t-il pas changé la politique ? Peut-être parce que la politique sur internet n’est pas là où, par habitude, on va la chercher, suggère-t-il. Voire même parce que les formes représentatives traditionnelles ne sont pas nécessairement solubles dans l’internet. Et que l’internet nourrit peut-être un autre espace démocratique que celui de la compétition pour la représentation politique

    #internet #politique #democratie #web2.0 #diy

    tbn @thibnton PUBLIC DOMAIN
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  • @homlett
    Hoʍlett @homlett PUBLIC DOMAIN 23/08/2010

    Réseaux sociaux : le spectre du consensus mou
    ►http://owni.fr/2010/08/21/reseaux-sociaux-le-spectre-du-consensus-mou

    #via_google_reader #facebook #via:packrati.us #web2.0 #sociaux

    Hoʍlett @homlett PUBLIC DOMAIN
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  • @homlett
    Hoʍlett @homlett PUBLIC DOMAIN 14/05/2010

    Wired aussi critique Facebook et cherche des alternatives
    ►http://www.framablog.org/index.php/post/2010/05/13/facebook-wired

    #via_google_reader #facebook #privacy #via:packrati.us #web2.0

    • #Facebook
    Hoʍlett @homlett PUBLIC DOMAIN
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  • @0gust1
    0gust1 @0gust1 CC BY-NC 15/03/2010

    Crime 2.0 : le web dans tous ses états !
    ►http://champpenal.revues.org/7782

    « Après avoir examiné les caractéristiques technologiques du web 2.0, nous nous penchons sur les rapports complexes que le droit entretient avec des technologies de l’information et de la communication dont le développement se fait à une vitesse incompatible avec le rythme plus mesuré du système juridique. Dans une seconde partie, nous examinons à l’aide d’une base de données d’incidents, les risques criminels et réputationnels qui sont associés au web 2.0, en nous posant notamment la question de l’exagération et de la distorsion de ceux-ci dans les grands médias. »

    #web #web2.0 #droit #law #loi #lois #penal #crime #cybercrime #risques #for_ketchoumi

    0gust1 @0gust1 CC BY-NC
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  • @0gust1
    0gust1 @0gust1 CC BY-NC 13/08/2009

    Trusted Computing : le film | April
    ►http://www.april.org/fr/trusted-computing-le-film

    #opensource #web2.0

    0gust1 @0gust1 CC BY-NC
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  • @davduf
    Davduf @davduf CC BY-NC-SA 2/06/2009

    Tarnac, des terroristes ? Pourquoi le juge persiste
    ►http://www.mediapart.fr/node/41982

    Dans un document de vingt pages, que révèle Mediapart, le juge d’instruction Thierry Fragnoli détaille par le menu ses convictions dans l’affaire de Tarnac. Entre leçon de droit et argutie juridique, il tente de justifier l’enquête et ses accusations. Sur le terrorisme, sur le trouble à l’ordre public, sur l’Insurrection qui vient. Même s’il le reconnait lui même : il est bien difficile de définir le terrorisme.

    #tarnac #coupat #dufresne

    • #Tarnac
    • #Médiapart
    • #Thierry Fragnoli
    Davduf @davduf CC BY-NC-SA
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  • @homlett
    Hoʍlett @homlett PUBLIC DOMAIN 30/05/2009
    1
    @homlett
    1

    « Tout le monde a intérêt à transformer Internet en Minitel »- Ecrans
    ►http://www.ecrans.fr/Tout-le-monde-a-interet-a,5762.html

    #via_google_reader #internet #minitel #web #web2.0 #interview #free #culture

    • #google reader internet minitel web
    • #transformer Internet en Minitel
    Hoʍlett @homlett PUBLIC DOMAIN
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  • @davduf
    Davduf @davduf CC BY-NC-SA 13/03/2009

    Julien Coupat reste en prison, son entourage déplace l’affaire sur le terrain politique
    ►http://www.mediapart.fr/node/36309

    #tarnac

    • #Julien Coupat
    Davduf @davduf CC BY-NC-SA
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  • @davduf
    Davduf @davduf CC BY-NC-SA 23/02/2009

    Les petits webfilms de davduf - davduf|net
    ►http://www.davduf.net/Les-petits-webfilms-de-davduf.html

    Un montage vidéo fait avec un bien bel outil (embedr), qui récupère les vidéos et les classe avec un effet coverflow. Bien plus joli que les playlists dailymotion, youtube, etc.

    #Web2.0 #video #dailymotion #youtube #embedr #playlist

    Davduf @davduf CC BY-NC-SA
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  • @davduf
    Davduf @davduf CC BY-NC-SA 5/02/2009

    Many Eyes
    ►http://manyeyes.alphaworks.ibm.com/manyeyes

    Outil en ligne de cartographie/infographie

    #web #Web2.0 #carte #visualization #tools #visualisation #statistics #data #infographie

    • #Many
    Davduf @davduf CC BY-NC-SA
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  • @0gust1
    0gust1 @0gust1 CC BY-NC 16/01/2009

    Laconica
    ►http://laconi.ca/trac

    #socialnetworking #opensource #web2.0 #microblogging

    0gust1 @0gust1 CC BY-NC
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