• Découvrez l’application du système de classification COMAR à 35 000 URL distinctes de phishing. https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/papier-expert/application-du-systeme-de-classification-comar-a-35-000-url-de-phishing-distin

    Des travaux de recherche en collaboration avec SIDN et Grenoble INP - UGA

    –--------------

    Discover how the COMAR classifier is applied to 35.000 unique phishing URLs. https://www.afnic.fr/en/observatory-and-resources/expert-papers/applying-the-comar-classifier-to-35k-unique-phishing-urls

    Research done with SIDN and Grenoble INP - UGA

    #Security #web #internet #domains #TLDs #Afnic #phishing #Sécurité

  • Khrys’presso du lundi 30 mai 2022
    https://framablog.org/2022/05/30/khryspresso-du-lundi-30-mai-2022

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer … Lire la suite­­

    #Claviers_invités #Internet_et_société #Libr'en_Vrac #Libre_Veille #Non_classé #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue

  • Khrys’presso du lundi 23 mai 2022
    https://framablog.org/2022/05/23/khryspresso-du-lundi-23-mai-2022

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  • Online font-face generator — Transfonter
    https://transfonter.org

    Convertisseur de polices de caractères au format web WOFF/WOFF2 (mais aussi SVG, TTF et OTF) : supporte la génération de plusieurs polices en une passe + la création d’un seul fichier avec les variantes de graisse.
    Peut également générer la CSS associée, y compris avec les polices encodées en base64.

    Bonne alternative au classique https://www.fontsquirrel.com/tools/webfont-generator

    #police_caractères #font #convertisseur #woff #web_dev

  • Khrys’presso du lundi 16 mai 2022
    https://framablog.org/2022/05/16/khryspresso-du-lundi-16-mai-2022

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  • Un Québec branché, mais à quel prix ? Alex Boissonneault - Radio Canada
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1881709/internet-haute-vitesse-branchement-regions-quebec-couts

    À Saint-François-Xavier-de-Viger, dans le Bas-Saint-Laurent, les contribuables ont dû débourser 30 000 $ pour brancher un seul foyer au réseau haute vitesse. À quelques kilomètres de là, à Notre-Dame-des-Neiges, Québec et Ottawa ont investi ensemble environ 4,32 millions de dollars pour le branchement de 368 clients.

    Il aura fallu 20 ans et les efforts d’au moins quatre gouvernements successifs pour y arriver, mais il semble que tous les Québécois qui le souhaitent pourront se brancher à Internet haute vitesse d’ici le 30 septembre, soit à quelques jours des prochaines élections générales. C’était d’ailleurs une promesse électorale de la Coalition avenir Québec (CAQ) en 2018, une promesse qui aura coûté son pesant d’or.


    Radio-Canada a colligé les données relatives au financement des programmes Éclair I, II et III pour procéder au branchement de l’ensemble du territoire. En tout, les contribuables québécois ont investi à eux seuls 1,3 milliard de dollars pour brancher un peu moins de 250 000 clients. À cela s’ajoutent plus de 450 millions investis par Ottawa.

    Pour respecter son engagement dans un premier mandat, le premier ministre Legault n’a pas ménagé ses efforts. Les exemples foisonnent de clients branchés individuellement à fort prix, avec des sommes investies dépassant fréquemment 10 000 $ par résidence et atteignant parfois 25 000 $ pour un seul client.

    Les programmes Éclair I et Éclair II
    Source : Ministère du Conseil exécutif

    Branchement de municipalités
    Source : Ministère du Conseil exécutif
    Les tableaux en clair sur l’article de radio Canada

    Il s’agit d’une manne pour plusieurs entreprises. Bell, par exemple, a reçu 1 million de dollars pour “sécuriser la desserte des foyers déjà desservis aux îles de la Madeleine”. Avec Cogeco, Vidéotron et Telus, elle fait partie des entreprises qui ont récolté la plus grande part des investissements.

    Ces joueurs ont aussi investi dans l’opération, mais à des niveaux bien en deçà de ceux des gouvernements fédéral et provincial. Par exemple, dans le Bas-Saint-Laurent, la part des entreprises était de 3 millions de dollars sur les 29 millions nécessaires pour brancher les nouveaux clients.

    Elon Musk en renfort
    Selon nos informations, en plus des grandes entreprises de télécommunications présentes au Québec, la promesse de la CAQ
    profitera à une figure bien connue de la haute finance internationale : Elon Musk.

    L’adjoint parlementaire du premier ministre, aussi responsable du dossier Internet, Gilles Bélanger, devrait annoncer lundi en conférence de presse que le gouvernement compte sur la constellation satellitaire Starlink, une propriété de SpaceX, pour compléter le branchement.

    Lors de l’étude des crédits budgétaires, il a confirmé que de 180 000 à 190 000 foyers ne sont pas encore desservis, mais sont sur le point de l’être, à raison d’une cadence de 30 000 branchements par mois.

    Ce qui laisse 8000 foyers dits “orphelins”, dont le branchement serait beaucoup trop onéreux par des moyens traditionnels, selon une source. Or ces clients ne seront pas abandonnés à leur sort : Québec devrait leur fournir l’équipement, dont la coupole, pour se brancher au réseau satellite du nouveau propriétaire de Twitter.

    Le foyer devrait par la suite assumer au moins une partie de l’abonnement mensuel, de façon à avoir accès à un service équivalent, et au même prix, que celui qu’il recevrait en milieu urbain.

    Le Québec à l’avant-garde
    Lors de son annonce lundi, Gilles Bélanger, député d’Orford, devrait aussi révéler une carte interactive pour permettre aux Québécois de mesurer l’avancement du projet.

    Il sera donc possible de savoir où se trouvent les endroits dont l’accès au réseau haute vitesse est encore difficile et où se trouvent les derniers foyers orphelins.

    Malgré les investissements énormes et le travail qui reste à faire, le premier ministre François Legault voit déjà dans l’opération une raison de célébrer. “C’est intéressant de dire qu’au moment où on se parle, on est à 94 % branchés au Québec, alors que l’Ontario est à 88 %, et l’Alberta, à 87 %.”

    En commission parlementaire, il s’est félicité que le Québec soit devenu un chef de file du branchement haute vitesse au Canada.

    Un investissement nécessaire
    Pour le président de la Fédération québécoise des municipalités, Jacques Demers, il ne fait aucun doute que le jeu en vaut la chandelle.

    « Dites-moi à quel prix il aurait fallu arrêter de brancher ? Il y a eu un temps où on mettait de l’électricité au Québec ; on ne s’est pas arrêté parce qu’une ferme était située deux kilomètres plus loin. »
    -- Une citation de Jacques Demers, président de la Fédération québécoise des municipalités

    Non seulement s’agit-il pour lui d’une question d’équité, dans un Québec qui a décidé d’occuper ses régions, mais il rappelle que ce branchement aura aussi des retombées économiques positives.
    Avec la collaboration d’Hugo Lavallée

    #internet #surveillance #business_&_internet #web #politique #médias #numérique #économie #gafam #internet_et_société #finance #argent_gratuit

  • Khrys’presso du lundi 9 mai 2022
    https://framablog.org/2022/05/09/khryspresso-du-lundi-9-mai-2022

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    #Claviers_invités #Internet_et_société #Libr'en_Vrac #Libre_Veille #Non_classé #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue

  • La fondation Wikimedia ne veut plus recevoir d’argent en cryptomonnaies
    https://www.ladn.eu/tech-a-suivre/la-fondation-wikimedia-nacceptera-plus-les-dons-en-cryptomonnaies

    La fondation à l’origine de l’encyclopédie Wikipedia acceptait les dons en cryptos depuis 2014, mais déclare que c’est terminé. Derrière ce changement, la révélation de deux visions du web qui s’affrontent.

    Fin avril, après plusieurs mois de débat, les membres de la fondation Wikimedia ont tranché : les dons en cryptomonnaies ne seront plus acceptés et ceci jusqu’à nouvel ordre. Ils étaient autorisés depuis 2014.

    Le sujet a été lancé par Molly White, une modératrice de longue date connue pour ses positions contre les cryptomonnaies en particulier et le Web3 en général. L’ingénieure en informatique tient le blog « Web3 is going just great » , qui recense les arnaques et pires dérives liées aux ventes de NFT et aux cryptomonnaies. Pour elle, les cryptos vont à l’encontre de l’engagement de la fondation contre le réchauffement climatique compte-tenu de l’impact environnemental du Bitcoin et d’Ethereum, les deux principales monnaies numériques en circulation. Par ailleurs, elle explique que « les cryptomonnaies sont des investissements extrêmement risqués qui ne font que gagner en popularité chez les investisseurs particuliers » , et qu’en acceptant les cryptos, Wikimedia démocratise l’utilisation de ces investissements « intrinsèquement prédateurs » .

    Mozilla pas fan non plus des cryptos

    Cette décision fait écho à celle de la fondation Mozilla, prise quelques mois plus tôt. Suite à de virulentes critiques de ses utilisateurs, l’éditeur du moteur de recherche Firefox a lui aussi d’abord décidé d’abandonner les dons en cryptomonnaies qu’il acceptait depuis 2014. L’un de ses fondateurs Jamie Zawinski, aujourd’hui retiré du projet, avait notamment fait part de son agacement en janvier 2022 sur Twitter. Clair et direct. « Bonjour, je suis sûr que celui qui gère ce compte n’a aucune idée de qui je suis, mais j’ai fondé Mozilla et je suis ici pour dire "allez vous faire voir" et "merde". Toutes les personnes impliquées dans le projet devraient avoir terriblement honte de cette décision de s’associer à des escrocs de Ponzi qui incinèrent la planète » , avait-il envoyé au compte officiel de Mozilla au sujet des dons en cryptos.

    Mozilla est toutefois en partie revenu sur sa décision. Depuis avril, les cryptomonnaies sont de nouveau autorisées, mais seulement celles basées sur la « preuve d’enjeu » , un protocole de validation des transactions moins énergivore que la preuve de travail (qui nécessite d’importants calculs informatiques) utilisé par Bitcoin et Ethereum.
    L’internet des communs vs le Web3 ?

    Le fait que deux acteurs historiques de l’Internet « des communs » prennent position contre les cryptomonnaies n’est pas anodin. Cela montre une rupture idéologique entre le monde du Web3 et celui de la culture libre des années 1990-2000. On aurait pu penser que ces deux cultures du web se rapprocheraient, puisque les défenseurs du Web3 militent pour un internet détaché des grandes plateformes, où les utilisateurs « reprendraient » le pouvoir. Mais le Web3 est aussi le lieu de la sur-monétisation des échanges sur le web, et d’un accès à une forme de propriété. Ce qui n’est pas vraiment la vision défendue par Wikipedia ou Mozilla, qui ont toujours plaidé pour un accès gratuit et universel à la connaissance.

    Il est intéressant de noter qu’en 2014, les décisions de Wikipedia et de Mozilla d’accepter les cryptos n’ont pas suscité tant de remous. Mais en 2022, l’usage des cryptomonnaies s’est démocratisé, les NFT et leur mauvaise réputation sont passés par là, et la critique environnementale est bien plus prégnante qu’elle ne l’était il y a dix ans.

    Marine Protais

    #Web3#Cryptomonnaies #Wikipédia #Mozilla

  • Khrys’presso du lundi 2 mai 2022
    https://framablog.org/2022/05/02/khryspresso-du-lundi-2-mai-2022

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  • Web 3.0 : Internet peut-il redevenir un bien commun ?
    https://www.franceculture.fr/emissions/le-meilleur-des-mondes/le-meilleur-des-mondes-du-vendredi-29-avril-2022


    À l’heure où l’homme le plus riche du monde s’est offert le réseau social Twitter et alors que le parlement européen s’échine à encadrer le fonctionnement des plateformes avec des textes comme le DSA, quel sera l’avenir du web ? Le web 3.0 pourrait-il être un web des communs ?

    #Web #Internet #Podcast #Communs

  • Khrys’presso du lundi 25 avril 2022
    https://framablog.org/2022/04/25/khryspresso-du-lundi-25-avril-2022

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  • Le « Web3 » expliqué en quatre questions
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2022/04/20/le-web3-explique-en-quatre-questions_6122944_4408996.html

    Le « Web3 » peut sembler être à Internet ce que le sac de Mary Poppins est au rangement : un fourre-tout. Nouveau mot à la mode, à l’instar du « métavers » remis au goût du jour par Mark Zuckerberg, le terme a envahi les discours des start-up et les articles de presse. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Et en quoi est-ce important (ou pas) ? Explications.
    1. Qu’est-ce que le Web3 ?

    En résumé, le Web3 renvoie à l’idée d’un Internet décentralisé et plus libre, indépendant des Etats comme des géants du numérique, tels que Google et Facebook. On attribue le plus souvent l’origine de l’expression à un post écrit en 2014 par Gavin Wood, le cofondateur de la blockchain Ethereum qui, cette année-là, tentait d’imaginer un Internet « post-Snowden ». Une référence au lanceur d’alerte Edward Snowden, à l’origine en 2013 de la fuite de données la plus importante de l’histoire de la National Security Agency (NSA), les services de renseignement américains.

    Le Web3, comme son nom le suggère, serait un troisième moment dans l’évolution des usages sur Internet. Si l’on se réfère à la définition de ces étapes par Chris Dixon, associé à la société de capital-risque Andreessen Horowitz et fervent défenseur du concept, la première est le Web 1.0 qui, du début des années 1990 environ, jusqu’au milieu des années 2000, renvoie aux balbutiements du réseau, avec ses pages rudimentaires permettant surtout de consulter de l’information. On trouvait en toile de fond de l’époque un mythe rappelant celui de la conquête de l’Ouest : Internet était alors vu comme une « nouvelle frontière », un espace sans grande régulation, n’appartenant à personne et où tout était possible.

    Puis est venu le Web 2.0, du milieu des années 2000 au début des années 2020 : c’est l’Internet de la circulation des contenus, des blogs, des fils RSS, des réseaux sociaux et de l’interactivité. Un réseau à l’usage démocratisé, plus accessible, et qui a vu s’imposer de grandes plates-formes centralisatrices comme le moteur de recherche de Google – plus de 90 % des requêtes effectuées sur Internet dans le monde – ou Facebook et ses près de 3 milliards d’utilisateurs actifs.

    Le Web3 succéderait ainsi à ces deux premières phases, tout en prétendant en faire une sorte de synthèse : rendre à l’internaute son indépendance et l’excitation du Web des débuts, tout en gardant les innovations et le confort d’utilisation issus du Web 2.0.
    Lire aussi Article réservé à nos abonnés « Les adeptes du Web 3 veulent rendre le pouvoir au petit peuple du numérique »
    2. Comment se manifeste-t-il concrètement ?

    Le concept est étroitement lié à la technologie de la chaîne de blocs, la « blockchain », un système de certification décentralisé. Il faut s’imaginer un grand registre, dont les pages – les « blocs » – servent à consigner toutes les transactions effectuées entre les utilisateurs. Pour chaque transaction, une nouvelle ligne s’ajoute aux précédentes, le registre comprenant donc l’historique complet de tous les échanges et formant ainsi une « chaîne ».

    Ce qui fait la validité et la solidité théoriques d’une blockchain, c’est l’absence de confiance en quiconque

    Il n’y a pas d’individu ou d’organisation unique chargé de la validation des interactions : toute modification de la blockchain doit être collectivement validée par les calculs des ordinateurs qui composent le réseau. Ce n’est donc pas la confiance accordée à un quelconque organe central qui fait la validité et la solidité théoriques d’une blockchain, mais, au contraire, l’absence totale de confiance en quiconque, tout le monde vérifiant tout.

    L’une des blockchains les plus célèbres est celle du bitcoin. Née en 2008, cette cryptomonnaie a été conçue en réaction à la crise financière qui explosait cette année-là, avec comme volonté de s’affranchir du monopole des Etats sur la monnaie et de l’emprise des places financières.

    Depuis, de nombreuses autres blockchains ont été créées, comme Solana, Hyperledger ou Tezos, sur lesquelles s’appuient le plus souvent les projets relatifs au Web3 : des collections d’images sous forme de « non-fungible tokens » (NFT, ou « jetons non fongibles » en français, comme les CryptoPunks ou le Bored Ape Yacht Club), des entreprises alliant NFT et compétitions sportives, comme Sorare ou NBATopShot, un projet de réseau social décentralisé ayant pour objectif de rémunérer chaque internaute pour tout ce qu’il fait en ligne, ou encore une start-up cherchant à permettre aux utilisateurs de parier sur l’issue de procédures judiciaires…

    L’idée centrale de toutes ces initiatives fondées sur une blockchain reste la même : ne pas faire confiance à un organe central, mais plutôt au réseau de certification, anonyme et décentralisé. En résumé, tout projet ayant trait de près ou de loin à une blockchain peut donc aujourd’hui se retrouver estampillé « Web3 ».
    La page des NFT « CryptoPunks », sur la plate-forme OpenSea.
    La page des NFT « CryptoPunks », sur la plate-forme OpenSea. FLORENCE LO / REUTERS
    3. Pourquoi en parle-t-on autant aujourd’hui ?

    Il y a d’abord la popularisation progressive de la technologie de la blockchain, qui rend aujourd’hui techniquement possible, selon les acteurs de l’industrie, un tel retour du pouvoir de décision dans les mains des internautes.

    Mais il y a aussi un changement d’état d’esprit. Surveillance de la NSA, scandale Cambridge Analytica, Facebook Files, explosion des rançongiciels… Au fil des révélations, la confiance des internautes dans les plates-formes qu’ils utilisent au quotidien s’est érodée. Même chez les principaux artisans de l’Internet tel qu’on le connaît aujourd’hui, une forme de regret se fait sentir. Le fondateur de Twitter, Jack Dorsey, s’excusait ainsi publiquement, le 2 avril, disant se considérer comme « en partie responsable » du fait d’avoir « abîmé Internet ».
    Evolution des recherches sur Google pour le terme « Web3 » en France, ces derniers mois.
    Evolution des recherches sur Google pour le terme « Web3 » en France, ces derniers mois. GOOGLE TRENDS

    Mais tout cela ne serait rien sans un ingrédient essentiel : la peur panique pour certains de passer à côté de la nouvelle révolution. Comme le raconte The Atlantic, les défenseurs du Web3 ont remis au goût du jour un face-à-face télévisuel de 1995 pour appuyer leur position : cette année-là, sur le plateau du « Late Show », le jeune Bill Gates tente d’expliquer à David Letterman en quoi consiste Internet. L’incompréhension assumée du présentateur vedette, à la limite de la condescendance, déclenche l’hilarité des spectateurs et vient, rétrospectivement, appuyer aujourd’hui l’argumentaire des défenseurs du Web3 : ne passez pas à côté, où vous serez les David Letterman des années 2020.

    Parce qu’il s’inscrit dans une époque tissée de désillusions, ce FOMO (pour Fear of Missing Out, la peur de rater quelque chose) constitue ainsi l’un des principaux moteurs du succès du Web3 dans les discours… et dans les portefeuilles. Il suffit pour cela de regarder les investissements colossaux réalisés par certaines entreprises dans le domaine, à l’image du cabinet Andreessen Horowitz, aussi connu sous le nom de a16z, qui a déjà investi 3 milliards de dollars (2,75 milliards d’euros) dans des start-up se réclamant du Web3.
    4. Pourquoi le Web3 fait-il débat ?

    Pour ceux qui s’y investissent, c’est une évidence : l’écosystème d’Internet s’apprête à être profondément bouleversé. Exit les sites intermédiaires que les internautes sont obligés d’utiliser et de payer, soit avec de l’argent, soit avec leurs données. Ici, les internautes récupéreraient le pouvoir.

    Dans une interview au média spécialisé The Verge, Chris Dixon cite par exemple des start-up comme Royal ou Sound.xyz qui, grâce aux NFT, permettraient, selon lui, aux artistes d’être mieux rémunérés pour leurs créations. Certes, créer un NFT a un coût, mais une fois en ligne, pour peu que ce dernier ait du succès, il pourrait en théorie permettre à un artiste de recevoir directement de l’argent de ses fans, sans être ponctionné par les grandes plates-formes de streaming, comme Spotify, dont le système de rémunération est régulièrement critiqué.
    Un visiteur dans une exposition mettant en scène des NFT, lors du « NFT Festiverse », à Yogyakarta, en Indonésie, le 13 avril 2022.
    Un visiteur dans une exposition mettant en scène des NFT, lors du « NFT Festiverse », à Yogyakarta, en Indonésie, le 13 avril 2022. DEVI RAHMAN / AFP

    Mais les critiques sont légion. Même le milliardaire Elon Musk – l’homme qui a pourtant envoyé une voiture électrique dans l’espace, propulsé en quelques tweets une cryptomonnaie à l’effigie d’un chien au firmament et promis des trains atteignant 1 200 km/h – estime que le Web3 relève « davantage du marketing que de la réalité ».

    Marketing, car certains observateurs font remarquer que bon nombre d’acteurs impliqués dans le Web3 sont les mêmes que ceux qui ont contribué à bâtir l’Internet actuel, pourtant décrié. A commencer par Marc Andreeseen, cofondateur d’Andreeseen Horowitz, qui a, par le passé, investi dans des entreprises comme Facebook, Instagram, Pinterest ou encore Twitter. S’impliquer autant dans le Web3 serait, pour eux, surtout une manière de résoudre une certaine crise d’identité et de continuer à se montrer innovant.

    A cela s’ajoute le fait que l’idéal décentralisé au cœur du Web3 reste, par certains aspects, en trompe-l’œil, puisque des projets estampillés comme tels appartiennent parfois aux mêmes acteurs – c’est, par exemple, la même entreprise, Yuga Labs, qui détient les trois collections de NFT les plus courues dans le même monde – et obligent, par ailleurs, les utilisateurs à recourir à des services ou à des plates-formes uniques : pour les NFT par exemple, on constate que la plate-forme OpenSea concentre déjà 97 % des parts de marché.

    Une critique régulièrement émise concernant les blockchains, les cryptomonnaies et le Web3 en général : apprendre à s’en servir n’est pas à la portée de tous

    Une forme de domination inévitable si les technologies issues du Web3, comme les NFT, entendent devenir un jour véritablement grand public, à en croire le site spécialisé Protocol. Les utilisateurs lambda auront comme exigence d’avoir des garanties de protection avant d’investir – OpenSea est, par exemple, intervenu récemment pour « geler » des NFT volés, se retrouvant confrontée à des problématiques de modération on ne peut plus classiques – ainsi que des facilités techniques d’utilisation.

    C’est d’ailleurs une critique régulièrement émise concernant les blockchains, les cryptomonnaies et le Web3 en général : comprendre leur fonctionnement et apprendre à s’en servir n’est aujourd’hui pas à la portée de tous. « Les technologies comme Ethereum ont été construites avec beaucoup des mêmes pièges implicites que le Web1, remarque ainsi Moxie Marlinspike, le fondateur de la messagerie cryptée Signal. Pour rendre ces technologies accessibles, l’espace est en train de se consolider autour… de plates-formes. »

    Cette question de l’accessibilité et de la sécurité est d’autant plus brûlante que NFT, cryptomonnaies et finance décentralisée ont donné lieu, en à peine quelques mois, à un nombre astronomique d’abus et d’arnaques. Une troisième procédure judiciaire allant à l’encontre d’OpenSea après le vol de NFT, une vulnérabilité technique détectée dans la plate-forme Rarible ou encore à un projet promu par un influenceur comme une opération de charité qui, en fin de compte, s’est révélé être une arnaque… Sur un site intitulé « Web3 Is Going Great » (« le Web3 se passe super bien »), la développeuse Molly White liste ainsi, non sans une certaine ironie, les escroqueries, spéculations et autres entreprises de margoulins qui sont, pour l’heure, légion dans le monde du Web3.

    Sans forcément parler de tentatives d’extorsion, force est de constater que la spéculation fait, pour l’heure, partie intégrante de nombreux projets de cet univers : il s’agit bien souvent d’être parmi les premiers sur le coup, afin de se tailler la part du lion, ou alors de rendre payantes des choses qui, jusqu’ici, ne l’étaient pas. Une financiarisation du Web, finalement, assez éloignée de l’idéal égalitariste de l’Internet des débuts, que le Web3 prétend pourtant ressusciter.

    Ce qui fait dire au musicien Brian Eno, qui a toujours montré son intérêt pour les arts numériques, dans un entretien à The Syllabus : « Les NFT me semblent juste être une manière pour les artistes d’avoir leur propre petit bout de capitalisme mondialisé, notre propre petite version mignonne de la financiarisation. C’est super, maintenant, les artistes peuvent aussi devenir des petits cons de capitalistes. »
    Lire le décryptage : Vendre un tweet 2,1 millions d’euros, des vidéos pour cinq millions : les NFT, nouvel eldorado numérique ?

    Olivier Clairouin

    #Web3 #NFT

  • On choosing a hypermedia type for your API - HAL, JSON-LD, Collection+JSON, SIREN, Oh My ! - Kevin Sookocheff
    https://sookocheff.com/post/api/on-choosing-a-hypermedia-format

    Un article qui compare 4 manières de structurer une API en JSON : JSON-LD, HAL, JSON:API, Collection+JSNO. Mais c’était en 2014. Depuis il me semble que JSON-LD est devenu plus important que JSON:API, niveau « leading format ».

    To solve these problems we can look at how we structure our API responses. By using hypermedia in our responses we can offer links between API endpoints and documentation, potential actions, and related endpoints. This allows for discoverable APIs where it is clear from the API response the set of next actions that a client may want to take. Furthermore, by standardizing on a hypermedia type clients developed for one API can understand the format of another API and communicate with minimal duplicated effort.

    In this post I will evaluate a few mature hypermedia types for APIs, offering a side-by-side comparison of their strengths and weaknesses. If you are impatient for the final result you can jump straight to the code.

    #API #JSON #développement #web #hypermedia

  • Khrys’presso du lundi 18 avril 2022
    https://framablog.org/2022/04/18/khryspresso-du-lundi-18-avril-2022

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    #Claviers_invités #Internet_et_société #Libr'en_Vrac #Libre_Veille #Non_classé #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue

  • Khrys’presso du lundi 11 avril 2022
    https://framablog.org/2022/04/11/khryspresso-du-lundi-11-avril-2022

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  • Project “Zuck Bucks”: Meta plans virtual coin after cryptocurrency flop | Ars Technica
    https://arstechnica.com/tech-policy/2022/04/project-zuck-bucks-meta-plans-virtual-coin-after-cryptocurrency-flop

    Meta has drawn up plans to introduce virtual coins, tokens, and lending services to its apps, as Facebook’s parent company pursues its finance ambitions despite the collapse of a project to launch a cryptocurrency.

    The company, led by chief executive Mark Zuckerberg, is seeking alternative revenue streams and new features that can attract and retain users, as popularity falls for its main social networking products such as Facebook and Instagram—a trend that threatens its $118 billion-a-year ad-based business model.

    Facebook’s financial arm, Meta Financial Technologies, has been exploring the creation of a virtual currency for the metaverse, which employees internally have dubbed “Zuck Bucks,” according to several people familiar with the efforts.

    This is unlikely to be a cryptocurrency based on the blockchain, some of the people said. Instead, Meta is leaning toward introducing in-app tokens that would be centrally controlled by the company, similar to those used in gaming apps such as the robux currency in the popular children’s game Roblox.

    According to company memos and people close to the plans, Meta is also looking into the creation of “social tokens” or “reputation tokens,” which could be issued as rewards for meaningful contributions in Facebook groups, for example. Another effort is to make “creator coins” that might be associated with particular influencers on its photo-sharing app Instagram.

    According to one memo shared internally last week, Meta plans to launch a pilot for posting and sharing NFTs on Facebook in mid-May. This will be “quickly followed” by testing of a feature that will allow membership of Facebook groups based on NFT ownership and another for minting—a term for creating—NFTs.

    But the push has been plagued by setbacks and regulatory scrutiny. Earlier this year, the global cryptocurrency project that it spearheaded, diem, was wound down and its assets sold to Californian bank Silvergate, after US regulators refused to give the pilot the green light over monetary stability and competition concerns.

    Amid internal frustrations, Meta’s financial division has suffered what one former employee described as a “mass exodus” of staff over the past six months. Its head David Marcus left at the end of last year, along with key engineers, compliance staff, and nearly its entire legal team.

    Those who remain are looking into how to create or support digital currencies in its metaverse—an avatar-filled virtual world that Zuckerberg hopes will eventually generate billions of dollars in commerce for digital goods and services.

    The new plans represent a far cry from diem and the dream of creating a cryptocurrency. Staffers are now trying to find the least regulated way to offer a digital currency, two people said, with a digital token that is not based on the blockchain emerging as the most attractive option.

    It would not be the first time Facebook has introduced such a currency to its ecosystem. It launched Facebook Credits in 2009, a virtual currency that enabled users to make in-app purchases, typically in games such as FarmVille. This represented 16 percent of revenues at the time of its initial public offering in 2012, according to Barclays, but was shut down in 2013 because it was too costly to maintain.

    Where some of Meta’s efforts are focused on digital payments, other efforts are part of broader plans to use blockchain technology to introduce more “decentralization” across its platforms, amid a growing buzz in Silicon Valley around the so-called Web3 movement.

    Web3 advocates typically seek to wield distributed ledger technology to allow users more control and ownership over their data and disintermediate big tech groups that typically monetize that data as part of their ad-based business models.

    But Meta appears to be embracing some Web3 ideals. It is exploring whether to store data on a blockchain, how it might give users more control over their digital identity and whether their identity or accounts can be transferred to, or used across, other platforms beyond Meta’s apps, according to one planning document.

    Meanwhile, its plans to reward users for credible content with social tokens might allow Meta to remove itself as a central content moderator and give Facebook communities more power in moderating themselves, according to the document.

    #Facebook #NFT #Meta #Monnaie_numérique #Fintech #Web3

  • Khrys’presso du lundi 4 avril 2022
    https://framablog.org/2022/04/04/khryspresso-du-lundi-4-avril-2022

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  • Khrys’presso du lundi 28 mars 2022
    https://framablog.org/2022/03/28/khryspresso-du-lundi-28-mars-2022

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  • How a Wikipedia volunteer editor became a very vocal Web3 critic
    https://www.fastcompany.com/90733574/how-a-wikipedia-engineer-became-one-of-the-loudest-web3-skeptics

    BY MARK SULLIVAN8 MINUTE READ
    A new blockchain-based internet that abhors huge tech platforms, embraces digital currencies, and lets individuals control their data and identity sounds like a lovely idea. But a growing chorus of skeptics are saying that Web3–the term used to sum up these concepts–is at best highly aspirational and at worst a flat-out scam.

    Some of these critics express their doubts on Substack, or in YouTube rants, or on company blogs. Others voice their skepticism with their wallets, shorting cryptocurrencies like Bitcoin or Eth. Molly White, a software engineer and volunteer Wikipedia editor, has a simpler approach, and it’s a good one.

    White has emerged as one of Web3’s sharpest critics by simply compiling Web3’s day-to-day mishaps and ripoffs–its non-theoretical real-world consequences–at Web3 Is Going Great, a website (and Twitter account) she created and curates. The steady stream of these news stories (many of which aren’t covered in mainstream media) strongly suggests that Web3, in fact, isn’t going as great as its legions of cheerleaders would have you believe.

    I spoke with White via email about her views on Web3 fixtures such as DAOs (distributed autonomous organizations), cryptocurrencies, and NFTs (non-fungible tokens). Our conversation has been lightly edited for length and clarity. (Disclosure: I own a modest amount of Bitcoin, mainly for research purposes.)

    Why were you compelled to start the Web3 Is Going Great? What were you seeing at the time?

    Although cryptocurrencies and blockchains have been around for a long time now, last year this “web3” shift really seemed to take off: this idea that blockchains will be the “future of the web.” People pushing this were saying that before long, everyone would use crypto, many services would be built on top of some blockchain or another, and all web interactions would be financialized in some way—all things that sound like a pretty terrible “future of the web” to me. Last year also felt like the year when the scamminess of the crypto space truly exploded, and also the year where the people behind a lot of these projects really set their sights on the average layperson (rather than the computer geek or the speculative investor) as their target audience. Everyday people were being told that they should put their money into crypto in one form or another, and I was beginning to see a lot of projects that to me seemed to be targeting the particularly vulnerable: totally unregulated apps encouraging people to take out sketchy loans to get out of a financial pinch, or projects promising to help people “invest” their retirement money into crypto, for example.

    As I began learning about the topic a little more, I also began coming across just scam (https://www.justice.gov/usao-sdny/pr/president-sham-united-nations-affiliate-convicted-cryptocurrency-scheme) after scam (https://cointelegraph.com/news/binance-tells-regulators-it-will-cease-operations-in-ontario-for-real) after scam (https://cointelegraph.com/news/binance-tells-regulators-it-will-cease-operations-in-ontario-for-real), and hack (https://cointelegraph.com/news/espn-s-baseball-reporter-s-twitter-account-hacked-by-nft-scammers) after hack (https://floridapolitics.com/archives/509932-hackers-hijack-nikki-fried-campaign-twitter-account) after hack (https://www.theblockcrypto.com/post/138250/hacker-steals-790000-of-nfts-and-crypto-from-owners-of-rare-bears). It seemed like every day a huge project was being hacked, or someone was launching something and making off with all the money, or people were getting their crypto wallets compromised through some technique or another. But the stories were all very fleeting—I would see them on Twitter or in a brief news headline, and then the social media/news attention span would move along and it was like it never even happened. I realized it could be really informative and meaningful to gather all of these disasters in one place, to both show how unfit this technology is for practically all use cases, and to show just how much people are getting scammed (https://www.ftc.gov/news-events/news/press-releases/2021/05/ftc-data-shows-huge-spike-cryptocurrency-investment-scams) when they try to dip their toes in.

    Why do you think we’re seeing such shocking amounts of scams around cryptocurrencies, NFTs, and the like? What is it about these models that make it such fertile ground for scammers?

    It’s enormously unregulated, and the regulations that should apply have been slow to be enforced. People seem to have this opinion that, because a cryptocurrency is involved, they can do anything they want: operate a Ponzi scheme, or sell unregistered securities. To some extent, they have been able to do anything they want, even the blatantly illegal stuff, because the regulatory enforcement has been so slow. But I also think we’re starting to see a change in that, and there are probably more than a few people behind various crypto projects who have been seeing enforcement actions by the SEC and others on scams that were happening several years ago, and thinking “uh oh, that looks a lot like what I’ve been doing”.

    I think the amount of hype that’s being pumped into the space is contributing to the issue, too. It’s coming from everywhere—the media, big-name celebrities, advertisements on mainstream TV networks, and of course social media. There’s a reason that get-rich-quick schemes are so enticing, and because it tends to be the success stories that get the attention, I think people start to believe that it’s actually common for people to make money from these things. It’s also a bit of a perfect storm with economic uncertainty facing fairly young people (who by far seem to be the ones being pulled into these scams): They’re more likely to have the types of jobs that were impacted particularly severely by the pandemic, and many of them are facing enormous debts from things like student loans.

    Has your opinion NFTs, crypto, and other blockchain models evolved at all since you started W3IGG?

    If anything, I probably have an even stronger opinion that these technologies are enabling a lot of harm, with few promising use cases or upsides. I’ve spent the last couple of months pretty immersed in this stuff—both learning about a ton of specific Web3 projects just to be able to cover them in the site, but also researching the underlying technologies and problems they’re trying to solve, as well as speaking with a lot of other experts on the subject and hearing their opinions.

    It seems like a lot of VCs are very excited about the blockchain and crypto. Do you have any thoughts about why this might be?

    VCs are excited about blockchains and cryptocurrencies for the same reason VCs are excited about anything: It’s a moneymaking opportunity. People are putting a lot of money into crypto, and despite all the ideological talk about how crypto might democratize wealth or remove such outsized amounts of it from the hands of a few big players (including some of the same enormous venture capital firms investing in crypto), that’s not actually what’s happening. The wealth is even more centralized in crypto, in many ways, and the space is beautifully designed for that to continue.

    Crypto also promises the opportunity of quicker returns than a lot of their more traditional investments—if a VC firm’s share in a project is represented in crypto, they can cash out anytime, rather than having to wait for a company to IPO.

    What is your impression of DAOs?

    My overwhelming impression is that most of the projects calling themselves DAOs are neither distributed nor autonomous, and the ones that are trying to be have been organized by people who have done a lot of thinking about how such an organization might work in theory, but have little practical experience with those kinds of organizations.

    In some of the reporting I’ve done about DAOs, I got the impression that it’s not always practical or possible to create something that’s totally decentralized and democratic.

    If you take a look at a lot of the groups calling themselves “DAOs”, you’ll see that they are often just one person or group of people controlling the project. Some of them ostensibly have governance tokens and community votes on proposals for the project, but we’ve seen more than one instance where a community has voted for one thing and the leaders of the so-called decentralized project have just decided to do something else. In other cases, there is not even a nominal attempt at having any sort of community governance. Some of those projects say they have plans for community governance to be added later (usually after the money is raised, of course), but whether they actually follow through on those promises is anyone’s guess.

    Do you think people might eventually find a way to make DAOs functional and useful?

    There are lots of existing structures for decentralized governance that have existed in society for far, far longer than DAOs have been around. Look at co-ops, for example. You could even argue that shareholders of most public companies have rights similar to participants in DAOs. Outside of the business world there are all sorts of examples of decentralized, leaderless groups: the Wikimedia movement, for example, or also groups like Occupy Wall Street or Alcoholics Anonymous. I personally find it unlikely that anyone with significant experience in any group like this would ever argue that the goals or mechanisms of these groups could be fully, reasonably represented in code.

    DAOs are, I think, one of the best illustrations of the problem with a lot of these Web3 projects: They are trying to find technological solutions that will somehow codify very complex social structures. A lot of them also seem to operate under the assumption that everyone is acting in good faith, and that project members’ interests will generally align—a baffling assumption given the amount of bad actors in the crypto space.

    I think a lot of people are trying to understand if there are real, practical use cases for Web3 models like NFTs and DAOs that will emerge after all the initial hype and hucksterism fade away. What do you think? Is there a “there” there?

    No, there isn’t.

    NFTs and DAOs are both great examples of solutions desperately in search of a problem. People have tried to come up with ideas for how NFTs might be useful if the interest in them as a speculative investment fades, and the ideas seem incredibly uncompelling—using them for things like event tickets, which are already being bought and sold quite adequately on existing systems.

    I suspect that the hype and hucksterism will fade away when regulators step in, and make it a lot harder for influencers to pump and dump tokens without disclosing their financial interests, or for people to promise impossible returns on what are clearly Ponzi schemes, or for people to sell what are pretty obviously unregistered securities. But when that aspect is taken away, so is much of the incentive to use the technology in the first place. You’re just left with a slow, expensive datastore that doesn’t scale well, and some really complex hurdles to overcome around privacy and data ownership.

    #Web3 #NFT #Arnaque

  • Hello, CSS Cascade Layers - Ahmad Shadeed
    http://ishadeed.com/article/cascade-layers

    In this article, we’ll explore how #cascade_layers work, and how they will help us write #CSS with more confidence, along with use-cases and examples.

    In the layers panel, notice how each button lives in a layer. The order is per the @layer definition at the top.

    When the order of layers is changed, the components layer will override the variations one. As a result, the default button style will win.


    Enfin une explication claire de ce truc, ça y est, je peux dire que j’ai capté le bouzin ^^