#wh

  • Fact-checking Mark Zuckerberg’s testimony about Facebook privacy
    https://www.theguardian.com/technology/2018/apr/11/fact-checking-mark-zuckerberg-testimony-congress?campaign_id=158&emc=ed

    When it came to data collection, the CEO cleverly deflected lawmakers’ scrutiny. Here are the claims that don’t stand up Facebook’s CEO Mark Zuckerberg remained calm and composed as he sat through more than 10 hours of questioning by members of Congress on Tuesday and Wednesday. His strategy appeared to be to show remorse and deference, highlight the changes Facebook had already made and pledge to do more to protect user privacy and prevent foreign interference in elections. However, when it (...)

    #Facebook #Instagram #Snapchat #WhatsApp #algorithme #domination #BigData

    https://i.guim.co.uk/img/media/500a9932e9b82e6f31762e1fc1a0322450f74ec6/0_300_4500_2699/master/4500.jpg

  • L’Inde, nouveau terrain de bataille des GAFA
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/10/18/l-inde-nouveau-terrain-de-bataille-des-gafa_6056501_3234.html

    Les patrons des géants du Net américains, Google, Apple, Facebook et Amazon, investissent des sommes colossales dans les entreprises high-tech indiennes, le plus gros marché du monde hors de Chine. Mais cette conquête ne va pas toujours de soi.

    « La plus grande communauté d’utilisateurs de Facebook et de WhatsApp est en Inde. » Quand on lui demande pourquoi son entreprise investit dans le sous-continent, Ajit Mohan, le vice-président et directeur général de Facebook Inde, pose ce simple constat. Avec 328 millions d’utilisateurs actifs par mois pour Facebook et plus de 400 millions pour WhatsApp, l’Inde dépasse les Etats-Unis. Pour sa filiale Instagram, le pays se classe deuxième avec 100 millions d’utilisateurs environ.

    Il y a « un autre signe de l’importance de l’Inde pour Facebook », ajoute M. Mohan : « C’est le seul pays dont la direction est rattachée directement au siège de Menlo Park, en Californie », explique cet ancien PDG d’un grand réseau de chaînes câblées indien, qui a fait ses études à Singapour et aux Etats-Unis.

    Un pays à l’avant-garde

    En Inde, Facebook veut jouer les premiers rôles dans la vidéo, dans la numérisation des PME, dans les paiements… Et le pays est parfois à l’avant-garde, comme un laboratoire, s’enorgueillit M. Mohan : Reels, le nouveau format de vidéo lancé par Instagram pour contrer son rival, TikTok, y a été déployé très tôt et un vaste test de paiement en ligne est en cours dans WhatsApp.

    Surtout, l’entreprise de Mark Zuckerberg vient de frapper les esprits en annonçant la deuxième plus grosse acquisition de son histoire : en avril, Facebook a acheté, pour 5,7 milliards d’euros, 9,9 % de Jio Platforms, le portail créé par l’opérateur téléphonique Jio, qui a conquis 400 millions d’abonnés en quatre ans. Cette filiale du conglomérat Reliance Industries Limited, leader du commerce physique, est partie à l’assaut de la vente en ligne avec sa plate-forme JioMart. Facebook veut l’aider à y associer les millions de commerces de quartier indiens, appelés kiranas. « A leur entrée, vous voyez parfois déjà un panneau vert avec un numéro pour les joindre sur WhatsApp. Nous voulons les aider à être plus visibles en ligne, à numériser leur catalogue et même à recevoir des paiements », explique M. Mohan.

    Sundar Pichai, PDG de Google, voit grand

    Un eldorado, l’Inde ? Facebook n’est pas seul à le penser. Dès juillet, Google a investi 4,5 milliards de dollars (3,8 milliards d’euros) dans… Jio Platforms. Le but : « Développer un smartphone d’entrée de gamme », avec un univers Google adapté aux capacités limitées des appareils et des réseaux. Présent depuis 2004, Google a des arguments : avec 90 % de part de marché, son système d’exploitation mobile Android a plus d’utilisateurs en Inde qu’aux Etats-Unis. Le groupe est leader des moteurs de recherche, des navigateurs avec Chrome, de la cartographie avec Maps, de la vidéo avec YouTube et même du paiement en ligne. Son PDG, Sundar Pichai, d’origine indienne, voit grand : il a annoncé, en juillet, vouloir investir dix milliards de dollars.

    Le regain d’agressivité de Facebook et de Google bouscule un autre grand de la tech : Amazon. Avec 650 000 vendeurs et cinquante entrepôts, l’entreprise de Jeff Bezos revendique en Inde la « plus grande » place de marché d’e-commerce. Et se vante de livrer jusque dans le Ladakh. Elle capte environ 30 % du marché, comme Flipkart, un acteur local racheté, en 2018, par l’américain Walmart. Et compte aussi accélérer : en 2019, Amazon a ouvert, à Hyderabad, son deuxième plus gros campus dans le monde. En janvier 2020, lors d’un voyage, Jeff Bezos a promis d’injecter en Inde 1 milliard de dollars, en plus des 5,5 milliards déjà investis. Vêtu d’une chemise traditionnelle, il a même prédit : « Le XXIe siècle sera indien. »

    Les deux champions de l’e-commerce

    Amazon mise, comme JioMart, sur les kiranas. Le groupe a enrôlé dans son programme Amazon Easy « plusieurs dizaines de milliers » de ces échoppes familiales, pour aider les clients à commander, puis à réceptionner leurs colis. Les deux champions de l’e-commerce semblent mêmes proches de la collision : Amazon a pris, fin 2019, une participation dans une filiale d’un groupe de commerces physiques, Future Retail, mais ce dernier a été racheté en août par… Reliance Industries, maison mère de JioMart. En riposte, la firme américaine a envoyé une lettre de rupture de contrat à son ex-partenaire, accusé d’avoir ignoré son droit de premier regard avant l’entrée de nouveaux investisseurs. Ambiance.

    En comparaison, Apple est loin de ce choc des titans. iOS, l’environnement qui équipe ses smartphones haut de gamme, n’aurait que 3 % de part de marché. Mais la firme multiplie aussi les annonces inédites : le magasin en ligne Apple Store a ouvert en Inde fin septembre. Et deux premières boutiques physiques devraient voir le jour en 2021. Deux nouveautés rendues possibles par un assouplissement des règles sur les investissements étrangers. Le gouvernement a aussi voté une loi allégeant les taxes sur les appareils fabriqués dans le pays. Pour en bénéficier, les sous-traitants d’Apple, comme Foxconn ou Pegatron, viennent d’annoncer qu’ils construiraient beaucoup plus d’iPhone sur le sol indien.

    Il faut dire que, malgré l’épidémie de Covid-19 et plus 60 millions de personnes contaminées, l’Inde et son 1,38 milliard d’habitants conservent un gigantesque potentiel d’attraction. Avec la démocratisation de la 4G, le pays a gagné plus de 400 millions d’abonnés à Internet depuis 2017. « Le rythme du changement est plus spectaculaire que celui qu’a vécu la Chine », résume M. Mohan. Favorisé par le long confinement, l’e-commerce pourrait surpasser le marché américain en 2024, d’après la fondation Indian Brand Equity.

    « C’est à cause de ces chiffres étourdissants que les GAFA ont tous l’œil rivé sur l’Inde. D’ici cinq ans, 500 millions d’Indiens supplémentaires vont se connecter à Internet. Une telle possibilité n’existe dans aucun autre pays », observe Tarun Pathak, analyste au cabinet Counterpoint Research. De plus, les deux tiers de la population ont entre 18 et 35 ans. Et l’économie indienne apparaît plus ouverte que sa voisine chinoise. « Comme les GAFA se voient fermer les portes de la Chine, ils n’ont pas d’autre choix que de travailler avec l’Inde ! », résume Sumeet Anand, du cabinet de conseil en stratégie IndSight Growth Partners. Bien implantée en Chine, Apple est pour sa part poussé à réduire sa dépendance, en raison des tensions commerciales entre Pékin et Washington.

    Par ailleurs, le premier ministre nationaliste, Narendra Modi, a récemment bloqué en Inde 177 applications chinoises, dont les très populaires TikTok et WeChat. Le but affiché est de bâtir un pays « autosuffisant ». Mais la décision arrange les concurrents américains.

    Défis structurels

    La conquête de l’Inde par les GAFA ne va toutefois pas de soi. Comment va-t-elle évoluer après le Covid-19, alors que son produit intérieur brut (PIB) va chuter de 10 % en 2020 ? Le sous-continent pose aussi toujours des défis structurels. Et forme en fait plusieurs marchés. « New Delhi a 25 millions d’habitants, Bombay 21 millions… Chaque métropole représente l’équivalent d’un pays d’Asie du Sud-Est ou d’Afrique », souligne M. Pathak.

    S’y ajoute la question des langues : vingt-deux officielles, mais, en réalité, environ deux cent soixante-dix. « L’anglais ne permet l’accès qu’à 25 % des Indiens », calcule M. Anand. A ce jour, iOS d’Apple intègre vingt-deux langues d’Inde, Google.com douze, Facebook, WhatsApp et Instagram dix, Amazon six… Comme l’entreprise de Jeff Bezos avec Alexa, Google a investi sur la voix, son assistant vocal a appris dix langues locales. Mais il reste du travail.

    Il faut aussi compter avec les faiblesses des réseaux routier et électrique. Et les lourdeurs du droit de la propriété foncière ou de la fiscalité, malgré l’uniformisation de la TVA en 2017.

    Enfin, et surtout, le pouvoir indien a une longue tradition protectionniste. Elu en 2014, le gouvernement nationaliste de M. Modi la perpétue, malgré son inspiration libérale en matière économique. Facebook l’a constaté en 2016, puis en 2018. Les autorités ont barré la route à Free Basics, son offre d’accès à Internet gratuit mais limité, puis à Aquila, son projet de connecter les campagnes avec des drones à énergie solaire.

    Elan de souverainisme

    Récemment, l’exécutif a connu un élan de souverainisme. Fin 2018, une loi sur l’e-commerce a renforcé les règles pour les plates-formes étrangères comme Amazon ou Flipkart, leur interdisant de vendre des produits de sociétés dont elles détiennent plus de 25 %. Depuis, Jeff Bezos a vu son groupe visé par une enquête antitrust. Et il a été accueilli en janvier par une manifestation d’une fédération de petits commerçants l’accusant de casser les prix. Malgré cela, Amazon refuse de se dire victime d’un traitement de défaveur et assure que le gouvernement juge son rôle positif pour l’emploi, les PME et les exportations.Retour ligne automatique
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Après la téléphonie et Internet, le milliardaire indien Mukesh Ambani s’attaque à l’e-commerce

    De son côté, Facebook a vu, en 2019, une loi indienne interdire les cryptomonnaies, comme son projet de monnaie numérique libra. Et l’entreprise attend toujours l’autorisation pour généraliser le paiement en test sur WhatsApp. Une loi a de plus imposé la localisation des données de paiement en Inde. Facebook l’a appliquée, tout en s’opposant, au nom de la vie privée, aux projets de réformes qui accorderaient aux autorités un accès aux contenus des messages chiffrés sur WhatsApp.

    L’entreprise de Mark Zuckerberg est par ailleurs taxée de laxisme envers les discours de haine et les infox. En 2018, à la suite de lynchages encouragés par la circulation sur WhatsApp de rumeurs d’enlèvements d’enfants, Facebook a limité le transfert des messages à cinq personnes par utilisateur. Mais, en 2020, le groupe a été accusé d’être trop proche du gouvernement Modi et d’agir trop lentement contre les appels à la haine antimusulmans, notamment de membres du parti au pouvoir. En réponse, M. Mohan martèle qu’il n’y a « pas de place pour les discours de haine » sur Facebook et WhatsApp, qui se veulent « neutres ». Mais cela ne l’a pas empêché d’être convoqué devant le Parlement, le 2 septembre.

    Dans un autre domaine, cent cinquante entreprises indiennes se sont plaintes de Google auprès du gouvernement. Leur cible : la généralisation de la commission de 30 % sur les transactions générées via le magasin d’applications Google Play.

    Les mastodontes du Web américains, fascinés par le marché indien, vont peut-être y favoriser l’essor de grands champions nationaux

    Dans cet environnement politique complexe, les GAFA s’adaptent. Les partenariats de Facebook et Google avec Jio Platforms ne sont-ils pas une façon de bénéficier de la proximité de son fondateur, Mukesh Ambani, avec le gouvernement ? « En Inde, aucun média ne se demande si on peut réussir ici sans s’allier à Reliance Industries. C’est pourtant une excellente question !, dit ironiquement M. Patakh. Les Américains ont compris qu’il valait mieux avancer avec un partenaire local qu’en solo. » En réponse, Facebook défend un « choix industriel » logique, vu le succès de l’opérateur Jio dans lequel il a investi trois mois avant Google. Il est rare de trouver les deux rivaux présents ainsi dans une même entreprise.

    Autre particularité locale, l’inclusion des petits commerces est un moyen de résoudre le défi logistique de la livraison dans l’Inde rurale, mais aussi de s’associer à une corporation vue comme un vivier électoral du parti au pouvoir.

    Malgré ces alliances tactiques, Facebook, comme Google, assure que ces investissements seront suivis d’autres partenariats. Tous deux continuent aussi à développer leur propre activité d’e-commerce.

    Qui sortira gagnant de ces chassés-croisés ? Pour M. Anand, « il est prématuré » de savoir si JioMart va s’arroger le marché de l’e-commerce, encore jeune – le conglomérat Tata vient d’ailleurs d’y faire son entrée. Pour M. Pathak, « M. Modi est en train de comprendre que les entreprises indiennes ne pourront pas atteindre des tailles critiques sur le marché mondial sans l’aide des grandes enseignes internationale ». On pourrait, à l’inverse, arguer que les mastodontes du Web américains, fascinés par le marché indien, vont peut-être y favoriser l’essor de grands champions nationaux. A l’instar des géants chinois Tencent ou Alibaba, qui jettent une ombre sur leur suprématie mondiale.

    Alexandre Piquard et Guillaume Delacroix(Bombay, correspondance)

    #Apple #Google #Reliance #Jio #Amazon #Facebook #Instagram #WhatsApp #payement #domination #bénéfices #consommation #GAFAM (...)

    ##lutte

  • Comment Facebook veut rentabiliser WhatsApp en changeant sa politique de données personnelles
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/01/13/comment-facebook-veut-rentabiliser-whatsapp_6066166_3234.html

    Les utilisateurs de l’application ont jusqu’au 8 février pour accepter les nouvelles conditions d’utilisation, qui font craindre pour le respect de la vie privée.

    WhatsApp est bien connu des familles pour garder le contact, des ados pour discuter en jouant en ligne sans épuiser leur forfait téléphonique, des collègues pour communiquer de façon sécurisée et des citoyens français, indiens ou brésiliens pour échanger facilement des photos ou des vidéos. Mais, depuis l’annonce, le 6 janvier, de sa nouvelle politique de données personnelles, la messagerie est pointée du doigt pour un aspect moins souvent mis en avant : son lien avec Facebook et ses efforts pour rentabiliser la plate-forme.

    C’est peu de dire que le message demandant aux utilisateurs de WhatsApp d’accepter les nouvelles clauses avant le 8 février a suscité des réactions négatives. Certains ont eu l’impression que l’application, connue pour ses messages chiffrés et son respect de la vie privée, avait décidé de partager toutes ses données avec Facebook, le géant de la publicité ciblée qui l’a rachetée en 2014. D’ailleurs, l’affaire a fait bondir les téléchargements de Signal, encouragés par un Tweet du fondateur de Tesla Elon Musk, vantant cette messagerie concurrente. Or, Signal a justement été créé en 2018 par le fondateur de WhatsApp Brian Acton, qui avait claqué la porte de Facebook pour désaccord sur la stratégie de « monétisation ».

    Depuis, Facebook s’est employé à éteindre l’incendie en assurant que son annonce a été mal comprise. « La mise à jour de notre politique n’a aucune incidence sur la confidentialité de vos messages avec vos amis ou votre famille », a insisté l’entreprise. WhatsApp ne connaît toujours pas le contenu de vos messages et de vos appels privés, ne conserve pas la liste de vos interlocuteurs et ne partage pas vos contacts avec Facebook. Le seul changement concerne « l’envoi de messages à une entreprise » : si vous communiquez sur WhatsApp avec une société, le contenu de ces échanges, ainsi que vos éventuels achats, pourra être utilisé, notamment pour personnaliser des publicités sur Facebook ou Instagram.

    Ecosystème unifié

    Si le changement est limité, c’est aussi parce qu’en réalité WhatsApp partage déjà des infos avec Facebook depuis 2016 : votre numéro de téléphone, votre temps d’usage, votre appareil… Soit bien plus que WhatsApp à ses origines ou que Signal.

    Malgré la polémique, Facebook se veut serein : la semaine suivant l’annonce, Signal, qui avait une vingtaine de millions d’utilisateurs selon App Annie, a été téléchargé 8,8 millions de fois, selon l’institut d’études Sensor Tower. Son concurrent Telegram, prisé des partisans de Trump bannis de réseaux sociaux, a été installé 11,9 millions de fois. Certes, le nombre de téléchargements de WhatsApp a baissé de 4 %, mais il est resté à 9,7 millions. Et le réseau affiche au total 2 milliards d’utilisateurs…

    « Facebook et Instagram sont les vitrines, WhatsApp, c’est la caisse » Matt Idema, un des dirigeants de WhatsApp

    L’affaire met surtout en lumière la volonté de Facebook de rentabiliser WhatsApp. La société n’avait pratiquement aucun revenu lors de son rachat pour 19 milliards de dollars. Et son abonnement à 1 dollar par an pour les gros utilisateurs a été abandonné par Facebook en 2016. Mais, depuis 2019, Mark Zuckerberg cherche à l’intégrer, avec Facebook et Instagram, dans un écosystème unifié par une messagerie compatible. Pour les PME, Facebook et Instagram resteront des vecteurs de publicité et WhatsApp vendra des services de relation client, sous le nom de WhatsApp Business : envois de messages, exposition de catalogues, ventes en ligne… « Facebook et Instagram sont les vitrines, WhatsApp, c’est la caisse », a résumé un des dirigeants de WhatsApp, Matt Idema, à Forbes. Ainsi, 175 millions d’utilisateurs enverraient des messages à un compte WhatsApp Business chaque jour.

    Fin 2020, Facebook a aussi racheté, pour 1 milliard de dollars, Kustomer, une start-up spécialisée dans la relation client et le service après-vente. Et créé Facebook Shop, pour que les commerçants mettent en ligne leur catalogue. Autre projet : le paiement. Novi, le porte-monnaie électronique de la devise numérique diem (ex-libra), lancée par Facebook, sera intégré aux réseaux maison. Et le paiement en ligne a été autorisé en Inde sur WhatsApp, qui cible aussi le Brésil. Et tous les pays émergents.

    « Une petite bosse sur la route »

    « WhatsApp pourrait devenir un pilier de la stratégie économique de Facebook, si le groupe s’y prend bien. La plate-forme pourrait apporter d’autres couches de services aux PME, qui sont les premiers annonceurs du groupe », estime l’analyste financier Brent Thill, de Jefferies, pour qui la polémique récente ne serait « qu’une petite bosse sur la route ».

    Facebook devra quand même affronter les autorités, notamment aux Etats-Unis, où deux plaintes antitrust l’accusent d’avoir racheté WhatsApp et Instagram pour éliminer des concurrents. Menacé de démantèlement, Facebook rétorque que les autorités avaient autorisé ces rachats. Mais, a rappelé sur Twitter la juriste opposée aux monopoles numériques Lina Khan, Zuckerberg avait promis de « ne rien changer à la façon dont WhatsApp utilise les données ». Sa récente annonce est un « énorme bras d’honneur aux autorités antitrust », a tweeté Roger McNamee, un investisseur critique du réseau social. Aux yeux des juges, l’intégration de WhatsApp à l’univers de Facebook pourrait être un obstacle à un démantèlement. Ou une provocation.

    Alexandre Piquard

    #Facebook #Instagram #WhatsApp #données #bénéfices

    • Je les entends encore les tenants du « WhatsApp » ça chiffre tes données, c’est sécure... La première partie de la phrase est vraie...
      Oui, mais c’est possédé par un géant du web (GAFAM).

      Ou encore « t’as pas whatsapp, mais allo ».

      Bon alors, vous l’installez Signal ou Silence ?

    • #Irlande : sept essais de #vaccins contraires à l’ #éthique ont été menés entre 1934 et 1973. + 9000 décès d’enfants de mères célibataires dans ces établissements tenus par des religieuses catholiques et l’Etat
      https://www.rts.ch/info/monde/11892060-une-enquete-en-irlande-pointe-le-drame-des-maisons-pour-meres-celibatai

      Une commission d’enquête sur les anciennes maisons pour mères célibataires en Irlande a mis en lumière mardi la mortalité dramatique des enfants dans ces établissements tenus par des religieuses catholiques et l’Etat.

      Elle a aussi révélé l’hostilité générale envers ces naissances jugées illégitimes. « Toute la société était complice », a résumé le Premier ministre Micheal Martin à l’occasion de la publication après cinq ans d’enquête du rapport de 3000 pages. Il a annoncé qu’il présenterait les « excuses » de l’Etat mercredi devant le Parlement irlandais, le Dail.

      L’enquête a mis en évidence 9000 décès, soit 15% des 57’000 enfants qui sont passés par ces établissements entre 1922 et 1998. « Il est difficile de concevoir l’ampleur de la #tragédie et le chagrin qui se cache derrière ce chiffre », a déclaré le ministre irlandais de l’Enfance, Roderic O’Gorman.

      Ces maisons ne sauvaient pas les vies
      Dans son rapport, la commission a conclu qu’avant 1960, de fait ces maisons « mère-enfant » ne « sauvaient pas les vies des enfants ’illégitimes’ », pire, « il semblent avoir significativement réduit leurs perspectives de survie ».

      Le taux de #mortalité « très élevé » était « connu des autorités locales et nationales à l’époque et enregistrés dans les publications officielles », souligne-t-il. La plupart des décès dont les cause étaient identifiables étaient dus à des infections respiratoires et des gastro-entérites.

      Ces maisons accueillaient jeunes filles et jeunes femmes rejetées par leurs familles qui n’avaient pour la plupart « aucune alternative ». Considérés comme illégitimes, les enfants qui y naissaient étaient souvent séparés de leur mère pour ensuite être adoptés, rompant tout lien avec leur famille biologique.

      Scandales dans l’Eglise catholique
      La commission a été mise sur pied pour faire la lumière sur le haut niveau de mortalité des enfants dans ces anciennes institutions de la très catholique Irlande. Cette affaire s’inscrit dans une série de scandales qui ont ébranlé la puissante église catholique irlandaise ces dernières années, avec l’ampleur de la pédophilie et les « Magdalene Sisters », ces jeunes filles qui travaillaient gratuitement dans des blanchisseries exploitées commercialement par des #religieuses.

      Dans le cas des « maisons mère-enfant », l’enquête avait été ouverte en 2015 dans le sillage des travaux d’une historienne, Catherine Corless. Elle affirmait que près de 800 enfants nés dans l’une de ces maisons de naissance, le foyer St Mary des soeurs du Bon Secours de Tuam (ouest de l’Irlande), avaient été enterrés dans une fosse commune entre 1925 et 1961.

      Responsabilité des familles
      Le rapport final porte surtout la responsabilité sur les familles qui envoyaient les femmes concernées dans ces établissements ou ne leur laissaient pas d’autre choix faute de soutien, et au delà sur toute la société irlandaise.

      Il décrit un chapitre « sombre et honteux de l’histoire récente de l’Irlande », a déclaré Micheal Martin, et met en lumière la « culture misogyne » qu’a connu le pays pendant « plusieurs décennies », particulièrement les « discriminations graves et systématiques contre les femmes, particulièrement celle qui ont accouché hors mariage ».

      « Nous avions une attitude complètement déformée vis-à-vis de la sexualité et de l’intimité », « dysfonctionnement » pour lequel « les jeunes mères et leurs fils et filles » dans ces établissement « ont été contraints de payer un prix terrible », a déclaré Micheal Martin.

      afp/jpr

      Mères « forcées à abandonner leurs enfants »
      Un groupe de victimes de ces institutions, Irish First Mothers, a dénoncé l’échec du rapport à établir que « les mères étaient forcées à abandonner leurs enfants ». Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, le groupe estime que la commission « absout à la fois l’église et l’Etat de toute responsabilité systémique pour ce qu’elle reconnaît comme l’incarcération de fait de mères enceintes ».

      Jusqu’au années 1960, « la plupart des femmes plaçaient leur enfant à l’adoption » et quittaient l’établissent « dans les quelques mois qui suivaient la naissance », selon le rapport.

      Certaines estiment que « leur consentement n’était pas total, libre et éclairé », mais hormis quelques cas qui ont été porté devant la justice, « il n’y a pas de preuve que tel était leur opinion au moment de l’adoption ».

      Les investigations ont également permis d’établir que sept essais de vaccins contraires à l’éthique ont été menés dans ces maisons entre 1934 et 1973.

      #religion #catholique #monstres #culture_du_viol #viol #femmes #ventre_des_femmes #blame_the_victim #génocide #enfants #femmes #vaccin #Tuam #couvent #religion #Galway #Magdalene_asylums #église #église_catholique #enfants_placés

  • WhatsApp Doesn’t Read Your Messages, It Doesn’t Need To - Pen Magnet
    https://medium.com/swlh/whatsapp-doesnt-read-your-messages-it-doesn-t-need-to-7ce0ec2846f9

    As of this writing, WhatsApp released a newer version of its privacy policy on Jan 4, 2021. Among other things, it mentions : We are one of the Facebook Companies. You can learn more further below in this Privacy Policy about the ways in which we share information across this family of companies. When I opened WhatsApp yesterday, I was greeted with a prompt to read the fine print. Among other things, it talks highly about “End to end encryption.” WhatsApp even has a ridiculous (...)

    #NSA #CIA #FBI #Facebook #Messenger #Signal #Skype #WhatsApp #Zoom #algorithme #cryptage #Android #payement #WiFi #iOS #données #écoutes (...)

    ##surveillance
    https://miro.medium.com/max/1200/0*l-aSb_r4sZU6Ktk1

  • Inside NSO, Israel’s billion-dollar spyware giant
    https://www.technologyreview.com/2020/08/19/1006458/nso-spyware-controversy-pegasus-human-rights

    The world’s most notorious surveillance company says it wants to clean up its act. Go on, we’re listening.

    Maâti Monjib speaks slowly, like a man who knows he’s being listened to.

    It’s the day of his 58th birthday when we speak, but there’s little celebration in his voice. “The surveillance is hellish,” Monjib tells me. “It is really difficult. It controls everything I do in my life.”

    A history professor at the University of Mohammed V in Rabat, Morocco, Monjib vividly remembers the day in 2017 when his life changed. Charged with endangering state security by the government he has fiercely and publicly criticized, he was sitting outside a courtroom when his iPhone suddenly lit up with a series of text messages from numbers he didn’t recognize. They contained links to salacious news, petitions, and even Black Friday shopping deals.

    A month later, an article accusing him of treason appeared on a popular national news site with close ties to Morocco’s royal rulers. Monjib was used to attacks, but now it seemed his harassers knew everything about him: another article included information about a pro-democracy event he was set to attend but had told almost no one about. One story even proclaimed that the professor “has no secrets from us.”

    He’d been hacked. The messages had all led to websites that researchers say were set up as lures to infect visitors’ devices with Pegasus, the most notorious spyware in the world.

    Pegasus is the blockbuster product of NSO Group, a secretive billion-dollar Israeli surveillance company. It is sold to law enforcement and intelligence agencies around the world, which use the company’s tools to choose a human target, infect the person’s phone with the spyware, and then take over the device. Once Pegasus is on your phone, it is no longer your phone.

    NSO sells Pegasus with the same pitch arms dealers use to sell conventional weapons, positioning it as a crucial aid in the hunt for terrorists and criminals. In an age of ubiquitous technology and strong encryption, such “lawful hacking” has emerged as a powerful tool for public safety when law enforcement needs access to data. NSO insists that the vast majority of its customers are European democracies, although since it doesn’t release client lists and the countries themselves remain silent, that has never been verified.

    Monjib’s case, however, is one of a long list of incidents in which Pegasus has been used as a tool of oppression. It has been linked to cases including the murder of Saudi journalist Jamal Khashoggi, the targeting of scientists and campaigners pushing for political reform in Mexico, and Spanish government surveillance of Catalan separatist politicians. Mexico and Spain have denied using Pegasus to spy on opponents, but accusations that they have done so are backed by substantial technical evidence.

    NSO’s basic argument is that it is the creator of a technology that governments use, but that since it doesn’t attack anyone itself, it can’t be held responsible.

    Some of that evidence is contained in a lawsuit filed last October in California by WhatsApp and its parent company, Facebook, alleging that Pegasus manipulated WhatsApp’s infrastructure to infect more than 1,400 cell phones. Investigators at Facebook found more than 100 human rights defenders, journalists, and public figures among the targets, according to court documents. Each call that was picked up, they discovered, sent malicious code through WhatsApp’s infrastructure and caused the recipient’s phone to download spyware from servers owned by NSO. This, WhatsApp argued, was a violation of American law.

    NSO has long faced such accusations with silence. Claiming that much of its business is an Israeli state secret, it has offered precious little public detail about its operations, customers, or safeguards.

    Now, though, the company suggests things are changing. In 2019, NSO, which was owned by a private equity firm, was sold back to its founders and another private equity firm, Novalpina, for $1 billion. The new owners decided on a fresh strategy: emerge from the shadows. The company hired elite public relations firms, crafted new human rights policies, and developed new self-­governance documents. It even began showing off some of its other products, such as a covid-19 tracking system called Fleming, and Eclipse, which can hack drones deemed a security threat.

    Over several months, I’ve spoken with NSO leadership to understand how the company works and what it says it is doing to prevent human rights abuses carried out using its tools. I have spoken to its critics, who see it as a danger to democratic values; to those who urge more regulation of the hacking business; and to the Israeli regulators responsible for governing it today. The company’s leaders talked about NSO’s future and its policies and procedures for dealing with problems, and it shared documents that detail its relationship with the agencies to which it sells Pegasus and other tools. What I found was a thriving arms dealer—inside the company, employees acknowledge that Pegasus is a genuine weapon—struggling with new levels of scrutiny that threaten the foundations of its entire industry.Retour ligne automatique
    “A difficult task”

    From the first day Shmuel Sunray joined NSO as its general counsel, he faced one international incident after another. Hired just days after WhatsApp’s lawsuit was filed, he found other legal problems waiting on his desk as soon as he arrived. They all centered on the same basic accusation: NSO Group’s hacking tools are sold to, and can be abused by, rich and repressive regimes with little or no accountability.

    Sunray had plenty of experience with secrecy and controversy: his previous job was as vice president of a major weapons manufacturer. Over several conversations, he was friendly as he told me that he’s been instructed by the owners to change NSO’s culture and operations, making it more transparent and trying to prevent human rights abuses from happening. But he was also obviously frustrated by the secrecy that he felt prevented him from responding to critics.

    “It’s a difficult task,” Sunray told me over the phone from the company’s headquarters in Herzliya, north of Tel Aviv. “We understand the power of the tool; we understand the impact of misuse of the tool. We’re trying to do the right thing. We have real challenges dealing with government, intelligence agencies, confidentiality, operational necessities, operational limitations. It’s not a classic case of human rights abuse by a company, because we don’t operate the systems—we’re not involved in actual operations of the systems—but we understand there is a real risk of misuse from the customers. We’re trying to find the right balance.”

    This underpins NSO’s basic argument, one that is common among weapons manufacturers: the company is the creator of a technology that governments use, but it doesn’t attack anyone itself, so it can’t be held responsible.

    Still, according to Sunray, there are several layers of protection in place to try to make sure the wrong people don’t have access.Retour ligne automatique
    Making a sale

    Like most other countries, Israel has export controls that require weapons manufacturers to be licensed and subject to government oversight. In addition, NSO does its own due diligence, says Sunray: its staff examine a country, look at its human rights record, and scrutinize its relationship with Israel. They assess the specific agency’s track record on corruption, safety, finance, and abuse—as well as factoring in how much it needs the tool.

    Sometimes negatives are weighed against positives. Morocco, for example, has a worsening human rights record but a lengthy history of cooperating with Israel and the West on security, as well as a genuine terrorism problem, so a sale was reportedly approved. By contrast, NSO has said that China, Russia, Iran, Cuba, North Korea, Qatar, and Turkey are among 21 nations that will never be customers.

    Finally, before a sale is made, NSO’s governance, risk, and compliance committee has to sign off. The company says the committee, made up of managers and shareholders, can decline sales or add conditions, such as technological restrictions, that are decided case by case. Retour ligne automatique
    Preventing abuse

    Once a sale is agreed to, the company says, technological guardrails prevent certain kinds of abuse. For example, Pegasus does not allow American phone numbers to be infected, NSO says, and infected phones cannot even be physically located in the United States: if one does find itself within American borders, the Pegasus software is supposed to self-destruct.

    NSO says Israeli phone numbers are among others also protected, though who else gets protection and why remains unclear.

    When a report of abuse comes in, an ad hoc team of up to 10 NSO employees is assembled to investigate. They interview the customer about the allegations, and they request Pegasus data logs. These logs don’t contain the content the spyware extracted, like chats or emails—NSO insists it never sees specific intelligence—but do include metadata such as a list of all the phones the spyware tried to infect and their locations at the time.

    According to one recent contract I obtained, customers must “use the system only for the detection, prevention, and investigation of crimes and terrorism and ensure the system will not be used for human rights violations.” They must notify the company of potential misuse. NSO says it has terminated three contracts in the past for infractions including abuse of Pegasus, but it refuses to say which countries or agencies were involved or who the victims were.

    “We’re not naïve”

    Lack of transparency is not the only problem: the safeguards have limits. While the Israeli government can revoke NSO’s license for violations of export law, the regulators do not take it on themselves to look for abuse by potential customers and aren’t involved in the company’s abuse investigations.

    Many of the other procedures are merely reactive as well. NSO has no permanent internal abuse team, unlike almost any other billion-dollar tech firm, and most of its investigations are spun up only when an outside source such as Amnesty International or Citizen Lab claims there has been malfeasance. NSO staff interview the agencies and customers under scrutiny but do not talk to the alleged victims, and while the company often disputes the technical reports offered as evidence, it also claims that both state secrecy and business confidentiality prevent it from sharing more information.

    The Pegasus logs that are crucial to any abuse inquiry also raise plenty of questions. NSO Group’s customers are hackers who work for spy agencies; how hard would it be for them to tamper with the logs? In a statement, the company insisted this isn’t possible but declined to offer details.

    If the logs aren’t disputed, NSO and its customers will decide together whether targets are legitimate, whether genuine crimes have been committed, and whether surveillance was done under due process of law or whether autocratic regimes spied on opponents.

    Sunray, audibly exasperated, says he feels as if secrecy is forcing him to operate with his hands tied behind his back.

    “It’s frustrating,” he told me. “We’re not naïve. There have been misuses. There will be misuses. We sell to many governments. Even the US government—no government is perfect. Misuse can happen, and it should be addressed.”

    But Sunray also returns to the company’s standard response, the argument that underpins its defense in the WhatsApp lawsuit: NSO is a manufacturer, but it’s not the operator of the spyware. We built it but they did the hacking—and they are sovereign nations.

    That’s not enough for many critics. “No company that believes it can be the independent watchdog of their own products ever convinces me,” says Marietje Schaake, a Dutch politician and former member of the European Parliament. “The whole idea that they have their own mechanisms while they have no problem selling commercial spyware to whoever wants to buy it, knowing that it’s used against human rights defenders and journalists—I think it shows the lack of responsibility on the part of this company more than anything.”

    So why the internal push for more transparency now? Because the deluge of technical reports from human rights groups, the WhatsApp lawsuit, and increasing governmental scrutiny threaten NSO’s status quo. And if there is going to be a new debate over how the industry gets regulated, it pays to have a powerful voice. Retour ligne automatique
    Growing scrutiny

    Lawful hacking and cyber-espionage have grown enormously as a business over the past decade, with no signs of retreat. NSO Group’s previous owners bought the company in 2014 for $130 million, less than one-seventh of the valuation it was sold for last year. The rest of the industry is expanding too, profiting from the spread of communications technology and deepening global instability. “There’s no doubt that any state has the right to buy this technology to fight crime and terrorism,” says Amnesty International’s deputy director, Danna Ingleton. “States are rightfully and lawfully able to use these tools. But that needs to be accompanied more with a regulatory system that prevents abuses and provides an accountability mechanism when abuse has happened.” Shining a much brighter light on the hacking industry, she argues, will allow for better regulation and more accountability.

    Earlier this year Amnesty International was in court in Israel arguing that the Ministry of Defense should revoke NSO’s license because of abuses of Pegasus. But just as the case was starting, officials from Amnesty and 29 other petitioners were told to leave the courtroom: a gag order was being placed on the proceedings at the ministry’s urging. Then, in July, a judge rejected the case outright.

    “I do not believe as a matter of principle and as a matter of law that NSO can claim a complete lack of responsibility for the way their tools are being used,” says United Nations special rapporteur Agnès Callamard. “That’s not how it works under international law.”

    Callamard advises the UN on extrajudicial executions and has been vocal about NSO Group and the spyware industry ever since it emerged that Pegasus was being used to spy on friends and associates of Khashoggi shortly before he was murdered. For her, the issue has life-or-death consequences.

    If NSO loses the WhatsApp case, one lawyer says, it calls into question all those companies that make their living by finding flaws in software and exploiting them.

    “We’re not calling for something radically new,” says Callamard. “We are saying that what’s in place at the moment is proving insufficient, and therefore governments or regulatory agencies need to move into a different gear quickly. The industry is expanding, and it should expand on the basis of the proper framework to regulate misuse. It’s important for global peace.”

    There have been calls for a temporary moratorium on sales until stronger regulation is enacted, but it’s not clear what that legal framework would look like. Unlike conventional arms, which are subject to various international laws, cyber weapons are currently not regulated by any worldwide arms control agreement. And while nonproliferation treaties have been suggested, there is little clarity on how they would measure existing capabilities, how monitoring or enforcement would work, or how the rules would keep up with rapid technological developments. Instead, most scrutiny today is happening at the national legal level.

    In the US, both the FBI and Congress are looking into possible hacks of American targets, while an investigation led by Senator Ron Wyden’s office wants to find out whether any Americans are involved in exporting surveillance technology to authoritarian governments. A recent draft US intelligence bill would require a government report on commercial spyware and surveillance technology.

    The WhatsApp lawsuit, meanwhile, has taken aim close to the heart of NSO’s business. The Silicon Valley giant argues that by targeting California residents—that is, WhatsApp and Facebook—NSO has given the court in San Francisco jurisdiction, and that the judge in the case can bar the Israeli company from future attempts to misuse WhatsApp’s and Facebook’s networks. That opens the door to an awful lot of possibilities: Apple, whose iPhone has been a paramount NSO target, could feasibly mount a similar legal attack. Google, too, has spotted NSO targeting Android devices.

    And financial damages are not the only sword hanging over NSO’s head. Such lawsuits also bring with them the threat of courtroom discovery, which has the potential to bring details of NSO’s business deals and customers into the public eye.

    “A lot depends on exactly how the court rules and how broadly it characterizes the violation NSO is alleged to have committed here,” says Alan Rozenshtein, a former Justice Department lawyer now at the University of Minnesota Law School. “At a minimum, if NSO loses this case, it calls into question all of those companies that make their products or make their living by finding flaws in messaging software and providing services exploiting those flaws. This will create enough legal uncertainty that I would imagine these would-be clients would think twice before contracting with them. You don’t know if the company will continue to operate, if they’ll get dragged to court, if your secrets will be exposed.” NSO declined to comment on the alleged WhatsApp hack, since it is still an active case. Retour ligne automatique
    “We are always spied on”

    In Morocco, Maâti Monjib was subjected to at least four more hacking attacks throughout 2019, each more advanced than the one before. At some point, his phone browser was invisibly redirected to a suspicious domain that researchers suspect was used to silently install malware. Instead of something like a text message that can raise the alarm and leaves a visible trace, this one was a much quieter network injection attack, a tactic valued because it’s almost imperceptible except to expert investigators.

    On September 13, 2019, Monjib had lunch at home with his friend Omar Radi, a Moroccan journalist who is one of the regime’s sharpest critics. That very day, an investigation later found, Radi was hit with the same kind of network injection attacks that had snared Monjib. The hacking campaign against Radi lasted at least into January 2020, Amnesty International researchers said. He’s been subject to regular police harassment ever since.

    At least seven more Moroccans received warnings from WhatsApp about Pegasus being used to spy on their phones, including human rights activists, journalists, and politicians. Are these the kinds of legitimate spying targets—the terrorists and criminals—laid out in the contract that Morocco and all NSO customers sign?

    In December, Monjib and the other victims sent a letter to Morocco’s data protection authority asking for an investigation and action. Nothing formally came of it, but one of the men, the pro-democracy economist Fouad Abdelmoumni, says his friends high up at the agency told him the letter was hopeless and urged him to drop the matter. The Moroccan government, meanwhile, has responded by threatening to expel Amnesty International from the country.

    What’s happening in Morocco is emblematic of what’s happening around the world. While it’s clear that democracies are major beneficiaries of lawful hacking, a long and growing list of credible, detailed, technical, and public investigations shows Pegasus being misused by authoritarian regimes with long records of human rights abuse.

    “Morocco is a country under an authoritarian regime who believe people like Monjib and myself have to be destroyed,” says Abdelmoumni. “To destroy us, having access to all information is key. We always consider that we are spied on. All of our information is in the hands of the palace.”

    #Apple #NSO #Facebook #WhatsApp #iPhone #Pegasus #smartphone #spyware #activisme #journalisme #écoutes #hacking #surveillance #Amnesty (...)

    ##CitizenLab

  • WhatsApp Has Shared Your Data With Facebook for Years, Actually
    https://www.wired.com/story/whatsapp-facebook-data-share-notification/#intcid=recommendations_wired-right-rail-vidi-experiment_f8d0b83d-e7e8-4c18-b

    A pop-up notification has alerted the messaging app’s users to a practice that’s been in place since 2016. Since Facebook acquired WhatsApp in 2014, users have wondered and worried about how much data would flow between the two platforms. Many of them experienced a rude awakening this week, as a new in-app notification raises awareness about a step WhatsApp actually took to share more with Facebook back in 2016. On Monday, WhatsApp updated its terms of use and privacy policy, primarily to (...)

    #Facebook #WhatsApp #cryptage #payement #consentement #données #FightfortheFuture

  • WhatsApp revoit ses conditions d’utilisation sur le partage des données utilisateurs avec Facebook
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2021/01/07/whatsapp-revoit-ses-conditions-d-utilisation-sur-le-partage-des-donnees-util

    A compter du 8 février, les utilisateurs de WhatsApp en dehors de l’UE seront contraints de partager certaines données avec Facebook, la maison mère de l’application. La France n’est, cependant, pas entièrement concernée. Presque sept ans après avoir racheté WhatsApp, Facebook, le géant des réseaux sociaux, continue d’accentuer l’intégration du service au sein de sa structure. L’application de messagerie instantanée, parmi les plus utilisées dans le monde, va instaurer, à compter du 8 février prochain, de (...)

    #Facebook #WhatsApp #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) #consentement (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##conditions

  • Human rights organizations respond to NSO : victims’ voices will not be silenced
    https://www.accessnow.org/nso-victims-voices-will-not-be-silenced

    Today, January 7, Access Now, along with seven other human rights organizations, filed a reply to NSO Group’s opposition to the coalition’s amicus brief in the case of WhatsApp v. NSO in the U.S. Federal 9th Circuit Court. In their opposition, NSO argued that the court should reject the brief on the grounds that it duplicates other amici briefs and introduces allegedly impermissible facts about NSO and its customers. In reply, Access Now argues that the brief meets the Federal Rules of (...)

    #Microsoft #NSO #WhatsApp #Pegasus #spyware #écoutes #surveillance #AccessNow #Amnesty (...)

    ##EFF

  • WhatsApp gives users an ultimatum : Share data with Facebook or stop using the app
    https://arstechnica.com/tech-policy/2021/01/whatsapp-users-must-share-their-data-with-facebook-or-stop-using-the-ap

    The Facebook-owned messenger with 2 billion users revamps its privacy policy. WhatsApp, the Facebook-owned messenger that claims to have privacy coded into its DNA, is giving its 2 billion plus users an ultimatum : agree to share their personal data with the social network or delete their accounts. The requirement is being delivered through an in-app alert directing users to agree to sweeping changes in the WhatsApp terms of service. Those who don’t accept the revamped privacy policy by (...)

    #Facebook #WhatsApp #BigData #profiling

  • WhatsApp va exclure les utilisateurs qui ne veulent pas livrer leurs données à Facebook
    https://www.bfmtv.com/tech/whats-app-va-exclure-les-utilisateurs-qui-ne-veulent-pas-livrer-leurs-donnees

    La messagerie chiffrée, filiale de Facebook, déploie une mise à jour de ses conditions d’utilisation, qui concerne les utilisateurs du monde entier. Malgré les plaintes visant Facebook pour ses supposées pratiques anticoncurrentielles, le réseau social se rapproche un peu plus de sa filiale WhatsApp. La messagerie chiffrée, qui s’était jusque-là distinguée par sa relative protection des données personnelles des utilisateurs, va livrer davantage d’informations à sa maison-mère. Les utilisateurs (...)

    #Facebook #Instagram #Messenger #WhatsApp #données #publicité #conditions

    ##publicité

  • Here’s what that WhatsApp privacy policy pop-up means for you
    https://thenextweb.com/facebook/2021/01/06/heres-what-that-whatsapp-privacy-policy-pop-up-means-for-you

    If you use WhatsApp, you probably spotted a pop-up on your phone sometime in the last 24 hours, suggesting that the service has updated its privacy policy — and promptly clicked the button at the bottom to proceed. If you read more closely, you’ll have learned that and users have until February 8 to read and agree to the new terms. Failure to do so would lead to WhatsApp deleting your account. You’re probably not the only one who may have skipped reading the new terms. However, changes in (...)

    #Facebook #Messenger #Instagram #WhatsApp #données #conditions #publicité

    ##publicité
    https://img-cdn.tnwcdn.com/image/tnw

  • Joëlle Tolédano : « Si l’on ne fait que du droit face aux Gafa, on se fera balader »
    https://www.lopinion.fr/edition/economie/joelle-toledano-si-l-on-ne-fait-que-droit-face-aux-gafa-on-se-fera-231882

    Pour cette spécialiste de la régulation, « le cœur du problème réside dans la relation entre contenus, données personnelles et publicité ciblée » Joëlle Toledano est économiste et spécialiste de la régulation des marchés. Membre du collège de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) de 2005 à 2011, elle est aujourd’hui professeure émérite associée à la chaire Gouvernance et régulation de Dauphine, et siège au board de plusieurs start-up du numérique. Votre dernier ouvrage (...)

    #Alibaba #Baidu #Google #Tencent #Xiaomi #Facebook #Instagram #WhatsApp #algorithme #domination #BigData #législation #microtargeting #publicité (...)

    ##publicité ##FTC

  • Facebook Joined by Human Rights Groups to Fight Spyware Maker
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2020-12-23/facebook-joined-by-human-rights-groups-to-fight-spyware-maker

    A coalition of human rights and press freedom groups have filed a brief supporting Facebook Inc.’s lawsuit against the Israeli surveillance technology company NSO Group, arguing that the “very core of the principles that America represents” are at stake in the case. Facebook last year initiated the lawsuit against NSO Group, accusing the company of reverse-engineering WhatsApp and using the popular chat service to send spyware to the devices of approximately 1,400 people, including attorneys, (...)

    #Cisco #Google #Microsoft #NSO #Facebook #WhatsApp #Pegasus #hacking #surveillance #écoutes #AccessNow #Amnesty (...)

    ##RSF

  • Il racconto dell’omicidio di #Agitu_Ideo_Gudeta evidenzia il razzismo democratico dei media italiani

    L’imprenditrice #Agitu Ideo Gudeta è stata uccisa il 29 dicembre nella sua casa a #Frassilongo, in provincia di Trento. Da subito si è ipotizzato si trattasse dell’ennesimo femminicidio (72 donne dall’inizio del 2020), anche in ragione del fatto che in passato la donna era stata costretta a querelare un uomo per #stalking. In quell’occasione Gudeta aveva chiesto di considerare l’aggravante razziale, dato che l’uomo, un vicino di casa, la chiamava ripetutamente “negra”, ma il giudice aveva respinto la richiesta del suo avvocato. Il giorno successivo all’omicidio, il suo dipendente #Adams_Suleimani, – un uomo ghanese di 32 anni – ha confessato il crimine, aggravato dal fatto che l’ha violentata mentre era agonizzante. Il movente sarebbe un mancato pagamento.

    Gudeta era nata ad Addis Abeba, in Etiopia, 42 anni fa. Non era più una “ragazza”, come hanno scritto alcune testate. La sua prima permanenza in Italia risale a quando aveva 18 anni, per studiare nella facoltà di Sociologia di Trento. Era poi tornata in Etiopia, ma nel 2010 l’instabilità del Paese l’ha costretta a tornare in Italia. Nello Stato africano si è interrotto solo pochi giorni fa il conflitto tra il Fronte di Liberazione del Tigré e il governo centrale etiope – i tigrini sono una minoranza nel Paese, ma hanno governato per oltre trent’anni senza far cessare gli scontri tra etnie – cha ha causato violazioni dei diritti umani, massacri di centinaia di civili e una grave crisi umanitaria.

    Proprio le minacce dei miliziani del Fronte di Liberazione avevano spinto Agitu Ideo Gudeta a tornare in Italia. La donna aveva infatti denunciato le politiche di #land_grabbing, ossia l’accaparramento delle terre da parte di aziende o governi di altri Paesi senza il consenso delle comunità che le abitano o che le utilizzano per mantenersi. Per questo motivo il governo italiano le ha riconosciuto lo status di rifugiata. In Trentino, dove si era trasferita in pianta stabile, ha portato avanti il suo impegno per il rispetto della natura, avviando un allevamento di ovini di razza pezzata mochena, una specie autoctona a rischio estinzione, e recuperando alcuni ettari di terreni in stato di abbandono.

    Il caseificio che aveva aperto rivelava già dal nome – La capra felice – il suo credo ambientalista e il suo antispecismo, ricevendo riconoscimenti da Slow Food e da Legambiente per l’impegno promosso con la sua azienda e il suo negozio. Agitu Ideo Gudeta era un nome noto nel movimento antirazzista italiano, ma oggi viene usata – persino dai Verdi – per presentare il Trentino come terra di accoglienza, in un tentativo di nascondere la xenofobia di cui era oggetto. Le origini della donna e del suo assassino stupratore sono sottolineate da tutti e precedono la narrazione della violenza, mettendola in secondo piano, salvo evidenziarla in relazione alla provenienza dell’omicida, che per una volta non è un italiano, né un compagno o un parente.

    Alla “ragazza” è stata affibbiata in tutta fretta una narrazione comune a quella che caratterizza altre donne mediaticamente esposte, come le attiviste Greta Thunberg e Carola Rackete, la cooperante Aisha Romano o la giornalista Giovanna Botteri, basata su giudizi e attacchi basati perlopiù su fattori estetici. Razzismo, sessismo e classismo si mescolano in questa storia in cui la violenza – quella del vicino di casa, quella del suo assassino, quella del governo etiope – rischiano di rimanere sullo sfondo, in favore del Grande gioco dell’integrazione. A guidarlo è come sempre un trionfalismo tipico dei white saviour (secondo una definizione dello storico Teju Cole del 2012), come se esistesse un colonialismo rispettabile: insomma, in nome della tolleranza, noi italiani doc abbiamo concesso alla donna un riparo da un Paese povero, di una povertà che riteniamo irrimediabile. Usiamo ormai d’abitudine degli automatismi e un lessico che Giuseppe Faso ha definito razzismo democratico, in cui si oppongono acriticamente migranti meritevoli a migranti immeritevoli, un dualismo che sa vedere solo “risorse” o “minacce all’identità nazionale”.

    Così il protagonismo di Agitu Ideo Gudeta viene improvvisamente premiato, trasformando lei in una migrante-eroina e il suo aguzzino nel solito stupratore non bianco, funzionale solo al “Prima gli italiani”. Ma parlare di Agitu Ideo Gudeta in termini di “integrazione” è un insulto alla sua memoria. Considerarla un simbolo in questo senso conferma che per molti una rifugiata sarà rifugiata per sempre e che una “migrante” non è altro che una migrante. La nostra stampa l’ha fatto, suggerendo di dividere gli immigrati in buoni e cattivi, decorosi e indecorosi, e trattando i lettori come se fossero tutti incapaci di accogliere riflessioni più approfondite.

    Parallelamente però, un governo che come i precedenti accantona la proposta di legge sulla cittadinanza favorisce un racconto privo di sfumature, che rifiuta in nome di una supposta complessità non affrontabile nello sviscerare questo tema. Forse se avessimo una legge sulla cittadinanza al passo con i tempi, e non una serie di norme che escludono gli italiani di seconda generazione e i migranti, potremmo far finalmente progredire il ragionamento sulla cosiddetta convivenza e sulla coesione sociale ed esprimerci con termini più adeguati. Soprattutto chi è stato in piazza a gridare “Black Lives Matter”, “I can’t breathe” e “Say Their Names” oggi dovrebbe pretendere che la notizia di questo femminicidio venga data diversamente: in Trentino una donna di nome Agitu Ideo Gudeta è stata uccisa e violentata. Era diventata un’imprenditrice di successo nel settore caseario dopo essersi opposta alle politiche di land grabbing in Etiopia. Era un’attivista e un’ambientalista molto conosciuta. Mancherà alla sua comunità.

    https://thevision.com/attualita/agitu-gudeta-razzismo

    #féminicide #racisme #Italie #meurtre #femmes #intersectionnalité #viol #réfugiés #accaparement_des_terres #Trentin #éleveuse #élevage #Pezzata_Mòchena #chèvrerie #chèvres #La_capra_felice #xénophobie
    #white_saviour #racisme_démocratique
    –-

    Le site web de la #fromagerie de Agitu Ideo Gudet :


    http://www.lacaprafelice.com

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    NB :
    Grâce à une amie qui connaissait Agitu je viens de connaître une autre facette de cette histoire. Un drame dans le drame, dont je ne peux/veux pas parler ici.

    • Murdered Agitu Ideo Gudeta, an example of environmental preservation and female entrepreneurship in Italy.

      Agitu was found dead in her home in #Val_dei_Mocheni, Trentino, Italy. The entrepreneur and shepherdess from Ethiopia would turn 43 on January 1st.
      An employee of her company confessed the murder followed by rape.

      One of the main news in the Italian media, the murder of Agitu brought much indignation. Especially among women. In Italy, a woman is murdered every three days, according to a report from Eures.

      “When will this massacre of women end? When? Today, feminicide has extinguished the smile of a dear and sweet sister. Rest in peace Agitu. We will miss you a lot”, twitted the Italian writer with SomaIi origin Igiaba Sciego.

      Agitu, originally from Addis Ababa, was born into a tribe of nomadic shepherds. She went to Rome to study Sociology when she was 18 years old and returned to Ethiopia. However, she left her country again in 2010, fleeing threats for her commitment by denouncing “land grabbing” by multinationals.

      In Italy, in Valle dei Mocheni, Trentino, she began to preserve a goat species in extinction, the #Mochena goat.

      An example of female entrepreneurship, she set up the company “La capra felice” (The happy goat) producing cheeses and cosmetic products with goat’s milk.

      She has become an example of organic and sustainable production.

      Agitu’s work has been recognized throughout Italy, her story published in many medias, she attended different events and has been rewarded for her commitment to preserving goats and her production of organic products. One of the awards was the Slow Cheese Resistenza Casearia award, in 2015.

      It was not the first time that Agitu had her life under threat in the hands of men. She publicly denounced her neighbour for stalking, racially motivated threats and aggression. For months she was threatened by a man and one of the reasons was that she offered work and apprenticeship for refugees from African origins. “This neighbour does not like the colour of our skin and does what it can to create confusion,” she said at an interview.

      On December 29, her life was taken by a man who worked for her, shepherding her goats. According to him, for financial reasons. The man confessed to the crime and also revolted that he had committed rape after the attack. The man beat her in her head with a hammer. He was arrested.

      Agitu was found lifeless after friends called the police because they thought it was strange that she didn’t come to a meeting and didn’t answer the phone.

      The murder is a tragic end for a woman who brought so many good things into the world.

      Until when will we lose our sisters to violence?

      Rest in peace Agitu. We will never forget your legacy.

      https://migrantwomenpress.com/agitu-ideo-gudeta-murdered/amp/?__twitter_impression=true

      #montagne

    • Grâce à une amie qui connaissait Agitu je viens de connaître une autre facette de cette histoire. Un drame dans le drame, dont je ne peux/veux pas parler ici.

    • Le féminicide d’Agitu Ideo Gudeta choque l’Italie

      Ce 29 décembre, Agitu Ideo Gudeta, une réfugiée éthiopienne de 42 ans, a été retrouvée morte à son domicile, dans le nord de l’Italie, annonce La Repubblica. Elle était connue dans tout le pays grâce à son activité, couronnée de succès, d’éleveuse de chèvres et avait été à de nombreuses reprises médiatisée.

      Une célèbre bergère

      Selon le quotidien local Il Dolomiti, Agitu Gudeta était devenue « la bergère la plus célèbre des vallées du Trentin ». Et son histoire n’était pas banale. En 2010, elle avait dû fuir l’Éthiopie à cause de son activité de militante environnementaliste. Elle subissait des menaces de poursuites judiciaires et des menaces de mort car elle s’opposait à l’accaparement des terres par certaines multinationales.

      A 30 ans, toute seule dans un nouveau pays et dans la région réputée inhospitalière du Trentin, elle avait commencé une autre vie, avec ses 180 chèvres et sa propre entreprise prospère de fromages bio baptisée « La Capra Felice », la chèvre heureuse. Elle avait choisi de protéger une espèce rare, la chèvre Mochena, qui survit dans cette vallée isolée.
      Insultes et menaces racistes

      Avec sa réussite, c’est à d’autres menaces qu’elle avait dû faire face : des menaces et insultes racistes de la part de ses voisins. Elle avait été agressée physiquement également. Elle avait porté plainte contre l’un d’eux qui avait été condamné en janvier à 9 mois sous liberté conditionnelle.

      https://www.youtube.com/watch?v=CF0nQXrEJ30&feature=emb_logo

      https://www.rtbf.be/info/dossier/les-grenades/detail_le-feminicide-d-agitu-ideo-gudeta-choque-l-italie?id=10664383

    • Trentino, uccisa in casa Agitu Gudeta, la rifugiata etiope simbolo dell’integrazione

      Scappata dal suo Paese, aveva fondato l’azienda agricola «La capra felice» nella Valle dei Mocheni dove allevava animali a rischio di estinzione.

      L’hanno trovata senza vita all’interno della sua casa di Frassilongo (Trentino), colpita con violenza alla testa. Un omicidio, hanno confermato i carabinieri che nel tardo pomeriggio sono giunti sul posto, chiamati dai vicini e stanno lavorando per ricostruire l’accaduto.

      È finito così - forse con un colpo di martello - il sogno di Agitu Ideo Gudeta, pastora etiope che avrebbe compiuto 43 anni il giorno di Capodanno e che si era data l’obiettivo di salvare dall’estinzione (e anche dagli attacchi dell’orso) la capra mochena, una specie che sopravvive in una valle isolata della Provincia di Trento dove la donna aveva trovato casa.

      Ma il suo problema - aveva denunciato un paio di anni fa - più che gli orsi erano i vicini: «Mi insultano, mi chiamano brutta negra, dicono che me ne devo andare e che questo non è il mio posto» aveva denunciato ai carabinieri, raccontando anche pubblicamente la sua storia. Le indagini perà si concentrerebbero su un giovane africano dipendente dell’azienda ’La Capra Felice’. A quanto pare, l’uomo - che non è quello che l’aveva minacciata ed aggredita - avrebbe avuto dissidi con Agitu per motivi economici. A dare l’allarme ai carabinieri sono stati alcuni vicini a loro volta chiamati da un uomo con il quale la vittima aveva un appuntamento al quale non si era presentata.

      Sul caso delle minacce arrivò la solidarietà del presidente della giunta provinciale, all’epoca Ugo Rossi: «Il fatto che Agitu, da rifugiata, abbia avviato la sua attività agricola sul nostro territorio dimostra che il Trentino crede nell’accoglienza e nella solidarietà». Una storia di minacce e danneggiamenti, finita in tribunale con la condanna a 9 mesi per lesioni di un uomo del posto che aveva sempre liquidato la faccenda come una lite fra vicini: «Il razzismo non c’entra». La donna quindi aveva ripreso a girare i mercati del Trentino per vendere i prodotti realizzati con il latte delle sue cinquanta capre, con il furgone che sulla fiancata riportava il nome dell’azienda agricola: «La capra felice».

      Agitu Gudeta era fuggita in Italia nel 2010 e aveva ottenuto lo status di rifugiata e dopo qualche anno era riuscita ad avviare la sua azienda agricola a Frassilongo scommettendo sulle capre mochene. Nel 2017 aveva partecipato all’incontro «Donne anche noi», raccontando la sua storia di migrante arrivata in Italia. Originaria della capitale Addis Abeba, era stata costretta a lasciate l’Etiopia perché a causa del suo impegno contro l’accapparramento delle terre da parte di alcune multinazionali era stata oggetto di minacce di morte.

      https://www.repubblica.it/cronaca/2020/12/29/news/trentino_trovata_morta_agitu_gudeta_donna_42enne_simbolo_di_integrazione_

    • Tributes paid to Ethiopian refugee farmer who championed integration in Italy

      Agitu Ideo Gudeta, who was killed on Wednesday, used abandoned land to start a goat farming project employing migrants and refugeesTributes have been paid to a 42-year-old Ethiopian refugee and farmer who became a symbol of integration in Italy, her adopted home.

      Agitu Ideo Gudeta was attacked and killed, allegedly by a former employee, on her farm in Trentino on Wednesday.

      Gudeta had left Addis Ababa in 2010 after angering the authorities by taking part in protests against “land grabbing”. Once in Italy, she tenaciously followed and realised her ambition to move to the mountains and start her own farm. Taking advantage of permits that give farmers access to abandoned public land in depopulated areas, she reclaimed 11 hectares (27 acres) around an old barn in the Mòcheni valley, where she founded her La Capra Felice (The Happy Goat) enterprise.

      Gudeta started with a herd of 15 goats, quickly rising to 180 in a few years, producing organic milk and cheese using environmentally friendly methods and hiring migrants and refugees.

      “I created my space and made myself known, there was no resistance to me,” she told Reuters news agency that year.

      “Agitu brought to Italy the dream she was unable to realise in Ethiopia, in part because of land grabbing,” Gabriella Ghermandi, singer, performer, novelist and friend of Gudeta, told the Guardian. “Her farm was successful because she applied what she had learned from her grandparents in the countryside.

      “In Italy, many people have described her enterprise as a model of integration. But Agitu’s dream was to create an environmentally sustainable farm that was more than just a business; for her it also symbolised struggle against class divisions and the conviction that living in harmony with nature was possible. And above all she carried out her work with love. She had given a name to each one of her goats.”

      In a climate where hostility toward migrants was increasing, led by far-right political leaders, her success story was reported by numerous media outlets as an example of how integration can benefit communities.

      “The most rewarding satisfaction is when people tell me how much they love my cheeses because they’re good and taste different,” she said in an interview with Internazionale in 2017. “It compensates for all the hard work and the prejudices I’ve had to overcome as a woman and an immigrant.”

      Two years ago she received death threats and was the target of racist attacks, which she reported to police, recounting them on her social media posts.

      But police said a man who has confessed to the rape and murder of the farmer was an ex-employee who, they said, allegedly acted for “economic reasons”.

      The UN refugee agency said it was “pained” by Gudeta’s death, and that her entrepreneurial spirit “demonstrated how refugees can contribute to the societies that host them”.

      “Despite her tragic end, the UNHCR hopes that Agitu Ideo Gudeta will be remembered and celebrated as a model of success and integration and inspire refugees that struggle to rebuild their lives,” the agency said.

      “We spoke on the phone last week’’, said Ghermandi. “We spent two hours speaking about Ethiopia. We had plans to get together in the spring. Agitu considered Italy her home. She used to say that she had suffered too much in Ethiopia. Now Agitu is gone, but her work mustn’t die. We will soon begin a fundraising campaign to follow her plan for expanding the business so that her dream will live on.”

      Gudeta would have turned 43 on New Year’s Day.

      https://www.theguardian.com/global-development/2021/jan/01/tributes-paid-to-ethiopian-refugee-farmer-who-championed-integration-in

    • Dalla ricerca di eroi alla costruzione di progetti comunitari. Perché è importante cambiare narrazione

      Del bisogno di eroi

      La storia del passato, così come la cronaca quotidiana, pullula di storie di eroi che troneggiano nell’immaginario collettivo. Quello di eroi ed eroine è un bisogno antico, che riflette la necessità di costruire cognitivamente il mondo reale per mezzo di narrative che ci permettano di affidare ruoli e connotati chiari a singoli individui e gruppi sociali, soddisfacendo il nostro bisogno di certezze che affonda le radici tanto nella mitologia classica quanto nel pensiero cristiano e che sostengono la costruzione della nostra moralità culturale e senso dell’etica.

      Si tratta però di un bisogno che è ancora largamente presente nelle società contemporanee, a dispetto dei progressi indotti dal processo di formazione del diritto moderno, che ha portato a distinguere in maniera netta tra ciò che è lecito e ciò che lecito non è. Questo processo non è infatti riuscito, se non in astratto attraverso artifici teorici, a superare la dimensione individualistica (Pisani, 2019). Di qui il perdurare del bisogno di eroi, che continua a essere percepito come rilevante perché offre un’efficace e facile via di fuga. Consente, talvolta inconsapevolmente, di banalizzare situazioni e fenomeni complessi, interpretarli in maniera funzionale alla nostra retorica e giustificare l’inazione.

      Se l’obiettivo è però innescare profondi cambiamenti sociali all’insegna di una maggiore giustizia sociale e lotta alle profonde disuguaglianze del nostro tempo, allora non è di singoli eroi che si dovrebbe andare alla ricerca, ma di una diversa narrazione che faccia assegnamento sull’impegno autentico delle comunità. Comunità locali che sono sempre più chiamate a svolgere un ruolo rilevante nella costruzione sia di sistemi di welfare di prossimità, sia di nuovi modelli di produzione a larga partecipazione, in risposta a una pluralità di bisogni e sfide incompiute che spaziano dall’inclusione di persone vulnerabili fino alla gestione di beni comuni come la salute, il territorio, l’energia.[1]

      Quest’articolo prende le mosse da una convinzione di fondo. Nonostante il ruolo importante che svolgono nel generare benessere sociale, le comunità locali stentano ad essere riconosciute come protagoniste di un processo di cambiamento.

      Responsabile della loro scarsa visibilità e incisività non è solo l’insufficiente riconoscimento politico, ma anche una narrazione incoerente di cui si fanno sovente portatrici anche le organizzazioni di terzo settore che gli interessi delle comunità promuovono. Una narrazione spesso incentrata sul culto di singole personalità che, mettendo in ombra l’ancoraggio comunitario, rischia di incrinare l’impatto generativo del terzo settore.

      Dopo una riflessione sul perché bisognerebbe diffidare delle narrazioni idealizzate e sugli effetti del pathos degli eroi, l’articolo si sofferma su un caso specifico, quello di Agitu Ideo Gudeta, assassinata sul finire del 2020 da un suo collaboratore. Quindi, prendendo le mosse da questa drammatica vicenda, gli autori si soffermano sulle ragioni che farebbero propendere per la sostituzione degli eroi con progetti collettivi, sollecitando le organizzazioni di terzo settore, in primis, a cambiare narrazione.
      Pathos degli eroi

      Gli esempi di persone, professionisti e politici che sono stati idealizzati in virtù di reali o presunti talenti o gesta sono molteplici e coinvolgono frange della società civile – sia conservatrici e reazionarie, sia progressiste – così come il mondo della politica. Eroi che, spesso in virtù di altrettante semplificazioni, da figure mitologiche sono stati di punto in bianco trasformati in demoni o in capri espiatori, lasciando volutamente in ombra la complessità dei contesti, le relazioni, le fragilità, le emozioni e i comportamenti, spesso controversi, che accompagnano ogni essere umano, sia nei momenti di gloria, sia in quelli più bui.

      Nell’ambiente conservatore spicca la parabola di Vincenzo Muccioli, santificato negli anni ’80 come salvatore di migliaia di giovani spezzati dall’eroina, e poi demonizzato dai mezzi di informazione, prescindendo da un’analisi approfondita della sua controversa iniziativa. Tra gli esempi di persone e professionisti che sono stati santificati e poi travolti da un’onda di retorica colpevolista vi sono gli infermieri e i medici, celebrati come supereroi allo scoppio della pandemia Covid-19, passati nel secondo lockdown ad essere additati come appestati e untori, quando non complici di una messa in scena.[2]
      Emblematico è anche il caso dei volontari, portati puntualmente alla ribalta della cronaca come angeli durante catastrofi e crisi naturali, per poi svanire nel nulla in tempi non emergenziali, a dispetto del loro prezioso contributo quotidiano per migliorare la qualità della vita delle persone più vulnerabili.[3]
      Con riferimento all’ambiente più militante e progressista si distingue Mimmo Lucano, ex sindaco di Riace, passato dall’essere innalzato a mito dell’accoglienza dalla stampa e dal sistema SPRAR, in virtù dell’esperienza pionieristica sperimentata dal suo Comune, a essere abbandonato e attaccato da una parte dei media. Il cambio di atteggiamento nei confronti di Lucano coincide con la controversa vicenda giudiziaria che lo vede coinvolto per favoreggiamento dell’immigrazione e per la gestione di progetti di accoglienza, dopo che il suo Comune è stato per anni pressato dal Viminale e dalla Prefettura affinché ospitasse un gran numero di richiedenti asilo, rifiutati da altri progetti di accoglienza (Procacci, 2021). Nel mondo della politica istituzionale primeggia l’attuale santificazione di Mario Draghi, acclamato come unico possibile salvatore di un Paese al collasso dopo essere stato considerato un simbolo dei poteri finanziari forti negli anni della crisi economica globale (Dominjanni, 2021).
      Perché diffidare degli eroi?

      Le ragioni che portano a diffidare degli eroi sono molteplici. I riflettori accesi esclusivamente sulla dimensione dell’eccellenza[4]
      distolgono l’attenzione da tutto ciò che condiziona le azioni dell’eroe, come i contesti istituzionali e ambientali, incluso il bagaglio di risorse, non solo economiche ma anche sociali e culturali, su cui il singolo fa assegnamento. A influenzare i percorsi che portano alle presunte gesta eccezionali di chi viene incoronato come eroe, ci sono comunità e organizzazioni, più o meno coese, composte da una pluralità di individui che si relazionano tra di loro per contribuire, in base al ruolo ricoperto, al raggiungimento di obiettivi condivisi. Anche le scelte dell’imprenditore più autoritario e accentratore, sono condizionate dalle persone e dall’ambiente con cui è interconnesso. Il potenziale innovativo non è quindi un dono che gli dei fanno a pochi eletti (Barbera, 2021), ma un processo complesso che per essere compreso appieno presuppone un’analisi articolata, che ricomprende una pluralità di elementi economici, sociali e relazionali. Elementi che le analisi fondate sugli eroi nella maggior parte dei casi ignorano, riconducendo sovente il successo dell’iniziativa idealizzata esclusivamente a un’intuizione del singolo.

      A fomentare una narrazione personalistica ha contribuito lo storytelling che ha fatto dell’innovazione il mantra dominante (Barbera, 2021). Responsabile è principalmente la retorica di stampo neoliberista, incentrata sul mito dell’imprenditore individuale, che ha assoggettato la maggior parte dei campi del sapere, arrivando a giustificare le disuguaglianze poiché conseguenti a un processo liberamente accettato dove ognuno ha pari opportunità di accesso al mercato e alla proprietà (Piketty, 2020). Di qui la riconversione del cittadino in homo oeconomicus, orientato non più allo scambio come nel liberismo classico, bensì alla valorizzazione di sé stesso in quanto capitale umano (Dominjianni, 2017). Una parte della letteratura sul management del terzo settore ha introiettato questa logica, proiettandola nella figura eroica dell’imprenditore sociale (Waldron et al., 2016; Miller et al., 2012; Dacin et al., 2011; Short et al., 2009; Zahra et al., 2009; Bornstein, 2007; Martin, Osberg, 2007; Austin et al., 2006).[5]
      Sottolineando il connubio tra tratti etici e competenze creative e leadership, che permetterebbero all’imprenditore sociale di assumersi i rischi necessari a raggiungere obiettivi sociali straordinari, questa letteratura ha trascurato i processi organizzativi e decisionali che sono alla base del funzionamento delle diverse organizzazioni (Petrella, Battesti, 2014).

      Il culto degli eroi ha così contribuito ad allontanare l’attenzione da alcune caratteristiche precipue di associazioni e cooperative, tra cui in primis l’adozione di modelli di governo inclusivi ad ampia partecipazione, che dovrebbero favorire il coinvolgimento di una pluralità di portatori di interesse nei processi decisionali, in rappresentanza dei diversi gruppi sociali che abitano un territorio (Sacchetti, 2018; Borzaga e Galera, 2016; Borzaga e Sacchetti, 2015; Defourny e Borzaga, 2001).[6]
      Ciò si verifica, ad esempio, quando una organizzazione di terzo settore costituita su basi democratiche, è identificata con il nome di un singolo eroe: un fondatore, un religioso che – anche quando non ricopra effettivamente cariche formali apicali – si riconosce come ispirazione e figura carismatica. Sono casi in cui talvolta il percorso di sviluppo dell’ente passa in secondo piano rispetto a quello di un singolo individuo il cui nome è di per sé evocativo dell’intera organizzazione.
      Gli effetti delle narrazioni eroicizzate

      L’immediata spendibilità comunicativa delle narrazioni fondate su figure eroiche spiega perché esse siano largamente preferite da una parte rilevante della politica, da molti osservatori e dalla quasi totalità degli operatori dell’informazione rispetto a studi analitici volti a comprendere i fenomeni sociali e a rendere conto ai cittadini e agli attori esterni delle scelte di policy compiute. Di qui l’incapacità di comprendere le problematiche che affliggono la società contemporanea e la proiezione artificiale in una figura erta a simbolo, non senza implicazioni negative.
      Allontanano dall’individuazione di possibili soluzioni

      Oltre a offuscare il contesto di appartenenza, la retorica dell’azione straordinaria allontana l’attenzione da quello che dovrebbe essere il corretto funzionamento di qualsiasi sistema, a livello macro, così come a livello micro. Nelle narrazioni incentrate sugli eroi non c’è spazio né per analisi valutative comparate, né tantomeno per riflessioni su come dovrebbe funzionare, ad esempio, un’organizzazione.

      Scoraggiando la correttezza analitica su temi di rilevanza pubblica e disincentivando qualsiasi tipo di studio volto a misurare l’efficacia di singole iniziative di welfare o il loro impatto sull’occupazione e il benessere della collettività, le narrazioni eroicizzate impediscono di indagare la realtà in maniera approfondita. Di conseguenza, non consentono di comprendere le implicazioni, non solo economiche ma anche in termini di efficacia, che sono connesse alle diverse soluzioni di policy.

      La tendenza ad analizzare la realtà in maniera superficiale, spesso in nome di un’imperante “politica del fare”, ci allontana quindi dall’individuazione di possibili soluzioni ai problemi che affliggono le società contemporanee. I riflettori accesi su una singola esperienza nel campo delle dipendenze hanno per molto tempo impedito un confronto serio sull’efficacia degli interventi di riabilitazione sperimentati dalle diverse realtà di accoglienza, non solo in termini di disintossicazione, ma anche di reinserimento nel tessuto sociale delle persone accolte. L’esaltazione della figura di Vincenzo Muccioli ha contribuito a trascurare negli anni ‘80 le oltre 300 iniziative di accoglienza di tossicodipendenti che in quegli stessi anni stavano sperimentando percorsi di riabilitazione alternativi basati sull’ascolto individuale, la responsabilità e la condivisione comunitaria. Realtà che, basandosi su uno scambio tra contributi volontari e competenze professionali (sociologici, psicologi, educatori, psichiatri, ecc.), prendevano le mosse a partire dall’esperienza di organizzazioni già radicate come il Gruppo Abele, San Benedetto al Porto e la Comunità di Capodarco, così come nuove esperienze, tra cui il Ceis, Exodus, Saman, Villa Maraini a Roma e la comunità Betania a Parma (De Facci, 2021). Tra le tante comunità di accoglienza e recupero nate tra gli anni ’70 e ’80, particolarmente interessante è quella trentina di Camparta, che è stata recentemente raccontata da alcuni dei suoi protagonisti. Promossa su iniziativa di uno psicoterapeuta d’impronta basagliana e animata da ideali libertari e comunitari, Camparta ha sperimentato un metodo di riabilitazione olistico, fondato su un percorso di ricerca interiore, confronto e rifondazione culturale a tutto campo (I ragazzi di Camparta, 2021).

      La narrazione fortemente polarizzata tra posizioni idealizzate pro e anti migranti continua a impedire un’analisi rigorosa e sistematica del fenomeno migratorio che possa fornire utili indicazioni di policy su come andrebbe gestita l’accoglienza di richiedenti asilo e rifugiati entro una visione di sviluppo locale piuttosto che secondo una logica emergenziale. L’idealizzazione di Mimmo Lucano ha distolto l’attenzione dalle tante altre esperienze di accoglienza di cui l’Italia è ricca. Iniziative che, prendendo in alcuni casi ispirazione dall’iniziativa pionieristica di Riace, hanno saputo innescare processi di sviluppo a livello locale grazie ad una proficua collaborazione tra enti di terzo settore e enti locali (Galera, Borzaga, 2019; Lucano, 2020).

      Coprendo le nefandezze e le carenze di un sistema sanitario al collasso, la celebrazione di medici e infermieri come angeli durante il primo lockdown ha ritardato una riflessione quanto mai necessaria su come dovrebbe essere riformato il sistema sanitario per renderlo maggiormente in grado di gestire le attuali sfide socio-sanitarie, così come quelle all’orizzonte per effetto dell’allevamento industriale intensivo, del massiccio impiego di antibiotici in allevamento e dei cambiamenti climatici (Galera, 2020; Tamino, 2020).

      A livello organizzativo, le narrazioni incentrate sull’azione straordinaria degli eroi imprenditori incoraggiano sistematicamente sia l’adozione di strumenti di management, sia l’adesione a culture organizzative che, svilendo la componente della partecipazione, indeboliscono la capacità del terzo settore di incidere a livello locale; e influenza, in modo negativo, pure le politiche, laddove, ad esempio nelle scelte di finanziamento, venga privilegiata l’idea “innovativa”[7]
      rispetto alla capacità di costruire legami di comunità e di rafforzare soggetti collettivi e inclusivi.

      A livello di sistema, l’impatto generativo del terzo settore è nondimeno minato dall’incapacità – insita in ogni idealizzazione – di discernere tra elementi non trasferibili, perché legati a particolari condizioni congiunturali e di contesto favorevoli, ed elementi “esportabili”. Tra questi, ad esempio, modelli di servizio, strumenti di lavoro, strategie di collaborazione o forme dell’abitare che, essendo stati sperimentati con esiti positivi, potrebbero essere modellizzati e replicati su più ampia scala, qualora liberati dal giogo dell’eroe.
      Forniscono l’alibi per rifugiarsi nell’inazione

      Tra i gruppi idealizzati rientrano i volontari e gli operatori impegnati in prima linea nelle situazioni emergenziali generate da catastrofi naturali. Nel caso dei volontari, la tendenza predominante è mitizzarne il coinvolgimento durante le emergenze e ignorarne sistematicamente il contributo nella vita quotidiana a sostegno delle persone più vulnerabili o del territorio che abitiamo per contenerne la fragilità.

      Tra gli esempi di mobilitazioni di volontari idealizzate vi sono quelle avvenute in occasione di nubifragi e terremoti. Tra queste l’alluvione che nel 1966 cosparse Firenze di acqua e fango, causando gravissimi danni sia alle persone sia al patrimonio artistico (Silei, 2013). Ulteriori esempi di mobilitazioni comunitarie sono rappresentati dal terremoto del 2012 in Emilia e dall’alluvione di Genova nel 2014. Catastrofi naturali che hanno attivato una catena di solidarietà in grado di compensare, almeno in parte, l’assenza di un’organizzazione centralizzata capace di gestire opportunamente le emergenze.

      L’uso di espressioni improprie come “angeli” e “eroi” mette tuttavia in ombra la normalità dell’azione di milioni di cittadini che nelle associazioni o individualmente nei loro posti di lavoro, in strada o su internet, chiedono l’attenzione delle istituzioni, anche prima delle emergenze, denunciano gli abusi e si battono per i propri diritti (Campagna #nonsonoangeli, 2014).[8]
      La mitizzazione dei volontari nei momenti di crisi non solo svilisce il loro prezioso contributo nella quotidianità. Appigliandosi al pretesto che l’impegno sia appannaggio di pochi eletti, l’idealizzazione offre ai così detti “cittadini ordinari” l’alibi per rifugiarsi nell’inazione.
      Scoraggiano la costruzione di un sistema valoriale alternativo

      Il pathos suscitato dagli eroi offre nondimeno la scorciatoia per non impegnarsi nella costruzione di un sistema valoriale coerente con i principi e i valori dichiarati. Il sistema di riferimenti valoriali riprodotto dall’eroe permette, infatti, di aggregare consenso in maniera immediata, senza alcuna fatica. Diversamente, un percorso di produzione valoriale sociale in grado di innescare cambiamenti consapevoli richiederebbe sia un impegno rilevante in termini di ascolto, confronti e negoziazioni volti a tracciare un itinerario di azione condiviso, sia tempi considerevoli.

      Di qui l’effimera illusione che l’eroe, consentendo di conseguire approvazione e sostegno nel breve termine, possa aiutarci a sostenere il nostro sistema valoriale in maniera più efficace. Le storie di eroi ci mostrano, invece, come i sistemi basati sull’idealizzazione siano nel medio e lungo periodo destinati a produrre l’effetto contrario. Creando una frattura netta tra gli eroi e i non eroi, influenzano in senso antisociale i comportamenti collettivi e individuali (Bonetti, 2020). E così facendo, ci allontanano da quello che dovrebbe essere il modello di società più rispondente al sistema valoriale che vorremmo promuovere.
      Incoraggiano la polarizzazione tra “buoni” e “cattivi”

      Di conseguenza, oltre a non contribuire a risolvere spinosi problemi sociali, le narrazioni idealizzate favoriscono una polarizzazione tra “buoni” e “cattivi” in cui le posizioni contrapposte si alimentano a vicenda, compromettendo il dialogo e la gestione dei conflitti.

      La tendenza a polarizzare è una prassi diffusa nel settore dell’informazione, incline a esaltare o distruggere personaggi simbolo (Sgaggio, 2011), così come tra opinionisti, osservatori, ricercatori, esperti e tra le organizzazioni della società civile.

      Quella della polarizzazione e categorizzazione è tuttavia una tendenza a cui siamo tutti soggetti, spesso inconsapevolmente. Siamo attratti maggiormente da notizie e informazioni che siano in grado di confermare le nostre interpretazioni del mondo, mentre siamo respinti magneticamente da tutto ciò che mette in discussione le nostre certezze o alimenta dubbi. Elaborare messaggi che si allineano con le nostre ideologie richiede, non a caso, uno sforzo cognitivo considerevolmente minore rispetto alla messa in discussione delle nostre sicurezze (Michetti, 2021).

      L’inclinazione a semplificare e categorizzare è in una certa misura una reazione incontrollata, indotta dall’esigenza di difenderci dal bombardamento di informazioni a cui siamo sottoposti sistematicamente. Una reazione che rischia di essere esasperata dallo stato emotivo di vulnerabilità a livello individuale e collettivo in cui ci troviamo a causa della pandemia. L’essere più fragili ci rende, infatti, più facilmente preda di abbagli e simboli in cui proiettare paure, ambizioni e desideri di cambiamento in positivo.
      Esasperano le fragilità delle persone idealizzate

      In mancanza della consapevolezza di essere oggetto di idealizzazione, la mitizzazione può avere conseguenze deleterie anche sulla persona idealizzata. Come alcune storie di eroi ci mostrano, l’idealizzazione può portare a una progressiva esasperazione di fragilità latenti e, nei casi estremi, a una dissociazione cognitiva. Di qui lo sviluppo – nelle persone borderline – di disturbi narcisistici e megalomani, che possono accelerare la caduta del mito, sempre al varco quando vi è un processo di santificazione in atto.[9]

      A prescindere dall’evoluzione dell’idealizzazione, delle competenze, talenti o accuse di cui può essersi macchiato il presunto eroe, si tratta di un percorso a termine, nella maggior parte dei casi destinato a lasciare spazio alla solitudine non appena la stagione della gloria si esaurisce, talvolta accompagnata dalla dissacrazione della figura dell’eroe.
      Il caso della pastora Agitu Ideo Gudeta e della “Capra Felice”

      La recente idealizzazione della pastora etiope Agitu Ideo Gudeta, titolare dell’azienda agricola “La Capra Felice”, esaltata a seguito della sua uccisione, confermano il bisogno compulsivo di eroi che affligge una rilevante fetta di società, in questo caso quella più militante e attenta alla giustizia sociale, ai valori della solidarietà e dell’antirazzismo. La sua storia è molto conosciuta.

      Agitu Ideo Gudeta nasce nel 1978 in Etiopia. Emigra in Italia per motivi di studio ma, appena laureata, torna nella sua terra d’origine per combattere contro il land-grabbing. Dopo aver ricevuto pesanti minacce per il suo impegno contro le multinazionali, rientra come rifugiata in Italia e avvia in Trentino un allevamento di ovini di razza pezzata mòchena, una specie autoctona a rischio di estinzione, e un caseificio, La Capra Felice, i cui prodotti biologici e gli intenti ambientalisti la portano ad ottenere riconoscimenti anche da Slow Food e da Legambiente. Per la sua attività Agitu Ideo Gudeta recupera un pascolo di oltre 10 ettari in stato di abbandono e occupa nel corso degli anni numerosi giovani richiedenti asilo e rifugiati.

      Quello di Agitu Ideo Gudeta è un racconto ineccepibile di cui tanti attivisti si sono innamorati, estrapolando pezzi della sua storia che calzavano a pennello con la loro retorica. Il suo percorso ha trovato terreno fertile nelle narrazioni sull’inclusione, nelle analisi di buone pratiche di imprenditoria migrante e femminista, nelle storie di rivitalizzazione di aree interne, negli esempi di recupero di specie animali autoctone a rischio di estinzione, e nella lotta contro il land-grabbing.

      La maggior parte delle analisi, in particolare quelle realizzate dopo la sua uccisione, si è tuttavia limitata ad una descrizione superficiale che ha sottovalutato le caratteristiche di un contesto contraddistinto da una molteplicità di sfide e criticità legate in primo luogo al settore di attività, la pastorizia, notoriamente a rischio di sfruttamento per le caratteristiche intrinseche a tutte le attività agricole. Si tratta di attività esposte a una molteplicità di fattori di incertezza; a quelli produttivi e di mercato si aggiungono rischi climatici, ambientali e istituzionali legati al cambio di normative e regolamenti, che condizionano fortemente le entrate economiche, specie delle aziende agricole di piccole dimensioni.

      Tra le caratteristiche di contesto rientra anche il tipo di territorio: la Valle Dei Mòcheni, un’area alpina periferica dove esistono ancora regole antiche che governano i rapporti tra i membri della comunità. Infine, un ulteriore elemento di complessità è legato alla tipologia di lavoratori impiegati dalla Capra Felice: richiedenti asilo e rifugiati, ovvero persone fragili che mostrano, in generale, un’alta vulnerabilità spesso dovuta a disturbi post-traumatici da stress (Barbieri, 2020).[10]
      Queste sfide e criticità si sono intrecciate con le difficoltà legate a un processo di sviluppo imprenditoriale che la Capra Felice ha intrapreso in un momento di grave instabilità e recessione economica.

      A dispetto delle drammatiche circostanze in cui i fatti si sono svolti, la retorica che potremmo chiamare della beatificazione seguita all’uccisione di Agitu Ideo Gudeta non ha lasciato alcuno spazio alla riflessione critica. Non solo le istituzioni pubbliche e gli operatori dell’informazione, ma anche molti politici e organizzazioni di terzo settore si sono rifugiati nella facile consacrazione dell’eroina, piuttosto che interrogarsi sulle fragilità dell’ambiente in cui Agitu Ideo Gudeta operava, sulle difficoltà incontrate da lei e dai suoi collaboratori, e persino sulle concause che potrebbero aver portato alla sua uccisione.

      Mentre si sono sprecate le parole per “eroicizzarla”, nessuno si è interrogato sulla qualità del lavoro, sul tipo di relazione lavorativa che la Capra Felice instaurava con i giovani richiedenti asilo e sull’esito dei loro percorsi di integrazione.

      Chi erano e che ruolo avevano i collaboratori della Capra Felice? Quanti richiedenti asilo hanno lavorato nel corso degli anni e in che misura e da chi erano seguiti nei loro percorsi di inclusione? Qual era il turn over dei lavoratori stranieri? Che rapporto avevano i collaboratori della Capra Felice con il territorio e la comunità locale? Dove vivono e lavorano ora gli ex lavoratori? Nel caso di lavoratori particolarmente fragili, qual era il ruolo dei servizi sociali e sanitari? Il percorso di sviluppo imprenditoriale della Capra Felice è stato seguito da qualche incubatore di impresa e, in caso negativo, perché no?

      Queste sono solo alcune delle domande su cui si sarebbe dovuto a nostro avviso interrogare qualsiasi osservatore non superficiale, interessato a comprendere e a sostenere i percorsi di accoglienza e inclusione sociale e lavorativa delle persone fragili.
      Progetti collettivi al posto di eroi e eroine

      La storia tragica di Agitu Ideo Gudeta sembra essere anche la storia di una società debole e fallimentare nel suo complesso, non solo di un’onda retorica che ha attraversato i mezzi di informazione e i social network per creare al suo centro l’eroina.

      Il fatto che la sua morte abbia generato un bisogno di santificazione e una gogna mediatica nei confronti dell’accusato, invece che sollecitare cordoglio e un esame di coscienza collettiva, smaschera un vuoto su cui forse varrebbe la pena riflettere.

      Un vuoto che può essere riempito solo con azioni concrete e durevoli, che siano il frutto di progetti collettivi a livello comunitario. A questo scopo, servono iniziative di autentica condivisione che aiutino a governare la complessità, a riconoscere le situazioni di fragilità e a prevenire e gestire i conflitti che inevitabilmente abitano i contesti sociali (Sclavi, 2003). A supporto di queste iniziative, c’è bisogno di una nuova narrazione, autentica e costruttiva, che sia innanzi tutto capace di apprendere dagli errori e dai fallimenti affinché le falle del nostro tessuto sociale non permettano più il perpetrarsi di simili tragedie. Quindi, una narrazione che non rifugge il fallimento e non lo percepisce come un pericolo da mascherare a qualsiasi costo, ma come un’opportunità di crescita e di cambiamento.

      Rispetto a quella che nutre gli eroi, è un tipo di narrazione di senso, incline ad alimentare una responsabilità collettiva e una nuova consapevolezza sociale, che può favorire un ribaltamento valoriale in senso solidale. È però una narrazione molto più faticosa da sviluppare. Presuppone, infatti, un’azione collettiva impegnativa in termini di relazioni, negoziazioni e confronti, che deve giocoforza poggiare sulla creazione di spazi di aggregazione e di collaborazione. Questa nuova narrazione non può che nascere da un rinnovato impegno civico di ciascuno di noi, in quanto cittadini responsabili che, praticando la solidarietà, prefigurano un cambiamento e un futuro possibile dove la cittadinanza attiva non è l’eccezione ma la costante.[11]

      Di qui la necessità di sostituire l’emulazione verbale e la ben sedimentata narrativa dell’eroe, normativamente accettata da un uso millenario, con un nuovo ordine normativo significante della realtà.
      Come sostenere la creazione di comunità accoglienti e inclusive

      La crisi della democrazia rappresentativa, la sfiducia nei partiti e l’allontanamento dalla politica hanno da tempo acceso i riflettori sulla società civile, organizzata e non, in quanto spazio di discussione e confronto, finalizzato non solo ad elaborare efficaci strategie in risposta a bisogni sempre più complessi, ma anche a prevenire e gestire le fragilità umane e i conflitti tra gruppi sociali contrapposti.

      Di fronte alla crisi epocale dei modelli politici e produttivi tradizionali, sono sempre più numerosi i dibattiti su come, in quale misura e attraverso quali strumenti, le comunità locali possano intervenire concretamente sulle profonde disuguaglianze economiche, sociali, territoriali che affliggono il nostro Paese, ribaltando i paradigmi dominanti e innescando cambiamenti profondi a vantaggio dei più deboli e della collettività.

      La storia, quella più lontana e quella più recente, ci mostra come spesso la forza della comunità risieda nel bagaglio di valori, tradizioni e relazioni fiduciarie, che sono radicati nel tessuto sociale e vissuto collettivo. Ed è questo bagaglio relazionale e valoriale che ha permesso in moltissimi casi alle comunità di sopravvivere e rigenerarsi nel corso della storia, spesso a seguito di eventi traumatici come calamità naturali, crisi economiche e sanitarie. Ma la storia ci riporta anche molti esempi di comunità in cui la valorizzazione delle identità locali ha originato fenomeni di chiusura particolaristica. Comunità esclusiviste che si sono e in molti casi continuano a identificare l’altro con il male (Bonomi, 2018; Langer, 1994).

      La comunità locali sono, quindi, lontane dall’essere sempre e comunque virtuose.

      Cosa fa pertanto la differenza tra una comunità e l’altra? Per diventare accoglienti e inclusive, le comunità devono potersi esprimere attraverso quelle organizzazioni della società civile che sono proiettate verso il bene comune e si avvalgono del coinvolgimento di una pluralità di portatori di interesse, in rappresentanza dei diversi pezzi di società che abitano un territorio. Sono quindi le organizzazioni di terzo settore maggiormente radicate sul territorio che andrebbero sostenute dalle politiche pubbliche all’interno di una cornice collaborativa in cui, anziché gestire prestazioni per conto dell’ente pubblico (Borzaga, 2019), il terzo settore dovrebbe configurarsi come un attivatore di risposte sociali innovative, che fanno leva sulla prossimità ai territori e alle persone, incluse quelle vulnerabili e disinformate, normalmente ai margini delle dinamiche di cambiamento (Manzini, 2018).

      Se è vero, come da più parti sottolineato, che la politica è in gran parte responsabile dello scarso riconoscimento della società civile organizzata, l’insufficiente apprezzamento del suo valore aggiunto è ascrivibile anche ad alcune prassi, culture e comportamenti organizzativi messi in atto dalle stesse organizzazioni di terzo settore. Tra questi, una retorica – quella degli eroi – incoerente con la loro natura, che ha generato atteggiamenti autoreferenziali e ha alimentato uno scollamento di molte organizzazioni di terzo settore dalle loro comunità di appartenenza. Una delle sfide che il terzo settore dovrebbe far propria è, quindi, a nostro avviso l’archiviazione, una volta per tutte, della retorica dell’eroe e dell’eroina e la sua sostituzione con una narrazione autentica e costruttiva che sia in grado di alimentare un’attiva partecipazione della cittadinanza alla gestione del bene comune.

      DOI: 10.7425/IS.2021.02.10

      Bibliografia

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      Note

      La nozione di bene comune fa riferimento all’insieme delle risorse necessarie allo sviluppo della persona ed all’esercizio dei suoi diritti fondamentali. Presuppone condizioni di eguaglianza nell’accesso o utilizzo degli stessi. Sul concetto di beni comuni si rimanda ai lavori di E. Olstrom [tra cui: Olstrom E. (1990), Governing the Commons: The Evolution of Institutions for Collective Action, Cambridge University Press, Cambridge UK]. Nel sistema italiano una definizione di riferimento è quella formulata dalla Commissione Rodotà nel 2008: “Cose che esprimono utilità funzionali all’esercizio dei diritti fondamentali nonché al libero sviluppo della persona”.
      https://nti.apet118.it/home
      “Quanto vale il volontariato in Italia? Istat, CSVnet e FVP lanciano la prima sperimentazione del Manuale ILO sul lavoro volontario”: https://www.csvnet.it/csv/storia/144-notizie/1226-quanto-vale-il-volontariato-in-italia-istat-csvnet-e-fvp-lanciano-i-dati
      Di qui l’elogio di chi ce la fa e “merita” (Piketty, 2020). Per un’analisi critica del “merito” si rimanda a Sandel (2020).
      Con riferimento alle critiche si veda John McClusky (2018).
      Modelli di governance che sono supportati da vincoli normativi o statutari – come il vincolo alla non distribuibilità degli utili (non-profit distribution constraint) e l’asset lock – pensati per garantire la sopravvivenza nel tempo dell’inclusività e dell’interesse generale perseguito.
      Approccio che vede l’intervento sociale in analogia all’innovazione tecnologica, dove una mente geniale, chiusa nel suo garage, inventa qualcosa che rivoluziona la vita di tutti.
      La campagna #nonsonoangeli prese avvio all’indomani dell’ultima alluvione di Genova dall’esigenza di ridefinire il ruolo del volontariato e della percezione di questi per i media, promuovendo da un lato una comunicazione meno stereotipata dell’impegno dei cittadini, in caso di emergenza e non, per il bene comune, e dall’altro una conoscenza del volontariato e della solidarietà così come queste si manifestano. https://nonsonoangeli.wordpress.com/2016/06/08/roma-8-giugno-2016-on-sono-angeli-il-volontariato-tra-stere
      Si veda a questo proposito: https://socialimpactaward.net/breaking-the-myth-of-hero-entrepreneurship - http://tacklingheropreneurship.com
      Si veda anche: https://mediciperidirittiumani.org/studio-salute-mentale-rifugiati - https://archivio.medicisenzafrontiere
      https://www.cesvot.it/comunicazione/dossier/hanno-detto-di-nonsonoangeli

      https://www.rivistaimpresasociale.it/rivista/articolo/dalla-ricerca-di-eroi-alla-costruzione-di-progetti-comunitari

      #héros #narration #imaginaire_collectif #récit #moralité_culturelle #éthique #justice_sociale #contre-récit #communautés_locales #pathos #individualisation #Lucano #Mimmo_Lucano #Domenico_Lucano #excellence #storytelling #innovation #néo-libéralisation #libéralisme #management #leadership #figure_charismatique #charisme #Riace #idéalisation #polarisation #simplification #catégorisation #fragilisation #solitude #Capra_Felice #responsabilité_collective #société_civile

  • « La stratégie de Facebook, c’est acquérir, copier ou tuer (les concurrents) »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/12/21/la-strategie-de-facebook-c-est-acquerir-copier-ou-tuer-les-concurrents_60641

    Le professeur de communication Charles Cuvelliez et le cryptographe Jean-Jacques Quisquater analysent, dans une tribune au « Monde », la nouvelle approche de la concurrence que manifeste la plainte déposée par l’administration américaine contre Facebook

    Tribune. Le 9 décembre, la Federal Trade Commission (FTC), la puissante agence américaine de concurrence et de protection des consommateurs, a déposé une plainte contre Facebook pour atteinte à la concurrence. Elle n’y va pas par quatre chemins : considérant que les réseaux sociaux constituent un nouveau marché, elle déclare Facebook en abus de position dominante. Elle ne réclame rien de moins que le démantèlement de Facebook en lui retirant Instagram et WhatsApp.

    Les Etat-Unis brûlent ainsi les étapes de la politique de la concurrence, passant directement des amendes salées mais sans grand effet au grand soir du démantèlement des monopoles, mesure qui n’a été appliquée que deux fois au XXe siècle, contre le pétrolier Standard Oil (1911) puis contre la compagnie de téléphone AT&T (1984).

    Certes, Facebook répondra que rien de ce qu’il fait ne porte préjudice au consommateur puisque son service est gratuit ! Car tout l’arsenal des lois anti-trust repose sur le fait qu’il y ait préjudice pour les consommateurs… Mais la FTC assimile bien le rachat d’Instagram en 2011, et celui de WhatsApp en 2014 comme des initiatives contraires à la concurrence, car n’ayant comme objectif, à une époque où Facebook craignait de rater le virage du mobile, que d’empêcher ces concurrents potentiels d’occuper le terrain.

    Une conception élargie des infractions à la concurrence

    Aujourd’hui, Facebook les maintient en vie sous son contrôle, dans le même but. Les sévères restrictions imposées aux développeurs qui veulent bénéficier de l’écosystème Facebook complètent le tableau : bannissement des fonctionnalités qui font de l’ombre à Facebook, interdiction de renvoyer à des réseaux sociaux concurrents (s’il y en a). La FTC est ainsi passée des (modestes) amendes infligées pour le mauvais usage des données privées à une conception beaucoup plus large des infractions aux règles de la concurrence.

    Le rapport de la Commission anti-trust du Congrès américain aura préparé le terrain. Il identifie bien deux barrières à l’entrée pour des concurrents : les données que Facebook a accumulées, mais aussi le coût social élevé à quitter Facebook. Quitter ce réseau n’est pas juste se priver de ses « amis », c’est se priver de l’accès à des groupes professionnels, et parfois aux administrations pour interagir avec elles.

    Or, Facebook ne peut pas sérieusement prétendre que Twitter, Snapchat et Pinterest sont des concurrents, ni même YouTube, pour accéder à de tels services. Passer chez un concurrent est d’ailleurs quasiment insurmontable : les autres réseaux sociaux, quand ils osent exister, ne sont pas interopérables avec Facebook.Retour ligne automatique
    Le risque d’une rupture technologique

    Or, personne ne va récupérer les photos, posts, discussions et connexions sur Facebook pour les installer un par un manuellement sur un réseau concurrent avec lequel il n’est pas familier. D’ailleurs, le téléchargement de toutes ces données sur Facebook est limité. Qui peut se permettre de quitter Facebook, se demande le rapport ? C’est se priver du volume grandissant des applications qui utilisent les fonctionnalités de Facebook, un des griefs de la FTC.

    Le marché de Facebook, c’est la minute d’attention. Les parts de marché de Facebook devraient être mesurées ainsi : le temps passé sur son réseau social versus celui passé sur Internet. Facebook n’est en réalité confronté qu’à la concurrence interne de sa propre famille de produits : Instagram ou WhatsApp. C’est un exemple unique de collusion interne au sein d’un monopole, en théorie sévèrement punie.

    Avec les photos pour l’un, les textos améliorés pour l’autre, ces deux-là risquaient de créer une concurrence sérieuse avec le mobile, comme outils disruptifs proposant des formes innovantes de réseau social : c’est bien pour cela que Facebook les a rachetés. Le temps leur a d’ailleurs donné raison, mais dans le giron de Facebook. Comme l’affirme la FTC, Facebook, développé avant les smartphones, savait très bien que les puissants effets réseaux dont il disposait pouvaient s’effondrer à l’occasion d’une rupture technologique.Retour ligne automatique
    14 millards de dollars pour acheter WhatsApp

    Facebook Messenger était à la peine contre WhatsApp, et Instagram était en avance pour l’utilisation des photos dans son application sociale. Facebook a acquis 63 sociétés depuis 2004, outre WhatsApp et Instagram. Il n’en a pas résulté 63 nouveaux produits « Facebook ». Des documents internes ont prouvé que l’acquisition de ces sociétés tenait quasi totalement à la menace potentielle de concurrence.

    Pourtant, quand la Commission européenne examina l’acquisition de WhatsApp, elle conclut que Facebook Messenger et Whatsapp n’étaient pas concurrents : on a dû bien rire à Menlo Park. Pour la Commission européenne, communiquer par WhatsApp ou Messenger n’aurait rien à voir avec des réseaux sociaux. Zuckerberg pensait visiblement autrement, au point de mettre 14 milliards de dollars sur la table en 2014 pour acheter WhatsApp.

    Les analystes financiers qui suivaient Facebook à l’époque, cités par la FTC, furent plus clairvoyants : Facebook, écrivaient-ils, est venu à bout d’une grave menace. De tels montants, ajoute la FTC, signaient le crime : la stratégie de Facebook, c’est acquérir, copier ou tuer (les concurrents). Quand Facebook ne put pas acquérir Snapchat, Mark Zuckerberg demanda immédiatement de copier son concept phare, à savoir du contenu posté pendant 24 heures.Retour ligne automatique
    Facebook veut faire oublier Internet

    Même chose pour Houseparty, que Facebook copia au point d’en diminuer de moitié le nombre de clients actifs en un an. On connaît mieux certaines conduites intrusives de Facebook parce qu’elles ont fait scandale. Par exemple, son application Onavo, présentée comme une sécurisation de la connexion des mobiles vers Internet, mais qui mesurait en réalité l’utilisation des autres applis par l’utilisateur.

    Apple a retiré Onavo de son Apple Store. Selon la FTC, cet espionnage n’avait pour but que de permettre à Facebook d’identifier les applis à succès pour mieux les neutraliser. Le successeur d’Onavo, Facebook Research, a fait lui aussi scandale, après que le site d’analyses technologiques TechCrunch a révélé que Facebook payait des jeunes pour le télécharger et se laisser espionner.

    Pour le congrès américain, Facebook veut faire oublier Internet, se transformer en une sorte de système d’exploitation ou de plate-forme de développement qui recueillerait tout ce qu’on pourrait imaginer d’applications sociales, sauf celles qui, parce que trop sociales et trop populaires grâce à lui, voient leur accès coupé… par Facebook.Retour ligne automatique
    De longs procès entre Facebook et l’administration américaine

    Ce fut le cas de MessageMe qui utilisait les données graphes de Facebook pour trouver les amis, devenant un concurrent dangereux de Facebook Messenger. Et quand il ne coupe pas l’accès, il applique sa politique et ses conditions d’accès à la tête du client, selon le degré de dangerosité. Sans oublier les chouchous : Amazon a eu accès à des fonctionnalités cachées de Facebook parce qu’il a associé Facebook à sa tentative de lancer un smartphone…

    Le remède proposé par la FTC est donc de séparer Facebook d’Instagram et WhatsApp, qui ont été les germes d’une concurrence possible. La FTC veut aussi lever les contraintes imposées par Facebook aux développeurs qui utilisent son écosystème, car ils sont aussi des germes de concurrence possible. Mais il faut s’attendre à des années de procès entre Facebook et l’administration américaine, et ces entraves à la concurrence pourront perdurer tant qu’il sera en cours. Avec son Digital Market Act et son Digital Service Act, l’Europe pourrait bien avoir dès lors une longueur d’avance : celle d’une régulation qui vise à prévenir de tels abus, et ne plus en être réduit à les punir quand le mal est fait.

    Charles Cuvelliez (Professeur à l’Ecole polytechnique de Bruxelles (université de Bruxelles)) et Jean-Jacques Quisquater (Professeur à l’Ecole polytechnique de Louvain (université de Louvain) et au Massachussets Institute of Technology /MIT)

    #Apple #Facebook #Instagram #WhatsApp #Onavo #domination #FTC

  • Google, Cisco and VMware join Microsoft to oppose NSO Group in WhatsApp spyware case
    https://techcrunch.com/2020/12/21/google-cisco-and-vmware-join-microsoft-to-oppose-nso-group-in-whatsapp-s

    A coalition of companies have filed an amicus brief in support of a legal case brought by WhatsApp against Israeli intelligence firm NSO Group, accusing the company of using an undisclosed vulnerability in the messaging app to hack into at least 1,400 devices, some of which were owned by journalists and human rights activists. NSO develops and sells governments access to its Pegasus spyware, allowing its nation-state customers to target and stealthily hack into the devices of its targets. (...)

    #NSO #Cisco #Google #Microsoft #VMWare #WhatsApp #Pegasus #smartphone #spyware #activisme #journalisme #écoutes #hacking (...)

    ##surveillance

  • NSO Group WhatsApp hack victims speak out, from India to Rwanda
    https://www.accessnow.org/nso-whatsapp-hacking-victims-stories

    Around the world, governments are using surveillance tools they have purchased from Israeli spyware firm NSO Group — the infamous creator of Pegasus — to monitor and crack down on human rights defenders. Access Now and our partners have repeatedly called on NSO Group and its investors to stop providing its products to countries who use them as tools of oppression, but the company has failed to take any meaningful steps to address these harms. Since 2016 — when UAE human rights activist Ahmed (...)

    #NSO #WhatsApp #Pegasus #smartphone #spyware #activisme #écoutes #surveillance #AccessNow (...)

    ##CitizenLab

  • #Déclarations de #blanchité : la non-performativité de l’#antiracisme

    « Déclaration de blanchité : la non-performativité de l’antiracisme » est un texte publié par #Sara_Ahmed en 2004 dans la revue Borderlands. Mouvements en publie aujourd’hui la première traduction française. Ahmed y discute la notion de blanchité (#whiteness) en analysant le sens social et la portée politique du fait de se déclarer blanc.he. Elle attire également l’attention sur la possibilité, toujours ouverte, de voir réitérées des formes de #privilège et d’#oppression au moment même où l’on cherche à les déconstruire et à les dépasser. Parce que ce texte explicite des questions et des outils conceptuels qui ont été saisis de manière relativement récente par les sciences sociales en France, et qui font aujourd’hui l’objet d’attaques dans le débat public, il est urgent et nécessaire de rendre ce texte accessible au plus grand nombre.

    https://mouvements.info/declarations-de-blanchite-la-non-performativite-de-lantiracisme

    #racisme

    ping @karine4 @cede

  • Facebook will move UK users to US terms, avoiding EU privacy laws
    https://www.theguardian.com/technology/2020/dec/15/facebook-move-uk-users-california-eu-privacy-laws

    Company is reportedly making the change partly because the EU privacy regime is among the world’s strictest Facebook will shift all its users in the United Kingdom into user agreements with the corporate headquarters in California, moving them out of their current relationship with Facebook’s Irish unit and out of reach of Europe’s privacy laws. The change takes effect next year and follows a similar move announced in February by Google. Those companies and others have European head offices (...)

    #Alphabet #Google #Facebook #Instagram #WhatsApp #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) #domination #BigData #OpenRightsGroup (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##législation
    https://i.guim.co.uk/img/media/c5cef8373c7536908074b841c046b5d39a12eec7/0_171_3500_2099/master/3500.jpg

  • The Smoking Gun in the Facebook Antitrust Case
    https://www.wired.com/story/facebook-ftc-antitrust-case-smoking-gun

    The government wants to break up the world’s biggest social network. Internal company emails show why. Imagine a popular social network that takes privacy super seriously. By default, your posts are visible only to people in your real-life community. Not only does the company not use tracking cookies, but it promises it never will. It even announces that future changes to the privacy policy will be put to a vote by users before implementation. It’s hard to imagine now, but such a social (...)

    #Facebook #Instagram #WhatsApp #procès #consentement #domination #BigData #FTC

  • Why Antitrust Suits Against Facebook Face Hurdles
    https://www.nytimes.com/2020/12/10/technology/facebook-antitrust-suits-hurdles.html?action=click&module=Top+Stories&pgtyp

    The U.S. and states cases against the social network are far from a slam dunk because the standards of proof are formidable. SAN FRANCISCO — When the Federal Trade Commission and more than 40 states sued Facebook on Wednesday for illegally killing competition and demanded that the company be split apart, lawmakers and public interest groups applauded. Senator Richard Blumenthal, Democrat of Connecticut, said, “Facebook’s reign of unaccountable, abusive practices against consumers, (...)

    #Facebook #Instagram #WhatsApp #domination #publicité #FTC

    ##publicité

  • Facebook lawsuits : the biggest tech battle yet, and one that is long overdue
    https://www.theguardian.com/technology/2020/dec/10/facebook-lawsuits-the-biggest-tech-battle-yet-and-one-that-is-long-over

    The biggest antitrust case in a generation has been compared to the years-long lawsuit against Microsoft in 1998 Facebook is facing perhaps its greatest existential threat yet as the company prepares to battle two antitrust lawsuits brought by the US government and more than 40 states. But while analysts are calling the crackdown an important step, whether the social media giant can be reined in remains to be seen. The lawsuits brought against Facebook on Wednesday accuse the company of (...)

    #Microsoft #Facebook #Instagram #WhatsApp #procès #consentement #domination #FTC

    https://i.guim.co.uk/img/media/27343ab447bb773514ae0023d936de78c7f9d870/85_479_5601_3361/master/5601.jpg

  • Facebook attaqué en justice par une coalition d’Etats américains et le gouvernement fédéral pour entrave à la concurrence
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/12/09/facebook-attaque-en-justice-par-une-coalition-d-etats-americains-et-le-gouve

    Dans un communiqué, la Commission de la concurrence américaine (FTC) assure qu’elle pourrait réclamer, « entre autres choses, la cession d’actifs, dont Instagram et WhatsApp ». La Commission de la concurrence américaine (FTC) ainsi que les procureurs généraux représentant 48 Etats et territoires du pays ont annoncé mercredi 9 décembre avoir porté plainte contre Facebook, qu’ils accusent d’abuser de sa position dominante et de ses coffres bien remplis pour évincer la concurrence. De telles pratiques, (...)

    #Facebook #Instagram #WhatsApp #domination #FTC