• Collateral Murder
    https://lundi.am/Collateral-Murder

    « Look at these dead bastards ! »
    « It’s Their Fault for Bringing Their Kids into a Battle. »

    Comme une sombre rengaine, les mots et les rires de la vidéo "Collateral Murder", publiée par WikiLeaks le 5 avril 2010, nous remplissent la tête et ne nous quittent plus. Ces phrases prononcées à la radio par l’équipage d’un hélicoptère de combat Apache et son commandement, empruntes de mépris pour la vie humaine, ont révélé au monde la banalité des horreurs de ces guerres des Etats-Unis en Irak et en Afghanistan, où les crimes de guerre sont perpétrés comme dans un jeu vidéo.

    #wikileaks #Julien_Assange #meurtres_collatéraux

  • Free-Assange-Mahnwache in Dortmund
    https://diasp.eu/p/11562612

    Free-Assange-Mahnwache in Dortmund

    Mittlerweile war ich drei mal bei der wirklich gut organisierten Assange-Mahnwache in Düsseldorf. Morgen besuche ich, zumindest am Anfang, erstmals das Pendant in Dortmund. Warum? Weil ich nicht untätig bleiben will, wenn stimmt, was der UNO-Sonderberichterstatter für Folter, Nils Melzer, feststellt: «Vor unseren Augen kreiert sich ein mörderisches System».

    #freedom #Assange #wikileaks

  • BlueLeaks Hack Exposes Personal Data of 700,000 Cops
    https://theintercept.com/2020/07/15/blueleaks-anonymous-ddos-law-enforcement-hack

    After failing to prevent the terrorist attacks of September 11, 2001, the U.S. government realized it had an information sharing problem. Local, state and federal law enforcement agencies had their own separate surveillance databases that possibly could have prevented the attacks, but they didn’t communicate any of this information with each other. So Congress directed the newly formed Department of Homeland Security to form “fusion centers” across the country, collaborations between federal (...)

    #Google #Microsoft #USDepartmentofHomelandSecurity-DHS #FBI #DEA #Reddit #Twitter #YouTube #police #BlueLeaks #données #BlackLivesMatter #CloudComputing #hacking (...)

    ##Wikileaks

  • “Grande-Bretagne : Global Assange” sur Arte, l’aventure informatique la plus fascinante du XXIe siècle
    https://www.telerama.fr/television/grande-bretagne-global-assange-sur-arte-laventure-informatique-la-plus-fasc

    Disponible en replay sur Arte.tv, le documentaire revient sur les faits d’armes du fondateur de WikiLeaks puis se focalise sur une affaire dans l’affaire : l’opération Hotel. Ou comment Assange a été espionné par une officine espagnole pour les services secrets américains lors de son asile à Londres… Enfermé depuis avril 2019 dans la prison de Belmarsh, un pénitencier londonien d’ordinaire réservé aux suspects dans des affaires de terrorisme, Julian Assange risque 175 ans de prison. Le fondateur (...)

    #activisme #militaire #hacking #surveillance #Wikileaks

  • Controversial Data-Mining Firm Palantir Vanishes From Biden Adviser’s Biography After She Joins Campaign
    https://theintercept.com/2020/06/26/biden-adviser-avril-haines-palantir

    In the run-up to the 2020 election, former Vice President Joe Biden’s campaign is putting together a foreign policy team for a potential future administration. Among those described as being part of the team is Avril Haines, former deputy director of the CIA during the Obama administration. According to an NBC News report from last week, Haines has been tapped to work advising on policy, as well as lead the national security and foreign policy team. In addition to her past national security (...)

    #Palantir #CIA #ICE #algorithme #journalisme #migration #élections #BigData #surveillance (...)

    ##Wikileaks

  • Les Etats-Unis renforcent leurs accusations contre Julian Assange
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/06/25/les-etats-unis-renforcent-leurs-accusations-contre-julian-assange_6044154_44

    Le fondateur de WikiLeaks, actuellement toujours emprisonné à Londres, est poursuivi outre-Atlantique pour avoir diffusé des documents classifiés sur les activités militaires américaines en Afghanistan et en Irak. Le ministère de la justice américain a renforcé mercredi 24 juin ses accusations contre Julian Assange. Le fondateur de WikiLeaks est actuellement détenu à la prison londonienne de haute sécurité de Belmarsh : il a été arrêté au Royaume-Uni en avril 2019 après avoir passé sept ans reclus dans (...)

    #activisme #Anonymous #Wikileaks #LulzSec #hacking

  • Vault 7 : la CIA reconnaît que la fuite de son arsenal de cyberguerre était due à une sécurité « terriblement laxiste »
    https://cyberguerre.numerama.com/5664-vault-7-la-cia-reconnait-que-la-fuite-de-son-arsenal-de-c

    Le ministère de la Justice américaine a communiqué le rapport de l’enquête interne de la CIA sur la fuite Vault 7, révélée par Wikileaks en 2017. Il conclut que l’unité qui développait les outils de cyberattaque de l’agence ne prenait pas la défense de son système suffisamment au sérieux. La sécurité informatique de la CIA était-elle en dessous des standards conseillés en 2017, lorsqu’une large partie de ses documents secrets-défense a été divulgué par Wikileaks ? C’est en tout cas ce que défend l’enquête (...)

    #CIA #hacking #Wikileaks

    //c2.lestechnophiles.com/cyberguerre.numerama.com/content/uploads/sites/2/2020/06/CIA-Logo.png

  • Un juge fédéral américain ordonne la libération de Chelsea Manning - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/120320/un-juge-federal-americain-ordonne-la-liberation-de-chelsea-manning

    L’ancienne analyste militaire, à l’origine des révélations de Wikileaks sur les exactions américaines en Irak et en Afghanistan, était en prison pour avoir refusé de témoigner dans le cadre d’une instruction judiciaire secrète menée sur le site de Julian Assange. Un juge fédéral de Virginie a ordonné vendredi la libération de Chelsea Manning. L’ancienne analyste militaire américaine de 32 ans à l’origine des révélations du site Wikileaks en 2010 sur la torture et les meurtres de civils perpétrés par l’armée (...)

    #Wikileaks #surveillance #prison #LGBT #frontières #procès #militaire #ICE

  • La lanceuse d’alerte Chelsea Manning a tenté de se suicider
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/03/12/la-lanceuse-d-alerte-chelsea-manning-a-tente-de-se-suicider_6032745_4408996.

    La lanceuse d’alerte américaine Chelsea Manning a tenté de se suicider mercredi 11 mars, à deux jours d’une audience sur son refus, l’an dernier aux Etats-Unis, de témoigner devant un grand jury dans le cadre d’une enquête sur WikiLeaks, a révélé son groupe de soutien.

    Prise en charge au centre de détention d’Alexandria, en Virginie, où elle est détenue depuis mai, « elle a été conduite à l’hôpital et est actuellement en train de se remettre », a précisé le Sparrow Project, une agence de presse et de communication, cité par l’Agence France-Presse (AFP).

    L’ex-analyste militaire « doit toujours comparaître » vendredi devant un juge d’un tribunal de l’Etat de Virginie, pour répondre d’une accusation d’obstruction à la justice, selon le quotidien américain The New York Times et son équipe juridique.
    Ne pas renier ses principes

    Chelsea Manning, 32 ans, avait été incarcérée en mars 2019 pour « entrave à la bonne marche de la justice », après avoir refusé de répondre aux questions sur le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, à qui elle avait transmis en 2010 une masse de documents confidentiels. Elle avait été brièvement libérée en mai 2019 pour une raison technique, avant d’être de nouveau emprisonnée quelques jours plus tard.
    Lire aussi La lanceuse d’alerte Chelsea Manning renvoyée en prison

    La lanceuse d’alerte reste aujourd’hui « très fermement décidée » à ne pas participer à cette procédure, « très susceptible », selon elle, de conduire à des abus, a fait savoir son groupe de soutien. « Mme Manning a déclaré précédemment qu’elle ne renierait pas ses principes, quand bien même cela devait lui porter de graves préjudices », a insisté le Sparrow Project.

    Chelsea Manning a déjà passé sept ans en détention pour avoir transmis en 2010 — alors qu’elle était analyste et soldate dans l’armée américaine — plus de 750 000 documents diplomatiques et militaires américains à WikiLeaks. Elle avait été condamnée pour ces faits en 2013 à trente-cinq ans de prison par une cour martiale, mais sa peine avait été commuée par le président Barack Obama. Par ailleurs militante des droits LGBT+ et icône des personnes transgenres, elle avait été initialement libérée en 2017.

    #Chelsea_Manning #Wikileaks

  • Wikileaks-Gründer Assange könnte strenge Isolation bei US-Haft drohen
    https://diasp.eu/p/10478922

    Wikileaks-Gründer Assange könnte strenge Isolation bei US-Haft drohen

    Julian Assange könnten in den USA „spezielle Verwaltungsmaßnahmen“ mit Abschirmung von der Außenwelt und Überwachung der Gespräche mit seinen Anwälten drohen. Wikileaks-Gründer Assange könnte strenge Isolation bei US-Haft drohen #Auslieferung #EdwardSnowden #JulianAssange #Protest #USA #Wikileaks

  • Trump soll Assange Begnadigung angeboten haben | DW | 19.02.2020
    https://diasp.eu/p/10470201

    Trump soll Assange Begnadigung angeboten haben | DW | 19.02.2020

    Menschenrechtler und Mediziner verweisen auf den kritischen Zustand, in dem sich Wikileaks-Gründer Assange in der Haft befindet. Derweil werden Informationen über einen Deal bekannt, den die USA angeboten haben sollen. Trump soll Assange Begnadigung angeboten haben | DW | 19.02.2020 #USA #Großbritannien #US-Präsident #DonaldTrump #Wikileaks #JulianAssange #London #Anhörung

  • « La Société d’exposition », de Bernard E. Harcourt : nus sur le Net ? Oooh ouiii !
    https://www.lemonde.fr/livres/article/2020/01/30/la-societe-d-exposition-de-bernard-e-harcourt-nus-sur-le-net-oooh-ouiii_6027

    Dans son nouvel essai, le philosophe américain Bernard Harcourt s’inspire de Foucault pour penser la servitude volontaire à la surveillance numérique et les moyens de la subvertir En 2013, Edward Snowden révélait l’existence de plusieurs programmes de surveillance américains et britanniques. Les scandales se succèdent et se multiplient depuis ; pas une année ne passe sans que Google ou Facebook se voient accusés d’exploitation abusive des données personnelles de leurs utilisateurs. Impossible, à (...)

    #Google #Facebook #consentement #addiction #BigData #data #marketing #profiling #surveillance (...)

    ##Wikileaks

  • « Opération Hôtel » : comment Assange et ses proches ont été espionnés - Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/260120/operation-hotel-comment-assange-et-ses-proches-ont-ete-espionnes?page_arti

    Mediapart a pu consulter des documents détaillant la surveillance de l’ambassade d’Équateur à Londres où était réfugié le fondateur de WikiLeaks. Un dispositif de surveillance digne d’un film d’espionnage. La justice espagnole vient d’accorder le statut de « témoins protégés » à trois ex-salariés d’UC Global. Tandis que le sort réservé par les États-Unis à Julian Assange s’annonce de plus en plus sombre, la justice espagnole vient de passer une étape décisive dans une affaire qui pourrait potentiellement influer (...)

    #CCTV #activisme #vidéo-surveillance #surveillance #Wikileaks #UCGlobal #firme

    • Julian Assange spying: Three protected witnesses accuse Spanish ex-marine of spying on Julian Assange | In English | EL PAÍS
      https://elpais.com/elpais/2020/01/21/inenglish/1579611351_198492.html


      Julian Assange in a still from one of the videos recorded inside the Ecuadorian embassy in London. Video: Details of the spying operation against Assange.
      EPV

      Former employees of David Morales tell a judge in Spain that his company was making recordings of the cyberactivist and his lawyers for the CIA

      Spain’s High Court, the Audencia Nacional, is closing in on David Morales, the head of the Spanish security company US Global S. L., and who is under investigation for spying on cyberactivist Julian Assange while he was living in the Ecuadorian embassy in London. Three people who worked for the company have testified as protected witnesses before High Court Judge José de la Mata that Morales handed over material collected from the diplomatic headquarters to US intelligence services. The three witnesses say that Morales, a former marine in the Spanish Navy, bragged about the collaboration. “I am a mercenary and I make no bones about it,” he said to one of them.

      Two of the witnesses confirm what EL PAÍS revealed before the legal investigation began – that in December 2017, the owner of UC Global S. L. ordered workers to change the surveillance cameras in the embassy and replace them with others that could capture audio. From that moment on, they recorded and monitored conversations between the WikiLeaks founder and his lawyers, as well as all of his visitors.

      During the meetings with the lawyers, Assange prepared his legal defense against the extradition order from the United States. The Australian cyberactivist is wanted in the US for allegedly committing 18 crimes for leaking classified information on secret military operations in Afghanistan and Iraq via the whistle-blowing website WikiLeaks. He faces a total of 175 years in prison.

      According to the evidence provided by the witnesses – videos, audio tapes and dozens of emails, some of which were published in advance by this newspaper – the spying operation was intensive. Under Morales’s express orders, the security team photographed the passports of all of Assange’s visitors, took apart their cellphones, downloaded content from their iPads, took notes and put together reports on each meeting.

      Morales outlined in writing the objectives and the “high priority” profiles that had to be “under control at all times” – in particular visitors from North America and Russia, as seen in emails. The list of Assange’s visitors did not include any Russian citizens, but did include a visitor from Serbia and another one from Belarus. “All this has to be considered top secret to limit its distribution,” the owner of UC Global S. L. wrote to one of his trusted workers. The Ecuadorian diplomats who worked in the London embassy were also spied on, according to the evidence provided by the witnesses.

      The three witness statements all spoke of the phrases Morales used with his most-trusted workers in reference to the alleged collaboration with the US secret service: “We are playing in the first division,” “I have gone to the dark side,” “Those in control are the American friends,” “The American client,” “The American friends are asking me to confirm,” “The North American will get us a lot of contracts around the world,” and “US intelligence.” The obsession over any Russian visit or sign of a link between Assange and Russia was also reflected in the photographs that were taken of the passport visas of some visitors.

      The recordings from the cameras installed in the embassy were extracted from the hard drive every 15 days, along with other recordings from microphones placed in fire extinguishers, and delivered personally to Morales at the headquarters of UC Global, located in Jerez de la Frontera in the south of Spain. They were always original recordings, not copies.

      Morales traveled to the US once or twice a month allegedly to hand over the material to “the Americans.” A microphone was installed on the PVC plastic base of a fire extinguisher near the meeting room where Assange met with his lawyers. The cyberactivist had placed a device that created white noise in this room, and activated it when he thought he was being spied on. He placed another device in the women’s bathroom, where he sometimes met with his lawyers.

  • Glenn Greenwald : « Bolsonaro veut créer un climat de pression et de peur » - Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/230120/glenn-greenwald-bolsonaro-veut-creer-un-climat-de-pression-et-de-peur

    Bête noire du président Jair Bolsonaro, le journaliste américain est visé par une plainte du parquet brésilien pour avoir révélé un vaste scandale de corruption. Dans un entretien accordé à Mediapart, il dénonce une « criminalisation » grandissante du journalisme. Au Brésil et ailleurs. Glenn Greenwald s’y était préparé. Le parquet brésilien, aux ordres du président Jair Bolsonaro, vient de lancer des charges criminelles pour « cybercrimes » à son encontre. Cofondateur en 2013 du site The Intercept et (...)

    #corruption #journalisme #LGBT #surveillance #Wikileaks

  • Vivre sans Google et cie ? La liste des alternatives aux GAFAM
    https://mrmondialisation.org/vivre-sans-google-et-cie-la-liste-des-alternatives-aux-gafam

    Les GAFAM – ces mastodontes du web – sont régulièrement sous le feu des critiques. Contrôle du marché de l’information et de la publicité en ligne, revente des données personnelles, pouvoir économique mondial hors norme, influence de la démocratie via des lobbies surpuissants, les motifs de se méfier de ces géants ne manquent pas. Difficile pourtant de s’en défaire une bonne fois pour toute tant ils sont partout dans notre univers numérique. Néanmoins, voici quelques pistes pour les remplacer au (...)

    #Alphabet #Apple #Google #Microsoft #Mozilla #Amazon #Diaspora #DuckDuckGo #Ecosia #Facebook #Mastodon_ #ProtonMail #Qwant #Wikimedia #Wikipedia #Firefox #Linux #Windows #Brave #Android #Chrome #Apache #domination #Wikileaks #bénéfices #BigData (...)

    ##data ##GAFAM ##profiling ##publicité

  • « Nous appelons à la libération de Julian Assange et de Chelsea Manning, victimes de la vengeance d’Etats »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/12/18/nous-appelons-a-la-liberation-de-julian-assange-et-de-chelsea-manning-victim

    Inquiets du sort réservé à ces deux lanceurs d’alerte, tout particulièrement du fondateur de Wikileaks, Jean-Hervé Bradol et Rony Brauman, anciens présidents de Médecins sans frontières, dans une tribune au « Monde », demande à ce qu’il reçoive des soins. On le sait aujourd’hui : les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont menti sur les raisons du déclenchement de la guerre en Irak qui a fait des centaines de milliers de morts et de blessés. Les deux pays ont également appartenu à des coalitions militaires (...)

    #censure #prison #Wikileaks

  • « L’Utopie déchue » : comment Internet est devenu un instrument de contrôle social
    https://usbeketrica.com/article/l-utopie-dechue-comment-internet-est-devenu-un-instrument-de-controle-s

    En replaçant le combat pour la liberté d’expression dans la longue histoire des médias, depuis l’invention de l’imprimerie jusqu’à l’avènement de notre monde connecté, le sociologue et activiste Félix Tréguer raconte dans son livre L’utopie déchue (Fayard, 2019) que l’État a toujours su s’adapter aux changements technologiques pour policer l’espace public et asseoir son emprise sur les citoyens. Ce faisant, il nous invite à repenser la critique technologique et refuser l’informatisation du monde. L’histoire (...)

    #Apple #Google #Amazon #Facebook #algorithme #activisme #contrôle #manipulation #technologisme #censure #domination #GAFAM #Patriot_Act #PRISM #surveillance #web #Wikileaks #LaQuadratureduNet (...)

    ##EFF

  • Les Etats-Unis ont espionné Julian Assange et ses visiteurs à Londres
    https://www.mediapart.fr/journal/international/211119/les-etats-unis-ont-espionne-julian-assange-et-ses-visiteurs-londres

    Pendant sa réclusion à l’ambassade d’Équateur à Londres, tous les faits et gestes de Julian Assange étaient filmés par les caméras d’une société espagnole assurant officiellement la sécurité des locaux, mais travaillant en sous-main pour la CIA. Les visiteurs du fondateur de WikiLeaks ont aussi été surveillés, dont l’avocat français Juan Branco, qui compte déposer plainte contre X. Une société espagnole a secrètement espionné pour le compte des États-Unis Julian Assange, alors qu’il était réfugié dans (...)

    #CIA #CCTV #activisme #vidéo-surveillance #écoutes #surveillance #Wikileaks

  • Julian Assange en danger de mort, selon un rapporteur spécial de l’ONU
    https://www.mediapart.fr/journal/international/041119/julian-assange-en-danger-de-mort-selon-un-rapporteur-special-de-l-onu

    Le 21 octobre, le fondateur de WikiLeaks est apparu devant un tribunal de Londres affaibli, s’exprimant avec difficulté, tandis que des « représentants du gouvernement américain » discutaient ouvertement avec le ministère public, selon un ex-diplomate présent. L’« exposition continue [d’Assange] à l’arbitraire et aux abus pourrait lui coûter bientôt la vie », alerte le rapporteur spécial de l’ONU sur la torture, Nils Melzer. Les conditions de détention de Julian Assange en Grande-Bretagne et son « (...)

    #Wikileaks #santé

    ##santé

  • OPCW Losing Credibility As Even More Revelations Surface On Douma
    https://medium.com/@caityjohnstone/opcw-losing-credibility-as-even-more-revelations-surface-on-douma-755a062171

    During a recent BBC radio interview, award-winning journalist Jonathan Steele said that he attended a briefing by a new whistleblower from the Organization for the Prohibition of Chemical Weapons (OPCW) investigation into an alleged 2018 chemical attack in Douma, Syria, who claimed that the OPCW suppressed his findings which contradicted the organization’s official conclusion that a chlorine gas attack had taken place. This according to Steele is a second whistleblower coming forward on the OPCW’s Douma investigation, the first being the leaker of an Engineering Assessment document which surfaced this past May contradicting the OPCW’s official ballistics report which the organization hid from the public.

    I have archived an audio recording of Steele’s statement here for posterity, since the BBC removes its content after a month. I have also compiled a timeline of relevant events here so that people can properly appreciate the significance of these new revelations.

    Steele made these comments unbidden by the show’s host Paul Henley. They read as follows (thanks to Tim Hayward of the Working Group on Syria, Propaganda and Media for the transcript):

    Jonathan Steele: “I was in Brussels last week … I attended a briefing by a whistleblower from the Organisation for the Prohibition of Chemical Weapons. He was one of the inspectors who was sent out to Douma in Syria in April last year to check into the allegations by the rebels that Syrian aeroplanes had dropped two canisters of chlorine gas, killing up to 43 people. He claims he was in charge of picking up the samples in the affected areas, and in neutral areas, to check whether there were chlorine derivatives there …

    Paul Henley: And?

    JS: … and he found that there was no difference. So it rather suggested there was no chemical gas attack, because in the buildings where the people allegedly died there was no extra chlorinated organic chemicals than in the normal streets elsewhere. And I put this to the OPCW for comment, and they haven’t yet replied. But it rather suggests that a lot of this was propaganda…

    PH: Propaganda led by?

    JS: … led by the rebel side to try and bring in American planes, which in fact did happen. American, British and French planes bombed Damascus a few days after these reports. And actually this is the second whistle blower to come forward. A few months ago there was a leaked report by the person who looked into the ballistics, as to whether these cylinders had been dropped by planes, looking at the damage of the building and the damage on the side of the cylinders. And he decided, concluded, that the higher probability was that these cylinders were placed on the ground, rather than from planes.

    PH: This would be a major revelation…

    JS: … it would be a major revelation …

    PH: … given the number of people rubbishing the idea that these could have been fake videos at the time.

    JS: Well, these two scientists, I think they’re non-political — they wouldn’t have been sent to Douma, if they’d had strong political views, by the OPCW. They want to speak to the Conference of the Member States in November, next month, and give their views, and be allowed to come forward publicly with their concerns. Because they’ve tried to raise them internally and been — they say they’ve been — suppressed, their views have been suppressed.

    #syrie #false_flag #manipulation

  • Pour Julian Assange Monika Karbowska - Librairie-tropiques.over-blog.com - 14 Octobre 2019 La situation de Julian Assange, à la date du 10 octobre 2019
    http://www.librairie-tropiques.fr/2019/10/assange.html

    Pour Julian Assange et tous ceux qui osent affronter la "Bête".
    Depuis qu’il s’est avisé de révéler à la "communauté internationale" les turpitudes de toutes les classes dirigeantes qui la composent, et singulièrement ses prétendus "démocrates" donneurs de leçons, du genre de ceux qui ont dévasté le monde ces dernières années ( voir : "la stratégie du chaos" ), et non plus seulement les croquemitaines qui leurs servent commodément d’exutoire, Julian Assange n’est plus (du tout) en odeur de sainteté parmi les médias "de référence" et l’appareil idéologique qu’ils servent, de FOX News à France Television, en passant Le Monde, le New-York Times, Libération, CNN, Mediapart et le Figaro.
    
Désormais, les "lanceurs d’alerte" sont vivement incités à remiser leurs sifflets, sauf si c’est pour siffler la mi-temps et protéger l’appareil d’État en alimentant l’enfumage généralisé qui le pérennise (voir dernièrement à ce propos : Eleanor Goldfield ou le reportage de Vincent Lenormant sur les "démocrates radicaux" qui ont maintenant la faveur de cet appareil idéologique).

    Aujourd’hui au déni de justice, au droit bafoué, risque fort de s’ajouter un crime d’État, qui ne semble pourtant guère émouvoir notre (go)gauche morale et ses "intellectuels d’influence", et pas davantage les donneurs de leçon, ordinairement si prompts à farouchement dénoncer les atteintes aux droits de l’homme (et du citoyen)...

    En pratique...

    La situation de Julian Assange, à la date du 10 octobre 2019
    
Julian Assange n’est pas en bonne santé, son moral n’est pas bon.

    Il est détenu à Belmarsh dans une cellule individuelle dans l’unité médicale dont il ne sort qu’une heure ou deux par jour.

    Il peut recevoir des visites :
- il rencontre ses avocats plusieurs fois par semaine et a accès régulièrement à eux.
- il peut également recevoir des visites de ses proches trois fois par semaine.

    Les visites de ses avocats comme celles de ses proches sont en "principe" privées.

    Il peut recevoir du courrier et en reçoit beaucoup, mais tout est lu dans les 2 sens.
On peut lui écrire et il peut correspondre si on lui envoie une enveloppe timbrée
avec adresse du destinataire.

    Pour lui rendre visite :
    Julian doit d’abord en faire la demande
et inscrire le nom sur une liste de "visiteurs
Ensuite, il faut en faire la demande à la prison ;
cela peut prendre deux semaines pour obtenir l’autorisation de la prison.
La demande doit mentionner le nom du visiteur, sa date de naissance,
son numéro de téléphone, son adresse, deux preuves de résidence.
Et montrer sa carte d’identité ou son passeport le jour de la visite.
Donc :
1) lui écrire pour lui proposer de lui rendre visite
2) attendre sa réponse
3) celle-ci reçue, faire une demande de visite à la prison.

    Julian a accès depuis peu à un ordinateur fourni par la prison, mais pas à internet.
Julian a toujours son passeport australien et n’est donc pas apatride.

    Historique des faits.
    Julian Assange était détenu depuis le 11 avril (date de son arrestation) pour avoir violé les termes de sa mise en liberté sous caution lorsqu’il est allé se réfugier à l’Ambassade de l’Equateur en 2012. 

    Pour cette violation mineure il a avait été condamné à 50 semaines de réclusion, ce qui était pratiquement la peine maximale (1 an).
Ses avocats avaient fait appel contre cette condamnation, mais comme le tribunal a traîné pour nommer un juge pour entendre l’appel et que ce dernier étai hostile à Julian, ses avocats ont retiré leur appel.

    D’autant que, passé la moitié de cette peine, il devait être libéré pour bon comportement.

    Le 22 septembre dernier, le tribunal en a jugé autrement...

    Alors qu’il aurait du être libéré sous caution en attendant le déroulement de la procédure judiciaire relative à sa demande d’extradition, le juge a décidé de le maintenir en détention provisoire,
rejetant préemptivement la mise en liberté sous caution - avant même que Julian n’en ait fait la demande.

    Le juge a argué du fait que vu que Julian Assange avait violé les conditions de sa liberté sous caution en 2012 en se réfugiant à l’Ambassade d’Equateur, sa parole n’avait pas de valeur car s’il était libéré, il risquerait probablement de s’enfuir de nouveau.

    Le juge n’a envisagé aucune mesure alternative permettant à Julian Assange de recouvrer au moins une semi-liberté, confirmant le parti pris évident de la justice britannique dans son cas.

    Tous les documents personnels de Julian Assange, ont été saisis à l’ambassade par le gouvernement de l’équateur puis remis avec le département américain de la justice.
L’avocat de Julian Assange en Équateur a reçu fin septembre une notification officielle de la justice équatorienne l’informant que le gouvernement équatorien remettrait le contenu des ordinateurs de Julian
(saisis arbitrairement par l’Ambassade équatorienne lors de son arrestation) au ministère de la Justice des États-Unis le 2 octobre 2019.

    Ce fait est confirmé de source officielle équatorienne.
C’est une nouvelle violation flagrante de son droit à la vie privée
Articles

    12 de la Déclaration universelle ;
    17 de la Convention internationale sur les droits civils et politiques ;
    11 de la Convention interaméricaine sur les droits de l’homme,auxquelles est tenu l’Equateur, mais le gouvernement actuel, dans la main des Etats-Unis,n’en a cure.
    Les documents saisis contiennent tout ce dont disposait Julian Assange à l’Ambassade depuis 2012 (ordinateurs, disques durs, carnets de notes, manuscrits, y compris ses notes d’entretien avec ses avocats quant à la préparation de sa défense).

    Remettre ces documents au gouvernement qui le persécute et cherche à le juger revient à mettre Julian Assange à la merci de ses futurs juges.

    Au vu de la saisie des documents personnels de Julian Assange et leur mise
à la disposition de la justice américaine, sans aucune procédure pour ce faire,
le Rapporteur spécial sur la vie privée Joseph Cannataci est intervenu
plusieurs fois auprès des Equatoriens, en privé et publiquement,
pour leur demander de remettre ces documents à ses ayants droits.
Sans succès.

    Du côté des Nations Unies, les 4 rapporteurs spéciaux (experts indépendants) qui se sont prononcés sur le cas de Julian Assange poursuivent leurs efforts, dans le cadre limité qui est le leur :

    le Groupe de travail sur la détention arbitraire,qui continue de demander sa libération ;

    Le rapporteur spécial sur la torture (Nils Melzer)

    Le rapporteur spécial sur le droit à la vie privée (Joseph Cannataci)

    Le rapporteur spécial sur les défenseurs des droits de l’homme (Michel Forst)

    Leur action se poursuit sur trois niveaux :
    – niveau diplomatique : le Rapporteur Spécial sur la torture a écrit
aux gouvernements suédois, britannique, US et équatorien,
arguant du fait que leur action conjuguée,
publique et juridique constitue une forme de torture psychologique incompatible
avec leurs engagements internationaux en vertu des conventions ratifiées
(Convention sur les droits civils et politiques et convention contre la torture).

    La Suède, les Etats-Unis et l’Equateur ont répondu par écrit.
Le Royaume Uni vient finalement de répondre à l’intervention (la semaine dernière)
du Rapporteur Spécial sur la torture ;

    Les lettres du Rapporteur Spécial et les réponses des 3 gouvernements sont
publiques (elles deviennent publiques automatiquement après 60 jours).
Donc à ce jour les 4 gouvernements ont répondu et les lettres de Nils Melzer
et leurs réponses sont publiques.
    – niveau juridique à travers la défense organisée par Gareth Peirce.

    Toujours au niveau juridique, une injonction du droit international des droits de l’homme et du droit européen des droits de l’homme lors de la défense de Julian Assange est indispensable.
La question est comment y procéder de la manière la plus efficace.
    – au niveau public : le Rapporteur Spécial sur la torture continue de s’exprimer publiquement comme en témoignent ses interviews aux différents médias afin de maintenir une mobilisation publique.

    La première audience d’extradition serait prévue en février 2020.


    Quand le sort d’un homme se joue aux dés 
Julian Assange jugé le 11 octobre 2019
    WikiJustice Julian Assange - Vendredi 11 octobre 2019
    Monika Karbowska

    Comme le 20 septembre 2019 son nom figurait en premier des jugés pour être extradés, mais c’est parce qu’il commence à la lettre A et que la liste des 21 hommes, majoritairement Polonais et Roumains et d’une femme azerbaidjanaise, est alphabétique. A la Westminster Magistrate Court, ce 11 octobre 2019, le greffier et le secrétaire du greffe préparait la séance dans la petite salle numéro 3 alors que le public a vite rempli les dix chaises réservées derrière la vitre. Julian Assange figurait donc à la séance du jour parmi les migrants d’Europe de l’Est vivant en Grande Bretagne et réclamés par la justice de leur pays à grand renfort de Mandats d’Arrêt Européens. Comme sur la liste du 20 septembre, certains des prolétaires accusés de vols, escroqueries ou autre bagarres et délit de pauvres étaient aussi menacés d’être livrés aux USA. Et Julian Assange est sur la même liste. Etrange sensation de le savoir en compagnie du prolétariat européen le plus vulnérable, le moins conscient de ses droits, le moins politisé. Mais ce jour-là, après toutes les avanies de cette justice expéditive ou l’on juge les hommes en leur absence, les militants de l’Association Wikijustice, ne s’attendaient même pas à le voir comparaitre.

    Notre soucis était de savoir si un minimum de défense serai présent pour lui, contrairement au 20 septembre dernier. Les dix places du public ont été vite remplies par Wikijustice et par les membres du comité de soutien britannique. Andrej Hunko, député de die Linke, était également présent dans le public, lui le combattant de longue date pour la justice en Europe, notamment pour une enquête internationale indépendante sur l’assassinat de 100 personnes brulées vives dans la Maison des Syndicat à Odessa le 2 mai 2014 au cours du Maidan ukrainien. Les familles des autres prévenus ont du hélas se contenter de places debout. Malheureusement, pour leurs hommes comme pour Julian Assange, la justice britannique fut rapide, sèche et dénuée de la moindre analyse.

    Madame Emma Arbuthnot, juge et présidente du tribunal a pris place à l’estrade et nous nous sommes tous levés. Le greffier lui a présenté le plan de travail. Julian Assange figurait sur la liste comme le numéro 11, mais finalement c’est dans un ordre tout à fait différent que les « cas », les hommes, ont été présentés à la juge. Le secrétaire du greffe commença par le cas numéro 16, et après avoir dit son nom à haute voix, appela le prévenu polonais de la prison de Belmarsh après avoir actionné la vidéo. Sur l’écran apparait alors un gardien qui affirme que M. K. est trop malade pour comparaitre ce jour-là. Et c’est tout. Terrible justice dématérialisée ou l’étrange comparution en vidéo déporte le tribunal ipso facto en prison et nous ramène vers une forme d’ancien régime, tellement le détenu est devenu immatériel, caché, inaccessible.
    . . . . . . . . . . .
    Madame la juge se lève alors et nous nous levons car elle sort de la salle. Nous croyons à une pause et nous apprêtons à discuter de ce que nous avons vu. Mais le greffier annonce que le cas de Julian Assange est discuté. Nous nous levons car un autre juge, un homme de 45 ans, arrive. Et la sinistre farce politique peut commencer. La vidéo s’anime et Julian Assange apparait devant nos yeux. Il s’assied sur une chaise dans un espèce de box ou un petit local avec des cadres derrière lui comme des miroirs sans teints. Il parait amaigri, en s’asseyant il se crispe nerveusement sur la chaise, une jambe posée sur l’autre, les bras croisés, les mains cachées, repliées. Il porte une longue barbe et des cheveux longs gris et blancs, le même sweat-shirt bleu délavé et ce même pantalon gris que sur la vidéo de Wandsworth d’avril et fuitée en mai. J’ai l’impression qu’il a froid et il fait froid en cette matinée humide d’automne à Londres.

    Je ne peux m’empêcher de me demander si quelqu’un lui a quand même fourni des vêtements ou de l’argent pour en acheter à l’intérieur de la prison, des produits de première nécessité auxquels tout être humain a droit, même enfermé. Je me remémore mon voyage d’hier à la prison de Belmarsh ou les gardiens du « visitor center » ont refusé de certifier s’il avait bien reçu nos colis avec les chaussettes chaudes. C’est bouleversant de le voir ainsi et je pense alors que nos chaussettes envoyées ne sont pas superflues.

    Julian Assange dit juste une phrase, « Paul Julian Assange » et sa date de naissance. Puis il garde jusqu’au bout un air absent. Il est légèrement penché en avant, le regard fixant le sol, comme s’il refusait de participer à cette mascarade. Nous ne savons pas exactement ce qu’il peut voir de la salle, probablement uniquement son avocate, l’accusation au premier rang, le greffier et le juge. Nous ne le voyons pas en entier, la caméra le coupant à la taille. Justement son avocate, Gareth Peirce est là, arrivée à 10h mais absente de la salle pendant la présentation des autres cas. Elle dialogue avec le juge, cela dure quelques minutes. Il me frappe qu’elle ne regarde pas Julian Assange. Elle ne se tourne pas une seule fois vers la vidéo et il n’y a entre eux aucun regard ni signe de connivence. On a l’impression d’assister à une pièce de théâtre dont tous les acteurs connaissent le jeu, les ficelles du jeu et naturellement le dénouement de l’intrigue. Normal, ils se connaissent tous car ils jouent dans la même troupe du système judiciaire alors que nous assistons à la comédie humaine en spectateurs impuissants. Mais il s’agit d’un homme dont le sort se joue à pile ou à face… Nous comprenons que Gareth Peirce demande la comparution physique de Julian Assange au tribunal la semaine prochaine, le 21 octobre. Ce n’est pas une mauvaise idée, mais je pensais, suite à nos consultations juridiques avec les avocats spécialisés dans l’extradition, qu’à cette audience du 11 octobre seraient présentés les arguments de la défense et que le « management hearing » de la semaine suivante sert à lister les arguments des deux parties, défense et accusation. Puis le juge a 3 semaines pour trancher. Justement l’accusation est bien présente à l’audience en la personne d’une femme élégante qui parle en dernier, assise juste à côté de Gareth Peirce. Après l’audience elle m’explique qu’elle est la « request barrister », l’avocate de la « partie adverse », c’est-à-dire, me dit-elle, qu’elle défend les intérêts américains. Obligeamment elle me donne son nom,Clair Dobbin. Son CV fourni apparait immédiatement sur internet, et je remarque que ses bureaux d’avocat sont situés dans le même bâtiment que ceux de Matrix Chambers, le cabinet de barristers 1 dont l’un, Mark Summers, avait lu la fameuse lettre d’excuses de Julian Assange lors de l’audience du 2 mai.

    Le juge finit en demandant d’une voix forte à Gareth Peirce : pas « d’application » aujourd’hui ? Pas de requête, de demande de libération sous caution ? Non. Gareth Peirce, l’avocate de Julian Assange ne demande rien. Elle veut que tout se joue le 21 octobre. Son client fixe le sol de la prison et on ne sait s’il entend et comprend, ni s’il est d’accord. C’est fini. Le juge sort, nous nous levons et nous sortons dans le couloir ou se joue le reste de la comédie humaine et politique.

    Le 21 octobre ou le 18 octobre sont évoqués à l’audience. Nous savons maintenant qu’il faut nous précipiter au secrétariat du tribunal pour demander la confirmation des dates. Revenez demain, nous ne les avons pas encore dans l’ordinateur. Gareth Peirce reste un moment seule dans le couloir, à l’écart des Anglais des comités de soutien et des journalistes. Je me présente et je lui demande si je peux lui demander des explications. Elle commence à me parler, mais déjà le secrétaire du greffe la sollicite. Elle me propose de parler avec son assistante et le suit.

    Le 21 octobre une partie, ou tous les dés seront jetés.

    Que faire pour renforcer la défense de Julian Assange avant qu’il ne soit trop tard ?
    1- Dans le système anglais il existe une hiérarchie entre les avocats – les sollicitors sont les avocats en contact avec le clients qui peuvent plaider devant les tribunaux de première instance, les Magistrate Court. Mais pour aller à la Crown Court, tribunal de seconde instance il doivent louer les services d’avocats plus spécialisés, les barrister. Jennifer Robinson et Mark Summers ont été les barristers de Julian Assange alors que Gareth Peirce est son sollicitor.
    Monika Kabrowska

    Pour celles et ceux qui veulent écrire à la cour. Voici l’adresse, ainsi que le numéro de dossier de Julian Assange

    N°dossier European Arrest Warrant
AM 131226-10 :
N°dossier RCJ CO/1925/2011

    Mr/Mrs Président Magistrate of Westminster Court
181 Marylebone Road
London
    ECRIVEZ A JULIAN ASSANGE. WRITE TO JULIAN ASSANGE

    Julian Assange, éditeur de wikileaks. Participez à notre campagne de lettres de masse. Inondons la prison de Belmarsh de messages de soutien !

    Si vous pouvez joindre une photo d’actions ou le descriptif d’une action, ce n’est que mieux (une lettre envoyée à un parlementaire ou un ministre par exemple)
    Mr. Julian Assange (A 93 79 AY)
HMP Belmarsh
Western Way
London SE28 0EB
UK

    Il faut préciser son nom et son adresse complète au dos de l’enveloppe sinon le courrier n’est pas distribué.
Joindre enveloppes, papiers et timbres pour la réponse.

    Si le numéro d’écrou n’est pas mentionné, le courrier n’est pas distribué.
Pour ceux qui veulent s’inscrire pour téléphoner ou envoyer un mail, il faut s’inscrire sur ce site.
Le numéro d’écrou doit être mentionné sans espace : A9379AY
www.emailaprisoner.com

    Association WIKIJUSTICE JULIAN ASSANGE
    2 rue Frédéric Scheider, 75018 Paris
    Présidente Véronique Pidancet Barrière
    wikijusticejulianassange@gmail.com

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  • En Équateur, une rupture au goût de régression
    https://lemediapresse.fr/international/en-equateur-une-rupture-au-gout-de-regression

    La bataille politique s’intensifie entre l’ex-président Rafael #Correa et son successeur Lenín #Moreno, pourtant élu lui aussi sous les couleurs d’une « révolution citoyenne » dont il ne reste plus grand chose.

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