• Dans le #business de l’#humanitaire : doit-on tirer #profit des #réfugiés ?

    Depuis la crise économique de 2008 et la multiplication des conflits dans le monde, l’insuffisance des fonds alloués au secteur humanitaire n’a jamais été aussi importante. En effet seulement 59 % des besoins en la matière ont été financés en 2018.

    Pour l’une des crises humanitaires les plus médiatisées, celle des réfugiés, les chiffres sont plus alarmants encore. Le Haut-commissariat pour les Réfugiés (HCR) estime que pour l’année 2019 tout juste 14 % de l’aide nécessaire a été financée pour venir en aide aux 68,5 millions de réfugiés, demandeurs d’asile, personnes déplacées et apatrides.
    L’échec du système d’asile

    Bien que garanti par le droit international l’accueil de ces populations vulnérables reste globalement infime. En moyenne, seulement 1 % des réfugiés sont référés par le HCR pour être réinstallés dans des pays d’accueil chaque année. Le cantonnement en camps ou les installations plus ou moins précaires dans les pays limitrophes des zones de conflits deviennent les seules alternatives pour la grande majorité des réfugiés, pour qui la durée moyenne d’exil est d’environ 26 ans.

    Victimes des politiques d’asile de plus en plus restrictives des pays occidentaux plus de 85 % vivent dans des pays « en développement », dont les services élémentaires sont déjà sous pression.

    Le privé à la rescousse

    Pour pallier ces tensions, les capacités financières et innovatrices du secteur privé semblent aujourd’hui s’imposer comme une solution. Le HCR reconnaît en effet que le monde commercial joue un rôle central pour fournir des opportunités aux réfugiés et les soutenir.

    Le Pacte mondial sur les réfugiés adopté par 181 membres de l’ONU en décembre 2018 a lui aussi souligné le rôle primordial du secteur privé pour contrer les failles du système humanitaire.

    Que ce soit en termes d’emploi, d’opportunités commerciales ou de fourniture de biens et de services essentiels par l’intermédiaire de partenariats public-privé, ou encore en aidant les agences non gouvernementales ou gouvernementales à innover pour améliorer la qualité et la provision de l’aide, le monde du business semble désormais indissociable du monde humanitaire.

    Mais normaliser la condition du réfugié dans la logique économique de marché, n’est pas un artifice idéologique servant de plus en plus les intérêts corporatifs ? Et ces derniers ne passeront-ils pas avant ceux des réfugiés dans ce business désormais très rentable – fort de ses 20 milliards de dollars par an- qu’est devenu l’humanitaire ?
    De nombreuses plates-formes impliquées

    Le secteur commercial est impliqué à de nombreux niveaux du système d’asile. Par exemple, via des forums consultatifs comme la branche UNHCR Innovation du HCR créée en 2012 et financée par la fondation IKEA. Ce forum cherche à développer des moyens créatifs d’engager les entreprises et leurs ressources technologiques.

    D’autres plates-formes comme l’initiative #Connecting_Business ou encore #The_Solutions_Alliance tendent à impliquer le secteur privé dans les solutions en déplacement et en mesurer l’impact.

    Ou encore des organismes comme #Talent_beyond_boundaries ou la plate-forme française #Action_emploi_réfugiés élaborent des #bases_de_données regroupant des réfugiés et leurs #compétences techniques et académiques afin de les connecter à des employeurs potentiels dans les pays les autorisant à travailler.

    Afin de coordonner et de conseiller les actions et réponses du monde du profit, d’autres acteurs comme les consultants #Philanthropy_Advisors ont vu le jour pour promouvoir le développement de la collaboration philanthropique stratégique entre les #entreprises et le monde humanitaire, et les aider à projeter leur retour sur #investissement.

    Les marchés prospèrent

    Ainsi les partenariats public-privé avec le HCR et les ONG se multiplient, tant pour les prestations de service que l’expertise du secteur privé dans l’innovation.

    De gigantesques salons commerciaux réunissent régulièrement les grandes agences onusiennes, des ONG et des sociétés privées de toute taille afin d’essayer de prendre les marchés de l’humanitaire. Au salon DIHAD de Dubai par exemple, des stands de vendeurs de drones, de lampes photovoltaïques ou encore de kits alimentaires côtoient ceux des sociétés de services financiers comme MasterCard Worldwide ou des grands cabinets d’audit et de réduction des coûts en entreprise, comme Accenture et Deloitte.

    Cette concurrence grandissante des marchés de l’humanitaire semble suggérer que le système d’asile s’inscrit lui aussi progressivement dans un modèle néolibéral, appliquant la logique économique de marché jusque dans la sphère humanitaire.
    Abus et philanthropie des bailleurs de fonds

    Ce monde humanitaire qui pratique une logique propre à celle du monde des affaires soulève de multiples questions éthiques et pragmatiques.

    Au niveau philanthropique par exemple, les partenaires majeurs du HCR incluent des multinationales comme #Nike, #Merck, #BP, #Nestlé, #IKEA ou encore #Microsoft.

    Or, bien que l’apport financier de ces corporations soit essentiel pour contrer le manque de fonds du système d’asile, la crédibilité et la légitimité de certains partenaires a été contestée.

    Pour cause, les exploitations et abus déjà recensés à l’encontre de ces corporations. Nestlé a récemment été accusé d’esclavagisme en Thaïlande ; Nike et BP ont eux aussi été régulièrement critiqués pour leur modèle économique peu regardant des droits du travail ; ou encore Microsoft, récemment accusé d’exploitation d’enfants dans les mines de cobalt en République Démocratique du Congo. L’entreprise IKEA, bailleur majeur du HCR à quant à elle été inculpée dans un scandale d’évasion fiscale, accusée d’échapper ainsi aux taxes dans les états qui entre autres, financent le HCR.
    Des employeurs douteux

    En tant qu’employeur, le secteur privé embauche et rémunère des réfugiés dans des contextes légaux comme clandestins.

    Par exemple, 20 % de la main d’œuvre de la compagnie #Chobani, spécialiste du yaourt à la grecque implantée aux États-Unis est réfugiée. Son PDG estime que dans le monde actuel le secteur privé est l ‘agent de changement le plus efficace et a ainsi créé la fondation #Partenariat_Tent, afin de sensibiliser le monde commercial à l’importance du secteur privé dans la cause réfugiée.

    Par l’intermédiaire de cette plate-forme, plus de 20 entreprises dont #Microsoft, #Ikea, #H&M et #Hilton ont annoncé des initiatives d’#emploi destinées à contrer la crise des déplacements.

    Cependant, puisque souvent sans droit de travail dans les pays d’accueil de la majorité des réfugiés, ceux-ci sont souvent prêts à accepter n’importe quelle opportunité, et s’exposent à toute sorte de mécanisme d’exploitation, des multinationales aux petites entreprises, légalement ou dans l’économie informelle.

    Des enfants réfugiés Rohingya au Bangladesh aux Syriens en Turquie, Irak, Jordanie ou au Liban exploités dans diverses industries, les exemples d’abus par des entreprises de toutes tailles sont souvent recensés et vaguement relayés dans la presse. Parfois, les entreprises inculpées ne sont autres que des géants comme #Zara, #Mango, #Marks_and_Spencer, qui ne sont pas légalement réprimandés car il n’existe ni mécanisme de coercition ni cadre de sanction pour les multinationales.

    L’ambiguïté des sous-traitants

    Par ailleurs, les gouvernements, le #HCR et les #ONG sous-traitent progressivement l’assistance et la protection des réfugiés à divers partenaires commerciaux afin d’améliorer les conditions de vie dans des secteurs aussi divers que la finance, la provision de service, le conseil, la construction, la santé, la technologie ou encore l’éducation.

    Si de tels projets sont souvent très positifs, d’autres se font complices ou tirent profit de politiques publiques allant à l’encontre de la protection des droits humains. La multinationale espagnole #Ferrovial, un entrepreneur indépendant contracté par l’état australien pour gérer son système carcéral des demandeurs d’asile offshore, a été accusée de mauvais traitements chroniques envers les réfugiés dans des centres de détention extraterritoriaux administrés par l’Australie. Cette dernière est elle-même accusée de crimes contre l’humanité pour son traitement des demandeurs d’asile arrivés par bateau.

    Amnesty International a aussi dénoncé des actes de torture par la compagnie Australienne #Wilson_Security, sous-traitant de la filiale australienne de Ferrovial, #Broadspectrum.

    La compagnie britannique de sécurité #G4S a elle aussi fait l’objet d’une multitude d’allégations concernant des violences physiques perpétrées par ses employés dans des camps contre des réfugiés, par exemple à Daddab au Kenya, et sans conséquence pour G4S.

    Des compagnies comme #European_Homecare ou #ORS spécialisées dans la provision de service aux migrants et réfugiés ont été accusées de #maltraitance dans les milieux carcéraux envers les gardes et les réfugiés.

    Ainsi, selon un rapport de L’Internationale des services publics, la privatisation des services aux réfugiés et aux demandeurs d’asile a un impact direct sur leur qualité et aboutit à des services inappropriés, caractérisés par un manque d’empathie, et ne respectant souvent pas les droits humains.

    Le business de la catastrophe

    Par soucis d’efficacité, en privatisant de plus en plus leurs services et en laissant le monde du profit infiltrer celui de l’humanitaire, le HCR et les ONG prennent le risque de créer des conditions d’exploitation échappant aux mécanismes légaux de responsabilité.

    Aux vues de nombreuses questions éthiques, le monde commercial peut-il réellement contrer les failles étatiques et organisationnelles du monde humanitaire ? L’intégration du secteur privé dans le système de protection et d’assistance aux réfugiés, est-ce aussi en soi justifier le désengagement des États de leurs obligations en matière de protection des personnes les plus vulnérables ?

    Comment ainsi éviter que cette source d’opportunité commerciale pour les entreprises, et les opportunités d’émancipation que cela engendre pour les réfugiés, n’entraîne leur marchandisation et exploitation, dans un contexte où les cadres juridiques en matière de business et droits humains ne sont visiblement pas assez strictes ?

    https://theconversation.com/dans-le-business-de-lhumanitaire-doit-on-tirer-profit-des-refugies-
    #privatisation #partenariats_public-privé #PPP #asile #migrations #philanthropie #travail #salons_commerciaux #salons #DIHAD #néolibéralisme #sous-traitance

  • Qu’est-ce que l’Art, en vérité ? On en parle à toutes les sauces, on discute de sa santé dans les cocktails mondains, on le dissèque en ville pour séduire la belle ou pour rabattre le caquet d’un rival trop arrogant... On l’étudie parfois, comme on ausculte un animal. On l’envisage aussi comme un placement, plus fructueux que la pierre. Parfois même, on espère devenir l’un de ces artistes qui défraient la chronique des décennies durant. Mais en dehors de ça, entre nous, honnêtement... à quoi sert l’Art, au bout du compte ?
    https://www.cornelius.fr/blog/index.php?post/2019/02/25/Les-nouvelles-aventures-de-l-Art

    À quoi sert l’Art ? À garder les yeux ouverts, tout simplement !
    #Willem #Cornélius #BD

  • Environmentalism’s Racist History | The New Yorker
    https://www.newyorker.com/news/news-desk/environmentalisms-racist-history

    But Muir, who felt fraternity with four-legged “animal people” and even plants, was at best ambivalent about human brotherhood. Describing a thousand-mile walk from the Upper Midwest to the Gulf of Mexico, he reported the laziness of “Sambos.” Later he lamented the “dirty and irregular life” of Indians in the Merced River valley, near Yosemite. In “Our National Parks,” a 1901 essay collection written to promote parks tourism, he assured readers that, “As to Indians, most of them are dead or civilized into useless innocence.” This might have been incisive irony, but in the same paragraph Muir was more concerned with human perfidy toward bears (“Poor fellows, they have been poisoned, trapped, and shot at until they have lost confidence in brother man”) than with how Native Americans had been killed and driven from their homes.

    #écologie #extrême_droite #wilderness #race #thoreau #muir #roosevelt #grant

  • Ich will, wo Es ist | Telepolis
    https://www.heise.de/tp/features/Ich-will-wo-Es-ist-4291253.html?seite=all

    Il est sans doute inefficace de se débarasser des extrémistes de droit par une intervention psychiatrique. L’idée a des côtés comiques mais elle restera probablement sans résultat. Pourtant une déscription psychoanalytique de la droite apporte des élements utiles pour la compréhension de phénomènes autrement difficiles à décrire correctement. Pourqoui la violence contre les femmes et les abus sexuels de mineurs sont-ils courants dans les milieux de droite ? Comment est-il possible que des mouvements propulsés par des idées évidemment fausses ont des succès aux élections ? Comment y remédier ? Thomas Konicz publie une introduction dans les résultats de cent ans de recherches psychologiques.

    Wie krank sind Rechtspopulisten und Rechtsextremisten? Versuch einer kleinen Psychopathologie der Neuen Deutschen Rechten

    Die ersten Gerüchte über Chemnitz, gestreut in den rechten Wahnräumen des Netzes, waren eindeutig sexuell konnotiert: Eine deutsche Frau sei von dunkelhäutigen Ausländern sexuell belästigt worden, die drei Deutsche töteten, als diese versuchten, die bedrängte Frau zu schützen. Die erste rechtsextreme Gewaltwelle, die sich spontan in Chemnitz am 26. August 2018 entlud, wurde gerade durch diese Gerüchte von einer versuchten Vergewaltigung durch Flüchtlinge angefacht.

    Und dies ist ein immer wiederkehrendes Motiv der paranoiden rechten Gewaltphantasien, die einen regelrechten „Genozid“ am „deutschen Volk“ halluzinieren. Immer wieder erfinden Rechte schlicht sexuelle Übergriffe, wie etwa die angebliche Gruppenvergewaltigung einer Verkäuferin durch Flüchtlinge in Zwickau. In Görlitz wiederum hielten sich tagelang Gerüchte um Vergewaltigungen deutscher Frauen durch Ausländer auf dem Gelände des dortigen Klinikums.

    Auch in Chemnitz gab es im Vorfeld der Geschehnisse Ende August Gerüchte über Vergewaltigungen deutscher Frauen durch Ausländer. Die in der Neuen Rechten allgegenwärtige, sexualisierte Angst vor dem Völkermord an den Deutschen, vor der „Umvolkung“ Deutschlands, sie ist eingebettet in einen hysterischen Opferwahn, der inzwischen bizarre Ausmaße angenommen hat.

    Auf rechten Kundgebungen werden Transparente hochgehalten, auf denen DGB, DFB, der Antichrist, die Kirchen, BMW, Porsche, alle Bundestagsparteien (mit Ausnahme der AfD) und sämtliche Massenmedien (die der AfD eine breite Bühne zur Selbstdarstellung bieten) für den angeblichen „Genozid an den Deutschen“ verantwortlich gemacht werden. In Szeneläden werden Judensterne verkauft - mit der Aufschrift „Sachse“.

    Und dennoch ist es tatsächlich notwendig, diesen ganzen Unrat ernst zu nehmen. Nicht, weil sich hier irgendwo so etwas wie eine aluhuttragende „Wahrheit“ verstecken würde, sondern weil hier zuvor randständige Irrationalitäten zu einem brandgefährlichen, gesellschaftlichen Machtfaktor heranwachsen, der in Teilen der Bundesrepublik schon die politische Hegemonie beanspruchen kann.

    Politischer Massenwahn, so lächerlich er auch sein mag, ist gefährlich. Die Nazis glaubten tatsächlich an ihre genozidale Halluzination von der „jüdisch-bolschewistischen-Weltverschwörung“. Genauso, wie derzeit immer mehr Menschen, die dem Wahn der Neuen Rechten verfallen, tatsächlich fest daran glauben, der Jude George Soros habe die derzeitige Flüchtlingskrise ausgelöst, die zu einer „Umvolkung“ Deutschlands führen solle.
    Neurechte „Gemeinschaftsneurose“?

    Die Neue Rechte kann folglich auch als soziale Pathologie begriffen werden, als sozialpsychologisches Studienobjekt, das Ausfluss einer irrationalen Verarbeitung tatsächlich gegebener, gesellschaftlicher Widersprüche ist. Sigmund Freud hat schon in seiner berühmten Schrift „Das Unbehagen in der Kultur“ darauf hingedeutet, dass die „Kulturentwicklung“ aufgrund der ihr innewohnenden Widersprüche regelrechte „Gemeinschaftsneurosen“ hervorbringen könne, die sich in manifesten „Pathologien kultureller Gemeinschaften“ manifestierten. Es gilt somit zu eruieren, inwiefern es sich bei der Neuen Rechten um eine zu einer Bewegung geronnenen Psychopathologie handelt, die Züge einer aus Triebverzicht und Unterwerfung gespeisten Massenneurose aufweist.

    Die Beschäftigung mit dem Wahn der Neuen Rechten dürfte somit auch ein grelles Licht auf die Widersprüche und Absurditäten des krisengebeutelten, in offene Zersetzung übergehenden Spätkapitalismus werfen. Die unbewusste, irrationale Verarbeitung unverstandener gesellschaftlicher Vorgänge und Widersprüche, die kennzeichnend ist für weite Teile der Praxis und Ideologie der Neuen wie der Alten Rechten, sie verweist selbstverständlich auf die krisengeschüttelte und widerspruchszerfressene Gesellschaft, die sie hervorbringt.

    Selbstverständlich nutzen rücksichtslose Demagogen - teils unbewusst und instinktiv - diese komplexbeladene Gemengelage aus, um hieraus politisches Kapital zu schlagen. Angesichts der zunehmenden Krisendynamik dürften auch Funktionseliten in Politik, Staat und Wirtschaft den Faschismus wieder als eine gangbare Krisenoption in Erwägung ziehen. Doch dürfen hier nicht Ursache und Wirkung vertauscht werden.

    Der Faschismus ist eine genuine Massenbewegung, die eine eigene, aus irrationalen Reaktionen auf die krisenbedingt zunehmenden Widersprüche gespeiste Dynamik aufweist. Demagogen mögen die gegebenen reaktionär-irrationalen Stimmungen in der angstschwitzenden Mitte instrumentalisieren, Teile der Funktionseliten können schließlich mit diesen Bewegungen paktieren - doch dies erklärt nicht die Genese, die Popularität der Neuen Rechten.

    Gehören die mit Chrystal Meth vollgepumpten Nazi-Orks der Bundesrepublik auf die Couch? Die Neue Rechte operiert ja offensichtlich mit dem unreflektierten, irrationalen Affekt, der gerne durch das Konstrukt der bequemen „einfachen Wahrheiten“ nachträglich rationalisiert wird.

    Dabei fungieren diese „alternativen Fakten“, deren Unsinnigkeit eigentlich sehr schnell enthüllt werden kann, nur als ideologisches Vehikel, um die von unbewussten, irrationalen Triebkräften motivierte Praxis zu legitimieren. Deswegen sind alle Bemühungen, Aufklärung, Logik oder Fakten in die rechten Wahnräume hineinzutragen, in den seltensten Fällen von Erfolg gekrönt - der braune Mob will seine primitiven Lügen glauben, weil sie nur ein scheinrationales Vehikel für das Ausleben irrationaler, unbewusster Triebkräfte sind.
    Des braunen Pudels klebriger Kern

    Es gilt folglich, diesen irrationalen Kern der neuen deutschen Rechten - der sich unter ihrer harten, braunen Schale verbirgt - freizulegen und der analytischen Reflexion zugänglich zu machen. Dies ist gerade deswegen notwendig, weil die Neue Rechte sich jeglicher Selbstreflektion verweigert. Das Irrational-Unbewusste, die Brutstätte des Rechtspopulismus und Rechtsextremismus, muss der bewussten Analyse zugänglich gemacht werden. Und hierbei bieten die eingangs erwähnten sexuellen Gewaltphantasien einen ersten Anknüpfungspunkt, da sie den irrationalen, triebgesteuerten Charakter rechter Ideologie und Praxis offenlegen.

    Der paranoide neurechte Wahn von der jüdisch organisierten „Umvolkung“ Deutschlands, in dem sich Antisemitismus und Rassismus paaren, resultiert aus Frustrationen, die sich durch Triebverzicht einstellten - und die zu entsprechenden Projektionen führen. Dies gilt vor allem in Hinsicht auf den Sexualtrieb, dem ja bekanntlich in der neuen deutschen Rechten überdurchschnittlich oft das Ausleben verwehrt bleibt.

    Der Hass, der sich durch das populäre neurechte Wahnbild der sexuell zügellosen Flüchtlinge manifestiert, die - von Merkel oder Soros persönlich mit dem neusten iPhone ausgestattet - daran gehen, das deutsche Volk durch massenhafte Vergewaltigungen zum Verschwinden zu bringen, verweist auf das vermutlich oft traurige, mitunter nicht existente Sexualleben in vielen neurechten Schlafzimmern. Es ist eine simple unbewusste Projektion, die selbstverständlich weitgehend immun ist gegen die gesellschaftliche Realität, die von einer fallenden Kriminalitätsrate geprägt ist.

    Der Zug ins Sadistische, der all dieser neurechten Propaganda anhaftet, rührt gerade aus dem besagten Triebverzicht her, der in diesem männlich geprägten Milieu, das auf dem spätkapitalistischen Beziehungsmarkt eher schlechte Karten hat, notgedrungen vorherrscht. Sexuelle Triebregungen, denen das Ausleben verwehrt bleibt, driften oft ins Sadistische und Sado-Masochistische ab.

    Diese psychopathologische Konstitution, in der sadistische Projektionen sexueller Frustration zu Hass führen, insbesondere auf die als potente sexuelle Konkurrenz wahrgenommenen arabischen „jungen Männer“, spielt als unbewusste, irrationale Treibkraft der Neuen Rechten eine wichtige Rolle. Der Rechtspopulismus fungiert hier auch als politische Ausscheidung einer massenhaften, aus Liebesmangel resultierenden Psychopathologie, als ein „stummer Schrei nach Liebe“.
    Massenpsychologie des Faschismus

    Genau diese massenpsychologische Konstellation thematisierte schon Wilhelm Reich in seiner berühmten, 1933 publizierten Schrift „Die Massenpsychologie des Faschismus“. Reich arbeitete als erster Sozialwissenschaftler den Zusammenhang zwischen autoritärer Triebunterdrückung - insbesondere der Sexualunterdrückung - und der autoritären, irrationalen Charakterstruktur heraus, die anfällig sei für faschistische Tendenzen.

    Somit ist es die zunehmende Triebunterdrückung durch die sich beständig verschärfenden „Sachzwänge“ im krisengeplagten Spätkapitalismus, die den Faschismus auch auf dieser psychopathologischen Ebene - zusätzlich zu den sozioökonomischen Faktoren wie verschärfter Krisenkonkurrenz - immer wieder anfacht. Reich sah in seiner kurz nach der Machtübertagung an die Nazis publizierten Schrift gerade hierin einen zentralen Faktor: „Die Sexualhemmung verändert den wirtschaftlich unterdrückten Menschen strukturell derart, dass er gegen sein materielles Interesse handelt, fühlt und denkt.“

    Ein hinreichendes Verständnis der allgemeinen psychopathologischen Dynamik des Faschismus scheint aber nur bei einer Einordnung in das Instanzenmodell der Psychoanalyse möglich. Die Wechselwirkung zwischen den unbewussten Triebregungen und der autoritären Struktur des faschistischen Bewusstseins könnte so näher beleuchtet werden.

    Die Psychoanalyse begreift den Menschen als ein weitgehend triebgesteuertes Wesen, dessen Innenleben durch drei Instanzen geprägt ist: Das Über-Ich bildet die Gesamtheit der leidvoll im Verlauf der Erziehung und Sozialisation aufgerichteten gesellschaftlichen Normen, Werte und Moralvorstellungen, die das Gewissen konstituieren.

    Dem gegenüber steht das dem Lustprinzip folgende Es, das als die Summe der unbewussten Triebe, Bedürfnisse und Affekte seine unbewusste Wirkung entfaltet. Das Ich wiederum umfasst das Alltagsbewusstsein des Menschen, das das Denken, die Wahrnehmung und das Gedächtnis umfasst - und in dem zwischen den Triebregungen des Es und dem Lustprinzip, sowie dem Realitätsprinzip des Über-Ich samt den Ansprüchen der konkreten Vergesellschaftung vermittelt wird.

    Das starre, „veräußerte“ Über-Ich der ichschwachen Subjekthülsen, die sich in der konformistischen Revolte des Faschismus treiben lassen, ist durch Überanpassung an die widersprüchlichen Gebote und Verbote spätkapitalistischer Gesellschaften geprägt. Diese masochistische Unterwerfung unter das falsche Ganze der krisengeschüttelten Vergesellschaftung im Spätkapitalismus fordert aber ihren Tribut am Triebleben. Durch Triebverzicht, durch Entsagungen, baut sich in dem konformistischen Rebellen der Neuen Rechten psychischer Druck auf, der ein sadistisches Ventil finden muss.

    Dies geht häufig einher mit einem Mangel an Sublimierung der rohen Triebe innerhalb der Neuen wie Alten Rechten. Hierunter verstand Freud die Ablenkung, gewissermaßen „Veredelung“ der Triebenergien des Es, die von einem starken Ich in schöpferische Tätigkeiten, in Schaffenskraft umgewandelt würden. Laut Freud basierten die künstlerische Tätigkeit, die geistigen Leistungen der Menschheit, mitunter der Zivilisationsprozess als solcher auf der Sublimierung ihrer Triebe.

    Die Unfähigkeit oder Unmöglichkeit zum Sublimieren innerhalb der Neuen Rechten muss nicht nur auf entsprechende innere Dispositionen zurückzuführen sein, die dies verunmöglichen - auch die äußeren Umstände, gerade in Krisenphasen, können Strategien der Sublimierung erschweren oder verunmöglichen.
    Sado-Masochismus und Ich-Schwäche

    Ohne Möglichkeit oder Fähigkeit zur Sublimierung driftet folglich das stark unterdrückte Triebleben - in Wechselwirkung mit einem nur oberflächlich verinnerlichten Über-Ich - ins Sadistische ab. Der aus Triebverzicht resultierende Hass sucht sich Sündenböcke unter Zuhilfenahme von Projektionen. Gerade in den vielfachen Projektionsleistungen der Neuen Rechten findet eine unbewusste Wiederkehr des Verdrängten und eines sadistisch deformierten Trieblebens statt.

    Schon die berühmten Studien zum autoritären Charakter, an denen unter anderen Adorno mitarbeitete, stellten fest, dass der autoritäre Charakter dazu tendiere, „seine unterdrückten Impulse auf andere Menschen zu projizieren“, die dann umgehend angeklagt, beschuldigt würden. Die Projektion sei demnach ein Mittel, „Es-Triebe ich-fremd zu halten“, sie deute auf die „Unzulänglichkeit des Ichs … seine Funktionen zu erfüllen“.

    Es ließe sich überdies fragen, ob diese irrationale Dynamik der Neuen Rechten nicht eigentlich Charakteristika einer Neurose aufweist, einer mit Paranoia und hysterischen Anfällen angereicherten Massenneurose. Das schwache, unter dem Konformitätsdruck des Über-Ich zur bewussten Unterwerfung angehaltene Ich der Neuen Rechten treibt unbewusst dorthin, wo das deformierte Es in seinen sadistisch-barbarischen Fantasien sich bereits befindet.

    Das Ich des Faschismus will letztendlich dorthin, wo sein pervertiertes Es bereits ist. Dieser irrationale Mechanismus, bei dem die masochistisch unterdrückte Triebenergie nach sadistischer Metamorphose zum Treibstoff der „Bewegung“ mutiert, bildet das irrationale Fundament der drohenden Barbarei, die die Neue Rechte - gleich ihrem historischen Vorbild - anstrebt.

    Die Xenophobie der Neuen Rechten gleicht der Zwangsneurose, die von Sigmund Freud auf angestaute Triebenergie, eine „im Verborgenen ungedämpfte Lust“ zurückgeführt wird. Der Zwangsneurotiker leidet unter unbewusstem Triebverzicht, der die Ausbildung von Zwangshandlungen zur Folge habe. Freud spricht in seiner Schrift „Totem und Tabu“ in Hinblick auf neurotische Zwangsvorstellungen davon, dass diese durch absurd erscheinende Verbote einen Trieb an der Entfaltung hindern und hierdurch den Kranken die betreffenden Objekte „unmöglich“ machten: „Die Zwangskranken benehmen sich so, als wären die ’unmöglichen’ Personen und Dinge Träger einer gefährlichen Ansteckung, die bereit ist, sich auf alles Benachbarte durch Kontakt zu übertragen.“ Die Parallelen zum neurechten Hass auf „Ausländer“, die den deutschen „Volkskörper“ kontaminieren, scheinen evident.

    Entscheidend bei dieser neurotischen Dynamik sei die „großartige Verschiebbarkeit“ der unterdrückten Trieblust, so Freud in „Totem und Tabu“. Das neurotische Verbot oder Gebot verdanke seinen Zwangscharakter gerade seinem „unbewussten Gegenpart“, der im Verborgenen ungedämpften Lust, einer „inneren Notwendigkeit“, in welche die „bewusste Einsicht fehlt“. Hierbei handele es sich nicht um einen Zustand, sondern um eine Dynamik, da die Trieblust sich beständig verschiebe, nach „Surrogaten für das Verbotene“, nach Ersatzobjekten und Ersatzhandlungen suche, um der Absperrung zu entgehen.

    Folglich verschieben sich auch die „Abwehrmaßnahmen“ der Neurotiker entsprechend, um den Trieb an der Entfaltung zu hindern. Aus diesem neurotischen Konflikt entstehe ein Bedürfnis nach „Abfuhr“, um die bestehende innere Spannung zu verringern. Schließlich würden diese Zwangshandlungen sich immer mehr dem annähern, was sie abzuwehren versuchen, so Freud: „Es ist ein Gesetz der neurotischen Erkrankung, dass diese Zwangshandlungen immer mehr in den Dienst des Triebes treten und immer näher an die ursprünglich verbotene Handlung herankommen.“

    Die Wechselwirkung von Projektion und neurotischer Zwangshandlung müsste somit zur Folge haben, dass die Neue Rechte sich in ihrer unreflektierten Praxis genau den Handlungen annähert, die sie in hysterischer Hetze ausschlachtet und für und Propaganda und Hasswellen instrumentalisiert. Dies gilt es zuerst beim Themenkomplex Sexualität zu beleuchten - insbesondere in Hinblick auf die sexuelle Gewalt gegen Frauen.
    Rechte Triebtäter

    Nichts scheint die Neue Rechte in bessere Stimmung zu versetzen, als wenn es tatsächlich zur sexuellen Gewalt von Migranten oder Flüchtlingen gegen Frauen kommt. Die Rechte würde die Gruppenvergewaltigung einer Freiburgerin im vergangenen Oktober feiern, wurde etwa beobachtet

    Mehrere Demonstrationen wurden in Freiburg von der AfD durchgeführt, um die brutale Vergewaltigung politisch auszuschlachten. Frauen, die sexuelle Übergriffe durch Migranten vereiteln, werden von den rechten Rattenfängern mitunter gegen ihren Willen instrumentalisiert.

    Die zur rassistischen Hetze transformierte Empörung über sexuelle Gewalt von „Ausländern“ an deutschen Frauen, die in der Neuen Rechten in den hysterischen Vorwurf des sexuellen Genozids gesteigert wird, schlägt in diesem Milieu aber sehr schnell in ihr Gegenteil um, sobald die Feindbilder wechseln: Dann wandelt sich die scheinbare Empörung über sexuelle Gewalt zur sadistischen Vergewaltigungsphantasie, die der neurechte Mann allen Frauen androht, die nicht bereit sind, den faschistischen Ausländer- und Rassenhass der Neuen Rechten zu teilen. Frauen, die Flüchtlinge unterstützten, wird dann von rechten Trolls im Netz schon mal gewünscht, sie sollten „zu Tode vergewaltigt“ werden.

    Mit massenhaften Vergewaltigungsdrohungen müssen vor allem Politikerinnen leben, die sich öffentlich für Flüchtlinge einsetzen. Eine Politikerin der Grünen ist mit Vergewaltigungsphantasien rechter Trolle überschwemmt worden, nachdem sie im vergangenen August vorschlug, künftig Klimaflüchtlinge auszunehmen.

    Ähnlich erging es Hamburger Bürgschaftsabgeordneten und Politikerinnen der Partei Die Linke, die sich mit detaillierten „Beschreibungen der geplanten Ermordung“, oftmals „kombiniert mit sexualisierten Inhalten“, mit Vergewaltigungsdrohungen und Folterfantasien rechter Sadisten konfrontiert sehen. Ein simples „Nazis Raus“ einer ZDF-Jounralistin, gepostet auf dem Kurznachrichtendienst Twitter, reichte aus, eine Welle von Mord- und Vergewaltigungsdrohungen auszulösen.

    Die Zwangsneurose der Neuen Rechten ist hier mit Händen zu greifen: In Reaktion auf sexuelle Übergriffe von Migranten auf Frauen, wird jenen Frauen sexuelle, sadistische Gewalt angedroht, die sich weiterhin für Flüchtlinge einsetzen. Im Unbewussten wirkender, sadistischer Neid ist es, der diese irrationale Dynamik der Neuen Rechten anzutreiben scheint.

    Es bleibt nicht nur bei Drohungen: Die sexuelle Gewalt gegen Frauen, die durch rechte Triebtäter begangen wird, wird aber kaum thematisiert. Etwa der Fall eines 21-Jährigen Nazischlägers, der ein 14-jähriges Mädchen vergewaltigte. Eine Lokalzeitung berichtete über den Vorfall im November 2018.

    Ermittlungen wegen Vergewaltigung wurden auch gegen einen AfD-Politiker geführt. Mitglieder der „Nationalen Sozialisten Rhein-Mein“ stehen hingegen inzwischen wegen einer Vergewaltigungsserie vor Gericht - ohne dass dies zu breiter Empörung innerhalb der Neuen Rechten führte.

    Deutsche Frauen werden in diesem neurechten Milieu offensichtlich immer noch (oder schon wieder?) als „Besitz“ begriffen. Nicht nur als ein Objekt, über das der deutsche Mann zu verfügen hat, sondern auch als Teil der deutschen Volksgemeinschaft, die offenbar immer noch rassisch definiert wird. Deswegen triggern vor allem Frauen, die sich für Flüchtlinge engagieren oder bloß aussprechen, die beschriebenen sadistischen Vergewaltigungsphantasien, da hier schon wieder in der Neuen Rechten das altrechte Motiv der „Rassenschande“ mitzuschwingen scheint. Missbrauch von Frauen durch deutsche Männer wird hingegen kaum wahrgenommen, eventuell sogar geduldet ("stell dich nicht so an").

    Dieses archaische Frauenbild insbesondere in den ostdeutschen Stammländern der Neuen Rechten, das sich auch in entsprechenden sexistischen öffentlichen Äußerungen manifestiert, scheint mit einem simplen empirischen Befund in Zusammenhang zu stehen. In den ostdeutschen „failed States“ herrscht extremer „Frauenmangel“, wie die New York Times in einem Hintergrundbericht ausführte.

    Demnach handelte es sich bei zwei Dritteln der ehemaligen DDR-Bürgerinnen, die Ostdeutschland nach dem Mauerfall verließen, um junge, gut ausgebildete Frauen. Es sei ein „extremer Fall von Frauenflucht“ gewesen. Deswegen herrsche nun in eben den ostdeutschen Regionen, in denen die AfD ihre größten Wahlerfolge erziele, ein global kaum erreichtes Ungleichgewicht „zwischen Männern und Frauen“.

    Nur die Arktis und einige „Inseln vor der Küste der Türkei“ würden einen ähnlichen Männerüberschuss ausweisen. Arktis oder Sachsen? Frauen, die vor solch eine schwere Wahl gestellt würden, müssten somit lange überlegen, wo das kleinere Übel liege.

    Eine ähnliche neurotische Dynamik zwischen zwanghafter öffentlicher Anprangerung und klammheimlicher sadistischer Sehnsucht nach Triebbefriedigung herrscht auch beim Kindesmissbrauch vor. In keiner anderen politischen Strömung scheinen pädophile Tendenzen so weit verbreitet wie in der Neuen Rechten, die ja immer wieder die Todesstrafe oder zumindest „Keine Gnade für Kinderschänder“ fordert.

    Dies gilt vor allem für den Rechtsterrorismus in der Bundesrepublik. Yavuz Narin, einer der Opferanwälte im NSU-Prozess, der das Thema eingehend recherchiert hat, bezeichnete gegenüber der Deutschen Welle (DW) die Häufung der Fälle von Kindesmissbrauch im rechten Milieu als frappierend:

    Zahlreiche Personen aus dem Umfeld des NSU-Trios sind bereits in der Vergangenheit mit sexuellem Missbrauch von Kindern oder der Verbreitung kinderpornographischen Materials in Erscheinung getreten. Wir haben dort einen Sumpf, der sich bis nach Bayern und Sachsen erstreckt.
    Yavuz Narin

    Sexueller Missbrauch von Kindern durch Rechte könnte nach Ansicht von Opferverbändern auch eine Form des Auslebens von Machtbedürfnissen sein. Eine Sprecherin eines Verbandes der Opfer von Pädophilen, der Zartbitter e.V., erklärte gegenüber DW, dass der unter Rechtsextremen verbreitete Hang zum „Machtmissbrauch und Respektlosigkeit“ dafür verantwortlich sein könnte. Der Kindesmissbrauch scheint hier somit ein perverser, sexualisierter Machtrausch zu sein, dem sich die rechten Möchtegern-Führer hingeben.

    Er habe eine eindeutige „Häufung von Fällen rechtsextremer Gesinnung und pädophiler Neigung“ festgestellt, erklärte der Opferanwalt. Diese Erkenntnisse wurden von Opfergruppen pädophiler Gewalt bestätigt. Nachdem Narin seine Rechercheergebnisse publik gemacht habe, sei er von Betroffenen und Opfer-Verbänden kontaktiert worden: „Ich bekam mitgeteilt, dass sexueller Missbrauch von Kindern gerade in der rechten Szene sehr gängig sei und dass ich deshalb nicht überrascht sein sollte.“

    Derzeit ermitteln Behörden allein in Hessen gegen 37 Rechtspopulisten und Rechtsextremisten wegen des Verdachts auf organisierten sexuellen Kindesmissbrauch.
    Die „neurotische Währung“

    Mit Fakten lässt sich innerhalb dieser irrationalen faschistischen Dynamik aus masochistischen Triebverzicht samt autoritärer Zwangshandlung, der Projektion des Verdrängten auf „Sündenböcke“ und der Wiederkehr des sadistisch deformierten Triebimpulses in der barbarischen Praxis kaum etwas ausrichten. Es ist müßig, etwa darauf hinzuweisen, dass mehr als zwei Drittel der Täter, die Frauen schwere Gewalt antun, Deutsche sind, oder dass die Kriminalitätsrate unter den Asylbewerbern niedriger ist als im Bevölkerungsdurchschnitt.

    Es sind aber nicht nur die eingangs geschilderten, evidenten Lügenmärchen und Fantasiegebilde, die den Treibstoff der rechten Hetzmaschine bilden. Es ist eher ein der Ideologie eng verwandter Wahn, der auf einer extrem selektiven Wahrnehmung der Realität aufbaut, nur die passenden Bruchstücke des Realen zum Bau des Wahngebäudes verwendet, während alles andere verbissen ausgeblendet wird. Der neurechte Wahn lebt von einem selektiven, gewissermaßen instrumentellen Verhältnis zur Realität, das in der berühmten rechten Fieberrede von den „alternativen Fakten“ sehr gut zum Ausdruck kommt.

    Die Neue Rechte macht sich die simple Tatsache zu eigen, dass in einer jeden größeren Menschengruppe - auch innerhalb der Flüchtlinge - ein gewisses kriminelles Element zu finden ist, das nun skandalisiert wird. Freud spricht in „Totem und Tabu“ in diesem Zusammenhang von einer „neurotischen Währung“, die es ermöglicht, die entsprechenden Zwangsvorstellungen, wie die vom sexuellen „Genozid an Deutschland“, aufrechtzuerhalten:

    Die Neurotiker leben in einer besonderen Welt, in welcher … nur die „neurotische Währung“ gilt, das heißt nur das intensiv Gedachte, mit Affekt Vorgestellte ist bei ihnen wirksam, dessen Übereinstimmung mit der Realität ist aber nebensächlich.
    Sigmund Freud

    Da ist der Wahn von dem sexuell zügellosen Ausländer als Projektion der eigenen, ins Sadistische verdrängten Triebe, der nicht nur Lügenmärchen fabriziert, sondern auch händeringend nach Bruchstücken von Realität greift, die er instrumentalisieren kann.

    Dies gilt nicht nur bei dem oben geschilderten Komplex der neurechten, sadistisch deformierten Sexualität mit ihren Vergewaltigungsfantasien und dem Hang zur Pädophilie. Generell scheinen Rechtsextremismus wie Rechtspopulismus letztendlich all’ das realisieren zu wollen, was sie im Rahmen ihrer Hetze an Angstbildern aufbauen.

    Ein immer wiederkehrendes Motiv rechter Propaganda ist beispielsweise die Angstmache vor dem Ausbruch eines Bürgerkriegs in der Bundesrepublik, der gewissermaßen durch die Flüchtlinge aus den Zusammenbruchsgebieten in der Peripherie des Weltsystems „importiert“ werde.

    Dabei sind es gerade rechtsextreme Seilschaften und Rackets innerhalb und außerhalb des deutschen Staatsapparates, die mit Verve den Bürgerkrieg forcieren. Im Kleinen, in der Provinz, im Stadtteil, treiben die gewöhnlichen Nazibanden den „molekularen Bürgerkrieg“ (Enzensberger) voran, mit unzähligen Übergriffen, Schikanen, mit Brandstiftungen und pogromartigen Ausschreitungen.

    Der kleine, alltägliche Bürgerkrieg um ihre „national befreiten Zonen“, der insbesondere in der ostdeutschen Provinz tobt, erinnere ihn an Somalia, erklärte ein Flüchtling aus diesem Zusammenbruchsgebiet gegenüber dem Deutschlandfunk:

    Ich komme aus einem großen Bürgerkrieg. Aber Chemnitz ist ein kleiner Bürgerkrieg. Das ist meine Meinung.
    Flüchtling aus Somalia

    Dieser „kleine Bürgerkrieg“ in Chemnitz verschärfe sich meistens nach den Demonstrationen der Rechten, die an jedem Freitag stattfinden, hieß es in dem Bericht.

    Ums große Ganze kümmern sich die rechtsextremen Seilschaften in den Sondereinheiten der Bundeswehr und der Polizeikräfte, die angeblich eine „schwarze Reichswehr“ aufbauen. Die potenziellen Todesschwadrone im „Tiefen Staat der BRD“ planten im Rahmen einer klassischen Verschwörung den Putsch im Krisenfall und die massenhafte Liquidierung von politischen Gegnern.

    Diese tatsächlich gegebenen Verschwörungen, die Rechtsextremisten in Springerstiefeln und Uniformen schmieden, werfen auch ein bezeichnendes Licht auf den antisemitischen Verschwörungswahn, der in der Neuen Rechten grassiert. Längst wurde der jüdische Finanzmogul George Soros als ein zentrales antisemitisches Wahnbild des Rechtspopulismus wie Rechtsextremismus etabliert.

    Soros soll ein weitverzweigtes Verschwörer-Netzwerk aufgebaut haben, das Weltherrschaftsambitionen hege, an der Zerstörung von Nationalstaaten arbeite oder die Flüchtlingskrise auslöste, so die bekanntesten Fieberträume all der Halb- und Vollnazis, die in der Soros-Foundation die Zentrale einer jüdischen „Globalistenverschwörung“ imaginieren.

    Wiederum handelt es sich hier um eine simple Projektion des eigenen Hangs zur ganz konkreten Verschwörungen, die ja nicht nur den Aufbau von Nazimilizen im Staatsapparat zum Inhalt haben, sondern auch die Auseinandersetzungen innerhalb der Neuen Rechten prägen, die Kämpfe um Posten und Pöstchen, den Aufbau von Parallelstrukturen innerhalb der AfD, wie er etwa vom rechtsextremen Flügel der AfD praktiziert wird.

    Auch hier gilt die Feststellung der „Dialektik der Aufklärung“, die diese Projektionsleistung auf den Punkt brachte: „Im Bild des Juden, das die Völkischen vor der Welt aufrichten, drücken sie ihr eigenes Wesen aus.“

    Es können hier folglich die historischen Parallelen zwischen der Neuen Deutschen Rechten und ihrem Vorläufer, dem Nationalsozialismus, gezogen werden. Die Nazis haben ihren „Griff nach der Weltmacht“ mit ihrer unaufhörlichen antisemitischen Hetze und dem Wahnbild einer „jüdisch-bolschewistischen Weltverschwörung“ ideologisch legitimiert.

    Und schließlich ist die AfD als die selbsternannte Partei der Saubermänner bereits in eine rekordverdächtige Anzahl von Finanzierungsskandalen und Parteispendenaffären verwickelt. Neben im Schweizer Steuerexil lebenden Milliardären wie August von Finck, die ihr Vermögen von Arisierungsgewinnlern geerbt haben, sollen auch adelige Ex-Waffenhändler den Rechten finanziell unter die Arme gegriffen haben.

    Motivator der rechtspopulistischen Kritik an der Korruption der „Altparteien“ scheint somit der Neid der zu kurz gekommenen neurechten Aufsteiger zu sein, die sich nun möglichst schnell den ganz großen Schluck aus der Geldpulle gönnen.

    Es ist folglich - neben der Personifizierung der fetischistischen Krisendynamik des Kapitals im „jüdischen Finanzkapital“ - die eigene, uneingestandene Macht- und Geldgeilheit, die alte wie neue Antisemiten und Rechtsextremisten auf die antisemitischen Wahnbilder des Juden projizierten und projizieren: Gestern war es Rothschild, heute ist es Soros.

    Der faschistische „Wille zur Macht“ ist das schwache, masochistische, oftmals autoritär gebrochene Ich, das die verdrängten, ins Sadistische abdriftenden Triebregungen des Es reflektionslos auszuleben trachtet - unter extremer Zuspitzung eben der herrschenden ideologischen Gebote und Verbote. Diese von neurotischen Zwangshandlungen und Projektionen geprägte Psychopathologie bildet die charakterliche Basis, auf deren Massengrundlage der Faschismus als Extremismus der Mitte in Krisenzeiten seine Dynamik gewinnt.

    Der Faschismus als das Ich, das die sado-masochistische Barbarei des kapitalistisch deformierten Es zu verwirklichen trachtet, kann aber nur in Kontext der krisengebeutelten Gesellschaft vollauf verstanden werden, deren Widersprüche ihn hervorbringen. Im zweiten Teil der Serie wird es um die Wechselwirkung zwischen kranker Psyche und Kapitalismus gehen sowie um die diesbezügliche Auseinandersetzung zwischen Siegmund Freud und seinen Schüler Wilhelm Reich.

    #droite #extrême_droite #nazis #psychologie #Wilhelm_Reich #psychoanalyse #fascisme #politique

  • Raspoutitsa
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Raspoutitsa


    Dimanche le 22 juin 1941 les généraux de Hitler lancent l’opération Barbarossa , l’invasion militaire de l’Union soviétique. Le jour suivant mon grand-père rentre du travail au ministère de l’Aviation à #Wilhelmstraße et déclare : La guerre est perdue. Désormais l’enjeu est de survivre.

    Pourtant
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Barbarossa#L'attaque_initiale

    Cette attaque commence sans déclaration de guerre à 3 h 30 (par 2770 avions ) et vise 66 aérodromes soviétiques. Elle a des résultats désastreux pour l’Armée rouge, puisqu’elle donne à la Luftwaffe la maîtrise absolue du ciel soviétique pendant plusieurs semaines.

    Ce qui m’a toujours étonné c’est l’aveuglement des états-majors alors que la folie de l’opération était évidente pour chacun maîtrisant les opérations mathématiques de base. La météo russe avait déjà fait échouer Napoléon 130 ans auparavant. Pourtant l’empereur avait arrangé des coalitions avec la majorité des pays d’Europe contrairement à l’Allemagne nazie qui était en guerre contre la quasi totalité de ses voisins.

    The Treachery of the Climate : How German Meteorological Errors and the Rasputitsa Helped Defeat Hitler‘s Army at Moscow
    https://www.tcc.fl.edu/media/divisions/library/citation-guide/turabianx2fchicago/Turabian-Sample-2012-Footnotes_ADA.pdf


    A German infantryman walks toward the body of a killed Soviet soldier and a burning BT-7 light tank in the southern Soviet Union in in 1941, during the early days of Operation Barbarossa.

    ... on June 22, 1941, Hitler ordered his armies to mount Operation Barbarossa, a mammoth invasion of the Soviet Union:thelast major power incontinental Europe capable of resisting the Nazis.
    ...
    Hitler blamed his generals for the failure of Operations Barbarossa and Typhoon and immediately sacked several dozen top commanders, but the Führer and his meteorologists bore the greater responsibility for the German defeat. More than any other factor, however, it was the Rasputitsa that halted the Moscow Blitzkrieg in its tracks and sabotaged the Germans‘ resupply effort. As Guderian observed that fateful fall, ―We have seriously underestimated the Russians, the extent of the country and the treachery of the climate. This is the revenge of reality.― By impeding the Nazi plan to decisively defeat the Red army before the onset of winter, the Russian Rasputitsap layed a critical role in the Nazis‘ ultimate defeat.

    The Crucial Role of the Operational Artist : A Case Study of Operation Barbarossa
    https://apps.dtic.mil/dtic/tr/fulltext/u2/1039919.pdf

    Operation Barbarossa helps one to understand that tactical success cannot prevent strategic failure if the responsible military leader, the operational artist, is not able to exercise operational art as the crucial bridge between tactical actions and the overall policy aim. The analysis of the planning and the execution phases of Operation Barbarossa is therefore relevant because it reveals the crucial function of the operational artist at the intersection of political aims and military actions and thereby calls for a new emphasis within today’s doctrinal understanding of operational art.

    Effects of Climate on Combat in European Russia
    http://www.allworldwars.com/Effects-of-Climate-on-Combat-in-European-Russia.html

    This study was prepared by a committee of former German generals and general staff officers under the supervision of the Historical Division, EUCOM. The material, based on the personal experiences of the principal author and his associates, was written largely from memory, with some assistance from diaries, earlier studies, and documents. All the German officers involved had extensive experience on the Eastern Front during the period 1941-45. The principal author, for example [Raus], commanded in succession a panzer division, a panzer army, and an army group.

    #histoire #guerre #climat #météorologie

    • Martin van Creveld (cité dans ta dernière référence) pense que Barbarossa était perdue avant même l’attaque. Spécialiste de logistique, il constate l’impossibilité absolue de rassembler les approvisionnements nécessaires et le blocage de l’offensive avant même la raspoutitsa.

      En conclusion de cette partie (le chapitre 5), il ajoute, en plus, que de toutes façons, c’était perdu stratégiquement, mais qu’Hitler n’avait pas vraiment d’autre choix…

      Supplying War : Logistics from Wallenstein to Patton – 2nd edition | European history : general interest | Cambridge University Press
      https://www.cambridge.org/fr/academic/subjects/history/european-history-general-interest/supplying-war-logistics-wallenstein-patton-2nd-edition

      Why did Napoleon succeed in 1805 but fail in 1812? Could the European half of World War II have been ended in 1944? These are only two of the many questions that form the subject-matter of this meticulously researched, lively book. Drawing on a very wide range of sources, van Creveld examines the specifics of war: namely, those formidable problems of movement and supply, transportation and administration, so often mentioned - but rarely explored - by the vast majority of books on military history. In doing so he casts his net far and wide, from Gustavus Adolphus to Rommel, from Marlborough to Patton, subjecting the operations of each to a thorough analysis from an unusual point of view. In this edition with a new introduction, van Creveld revisits his now-classic text, and comments in a new afterword on the role of logistics in high-tech, modern warfare.

      Un immense classique ! À lire !

    • Merci pour vos commentaires. Je m’intéresse surtout à la question « que pouvaient savoir et comprendre les Allemands des événements qui se développaient autour d’eux ».

      Les nazis s’inspiraient des succès militaires du 19ème siècle. Pendant 100 ans les armées prusses gagnaient systématiquement toutes les guerres et construitsaient l’unité nationale à travers ses victoires. Les nazis voyaient la défaite de 1918 comme un lapsus historique et envisagaient d’unifier l’Europe avec les moyens du 19ème siècle à savoir les batailles militaires.

      Pour les conservateurs parmi les Allemands cette perspective était complètement plausible. Ils ne comprenaient pas que l’ére des guerres « productives » était terminée et désormais chaque nouvelle guerre entre grandes puissances devait systématiquement finir en hécatombe sans rentabilité selon les critères anciens. Mao Tse-Toung et Ho Chi Minh ont montré que c’est pareil pour les grandes puissance quand ils s’engagent dans les guerres asymmétrques.

      Je ne suis pas sûr si Hitler avait comme unique choix l’attaque de l’Union soviétique déjà en 1941. Il aurait pu attendre un moment plus propice et en préparant le terrain. Mai c’est une question sans importance par ce que de toute manière ses décisions ne suivaient aucune règle apart celles imposées par sa volonté fanatique d’en finir avec les juifs.

      Cette guerre ne suivait aucune règle et aucun plan traditionnel et le début de l’opération Barbarossa aurait dû pousser chaque militaire intelligent à tirer la même conclusion que mon grand-père. Pourtant les Stauffenberg et Beck continuaient encore pendant deux ans à soutenir la guerre nazie et leur politique d’extermination des Unternmensch .

      Alors que savaient les Allemands même s’ils ignoraient forcément des détails et ne comprenaient pas la signification de chaque événement ? J’ai des éléments qui me font penser qu’ils savaient tout. Ils savaint surtout qu’on assassinait les habitants civils de régions entières, de préférence quand il s’agissait de juifs dépourvus de la solidarité de leurs compatriotes.

      Alors quels options avaient les Allemands et 1941, que pouvaient-ils faire ? Bien sûr il était impossible pour eux d’arrêter la machine de guerre et d’oppression, mais il restait à chacun le choix de prendre quelques petits risques et de s’entraider, de saboter le système en suivant strictement toutes ses règles et de ne rien contribuer au mal sauf sous contrainte directe.

      C’est honteux mais beaucoup d’Allemands soutenaient le régime activement et de plein gré. Les nazis c’étaient les voisin et les membres de la famille. On était ou criminel sois-même ou entouré de criminels dont les crimes étaient perçus comme des actes de bravoure chevaleresque. Ceci nous semble peu cempréhensible aujourd’hui, mais il est possible de convaincre tout un peuple à se ruer sur ses voisin pour les voler, torturer et assassiner.

      La même chose est en train de se passer là, dans cette seconde, à bien des endroits dans le monde. A nous de combattre les forces qui y poussent les peuples.

    • Pour la résistance de certains Allemands à Hitler et l’apathie des généraux allemands (et de la population), j’avais lu le bouquin de Joachim Fest, La résistance allemande à Hitler publié chez Perrin.

      Concernant le lancement de Barbarossa, Hitler voulait absolument attaquer l’URSS (l’élimination des Juifs n’était pas le premier objectif, loin de là) par idéologie ( Lebensraum (doctrine de l’espace vital), Slaves considérés comme des sous-hommes, rejet absolu du communisme), nécessité économique (blé ukrainien, pétrole caucasien) et pensait n’en faire qu’une bouchée, comme pour la France. D’ailleurs, les pertes soviétiques initiales n’ont pu que confirmer cette impression dans un premier temps et pouvait laisser penser à un effondrement du régime soviétique qui n’a finalement pas eu lieu. Enfin, le renseignement militaire allemand s’est complètement planté sur son évaluation des forces soviétiques (147 divisions le 5 août 1941 avant de se rendre compte qu’il y en avait 580 le 31 décembre).

    • La militarisation de l’ordre public en marche
      #William_Bourdon et #Vincent_Brengarth, Libération, le 22 janvier 2019

      La fuite en avant sécuritaire du gouvernement face au mouvement des gilets jaunes aggrave la crise de la démocratie et le discrédit des responsables publics.

      Tribune. Depuis le début de la mobilisation des gilets jaunes, plusieurs milliers d’interpellations, des centaines de gardes à vue sont intervenues sans qu’un bilan précis en ait été fait à ce jour. On sait déjà que ces événements ont provoqué des dégâts parfois très lourds puisque près de 50 personnes ont été gravement mutilées. Singulier autisme de l’Etat dont aucun responsable n’a été capable d’envoyer le moindre message de soutien ou de compassion à l’une ou l’autre des familles.

      Toute l’histoire de notre pays, et au-delà, enseigne que l’impuissance d’un régime à apporter des réponses à une grave crise sociale conduit mécaniquement à une surenchère sécuritaire, une fuite en avant légale et sémantique dont les effets désastreux sont déjà sous nos yeux. Le droit pénal, ici, a été dévoyé pour réprimer ce qui relève d’une expression collective et les graves dérapages de certains gilets jaunes, condamnables bien sûr, ne sauraient le justifier. Des articles a priori poussiéreux tels que ceux réprimant l’infraction d’attroupement et la participation à une bande violente ont été remis à l’ordre du jour. On rappellera qu’ils ont été intégrés dans le code pénal sur propositions de parlementaires incarnant la droite la plus dure de notre pays.

      Arrestations préventives de masse

      En couplant systématiquement contrôles d’identité et mises en garde à vue, on a mis en scène une nouvelle cérémonie inédite dans notre paysage public : les arrestations préventives de masse. Avec un seul objectif, celui d’éradiquer de la manifestation en préparation tout individu, sur des motifs parfois aussi bénins que fantaisistes. Par exemple, le fait de porter des lunettes de plongée censées limiter les dégâts provoqués par les armes mutilantes, potentiellement létales, en se protégeant d’une violence policière excessive, peut provoquer l’interdiction d’exercer une liberté fondamentale. Le fait d’avoir voulu manifester en tentant simplement de se prémunir fait aujourd’hui de vous, en France, un délinquant. Une seule logique : faire du chiffre. Elle s’accompagne toujours d’une autre, la multiplication des coups de menton au risque – et c’est ce qui s’est passé – d’élargir encore le fossé qui s’est creusé entre les gilets jaunes et les pouvoirs publics.

      Des dizaines de milliers de citoyens paisibles, non violents, se sentent assimilés, par des mots aussi funestes que ceux prononcés par M. Emmanuel Macron lors de la cérémonie des vœux, à « une foule haineuse ». Sentiment renforcé par la désignation hypercriminalisante de la nouvelle loi vite baptisée « Loi anti-casseurs ».

      Comment ne pas douter des effets ravageurs d’une telle confusion qui ne peut qu’attiser le sentiment de la persécution et du mépris ? Comment ne pas éviter le soupçon de la volonté de l’Etat d’entretenir une stratégie de la tension pour, en criminalisant à marche forcée une partie des manifestants, essayer de les dissocier de l’opinion publique et peut-être des autres ? Comment ne pas oublier les propos terriblement sinistres du ministre de l’Intérieur quand il explique que seront complices des violences tous ceux qui participeraient à une manifestation en ces termes : « Ceux qui viennent manifester dans des villes où il y a de la casse qui est annoncée savent qu’ils seront complices de ces manifestations-là ? »

      M. Castaner, notre ministre de l’Intérieur, qui a quelques notions de droit, ne peut pas ignorer qu’il n’existe pas de délit de responsabilité collective ou pour autrui dans ce pays. Il envoie ainsi un message fort, que les policiers ne peuvent qu’entendre, de ratisser large. Mais des voix s’élèvent publiquement et à bas bruit pour exprimer leur préoccupation pour eux-mêmes et pour les manifestants.

      De l’effet de contagion

      L’effet, là encore, est désastreux, car tout manifestant paisible qui voit un de ses collègues s’effondrer du fait du tir de type Flash-Ball ou d’une grenade GLI-F4 s’identifie à lui. L’effet de contagion est connu. Tout cela, les pouvoirs publics ne l’ignorent pas et le méprisent. Ils vont encore plus loin dans la fuite en avant puisqu’on sait qu’à Bordeaux, le samedi 13 janvier, une arme permettant de tirer des balles de défense en rafale a été utilisée pour la première fois.

      C’est une fuite en avant dans la militarisation et ce qui l’accompagne, la déjudiciarisation, c’est-à-dire le fait d’éclipser le juge judiciaire. L’autorité administrative aura en effet dans le nouveau projet de loi toute latitude pour procéder à des interdictions administratives de manifester. Une telle extension des pouvoirs administratifs, parce qu’elle court-circuite à nouveau le juge judiciaire, s’inscrit dans la philosophie qui avait préludé à la mise en œuvre de l’état d’urgence : transférer plus de pouvoirs coercitifs du juge vers l’administration, et donc le politique. Une telle migration, par essence, meurtrit les grands principes et ne peut qu’aggraver le sentiment de défiance des citoyens vis-à-vis du juge puisque l’Etat y participe lui-même.

      Nous avons assisté de nombreux gilets jaunes, pour la plupart interpellés sur le fondement de l’infraction de participation délictueuse à un attroupement ou de celle de participation à une bande ayant des visées violentes (qui s’inspire de l’association de malfaiteurs). Deux infractions aux contours si friables qu’elles confèrent un pouvoir discrétionnaire à l’administration bien loin de ce qui devrait être la philosophie d’une grande démocratie.

      Rappelons que s’agissant de l’infraction d’attroupement, elle est a minima d’autant plus délicate et difficile à manier qu’elle est, selon la jurisprudence de la Cour de cassation, une infraction par nature politique (arrêt du 28 mars 2017). Par conséquent, elle relève d’une appréciation éminemment subjective qui ne peut qu’augmenter la part d’arbitraire. Observons d’ailleurs que, par l’utilisation massive de ces infractions, dont la définition est teintée d’un archaïsme évident, on fait disparaître l’exigence de l’élément intentionnel pourtant cardinal dans l’application de la loi pénale. Nul ne peut accepter les violences commises par certains manifestants et nul ne peut accepter non plus l’instrumentalisation qui en faite pour tous les criminaliser.

      Les victimes collatérales

      Personne ne doit oublier les violences faites à certains policiers qui, à certains égards, sont aussi les victimes collatérales d’une doctrine du maintien de l’ordre qui, si elle était perçue comme doctrine d’excellence en Europe il y a vingt ou trente ans, apparaît aujourd’hui bien archaïque et inadaptée. Nul non plus ne saurait contester l’incroyable asymétrie qu’il y a eu, et dans le discours des politiques, et dans le traitement judiciaire, entre les violences faites aux forces de l’ordre et celles, parfois extrêmes, gratuites et hors de proportions, faites à différents manifestants. Tout ceci traduit une incroyable perte de sang-froid, une incapacité tragique au moment où il faudrait retrouver le chemin du dialogue et de la confiance et renoncer à des logiques court-termistes.

      La France, comme elle l’avait fait s’agissant de la mise en œuvre des mesures au titre de l’état d’urgence, donne à nouveau un bien mauvais exemple et envoie de bien sinistres signaux, pas simplement aux Français, pas simplement aux gilets jaunes, mais à tous ceux qui, sur la planète, veulent accréditer l’idée que face à la colère, le découragement et le désespoir, les citoyens devraient s’enchanter d’une promesse de plus de sécurité. C’est une imposture car elle conduit en fait – et les gilets jaunes en sont la criante démonstration – à aggraver la crise de la démocratie et le discrédit des responsables publics

      #France #Gilets_Jaunes #Violence_policière #Violences_policières #brutalité_policière #répression #police #justice #injustice

  • La Collection « Cagnotte » est la collection historique
    de Super Loto Éditions. C’est celle qui permet
    de sublimer les travaux des grands auteurs
    du noir et blanc, notamment par l’utilisation
    de techniques d’impression typographiques.
    Les tirages de tête de cette collection, en tirage très
    limité, sont numérotés et signés par les artistes.

    http://superlotoeditions.fr/index.html
    http://www.bldd.fr
    #BD #super_loto_éditions #Muñoz #Willem #Baudoin

  • taz-Serie Was macht eigentlich …? (Teil 2): Thaifood auf Preußenart - taz.de
    http://www.taz.de/!5558490

    31. 12. 2018 - Die Thaiwiese im Preußenpark, wo im Sommer asiatische BerlinerInnen kulinarische Spezialitäten anbieten, ist eine Attraktion – und Störfaktor zugleich.

    Mit den unterschiedlichen Namen ­gehen die verschiedenen Sichten schon los. Als die taz eine Sekretärin im Bezirksamt Charlottenburg-Wilmersdorf fragt, mit welchem Stadtrat sie denn über die Thaiwiese sprechen könne, antwortet die: „So etwas haben wir hier nicht. Sie meinen bestimmt den Preußenpark.“

    „Preußenpark“ heißt auf Berliner Stadtplänen und bei den unmittelbaren Anwohnern die staubige Brache zwischen den U-Bahnhöfen Fehrbelliner Platz und Konstanzer Straße, auf der nur noch wenig daran erinnert, dass sie einmal eine Grünfläche war. „Thaiwiese“ heißt der Ort hingegen in Berlin-Reiseführern. Und unter diesem Namen lockt der Ort in der warmen Jahreszeit Berliner aus allen Bezirken und Touristen an, die mitten in Europa fernöstliche Streetfood-Gastronomie erleben wollen.

    Garküchenbetreiber aus Thailand, den Philippinen, Vietnam, Korea und Japan bereiten dann hier auf mitgebrachten Campingkochern und Bastmatten Spezialitäten zu – allerdings ohne sich dabei an deutsches Recht zu halten. Denn die mit den Jahren immer stärker gewachsene Streetfoodszene ist vollkommen illegal: Weder zahlen die Händler hier Steuern, noch schaut die Lebensmittelaufsicht nach dem Rechten.

    Des halb will der Bezirk das Treiben auf der Thaiwiese in seiner jetzigen Form nicht mehr dulden. Fernöstliche Gastronomie, die Touristen aus aller Welt nach Wilmersdorf zieht, soll es allerdings weiter geben – darüber sind sich alle Parteien im Bezirksparlament einig, ob sie nun „Preußenpark“ oder „Thaiwiese“ sagen. Aber sie soll an den Rand der Brache in nur noch wenige feste Stände ziehen. Dort sind Wasser- und Stromanschlüsse geplant, die die Einhaltung von Hygienevorschriften und der Kühlkette ermöglichen. Wer einen Stand will, muss Steuern und Miete zahlen und ein Gesundheitszeugnis vorlegen.

    SERIE: WAS MACHT EIGENTLICH ...?
    Die meisten Geschichten enden nicht, bloß weil wir einen Artikel für die Printausgabe oder für die Onlineseite der taz.berlin darüber geschrieben haben. Deshalb fragen und haken wir bei ProtagonistInnen noch einmal nach. In unserer Serie „Was macht eigentlich ...?“ rund um den Jahreswechsel erzählen wir einige Geschichten weiter.

    Teil 2: Wie geht es weiter mit der Thaiwiese im Preußenpark? (taz)

    Doch: Bis es so weit ist, will Ordnungsstadtrat Arne Herz (CDU) die illegale Gastronomie in Wilmersdorf weiter dulden, „um keine Fakten zu schaffen“, wie er sagt. Denn die Thaiwiese ist eine Institution und hat es schon in bis in amerikanische Zeitungen gebracht. Danach soll es mit der bunten Thaiwiese, deren Charme gerade das Spontane, Urwüchsige ist, vorbei sein. Ob das schon 2019 ist, wie es der Bezirk eigentlich anstrebt oder doch erst 2020, ist offen.

    Vorschläge von Studenten
    Im Sommer hatten die Bezirksverordneten beschlossen, die Thaiwiese zu verkleinern, Recht und Gesetz durchzusetzen und den Preußenpark wieder zu begrünen. Dazu sollte es einen Bürgerdialog geben. Der sollte eigentlich im September beginnen, lässt aber bis heute auf sich warten. „Wir werden erst ab Februar damit starten“, erklärt der grüne Stadtentwicklungsstadtrat Oliver Schruoffeneger der taz. „Entgegen unserem ursprünglichen Vorhaben warten wir, weil die TU-Studenten der Landschaftsplanung in diesem Jahr ihre Masterarbeiten dazu schreiben.“ Da könne er sich sinnvolle Vorschläge vorstellen und die wolle der Bezirk mit einbeziehen. „Es ist aber möglich, dass das Konzept dennoch im Frühjahr fertig sein kann,“ sagt Schruoffeneger.

    Der Handel, der im vergangenen Sommer auf einer riesigen Fläche mit bis zu 100 Ständen für Papayasalat, fernöstliche Suppen, Currygerichte und Pasteten stattfand, hat einmal ganz klein angefangen. In den 1990er Jahren trafen sich hier Berliner Thailänderinnen an warmen Sonntagen und brachte ihre heimatlichen Gerichte zum eigenen Verzehr mit. Deutsche Parkbesucher fragten, ob sie etwas kaufen dürften. Diese Nachfrage machte aus dem geselligen Zusammensein ein Geschäft, das in den vergangenen vier Jahren kräftig wuchs. 2018 hatten sich zu den thailändischen Verkäufern längst Kollegen aus anderen fernöstlichen Ländern gesellt. Und Brasilianer, die hochprozentige Cocktails mixen und verkaufen. Zu viel Alkohol sowie dessen Verkauf an Minderjährige sind ein Vorwurf, der immer wieder über der Thaiwiese schwebt.

    Den Anwohnern stinkt das – im wahrsten Sinne des Wortes. Der Dunst von süßsauren Currygerichten, Knoblauch und Zitronengras liegt im Sommer über Wilmersdorf. Anders als bei regulärer Gastronomie fehlen auf der Thaiwiese Toiletten, sodass die Besucher ihre Notdurft in Treppenhäusern oder den Gärten der Anwohner verrichten. Die private Müllentsorgung und Reinigung der einzigen Toilette im Park, die die Händler bis 2016 organisiert hatten, funktioniert nicht mehr. Und das Ungeziefer, das durch die hygienisch nicht einwandfreie Großgastronomie unter freiem Himmel angezogen wird, verbreitet sich auch zu den Anwohnern. Die machten Druck auf den Bezirk, das illegale Treiben zu beenden.

    „Warum lassen Sie den Park nicht räumen? Sie haben jede rechtliche Handhabe dazu“, fragte eine Anwohnerin im Sommer auf der ­Bezirksverordnetenversammlung. Zahlreiche Nachbarn pflichteten ihr bei. Wenn es nach ihnen ginge, solle die Thaiwiese umziehen. Irgendwohin, nur sehr weit weg von ihnen. Sie wollen den Preußenpark zurückhaben.

    Dahinter steckt die Frage: Wem gehört die ehemalige Grünfläche? Den Anwohnern, die dort Erholung und Ruhe suchen, oder der hippen Stadtcommunity und den Touristen, die sich nach einem Stück Exotik mitten in Berlin sehnen – sowie natürlich den asiatischen Berlinern? Preußenpark oder Thaiwiese?

    Schweigen der thailändischen Community
    Doch während die Kunden der Thaiwiese im Internet um deren Erhalt streiten, ist die thailändische Community selbst still. Rund 5.000 Menschen aus Thailand wohnen in Berlin. Etwa 80 Prozent von ihnen sind ältere Frauen, die einmal als Krankenschwestern angeworben wurden und heute auf das Renten­alter zugehen oder es bereits erreicht haben. Sie verdienen sich im Sommer ein Zubrot auf der Thaiwiese, stocken so ihre Rente oder ihre Sozialleistungen auf.

    „Was sollen sie auch öffentlich sagen?“, fragt eine jüngere Thailänderin, die Kundin auf der Thaiwiese ist und die Szene als geselliges Zusammensein mit Freunden und Bekannten bei leckerem Essen schätzt. „Die Händler wissen doch, dass ihr Verkauf nicht legal ist.“ Die Frau, die ihren Namen nicht nennen möchte, kann sich nicht vorstellen, dass eine dieser Frauen ein legales Gewerbe anmelden wird. „Dann müsste sie das ganze Jahr über Standmiete bezahlen. Das Geschäft läuft aber nur in den Sommermonaten. Das rechnet sich nicht.“

    Mehr und mehr Köchinnen würden zudem jeden Sommer eigens mit einem Touristenvisum für drei Monate aus Thailand kommen und in Privatwohnungen das Essen vorkochen, das dann Frauen mit deutschen Sprachkenntnissen vor Ort aufwärmen und verkaufen, verrät sie. „Touristen können aber gar kein Gewerbe anmelden. Ich glaube nicht, dass man den Verkauf hier in legale Formen lenken kann.“

    Das baldige Ende der gesetzlosen Thaiwiese sieht die Frau mit einem weinenden und einem lachenden Auge. „Unser geselliges Beisammensein könnte damit wegfallen. Das ist die traurige Seite. Aber in den letzten Jahren wurde dieses ohnehin immer stärker kommerzialisiert. Die Stimmung ist nicht mehr wie vor fünf oder zehn Jahren. Wenn ich mit meiner Familie auf einer Decke liege und mich alle zehn Minuten jemand fragt, ob ich eine Massage oder Maniküre brauche, nervt das einfach nur.“ Zudem, fügt die Frau hinzu, gäbe es Gesetzesverstöße, bei denen die Behörden wirklich nicht wegschauen könnten. „Illegales Glücksspiel beispielsweise oder Alkoholverkauf an Kinder.“

    #Berlin #Wilmersdorf #Fehrbelliner_Platz #Brandenburgische_Straße #Württembergische_Straße #Pommersche_Straße #Preußenpark #Gastronomie #Umwelt #Kultur

  • Mauermuseums-Chefin: „Dann gehe ich halt schwanger in den Knast“ – B.Z. Berlin
    https://www.bz-berlin.de/berlin/friedrichshain-kreuzberg/bussgeld-alexandra-hildebrandt-mauermuseums-chefin-dann-gehe-ich-halt-schw
    Die Dame ist Bußgeldverweigerin, ein bischen eigensinnig. Das zeigt auch die fogende Meldung:

    29. November 2017 - Die Urne mit der Asche von Museumsgründer Rainer Hildebrandt steht noch immer im Krematorium Ruhleben. Die Witwe weigert sich seit 13 Jahren, sie beizusetzen. Sie will ihm unbedingt seinen letzten Willen erfüllen. Er wollte neben seinem besten Freund auf dem Friedhof Wilsnacker Straße (Moabit) bestattet werden. Doch der ist schon lange geschlossen.

    #Berlin #Moabit #Wilsnacker_Straße #Mauer #wtf

  • Certbot, challenge DNS, Gandi et OVH
    https://palabritudes.net/2018/03/11/certbot-challenge-dns-gandi-ovh.html

    Scripts bash pour la création/renouvellement de certificats Letsencrypt via certbot avec la méthode d’authentification « challenge DNS » (—preferred-challenges dns-01) chez Gandi (v4) et OVH
    => devrait permettre le renouvellement automagique des certificats Letsencrypt wildcard (cf https://seenthis.net/messages/731166)

    Une version pour Gandi v5 : https://blog.blaisot.org/letsencrypt-wildcard-part2.html#generation-de-certificat-wildcard-avec

    Une alternative en GO (Gandi v4 + v5) : https://github.com/xenolf/lego

    #letsencrypt #wildcard #renouvellement #certbot #API #challenge_DNS

  • « Quand William Playfair voulait dépecer la France ! »

    Signalé sur Twitter par Michael Friendly @datavisFriendly

    A little known Playfair map: “A map of France with the proposed divisions”, 1793.

    William Playfair proposes dividing France and giving pieces to its neighbors.

    Found in: John Delaney’s “First X, Then Y, Now Z”, p. 143.

    #cartoexperiement #cartographie #william_playfair #précurseurs #frontières #territoires

  • Philanthropiques, mais pas toujours éthiques Pauline Gravel - 7 Décembre 2018 - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/societe/science/543021/fiancement-de-la-science-les-fondations-philanthropiques-profitent-aussi-d

    Plusieurs des grandes fondations philanthropiques privées du monde qui subventionnent la recherche scientifique font fructifier leurs avoirs dans des paradis fiscaux, révèle une enquête menée par la revue Science (en anglais).

    Aussi contradictoire que cela puisse paraître, ces #fondations investissent parfois même dans des compagnies qui contribuent aux problèmes qu’elles désirent résoudre en octroyant des subventions de recherche.


    Photo : Alastair Grant Associated Press Une employée de la fondation Wellcome Trust se tient devant l’image d’une vue en coupe d’un cerveau à l’exposition « Brains — The Mind as Matter », tenue à Londres en mars 2012.

    Le journaliste Charles Piller, du département des nouvelles de la revue Science, a fait cette découverte en consultant les déclarations de revenus et les états financiers rendus publics par les fondations, ainsi que 13,4 millions de documents confidentiels ayant fait l’objet de fuites (dans les Paradise Papers) et qui ont été partagés par le Consortium international des journalistes d’investigation (CIJI).

    M. Piller donne en exemple Wellcome Trust, une des fondations philanthropiques privées les plus riches du monde, qui a notamment financé une longue étude menée par chercheurs des universités de Hong Kong et de Birmingham ayant démontré que les résidents âgés de Hong Kong qui étaient exposés à des niveaux élevés de smog, particulièrement aux minuscules particules de suie générées par la combustion de carburants fossiles, étaient plus susceptibles de mourir d’un cancer que les personnes respirant un air pur.

    Or, peu avant la publication de cette étude dans la revue Cancer Epidemiology, Biomarkers Prevention, en 2016, Wellcome est devenu actionnaire de #Varo_Energy, une compagnie basée en Suisse qui vend principalement du #diesel à moteurs de navires, un résidu sulfureux et bon marché du raffinage du pétrole qui génère une importante pollution en particules de suie.

    « Les chercheurs ont estimé que les particules présentes dans la fumée sortant des cheminées de bateau contribuent au décès prématuré de 250 000 personnes annuellement », souligne le journaliste Piller, avant de préciser que Wellcome n’a pas investi directement dans Varo Energy, mais plutôt dans un fonds de placement étranger, #Carlyle_International_Energy_Partners, basé aux #îles_Caïmans, lequel fonds détient une participation dans Varo Energy.

    En parfaite contradiction
    À l’instar de maintes autres riches entreprises, les fondations philanthropiques se tournent donc couramment vers des paradis fiscaux dans le but de maximiser les rendements de leurs investissements, puisque notamment elles y paieront beaucoup moins d’impôts que dans leur pays d’origine, voire pas du tout, et parce que les réglementations y sont plus souples et leur permettent d’économiser d’importants frais d’administration.

    « Bien que les investissements dans les paradis fiscaux puissent être légaux, ils sont controversés, en partie parce que les activités de ces fonds sont toujours tenues secrètes », fait remarquer Piller avant d’ajouter que « ce type d’investissements diminue, voire nie les nobles missions sociales, éducatives et de soutien à la recherche affichées par ces fondations qui subventionnent la science ».

    Cette façon de faire fructifier leur capital est même parfois en parfaite contradiction avec leur mission philanthropique, comme l’illustre l’exemple de Wellcome, qui subventionne nombre d’études en sciences de l’environnement dans le cadre de son engagement à rendre « les villes plus saines et environnementalement durables », comme elle le souligne sur son site officiel, et ce, alors qu’une partie des 1,2 milliard de dollars que la fondation a donnés annuellement à des chercheurs ces dernières années provenait d’investissements dans des compagnies qui participent aux problèmes mêmes que sa mission philanthropique vise à résoudre.

    Plusieurs voix s’élèvent pour critiquer cette pratique. L’une d’elles souligne le fait qu’en investissant dans les paradis fiscaux, ces fondations qui bénéficient d’une réputation exceptionnelle de par leur mission sociale contribuent à légitimer des tactiques financières qui sont utilisées pour contourner ou enfreindre la loi par des investisseurs soucieux d’éviter de payer des impôts, ou par des criminels cherchant à cacher des profits gagnés illégalement.

    Une autre voix fait valoir que de telles pratiques privent les gouvernements de revenus qui pourraient être consacrés à « des services publics et qu’elles transfèrent le fardeau fiscal des compagnies et des plus riches vers la classe moyenne ».

    Pour le bien commun ?
    Par le passé, de nombreuses organisations philanthropiques voyaient ces moyens d’échapper à l’impôt comme honteux. Plus maintenant. Aux États-Unis, la plupart des « fondations considèrent que minimiser les impôts qu’elles doivent payer est une nécessité » pour respecter « leur obligation d’enrichir leur fonds de dotation ».

    « Ces fondations ne doivent-elles pas être plus que des compagnies d’investissements privées qui utilisent leurs surplus pour le bien commun ? » s’insurge Dana Bezerra, une avocate new-yorkaise spécialisée dans l’#investissement_éthique, dans la revue Science.

    « La logique des gestionnaires de ces fondations est purement économique et ne vise qu’à maximiser les profits. Ils vont là — notamment dans les paradis fiscaux — où les intérêts générés sont plus élevés, et que les impôts et les frais administratifs, plus bas qu’ailleurs. […] Ils ont une mentalité d’optimisation qui ne tient pas compte de ce que veut dire la philanthropie éthique. Dans cet article, on découvre qu’être philanthrope n’est pas synonyme d’éthique et que les fondations qui se disent philanthropes contredisent ainsi leur finalité », fait remarquer Yves Gingras.

    Ce sociologue des sciences à l’UQAM rappelle que les fondations philanthropiques ont déjà des avantages fiscaux au Québec et ailleurs, et qu’elles « subventionnent des recherches scientifiques avec de l’argent qu’elles ont gagné en ne payant pas de taxes et en allant faire fructifier leurs avoirs dans des paradis fiscaux, ce qui veut donc dire que les contribuables ont payé une partie de leur soi-disant philanthropie ».

    Il souligne également que compte tenu du déclin des investissements gouvernementaux en recherche, les chercheurs dépendent de plus en plus de ces fondations.

    « Les #chercheurs doivent courir pour trouver de l’argent, et pour en avoir, ils ferment les yeux sur beaucoup de choses. Leur éthique devient de plus en plus élastique à mesure qu’ils ont plus de difficulté à obtenir des subventions », dit-il.

    Les sept fondations privées visées par l’enquête de « Science »
    #Bill_&_Melinda_Gates Foundation : 51,8 milliards $US de dotation, aucun investissement dans des paradis fiscaux ;
    #Wellcome_Trust : 29,3 milliards $US de dotation, 926 millions $US investis dans les paradis fiscaux ;
    #Howard_Hughes_Medical_Institute : 20,4 milliards $US de dotation, 891 millions $US investis dans les paradis fiscaux ;
    #Robert_Wood_Johnson Foundation : 10,8 milliards $US de dotation, plus de 3 milliards $US investis dans les paradis fiscaux ;
    #William_and_Flora_Hewlett Foundation : 9,9 milliards $US de dotation, 168 millions $US investis dans les paradis fiscaux ;
    #David_and_Lucile_Packard Foundation : 7,9 milliards $US de dotation, 140 millions $US investis dans les paradis fiscaux ;
    #Gordon_and_Betty_Moore #Foundation : 6,9 milliards $US de dotation, 40 millions $US investis dans les paradis fiscaux.

  • Des BD, des bd, encore des bd

    Comme il est question de bd aujourd’hui sur seenthis, pourriez-vous me recommander des albums ou auteurices que vous estimez. J’en ai lu quelques une bien-sûr mais ma culture bd est très très limitée et comme la médiathèque de chez moi est bien fournie, je devrais pouvoir y trouver des petits trésors. Merci.

  • Deportation as Air Power

    Guest post by #William_Walters, Professor of political sociology, Carleton University. William directs the Air Deportation Project, a five-year investigation into the aviation / expulsion nexus funded by Canada’s Social Sciences and Humanities Research Council. This is the fifth post of Border Criminologies’ themed series ‘Migrant Digitalities and the Politics of Dispersal’, organised by Glenda Garelli and Martina Tazzioli.

    https://www.law.ox.ac.uk/research-subject-groups/centre-criminology/centreborder-criminologies/blog/2018/05/deportation-air
    #renvois #expulsions #avions #asile #migrations #réfugiés #déportation

  • Ku’damm: Hinter jeder Hausnummer eine Geschichte - Stadtleben - Berlin - Tagesspiegel
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/stadtleben/kudamm-hinter-jeder-hausnummer-eine-geschichte/4509026.html


    Literaturempfehlung: „Von Haus zu Haus am Kurfürstendamm. Geschichte und Geschichten über Berlins ersten Boulevard“. Herausgeber: Museum Charlottenburg-Wilmersdorf, text.verlag edition Berlin, ISBN 978-3-938414-31-6, 29 Euro

    Beim Verlag bestellen: http://textpunktverlag.at/01-Von-Haus-zu-Haus-am-Kurfuerstendamm

    Museum Charlottenburg-Wilmersdorf: Schloßstraße 55 / Otto-Grüneberg-Weg, 14059 Berlin, +49 30 - 90 29 24 106, museum@charlottenburg-wilmersdorf.de, geöffnet Di–Fr 10–17 Uhr, Sa, So und Feiertage 11–17 Uhr

    17.08.2011 - Die Geschichte des Kurfürstendamms birgt viele Überrraschungen. So dürfte selbst Kennern der Schaubühne am Lehniner Platz unbekannt sein, dass an gleicher Stelle einst die „Deutschen Flotten-Schauspiele“ stattfanden: In einem 70 Meter langen und 65 Meter breiten Bassin kreuzten von 1904 bis 1908 hölzerne Modelle von Kriegs- und Handelsschiffen. Bei einer nachgestellten Seeschlacht flogen Explosionstrümmer bis ins Publikum, aber die Spektakel gingen weiter – auch weil sie unter der Protektion des Kaisers standen.

    Zwei Jahre Forschung in verschiedenen Archiven und Sammlungen stecken im zum 125. Ku’damm-Jubiläum erschienenen Buch „Von Haus zu Haus am Kurfürstendamm“. Erstmals beschreiben Birgit Jochens, Leiterin des Museums Charlottenburg-Wilmersdorf, und ihre Archivleiterin Sonja Miltenberger auf 256 Seiten mit 200 Abbildungen die Geschichte jedes einzelnen Gebäudes. Insbesondere stellen sie die früheren Bewohner vor, darunter viele jüdische Berliner, die während der Naziherrschaft ermordet oder vertrieben wurden. „Um der Fülle des Materials Herr zu werden, aber auch aus Datenschutzgründen“ reiche der zeitliche Rahmen größtenteils nur bis in die 60er Jahre, sagen die Autorinnen.

    #Berlin #Charlottenburg #Wilmersdorf #Kurfürstendamm #Geschichte #Architektur #Stadtentwicklung

  • Generating letsencrypt wildcard certificate with certbot | Codementor
    https://www.codementor.io/slavko/generating-letsencrypt-wildcard-certificate-with-certbot-hts4aee8u

    Howto pour générer un certificat SSL wildcard chez letsencrypt avec certbot. Nécessite une authentification via enregistrement DNS

    En français : https://blog.blaisot.org/letsencrypt-wildcard-part1.html

    Voir https://seenthis.net/messages/744150 pour l’automatisation avec authentification DNS chez Gandi/OVH

    #letsencrypt #certbot #wildcard #certificat

  • Maps Have the Power to Shape History - Atlas Obscura
    https://www.atlasobscura.com/articles/first-atlas-of-the-united-states

    Willard is one of the first, perhaps the very first, female mapmaker in America. A teacher, pioneer of education for women, and founder of her own school, Willard was fascinated with the power of geography and the potential for maps to tell stories. In 1828, she published a series of maps as part of her History of the United States, or Republic of America, which showed graphically how the country, as she understood it, had come to be. It was the first book of its kind—the first atlas to present the evolution of America.

    The book began with map (below) that was unusual and innovative for its time. It attempted to document the history and movement of Native American tribes in the precolonial past. Willard’s atlas also told a story about the triumph of Anglo settlers in this part of the world. She helped solidify, for both her peers and her students, a narrative of American destiny and inevitability.

    #cartographie #peuples_premiers #Amérique

  • Seit Jahren funktioniert die deutsch-britische Militärkooperation g...
    https://diasp.eu/p/7812336

    Seit Jahren funktioniert die deutsch-britische Militärkooperation gut. Dennoch haben die Verteidigungsminister beider Länder einen neuen Vertrag namens „Joint Vision Statement“ geschlossen. Grund ist der drohende Brexit. Ein Brückenschlag in Zeiten des Brexit | DW | 05.10.2018 #Leyen #Williamson #Deutschland #Großbritannien #Brexit #NATO #PESCO #Militär #Wester