• Les entreprises belges ont envoyé plus de 221 milliards vers des paradis fiscaux en 2016 - RTBF avec Belga - 14 Aout 2017 -

    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_les-entreprises-belges-ont-envoyes-plus-de-221-milliards-vers-des-paradi

    L’an dernier, 853 entreprises belges ont envoyé plus de 221 milliards d’euros vers des paradis fiscaux, selon Le Soir de lundi, qui cite des statistiques du SPF Finances relatives aux déclarations de paiement vers ces destinations. La loi fiscale belge impose en effet une obligation à toutes les sociétés de déclarer de telles transactions dès lors qu’elles versent plus de 100 000 euros par an sur des comptes bancaires ou à des personnes domiciliées dans ces Etats ’blacklistés’.

    Parmi ces paradis fiscaux figurent Monaco, les îles Vierges britanniques, les Bermudes ou les îles Caïmans. Toutes ces destinations sont considérées par la Belgique comme des Etats « à fiscalité inexistante ou peu élevée », explique Le Soir.

    Autant que l’épargne de tous les Belges réunis
    L’an dernier, ce sont 853 sociétés qui ont indiqué avoir opéré des versements vers les pays de la liste noire. Et ce pour un montant total de 221,3 milliards d’euros, soit une moyenne de 260 millions par société. C’est presque autant que l’épargne de l’ensemble des Belges (262 milliards).

    Dans le top 5 des destinations préférées des entreprises belges, on trouve notamment les Bermudes.

    Singapour, Panama et Hong Kong ne figurent pas sur la liste noire belge - alors qu’ils devraient en faire partie au vu de la loi actuelle, relève Le Soir. Le Luxembourg est, quant à lui, redevenu « fréquentable » en 2016.

    #Fraude_fiscale #Fraude_légale #Paradis_fiscaux #Belgique #entreprises #fiscalité #union_européenne #crise #déficit #fausse_dette #impôts


    • Cet album de Silmarils que j’ai beaucoup écouté à sa sortie, en 2000, souvent bourré ou entre 2 cuites. En le réécoutant aujourd’hui, il me fout encore les boules, en particulier ce morceau : https://www.youtube.com/watch?v=y-bxYJY9qBk

      Mais à écouter dans son intégralité et de préférence dans l’ordre tant il est le reflet ( fenêtre ) sur ces dérapage de #winners
      https://www.discogs.com/fr/Silmarils-Vegas-76/release/1611461
      https://www.youtube.com/watch?v=Cyr0-a6_IQc&list=PLcF-L2OhzFePLEGYvQSsI8PaV5bREKDJ7&index=47

    • L’argent donné aux 1 % c’est donc pour les paradis fiscaux.
      L’argent des 99 % sert à faire tourner le pays, et son économie, et les néo libéraux au pouvoir veulent en faire diminuer la part.

      Une récession ça s’organise.
      Rien de tel que la sécheresse des statistiques pour le prouver, en Belgique, en France, en Italie, en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Autriche et ailleurs.

    • à ce propos @bce_106_6 voir l’édito de Serge Halimi
      Le leurre des 99% @mdiplo août 2017

      À 100 °C, l’eau bout, c’est certain. Mais mieux vaut ne pas attendre que la vie des sociétés se plie aux lois de la physique. Certes, 1% de la population s’attribue la majorité des richesses produites sur Terre ; cela ne fait pas pour autant des 99 % qui restent un groupe social solidaire, encore moins une force politique en ébullition.

      En 2011, le mouvement Occupy Wall Street s’est construit autour d’une idée, d’un slogan : « Nous avons en commun d’être les 99 % qui ne tolèrent plus l’avidité et la corruption des 1 % restants. » Diverses études venaient d’établir que la quasi-totalité des gains de la reprise économique avaient profité aux 1 % d’Américains les plus riches. Ce ne fut ni une aberration historique ni une particularité nationale. Un peu partout, un tel résultat n’a cessé d’être conforté par des politiques gouvernementales. Les projets fiscaux du président français #Emmanuel_Macron, par exemple, auront pour principaux bénéficiaires « les 280 000 ménages les plus riches, le dernier centile (...) dont le patrimoine est surtout constitué de placements financiers et de parts d’entreprise (1) ».

      Est-ce à dire que l’ensemble des autres auraient tant en commun qu’ils pourraient fédérer leurs énergies pour renverser l’ordre établi ? Quand, à défaut d’être soi-même milliardaire, on appartient à la catégorie des privilégiés, il est réconfortant de s’en extraire en fantasmant qu’on relève du même bloc social que les prolétaires. Mais les 99 % mêlent indistinctement les damnés de la terre et une couche moyenne supérieure, assez épaisse, de médecins, d’universitaires, de journalistes, de militaires, de cadres supérieurs, de publicitaires, de hauts fonctionnaires sans qui la domination des 1 % ne résisterait pas plus de quarante-huit heures. Réunir des choux-fleurs et des cerfs-volants dans le grand sac des 99 % rappelle un peu le mythe fondateur américain qui prétend, lui, que tout le monde, peu ou prou, appartient à la classe moyenne, que chacun ou presque est déjà riche ou va le devenir (2).

      Or, si l’union fait la force, la cohésion aussi… L’histoire nous a appris que les grands moments de communion, d’unanimisme ne durent pas longtemps. Février 1848, la fraternité, Lamartine, ces barricades défendues indistinctement par des ouvriers et des bourgeois débouchèrent quelques semaines plus tard sur l’affrontement meurtrier qui les opposa lors des « journées de juin » (3). Construire une alliance est déjà difficile, y compris entre deux mouvements progressistes d’un même pays. Imaginer un projet commun, une force politique durable sur une base aussi indifférenciée que « l’humanité moins l’oligarchie » relève au mieux de l’utopie, au pis de la volonté de ne pas choisir, de ne pas trancher. Et, finalement, revient à ne pas faire grand-chose, à moins de ne se consacrer qu’à des droits consensuels, à la maltraitance des enfants et aux accidents de la route.

      Pour tout le reste, 99 %, c’est trop.

      Serge Halimi

      https://www.monde-diplomatique.fr/2017/08/HALIMI/57816
      #éditorial
      la 1ère note : Anne de Guigné « Les mesures fiscales de Macron profiteront d’abord aux français les plus riches » _Le Figaro , Paris, le 12 juillet 2017._
      La dessus le clan Dassault sait déjà combien il va profiter.

  • J’ai rencontré #Ceuxquifont (de la merde)

    À Grenoble, des lieux permettent vraiment de voyager. Aujourd’hui, je vous propose de partir à la découverte de l’esprit « Silicon Valley » [1].. Ce que j’appelle l’esprit « Silicon Valley », c’est d’avoir à la fois les dents de requin du businessman avide, et à la fois le sourire mièvre du jeune cool du XXIème siècle. De n’avoir aucun scrupules pour développer des nouvelles applications numériques ineptes dans le seul but de se faire de la thune, de n’avoir aucun complexe pour détourner de l’argent public, et en même temps de bien aimer tout ce qui est convivial, bio, solidaire, éco-responsable ou partagé. À Grenoble, un lieu incarne mieux que tout autre cet esprit guidant la marche du monde : c’est Cowork In Grenoble. Vous ne connaissez pas ? Allez, je vous fais visiter.

    La suite sur http://www.lepostillon.org/J-ai-rencontre-Ceuxquifont-de-la.html

    Extraits :

    (...)

    Ce jeudi de mars, ni « Spontanez-vous », ni les feedbackers n’ont critiqué ou même posé des questions sur le sens et l’utilité sociale des projets présentés. Si j’avais eu plus de panache, je serais allé pitcher un projet idiot, comme vendre des drones permettant de suivre à la trace ses enfants ou sa femme potentiellement infidèle. Si j’avais osé, je suis presque sûr que je n’aurais eu que des retours sur ma manière de parler en public et les difficultés techniques de mon projet.
    Car peu importe le sens ou la non-utilité sociale des innovations : ce qui compte pour les coworkers, c’est de « faire ». Sur un des murs de Cowork, il y a une affiche présentant un slogan représentant assez bien leur « esprit » : « we have a strategic plan, it’s called doing things » (nous avons un plan stratégique, il s’appelle faire des choses). Sur Twitter, le « hashtag » (mot-clef) favori des coworkers est #Ceuxquifont. Qui font quoi ? Peu importe. Inutile d’en discuter, car comme dirait Isabelle Millet, une des coworkeuses, sur Twitter : « je préfère #ceuxquifont à ceux qui parlent ».

    (...)

    En attendant, il fait la promotion d’un nouveau bouquin, écrit par une certaine Séverine Perron et intitulé Manifeste d’une femme de la Gen Y en 21#. Pour les incultes, je précise que « 21# » désigne le XXIème siècle, et « Gen Y » désigne la génération Y, soit les jeunes nés entre les années 80 et 2000 et ayant donc grandi avec l’Internet et l’impossibilité de se concentrer plus de cinq minutes sur la même chose. Je connais bien, j’en fais partie. Hélas, je n’ai pas réussi à me procurer le bouquin, par contre j’ai pu lire des extraits :
    « La Gen Y veut Kiffer. La Gen Y veut prendre du plaisir dans TOUT ce qu’elle fait. Enthousiaste, positive, enjouée, dès que vous leur lancez des défis, le kiff est dans son ADN, un moteur bien plus stimulant que l’argent, le statut, tous ces attributs obsolètes du pouvoir. (…) La Gen Y est une Génération de makers.
    Elle aime faire. C’est une génération pragmatique, ambitieuse, dans le « savoir faire » et le « faire savoir ». #ceuxquifont. Elle est très décomplexée. (…) Si vous voulez mener les changements indispensables à votre business, prenez des GenYiers dans vos équipes ! »

    (...)

    L’annonce, écrite par Matthieu Gentil, faisait envie : « Durant l’heure du déjeuner venez rencontrer Cyril qui vous livrera les ‘‘astuces’’ que l’on crois réservé au ‘‘grosse boite’’ [sic] pour améliorer sa tréso, préparer sa retraite (vous croyez encore au régime général vous ?) ou pour obtenir immédiatement des économies fiscales et sociales réelles. J’ai passé une heure avec lui, il est plein de ressources, je me devait [sic] de vous le faire rencontrer. »
    Cyril est effectivement plein de ressources : il est expert-comptable. Pendant une heure, il a exposé plusieurs combines pour arrondir ses fins de mois. Attention : ces combines ne s’adressent pas à des galériens qui ont du mal à remplir leur frigo, mais plutôt à des requins qui ont du mal à remplir leur compte en Suisse.
    Le premier truc s’adresse par exemple à ceux qui achètent un appartement pour le louer. « Partons sur un T3 à 170 000 euros, qui vous rapporte 800 euros par mois, soit 10 000 euros de revenus annuels. En conditions normales, vous aurez au moins 30 % de ponctionnés, et en plus l’impôt sur le revenu. Et bien moi j’ai une ficelle pour payer zéro euro d’impôts. Cela permet d’économiser 2500 euros par an sur au moins 30 ans ». Lecteurs fortunés, je suis désolé : je n’ai pas compris la ficelle.

    #coworking #detournement_fiscal #generationY #siliconvalley #espritdeGrenoble

  • A Billionaire Dreams of Steering Europe’s Future
    http://www.nytimes.com/2013/06/03/business/global/nicolas-berggruens-big-dreams-of-steering-europes-future.html

    Having amassed an estimated $2.5 billion fortune over the last two decades by buying up troubled companies and turning them around, Mr. Berggruen, 51, has been preoccupied of late in addressing what he sees as the woeful state of Western democratic institutions.

    To that end, he spent more than $100 million in 2009 to establish the Berggruen Institute on Governance, packed with a global A-list of the rich and powerful. Its mission is to urge new — and, he says, better — forms of global governance.

    His coterie includes Gerhard Schröder, the former German chancellor ; Jacques Delors, the former president of the European Commission ; and Tony Blair, the former prime minister of Britain.

    Claus Leggewie, director of the Institute for Advanced Study in the Humanities in Essen, Germany, wonders why wealthy financiers and power brokers should be entrusted to devise solutions to a crisis that he argues is largely of their own making.

  • Découvrons la vie merveilleuse des #winners | The Socialite FamilyThe Socialite Family
    http://www.thesocialitefamily.com

    Les vieilles valeurs reviennent en force et celles de la famille en particulier. Jeunes parents, nous avons tous pour mission de transmettre une éducation juste et sincère à nos enfants. Sans pour autant oublier d’enseigner le goût des jolies choses, comme tout bon épicurien qui se respecte.

    #photo #indécence