• Comment les réponses générées par #IA menacent les fondamentaux du #Web
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2025/07/06/comment-les-reponses-generees-par-ia-menacent-les-fondamentaux-du-web_661918

    « Tu vas encore sur #Google, toi ? » Bim, vous voilà relégué au rang de cyberboomer. Votre tort : ne pas utiliser #ChatGPT, #Perplexity, Claude, ou autre agent conversationnel pour vos recherches en ligne. La remarque, un brin condescendante, est révélatrice d’une tendance – plus probablement d’une révolution –, avec des conséquences vertigineuses pour l’avenir du Web. Prenez les arguments de Perplexity : ce moteur de recherche américain par IA vante, sur son site, sa capacité à offrir « des réponses complètes qui synthétisent les informations issues de multiples sources », en « éliminant le besoin de naviguer sur de nombreuses pages Web pour trouver ce que vous cherchez ». Or, si les internautes ne voient plus l’intérêt de naviguer sur le Web… que va-t-il devenir ?

    Inventé par Tim Berners-Lee en 1989, le #World_Wide_Web consiste à relier des documents entre eux sur Internet, grâce à des liens hypertextes. En quelques années, il est devenu une immense toile de millions de pages connectées les unes aux autres, et a fait d’Internet un outil grand public. Jean-François Groff fait partie de l’équipe qui a posé les premières pierres du Web aux côtés de Tim Berners-Lee. « Je me souviens de l’émerveillement que j’ai ressenti en 1995 à l’arrivée d’AltaVista, l’un des premiers moteurs de recherche. J’ai eu la même réaction quand, quatre ans plus tard, Google est arrivé, car il était bien meilleur. Aujourd’hui, il se passe la même chose avec la recherche assistée par IA. »

    Désormais, c’est ce qu’il utilise « pour les questions de tous les jours » : « Au lieu de passer trente minutes à cliquer sur des liens, creuser à gauche et à droite pour me faire ma propre synthèse, je prends celle que l’IA a prédigérée pour moi. Si ce n’est pas suffisant, j’affine la question. Et je suis très satisfait des résultats. » Ces systèmes répondent à des questions formulées « naturellement », parfois complexes ou très personnalisées, tout en citant leurs sources.

    Demain, qu’ils le veuillent ou non, tous les utilisateurs de Google franchiront le pas. Le géant américain, qui ne veut pas subir le même sort qu’AltaVista, a déjà mis en place deux solutions de recherche par IA, non disponibles en France pour le moment. AI Overviews, lancé en 2024, est activé par défaut sur Google, et affiche une réponse générée par IA au-dessus de la liste de liens classique. AI Mode, lancé le 20 mai, va plus loin, avec une page de recherche à part, entièrement gérée par IA et enrichie de contenus sur mesure, comme des graphiques.

    L’annonce a aussitôt déclenché la colère des éditeurs de presse américains, rassemblés dans la News Media Alliance : « Désormais, Google se contente de prendre le contenu [des sites] de force et de l’exploiter sans contrepartie », a déclaré sa présidente, Danielle Coffey, « c’est la définition même du vol ».

    « Un enjeu démocratique »
    Car avec les moteurs de recherche par IA, qui n’impliquent plus de cliquer sur des liens, c’est tout le modèle économique du Web qui risque de s’écrouler. Pour fournir des réponses de qualité, ces IA se basent sur le contenu des sites, mais n’imposent plus aux internautes de les consulter. Si de grands éditeurs de presse, comme le New York Times ou Le Monde, ont trouvé des accords financiers avec des entreprises d’IA, d’innombrables éditeurs de sites, petits ou grands, voient leur contenu aspiré et leurs visites s’effondrer. Depuis le lancement d’AI Overviews aux Etats-Unis, en mai 2024, le trafic vers les sites d’information américains provenant des moteurs de recherche aurait chuté de 26 %, selon l’entreprise d’analyse Similarweb.

    « Il y a un risque que le Web du futur ait des IA comme lecteurs plutôt que des internautes », note la sociologue des techniques Francesca Musiani, directrice du centre Internet et société du CNRS. Le Web pourrait se transformer en vaste base de données à destination des « bots », les programmes qui parcourent Internet pour nourrir les insatiables IA. « C’est assez inquiétant. Je ne sais pas si ça fait partie des avenirs désirables que Tim Berners-Lee avait envisagé ; moi pas. »

    Pour elle, les menaces que ces nouvelles pratiques font peser sur le Web ne sont pas anodines. « Préserver le Web tel qu’on le connaît aujourd’hui est un enjeu démocratique. Ce n’est pas qu’une question de nostalgie. » La chercheuse pointe, par exemple, la « standardisation » des réponses. « L’IA donne celle qui semble la plus consensuelle selon les données qui ont nourri le modèle. Ce qui risque d’invisibiliser certaines pensées, certains contenus. Or, un des principes dont s’est longtemps nourri le Web, c’est la pluralité des voix. »

    Une autre de ses inquiétudes porte sur la traçabilité des sources. « Quand on lit un texte sur le Web, on peut tenter de comprendre qui l’a écrit, avec quel objectif, quel biais idéologique… Avec des opinions synthétiques sans auteur identifiable, ça devient plus difficile. Il nous semblait déjà dur d’apprendre à nos étudiants de toujours remonter aux sources, là c’est un pas de plus pour nous compliquer la vie… »

    « Le Web est mort depuis longtemps »
    Se pose aussi, évidemment, le sujet de l’exactitude des réponses de ces IA, qui « hallucinent » régulièrement (comme celle de Google, qui avait conseillé de manger des cailloux et d’ajouter de la colle aux pizzas). Une crainte balayée par le PDG de Perplexity, Aravind Srinivas, dans les colonnes du magazine Wired : « En réalité, les erreurs ne représentent qu’une petite partie des résultats, et nos réponses sont bien plus pertinentes que dix liens bleus pollués par des décennies de contenu optimisé pour les moteurs de recherche. »

    Une pique à Google, dont la qualité des résultats est largement critiquée depuis plusieurs années. Et au Web en général ? Publicités invasives, pop-up, vidéos automatiques, pénibles artifices pour augmenter notre temps de présence : il est peu confortable d’y naviguer et, par contraste, l’efficacité des réponses générées par IA est saisissante. Ironiquement, les contenus générés par IA infestent le Web et dégradent aussi l’expérience des utilisateurs. Le serpent se mord la queue : les IA s’entraînent sur les contenus disponibles sur le Web, dont une partie grandissante est elle-même générée par IA.

    Pas nostalgique pour un sou, Jean-François Groff, l’ancien collaborateur de Tim Berners-Lee, estime pour sa part que « le Web a fait son temps. Il est mort depuis longtemps, et ce n’est pas l’IA qui l’a tué ». Pour lui, l’avènement des applications mobiles en a signé l’acte de décès – ce qu’annonçait déjà Wired en 2010. « Le mot Web a quasiment disparu chez les jeunes générations », souligne-t-il.

    Pour Google, le Web reste une priorité
    A la tête de Google, principale porte d’entrée du Web depuis deux décennies, Sundar Pichai tient un discours tout autre. Certes, dit-il dans un podcast du site The Verge, « le Web est en train de changer profondément », mais « le nombre de pages Web a augmenté de 45 % ces deux dernières années ». Grâce au contenu généré par IA ? « Bonne question », élude-t-il. Mais, selon lui, les outils d’IA générative, permettant, par exemple, de coder sans être spécialiste, vont rendre tellement simple la création de pages Web que les internautes seront naturellement incités à le faire, « car pourquoi se priver ? »

    Plus globalement, explique-t-il, ces outils offrent un pouvoir de création inédit aux internautes (image, vidéo, texte…). « Créer, développer : tout cela va devenir accessible à une bien plus grande partie de l’humanité. » Et n’est-ce pas l’idéal initial du Web ? A l’écouter, pas question, donc, de renier l’invention de Tim Berners-Lee. « Plus que n’importe quelle autre entreprise, notre priorité est d’envoyer du trafic vers le Web. Personne ne le fait autant que nous. »

    Mais à quel prix ? Quand bien même la grande transformation des moteurs de recherche préserverait l’intégrité du Web, l’impact pourrait être énorme sur d’autres plans. Comme celui de l’environnement. Pour Luc Julia, cocréateur de l’assistant Siri et auteur d’#IA_génératives, pas créatives (Cherche Midi), utiliser ces systèmes pour la recherche d’informations est « une aberration écologique totale ». « On va parfois chercher des choses très simples, comme la date de la mort de Napoléon… Or, ça prend mille fois moins de ressources de le faire dans Google que dans ChatGPT. C’est sympa, mais ça va péter la planète. »

    Comme le résumait Sergey Brin, le cofondateur de Google, dans une conférence en mai, « le rythme de progression des IA est si important que le sujet n’est pas seulement le Web. Je ne pense pas qu’on ait la moindre idée de ce à quoi le monde va ressembler dans dix ans ».

    #Morgane_Tual

  • Dimanche 22 juin 2025 à Gaza : Israël bombarde les tentes des Palestiniens déplacés
    23 juin 2025 | - IMEMC News
    https://imemc.org/article/sunday-in-gaza-israel-bombs-tents-of-displaced-palestinians

    Dimanche, les forces israéliennes ont poursuivi leur offensive implacable contre l’ensemble de la population civile de 2,4 millions de Palestiniens pour le 624e jour consécutif (à l’exception d’un bref cessez-le-feu en février et une partie du mois de mars de cette année).

    Les troupes israéliennes ont tué des dizaines de familles et d’enfants palestiniens, dont beaucoup participaient à des combats de gladiateurs de type « Hunger Games » organisés par la société américaine GHF.

    Depuis le 27 mai, date à laquelle la société chrétienne sioniste américaine « GHF » a pris le contrôle de la distribution de l’aide dans la bande de Gaza, remplaçant 400 sites de distribution par seulement 4 arènes de type « Squid Games » où les Palestiniens sont contraints d’attendre pendant de longues heures, puis de se battre entre eux pour de petits morceaux de nourriture, les massacres sur les soi-disant « sites d’aide » sont devenus quotidiens, avec une moyenne de 30 à 50 Palestiniens tués chaque jour, un chiffre qui a augmenté ces derniers jours, les gangs financés par Israël ayant reçu davantage d’armes de la part d’Israël pour contrôler l’aide et la revendre à des prix exorbitants.

    20 h 09
    Un correspondant de l’agence de presse Wafa a rapporté que l’artillerie israélienne a bombardé des civils qui attendaient l’aide alimentaire dans la région d’Al-Waha, au nord-ouest de la ville de Gaza, tuant neuf personnes. Leurs corps ont été transférés à l’hôpital Al-Shifa.

    Des sources médicales dans la bande de Gaza ont confirmé que le nombre de personnes tuées en tentant d’obtenir de l’aide alimentaire s’élève à 450, et que plus de 3 466 personnes ont été blessées depuis le début des opérations dans les centres de distribution de l’aide.

    Depuis le 7 octobre 2023, les forces d’occupation israéliennes ont lancé une agression contre la bande de Gaza, qui a fait 55 959 martyrs, dont une majorité d’enfants et de femmes, et 131 242 blessés, selon un bilan préliminaire, car un certain nombre de victimes restent sous les décombres et sur les routes, et les équipes d’ambulance et de secours ne peuvent pas les atteindre.

    Des personnes déplacées ont été ensevelies sous le sable après que les forces d’occupation ont bombardé leurs tentes dans la région d’Al-Mawasi, à l’ouest de Khan Yunis.
    https://imemc.org/wp-content/uploads/2025/06/A_heavy_airstrike_targeted_a_tent_inside_Al_Buraq_Camp_west_of.mp4?_=1


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    15h
    Cinq citoyens palestiniens ont été tués et plusieurs autres, dont un garçon et une fille, ont été blessés lorsque des avions de l’occupation israélienne ont pris pour cible une maison dans la ville d’Az-Zawayda, dans le centre de la bande de Gaza. Les corps des personnes tuées sont arrivés en morceaux à l’hôpital Al-Awda de Nuseirat. Une autre attaque a visé la région d’Al-Saftawi , au nord de la ville de Gaza.

    Des Palestiniens transportent un enfant palestinien qui a perdu la vie à l’hôpital Al-Awda, après une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Nusairat, dans le centre de la bande de Gaza : https://www.youtube.com/watch?v=U6WYpoJiAJ4&t=24s

    Dans une escalade dangereuse, des avions de combat israéliens ont bombardé un hôpital de campagne où des centaines de civils étaient rassemblés dans la région d’Al-Mawasi, à l’ouest de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, faisant des victimes parmi les civils .

    Des sources médicales ont rapporté que le nombre de morts dans la bande de Gaza depuis l’aube aujourd’hui est passé à 29, dont six citoyens qui attendaient de recevoir de l’aide humanitaire.

    Les deux frères, Mahmoud et Yazan Faris Al-Turkmani, et leur parent, Hazem Mohammed Al-Sindawi, ont été tués hier lors du bombardement israélien de la ville de Gaza :

    13 h 48
    Neuf Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés par des tirs et des bombardements des forces d’occupation israéliennes dans le centre et le sud de la bande de Gaza.

    Des sources locales ont rapporté que les forces d’occupation israéliennes ont ouvert le feu sur des civils près d’un centre d’aide humanitaire au nord-ouest de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, tuant six personnes.

    Deux Palestiniens ont été tués lorsque l’occupation a pris pour cible la maison de la famille Abu Batihan près des tours Ain Jalut, au sud du camp de Nuseirat , dans le centre de la bande de Gaza.

    Un enfant a également été tué et une femme blessée lorsque des drones israéliens ont pris pour cible une maison dans la zone du camp de Nuseirat , dans le centre de la bande de Gaza.

    L’aviation d’occupation israélienne a bombardé la maison d’Al-Agha, à côté de la boulangerie Al-Dahshan, dans le centre de Khan Yunis, au sud de la bande de Gaza .

    Des sources médicales ont rapporté que 29 citoyens palestiniens ont été tués depuis l’aube aujourd’hui, dont six personnes qui attendaient de l’aide.

    12h30
    Deux civils, dont un enfant, ont été tués dimanche lorsque les forces d’occupation israéliennes ont bombardé deux maisons dans le quartier d’Al-Tuffah, dans la ville de Gaza.

    Des sources locales ont rapporté qu’un drone israélien a bombardé deux maisons appartenant à la famille Shabat dans le quartier de Tuffah : Mansour Muhammad Talal al-Shawa et l’enfant Omar Alaa al-Din Shabat.

    Corps de civils tués à la suite du bombardement par l’occupation de la maison de l a famille Abu al-Nadi dans la région d’al-Karama, au nord-ouest de la ville de Gaza :
    https://imemc.org/wp-content/uploads/2025/06/video_2025-06-23_00-32-14.mp4?_=2


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    10h50
    Plusieurs citoyens palestiniens ont été tués et blessés dimanche matin lors de bombardements israéliens dans le centre et le sud de la bande de Gaza.

    Des sources locales ont rapporté qu’un drone israélien a pris pour cible un appartement dans le camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, tuant un homme et sa femme.

    Les mêmes sources ont ajouté que l’avion avait pris pour cible une tente pour personnes déplacées dans la région d’Al-Hasayneh, à l’ouest du camp d’Al-Nuseirat, tuant et blessant plusieurs civils.

    En outre, les forces d’occupation israéliennes ont bombardé une tente abritant des personnes déplacées dans l e camp d’Al-Rayyan à Khan Yunis, au sud de la bande de Gaza, tuant deux civils et en blessant plusieurs autres.

    Plusieurs citoyens ont été blessés par des tirs des forces d’occupation israéliennes dans la région d’Asdaa, au nord de Khan Yunis.

    World Central Kitchen ( WCK ) a annoncé la reprise de ses activités dans la bande de Gaza pour la première fois après plus de 12 semaines de suspension.
    « Pour la première fois en plus de 12 semaines, les camions de World Central Kitchen ont livré de l’aide alimentaire à nos équipes à Gaza, et aujourd’hui, nous avons repris la cuisine dans certaines cuisines, une étape cruciale vers l’augmentation de la production de repas pour répondre aux besoins urgents des Palestiniens déplacés », a-t-elle déclaré dans un communiqué publié sur son site web.

    La Compagnie palestinienne des télécommunications a déclaré : « Après plus de 50 heures de travail acharné, nos équipes ont réussi à rétablir les services Internet fixe et de téléphonie fixe dans diverses zones de la bande de Gaza. Nous affirmons que le réseau a atteint un stade critique en raison de coupures répétées. »

    8 h 36
    Plusieurs citoyens ont été tués et blessés dimanche matin lors de bombardements israéliens dans le centre et le sud de la bande de Gaza.

    Selon des sources locales, un drone israélien a pris pour cible un appartement dans le camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, tuant un homme et sa femme.

    L’avion a visé une tente pour personnes déplacées dans la région d’Al-Hasayneh, à l’ouest du camp d’Al-Nuseirat, tuant et blessant plusieurs civils.

    En outre, les forces d’occupation israéliennes ont bombardé une tente abritant des personnes déplacées dans le camp d’Al-Rayyan à Khan Yunis, au sud de la bande de Gaza, tuant deux civils et en blessant plusieurs autres.

    Plusieurs citoyens ont été blessés par des tirs des forces d’occupation israéliennes dans la région d’Asdaa, au nord de Khan Yunis.

    #Génocide #Bilan #World_Central_Kitchen #télécommunications

    • Dernières informations concernant la guerre menée par Israël contre Gaza : au matin du lundi 23 juin 2025, 07h15 BST | Middle East Eye
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-344

      • Selon le Centre d’information palestinien, qui cite l’hôpital Al-Awda, des tirs israéliens ont tué deux Palestiniens qui cherchaient de l’aide et blessé 35 autres personnes près du corridor de Netzarim, dans le centre de Gaza. Seize des blessés seraient dans un état grave et auraient été transférés vers des hôpitaux du centre du pays.

      • Une personne a été tuée et plusieurs autres blessées lors d’une frappe aérienne israélienne visant une maison à Deir al-Balah, dans le centre de Gaza, a rapporté l’hôpital Al-Aqsa Martyrs, selon le Centre d’information palestinien.

      • La Cour suprême israélienne a ordonné l’expulsion de la famille Al-Rajabi de leur maison dans le quartier de Batn al-Hawa, à Silwan, au sud de la mosquée Al-Aqsa, dans Jérusalem-Est occupée, et la remise de la propriété à des colons israéliens.

      • Le Centre de défense des prisonniers palestiniens a déclaré que les autorités israéliennes avaient refusé de transférer à l’hôpital des détenus de Gaza blessés à la prison de Megiddo après avoir été touchés par des éclats d’obus tirés par la défense antiaérienne israélienne pour intercepter des missiles iraniens.

      • Des images diffusées par les médias palestiniens montrent des secouristes intervenant après que des personnes déplacées ont été ensevelies sous le sable lors de frappes aériennes israéliennes qui ont touché des tentes dans la région d’Al-Mawasi, à l’ouest de Khan Younis.

  • Les #parcs africains ou l’histoire d’un #colonialisme_vert

    Derrière le mythe d’une Afrique #sauvage et fascinante se cache une histoire méconnue : celle de la mise sous cloche de la #nature au mépris des populations, orchestrée par des experts occidentaux. L’historien #Guillaume_Blanc raconte.

    Vous avez longuement enquêté sur les politiques de #protection_de_la_nature mises en place en #Afrique depuis la fin du XIXe siècle. Comment, dans l’esprit des experts occidentaux de la conservation de la nature, a germé cette idée que le continent africain constituait le dernier éden sauvage de la planète, qu’il s’agissait de préserver à tout prix ?

    Guillaume Blanc1 Mon enquête historique s’appuie en effet sur plus de 130 000 pages de documents issus de 8 fonds d’archives répartis entre l’Europe et l’Afrique. Pour comprendre ce mythe de la nature sauvage, il faut se mettre à la place des #botanistes et des #forestiers qui partent tenter l’aventure dans les #colonies à la fin du XIXe siècle, et laissent derrière eux une Europe radicalement transformée par l’industrialisation et l’urbanisation. En arrivant en Afrique, ils sont persuadés d’y retrouver la nature qu’ils ont perdue chez eux.

    Cette vision est en outre soutenue par un ensemble d’œuvres relayées par la grande presse. C’est par exemple #Winston_Churchill qui, en 1907, publie Mon voyage en Afrique, dans lequel il décrit le continent africain comme un « vaste jardin naturel » malheureusement peuplé d’« êtres malhabiles ». Dans les années 1930, c’est ensuite #Ernest_Hemingway qui évoque, dans Les Neiges du Kilimandjaro, un continent où les #big_five – ces mammifères emblématiques de l’Afrique que sont le #lion, le #léopard, l’#éléphant, le #rhinocéros noir et le #buffle – régneraient en maîtres. Depuis, le #mythe de cette Afrique édénique a perduré à travers les reportages du #National_Geographic et de la BBC ou, plus récemment, avec la sortie du célèbre film d’animation #Le_Roi_Lion.

    Qui sont les principaux acteurs des politiques de protection de la nature en Afrique, depuis les premières réserves de faune sauvage jusqu’à la création des parcs nationaux ?
    G. B. En Afrique, la création des #réserves_de_chasse à la fin du XIXe siècle par les colonisateurs européens vise surtout à protéger le commerce des troupeaux d’éléphants, déjà largement décimés par la #chasse. À partir des années 1940, ces #réserves deviennent ensuite des espaces dédiés presque exclusivement à la contemplation de la #faune_sauvage – une évolution qui témoigne d’une prise de conscience de l’opinion publique, qui considère comme immoral le massacre de la grande #faune.

    Les principaux acteurs de cette transformation sont des écologues administrateurs, à l’image de #Julian_Huxley, le tout premier directeur de l’#Unesco, nommé en 1946. On peut également citer #Edgar_Worthington, qui fut directeur scientifique adjoint du #Nature_Conservancy (une orga­ni­sa­tion gouvernementale britannique), ou l’ornithologue #Edward_Max_Nicholson, l’un des fondateurs du #World_Wildlife_Fund, le fameux #WWF. À partir des années 1950, ces scientifiques issus de l’administration impériale britannique vont s’efforcer de mettre la #science au service du gouvernement, de la nature et des hommes.

    À l’époque coloniale, la nature africaine semble toutefois moins menacée qu’elle ne l’est aujourd’hui. N’y a-t-il pas comme une forme de contradiction de la part des experts de la conservation à vouloir présenter ce continent comme le dernier éden sauvage sur Terre et, dans le même temps, à alerter sur le risque d’extinction de certaines espèces ?
    G. B. Si on prend l’exemple des éléphants, ce sont tout de même 65 000 animaux qui sont abattus chaque année à la fin du XIXe siècle en Afrique de l’Est pour alimenter le commerce de l’#ivoire. À cette époque, les administrateurs coloniaux sont pourtant incapables de réaliser que le massacre auquel ils assistent relève de leur propre responsabilité. Car, tout autour des espaces de protection qu’ils mettent en place pour protéger la nature, la destruction des #ressources_naturelles se poursuit – ce sont les #plantations de #cacao en #Côte_d’Ivoire qui empiètent toujours plus sur la #forêt_tropicale, ou le développement à grande échelle de la culture du #café en #Tanzanie et au #Kenya.

    À mesure que ce #capitalisme_extractiviste s’intensifie, la protection de la faune et de la flore se renforce via la multiplication des #zones_protégées. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, ceux qui entendent préserver la nature en établissant des réserves de chasse, puis des parcs nationaux, sont aussi ceux qui la détruisent en dehors de ces espaces de protection.

    Une initiative baptisée « #Projet_spécial_africain » illustre bien cette vision de la nature africaine. En quoi consiste cette grande #mission_écologique, largement promue par les experts internationaux de la conservation ?
    G. B. Le Projet spécial africain est lancé à Varsovie en 1960 par l’#Union_internationale_pour_la_conservation_de_la_nature (#UICN), sous l’égide des Nations unies. En septembre 1961, une grande conférence internationale est organisée à Arusha, en Tanzanie, afin de promouvoir les programmes de conservation auprès des dirigeants africains arrivés au pouvoir après les indépendances. Elle réunit une centaine d’experts occidentaux ainsi qu’une trentaine de dirigeants africains.

    D’un commun accord, ces derniers déclarent vouloir poursuivre les efforts accomplis par les colons européens dans les parcs nationaux africains qui ont vu le jour depuis la fin des années 1920. Pour, je cite, « aider les gouvernements africains à s’aider eux-mêmes », des experts internationaux sont alors envoyés en Afrique. Le Projet spécial africain, qui se poursuivra jusqu’à la fin des années 1970, prend donc la forme d’une alliance entre les dirigeants africains et les experts internationaux.

    Dans le livre que vous avez publié il y a peu, La Nature des hommes, vous rappelez que les institutions internationales ont fortement incité les pays africains à exclure leurs populations des territoires de ce qui allait devenir les parcs nationaux…
    G. B. Parmi les institutions impliquées, il y a, d’un côté, les agences des Nations unies comme l’Unesco et la FAO, mais aussi des organisations non gouvernementales comme l’UICN, le WWF ou la Fauna & Flora International (FFI). Ces deux grandes catégories d’institutions ont tout d’abord servi de machine à reconvertir les administrateurs coloniaux en experts internationaux de la conservation. Ce sont elles qui vont ensuite imposer les mesures conservationnistes à l’intérieur des parcs.

    La FAO va, par exemple, conditionner son aide au Kenya, à l’Éthiopie ou à la Tanzanie pour l’achat de matériel agricole à l’acceptation des règles édictées par l’Unesco – à savoir que soient expulsées les populations qui vivent dans les parcs pour préserver les grands mammifères. C’est donc un véritable système international qui se met en place, dans lequel les agences des Nations unies vont avoir recours à des experts qu’elles vont mandater auprès de l’UICN, du WWF ou de la #FFI.

    Dans les années qui suivent la #décolonisation, les dirigeants africains participent eux aussi à cette #mythification d’un continent foisonnant de vie, car préservé des activités humaines. Quelle est leur part de responsabilité dans la construction de cet #imaginaire ?
    G. B. S’ils n’ont pas choisi ce cadre culturel imposé par les experts internationaux de la conservation, selon lequel l’Afrique serait le dernier refuge mondial de la faune sauvage, ils savent en revanche le mettre au service de leurs propres intérêts. Au #Congo, rebaptisé Zaïre en 1971 par le président Mobutu, ce dernier explique lors d’une conférence de l’UICN qui se tient à Kinshasa que son pays a créé bien plus de parcs que le colonisateur belge qui l’a précédé.

    En 1970, soit près de 10 ans après son indépendance, la Tanzanie a de son côté quadruplé son budget dédié aux parcs nationaux, sous l’impulsion de son Premier ministre #Julius_Nyerere, bien conscient que le parc national représente une véritable #opportunité_économique. Si Julius Nyerere n’envisage pas de « passer (s)es vacances à regarder des crocodiles barboter dans l’eau », comme il l’explique lui-même dans la presse tanzanienne, il assure que les Occidentaux sont prêts à dépenser des millions de dollars pour observer la faune exceptionnelle de son pays. Julius Nyerere entend alors faire de la nature la plus grande ressource économique de la Tanzanie.

    Certains responsables politiques africains mettent aussi à profit le statut de parc national pour contrôler une partie de leur population…
    G. B. Pour une nation comme l’Éthiopie d’#Hailé_Sélassié, la mise en parc de la nature donne la #légitimité et les moyens financiers pour aller planter le drapeau national dans des territoires qui échappent à son contrôle. Lorsque l’UICN et le WWF suggèrent à l’empereur d’Éthiopie de mettre en parc différentes régions de son pays, il choisit ainsi le #Simien, dans le Nord, une zone de maquis contestant le pouvoir central d’Addis-Abeba, l’#Awash, dans l’Est, qui regroupe des semi-nomades vivant avec leurs propres organisations politiques, et la #vallée_de_l’Omo, dans le Sud, où des populations circulent librement entre l’Éthiopie et le Kenya sans reconnaître les frontières nationales.

    En Afrique, la mise sous protection de la nature sauvage se traduit souvent par l’#expulsion des peuples qui vivent dans les zones visées. Quelles sont les conséquences pour ces hommes et ces femmes ?
    G. B. Ce #déplacement_forcé s’apparente à un véritable tremblement de terre, pour reprendre l’expression du sociologue américain Michael Cernes, qui a suivi les projets de #déplacement_de_populations menés par les Nations unies. Pour les personnes concernées, c’est la double peine, puisqu’en étant expulsées, elles sont directement impactées par la création des parcs nationaux, sans en tirer ensuite le moindre bénéfice. Une fois réinstallées, elles perdent en effet leurs réseaux d’entraide pour l’alimentation et les échanges socio-économiques.

    Sur le plan environnemental, c’est aussi une catastrophe pour le territoire d’accueil de ces expulsés. Car, là où la terre était en mesure de supporter une certaine densité de bétail et un certain niveau d’extraction des ressources naturelles, la #surpopulation et la #surexploitation de l’#environnement dont parlent les experts de la conservation deviennent réalité. Dans une étude publiée en 20012, deux chercheurs américain et mozambicain ont tenté d’évaluer le nombre de ces expulsés pour l’ensemble des parcs nationaux d’Afrique. En tenant compte des lacunes statistiques des archives historiques à ce sujet, les chercheurs ont estimé qu’entre 1 et 14 millions de personnes avaient été contraintes de quitter ces espaces de conservation au cours du XXe siècle.

    Depuis la fin des années 1990, les politiques globales de la #conservation_de_la_nature s’efforcent d’associer les populations qui vivent dans ou à côté des #aires_protégées. Comment se matérialise cette nouvelle philosophie de la conservation pour les populations ?
    G. B. Cette nouvelle doctrine se traduit de différentes manières. Si l’on prend l’exemple de l’#Ouganda, la population va désormais pouvoir bénéficier des revenus du #tourisme lié aux parcs nationaux. Mais ceux qui tirent réellement profit de cette ouverture des politiques globales de conservation sont souvent des citadins qui acceptent de devenir entrepreneurs ou guides touristiques. Les habitants des parcs n’ont pour leur part aucun droit de regard sur la gestion de ces espaces protégés et continuent de s’y opposer, parfois avec virulence.

    En associant les populations qui vivent dans ou à proximité des parcs à la gestion de la grande faune qu’ils abritent, la conservation communautaire les incite à attribuer une valeur monétaire à ces animaux. C’est ce qui s’est produit en #Namibie. Plus un mammifère est prisé des touristes, comme l’éléphant ou le lion, plus sa valeur pécuniaire augmente et, avec elle, le niveau de protection que lui accorde la population. Mais quid d’une pandémie comme le Covid-19, provoquant l’arrêt de toute activité touristique pendant deux ans ? Eh bien, la faune n’est plus protégée, puisqu’elle n’a plus aucune valeur. Parce qu’il nie la singularité des sociétés auxquelles il prétend vouloir s’adapter, le modèle de la #conservation_communautaire, qui prétend associer les #populations_locales, se révèle donc souvent inefficace.

    Des mesures destinées à exclure les humains des espaces naturels protégés continuent-elles d’être prises par certains gouvernements africains ?
    G. B. De telles décisions restent malheureusement d’actualité. Les travaux de l’association Survival International l’ont très bien documenté au #Cameroun, en #République_démocratique_du_Congo ou en Tanzanie. En Éthiopie, dans le #parc_du_Simien, où je me suis rendu à plusieurs reprises, les dernières #expulsions datent de 2016. Cette année-là, plus de 2 500 villageois ont été expulsés de force à 35 km du parc. Dans les années 2010, le géographe américain Roderick Neumann a pour sa part recensé jusqu’à 800 #meurtres liés à la politique de « #shoot_on_sight (tir à vue) » appliquée dans plusieurs parcs nationaux d’Afrique de l’Est. Selon cette doctrine, toute personne qui se trouve à l’intérieur du parc est soupçonnée de #braconnage et peut donc être abattue par les éco-gardes. Dans des pays où le braconnage n’est pourtant pas passible de peine de mort, de simples chasseurs de petit gibier sont ainsi exécutés sans sommation.

    En Europe, les règles de fonctionnement des parcs nationaux diffèrent de celles qui s’appliquent aux espaces de protection africains. Si on prend l’exemple du parc national des Cévennes, l’agriculture traditionnelle et le pastoralisme n’y sont pas prohibés, mais valorisés en tant qu’éléments de la culture locale. Comment expliquer ce « deux poids, deux mesures » dans la façon d’appréhender les espaces de protection de la nature en Europe et en Afrique ?
    G. B. Le parc national des Cévennes, créé en 1970, abrite plus de 70 % du site des Causses et Cévennes, inscrit sur la liste du Patrimoine mondial depuis 2011. Or la valeur universelle exceptionnelle qui conditionne un tel classement est, selon l’Unesco, « l’agropastoralisme, une tradition qui a façonné le paysage cévenol ». C’est d’ailleurs à l’appui de cet argumentaire que l’État français alloue des subventions au parc pour que la transhumance des bergers s’effectue à pied et non pas en camions, ou bien encore qu’il finance la rénovation des toitures et des murs de bergeries à partir de matériaux dits « traditionnels ».

    En revanche, dans le parc éthiopien du Simien, la valeur universelle exceptionnelle qui a justifié le classement de ce territoire par l’Unesco est « ses #paysages spectaculaires ». Mais si les #montagnes du Simien ont été classées « en péril3 » et les populations qui y vivaient ont été expulsées, c’est, selon les archives de cette même organisation internationale, parce que « l’#agropastoralisme menace la valeur du bien ».

    À travers ces deux exemples, on comprend que l’appréciation des rapports homme-nature n’est pas univoque en matière de conservation : il y a une lecture selon laquelle, en Europe, l’homme façonne la nature, et une lecture selon laquelle, en Afrique, il la dégrade. En vertu de ce dualisme, les activités agropastorales relèvent ainsi d’une #tradition à protéger en Europe, et d’une pratique destructrice à éliminer en Afrique.

    https://lejournal.cnrs.fr/articles/parcs-Afrique-colonialisme-histoire-nature-faune
    #colonialisme #animaux #ingénierie_démographique

    • La nature des hommes. Une mission écologique pour « sauver » l’Afrique

      Pendant la colonisation, pour sauver en Afrique la nature déjà disparue en Europe, les colons créent des parcs en expulsant brutalement ceux qui cultivent la terre. Et au lendemain des indépendances, avec l’Unesco ou le WWF, les dirigeants africains « protègent » la même nature, une nature que le monde entier veut vierge, sauvage, sans hommes.
      Les suites de cette histoire sont connues : des millions de paysans africains expulsés et violentés, aujourd’hui encore. Mais comment a-t-elle pu advenir ? Qui a bien pu organiser cette continuité entre le temps des colonies et le temps des indépendances ? Guillaume Blanc répond à ces questions en plongeant le lecteur au cœur d’une étrange mission écologique mondiale, lancée en 1961 : le « Projet spécial africain ».
      L’auteur raconte l’histoire de ce Projet, mais, plutôt que de suivre un seul fil narratif, il redonne vie à quatre mondes, que l’on découvre l’un après l’autre : le monde des experts-gentlemen qui pensent l’Afrique comme le dernier refuge naturel du monde ; celui des colons d’Afrique de l’Est qui se reconvertissent en experts internationaux ; celui des dirigeants africains qui entendent contrôler leurs peuples tout en satisfaisant les exigences de leurs partenaires occidentaux ; celui, enfin, de paysans auxquels il est demandé de s’adapter ou de disparaître. Ces hommes ne parlent pas de la même nature, mais, pas à pas, leurs mondes se rapprochent, et ils se rencontrent, pour de bon. Ici naît la violence. Car c’est la nature des hommes que d’échanger, pour le meilleur et pour le pire.

      https://www.editionsladecouverte.fr/la_nature_des_hommes-9782348081750
      #livre

  • Le « palais volant » : l’administration Trump pourrait accepter un luxueux Boeing 747-8 offert par le Qatar
    https://www.lefigaro.fr/international/le-palais-volant-l-administration-trump-pourrait-accepter-un-luxueux-boeing

    Cet avion pourrait devenir le plus gros cadeau étranger jamais reçu par un gouvernement américain. L’administration de Donald Trump prévoit d’accepter un luxueux Boeing 747-8 jumbo jet offert par la famille royale du Qatar, informent plusieurs médias américains, ce dimanche 11 mai. D’après le New York Times, le 47e président des États-Unis voudrait utiliser cet avion comme une nouvelle version du Air Force One jusqu’à la fin de son mandat en janvier 2029. L’engin, connu sous le nom de « palais volant », deviendra ensuite la propriété de la fondation de la bibliothèque présidentielle Trump, lui permettant de continuer à l’utiliser en tant que citoyen, selon ABC News.

    Le niveau de corruption du régime Trump, c’est tout de même assez hallucinant.

  • #Italie : Mobilisation nationale à l’appel des travailleureuses universitaires précaires
    https://academia.hypotheses.org/61255

    Radio Blackout (radio indépendante qui émet depuis Turin) a interviewé Eleonora de l’Assemblea Precaria Universitaria di Torino (Assemblée Précaire Universitaire de Turin). L’interview est disponible en podcast sur le site web de la radio (en italien). Academia traduit ci-dessous le … Continuer la lecture →

    ##ResistESR #Billets #Europe #Financement_de_la_recherche #World_-_Ailleurs_dans_le_monde #guerre #manifestation #précarité

  • The cost of inaction: Quantifying the impact of climate change on #health
    https://redasadki.me/2024/12/17/the-cost-of-inaction-quantifying-the-impact-of-climate-change-on-health

    This #World_Bank report ‘The Cost of Inaction: Quantifying the Impact of Climate Change on Health in Low- and Middle-Income Countries’ presents new analysis of climate change impacts on health systems and outcomes in the regions that are bearing the brunt of these impacts. Key analytical insights to quantify climate change impacts on health The report makes three contributions to our understanding of climate-health interactions: First, it quantifies the massive scale of climate change impacts on health, projecting 4.1-5.2 billion climate-related disease cases and 14.5-15.6 million deaths in #LMICs by 2050. This represents a significant advancement over previous estimates, which the report demonstrates were substantial underestimates. Second, it illuminates the profound economic (...)

    #Global_health #digital_learning #global_health #Juan_Pablo_Uribe #networked_learning #peer_learning #Tamer_Rabie #The_cost_of_inaction:_Quantifying_the_impact_of_climate_change_on_health #The_Geneva_Learning_Foundation

  • #World_Weather_Attribution

    When an extreme weather event occurs, people often ask: is climate change to blame?

    For decades, climate scientists have answered that question in general terms – that as the planet warms, we can expect many of these weather events to become more frequent and extreme.

    But in recent years, advances in attribution science have allowed researchers to answer the question in much greater detail.

    In 2014 Dr. Friederike Otto, Dr. Geert Jan van Oldenborgh and the non-profit Climate Central, serving as secretariat as well as helping to secure initial funding, founded World Weather Attribution (WWA).

    Working with scientists around the world, WWA quantifies how climate change influences the intensity and likelihood of an extreme weather event in the immediate aftermath of the extreme event using weather observations and computer modelling. To encourage actions that will make communities and countries more resilient to future extreme weather events, WWA studies also evaluate how existing vulnerability worsened the impacts of the extreme weather event.

    The results are made public as soon as they are available, often days or weeks after the event, to inform discussions about climate change and extreme weather.

    For example, in July 2021, just 11 days after temperatures in Pacific northwest areas of the U.S. and Canada reached high above 40ºC, shattering records by as much as 5ºC, a WWA study found that climate change made the heatwave at least 150 times more likely and 2ºC more intense.

    Since its inception in 2014, WWA has now performed more than 80 attribution studies on heatwaves, drought, wildfire, storms and extreme rainfall events around the world. The methods used have advanced over the years and have been published in the peer-reviewed scientific literature together with many of the studies of individual events.

    https://www.worldweatherattribution.org/about
    #climat #changement_climatique #météo #événement_météorologique_extrême #responsabilité #patterns #catastrophe #catastrophe_naturelle

  • The Morning: World of Warcraft turns 20
    https://messaging-custom-newsletters.nytimes.com/dynamic/render?uri=nyt%3A%2F%2Fnewsletter%2F0fd9cdca-e

    Slaying dragons for 20 years

    You might not have played World of Warcraft, but you probably know of it. The game, which turns 20 this year, inspired an Emmy-winning “South Park” episode and a (not-so-great) movie. Its fans include celebrities like Henry Cavill and Mila Kunis.

    WoW, as the game is known, was social media before social media. As a teenager, I would log on as my undead mage character mostly to hang out with my friends. What we did together was certainly different than how people use today’s social media; I do not typically hunt giant dragons on Facebook or Instagram. But it was a chance to socialize with the people I had met in the game. It was also, as a 16-year-old, the only space I felt safe being openly gay.

    The game was truly huge. When it was released 20 years ago, so many people tried to play that the servers struggled for weeks to handle the demand. At its peak, WoW had more than 12 million monthly subscribers worldwide, making it one of the biggest games of its time. More than 100 million people have played it at one point or another.

    Perhaps most impressively, the game is still going. It got a new expansion, called The War Within, this year. Imagine everything that has changed in the world since 2004, when phones were still dumb and the biggest movie of the year was “Shrek 2.” WoW has endured all of that.

    My colleagues wrote about World of Warcraft’s 20th anniversary in this lovely story that published today. We’ve included excerpts from their reporting below. I recommend reading the whole piece, which has many more interesting stories that we couldn’t fit in the newsletter.

    #WoW #World_of_Warcraft #Jeux_video

  • 20 Years of Orcs, Guilds and Memes in World of Warcraft - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2024/11/17/arts/world-of-warcraft-20th-anniversary.html

    By Annie AguiarJason M. BaileyAurelien Breeden and Zachary Small

    Nov. 17, 2024

    Even if you have never been consumed by the battle over Azeroth between the Alliance and the Horde, you probably know about World of Warcraft. The colorful online role-playing game where the likes of orcs, blood elves, night elves and dwarves band together to complete quests and vanquish villains transcended the realm of video games to become a pop culture phenomenon.

    After World of Warcraft was released by Blizzard Entertainment in November 2004, millions of people paid monthly subscriptions to join guilds with their real-life friends or in hopes of making new ones. Soon it was being featured on “South Park” and in political campaigns. Then came the requisite Hollywood adaptation. The game has also spilled into unexpected spaces like cryptocurrency and epidemiology.

    Although no longer at the height of its influence, World of Warcraft — known by its fans as WoW — is still going strong: Its latest expansion, The War Within, was released in August. In honor of World of Warcraft’s 20th anniversary this month, here are 20 ways that it shook things up.

    #WoW #World_of_Warcraft #Jeux_video

    • Warcraft 1 et 2 (1994 et 1995), je n’y ai jamais joué. Mais j’ai pas mal joué à Warcraft 3 (2002).

      Par contre WOW (2004), jamais touché. Je dois être déjà trop vieux : l’arrivée des MMORPG, j’ai immédiatement pris ça pour une addiction coûteuse et épouvantablement chronophage. J’ai beau être très geek, y’a un moment il faut encore essayer d’avoir du temps pour autre chose qu’un unique jeu vidéo.

    • comme @arno, beaucoup joué à Warcraft 1, 2 et 3 mais jamais à World of Warcraft, ni aucun MMORPG, pour les mêmes raisons auxquelles, j’ajouterai une approche plus « éthique », on va dire : tuer des personnages dans des jeux mus par IA, ok, pas affronter de « vraies » personnes par l’intermédiaire d’avatars, non.

    • pas affronter de « vraies » personnes par l’intermédiaire d’avatars

      Je n’y avais pas pensé, mais ça doit être pour ça que quand je joue aux échecs en ligne, je me fais un devoir de systématiquement perdre :-))

      Plus sérieusement, j’ai très peu joué contre de « vrais » joueurs en ligne à n’importe quel jeu, pour la simple raison que dès les premières parties, je me suis fait rétamer par des gamins. Je me souviens d’une soirée à me faire massacrer systématiquement à Command & Conquer, genre je croyais que je savais jouer (en solo), et ça m’avait bien dégouté de me faire bananer sans aucun espoir. Plus tard, une tentative de FPS, je mourrais toutes les quelques poignées de secondes, jusqu’à entendre un des types qui me plantait à répétition lâcher « Bon ben salut les gars, ma mère elle m’appelle pour que j’aille manger ».

  • Health at #COP29: Workforce crisis meets climate crisis
    https://redasadki.me/2024/11/18/health-at-cop29-workforce-crisis-meets-climate-crisis

    Health workers are already being transformed by climate change. COP29 stakeholders can either support this transformation to strengthen health systems, or risk watching the health workforce collapse under mounting pressures. The #World_Health_Organization’s “COP29 Special Report on Climate Change and Health: Health is the Argument for #climate_action“ highlights the health sector’s role in climate action. Health professionals are eyewitnesses and first responders to climate impacts on people and communities firsthand – from escalating respiratory diseases to spreading infections and increasing humanitarian disasters. The report positions #health_workers as “trusted members of society” who are “uniquely positioned” to champion climate action. The context is stark: WHO projects a global shortage of (...)

    #Global_health #climate_and_health #COP29_Special_Report_on_Climate_Change_and_Health:_Health_is_the_Argument_for_Climate_Action #HRH #leadership #local_action #Maria_Neira #resilience

  • Motion pour la libération de Victor Dupont
    https://academia.hypotheses.org/57870

    Adoptée par les sections 04 (science politique), 17 (philosophie) et 19 (sociologie) du Conseil National des Universités « En tant que membres du Conseil National des Universités, nous exprimons notre plus vive préoccupation au sujet de l’incarcération du chercheur français … Continuer la lecture →

    ##ResistESR #Afrique #Libertés_académiques_:_pour_une_université_émancipatrice #Opinions,_motions,_propositions,_expression_syndicale #World_-_Ailleurs_dans_le_monde ##FreeVictorDupont #Tunisie

  • Support of #children affected by the humanitarian crisis in #Ukraine: Bridging practice and learning through the sharing of experience
    https://redasadki.me/2024/10/10/support-of-children-affected-by-the-humanitarian-crisis-in-ukraine-bridgin

    “Do you have an experience supporting children affected by the humanitarian crisis in Ukraine that you would like to share with colleagues? Tell us what happened and how it turned out. Be specific and detailed so that we can understand your story.” This was one of the questions that applicants to the Certificate #peer_learning programme on Psychological First Aid (PFA) in support of children affected by the humanitarian crisis in Ukraine could choose to answer. If you are reading this, you may be one of the #education, health, or #social_work professionals who answered questions like these. You may also be a policy maker or organizational leader asking yourself how children from Ukraine and the people who work with them can be better supported. The Geneva Learning Foundation (TGLF), in (...)

    #Global_health #Certificate_peer_learning_programme_on_Psychological_First_Aid_PFA_in_support_of_children_affected_by_the_humanitarian_crisis_in_Ukraine #IFRC #International_Federation_of_Red_Cross_and_Red_Crescent_Societies #mental_health #MHPSS #psychosocial_support #Red_Cross #World_Mental_Health_Day

  • Bruno Coquet / X
    https://x.com/b_coquet/status/1834209530403561601

    #Apprentissage après « le bilan des années folles », la saison 2 « 4 leviers pour reprendre le contrôle » est là. Préserver ce dispositif du rabot #budget => le maîtriser Gain=jusqu’à 10Md€/an
    #WorldSkills2024 #WSC2024 ofceparis @CRAPS @AlterEco

    https://www.ofce.sciences-po.fr/pdf/pbrief/2024/OFCEpbrief135.pdf

  • Jeux de dupes en Seine – suite robindesbois.org

    Les épreuves du triathlon paralympique sont programmées dimanche 1er septembre en partie dans une Seine souillée par les bactéries fécales et les polluants chimiques. La World Triathlon qui n’hésite pas à plonger ses affiliés dans un des fleuves les plus pollués de l’Union européenne est une société à but non lucratif basée à Lausanne en Suisse. Elle est aussi turbide et opaque que les eaux de la Seine. Quelques bulles émergent de son bilan financier de 2022 : au titre des dépenses, 200.000 US$ pour la présidente, 211.000 US$ pour les 8 membres du Conseil d’Administration, 2 millions d’US$ pour 20 à 30 salariés, 188.000 US$ de dépenses administratives dont les voyages… Au titre des recettes, 1,4 million d’US$ de la part des sponsors et 1,85 million d’US$ pour les droits de retransmission des réseaux télé. La World Triathlon vit sur un grand pied comme la World Aquatics, l’autre société à but non lucratif basée à Lausanne et organisatrice des épreuves internationales de natation, de waterpolo, de plongeon, de nage artistique et de marathon en eaux libres.
    . . . . .

    Les deux fédérations internationales ont trouvé dans la Directive européenne concernant la gestion des eaux de baignade du 15 février 2006 une aide inespérée. Seules 2 bactéries fécales sont soumises à des seuils. Dans les eaux côtières, pour accéder à une qualité dite “suffisante”, les entérocoques intestinaux ne doivent pas dépasser 185 ufc (unité formant colonie) et les Escherichia coli 500 ufc par 100 ml d’eau tandis que dans les eaux intérieures les seuils sont de 330 et de 900, quasiment le double. Cette discrimination n’a aucune justification sanitaire. Elle témoigne de la capitulation des pays membres de l’Union européenne face aux polluants bactériologiques et pathogènes des fleuves, des rivières, des lacs et des canaux. Dire que les eaux de la Seine à Paris et en aval de Paris sont saines relève de la manipulation. Paris n’est pas la seule à masquer la vérité. A Deauville, en baie de Seine, les baignades ont été interdites les 22 et 23 août à cause des dépassements en entérocoques et en Escherichia coli et la mairie a justifié cette interdiction par la présence inopinée d’une “nappe de sable” mélangée à la colonne d’eau.

    Décidément les athlètes, qu’ils soient olympiques ou paralympiques, et les baigneurs de juillet-août sur les côtes normandes sont bien des “marionnettes” comme l’a dit un triathlète belge début août après un report d’entrainement dans la Seine, des marionnettes du business.

    #fric #argent #business #pollution #bactéries #seine #athlètes #world_triathlon #world_aquatics #waterpolo #JO #jeux_olympiques #santé

    Source : https://robindesbois.org/jeux-de-dupes-en-seine-suite

  • Philippe Lazzarini
    @UNLazzarini
    8:59 AM · 19 août 2024
    https://x.com/UNLazzarini/status/1825427384855658812

    On #WorldHumanitarianDay, we remember + pay tribute to aid workers killed & injured around the world.

    In #Gaza, there have been way too many of them since the war started 10 months ago.
    At least 289 aid workers including 207 @UNRWA
    team members & 885 health workers lost their lives.
    Many were killed in the line of duty while providing humanitarian assistance or medical care to the injured & the sick.

    Alongside them more than 160 journalists & media workers were killed while reporting on the human impact of this devastating war + constant violations of international humanitarian law.

    The war in #Gaza broke all existing rules of war.
    Those responsible must be held accountable.

  • Accueil d’étudiant∙es gazaoui∙es. Un timide début à saluer
    https://academia.hypotheses.org/57235

    Mise en place d’un dispositif de 7 bourses « #Palestine » en soutien aux étudiant·es et aux jeunes chercheur.euses affecté·es par la situation humanitaire tragique à #Gaza Version .pdf Faisant suite à une grande mobilisation des étudiant.es de l’ENS de … Continuer la lecture →

    #Actualités_/_News #Asie #Gouvernance_de_l'ESR #World_-_Ailleurs_dans_le_monde #Affaires_étrangères #Campus_France #ENS_de_Lyon

  • #Semaine_mondiale_de_la_vaccination : Que voyez-vous ?
    https://redasadki.me/2024/05/08/semaine-mondiale-de-la-vaccination-que-voyez-vous

    English version | Version française Ceci est la préface de la nouvelle publication Les visages de la vaccination. En savoir plus… Télécharger la collection… Chaque jour, des milliers d’agents de santé, de l’Afghanistan au Zimbabwe, se lèvent et se rendent au travail avec un seul objectif en tête : faire en sorte que les vaccins parviennent à ceux qui en ont besoin. À l’occasion de la Semaine mondiale de la vaccination du 24 au 30 avril 2023 et du lancement de la campagne «  Big Catch Up  », la Fondation Apprendre Genève (TGLF) a invité les membres du Mouvement pour la vaccination à l’horizon 2030 (IA2030) à partager des photographies d’eux-mêmes et de leur travail quotidien. Plus de 1 000 témoignages visuels ont été partagés. Il ne s’agit pas de clichés soigneusement composés et techniquement élaborés par (...)

    #Global_health #Writing #Chris_de_Bode #IA2030 #Immunization_Agenda_2030 #The_Geneva_Learning_Foundation #VaccinesWork #visual_storytelling #World_Immunization_Week

  • Journée mondiale contre le paludisme : nous avons besoin de nouvelles façons de mener le changement
    https://redasadki.me/2024/04/25/journee-mondiale-contre-le-paludisme-nous-avons-besoin-de-nouvelles-facons

    English version | Version française Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée mondiale contre le paludisme, la Fondation Apprendre Genève est fière de se tenir aux côtés des travailleurs de la santé en première ligne dans la lutte contre cette maladie. Le paludisme reste un problème de santé majeure, affectant de manière disproportionnée les communautés d’Afrique et d’Asie. C’est pourquoi la lutte contre le paludisme sera au cœur de #Teach_to_Reach 10, un événement phare qui permet à des milliers de professionnels de santé du monde entier de partager leurs expériences, leurs réussites et leurs défis. Teach to Reach est une plateforme qui facilite l’apprentissage par les pairs afin de mener des actions locales sur des questions de santé urgentes. Lors de Teach to Reach 10 le 21 juin 2024, nous nous (...)

    #Global_health #Human_resources_for_health #locally-led_action #malaria #Michael_Adekunle_Charles #Roll_Back_Malaria #World_Malaria_Day

  • #World_Immunization_Week : What do you see ?
    https://redasadki.me/2024/04/17/world-immunization-week-what-do-you-see

    This is the preface of the new publication The many faces of immunization. Learn more… Download the collection… Every day, thousands of health workers, from Afghanistan to Zimbabwe, get up and go to work with a single goal in mind ­ to ensure that vaccines reach those who need them. To mark World Immunization Week 2023 (24­–30 April 2023) and the launch of the “Big Catch Up” campaign, #The_Geneva_Learning_Foundation (TGLF) invited members of the Movement for #Immunization_Agenda_2030 (IA2030) to share photographs of themselves and their daily work. More than 1,000 visual stories were shared. These are not the carefully composed and technically accomplished shots of the professional photographer: rather, they capture a raw and authentic view of what immunization means in practice. The transport (...)

    #Global_health #Chris_de_Bode #IA2030 #VaccinesWork #visual_storytelling

  • Making the invisible visible: storytelling the #health impacts of #climate_change
    https://redasadki.me/2024/03/18/making-the-invisible-visible-storytelling-the-health-impacts-of-climate-ch

    On March 18, 2024, the Geneva Learning Foundation (TGLF) hosted a workshop bringing together 553 health workers from 55 countries with TGLF’s First Fellow of Photography and award-winning photographer #Chris_de_Bode. Watch the workshop in English and in French. Poor connectivity? Get the audio-only podcast. The dialogue focused on exploring the power of health workers who are there every day to communicate the impacts of climate change on the health of those they serve. Learn more… The Geneva Learning Foundation’s exploration of #visual_storytelling began, two years ago, with a simple yet powerful call to action for #World_Immunization_Week: “Would you like to share a photo of your daily work, the work that you do every day?” Over 1,000 photos were shared within two weeks. “We repeated this in (...)

    #Global_health #global_health

  • [Radio #mukambo] El Ritmo del Mundo
    https://www.radiopanik.org/emissions/radio-mukambo/el-ritmo-del-mundo

    Album of the week: London #afrobeat Collective – Esengo

    Album of the week: Terra Livre – Light Farmer

    Tracklist:

    Kokoroko – Abusey Junction London Afrobeat Collective – My Way Terra Livre – Honor Matters Konkolo Orchestra feat. Kitio Batola – Le Secret Terra Livre feat. Dub X – Light Farmer Clinton Fearon – LOL Nai-Jah & The Kwenu Band – Home Sweet London Afrobeat Collective – El Ritmo de Londres Newen Afrobeat feat. Dele Sosimi – Mare Mare Newen Afrobeat feat. Chico Cesar – Es La Vida Naya Rockers & Ivan Neville – Higher Education Paolo Baldini DubFiles feat. Anthony B – Deep (...)

    #latin #hiphop #podcast #world_music #groove #global_afrobeat #afrogrooves #latin,hiphop,podcast,mukambo,afrobeat,world_music,groove,global_afrobeat,afrogrooves
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/radio-mukambo/el-ritmo-del-mundo_17394__1.mp3

  • [Radio #mukambo] Fantastic Free Grooving
    https://www.radiopanik.org/emissions/radio-mukambo/fantastic-free-grooving

    Album of the week: Konkolo Orchestra – Future Pasts

    Album of the week: VVAA Fantastic Freeriding – The Journey Continues

    Tracklist:

    Konkolo Orchestra feat. Sir Frank Karikari – Yese Yese London #afrobeat Collective – Freedom Konkolo Orchestra feat. Nongoma – Cover Up The Bruises Franck Biyong feat. Chief Udoh Essiet & Tony Allen – Oladipo M.CHUZI – Yiri Yiri Boum Conjunto Media Luna – Noches de Media Luna (Turbo Sonidero Remix) Ancient Astronauts feat. Spyda MC – Gwakke Lee Fry Music feat. Don Aitor – El Cambio Brazen Rule & Dogu – Good Vibes Little Harry – We No Fear Nobody (Solo Moderna remix) Nyonjo – Omuziki Nilotika Cultural Ensemble – NNYO Nuri & The Lazy Jesus – Dutya Lee Fry Music feat. Dorelys – Longs Courriers (...)

    #latin #hiphop #podcast #world_music #groove #global_afrobeat #afrogrooves #latin,hiphop,podcast,mukambo,afrobeat,world_music,groove,global_afrobeat,afrogrooves
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/radio-mukambo/fantastic-free-grooving_17329__1.mp3