Au Brésil, continuité politique et stabilité géographique
mercredi 24 novembre 2010, par Philippe Waniez, Cesar Romero Jacob, Dora Rodrigues Hees et Violette Brustlein
Le 31 octobre 2010, Dilma Rousseff, candidate du Parti des travailleurs (PT), était élue à la présidence du Brésil. Avec 56% des voix (contre 44% pour son rival du Parti de la social-démocratie brésilienne, PSDB, José Serra), elle devenait la première femme dans l’histoire du pays à accéder à cette responsabilité.
Alors que l’immense majorité des Brésiliens ne disaient désirer qu’une seule chose – « la continuité » –, Mme Rousseff a bénéficié du soutien du président sortant, Luiz Inácio Lula da Silva, immensément populaire (lire le Manière de voir consacré au Brésil). La cartographie du scrutin illustre donc le maintien des grands « bastions » du PT. Toutefois, elle éclaire, aussi, sur l’évolution de l’électorat depuis 2006.