• “Rare Photographs Reveal British Soldiers Manning Anti-Aircraft Guns in Full Drag in World War II” "This set of photographs, taken by John Topham while working in RAF intelligence, was censored by the British Ministry of Information when they were taken during the Second World War. The images were captured during a visit to the base of the Royal Artillery Coastal Defence Battery at Shornemead Fort, near Gravesend, in Kent."

    https://www.vintag.es/2020/01/soldiers-in-drag.html

    #fashion #clothing #world_war_II #transvestite

    • Pourquoi est-ce que c’est progressiste ou sympathique d’exhibé des dominant·es qui se déguisent en dominé·es ? Pour les #blackface il n’y a plus grand monde pour trouvé cela amusant de voire des blancs se fendre la poire à tourné en ridicule des noirs. Pourquoi c’est si bien vu que des soldats se déguisent en danseuse de revue ? Les soldats s’appellent aussi parfois entre eux « les filles », faut il y voire une remise en cause des normes de genre ?

      #misogynie #sexisme #racisme #drag

      Ici un article qui essaye de répondre à cette comparaison sans que je trouve les réponses convaincantes
      https://contreculturemagazine.wordpress.com/2018/02/16/les-drag-queens-sont-elles-sexistes

      L’argument : Les drag queens seraient des voleuses. Du voguing jusqu’à une supposée culture féminine noire ces dernières s’approprieraient des cultures qui ne leur appartiennent pas. Cet argument considère en effet qu’avant d’être des performeuses qui questionnent leur genre les drag queens sont des hommes majoritairement blancs et cisgenres. L’Union des étudiants anglais a ainsi fait passer une règle interdisant aux hommes gays blancs de s’approprier les « manières, tics de langage et les phrases souvent attribuées aux femmes noires« . Jouissant de ce double privilège d’être à la fois hommes et blancs ils ne pourraient donc pas se revendiquer, ou s’inspirer, d’une culture dont ils sont exclus par leur position de domination.

      La critique : Les cultures sont issues d’hybridations, d’échanges, et il peut vite s’avérer dangereux d’assigner une population à une culture supposée. Le principe même d’appropriation nie la possibilité pour quiconque d’élargir ses horizons culturels. Le débat est ici différent de celui qui entoure le blackface. Non, les drag queens ne font pas de girlface. Il y a ici, derrière les performances, de réels questionnements sur l’identité de genre, sa fluidité, et la manière dont elle s’articule avec une fibre artistique. Ce qui n’est pas le cas pour les auteurs du blackface. Lorsque certains prêtent des caractéristiques outrancières aux personnes noires, les drag queens, elles, se jouent de la normativité du genre et non pas des femmes.

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      Je pense qu’une personne déguisée avec une blackface pourra soutenir aussi qu’elle se joue de la normativité raciale et non pas des noirs. Elle ajouterait qu’elle a un ami noir aussi probablement mais ca rendrait pas son argument recevable. Si une femme blanche se maquillait en Josephine Baker pour se produire en spectacle burlesque, est ce qu’elle ferait du dragqueen subversif ou du blackface raciste ? Cette femme pourrait dire qu’elle rend hommage à Josephine Baker et que c’est une performance des stéréotypes culturels de genre et de race. Ca resterait problématique à mon avis vu que cette femme blanche porterait une blackface quand même. Pour le blackface les mentalitées ont évoluées et il est difficile de donner un contexte qui ne soit pas jugé immédiatement raciste pour ce maquillage aujourd’hui. On a compris que ce type de performance n’était pas capable de renversé les stéréotype, au contraire ca les valide.

      Le travestissement des dominants en dominés est une vieille tradition raciste et sexiste qui remonte à l’antiquité. En Grèce les femmes n’avaient pas le droit de faire de théatre et j’imagine qu’il y avait des blackface et de whitwashing aussi. Il n’y avait rien de progressiste à ce que des hommes se déguisent en femmes pour le divertissement. Par contre il y a des critiques pour dire que les danseurs d’opéra japonais sont plus féminins que les femmes, et là aussi il n’y a rien de progressiste à dire que même en féminité les femmes sont inférieurs aux hommes.

      Marcel Duchamps s’est travesti pour démontré que les femmes sont privilégiées par leur sexe dans le milieu littéraire. C’est de la performance de genre aussi, mais c’est parfaitement misogyne.

      Le cadre d’un spectacle de cabaret, sexualisé et comique qui est celui du drag, autant que l’était le blackface, n’est pas un milieu étranger à la misogynie et au racisme non plus. J’aurais plutot tendance à dire l’inverse vu qu’il est propice à la prostitution et dévoué entièrement au bon plaisir des gros bourgeois et des grands hommes qui viennent dépensé leur argent loin de leurs épouses.
      Je ne sais pas quelles femmes ni quelles filles, les drag queen ont libérés grâce à leurs performance de la « vrai féminité » ou de « féminité ultime » à base de 50 kg de cosmétiques montées sur 30 cm de talons aiguilles mais cela m’étonnerait qu’il y en ait tant que ca.

      Je trouve aussi assez culotté le fait de dénié aux femmes noir américaines l’invention de voging, ou de faire comme si OSEF de l’origine d’un truc si ca fait plaisir à des Trans. Je ne savais pas que le voging venait des femmes noires, et le fait que les drag queen soient en majorité des hommes blancs cis hétéros (ce que dit cet article mais moi j’en sais rien) ne peu pas être balayé aussi facilement d’un revers de main.

      En bref, si on peut aisément comprendre les questionnements qui habitent certains courants féministes, si on peut s’émouvoir de la sensibilité de certains et certaines transgenres, il nous faut éviter de nous aventurer trop loin du sens commun. En effet, il semblerait impensable pour une grande majorité de personnes que des hommes en talons pourraient nuire d’une manière ou d’une autre à la cause féminine . C’est bien du genre, et non des femmes, dont les drag queens se jouent.

      Alors oui, des hommes, en talon ou pas peuvent nuire d’une manière ou d’une autre à la cause des femmes... Et
      si l’intention première était de « pérformer les stérotypes de genre pour renverser les dominations » il devrait y avoir beaucoup plus de dragkings et les dragqueen seraient plutot rares.

      Une performance de genre ca peu aussi renforcer les stéréotypes, la performance en soi ca dit rien sur le message et je croi pas qu’un cabaret, destiné à un publique essentiellement masculin, bourgeois et blanc consommateur de prostitution et proche des mafias diverses qui est le contexte du spectacle des dragqueen, soit vraiment profondément intéressé par le bien être des femmes. Et je croi pas que ce milieu le reconnaitrait.

      Comment est ce que des performances destinées à un tel public pourrait avoir un intérêt à faire un spectacle qui ne les ferait pas rire ? Ils sont là pour se moquer de leurs bourgeoises restées à la maison, des femmes trop quelque chose qui leurs sont inaccessibles, des prostitué·es qu’ils vont s’offrir et des femmes toujours trop hystérique, trop maquillées, trop superficielles, trop vénales, trop puissantes, trop cruelles, trop effrayantes, trop monstrueuses dont le drag queen est l’image parfaite.

      Des hommes qui se préforment en femmes pour se divertir, c’est aussi vieux que des blancs qui se préforment en noir·es pour se divertir. Aucun des deux n’est une remise en cause des stéréotypes racistes ou sexistes. La plus part des gens n’acceptent plus de s’amuser des blackfaces quelque soit l’intention des artistes derrière le costume. Je pense que l’idée que les noirs sont là pour servir au plaisir des blancs n’est plus aussi ouvertement assumé, même si le chemin poir l’égalité est toujours à faire dans les mentalités. Il serait temps que la plus part des gens n’acceptent plus de s’amuser des girlfaces. Je sais que l’idée que les femmes sont la pour servir au plaisir des hommes est encore profondément dans les mentalités, mais j’espère qu’on arrivera à comprendre le problème. Je dit pas que le drag n’est plus possible, mais il serait temps que ces performeureuses si talentueuseux et si avide de changer les normes de genre nous offre le spectacles hilarant des caricatures de la masculinités qui sont encore presque universellement inédites, des drag de ces masculinités trop viriles, trop tyranniques, trop stupide, trop prétentieuses, trop cupides, trop égoïstes, trop polluantes, trop ridicules, trop envahissantes, trop agressive, trop visible, trop confiante ...

      #appropriation_culturelle #girlface

    • https://www.telerama.fr/sortir/a-paris,-les-drag-queens-repolitisent-les-fetes-lgbt,n6613111.php

      Créé à l’initiative des trois drag Minima Gesté, Poulette Zhava-Kiki et Clémence Trü, le collectif est officiellement lancé en janvier 2020. Pagaille dévoile son manifeste, qui dénonce des soirées « LGBT+ » pensées uniquement pour un public d’hommes blancs et aisés ; où la misogynie, la transphobie et la putophobie sont monnaie courant . Des discriminations qui persistent, malgré un renouvellement de façade où les étiquettes « trans-pédé-gouines » et « queer », issues du militantisme, s’affichent de plus en plus fièrement. « La fête est un moment où l’on s’échappe de ses oppressions quotidiennes. Évitons d’y reproduire celles que subissent les femmes, les personnes racisées, trans, neuro-atypiques... », souligne Clémence Trü.

  • “Jeannie Rousseau de Clarens, Valiant World War II Spy, Dies at 98”

    “I teased them, taunted them, looked at them wide-eyed, insisted that they must be mad when they spoke of the astounding new weapon that flew over vast distances, much faster than any airplane,” she told The Washington Post in 1998. “I kept saying, ‘What you are telling me cannot be true!’ I must have said that 100 times.”

    One officer, eager to convince her, let her look at drawings of the rockets.

    https://www.nytimes.com/2017/08/29/world/europe/jeannie-rousseau-de-clarens-dead-french-spy-in-world-war-ii.html

    #WWII #world_war_II #espionage #french_resistance

  • A selection from LensCUlture

    I Reminisce and Cry for Life by Agnieska Rayss


    These women are veterans of the Second World War in #Belarus. They are almost 90. The #war started for them in 1941 when they were 16-18. They were born in all parts of the Soviet Union. As a result of the fall of the #Soviet_Union they are all Belarussians now. Belarussian propaganda uses them as examples of good #patriots and citizens.

    This project was inspired by Svetlana Alekseyevich’s book “War’s Unwomanly Face” (1985). All these women all different nationalities were fighting in #World_War_II for their homeland (the Soviet Union). The war was difficult for them. They were very young when the war had started (16-18) and they had to learn plenty of things that were necessary during the war. They were nurses, truck drivers, communications #workers, and they were #partisans (mostly those who lived in the country). Most of them went to the army as volunteers to defend their homeland. They had to fight and to share difficult living conditions with men soldiers.

    They experienced hard times also when the war was over. They had to rebuilt their lives in a country ruined by the war. They often did not come back to their countries of birth, they stayed in Belarus where they happened to be when the war was finished.

    They were not treated better than ordinary citizens. They were often treated as freaks or prostitutes because they were in the #army with men. Most of them wanted to marry someone and to have children – to behave as “normal women”.

    Their stories deserve to be known. This is a work in progress.

    Marginal Trades by Supranav Dash

    Trades and professional practices have always been intertwined with the caste system in India. Each caste and its sub-sets would stereotype an individual and dictate their occupational practice.

    Since the early 1800s, people were not allowed to deviate from their fixed #professions or they would be outlawed by society. At the time, social morals reflected ignorance and strong attachment to orthodox beliefs.

    The tradition of professions and trades being passed down the line from father to son, continued for generations until recently when globalization and rapid socio-economic change resulted in the problem of enculturation and automation. At that point, many of the age-old practices faded out, while others are currently on their way to extinction. The modern Indian generation refuses to stick to their ancestral professions and trades; they have become more daring and try to switch to more lucrative business possibilities.

    The abandonment of the traditional practices also result from insufficient incomes, a desire to escape the #caste #stereotypes, the constant neglect of the privileged classes of the society these people serve, and a government that is not open to social reforms.

    Global trends are constantly changing. Therefore, in these frantic times, it’s very easy to forget our past, culture and traditions. I am not opposed to modernization, but at the same time, I want to slow things down and force one’s self to recognize and remember the beauty of these analog practices. As a photographer, I want to use my craft to pay respect to these tradesmen and bring them to light.

    Rise and Fall of Apartheid expo

    In the culmination of a tour that has included venues across the world, Rise and Fall of #Apartheid: Photography and the Bureaucracy of Everyday Life comes to South Africa. The exhibition offers an unprecedented and comprehensive historical overview of the pictorial response to Apartheid.

    Apartheid transformed the modern political meaning of citizenship, inventing a wholly new society in fact and law. The result was a re-organization of civic, economic and political structures that penetrated even the most mundane aspects of social existence in #South_Africa. Institutions for housing, public amenities, transportation, education, tourism, religion and business were transformed for the sole purpose of denying and depriving #Africans, “coloreds” and Asians of their basic #civil_rights, a transformation that extended into the personal lives of every South African.

    Based on more than six years of research, the exhibition examines the aesthetic power of the documentary form — from the photo essay to #reportage, social #documentary to #photojournalism and art — in recording, analyzing, articulating and confronting the legacy of Apartheid, including its impact on everyday life in South Africa today.

    The exhibition argues that the rise of the Afrikaner National Party changed the pictorial perception of the country into a highly contested space based on the ideals of equality, democracy and civil rights. Photography was almost instantaneously alert to Apartheid, changing its own visual language from a purely anthropological tool into a social instrument. Because of this, no one else photographed South Africa’s liberation struggle better, more critically and incisively, with deep pictorial complexity and penetrating insight, than South African photographers. It is the goal of this exhibition to explore and pay tribute to their exceptional achievement.

    Encompassing the entire East Wing of #Museum_Africa, Rise and Fall of Apartheid encompasses over 800 works by more than 70 photographers, artists and filmmakers. It features complex, vivid, evocative and dramatic visual productions that form part of modern South Africa’s historical record. The exhibition brings together a rich tapestry of materials that have rarely been shown together.

    #photography #lensculture