#xyzaeiou

  • Pour des états généraux de l’Internet indépendant - Libération
    http://www.liberation.fr/debats/2016/12/15/pour-des-etats-generaux-de-l-internet-independant_1535520

    Voilà pourquoi il nous faut impérativement garder le contrôle de nos index et de nos algorithmes de pertinence.

    « Quand nous consultons une page de résultats de #Google, ou de tout autre moteur utilisant un algorithme semblable, nous ne disposons pas simplement du résultat d’un croisement combinatoire binaire entre des pages répondant à la requête et d’autres n’y répondant pas ou moins (matching). Nous disposons d’une vue sur le monde (watching) dont la neutralité est clairement absente […] et s’appuyant sur des principes de classement non plus seulement implicites (comme les plans de classement ou les langages documentaires utilisés dans les bibliothèques) mais invisibles et surtout dynamiques. »

    Voilà ce que j’écrivais avec un collègue dans un article scientifique publié en 2003. Treize ans plus tard, la tempête médiatique autour des « fake news » et de la « post-vérité » n’est rien d’autre que l’essor de ces trois phénomènes cumulés : la réduction numérique des espaces de consultation et d’expression, la capacité des plateformes à ne nous présenter que des pans altérés d’une réalité informationnelle et sociale, et les principes implicites, invisibles et dynamiques qui régissent les algorithmes de hiérarchisation, de visibilité et/ou d’obfuscation de l’information.

    Toute tentative de régulation législative ne sera que partielle quand elle ne sera pas entièrement vaine. Parce que le code est devenu la loi. En appeler à la « responsabilité » de ces plateformes a à peu près autant de chances d’aboutir que de demander à Vincent Bolloré de respecter une quelconque déontologie journalistique. Taxer davantage leurs revenus ne fera que les inciter à les dissimuler davantage. En appeler à des algorithmes qui soient à la fois « transparents à l’inspection, prévisibles pour ceux qu’ils gouvernent, et robustes contre toute manipulation » - The Ethics of Artificial Intelligence (1) - est une règle qui ne pourra prévaloir qu’à l’échelle de secteurs régaliens si tant est que d’autres algorithmes que ceux des plateformes actuelles puissent les empêcher d’investir lesdits secteurs.

    #internet #gafam
    #xyzaeiou

  • L’Internet libre et gratuit, c’est bien fini | InaGlobal
    http://www.inaglobal.fr/numerique/article/l-internet-libre-et-gratuit-c-est-bien-fini-9725

    Appareils, réseaux, services en ligne deviennent les adjuvants utiles mais aussi envahissants de notre vie personnelle et professionnelle ainsi que de notre expression publique. Or, ce processus a lieu dans une économie globalisée et dérégulée qui favorise la concentration extrême de ressources[+]. On est donc loin de l’idéal tant encensé par le passé d’un média par essence démocratique, participatif et décentralisé, un idéal présent notamment dans les discours autour de l’émergence supposée d’un « Web 2.0 »[+]. Au contraire : au cours des dernières années, l’internet est devenu un champ de compétition acharnée entre groupes sociaux, institutions politiques et entreprises multinationales pour la distribution du pouvoir sur les canaux de communication numériques. Par conséquent, la forme actuelle de l’internet ne doit rien à ces caractéristiques techniques supposément intrinsèques mais résulte des relations complexes entre acteurs dont les intérêts économiques et politiques sont à la fois puissants et antagoniques.

    #internet #gafam
    #xyzaeiou

  • Bases en ligne et éclatement des collections de périodiques numérisés : quelques exemples de complémentarités en droit, économie et géographie | Biblioweb
    http://biblioweb.hypotheses.org/23890

    il s’agit de la dispersion des collections en ligne pour une même revue et de la complémentarité pouvant exister entre certaines bases pour la diffusion du texte intégral en ligne de ces collections.

    Nous verrons successivement
    – les complémentarités existant entre les bases Persée, Revue.org et Cairn
    – d’autres complémentarités où apparaissent l’INSEE, Gallica, la Banque de France, Legifrance et Dalloz.fr
    – une bases de données permettant de mieux repérer ces complémentarités : Mir@bel

    #revues_en_ligne #persée #cairn.info #revues.org #gallica
    #xyzaeiou

  • Lignes directrices pour le libre accès aux publications scientifiques et pour le libre accès aux données de la recherche dans Horizon 2020 - version 3.2
    http://openaccess.inist.fr/IMG/pdf/lignes-directrices_libre-acces_horizon2020_version3.2_tr-fr.pdf

    POURQUOI UN LIBRE ACCÈS AUX PUBLICATIONS ET DONNÉES DE LA RECHERCHE DANS HORIZON 2020 ?
    La recherche moderne se construit sur un dialogue scientifique approfondi et progresse en s’appuyant sur les travaux antérieurs. La stratégie Europe 2020 pour une économie intelligente, durable et inclusive souligne le rôle central de la connaissance et de l’innovation pour générer de la croissance. Un accès plus large aux publications et données scientifiques aide donc à :
    • s’appuyer sur les résultats de précédentes recherches (amélioration de la qualité des résultats) ;
    • promouvoir les collaborations et éviter la duplication des efforts (plus grande efficacité) ;
    • accélérer l’innovation (mise sur le marché plus rapide = croissance plus rapide) ;
    • impliquer les citoyens et la société (amélioration de la transparence du processus scientifique).

    Pour ces raisons, l’UE veut améliorer l’accès à l’information scientifique et dynamiser les bénéfices des investissements publics pour la recherche financée par Horizon 2020.

    La Commission européenne estime qu’il ne devrait pas être nécessaire de payer pour des informations financées par des fonds publics à chaque fois que l’on utilise ou l’on accède à ces informations. En outre, celles-ci devraient profiter pleinement aux entreprises européennes et au public.

    Cela implique que les informations scientifiques financées par des fonds publics soient mises en ligne, sans frais supplémentaires, pour les chercheurs européens, des entreprises innovantes et du public, tout en assurant une conservation à long terme de ces informations.

    #open_access #communication_scientifique #données_recherche
    #xyzaeiou

  • RDA-FR : publication de deux nouvelles sections | Fil ABES
    https://fil.abes.fr/2017/05/24/rda-fr-publication-de-deux-nouvelles-sections
    https://filabes.files.wordpress.com/2017/05/rda-fr-vignette.png?w=150

    Aboutissement de quatre années de travail pour adapter le code RDA à l’analyse catalographique française, la publication des sections 2 et 5 constitue une étape importante pour l’implémentation du modèle FRBR dans les catalogues français.

    La section 2 est consacrée à l’identification des Œuvres et des Expressions. Quand à la section 5, elle fournit les instructions nécessaires pour l’enregistrement des relations principales entre les entités Œuvre, Expression, Manifestation et Item.

    #RDA_Resource_Description_and_Acess #transition_bibliographique #FRBR
    #xyzaeiou

  • Propriété du copyright d’une publication | Question/Réponse en IST
    http://ist.blogs.inra.fr/questionreponses/2017/04/21/propriete-du-copyright-dune-publication

    En tant que chercheur de l’INRA, suis-je propriétaire du copyright avec mes co-auteurs ou est-ce l’INRA (réponse pour le contrat d’édition avec Taylor et Francis pour une publication dans un journal) ?

    Selon le Code de la Propriété Intellectuelle (CPI) article L111-1, les personnels (agents publics) non soumis à un contrôle hiérarchique (sur leurs œuvres) sont propriétaires des dites œuvres. Cela concerne les chercheurs et enseignants-chercheurs et leurs œuvres sous forme de publications scientifiques.

    Vous et vos co-auteurs êtes donc bien titulaires des droits d’auteur (droits moraux et droits patrimoniaux ou droits d’exploitation) et seuls habilités à céder ces derniers à un éditeur.

    #propriété_intellectuelle #chercheurs #communication_scientifique
    #xyzaeiou

  • oaDOI à la loupe : un service et un outil de mesure – Carnet’IST
    https://carnetist.hypotheses.org/835

    Cet outil, grâce à un simple copier-coller du DOI d’un document, va à la recherche d’une éventuelle version en accès libre . Un lien oaDOI.org est en quelque sorte une alternative au résolveur doi.org afin d’éviter à l’utilisateur de se retrouver devant une version payante du document qu’il cherche alors qu’il en existe une version en Open Access. Le fonctionnement d’oaDOI pour sa recherche repose principalement sur le DOAJ, BASE et les informations retournées par CrossRef (voir toutes les sources présentées ici).

    #DOI #open_access
    #xyzaeiou

  • Comment Internet permet de réaliser la bibliothèque universelle, par Robert Darnton
    https://www.actualitte.com/article/monde-edition/comment-internet-permet-de-realiser-la-bibliotheque-universelle-par-robert-darnton/82770
    /images/facebook/34670835376-2c8bd58772-b-591d745e8fb83.jpg

    L’accès aux connaissances en recul

    Cet idéal d’accès à la culture par les bibliothèques, qui dérive de Condorcet et Thomas Jefferson — pour lesquels les Républiques de France et d’Amérique dépendent de la République des Lettres — est aujourd’hui menacé, explique Robert Darnton.

    « L’accès aux connaissances se ferme de plus en plus souvent. Savez-vous le prix moyen d’un abonnement à un journal scientifique de chimie ? 4044 $ aujourd’hui, par an, contre 30 $ annuels en 1970. Cette hausse est quatre fois plus importante que l’inflation », précise l’historien, qui accuse les groupes éditoriaux Reed #Elsevier (RELX), #Wiley et #Springer de réaliser « des bénéfices énormes » sur les restrictions d’accès au savoir.

    « Ces maisons sont des sociétés par actions, qui fonctionnent dans une logique de rentabilité, tandis que les bibliothèques de recherche, qui donnent accès à ces revues scientifiques, voient leurs budgets réduits. » Cette situation voit un affrontement féroce entre les partisans du bien public, qui expliquent que l’impôt finançant la recherche publique justifie l’accès libre aux résultats de celle-ci, et les lobbys de l’édition, qui luttent contre l’entrée dans la législation du « Fair Access to Science and Technology Act » , aux États-Unis, qui garantirait l’accès gratuit aux articles scientifiques financés par l’argent public, 6 mois après leur publication.

    #publications
    #xyzaeiou

  • Un chiffre d’affaires de plus de 8 milliards € pour RELX (Reed #Elsevier) en 2015
    https://www.actualitte.com/article/monde-edition/un-chiffre-d-affaires-de-plus-de-8-milliards-pour-relx-reed-elsevier-en-2015/63724

    Si vous avez quelques petites économies, achetez du Elsevier, ça vous rapportera gros !

    « Nous avons réalisé une bonne croissance des revenus en 2015 [sic] , et nous avons su générer une croissance du chiffre d’affaires avant croissance des bénéfices grâce à une innovation continue dans notre fonctionnement. Notre profil financier et notre trésorerie restent forts » s’est félicité Erik Nils Engstrom, directeur exécutif de RELX. Les principaux développements se trouveront du côté des « analyses sophistiquées d’informations », un secteur que RELX a déjà développé en 2015 et qui explique le succès de cette année.

    Le chiffre d’affaires du groupe, qui touche notamment à l’édition scientifique et à l’organisation d’événements (notamment Livre Paris ou la Comic Con en France), connaît une hausse depuis plusieurs années. Pour 2014, déjà, le CA était en augmentation de 1 % par rapport à l’année précédente, avec 7,2 milliards €.

    Les bénéfices de l’année 2015 sont estimés à 2,514 milliards € , soit 5 % d’augmentation par rapport à l’année précédente. Tous les secteurs sur lesquels RELX est présent sont en croissance, annonce le groupe : l’édition au format numérique est particulièrement plébiscitée, et compense sans problème la baisse des revenus des publications papier.

    RELX annonce par ailleurs un rachat d’actions à hauteur de 500 millions £ pour l’année 2015, une opération qui sera élevée jusqu’à 700 millions £ en 2016.

    RELX fait face à un mouvement de résistance qui engage nombre de chercheurs à travers le monde, et particulièrement aux Pays-Bas, où l’on dénonce des tarifs trop élevés et un engagement moindre dans le mouvement de l’open access, qui faciliterait la diffusion des études et autres articles scientifiques.

    #xyzaeiou #communication_scientifique

  • ABES : Journées ABES : 10-11 mai 2017 – Journées ABES – Publications / Evénements
    http://www.abes.fr/Publications-Evenements/Journees-ABES/Journees-ABES-10-11-mai-2017

    Les Journées Abes 2017 ont eu lieu les 10 et 11 mai 2017 au Corum - Palais des Congrès de Montpellier

    Les interventions en session plénière ont été filmées par Canal C2, opérateur de l’Université de Strasbourg. Elles sont consultables en ligne à cette adresse : http://www.canalc2.tv/video/14476

    #jabes
    #xyzaeiou

  • RDA : à quoi sert l’élément Type de support ? | rda abes
    https://rda.abes.fr/2017/05/05/rda-a-quoi-sert-lelement-type-de-support

    L’Indication générale du type de document a disparu dans l’ISBD intégré, publié en 2011, au profit d’une « zone 0 » constituée de deux éléments distincts ( Forme du contenu et T ype de médiation ), plus rigoureux et plus précis. Cette zone est obligatoire (ce qui n’a jamais été le cas de l’indication générale du type de document). De surcroît les termes à employer sont désormais constitués en référentiels, alors que la liste des indications générales du type de document était indicative. Les deux éléments de la zone 0 sont donc beaucoup mieux adaptés à la mise en place de facettes ou de filtres dans une interface de recherche — et ils sont faits pour ça.

    RDA, publié l’année précédente (2010), avait adopté un dispositif analogue en définissant les deux éléments Type de contenu et Type de médiation. Il les a complétés par un élément supplémentaire, le Type de support , sans correspondance dans l’ISBD, qui permet d’aller au bout de la logique de sélection des ressources documentaires par leurs modalités d’utilisation.

    #RDA_Resource_Description_and_Access #transition_bibliographique
    #xyzaeiou

  • Le privé se révolte à force de se faire envahir par les méthodes du secteur public – Les Bib’ de l’UBU
    https://actubibubu.wordpress.com/2017/05/15/le-prive-se-revolte-a-force-de-se-faire-envahir-par-les-method

    Aujourd’hui les anciens guichets vitrés de la poste ou de la SNCF s’arrachent à prix d’or, et les portraits de fonctionnaires se multiplient dans les médias. « Si à 50 ans t’as pas de Collex, c’est que t’as raté ta vie » a déclaré M. Saba, notre président, dans une interview qui a fait polémique. La ministre de l’enseignement supérieur a elle brisé un tabou en déclarant : « Les jeunes français doivent avoir envie de devenir fonctionnaires ». Le secteur public n’en finit plus de voler et séduire les plus grands talents du privé, comme un certain Emmanuel M. qui a délaissé une prometteuse carrière de banquier pour entrer dans la fonction publique.

    #COLLEX
    #xyzaeiou

  • Etudier à Paris, ou l’art de jongler avec les bibliothèques
    http://mobile.lemonde.fr/campus/article/2017/05/19/etudier-a-paris-ou-l-art-de-jongler-avec-les-bibliotheques_5130595_44

    Le rapport de l’inspection générale des bibliothèques recommandait de « doubler le rythme actuel de construction » de BU pour pallier la saturation de certaines des existantes. Sauf que « certaines bibliothèques ne sont jamais saturées, et les autres ne le sont que de manière périodique : le soir en milieu de semaine, les week-ends, pendant les vacances de Noël, etc. », commente Paul Bouzol. « Construire de nouveaux établissements qui ne seraient pas ouverts sur ces périodes ne serait pas judicieux », complète Grégoire Tabard.

    Les étudiants rencontrés devant les bibliothèques évoquent presque tous la nécessité d’une extension des horaires d’ouverture. Celle-ci était au cœur du plan « Bibliothèques ouvertes », lancé en 2016 par le ministère de l’éducation nationale. Mais l’effort a surtout concerné les villes universitaires hors Ile-de-France, ce qu’illustre Grégoire Tabard : « Ce soir à 21 heures, par exemple, un étudiant lyonnais aura potentiellement accès à trois mille places de lecture en bibliothèque, contre deux mille s’il est parisien. » Et ce, alors que Paris compte quatre fois plus d’étudiants que Lyon.

    #ouverture_bibliothèques
    #xyzaeiou

  • Where do DOI clicks come from?
    https://www.crossref.org/blog/where-do-doi-clicks-come-from

    The top 10 referring domains for the period:

    webofknowledge.com
    baidu.com
    serialssolutions.com
    scopus.com
    exlibrisgroup.com
    wikipedia.org
    google.com
    uni-trier.de
    ebsco.com
    google.co.uk

    It’s not surprising to see some of these domains here: for example serialssolutions.com and exlibrisgroup.com are effectively proxies for link resolvers, Baidu and Google are incredibly popular search engines which would show up anywhere. But it is exciting to see Wikipedia ranked amongst these. For more detail look out for the new Chronograph.

    #DOI
    #xyzaeiou

  • Qu’est-ce qu’une revue scientifique ? Et… qu’est-ce qu’elle devrait être ?
    http://theconversation.com/quest-ce-quune-revue-scientifique-et-quest-ce-quelle-devrait-etre-7

    La véritable mission des revues

    On peut identifier cette mission en la divisant en trois points :

    Permettre la création de communautés . Les revues doivent créer des espaces où puissent se rencontrer et discuter des communautés. C’est ce que Jean‑Claude Guédon appelle des « territoires » : à savoir des espaces organisés par des moyens de communication. Cf. cette conférence

    Mettre la conversation au centre . L’objectif des revues ne doit pas être celui de diffuser des contenus, mais plutôt de créer des espaces de dialogue. À la limite, la présence de textes publiés n’est qu’accessoire. Ces textes peuvent se trouver ailleurs (par exemple sur des blogues, ou sur des portails de diffusion comme Érudit ou revues.org). La revue est le lieu où on échange des idées et les textes ne sont qu’un des outils possibles pour mettre en place la conversation. Les formes que ces textes peuvent prendre sont diverses et hétérogènes : il peut s’agir d’article, mais aussi de formes beaucoup plus courtes ou beaucoup plus longues.

    Créer des modèles de semi-stabilisation des connaissances . C’est ce que Jean‑Claude Guédon appelle des cristaux de connaissance. La discussion arrive parfois à des moments de stabilité et laisse émerger des contenus (plus ou moins fragmentaires) qui semblent s’imposer comme des connaissances. Ce sont ces cristaux qui portent les résultats de la recherche.

    #revues #communication_scientifique
    #xyzaeiou

  • Le nouveau régime juridique de la réutilisation des informations publiques | Droit(s) des archives
    https://siafdroit.hypotheses.org/659

    Une définition pour commencer…

    La réutilisation des informations publiques est une utilisation par un tiers à d’autres fins que celles de la mission de service public pour laquelle les documents ont été produits ou reçus. Ainsi, par exemple, l’exploitation par des sociétés privées des résultats d’examens d’une académie ou des prix des carburants collectés par le ministère des finances est-elle une réutilisation. Dans le domaine de la culture, la réédition par un tiers d’affiches ou de cartes postales ou la fabrication de parapluies reproduisant la Joconde sont des réutilisations. La Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) a également estimé que l’exploitation par une entreprise commerciale de généalogie des actes paroissiaux et d’état civil était une réutilisation.

    Un régime juridique récemment modifié

    Le régime juridique de la réutilisation des informations publiques, issu du droit européen, a été complètement modifié par deux lois récentes : la loi du 28 décembre 2015 relative à la gratuité et aux modalités de la réutilisation des informations du secteur public, dite loi Valter, et la loi pour une République numérique du 7 octobre 2016, portée par Axelle Lemaire.

    Un petit rappel : l’ensemble des dispositions législatives et réglementaires relatives à la réutilisation sont désormais codifiées dans le code des relations entre le public et l’administration (CRPA) dont elles constituent le titre II du livre III, qui se substitue à la loi du 17 juillet 1978 dite loi CADA.

    #données_publiques
    #xyzaeiou

  • affordance.info : L’appétit des géants.
    http://affordance.typepad.com//mon_weblog/2017/05/appetit-des-geants.html
    http://affordance.typepad.com//.a/6a00d8341c622e53ef01bb099e8684970d-pi

    C’est l’histoire de deux types.

    Y’en a un qui écrit des billets sur son blog (ça c’est moi). Plus de 2500 billets depuis plus de 10 ans. Et y’en a un autre, pour lequel j’ai beaucoup d’admiration (pour l’ensemble de son oeuvre et pour ses engagements) et qui a fondé une maison d’édition qui pratique l’édition équitable. Et le second essaie de convaincre le premier de faire de son « blog », un livre.

    #C&Féditions #Appétit_des_geants #Olivier_Ertzscheid

    • Abstract

      Despite the growth of Open Access, illegally circumventing paywalls to access scholarly publications is becoming a more mainstream phenomenon. The web service Sci-Hub is amongst the biggest facilitators of this, offering free access to around 62 million publications. So far it is not well studied how and why its users are accessing publications through Sci-Hub. By utilizing the recently released corpus of Sci-Hub and comparing it to the data of ~28 million downloads done through the service, this study tries to address some of these questions. The comparative analysis shows that both the usage and complete corpus is largely made up of recently published articles, with users disproportionately favoring newer articles and 35% of downloaded articles being published after 2013. These results hint that embargo periods before publications become Open Access are frequently circumnavigated using Guerilla Open Access approaches like Sci-Hub. On a journal level, the downloads show a bias towards some scholarly disciplines, especially Chemistry, suggesting increased barriers to access for these. Comparing the use and corpus on a publisher level, it becomes clear that only 11% of publishers are highly requested in comparison to the baseline frequency, while 45% of all publishers are significantly less accessed than expected. Despite this, the oligopoly of publishers is even more remarkable on the level of content consumption, with 80% of all downloads being published through only 9 publishers. All of this suggests that Sci-Hub is used by different populations and for a number of different reasons and that there is still a lack of access to the published scientific record. A further analysis of these openly available data resources will undoubtedly be valuable for the investigation of academic publishing.

      #scihub #xyzaeiou

  • Les coûts cachés du #libre_accès

    Chaque année, les universités suisses dépensent des millions de francs pour leurs abonnements à des revues scientifiques. L’alternative du libre accès y remédie, mais partiellement.

    En cause notamment : la facture salée pour les universités et hautes écoles, qui se montait à 70 millions de francs pour la seule année 2015 selon une récente étude.

    A Genève en 2015, l’université a ainsi payé plus de 1,3 million de francs à Elsevier, plus de 500 000 à Wiley et près de 300 000 à Springer. Dans la plupart des bibliothèques universitaires du pays, les chiffres sont du même acabit, voire bien plus élevés pour les plus grandes institutions comme l’université de Zurich – qui a payé près de 3,5 millions pour ces trois éditeurs en 2015 uniquement pour sa bibliothèque principale.

    http://www.lecourrier.ch/146655/les_couts_caches_du_libre_acces
    #édition_scientifique #business #université #recherche #science #publications_scientifiques #Springer #Elsevier #Wiley

    –-

    ajouté à la métaliste sur l’éditions scientifique :
    https://seenthis.net/messages/1036396

    • C’est quand même formidable de tordre les mots à ce point ! Le « libre accès » est tout sauf libre…

      > Le libre accès (« open access », OA) consiste à diffuser en ligne les versions numériques des articles scientifiques et des résultats de la recherche. Deux voies s’offrent aux universitaires, avec des variantes possibles pour chacune.

      > La « green road » signifie que l’article a été publié par un éditeur traditionnel, puis mis en ligne, parfois en respectant un certain délai qui permet d’écouler les versions imprimées.

      > La « gold road », modèle où les articles scientifiques, une fois publiés par les revues, sont immédiatement et gratuitement accessibles au public.

      > Les frais de publication ou « article processing charges » (APC) comprennent notamment les frais d’édition des articles (mise en page, ajout d’image et de graphiques, etc.). CO

      #vocabulaire #copyright_madness #recherche #Elsevier #édition

  • RetroNews ou la logique du Premium appliquée au domaine public – – S.I.Lex –

    Ce texte est un « must read ». Déjà signalé par Silvae mais je le laisse quand même

    http://scinfolex.com/2016/04/03/retronews-ou-la-logique-du-premium-appliquee-au-domaine-public

    En ne publiant pas d’elle-même en ligne les accords signés avec la société Immanens, la BnF viole de surcroît ouvertement la loi Valter adoptée à la fin de l’année dernière, qui impose noir sur blanc cette obligation aux établissements culturels recourant aux partenariats Public-Privé de numérisation.

    La Bibliothèque Nationale de France (ou plus exactement sa filiale commerciale BnF-Partenariats) a lancé la semaine dernière un nouveau service intitulé RetroNews donnant accès à 50 titres de presse numérisés pour un total de 3 millions de pages. Les premiers journaux retenus correspondent à des titres d’information générale, publiés entre 1631 et 1945, et appartiennent donc tous au domaine public.

    Ce site, distinct de la bibliothèque numérique Gallica déjà très riche en matière de presse, s’inscrit dans le cadre d’un nouveau Partenariat Public-Privé, conclu cette fois avec la société Immanens, « société française [qui] développe des technologies innovantes dans les métiers de l’information électronique« . Pour rappel, la BnF s’est lancée depuis 2013 dans une politique de partenariats de numérisation avec des sociétés privées, dans le cadre d’un programme des Investissements d’Avenir. Le principe est que le partenaire privé participe au financement de la numérisation, en échange d’une exclusivité commerciale susceptible de varier dans sa nature et dans sa durée.

    Le partenariat avec Proquest notamment, impliquait que cette société obtiendrait une exclusivité de 10 ans pour commercialiser un corpus de 70 000 ouvrages sous la forme d’abonnements à une base de données, sans accès gratuit sur Internet. Nous avions été plusieurs à critiquer là une forme de « privatisation » ou « d’expropriation du domaine public« , à laquelle il était inacceptable qu’un établissement public comme la BnF se livre.

    #biens_publics #domaine_publique #archives #open_sources #bibliothèque #accès_gratuit #connaissance #savoir