#yes_we_can

  • L’Espagne va récolter 6 milliards d’euros via la taxe sur les superprofits de la finance et de l’énergie
    https://lareleveetlapeste.fr/lespagne-va-recolter-6-milliards-deuros-via-la-taxe-sur-les-superp

    En plus de ces taxes sur les superprofits, le gouvernement Espagnol a mis en place un impôt de solidarité sur les grandes fortunes pour faire progresser la « justice fiscale » et lutter contre les inégalités

  • Propos sur le non-discours du 15 avril 2019 attribué au président de la République | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/paul-cassia/blog/180419/propos-sur-le-non-discours-du-15-avril-2019-attribue-au-president-de

    Ce non-discours soulève beaucoup plus de questions qu’il n’apporte de réponses aux attentes d’une partie des français. Il fait songer à l’intervention du regretté Raymond Devos sur le plateau de l’émission télévisée Apostrophes en 1985, qui reprenait un passage de l’un de ses spectacles humoristiques : « je vais parler pour ne rien dire. Non mais écoutez, je sais, vous vous dites s’il n’a rien à dire il ferait mieux de se taire. Mais c’est trop facile ! C’est trop facile ! Moi quand je n’ai rien à dire, je veux qu’on le sache ! Je veux en faire profiter les autres ! ». Parler ou écrire pour ne rien dire, telle est la marque de fabrique des « rienologues »

    Pour le remplacement de l’ENA par l’ISF voir aussi : https://www.affordance.info/mon_weblog/2019/04/ena-isf-innommable.html

    Verbatim du discours sur lundi.am : https://lundi.am/Exclusif-le-discours-qu-Emmanuel-Macron-n-a-pas-prononce-le-15-avril

    Faute de temps, nous n’avons pas été en mesure de vérifier qu’il s’agisse ici d’un document parfaitement authentique, bien que confirmé par deux sources. Cependant à la lecture, le style pompeux et ennuyeux ainsi que le contenu creux nous semblent attester qu’il s’agisse bien de la plume du président.

    #non-discours #non-annonce #grand_debat #enfumage

    • J’ai entendu des voix…
      … que notre république n’entendait plus.

      Outre le côté Jeanne d’Arc évident, on retrouve, brillamment résumée en une courte phrase, la thématique du #je_nous du discours du 10 décembre.
      https://seenthis.net/messages/742902#message743533

      je veux, je décide, je fais
      /
      nous avons fait des erreurs

      je me souviens [du grand débat et je pleure…]
      (avec #anaphore !)
      /
      nous avons un devoir

      j’ai entendu / que nous perdions

      j’ai entendu la peur
      /
      parfois on se résigne [mais pas moi !]… la résignation c’est pire encore !

      j’y ai ma part à prendre …
      /
      chacun d’entre nous à sa part à y prendre
      (union nationale !!!, faut qu’on l’aide c’t’homme là_

      [je craque, je saute quelques pages en notant (fin de p. 5 et p. 6) une courte variante sur le thème je/vous]

      nous avons besoin de bons salaires…
      /
      c’est pourquoi J’ai pris des mesures importantes

      (une prime sans aucune charge -> mon programme, c’est toujours d’exploser le système de sécurité sociale…)

      Ah, sur la fin, les problématiques enchainées deviennent intéressantes :
      • travail
      • retraite
      • la famille d’abord
      • la santé [surtout !] et la solidarité
      • le pays productif et écologique

      et donc,
      nous poursuivrons les réformes commencées

      et c’est MAINTENANT

      #just_do_it #yes_we_can

  • affordance.info : Libérée, délivrée, harcelée : de la sagesse à la folie des foules.
    http://affordance.typepad.com//mon_weblog/2017/11/sagesse-ou-folie-des-foules.html
    http://www.affordance.info/.a/6a00d8341c622e53ef01bb09d5cb54970d-600wi

    Pour le dire rapidement, dans les récentes affaires de harcèlement qui touchent des personnalités publiques ou des journalistes, la responsabilité, la seule, incombe entièrement aux plateformes. Toutes, je dis bien toutes, de Twitter à Facebook, sont parfaitement capables, quasiment en temps-réel, et sans n’utiliser rien d’autre que leurs algorithmes déjà disponibles, toutes sont parfaitement capables de repérer et de qualifier ces actions de harcèlement à grande échelle adressés à une personnalité publique. Et toutes ces plateformes sont de la même manière parfaitement capables de suspendre immédiatement les comptes harceleurs. Toutes sont par ailleurs libres de continuer d’externaliser leurs politiques de modération à des ouvriers et ouvrières sous-payées aux Phillippines parce que ce travail est trop « sale » ou trop mal payé ou trop violent psychologiquement pour l’installer aux Etats-Unis (siège social) ou en Irlande (siège fiscal), mais c’est (presque) un autre sujet.

    Mais oui, Twitter et Facebook sont capables de faire immédiatement cesser ces campagnes de harcèlement. Ils en sont « capables » au sens premier c’est à dire qu’ils en ont et la capacité et la compétence et le pouvoir. Et cela tout le monde le sait. Ceux qui feignent de l’ignorer, de le dissimuler ou d’affirmer l’inverse sont soit des incompétents soit des menteurs.

    Le harcèlement est d’abord une question de contexte. Et de loi. Mais la loi, elle, ne varie pas. Le harcèlement dans un contexte scolaire doit être traité par les acteurs du système scolaire. En faisant appliquer la loi. Le harcèlement dans un contexte professionnel doit être traité devant les instances représentatives concernées. En faisant appliquer la loi. Et ainsi de suite. Le harcèlement dans l’espace public, dès lors qu’il prend la forme d’une manifestation publique, doit être traité par la puissance publique. En faisant appliquer la loi. Et le harcèlement dans le cadre de ces plateformes privées qui jouent et instrumentalisent en permanence des énoncés semi-publics (parce que plein de monde les voient) et semi-privés (parce que l’on n’est pas pour autant dans un espace public), le harcèlement dans le cadre de ces plateformes doit être, en priorité, traité par ces plateformes privées. En faisant appliquer la loi.

    Et l’autre argument qui consiste à indiquer qu’il est difficile de savoir où commence la qualification juridique du harcèlement est aussi inepte en droit qu’il est humiliant pour les victimes.

    Car enfin, pour mettre de l’intelligence artificielle dans des putains de frigos qui parlent alors là on a des algorithmes et des process hyper-méga compétitifs et des bataillons de start-ups en mode lean-management de mes burnes. Mais quand il s’agit de repérer et de bloquer des comptes appelant « à violer ou sodomiser cette nana » ou « à aller buter les enfants de ce fils de pute à la sortie de l’école », quand une personnalité publique est la cible d’insultes et de menaces répétées, quand il s’agit de repérer et de bloquer des comptes relayant ce genre de messages et s’en rendant donc complices, alors là ben l’algorithmie redevient compliquée et l’analyse du langage naturel n’a visiblement pas fait le moindre progrès depuis les années 20.

    Comment sommes-nous passés de la « sagesse des foules » à la « folie des foules » ?

    Comment ... et pourquoi ? Mon hypothèse est la suivante : les effort conjugués et systémiques d’un capitalisme de la surveillance et l’émergence là encore systémique de formes toujours plus aliénantes de Digital Labor ont facilité et peuvent permettre d’expliquer en partie cette bascule dans les représentations que nous avons de la « foule ». L’alliance du Digital Labor et du capitalisme de la surveillance ont en partie fabriqué ces foules haineuses, qui peuvent être perçues comme les stigmates inquiétants d’un totalitarisme annoncé.

    #Plateformes #Algorithmes #Olivier_Ertzscheid #Cyberharcèlement