• Tech platforms vowed to address racial equity : how have they fared ?
    https://www.theguardian.com/technology/2020/dec/28/tech-platforms-vowed-to-address-racial-equity-how-have-they-fared

    Facebook, Twitter, YouTube, Google and Amazon issued statements in response to Black Lives Matter this year but did they follow through ? Following the death of George Floyd and nationwide protests against police brutality and racial inequality, some of the largest technology corporations waded into the anti-racism movement with slickly worded corporate declarations that “Black Lives Matter”. Those tech platforms are now facing increased pressure to back those promises with action – both on (...)

    #Amazon #Facebook #Twitter #YouTube #racisme #modération #BlackLivesMatter #discrimination (...)

    ##extrême-droite
    https://i.guim.co.uk/img/media/29f854b1f2a3c2e6eba830be2223e2dd509d1e8b/0_0_3000_1800/master/3000.jpg

  • Facebook met fin à une opération d’interférence en Afrique émanant « d’individus liés à l’armée française »
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/12/15/facebook-met-fin-a-une-operation-d-interference-en-afrique-emanant-d-individ

    Facebook a insisté à plusieurs reprises sur le fait que ces manipulations politiques ne pouvaient pas être directement reliées au gouvernement ou à l’armée française en l’absence de preuves supplémentaires.

    Facebook a révélé, mardi 15 décembre, avoir démantelé un réseau de faux comptes associé à « des individus ayant des liens avec l’armée française », et se livrant à des activités de propagande sur le réseau social, ainsi que sur Instagram. L’entreprise a annoncé, au cours d’une conférence de presse, avoir découvert trois nouvelles opérations d’interférence étrangère, c’est-à-dire des fausses pages et faux comptes créés dans un pays par des individus se trouvant dans un autre pays, et destinés à influencer les internautes du pays ciblé. Bien souvent, leur but est d’interférer sur des sujets politiques ou diplomatiques.

    Deux de ces opérations étaient gérées depuis la Russie, et la troisième l’était depuis la France. Dans ce dernier cas, Facebook a annoncé avoir supprimé 84 profils, six pages et neuf groupes, dont certains étaient actifs depuis 2018, ainsi que quatorze comptes Instagram. Selon le rapport détaillé, publié par l’université de Stanford et l’entreprise d’analyse des réseaux sociaux Graphika, des chaînes YouTube et des comptes Twitter semblant être liés à cette opération ont également été découverts par Facebook.

    Promotion de l’action de l’armée française au Sahel

    Cette opération ciblait plusieurs pays d’Afrique, et en premier lieu la Centrafrique et le Mali. Dans « une moindre mesure », certains faux comptes incriminés étaient également présents au Niger, au Burkina Faso, en Algérie, en Côte d’Ivoire et au Tchad. Parmi les sujets plébiscités par des faux comptes figurait en très bonne place la présence française en Afrique. « Nous les avons vus essayer de promouvoir l’activité de l’armée française dans la région », a confirmé au Monde Nathaniel Gleicher, chargé de la politique de sécurité de Facebook.

    De nombreuses publications louaient par exemple l’intervention française au Sahel dans le cadre de la lutte contre les groupes djihadistes opérant dans la région. Sur Facebook, par exemple, un faux compte a publié en août 2019 une photographie de soldats français engagés dans l’opération « Barkhane », donnant l’impression que l’image avait été prise par un habitant de Tombouctou, au Mali. « Ils auraient soigné des habitants à l’école de Bitagoungou », pouvait-on lire dans la légende de la photo. De nombreux comptes « se faisaient passer pour des Maliens locaux, louant l’importance des forces armées maliennes, tout en soulignant l’importance de la mission de l’ONU dans le pays », appuie le rapport de Stanford et Graphika.

    Facebook, l’université de Stanford et Graphika ont également noté qu’à partir d’octobre 2019, les faux comptes gérés par des opérateurs français se sont mis à répondre activement à des faux comptes russes, eux-mêmes engagés dans une opération de propagande dans plusieurs pays d’Afrique. « C’est la première fois que notre équipe observe deux campagnes [d’interférence étrangère] interagissant l’une avec l’autre », a souligné M. Gleicher en conférence de presse.Retour ligne automatique
    Une attribution très prudente

    Dans le cas des opérations russes, Facebook n’hésite pas à affirmer que des liens ont été découverts avec l’Internet Research Agency, un organe de propagande bien connu et proche du Kremlin. Le réseau social se montre bien plus prudent quand il mentionne l’opération française.

    Facebook a insisté à plusieurs reprises sur le fait que ces manipulations politiques émanaient d’individus « liés à l’armée française ». « Facebook n’a pas directement attribué cette opération au gouvernement français et à l’armée française », souligne le rapport, et « de la même manière, ce rapport n’offre aucune preuve d’une participation institutionnelle » à ces manipulations politiques sur les réseaux sociaux. « C’est la première fois que nous voyons une opération liée à ces acteurs », souligne M. Gleicher auprès du Monde, ajoutant néanmoins que les autorités françaises ont été prévenues des découvertes de Facebook.

    Il faut par ailleurs noter que contrairement aux opérations russes, celle émanant de la France ne s’appuie pas sur des sites extérieurs, comme des faux sites d’information ou des blogs, qui peuvent donner des éléments techniques supplémentaires sur les auteurs de ces opérations de désinformation.

    Florian Reynaud
    #Facebook #Twitter #Instagram #YouTube #manipulation #militaire

  • Semer le trouble. #Soulèvements, #subversions, #refuges

    On étouffe. La situation n’est pas tenable. Nous courons à la catastrophe. L’effet de sidération paralyse les velléités d’action. Ce contre quoi nous avons des raisons de nous insurger semble se fondre dans un même mouvement global, une lame de fond irrépressible. Quels moyens possédons-nous pour semer le trouble dans la mécanique des rapports de domination ? Ce numéro fait appel à notre expérience collective des techniques de lutte et enquête sur les foyers de résistance qui s’élaborent et opposent aux gouvernementalités de nouvelles priorités, d’autres perspectives. Les collectifs travaillent leurs outils autant que leurs convictions ; ils suspendent le temps, par adaptation ou détournement de choses et de dispositifs. Comment la « mésentente », qui vient troubler l’idylle consensuelle de la politique, se trouve-t-elle instruite et équipée par les gestes et les instruments propres aux mouvements de lutte ?
    Ce numéro est élaboré dans le contexte de la mobilisation contre des réformes qui mettent en danger la vitalité de l’enseignement supérieur et de la recherche. Par cette matérialisation, en revue, d’un désaccord têtu, Techniques&Culture propose un répertoire non exhaustif des actions qui sèment et cultivent le trouble.

    https://journals.openedition.org/tc/14102

    Sommaire :

    Annabel Vallard, Sandrine Ruhlmann et Gil Bartholeyns
    Faire lutte

    Matthieu Duperrex et Mikaëla Le Meur
    Matières à friction et techniques de lutte [Texte intégral]
    –—
    Voies du #soulèvement

    François Jarrige
    #Sabotage, un essai d’archéologie au xixe siècle

    Maxime Boidy
    Qu’est-ce qu’un #bloc en politique ?

    Violaine Chevrier
    Occuper et marquer l’#espace. Des « #cortèges_de_tête » aux #Gilets_jaunes à #Marseille

    –—
    Fragments de lutte

    Başak Ertür
    La #barricade

    Lucille Gallardo
    Simuler et politiser la mort : le #die-in

    Claire Richard
    Les #Young_Lords et l’offensive des #poubelles

    Thomas Billet, Leny Dourado et Agnès Jeanjean
    La #colère des #blouses_blanches

    Sandra Revolon
    #Game_of_Thrones

    Magdalena Inés Pérez Balbi
    « Que le pays soit leur prison ». Les #escraches contre les génocidaires en #Argentine

    Yann Philippe Tastevin
    Le pneu au piquet

    –—

    #Arts de la subversion

    Catherine Flood
    #Disobedient_Objects. Exposition indisciplinée

    Umberto Cao
    « Résistances électriques » Le mouvement “Luz y Fuerza del Pueblo” au #Chiapas (Mexique)

    Lucie Dupré
    Faire lutte de tout arbre

    Thomas Golsenne
    Politiques de la #craftification

    –—

    Fragments de lutte

    Zoé Carle
    Affiche-action ! La longue histoire des luttes contre le #logement_indigne à Marseille

    Élisabeth Lebovici
    « Je suis… Et vous… »

    Jean-Paul Fourmentraux
    La #sous-veillance, Paolo Cirio

    Nicolas Nova et Félicien Goguey
    Le #black_fax et ses dérivés

    Pierre-Olivier Dittmar
    Du mur de post-it à l’ex-voto. Les signes publics des #émotions_politiques

    Mikaëla Le Meur
    À cause de #Macron. La #désobéissance en kit

    Georges Favraud
    Du #conflit public à la force des intériorités. Stratégies taoïstes de la lutte

    –—

    Refuges et pratiques réparatrices

    Perrine Poupin
    Prendre soin des manifestants. Les #street-medics dans le mouvement des Gilets jaunes

    Joanne Clavel et Camille Noûs
    #Planetary_Dance d’#Anna_Halprin. Étoile d’une constellation kinesthésique et écologique

    Madeleine Sallustio
    #Moissons conviviales. Chercher l’#autonomie en #collectif_néo-paysan

    Raphaële Bertho et Jürgen Nefzger
    Jürgen Nefzger, activiste visuel sur le terrain de la tradition paysagère

    –---
    Fragments de lutte
    Sandrine Ruhlmann
    Composer pour résister ou exister en #Mongolie

    Sébastien Galliot
    Plein le dos. Un réseau militant de chair et de papier

    Soheil Hajmirbaba et Le consortium Où Atterrir ?
    S’orienter dans la description de nos terrains de vie

    Irène Hirt et Caroline Desbiens
    Exister sur la mappemonde. Cartographies autochtones

    Edgar Tasia
    Le #Gamarada. Dispositif de #résilience, incubateur de #résistance

    Florent Grouazel
    Les subsistances

    #revue #résistance #lutte #luttes

    ping @karine4 @isskein

    • Techniques & Culture 74. Semer le trouble

      Si la situation n’est pas tenable, et si nous courons à la catastrophe, comment lutter contre la marche des choses ? Quels outils, quels moyens possédons-nous pour semer le trouble dans la mécanique des rapports de domination ? Ce numéro fait appel à notre expérience collective des formes de lutte, enquêtant sur les foyers de résistance, même circonscrits, même temporaires, qui s’élaborent et opposent aux gouvernementalités de nouvelles priorités, d’autres perspectives.

      https://www.youtube.com/watch?v=es7Yxc1KKQI&feature=youtu.be

  • Les « #instant_cities » – Villes réimaginées sans histoire, sans avenir

    Le thème des « instant cities », ces villes bâties du jour au lendemain, revient dans les débats des urbanistes et architectes, inspirés par l’expérience des campements et autres zones à défendre (ZAD). L’anthropologue #Michel_Agier nous entretient du sujet dans un texte publié sur le site AOC : https://aoc.media/opinion/2020/09/28/utopie-dystopie-non-fiction-faire-ville-faire-communaute-3-3

    #Utopie, #dystopie, #non-fiction#Faire_ville, faire communauté

    Le thème des « instant cities », ces villes bâties du jour au lendemain, revient dans les débats des urbanistes et architectes d’aujourd’hui, inspirés par l’expérience des #campements et autres #ZAD. La ville est ré-imaginée sans histoire et sans avenir, comme marquée d’abord par l’#immédiateté, l’#instantanéité et la #précarité. Des réflexions qui rejoignent celles de l’ethnologue qui se demande ce que « faire ville » veut dire, elles permettent de penser la ville en se libérant de la contrainte du réel et du présent, comme le font le plus librement les fictions post-catastrophe.

    Avec la montée des #incertitudes et des formes de vie précaires dans toutes les régions du monde et plus particulièrement dans les contextes migratoires, le thème des instant cities (villes « instantanées », bâties « du jour au lendemain ») revient dans les débats des urbanistes et architectes d’aujourd’hui, et peuvent aider à penser la ville de demain en général. Le thème est ancien, apparu dans les années 1960 et 1970, d’abord avec l’histoire des villes du #far_west américain, nées « en un jour » et très vite grandies et développées comme le racontent les récits de #San_Francisco ou #Denver dans lesquels des migrants arrivaient et traçaient leurs nouvelles vies conquises sur des espaces nus.

    À la même époque, des architectes anglais (Peter Cook et le groupe #Archigram) s’inspiraient des lieux de #rassemblements et de #festivals_précaires comme #Woodstock pour imaginer des villes elles-mêmes mobiles – une utopie de ville faite plutôt d’objets, d’images et de sons transposables que de formes matérielles fixes. Troisième forme desdites instant cities, bien différente en apparence, celle qui est allée des villes de l’instant aux « #villes_fantômes », à l’instar des utopies graphiques des #villes_hors-sol construites en Asie, dans le Golfe persique et au Moyen-Orient principalement, sur le modèle de #Dubaï.

    Nous sommes aujourd’hui dans une autre mise en œuvre de ce modèle. En 2015, la Cité de l’architecture et du patrimoine montrait l’exposition « Habiter le campement » qui réincarnait très concrètement le concept à travers les rassemblements festivaliers (la « ville » de trois jours du festival #Burning_Man aux États-Unis), mais aussi les campements de #yourtes pour les #travailleurs_migrants, les #campings et #mobile_homes pour touristes et travellers, ou les #camps-villes pour réfugiés. Allant plus loin dans la même démarche, le groupe #Actes_et_Cité publie en 2018 l’ouvrage La ville accueillante où, inspirées de l’expérience du « #camp_humanitaire » de la ville de #Grande-Synthe, différentes solutions d’espaces d’#accueil sont étudiées (quartiers d’accueil, squats, campements aménagés, réseau de maisons de migrants, etc.), leur rapidité de mise en œuvre (quelques semaines) et leur coût réduit étant des critères aussi importants que leur potentiel d’intégration et d’acceptation par la population établie.

    On pourrait encore ajouter, pour compléter ce bref tour d’horizon, le géant suédois du meuble #Ikea qui, après une tentative d’implantation dans le marché des abris pour camps de réfugiés en association avec le HCR dans les années 2010-2015, a lancé en 2019 « #Solarville », un projet de #Smartcity fondé sur l’architecture en bois et l’énergie solaire.

    L’idée de la #table_rase permet de penser la ville en se libérant de la contrainte du réel et du présent, comme le font le plus librement les fictions post-catastrophes.

    Le point commun de toutes ces expériences d’instant cities est leur ambition de réduire, voire de supprimer l’écart entre le #temps et l’#espace. Immédiateté, instantanéité et #précarité de la ville, celle-ci est ré-imaginée sans histoire et sans avenir. Sans empreinte indélébile, la ville se pose sur le sol et ne s’ancre pas, elle est associée à la précarité, voire elle-même déplaçable. Ce seraient des villes de l’instant, des #villes_présentistes en quelque sorte. Dans tous les cas, l’idée de la table rase, image du rêve extrême de l’architecte et de l’urbaniste, permet de penser la ville en se libérant de la contrainte du réel et du présent, comme le font le plus librement les #fictions_post-catastrophes. Dans leur excentricité même, ces images et fictions dessinent un horizon de villes possibles.

    C’est cette ville à venir que j’aimerais contribuer à dessiner, non pas pourtant à partir de la table rase de l’architecte, mais à partir de l’ethnographie d’une part au moins du présent. Un présent peut-être encore marginal et minoritaire, et donc hors des sentiers battus, quelque chose d’expérimental pour reprendre le mot très pragmatique de Richard Sennett, peu visible encore, mais qui a toutes les chances de s’étendre tant il sait répondre à des besoins croissants, dans cet avenir qui nous inquiète.

    C’est dans un « #présent_futuriste » que j’ai trouvé quelques éléments de réponse, un futur déjà là, quelque peu anachronique donc, mais aussi inédit, tout à fait décentré de la ville historique, notamment européenne, à laquelle nous nous référons encore trop souvent pour penser l’universalité des villes. Je me suis familiarisé avec la vie quotidienne des zones de #marges ou frontières, de #borderlands, et avec celles et ceux qui les habitent ou y passent. Rien d’exotique dans cela, rien d’impossible non plus, ce sont des lieux quelconques réinvestis, détournés, occupés pour un temps plus ou moins long, des déplacements et des attachements plus ou moins profonds aux lieux de résidence, de passage ou de refuge, et ce sont des événements – politiques, catastrophiques ou artistiques, prévus ou fortuits – créateurs d’échanges, éphémères ou non, et nous faisant occuper et donner un sens à des lieux parfois inconnus. Ces formes sociales, ces moments partagés, toutes ces situations rendent les espaces fréquentés plus familiers, partagés et communs, même sans en connaître le devenir.

    Loin d’être exceptionnelle, cette expérience de recherche m’a semblé expérimentale et exemplaire d’un certain futur urbain. Cela résonne avec les propos des urbanistes rebelles qui pensent comme #Jane_Jacob ou #Richard_Sennett un urbanisme pratique – ou « pragmatique », dit lui-même Sennett, qui ancre depuis longtemps sa réflexion dans l’#homo_faber, dans le faire de l’humain. Il faut, écrit-il, « placer l’homo faber au centre de la ville ». C’est ce que je ferai ici, en poursuivant cette interrogation sur le faire-ville dans sa double dimension, qui est de faire communauté, créer ou recréer du commun, et de faire la ville, c’est-à-dire l’inventer et la fabriquer.

    Une écologie et une anthropologie urbaines sont tout à inventer pour le monde à venir.

    C’est un présent futuriste fait d’étranges établissements humains : des armatures flexibles, modelables à volonté, des murs transparents, des cubes réversibles ou transposables. Curieusement, ces lieux font d’emblée penser à une ville mais précaire et #démontable, ce sont des #agglomérations_temporaires dont la matière est faite de murs en toile plastifiée, de charpentes en planches, en tubes métalliques ou en branchages, de citernes d’eau en caoutchouc, de canalisations et latrines en prêt-à-monter, prêt-à-défaire, prêt-à-transporter.

    Les lumières de la ville sont intermittentes et blafardes, fournies par des moteurs électrogènes mis en route à chaque nouvelle arrivée (fruit d’un désordre ou d’une catastrophe), devenue elle-même prévisible tout comme ses conséquences techniques – ruptures dans les flux et les stocks d’énergie, de nourriture ou de services. Les va-et-vient incessants de camions blancs bâchés emmènent des grandes quantités de riz, de boulgour et de personnes déplacées. Parfois, sur quelques terrains vagues, d’autres enfants jouent au football, ou bien des adultes inventent un terrain de cricket.

    À partir de la matière première disponible dans la nature (terre, eau, bois de forêt) ou de la matière résiduelle de produits manufacturés disponible (planches, palettes, bâches plastifiées, toiles de sac, feuilles métalliques d’emballage, plaques de polystyrène), des habitants bricolent et pratiquent une #architecture_adaptative, réactive, avec les moyens du bord, comme ailleurs ou autrefois une architecture des #favelas ou des #bidonvilles. Des maisons en pisé côtoient d’autres constructions en tissus, carton et tôle. Cette matérialité est en constante transformation.

    Malgré la surprise ou la perplexité qu’on peut ressentir à l’énumération de ces étranges logistiques urbaines, ce n’est pas de la fiction. Ce sont mes terrains d’#ethnographie_urbaine. On y verra sans doute une #dystopie, un mélange cacophonique de prêt-à-monter, de #récupérations et de #bricolages, j’y vois juste l’avenir déjà là, au moins sur les bords, dans un monde certes minoritaire (en Europe au moins), frontalier, à la fois mobile et précaire, mais terriblement efficace et qui a toutes les chances de s’étendre. #Ville_en_kit serait le nom de ce modèle qui viendrait après celui de la ville historique et rejoindrait, « par le bas », celui de la ville générique, dont il serait l’envers moins visible.

    Une écologie et une anthropologie urbaines sont tout à inventer pour le monde à venir, nous n’en connaissons encore presque rien si ce n’est qu’elles seront marquées par une culture de l’#urgence, du présent et de l’#incertitude, organisant et meublant des espaces nus ou rasés ou abandonnés, pour des durées inconnues. Ce qui est marquant est la répétition du #vide qui prévaut au premier jour de ces fragiles agglomérations, mais aussi la résurgence rapide de la #vie_sociale, de la #débrouille_technique, d’une #organisation_politique, et de la quête de sens. Cette ville en kit semble plus périssable, mais plus adaptable et « résiliente » aussi que la ville historique, qu’il nous faut donc oublier. Celle-ci était délimitée dans des enceintes visibles, elle était en dur, elle se développait de plus en plus à la verticale, avec ses voies goudronnées vite saturées de véhicules et de bruits. Cette ville historique maintenant implose, pollue et expulse les malchanceux au-delà de ses limites, mais elle continue de fournir le modèle de « la ville » dans le monde. Pourtant, le modèle s’écarte des réalités.

    On peut s’interroger sur le caractère utopique ou dystopique des #imaginaires_urbains qui naissent de l’observation des contextes dits « marginaux » et de leur permanence malgré leurs destructions répétées partout. Faut-il opposer ou rapprocher une occupation de « ZAD », une invasion de bidonvilles et une installation de migrants sans abri devenue « #jungle », selon le pourquoi de leur existence, toujours spécifique, ou selon le comment de leur processus, toujours entre résistance et adaptation, et les possibles qu’ils ont ouverts ? Si ces établissements humains peuvent être considérés, comme je le défends ici, comme les tout premiers gestes d’un processus urbain, du faire-ville dans son universalité, alors il convient de s’interroger sur ce qu’ils ouvrent, les décrire en risquant des scénarios.

    Ce partage d’expériences suppose une prise de conscience de l’égalité théorique de toutes les formes urbaines.

    Comment passe-t-on de cette #marginalité qui fait #désordre à de la ville ? Une pensée concrète, une #architecture_an-esthétique, un #habitat_minimal, évolutif, peuvent rendre #justice à ces situations et leur donner une chance d’inspirer d’autres expériences et d’autres manières de faire ville. Je reprends là en partie quelques-uns des termes de l’architecte grec et français #Georges_Candilis (1913-1995), pour qui l’observation directe, au Pérou, dans la périphérie de Lima, au début des années 70, d’un processus d’installation et construction d’une « #invasión » fut un choc. Dans la nuit, « des milliers de personnes » avaient envahi un terrain vague « pour construire une nouvelle ville », l’alerta son collègue péruvien.

    C’est moins l’invasion elle-même que la réaction de l’architecte européen qui m’intéresse ici. Longtemps collaborateur de Le Corbusier, Candilis a ensuite passé des années à concevoir, en Europe essentiellement, des très grands ensembles à bas prix, pour « les plus démunis ». Il voit dans le mouvement d’invasion urbaine à Lima un « raz de marée populaire », devant lequel les autorités cèdent et qui va « construire une maison, une ville, sans matériaux ni architectes, avec la seule force du Plus Grand Nombre et le seul espoir de survivre ». Le deuxième jour de l’invasion, sous les yeux de l’architecte devenu simple témoin, les maisons commencent à s’édifier avec des matériaux de récupération, des quartiers se forment et les habitants (« y compris les enfants ») votent pour désigner leurs responsables. « J’assistais émerveillé, écrit Candilis quelques années plus tard, à la naissance d’une véritable “communauté urbaine” », et il évoque, enthousiaste, « l’esprit même de la ville ».

    Je ne pense pas qu’il ait voulu dupliquer en France ce qu’il avait vu à Lima, mais certainement s’inspirer de ses principes. Il exprimait l’intense découverte que cet événement avait représentée pour lui, et surtout le fait que le faire-ville passe par un événement, qui est l’irruption d’un sujet citadin, porteur de l’esprit de la ville et faiseur de communauté urbaine. C’est ce sujet citadin et cette communauté urbaine qui font la ville et qui permettent de penser à nouveaux frais le modèle des instant cities, en le renversant sur lui-même en quelque sorte, contre l’idée qu’il puisse naître hors-sol et qu’il puisse produire des villes fantômes qui attendront leur peuplement.

    Ce partage d’expériences, pour devenir systématique et efficace sans être du mimétisme ni du collage formel, suppose une prise de conscience de l’égalité théorique de toutes les formes urbaines, que j’ai rappelée au tout début de cette réflexion. C’est une démarche qui ne demande ni exotisme ni populisme, mais une attention à ce qu’il y a de plus universel dans le #faire-ville, qui est une énergie de #rassemblement et de #mise_en_commun, dont la disparition, à l’inverse, engendre les étalements diffus et les ghettos qu’on connaît aussi aujourd’hui.

    https://formes.ca/territoire/articles/les-instant-cities-villes-reimaginees-sans-histoire-sans-avenir
    #villes_instantanées #urban_matter #urbanisme #présent #passé #futur

  • Au Vietnam, Facebook et YouTube complices de la répression
    https://www.liberation.fr/planete/2020/12/01/au-vietnam-facebook-et-youtube-complices-de-la-repression_1807203?xtor=ER

    Un rapport d’Amnesty International rendu public ce mardi montre comment les géants d’internet se sont soumis à la volonté des autorités vietnamiennes de censurer et harceler sa population. Des dizaines de témoignages et de preuves couplés aux informations fournies par Facebook, YouTube et Google, amènent à un même constat : depuis plusieurs mois au Vietnam, une censure croissante des contenus fait rage, orchestrée de concert par les géants d’Internet et le gouvernement. C’est ce qui ressort du (...)

    #Google #Facebook #YouTube #activisme #manipulation #censure #COVID-19 #harcèlement #santé (...)

    ##santé ##surveillance

  • Facebook and YouTube accused of complicity in Vietnam repression
    https://www.theguardian.com/world/2020/dec/01/facebook-youtube-google-accused-complicity-vietnam-repression

    Amnesty report accuses sites of openly signalling they will bow to authoritarian regimes Facebook and YouTube are complicit in “censorship and repression on an industrial scale” in Vietnam, according to a report by Amnesty International that accuses the platforms of openly signalling that they are willing to bow to the wishes of authoritarian regimes. Facebook’s executives have repeatedly promoted the platform as a bastion of “free expression”, but in Vietnam, where there is little tolerance (...)

    #Google #Facebook #YouTube #activisme #délation #écoutes #surveillance #Amnesty #SocialNetwork

    https://i.guim.co.uk/img/media/f1b305a0b2633183f508e1bdb98ae7f01e8991bf/0_116_3500_2100/master/3500.jpg

  • Viet Nam : Tech giants complicit in industrial-scale repression
    https://www.amnesty.org/en/latest/news/2020/12/viet-nam-tech-giants-complicit

    Facebook engaging in country-wide censorship of content Viet Nam imprisoning a record number of prisoners of conscience – with 40% behind bars for their social media use State-sponsored harassment rampant on Facebook and YouTube Tech giants Facebook and YouTube are allowing themselves to become tools of the Vietnamese authorities’ censorship and harassment of its population, in an alarming sign of how these companies could increasingly operate in repressive countries, a new report by Amnesty (...)

    #Google #Facebook #YouTube #activisme #manipulation #censure #SocialNetwork #surveillance #écoutes (...)

    ##Amnesty

  • Why Google Dominates Advertising Markets
    https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=3500919

    Approximately 86% of online display advertising space in the U.S. is bought and sold in real-time on electronic trading venues, which the industry calls “advertising exchanges.” With intermediaries that route buy and sell orders, the structure of the ad market is similar to the structure of electronically traded financial markets. In advertising, a single company, Alphabet (“Google”), simultaneously operates the leading trading venue, as well as the leading intermediaries that buyers and (...)

    #Alphabet #Google #GoogleSearch #YouTube #domination #BigData #marketing #publicité

    ##publicité

  • YouTube at 15: what happened to some of the platform’s biggest early stars? | Global | The Guardian
    https://www.theguardian.com/global/2020/feb/16/youtube-turns-15-what-happened-to-some-of-the-platfoms-biggest-early-st
    https://i.guim.co.uk/img/media/0385a119995796e0d16c445ec3d52851f020532e/2860_362_4619_2772/master/4619.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    As YouTube celebrates its 15th birthday, we talk to five early adopters about how the all-singing all-dancing platform has evolved
    by Chris Stokel-Walker
    Sun 16 Feb 2020 12.00 GMT Last modified on Fri 21 Feb 2020 18.40 GMT

    Late on the evening of 14 February 2005, Jawed Karim, Chad Hurley and Steve Chen registered the website YouTube.com. Two months later, when the first video (of Karim briefly describing the elephant enclosure at the San Diego Zoo) was uploaded, a platform was launched that has gone on to change the world.

    Today, more than 2bn of us visit YouTube monthly, and 500 hours of footage is uploaded every minute. That’s a far cry from the 18-second video that started it all. Its stars are multi-millionaires: YouTube’s highest earner in 2019 was an eight-year-old called Ryan, who netted $26m. The number of creators earning five or six figures has increased by more than 40% year on year. At first, users earned a few hundred pounds for mentioning products in their videos; now they can make hundreds of thousands, and much more through exclusive brand deals. Not many like talking about their income: it makes them less relatable.

    The scale of viewership has increased, too. It took eight years for the site to get to 1bn monthly users, and another seven to reach 2bn. There are 65% more channels with more than 1m subscribers than a year ago; the number of channels with more than 1bn views grew five times in the past three years.

    As more money and more eyeballs have entered the frame, the level of competition has increased. What was once a site for hobbyists has turned into a mini-Hollywood, with huge teams of staff churning out content for demanding fans.

    As the website celebrates its 15-year anniversary, five of its significant early stars explain how their relationship with the site has evolved.

    #YouTube #Histoire_numérique

  • GitHub reinstates youtube-dl library after EFF intervention | ZDNet
    https://www.zdnet.com/article/github-reinstates-youtube-dl-library-after-eff-intervention

    GitHub has reinstated today the youtube-dl open-source project, a Python library that lets users download the source audio and video files behind YouTube videos.

    GitHub, a code-hosting repository, had previously removed the library from its portal after it received a controversial DMCA takedown request from the Recording Industry Association of America (RIAA) on October 23.

    In a DMCA takedown letter, RIAA argued that the library was being used to “circumvent the technological protection measures used by authorized streaming services such as YouTube” and to allow users to “reproduce and distribute music videos and sound recordings [...] without authorization.”

    RIAA also noted that the project’s source code “expressly suggests its use to copy and/or distribute the following copyrighted works.”

    More specifically, RIAA used Section 1201 of the Digital Millennium Copyright Act (DMCA) to claim that the youtube-dl library was breaking copyright by providing a tool to circumvent copyrighted material — even if the youtube-dl library didn’t contain copyright-infringing code itself.
    Project reinstated after EFF letter

    But in a blog post today, GitHub said the library did not actually break Section 1201 of the DMCA, citing a letter it received from Electronic Frontier Foundation lawyers, who to take up the youtube-dl project’s case.

    In the letter, the EFF team explained that Google does not have any technical measures in place to prevent the download of its videos — all of which need to be made freely available to all kinds of apps, browsers, smart TVs, and more.

    Hence, EFF lawyers argued that the library could never be taken down under Section 1201 of the DMCA since the library doesn’t actually circumvent any sort of copyright protection system in the first place.
    GitHub establishes a developer defense fund

    The entire youtube-dl case caught the eye of the entire open-source community ever since GitHub’s October enforcement. Many developers and legal experts felt that RIAA had abused the DMCA mechanism to take down a perfectly legitimate tool.

    In an editorial, the Freedom of the Press Foundation argued that the library had many legitimate use cases, with the library being an essential tool for developers, journalists, and internet archivists alike.

    The open-source community protested GitHub’s decision by re-uploading the library hundreds of times on the site and even used bugs in the GitHub platform to append the youtube-dl source code to the actual RIAA’s takedown notice.

    GitHub got egg on its face after it had to enforce the DMCA takedown, going as far as warning users that they risk having their accounts banned by its automated systems if they continue re-uploading the code on the site.

    But GitHub Senior Manager of Policy Abby Vollmer said today that GitHub had no choice and had to follow the law. Nonetheless, the entire youtube-dl takedown disaster has been a learning opportunity for the company.

    Vollmer said that GitHub has decided to establish a $1 million “developer defense fund” that the company plans to use to protect developers against “unwarranted DMCA Section 1201 takedown claims.”

    “Developers who want to push back against unwarranted takedowns may face the risk of taking on personal liability and legal defense costs. To help them, GitHub will establish and donate $1M to a developer defense fund to help protect open source developers on GitHub from unwarranted DMCA Section 1201 takedown claims,” Vollmer said.

    Furthermore, Vollmer said GitHub will also hire technical and legal experts, along with independent specialists, who will from now on review all DMCA Section 1201 takedown claims going forward to ensure they’re compliant with the DMCA and to protect open-source developers from needless litigation.

    “All of this will be done at our own cost and at no cost to the developers who use GitHub. We believe this represents the gold standard in developer-first 1201 claims handling,” Vollmer added.

    #Open_source #DMCA #Youtube-dl

  • Vie en ligne : « Il n’est pas normal que tout site Web avec une nouvelle idée se trouve à la merci de Google Search »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/11/07/vie-en-ligne-il-n-est-pas-normal-que-tout-site-web-avec-une-nouvelle-idee-se

    Le professeur de communication Charles Cuvelliez et le cryptographe Jean-Jacques Quisquater expliquent, dans une tribune au « Monde », comment Google est parvenu à protéger de toute concurrence son moteur de recherche.

    Tribune. Dans son combat contre les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon), le ministère américain de la justice a décidé de cibler Google Search, le moteur de recherche de la firme de Mountain View. Le rapport de la commission antitrust du Congrès américain lui en donne les clés, à savoir pourquoi aucun concurrent à Google ne verra jamais le jour sans un coup de pouce réglementaire ?

    La commission distingue deux types de moteurs de recherche : horizontaux et verticaux.

    Les premiers ont une vocation généraliste.

    Les seconds sont spécialisés : ils ne cherchent que dans une catégorie donnée de contenu, comme des images (Dreamstime), le transport aérien et les voyages (Expedia). Les moteurs de recherche monétisent leur service par le placement de publicité. Ils ne facturent pas l’utilisateur. Google est leader sur les moteurs horizontaux, avec 81 % de parts de marché sur les ordinateurs et 91 % sur les mobiles. Bing, le moteur de Microsoft, n’a que 6 % de parts de marché, Yahoo 3 % et Duckduckgo 1 % aux Etats-Unis.

    Le fonctionnement d’un moteur de recherche comprend trois activités distinctes.

    Il y a d’abord le crawl : parcourir Internet avec un robot pour collecter une copie de toutes les pages Web qu’il peut trouver. Puis ce matériel est indexé et organisé en une carte géante consultable en temps réel. Enfin vient l’indexation qui consiste à organiser l’information dans un format adéquat et dans des bases de données pour la dernière étape : la réponse aux requêtes des utilisateurs, de manière pertinente. Ces dernières ne sont que la pointe visible de l’iceberg.
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Concurrence : « Ni Apple ni Google n’avaient besoin de ces comportements prédateurs »

    L’indexation a un coût plus élevé et exige une infrastructure importante. C’est tout Internet ou quasiment qui s’y retrouve. Google a été le premier à l’indexer en entier. Son algorithme, PageRank, le lui impose : plus il cherche, plus les résultats sont adaptés. PageRank part du principe que les liens dans une page Web vers un autre site Web sont le meilleur critère pour détecter le contenu le plus pertinent.

    Retour de la pertinence

    Qui mieux que celui qui a conçu le site A et y a placé des liens vers le site B peut identifier que le site B a le contenu en adéquation par rapport à ce qu’il annonce sur son propre site ? C’est bien plus efficace que de répertorier indépendamment le site A et le site B et de les indexer. Google Search a donc intérêt à naviguer toujours plus dans tout Internet en suivant les renvois de site en site.

    Jusqu’ici, rien de grave : c’est l’avantage du premier arrivé sur le marché avec une innovation. Mais les grands sites Web ne se laissent plus indexer par n’importe qui. Se faire palper par trop de robots, c’est du trafic inutile, sauf si c’est celui de Google que tout le monde consulte. Bonne chance alors à un nouveau venu avec son moteur de recherche et ses robots, qui seront bloqués !

    C’est à un point tel que Yahoo et Duckduckgo sont obligés d’acheter un accès à l’index de Google. Seuls Bing, le moteur de recherche de Microsoft, a aussi l’index de tout Internet (mais sa taille est trois à cinq fois moins grande).

    Un second avantage concurrentiel irrattrapable par la concurrence, c’est la manière dont les usagers réagissent à la présentation des résultats de Google Search, sur quels liens ils ont cliqué. C’est un précieux retour de la pertinence des résultats présentés par Google. Il l’utilise ensuite dans son algorithme. C’est encore plus vrai pour les requêtes les plus rares. Savoir que ce lien-là est pertinent pour cette recherche si particulière et y laisser s’engouffrer PageRank pour collecter de là encore plus de contenu spécialisé, voilà un autre secret de la performance de Google.
    Google paie Apple

    Un troisième avantage concurrentiel est le placement par défaut du moteur de recherche de Google, tant dans Android que chez Apple !

    Pour le premier, c’est une condition pour placer les autres outils de Google si prisés (Gmail, Youtube).

    Quant à Apple, Google lui paie 12 milliards de dollars (environ 10,15 milliards d’euros) pour qu’il soit le moteur de recherche par défaut, une preuve s’il en est de l’avantage stratégique d’être pré-installé. Apple a accéléré le développement de son propre moteur de recherche pour n’être pas emporté dans la tourmente des poursuites du ministère américain de la justice.

    Google Chrome, le navigateur, propose bien évidemment Google Search par défaut. Ce dernier incite en plus l’utilisateur à installer Google Chrome. Il a 51 % de parts de marché. Safari, le navigateur d’Apple, aussi avec Google Search par défaut, occupe 31 % de parts de marché. Il ne reste plus grand-chose.

    Le quatrième défi qui se poserait aux audacieux concurrents de Google Search concerne les petits plus que ce dernier offre désormais à la présentation des résultats. Ce sont les cartes qui sont proposées quand on tape une adresse, la présentation de la fréquentation du magasin qu’on cherchait, les images, un cadre explicatif sur la droite de l’écran à propos d’une ville, de l’organisme qu’on recherche, les réponses rapides à des questions pratiques sans devoir cliquer sur rien (une perte de trafic pour le site dont le contenu a été emprunté à cet effet) : un nouvel entrant aurait du pain sur la planche pour répéter tout cela.

    Pénalité

    Comme l’a montré la commission antitrust du Congrès américain, le salut ne viendra pas des moteurs de recherche verticaux. Ils ont besoin d’un accès à des données et à des ressources spécialisées, comme les données de vols pour les sites de réservation de voyages ou de billets d’avion. Les moteurs de recherche basés sur des recommandations ont, eux, besoin des interactions des usagers. En revanche, ils ne doivent pas indexer le Web. Mais ces moteurs doivent attirer des utilisateurs qui les trouvent par… Google Search.

    Ces moteurs de recherche verticaux ont avoué à la commission dépendre de Google pour 80 % à 95 % de leur trafic. Yelp, spécialisé dans la recherche locale, avait vu son contenu aspiré par Google pour son nouveau service vertical « Google Local ». Yelp a demandé à Google de retirer son contenu, mais Google lui a répondu que le seul moyen était de délister Yelp.

    Des documents ont prouvé que Google ajustait son algorithme de recherche de façon à privilégier ses propres services verticaux qu’il a commencé à développer dès 2005. Il avait identifié que la relation à long terme que ces sites pouvaient créer avec les utilisateurs allait le priver de trafic sur le long terme, même si sur le court terme, c’était l’inverse.

    L’algorithme de Google impose même une pénalité aux sites dits « de mauvaise qualité », comme, par hasard, le site de Kelkoo. Comme le disait un témoin, il n’est pas normal que tout nouveau site Web avec une nouvelle idée qui aurait réussi aux premiers temps d’Internet se trouve à la merci de Google Search qui peut le délister sous un quelconque prétexte et le copier sans même chercher à atteindre la même qualité. La moitié des clicks dans Google Search atterrirait sur des sites de… Google.

    Charles Cuvelliez (Professeur à l’Ecole polytechnique de l’université libre de Bruxelles) et Jean-Jacques Quisquater (Professeur à l’Ecole polytechnique de Louvain, université de Louvain et au Massachusetts Institute of Technology)

    #Apple #Google #Microsoft #Altaba/Yahoo ! #DoJ #DuckDuckGo #Bing #Expedia #Gmail #GoogleSearch #Kelkoo #Yelp #YouTube #Android #Chrome #PageRank #Safari #domination #algorithme (...)

    ##Altaba/Yahoo_ ! ##bot

  • "˜Big Brother’ ? No, It’s Parents
    http://www.nytimes.com/2012/06/26/technology/software-helps-parents-monitor-their-children-online.html?partner=rss&emc=r

    When her children were ready to have laptops of their own, Jill Ross bought software that would keep an eye on where they went online. One day it offered her a real surprise. She discovered that her 16-year-old daughter had set up her own video channel. Using the camera on her laptop, sometimes in her bedroom, she and a friend were recording mundane teenage banter and broadcasting it on YouTube for the whole world to see. For Ms. Ross, who lives outside Denver, it was a window into her (...)

    #Facebook #YouTube #Apple #iPhone #smartphone #iPad #famille #tablette #jeunesse (...)

    ##UKnowKids

  • La comptine « Baby Shark » devient la vidéo la plus regardée sur YouTube
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/11/02/la-comptine-baby-shark-devient-la-video-la-plus-regardee-sur-youtube_6058247

    La comptine Baby Shark, publiée sur YouTube en juin 2016 par la société de production Pinkfong, basée à Séoul, a été traduite et publiée dans onze langues, comme l’espagnol, le chinois, le filipino, le coréen, le japonais, et également copiée par la concurrence. Mais c’est la version anglaise qui, depuis l’été 2018, résonne en boucle dans les foyers du monde entier.
    Lire aussi « Baby Shark », la comptine qui s’accroche en haut des classements (et dans le cerveau des parents)
    Un succès phénoménal

    La danse du bébé requin est devenue un objet de pop culture régulièrement cité, par exemple par les présentateurs vedettes américains Ellen DeGeneres ou James Corden. Elle a aussi été reprise dans de célèbres télécrochets, comme « The X Factor » au Royaume-Uni. Fin 2018, le magazine Wired estimait d’ailleurs que Baby Shark était le plus gros « mème » Internet de l’année passée – un contenu partagé et parodié à l’infini.

    Même si les chansonnettes et autres vidéos pour enfants sont des contenus ultra-populaires sur YouTube, Baby Shark a réussi un tour de force en dépassant les frontières de la plate-forme de vidéos en ligne. En janvier 2019, le titre intégrait le prestigieux classement américain du magazine Billboard des tubes du moment, en se hissant à la 32e place du top 100.
    Un modèle très efficace

    Le succès phénoménal de Baby Shark est issu d’un modèle lucratif particulièrement efficace sur la plate-forme. La chaîne YouTube de Pingfong n’est qu’une parmi de nombreuses autres à proposer des chansons et des contenus animés pour un public très jeune. Et ces vidéos atteignent souvent des millions de vues cumulées. Un succès qui s’explique par la capacité des enfants à regarder des dizaines de fois le même contenu en boucle.

    La chanson a aussi fait parler d’elle dans un contexte plus sombre. Début octobre, la comptine s’est retrouvée au cœur d’une polémique, lorsque trois agents pénitentiaires d’une prison de l’Oklahoma, aux Etats-Unis, ont été accusés par le procureur du district de commettre des actes « cruels et inhumains » sur quatre détenus. Les agents punissaient des prisonniers en leur faisant écouter la chanson Baby Shark pendant plusieurs heures.

    #Vidéo #YouTube #Baby_Shark #Succès_planétaire #Meme #Enfants

  • Are ‘Kidfluencers’ Making Our Kids Fat ? - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2020/10/26/well/family/Youtube-children-junk-food-child-obesity.html

    Parents beware: Many YouTube channels that are wildly popular with young children are targeting them with thinly veiled ads for sugary beverages and junk food.

    That is the conclusion of a new study published on Monday in the journal Pediatrics. The authors of the study analyzed over 400 YouTube videos featuring so-called kid influencers — children with large social media followings who star in videos that show them excitedly reviewing toys, unwrapping presents and playing games. The study found that videos in this genre, which attract millions of young followers and rack up billions of views, were awash in endorsements and product placements for brands like McDonald’s, Carl’s Jr., Hershey’s, Chuck E. Cheese and Taco Bell.

    About 90 percent of the foods featured in the YouTube videos were unhealthy items like milkshakes, French fries, soft drinks and cheeseburgers emblazoned with fast food logos. The researchers said their findings were concerning because YouTube is a popular destination for toddlers and adolescents. Roughly 80 percent of parents with children 11 years old or younger say they let their children watch YouTube, and 35 percent say their children watch it regularly.

    A spokeswoman for YouTube, citing the age requirement on its terms of service, said the company has “invested significantly in the creation of the YouTube Kids app, a destination made specifically for kids to explore their imagination and curiosity on a range of topics, such as healthy habits.” She added, “We don’t allow paid promotional content on YouTube Kids and have clear guidelines which restrict categories like food and beverage from advertising on the app.”

    Young children are particularly susceptible to marketing. Studies show that children are unable to distinguish between commercials and cartoons until they are 8 or 9 years old, and they are more likely to prefer unhealthy foods and beverages after seeing advertisements for them.

    Dr. Bragg was prompted to study the phenomenon after one of her co-authors, Amaal Alruwaily, noticed her young nieces and nephews obsessively watching YouTube videos of “kidfluencers” like Ryan Kaji, the 9-year-old star of Ryan’s World, a YouTube channel with 27 million subscribers, formerly named Ryan ToysReview. The channel, run by Ryan’s parents, features thousands of videos of him excitedly reviewing new toys and games, doing science experiments and going on fun trips to stores and arcades.

    Children’s channels like Ryan’s World — which are frequently paid to promote a wide range of products, including toys, video games and food — are among the highest grossing channels on YouTube, raking in millions of dollars from ads, sponsored content, endorsements and more. According to Forbes, Ryan earned $26 million last year, making him the top YouTube earner of 2019. Among the brands he has been paid to promote are Chuck E. Cheese, Walmart, Hasbro, Lunchables and Hardee’s and Carl’s Jr., the fast food chains. One of his most popular videos shows him pretending to be a cashier at McDonald’s. In it, he wears a hat with the McDonald’s logo, serves plastic Chicken McNuggets, cheeseburgers and French fries to one of his toys, and then eats a McDonald’s Happy Meal. The video has been viewed about 95 million times.

    Other popular children’s channels on YouTube show child influencers doing taste tests with Oreo cookies, Pop Tarts and Ben & Jerry’s ice cream or sitting in toy cars and ordering fast food at drive-throughs for Taco Bell, McDonald’s, Burger King, KFC and other chains. “This is basically a dream for advertisers,” said Dr. Bragg. “These kids are celebrities, and we know from other rigorous studies that younger kids prefer products that are endorsed by celebrities.”

    To document the extent of the phenomenon, Dr. Bragg and her colleagues identified five of the top kid influencers on YouTube, including Ryan, and analyzed 418 of their most popular videos. They found that food or beverages were featured in those videos 271 times, and 90 percent of them were “unhealthy branded items.” Some of the brands featured most frequently were McDonald’s, Hershey’s, Skittles, Oreo, Coca-Cola, Kinder and Dairy Queen. The videos featuring junk food have collectively been viewed more than a billion times.

    The researchers could not always tell which products the influencers were paid to promote, in part because sponsorships are not always clearly disclosed. The Federal Trade Commission has said that influencers should “clearly and conspicuously” disclose their financial relationships with brands whose products they endorse on social media. But critics say the policy is rarely enforced, and that influencers often ignore it.

    In March, Senators Edward J. Markey of Massachusetts and Richard Blumenthal of Connecticut introduced legislation to protect children from potentially harmful content online. Among other things, the bill would limit what they called “manipulative” advertising, such as influencer marketing aimed at children, and prohibit websites from recommending content that involves nicotine, tobacco or alcohol to children and teenagers.

    The F.T.C. has long forbidden certain advertising tactics on children’s television, such as “host selling,” in which characters or hosts sell products in commercials that air during their programs. Critics say the agency could apply the same rules to children’s programs on the internet but so far has chosen not to.

    “It’s beyond absurd that you couldn’t do this on Nickelodeon or ABC but you can do this on YouTube just because the laws were written before we had an internet,” said Josh Golin, the executive director of the Campaign for a Commercial-Free Childhood, an advocacy group.

    #Influenceurs #Kidfluencer #Publicité #Enfants #YouTube #Obésité #Santé_publique

  • Big Tech Continues Its Surge Ahead of the Rest of the Economy
    https://www.nytimes.com/2020/10/29/technology/apple-alphabet-facebook-amazon-google-earnings.html?campaign_id=158&emc=edi

    Amazon, Apple, Facebook and Alphabet reported the latest in a string of enormous quarterly profits on Thursday. While the rest of the U.S. economy languished earlier this year, the tech industry’s biggest companies seemed immune to the downturn, surging as the country worked, learned and shopped from home. On Thursday, as the economy is showing signs of improvement, Amazon, Apple, Alphabet and Facebook reported profits that highlighted how a recovery may provide another catalyst to help (...)

    #Alphabet #Apple #Google #Amazon #Facebook #Instagram #Messenger #Twitter #WhatsApp #YouTube #iPhone #domination #bénéfices #CloudComputing #GAFAM (...)

    ##publicité

  • « Ces derniers jours, nous voyons de nombreuses personnes, notamment sur les médias sociaux, enjoindre des vidéastes de renom (ou pas) à "passer à PeerTube". Cela ne nous met pas très à l’aise, et il faut que l’on vous explique pourquoi. »

    Un très bon article sur la dégafaïsation, la tension entre actions individuelles et problèmes politiques collectifs, les différentes formules d’hébergement (notamment pour la vidéo). Si vous mettez des vidéos en ligne, c’est un article à lire.

    https://framablog.org/2020/10/29/message-aux-youtubeurs-youtubeuses-et-surtout-a-celles-et-ceux-qui-aiment

    #YouTube #PeerTube #fédération

    • Très intéressant de manière générale quant à l’idée de #militer pour les #logiciels_libres.

      D’abord, Framasoft est une petite association d’éducation populaire aux enjeux du numérique. Nous défendons l’esprit critique et la liberté de choix. Nous pensons que les injonctions au changement induisent de la résistance au changement.

      Dit autrement, nous savons que les vidéastes sont des personnes douées d’intelligence et de capacités de veille. Il est peu probable qu’elles acceptent les contraintes de Youtube en s’en fichant complètement. Il est aussi peu probable qu’une personne ne leur ait pas déjà pointé l’existence d’alternatives (il n’y a pas que PeerTube, d’ailleurs). Bref, il est vraisemblable de penser que beaucoup de vidéastes sont dans un processus de réflexion (« Rester sur Youtube ? Partir ? Comment ? Pour aller où ? Avec quelle énergie ? Et qu’est-ce que je fais de l’existant ? de ma communauté ? », etc).

      Nous respectons pleinement ce processus, et nous vous encourageons à le respecter aussi. Peut-être que votre vidéaste préféré⋅e choisira d’expérimenter des alternatives (bien !), de quitter Youtube (bien !) ou même de rester sur Youtube (bien aussi ! C’est son choix, pas le vôtre, pas le nôtre).

      Par ailleurs, cela donne l’impression que vous êtes des « témoins de Framasoft » 😛 Je vous laisse vous mettre à la place du vidéaste qui reçoit son douzième tweet « Tu devrais essayer PeerTube ! » de la journée. C’est… Saoulant ! Et nous, cela nous place dans une situation un peu compliquée, où des personnes croient qu’on a lâché une armée de fidèles à leurs trousses pour les convertir au libre de gré ou de force par le harcèlement. Du coup, et c’est compréhensible, ces vidéastes ont une mauvaise image du libre avant même d’avoir essayé .

      Et donc #troll aussi.

    • Pour les livres c’est un poil plus compliqué, car ce n’est pas l’auteur (ni même l’éditeur) qui en décide, cf. https://www.actualitte.com/article/tribunes/bye-bye-amazon-il-en-va-de-la-responsabilite-de-chaque-editeur/103699

      ne pas vendre de livre sur Amazon. De prime abord ce choix paraît compliqué, car la majorité des éditeurs (dont nous faisons partie) n’a pas de lien direct avec la plateforme : ce sont en effet les diffuseurs-distributeurs qui négocient les conditions de vente avec leurs revendeurs, dont la majorité est constituée de librairies physiques, mais aussi d’Amazon, de Fnac.com, etc. (…)
      Il y a pourtant une solution assez simple qui permet de pallier cette situation et d’éviter que le diffuseur-distributeur ne soit confronté à un problème juridique de « refus de vente » dans le cas où un éditeur voudrait se passer de tel ou tel espace de ventes : le code-barre du livre. Comme l’a relevé avec sagacité notre confrère belge des éditions Vies parallèles, le fait de ne pas mettre le code-barre à l’extérieur du livre le rend inexploitable par (les robots d’) Amazon. Zones sensibles a donc décidé de placer ce code-barre en deuxième de couverture

    • PeerTube

      Vi parliamo un po’ oggi di questo interessante progetto open source 1, si chiama PeerTube e vuole essere l’alternativa decentralizzata a YouTube. Ne abbiamo infatti già parlato all’interno dell’articolo su YouTube e abbiamo tempo fa anche aperto un nostro canale sull’istanza gestita dal collettivo Devol sul dominio peertube.uno. Di recente abbiamo pubblicato anche qualche video-recensione e PeerTube è il nostro punto fermo di riferimento per tutto quello che riguarda la parte video del nostro sito.

      Prima di tutto: cos’è una istanza? Il nostro dizionario Nerd – Italiano è qui per voi, ma vi trascriviamo volentieri il significato di istanza: “In base al tipo di licenza il software libero può essere eseguito da più persone su server differenti. Significa che chiunque può tirare su un server e far girare questo software su qualsiasi indirizzo.“

      Come dicevamo PeerTube è un’alternativa decentralizzata e federata a YouTube. Utilizza inoltre la tecnologia P2P per ridurre il carico sui singoli server. Non spaventatevi per le parole complesse, come al solito vi spiegheremo tutto cercando di essere semplici e chiari.

      Decentralizzato e federato significa che chiunque può tirare su un server su qualunque dominio e far girare questo software. Ogni istanza avrà come al solito le sue funzionalità e le sue regole. In sostanza: su PeerTube.uno ci saranno determinate regole, su video.linux.it altre, su midi-les-animes.moe altre ancora. Tutti questi siti sono però interoperabili tra di loro: per iscrivervi a un canale o per commentare su uno di questi siti vi basterà un qualunque account del Fediverso, come ad esempio un account Mastodon.
      Video: cos’è PeerTube?

      https://peertube.uno/w/qDFZHUUHViLSPs59GQX36U?start=0s

      Utilizzare la tecnologia peer-to-peer, invece, vuol dire permettere agli utenti collegati alla piattaforma di inviare pezzi di video ad altri utenti utilizzando la propria banda. Proprio come funzionano i più famosi programmi di file sharing.

      Oltre a questo fa parte del Fediverso, è dunque compatibile con altri servizi come Mastodon, PixelFed, Funkwhale e tutti gli altri.

      PeerTube 3.0 e lo streaming

      Nella versione 3.0 di PeerTube, rilasciata agli inizi del 2021 2, è stato finalmente rilasciato anche lo streaming live. È stata una release molto importante perché lo streaming può aiutare PeerTube a tenere il passo con i colossi del web, come ad esempio Twich o lo stesso YouTube.

      Se siete curiosi di provarlo, una delle istanze già aggiornate alle versione 3.0 con attivo già lo streaming è questa qui.

      Su PeerTube ad oggi non si possono (per fortuna) inserire annunci pubblicitari prima o durante i video, c’è però la possibilità di inserire sul proprio canale e all’interno di ogni video, il tastino “supporta l’autore” dove saranno presenti tutti i metodi per supportare l’autore ad esempio con donazioni oppure acquistando dal suo negozio.
      Cerca i video con Sepia Search

      Esiste anche un motore di ricerca chiamato Sepia Search che permette di ricercare video all’interno di tutte le istanze di PeerTube. Lo potete utilizzare andando su sepiasearch.org. In alternativa potete provare ad utilizzare anche SimpleerTube, un progetto open source 3 che permette di cercare all’interno di tutte le istanze PeerTube e che permette anche di vedere qualunque video senza mai abilitare JavaScript. Sepia Search è decentralizzato e chiunque può crearne un’istanza. Questa ad esempio è quella italiana dei Devol.

      Ultima nota: grazie all’applicazione NewPipe, che già abbiamo conosciuto per poter vedere YouTube privatamente, è possibile cercare e guardare video di PeerTube su Android attraverso proprio il motore di ricerca SepiaSearch!
      Video: come cercare su PeerTube con NewPipe

      https://peertube.uno/w/9dTsafkZRZ8TswAX64Hxf4?start=0s

      Insomma a noi piace molto, è un’idea affascinante e funziona per ora davvero molto bene. L’unico difetto è che non si trovano molti video ma ovviamente questo non è colpa della piattaforma in sé ma del suo utilizzo. Più siamo, più carichiamo e più verrà utilizzato e più potrà essere considerata una vera alternativa a YouTube. A noi ogni tanto è capitato di chiedere a qualche influencer più o meno famoso di YouTube di portare i suoi video anche su PeerTube. Per ora non abbiamo mai ricevuto risposta, ma prima o poi qualcuno di curioso e interessato a questa nuova tecnologia siamo sicuri di incontrarlo!
      PeerTube su smartphone

      È anche possibile utilizzare PeerTube su smartphone. Lo si può fare usando direttamente i siti delle varie istanze tramite browser ad esempio. In alternativa esistono anche le applicazioni per Android. Potete provare ad esempio l’ottima TubeLab disponibile sia su F-Droid che su Google Play, creata dagli stessi autori di Fedilab.

      Esiste anche Thorium, anche questa disponibile sia su F-Droid che su Google Play (in beta).
      Peerchat

      Aggiungiamo infine che da qualche tempo esiste anche una chat open source 4 per i video di PeerTube. Si chiama Peerchat e potete cliccare qui per provarne un’istanza.

      https://www.lealternative.net/2021/05/26/peertube

  • Face à la haine en ligne, « l’État a confié la gestion de la liberté d’expression aux plateformes capitalistes »
    https://www.bastamag.net/Haine-en-ligne-plateforme-Pharos-loi-Avia-attentat-Conflans-moderation-Gaf

    Le gouvernement ressort les dispositions de la loi Avia censés renforcer la lutte contre les contenus haineux sur internet. Ces mesures ont pourtant été censurées par le Conseil constitutionnel en juin, car elles portent atteinte à la liberté d’expression. Explications avec Arthur Messaud, juriste à La Quadrature du Net. Depuis l’attentat de Conflans, le gouvernement cherche à relancer la loi « Avia » (du nom de la députée LREM auteure du projet de loi, Lætitia Avia), contre les contenus haineux et (...)

    #bot #algorithme #manipulation #technologisme #modération #LoiAvia #LaQuadratureduNet #ConseilConstitutionnel-FR #Facebook #Twitter (...)

    ##YouTube

    • C’est Pharos qui avait demandé la censure d’Indymedia, donc pour la censure politique, a priori, ça marche. Mais pour les signalements des messages haineux, ils ne servent pas à grand-chose. Actuellement, sur la modération des contenus en France, l’État a tout délégué aux plateformes étatsuniennes. Des juges sont parfois saisis, mais #Pharos, ce n’est pas la justice. Le droit est construit pour que Twitter, Facebook et les autres modèrent pour le compte de l’État. Ces plateformes privées font donc à la fois office de #police et de juge...

      https://seenthis.net/messages/861733
      #gafam #loi_Avia

  • #ýoutube-dl est un logiciel libre permettant de télécharger des vidéos depuis plusieurs plateformes de distribution (pas seulement #YouTube). Il était distribué à partir de la plateforme de développement de logiciels #GitHub (le Facebook des geeks), propriété de #Microsoft. Il vient d’être retiré, sans discussion et sans possibilité pour l’auteur de se défendre (à la cow-boy, comme souvent aux États-Unis) suite à une demande #DMCA de la #RIAA, le lobby d’Hollywood.

    L’ancien dépôt : https://github.com/ytdl-org/youtube-dl

    La lettre de la RIAA : https://github.com/github/dmca/blob/master/2020/10/2020-10-23-RIAA.md

    L’article de TechCrunch : https://techcrunch.com/2020/10/23/the-riaa-is-coming-for-the-youtube-downloaders

    Celui de ZDnet : https://www.zdnet.com/article/riaa-blitz-takes-down-18-github-projects-used-for-downloading-youtube-videos

    Un miroir (assez chargé en ce moment mais je pense que d’autres apparaitront) : https://git.rip/mirror/youtube-dl

    #copyrightMadness #appropriationIntellectuelle

  • Qui veut la peau de Google ?
    https://korii.slate.fr/et-caetera/google-proces-etats-unis-concurrence-domination-marches-youtube-publicit

    Cartes, vidéo, navigateurs... Passage en revue des marchés que la firme, poursuivie par la justice américaine, écrase de son poids colossal. Le mardi 20 octobre 2020 restera comme une date importante dans l’histoire économique et technologique moderne : c’est le jour choisi par le Département de la justice américain pour s’attaquer à Google, l’accusant de protéger illégalement sa domination dans les marchés de la recherche et de la publicité sur Internet. Cette confrontation entre le gouvernement (...)

    #Apple #DoubleClick #Google #Huawei #Microsoft #DoJ #Bing #GoogleMaps #GoogleSearch #Uber #YouTube #Android #Chrome #smartphone #iOS #procès #domination #bénéfices (...)

    ##publicité

  • L’hôpital de #Schwyz sature après un #concert de #yodel superpropagateur

    Un concert de yodel, 600 spectateurs, absence de masque et quelques personnes contaminées : il n’en fallait pas plus pour faire du canton de Schwyz la région la plus touchée de Suisse. L’hôpital cantonal est proche de saturer et tire la sonnette d’alarme.

    Les faits se sont passés fin septembre lors d’une comédie musicale version yodel. Au total, 600 personnes ont assisté aux différentes représentations durant lesquelles les distances sociales ont été respectées, mais où le masque n’était pas obligatoire .

    « Ce qu’il s’est passé avec ce groupe de yodel, on n’y peut rien. Nous avons appris neuf jours après les représentations que plusieurs personnes de la troupe étaient contaminées. A partir de là, on n’a pas pu maîtriser la chaîne de contamination », explique l’organisateur, Beat Hegner.

    Résultat : 1100 personnes sont aujourd’hui infectées par le Covid-19 dans le canton de Schwyz. La région est même devenue la plus touchée de Suisse avec une incidence de 408 cas pour 100’000 habitants.
    L’hôpital proche de la saturation

    La direction de l’hôpital cantonal tire pour sa part la sonnette d’alarme. L’établissement se remplit chaque jour davantage et la saturation guette.

    « La proportion de tests positifs est extrêmement élevée. On est passé de 30% à 50%. Une personne sur deux est testée positive », s’inquiète la directrice Franziska Föllmi.

    Mercredi matin, les autorités cantonales ont fait part de 94 nouveaux cas positifs, soit plus du double de la veille. Jeudi, 119 cas supplémentaires étaient dénombrés.

    Face à cette explosion de cas, l’hôpital de Schwyz a donc décidé de s’adresser directement à la population dans une vidéo diffusée sur son site internet. « Il est temps que vous, la population, réagissiez. Portez des masques, ne faites plus la fête », demande Franziska Föllmi.

    https://www.rts.ch/info/regions/autres-cantons/11680346-lhopital-de-schwyz-sature-apres-un-concert-de-yodel-superpropagateur.ht

    #cluster #Suisse #comédie_musicale #covid-19 #coronavirus #contamination

    spéciale dédicace pour @simplicissimus

  • Facebook moderators at Accenture are being forced back to the office, and many are scared for their safety
    https://www.theverge.com/2020/10/1/21497789/facebook-content-moderators-accenture-return-office-coronavirus

    Employees are concerned about COVID-19 now that they’re being told to return starting October 12th Facebook moderators employed by third-party contracting firm Accenture and based in Austin, Texas are being forced to return to the office on October 12th, The Verge has learned. Employees, almost all of whom are contractors, were instructed of the new policy at a company-wide town hall meeting today, say multiple people familiar with Accenture’s plans. Accenture, which has allowed its (...)

    #Accenture #Facebook #YouTube #algorithme #modération #COVID-19 #GigEconomy #santé #travail

    ##santé