• Elisa Lam, l’histoire du meurtre jamais résolu du Cecil Hotel
    https://www.blast-info.fr/emissions/2022/elisa-lam-lhistoire-du-meurtre-jamais-resolu-du-cecil-hotel-C9GIMtCRSs-Pe

    "L’affaire Elisa Lam est sans doute le fait divers qui a entraîné, parmi les internautes, le plus grand nombre de vocations de cyber-détectives. Elle est à l’origine de l’explosion des vidéos de “True #Crime” sur #Youtube. Elle a produit une exploration…

    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-elisa-lam-lhistoire-du-meurtre-jamais-resolu-du-c

  • ZeratoR sur Twitter :
    https://twitter.com/ZeratoR/status/1545759317894348802

    Changement pour le ZEVENT. Le combat est trop important, merci pour votre soutien et vos réactions. #ZEVENT2022

    Fondation GoodPlanet sur Twitter :
    https://twitter.com/GoodPlanet_/status/1545758421080854533

    Albane Godard, Directrice Générale de la Fondation GoodPlanet s’exprime à propos du #ZEVENT2022

    Z Event 2022 : GoodPlanet quitte le marathon caritatif - Numerama
    https://www.numerama.com/pop-culture/1034518-le-z-event-2022-annule-son-partenariat-avec-la-fondation-goodplane

    Changement de programme pour le Z Event 2022. Face à la polémique dans le choix de l’association qui bénéficiera de l’argent récolté lors du marathon caritatif de jeu vidéo, Zerator revoit ses plans. La fondation GoodPlanet est écartée. Les internautes devront choisir cinq autres associations parmi une liste.

    ZEvent 2022 : la fondation GoodPlanet, accusée de « greenwashing », se retire du marathon caritatif
    https://www.bfmtv.com/tech/zevent-2022-la-fondation-good-planet-accusee-de-greenwashing-se-retire-du-mar

    Le marathon caritatif de jeux vidéo était au coeur d’une polémique depuis plusieurs jours après avoir choisi la fondation GoodPlanet pour l’édition 2022.
    Après avoir fait l’objet de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux ces derniers jours, la fondation GoodPlanet qui œuvre en faveur de l’écologie a annoncé ce samedi son retrait du ZEvent, marathon caritatif de jeux vidéo programmé du 9 au 11 septembre au Zénith de Montpellier.

    L’association GoodPlanet n’a manifestement pas résisté à l’analyse des Internautes. Accusée de pratiquer le greenwashing au profit d’un pollueur, de polluer via des NFT, de promouvoir la biodynamie, ou encore d’employer un responsable informatique climatosceptique.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #zevent #zorator #goodplanet #albane_godard #yann-athus_bertrand #bnp_paribas #garnier #edf #totalenergies #don #association #événement_caritatif #charité #annulation #retrait #nft #biodynamie #greenwashing #climatoscepticisme #climat #arkunir #maghla #coupe_du_monde #football #qatar #twitch #youtube

  • #youtube et youtuber - toujours aussi immondes et bêtes Isabelle Labeyrie - Radio France
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-monde-est-a-nous/espagne-un-youtubeur-condamne-a-ne-plus-publier-sur-les-reseaux-sociaux

    Un youtubeur espagnol paye cher un défi bête et méchant. La Cour suprême vient de lui infigé une sanction inédite : 15 mois de prison avec sursis, 20 000 euros de dédommagement à la victime pour préjudice moral et surtout interdiction de publier sur son compte Youtube ou de créer un nouveau profil pour les cinq ans qui viennent.
    Les faits remontent à 2017 à Barcelone. ReSet, de son vrai nom Kanghua Ren,
    
19 ans, 1 million d’abonnés, répond à un défi lancé par ses followers. On le voit ouvrir des gâteaux, enlever la garniture et la remplacer par du dentifrice. Dans la rue, il continue à se filmer, il offre le paquet trafiqué à un SDF sans rien dire évidemment. Très fier de sa blague, il explique qu’il lui a donné un coup de main puisque forcément, le sans-abri est pauvre et qu’"il ne doit pas beaucoup se laver les dents". La vidéo cartonne, avec les clics ReSet empoche plus de 2 000 euros. Mais le pays s’indigne. Le youtubeur est condamné une première fois pour atteinte à l’intégrité morale. Aujourd’hui la justice la sanctionne de manière définitive.

    "Un acte vexatoire et humiliant »
    Les juges de la cour suprême ont vu dans sa vidéo "un acte vexatoire, intentionnellement humiliant" qui en plus a causé une "souffrance physique" puisqu’après avoir mangé les gâteaux, le sans-abri, un Roumain de 52 ans, a souffert de maux d’estomac, de vomissements. Il a aussi eu très peur, et les juges rappellent que ce type de délit "décuple" la stigmatisation de tous ceux qui vivent dans la rue.

    Pour prendre leur décision, ils se sont appuyés sur un jugement classique, "l’interdiction de revenir sur les lieux du délit". Sauf qu’ils l’ont appliqué au réseau social sur lequel ReSet avait publié sa vidéo. C’est la première fois que la Haute cour juge que les réseaux sociaux sont un lieu de criminalité.

    Ils ont aussi pris en compte le fait que le youtubeur avait l’habitude de se montrer cruel avec des "victimes faciles". Il s’était déjà filmé dans un parc en train de donner des sandwichs à la crotte de chat à des personnes âgées et à des enfants.

    _ Le youtubeur maintenant sur #tiktok *
    Kanghua Ren n’a pas vraiment fait amende honorable. Il persiste à dire que ce n’était qu’une blague. Pendant son procès, il a même reproché aux juges et aux médias d’avoir mis fin à sa "carrière" de youtubeur alors qu’il avait abandonné le lycée pour s’y consacrer à 100%.

    Dans un message publié sur son compte Instagram la semaine dernière il dit qu’il a changé et mûri, qu’il a payé sa dette avant d’inviter ses abonnés à regarder ses vidéos, cette fois, sur son compte TikTok.

    Acaban de salir noticias sobre mí pero yo todavía no lo recibo de la Justicia, desde 2016/17 ya son casi 5 años durante este tiempo cambié y madure. Ya lo tenia asumido hace tiempo así que toca pagar con la sociedad.
    #sdf

  • Fixer l’éternité dans un instant : Le cas des cariatides

    http://liminaire.fr/palimpseste/article/le-cas-des-cariatides

    Henri Cartier-Bresson a photographié la maison avec ses deux cariatides au moment où passaient, dans la rue juste en dessous, deux vieilles femmes habillées en noir, à la mode traditionnelle de l’époque. La juxtaposition de la vitalité des jeunes femmes et de la vieillesse. Les deux femmes qui passent ne sont pas seulement deux vieilles femmes, elles font partie d’un monde ancien, en voie de disparition, un monde qui contraste fortement avec la jeunesse éternelle, la beauté et la gloire des deux cariatides. (...) #Athènes, #Grèce, #Écriture, #Langage, #Poésie, #Ville, #Photographie, #YouTube, #Création, #Art, #Cariatides, #Mémoire, #Cartier-Bresson

  • Film réalisé dans le cadre des 1ères Rencontres nationales YouTube & Littérature à Évry https://litteratube.net à partir d’un texte écrit il y a plusieurs années : Ce que la ville fait et ce qui la fait

    http://liminaire.fr/palimpseste/article/ce-que-la-ville-fait-et-ce-qui-la

    https://youtu.be/LBTRL1EfQcs

    Dans les images de la ville que je laisse patiemment se former en moi. Dans les brusques changements de lumière d’un ciel printanier. Dans un léger vertige, une rumeur constante. Je t’attends. Ce qui vient, ce qui finit toujours par arriver. Je suis dehors, envahi par la rumeur continue d’images intrusives, prises sur le vif, une voie à suivre. C’est toujours quelque chose d’étrange. Le souvenir comme un rêve lointain d’une ville qu’on a déjà visitée, qui se dévoile à nous, au rebours, revenir sur les lieux même d’un précédent séjour et retrouver le moindre souvenir dès qu’on commence à en sillonner l’espace, souvenir qui refait surface en se juxtaposant à l’espace qu’on parcourt, vivant et tactile. (...) #Evry, #Vidéo, #Écriture, #Langage, #Poésie, #Ville, #Photographie, #YouTube, #Création, #Art, #Cinéma, #Mémoire

  • Que sommes-nous prêts à sacrifier pour aider les États-Unis à gagner une guerre de propagande contre Poutine ?
    https://caitlinjohnstone.com/2022/04/16/how-much-are-we-prepared-to-sacrifice-to-help-the-us-win-a-propaga

    Il y a une question très importante que nous devons tous nous poser à ce stade de l’histoire, et cette question est la suivante : que sommes-nous prêts, en tant que société, à sacrifier pour que le gouvernement américain puisse gagner une guerre de propagande contre Vladimir Poutine ?

    Laissez-moi vous expliquer.
    Un aspect très peu discuté de la dernière escalade de censure par la Silicon Valley, qui a commencé au début de la guerre en Ukraine, est le fait qu’il s’agit d’un niveau de censure sans précédent. Bien qu’elle puisse ressembler à toutes les autres vagues de purges sur les médias sociaux et aux nouvelles catégories de contenus interdits que nous connaissons depuis que la doctrine dominante, après l’élection américaine de 2016, est que les plateformes technologiques doivent réglementer strictement les discours en ligne, les justifications qui en découlent ont pris une déviation drastique par rapport aux modèles établis.


    Ce qui distingue cette nouvelle escalade de censure de ses prédécesseurs, c’est que cette fois personne ne prétend qu’elle est faite dans l’intérêt du peuple. Avec la censure des racistes, l’argument était qu’ils incitaient aux crimes haineux et au harcèlement racial. Avec la censure d’Alex Jones et de QAnon, l’argument était qu’ils incitaient à la violence. Quant à la censure des sceptiques du Covid, l’argument était qu’ils promouvaient une désinformation qui pouvait être mortelle. Même avec la censure de l’histoire de l’ordinateur portable de Hunter Biden, on a fait valoir qu’il était nécessaire de protéger l’intégrité des élections contre une désinformation d’origine potentiellement étrangère.

    Avec la censure relative à la guerre en Ukraine, il n’y a aucun d’argument pour prétendre qu’elle est faite pour aider le peuple. Rien ne prouve que le fait de laisser les gens dire des choses fausses sur cette guerre tue des Ukrainiens, des Américains ou qui que ce soit d’autre. Il n’y a aucune raison de penser que la contestation des allégations de crimes de guerre russes portera atteinte aux processus démocratiques américains. Le seul argument restant est « Nous ne pouvons pas laisser les gens dire des choses fausses sur une guerre, n’est-ce pas ? ».

    Plus d’escalade dans la censure en ligne
    « YouTube a supprimé des vidéos contestant le discours du gouvernement américain sur les crimes de guerre russes à Bucha. https://t.co/M7zupF8AMa
    Caitlin Johnstone (@caitoz) 15 avril 2022

    Demandez à un libéral au cerveau correctement lavé pourquoi il soutient la censure de quelqu’un qui conteste les récits américains sur les crimes de guerre russes à Bucha ou à Marioupol et il vous répondra probablement quelque chose comme « Eh bien, c’est de la désinformation ! » ou « Parce que c’est de la propagande ! » ou « Combien Poutine vous paie-t-il ? » . Mais ce qu’ils ne seront pas capables de faire, c’est d’articuler exactement quel préjudice spécifique est causé par un tel discours de la même manière qu’ils pouvaient défendre la censure des sceptiques du Covid ou des factions responsables de l’émeute de l’année dernière dans le bâtiment du Capitole [en référence aux partisans de Trump ayant pénétré au Capitole pour contester le résultat des élections présidentielles étasuniennes, NdT]

    Le seul argument que vous obtiendrez, si vous insistez vraiment sur la question, est que les États-Unis sont engagés dans une guerre de propagande contre la Russie et qu’il est dans l’intérêt de notre société que nos institutions médiatiques aident les États-Unis à gagner cette guerre de propagande. Une guerre froide est menée entre deux puissances nucléaires parce que la guerre chaude risquerait d’anéantir les deux nations, ce qui ne laisse d’autres formes de guerre que la guerre psychologique. Rien ne permet de dire que cette nouvelle escalade de censure sauvera des vies ou protégera des élections, mais il est possible de dire qu’elle peut contribuer à faciliter les programmes de guerre froide à long terme des États-Unis.

    Mais qu’est-ce que cela signifie exactement ? Cela signifie que si nous acceptons cet argument, nous consentons sciemment à une situation où tous les principaux médias, sites web et applications que les gens consultent pour s’informer sur le monde sont orientés non pas pour nous dire des choses vraies sur la réalité, mais pour battre Vladimir Poutine dans cette étrange guerre psychologique. Cela signifie qu’il faut abandonner toute ambition d’être une civilisation fondée sur la vérité et guidée par les faits, et accepter au contraire de devenir une civilisation fondée sur la propagande et visant à s’assurer que nous pensons tous des choses qui nuisent aux intérêts stratégiques à long terme de Moscou.

    Et c’est absolument effrayant que cette décision ait déjà été prise pour nous, sans aucune discussion publique pour savoir si oui ou non c’est le genre de société dans laquelle nous voulons vivre. Ils sont passés directement de « Nous censurons les discours pour vous protéger de la violence et des virus » à « Nous censurons les discours pour aider notre gouvernement à mener une guerre de l’information contre un adversaire étranger ». Et ce, sans la moindre hésitation.

    Ceux qui fabriquent le consentement de la population ont contribué à ouvrir la voie à cette transition en douceur avec leurs appels incessants et continus à toujours plus de censure, et depuis des années, nous voyons des signes qu’ils considèrent comme leur devoir de contribuer à faciliter une guerre de l’information contre la Russie.

    En 2018, nous avons vu un journaliste de la BBC réprimander un ancien haut fonctionnaire de la marine britannique pour avoir émis l’hypothèse que la prétendue attaque aux armes chimiques à Douma, en Syrie, était un faux-drapeau, une affirmation dont nous avons maintenant des montagnes de preuves qu’elle est probablement vraie grâce aux lanceurs d’alerte de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques. La raison invoquée par la journaliste pour justifier son objection à ces commentaires est que « nous sommes dans une guerre de l’information contre la Russie » .

    « Étant donné que nous sommes dans une guerre de l’information avec la Russie sur tant de fronts, ne pensez-vous pas qu’il est peut-être déconseillé d’affirmer cela si publiquement étant donné votre position et votre profil ? Ne risquez-vous pas de brouiller les pistes ? » a demandé Annita McVeigh, de la BBC, à l’amiral Alan West après ses commentaires.

    Vous savez que vous avez des problèmes lorsque le militaire essaie de faire le travail du journaliste en posant des questions et en demandant des comptes au pouvoir… et que le journaliste essaie de l’en empêcher. « https://t.co/DVxR3JQ6S2
    Caitlin Johnstone (@caitoz) 18 avril 2018

    Nous avons vu une indication similaire dans les médias de masse quelques semaines plus tard, lors d’une interview de l’ancienne candidate du Parti vert, Jill Stein, qui a été admonestée par Chris Cuomo de CNN pour avoir souligné le fait totalement incontestable que les États-Unis sont un contrevenant extrêmement flagrant en matière d’ingérence dans les élections étrangères.

    « Vous savez, ce serait à la Russie de faire valoir cela, pas à un point de vue américain » , a déclaré Cuomo en réponse aux remarques tout à fait exactes de Stein. « Bien sûr, il y a de l’hypocrisie en jeu, beaucoup de grands acteurs étatiques différents font beaucoup de choses qu’ils ne veulent peut-être pas que les gens sachent. Mais laissons la Russie dire que les États-Unis nous ont fait ça, et voici comment ils l’ont fait, donc c’est fair-play. »

    Ce qui revient à dire : « Oubliez ce qui est factuellement vrai. Ne dites pas de choses vraies qui pourraient aider les intérêts russes. C’est le travail de la Russie. Notre travail ici sur CNN est de dire des choses qui nuisent aux intérêts russes. »

    On peut retracer la généralisation de l’idée que c’est le travail des médias occidentaux de manipuler l’information dans l’intérêt du public, plutôt que de simplement dire la vérité, à la victoire présidentielle de Donald Trump en 2016. Dans ce qui était sans doute le moment politique le plus important aux États-Unis depuis le 11 septembre et ses conséquences, ceux qui fabriquent le consentement ont décidé que l’élection de Trump n’était pas due à l’échec de la politique du statu quo, mais un échec du contrôle de l’information.

    En octobre 2020, pendant le scandale des ordinateurs portables de Hunter Biden, Stephen L Miller, du Spectator, a décrit comment le consensus s’est formé au sein de la presse grand public depuis la défaite de Clinton en 2016, selon lequel il était de leur devoir moral de cacher au public des faits qui pourraient conduire à la réélection de Trump.

    « Depuis presque quatre ans maintenant, les journalistes ont fait honte à leurs collègues et à eux-mêmes sur ce que j’appellerai le dilemme ‘mais ses emails’ », écrit Miller. « Ceux qui ont rendu compte consciencieusement de l’enquête fédérale inopportune sur le serveur privé d’Hillary Clinton et la divulgation d’informations classifiées ont été exclus et écartés de la table des journalistes cool. Le fait de se concentrer autant sur ce qui était, à l’époque, un scandale considérable, a été considéré par de nombreux médias comme une gaffe. Ils pensent que leurs amis et collègues ont contribué à placer Trump à la Maison Blanche en se concentrant sur le scandale de Clinton, alors qu’ils auraient dû mettre en avant les faiblesses de Trump. C’est une erreur qu’aucun journaliste ne veut répéter ».

    Une fois que les « journalistes » ont accepté que leur travail le plus important n’est pas de dire la vérité mais d’empêcher les gens d’avoir de mauvaises pensées sur le statu quo politique, il était inévitable qu’ils commencent à encourager avec enthousiasme une plus grande censure d’Internet. Ils considèrent que c’est leur devoir, et c’est pourquoi les principaux partisans de la censure en ligne sont maintenant des journalistes de médias grand public.

    Dénoncer Radio Sputnik. Une tâche intéressante pour un journaliste. https://t.co/JP8NNFxvI1
    Tim Shorrock (@TimothyS) 16 avril 2022

    Mais il ne devrait pas en être ainsi. Il n’y a aucune raison légitime pour que les mandataires de la Silicon Valley et du gouvernement le plus puissant de la planète censurent les gens qui ne sont pas d’accord avec ce gouvernement au sujet d’une guerre, et pourtant c’est exactement ce qui se passe, et de plus en plus. Nous devrions tous être alarmés par le fait qu’il devient de plus en plus acceptable de faire taire les gens, non pas parce qu’ils font circuler de la désinformation dangereuse, ni même parce qu’ils disent des choses qui sont fausses de quelque manière que ce soit, mais uniquement parce qu’ils disent des choses qui sapent la propagande de guerre américaine.

    Les gens devraient absolument être autorisés à dire des choses en désaccord avec l’empire le plus puissant de l’histoire à propos d’une guerre. Ils devraient même être autorisés à dire des choses effrontément fausses sur cette guerre, parce que sinon seuls les puissants seront autorisés à dire des choses effrontément fausses à son sujet.

    La liberté d’expression est importante, non pas parce qu’il est agréable de pouvoir dire ce que l’on veut, mais parce que la libre circulation des idées et des informations permet de contrôler les puissants. Elle donne aux gens la possibilité de demander des comptes aux puissants. C’est exactement pourquoi les puissants travaillent à l’éliminer.

    Nous devrions considérer comme un énorme, énorme problème le fait qu’une si grande partie du monde ait été regroupée sur ces plateformes d’expression monopolistiques géantes qui pratiquent une censure en parfait accord avec la structure de pouvoir la plus puissante du monde. C’est l’exact opposé de la mise en place d’un contrôle du pouvoir.

    Combien sommes-nous prêts, en tant que société, à abandonner pour que le gouvernement américain et ses alliés gagnent une guerre de propagande contre Poutine ? Sommes-nous prêts à nous engager à être une civilisation pour laquelle la considération première de toute donnée n’est pas de savoir si elle est vraie ou non, mais si elle contribue à saper la Russie ?

    C’est une conversation qui devrait déjà avoir lieu dans les cercles traditionnels depuis un certain temps maintenant, mais elle n’a même pas commencé. Commençons-la.

    Caitlin Johnstone 16 avril 2022

    #censure #convormisme #propagande #manipulation #médias #histoire #russie #syrie #ukraine #politique #journalisme #racisme #guerre #fake_news #facebook  #presse #silicon_valley #youtube #vérité officielle

    • Explications sur le rappel massif de chocolats provoqué par une bactérie en @israël
      Information sans rapport avec le post précédent

      Le plus grand rappel de produits de l’histoire d’Israël est en cours, car de nombreuses lignes fabriquées par son plus grand producteur de confiseries, Elite, sont soupçonnées de contenir des salmonelles.

      Au moins deux enfants et deux adultes auraient consulté un médecin pour suspicion d’intoxication aux salmonelles après le rappel de produits Strauss, la société mère d’Elite, a annoncé le rappel dimanche. Aucun cas n’a été signalé chez les personnes âgées, chez qui les conséquences graves des salmonelles sont plus probables que chez les autres, et peuvent même être mortelles.

      Le ministre de la Santé, Nitzan Horowitz, a déclaré mardi que l’incident ferait l’objet d’une enquête approfondie et que l’usine ne serait pas autorisée à reprendre ses activités avant d’avoir été entièrement désinfectée. « La chocolaterie d’Elite-Strauss ne reprendra pas sa production tant que nous n’aurons pas l’assurance qu’elle est en mesure de fabriquer des produits sains, sans danger pour les consommateurs », a déclaré M. Horowitz.

      Les produits soupçonnés d’être contaminés sont le chocolat, la crème glacée, le pudding et les biscuits. Comment une telle contamination peut-elle se produire ? Est-il certain que la consommation de chocolat contaminé rend malade ? Et quels peuvent être les effets de la salmonelle ? Le Times of Israel s’est entretenu avec le professeur Daniel Cohen de la School of Public Health de l’Université de Tel Aviv, expert en épidémiologie et en médecine préventive.

      lA SUITE https://fr.timesofisrael.com/explications-sur-le-rappel-massif-de-chocolats-provoque-par-une-ba

      #salmonelle #empoisonnement #industrie_alimentaire #confiseries #Elite-Strauss

    • Shufersal rappelle des biscuits qui contiendraient des fibres de nylon

      Cette annonce suit un autre rappel du groupe Strauss, dont certains produits auraient été contaminés par des salmonelles
      La chaîne de supermarchés Shufersal a fait savoir, dimanche, qu’elle rappelait des biscuits commercialisés sous sa propre marque en raison de soupçons sur la présence de fibre de nylon dans ses produits de boulangerie.

      La chaîne a expliqué craindre que les fibres ne soient accidentellement entrées dans les biscuits pendant le processus de production et elle a préféré rappeler les produits « par mesure de précaution ».

      Les produits en question sont les biscuits de type « petit beurre » (paquet de 500 grammes) et de type « petit beurre au chocolat » (paquet de 500 grammes), dont la date limite de consommation est comprise entre le 1er et le 23 octobre 2022.

      « Les produits présentant d’autres dates d’expiration sont parfaitement sains et ils peuvent être consommés sans inquiétude », a déclaré l’entreprise.

      Ce rappel survient après un autre rappel qui avait été lancé par le groupe Strauss, l’un des plus importants producteurs de produits alimentaires israéliens.

      Certains produits du géant alimentaire avaient été contaminés à la salmonelle. La première annonce a été faite lundi et d’autres ont été faites les jours suivants, demandant aux clients de ramener une large gamme de chocolats, gaufres, biscuits, glaces, chewing-gums et autres caramels.

      Ce rappel serait l’un des plus importants de toute l’Histoire d’Israël.

      L’usine que possède le groupe Strauss à Nof Hagalil serait à l’origine de cette contamination. Jeudi dernier, le directeur général du ministère de la Santé, Nachman Ash, a annoncé que l’usine fermerait pendant trois mois, le temps qu’une enquête soit menée et que les mesures nécessaires soient prises pour assurer la sécurité alimentaire des clients.

      Dans un rapport publié dimanche, le ministère de la Santé a critiqué Strauss pour une série d’omissions et de défaillances responsables, selon lui, de la contamination à la salmonelle dans l’usine.

      Selon le ministère de la Santé, sur 300 échantillons prélevés jusqu’à présent dans l’usine en question, une trentaine contenaient des traces de salmonelle.

      Le ministère a évoqué une série de problèmes, parmi lesquels des travaux qui sont actuellement en cours à l’usine et qui ont été entrepris sans réfléchir à leur impact sur la production, la présence de pigeons dans l’usine, susceptibles d’avoir joué un rôle dans cette contamination, l’absence d’un directeur chargé de s’assurer de la salubrité des aliments et des conditions de décongélation inadéquates pour les matières grasses utilisées dans la production de chocolat.

      Il a également noté que dimanche matin, 21 personnes en Israël avaient signalé des symptômes de salmonellose suite à la consommation de produits affectés. Le ministère a déclaré avoir pris les tests de 16 de ces personnes dans l’attente des résultats, dans les prochains jours. Il a également déclaré que seulement six de ces 21 personnes avaient nécessité un traitement médical pour leurs symptômes.

      Le ministère de la Santé a déclaré qu’il n’y avait aucun lien entre la contamination aux salmonelles à l’usine Strauss et une contamination similaire en Belgique affectant les œufs en chocolat Kinder.

      L’article gratuit : https://fr.timesofisrael.com/shufersal-rappelle-des-biscuits-qui-contiendraient-des-fibres-de-n

  • The YouTube Rabbit Hole Is Nuanced - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2022/04/21/technology/youtube-rabbit-hole.html

    Shira Ovide

    By Shira Ovide
    April 21, 2022

    Perhaps you have an image in your mind of people who get brainwashed by YouTube.

    You might picture your cousin who loves to watch videos of cuddly animals. Then out of the blue, YouTube’s algorithm plops a terrorist recruitment video at the top of the app and continues to suggest ever more extreme videos until he’s persuaded to take up arms.

    A new analysis adds nuance to our understanding of YouTube’s role in spreading beliefs that are far outside the mainstream.

    A group of academics found that YouTube rarely suggests videos that might feature conspiracy theories, extreme bigotry or quack science to people who have shown little interest in such material. And those people are unlikely to follow such computerized recommendations when they are offered. The kittens-to-terrorist pipeline is extremely uncommon.

    That doesn’t mean YouTube is not a force in radicalization. The paper also found that research volunteers who already held bigoted views or followed YouTube channels that frequently feature fringe beliefs were far more likely to seek out or be recommended more videos along the same lines.

    The findings suggest that policymakers, internet executives and the public should focus less on the potential risk of an unwitting person being led into extremist ideology on YouTube, and more on the ways that YouTube may help validate and harden the views of people already inclined to such beliefs.

    “We’ve understated the way that social media facilitates demand meeting supply of extreme viewpoints,” said Brendan Nyhan, one of the paper’s co-authors and a Dartmouth College professor who studies misperceptions about politics and health care. “Even a few people with extreme views can create grave harm in the world.”

    People watch more than one billion hours of YouTube videos daily. There are perennial concerns that the Google-owned site may amplify extremist voices, silence legitimate expression or both, similar to the worries that surround Facebook.

    This is just one piece of research, and I mention below some limits of the analysis. But what’s intriguing is that the research challenges the binary notion that either YouTube’s algorithm risks turning any of us into monsters or that kooky things on the internet do little harm. Neither may be true.

    (You can read the research paper here. A version of it was also published earlier by the Anti-Defamation League.)
    Editors’ Picks
    The Plastic Paradise of Tokyo’s Famous Kitchen Town
    Deborah Birx’s Excruciating Story of Donald Trump’s Covid Response
    No Stairs, No Yard Work. Two Empty Nesters Search for Their Forever Home.

    Digging into the details, about 0.6 percent of research participants were responsible for about 80 percent of the total watch time for YouTube channels that were classified as “extremist,” such as that of the far-right figures David Duke and Mike Cernovich. (YouTube banned Duke’s channel in 2020.)

    Most of those people found the videos not by accident but by following web links, clicking on videos from YouTube channels that they subscribed to, or following YouTube’s recommendations. About one in four videos that YouTube recommended to people watching an extreme YouTube channel were another video like it.

    Only 108 times during the research — about 0.02 percent of all video visits the researchers observed — did someone watching a relatively conventional YouTube channel follow a computerized suggestion to an outside-the-mainstream channel when they were not already subscribed.

    The analysis suggests that most of the audience for YouTube videos promoting fringe beliefs are people who want to watch them, and then YouTube feeds them more of the same. The researchers found that viewership was far more likely among the volunteers who displayed high levels of gender or racial resentment, as measured based on their responses to surveys.

    “Our results make clear that YouTube continues to provide a platform for alternative and extreme content to be distributed to vulnerable audiences,” the researchers wrote.

    Like all research, this analysis has caveats. The study was conducted in 2020, after YouTube made significant changes to curtail recommending videos that misinform people in a harmful way. That makes it difficult to know whether the patterns that researchers found in YouTube recommendations would have been different in prior years.

    Independent experts also haven’t yet rigorously reviewed the data and analysis, and the research didn’t examine in detail the relationship between watching YouTubers such as Laura Loomer and Candace Owens, some of whom the researchers named and described as having “alternative” channels, and viewership of extreme videos.

    More studies are needed, but these findings suggest two things. First, YouTube may deserve credit for the changes it made to reduce the ways that the site pushed people to views outside the mainstream that they weren’t intentionally seeking out.

    Second, there needs to be more conversation about how much further YouTube should go to reduce the exposure of potentially extreme or dangerous ideas to people who are inclined to believe them. Even a small minority of YouTube’s audience that might regularly watch extreme videos is many millions of people.

    Should YouTube make it more difficult, for example, for people to link to fringe videos — something it has considered? Should the site make it harder for people who subscribe to extremist channels to automatically see those videos or be recommended similar ones? Or is the status quo fine?

    This research reminds us to continually wrestle with the complicated ways that social media can both be a mirror of the nastiness in our world and reinforce it, and to resist easy explanations. There are none.

    #YouTube #Influence #Extrêmiste #Recommandation

    • cf. aussi : https://consortiumnews.com/2022/03/28/chris-hedges-on-being-disappeared

      #censure #youtube #social_media #extinction

      [...]

      I received no inquiry or notice from YouTube. I vanished. In totalitarian systems you exist, then you don’t. I suppose this was done in the name of censoring Russian propaganda, although I have a hard time seeing how a detailed discussion of “Ulysses” or the biographies of Susan Sontag and J. Robert Oppenheimer had any connection in the eyes of the most obtuse censors in Silicon Valley with Vladimir Putin. Indeed, there is not one show that dealt with Russia.

      I was on RT because, as a vocal critic of U.S. imperialism and militarism and, of the corporate control of the two ruling parties, and especially because I support the Boycott, Divestment and Sanctions movement against Israel, I was blacklisted.

      I was on RT for the same reason the dissident Vaclav Havel, who I knew, was on Voice of America during the communist regime in Czechoslovakia. It was that or not be heard. Havel had no more love for the policies of Washington than I have for those of Moscow.

      [...]

  • Le média en ligne « #QG » dénonce sa « #censure » par YouTube

    « Le reste de la presse devrait se réveiller. Sinon, qui empêchera Youtube, et les autres plateformes, de déterminer qui peut parler et qui doit être réduit au silence ? »
    https://reporterre.net/Le-media-en-ligne-QG-denonce-sa-censure-par-YouTube

    Dans un tweet posté le 31 janvier, le média en ligne QG dénonce son « shadow banning » (« bannissement fantôme ») par la plateforme de diffusion de vidéos YouTube. Ce bannissement est en fait une #invisibilisation : les #algorithmes de #YouTube rendent peu visibles aux internautes les sujets présentés par le média.

    Cette invisibilisation, explique à Reporterre Aude Lancelin, directrice de QG, a commencé en juillet 2021, à la suite de la participation du professeur Christian Perronne à un #débat [ démocratique équilibré ] avec le docteur Jean-Michel Constantin, du service de réanimation de l’hôpital Pitié-Salpêtrière. M. Perronne défend des positions mettant en doute l’utilité des vaccins Pfizer et Moderna contre le Covid. « Il était confronté à un médecin hospitalier qui l’a contredit pied à pied », précise Aude Lancelin. Le débat a été diffusé en mai 2021. Un best off a ensuite été diffusé en juillet 2021. La vidéo entière de l’émission a alors été supprimée par YouTube, qui a envoyé un « avertissement » à QG. Motif : « violation des droits de YouTube » et un contenu « pas en accord avec notre règlement à ce sujet ».


    « Il s’agit d’une censure qui ne dit pas son nom »

    Depuis, le nombre de vues des vidéos de QG vues sur YouTube, quel qu’en soit le sujet, sont à un niveau très bas, alors que sur Facebook, il reste à son niveau habituel. Dans un courriel à YouTube, le média en ligne écrit : « Nous observons une baisse significative du nombres de vues sur nos vidéos. De plus, après plusieurs essais, nous avons constaté que certains contenus exactement identiques aux nôtres mais postés sur des chaînes différentes réalisaient un nombre de vues bien supérieur, sur des chaînes dont le nombre d’abonnés est comparable à la nôtre. (…) La baisse de visibilité est réellement significative depuis que nous avons reçu cet avertissement. (…) YouTube a été un des leviers majeurs de notre essor et cette soudaine invisibilisation pourrait mener à des conséquences néfastes à terme. » QG n’a reçu aucune réponse de YouTube.

    « Il s’agit d’une censure qui ne dit pas son nom », dit Aude Lancelin à Reporterre. « On n’a pas fait énormément de contenus sur ce sujet, mais il faut donner la parole, non pas à des fous, mais à ceux qui discutent le passe vaccinal et qui discutent l’obligation vaccinale. » Elle précise que QG a suivi des manifs de Gilets jaunes contre le passe vaccinal, « mais jamais Philippot [leader d’extrême droite venant du Rassemblement national] et les gens de cette mouvance ».

    YouTube opère souvent des retraits de vidéos selon des critères opaques

    QG, qui compte une équipe d’une dizaine de personnes dont cinq journalistes, est un média reconnu par la CPPAP (Commission paritaire des publications et agences de presse), et membre du syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (le Spiil), dont font partie de nombreux #médias-indépendants, tels Reporterre ou Mediapart.

    YouTube opère souvent des retraits de vidéos selon des critères opaques. En janvier 2022, la plateforme a retiré un discours à… l’Assemblée nationale du député La France insoumise Bastien Lachaud.

    Reporterre a cherché à joindre YouTube France pour connaître son point de vue. Mais il n’a pas été possible de parler à une personne humaine, le standard téléphonique n’ouvrant pas la possibilité d’un tel échange.

    • Pour chaque Post d’articles de Reporterre le fan-club des « anticomplotistes » :p se déchaîne désormais contre lui. Bientôt plus personne Ici va oser le référencer sans être taxer de complotiste ou de confusionniste ou même de (beurk) covidonégationniste !

      Je m’attend au pire avec celui là !

    • Remettre en question la politique autoritaire (censure de Médias indépendants comme Nantes Révoltée et QG par la plateforme Youtube ) ni surtout la #politique-non-sanitaire en Macronie mais pas que, est désormais suspect !

      Pourtant au Sénat, Véran ...

      « Le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, a été auditionné ce 2 février 2022 par la commission d’enquête du Sénat sur l’influence des cabinets conseil. La rapporteure lui a demandé des explications, en lui soumettant plusieurs documents auxquels a participé le cabinet McKinsey. »
      https://www.youtube.com/watch?v=hnQvDere0Zg

      Véran avoue carrément que #McKinsey n’est mentionné sur aucun des documents qu’ils ont rédigés puisque c’est toujours le logo du ministère de la santé qui apparaît dessus.

      Tout est toujours flou en #macronie parce que tout n’est qu’arnaque…

      Cette scène surréaliste où Véran bafouille, tempête et nie l’évidence quand on lui explique qu’on a payé 700 000€ 2 personnes de #McKinsey pour des missions floues, c’est l’illustration parfaite du vol en bande organisé auquel se livrent #Macron-et-sa-bande.

      La première action de n’importe quel nouveau président devait être de lever le #secret-défense sur cet iceberg de magouilles, dont on devine que la partie immergée est immense, qu’est la politique non-sanitaire de cette fine équipe de truands…

      Ils en pensent quoi les candidats ?

      Véran explique au Sénat qu’il a dépensé 26,8 millions en cabinets de conseil depuis 2020 pour des plans moisis qui ne l’ont soit-disant pas aidé à prendre ses décisions, sans qu’on sache ce qui vient de #McKinsey ou de l’administration.

      L’arnaque du siècle !

      #VeranDemission

      https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/a-aucun-moment-mckinsey-ne-m-a-fait-prendre-une-decision-en-lien-avec-la

      Il n’y a pas une once d’humanité dans la politique de Macron.

      Ce n’est pas un rempart, c’est déjà le fascisme !

  • off Investigation

    Ep.03 | Gilets jaunes : le maintien du chaos
    28.01.2022
    https://www.off-investigation.fr/ep-03-gilets-jaunes-le-maintien-du-chaos
    Réalisation : Yanis Mhamdi

    En novembre 2018, la France voit apparaitre une révolte inattendue : les Gilets Jaunes. Un mouvement de contestation contre le président Emmanuel Macron après qu’il a supprimé l’impôt sur la fortune et alourdit les taxes sur le diesel. Face aux centaines de milliers de manifestants, le pouvoir en place va user de la force pour contenir la colère des personnes révoltées contre la politique du président de la République. Un maintien de l’ordre qui fera en un an plus de 2500 blessés côté manifestants dont 400 blessés graves. Ancien préfet de police de Paris, policier, gilets jaunes… Tous témoignent d’un maintien de l’ordre qui va se transformer en maintien du chaos.

  • Sexe et identité - Au-delà de la binarité

    https://www.youtube.com/watch?v=KzuZXYF24-0

    Que signifie être une femme, être un homme ? Est-ce une réalité chromosomique, hormonale ou une identité sociale définie par l’individu ? Les jeunes adultes sont de plus en plus nombreux à rejeter l’opposition binaire dictée par le sexe biologique pour embrasser des identités diverses, allant de la fluidité de genre à la transidentité.

    Un changement de paradigme qui peut laisser perplexes les profanes, et qui suscite la défiance de certains groupes conservateurs pour lesquels la différence des sexes doit rester au fondement de nos sociétés. Ce sujet vertigineux et politiquement sensible soulève une myriade de questions auxquelles tentent de répondre les sciences naturelles et sociales. Si certains chercheurs parlent désormais du sexe biologique comme d’un continuum, d’autres soulignent l’importance de la socialisation dans le renforcement des rôles de genre. D’autres encore s’interrogent sur la pertinence de catégories rigides : en termes de comportements ou de préférences, les variations entre individus l’emportent bien souvent sur les différences entre les sexes… Ce documentaire éclaire avec pédagogie une problématique aux ramifications complexes, notamment au travers de précieux témoignages de personnes transgenres.

    Mind Map (min. 11)

    https://www.arte.tv/fr/videos/089057-000-A/sexe-et-identite-au-dela-de-la-binarite

    #gender #transgender #sex #binary_system #wo/men #fe/male #arte #film #documentary #queer #LGBT #LGBTQIA+ #heteronormativity #cistem

  • Politikon, pas con !
    http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html#politikon

    Alors que certains se vautrent dans la désinformation, les rumeurs, le harcèlement, flattant les plus bas instincts de l’humanité, à la faveur d’un prétendu anonymat d’Internet, d’autres essayent honnêtement de faire oeuvre d’éducation et de propager des idées... Karim Piriou qui a créé la chaîne YouTube Politikon est un de ceux-là ; il s’est donné pour tâche de « présenter des théories sociales et politiques en philosophie et sciences humaines ». (...)

    #Politikon #YouTube #Femmes #anarchisme #démocratie #municipalisme

  • Une intéressante étude très détaillée sur la #vulgarisation_scientifique en français #YouTube. Qui sont les vulgarisateurs, quel est leur public, combien ils gagnent, etc.

    L’étude : https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fcomm.2021.612667

    Un bon résumé dans LinuxFr : https://linuxfr.org/news/statistiques-sur-la-vulgarisation-scientifique-en-francais-sur-youtube

    Un fil Twitter d’un des auteurs de l’étude, pour les pressés : https://twitter.com/stdebove/status/1394322550516224003

  • je continue la reflexion de : https://seenthis.net/messages/915670#message915673

    Est-ce qu’il n’y aurait pas moyen d’automatiser/faciliter l’archivage de ses messages et/ou de son réseau sur #seenthis ?

    – De soumettre automatiquement les liens des messages et commentaire sur http://web.archive.org, et carrément pourquoi pas faire une passe régulièrement sur les anciens messages et ajouter le lien archivé à la bonne date à côté des liens morts

    – De proposer une page qui fournit tous les liens externes, idéalement classés par type (vidéos, images, pages, message de réseaux sociaux), pour pouvoir utiliser des sites/scripts pour archiver

    – De fournir une fonction d’export des messages du réseau, pour ne pas perdre tous les messages étoilés d’une personne qui ferme son compte

    Bref en gros si seenthis est utilisé comme portail de veille sur le web, de donner des outils pour archiver sa veille

    #archivage_militant

    @fil @arno @biggrizzly @rastapopoulos et autres que j’oublie

    • Chaque compte produit des flux au format Atom donc très normalisé, et il y a donc déjà moyen d’écrire des scripts pour archiver tout cela au fur et à mesure. Mais c’est pas du tout cuit oui… faut coder encore pas mal.

      Pour les comptes supprimés, une fois lancé la procédure c’est trop tard, mais en amont (mais comment le savoir à temps) tu peux déjà récupérer en Atom donc. Mais il y a plein de choses à faire mieux pour ce cas des suppressions, cf ce ticket : https://github.com/seenthis/seenthis_squelettes/issues/158#issuecomment-513448098
      Faut peut-être ne jamais pouvoir faire le 4ème choix, et que ça s’arrête au 3ème (ça me choquerait pas, vu que le compte serait bien supprimé et plus rien de personnel ne resterait).

    • Bon ça doit pouvoir se faire. J’ai cradouillé un petit script python pour télécharger les urls externes d’un compte. Le plus élégant serait de plugger ça à archivebox pour pas réinventer le roue, mais ça refuse de s’installer correctement sur mon windows.

      Sinon, à partir de la liste des urls, virer les 404, gérer les 301, les passer par https://noembed.com ou récupérer le content-type pour aiguiller sur la bonne façon de sauvegarder le contenu (#youtube-dl pour les médias de type vidéo renvoyés par noembed, wget sur la vraie image d’une ressource de type photo, une récupération particulière pour une page web histoire d’avoir le même affichage tout comme il faut + une conversion PDF, etc)

      Après comment organiser ça pour récupérer facilement les ressources sauvegardées ? (archivebox gère tout ce côté avec un serveur web des pages sauvegardées)

  • #Sheikh_Jarrah : la #censure opérée par les #réseaux_sociaux dénoncée | Middle East Eye édition française
    https://www.middleeasteye.net/fr/actu-et-enquetes/palestine-sheikh-jarrah-facebook-twitter-instagram-censure-reseaux-so

    « Nous sommes désolés pour tous ceux qui sont touchés, en particulier ceux qui sensibilisent à des causes importantes dans le monde », a posté Instagram après avoir annoncé que le problème avait été résolu.

    [...]

    Al Jazeera rappelle que « la #complicité entre Israël et les entreprises de réseaux sociaux dans la réglementation et la censure du contenu et des comptes palestiniens est bien documentée. À la suite d’une visite d’une délégation au siège de Facebook en 2016, le ministre israélien de la Justice avait déclaré à l’époque que #Facebook, #Google et #YouTube ‘’se conformaient à 95 % aux demandes israéliennes de suppression de contenu’’, presque entièrement palestinien ».

    Pire, ces entreprises, en révélant aux autorités israéliennes les données des utilisateurs ciblés, ont « permis l’arrestation de centaines de Palestiniens au cours des dernières années, principalement pour leurs publications sur Facebook. En revanche, les Israéliens ne subissent pas le même traitement », précise encore Al Jazeera.

    En 2017, 7amleh avait publié une étude selon laquelle toutes les 46 secondes, des Israéliens publient un commentaire raciste ou insultant à l’encontre des Palestiniens et des Arabes. Pourtant, peu de mesures ont été prises contre ces comptes.

    #sans_vergogne #criminels

  • Le blog associé à la chaîne #Youtube Histony

    https://venividisensivvs.wordpress.com

    #Histoire #vulgarisation #gauche

    C’est peut-être ce que vous vous serez dit en arrivant sur ces pages. Il faut dire que l’Histoire séduit et passionne. Que ce soit dans les médias de masse : à la télévision derrière les sourires figés de Stéphane Bern ou en librairie sous la plume pour le moins maladroite de Lorant Deutsch, mais aussi sur Internet avec de plus en plus de chroniques vidéo, souvent de très bonne qualité. À vrai dire, l’Histoire, c’est vaste. Que ce soit dans le temps ou dans l’espace, il y en a, des sujets à exploiter, des faits à rapporter. D’autant que deux personnes se pencheront rarement sur les mêmes faits de la même manière. À vrai dire, multiplier les sources et les points de vue est le travail de base de l’historien, un travail qui est également le fondement de la pratique citoyenne. À l’heure où les médias dominants sont regroupés aux mains de quelques groupes et tiennent des discours souvent interchangeables, quand ils ne copient pas tout simplement l’AFP, multiplier les sources est donc une nécessité.

    Ce sera un petit peu le mot d’ordre de ce blog, mais aussi de la chronique vidéo qui lui est associée. Jamais, cependant, nous ne porterons une parole d’évangile et notre devoir sera accompli si vous, spectateur ou lecteur, décidez, à la fin d’un de nos articles ou d’une de nos vidéos, d’aller vérifier et approfondir les choses par vous-mêmes.

    Notre principal objectif sera de racler la couche de vernis qui, bien souvent, recouvre le passé. Oh, n’attendez pas de complots et de mystères ici. Les « falsifications » et « détournements » de l’Histoire impliquent rarement illuminatis et gens cagoulés se concertant dans une cave sombre. Non : nous essaierons de comprendre comment les faits nous parviennent, par qui, et pourquoi. Notre but sera de voir ce qu’ils nous apprennent de nous, comment ils ont, peu à peu, forgé notre pensée et notre culture.

    Mais il nous arrivera d’évoquer bien d’autres choses : la représentation de l’Histoire dans la culture populaire, par exemple ; mais aussi, peut-être, l’étude un peu plus approfondie de certains domaines peu connus et pourtant très importants. L’Histoire est un formidable terrain de réflexion et de compréhension, et il est toujours plaisant de la partager, alors n’hésitez pas à vous exprimer à son sujet !

  • #Campagnes de #dissuasion massive

    Pour contraindre à l’#immobilité les candidats à la migration, jugés indésirables, les gouvernements occidentaux ne se contentent pas depuis les années 1990 de militariser leurs frontières et de durcir leur législation. Aux stratégies répressives s’ajoutent des méthodes d’apparence plus consensuelle : les campagnes d’information multimédias avertissant des #dangers du voyage.

    « Et au lieu d’aller de l’avant, il pensa à rentrer. Par le biais d’un serment, il dit à son cousin décédé : “Si Dieu doit m’ôter la vie, que ce soit dans mon pays bien-aimé.” » Cette #chanson en espagnol raconte le périple d’un Mexicain qui, ayant vu son cousin mourir au cours du voyage vers les États-Unis, se résout à rebrousser chemin. Enregistrée en 2008 grâce à des fonds gouvernementaux américains, elle fut envoyée aux radios de plusieurs pays d’Amérique centrale par une agence de #publicité privée, laquelle se garda bien de révéler l’identité du commanditaire (1).

    Arme de découragement typiquement américaine ? Plusieurs États européens recourent eux aussi à ces méthodes de #communication_dissuasive, en particulier depuis la « crise » des réfugiés de l’été 2015. En #Hongrie comme au #Danemark, les pouvoirs publics ont financé des publicités dans des quotidiens libanais et jordaniens. « Les Hongrois sont hospitaliers, mais les sanctions les plus sévères sont prises à l’encontre de ceux qui tentent d’entrer illégalement en Hongrie », lisait-on ici. « Le Parlement danois vient d’adopter un règlement visant à réduire de 50 % les prestations sociales pour les réfugiés nouvellement arrivés », apprenait-on là (2). En 2017, plusieurs #artistes ouest-africains dansaient et chantaient dans un #clip intitulé #Bul_Sank_sa_Bakane_bi (« Ne risque pas ta vie »). « L’immigration est bonne si elle est légale », « Reste en Afrique pour la développer, il n’y a pas mieux qu’ici », « Jeunesse, ce que tu ignores, c’est qu’à l’étranger ce n’est pas aussi facile que tu le crois », clamait cette chanson financée par le gouvernement italien dans le cadre d’une opération de l’#Organisation_internationale_pour_les_migrations (#OIM) baptisée « #Migrants_conscients » (3).

    « Pourquoi risquer votre vie ? »

    Ces campagnes qui ciblent des personnes n’ayant pas encore tenté de rejoindre l’Occident, mais susceptibles de vouloir le faire, insistent sur l’inutilité de l’immigration irrégulière (ceux qui s’y essaient seront systématiquement renvoyés chez eux) et sur les rigueurs de l’« État-providence ». Elles mettent en avant les dangers du voyage, la dureté des #conditions_de_vie dans les pays de transit et de destination, les #risques de traite, de trafic, d’exploitation ou tout simplement de mort. Point commun de ces mises en scène : ne pas évoquer les politiques restrictives qui rendent l’expérience migratoire toujours plus périlleuse. Elles cherchent plutôt à agir sur les #choix_individuels.

    Déployées dans les pays de départ et de transit, elles prolongent l’#externalisation du contrôle migratoire (4) et complètent la surveillance policière des frontières par des stratégies de #persuasion. L’objectif de #contrôle_migratoire disparaît sous une terminologie doucereuse : ces campagnes sont dites d’« #information » ou de « #sensibilisation », un vocabulaire qui les associe à des actions humanitaires, destinées à protéger les aspirants au départ. Voire à protéger les populations restées au pays des mensonges de leurs proches : une vidéo financée par la #Suisse (5) à destination du Cameroun enjoint ainsi de se méfier des récits des émigrés, supposés enjoliver l’expérience migratoire (« Ne croyez pas tout ce que vous entendez »).

    Initialement appuyées sur des médias traditionnels, ces actions se développent désormais via #Facebook, #Twitter ou #YouTube. En #Australie, le gouvernement a réalisé en 2014 une série de petits films traduits dans une quinzaine de langues parlées en Asie du Sud-Est, en Afghanistan et en Indonésie : « Pas question. Vous ne ferez pas de l’Australie votre chez-vous. » Des responsables militaires en treillis exposent d’un ton martial la politique de leur pays : « Si vous voyagez par bateau sans visa, vous ne pourrez jamais faire de l’Australie votre pays. Il n’y a pas d’exception. Ne croyez pas les mensonges des passeurs » (6).

    Les concepteurs ont sollicité YouTube afin que la plate-forme diffuse les #vidéos sous la forme de publicités précédant les contenus recherchés par des internautes susceptibles d’émigrer. Le recours aux #algorithmes permet en effet de cibler les utilisateurs dont le profil indique qu’ils parlent certaines langues, comme le farsi ou le vietnamien. De même, en privilégiant des vidéos populaires chez les #jeunes, YouTube facilite le #ciblage_démographique recherché. Par la suite, ces clips ont envahi les fils d’actualités Facebook de citoyens australiens issus de l’immigration, sélectionnés par l’#algorithme car ils parlent l’une des langues visées par la campagne. En s’adressant à ces personnes nées en Australie, les autorités espéraient qu’elles inviteraient elles-mêmes les ressortissants de leur pays d’origine à rester chez eux (7).

    C’est également vers Facebook que se tourne le gouvernement de la #Norvège en 2015. Accusé de passivité face à l’arrivée de réfugiés à la frontière russe, il finance la réalisation de deux vidéos, « Pourquoi risquer votre vie ? » et « Vous risquez d’être renvoyés » (8). Les utilisateurs du réseau social avaient initialement la possibilité de réagir, par le biais des traditionnels « j’aime » ou en postant des commentaires, ce qui aurait dû permettre une circulation horizontale, voire virale, de ces vidéos. Mais l’option fut suspendue après que la page eut été inondée de commentaires haineux issus de l’extrême droite, suscitant l’embarras de l’État.

    Ici encore, Facebook offre — ou plutôt, commercialise — la possibilité de cibler des jeunes hommes originaires d’Afghanistan, d’Éthiopie et d’Érythrée, dont le gouvernement norvégien considère qu’ils ne relèvent pas du droit d’asile. L’algorithme sélectionne en particulier les personnes situées hors de leur pays d’origine qui ont fait des recherches sur Internet dénotant leur intérêt pour l’Europe et la migration. Il s’agit de toucher des migrants en transit, qui hésitent quant à leur destination, et de les dissuader de choisir la Norvège. Les Syriens ne font pas partie des nationalités visées, afin de ne pas violer le droit d’asile. De même, le message mentionne explicitement que seuls les adultes seront refoulés, afin de ne pas contester le droit des enfants à être pris en charge.

    À plusieurs reprises, depuis 2015, les autorités belges ont elles aussi utilisé Facebook pour ce type d’initiatives (9). En 2018, des photographies de centres de détention et d’un jeune migrant menotté, assorties du slogan « Non à l’immigration illégale. Ne venez pas en #Belgique » (10), furent relayées à partir d’une page Facebook créée pour l’occasion par l’Office des étrangers. Cette page n’existait toutefois qu’en anglais, ce qui a fait croire à un faux (y compris parmi les forces de l’ordre), poussant le gouvernement belge à la supprimer au profit d’un site plus classique, humblement intitulé « Faits sur la Belgique » (11).

    Si de telles initiatives prolifèrent, c’est que les États européens sont engagés dans une course à la dissuasion qui les oppose les uns aux autres. Le 30 mai 2018, en France, M. Gérard Collomb, alors ministre de l’intérieur, affirmait lors d’une audition au Sénat que les migrants faisaient du « #benchmarking » pour identifier les pays les plus accueillants. Cette opinion semble partagée par ses pairs, et les États se montrent non seulement fermes, mais soucieux de le faire savoir.

    Le recours aux plates-formes de la Silicon Valley s’impose d’autant plus aisément que les autorités connaissent l’importance de ces outils dans le parcours des migrants. Une très large majorité d’entre eux sont en effet connectés. Ils dépendent de leur #téléphone_portable pour communiquer avec leur famille, se repérer grâce au #GPS, se faire comprendre par-delà les barrières linguistiques, conserver des photographies et des témoignages des atrocités qui justifient leur demande d’asile, appeler au secours en cas de naufrage ou de danger, ou encore retrouver des connaissances et des compatriotes dispersés.

    Un doute taraudait les autorités des États occidentaux : en connectant les individus et en leur facilitant l’accès à diverses sources d’information, les #technologies_numériques ne conféraient-elles pas une plus grande #autonomie aux migrants ? Ne facilitaient-elles pas en définitive l’immigration irrégulière (12) ? Dès lors, elles s’emploieraient à faire de ces mêmes outils la solution au problème : ils renseignent sur la #localisation et les caractéristiques des migrants, fournissant un canal privilégié de communication vers des publics ciblés.

    Systématiquement financées par les États occidentaux et impliquant de plus en plus souvent les géants du numérique, ces campagnes mobilisent aussi d’autres acteurs. Adopté sous les auspices de l’Organisation des Nations unies en 2018, le pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (ou pacte de Marrakech) recommande ainsi de « mener des campagnes d’information multilingues et factuelles », d’organiser des « réunions de sensibilisation dans les pays d’origine », et ce notamment pour « mettre en lumière les risques qu’il y a à entreprendre une migration irrégulière pleine de dangers ». Le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) et l’OIM jouent donc le rôle d’intermédiaires privilégiés pour faciliter le financement de ces campagnes des États occidentaux en dehors de leur territoire.

    Efficacité douteuse

    Interviennent également des entreprises privées spécialisées dans le #marketing et la #communication. Installée à Hongkong, #Seefar développe des activités de « #communication_stratégique » à destination des migrants potentiels en Afghanistan ou en Afrique de l’Ouest. La société australienne #Put_It_Out_There_Pictures réalise pour sa part des vidéos de #propagande pour le compte de gouvernements occidentaux, comme le #téléfilm #Journey, qui met en scène des demandeurs d’asile tentant d’entrer clandestinement en Australie.

    Enfin, des associations humanitaires et d’aide au développement contribuent elles aussi à ces initiatives. Créée en 2015, d’abord pour secourir des migrants naufragés en Méditerranée, l’organisation non gouvernementale (ONG) #Proactiva_Open_Arms s’est lancée dans des projets de ce type en 2019 au Sénégal (13). Au sein des pays de départ, des pans entiers de la société se rallient à ces opérations : migrants de retour, journalistes, artistes, dirigeants associatifs et religieux… En Guinée, des artistes autrefois engagés pour l’ouverture des frontières militent à présent pour l’#immobilisation de leurs jeunes compatriotes (14).

    Le #discours_humanitaire consensuel qui argue de la nécessité de protéger les migrants en les informant facilite la coopération entre États, organisations internationales, secteurs privé et associatif. La plupart de ces acteurs sont pourtant étrangers au domaine du strict contrôle des frontières. Leur implication témoigne de l’extension du domaine de la lutte contre l’immigration irrégulière.

    Avec quelle #efficacité ? Il existe très peu d’évaluations de l’impact de ces campagnes. En 2019, une étude norvégienne (15) a analysé leurs effets sur des migrants en transit à Khartoum, avec des résultats peu concluants. Ils étaient peu nombreux à avoir eu connaissance des messages gouvernementaux et ils s’estimaient de toute manière suffisamment informés, y compris à propos des aspects les plus sombres de l’expérience migratoire. Compte tenu de la couverture médiatique des drames de l’immigration irrégulière, il paraît en effet vraisemblable que les migrants potentiels connaissent les risques… mais qu’ils migrent quand même.

    https://www.monde-diplomatique.fr/2021/03/PECOUD/62833
    #migrations #réfugiés #privatisation #Italie #humanitaire #soft_power

    –-

    Ajouté à la métaliste sur les #campagnes de #dissuasion à l’#émigration :
    https://seenthis.net/messages/763551

    ping @isskein @karine4 @_kg_ @rhoumour @etraces

  • Organizing YouTube - Rosa-Luxemburg-Stiftung
    https://www.rosalux.de/news/id/41394/organizing-youtube

    Im Sommer 2019 ging eine ungewöhnliche Meldung durch die Presse. Die Industriegewerkschaft IG Metall verkündete ihr vermutlich erstes Bündnis mit einer Facebook-Gruppe. Zusammen mit der YouTubers Union, einer 15.000-köpfigen Netzbewegung, gab die größte Gewerkschaft Europas eine Kampagne gegen die Arbeitsbedingungen auf YouTube bekannt. Unter großem Medienecho wurden Forderungen verkündet, Kampagnenvideos veröffentlicht und ein Countdown als Druckmittel geschaltet.

    Eine ungewöhnliche Kooperation

    Verwunderlich schien an der Mitteilung nicht nur, dass sich eine Gewerkschaft der Metall- und Elektroindustrie für die Belange von YouTuber*innen einsetzt. Auch die Frage der Arbeitsbedingungen schien ungewöhnlich: YouTube ist nicht als Arbeitsort, sondern als bunte Social-Media Plattform bekannt. Erstaunlich wirkte auch Jörg Sprave, 53-jährige Symbolfigur und Gründer der YouTubers Union. Spraves Kanal, der über zwei Millionen Abonnenten um sich versammelt, umweht nicht die Atmosphäre transnationaler Arbeitskonflikte. Die Videos, die Sprave vor einer Holzhütte im hessischen Odenwald aufnimmt, drehen sich um den Bau riesiger Steinschleudern und haben Comedy-Charakter.

    Auf einen zweiten Blick liegt die Kampagne jedoch näher. Die Google-Tochter YouTube hat sich im letzten Jahrzehnt zu einer riesigen Arbeitsplattform entwickelt - über 100.000 Menschen verdienen heute auf der Plattform mit Content-Produktion ihren Lebensunterhalt. Die Website hat sich in einen digitalen Marktplatz verwandelt, auf dem YouTuber*innen um die Aufmerksamkeit ihres Publikums buhlen. Wer viele Aufrufe generiert, bekommt dabei Werbe-Einnahmen von YouTube ausbezahlt. Die Hobby-Ästhetik der Plattform verdeckt dabei die verschärften Arbeitsbedingungen, unter denen dieser Wettbewerb stattfindet.

    Prekäre Arbeitsbedingungen auf YouTube

    Wer auf YouTube Erfolg haben möchte, muss sich heute den kaum durchschaubaren Regeln von YouTube‘s «Recommendation Engine» anpassen – einem algorithmischen Empfehlungssystem, dessen Parameter sich täglich ändern können. Die Wahl der Titel-Stichworte, die Anzahl neuer Videos pro Woche und selbst die Verwendung von Umgangssprache kann sich dabei auf den Erfolg eines Kanals auswirken. Wer dabei als «nicht werbefreundlich» eingestuft wird, kann in wenigen Wochen sein Einkommen verlieren.

    Während die eng getakteten Regeln auf YouTube verstärkt einem Fließband für Kreativarbeit gleichen, ist das Arbeitsverhältnis der «Creators» von Regellosigkeit geprägt. Als formal Selbstständige besitzen sie weder ein Recht, falsche Sanktionen anzufechten, noch haben sie Ansprüche auf soziale Absicherung. Die Abwehr von Willkür und Prekarität erfolgt nach den Regeln eines entsicherten, digitalen Kapitalismus: Fehlentscheidungen werden erst korrigiert, wenn genügend Nutzer*innen auf Twitter Alarm schlagen, interne Abläufe laufen ins Nichts. Wer einen Krankheitsfall erlebt, kann schnell aus dem Geschäft sein, der psychische Druck ist mitunter hoch. Nur wer sich diesen Bedingungen anpasst, kann auf YouTube profitieren.
    Einkommensausfall ohne Warnung

    Jörg Sprave, Symbolfigur und Gründer der YouTubers Union, war von dieser Entwicklung selbst betroffen. Nachdem sein Kanal im Frühjahr 2017 als «Waffen-Content» eingestuft wurde, sank sein Einkommen aus Videowerbung von 6000 auf 1500 Dollar im Monat. Genauso ging es anderen YouTuber*innen: wer vom Algorithmus als problematisch eingestuft wurde, konnte sogar seinen Kanal verlieren. Grobe Fehlentscheidungen sind dabei weit verbreitet. In diesem Jahr wurde bekannt, dass Wörter wie ‚gay‘ und ‚trans‘ im Videotitel zur Einschränkung der Werbequalifizierung führen können – eine Dynamik die zeigt, wie weit entfernt von der selbsterklärten Neutralität digitale Plattformen sind.

    Spätestens mit den schärferen Content-Kontrollen, die YouTube seit 2017 durchführt, wurde die gemeinsame Organisierung für YouTuber*innen zum Thema. Im Frühjahr 2018 rief Sprave daher die YouTubers Union als Facebook-Gruppe ins Leben, mehr als 15.000 Nutzer*innen traten bei. Nicht alle davon sind selbst Creators; bewusst wurden auch die Nutzer*innen der Plattform eingeladen, von deren Traffic YouTube’s Geschäftsmodell lebt.
    Gründung 2018 mit 15.000 Mitgliedern

    Obwohl die Facebook-Gruppe als Form neu ist, ähnelt die Praxis der Gruppe auch einer klassischen Organisierung: sie stimmt über gemeinsame Forderungen ab, organisiert Mitgliederbefragungen, sogar digitale Mitgliedsausweise werden zeitweise ausgegeben. Als Sprave ein Video über YouTube’s Empfehlungsalgorithmus veröffentlicht, reagiert das Unternehmen. Auf Einladung reist er zu Treffen mit YouTube nach Zürich und ins Silicon Valley, bringt die Anliegen der Gruppe vor. Mehr als Lippenbekenntnisse erntet er aber nicht. Die Schwächen der YouTubers Union werden dabei schnell klar: sie hat kein rechtliches Mandat und ist auf informelle Gespräche angewiesen. YouTube vermeidet strategisch, mit der Gruppe kollektiv zu verhandeln.

    Informelle Gespräche mit YouTube

    Als Gesprächspartner kommt schließlich die IG Metall ins Spiel. Die Gewerkschaft hat mit «Fair Crowdwork» bereits 2016 ein Portal für Plattform-Arbeit eröffnet und ist seit einigen Jahren auch für Selbstständige offen. Ihr Standing als mitgliederstarke Gewerkschaft, mit rechtlicher Expertise und finanziellen Ressourcen sind für Sprave gute Argumente eine Kooperation einzugehen.

    Gemeinsam starten die IG Metall und die YouTubers Union schließlich FairTube, eine öffentliche Kampagne für die Belange der YouTuber*innen. In erster Linie wird Transparenz gefordert: YouTube soll die Bedingungen offenlegen, zu denen produziert werden darf. Außerdem fordert FairTube eine unabhängige Schlichtungsstelle für Streitfälle und eine Chancen auf Mitbestimmung. Gedroht wird mit Klagen auf Scheinselbstständigkeit, auf Datenrechtsverstöße nach der Datenschutzgrundverordnung (DSGVO) und mit öffentlichen Shitstorms, sollte YouTube nicht einlenken. Ein 30-tägiger Countdown stellt das Unternehmen vor die Wahl – gemeinsame Gespräche oder ein Arbeitskampf auf die Plattform.
    Kampagne «FairTube» im Sommer 2019

    Von Anfang an löst die Kampagne viel Echo aus: Von der Tagesschau bis zur Washington Post wird berichtet, und die Gruppengröße verdoppelt sich nahezu. YouTube selbst sieht schließlich sich zu Stellungnahmen gezwungen: «We’re deeply invested in creators’ success, that’s why we share the majority of revenue with them» erklärt das Unternehmen schließlich mehrmals auf Nachfrage. Am letzten Countdown-Tag reagiert das Unternehmen auch offiziell auf die Kampagne: Eine Einladung zum Gespräch von Google Deutschland geht bei der IG Metall ein. Einige Tage vor dem Treffen verkündet Google aber, dass Mitglieder der YouTubers Union nicht erwünscht sind, der Termin platzt. Seitdem herrscht Kampfbereitschaft: Die IG Metall prüft rechtliche Schritte und die YouTubers Union bereitet «Shitstorms» vor, öffentliche Aktionen, die den Ruf des Unternehmens weiter drücken sollen.
    Arbeitskonflikte auf Plattformen nehmen zu

    Auch wenn der Konflikt auf YouTube durchaus ungewöhnlich ist, sind Arbeitskonflikte auf Plattformen keine Seltenheit mehr. Der Markt für Arbeit auf digitalen Plattformen ist in den letzten Jahren enorm gewachsen: Lieferdienste, Reinigungs- und Taxi-Services werden heute vermehrt über Plattformen vermittelt. Dabei wird jedoch selten Arbeit neu erfunden oder automatisiert, wie viele Unternehmen suggerieren. Für Dienstleister ist die Plattform ein Weg, Arbeit outzusourcen und dabei algorithmisch zu kontrollieren. Mit der Vergrößerung der Märkte auf Plattformen sind dabei auch die Konflikte gestiegen. Seit 2016 haben sich Kurierdienst-Fahrer*innen in Europa erstmals organisiert, und Arbeiter*innen bei Taxi-Diensten wie Uber konnten 2019 eine Gesetzesänderung in Kalifornien mit erkämpfen. Mit der YouTubers Union zeigt sich nun die Organisierung auf einer Plattform, die nicht über einen lokalen Kundenmarkt funktioniert.

    Feststellen lässt sich an diesen Konflikten, dass auch algorithmische Kontrolle die Möglichkeit zur Organisierung nicht ausschalten kann. Zweckentfremdung von Betriebs-Chats, Sabotage der Schichtsysteme und strategische Streiks haben sich in einigen Bereichen als Mittel bewährt. Die zentralen Hebel von Arbeiter*innen sind aber oft nicht der Entzug der eigenen Arbeitskraft, sondern öffentlicher Druck und das Einklagen rechtlicher Standards. Gerade für Startups hängt der Marktwert auch am Ruf in der Öffentlichkeit, schlechte Presse über Arbeitsbedingungen können dabei ein Druckmittel sein. Viele Arbeitspraktiken sind zudem illegal nach geltendem Recht, stellen etwa eine Scheinselbstständigkeit dar oder verstoßen gegen Datenschutz-Vorgaben.
    Die Regulierung des kommerziellen Internets

    Konflikte um Regulierung und öffentlicher Druck sind besonders für YouTube keine Neuigkeit. Konnte sich der Social-Media Gigant bis vor wenigen Jahren noch als Tool zur Demokratisierung der Kulturproduktion feiern lassen, haben die Konflikte um die Plattform spätestens seit dem US-Wahlkampf 2016 zugenommen. YouTube’s Empfehlungsalgorithmus, der Zuschauer*innen auf der Plattform halten soll, wurde als «Radikalisierungs-Pipeline» bekannt: Verschwörungstheorien, Alt-Right Kanäle und Fake News breiten sich strukturell auf der Plattform aus, auch weil sie zuverlässig für Traffic auf der Plattform sorgen.

    Dazu kam auch Ärger von Werbekonzernen: diese wollten nicht mehr mit den kontroversen Inhalten werben, die vermehrt auf YouTube empfohlen wurden. Kürzlich wurde auch von der US-Handelskommission FTC Regulierung angekündigt, die YouTube die Datensammlung von Kindern erschwert und das Geschäftsmodell der Plattform beschneidet. Es ist also nicht die schlechteste Zeit, einen Kampf um die Struktur des Unternehmens zu führen. Anliegen wie das der YouTubers Union werden dabei verschärft durch die Proteste von Arbeiter*innen in der Google-Zentrale und bei Subkontraktoren, die bis in den US-Wahlkampf hinein eine Rolle spielen.
    Neue Formen der Organisierung

    Mit der Skandalisierung der prekären Arbeitsbedingungen konnte die YouTubers Union bis jetzt durchaus Aufsehen auf der Plattform erregen. Das zeigt auch das Vorgehen von YouTube, das sich nun strategisch um mehr Transparenz und Feedback-Kultur bemüht. Wie erfolgreich die Bemühungen mittelfristig bleiben, ist abzuwarten. Auffällig an der Organisierung ist, dass in der YouTubers Union Arbeiter*innen und Konsument*innen gemeinsam agieren. Auf YouTube stehen beide Gruppen in einer engen Symbiose, dieses Verhältnis kann in der Organisierung als Ressource eingesetzt werden. Während sich eine Klassenidentität wie in den Fabriken des industriellen Kapitalismus sicher nicht beobachten lässt, eint viele Mitglieder der Union aber die Erkenntnis, dass ihre Interessen denen von YouTube gegenüber stehen. Diese Einstellung, die sich von der harmonischen Ideologie der neutralen Plattform abgrenzt, bricht ein wirkmächtiges Paradigma des Silicon Valley auf.
    Risiken und Schwachpunkte

    Es zeigen sich aber auch Risiken und Schwachpunkte. Viele große YouTuber*innen sind der Bewegung bislang fern geblieben. Das kann auch daran liegen, dass sich eine kuriose Mischung aus Mitgliedern in der Gruppe tummelt. Neben Kanälen über Gärtnerei oder Meditation finden sich auch viele Kanal-Betreiber*innen in der Grauzone des auf YouTube Erlaubten. Auch rechte Trolls finden sich in der Gruppe, obwohl die Moderation einschreitet. Weniger sichtbar sind Kanäle aus dem LGBTQ-Spektrum, die von den Veränderungen auf YouTube stark betroffen waren. Hier könnten Bündnisse möglich sein. Mit einer Sammelklage queerer YouTuber*innen hat die FairTube-Kampagne bereits ihre Solidarität bekundet.

    Mit der basisdemokratischen Organisierung mancher Lieferdienst- oder Uber-Fahrer*innen deckt sich die Dynamik der YouTubers Union nicht. Der Gruppengründer Sprave hat nicht nur eine wichtige Symbolfunktion, sondern als Moderator auch viel Einfluss in der Facebook-Gruppe. Darin spiegeln sich jedoch auch die Machtunterschiede auf YouTube selbst: große Creators haben enormen Einfluss und Reichweite, kleine Kanäle sind kaum sichtbar.

    Offen ist auch, ob sich die YouTubers Union langfristig als kollektive Bewegung etablieren kann, oder ob sie sich zur strategischen «Single Person Organizations» (Geert Lovink) ohne bleibenden Zusammenhalt entwickelt. Die Organisierung wirft auch die Frage auf, wie progressive Kämpfe um Medien-Plattformen im Lichte von rechten Kulturkämpfen geführt werden können.

    Regulierung als Gestaltungsfeld

    Das von vielen Seiten geführte Ringen um YouTube‘s Struktur zeigt, dass das Unternehmen mehr ist als eine Social-Media-Plattform mit privatisiertem Arbeitsmarkt. Als zentrale Sphäre öffentlicher Kommunikation stellt sie zunehmend eine Infrastruktur dar, über die auch mediale und politische Hegemoniefragen ausgehandelt werden. Vor diesem Hintergrund sollten die kommenden Regulierungsbemühungen in Europa, den USA und weiteren Ländern beobachtet werden. Hier können, wie das Beispiel der kalifornischen AB5-Regulierung zeigt, in den nächsten Jahren Standards gesetzt werden. Um diese sollte mitgekämpft werden – auch zum Thema Arbeit.

    Valentin Niebler ist Soziologe und forscht zu Konflikten in der Plattformökonomie. Er ist Mitglied des Zentrums für emanzipatorische Technikforschung (ZET).

    #Allemagne #Youtube #disruption #travail #syndicalisme

  • YouTube Discloses Percentage of Views That Go to Videos That Break its Rules - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2021/04/06/technology/youtube-views.html

    It is the never-ending battle for YouTube.

    Every minute, YouTube is bombarded with videos that run afoul of its many guidelines, whether pornography or copyrighted material or violent extremism or dangerous misinformation. The company has refined its artificially intelligent computer systems in recent years to prevent most of these so-called violative videos from being uploaded to the site, but continues to come under scrutiny for its failure to curb the spread of dangerous content.

    In an effort to demonstrate its effectiveness in finding and removing rule-breaking videos, YouTube on Tuesday disclosed a new metric: the Violative View Rate. It is the percentage of total views on YouTube that come from videos that do not meet its guidelines before the videos are removed.

    In a blog post, YouTube said violative videos had accounted for 0.16 percent to 0.18 percent of all views on the platform in the fourth quarter of 2020. Or, put another way, out of every 10,000 views on YouTube, 16 to 18 were for content that broke YouTube’s rules and was eventually removed.

    While YouTube points to such reports as a form of accountability, the underlying data is based on YouTube’s own rulings for which videos violate its guidelines. If YouTube finds fewer videos to be violative — and therefore removes fewer of them — the percentage of violative video views may decrease. And none of the data is subject to an independent audit, although the company did not rule that out in the future.

    #YouTube #Culture_numérique #Auto-justification

  • Les PDG de Facebook, Google et Twitter en accusation devant le Congrès américain pour leur rôle dans la désinformation
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/03/26/zuckerberg-pichai-dorsey-les-pdg-des-reseaux-sociaux-en-accusation-au-congre

    Quatrième comparution en un an pour Mark Zuckerberg, troisième pour Sundar Pichai et Jack Dorsey : les PDG ont répondu, jeudi, aux questions des élus américains. Quatrième comparution en un an pour Mark Zuckerberg, troisième pour Sundar Pichai et Jack Dorsey : les PDG de Facebook, Google et Twitter ont répondu, jeudi 25 mars, aux questions des élus du Congrès des Etats-Unis – cette fois, il s’agissait de la commission de la Chambre des représentants sur l’énergie et le commerce. Un exercice convenu, (...)

    #Alphabet #Google #Facebook #Twitter #YouTube #algorithme #manipulation #censure #domination #élections #modération (...)

    ##addiction

  • Platform Capitalism, Empire and Authoritarianism : Is There a Way Out ?
    https://www.cigionline.org/articles/platform-capitalism-empire-and-authoritarianism-there-way-out

    The world will face more widespread and intensified surveillance, but this time it could be framed as something for our own good, for the good of humanity. President Trump has left the building. In his final days, in one of the most symbolic moments of his short period in the White House, after his supporters had haphazardly stormed the Capitol Building on January 6, the inveterate (ab)user of social media was banned from, first, Facebook and then his favourite platform, Twitter. For the (...)

    #ByteDance #TikTok #Facebook #Twitter #WhatsApp #YouTube #manipulation #BigData #extrême-droite #publicité #SocialNetwork #surveillance #SidewalkLabs #Google #Alphabet #COVID-19 #santé (...)

    ##publicité ##santé ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_

  • Platforms like YouTube have tried to combat harassment against women. It’s not working
    https://www.codastory.com/authoritarian-tech/misogyny-harassment-youtube-twitch

    Accusations of misogynistic comments and threats of rape are common on popular streaming and social media platforms like Youtube and Twitch where moderation policies don’t go far enough Last June the gaming industry had a moment of reckoning. Starting as a trickle, female and non-binary online gamers and streamers began posting stories of online and offline harassment by men, a problem they said was rife across the industry. Accusations of misogynistic comments, threats of rape, revenge (...)

    #Reddit #Twitter #YouTube #jeu #modération #sexisme #violence #harcèlement #surveillance #viol (...)

    ##travail