#ypj

  • Syrien : Sind die Kurden die « fünfte Kolonne » Washingtons ?

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    ... vertrat die These, dass sich die Kurden zwar nicht zum Helfershelfer der USA gemacht hätten, aber dass es nur vordergründig um den Kampf gegen den IS ginge. Seit 2014 gäbe es eine Zusammenarbeit von YPG/YPJ und später SDF mit den USA. Wenn es der PYD nicht um einen Regimewechsel gehe, warum würde dann der Kampf gegen den IS nicht gemeinsam mit der syrischen Armee und ihren Verbündeten (Russland, Iran, Hisbollah) geführt?

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    Die PYD, als stärkste Partei unter den syrischen Kurden, ist ideologisch eng mit der PKK verbunden. Diese hatte zwischen 1979 und 1998 auch Stützpunkte in Syrien und ihr Vorsitzender Abdullah Öcalan hielt sich in dieser Zeit in Syrien auf. Aber der PKK war unter Baschar Al-Assads Vater, Hafes al-Assad, politische Propaganda für eine kurdische Bewegung untersagt.

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    ... Diskriminierungen sowie die Arabisierungspolitik des Baath-Regimes begründen das tiefe Misstrauen der Kurden gegen das syrische Regime. Trotzdem lehnte die PYD den bewaffneten Aufstand des arabischen Frühlings 2011 ab. Sie setzte auf politischen Widerstand und bildete ein Bündnis mit anderen syrischen-kurdischen Organisationen, darunter auch Barzanis KDP-S, die aber jegliche Gespräche mit dem Assad-Regime ablehnten.

    2013 bildete die PYD eine Übergangsverwaltung, die syrische Armee zog sich bis auf Stützpunkte in Qamishlo und Hasaka aus Nordsyrien zurück. Die Menschen in der Region waren sich selbst überlassen, es herrschten chaotische Verhältnisse. 2014 wurden die Kantone Cizire, Kobane und Afrin ausgerufen und man begann mit dem Aufbau von Selbstverwaltungsstrukturen.

    Im September 2014 griff der IS Kobane an. Die Selbstverteidigungseinheiten YPG/YPJ leisteten mit ihren veralteten, leichten Waffen erbitterten Widerstand. Zigtausende Menschen flohen nach Aleppo und in die Türkei, die nur zögerlich ihre Grenze öffnete. Die Türkei stellte sich auf die Seite des IS und rüstete ihn mit Waffenlieferungen auf. Der heute in Berlin lebende Chefredakteur der oppositionellen türkischen Zeitung Cumhurriyet deckte dies als Erster auf. Die Türkei ließ über dies auch verwundete IS-Terroristen in eigens dafür eingerichteten Abteilungen in türkischen Krankenhäusern behandeln.

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    Die Anti-IS-Allianz begann damals, die Kurden im Kanton Kobane durch Luftschläge zu unterstützen. Dies war der Beginn der Zusammenarbeit der YPG mit den USA. Die Kurden lieferten der Anti-IS-Allianz die Koordinaten über IS-Standorte in der Region. Mehrere US-Delegationen besuchten fortan die Region und es gab Absprachen mit US-Militärberatern vor Ort.

    Zwar tat sich die Obama-Administration mit der Unterstützung der Kurden schwer, sie wollte Ankara nicht zu sehr verärgern, aber im Kampf gegen den IS hatte sie außer den Kurden keine verlässlichen Partner. Die Erfolge von YPG/YPJ und später der SDF führten dazu, dass sich immer mehr arabische Stämme und lokale Milizen den SDF anschlossen.

    Erste US-Militärbasen entstanden dann bei den Ölfeldern von Rumeilan und in Hasaka auf alten Rollfeldern von Agrarflugplätzen. Es folgten kleine Landeplätze bei Qamishlo, Derik, Tel Abjad, Manbij, und zuletzt am Tabka-Damm in der Nähe von Rakka. Bei Kobane wurde eine Landebahn für schwerere Transportflugzeuge gebaut.

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    Die SDF und PYD seien letztlich nur für die Verfolgung der geopolitischen Ziele der USA nützlich: dem Regimewandel in Damaskus.

    Es ging um die Teilung der Region und um die Schwächung des syrischen Staates, die nur durch die Intervention Russlands, Irans und der Hisbollah auf Seiten des syrischen Staates verhindert wurde. Nur der syrische Staat habe das Recht, sich Hilfe von anderen Staaten zu holen, ... Die Zusammenarbeit lokaler Kräfte mit anderen Staaten verstoße gegen das Völkerrecht.

    ... [der US-amerikanische Vertreter; oAnth] hingegen argumentiert so: Wenn der Staat nicht mehr in der Lage oder gewillt sei, seine Bürger vor der Vernichtung (vom IS) zu schützen, wie dies in Nordsyrien der Fall war, dann habe diese Bevölkerung das Recht, die Hilfe ausländischer Kräfte anzunehmen.

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    via https://diasp.eu/posts/5795861

    #Syrie #Turquie #kurdes #daech #PKK #PYD #YPG #YPJ #USA

  • La révolution démocratique et féministe du Rojava, source d’espoir parmi l’horreur
    article original : http://www.telesurtv.net/english/opinion/Rojavas-Democratic-Revolution-a-Source-of-Hope-among-Horror-20151119-0040

    Entre les bombes occidentales et les fondamentalistes sauvages prêts à mener leur guerre au cœur de l’Europe, la #Syrie peut sembler un trou noir de misère sans fin. Mais la région nord, en grande partie kurde, de #Rojava, est également le théâtre d’une révolution profondément démocratique et humaniste, qui place en son centre les droits des minorités ethniques et la libération des femmes.

    Ironiquement, étant donné l’horreur qui l’entoure, Rojava est, avec les projets révolutionnaires d’Amérique latine, le lieu des expériences les plus profondes menées sur la base de la #démocratie_participative. Comme au Venezuela, l’idéal de « la commune » est au cœur de la démocratie naissante du Rojava.

    La révolution Rojavane s’est faite connaître au monde en grande partie par la résistance héroïque des combattant·e·s des Unités de Protection Populaire (#YPG) et Unités de Protection des Femmes (#YPJ) en ayant mis fin à un siège de l’Etat islamique sur la ville Rojavane de #Kobane en Janvier. Mais beaucoup ont remarqué l’idéologie profondément révolutionnaire qui anime les combattants de la liberté du Rojava - et qu’ils cherchent à mettre en pratique au milieu de grandes menaces.

    Rojava est une "zone libérée" dans le nord de la Syrie, qui fait partie du territoire historique du #Kurdistan. Le parti politique majeur est le Parti de l’Union Démocratique (#PYD), qui est idéologiquement aligné avec l’aile gauche du Parti des travailleurs du Kurdistan (#PKK), basé en Turquie.

    En 2011, le PYD a soutenu le soulèvement qui a éclaté contre Assad. Cependant, il était préoccupé par l’excessive #militarisation du conflit par l’opposition. Au départ cette militarisation fut une réponse à la répression par Assad de protestations non armées, mais elle fut par la suite alimentée par les services de renseignement de l’Occident et ses alliés régionaux.

    Ajouté à cela, le chauvinisme ethnique et religieux croissant d’une opposition majoritairement Sunnite et Arabe se définissant de plus en plus comme Sunnite et Arabe a amené le mouvement kurde à rester à l’écart de l’opposition armée au régime.

    En Juillet 2012, la présence militaire du gouvernement Assad au Rojava a été affaiblie par l’aggravation de la guerre civile dans d’autres régions. Il y avait un danger croissant que le Rojava devienne un champ de bataille entre des forces opposées hostiles aux Kurdes et d’autres #minorités ethniques.

    En réponse, un soulèvement majoritairement non violent a été lancé, déclarant Rojava zone libérée. Cette insurrection populaire a permis aux idées de « confédéralisme démocratique » du PKK et des PYD, fondés sur la démocratie participative et l’autonomie locale, de commencer à être apliquées.

    Le PYD joue un rôle idéologique dans la transformation démocratique du Rojava, mais pas de nature institutionnelle. Il a aidé à établir le Mouvement pour une société démocratique (TEV-DEM), qui organise et mobilise la population mais qui est organisationnellement indépendant du PYD.

    Le pouvoir institutionnel est basé sur un système appelé "autonomie démocratique". Le blog Ecology or Catastrophe rapportait en Janvier que le représentant du TEV-DEM Çinar Salih a déclaré à une délégation universitaire en visite "Notre système repose sur les communes, composées de quartiers de 300 personnes. Les communes ont co-présidents, et il ya des co-présidents à tous les niveaux, de la commune à l’administration du canton."

    "Dans chaque commune, il y a cinq ou six comités différents. Les communes agissent de deux façons. D’abord, elles résolvent les problèmes rapidement et tôt - par exemple, un problème technique ou un problème social. Certains travaux peuvent être effectuées en cinq minutes, mais si vous l’envoyez à l’Etat, il est empêtré dans une bureaucratie. Donc, nous pouvons résoudre rapidement les problèmes. La deuxième façon est politique ", a déclaré Salih.

    "Si nous parlons de vraie démocratie, les décisions ne peuvent pas être fabriquées en haut [par les élites] et descendre vers le peuple, elles doivent être prises en bas et ensuite monter dans les différents niveaux. Les co-présidents sont un homme et une femme ... La représentation des femmes est garantie à tous les conseils populaires. On n’autorise pas un des deux genres à avoir plus de 60% de représentation. En outre, il existe en parallèle des structures non-mixtes pour femmes", a-t-il expliqué.

    "Les conseils de #femmes existent en parallèle à tous les niveaux, la commune, le district, la ville et le canton. Les conseils de femmes ne décident pas pour les questions générales - c’est le rôle des conseils populaires. Ils discutent de questions qui portent spécifiquement sur les femmes ... Ils ont un droit de veto sur les questions concernant les femmes".

    L’accent mis sur la libération des femmes se reflète dans la forte visibilité des femmes combattantes dans les groupes armés révolutionnaires du Rojava.

    Salih a fait valoir que la révolution du Rojava est une « révolution des femmes", expliquant qu’elles sont impliquées dans tous les domaines de la vie. « Nous croyons qu’une #révolution qui n’ouvre pas la voie à la libération des femmes n’est pas une vraie révolution. Il y a eu des révolutions en Libye et en Egypte et en Tunisie ... mais le même statut des femmes a persisté ".

    Du fait de la guerre, de la dévastation et de l’isolement auxquels le Rojava est soumis, son économie est largement orientée vers la survie. Toutefois, son orientation socialiste s’attache en priorité à fournir pour tous un logement, un approvisionnement alimentaire, un accès aux soins, la garde des enfants et l’éducation - aucun de ces éléments n’ayant été fourni par le gouvernement syrien en temps de paix.

    La révolution dans le Rojava est explicitement une révolution multi-ethnique. Dans son préambule, la constitution de cantons autonomes du Rojava décrit les cantons de Rojava comme "une confédération de Kurdes, d’Arabes, de Syriaques, d’Araméens, de Turkmènes, d’Arméniens et de Tchétchènes".

    Il poursuit : « Dans la construction d’une société libérée de l’autoritarisme, du militarisme, du centralisme et de l’intervention de l’autorité religieuse dans les affaires publiques, la Charte reconnaît l’intégrité territoriale de la Syrie et aspire à maintenir la #paix nationale et internationale."

    L’accent est mis au Rojava sur la construction de structures multi-ethniques plutôt que simplement kurdes. Tout, depuis les plaques de rue aux médias en passant par l’éducation est fourni dans la langue de la communauté concernée.

    Comme pour le genre, la participation des différentes ethnies aux conseils communaux et autres est facilitée par des quotas. Il y a aussi des organismes parallèles pour les minorités ethniques.

    Du fait de telles politiques, la révolution a rapidement gagné le soutien de minorités non-kurdes. Cela se reflète dans la participation non-kurde dans les structures et organisations, ainsi que des alliances faites avec des groupes politiques et armés non-kurdes.

    La révolution du Rojava est confrontée à des menaces constantes de nombreux côtés - et doit naviguer parmi des forces complexes et en compétition qui cherchent à imposer leurs intérêts dans la région. Mais pour tout ce qu’elle a réalisé contre vents et marées, la révolution du Rojava mérite notre solidarité - le monde a besoin du Rojava.

    #féminisme #municipalisme #auto-organisation #émancipation #langues_sans_frontières

  • Femmes sur la ligne de front

    Elles sont jeunes, courageuses et elles ont tout quitté pour aller se battre aux côtés des hommes. Ces femmes kurdes font front contre le Groupe Etat Islamique, l’arme à la main. Certaines ont une petite vie confortable en Europe, mais elles ont préféré prendre tous les risques pour stopper l’avancée sanguinaire de Daech. Si elles sont capturées, les pires turpitudes les attendent, les fous d’Allah ne font pas de quartier, violent, décapitent. Car ces filles kurdes farouches et déterminées sont particulièrement craintes par l’ennemi qui pense que si l’on est tué par une femme au combat, on est condamné à l’enfer.

    http://www.rts.ch/emissions/temps-present/7027937-femmes-sur-la-ligne-de-front.html
    #femmes #combattantes #Kurdistan #guerre #conflit #ISIS #EI #Etat_islamique #genre #documentaire #film #milice_féminine #YPJ