• Kafountine : 17 candidats à l’immigration arrêtés et présentés au procureur
    https://www.dakaractu.com/Kafountine-17-candidats-a-l-immigration-arretes-et-presentes-au-procureur

    Kafountine : 17 candidats à l’immigration arrêtés et présentés au procureur
    À Kafountine (département de Bignona), 17 jeunes candidats à l’immigration irrégulière ont été arrêtés par la gendarmerie. Leur interpellation a eu lieu le samedi 31 août dernier par les éléments de la brigade de gendarmerie de Kafountine. Parmi le groupe de migrants interceptés, il y avait deux de nationalité gambienne, 13 de nationalité guinéenne et deux convoyeurs. Ils se sont donnés rendez-vous dans une partie de cette commune pour le départ vers l’Espagne. Selon nos sources, ces candidats ont confirmé devant les enquêteurs avoir versé chacun une somme de cinq cent mille francs Cfa pour un voyage incertain. Ils ont été tous déférés, hier mardi au parquet de Ziguinchor.

    #Covid-19#migration#migrant#routemigratoire#migrationirreguliere#senegal#kafoutine#ziguinchor#sante#gambie#espagne

  • Opinion | The Point: Conversations and insights about the moment. - The New York Times
    https://www.nytimes.com/live/2024/08/27/opinion/thepoint

    Zeynep Tufekci
    Aug. 27, 2024, 12:05 p.m. ETAug. 27, 2024

    ‘Free Speech’ Should Not Shroud Criminal Activity

    The detention in France of Pavel Durov, the founder and chief executive of the messaging app Telegram, has sparked a loud outcry about free speech. Elon Musk has portrayed the arrest on his X account as an ominous threat to free speech, and Robert F. Kennedy Jr. referred to the app as an “encrypted, uncensored” platform and said “the need to protect free speech has never been more urgent.”

    It’s a curious case, and the French government hasn’t helped matters by releasing information in dribs and drabs. While it is possible that there are free speech issues entangled here, some early details suggest the issue may be one of criminal activity.

    On Monday, the French prosecutor said in a statement that Durov — who is a citizen of France, Russia, St. Kitts and Nevis and the United Arab Emirates — was being held for questioning in connection with an investigation into criminal activities on the app, including the trading of child sexual abuse material as well as drug trafficking, fraud and money laundering. Notably, Telegram explicitly boasts that it has never disclosed user data to any government, ever.

    Questions have long swirled around Telegram. Contrary to widespread belief, Telegram is not encrypted in any meaningful sense. That would be “end to end” encryption, so that even the company couldn’t read users’ messages. Telegram — and anyone it chooses — can read all group chats, and there is no way to fully encrypt them. Those very large groups are the main attraction of the platform.

    Private chats on Telegram also lack end-to-end encryption by default. Here, though, users can undergo an onerous process to turn on end-to-end encryption, which then applies only to that conversation. Even the protection provided to private chats is murky: Cryptography experts have long questioned whether Telegram’s limited encryption actually meets security standards.

    Durov was born in Russia, where Telegram is used widely. The Kremlin has Durov’s back: It issued a statement that unless more evidence is provided, Durov’s detention may be “a direct attempt to limit freedom of communication.” Russian antiwar activists have long wondered how the Kremlin seems to know so much about their activities on Telegram. (Good question.)

    Free speech is an important value, but protecting it does not mean absolving anyone of responsibility for all criminal activity. Ironically, Telegram’s shortage of end-to-end encryption means the company is likely to be more liable simply because it can see the criminal activity happening on its platform. If, for example, Telegram did not cooperate with authorities at all after receiving legal warrants for information about criminal activities, that would mean trouble even in the United States, with its sweeping free speech protections.

    #Telegram #Pavel_Durov #Zeynep_Tufekci #Chiffrement

  • ADAGES « Enlace Zapatista
    https://enlacezapatista.ezln.org.mx/2024/08/26/adages

    Dans son étape actuelle, le système mène une nouvelle guerre de conquête et son objectif est de détruire/reconstruire, dépeupler/repeupler. Destruction/dépeuplement e t reconstruction/réaménagement d’une zone, c’est le but de cette guerre.

    Le gouvernement d’Israël n’est pas en train de venger les attentats commis par le Hamas le 7 octobre 2023, il est en train de détruire et de dépeupler un territoire. Le business ne se trouve pas que dans la destruction et l’assassinat massif, il sera aussi dans la reconstruction et le réaménagement. C’est le pourquoi de l’évidente complicité des États Nations du monde. Quand les « nations » envoient des équipements militaires à Israël, ils ne soutiennent pas seulement le génocide contre le peuple palestinien. Ils investissent dans ce crime. Viendront ensuite les dividendes de ce business.

    puis retour au Mexique

    L’objectif est consensuel : l’État veut un marché ouvert (« libre » d’intrus – c’est-à-dire de peuples originaires -) et les autres veulent le contrôle d’un territoire.

    À l’image et à la ressemblance de ce qui a été appelé le Capitalisme Monopoliste d’État, dans lequel le Capital espérait que l’État allait créer les conditions pour son implantation et son développement, il s’agit maintenant de ce que les militaires appellent un « mouvement en tenaille » : les deux – État et Crime Organisé – enserrent un territoire, ils le détruisent et le dépeuplent, et ensuite, le grand Capital entre pour reconstruire et réaménager.

    […]

    Quant à ce qui est appelé le « Crime Organisé », l’État et le Capital font un calcul erroné (as usual) : ils supposent que l’employé va s’en tenir à ce qui a été convenu. Et non pas qu’il va œuvrer pour son compte.

    C’est comme ce qu’il s’est passé avec l’encouragement et la création de groupes paramilitaires : comme ils étaient formés par des indigènes, on pensait qu’on pouvait les contrôler. Après tout, il s’agissait de personnes ignorantes et manipulables. Et alors : Acteal. Les Abejas ont raison, le massacre d’Acteal en 1997, avec sa cruauté et l’impunité qui a suivi, n’a été que le prélude du cauchemar actuel. L’État pense que ceux du dénommé Crime Organisé sont ses serviteurs et qu’ils vont et viennent selon ce qu’on leur indique ou ce qu’on leur ordonne. C’est à cause de cette croyance qu’ils récoltent les surprises dont ils pâtissent.

    Maintenant, essayez de répondre à cette question : pourquoi dans un état fédératif militarisé depuis 30 ans, fleurissent maintenant les cartels et leurs affrontements avec la bénédiction gouvernementale de ceux qui ont envahi l’État du Sud-est mexicain du Chiapas, en invoquant qu’ils évitaient ainsi la « balkanisation » de la république ? Oui, on dirait bien que le territoire mexicain est plus fragmenté que jamais.

    #capitalisme #zapatistes #Mexique #destruction

  • Camminare il passato per riscrivere il futuro. I tour decoloniali di Berlino

    L’azienda “deSta-”, nata a inizio 2022, accompagna le persone alla scoperta del quartiere africano costruito per celebrare le conquiste coloniali tedesche. Un’occasione per affrontare alla radice i problemi del razzismo in Germania.

    Appena arrivato a Berlino sono venuto qui. Speravo che il ‘quartiere africano’ contenesse qualche traccia del mio Paese d’origine. Negozi o ristoranti”. Ma per Desmond Boateng, originario del Ghana, l’uscita dalla fermata della metro di Berlino Afrikanische Straße è stato uno shock: gli unici segni che ha trovato nel quartiere erano ben lontani da quello che immaginava. Come lui, anche i turisti che sperano di trovare l’ennesimo luogo speciale dello spirito multiculturale della capitale tedesca restano delusi. “Nessun ‘cuore’ di un melting pot della cultura nera ma una terribile glorificazione della potenza coloniale tedesca. Un modo per rivendicare questo ruolo anche nella mappa della città”, spiega ad Altreconomia Justice Mvemba, che dopo lo “scotto” iniziale ha deciso che non poteva incrociare le braccia e non fare nulla.

    Due anni e mezzo fa ha fondato “deSta-Dekoloniale Stadtführung” (deSta-), un’azienda che offre tour guidati nel quartiere africano, nel distretto Sud-occidentale di Schöneberg sul femminismo nero e all’Humboldt Forum, uno tra i più famosi musei d’arte della capitale tedesca. “Camminare il passato per cambiare il futuro”. È questo il leit motiv di “deSta-”. E percorrendo le strade del quartiere sito a Wedding, nel Nord di Berlino, se ne percepisce fin da subito la necessità. Costruito alla fine del XIX secolo per celebrare la presenza tedesca nel continente africano, è stato poi nuovamente rivitalizzato nel 1930 dal nazionalsocialismo per rinsaldare lo spirito colonialista dei berlinesi. Le strade prendono i nomi di alcuni Paesi del continente: camminando ci si imbatte Ghanastraße, Ugandastraße e Guineastraße. C’è poi un piccolo conglomerato di case che si affacciano sullo stesso giardino chiamato Klein Afrika (Piccola Africa).

    L’architettura di queste costruzioni, che replica le case degli europei nei Paesi colonizzati, fu proposta per convincere, sempre durante l’epoca nazista, i cittadini tedeschi a trasferirsi nuovamente nel continente africano. Anche sul parco del quartiere, uno dei più grandi di tutta Berlino, grava un’eredità storica pesantissima: alla fine dell’Ottocento per volontà del commerciante di animali Carl Hagenbeck è stato sede dello zoo umano, luogo in cui le popolazioni dei territori africani colonizzati (all’epoca Namibia e gli attuali Burundi, Ruanda e Tanzania) si esibivano in danze e “raccontavano” la loro cultura. Una forma di tratta degli esseri umani e sfruttamento mascherati da occasione di contaminazione tra diverse culture.

    Di fronte a tutto questo, Justice Mvemba, i cui genitori sono nati in Congo, ha sentito il dovere di fare qualcosa. “Per affrontare le radici del razzismo, che qui in Germania ha colpito anche me, sono convinta sia necessario capirne le origini e le funzioni -spiega-. Serve guardare la storia, conoscendo a fondo il motivo per cui è stato istituito il colonialismo e la sua struttura di potere e di controllo su interi Paesi sfruttati economicamente da quelli europei”. Le colonie, spesso, spariscono dai libri di scuola: Mvemba ricorda di aver approfondito durante le scuole superiori il periodo del nazismo ma ben poco, invece, su quanto è successo in Africa. “Nessuno ne vuole parlare. Così ho pensato di avviare una start up per dare la possibilità alle persone di conoscere. Per poter capire”.

    Il progetto iniziale, lanciato durante la pandemia da Covid-19, era lo sviluppo di un’applicazione per accedere alle visite guidate tramite il proprio smartphone ma poi l’idea è virata verso qualcosa di più strutturato che mettesse al centro anche un aspetto di relazione tra la guida e chi partecipa. Così, a inizio 2021 è stata fondata “deSta-” che organizza tour guidati -sia in inglese sia in tedesco- oltre che workshop e laboratori, sempre sul tema della decolonizzazione, per scuole e associazioni. Oggi, l’azienda conta dodici dipendenti. E i partecipanti alle visite hanno già superato i cinquemila con 421 tour all’attivo. “Mi capita anche di avere fino a otto visite guidate alla settimana -racconta Mvemba-. Purtroppo non poche volte ho problemi con i residenti del quartiere che non sempre sono d’accordo con queste iniziative”.

    La spaccatura, paradossale, riguarda soprattutto il processo di reintitolazione di quelle vie del quartiere dedicate a ufficiali tedeschi impegnati nei Paesi africani che si sono macchiati di gravi crimini nel loro operato. La strada dedicata a Carl Peters, conosciuto in Tanzania per la sua brutalità nei confronti delle popolazioni locali, oggi porta ufficialmente due nomi diversi: una parte intitolata ad Anna Mungunda, leader della resistenza in Nambia (dove tra il 1905 e il 1908 ci fu il genocidio degli Herero e dei Nama), l’altra chiamata Maji-maji-Allee in onore del movimento che, proprio in Tanzania, lottò per respingere l’offensiva dei tedeschi che provocò la morte di quasi 300mila persone.

    Ancora: la piazza dedicata a Gustav Nachtigal, fautore dell’annessione degli attuali Togo e Camerun attraverso contratti fraudolenti, oggi si chiama Bell-Platz in memoria del re camerunense ucciso durante la conquista dei tedeschi. “Questo è importante non solo per non onorare la memoria di criminali. Aiuta infatti anche a dare un altro racconto delle persone native del continente africano -riprende Mvemba-. Conosciamo forse i bianchi che sono venuti a salvare qualcuno o fare qualche attività ma ben poco sappiamo degli eroi africani, dei leader di comunità che hanno lottato per l’indipendenza. Dare un nome a quelle battaglie, ricordarli, può aiutare a modificare la prospettiva, in generale, sulle persone nere”.

    Non tutti, però, concordano con Mvemba. La modifica nella toponomastica delle strade non è stata ben accolta da tutti. “Nel quartiere Africano i partiti di destra raccolgono voti. Sembra una barzelletta -aggiunge Mvemba-. Sostengono che sia sbagliato rinominarli e quando giriamo per il quartiere, a volte, ci contestano. E pensare che, dal mio punto di vista, questo processo è fin troppo lento: ci sono voluti quarant’anni per modificarli. Troppi”. Per alcuni che si lamentano, tanti altri, invece, trovano nei tour organizzati da “deSta-” una conoscenza mancata per troppo tempo. “Spesso tra una tappa e l’altra, le persone hanno il tempo di elaborare, fare domande molto libere: in modo che ci sia un confronto senza giudizio. Questo credo che sia molto apprezzato dai partecipanti. La normalizzazione di questi temi è fondamentale”.

    https://altreconomia.it/camminare-il-passato-per-riscrivere-il-futuro-i-tour-decoloniali-di-ber
    #balade_décoloniale #Berlin #Allemagne #Allemagne_coloniale #marche #colonialisme_allemand #colonialisme #décolonial #desta #racisme #deSta-Dekoloniale_Stadtführung #Humboldt_Forum #Wedding #toponymie #toponymie_coloniale #toponymie_politique #Klein_Afrika #zoo_humain #Carl_Hagenbeck #Justice_Mvemba #histoire_coloniale #Carl_Peters #Anna_Mungunda #Maji-maji-Allee #Tanzanie #Namibie #Gustav_Nachtigal #Togo #Cameroun #Bell-Platz

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  • Opinion | Zeynep Tufekci - Wealthy Nations Must Prioritize the Global Fight Against Mpox - The New York Times
    https://www.nytimes.com/live/2024/08/13/opinion/thepoint

    Zeynep Tufekci
    Aug. 14, 2024, 2:48 p.m. ETAug. 14, 2024
    Wealthy Nations Must Prioritize the Global Fight Against Mpox

    The W.H.O. has declared a new global public health emergency for an outbreak of deadly mpox, primarily in the Democratic Republic of Congo. In response, wealthy nations must do everything possible to stop the disease’s spread.

    Mpox, formerly known as the monkeypox virus, made the news in 2022 when a global outbreak, including in the United States, prompted a public health emergency. But by May 2023, cases in wealthy nations had receded, largely because of vaccination drives and behavior change among those most at risk of contracting the virus. The W.H.O. ended that mpox emergency.

    But the virus hadn’t disappeared, and it’s now back on the rise, potentially with a vengeance.

    The mpox virus has two types: a much deadlier Clade I and a less severe Clade II. In 2022, the United States experienced an outbreak of Clade II. But lacking support for eradication efforts, including vaccination drives, Clade II simmered in African countries. Worse, Clade I — estimated to have a 3 percent to 6 percent fatality rate — also spread, though it was confined to the war-torn Democratic Republic of Congo. Despite all the global attention heaped on this disease at the time, African countries never received enough vaccines or sufficient support to eradicate the virus.

    Now, Clade I cases are sharply on the rise in Congo, where the disease has claimed the lives of more than a thousand people, most of them children. It has reached more urban areas. Cases have begun to pop up in other African countries, including Burundi, Kenya and Uganda.

    So far, wealthy nations have failed to send enough vaccines to counter the disease’s quick spread. The African Union’s health agency Africa C.D.C. has said it has only about 200,000 mpox vaccine doses available out of the 10 million needed. The global vaccine alliance GAVI told Reuters it needs $84 million to respond in areas at most risk, but it has raised only $8 million.

    But providing vaccines alone is not enough. In Congo, stigma, regulatory obstacles and other crises — including measles and cholera outbreaks — have made a coordinated response difficult. The country finally approved two mpox vaccines just a few weeks ago, Reuters reported, but it has only about 65,000 vaccines available in the short term (for a population of about 100 million people) and vaccination campaigns appear unlikely to begin before October. Comprehensive international support may be the only thing that could beat back the disease.

    Will we get it right this time around? If not, the United States and the rest of the world may get an unfortunate shot at a Round 2 of the virus too, perhaps in its much deadlier form.

    #Zeynep_Tufekci #Mpox #Epidémiologie #Vaccination

  • Environnement : comment les terres rurales peuvent aider à refroidir les villes ?

    Alors que les grandes villes du monde entier luttent contre des vagues de chaleur de plus en plus fréquentes et intenses, une étude chinoise quantifie pour la première fois l’effet de #refroidissement apporté par les #zones_rurales adjacentes aux centres urbains.

    Avec l’intensification des vagues de chaleur liées au #changement_climatique, les grandes villes subissent des #températures de plus en plus élevées. Ce phénomène, connu sous le nom d’« #îlot_de_chaleur urbain », est causé par l’accumulation de chaleur dans les immeubles, les routes, et les parkings, amplifiée par le trafic et les systèmes de climatisation.

    À Shanghai, par exemple, la température au centre-ville est en moyenne de 3°C plus élevée que dans les zones rurales environnantes pendant la journée d’été. Cette différence atteint même 5°C la nuit.

    Comme Shanghai, toutes les grandes villes du monde sont confrontées à la chaleur accablante, qui constitue un risque important pour la santé de leurs habitants, pouvant aller jusqu’à la menace mortelle. Jusqu’à présent, les solutions mises en œuvre se sont principalement concentrées sur des mesures internes à la ville, telles que la plantation d’arbres, la création de parcs et d’espaces verts, la végétalisation des bâtiments et l’utilisation de revêtements routiers plus clairs.

    La « #couronne_rurale » : une solution efficace

    Cependant, l’espace urbain étant limité, ces initiatives, bien que nécessaires, ne suffisent pas à elles seules pour obtenir une réduction significative de la température en milieu urbain. En analysant 20 ans de données issues de 30 grandes villes chinoises, des scientifiques ont pour la première fois quantifié l’effet de refroidissement apporté par les zones rurales adjacentes aux centres urbains.

    Leur étude a révélé que les meilleurs effets de refroidissement proviennent d’une « couronne rurale » : une zone tampon verte autour de la ville, comprenant des forêts, des prairies, des buissons, des haies et des plans d’eau. La continuité de ces espaces est également cruciale ; plus ces zones sont fragmentées, moins leur effet de refroidissement est efficace.

    Selon les auteurs de l’étude, une couronne rurale bien conçue peut réduire « l’intensité de l’îlot de chaleur urbain jusqu’à un tiers ». Alors que les grandes villes s’efforcent de trouver des solutions pour atténuer les effets des vagues de chaleur, cette étude démontre que pour refroidir les villes, il faudrait également y inclure la planification rurale.

    https://www.rfi.fr/fr/environnement/20240817-environnement-comment-les-terres-rurales-peuvent-aider-%C3%A0-refroidir

    #villes #urban_matter #chaleur #chaud #urbanisme #îlots_de_chaleur

    si quelqu’un·e a envie de chercher l’étude...

  • Zotero hacks : reliably setup unlimited storage for you personal academic library

    About this tutorial

    In summer 2024, Zotero had a major update to version 7. The update affected some of the setup routines that I outlined ages ago in the Zotero hacks post. The recipe laid out in that old post helped me painlessly update, move, and maintain my Zotero library for more than a decade; and judging by feedback it did so for many dozens of my friends, colleagues, and just occasional people who found the tutorial useful. It became easily the most viewed post in my blog. Now, with the recent update of Zotero, I decided to update the tutorial as well, but I’m keeping the old post untouched in case someone needs the routine that worked reliably for ages.

    The essence of the tutorial stays the same – it shows how to organize a personal academic library of unlimited size for free. Here I only slightly update some steps of the setup, refresh the screenshots, and provide occasional comments from 20241.

    https://ikashnitsky.phd/2024/zotero7

    En ce qui me concerne, je ne sauvegarde pas les pdf directement dans zotero... je les range dans UN SEUL dossier à part dans mon disque dur... mais vue l’évolution de zotero, peut-être que maintenant ça vaudrait la peine de le faire. Mon problème c’était que, avec presque 10’000 références sauvegardées dans ma base de données (sans mettre aucun document joint)... eh bhein, j’avais déjà explosé mon quota gratuit de stockage (du coup, je paie)

    #zotero #manuel #how_to #tutorial #tutoriel
    ping @reka

  • California’s forest carbon offsets buffer pool is severely undercapitalized

    California operates a large forest carbon offsets program that credits carbon stored in forests across the continental United States and parts of coastal Alaska. These credits can be sold to buyers who wish to justify ongoing emissions, including in California’s cap-and-trade program. Although fossil CO2 emissions have effectively permanent atmospheric consequences, carbon stored in forests is inherently less durable because forests are subject to significant socioeconomic and physical risks that can cause temporarily stored carbon to be re-released into the atmosphere. To address these risks, California’s program is nominally designed to provide a 100-year guarantee on forest carbon claims based on a self-insurance program known as a buffer pool. Projects contribute credits to the buffer pool based on a suite of project-specific risk factors, with buffer pool credits retired as needed to cover carbon losses from events such as wildfire or drought. So long as the buffer pool remains solvent, the program’s permanence claim remains intact. Here, we perform an actuarial analysis of the performance of California’s buffer pool. We document how wildfires have depleted nearly one-fifth of the total buffer pool in less than a decade, equivalent to at least 95 percent of the program-wide contribution intended to manage all fire risks for 100 years. We also show that potential carbon losses from a single forest disease, sudden oak death, could fully encumber all credits set aside for disease and insect risks. These findings indicate that California’s buffer pool is severely undercapitalized and therefore unlikely to be able to guarantee the environmental integrity of California’s forest offsets program for 100 years.

    https://www.frontiersin.org/journals/forests-and-global-change/articles/10.3389/ffgc.2022.930426/full

    #forêt #Californie #feu_de_forêt #incendie #crédits_carbone #buffer_pool #zone_tampon #USA #Etats-Unis

    • Offsets on fire

      UP IN SMOKE: The Park Fire blazing near Chico, California — now the fourth largest in state history — has burned 400,000 acres and destroyed some 640 structures.

      About 43,000 of those acres are forests that were supposed to stay intact for at least 100 years under California’s carbon offset program, says the nonprofit research group CarbonPlan.

      That’s a problem for California’s climate goals because companies are relying on carbon to stay in those trees. When the trees burn, they release the CO2 that companies paid to trap in lieu of reducing their own emissions under the state’s cap-and-trade program.

      The last two years were more quiet on the fire front, but this year, after wet winters fueled vegetation growth that’s turned into kindling in a hot, dry summer, fires are rearing their head.

      “This is a wild summer for this,” said William Anderegg, a professor at the University of Utah who researches forest carbon offsets and buffer pools. “This is feeling a lot like those very big fire years from two, three years ago.”

      The four offset parcels burning in the Park Fire belong to Sierra Pacific Industries, the second largest lumber company in the U.S. They were enrolled to sell credits under cap-and-trade with the promise that they would be protected for 100 years to substitute for refineries, factories and other big emitters reducing their own greenhouse gas emissions. At the moment, one of the parcels, where an oil refiner and an energy trading company tapped 2,700 tons worth of credits to meet their cap-and-trade obligations in 2022, is roughly 20 percent burned.

      California regulators thought of this when they designed their offset program. They created an extra pool of credits that forest project developers have to deposit some credits into — roughly a 10 to 20 percent margin — in order to serve as insurance against fires and other destruction.

      But as fires keep destroying offset projects, there are serious questions about whether the buffer pool is big enough.

      “There is a lot of evidence that California’s buffer pool is not big enough,” said Grayson Badgley, a research scientist with CarbonPlan, who in 2022 published a report showing that wildfires over the past decade had already depleted one-fifth of the buffer pool, and almost all of the buffer pool set aside for fire risk, which is meant to last a century.

      “It is not ready to deal with a warmer future where fires are more frequent and more intense, and that’s what we’re seeing across North America, especially in the American West,” he said.
      A map shows burned areas overlapping with carbon offset projects in the footprint of the Park Fire.

      https://www.politico.com/dims4/default/92126b3/2147483647/resize/762x/quality/90/?url=https%3A%2F%2Fstatic.politico.com%2F94%2Fb3%2Fff3326cb43f6b3813b596fd

      These aren’t the only forests in California’s offset program that are going up in smoke right now.

      In Washington State, a complex of fires, now mostly contained, just burned through 17,000 acres of a project on the Colville Indian Reservation, one of the largest sellers of carbon credits under the California cap-and-trade program. A project run by the Mescalero Apache Tribe in New Mexico that has sold over a million credits to Chevron lost about 13,000 acres, roughly six percent of its project area, to this summer’s Salt and South Fork fires.

      This also isn’t the first time the California Air Resources Board has had to deal with these threats to the carbon credits in its program, which mostly come from forests.

      The summers of 2020 and 2021 saw a spate of fires burn through compliance forests, including the Bootleg Fire, which wiped out 3.3 million tons of carbon dioxide from Green Diamond Resources Corporation land in Oregon and required CARB to retire more than 1.1 million credits from the buffer pool. The fires currently ablaze on the Colville Indian Reservation, in Washington, mark the fourth year the project has burned since 2015; in 2020 and 2021, fires wiped out over 3.7 million credits.

      It could take up to two years for state regulators to calculate the carbon losses from this year’s fires and decide how much to tap from the buffer pool. A lot depends on how severe the fires are that burn through the forests, and whether or not they burn along the ground or jump into the canopy and destroy whole trees.

      “This all just further underscores how vulnerable these [offsets] are to climate risks and how crucial it is to have an adequate buffer pool,” he said.

      CARB, which is currently revising its cap-and-trade program to make it more stringent, has said it doesn’t plan to update its forest offset protocol or reassess the risk of wildfires this time around.

      “Our regulation has provisions to address any impacts of wildfires on compliance forestry offset projects,” said spokesperson David Clegern.

      But the agency has said it’s interested in revisiting how it calculates the risk of losing forest credits to wildfire and last year contracted researchers to develop new risk assessments for use in the next protocol. CARB says they have nothing to share yet from the research. — BB

      https://www.politico.com/newsletters/california-climate/2024/08/06/offsets-on-fire-00172970

    • « Comment parler d’une marouette [oiseau échassier migrateur de petite taille] ? » Cette étrange question m’a récemment été posée par deux amis. Nous sommes dans la Drôme, à 15 kilomètres de Valence, dans une plaine agricole où dominent les étendues de blé et de maïs, sur la ferme du Grand Laval.

      Ici, depuis 2006, un couple de #paysans, Sébastien Blache et Elsa Gärtner, a repris une des exploitations familiales et y a transformé une étendue de maïs uniforme en un paysage d’enchevêtrement de petites parcelles cultivées de céréales, de légumes secs (pois, lentilles, haricots) et d’oléagineux (colza, cameline [ou « faux lin »], tournesol), de prairies fourragères (graminées, luzerne, sainfoin [plante herbacée]) et de vergers extensifs (pommes, poires, pêches, abricots, prunes, figues). Ajoutez des poulaillers mobiles, 120 brebis et leurs agneaux, des interrangs de rhubarbe et de fruits rouges, et vous obtenez un système de #polyculture-élevage parmi les plus ambitieux qui soient.

      La morne plaine est devenue luxuriante et les promeneurs ne s’y trompent pas : tous les jours, la petite route qui traverse la ferme est empruntée par les habitants des hameaux et du village voisin, Montélier. Le travail est enthousiasmant, mais rude. Ainsi, à l’approche de l’été, il se prolongeait la nuit pour presser les foins avant les pluies, les fruits devaient être cueillis d’urgence, les tournesols resemés, car les premiers n’avaient pas pris : dans ce métier, les imprévus sont une constante.

      La grande diversité des productions complexifie le travail mais constitue l’assurance-vie du système : si un atelier échoue une année, comme lors des gels précoces des abricotiers ou des sécheresses estivales qui ont eu la peau des pois chiches et des haricots en 2023, d’autres productions permettent d’assurer la pérennité économique de la ferme. Ici, aucun produit chimique n’est ajouté, sauf contre la cloque du pêcher [maladie causée par un champignon], en bio. Aucun intrant extérieur : la fumure est celle des brebis et des poules, les légumineuses enrichissent les sols en azote. Les poules sont nourries à partir des aliments produits sur la ferme.

      Faire une place au sauvage

      Alors que l’intensification des pratiques agricoles toujours en cours a conduit à une rapide érosion de la #biodiversité, ce type de système produit l’effet inverse. Elsa Gärtner et Sébastien Blache le constataient jour après jour, et de discussions en discussions, en particulier avec le philosophe Baptiste Morizot, est venue l’idée de créer l’association Réensauvager la ferme pour mettre en place un suivi scientifique de la vie sauvage de cette ferme, que je coordonne désormais.

      Des #naturalistes de la France entière viennent nous aider à y explorer le vivant. Le pari : transformer les imaginaires et montrer qu’une ferme nourricière peut être aussi riche en biodiversité qu’une réserve naturelle. Un pari audacieux, qui vient de Sébastien Blache : avant d’être paysan, il travaillait à la Ligue pour la protection des oiseaux. La vie sauvage le passionne et guide ses pratiques paysannes.

      Alors, partout sur la ferme, le #réensauvagement_paysan opère : plantation de haies, division des parcelles par des bandes enherbées, creusement de plus de 20 mares, réintroduction de plantes messicoles [qui poussent dans les champs de céréales d’hiver]… Ce que nous appelons « réensauvagement paysan », c’est faire une place au sauvage au côté du domestique et favoriser les dynamiques des espèces sauvages qui permettent les productions agricoles : faune du sol, pollinisateurs, bousiers, prédateurs…

      Les suivis ornithologiques sont parlants : sur les 17 hectares que comptait la ferme lors de sa reprise (elle en compte désormais près de 50), les populations d’oiseaux sont passées de 66 couples pour 32 espèces, en 2006, à 161 couples pour 49 espèces, en 2023, sur la même surface. Les espèces qui déclinent particulièrement dans les campagnes françaises sont ici en augmentation : bruant proyer, caille des blés, tourterelle des bois, chouette chevêche et effraie…

      Les populations de libellules, de criquets, de papillons sont florissantes et comparables à ce qu’on trouverait dans une aire protégée gérée en faveur de ces espèces. En ce moment, il est possible d’observer, chaque jour, un millier de libellules de 20 espèces en se promenant sur la ferme. Les dizaines de nichoirs et d’abris bénéficient aux oiseaux qui se nourrissent des chenilles, comme les mésanges, et aux chauves-souris, qui chassent les papillons de nuit. En tout, plus de 2 300 espèces d’animaux, de végétaux et de champignons y ont été recensées. La démonstration est puissante.
      Et cette marouette, alors ? J’y viens, après un détour quelques siècles auparavant. A cette époque, la plaine de Valence était une immense #zone_humide. Nous nous trouvons dans le lit majeur du Rhône. Cette vaste plaine alluviale a été progressivement asséchée et drainée par les habitants successifs au cours des siècles, jusqu’au XIXe siècle, avec la chenalisation du fleuve. Comme la plupart des cours d’eau français, l’espace de vitalité du Rhône s’est réduit à son lit dit « mineur ».

      Le lit « majeur », dans lequel les tresses du fleuve divaguent, aidées en cela par les castors, où les marais abondent et stockent les surplus lors des inondations, a été asséché, cultivé, urbanisé, transformé en un espace largement piloté par les humains, dans lequel le #sauvage est toléré sur les marges ou dans les espaces consacrés. A l’époque, les oiseaux des marais devaient abonder. Et la nuit, pour qui savait les entendre, les marouettes chantaient. Nulle trace écrite de leur présence passée. Les marouettes sont telles les Furtifs d’Alain Damasio [en référence au roman de science-fiction du même nom, publié chez La Volte en 2019] : craintives, essentiellement nocturnes, elles circulent toujours à couvert dans les herbes denses des marais en eau. Personne n’eut l’idée de pleurer la disparition d’une espèce si discrète.

      Que sont-elles devenues ? Il en reste quelques-unes en France, dans leurs derniers bastions connus, en particulier les plaines inondables de la Saône et les basses vallées angevines. Ailleurs, elles font parfois une halte migratoire au détour d’un marais, de retour d’Afrique, pour qui a la chance de les détecter. La nuit – un moment propice à leurs migrations –, le réseau de micros déployés ces dernières années à travers l’Europe témoigne cependant d’une présence plus importante qu’on ne le croyait. Chaque soir, ces êtres mystérieux sillonnent le ciel nocturne à la recherche de portions de terre où leur existence serait encore possible.

      Possibilité d’une nidification locale

      C’est dans l’idée de favoriser le retour des espèces des zones humides qui préexistaient dans la plaine de Valence que de nouveaux aménagements ont été effectués, en 2023, sur la ferme du Grand Laval : extension du petit marais, réouverture d’un fossé agricole enfoui pour le transformer en cours d’eau et inondation d’une prairie. Depuis un an, bihoreaux gris, chevaliers gambettes, bécassines sourdes, hérons pourprés, râles d’eau y séjournent quelques jours au cours de leur voyage. Et, le 16 mai, sur le piège photographique placé pour détecter le passage désormais régulier d’oiseaux d’eau dans la prairie inondée du Grand Laval, la surprise est grande : un adulte de marouette ponctuée traverse en nageant une petite zone en eau libre.

      S’il est possible qu’il s’agisse d’un migrateur en retard, à cette date, la possibilité d’une nidification locale nous traverse l’esprit. Les jours suivants, on écoute, on cherche, sans succès. Le 1er juin, un éclair fugace passe de nouveau devant le piège photo : il s’agit vraisemblablement d’une marouette, mais l’image est floue. Le 6 juin, nous n’en revenons pas : c’est un poussin déjà grand de marouette qui vient se promener juste devant l’appareil ! Cet événement n’avait encore jamais été consigné dans la Drôme, de mémoire d’ornithologue.

      Les jours suivants, les photographies nous apprendront qu’il y a, en réalité, deux jeunes qui sont nés sur la ferme. Depuis, entre 6 heures et 6 h 30 du matin, nous parvenons parfois à les observer à découvert, courant derrière les éphémères, avant qu’elles ne repartent se terrer dans la végétation pour le reste de la journée. Les journées n’en sont que plus joyeuses.
      La marouette ponctuée est aux fermes sauvages ce que la médaille du Meilleur Ouvrier de France est aux artisans. Alors, nous avons sorti le champagne. Le Grand Laval a, lui aussi, son Huldufolk [ensemble de légendes et croyances du folklore islandais]. Dans cette fable réelle, la récompense du labeur paysan tient autant dans la récolte des figues que dans l’arrivée de la marouette.

      Le rôle du paysan est double : non seulement, il nourrit le pays, mais il joue également un rôle essentiel dans le retour des espèces sauvages, à l’heure où les indicateurs de biodiversité sont au rouge. Là où la FNSEA et le gouvernement ont choisi d’ériger l’#écologie en ennemie de l’#agriculture pour masquer leurs responsabilités et leurs collusions avec l’industrie agroalimentaire responsable du mécontentement paysan, ce qui se passe au Grand Laval et, plus largement, dans les réseaux des fermes paysannes et sauvages et des paysans de nature, propose une voie nettement plus inspirante. Elle nous apporte l’espoir de lendemains réenchantés, l’espoir de la résistance du petit peuple féerique face aux forces destructrices qui s’étendent.

      Maxime Zucca est ornithologue, coordinateur scientifique de l’association Réensauvager la ferme.

  • #Gavi #zero-dose Learning Hub’s innovative model for inter-country peer learning and #knowledge_translation
    https://redasadki.me/2024/08/08/gavi-zero-dose-learning-hubs-innovative-model-for-inter-country-peer-learn

    This article is excerpted from the Gavi #Zero-Dose_Learning_Hub publication “Knowledge Translation for Zero-Dose Immunization Research”. The Geneva Learning Foundation (TGLF) hosted the first #ZDLH Inter-Country Peer Learning Exchange session (ZDLH-X)1, in May 2023 with a focus on Bangladesh and Mali. The second online peer learning exchange, ZDLH-X2, in September 2023 focused on Nigeria and Uganda. The ZDLH-X events were the centerpiece of a mini learning program that includes three general steps. Through this process, TGLF identified stories to be featured in a January 2024 ZDLH webinar event. The stories reveal how practitioners in Bangladesh, Mali, Nigeria, and Uganda are developing local solutions to increase equity in immunization. The peer learning events provide a framework for (...)

    #Global_health #complex_problem-solving #JSI #peer_exchange #ZDLH-X

  • Recommendations to support #knowledge_translation of evidence to identify and reach #zero-dose children
    https://redasadki.me/2024/08/08/recommendations-to-support-knowledge-translation-of-evidence-to-identify-a

    This article is excerpted from the #Gavi #Zero-Dose_Learning_Hub publication “Knowledge Translation for Zero-Dose Immunization Research”. The Geneva Learning Foundation (TGLF) hosted the first ZDLH Inter-Country Peer Learning Exchange session (ZDLH-X)1, in May 2023 with a focus on Bangladesh and Mali.In its role as the Learning Innovation Unit (LIU) lead, The Geneva Learning Foundation (TGLF) conceptualized a baseline strategy for knowledge translation (KT). TGLF developed the following recommendations to support the Country Learning Hubs’ (CLH) KT work. The recommendations are intended to improve the use of evidence generated by research, ensuring it effectively informs practices, policies, and interventions targeting vaccine equity. Each recommendation is accompanied by a rationale and (...)

    #Global_health #complex_problem-solving #IRMMA #peer_exchange #ZDLH-X

  • ON RECOMMENCE ? « Enlace Zapatista
    https://enlacezapatista.ezln.org.mx/2024/08/05/on-recommence

    Oui, le vent et la montagne semblent se connaître depuis longtemps. Je pourrais vous dire la date exacte, mais ça ne change rien à l’affaire… ou à la chose, au choix. Il se peut qu’on ne comprenne pas cette ferme mais apparente résignation ou résistance : la montagne qui supporte encore et encore des coups de griffes ; le vent qui apparemment se retire, s’avoue vaincu pour revenir ensuite. Toujours pareil, toujours différent.

    Mais ce ne sont pas ces attaques brutales qui préoccupent la montagne. Elle en a vu de pires, pour peu qu’on le lui demande. Non, ce qui l’inquiète, ce sont les tempêtes qui arrivent avec des bulldozers, des pelleteuses, des chercheurs de minerais, des entreprises touristiques, des usines, des centres commerciaux, des trains, des gouvernements qui font semblant d’être ce qu’ils ne sont pas, la destruction, la mort. Bref : le système.

    #patience #montagne #allégorie #poésie #zapatistes #Marcos

  • Opinion | Political Violence and Division Aren’t Worse Than Ever - The New York Times
    https://www.nytimes.com/interactive/2024/07/31/opinion/political-violence-history-division.html

    Le regard sur le passé est utile. Pour aider à résoudre les problèmes du présent.

    By Zeynep Tufekci

    Don’t Tell My Friends, But… is a series in which we asked Times columnists what everyone else is wrong about.

    A president refusing to accept the results of the election he lost, inspiring a mob to overtake the Capitol and call for the hanging of the vice president, and then, four years later, emerging as his party’s frontrunner again and surviving a terrifyingly near-miss assassination attempt. A pandemic that devolved into polarized argument over most everything, even life-saving vaccines. And research showing big partisan divides over a wide range of issues, with political violence on the rise.

    It’s fashionable to say we are more divided than ever, and superficially, it sounds like hard-edged realism. However, there have been many periods in U.S. history when things were worse — and we could end up there again.

    To see how bad it could get, there’s no need to go all the way back to the Civil War. Just look at the 1960s and 1970s.

    Though the civil rights movement is celebrated now, at the time, it was deeply unpopular. In May 1964, the year after the march on Washington and Martin Luther King Jr.’s “I Have a Dream” speech, 74 percent of Americans thought that mass demonstrations were “more likely to hurt” the cause for racial inequality than to help. In 1966, in the last Gallup poll that asked about King before his assassination, his unfavorable rating was 63 percent.

    The country was also deeply divided over the Vietnam War, which would claim the lives of millions of Vietnamese and more than 50,000 Americans. In the pivotal year of 1968, the country was rocked with antiwar and civil rights protests that make today’s campus conflicts look like mild disagreements.

    Political violence of all forms was on the rise, too. When King was assassinated, riots erupted across the country. Just two months later, Robert Kennedy was assassinated, which upended the trajectory of the impending presidential election. The Democratic National Convention that August was thrown into turmoil as protesters and the police clashed for days in Chicago.

    Elected with a majority of less than 1 percent of the popular vote — but a landslide in the Electoral College — Richard Nixon, after years of secret bombing of Cambodia, announced a full-scale ground invasion of the country. Just days later, on May 4, 1970, the National Guard opened fire on an anti-war protest at Kent State in Ohio, killing four students and sparking the largest nationwide student strike in the country’s history. But a poll taken the day after the shootings showed that only 11 percent of the public blamed the National Guard for the deaths of the students.

    Later, Nixon tried to cover up his involvement in a scheme to wiretap the headquarters of the Democratic National Committee at the Watergate Hotel, an outcome that was averted when a security guard noticed signs of an intruder. The rest, as the saying goes, is dismal history, ending with Nixon resigning in disgrace.

    Meanwhile, radicalized groups adopted violent tactics. Bombs started going off seemingly everywhere — the Pentagon, corporate offices, the U.S. Capitol, the State Department, Wall Street, the California Attorney General’s Office. The retired F.B.I. agent Max Noel put the total at 1,900 domestic bombings in 1972 alone — an average of five a day. In the book “Days of Rage,” by Bryan Burrough, Noel scoffs at how “one bombing now gets everyone excited. In 1972? It was every day.”

    One lesson from this history is that divisive, polarized issues of yesteryear can look very different in the light of history and progress. The civil rights movement is now justly celebrated, and Martin Luther King Jr. has been honored with a federal holiday. The Vietnam War is widely recognized as a historic error and a great moral failure. Congress was so disgusted by Nixon’s actions in Cambodia that it passed a law barring presidents from doing that ever again without congressional approval — overriding his veto.

    However, troubling signs for the future are already here. In 2023, 33 percent of Republicans agreed that “American patriots may have to resort to violence in order to save the country,” an uptick from previous years. (Thirteen percent of Democrats agree — much lower, but that, too, is an uptick.) Most worryingly as we head into another major election, Americans who wrongly believe that the 2020 election was stolen are more than three times as likely — 46 percent to 13 percent — to believe that “true American patriots” may have to resort to violence to save the country.

    So when I hear my friends say “we’re more divided than ever,” I object with these historical facts. They are important reminders that things could get worse, and whatever people think can’t or won’t happen in the United States probably could indeed happen. Some of it already has. But all this isn’t meant as a downer either: It’s what we do with the information that matters.

    Historical awareness can even be empowering, inspiring “pessimism of the intellect but optimism of the will” — an ethos attributed to the long-imprisoned Italian revolutionary Antonio Gramsci.

    As I like to remind my friends, a true, harsh critic is actually an optimist — inspired by the hope that things can be made better — but one that knows that we have to make ourselves face reality, no matter how grim, in order to fix the problems we face. Studying the history of violent political division is the opposite of resignation or nihilism: It’s a hopeful call to action!

    And that sentiment sometimes cheers up my friends, which is when I remind them about what came after the 1970s: the 1980s, when the world came too close to nuclear annihilation a few times, a true threat to humanity that hasn’t gone away.

    But that’s a topic for another time, perhaps after I finish a column on my strategies for becoming a popular partygoer with a reputation for lighthearted small talk.

    Zeynep Tufekci (@zeynep) is a professor of sociology and public affairs at Princeton University, the author of “Twitter and Tear Gas: The Power and Fragility of Networked Protest” and a New York Times Opinion columnist. @zeynep • Facebook

    #Zeynep_Tufekci #Politique #Ettas-Unis #Violence

  • Comment le NYT a camouflé les preuves sur les masques - UnHerd
    https://unherd.com/fr/2024/08/comment-le-nyt-a-sape-les-preuves-sur-les-masques

    Un article anti-Zeynep, qui se répète beaucoup, mais fait une synthèse des débats autour de la question des masques.
    Je ne sais pas pourquoi, mais j’aime bien que mon chirurgien porte un masque en salle d’op.

    Paul D. Thacker
    août 2, 2024 12 mins

    En pleine tempête des gros titres de l’élection américaine ces dernières semaines, une nouvelle a commencé à faire surface sur les réseaux sociaux, ce qui, il y a seulement quelques années, aurait déclenché une tempête médiatique frénétique. Le président Biden avait été testé positif au Covid et des vidéos postées sur X le montraient embarquant et sortant de l’Air Force One, mais sans masque.

    « Écoutez les scientifiques, soutenez les masques », a déclaré Biden lors d’un rassemblement de campagne, il y a quatre ans, critiquant Trump pour ne pas avoir porté de masque après qu’il ait attrapé le Covid. « Soutenez l’obligation de porter le masque à l’échelle nationale », a tonné Biden sous les acclamations et l’adoration. Son message de campagne a capturé un sentiment de « suivre la science » parmi les électeurs américains de gauche qui ridiculisaient quiconque remettait en question l’efficacité des masques avec l’étiquette « anti-mask ». Ceci, malgré quelques articles dans Scientific American, Wired, New York Magazine et The Atlantic rapportant que des études scientifiques ont trouvé que les masques ne semblaient pas arrêter les virus.

    Le débat sur l’efficacité des masques a pris une tournure étrange l’année dernière lorsque Zeynep Tufekci, fervente défenseure des masques, a écrit un essai dans le New York Times affirmant que « la science est claire, les masques fonctionnent ». L’article de Zeynep Tufekci a dénigré et ridiculisé une revue scientifique de l’éminente organisation médicale à but non lucratif, Cochrane, pour avoir conclu que les preuves sont « incertaines ».

    Peu de temps après la publication de son essai, la rédactrice en chef de Cochrane, Karla Soares-Weiser, a publié une déclaration pour assurer les défenseurs des masques que Cochrane mettrait à jour le langage du rapport. Les revues Cochrane sont largement considérées comme la « référence » en matière d’informations de haute qualité pour éclairer la médecine, et leur processus est laborieux, avec de multiples cycles de vérifications internes et d’évaluations par des pairs experts. Le fait que la responsable de Cochrane fasse une déclaration personnelle dans une revue publiée est sans précédent, comparable à ce que ferait le rédacteur en chef exécutif du The New York Times en écrivant un essai exprimant des opinions personnelles sur l’une des enquêtes approfondies du journal.

    L’incident a également marqué un moment étrange dans l’histoire de l’utilisation des masques. Avant la pandémie, peu, voire aucune, organisation de premier plan ne promouvait les masques pour arrêter la grippe ou autres virus respiratoires. Comme l’OMS l’a conclu dans son plan de préparation à la pandémie de 2019 : « Il y a eu un certain nombre d’essais contrôlés randomisés de haute qualité démontrant que les mesures de protection individuelle telles que l’hygiène des mains et les masques faciaux ont, au mieux, un effet limité sur la transmission de la grippe. » Il n’était donc pas surprenant que les affirmations de Zeynep Tufekci telles que « les masques fonctionnent » et les allégations de Karla Soares-Weiser selon lesquelles quelque chose n’allait pas avec le rapport des masques de Cochrane se soient révélées plus tard sans preuves réelles.

    Au début de l’année, Karla Soares-Weiser a publié une autre déclaration, expliquant cette fois que le rapport sur les masques était correct et qu’aucun changement ne serait apporté. Malgré ce revirement, le préjudice causé au rapport sur les masques de Cochrane était déjà fait. Google vous redirige directement vers l’essai de Zeynep Tufekci dans le New York Times, qui allègue des problèmes dans la revue de Cochrane.

    Mais pourquoi Karla Soares-Weiser a-t-elle changé d’avis ?

    J’ai découvert, à travers des centaines d’e-mails qui m’ont été fournis par des demandes de liberté d’information et un lanceur d’alerte de Cochrane, que Zeynep Tufekci a poussé Karla Soares-Weiser à faire la déclaration contre le rapport même sur les masques de Cochrane – un geste qui a explosé comme une grenade à l’intérieur de l’organisation.
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    Bien que Karla Soares-Weiser dirige Cochrane, des scientifiques experts dans chaque domaine spécifique rédigent et éditent les revues. Lorsqu’elle a publié précipitamment sa déclaration se plaignant du rapport sur les masques, les auteurs de la rapport ont accusé Cochrane d’avoir sacrifié la science en travaillant avec l’écrivaine « controversée » Zeynep Tufekci ; pendant ce temps, l’éditeur du rapport sur les masques a rappelé à la direction de Cochrane que les changements étaient seulement envisagés en raison d’une « couverture médiatique intense, et de critiques », et non parce qu’il y avait des problèmes dans le procédé scientifique du rapport. « J’ai eu une réunion très difficile avec le [conseil d’administration] hier », a écrit Karla Soares-Weiser quelques jours plus tard. « Je tiens bon, stressée, mais ça va. »

    Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Parce que l’attaque de Karla Soares-Weiser et de la direction de Cochrane contre leur propre rapport sur les masques illustre comment la pression médiatique et politique a sapé et supprimé des conclusions scientifiques gênantes pendant la pandémie – et continue de le faire. L’incident soulève également des questions sur l’éthique des médias et sur la pertinence actuelle de la direction de Cochrane.

    Lorsque Cochrane a publié son rapport sur les masques de 2023, c’était la septième fois dans un processus qui avait commencé 18 ans auparavant. En 2006, les chercheurs de Cochrane ont examiné la littérature scientifique pour déterminer quelles interventions pourraient arrêter la propagation des virus. Ils n’ont trouvé aucune preuve tangible que les masques fonctionnent. Les scientifiques ont ensuite mis à jour leur rapport en 2007, 2009, 2010, 2011, et 2020.

    Avec les six mises à jour, en examinant à chaque fois de nouvelles études évaluées par des pairs, les chercheurs de Cochrane ont conclu la même chose : il n’existe aucune preuve scientifique solide que les masques fonctionnent pour contrôler les virus. Et à chaque fois, la communauté scientifique a baillé d’ennui. Parce que jusqu’à la pandémie de Covid, personne n’avait envisagé un mouvement politique en faveur des masques. Pas même Zeynep Tufekci.

    « Ne vous inquiétez pas si vous ne trouvez pas de masques », a écrit Zeynep Tufekci dans un article de février 2020 pour Scientific American. « Pour les non-professionnels de la santé, se laver souvent les mains, utiliser généreusement un désinfectant pour les mains à base d’alcool et apprendre à ne pas se toucher le visage sont les interventions cliniquement prouvées les plus importantes qui existent. » En promouvant l’article sur X, Zeynep Tufekci a réitéré ce point : « Les études cliniques montrent que se laver les mains est l’étape cruciale, pas les masques. »

    Mais le mois suivant, un journaliste des médias du New York Times a félicité Zeynep Tufekci pour avoir changé d’avis dans une série de tweets du 1er mars. Cela a été suivi par un essai du 17 mars pour The New York Times qui a convaincu le CDC de modifier ses directives fédérales et de conseiller aux Américains de porter des masques.
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    Ce qui rend tout cela alarmant, c’est que Zeynep Tufekci est une sociologue universitaire, sans formation en médecine ou en santé publique. Et pourtant, elle a réussi à modifier la politique de santé publique avec une série de tweets et un essai suivi, deux mois plus tard, par une prépublication scientifique co-écrite qui promouvait l’obligation de porter le masque. « Nous recommandons que les responsables publics et les gouvernements encouragent vivement l’utilisation généralisée de masques faciaux en public, y compris l’utilisation d’une réglementation appropriée », a-t-il déclaré.

    L’auteur principal de l’étude est Jeremy Howard, un défenseur du masque et entrepreneur australien en logiciels, qui, comme Zeynep Tufekci, n’a aucune formation en santé publique ou en médecine. Le rapport a été plus tard publiée dans un journal médical et reste le seul article que j’ai pu trouver que Zeynep Tufekci a publié dans la littérature scientifique sur les masques.

    Malgré un si mince bilan de publication dans la littérature scientifique, le Raleigh News & Observer (un journal influent parmi les universitaires) a sacré Zeynep Tufekci une héroïne médiatique de la Covid, qui aurait défié le milieu médical et de la santé publique et aurait les faits exacts – mais avec des essais, pas de la science. « Au lieu de mener des expériences en laboratoire liées au Covid-19, elle a utilisé sa plateforme sur Twitter et dans les sections d’opinion de Scientific American, The Atlantic et The New York Times pour informer le public avec des conseils pratiques sur ce qu’il faut faire et pourquoi. »

    Avec le recul, il est difficile de lire cet article – qui célèbre un universitaire pour avoir fait de la science en écrivant des essais – et de ne pas se demander s’il s’agit d’un article satirique pour The Onion : « Un singe résout la théorie unifiée de la physique en un seul tweet. » Néanmoins, Zeynep Tufekci a joué le jeu, étonnée de sa capacité magique à résoudre des problèmes scientifiques complexes sans faire de science réelle – juste écrire des essais.

    « Je n’aurais jamais pensé en un million d’années écrire quelque chose qui disait essentiellement que l’Organisation mondiale de la santé et les CDC et l’établissement médical aux États-Unis et en Europe ont tort », a-t-elle déclaré au journal. Mais un petit obstacle se dressait entre Zeynep Tufekci et l’acceptation totale de l’obligation de porter le masque : Cochrane.

    Lorsque Cochrane a publié sa mise à jour sur les masques en janvier 2023, dans laquelle il a été de nouveau déclaré que l’efficacité des masques était incertaine, les critiques des politiques pandémiques ont naturellement utilisé ces conclusions scientifiques pour mettre en doute les défenseurs des masques. « Les obligations de porter le masque étaient un échec », a écrit le chroniqueur du New York Times Brett Stephens, citant une interview de Tom Jefferson, l’auteur principal du rapport des masques de Cochrane. « Ces sceptiques, qui étaient furieusement moqués comme des hurluberlus et parfois censurés en tant que ‘désinformateurs’ pour s’être opposés aux obligations, avaient raison. »

    L’ascension de Zeynep Tufekci à la notoriété publique est étroitement liée à sa défense des masques. Lire cette chronique dans The New York Times, le journal le plus important du pays, et où elle a également travaillé, a dû être irritant pour elle. Trois jours après la chronique de Stephens, Zeynep Tufekci a envoyé un e-mail à Cochrane pour une interview. Mais au lieu de contacter Jefferson ou l’un des scientifiques qui ont rédigé la rapport, Zeynep Tufekci s’est adressée directement à Michael Brown, l’un des éditeurs de Cochrane. Elle a également demandé s’il pourrait la présenter à Karla Soares-Weiser, rédactrice en chef de Cochrane, ce que Brown a accepté.
    ‘L’ascension de Zeynep Tufekci à la notoriété publique est étroitement liée à sa défense des masques.’

    Quelques jours plus tard, Karla Soares-Weiser a écrit dans un e-mail à un responsable de Cochrane qu’elle avait été « en contact avec le NYT au sujet du rapport sur les masques », demandant de l’aide pour répondre aux questions. « Je navigue dans une situation difficile », a écrit Karla Soares-Weiser par e-mail. Pendant ce temps, Zeynep Tufekci a contacté Jefferson pour un commentaire, mais il l’a ignorée.

    Le lendemain même, le Times a publié l’essai intitule « les masques fonctionnent » de Zeynep Tufekci. Étant donné la manière dont fonctionne le journalisme américain, l’article avait très probablement été rédigé et édité avant qu’elle n’ait contacté Jefferson la veille au soir pour obtenir un commentaire. Bien que 12 scientifiques différents aient été impliqués dans l’écriture et la recherche du rapport sur les masques Cochrane, Zeynep a mis en avant Jefferson. Elle l’a nommé plusieurs fois dans son essai pour avoir fait des déclarations présumées fausses sur la pandémie. Quelques heures plus tard, Cochrane a précipité la déclaration de Karla Soares-Weiser, puis s’est excusé auprès des auteurs du rapport. « Nous espérions vous informer tous avant la publication mais avons été pris de court par le NYT et avons dû nous précipiter pour publier notre déclaration, » a écrit Cochrane par e-mail aux auteurs du rapport.

    Cela n’a pas été bien reçu par les auteurs. « Je ne parlerai pas pour les autres mais je suis profondément bouleversé par le déroulement de ces événements, qui se sont produits sans notre connaissance, » a répondu Jon Conly, professeur et ancien chef du département de médecine de l’Université de Calgary. Il a insisté sur le fait que Cochrane avait sacrifié les auteurs du rapport. « Très naïf de penser que vous et le [rédacteur en chef Karla Soares-Weiser] avez parlé aux médias du NYT (sans nous en informer) et que vous leur avez fait confiance et qu’ils n’ont pas immédiatement publié ce que vous avez dit, surtout avec cette femme qui est bien connue comme une écrivaine controversée. »

    « Il n’y avait aucune intention de vous sacrifier ou de sacrifier qui que ce soit, » a répondu Brown, « puisque je me sacrifierais moi-même en tant qu’éditeur responsable de la publication. » Il a ajouté qu’il avait dit à Zeynep Tufekci qu’il soutenait le rapport et lui avait demandé de contacter les auteurs du rapport pour obtenir leurs déclarations.

    Conly m’a confirmé plus tard que Zeynep Tufekci — qui n’a pas répondu à de nombreuses demandes de commentaire — ne l’avait jamais contacté, même s’il est nommé comme auteur correspondant du rapport, que Zeynep Tufekci aurait dû contacter pour un commentaire. « Je ne sais pas avec qui Zeynep Tufekci aurait dû correspondre pour trouver l’un des auteurs qui aurait été d’accord avec elle, » a déclaré Conly.

    Comme je l’ai vu dans la correspondance interne, les éditeurs de Cochrane ont ensuite commencé à discuter de la manière de gérer les répercussions de la déclaration de Karla Soares Weiser. Brown leur a rappelé que la mise à jour utilisait le même langage qu’en 2020 et que des révisions étaient maintenant suggérées parce que Cochrane reculait devant les critiques des médias, et pas parce que la science a fait une erreur. « Bien que je sois d’accord que les changements proposés au [résumé] ajoutent de la clarté, ce n’est que sous une couverture médiatique intense et des critiques que ces révisions ont été suggérées, » a écrit Brown.
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    By Ian Birrell

    Cherchant un autre point de vue pour calmer les critiques de la déclaration de Karla Soares-Weiser, Lisa Bero, professeur de médecine à l’Université du Colorado et conseillère éthique de Cochrane, a suggéré que Cochrane publie les commentaires soumis par des tiers qui critiquaient également le rapport sur les masques. « Cela devrait être publié dès que possible (après avoir été vérifié pour diffamation ou obscénité), » a écrit Lisa Bero. « Il est important que les lecteurs sachent que les critiques ne sont pas seulement venues par les médias, mais aussi par les canaux formels que nous avons. »

    Mais selon Conly, le rapport avait déjà fait l’objet d’un examen par des pairs approfondi et détaillé. « Si le rédacteur en chef et l’officier éthique conspiraient pour trouver des critiques par la suite, » m’a-t-il dit, « cela semblerait être contraire à l’éthique. »

    Pendant ce temps, la déclaration de Karla Soares-Weiser et l’article de Zeynep Tufekci avaient un effet significatif en dehors de l’organisation, suscitant plusieurs articles de presse ainsi que des moqueries envers les auteurs du rapport sur le masque sur les réseaux sociaux. Laurie Garret, reporter lauréat du prix Pulitzer et auteur de plusieurs livres sur les pandémies, a accusé les auteurs du rapport sur le masque de fraude. « [C]es rigolos ont sapé la confiance du public dans [les masques] & la volonté des entreprises/gouvernements de promouvoir leur utilisation, » a-t-elle posté sur X. (Il est à noter qu’avant la pandémie, Garrett a posté sur X en 2018 que les masques ne fonctionnent pas contre la grippe et les autres virus respiratoires. « Nous savons aussi depuis plus de 100 ans que les masques ne servent à rien. »)

    L’argument a même trouve un écho en politique. Témoignant lors de sa dernière apparition devant le Congrès, la directrice du CDC, Rochelle Walensky, a cité la déclaration de Karla Soares-Weiser, affirmant à tort que Cochrane avait « rétracté » l’examen des masques. Le personnel du Congrès a dû corriger son témoignage : « Le manque de confiance dans les responsables de la santé publique devient un énorme problème, » a écrit plus tard un membre du Congrès.

    La nouvelle des actions de Karla Soares-Weiser a même atteint les plus hauts niveaux du gouvernement britannique. Cet été-là, alors qu’elle était à Londres pour un événement organisé par Cochrane, un député l’a invitée à la Portcullis House du Parlement pour expliquer sa déclaration. Cependant, selon un membre du personnel du Parlement, Karla Soares-Weiser a esquivé l’invitation et n’est jamais apparue.
    ‘La nouvelle des actions de Karla Soares-Weiser a même atteint les plus hauts niveaux du gouvernement britannique.’

    Bien qu’il se soit fait remarquer de manière proéminente dans l’essai « les masques fonctionnent », Michael Brown, de Cochrane, m’a dit que le Times avait beaucoup « manipulé » ses commentaires et qu’il n’était pas au courant que Zeynep Tufekci avait fait campagne pour des obligations de port de masque, ni qu’elle avait publié un rapport dont les conclusions contredisaient celles de Cochrane. Dans son premier e-mail à Brown, Zeynep Tufekci avait mis en avant son parcours scientifique, se présentant à la fois comme une chroniqueuse du New York Times et une universitaire avec une formation en statistiques et inférence causale, et un intérêt pour les rapports scientifiques. « J’utilise et je participe moi-même à des rapports (j’en écris bientôt un dans mon propre domaine) et je suis donc familière avec bon nombre des défis et problèmes. »

    C’est pour le moins un embellissement des références de Zeynep Tufekci. Selon Google Scholar, elle n’a publié aucun article académique cette année et le seul qu’elle a publié en 2023 était une tribune dans Nature. Quant à l’article de revue auquel Zeynep Tufekci avait fait référence, il n’a jamais été publié.

    « Je suis une personne de confiance, » m’a dit Brown, expliquant qu’il n’avait jamais vérifié l’historique de Zeynep Tufekci avant de lui parler. « Elle est définitivement plus journaliste que scientifique. Je n’étais pas d’accord avec elle, la façon dont elle l’a ensuite interprété : les masques fonctionnent. »

    « En fin de compte, notre rapport était bien fait, » a déclaré Brown. En ce qui concerne les modifications proposées au langage du rapport, Brown a expliqué que le résumé avait été rédigé par le personnel de Cochrane sous la responsabilité de Karla Soares-Weiser, et non de Tom Jefferson et des autres auteurs du rapport.

    « Elle s’est retrouvée prise dans la tourmente, » a déclaré Brown à propos de Karla Soares-Weiser, ajoutant que ses collègues l’avaient pressée car ils n’aimaient pas les conclusions selon lesquelles il n’y a pas de preuve que les masques fonctionnent. « Ce qui est vraiment difficile pour elle, en tant que rédactrice en chef. »
    Lecture suggérée
    Were masks a waste of time ?

    By Geoff Shullenberger

    En septembre dernier, Brown a clairement exprimé son point de vue sur le procédé scientifique lorsqu’il a envoyé un e-mail à l’organisateur d’une conférence qu’il donnait, indiquant que les masques « n’ont pas d’impact majeur au niveau communautaire lorsqu’ils sont promus comme une intervention en santé publique ». Il m’a également dit qu’un rapport scientifique récent paru dans les Annals of Internal Medicine complétait les conclusions de Cochrane. « Au final, les conclusions étaient les mêmes. »

    Mais alors que Cochrane a cessé d’attaquer son propre rapport sur les masques, The New York Times continue de promouvoir la déclaration selon laquelle « les masques fonctionnent » — malgré des preuves contraires. En mai dernier, le journal a publié un essai de John M. Barry de l’Université Tulane. Dans son article, Barry a écrit : « Les masques posent une question beaucoup plus simple. Ils fonctionnent. Nous savons qu’ils fonctionnent depuis 1917, lorsqu’ils ont aidé à protéger les soldats d’une épidémie de rougeole. »

    Pourtant, nous savons que ce n’est pas vrai. Même Barry le sait. Comme il l’a écrit dans son best-seller, The Great Influenza : « Les masques portés par des millions de personnes étaient inutiles tels qu’ils étaient conçus et ne pouvaient pas empêcher la grippe. Seule la prévention de l’exposition au virus pouvait le faire. »

    Mais comme cela est devenu évident, et comme Brown l’a confirmé lors de notre conversation, les masques ne relèvent plus de la science : « Au lieu de simplement rester du domaine de la science, c’est devenu une question politique. Et les gens se sont rangés d’un côté ou de l’autre, » a-t-il dit. « Et ils ont dit certaines choses, puis ils doivent soutenir ce qu’ils ont dit précédemment. Et ils s’enlisent de plus en plus. »

    Ce que The New York Times a fait a été d’adopter un avis scientifique — les masques fonctionnent ! — et de défendre cette notion comme un décret divin — en ignorant les preuves contraires et en attaquant des chercheurs comme Tom Jefferson qui ont passé des décennies à travailler sur un sujet autrefois obscur. « C’est ce que l’avenir nous réserve, » m’a dit Jefferson. « C’est un monde à l’envers. C’est la mort de la science. »

    Paul D. Thacker is a former congressional investigator who runs The Disinformation Chronicle newsletter, and was awarded a British Journalism Award for a series that investigated COVID-19 pandemic policies.

    #Zeynep_Tufekci #Masques #Cochrane #Polémique

    • https://unherd.com/about-unherd

      The Western world is divided and uncertain. In the realms of politics, morality, science and culture, establishment opinion is skittish, but assertive — quick to form a consensus and intimidate dissent into silence. Meanwhile, increasingly powerful anti-establishment voices are fast forming into their own tribes.

      UnHerd tries to do something different — and harder. We are not interested in contrarianism, or opposition for its own sake; but we make it our mission to challenge herd mentality wherever we see it.

      This may be to speak for people who are otherwise dismissed; to challenge lazy consensus; or to make the argument for dimensions of existence that are lost in the din. We seek out thinkers who can bring the broader wisdom of history, philosophy, science and religious thought to bear on the current moment.

      We try to give a platform to the overlooked, the downtrodden and the traduced; and to people and places that the world has chosen to forget.

      We have no allegiance to any political party or tradition. Our writers often disagree with each other. Our approach is to test and retest assumptions, without fear or favour.

      The effect, we hope, is to get a little bit closer to the truth — and to make people think again.

      Welcome to UnHerd.

      Dans la presse occidentale, quand on nomme les gens en général, on parle de « troupeau » alors que dans celle de tradition marxiste on évoquera plutôt « les masses laborieuses ». Deux salles, deux ambiances ...

    • @monolecte : ce « machin » est une histoire qui traîne aux Etats-Unis : "comment décrédibiliser Zeynep Tufekci, dont l’audience - notamment via The Atlantic ou le NYT - devient de plus en plus importante (et certes, elle peut parfois se prendre la grosse tête... mais ses interventions cnstruites - hors Twitter/X, donc - sont en général très instructives.
      La présentation de leur site est significative : "nous ne sommes pas (ce que Freud lisait très bien comme « nous voulons en fait ») là pour faire de l’opposition systématique".
      J’ai écrit un papier sur le rôle joué par Zeynep Tufekci lors de la pandémie du Covid.
      https://www.annales.org/enjeux-numeriques/2023/en-2023-03/2023-03-17.pdf
      Sur le débat spécifique des masques, il me semble que c’est surtout une question de regard à porter sur les statistiques. Le masque ne suffit pas si la proximité est longue, mais il est utile lors de passage. Et puis, même s’il s’avérait inutile du point de vue strictement médical - je doute... - il aurait toute son importance dans la construction d’une sortie de la crise du Covid. Quand le simple fait de sortir était interdit, le masque permettait de desserrer l’étau, et donc de reconstruire du vivre ensemble.
      Je ne suis pas toujours d’accord avec ce que je pointe : ce sont mes archives pour réfléchir.

    • Pourquoi je pense que c’est de la merde : ne définit pas ce dont il parle. Masque = rien.

      Pour parler d’efficacité, on distingue les ≠ masques. Le chirurgical a été utilisé à tort dans un contexte de pénurie, de panique et de méconnaissance du bousin. Il sert à protéger les autres des expectorations et des gouttelettes… et ne sert donc à rien dans le contexte d’une contamination en population générale par un bousin aéroporté.

      Résumer à « le masque ne sert à rien » est donc d’une extrême médiocrité intellectuelle : il faut parler des masques conçu pour lutter contre ce type de contamination : FFP2, FFP3, N95, etc.

      Il faut parler de la manière dont c’est porté et des contextes. Il faut parler de la qualité de l’air.

      Il faut aussi citer ses sources : des études démontrent que ça ne marche pas. Lesquelles, par qui, avec quel matos, dans quel contexte ?

      Parce que justement, les masques adaptés et bien portés ont claqué au sol tout ce qui est aéroporté.

      Donc, non seulement ce torche-cul est mensonger et diffamant, mais en plus, c’est dangereux.

    • Tout à fait.
      Mais je trouve que de plus en plus le discours de droite plus ou moins extrême utilise le modèle discursif qui fut celui de l’ultra-gauche pour diffuser ses idées. Cette article en est un exemple frappant.
      Cela fut vraiment sensible en France avec les anti-vax.
      Et le problème, quand on suit un peu les débats internes aux mouvements sociaux, c’est que ce mélange et confusionnisme semble marcher, permettant à des idées et des concepts d’extrême-droite d’infuser dans le monde associatif.
      Entre les stratégies du GRECE d’Alain de Benoist et les libertariens, le retournement linguistique est un danger auquel nous devons faire face. Et peut être même que la meilleure réponse serait de ré-inventer une formulation de gauche des problèmes, une manière nouvelle d’écrire et de penser le monde, loin des slogans faciles et des rodomontades qui ne font au final que de fortifier l’extrême-droite.
      Mais ce ne sera pas facile...

    • que les masques fonctionnent pour contrôler les virus

      Il y a ça aussi, avant même de distinguer de quels types de masque, en tout premier lieu parler de « les virus » n’a AUCUN sens, concernant la diffusion. Ya millions de virus différents, et ils se transmettent de plein de manières différentes. Donc avant de parler des solutions qui marchent ou pas, il faut déjà distinguer de quel virus ou famille de virus précise on parle, et là ensuite on peut dire cette solution réduit ou pas.

      Ensuite il y a effectivement de la même façon « les masques », qui ne veut autant rien dire que « les virus ».

      Et enfin il y a le « ça marche » ou pas qui fait un peu noir ou blanc, alors que pour quasiment toutes les solutions (y compris le vaccin), ya jamais de 100%, c’est juste « ça contribue à réduire un peu/beaucoup/fortement… mais à utiliser avec d’autres choses en plus ».

  • Une mesure inédite en #montagne, #Chamonix va restreindre les #Airbnb

    Le nombre d’Airbnb et autres #locations_saisonnières sera bientôt limité à Chamonix. Une mesure attendue par les locaux, qui font face à un afflux de touristes.

    Les boîtes à clés se multiplient devant les immeubles et les chalets du centre de #Chamonix-Mont-Blanc. Face au plus haut sommet d’Europe, ces objets symbolisent la forte augmentation des locations saisonnières de type Airbnb ces dernières années dans la vallée. « Le nombre de meublés de tourisme mis sur le marché est passé de 2 700 à 4 000 en quatre ans », dit Éric Fournier, maire de Chamonix et président de la communauté de communes de la vallée. Face à cette situation, les élus du conseil communautaire ont tenté de mettre un coup d’arrêt à cette dynamique. Le 25 juillet, une #délibération a été adoptée pour limiter le nombre de locations de courte durée dans les quatre communes de la vallée. Une première pour un territoire de montagne en France.

    Dès le 1er mai 2025, un seul bien en location saisonnière par personne physique sera autorisé à Chamonix et aux #Houches et deux biens à #Servoz. À #Vallorcine, de l’autre côté du col des Montets, il n’y aura pas de limitation du nombre de biens louables, mais les autorisations d’en faire une location saisonnière seront limitées à un an, avant d’être renouvelées.

    « Cette mesure s’inscrit dans un travail global pour maintenir l’habitat permanent dans la vallée. Une partie de notre #parc_immobilier s’érode vers les plateformes de #location_de_courte_durée, cela pose de plus en plus de problèmes pour les habitants locaux. Les offres de location à l’année sont rares et les #prix explosent », assure le maire sans étiquette.

    Les quatre communes de la vallée sont classées « #zones_tendues » depuis août 2023, et le prix de l’immobilier à Chamonix dépasse désormais les 10 000 euros le m2. Avec cette mesure, Éric Fournier souhaite retrouver « un #équilibre_social au niveau local. La vallée n’est pas un parc d’attractions et nous devons apporter des réponses à la #tension_immobilière et à la #fréquentation_touristique qui évolue très vite sur le territoire ».

    Concrètement, les propriétaires devront enregistrer leurs biens avant de les publier sur les plateformes comme Airbnb. « Nous avons passé des accords avec ces sites, et si certains ne respectent pas cet enregistrement, leurs biens seront supprimés des plateformes », assure le maire. Ce système des #immatriculations est déjà en vigueur dans d’autres villes comme Paris et permet notamment à celles-ci de connaître précisément le nombre de biens en location saisonnière et le profil des propriétaires.

    De son côté, Airbnb assure à Reporterre « [collaborer] depuis plusieurs mois avec la mairie de Chamonix sur le sujet ». « Nous continuerons à travailler avec ces villes afin de les accompagner au mieux dans la mise en place et le respect de ces règles proportionnées. »

    Bientôt tous concernés ?

    Cette #restriction s’adresse pour l’instant uniquement aux propriétaires physiques, mais ne concerne pas les entités morales comme les conciergeries ou les agences qui cumulent parfois plusieurs biens en location de courte durée. « C’est une première étape », déclare Éric Fournier, qui avait également fait voter en 2023 une #surtaxe des #résidences_secondaires qui représentent près de 70 % de l’habitat dans la commune. « Cette mesure finira par concerner tout le monde. Nous travaillons encore sur les questions juridiques pour être sûrs que ces mesures ne pourront pas être annulées. »

    Dans le département, une mesure similaire votée à #Annecy avait été suspendue en juillet 2023 par le tribunal judiciaire de Grenoble car jugée « trop restrictive ». Xavier Roseren, député de la 6e circonscription de Haute-Savoie pour le parti présidentiel Ensemble et natif des Houches, se réjouit également de cette mesure et entend poursuivre les efforts législatifs à l’Assemblée. Une proposition de loi transpartisane « visant à renforcer les outils de #régulation des #meublés de tourisme à l’échelle locale » devait être examinée en commission mixte paritaire, mais la dissolution du 9 juin a bouleversé le calendrier parlementaire.

    « Je suis très heureux que la vallée de Chamonix ait pris l’initiative de porter cette mesure sans attendre la promulgation de cette loi, déclare le député, très impliqué sur ces questions. Le texte devait également acter la création de zones réservées à l’#habitat_permanent, comme en Suisse, avec des quotas de résidences secondaires. » Le député souhaite également que la loi sur les passoires énergétiques s’applique aux locations de courte durée : « Il n’est pas normal que l’on puisse louer un bien non isolé sur Airbnb alors qu’on ne peut pas le louer en longue durée. On doit continuer à travailler sur la transition écologique et touristique dans nos vallées. »

    https://reporterre.net/Saturee-de-touristes-Chamonix-va-restreindre-les-Airbnb
    #régulation #tourisme

  • Zimbabwe : L’agroécologie paysanne transforme la communauté de Shashe

    Les semences et les variétés de semences inappropriées, la perte de biodiversité agroalimentaire, les intrants insuffisants, les sols dégradés et les sécheresses récurrentes ne sont que quelques-uns des nombreux facteurs ayant contribué à la faible productivité des cultures parmi les petits producteurs dans les communautés pauvres en ressources au Zimbabwe et dans une grande partie du sud global. Le changement climatique aggrave désormais ces menaces. L’École d’Agroécologie de Shashe pour les agriculteurs paysans offre un espoir.

    https://viacampesina.org/fr/zimbabwe-lagroecologie-paysanne-transforme-la-communaute-de-shashe
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/07/30/les-femmes-dans-la-lutte-contre-le-fondamentalisme-religieux-au-zimbabwe/#comment-61754

    #international #zimbabwe

    • Dans le contexte nazi au contraire une relation sexuelle avec des juves et juifs était punie suivant la gravité du crime qui dépendait du statut de l’auteur du crime de « Rassenschande ». Pour un SS la peine de mort était possible, les simples « ariens » risquaient l’internement dans les camps. On ne violait pas (en principe). On exterminait.
      Question d’honneur et de « Manneszucht ».

      Je ne vois rien de comparable en #Israel.

      #nazis #viol #guerre #antisemitisme

  • Les femmes dans la lutte contre le fondamentalisme religieux au Zimbabwe

    Une militante de la Marche Mondiale des Femmes au Zimbabwe présente un aperçu des impacts du fondamentalisme religieux sur la vie quotidienne

    Le fondamentalisme religieux est l’approche des groupes religieux qui cherchent à donner une interprétation littérale aux textes et livres originaux – tels que la Bible, le Coran et la Torah –, estimant que les enseignements tirés de cette lecture doivent être utilisés dans tous les aspects politiques, économiques et sociaux de la vie. La plupart des gens qui pratiquent ces religions se font dire qu’ils doivent avoir une stricte obéissance à la doctrine. En Afrique, la croissance accélérée de nouveaux groupements religieux dirigés par des soi-disant hommes de Dieu a exacerbé les croyances fondamentalistes et conduit au développement d’une logique sectaire. Là d’où je viens, plus de 80% de la population est chrétienne. Quoi qu’il en soit, nous avons une petite minorité de la population qui appartient à d’autres religions, telles que les religions africaines traditionnelles, ou des personnes qui n’ont aucune religion. Quand on regarde le contexte politique de cette population, on voit que les femmes sont majoritaires dans nos églises – des institutions qui sont plus patriarcales qu’autre chose.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/07/30/les-femmes-dans-la-lutte-contre-le-fondamental

    #feminisme #violence #zimbabwe

  • Privatbibliothek und Nachlass Familie Kuczynski| ZLB
    https://www.zlb.de/highlights/berlin-sammlungen/sammlungsuebersicht/familie-kuczynski


    Kuczynski, Jürgen
    1904 – 1997, Wirtschaftshistoriker


    Kuczynski, Robert René
    1876 – 1947, Statistiker

    Kuczynski, Marguerite
    1904 - 1998, Wirtschaftswissenschaftlerin; Übersetzerin

    Im Bibliothekskatalog erfasst: 64.989
    Im Verbundkatalog Kalliope erfasste Autographen: 27.248

    Die Anfänge dieser umfassenden Bibliothek gehen auf das 18. Jahrhundert zurück. Über sechs Generationen und trotz zweimaligen Exils (Frankreich 1846, England 1933 -1945) sammelte und bewahrte die Familie Kuczynski circa 70.000 Bücher und 35.000 Zeitschriften. Zuletzt wurde sie als Arbeitsbibliothek des Wirtschaftshistorikers Jürgen Kuczynski (1904-1997) und seines Vaters, dem bedeutenden Statistiker Robert René Kuczynski (1876-1947) ausgebaut und genutzt.

    Die Bibliothek ist in verschiedene Themenblöcke, wie beispielsweise Literatur zur Geschichte der Arbeiterbewegung und Sozialismustheorie, Wirtschaftsstatistik und Nationalökonomie, Philosophie und Religion, Geschichte, Belletristik sowie französische Literatur unterteilt. Sie enthält auch kommunistische Tarnschriften aus der Zeit des Nationalsozialismus und eine Kriminalromansammlung.

    Die Bibliothek wurde 2002 mit der Unterstützung der Kulturstiftung der Länder sowie der Deutschen Forschungsgemeinschaft von der ZLB erworben.
    Die in der Sammlung vorhandenen Bücher sind im Katalog recherchierbar. Wenn Sie darüberhinausgehende Recherchefragen zur Sammlung haben, können Sie uns hier oder direkt vor Ort im Lesesaal der Berlin-Sammlungen kontaktieren.

    Nachlass

    Der Nachlass gelangte zusammen mit der Bibliothek in die Zentral- und Landesbibliothek. Er beinhaltet Jürgen Kuczynskis gesamten handschriftlichen Nachlass mit privater, wissenschaftlicher und politischer Korrespondenz. Außerdem die Manuskripte seiner Werke und diverse Lebensdokumente. Weiter befinden sich auch der Nachlass des Statistikers Robert René Kuczynski sowie Dokumente der Wirtschafts- und Literaturwissenschaftlerin Marguerite Kuczynski, geborene Steinfeld (1904-1998), der Ehefrau von Jürgen Kuczynski und Nachlassteile früherer Generationen in der Sammlung.

    Bereitstellungsort: Lesesaal Berlin-Sammlungen

    #Arbeiterbewegung #Sozialismustheorie #Wirtschaftstheorie #Wirtschaftsstatistik #Geopolitik #Britische Geschichte #Deutsche Geschichte #1525-1998 #Monographien #Zeitschriften #Jahrbücher #Privatbibliothek #Nachlass

    Robert René Kuczynski
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Robert_Ren%C3%A9_Kuczynski

    deutscher Ökonom (1876-1947)
    ...
    wurde 1897 mit der Dissertation Der Zug nach der Stadt promoviert.
    ...
    Kuczynski war nie Mitglied einer Partei, wählte aber in der Weimarer Republik seit 1920 stets KPD, mit der Bemerkung, sie sei die am wenigsten unerträgliche Partei. 1926 erlangte er Prominenz als Leiter des Ausschusses, der das Volksbegehren zur Fürstenenteignung organisierte. Den Antrag zum Volksbegehren stellten dann beim Reichsinnenminister gemeinsam: Ernst Thälmann (KPD), Otto Wels (SPD) und René Kuczynski.

    Nach der Machtübernahme der Nationalsozialisten 1933 floh er auf Grund seiner jüdischen Herkunft mit rund 20.000 Büchern, der Hälfte der Familienbibliothek, nach Großbritannien. Dort lehrte er an der London School of Economics und wirkte als Berater für Bevölkerungsfragen im Kolonialamt. Im September 1943 erfolgte unter seinem Vorsitz die Bildung der Freien Deutschen Bewegung in Großbritannien. 1944 wurde ein dreiköpfiges Präsidium gebildet, dem er wiederum angehörte. Zusammen mit seiner Frau Berta geb. Gradenwitz hatte er sechs Kinder: Jürgen, Ursula, Brigitte, Barbara, Sabine und Renate.

    Verfahren Berta Kuczynski und Robert René Kuczynski, gegen das Deutsche Reich
    https://www.deutsche-digitale-bibliothek.de/item/5QPDQP57LVTJGCXDED234FP3Y6UYKSQO

    Archinform - Landhaus Kuczynski, Berlin
    https://deu.archinform.net/projekte/14212.mobi.htm

    Steglitz-Zehlendorf, Terrassenstraße 16
    https://www.deutsche-digitale-bibliothek.de/item/X5DKXFSM7R2Q6W4Z7SGTQGRPUAYOUWSK

    Das Wohnhaus Terrassenstraße 16 erscheint (...) großbürgerlich, bedient sich jedoch einer gänzlich anderen Architektursprache. 1913 von Muthesius entworfen, fiel es in die Zeit, in der er sich mit der Kritik des Architekten Friedrich Ostendorf (1871-1915) an der „Ungeordnetheit“ seiner früheren Landhäuser auseinanderzusetzen begann. Die von Ostendorf geforderte Rückbesinnung auf das biedermeierlich-bürgerliche Repräsentationsbedürfnis des beginnenden 19. Jahrhunderts kam hier in der Konzeption deutlich zum Ausdruck. Anstelle von Vielansichtigkeit trat die Ausbildung eines kompakten Baukörpers mit symmetrisch entwickelter, mittelzentrierter Schaufassade. Durch das Zurücksetzen des Gebäudes von der Straße und durch die - original erhaltene - Grundstückseinfriedung wird dieser Eindruck noch gesteigert. Auch der Grundriß wurde von Muthesius anders organisiert als bei früheren Häusern. Die Wohnräume gruppieren sich U-förmig um das ovale Mittelzimmer. Diese Direktorenvilla bezeichnete einen Wendepunkt im Werk von H. Muthesius.

    Denkmaldatenbank Landhaus Kuczynski
    https://denkmaldatenbank.berlin.de/daobj.php?obj_dok_nr=09075983

    Obj.-Dok.-Nr. 09075983
    Bezirk Steglitz-Zehlendorf
    Ortsteil Schlachtensee
    Adressen Terrassenstraße 16
    Denkmalart Baudenkmal
    Sachbegriff Wohnhaus & Gartenhaus
    Datierung 1913-1914
    Entwurf Muthesius, Hermann (Architekt)
    Ausführung Weinert (Architekt)
    Bauherr Kuczynski, Robert René

    OSM: Landhaus Kuczynski
    https://www.openstreetmap.org/way/118204788

    Edited 7/2024 by archINFORM
    Changeset #153144907

    Tags
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  • Alla ricerca di litio nei pozzi della #valle_di_Baccano

    I vecchi siti geotermici individuati da #Enel nel #Lazio potrebbero contenere importanti quantità del materiale critico fondamentale per la transizione. Due aziende australiane hanno già ottenuto i permessi di ricerca nonostante lo status di area protetta della zona. Promettendo un’estrazione a zero emissioni e impatti. Ma i dubbi sulla sostenibilità ambientale ed economica del progetto rimangono

    “Ecco, qui siamo al centro della valle. L’acqua non è presente, ma se facciamo una buca a neanche due metri troviamo la prima falda”, racconta Alessandro Mecali, geologo consulente del Parco di Bracciano-Martignano nel Lazio, facendo strada a piedi tra la vegetazione della valle di Baccano, chiusa a cerchio dalle colline.

    Siamo nel punto più basso di una conca che nasconde una potenziale miniera, un vecchio cratere vulcanico che fino al XIX secolo ospitava un lago, prosciugato dalla famiglia Chigi nel 1838. L’area è compresa nel Comune di Campagnano, 20 chilometri a Nord dal Grande Raccordo Anulare. L’intera valle è soggetta a vincolo paesaggistico ed è compresa tra due parchi regionali protetti: il Parco di Veio e quello di Bracciano-Martignano, appunto.

    Avanziamo tra le sterpaglie alla ricerca di qualche vecchio pozzo geotermico. Dopo un’ora di cammino, riusciamo a individuare quello che il ministero dell’Ambiente e sicurezza energetica denomina “Pozzo Cesano 8″. Mecali è raggiante: “Non avevo mai visto questi pozzi perché, quando sono stati realizzati, ero piccolissimo”. Un quadrato in cemento, quattro metri per quattro, immerso tra canne e arbusti secchi. Un pozzo anonimo, ma che potrebbe nascondere un tesoro.

    Negli anni Settanta del Novecento, l’Enel qui era impegnata con ricerche sull’energia geotermica. Gli studi rivelarono una forte concentrazione di litio in serbatoi d’acqua ad alte temperature sepolti nelle viscere della valle. Il progetto fu abbandonato, il litio geotermico ritenuto non troppo degno di nota e i vecchi pozzi furono cementati in attesa del domani. Quel domani è arrivato.

    Oggi il litio è chiamato “oro bianco”. È elencato tra le 34 materie critiche fondamentali alla transizione ed è uno dei materiali più ricercati al mondo poiché serve, tra altre cose, a immagazzinare energia nelle batterie delle auto elettriche. Basti pensare che nel 2022 è stato venduto per oltre 80mila dollari alla tonnellata.

    Proprio nel 2022 uno studio dell’Istituto di geoscienze e georisorse di Pisa (Igg) ha elencato le aree più promettenti per il litio geotermico in Italia. “Questo argomento è diventato molto attuale -spiega Andrea Dini, primo ricercatore dell’Igg-. Il nostro è un inventario. Non di miniere, perché quelle vengono aperte quando si sa che c’è un giacimento, ma delle zone più promettenti per il litio”.

    Il luogo che stiamo visitando, la caldera di Baccano, è appunto tra queste. “Siamo usciti con questo studio che ha smosso un po’ le acque. Ma l’argomento era già nell’aria”, commenta Dini. Tanto che questa valle ha attirato attenzione su di sé persino da oltreoceano.

    Due gruppi estrattivi australiani, la Vulcan Energy e l’Altamin, hanno ottenuto tra il 2021 e il 2022 permessi di ricerca di litio geotermico nella valle di Baccano. In particolare, la Vulcan ha già siglato contratti di fornitura con gruppi automobilistici e avviato una collaborazione con Enel green power, che detiene i dati delle vecchie ricerche ed è leader globale nella geotermia. Le società richiedenti stanno valutando i dati d’archivio senza esplorazioni geofisiche.

    Nel Lazio sono state approvate licenze di ricerca anche in altre località. “Nella richiesta presentata all’Ente parco, c’era una planimetria con una vasta area che andava da Sutri, Monterosi, Nepi, Campagnano, Formello e arrivava fino a Cesano”, racconta Marsilio Gregori, geometra del Parco di Veio. Lo incontriamo nella sede di Sacrofano, uno dei luoghi per i quali è stato chiesto un permesso di ricerca.

    Permessi che a volte suscitano dubbi. Nella valle di Baccano, in particolare, la Regione Lazio ha concesso due licenze contigue, stabilendo che non comportano interferenze con l’ambiente. Eppure, sono in molti a non fidarsi. “Non siamo per niente contenti di questa storia”. “Siamo contrari. Dovranno pur fare un sondaggio tra la popolazione”. “Da quanto ho capito, se vogliono espropriano”. “Io abito qui dietro. Non possiamo nemmeno collegarci alla rete del gas, perché siamo in area vincolata, e quelli pensano alla miniera di litio”. Sono gli umori raccolti tra i residenti della valle mentre, seduti al bar “Il Baccanale”, prendiamo un caffè prima di incamminarci. Ma il timore è fondato?

    Il sindaco di Campagnano, Alessio Nisi, dice che “per come viene descritto il modello di estrazione del litio in Italia e Germania, si tratta di una tecnica sostenibile che non impatta sull’ambiente”. Il progetto Zero carbon lithium si basa su una metodologia sperimentale, la Direct lithium extraction, e cioè la produzione di litio da acque geotermiche. Rispetto ai metodi tradizionali, ha un basso impatto ambientale e non produce emissioni. Quando si parla di estrazione di litio, viene in mente l’estensione delle cave australiane o le distese desertiche cilene. Un impatto inaccettabile in una zona come questa, con ampie aree protette.

    Per Dini, il ricercatore dell’Igg, non è così: “È un metodo molto meno impattante rispetto a quanto si vede nel deserto di Atacama, in Cile. Lì, l’impatto è enorme. Basta andare su Google Earth e ci si rende conto”. Qui si tratterebbe invece di individuare il giacimento in profondità e portare l’acqua ricca di litio in superficie con pozzi profondi a circuito chiuso. “L’acqua calda si fa passare attraverso un impianto industriale dove si estrae il litio in maniera selettiva. Rimane un fluido esausto che non viene rilasciato nell’ambiente, ma reimmesso in profondità nel giacimento per ricaricare il sistema”, conclude Dini.

    Il geologo Alessandro Mecali aggiunge una considerazione: “Quando si fa sperimentazione è fondamentale il monitoraggio continuo e verificare se ci sono abbassamenti del terreno. Altro discorso è l’impianto. Devono essere adottate tecniche innovative anche lì, visto che siamo dentro a un parco”. In teoria, la ricerca scientifica sembra escludere effetti negativi nell’uso di questa tecnica. Ma resta ancora tutto da vedere.

    “A oggi, si parla solo di ricerca, non di nuovi fori -riprende il geometra del Parco di Veio durante la nostra visita a Sacrofano-, c’è un vincolo di interesse paesistico nella valle di Baccano, ma con parere speciale delle autorità è aggirabile. In più, siamo tra due parchi. Secondo l’articolo 8, legge regionale 29/97, nelle aree protette è vietata l’estrazione”. Cerchiamo di capire che cosa potrebbe succedere se si dovesse passare a una fase estrattiva in zone protette. Per ragioni di pubblica utilità, la giunta regionale può autorizzare deroghe alle misure di salvaguardia, prescrivendo le modalità per tutelare i luoghi. La giunta potrebbe, cioè, approvare, a condizione che vengano rispettati limitazioni e controlli a spese del proponente. Ma il decreto legge sulle materie prime critiche del 25 giugno 2024, che adegua la normativa nazionale alle disposizioni europee, supera queste considerazioni: dalla data in cui la Commissione europea li riconosce come strategici, i progetti assumono la qualità di pubblico interesse nazionale e gli interventi necessari alla realizzazione sono “indifferibili e urgenti”.

    Il sindaco di Campagnano propone di individuare soluzioni a lungo termine, in un quadro di partenariato pubblico-privato, così da coinvolgere i Comuni interessati. “Che impatti positivi si vogliono immaginare per Campagnano? Se un’area ha una data risorsa, facciamo in modo di utilizzarla coinvolgendo il territorio in un percorso virtuoso”. Già perché la domanda latente sulla bocca di tutti è sempre la stessa: chi beneficerà di questa risorsa? Sarà equo il corrispettivo previsto a favore delle comunità locali? O forse le società minerarie dovranno ricorrere a incentivi pubblici per far fronte alla concorrenza globale? Ma, soprattutto, quanto litio si può estrarre da qui? Su questo risponde Alessandro Mecali di ritorno dall’escursione: “Dipende dalle dimensioni del serbatoio. Ci sono stratigrafie, i dati dell’Enel, si può calcolare”. Quindi occorre considerare costi-benefici e la durata operativa dell’impianto. “È quanto stanno valutando queste società”, conclude.

    Restano ancora molti nodi da sciogliere prima di vedere se l’oro della valle luccicherà davvero. Non ultima la questione del prezzo. Il formidabile crollo dei prezzi nel 2023 (circa -80%), e il protrarsi del ribasso nel 2024, è forse indicativo di una tendenza? L’offerta del minerale è stata così alta da aver superato la domanda. Si parlerà ancora di oro bianco?

    https://altreconomia.it/alla-ricerca-di-litio-nei-pozzi-della-valle-di-baccano
    #lithium #matières_premières #extractivisme #Italie #Baccano #Critical_raw_material_act (#Crma) #terres_rares #Latium #transition_énergétique #Parco_di_Veio #Parco_di_Bracciano-Martignano #Pozzo_Cesano_8 #caldera_di_Baccano #Vulcan_Energy #Altamin #Enel_green_power #licences #Alessio_Nisi #Campagnano #Direct_lithium_extraction #Zero_carbon_lithium #environnement #géothermie

  • #Pologne : les forces armées peuvent tirer sur des migrants sans responsabilité pénale

    En Pologne, la crise migratoire à la frontière avec la #Biélorussie continue de s’intensifier. Cet été, le gouvernement a mis en place une #zone-tampon complètement militarisée le long de la frontière pour empêcher les migrants de pénétrer dans le pays. Ce vendredi 12 juillet, le gouvernement a élargi les prérogatives des forces armées. Elles ont désormais le droit de tirer sur les migrants sans en être tenues responsables pénalement. Une mesure qui inquiète les humanitaires sur place.

    Tirer de façon préventive et à #balles_réelles sur quiconque tenterait de violer la frontière. Ce vendredi, les députés polonais ont levé la #responsabilité_pénale des #soldats désormais autorisés à tirer face aux migrants.

    Une erreur selon l’activiste humanitaire Kasia Mazurkiewicz, qui s’inquiète pour la vie des réfugiés : « En voyant quelqu’un dans la #forêt, on n’est pas en mesure de dire s’il représente une menace ou s’il s’agit d’une personne fuyant un pays en guerre, et qui cherche juste à survivre. Et il faut les traiter comme des humains. Or, on ne tire pas sur des humains ».

    Avec son association d’aide aux migrants, elle arpente régulièrement la forêt le long de la frontière, et craint désormais pour sa propre sécurité.

    « Pour nous, c’est très inquiétant, car on sauve des vies humaines, mais on a peur de se faire fusiller en portant secours aux autres. Désormais, on va réfléchir à deux fois avant d’aller sauver quelqu’un, car on sait qu’on risque nous-mêmes d’y rester ».

    Entre les forces armées et les activistes, les tensions sont au plus haut cet été. Cette année, plus de 18 000 personnes ont tenté de traverser illégalement la frontière. La zone tampon, elle, restera en vigueur au moins jusqu’au 13 septembre.

    https://www.rfi.fr/fr/europe/20240716-pologne-les-forces-arm%C3%A9es-peuvent-tirer-sur-des-migrants-sans-resp
    #tir #tirs #armes_à_feu #migrations #asile #réfugiés #tirs_préventifs #frontières #militarisation_des_frontières #responsabilité #armée

    • Greater use of firearms at the border with Belarus: PACE Rapporteur expresses deep human rights concerns at Polish draft law

      PACE rapporteur #Stephanie_Krisper (Austria, ALDE) has expressed concerns at the decision by the Polish government in June 2024 to enhance the operations of the armed forces, the police and the border guard in Poland in the event of a threat to state security. The draft law suggests that the use of firearms at the border be liberalised, and that soldiers be granted immunity when using such firearms in the border area.

      "The draft law risks running counter to human rights obligations of Council of Europe’s member states, including non-derogable rights such as the prohibition of torture,” said Ms Krisper.

      “These measures would supplement the ministerial regulation temporarily restricting access to the border area contiguous with Belarus, including for citizens, media, NGOs and parliamentarians, and which has significantly limited public oversight over the respect of human rights standards in this particular border zone.

      This decision by the government suggests that pushbacks and the use of firearms against individuals crossing the border will continue unsanctioned, in clear violation of the non-refoulement principle and the right to seek asylum. Non-derogable Convention rights such as the right to life, and the prohibition of torture and inhumane or degrading treatment, may also be at risk.

      The Polish government’s policy regarding the situation at the border with Belarus has been negatively assessed by the Polish Ombudsman, the UNHCR, and Polish human rights organisations.

      As stressed in Resolution 2555 (2024), ‘policies of deterrence have neither demonstrated their efficiency in enhancing domestic security nor strengthened the protection of civil liberties’. I call on the Polish government to cease work on this draft law and to implement human rights compliant border management policies.”

      https://pace.coe.int/en/news/9550/greater-use-of-firearms-at-the-border-with-belarus-pace-rapporteur-express

    • Pour repousser les migrants, la Pologne adopte une loi permettant aux garde-frontières de tirer plus facilement

      Le Parlement polonais a légiféré pour modifier les règles d’engagement des militaires polonais à la frontière avec la Russie et la Biélorussie après une série d’incidents impliquant des migrants.

      Cette loi a largement fait consensus chez les Parlementaires polonais. 401 députés ont voté en sa faveur, 17 y étaient opposés. Le Parlement a adopté un texte allégeant les règles d’engagement des militaires, garde-frontières et gendarmes aux frontières entre la Pologne, la Biélorussie et la Russie, qui sont soumises à une intense pression migratoire.

      Adopté en deuxième lecture le 11 juillet dernier, le texte exonère de toute responsabilité les militaires qui utilisent leurs armes à la frontière, en situation de légitime défense, mais aussi de manière préventive, lorsque la vie, la santé et la liberté des membres des forces de l’ordre sont menacées dans le cadre d’une « atteinte directe et illégale contre l’inviolabilité de la frontière de l’État ».

      Comme le rapporte le quotidien polonais Gazeta Wyborcza, le projet de loi a été très critiqué par certaines associations qui y voient un « droit de tuer ». Le journal polonais explique que le gouvernement avait d’abord prévu d’exonérer de toute responsabilité pénale des soldats pour tout acte constituant un crime commis lors d’une opération à la frontière. Le gouvernement a ensuite amendé lui-même son texte pour préciser les circonstances dans lesquels la responsabilité des militaires pouvait être allégée.

      Le Parlement polonais a légiféré après une série d’incidents impliquant des militaires polonais et des migrants. En mars, trois soldats polonais ont ainsi été poursuivis par la justice de leur pays pour avoir tiré à balles réelles sur des migrants qui traversaient la frontière biélorusse. Cette décision judiciaire avait suscité une forte réprobation dans l’opinion publique. Elle avait été dénoncée par de nombreuses personnalités politiques.

      En mai dernier, un soldat polonais est mort après avoir été poignardé alors qu’il tentait, derrière une clôture, d’empêcher des migrants de pénétrer sur le territoire polonais. L’événement avait provoqué une forte émotion en Pologne et même conduit le premier ministre Donald Tusk à déclarer que les forces de sécurité aux frontières pourraient désormais utiliser leurs armes face aux migrants. Le PiS, parti conservateur d’opposition à la coalition libérale au pouvoir avait accusé le gouvernement de « persécuter les soldats polonais » et de « déshonorer l’uniforme polonais », comme le rapporte aussi la Gazeta Wyborcza.
      17.000 tentatives de passage

      Moscou et Minsk, accusé de déstabiliser volontairement les frontières de l’UE, maintiennent une pression migratoire constante sur la Pologne depuis l’automne 2021 où une grave crise diplomatique avait éclaté entre l’UE et la Biélorussie. La France avait accusé le chef d’État biélorusse d’être derrière un « trafic » d’êtres humains « savamment organisé » avec des pays tiers, vers l’Union européenne, via la Turquie et Dubaï. L’Union européenne accuse les dirigeants de la Biélorussie d’orchestrer l’afflux de migrants.

      Selon les garde-frontières polonais, plus de 17.000 tentatives de passage illégal depuis la Biélorussie ont été détectées depuis le début de l’année. La Pologne prévoit de renforcer sa présence militaire à la fois avec l’enclave russe de Kaliningrad mais aussi avec la Biélorussie.

      Il s’agit de soutenir les garde-frontières mais aussi de renforcer la frontière orientale de l’Otan dans le contexte de la guerre d’Ukraine. « Actuellement, il y a près de 6000 militaires » mais « à terme, il y en aura jusqu’à 17.000, dont huit sur place et 9000 en réserve », prêts à y être déployés en 48 heures, formant « une force de réaction frontalière rapide », a précisé le chef de l’état-major de l’armée polonaise, le général Wieslaw Kukula. Dans le cadre de ce projet, Varsovie va investir plus de deux milliards d’euros dans la sécurité et la fortification de sa frontière avec la Russie et la Biélorussie, avait récemment déclaré le premier ministre Donald Tusk.

      https://www.lefigaro.fr/international/pour-repousser-les-migrants-la-pologne-adopte-une-loi-permettant-aux-garde-

    • Polish MPs allow security forces to use arms with impunity

      Polish lawmakers on Friday (26 July) voted to allow the security forces to use lethal weapons with impunity in response to active threats, including at the tense border with Belarus.

      The pan-European rights body Council of Europe and other activists had expressed concern that the police, border guards and soldiers would now be able to act — or even kill — without accountability.

      The bill, which still requires the president’s signature, was introduced after a Polish soldier was fatally stabbed on the Belarusian border.

      NATO and EU member Poland has accused Minsk’s ally Moscow of what it calls attempts to smuggle thousands of people from Africa to Europe by flying them to Russia and then sending them to the Polish border with Belarus.

      The new legislation “excludes criminal liability for the use of arms or direct force in violation of the rules” by the security forces if there was a threat to the safety of an individual or the country.

      The Council of Europe’s Commissioner for Human Rights, Michael O’Flaherty, voiced concern that the bill could “foster a lack of accountability and suggest a lack of commitment to human rights obligations”.

      It “may create a legal and policy framework that provides a disincentive for state agents deployed in the border areas, or in other situations within its scope, to act in respect of the rules on the proportionality in the use of force and firearms”, he added earlier this month.

      Polish lawyer and activist Hanna Machinska on Friday said that “the issue of national security cannot be a carte blanche for acts that violate human rights”.

      “Nothing justifies introducing rules that are a licence to kill, as some people have said,” she told TOK FM radio.

      Earlier this month Poland said it would boost its military presence and defence fortifications along its Belarusian border because of “constant provocations”.

      In June, a soldier on patrol at the border was stabbed through a five-metre-high metal fence that Poland had erected in 2022 to deter migrants.

      The Polish army also reported other attacks on troops at the border.

      https://www.euractiv.com/section/global-europe/news/polish-mps-allow-security-forces-to-use-arms-with-impunity

  • Zoé de Julie Timmerman. - WebThéâtre : : Actualité des spectacles, théâtre, opéra, musique, danse - Paris
    https://www.webtheatre.fr/Zoe-de-Julie-Timmerman

    Zoé de Julie Timmerman.

    On connaît Julie Timmerman pour ses pièces sur des sujets géopolitiques, Un démocrate qui évoque Edward Bernays, théoricien de la propagande, et Bananas (and kings), qui dénonce les régimes bananiers d’Amérique centrale. Cette fois elle puise dans son histoire personnelle pour créer le personnage de Zoé qui grandit dans une famille de comédiens avec un père bipolaire. Un sujet âpre mais qu’elle choisit de traiter avec distanciation et humour pour ne pas tomber dans le pathos.
    Zoé est aujourd’hui une femme de 43 ans. Elle avance sur le devant de la scène et se lance dans un monologue tourbillonnant où s’entrechoquent les souvenirs d’enfance de ses multiples activités et les paroles de ses parents. Le prologue se clôt sur un événement particulier : l’oubli un soir de mettre son appareil dentaire. Cette négligence provoque chez son père une réaction démesurée. Ce jour-là le père est en forme et Zoé « n’aime pas trop que son père soit en forme ». Le sujet est posé : la bipolarité de son père et les conséquences néfastes sur la famille.

    Au fil des trois actes, nous suivons la vie de Zoé de l’enfance à l’âge adulte et la progression de la maladie de son père. Elle grandit dans une famille fantasque. Sa mère, comédienne, gère tant bien que mal les choses du quotidien et supporte les comportements imprévisibles et excessifs de son mari qui peut passer de la joie à l’abattement le plus profond à tout moment. Le père de Zoé est un homme très cultivé qui a transmis à sa fille des connaissances inhabituelles chez une fillette. Ainsi la légende de Siegfried, l’Anneau Nebulingen, Wagner, Hugo, Shakespeare lui sont familiers. Elle apprécie cette culture et elle la partage avec Victor, un camarade rencontré à l’école qui l’accompagnera toute sa vie et qui l’aidera à surmonter bien des difficultés et à reprendre confiance en elle. La relation de Zoé avec ses parents est complexe et soumise aux crises du père. Sans aucun doute, l’amour est présent au sein de cette famille mais comment trouver son équilibre, se construire pour une gamine quand son père passe de l’euphorie à un état dépressif à tout moment. Elle va donc consulter un psy, ce qui donne lieu à une scène drôle particulièrement réussie. Par petites touches, Julie Timmerman construit cet univers chaotique où la tension grandit à mesure que l’état du père s’aggrave et rende la cohabitation impossible. La séparation avec le père est difficile pour Zoé qui culpabilise de ne pas l’avoir sauver. Les crises d’angoisse, l’absence de considération de soi vont perturber longtemps Zoé qui heureusement aura une soutien sans faille de Victor pour surmonter ses doutes. Zoé adulte regarde son enfance avec distance et la tendresse accompagne le regard qu’elle porte sur ses parents défaillants mais aimants.
    Le sujet est grave mais le traitement est léger, inventif et souvent très drôle. Plusieurs scènes sont vraiment amusantes et l’écriture précise, évocatrice, laisse une place importante aux répliques comiques même si la situation l’est moins. La mise en scène très dynamique participe aussi à créer le recul nécessaire pour éviter tout pathos ou didactisme. La réussite du spectacle repose aussi sur le talent des comédiennes Alice Le Strat ( Zoé) et Anne Cressent (la mère) et des comédiens Mathieu Desfemmes (le père) et Jean-Baptiste Verquin (Victor , le psy, Mamie Léa, un infirmier, la mort). Ils sont tous formidables et rendent leurs personnages attachants, comiques et émouvants.

    Zoé de Julie Timmerman
    Mise en scène : Julie Timmerman
    Avec : Anne Cressent, Mathieu Desfemmes, Alice Le Strat et Jean-Baptiste Verquin et les voix de Alain Françon, Alphonse et Basile Rongier, Plume et Louise Petit Cressent, Arthur Verquin, Orso Franceschi, Nina Laurent
    Dramaturgie : Pauline Thimonnier
    Collaborateur artistique et conseiller musical : Benjamin Laurent
    Assistante à la m.e.s. : Véronique Bret
    Scénographie : James Brandily assisté de Laure Catalan, Lisa Notarangelo
    Lumières : Philippe Sazerat
    Costumes : Dominique Rocher
    Création sonore : Xavier Jacquot assisté de Paul Guionie
    Construction du décor : Agnès Champain, Benjamin Bertrand
    Crédits photos : Pascal Gély et Deyan Bussière

    Festival OFF Avignon
    Du 29 juin au 21 juillet (relâche le mardi)
    11H, durée 1h30

    La Factory – Théâtre de l’Oulle
    19, place Crillon, 84000 Avignon

    Le livre : https://cfeditions.com/zoe

    #Julie_Timmerman #Zoé

  • #Montagne : Comment la station de #La_Clusaz pompe l’#eau de source illégalement

    Pendant plus de 20 ans, La Clusaz a pompé l’eau d’une source pour fabriquer de la #neige_artificielle... sans autorisation. Une #enquête judiciaire de l’Office français de la biodiversité dévoile comment la célèbre station des Alpes a installé ce système coûteux. Des #captages irréguliers ont par ailleurs été découverts sur les trois autres retenues exploitées par la commune haute-savoyarde pour alimenter ses pistes. Révélations.

    Fallait pas arroser les pétunias... En juillet 2022, la commune de La Clusaz a été prise en flagrant délit par l’Office français de la biodiversité (OFB) alors que les restrictions interdisaient l’arrosage. Cet été-là, la Haute-Savoie vit un épisode de chaleur intense.

    L’alerte sécheresse a été déclenchée et les restrictions d’eau ordonnées dans tout le département, conformément aux mesures prises dans ce type de situation : interdiction d’abreuver les plantes municipales mais surtout de remplir les retenues collinaires, ces ouvrages qui stockent l’eau des montagnes pour fabriquer de la neige de culture. Mais, surprise, les agents de l’OFB constatent que la station a arrosé ses bosquets en puisant dans la retenue du Lachat, et que celle-ci est toujours alimentée en eau.

    Un circuit secret

    En inspectant les installations, la police de l’environnement découvre un dispositif secret : la commune a mis en place un système souterrain illégal pour capter l’eau de la source du Lachat, la diriger vers un local étiqueté « neige de culture », puis la pomper vers la retenue... Or ce dispositif n’a jamais été autorisé et n’est nulle part mentionné sur les plans d’aménagement.

    Une réflexion poussée

    « Il s’agit d’une installation complexe caractérisant le fait qu’une réflexion poussée et des investissements importants ont été mis en œuvre par la commune », constate le procès-verbal de l’OFB.

    Pour La Clusaz, cette enquête judiciaire, et ce qu’elle dévoile, tombe au plus mal. Ces dernières années, la station - en première ligne dans la candidature française pour l’accueil des JO d’hiver de 2030 - est devenue à son corps défendant un symbole : celui de l’accaparement de l’eau au profit de l’industrie du ski et des sports d’hiver.

    La collectivité s’est battue pour faire creuser sa cinquième retenue collinaire, sur le plateau de Beauregard. Mais les travaux ont été entravés par l’implantation d’une ZAD, puis la suspension par le tribunal administratif de Grenoble de l’arrêté préfectoral d’autorisation. Résultat, en septembre 2023, le maire de La Clusaz Didier Thévenet a été contraint d’annoncer le gel du projet en attendant que les juges se prononcent définitivement sur le dossier. Malgré ce contretemps fâcheux, l’édile ne s’était pas démonté. « Nous ne lâchons rien, a prévenu Didier Thévenet. Nous allons muscler notre projet, dans le respect de la justice et de la loi ».

    L’eau, un vrai sujet

    Ce beau principe (le respect de la loi) n’a pas été appliqué à ses précédentes retenues d’eau. Blast a eu accès à l’enquête judiciaire menée par l’OFB. Ces investigations démontrent que La Clusaz a pompé illégalement l’eau de la source de Lachat de 2000 à 2023 pour alimenter la retenue du même nom, qu’elle aurait pu déclarer ce prélèvement illégal, à plusieurs occasions, et encore que l’adjoint responsable des retenues d’eau n’a jamais cherché à comprendre leur fonctionnement.

    Sollicitée par Blast, la municipalité minimise : « Il n’y a plus de sujet. Nous sommes en médiation avec l’OFB et des mesures correctives ont été prises. »

    Il faut savoir que, à La Clusaz, l’industrie du ski nourrit la vallée. Les remontées mécaniques ont rapporté 25,3 millions d’euros de chiffre d’affaires à la commune en 2023. Et la station doit accueillir l’épreuve de ski de fond des Jeux olympiques d’hiver 2030 et ses nombreux visiteurs. Un tel pactole, ça se protège.

    Construite en 2000, la retenue du Lachat est destinée exclusivement à produire de la neige artificielle. Si les prélèvements illégaux ont pu commencer dès sa construction, ils n’ont été enregistrés qu’à partir de 2014 avec l’installation d’un compteur. De 2014 jusqu’en juillet 2023, date de la fermeture définitive du dispositif de prélèvement, 135 108 m³ d’eau ont été siphonnés illégalement. Malgré l’engagement de la commune à ne plus prélever d’eau après l’intervention de l’OFB à l’été 2022, La Clusaz a encore capté 5 020 m³ supplémentaires en 2023.

    L’enquête de l’OFB conclut que La Clusaz « a délibérément capté la source du Lachat » sans jamais déclarer cet ouvrage à la direction départementale des territoires (DDT) de la Haute-Savoie, chargée d’instruire l’arrêté qui encadre la retenue.

    La station de ski a pourtant eu plusieurs opportunités pour indiquer ce prélèvement. Elle aurait pu le faire en 2011, ou en 2014 quand elle a demandé, puis modifié, une autorisation d’extension de la retenue.

    « La commune a parfaitement connaissance de la manière de procéder et aurait pu à cette occasion informer la DDT des modifications d’alimentation en eau de la retenue », pointe l’Office français de la biodiversité. Mais, au contraire, « l’ouvrage de prélèvement de la source du Lachat a été modifié à plusieurs reprises sans aucun accord de la DDT, et à défaut des prescriptions réglementaires. »

    La Clusaz se fiche des milieux naturels

    La Clusaz a exploité la retenue sans détenir aucune autorisation environnementale. Elle s’est ainsi épargnée d’engager des dépenses pour appliquer la séquence « ERC » (éviter, réduire, compenser), qui vise à atténuer les atteintes à l’environnement. Ces coûts sont estimés à 27 000 euros par l’OFB. Ils ne prennent pas en compte ceux de l’étude d’impact qui aurait dû être menée. Sans cette analyse, les dégâts provoquées pendant 23 ans sont impossibles à mesurer.

    En revanche, il est certain que cet accaparement de l’eau a bouleversé les milieux naturels. Durablement : « Lorsqu’ils interviennent en période naturelle de basses eaux tel qu’en période de sécheresse, les prélèvements accélèrent le phénomène de déficit hydrique et en accentuent l’ampleur », souligne le rapport de l’OFB. Avec, pour principales conséquences, « la fragmentation des milieux aquatiques ou la rupture de la continuité écologique, l’élévation de la température de l’eau, la modification physico-chimique de l’eau, la modification de la végétation aquatique et l’assèchement des linéaires ». C’est justement pour ces raisons que les ouvrages qui prélèvent de grandes quantités d’eau sont soumis à des dossiers de déclarations ou d’autorisation. Ils doivent maintenir un débit réservé, autrement dit qui garantit la circulation et la reproduction des espèces aquatiques locales.

    Les prélèvements à La Clusaz impactent le cours d’eau dont l’état écologique est classé « moyen » par le Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (le SDAGE) du bassin Rhône-Méditerranée (2022-2027), dont l’objectif est de pouvoir le reclasser à la case « bon ». En prélevant 24 734 m³ d’eau en 2022, La Clusaz « concourt à la non-atteinte des engagements pris par la France dans le cadre de l’atteinte du bon état écologique fixé par la DCE et, en même temps, contribue au déséquilibre du fonctionnement des milieux aquatiques », observe la police de l’eau et des espaces naturels.

    Pas une priorité pour la commune

    Cerise sur la retenue, en tirant l’eau « au point géographique le plus en amont possible », c’est l’ensemble du régime hydrologique et des habitats en aval qui sont affectés. Dont une zone humide créée... par La Clusaz pour compenser l’extension de la retenue du Lachat, réalisée en 2011. « Les installations en place mettent en évidence que le maintien dans un bon état des écosystèmes aquatiques n’est pas une priorité pour la commune », conclut l’enquête judiciaire.

    L’adjoint aux retenues n’y connaît rien

    À la mairie, l’annonce de la mise à jour de cette installation illégale a été prise avec une légèreté déconcertante. Auditionné à plusieurs reprises par l’OFB, Didier Collomb-Gros, l’adjoint en charge de la gestion des retenues collinaires, a fourni des explications lunaires. Élu en 2007, délégataire des retenues collinaires depuis 2020, cet artisan à la retraite - qui loue des appartements meublés - semble découvrir ses fonctions et n’avoir aucune envie d’en parler.

    Venez me chercher avec les menottes

    Convoqué par téléphone à une audition libre, Didier Collomb-Gros « semble très contrarié de notre appel », relève le rapport de l’OFB. L’adjoint s’emporte : « Convoquez-moi, je verrais si je viens » ; « si vous avez rien d’autre à foutre » ; « au pire venez me chercher avec les menottes, on verra bien »...

    Contacté également par Blast, l’élu nous a indiqué « ne pas être habilité » à nous répondre, avant de nous raccrocher au nez.

    L’adjoint bravache s’est finalement rendu au siège de l’OFB le 19 avril 2023. Il y a assuré que l’installation illégale était connue des services techniques de la préfecture depuis l’an 2000. Mais l’élu n’a produit aucun document pour corroborer ces affirmations. Et la mairie est tout simplement incapable de fournir un plan détaillé de la retenue.

    « On doit l’avoir, mais il faut qu’on fasse des recherches », botte en touche l’élu. Et l’OFB observe avec circonspection que, « selon les questions posées en audition », la commune « complète au fur et à mesure le schéma synoptique de fonctionnement des installations ».

    Un tas de questions

    Lors de sa deuxième audition le 9 octobre 2023, plus d’un an après les premières découvertes, Collomb-Gros se montre incapable de répondre aux interrogations des policiers sur l’installation ou sur le montant de ses investissements. « Vous me posez un tas de questions que je ne peux pas répondre (sic). Ces travaux datent de dix ans », évacue-t-il.

    L’audition tourne rapidement au supplice. « À votre prise de fonction en 2020, avez-vous fait des recherches sur la gestion des ouvrages ? », interroge l’OFB. « Aucune », répond l’élu, qui avoue n’avoir pris « aucune décision, ni note » pour s’assurer que la commune respecte l’arrêté d’autorisation de l’installation.

    Et ben, on voit que non

    La suite est proprement stupéfiante. Question : « Comment expliquez-vous les contradictions / approximations dans vos déclarations alors que ça fait un an que les premières constatations ont eu lieu ? » Réponse : « Encore une fois je vais dire que je ne comprends pas la situation » ; Question : « Vous êtes-vous donné les moyens pour comprendre la situation depuis un an ? » Réponse : « Pas de réponse de ma part » ; Question : « Pensez-vous avoir une connaissance suffisante du fonctionnement des installations de prélèvement de la retenue du Lachat pour assurer cette responsabilité ? » Réponse : « Et ben, on voit que non. »…

    Une méconnaissance volontaire

    Forcément, après cette prestation, le verdict de l’OFB est plutôt sec. L’audition, notent les fonctionnaires, « met en évidence une méconnaissance volontaire des prescriptions réglementaires de l’arrêté d’autorisation de la retenue du Lachat et la volonté manifeste de n’en prendre aucune ».

    Interrogée par Blast sur le manque de connaissances techniques des dossiers dont son adjoint à la charge, la commune de La Clusaz botte en touche : « M. Collomb-Gros a des services techniques sur lesquels s’appuyer pour connaître la réglementation. » Est-ce donc... la faute des services techniques ? « Nous n’avons pas dit ça », répond la station.

    Olympisme, menaces pénales et autres retenues

    Cette affaire révélée par Blast tombe au pire moment. En avril 2024, le Comité olympique international (CIO) était en visite pendant 5 jours dans les Alpes françaises pour étudier leur candidature à l’organisation des JO d’hiver de 2030. Les membres de la délégation ont fait notamment une halte à La Clusaz, sur le site qui doit accueillir l’épreuve de fond.

    Le suspens doit prendre fin en principe la semaine prochaine avec une décision attendue le 24 juillet, à l’occasion de la tenue à Paris de la 142è session du CIO, à la veille de l’ouverture des Jeux de Paris. Officiellement, la question environnementale - et celle qui va avec de l’acceptabilité par l’opinion publique - est prise en compte dans les critères pour décider de l’attribution. Dans d’autres pays, les populations ont été consultées par référendum ou ces consultations envisagées, comme en Suède et en Suisse (1). Rien de tel en France où le lobby du ski s’est mobilisé d’un seul homme pour s’engouffrer dans l’initiative prise par les présidents de région Laurent Wauquiez (AURA) et Renaud Muselier (PACA). Les Alpes françaises sont seules en lice pour décrocher la timbale.

    De leur côté, Didier Collomb Gros et La Clusaz risquent des amendes pénales de 5e classe (1 500 euros) pour « non-respect du projet fondement de l’autorisation ou de la déclaration d’une opération nuisible à l’eau ou au milieu aquatique » et pour « exercice d’une activité nuisible à l’eau ou au milieu aquatique sans respect des prescriptions de l’arrêté d’autorisation des arrêtés complémentaires ». Ils encourent ainsi jusqu’à 75 000 euros d’amende pour « exploitation sans autorisation d’une installation ou d’un ouvrage nuisible à l’eau ou au milieu aquatique ».

    Le prélèvement illégal sur la source du Lachat enfin stoppé, la station de La Clusaz n’a pourtant pas connu de répit : selon nos informations, des captages irréguliers ont également été découverts en mai, puis juillet 2023 par l’OFB sur les trois autres retenues exploitées par la commune haute-savoyarde. Ceux-là aussi ont été fermés, affirme la collectivité.

    « L’eau est un bien précieux, nous faisons aujourd’hui attention à être irréprochables », assure La Clusaz à Blast. Les promesses n’engagent que ceux qui y croient

    (1) Deux pays que le CIO a finalement préféré écarter.

    https://www.blast-info.fr/articles/2024/info-blast-montagne-comment-la-station-de-la-clusaz-pompe-leau-de-source-
    #ski #stations_de_ski #France #Alpes #Lachat #neige_de_culture #illégalité #industrie_du_ski #ZAD #plateau_de_Beauregard #Didier_Thévenet #justice #remontées_mécaniques

  • Kenya’s protests played out on walkie-talkie app Zello - Rest of World
    https://restofworld.org/2024/zello-walkie-talkie-kenya-protests

    Nairobi witnessed massive protests in June as thousands of young Kenyans came out on the streets against a proposed bill that would increase taxes on staple foods and other essential goods and services. At least 39 people were killed, 361 were injured, and more than 335 were arrested by the police during the protests, according to human rights groups.

    Amid the mayhem, Zello, an app developed by U.S. engineer Alexey Gavrilov in 2007, became the primary tool for protestors to communicate, mobilize crowds, and coordinate logistics. Six protesters told Rest of World that Zello, which allows smartphones to be used as walkie-talkies, helped them find meeting points, evade the police, and alert each other to potential dangers.

    Digital services experts and political analysts said the app helped the protests become one of the most effective in the country’s history.

    According to Herman Manyora, a political analyst and lecturer at the University of Nairobi, mobilization had always been the greatest challenge in organizing previous protests in Kenya. The ability to turn their “phones into walkie-talkies” made the difference for protesters, he told Rest of World.

    “The government realized that the young people were able to navigate technological challenges. You switch off one app, such as [X], they move to another,” Manyora said.

    Zello was downloaded over 40,000 times on the Google Play store in Kenya between June 17 and June 25, according to data from the company. This was “well above our usual numbers,” a company spokesperson told Rest of World. Zello did not respond to additional requests for comment.

    “None of us saw this coming,” Moses Kemibaro, CEO of Nairobi-based digital strategy firm Dotsavvy Africa, told Rest of World. “In this instance, however, what we saw was unprecedented in terms of the scale … The young people are able to use technology in a way the older generation did not anticipate.”

    Zello has been used during emergencies, disaster management, and protests in several parts of the world. In 2014, the app featured prominently in Venezuela’s anti-government demonstrations, allowing people to communicate anonymously. In 2017, rescuers used Zello to find and save at-risk people in the eye of a hurricane in Texas.

    The same year, protesters in Canada used it to organize blockades, while the Russian government blocked Zello after a group of truckers used it to organize a three-week strike.

    Kenyan protesters “needed to move and coordinate things quickly and that’s exactly why they used the app,” Kemibaro said. “It is better than WhatsApp groups because it is instant. The app is mostly used in logistics but in this instance, it was used in something completely different.”

    Zello downloads have declined since the first week of the protests. Kemibaro said the app’s usage in Kenya will further taper off as the protests die down. “Zello was the right product, the right platform, at the right time and scenario. I don’t know if it has the longevity to go beyond that,” he said.

    #Outils_numériques #Mouvement_social #Kenya #Zello

  • Plomb, arsenic... 16 #métaux_lourds détectés dans des #tampons

    C’est un objet du quotidien pour des millions de #femmes à travers le monde. Une étude de l’université de Californie à Berkeley publiée début juillet dans la revue Environment International (https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0160412024004355) révèle la présence de plus de seize métaux dans les tampons : de l’#arsenic, du #cadmium, du #chrome, du #zinc ou encore du #plomb. Les scientifiques ont analysé quatorze marques commercialisées aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Grèce.

    Le plomb est l’élément qui inquiète le plus les auteurs de l’étude, tant les quantités mesurées (120 nanogrammes par gramme) sont « alarmantes », explique Jenni A. Shearston au journal Le Monde. « Nous ne savons pas encore si le plomb peut s’échapper du tampon, ni s’il peut être absorbé par le corps, ni en quelle quantité. » En cas de présence dans l’organisme, le plomb attaque le système neurologique et peut provoquer ou aggraver des maladies psychiques.

    Les produits élaborés à partir de #coton_bio ne font pas exception, les concentrations d’arsenic sont même plus élevées que dans leurs équivalents conventionnels.

    #Glyphosate, #dioxines, #phtalates… Déjà l’an dernier, 60 Millions de consommateurs avait révélé la présence de 9 contaminants (https://reporterre.net/Tampons-serviettes-Des-produits-toxiques-malgre-des-labels-verts) soupçonnés d’être cancérigènes, toxiques pour la reproduction ou perturbateurs endocriniens dans 24 modèles de tampons, #serviettes et #protège-slips jetables testés par le journal.

    https://reporterre.net/Plomb-arsenic-16-metaux-lourds-detectes-dans-des-tampons
    #menstruations #toxicité