• Penser le politique par les #déchets

    Instruments et territoires de la gouvernance des déchets au #Liban
    Instruments and spaces of waste governance in Lebanon
    Jihad Farah et Éric Verdeil

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    Réparer, recoudre, restaurer… Des collectivités locales en tâtonnement
    Repair, sew up, restore… Local communities in the process of trial and error
    Julie Gobert et José-Frédéric Deroubaix

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    #Récup', #glanage, #zéro_déchet : une nouvelle conception du politique ?
    Recycling, gleaning, zero waste : a new conception of politics ?
    Isabelle Hajek

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    La triple politisation de la #tarification_incitative. Rapports de force, réagencements et effets d’un instrument politique
    The triple politicization of incentive pricing. Power relations, rearrangements and effects of a political instrument
    Kevin Caillaud et Renaud Nougarol

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    De la réglementation aux relations d’affaires, actions et instruments de publicisation de la gestion des #gravats [Texte intégral]
    From regulations to business relations, actions and publicity tools for rubble management
    Laëtitia Mongeard

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    Service public ou communs ? Les limites mouvantes de la #gestion_des_déchets dans les pays du Sud
    Public service or Commons ? Shifting boundaries of solid waste management in the Global South
    Mathieu Durand, Jérémie Cavé et Irène Salenson

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    Quand les déchets bousculent la politique locale d’une ville intermédiaire en crise (#Dolisie, #Congo)
    Une approche par la recherche – action
    When waste upsets the local politics of an intermediate city in crisis (Dolisie, Congo). A research - action approach
    Adeline Pierrat, Florian Marchadour et Renaud Colombier

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    The politics of waste picking : reflections from the upscaling of a co-management model for recyclable waste in Buenos Aires (Argentina) [Texte intégral]
    Les politiques de #collecte_des_déchets : réflexions de la montée en gamme d’un modèle de #cogestion des #déchets_recyclables à #Buenos_Aires (#Argentine)
    Sebastián Carenzo et Santiago Sorroche

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    Faire collectif avec les déchets : essai sur l’ordre public #rudologique
    Working collectively with waste : an essay on rudological public order
    Rémi Barbier

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    La politisation des déchets en #Campanie. Conversation à trois voix
    Entretien avec #Claudia_Cirelli et #Fabrizio_Maccaglia
    The politicization of waste in Campania. Three voices conversation
    Marco Armiero, Giacomo D’Alisa et Salvatore Paolo De Rosa

    https://journals.openedition.org/geocarrefour/16173

    #revue

  • #Léonore_Moncond’huy, une maire écologiste qui ne fait pas de vagues

    Elue en juin, la jeune édile #EELV de #Poitiers, ancienne scoute, place les idéaux de #concertation, de #bienveillance et d’#exemplarité au cœur de sa #gouvernance.

    Comment faut-il appeler Léonore #Moncond'huy ? Madame le maire, madame la maire, madame la mairesse ? Inévitable question dès lors qu’une femme prend les commandes d’une commune. La première intéressée l’a posée directement aux habitants de Poitiers. C’était une semaine avant le premier tour des municipales, le 8 mars, date de la Journée internationale des droits des femmes. Sondées par son équipe de campagne sur un marché du centre-ville et dans un quartier populaire, 430 personnes ont placé en tête « madame la maire . « C’était aussi ma préférence. Mais, si une autre appellation avait été choisie, je l’aurais tout aussi bien adoptée », confie la nouvelle élue.

    L’anecdote paraîtrait anodine si elle ne témoignait pas de l’importance qu’accorde Léonore Moncond’huy à la démocratie locale, l’un des trois « piliers » de sa campagne victorieuse, avec l’écologie et la justice sociale. En battant le maire sortant Alain Claeys (Parti socialiste, PS), le 28 juin, la tête de liste Europe Ecologie-Les Verts (EELV) du projet Poitiers collectif a défié tous les pronostics, au sein même de sa famille politique. Le PS détenait la ville depuis 1977. Jamais Poitiers (88 000 habitants) n’avait été dirigé par une femme. Et jamais par quelqu’un d’aussi jeune : 30 ans.

    Son score flatteur 42,83 % contre 35,60 % pour Alain Claeys et 21,56 % pour le candidat La République en marche (LRM), Anthony Brottier a jeté une lumière vive sur cette inconnue, simple conseillère régionale de la Nouvelle-Aquitaine. L’une de ses toutes premières mesures n’a fait qu’accentuer la curiosité à son égard : en décidant de baisser d’un tiers son indemnité de maire, ramenée à 3 500 euros net par mois afin de réduire l’écart avec les conseillers municipaux , Léonore Moncond’huy a vu son nom faire le tour du Web.

    « Cela me plaisait d’envoyer un message de sobriété », raconte-t-elle ce matin-là, derrière la façade Second Empire de l’hôtel de ville. Un vitrail représentant Aliénor d’Aquitaine illumine le salon d’honneur, situé au même étage que son bureau. Dans un coin, un éventail de photos personnelles : n’y figurent ni parent, ni enfant, ni même de selfie avec une personnalité politique. Mais uniquement des clichés de l’équipe de campagne.

    « Biberonnée à l’éducation populaire »

    Sacrée campagne, au demeurant. Sa victoire, Léonore Moncond’huy la doit autant à un phénomène de dégagisme, qui a mis fin au règne d’Alain Claeys, en place depuis 2008, qu’à une stratégie électorale innovante, dont la matrice est l’éducation populaire. Scoute depuis l’âge de 11 ans chez les Eclaireuses et Eclaireurs unionistes de France, elle a gravi tous les échelons au sein de cette association protestante centenaire, de « louvette » à membre du conseil d’administration poste dont elle démissionnera d’ailleurs prochainement, tout comme de son mandat régional, afin de se consacrer pleinement à Poitiers.

    « J’ai été biberonnée à l’éducation populaire, qui a davantage nourri mon parcours politique que ne l’a fait mon parcours académique », confie cette multidiplômée deux licences, deux masters qui travaillait jusqu’ici comme coordinatrice de projets dans un bureau d’études oeuvrant dans l’aide au développement. Créé par un petit groupe d’amis non encartés, à l’exception d’elle, Poitiers collectif s’est donné des airs de laboratoire politique, deux ans durant. Son credo : transposer à une campagne électorale des techniques empruntées aux mouvements de jeunesse.

    Ont ainsi été mis en oeuvre toute une gamme d’ « outils d’intelligence partagée » - « gestion par consentement », « élection sans candidat », « communication bienveillante », « cercles de médiation » -, bien connus des responsables de MJC et de centres socioculturels. « L’idée était de casser les codes du passé afin de redonner confiance aux électeurs dans la politique », explique l’ex-directeur de campagne, Charles Reverchon-Billot, salarié d’une association d’éducation populaire et compagnon de Léonore Moncond’huy à la ville.

    Déclinée à travers moult tables rondes, manifs à vélo et autres happenings, la méthode a bousculé les habitudes politiciennes, Poitiers collectif refusant par exemple de dénigrer les listes concurrentes, pour mieux communiquer sur son programme. « On nous a taxés de Bisounours », s’en désole encore Léonore Moncond’huy, elle-même nommée tête de liste à l’issue d’un processus très emblématique de cette nouvelle façon de faire.

    Fin 2019, une réunion « houleuse » de cinq heures, passée notamment à remplir des fiches types sur le profil du candidat idéal, était alors arrivée à ses fins : coopter une ou un postulant qui n’avait pas eu le droit de s’autodéclarer préalablement. Une voix s’était levée, dans la nuit, pour proposer le nom de Léonore Moncond’huy, malgré son « double handicap » d’être adhérente à un parti (sacrilège !) et de posséder une expérience d’élue (bis). « Ce qui a plaidé, c’est que je sois jeune et femme, et très impliquée dans le mouvement », se rappelle l’impétrante malgré elle, pas mécontente cependant d’avoir été désignée.

    L’esprit « sociocul » de la campagne plane aujourd’hui sur l’hôtel de ville, comme en témoignent les appellations des nouvelles délégations municipales. Charles Reverchon-Billot est ainsi devenu maire adjoint aux « droits culturels », terme englobant l’ensemble des droits humains universels. Un élu a hérité d’un portefeuille tout aussi abstrait, baptisé « ville accueillante », un autre est assigné au « patrimoine à énergie positive », celui-ci à la « commande publique responsable ...

    Le « zéro déchet », la « bientraitance animale » et l’ « éducation nature » sont aussi, désormais, des délégations en tant que telles. Tout comme l’ « innovation démocratique », attribuée à la première adjointe. Celle-ci porte un projet majeur de la nouvelle équipe, dont la moyenne d’âge tourne autour de 40 ans : créer, d’ici un an, une « assemblée citoyenne » de 150 habitants, qui aura son mot à dire au conseil municipal.

    L’idée fait sourire amèrement l’ancien maire Alain Claeys, 72 ans, initiateur de diverses structures participatives durant sa mandature. « Beaucoup d’horizontalité est nécessaire à la vie démocratique mais il faut aussi de la verticalité, ne serait-ce que pour décider », formule-t-il, façon de dire qu’il doute de la capacité de sa remplaçante à diriger une majorité plurielle mêlant militants de gauche (EELV, Génération Ecologie, PCF, Génération.s, Nouvelle Donne, A nous la démocratie !) et société civile.

    Férue de langues étrangères et de théâtre contemporain, Léonore Moncond’huy le sait : son inexpérience et sa jeunesse lui seront rappelées au moindre faux pas. A ceux qui la trouveraient trop lisse, elle explique être « radicale sur le fond, et non sur la forme », persuadée « que le meilleur moyen d’avancer n’est pas la confrontation, mais de mettre tout le monde autour d’une table . La concertation, la bienveillance, l’exemplarité : autant d’idéaux façonnés au sein des Eclaireurs.

    Une véritable profession de foi, le scoutisme. Des étoiles brillent dans ses yeux pour évoquer la rosée du matin qui scintille devant la tente et les Chamallows qui caramélisent sur le feu de camp : « Je ne connais rien de mieux pour souder un groupe et redonner confiance en l’humanité. » Léonore Moncond’huy ne croirait pas aux vertus de la vie au grand air, jamais elle n’aurait affecté sa première enveloppe de maire (200 000 euros) à l’envoi en vacances, cet été, de 1 500 enfants et adultes n’ayant pas les moyens de partir.

    La même année que ses débuts chez les scouts, la collégienne remporte sa toute première élection en accédant au conseil communal des jeunes (CCJ) de Poitiers, version junior du conseil municipal. Elle poursuivra avec le bureau des jeunes, réservé aux plus de 15 ans. L’organisation de voyages en Europe de l’Est et un sondage auprès des adolescents d’un quartier promis à la réhabilitation figurent parmi ses réalisations. « C’est par la pratique qu’elle a forgé ses convictions », se souvient Karine Trouvat, l’animatrice du CCJ.

    « Elle sait où elle va »

    Sa mère, professeure documentaliste ayant connu un mandat de conseillère municipale (Verts) entre 2004 et 2007, a aussi joué un rôle, en l’emmenant manifester avec elle, enfant, contre la mise en service de la centrale nucléaire de Civaux (Vienne). Son père, professeur de littérature française du XVIIe siècle à l’université de Poitiers, lui a appris « à ne pas compter [ses] heures » et à donner « du sens aux projets . En 2014, la liste Verte de Christiane Fraysse cherche une petite main pour les municipales.La fille d’Elisabeth et de Dominique est embauchée. « Elle a été une secrétaire hors pair, se souvient Robert Rochaud, militant écolo de la première heure, aujourd’hui adjoint aux finances. Je la trouvais alors plus brillante que Cécile Duflot quand elle a pris la tête des Verts à 31 ans. »

    Tout ira ensuite très vite. Elle adhère à EELV dans la foulée des municipales, se fait élire aux régionales de fin 2015 puis est propulsée, deux ans plus tard, à la coprésidence du groupe écologiste du conseil régional, partie prenante de la majorité. Elle s’y distinguera par ses prises de parole musclées, réclamant au président socialiste Alain Rousset de verdir sa politique. « Ce qui frappe, chez elle, c’est une intelligence au cordeau qui lui permet d’allier radicalité et responsabilité. Elle sait où elle va », loue Nicolas Thierry, future tête de liste EELV aux régionales de mars 2021.

    Pour sa ville, « Léonore du Poitou » - qui a refusé de cumuler avec la présidence de l’agglomération Grand Poitiers, confiée à la maire divers gauche de Migné-Auxances, Florence Jardin voit grand. Et vert. Elle compte planter 200 000 arbres, créer un « centre éducation nature », freiner le développement des zones commerciales, fermer l’aéroport... « La transition écologique ne peut pas être douce et gentille, nous sommes dans l’urgence. J’appartiens à la première génération politique qui va devoir gérer un héritage dont elle n’est pas responsable », martèle celle que rien n’indigne plus, actuellement, que la mode des SUV. Une autre de ses initiatives, sitôt maire, fut de suspendre le permis de construire d’un projet immobilier, jugé insuffisamment vertueux sur le plan environnemental.

    Mais l’euphorie des premiers jours a aussi entraîné une légère cacophonie au sein de sa majorité. Une adjointe s’est ainsi demandé, sur Twitter, s’il n’était pas temps de modifier le terme d’ « école maternelle », trop « genré » - tollé sur les réseaux sociaux. Une autre, dans La Nouvelle République, s’est aventurée à évoquer l’introduction de temps de « non-mixité » dans les équipements sportifs sujet brûlant s’il en est... Et quand Le Monde a rencontré Robert Rochaud, celui-ci a certifié que la ville annulerait la commande d’une oeuvre d’art d’un montant de 200 000 euros, passée par l’équipe précédente. Rétropédalage deux jours plus tard : « Rien n’est encore décidé... »

    Léonore Moncond’huy sait aussi que la communication jouera un rôle primordial tout au long de son mandat. Ne l’a-t-elle pas démontré en promettant, il y a deux mois, de participer à un tournoi de basket si l’un de ses Tweet atteignait plus de 1 000 « like », et un Retweet du joueur NBA et ex-Poitevin Evan Fournier ce qui fut fait en quelques heures ? Le tournoi s’est déroulé début septembre, au Jardin des plantes. Avant d’entrer sur le terrain (et subir deux défaites sans appel), madame la maire s’est plu à citer Kobe Bryant, légende des parquets disparue en janvier dans un accident d’hélicoptère : « On n’abandonne pas, on ne bat pas en retraite, on ne fuit pas. On résiste et on conquiert. » Parole de scout.

    https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/09/23/leonore-moncond-huy-une-maire-ecologiste-qui-ne-fait-pas-de-vagues_6053222_8

    #démocratie_locale #écologie #justice_sociale #Verts #salaire #sobriété #éducation_populaire #Poitiers_collectif #droits_culturels #ville_accueillante #patrimoine_à_énergie_positive #commande_publique_responsable #zéro_déchet #bientraitance_animale #éducation_nature #innovation_démocratique #assemblée_citoyenne #horizontalité #verticalité #scoutisme #transition_écologique #responsabilité

  • Le Zéro Déchets, aujourd’hui
    http://www.radiopanik.org/emissions/panik-sur-la-ville/le-zero-dechets-aujourd-hui

    « Quid du zéro #déchet en 2019 ? » Telle est la question que je me suis posée.

    Quelle ampleur ça a pris cette manière de consommer nos produits en ne jettant aucun déchet...

    Pour répondre entre autres à cette question, j’ai invité Madame #sylvie_droulans, conférencière, bloggeuse et écrivaine.

    #mehdi pour Radio Panik.

    #zéro_déchet #déchet,mehdi,zéro_déchet,sylvie_droulans
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/panik-sur-la-ville/le-zero-dechets-aujourd-hui_06621__1.mp3

  • J’ai testé… de venir avec mes contenants chez Carrefour Olivier Dauvers - 11 Mars 2019 - Le web grande conso Extrait de l’article.
    https://www.olivierdauvers.fr/2019/03/11/jai-teste-de-venir-avec-mes-contenants-chez-carrefour

    Vendredi, Carrefour a dévoilé le nouveau volet de son programme (mondial) ActForFood : permettre au client de venir avec ses contenants pour réduire les emballages. Bigrement malin car l’enseigne creuse son sillon de la transition alimentaire (élargie à sa dimension environnementale) tout en sensibilisant le client sur son rôle : acteur et non simple spectateur du projet. Samedi, direction le premier Carrefour sur ma route de chaland pour… tester.

    Entrer dans le magasin avec mes contenants est d’une facilité déconcertante. Même si rien ne m’y incite, je présente mon cabas à l’agent de sécurité dont le détachement m’interpelle (a-t-il été informé ?) tout en me rassurant (la confiance règne). J’apprendrai plus tard que j’aurais quand même mieux fait de l’informer moi-même qu’il avait un rôle dans l’opération…

    Première halte, la poissonnerie. Je suis manifestement le premier client. Et j’en subi le rodage.

    L’employée sert et pèse les bulots dans un emballage habituels puis… les vide dans mon contenant.

    Plein de bonne volonté mais pas franchement l’esprit du nouvel engagement de Carrefour. L’emballage finira donc dans la poubelle du rayon pendant que je repars avec mon récipient. Direction la boucherie.

    A la boucherie, le brief est bien passé. Au moins pour l’entame normale du process : la tare du contenant du client. L’employé s’affaire ensuite aux hachés de bœuf commandés, les place dans mon contenant et entreprend de… le sceller dans l’emballage habituel.

    A Mamie Dauvers qui, candide, s’étonnait (oui, je sais, c’est héréditaire), réponse : “C’est pour la sécurité Madame“. Et visiblement soucieux de “sécurité”, il achève de sceller mon paquet avec 3 autocollants supplémentaires.

    Réduire les emballages qu’ils disaient…

    . . . . . .

    #zéro_déchets #consommation #déchets #environnement #écologie #emballages #packaging #carrefour #grande_distribution

  • La #low-tech : un outil de #résilience pour l’humanité ? - Green IT
    https://www.greenit.fr/2019/02/07/la-low-tech-un-outil-de-resilience-pour-lhumanite

    Dans un monde fini tel que le nôtre, comment peut on encore croire que l’univers numérique va continuer son expansion dans sa forme et à son rythme actuels ? Les ressources pour fabriquer nos doudous numériques commencent déjà à manquer.

    Dit autrement, le numérique, tel qu’il existe aujourd’hui, est en voie d’extinction. Et il accélère notre perte.

    […] Low-tech, #décroissance, #communs, #open_source, bienveillance, #éthique, #accessibilité, #écoconception, #économie_collaborative et circulaire, #zéro_déchet, lutte contre l’#obsolescence_programmée, etc. : tous les mouvements et toutes les initiatives convergent pour proposer un avenir alternatif enviable, créatif et plaisant.

    Et si nous nous trompions de transition ? - Libération
    https://www.liberation.fr/debats/2018/11/17/et-si-nous-nous-trompions-de-transition_1692567

    Donnant l’illusion confortable d’une dématérialisation de l’économie à l’heure où il nous faut réduire notre empreinte écologique, la transition numérique entrave les écosystèmes naturels.

  • Moment de grande solitude devant le rayon rasoirs et lames de rasoirs du supermarché…

    (1) Tu peux acheter (ce que j’ai fait – connement – la semaine dernière) des recharges de lames « génériques », compatibles Gillette G2, et Wilkinson Pivot (de mémoire). C’est pas cher, c’est pratique : tu as 10 lames pour la moitié du prix de 3 lames d’un modèle à la mode. Sauf que dans le même rayon, il est impossible de trouver un rasoir compatible. Ça, du Gillette et du Wilkinson, y’en a des caisses et, ne regardant pas le journal de 20h, je n’ai rigoureusement aucune idée de pourquoi l’un plutôt que l’autre, mais ce qui est désormais certain : il n’y a aucun manche de rasoir pour aller avec les lames pas chères. Même dans la marque générique du supermarché, ils n’ont pas de manche qui va avec leurs lames génériques de même marque… (J’ai essayé l’autre supermarché du coin, même topo.)

    (2) Alors faut choisir autre chose. Sauf que bon, dans ma jeunesse j’ai assez bien appris que « la première lame tire le poil, et la seconde le coupe avant qu’il ne se rétracte ». Mais alors les quatre autres lames du rasoir à 6 lames, elles servent à quoi ? Je n’ai pas encore réussi à trouver l’explication de pourquoi 3, 4, 5 ou 6 lames. C’est quoi, le critère, pour choisir un rasoir ? Le prix ? (Je crois que c’est le prix.)

    C’est pas bien difficile de trouver plein de gens capables de t’expliquer longuement pourquoi Android 8 est mieux qu’Android 7, mais alors pour me dire pourquoi 6 lames c’est mieux que 2, hein, y’a plus personne. (Tu t’en fous, hein, c’est ça !?!?)

    (3) Il y avait une grosse offre sur les rasoirs jetables féminins (2 euros les quatre). Moi ça va, j’aime le rose, et il y a 4 lames – ce qui me semble un bon compromis. Mais est-ce qu’on peut se raser le menton avec, ou bien est-ce que c’est une qualité de poil très différente des poils du cul, et donc il faut un modèle pas rose ? Si le rasoir est défectueux et que je m’égorge avec, est-ce que ma famille pourra poursuivre le fabricant, ou bien est-ce qu’ils diront qu’évidemment c’était pas fait pour la gorge ?

    Je comprends pas que les emballages ne soient pas plus explicatifs sur toutes ces questions (fondamentales si tu veux mon avis).

    • la dernière fois que je me suis hasardé à essayer des lames génériques pour ce type de rasoirs, j’ai dû percer avec une aiguille chauffée chaque lame pour qu’elle s’adapte aux pivots d’un des trois rasoirs échoués chez moi (évidemment, ils ne figuraient visiblement pas au générique de ces lames). Depuis (ça fait 20 ans), je suis passé aux moins chères et aux plus efficaces de toutes : la bonne vieille lame solo, dite « bleue », l’étape juste après le coupe-chou. Elles sont belles, l’encoche ponctuée de ses étranges variations géométriques, sa souplesse entre les doigts, sa finesse palpable, c’est tout un imaginaire du rasage qui se remet en place chaque matin. C’est LA lame de rasoir, la seule possible. Un blaireau, un savon à barbe cheap ou un savon de marseille quand y’a pas. Ces petites rotations sous l’eau chaude qui font mousser le bol, c’est épiphanique.

    • cette scène aussi mythique que douteuse a été prise au sérieux par d’innocents débutants dans leur cuisine, qui s’imaginaient réellement qu’on ne pouvait émincer d’ail aussi fin qu’avec la bonne vieille Gillette Blue. Il a fallu dessiller ces gaillards avec un couteau et cette nouvelle décevante : c’est le cuisinier qui fait l’émincé, pas le matériel (air connu). D’où diable Scorsese tenait-il cette foutue anecdote ?

    • Non non, je connais le Big Shave . Mais éplucher un type, c’est pas du tout pareil qu’émincer de l’ail ! La lame est trop souple pour obtenir un profil assuré et régulier : et non seulement il est plus qu’hasardeux d’avoir la même épaisseur sytématique en haut et en bas de la lamelle, mais la souplesse interdit une bonne prise en main (pour l’émincé, il est faux de croire qu’il faut de petits couteaux : plus la lame est haute, grande, plus le geste est sûr, rapide, et moins on risque de s’entailler les doigts). L’épaisseur de la lame ne fait pas obstacle à la finesse de la coupe.

    • http://lagueuleouverte.info/Tribulations-d-un-chariot-4-170

      Foutu matos

      Je déteste les rasoirs. Ils brûlent la peau et j’ai depuis longtemps abandonné cette torture quotidienne. De temps en temps, un bon coup de tondeuse fait illusion. Ce matin donc, je saisis ma tondeuse pour débroussailler et, comble de malchance, le moteur décline en quelques secondes. L’outil ne tient plus la charge. Pour couronner le tout, cette rutilante tondeuse ne fonctionne pas lorsqu’elle est branchée sur le secteur : c’est fromage ou dessert, charge ou coupe de barbe.

      Je prends le parti d’ouvrir la coque de la tondeuse et de voir quel type de batterie s’y niche. L’idée semble bonne. C’est sans compter sur l’ingéniosité du fabriquant qui n’a pas utilisé de vis. Même pas ces vis improbables faites pour enquiquiner le quidam : rien du tout, nichts, nada, niente, nothing. Emboîtée, sertie la bête. Mon tournevis s’enfonce pour tenter d’ouvrir le ventre et… crac ! Enfin ouverte en des morceaux pas très nets, mais je peux accéder dans l’antre mécanique. Et paf, une chose compliquée s’accompagnant d’une autre qui l’est tout autant, la batterie est soudée. Avant de traverser la ville pour emprunter du matériel, j’essaie de remonter la carcasse. Re-paf, la mécanique n’est plus correctement maintenue, si bien que la faible charge produit désormais un grincement arthritique plus inquiétant qu’esthétique. Ces foutus ingénieurs ont tout prévu. Mon démontage sauvage aura eu raison de la #maudite_tondeuse. Direction, le recyclage.

      Je suis chagriné. Non que mon budget ne me permette pas d’en acheter une nouvelle, mais de ne pouvoir remplacer un élément, c’est rageant. Imaginez devoir changer votre voiture chaque fois que la batterie est morte. Ça ferait désordre non ? Alors, sous prétexte que la chose est bon marché, elle devient jetable. Pire, tout est fait pour la rendre irréparable. Sûr qu’on préfère vendre encore plutôt que de fournir des pièces détachées. Tout est jetable. L’homme est le seul animal au monde à se servir de son intelligence à ses dépens.

    • Et pour tous ceux qui ont du temps : la recette du savon à barbe à l’ancienne !


      – 100 g de savon d’Alep ou de restes de savons
      – 100 ml d’huile d’argousier
      – 3 gouttes d’HE désinfectante (ici lavandin)
      – 3 gouttes d’HE parfumeuse (ici eucalyptus + vétyver, 3 gouttes de chaque)
      https://cuivreetcuminpetitefa.wordpress.com/2011/08/28/savon-a-barbe-a-lancienne
      #zero_déchets

    • Alors ça y est, cet après-midi je suis passé chez un barbier du centre-ville, et j’ai acheté un magnifique rasoir de sûreté R41 de Mühle.

      L’objet est très beau, le poids est vraiment agréable et, bon dieu de bon dieu, qu’est-ce que ça coupe bien. J’avais une barbe de cinq jours, et tout est parti sans que j’ai même besoin de la raccourcir à la tondeuse.

      Ma petite, qui déteste me faire des bisous parce que je pique, est aux anges. Ça fait longtemps que j’ai pas été aussi glabre…

      Par contre, je viens de le googler, et ça fait un peu peur…
      https://groomingessentialsblog.com/muhle-r41-review
      C’est « le rasoir allemand le plus agressif du marché », « on ne l’appelle pas “la bête” pour rien », « il est beaucoup trop agressif pour un débutant ».

      Aïe donc.

  • #Zéro_décets

    Animée par la mission de réduire les déchets et le gaspillage, j’ai trouvé le courage de quitter ma « boîte » et de revoir ma manière de faire les choses. Eviter les déchets et le #gaspillage demande de réinventer et repenser quasi tous les processus, routines, tâches et manières de consommer ; j’ai diminué la complexité, la longueur des chemins et ainsi les déchets et le gaspillage. Je me sens utile, mon travail est valorisé et l’échange aves les autres aide à trouver des solutions, développer des idées, les exploiter et prendre des risques.

    https://www.zerodechets.ch/fr/home-fr

    #déchets #zéro_déchets #association #consommation #astuces

  • San Francisco, un modèle pour la réduction des #déchets - AlterEco+
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/104231175332

    AlterEco+ revient dans un passionnant reportage sur la politique de réduction des déchets de San Francisco et son ambitieux programme Zero Waste (Zéro déchet), en expliquant par le détail la politique de sensibilisation mise en place, les interdictions (des sacs plastiques, des petites bouteilles d’eau en plastique…). A compléter avec les initiatives relevées par Anne-Sophie Novel sur son blog, allant des ateliers d’autoréparation, recycleries et autres Repairs Café, où la convivialité et la proximité favorisent l’usage. Et qui se développent aussi sur le net, à l’image de Back Market, qui vise à organiser la chaîne du reconditionnement de produits (notamment électroniques), faciliter les retours et garanties. Avec la Fédération des acteurs du réemploi, le secteur se structure. 

    #écologie #zéro_déchet