• Violences envers les salariés de l’Education nationale : combien de victimes ? (12) « Pas de Vagues » / Un film de Teddy LUSSI-MODESTE avec François CIVIL et Shaïn BOUMEDINE (1) Passer à côté de l’essentiel ? – Mais faites taire ce p’tit prof, bon sang !
    https://faitestairecepetitprofbonsang.wordpress.com/2024/02/15/violences-envers-les-salaries-de-leducation-nationale-combien-de-victimes-12-pas-de-vagues-teddy-lussi-modeste-avec-francois-civil-et-shain-boumedine

    Que vaut vraiment le film Pas de Vagues de Teddy LUSSI-MODESTE, avec François CIVIL et Shaïn BOUMEDINE, qui sortira le 27 mars sur les écrans de cinéma ? Pour le moment on l’ignore. Mais 57 ans après la prestation de Jacques BREL dans Les Risques du Métier d’André CAYATTE, cette fiction dramatique inspirée de faits réels devrait contribuer à populariser l’expression « pas de vagues ».

    #PasdeVague (ou #PasdeVagues), est cette formule issue du vaste mouvement de libération de la parole initié par les enseignants en octobre 2018 sur le réseau social X, qu’on appelait alors encore Twitter.

    Libération de la parole face aux violences du quotidien, et surtout face aux Omertas, ces très violentes « lois du silence » entretenues par le personnel de direction comme par le personnel d’encadrement de l’institution scolaire, à chaque strate de la pyramique hiérarchique.

    #éducation_nationale #omerta #harcèlement #mobbing #cheffaillons #zoubinard

  • Zbeul Olympique ! – Solidaires Informatique
    https://solidairesinformatique.org/2024/02/20/zbeul-olympique

    Alors que le début des Jeux Olympiques et Paralympiques s’approche lentement un discours se répand dans nos entreprises et nos administrations : il faudrait privilégier le télétravail pour éviter d’eventuelles complications avec les transports. Nous proposons une alternative : la grève et le zbeul olympique !

    #zbeul (olympique)

  • « Le pavillon fait partie du rêve français » : Attal promet de doper la construction de maisons - Figaro Immobilier
    https://immobilier.lefigaro.fr/article/le-pavillon-fait-partie-du-reve-francais-attal-promet-de-doper-l

    « Oui, le pavillon fait partie du rêve français ! » Gabriel Attal a été ferme : le premier ministre veut relancer la construction de maisons individuelles. Les Français dont on dit que leurs envies sont souvent en décalage avec la politique du gouvernement, apprécieront. « J’assume de vouloir continuer à permettre à tous les Français qui le veulent, de s’offrir leur propre maison. Ça fait partie du rêve de beaucoup de familles, de classes moyennes qui travaillent dur et aspirent à se loger, si c’est leur choix, dans une maison individuelle », a déclaré le chef du gouvernement, en déplacement à Villejuif (94) pour présenter les grandes lignes de son « choc d’offre ».

    « Ceux qui ont pu émettre des doutes, sur cette question, se trompent », a ajouté Gabriel Attal.

    #immobilier #construction #logement #propriétaire #propriété #artificialisation

    • Ça sent le bétonnage de zone agricole et l’étalement urbain, pas du tout viable écologiquement. La maison individuelle #prête_a_crever française date du libéral de droite Giscard (voiture individuelle, maison individuelle, four individuel… cf en quoi l’individualisme a été une stratégie poilitique) et le coup d’Attal ne vient pas de nulle part… A une époque, j’étais locataire d’un logement où on recevait des publications au nom de mes propriétaires. Au bout d’un moment, avant que mon pote Mohammed ne leur fasse la blague de leur courir après avec dans les mains le paquet des envois, je me suis mise à ouvrir les blisters noirs qui les recouvraient, c’était nh l’hebdo du fn, arf. Bref, donner à chaque français une maison avec un jardin faisait partie des promesses de campagne de l’extrême droite. Comme c’est étonnant.

    • En marche arrière
      Coups de rabot sur la rénovation énergétique des logements
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/20/coups-de-rabots-sur-la-renovation-energetique-des-logements_6217454_3224.htm

      La ponction de 1 milliard d’euros dans les crédits de MaPrimeRénov’, annoncée dimanche par le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, suscite l’incompréhension du secteur.
      Par Claire Ané

      MaPrimeRénov’ est le dispositif qui paie le plus lourd tribut aux nouvelles réductions de dépenses annoncées par le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, dimanche 18 février : cette aide à la rénovation énergétique va perdre 1 milliard d’euros de crédits en 2024. Elle s’élèvera toutefois à 4 milliards d’euros, soit 600 millions d’euros de plus qu’en 2023, mais sans permettre l’accélération initialement prévue.

      Deux trains de mesures venaient déjà d’être présentés, afin que la rénovation énergétique contribue au « choc de simplification » dans le logement, promis par le chef du gouvernement, Gabriel Attal. La première salve a été lancée par le ministre de la transition énergétique, Christophe Béchu, dans un entretien au Parisien, lundi 12 février. Elle prévoit de modifier le diagnostic de performance énergétique (#DPE), afin de faire sortir 140 000 logements de moins de 40 mètres carrés du statut de #passoire_thermique – étiquetés F ou G –, soit 15 % d’entre eux. Ils échapperont ainsi à l’interdiction de mise en #location, à laquelle sont déjà soumis les logements classés G+, qui doit être étendue à l’ensemble de logements G début 2025 et aux F en 2028.
      S’ajoute une confirmation : les travaux de rénovation des G ne s’imposeront pas dès le 1er janvier 2025, mais lors d’un changement de locataire ou d’un renouvellement de bail. Dans ce dernier cas, le propriétaire en sera désormais exonéré si le locataire en place refuse de déménager le temps des travaux. Autre nouveauté : l’interdiction de louer un logement classé G sera suspendue pendant deux ans si la copropriété, dont il fait partie, vote en assemblée générale une rénovation des parties communes

      Deuxième étape, jeudi 15 février : M. Béchu et le ministre délégué au logement, Guillaume Kasbarian, ont rencontré le président de la Fédération française du bâtiment, Olivier Salleron, et celui de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb), Jean-Christophe Repon. Ils ont promis de simplifier l’accès à MaPrimeRénov’, début mars, sur trois points : limiter l’obligation de recourir à Mon accompagnateur Rénov’aux propriétaires bénéficiant des subventions les plus élevées, « simplifier le label RGE [pour « reconnu garant de l’environnement » ; que les professionnels doivent obtenir pour que les #travaux soient finançables par MaPrimeRénov’] » et « lever les restrictions de financement concernant les gestes de #rénovation simples et efficaces ».
      Si les premières annonces ont été saluées par certains, le coup de rabot sur MaPrimeRénov’est largement critiqué. La Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) a estimé que les allégements sur les DPE et l’interdiction de louer « vont dans le bon sens », tout en appelant à « aller plus loin ». Avant de s’alarmer, six jours plus tard, sur X, du fait que « Bruno Le Maire supprime encore 1 milliard d’euros pour le logement » – le budget 2024 prévoyait déjà 2 milliards d’euros d’économies grâce à la fin du dispositif de défiscalisation Pinel, et un autre gain de 400 millions d’euros par le recentrage du prêt à taux zéro. Et la Fnaim d’insister : la baisse des crédits alloués à MaPrimeRénov’ est « incompréhensible, alors que les obligations de travaux énergétiques imposées par la loi doivent s’accélérer ».

      « Incohérence totale »
      La Fédération française du bâtiment, après avoir apprécié les « intentions » du gouvernement visant à relancer MaPrimeRénov’, dénonce l’« incohérence totale » consistant à amputer cette aide, trois jours plus tard. « Comme sur le logement neuf, ces coups de barre laissent craindre qu’il n’y ait plus de vision au sommet de l’Etat. (…) Organiser la mutation d’une filière dans ces conditions devient tout simplement impossible », affirme le syndicat dans un communiqué.

      Le président de la Capeb, qui représente des entreprises du bâtiment de moins de dix salariés (97 % du secteur), estime pour sa part que « la priorité, c’est de ramener les particuliers et les artisans sur la rénovation. Donc de simplifier, alors que les budgets MaPrimeRénov’ont été moins consommés l’an dernier qu’en 2022 ». De fait, les aides attribuées ont diminué en 2023 – passant de 3,1 milliards d’euros à 2,7 milliards d’euros, tandis que 3,4 milliards avaient été alloués, en hausse de 500 millions d’euros. « Si l’enveloppe de 4 milliards d’euros désormais prévue pour 2024 est dépensée, nous aurons réussi un sacré coup de pouce », fait valoir l’entourage du ministre du logement.

      Pour nombre d’acteurs, cependant, il est malvenu de revoir MaPrimeRénov’, alors que la nouvelle formule vient à peine d’entrer en vigueur, au 1er janvier. « On craint un retour en arrière. Pourtant, on a obtenu de généraliser Mon accompagnateur Rénov’, ce qui évite les arnaques et les travaux peu pertinents. Cela permet aussi de donner la priorité aux rénovations d’ampleur, qui sont bien plus efficaces et moins coûteuses qu’une succession de monogestes, et de renforcer les aides pour les ménages les plus modestes. Réduire leur #consommation est d’autant plus nécessaire que les prix de l’#énergie ont flambé », alerte Léana Miska, responsable des affaires publiques de Dorémi, entreprise solidaire spécialisée dans la rénovation performante.
      « Réduire l’ambition sur MaPrimerénov’ est une catastrophe concernant le signal et la lisibilité, considère le directeur des études de la Fondation Abbé Pierre, Manuel Domergue. Et assouplir les obligations de rénovation va aussi créer de l’attentisme de la part des propriétaires bailleurs. Tout cela à cause du fantasme d’une sortie des passoires thermiques du marché locatif. Ce ne sera pas le cas. Si le calendrier de rénovation n’est pas respecté, l’Etat, les maires ne peuvent rien faire, seuls les #locataires gagnent une petite arme : la possibilité de demander au juge d’instance que leur bailleur effectue des travaux. »

      Inquiétude sur l’assouplissement annoncé du DPE
      Olivier Sidler, porte-parole de NégaWatt, association d’experts qui développe des solutions pour atteindre la neutralité carbone en 2050, ne comprend pas le recul prévu sur MaPrimeRénov’. Même s’il lui rappelle la mise en pause de la réduction des pesticides dans l’agriculture, annoncée par Gabriel Attal au début du mois. « Au sein même du gouvernement, le secrétariat général à la planification écologique prévoit 200 000 rénovations d’ampleur dès 2024 [contre 71 600 en 2023] et une montée en puissance pour arriver à 900 000 par an en 2030. Comment y parvenir sans une forte hausse des crédits ? Il faut que tout le monde s’y mette, y compris les professionnels : ils ont fait déraper le coût de la rénovation quand ils avaient assez de travail sur la construction neuve, plus simple. »
      Le responsable associatif s’inquiète aussi de l’assouplissement annoncé du DPE. « Si une partie des petits logements sont mal classés, ce n’est pas à cause du mode de calcul, mais parce qu’ils consomment beaucoup, notamment pour produire de l’eau chaude. Le gouvernement s’apprête donc à changer le thermomètre, mais pas la fièvre ! »

      M. Sidler juge essentiel de ne pas céder à l’Union nationale des propriétaires immobiliers, à la Fnaim et à Bruno Le Maire, désormais chargé de l’énergie (dont EDF), qui voudraient de nouveau modifier le thermomètre : « Ils considèrent que le calcul du DPE désavantage le chauffage à l’électricité, ce qui n’est pas le cas. Or, s’ils obtenaient gain de cause, énormément de logements gagneraient des classes énergétiques et échapperaient aux rénovations nécessaires. »
      Claire Ané

    • Oui, il n’y a pas de pilote dans l’avion.

      Faut savoir que pour lancer des travaux dans une résidence, faut compter au moins 2 ans : dans un premier temps, faut présenter et faire voter un diagnostique obligatoire. Puis débriefer le diag, faire voter le principe des travaux, lancer un appel d’offres, dépouiller les propositions… quand il y en a et repasser au vote.

      Là, avec des gus qui changent les règles tous les 2 mois, c’est totalement impossible.

      On a lancé un appel d’offres pour le DPE obligatoire et fait voter pour l’une des propositions (6 mois de travail) et comme les règles ont encore changé depuis le début de l’année, la boite choisie ne répond plus, vu qu’on a voté pour un devis qui concrètement n’a plus d’objet car ne correspond plus à la législation en cours.

      Donc, va falloir recommencer ?

      Pendant ce temps, les travaux sont bloqués sur les réparations d’urgence qui ne résolvent rien et consomment les budgets.

  • Consultation sur les ZAER dans chaque commune
    https://viapl.fr/consultation-sur-les-zaer

    A noter que chaque commune a également la possibilité de déterminer des zones d’exclusion et ce point est extrêmement important.

    Il faut bien comprendre que :

    – Définir des zones témoigne d’une volonté politique d’implanter des énergies renouvelables sur une partie de son territoire plutôt qu’une autre, sans toutefois empêcher des projets de s’implanter en dehors.
    – Définir des zones va flécher d’une certaine manière les actions des promoteurs en énergies renouvelables. Les zones classées favorables laissent présager une bonne acceptabilité locale et vont les attirer. A l’inverse, les zones d’exclusions vont les repousser sans, pour autant, que ce soit, un barrage absolu mais un promoteur qui viserait une zone d’exclusion prendrait tout de même un sacré risque.

    En conclusion, il est très important de participer aux consultations qui se déroulent sur votre territoire pour éclairer vos élus sur les différents enjeux. Bien souvent, les communes pensent aux zones favorables mais oublient d’inclure des zones d’exclusion qui peuvent pourtant protéger efficacement une commune.

    Avons-nous bien compris ce qui se passe actuellement avec les ZAER ? En tous cas, je suis frappé que pour la première fois depuis longtemps, on donne compétence aux conseils municipaux au dépends des communautés de communes. Sur le papier, je trouve que c’est plutôt une bonne nouvelle, mais sur le terrain, j’observe que bien des petites communes ont perdu l’habitude d’être souveraines et s’en remettent facilement à l’échelon d’au-dessus et obéissent sans bosser les dossiers et réfléchir aux tenants et aboutissants. Dans mon coin, on part à mon avis sur 10 à 20ha d’agrivoltaïque par commune rurale dans 10 ans.

    #zaer #accelerationENR #croissancevertecata #agrivoltaique #greenwashing

    • Enfin, dernier point, en ce qui concerne les délais, rien n’oblige les mairies à répondre pour le 31 décembre 2023. Certains maires justifient une certaine précipitation avec cet argument mais la ministre de la transition écologique a écrit très précisément dans un courrier adressé aux maires le 29 juin 2023 la chose suivante :

      « Vos communes auront jusqu’au 31 décembre 2023 pour réaliser la remontée des zones à l’état. Je tiens toutefois à préciser qu’il ne s’agit pas d’une date butoir et que j’ai bien conscience que certaines communes seront plus en avance que d’autres dans cet exercice. »

  • Les entrepôts logistiques, le Far West du marché de l’immobilier
    https://reporterre.net/Entrepots-logistiques-un-etalement-en-toute-opacite

    Investi par des sociétés financières et internationales, le marché de l’entrepôt logistique français prospère. Il reçoit des milliards d’euros d’investissement chaque année, dans une certaine opacité.

    J’ai fait cette carte pour l’article de Reporterre mais ce dernier préfère des photos moyennement intéressantes

  • Opinion | The Increase in Measles Cases Is Utterly Avoidable | Zeynep Tufekci. - The New York Times
    https://www.nytimes.com/live/2024/02/13/opinion/thepoint#measles-outbreak-vaccine

    The Increase in Measles Cases Is Utterly Avoidable

    The World Health Organization has reported a “staggering” increase in the number of measles cases and deaths around the world. Millions of these victims are in poor countries and war zones, where vaccination programs have faltered because of the pandemic, violence or a lack of resources. In 2022, there were an estimated nine million measles cases globally, with 136,000 deaths.

    Increasingly, measles outbreaks have been taking place in wealthier countries, largely because of vaccine refusal. This is a dangerous situation — and not just for the willfully unvaccinated.

    Measles is airborne, wildly contagious and deadly. While the measles vaccine is greatly protective, losing herd immunity against the disease would result in many victims, and not just those who are willfully unvaccinated.

    A small percentage of fully vaccinated people will develop breakthrough measles infections if exposed to the disease. While their cases may be mild, they can transmit the disease to others. That’s how measles will spread to infants too young to be vaccinated, older people and the immunocompromised. (In the United States, babies get vaccinated against measles between 12 and 15 months of age.) Because the vaccinated can have few to no symptoms, vaccinated breakthrough cases are easy to miss — until that potentially deadly transmission.

    Some Republican politicians and state legislatures have toyed with removing or weakening vaccine mandates against measles, mumps and rubella in children. The number of Republicans who believe parents should be able to forgo vaccines for their children — even if that choice increases the risk of disease to others — is now up to 42 percent. That’s more than double the number before the pandemic, when the percentages were similar between the parties.

    Make no mistake: If efforts to remove these mandates succeed, there will be more outbreaks. Many unvaccinated children will die horrible deaths, while the vaccinated will be largely spared. But many babies, grandparents and immunocompromised patients will get sick and die, too.

    In a sane world, our country would allocate the resources to get vaccines to those in poorer countries and conflict zones and would refuse to budge on compulsory childhood vaccines. The alternative should be unthinkable.

    #Zeynep_Tufekci #Vaccination

  • #Green_Border

    Ayant fui la guerre, une famille syrienne entreprend un éprouvant périple pour rejoindre la Suède. A la frontière entre le Belarus et la Pologne, synonyme d’entrée dans l’Europe, ils se retrouvent embourbés avec des dizaines d’autres familles, dans une zone marécageuse, à la merci de militaires aux méthodes violentes. Ils réalisent peu à peu qu’ils sont les otages malgré eux d’une situation qui les dépasse, où chacun - garde-frontières, activistes humanitaires, population locale - tente de jouer sa partition

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Green_Border
    https://www.youtube.com/watch?v=5ufcsLA7xow


    #frontières #Biélorussie #asile #migrations #réfugiés #Pologne #forêt #mourir_aux_frontières #violence #push-backs #refoulements #instrumentalisation_de_la_migration #zone_frontalière #film #cinéma #Agnieszka_Holland #solidarité #marécage #zone_interdite #état_d'urgence #zone_d'exclusion

    –---
    ajouté à la métaliste autour de la création de zones frontalières (au lieu de lignes de frontière) en vue de refoulements ou autres pratiques de contrôles migratoires :
    https://seenthis.net/messages/795053

  • Mort de Damo Suzuki, chanteur mythique et mystique de Can
    https://www.liberation.fr/culture/musique/mort-de-damo-suzuki-chanteur-mythique-et-mystique-de-can-20240210_OJ3DUN6

    L’étrange destin de ce Japonais ambitionnant adolescent de « faire des bandes dessinées » s’est tramé une après-midi de mai 1970 sur un trottoir de Munich. Lâché par son chanteur américain Malcolm Mooney, par ailleurs sculpteur, qui file une sévère dépression, les membres du groupe #Can se traînent de bistrot en bistrot en maudissant leur sort avec pour horizon quatre concerts à assurer dans une boîte de la ville, le Blow Up. Czukay ramasse alors littéralement sur le trottoir un jeune musicien des rues qui avait entrepris de les coller depuis des heures et l’invite à chanter avec eux.

    Can est alors déjà un groupe important, monté par deux élèves (Czukay et Irmin Schmidt, claviériste) du compositeur allemand Karlheinz Stockhausen et qui a déjà laissé un classique derrière lui, Monster Movie, le tout premier jalon avec Phallus Dei d’Amon Düül d’une musique rock authentiquement allemande, où la violence et les libertés que s’accordent les musiciens apparaissent comme décuplés. Czukay racontait ainsi la soirée qui suivit : « Au début, Damo chanta de façon dramatique, mais assez paisible. Il était extrêmement concentré. Et puis d’un seul coup, il bondit comme un samouraï, agrippa le micro et se mit à hurler en direction du public. Cela énerva tellement les gens qu’ils commencèrent à se taper dessus, il y eut une bagarre générale et presque tout le monde s’est enfui. A la fin, il ne restait que quelques fans inconditionnels et enthousiastes, trente Allemands, trente Américains, pour qui on joua la suite. Ce fut magnifique, l’un de nos meilleurs concerts. » La musique du groupe venait de changer du tout au tout.

    Damo Suzuki est un voyageur, un peu artiste dans l’âme, un peu autre chose. Il a quitté le Japon pour l’Europe très tôt et dort sous les ponts, une expérience qu’il conseillera dans la quasi-totalité des interviews sur lesquelles on a mis la main et dont il gardera un souvenir émerveillé. Difficile de savoir s’il portait cette vision en lui ou si la rencontre avec le groupe allemand l’a cristallisée : Suzuki va alors se vivre comme une sorte de média, traduisant pour ceux qui peuplent ce bas monde des visions mystiques qui irriguent son cerveau depuis des univers parallèles. La musique du groupe agit alors sur lui comme une drogue, une amphétamine psychique qui lui permet d’aller chercher ce qu’il doit ramener.

    Le musicien et critique anglais Julian Cope verra dans sa voix et sa présence « une mélancolie », « une insistante sensualité » qui manquait aux autres. Communément considéré comme le chef-d’œuvre du groupe et véritable Sacre du Printemps de la musique psychédélique d’où qu’elle vienne, Tago Mago marque aussi le début de la fin pour l’association entre Suzuki et Can. La puissance abrasive et volontairement terne (il faut jouer monotone car la vie des gens est monotone) du groupe et les douces lumières allumées puis éteintes par leur chanteur ne pouvaient pas non plus s’accorder éternellement. « Il y a des moments où je me perds et me tourne vers l’autre monde, expliquait Suzuki en 2001. Parfois, je suis un chaman. J’ai l’impression que les voix que j’utilise ne sont pas les miennes. Connaissez-vous le théologien et scientifique suédois [du XVIIIe siècle] Emanuel Swedenborg ? Il a voyagé dans le monde après sa mort, s’est rendu au paradis mais aussi en enfer et a rédigé des rapports. Il y a été plusieurs fois. Moi, je suis très concentré comme un chaman, au moment de son contact avec la mort et après. »

    Volant assurément trop haut pour Can, Suzuki partit en 1973 après Future Days sur lequel il joue « à l’eau et aux sacs de sable ». Le groupe ne s’en remit pas et lui non plus. Suzuki n’a jamais quitté l’Allemagne, travaillant comme employé d’hôtel, exportateur de voitures anciennes ou même terrassier. Un premier cancer le rattrapera en 1983, ce qui coïncide avec son retour en musique au sein d’un groupe taillé sur mesure, Damo Suzuki’s Network. Si le plaisir de jouer s’entend toujours, l’intensité et les aspérités qui ont gouverné sa première carrière l’ont complètement déserté, ce qui permet rétrospectivement de mesurer le dévouement et l’esprit de corps dont les musiciens de Can avaient su faire preuve pour « porter » Suzuki vers sa vérité à lui.

  • Projet d’#A69 : opération des forces de l’ordre avant une mobilisation prévue ce week-end
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/02/09/projet-d-a69-operation-des-forces-de-l-ordre-avant-une-mobilisation-prevue-c


    Un homme arrêté par les gendarmes à Saïx, le 9 février 2024. LIONEL BONAVENTURE / AFP

    Les opposants au projet d’#autoroute Toulouse-Castres s’affairaient à préparer deux journées de mobilisation prévues samedi et dimanche, installant toilettes sèches et fléchage sur un terrain privé, lorsqu’un escadron de gendarmes s’est déployé à proximité de la ZAD (zone à défendre) de la Crém’arbre, sur la commune de Saïx, à la sortie de Castres.
    Selon les organisateurs, les forces de l’ordre désiraient perturber à l’avance « La Cabanade », nom de cette mobilisation qui prévoit ateliers, tables rondes et même des concerts tout le week-end. Les journalistes de l’Agence France-Presse (AFP), ayant pu s’approcher à une vingtaine de mètres malgré le dispositif de la gendarmerie, ont assisté à deux interpellations ainsi qu’à des tirs de gaz lacrymogène.
    Vers 17 heures, gendarmes et services de voirie de la ville avaient dégagé la plupart des palettes et autres chariots barrant la petite route qui borde la parcelle où sont installés les opposants, proche du tracé de l’autoroute qui doit relier Toulouse et Castres.

    #écologie

    • La militante écologiste Greta Thunberg attendue dans le Tarn à La Cabanade des opposants à l’A69
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/02/10/la-militante-ecologiste-greta-thunberg-attendue-dans-le-tarn-a-la-cabanade-d

      Malgré l’#interdiction de la #manifestation et l’intervention des forces de l’ordre vendredi à proximité du lieu de rassemblement, les opposants au projet d’autoroute A69 devraient recevoir un renfort de poids avec la venue attendue à La Cabanade du Tarn de la militante écologiste Greta Thunberg, samedi 10 février.
      Evoquée depuis vingt-quatre heures, la présence samedi sur la zone à défendre (#ZAD) de la Crém’arbre, sur la commune de Saïx, de cette figure mondiale de la lutte contre le #réchauffement_climatique a été confirmée vendredi en début de soirée par le collectif No Macadam, qui fait partie des groupes opposés à la construction de l’autoroute devant relier Toulouse à Castres.
      « Ceci permet d’inscrire pleinement la lutte contre l’A69 au niveau international et national et engage les responsables politiques à prendre la mesure de leur entêtement », a affirmé le collectif, alors que le mouvement de protestation semblait s’essouffler ces derniers mois et que « 45 % du budget » du chantier a été engagé et « 95 % du déboisement » effectué, selon la société Atosca, concessionnaire de l’autoroute.

  • Une projection de « La Zone d’intérêt » présentée par un collectif de militants juifs antisionistes suscite la controverse

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/05/une-projection-de-la-zone-d-interet-presentee-par-un-collectif-de-militants-

    #antisionnisme

    Johann Chapoutot, spécialiste du #nazisme, a annulé sa participation à une soirée prévue mardi 6 février autour de la #projection de La Zone d’intérêt, le film de #Jonathan_Glazer sur la vie quotidienne de Rudolf Höss, le commandant d’#Auschwitz. Organisée au Grand Action, dans le 5e arrondissement de Paris, une rencontre entre l’historien et la chercheuse en langues, littératures et cultures arabes et #hébraïques Sadia Agsous-Bienstein devait être animée par le #collectif_juif_antisioniste Tsedek !.

    « Je ne peux pas, en conscience, participer à vos activités », a écrit, le 1er février, Johann Chapoutot à Samuel Leter, membre de Tsedek ! chargé de ce ciné-club. En cause : le communiqué du collectif publié le 7 octobre 2023. Dans ce message, toujours en ligne sur Instagram, le groupe écrit : « Il ne nous appartient pas de juger de la stratégie de la résistance palestinienne. Mais il est de notre responsabilité de rappeler sa légitimité fondamentale. »

    M. Chapoutot n’en avait pas connaissance avant la parution, le 1er février, d’un article de Télérama consacré à une première annulation de cet événement, lequel aurait dû se tenir le 30 janvier au Majestic Bastille, à Paris, avec Sadia Agsous-Bienstein (#Johann_Chapoutot ayant eu une contrainte d’agenda). « Ce n’était pas possible pour moi, explique le chercheur. Je suis spécialiste du nazisme et de la Shoah, le #Hamas est un mouvement #négationniste. Tuer des enfants et violer des femmes ne sont pas des actes de #résistance. Il s’agit d’un massacre de nature #terroriste, dont la dimension #antisémite ne peut pas être contestée. »

    Simon Assoun, un des porte-parole de Tsedek !, dénonce « une lecture malhonnête de ce communiqué », citant également celui que le collectif a publié le 12 octobre : « L’ampleur et la brutalité des massacres commis (…) doivent être dénoncées pour ce qu’ils sont : des crimes de guerre. Les centaines de vies israéliennes et palestiniennes arrachées nous meurtrissent. »

    « La Shoah fait partie de notre histoire »
    Samuel Leter affirme ne pas comprendre la réaction tardive de l’historien : « Dans le mail où il a accepté de participer à la rencontre, il dit qu’il admire notre courage ! » Dans ce message du 10 janvier 2024, Johann Chapoutot fait notamment référence à l’avocat Arié Alimi : « Je connais bien votre collectif, dont j’admire le courage, tout comme celui d’Arié, qui est, je crois, des vôtres. »

    En réalité, l’historien a cru dialoguer avec #Golem, le mouvement cofondé par Arié Alimi dans la foulée de la marche contre l’antisémitisme du 12 octobre. « J’ai fait l’erreur de répondre spontanément, sans vérifier, afin d’aider ce qui me semblait devoir l’être : un collectif de juifs de gauche qui s’était opposé à la participation du RN [Rassemblement national] à la manifestation contre l’antisémitisme, le RN-FN [Front national] ayant été fondé, rappelons-le, par des vétérans de la Waffen-SS et de la Milice », explique-t-il.

    #Tsedek ! comme Golem sont marqués à gauche. Tsedek !, #décolonial, affirme « lutter contre le racisme d’Etat en France et pour la fin de l’apartheid et l’occupation en Israël-Palestine ». Golem milite contre tous les racismes et dénonce l’instrumentalisation de la lutte contre l’#antisémitisme. « Tsedek ! est une organisation qui ne dénonce pas l’antisémitisme de la gauche ou de la #France_insoumise, décrypte l’historien #Tal_Bruttmann, proche de Golem. Ils servent de paravent à des gens qui sont ouvertement antisémites et ils dénoncent l’instrumentalisation de la #Shoah dans une seule direction. »

    La rencontre du 6 février animée par Tsedek ! au Grand Action est annulée. Le #cinéma explique que « des pressions extérieures ont conduit à l’annulation de la participation des intervenant.e.s prévue.e.s ». Samuel Leter juge que ces annulations équivalent à de la censure : « Nous sommes #juifs, la Shoah fait partie de notre histoire. Il ne peut y avoir de #monopole_de_la_mémoire de la Shoah. »

    La pertinence d’un échange avec une spécialiste des littératures #palestinienne et #israélienne au sujet d’un film sur la Shoah a été débattue avant la première annulation du ciné-club, ce que déplore Sadia Agsous-Bienstein : « Tsedek !, que je connais, m’invite à parler d’un film sur la Shoah, un film sur la banalité de la vie d’une famille allemande à côté d’un #camp d’extermination. J’ai travaillé sur la Shoah et c’est un film sur la Shoah. En quoi ne suis-je pas #légitime sur la question ? Parce que je suis #algérienne ? » L’une de ses recherches, « La Shoah dans le #contexte_culturel #arabe », a été cofinancée par le #Mémorial de la Shoah.

    Ce n’est pas la première fois qu’un événement animé par Tsedek ! suscite la #controverse. En décembre, une conférence coorganisée par le collectif a été annulée par la #Mairie_de_Paris. Raison invoquée : la présence parmi les organisateurs de l’#association #Paroles_d’honneur, dont est membre la #militante_décoloniale #Houria_Bouteldja.

    #Zineb_Dryef

    Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Jonathan Glazer, cinéaste de « La Zone d’Intérêt » : « Nous avons besoin que le génocide ne soit pas un moment calcifié de l’histoire »

    Lire aussi | Article réservé à nos abonnés « La Zone d’intérêt » : à côté d’Auschwitz, une obscène tranquillité

  • Pénurie de #foncier à urbaniser : de Toulouse à Bourg-en-Bresse, les 20 villes les plus touchées, selon une étude
    https://www.banquedesterritoires.fr/penurie-de-foncier-urbaniser-de-toulouse-bourg-en-bresse-les-20
    https://www.banquedesterritoires.fr/sites/default/files/2024-02/Chantiers_%C3%A0_la_Cartoucherie+%281%29.jpg

    Quelles vont être les conséquences de la sobriété foncière imposée par l’objectif de zéro #artificialisation nette (#ZAN) sur les métropoles et les agglomérations ? Pour le cabinet de conseil en immobilier professionnel Arthur Loyd, 113.000 hectares vont manquer en France d’ici 2030 pour répondre aux besoins de logement et de développement des territoires. Et selon des chiffres extraits de la septième édition de son baromètre sur l’attractivité des métropoles et des agglomérations, ce sont justement les territoires les plus dynamiques en termes de #croissance_démographique et/ou de progression de l’emploi qui vont pâtir le plus de la rareté du foncier.

    […] Alors que selon l’Insee, le nombre de ménages devrait continuer de croître, passant de près de 30 millions en 2018 à 34 millions en 2050, de nouveaux besoins en logements, services et équipements vont apparaître, dans un contexte de rareté foncière. « L’augmentation des coûts de l’immobilier va représenter une problématique durable pour les Français, alors que le #logement est d’ores et déjà le premier poste de dépenses des ménages », souligne Cevan Torossian.

    Autre sujet de premier ordre, pour Arthur Loyd : le besoin de foncier lié à la #réindustrialisation, alors que 12,8 milliards d’euros ont été investis au premier semestre 2023 dans les filières vertes. Selon l’étude, les territoires localisés hors des métropoles, qui seront demain les premiers touchés par les contraintes de sobriété foncière, concentrent aujourd’hui les trois quarts du volume total investi. Tous secteurs confondus, 22.000 hectares devraient être nécessaires pour permettre la réindustrialisation du pays, selon le rapport remis par le préfet Rollon Mouchel-Blaisot en juillet dernier.

    #urbanisation

  • Google says spyware vendors behind most zero-days it discovers
    https://www.bleepingcomputer.com/news/security/google-says-spyware-vendors-behind-most-zero-days-it-discovers

    Intéressant sur le processus de fabrication du capitalisme de la menace (un pas de plus dans le capitalisme de surveillance).
    Mais quand c’est google qui veut s’en prendre aux entreprises qui vendent des logiciels espions, on ne peut s’empêcher de penser qu’ainsi, ce serait Google qui serait le seul à savoir des choses sur ses utilisateurs. De là à en profiter ? Certainement pas, voyons, un monopole comme ça est plus grand qu’un service public, n’est-ce pas ?

    Commercial spyware vendors (CSV) were behind 80% of the zero-day vulnerabilities Google’s Threat Analysis Group (TAG) discovered in 2023 and used to spy on devices worldwide.

    Zero-day vulnerabilities are security flaws the vendors of impacted software do not know about or for which there are no available fixes.

    Google’s TAG has been following the activities of 40 commercial spyware vendors to detect exploitation attempts, protect users of its products, and help safeguard the broader community by reporting key findings to the appropriate parties.

    Based on this monitoring, Google has found that 35 of the 72 known in-the-wild zero-day exploits impacting its products over the last ten years can be attributed to spyware vendors.

    “This is a lower-bounds estimate, as it reflects only known 0-day exploits. The actual number of 0-day exploits developed by CSVs targeting Google products is almost certainly higher after accounting for exploits used by CSVs that have not been detected by researchers, exploits where attribution is unknown, and cases where a vulnerability was patched before researchers discovered indications of exploitation in-the-wild.” - Google

    Those spyware vendors use the zero-day flaws to target journalists, activists, and political figures as directed by their customers, including governments and private organizations.

    Some notable CSVs highlighted in Google’s report are:

    Cy4Gate and RCS Lab: Italian firms known for the “Epeius” and “Hermit” spyware for Android and iOS. The former acquired the latter in 2022, but operate independently.
    Intellexa: Alliance of spyware firms led by Tal Dilian since 2019. It combines technologies like Cytrox’s “Predator” spyware and WiSpear’s WiFi interception tools, offering integrated espionage solutions.
    Negg Group: Italian CSV with international reach established in 2013. It is known for “Skygofree” malware and “VBiss” spyware, targeting mobile devices through exploit chains.
    NSO Group: Israeli firm famous for Pegasus spyware and other sophisticated espionage tools. It continues operations despite sanctions and legal issues.
    Variston: Spanish CSV providing tailored security solutions. It collaborates with other vendors for zero-day exploits and is linked to the Heliconia framework, expanding in the UAE.

    These vendors sell licenses to use their products for millions of dollars, allowing customers to infect Android or iOS devices using undocumented 1-click or zero-click exploits.

    Some of the exploit chains utilize n-days, which are known flaws for which fixes are available, yet patching delays still make them exploitable for malicious purposes, often for extended periods.

    Google says that CSVs have grown very aggressive in their hunt for zero-days, developing at least 33 exploits for unknown vulnerabilities between 2019 and 2023.

    In the appendix of Google’s detailed report, one can find a list of 74 zero-days used by 11 CSVs. Of those, the majority are zero-days impacting Google Chrome (24) and Android (20), followed by Apple iOS (16) and Windows (6).

    When white-hat researchers discover and fix the exploited flaws, CSVs often incur significant operational and financial damage as they struggle to reconstruct a working alternative infection pathway.

    “Each time Google and fellow security researchers discover and disclose new bugs, it causes friction for CSVs and costs them development cycles,” says Google.

    “When we discover and patch vulnerabilities used in exploit chains, it not only protects users, but prevents CSVs from meeting their agreements to customers, preventing them from being paid, and increasing their costs to continue operating.”

    However, this is not enough to stop the proliferation of spyware, as the demand for these tools is strong, and the contracts are too lucrative for CSVs to give up.

    Google calls for more action to be taken against the spyware industry, including higher levels of collaboration among governments, the introduction of strict guidelines that govern the use of surveillance technology, and diplomatic efforts with countries hosting non-compliant vendors.

    Google is proactively countering spyware threats through solutions like Safe Browsing, Gmail security, the Advanced Protection Program (APP), and Google Play Protect, as well as by maintaining transparency and openly sharing threat information with the tech community.

    #Google #Logiciels_espions #Cybersécurité #Zero_days

  • Opinion | Boeing Is Missing Much More Than Four Door Bolts - The New York Times
    https://www.nytimes.com/live/2024/02/06/opinion/thepoint#boeing-door-bolts

    Cette affaire Boeing est un révbélateur de la manière dont le capitalisme néolibéral est devenu une manière de singer dans tous les domaines les pratiques du capitalisme numérique. Go fast and break things, soyez agiles, on apprend des erreurs... Une bascule radicale de la culture des ingénieurs vers les pratiques des auditeurs et des commerciaux.

    There it is, the probable answer to why the exit door plug on the Boeing 737 Max Alaska Airlines flight blew out in the air. A National Transportation Safety Board preliminary report on the incident, released today, says that four bolts on the door plug were missing.

    Those four bolts, which prevent the door from sliding up, are removed on purpose when mechanics have to take the door off for maintenance or inspection, as was done last September, according to the report. But somehow, when the installation was over, they weren’t there. No bolts — nothing to stop the door from sliding up and then off.

    Preliminary N.T.S.B. reports like this one focus on establishing facts rather than spelling out who was at fault, which will wait for the final report. But this plane was practically new, and the Boeing chief executive, David Calhoun, has already acknowledged that it was a “quality escape” that caused the blowout.

    Everything so far indicates that Boeing is a company plagued by shoddy quality control. Just yesterday, it disclosed that a supplier had found “two holes may not have been drilled exactly to our requirements” on about 50 unfinished Boeing 737 Max planes, requiring more work on the planes and delaying their delivery.

    How could all this happen?

    This morning, before heading to Capitol Hill to testify before the House Transportation Committee, the F.A.A. administrator Mike Whitaker stopped by CNBC to discuss everything the agency has done to try to get ahead of this: slowing Boeing production lines, revoking certain exemptions, getting more inspectors on the ground, etc.

    But he also said something that really goes to the heart of the matter. Pressed by the host about the root causes, Whitaker said, “The system is designed really as an audit system, and I think that hasn’t worked well enough.”

    Our airline safety system assumes that airplane manufacturers are also deeply invested in upholding safety standards, so the F.A.A. oversight focuses on identifying new problems, improving existing systems and auditing to make sure existing standards are properly upheld.

    What happens if a company instead focuses more on what it could get away with in terms of cost-cutting?

    That’s how we get to a world where audits alone will not have “worked well enough.” The missing bolts may have caused the door to blow out, but it’s the missing corporate ethos that we should examine to understand the root cause.

    #Boeing #Zeynep_Tufekci

  • Widening inequities : #immunization Agenda 2030 remains “off-track”
    https://redasadki.me/2024/02/05/widening-inequities-immunization-agenda-2030-remains-off-track

    The WHO Director General’s report to the 154th session of the Executive Board on progress towards the #Immunization_Agenda_2030 (IA2030) goals paints a “sobering picture” of uneven global recovery since #COVID-19. As of 2022, 3 out of 7 main impact indicators remain “off-track”, including numbers of #zero-dose children, future deaths averted through vaccination, and outbreak control targets. Current evidence indicates substantial acceleration is essential in order to shift indicators out of the “off-track” categories over the next 7 years. While some indicators showed recovery from pandemic backsliding, the report makes clear these improvements are generally insufficient to achieve targets set for 2030. While some indicators have improved from 2021, overall performance still “lags 2019 levels” (...)

    #Global_health #equity #IA2030 #Tedros_Adhanom_Ghebreyesus #World_Health_Organization

  • Conversations and insights about the moment. - The New York Times
    https://www.nytimes.com/live/2024/01/30/opinion/thepoint#tech-hearings-transparency

    Zeynep Tufekci
    Feb. 1, 2024, 1:02 p.m. ETFeb. 1, 2024
    Feb. 1, 2024

    Zeynep Tufekci

    Opinion Columnist
    We Need Information, Not Apologies, From Tech Companies

    At the Senate Judiciary Committee hearings on Wednesday on online child sexual exploitation, perhaps the most dramatic moment came when Mark Zuckerberg, the C.E.O. of the company that owns Facebook and Instagram, turned around and stood up to face parents holding up photos of their children who had died by suicide after sexual abuse or extortion via a social media platform.

    “I’m sorry for everything you have all been through,” Zuckerberg said to them.

    Here, reasonable voices might intervene. An unbearable tragedy, certainly, they might say, but such tragedies have occurred before social media came along. Let’s not lose proper historical and individual context when talking about the mental health and well-being of children, they might point out.

    All of that is technically correct, but fundamentally wrong. And one senator got to the heart of it.

    “Platforms need to hand over more content about how the algorithms work, what the content does and what the consequences are, not at the aggregate, not at the population level, but the actual numbers of cases so we can understand the content,” said Senator Chris Coons, Democrat of Delaware. He said he was sponsoring a bill with that requirement, setting new standards for disclosure and transparency, and posed the question forthrightly for Zuckerberg and the C.E.O.s of TikTok, Snap, X and Discord:

    “Is there any one of you willing to say now that you support this bill?”

    The answer was … silence. Crickets. Not one C.E.O. would commit. “Mr. Chairman, let the record reflect a yawning silence from the leaders of the social media platforms,” Coons noted, with resignation.

    The platforms have nearly absolute immunity as an industry. Thanks to Section 230, they generally cannot be sued and held liable for tragic events even if they were facilitated by their product; they get to keep all the profits made from these products. And yet when the public asks for meaningful transparency and data — so that it’s not just an appeal to emotion that results in legislation — the public is told, basically, to pound sand.

    We wouldn’t accept this from any other industry, and we should not accept it from technology companies. And that’s the most important point anyone should make until legislators start passing bipartisan bills that force meaningful transparency on these companies, which could finally allow proper accountability and reasonable oversight.

    #Zeynep_Tufekci #Facebook #Enfants

  • One big thing missing from the AI conversation | Zeynep Tufekci - GZERO Media
    https://www.gzeromedia.com/gzero-world-clips/one-big-thing-missing-from-the-ai-conversation-zeynep-tufekci

    When deployed cheaply and at scale, artificial intelligence will be able to infer things about people, places, and entire nations, which humans alone never could. This is both good and potentially very, very bad.

    If you were to think of some of the most overlooked stories of 2023, artificial intelligence would probably not make your list. OpenAI’s ChatGPT has changed how we think about AI, and you’ve undoubtedly read plenty of quick takes about how AI will save or destroy the planet. But according to Princeton sociologist Zeynep Tufekci, there is a super important implication of AI that not enough people are talking about.

    “Rather than looking at what happens between you and me if we use AI,” Tufekci said to Ian on the sidelines of the Paris Peace Forum, “What I would like to see discussed is what happens if it’s used by a billion people?” In a short but substantive interview for GZERO World, Tufekci breaks down just how important it is to think about the applications of AI “at scale” when its capabilities can be deployed cheaply. Tufekci cites the example of how AI could change hiring practices in ways we might not intend, like weeding out candidates with clinical depression or with a history of unionizing. AI at scale will demonstrate a remarkable ability to infer things that humans cannot, Tufekci explains.

    #Intelligence_artificielle #Zeynep_Tufekci

  • Votre compte est restreint pendant 9 jours

    « Monsieur le Comte est restreint... » :-D :-D :-D

    T’inquiètes pas #Zuckerberg #Facebook, ton #compte va être #restreint bien plus longtemps #guignol #reseau_social #asocial #démagogue #politique #communication #moraliste_à_la_mords_moi_le_noeud #seenthis #vangauguin

     :-D ;-D :-D

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  • Le #Mali, le #Burkina_Faso et le Niger quittent la #Cedeao, la région ébranlée

    Les trois régimes issus de coups d’Etat prennent le risque de compromettre la #libre_circulation des biens et des personnes, et repoussent le retour des civils au pouvoir.

    En décidant de se retirer de la #Communauté_économique_des_Etats_d’Afrique_de_l’Ouest (Cedeao), les régimes militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger issus de coups d’Etat prennent le risque de compromettre la libre circulation et repoussent le retour des civils au pouvoir. La Cedeao, organisation économique régionale de quinze pays, s’est opposée aux coups d’Etat ayant successivement porté au pouvoir les militaires au Mali, au Burkina Faso et au Niger, imposant de lourdes sanctions économiques au Niger et au Mali.

    En août 2023, elle est allée jusqu’à menacer d’intervenir militairement au Niger pour y rétablir l’ordre constitutionnel et libérer le président Mohamed Bazoum renversé. Le dialogue est pratiquement rompu entre l’organisation et les régimes de Bamako, Ouagadougou et Niamey, qui ont créé l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et accusent leurs voisins d’agir sous l’influence de « puissances étrangères », en premier lieu la France, ancienne puissance coloniale dans la région.

    Des élections étaient en théorie prévues au Mali et au Burkina Faso en 2024, censées assurer le retour à un gouvernement civil, préalable exigé par la Cedeao pour lever ses sanctions et rétablir ces pays dans ses instances décisionnelles. Mais les partisans des régimes militaires souhaitent allonger la durée des transitions, invoquant la lutte antidjihadiste. Le nouvel homme fort du Niger, le général Abourahamane Tiani, n’a pas encore annoncé de calendrier de transition.

    « Les Etats de l’AES ont anticipé un débat qui devait venir, celui de la fin des transitions. La sortie de la Cedeao semble remettre au second plan cette question », estime Fahiraman Rodrigue Koné, spécialiste du Sahel à l’Institut des études de sécurité (ISS). « Bien installés dans les palais et devant les délices du pouvoir, ils [les dirigeants des pays de l’AES] veulent s’éterniser dans les fauteuils présidentiels », fustige Le Patriote, quotidien du parti au pouvoir en Côte d’Ivoire.

    L’inquiétude des ressortissants des trois pays

    La Cedeao garantit aux citoyens des pays membres de pouvoir voyager sans visa et de s’établir dans les pays membres pour y travailler ou y résider. L’annonce du retrait burkinabé, nigérien et malien, suscite donc l’inquiétude de centaines de milliers de ressortissants de ces pays, particuliers ou commerçants.

    Les trois pays enclavés du Sahel et leurs principaux partenaires économiques côtiers comme le Sénégal et la Côte d’Ivoire sont toutefois membres de l’#Union_économique_et_monétaire_ouest-africaine (#Uemoa, huit pays), qui garantit elle aussi en principe la « liberté de circulation et de résidence » pour les ressortissants ouest-africains, ainsi que le dédouanement de certains produits et l’harmonisation des tarifs et des normes, à l’instar de la Cedeao.

    Les conséquences d’un #retrait pourraient être plus marquées aux frontières du Niger et du Nigeria, pays n’appartenant pas à l’Uemoa. Le géant économique d’Afrique de l’Ouest représente plus de la moitié du PIB de la Cedeao et est le premier partenaire économique du Niger dans la région. Les 1 500 kilomètres de frontière qui séparent les deux Etats sont toutefois mal contrôlés et en proie aux attaques des groupes armés. Une part importante des flux échappent aux contrôles douaniers.

    « Même si c’est par la contrebande, les biens et les personnes vont rentrer au Niger. Vous ne pouvez pas séparer Sokoto [nord du Nigeria] de Konni [Niger], c’est un même peuple », assure ainsi Chaïbou Tchiombiano, secrétaire général du Syndicat des commerçants, importateurs exportateurs et grossistes du Niger.

    « Juridiquement, un retrait sans délai n’est pas possible »

    Les régimes du Mali, du Burkina et du Niger ont annoncé leur retrait « sans délai », mais les textes de la Cedeao prévoient qu’une demande doit être déposée par écrit un an avant. La Cedeao a affirmé dimanche qu’elle n’avait pas encore reçu une telle notification. « Juridiquement, un retrait sans délai n’est pas possible. Ces Etats devront trouver une forme d’entente et des négociations iront dans le sens de trouver les moyens de faire ce retrait de manière progressive », estime Fahiraman Rodrigue Koné.

    Alors que les groupes djihadistes progressent au Sahel et jusqu’aux marges des Etats côtiers, « la région se fragmente, devient objet de concurrence géostratégique plus forte, et cela n’est pas une bonne nouvelle pour la stabilité », avertit le chercheur.

    Les vives critiques formulées par ces régimes et leurs partisans à l’encontre du franc CFA, la monnaie commune des pays membres de l’Uemoa, pourraient également conduire les pays de l’AES à quitter cette organisation, et à renoncer à la libre circulation des biens et des personnes en attendant l’émergence d’une #zone_de_libre-échange continentale africaine, encore à l’état de projet.

    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/01/29/le-mali-le-burkina-faso-et-le-niger-quittent-la-cedeao-la-region-ebranlee_62
    #fin

    • #18_aprile

      Erano partiti di notte da un porto vicino a Zwara, a ovest di Tripoli, in Libia. Quando alcune ore più tardi la balena aveva cominciato a inabissarsi in un mugghiare di metallo dopo aver urtato per una manovra sbagliata il mercantile portoghese che la Capitaneria di porto di Roma aveva inviato a soccorrerla, quelli rinchiusi nella stiva si erano ammassati gli uni sugli altri, arrampicandosi su quelli che avevano davanti e di fianco per cercare di raggiungere la botola, lassù in alto. In due si erano abbracciati in quell’inferno che era la sala macchine. “Lì dentro si sviluppa un calore tale che neanche il macchinista ci mette spesso piede”, raccontano i Vigili del fuoco che li avevano tirati fuori, un anno dopo. Persino in mezzo ai motori avevano ammassato 65 persone. I mercanti li avevano stipati in ogni interstizio, mille persone pigiate come bestie in 23 metri di barca, e li avevano spediti nel Mediterraneo con due litri d’acqua a testa e senza uno straccio di ancora perché anche il gavone di prua doveva servire per farcene entrare ancora, per aumentare il guadagno. Erano riusciti a metterne 5 per ogni metro quadro.

      –-

      Settecento chilometri senza mangiare
      Bevendo sputi, a farsi bruciare
      Da questo sole feroce riflesso dal mare
      Da questo vento che di giorno scortica e di notte gela
      E rimescola il freddo con la paura

      Che quest’acqua buia, infinita e cattiva
      È più salata dei conti che ci han fatto saldare
      Non cura la sete, marcisce le ossa
      E questa Italia non vuole arrivare
      Questa terra che non ci vuole non si fa trovare

      E questo sarcofago sul mare è un cimitero per ottocento
      Sulla tavola fredda e muta che non finisce di violentare
      A perdita d’occhio e di cuore

      Amore mio, che ti ho lasciata a patire
      Tra la fame, la sete e l’orrore
      Tra gli arti amputati spezzati calpestati
      Le bombe esportate
      I bambini soldati
      Amore mio ascoltami bene: tu non morire che ti vengo a salvare
      Appena finisce questo mare io ti vengo a salvare

      E a noi ricchi senza pudore
      Ce lo spiega la televisione
      Un mantenuto ignorante e cafone
      Con la felpa e il ghigno arrogante
      Ce lo spiega lui cosa dobbiamo pensare
      Di questa gente che prende il mare
      Per provare a non morire

      https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?id=67661&lang=it
      https://www.youtube.com/watch?v=BpCkiqp6zNs&t=64s


      #chanson #musique #musique_et_politique #naufrage #asile #migrations #réfugiés #mourir_aux_frontières #morts_aux_frontières #18_avril_2015 #mourir_en_mer

      #commémoration #Libye #Méditerranée #mer_Méditerranée #Zouara

  • [La Dkassette] La Dkassette - Février 2024
    https://www.radiopanik.org/emissions/la-dkassette/la-dkassette-fevrier-2024

    Pour cette Dkassette de février nous accueillons à notre bord Sarah, venue nous parler du cycle de ciné-rencontres « #palestine-Israël » que proposera #zintv au #dk à partir du 15 de ce mois, sans oublier de retrouver le #dkagenda des activités et événements à venir au 70b rue de Danemark que nous présente Camille,

    Bonne écoute à tou.te.s !

    #israël #aadtp #israël,palestine,zintv,dk,aadtp,dkagenda
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/la-dkassette/la-dkassette-fevrier-2024_17246__1.mp3

  • #Binet, #Toubon, #Zeniter : trois voix contre la #loi_immigration

    Inspirée de propositions d’extrême droite, la loi sur l’immigration a été votée le 19 décembre. 201 personnalités appellent à manifester partout en France dimanche. Dans « À l’air libre », #Sophie_Binet (CGT), #Jacques_Toubon (ancien Défenseur des droits), l’écrivaine #Alice_Zeniter et Edwy Plenel expliquent pourquoi ils en seront.

    EnEn décembre, la loi immigration votée par l’Assemblée nationale a provoqué un séisme politique. C’est surtout un choc moral car plusieurs de ses dispositions ont été inspirées par la droite dure et l’extrême droite. Le Conseil constitutionnel doit se prononcer le 25 janvier, il est probable que certains éléments de cette loi soient censurés. La loi sera ensuite promulguée par le président de la République.

    Dimanche 14 janvier, 400 collectifs de sans-papiers, syndicats, et partis politiques ont marché contre la loi partout en France pour dénoncer un texte « xénophobe » et « dangereux ». Et dimanche 21, 201 personnalités de tous horizons appellent à de nouvelles manifestations à la suite d’un appel publié sur Mediapart et dans L’Humanité. Les mobilisations partout en France sont à retrouver sur le site 21janvier.fr.

    Dans une émission spéciale de « À l’air libre », quatre personnalités nous disent pourquoi ils et elles iront manifester.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/180124/binet-toubon-zeniter-trois-voix-contre-la-loi-immigration

  • Gaza - Témoignage 26 janvier 2024 - OCL - Organisation Communiste Libertaire
    http://oclibertaire.lautre.net/spip.php?article4059

    Gaza - Témoignage 26 janvier 2024

    samedi 27 janvier 2024, par Saint-Nazaire

    #Ziad_Medoukh vit et travaille à Gaza comme professeur de français, il y est responsable du département de français de l’université Al-Aqsa. Témoins infatigable sur Gaza et la Palestine, il a multiplié les rencontres en France et en Europe, il est venus plusieurs fois à Saint-Nazaire à l’invitation du Comité de soutien à la Palestine local, le CSPRN. Il nous adresse aujourd’hui ce témoignage depuis Gaza
    Message de Ziad Medoukh - vendredi 26 janvier 2024

    Bonjour de Gaza la détruite et Gaza la dévastée.
    Croyez -moi : ma détermination, mon courage, ma résilience, ma patience, et mon optimisme n’arrivent pas à dépasser ma détresse totale
    Après presque quatre mois depuis le début de cette agression horrible de l’occupation contre la population civile de la bande de Gaza, la situation sur place est de plus en plus catastrophique et terrifiante.
    La vie est un goût amer, en fait, il n’y a pas de vie à Gaza
    La vie est paralysée totalement

    Il n’ y a rien : ni nourriture, ni eau, ni médicaments, ni électricité, ni gaz , ni lait, ni pain, ni fruits, ni légumes, ni viande, ni poulet, ni poissons, ni moyens de transport, ni logement et ni perspectives.
    Des milliers d’élèves sont privés de leurs cours, et des dizaines de milliers d’étudiants sont privés de leurs études.
    Des milliers de fonctionnaires, d’employés et d’ouvriers sont privés de leur travail et de leurs salaires.
    Rien ne fonctionne à Gaza actuellement : aucune administration et aucun commerce.
    Je suis très triste
    Je suis malheureux, je souffre au quotidien comme tous les habitants de cette région dévastée et laissée à son sort par une communauté internationale officielle complice
    Et je suis en train de supporter l’insupportable
    J’ai décidé d’écrire ce témoignage pour partager ma peine avec vous les amis et les solidaires de bonne volonté, vous êtes mon seul confort dans cet enfer quotidien

    Quand j’ai un accès à internet, j’essaie de donner des nouvelles, le problème que pour arriver à un point internet je dois marcher deux kilomètres et devant ce point, il y a un monde fou et que chacun à le droit à trente minutes seulement , tout le monde veut avoir des nouvelles de sa famille au sud et le réseau de communication est souvent perturbé et détruit par les bombardements

    Je vois vos très nombreux messages de soutien et de sympathie-les personnes qui proposent des aides et des dons , je vous remercie beaucoup, je disais toujours que le plus important c’est la solidarité morale et politique, en plus, moi je suis un simple citoyen palestinien de Gaza, je vis comme tous les habitants, et je ne veux pas être privilégié avec mon réseau et mes nombreux amis et connaissances -même si je ne réponds pas car le réseau internet est très faible, mais vos messages me soulagent moi le citoyen palestinien de Gaza qui a perdu tout et qui essaie de survivre avec le peu d’espoir qui lui reste

    Mon quotidien est très difficile et très compliqué
    C’est vrai que j’ai vécu beaucoup de guerres , d’agressions, d’offensives et de carnages
    Mais je n’a jamais vécu une situation horrible comme celle-ci depuis mon enfance
    Actuellement, déplacé d’un quartier à un autre et d’une maison à une autre chez les proches et les cousins, car les bombardements se poursuivent jour et nuit partout dans cette prison à ciel ouvert et fermé, et les chars peuvent arriver dans n’importe quel quartier à tout moment.

    Le problème que dans chaque foyer il y de 30 à 40 personnes qui y habitent entre habitants et déplacés , et on doit faire face à cette situation exceptionnelle
    Je suis devenu sans domicile et sans-abri et je dois accepter tout dans ces maisons d’accueil.
    Je ne peux pas ni lire ni écrire dans ces maisons, à cause du bruit, et la présence de dizaines de personnes, en plus, j’ai perdu mes ordinateurs et ma bibliothèque avec ses 3000 milles livres en français après la destruction de mon appartement début décembre dernier, je n’ai rien pu récupérer de mes affaires, mes vêtements, mes diplômes, mes livres publiés, mes recherches et mes cours.

    Tout le monde rentre chez lui avant 17h , et on dort vers 19h, le soir on allume avec des lampes qu’on les rechargent le matin avec les panneaux solaires, heureusement qu’il y a toujours du soleil à Gaza, en fait les panneaux solaires ont beaucoup aidé les habitants de Gaza pour avoir un peu de lumière en rechargeant leurs lampes, leurs batteries et leurs téléphones portables pendant cette période d’obscurité et de panne électrique depuis le début de cette agression début octobre dernier.

    Pour moi, la nuit, je n’arrive pas à dormir, je pense à mon frère assassiné avec toute sa famille, et je pleure seul, je reviens à mes beaux souvenirs avant cette agression, j’essaie de rêver et d’espérer un meilleur avenir, mais en vain.
    Moi, qui remontais le moral des jeunes et des enfants de Gaza traumatisés, je suis devenu sous le choc et traumatisé par le succession des événements tragiques qui ont frappé ma famille et tous les citoyens de Gaza ces derniers mois, et je ne trouve personne pour effacer mes larmes et pour calmer ma colère énorme.
    Mon coeur saigne tout le temps.

    Croyez-moi, je ne suis pas pessimiste, et j’aime beaucoup la vie comme tout le peuple palestinien, mais sur place , notre contexte est inimaginable, inacceptable et horrible !
    Pour la nourriture , on mange un seul repas par jour et quelques fois un repas tous les deux jours, il n’y a rien sur les marchés pour manger, souvent une assiette de riz et quelques morceaux de pain, et si on boit une tasse de café ou du thé, c’est un luxe pour nous.
    Dans chaque maison, les hommes et les femmes s’activent pour préparer le repas en utilisant le feu de bois, parce qu’il n’y a pas de gaz
    Ce n’est pas l’argent qui manque mais les produits alimentaires et essentiels, car depuis 4 mois aucun produit entre à Gaza et il n’ y a pas d’aides humanitaires qui arrivent dans le nord de la bande de Gaza
    En plus, il n’y a aucune organisation internationale ou association locale qui s’occupent des personnes démunies et déplacées qui sont très nombreuses actuellement dans la bande de Gaza

    Selon un dernier rapport des Nations-Unies début janvier 2024 , 90% des habitants de Gaza souffrent de l’insécurité alimentaire.
    Les gens ici ont commencé à mourir de faim.
    Sans oublier que les prix sont multipliés par dix, et les rares produits disponibles sont très chers
    Une petite bouteille d’eau minérale coûte actuellement à Gaza 5 euros, auparavant son prix ne dépassait même pas 0,10 centièmes
    Un kilo de riz qui coûtait 2 euros est passé à 10 euros , un kilo de farine 12 euros avant on l’achetait à 1 euros, et un œuf vaut 3 euros, alors que le plateau de 30 œufs coûtait 4 euros avant l’agression.
    Tout est très cher à Gaza, et rien n’est disponible sur les marchés.

    S’ajoute à tout cela, qu’il n’ y pas ni fruits ni légumes, en fait, tous les terrains agricoles au nord de la bande de Gaza ont été détruits .
    Pour l’eau pas d’eau potable pour boire, et même l’eau à usage domestique n’arrive pas dans les robinets, et on l’achète très cher de quelques stations qui fonctionnent encore, car plusieurs puits d’eau ont été détruits.

    Plusieurs maladies contaminées touchent les habitants.
    Le pire qu’il n’ y a aucune autorité , aucun gouvernement et aucuns services municipaux qui gèrent et qui contrôlent la situation très critique.
    Chacun se débrouille seul pour survivre.
    Par contre, les Palestiniens de Gaza sont solidaires entre eux, mais quelquefois, les gens n’ont rien pour donner, parce qu’il n’y a rien sur place.

    Le matin, le souci de chacun est de cherche à quoi nourrir sa famille et cherche de l’eau avec énormément de difficultés
    Quand je marche dans les rues de Gaza, je deviens très malheureux, car dans chaque quartier, il y a des maisons, bâtiments, immeubles et infrastructures civiles détruits et endommagés.

    J’apprends chaque jour l’assassinat de mes cousins, proches, amis, collègues, voisins et étudiants, ça me rend très triste car je suis impuissant et je ne peux pas dire un mot de condoléances à leurs familles.
    Le sentiment d’impuissance est horrible

    Imaginez-vous , il n’y aucune boulangerie ni magasin, ni pharmacie, ni restaurant et ni café ouvert.
    Et le pire que les gens ici sont très tristes, ils sont préoccupés par leur quotidien tragique, ils pensent à leurs proches disparus et ils essaient de chercher de la nourriture et de l’eau pour leurs enfants, personne ne parle à personne, aucun échange, aucun sourire, tout le monde est sous le choc ; dans chaque famille, il y a des morts, des blessés, des déplacés et des maisons détruitesGaza - Témoignage 26 janvier 2024

    samedi 27 janvier 2024, par Saint-Nazaire

    Ziad Medoukh vit et travaille à Gaza comme professeur de français, il y est responsable du département de français de l’université Al-Aqsa. Témoins infatigable sur Gaza et la Palestine, il a multiplié les rencontres en France et en Europe, il est venus plusieurs fois à Saint-Nazaire à l’invitation du Comité de soutien à la Palestine local, le CSPRN. Il nous adresse aujourd’hui ce témoignage depuis Gaza
    Message de Ziad Medoukh - vendredi 26 janvier 2024

    Bonjour de Gaza la détruite et Gaza la dévastée.
    Croyez -moi : ma détermination, mon courage, ma résilience, ma patience, et mon optimisme n’arrivent pas à dépasser ma détresse totale
    Après presque quatre mois depuis le début de cette agression horrible de l’occupation contre la population civile de la bande de Gaza, la situation sur place est de plus en plus catastrophique et terrifiante.
    La vie est un goût amer, en fait, il n’y a pas de vie à Gaza
    La vie est paralysée totalement

    Il n’ y a rien : ni nourriture, ni eau, ni médicaments, ni électricité, ni gaz , ni lait, ni pain, ni fruits, ni légumes, ni viande, ni poulet, ni poissons, ni moyens de transport, ni logement et ni perspectives.
    Des milliers d’élèves sont privés de leurs cours, et des dizaines de milliers d’étudiants sont privés de leurs études.
    Des milliers de fonctionnaires, d’employés et d’ouvriers sont privés de leur travail et de leurs salaires.
    Rien ne fonctionne à Gaza actuellement : aucune administration et aucun commerce.
    Je suis très triste
    Je suis malheureux, je souffre au quotidien comme tous les habitants de cette région dévastée et laissée à son sort par une communauté internationale officielle complice
    Et je suis en train de supporter l’insupportable
    J’ai décidé d’écrire ce témoignage pour partager ma peine avec vous les amis et les solidaires de bonne volonté, vous êtes mon seul confort dans cet enfer quotidien

    Quand j’ai un accès à internet, j’essaie de donner des nouvelles, le problème que pour arriver à un point internet je dois marcher deux kilomètres et devant ce point, il y a un monde fou et que chacun à le droit à trente minutes seulement , tout le monde veut avoir des nouvelles de sa famille au sud et le réseau de communication est souvent perturbé et détruit par les bombardements

    Je vois vos très nombreux messages de soutien et de sympathie-les personnes qui proposent des aides et des dons , je vous remercie beaucoup, je disais toujours que le plus important c’est la solidarité morale et politique, en plus, moi je suis un simple citoyen palestinien de Gaza, je vis comme tous les habitants, et je ne veux pas être privilégié avec mon réseau et mes nombreux amis et connaissances -même si je ne réponds pas car le réseau internet est très faible, mais vos messages me soulagent moi le citoyen palestinien de Gaza qui a perdu tout et qui essaie de survivre avec le peu d’espoir qui lui reste

    Mon quotidien est très difficile et très compliqué
    C’est vrai que j’ai vécu beaucoup de guerres , d’agressions, d’offensives et de carnages
    Mais je n’a jamais vécu une situation horrible comme celle-ci depuis mon enfance
    Actuellement, déplacé d’un quartier à un autre et d’une maison à une autre chez les proches et les cousins, car les bombardements se poursuivent jour et nuit partout dans cette prison à ciel ouvert et fermé, et les chars peuvent arriver dans n’importe quel quartier à tout moment.

    Le problème que dans chaque foyer il y de 30 à 40 personnes qui y habitent entre habitants et déplacés , et on doit faire face à cette situation exceptionnelle
    Je suis devenu sans domicile et sans-abri et je dois accepter tout dans ces maisons d’accueil.
    Je ne peux pas ni lire ni écrire dans ces maisons, à cause du bruit, et la présence de dizaines de personnes, en plus, j’ai perdu mes ordinateurs et ma bibliothèque avec ses 3000 milles livres en français après la destruction de mon appartement début décembre dernier, je n’ai rien pu récupérer de mes affaires, mes vêtements, mes diplômes, mes livres publiés, mes recherches et mes cours.

    Tout le monde rentre chez lui avant 17h , et on dort vers 19h, le soir on allume avec des lampes qu’on les rechargent le matin avec les panneaux solaires, heureusement qu’il y a toujours du soleil à Gaza, en fait les panneaux solaires ont beaucoup aidé les habitants de Gaza pour avoir un peu de lumière en rechargeant leurs lampes, leurs batteries et leurs téléphones portables pendant cette période d’obscurité et de panne électrique depuis le début de cette agression début octobre dernier.

    Pour moi, la nuit, je n’arrive pas à dormir, je pense à mon frère assassiné avec toute sa famille, et je pleure seul, je reviens à mes beaux souvenirs avant cette agression, j’essaie de rêver et d’espérer un meilleur avenir, mais en vain.
    Moi, qui remontais le moral des jeunes et des enfants de Gaza traumatisés, je suis devenu sous le choc et traumatisé par le succession des événements tragiques qui ont frappé ma famille et tous les citoyens de Gaza ces derniers mois, et je ne trouve personne pour effacer mes larmes et pour calmer ma colère énorme.
    Mon coeur saigne tout le temps.

    Croyez-moi, je ne suis pas pessimiste, et j’aime beaucoup la vie comme tout le peuple palestinien, mais sur place , notre contexte est inimaginable, inacceptable et horrible !
    Pour la nourriture , on mange un seul repas par jour et quelques fois un repas tous les deux jours, il n’y a rien sur les marchés pour manger, souvent une assiette de riz et quelques morceaux de pain, et si on boit une tasse de café ou du thé, c’est un luxe pour nous.
    Dans chaque maison, les hommes et les femmes s’activent pour préparer le repas en utilisant le feu de bois, parce qu’il n’y a pas de gaz
    Ce n’est pas l’argent qui manque mais les produits alimentaires et essentiels, car depuis 4 mois aucun produit entre à Gaza et il n’ y a pas d’aides humanitaires qui arrivent dans le nord de la bande de Gaza
    En plus, il n’y a aucune organisation internationale ou association locale qui s’occupent des personnes démunies et déplacées qui sont très nombreuses actuellement dans la bande de Gaza

    Selon un dernier rapport des Nations-Unies début janvier 2024 , 90% des habitants de Gaza souffrent de l’insécurité alimentaire.
    Les gens ici ont commencé à mourir de faim.
    Sans oublier que les prix sont multipliés par dix, et les rares produits disponibles sont très chers
    Une petite bouteille d’eau minérale coûte actuellement à Gaza 5 euros, auparavant son prix ne dépassait même pas 0,10 centièmes
    Un kilo de riz qui coûtait 2 euros est passé à 10 euros , un kilo de farine 12 euros avant on l’achetait à 1 euros, et un œuf vaut 3 euros, alors que le plateau de 30 œufs coûtait 4 euros avant l’agression.
    Tout est très cher à Gaza, et rien n’est disponible sur les marchés.

    S’ajoute à tout cela, qu’il n’ y pas ni fruits ni légumes, en fait, tous les terrains agricoles au nord de la bande de Gaza ont été détruits .
    Pour l’eau pas d’eau potable pour boire, et même l’eau à usage domestique n’arrive pas dans les robinets, et on l’achète très cher de quelques stations qui fonctionnent encore, car plusieurs puits d’eau ont été détruits.

    Plusieurs maladies contaminées touchent les habitants.
    Le pire qu’il n’ y a aucune autorité , aucun gouvernement et aucuns services municipaux qui gèrent et qui contrôlent la situation très critique.
    Chacun se débrouille seul pour survivre.
    Par contre, les Palestiniens de Gaza sont solidaires entre eux, mais quelquefois, les gens n’ont rien pour donner, parce qu’il n’y a rien sur place.

    Le matin, le souci de chacun est de cherche à quoi nourrir sa famille et cherche de l’eau avec énormément de difficultés
    Quand je marche dans les rues de Gaza, je deviens très malheureux, car dans chaque quartier, il y a des maisons, bâtiments, immeubles et infrastructures civiles détruits et endommagés.

    J’apprends chaque jour l’assassinat de mes cousins, proches, amis, collègues, voisins et étudiants, ça me rend très triste car je suis impuissant et je ne peux pas dire un mot de condoléances à leurs familles.
    Le sentiment d’impuissance est horrible

    Imaginez-vous , il n’y aucune boulangerie ni magasin, ni pharmacie, ni restaurant et ni café ouvert.
    Et le pire que les gens ici sont très tristes, ils sont préoccupés par leur quotidien tragique, ils pensent à leurs proches disparus et ils essaient de chercher de la nourriture et de l’eau pour leurs enfants, personne ne parle à personne, aucun échange, aucun sourire, tout le monde est sous le choc ; dans chaque famille, il y a des morts, des blessés, des déplacés et des maisons détruites

    Quelques fois, je me demande comment les gens ici font pour survivre et pour exister toujours.
    Pour la situation sanitaire , elle est dramatique, aucun hôpital fonctionne , tous les hôpitaux sont hors-service , il y a seulement trois cliniques dans toute la ville de Gaza qui arbitre 300.000 habitants et déplacés, dans chaque clinique , il a seulement cinq ou six médecins bénévoles débordés qui reçoivent 5000 patients par jour, sans de vrais médicaments à donner, ou des médicaments expirés.
    Personnellement, je suis actuellement malade, je ne trouve aucun laboratoire pour faire des analyses ni pharmacie ni hôpital pour me soigner.

    L’armée la plus morale au monde a assassiné 27.000 palestiniens de Gaza jusqu’à présent parmi eux 22.000 enfants et femmes, et en a blessé 70.000
    Sans oublier, la destruction de presque 65% des infrastructures civiles.
    Le problème que cette armée lâche et criminelle n’a réalisé aucun objectif fixé pour ce gouvernement d’extrême droite.
    C’est de la folie meurtrière et l’impunité totale sans aucune réaction internationale officielle.

    Les Palestiniens de Gaza, malgré leur colère et leur malheur apprécient beaucoup les manifestations de solidarité partout dans le monde pour dénoncer ce génocide répété et pour appeler à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza.
    Quatre mois très difficiles pour moi et pour tous les habitants de Gaza avec des événements douloureux, ces quatre mois étaient tous terribles.

    Le mois d’octobre 2023 , au début de l’agression, c’est vrai qu’il y avait des bombardements intensifs, mais j’ai été très occupé, j’accordais des interviews à des médias francophones , j’avais accès à internet et je donnais des témoignages quotidiens et des contacts réguliers avec les amis et les groupes de solidarité avec la Palestine dans le monde francophone , les marchés étaient ouverts et il y avait un peu de nourriture

    Le mois de novembre dernier, la situation est devenue très compliquée, avec le début de l’opération terrestre, l’évacuation de ma famille au sud, et l’arrivée des chars dans mon quartier, j’ai été encerclé chez-moi dans mon quartier dévasté.

    Le mois de décembre 2023 était un mois noir pour moi avec l’assassinat de mon frère et toute sa famille , la destruction de mon appartement et notre immeuble, et mon obligation de quitter mon quartier pour trouver refuge chez les proches.

    Le mois de janvier 2024, a connu la poursuite des bombardements et l’arrivée des chars dans toute la ville de Gaza, et mon obligation de nouveau de chercher d’autres maisons pour y habiter.

    Il y a beaucoup d’événements à raconter, j’aurais besoin des pages et des livres pour décrire notre quotidien très difficile sous les bombes et sous le choc avec cette situation humanitaire catastrophique et ce désastre sans précédent, et je ne crois pas encore que je suis toujours vivant, car je vois la mort mille fois par jour, même si je n’ai pas peur de la mort, cependant, je suis inquiet pour notre avenir.

    L’aspect positif dans tout cela qui me rend fier de moi : Je n’ai pas de haine

    Amitiés palestiniennes
    de Gaza qui n’est plus Gaza
    Et de Ziad qui n’est plus Ziad

    Quelques fois, je me demande comment les gens ici font pour survivre et pour exister toujours.
    Pour la situation sanitaire , elle est dramatique, aucun hôpital fonctionne , tous les hôpitaux sont hors-service , il y a seulement trois cliniques dans toute la ville de Gaza qui arbitre 300.000 habitants et déplacés, dans chaque clinique , il a seulement cinq ou six médecins bénévoles débordés qui reçoivent 5000 patients par jour, sans de vrais médicaments à donner, ou des médicaments expirés.
    Personnellement, je suis actuellement malade, je ne trouve aucun laboratoire pour faire des analyses ni pharmacie ni hôpital pour me soigner.

    L’armée la plus morale au monde a assassiné 27.000 palestiniens de Gaza jusqu’à présent parmi eux 22.000 enfants et femmes, et en a blessé 70.000
    Sans oublier, la destruction de presque 65% des infrastructures civiles.
    Le problème que cette armée lâche et criminelle n’a réalisé aucun objectif fixé pour ce gouvernement d’extrême droite.
    C’est de la folie meurtrière et l’impunité totale sans aucune réaction internationale officielle.

    Les Palestiniens de Gaza, malgré leur colère et leur malheur apprécient beaucoup les manifestations de solidarité partout dans le monde pour dénoncer ce génocide répété et pour appeler à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza.
    Quatre mois très difficiles pour moi et pour tous les habitants de Gaza avec des événements douloureux, ces quatre mois étaient tous terribles.

    Le mois d’octobre 2023 , au début de l’agression, c’est vrai qu’il y avait des bombardements intensifs, mais j’ai été très occupé, j’accordais des interviews à des médias francophones , j’avais accès à internet et je donnais des témoignages quotidiens et des contacts réguliers avec les amis et les groupes de solidarité avec la Palestine dans le monde francophone , les marchés étaient ouverts et il y avait un peu de nourriture

    Le mois de novembre dernier, la situation est devenue très compliquée, avec le début de l’opération terrestre, l’évacuation de ma famille au sud, et l’arrivée des chars dans mon quartier, j’ai été encerclé chez-moi dans mon quartier dévasté.

    Le mois de décembre 2023 était un mois noir pour moi avec l’assassinat de mon frère et toute sa famille , la destruction de mon appartement et notre immeuble, et mon obligation de quitter mon quartier pour trouver refuge chez les proches.

    Le mois de janvier 2024, a connu la poursuite des bombardements et l’arrivée des chars dans toute la ville de Gaza, et mon obligation de nouveau de chercher d’autres maisons pour y habiter.

    Il y a beaucoup d’événements à raconter, j’aurais besoin des pages et des livres pour décrire notre quotidien très difficile sous les bombes et sous le choc avec cette situation humanitaire catastrophique et ce désastre sans précédent, et je ne crois pas encore que je suis toujours vivant, car je vois la mort mille fois par jour, même si je n’ai pas peur de la mort, cependant, je suis inquiet pour notre avenir.

    L’aspect positif dans tout cela qui me rend fier de moi : Je n’ai pas de haine

    Amitiés palestiniennes
    de Gaza qui n’est plus Gaza
    Et de Ziad qui n’est plus Ziad