• #Audio_player

    Votre Musique et fichiers audio en écoute libre dans votre #cloud

    Un lecteur de musique pour FLAC, MP3, MP4, AIF, AAC, streaming, … avec support de playlist et intégration SONOS (intégré à Nextcloud)

    - Affichage par pochettes de disques et par listes, avec catégories
    - Adapté aux grosses collections audio
    - Listes de lecture intelligentes, listes standard et listes locales
    - Lit les URL de streaming
    - Favoris, barre latérale & recherche intégrée
    - Spécification de votre dossier média (avec fonctions d’exclusion)
    - Lecture ‘En un Clic’ depuis vos fichiers
    - Lecteur Chrome/Android et clés médias
    - Lecteur SONOS via extension
    - Editeur ID3 via extension

    https://www.zaclys.com/audio-player-app-cloud

    #zaclys #audio-player #alternative #spotify

    –-

    voir aussi :
    #Harmony, An #Android #App for streaming Music
    https://seenthis.net/messages/1078981

  • Y’a pas que Google pour faire vos #recherches !

    On me demandait dans l’espace de Co-working si je connaissais d’autres moteurs de recherche que Google ou Ecosia.
    J’ai forcément répondu « oui ! » et j’ai envoyé une liste de quelques moteurs de recherche. Et je me suis dit que ce pouvait être intéressant de vous la partager aussi !

    Alors, à la recherche de votre futur moteur de recherche !
    Les moteurs de recherche qu’on ne citera pas

    – Google
    on oublie. Je viens de voir apparaître cette image dans mon flux Mastodon qui résume bien une partie de la situation :

    #Bing
    on n’y pense pas, alors on oublie Microsoft et son moteur de recherche.

    Les moteurs de recherche alternatifs

    - #zoTop par #Zaclys
    https://zotop.zaclys.com
    Metamoteur (c’est à dire agglomérant le résultat de plusieurs moteurs de recherches configurables) libre.
    Utilise des raccourcis (que j’apprécie et utilise beaucoup avec DuckDuckGo)
    Normalement, protège la vie privée puisque les moteurs « sources » ne sont pas en contact avec le cherchant.
    Peut être facilement rajouté à la barre de recherche de Firefox
    Zaclys est par ailleurs un CHATONS.
    Basé sur SearX : vous pouvez d’ailleurs trouver d’autres instances que celle de Zaclys en visitant https://searx.space
    Ne propose pas de résumé de la recherche généré par IA.
    Pas de publicité.

    #Brave_Search
    https://search.brave.com
    Le petit nouveau qui vient de sortir ! (tempus fugit, tout ça, tout ça...)
    Moteur de recherche privilégiant la protection de la vie privée.
    Il dispose de son propre moteur d’indexation, ce qui le rend indépendant de Google ou de Bing !
    Crâme de l’énergie pour faire un résumé de la recherche parfois faux car généré par IA.
    Pas de publicité.

    #Qwant
    https://www.qwant.com
    Moteur de recherche fraaaaançais, m’sieur-dame.
    se base (en théorie) sur son propre index et (en très grande majorité) sur l’index de Bing
    Une bonne idée lancée, un peu pompe à subvention pendant un temps. Reste à savoir si ce temps est vraiment révolu. (cf. les articles récapitulatifs sur NextInpact https://www.nextinpact.com/article/30160/108737-qwant-resultats-encore-dates-erreurs-404-et-complots)
    Protège la vie privée (en théorie). Le nouveau business-model implique de la publicité et donc du fichage, n’en déplaise à Qwant
    Crâme de l’énergie pour faire un résumé de la recherche parfois faux car généré par IA.

    #Duckduckgo
    https://www.duckduckgo.com
    Moteur de recherche américain.
    se base sur l’index de Bing.
    Protège la vie privée.
    Propose l’utilisation de !bang (des raccourcis pour aller lancer des recherches sur tel ou tel site)
    Permet de faire des recherches d’images par type (GIF !!!), couleur et licence.
    Mon Plan B si ma recherche ZoTop n’a pas été couronnée de succès.
    Ne propose pas de résumé de la recherche généré par IA (enfin, pas encore : l’option est active -mais désactivable- aux US)
    Présente des publicités (mais il est possible de les désactiver dans les préférences du site)

    #Swisscows
    https://www.swisscows.com
    moteur de recherche suisse. Donc neutre (quoiqu’ils se battent un peu contre la violence et la pornographie. C’est peut être bien -ou pas- mais du coup, c’est pas si neutre)
    se base sur l’index de Bing.
    De la publicité présente, sauf si on paie un abonnement

    #StartPage (#IxQuick)
    https://Startpage.com
    moteur de recherche néerlandais.
    Plutôt très sécurisé/sécurisant
    se base sur l’index de Google.
    Ne propose pas de résumé de la recherche généré par IA.
    Pas de publicité.

    #Mojeek
    https://www.mojeek.com
    Moteur de recherche anglais
    (anglais) pro-privacy, plutôt pas mal pour mes premiers tests
    Se base sur son propre système d’indexation (crawl).
    Vous propose de crâmer de l’énergie pour un résumé généré par IA (mais c’est optionnel)
    Pas de publicité.

    Les moteurs de recherche écolo-solidaro-éthiques

    #Ecosia
    https://www.ecosia.org
    Moteur de recherche allemand
    se base sur l’index de Bing
    Plante des arbres (en échange de publicité)
    Les données personnelles sont supprimées au bout d’une semaine.
    Ne propose pas de résumé de la recherche généré par IA.

    #Lilo
    https://www.lilo.org
    Moteur de recherche français
    se base sur l’index de Bing
    Finance gratuitement les projets de votre choix (en échange de publicité)
    Plutôt propre au niveau de la vie privée (pensez à demander à ne pas apparaître sur les statistiques)
    Pas de résumé généré par IA.
    Mise à jour :

    A en croire leur site il y a « AUCUN script ou cookie tiers ». Ce serait même « impossible » !
    Pourtant, l’analyse des requêtes montrent que les termes de la recherche sont envoyés à bing, cloudflare et ATICDN via le referer HTTP. Il y a aussi cloudflare browser insight...
    source : https://toot.aquilenet.fr/@arn_fai/106420522614773136

    #Kagi
    https://kagi.com
    Moteur de recherche payant, sur abonnement.
    Crawler indépendant.
    Sans publicité.
    Ne propose pas (encore ?) de résumé généré par IA.

    Les moteurs de recherche à installer soi-même

    #SearXNG
    https://searx.space
    un outil à installer sur ton propre serveur.
    se base sur son propre système d’indexation
    ou trouver le serveur de ton choix à qui tu donnerais ta confiance : https://searx.space

    #Whoogle
    https://github.com/benbusby/whoogle-search
    À installer sur son serveur.
    Il s’agit d’une proxy pour aller chercher chez Google sans que Google ne sache qui est derrière. (c’est donc assez idiot de se l’installer pour chez soi si on est le seul à l’utiliser :p)
    Une instance : https://search.garudalinux.org
    Sans publicité.

    #Stract
    https://stract.com
    À installer chez soi (le projet est sur Github).
    Propose son propre crawler indépendant.
    Utilise les fonctionnalités !Bang comme DuckDuckGo.
    Focus sur la vie privée.
    Pas de publicité.
    Le modèle économique est évoqué : subvention de NLNet et une API payante.

    Les moteurs de recherche thématiques
    Fichiers torrent

    - #BTDigg
    https://btdig.com
    Pour rechercher des torrents de manière décentralisée (et télécharger vos distributions linux en peer-2-peer)
    Pas de publicité

    Vidéos

    - #Sepia Search
    https://sepiasearch.org
    Pour rechercher des vidéos sur différentes instance de #Peertube (alternative à Youtube libre et décentralisée)
    Pas de publicité

    https://www.jeey.net/google.html

    #moteur_de_recherche #google #alternatives

  • #Harmony, An #Android #App for streaming Music


    Features :

    - Ability to play song from Ytube/Ytube Music.
    – Song cache while playing
    – Radio feature support
    – Background music
    – Playlist creation & bookmark support
    – Artist & Album bookmark support
    – Import song,Playlist,Album,Artist via sharing from Ytube/Ytube Music.
    – Streaming quality control
    – Song downloading support
    – Language support
    – Skip silence
    – Dynamic Theme
    – Flexibility to switch between Bottom & Side Nav bar
    – Equalizer support
    – Synced & Plain Lyrics support
    – Sleep Timer
    – Android Auto support
    – No Advertisment
    – No Login required
    – Piped playlist integration

    https://f-droid.org/it/packages/com.anandnet.harmonymusic
    #musique #F-Droid #téléphone_portable #smartphone #streaming #audio-player #musique #audio_player #alternative #spotify

    vu ici :

    @niavy Hello !! J’ai eu le même souci et j’ai trouvé la (ma) perle rare : #Harmony (dispo sur #F-Droid). Sans compte, possibilité de télécharger Ad nauseam et bien foutu.. Enjoy !

    https://piaille.fr/@Azlac/113375842096824889

  • Cette #hospitalité_radicale que prône la philosophe #Marie-José_Mondzain

    Dans « Accueillir. Venu(e)s d’un ventre ou d’un pays », Marie-José Mondzain, 81 ans, se livre à un plaidoyer partageur. Elle oppose à la #haine d’autrui, dont nous éprouvons les ravages, l’#amour_sensible et politique de l’Autre, qu’il faudrait savoir adopter.

    En ces temps de crispations identitaires et même de haines communautaires, Marie-José Mondzain nous en conjure : choisissons, contre l’#hostilité, l’hospitalité. Une #hospitalité_créatrice, qui permette de se libérer à la fois de la loi du sang et du #patriarcat.

    Pour ce faire, il faut passer de la filiation biologique à la « #philiation » − du grec philia, « #amitié ». Mais une #amitié_politique et proactive : #abriter, #nourrir, #loger, #soigner l’Autre qui nous arrive ; ce si proche venu de si loin.

    L’hospitalité fut un objet d’étude et de réflexion de Jacques Derrida (1930-2004). Née douze ans après lui, à Alger comme lui, Marie-José Mondzain poursuit la réflexion en rompant avec « toute légitimité fondée sur la réalité ou le fantasme des origines ». Et en prônant l’#adoption comme voie de réception, de prise en charge, de #bienvenue.

    Son essai Accueillir. Venu(e)s d’un ventre ou d’un pays se voudrait programmatique en invitant à « repenser les #liens qui se constituent politiquement et poétiquement dans la #rencontre de tout sujet qu’il nous incombe d’adopter ».

    D’Abraham au film de Tarkovski Andreï Roublev, d’Ulysse à A. I. Intelligence artificielle de Spielberg en passant par Antigone, Shakespeare ou Melville, se déploie un plaidoyer radical et généreux, « phraternel », pour faire advenir l’humanité « en libérant les hommes et les femmes des chaînes qui les ont assignés à des #rapports_de_force et d’#inégalité ».

    En cette fin novembre 2023, alors que s’ajoute, à la phobie des migrants qui laboure le monde industriel, la guerre menée par Israël contre le Hamas, nous avons d’emblée voulu interroger Marie-José Mondzain sur cette violence-là.

    Signataire de la tribune « Vous n’aurez pas le silence des juifs de France » condamnant le pilonnage de Gaza, la philosophe est l’autrice d’un livre pionnier, adapté de sa thèse d’État qui forait dans la doctrine des Pères de l’Église concernant la représentation figurée : Image, icône, économie. Les sources byzantines de l’imaginaire contemporain (Seuil, 1996).

    Mediapart : Comment voyez-vous les images qui nous travaillent depuis le 7 octobre ?

    Marie-José Mondzain : Il y a eu d’emblée un régime d’images relevant de l’événement dans sa violence : le massacre commis par le Hamas tel qu’il fut en partie montré par Israël. À cela s’est ensuite substitué le tableau des visages et des noms des otages, devenu toile de fond iconique.

    Du côté de Gaza apparaît un champ de ruines, des maisons effondrées, des rues impraticables. Le tout depuis un aplomb qui n’est plus un regard humain mais d’oiseau ou d’aviateur, du fait de l’usage des drones. La mort est alors sans visages et sans noms.

    Face au phénomène d’identification du côté israélien s’est donc développée une rhétorique de l’invisibilité palestinienne, avec ces guerriers du Hamas se terrant dans des souterrains et que traque l’armée israélienne sans jamais donner à voir la moindre réalité humaine de cet ennemi.

    Entre le visible et l’invisible ainsi organisés, cette question de l’image apparaît donc extrêmement dissymétrique. Dissymétrie accentuée par la mise en scène des chaînes d’information en continu, qui séparent sur les écrans, avec des bandes lumineuses et colorées, les vues de Gaza en ruine et l’iconostase des otages.

    C’est avec de telles illustrations dans leur dos que les prétendus experts rassemblés en studio s’interrogent : « Comment retrouver la paix ? » Comme si la paix était suspendue à ces images et à la seule question des otages. Or, le contraire de la guerre, ce n’est pas la paix − et encore moins la trêve −, mais la justice.

    Nous assistons plutôt au triomphe de la loi du talion, dont les images deviennent un levier. Au point que visionner les vidéos des massacres horrifiques du Hamas dégénère en obligation…

    Les images deviennent en effet une mise à l’épreuve et une punition. On laisse alors supposer qu’elles font suffisamment souffrir pour que l’on fasse souffrir ceux qui ne prennent pas la souffrance suffisamment au sérieux.

    Si nous continuons à être uniquement dans une réponse émotionnelle à la souffrance, nous n’irons pas au-delà d’une gestion de la trêve. Or la question, qui est celle de la justice, s’avère résolument politique.

    Mais jamais les choses ne sont posées politiquement. On va les poser en termes d’identité, de communauté, de religion − le climat très trouble que nous vivons, avec une indéniable remontée de l’antisémitisme, pousse en ce sens.

    Les chaînes d’information en continu ne nous montrent jamais une carte de la Cisjordanie, devenue trouée de toutes parts telle une tranche d’emmental, au point d’exclure encore et toujours la présence palestinienne. Les drones ne servent jamais à filmer les colonies israéliennes dans les Territoires occupés. Ce serait pourtant une image explicite et politique…

    Vous mettez en garde contre toute « réponse émotionnelle » à propos des images, mais vous en appelez dans votre livre aux affects, dans la mesure où, écrivez-vous, « accueillir, c’est métamorphoser son regard »…

    J’avais écrit, après le 11 septembre 2001, L’#image peut-elle tuer ?, ou comment l’#instrumentalisation du #régime_émotionnel fait appel à des énergies pulsionnelles, qui mettent le sujet en situation de terreur, de crainte, ou de pitié. Il s’agit d’un usage balistique des images, qui deviennent alors des armes parmi d’autres.

    Un tel bombardement d’images qui sème l’effroi, qui nous réduit au silence ou au cri, prive de « logos » : de parole, de pensée, d’adresse aux autres. On s’en remet à la spontanéité d’une émotivité immédiate qui supprime le temps et les moyens de l’analyse, de la mise en rapport, de la mise en relation.

    Or, comme le pensait Édouard Glissant, il n’y a qu’une poétique de la relation qui peut mener à une politique de la relation, donc à une construction mentale et affective de l’accueil.

    Vous prônez un « #tout-accueil » qui semble faire écho au « Tout-monde » de Glissant…

    Oui, le lien est évident, jusqu’en ce #modèle_archipélique pensé par Glissant, c’est-à-dire le rapport entre l’insularité et la circulation en des espaces qui sont à la fois autonomes et séparables, qui forment une unité dans le respect des écarts.

    Ces écarts assument la #conflictualité et organisent le champ des rapports, des mises en relation, naviguant ainsi entre deux écueils : l’#exclusion et la #fusion.

    Comment ressentir comme un apport la vague migratoire, présentée, voire appréhendée tel un trop-plein ?

    Ce qui anime mon livre, c’est de reconnaître que celui qui arrive dans sa nudité, sa fragilité, sa misère et sa demande est l’occasion d’un accroissement de nos #ressources. Oui, le pauvre peut être porteur de quelque chose qui nous manque. Il nous faut dire merci à ceux qui arrivent. Ils deviennent une #richesse qui mérite #abri et #protection, sous le signe d’une #gratitude_partagée.

    Ils arrivent par milliers. Ils vont arriver par millions − je ne serai alors plus là, vu mon âge −, compte tenu des conditions économiques et climatiques à venir. Il nous faut donc nous y préparer culturellement, puisque l’hospitalité est pour moi un autre nom de la #culture.

    Il nous faut préméditer un monde à partager, à construire ensemble ; sur des bases qui ne soient pas la reproduction ou le prolongement de l’état de fait actuel, que déserte la prospérité et où semble s’universaliser la guerre. Cette préparation relève pour moi, plus que jamais, d’une #poétique_des_relations.

    Je travaille avec et auprès d’artistes − plasticiens, poètes, cinéastes, musiciens −, qui s’emparent de toutes les matières traditionnelles ou nouvelles pour créer la scène des rapports possibles. Il faut rompre avec ce qui n’a servi qu’à uniformiser le monde, en faisant appel à toutes les turbulences et à toutes les insoumissions, en inventant et en créant.

    En établissant des #zones_à_créer (#ZAC) ?

    Oui, des zones où seraient rappelées la force des faibles, la richesse des pauvres et toutes les ressources de l’indigence qu’il y a dans des formes de précarité.

    La ZAD (zone à défendre) ne m’intéresse effectivement que dans la mesure où elle se donne pour but d’occuper autrement les lieux, c’est-à-dire en y créant la scène d’une redistribution des places et d’un partage des pouvoirs face aux tyrannies économiques.

    Pas uniquement économiques...

    Il faut bien sûr compter avec ce qui vient les soutenir, anthropologiquement, puisque ces tyrannies s’équipent de tout un appareil symbolique et d’affects touchant à l’imaginaire.

    Aujourd’hui, ce qui me frappe, c’est la place de la haine dans les formes de #despotisme à l’œuvre. Après – ou avant – Trump, nous venons d’avoir droit, en Argentine, à Javier Milei, l’homme qui se pose en meurtrier prenant le pouvoir avec une tronçonneuse.

    Vous y opposez une forme d’amitié, de #fraternité, la « #filia », que vous écrivez « #philia ».

    Le [ph] désigne des #liens_choisis et construits, qui engagent politiquement tous nos affects, la totalité de notre expérience sensible, pour faire échec aux formes d’exclusion inspirées par la #phobie.

    Est-ce une façon d’échapper au piège de l’origine ?

    Oui, ainsi que de la #naturalisation : le #capitalisme se considère comme un système naturel, de même que la rivalité, le désir de #propriété ou de #richesse sont envisagés comme des #lois_de_la_nature.

    D’où l’appellation de « #jungle_de_Calais », qui fait référence à un état de nature et d’ensauvagement, alors que le film de Nicolas Klotz et Élisabeth Perceval, L’Héroïque lande. La frontière brûle (2018), montre magnifiquement que ce refuge n’était pas une #jungle mais une cité et une sociabilité créées par des gens venus de contrées, de langues et de religions différentes.

    Vous est-il arrivé personnellement d’accueillir, donc d’adopter ?

    J’ai en en effet tissé avec des gens indépendants de mes liens familiaux des relations d’adoption. Des gens dont je me sentais responsable et dont la fragilité que j’accueillais m’apportait bien plus que ce que je pouvais, par mes ressources, leur offrir.

    Il arrive, du reste, à mes enfants de m’en faire le reproche, tant les font parfois douter de leur situation les relations que je constitue et qui tiennent une place si considérable dans ma vie. Sans ces relations d’adoption, aux liens si constituants, je ne me serais pas sentie aussi vivante que je le suis.

    D’où mon refus du seul #héritage_biologique. Ce qui se transmet se construit. C’est toujours dans un geste de fiction turbulente et joyeuse que l’on produit les liens que l’on veut faire advenir, la #vie_commune que l’on désire partager, la cohérence politique d’une #égalité entre parties inégales – voire conflictuelles.

    La lecture de #Castoriadis a pu alimenter ma défense de la #radicalité. Et m’a fait reconnaître que la question du #désordre et du #chaos, il faut l’assumer et en tirer l’énergie qui saura donner une forme. Le compositeur Pascal Dusapin, interrogé sur la création, a eu cette réponse admirable : « C’est donner des bords au chaos. »

    Toutefois, ces bords ne sont pas des blocs mais des frontières toujours poreuses et fluantes, dans une mobilité et un déplacement ininterrompus.

    Accueillir, est-ce « donner des bords » à l’exil ?

    C’est donner son #territoire au corps qui arrive, un territoire où se créent non pas des murs aux allures de fin de non-recevoir, mais des cloisons – entre l’intime et le public, entre toi et moi : ni exclusion ni fusion…

    Mon livre est un plaidoyer en faveur de ce qui circule et contre ce qui est pétrifié. C’est le #mouvement qui aura raison du monde. Et si nous voulons que ce mouvement ne soit pas une déclaration de guerre généralisée, il nous faut créer une #culture_de_l’hospitalité, c’est-à-dire apprendre à recevoir les nouvelles conditions du #partage.

    https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/271123/cette-hospitalite-radicale-que-prone-la-philosophe-marie-jose-mondzain
    #hospitalité #amour_politique

    via @karine4

    • Accueillir - venu(e)s d’un ventre ou d’un pays

      Naître ne suffit pas, encore faut-il être adopté. La filiation biologique, et donc l’arrivée d’un nouveau-né dans une famille, n’est pas le modèle de tout accueil mais un de ses cas particuliers. Il ne faut pas penser la filiation dans son lien plus ou moins fort avec le modèle normatif de la transmission biologique, mais du point de vue d’une attention à ce qui la fonde : l’hospitalité. Elle est un art, celui de l’exercice de la philia, de l’affect et du lien qui dans la rencontre et l’accueil de tout autre exige de substituer au terme de filiation celui de philiation. Il nous faut rompre avec toute légitimité fondée sur la réalité ou le fantasme des origines. Cette rupture est impérative dans un temps de migrations planétaires, de déplacements subjectifs et de mutations identitaires. Ce qu’on appelait jadis « les lois de l’hospitalité » sont bafouées par tous les replis haineux et phobiques qui nous privent des joies et des richesses procurées par l’accueil. Faute d’adopter et d’être adopté, une masse d’orphelins ne peut plus devenir un peuple. La défense des philiations opère un geste théorique qui permet de repenser les liens qui se constituent politiquement et poétiquement dans la rencontre de tout sujet qu’il nous incombe d’adopter, qu’il provienne d’un ventre ou d’un pays. Le nouveau venu comme le premier venu ne serait-il pas celle ou celui qui me manquait ? D’où qu’il vienne ou provienne, sa nouveauté nous offre la possibilité de faire œuvre.

      https://www.quaidesmots.fr/accueillir-venu-e-s-d-un-ventre-ou-d-un-pays.html
      #livre #filiation_biologique #accueil

  • Zackelschaf das letzte Schraubhorn
    https://schaetzeausoesterreich.at/magazin/gesunde-nutztiere/zackelschafe/index.html


    Pour changer d’ambiance voici un mouton rare. Enfin, il y en a cinq.

    Zackelschafe sind die letzte verbliebene Schafrasse mit Schraubenhörnern. Es gilt als „Sehr sehr seltene Rasse“, 2009 betrug der Herdebuchbestand nur mehr 288 Tiere.
    Geschichte des Zackelschafes

    Der stammesgeschichtliche Vorfahre des Zackelschafes ist der Urial, ein Wildschaf, dessen Domestizierung in Südwestasien erfolgte. Den archäologischen Forschungen von Sándor Bökönyi zufolge ist das Zackelschaf zur Zeit der Völkerwanderung im Karpatenbecken erschienen.
    Jahrhundertelang gab es zwischen Ungarn und den angrenzenden Ländern einen bedeutenden Handel mit Zackelschafen und Schafshäuten. Darüber gibt es bereits Aufzeichnungen aus dem Jahr 1255. Mit einer Anzahl von 124.129 Tieren wurden die meisten Schafe im Jahr 1737 exportiert. Seit der zweiten Hälfte des 19. Jahrhunderts wurden Rassen mit feinerer Wolle, in erster Linie das Merinoschaf, ins Land eingeführt.
    Bereits 1903 betrachtete man die Rasse als vom Aussterben bedroht. Nach dem Zweiten Weltkrieg ist nur eine geringe Zahl an Tieren im Hortobágy erhalten geblieben. Langsames Wachstum, zuwenig Fleisch und zu rauhe Wolle brachten es beinahe zum Aussterben.
    Mittlerweile gibt es in Österreich bereits einige passionierte Züchter die sich um das Schicksal der Zackelschafe angenommen haben und versuchen die Rasse wieder attraktiv zu machen.


    Numéro six.

    #Zackelschaf #Racka #animaux

  • Crypto Company Turns Games It Doesn’t Own into NFTs, Quickly Deletes Them
    https://www.vice.com/en/article/n7nxxb/crypto-company-turns-games-it-doesnt-own-into-nfts-quickly-deletes-them

    As recently as last week, the Retro Arcade Collection was dubbed a set of NFTs meant for “preserving abandonware games on [the blockchain].” In practice, that meant playable demos for games like Blizzard’s Blackthorne and Remedy’s Death Rally had been embedded into NFTs without any authorization by those games’ rights holders. A week later, following inquiries from Waypoint, the NFTs were removed after “some NFTs got reported.”

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #nft #jeton_non_fongible #cryptoactifs #retro_arcade_collection #préservation #droit_d_auteur #blizzard #jeu_vidéo_blackthorne #remedy #jeu_vidéo_death_rally #abandonware #piratage #rashin_mansoor #metagravity_studio #jeu_vidéo_total_carnage #dmca #copyright #david_hoppe #gamma_law #droit #jeu_vidéo_alan_wake #epic_games #tim_sweeney #zachary_strebeck #nightdive_studios #jeu_vidéo_powerslave #jeu_vidéo_larry_kuperman #jeu_vidéo_edge_of_chaos #jeu_vidéo_warcraft

  • La ville en jeux


    https://www.ville-jeux.com

    –---

    Jeux de cartes à imprimer pour enseigner la construction, l’urbain et les mobilités

    Pour poursuivre ludiquement nos apprentissages en aménagement-urbanisme, plusieurs JEUX SERIEUX, conçus par la « Compagnie des rêves urbains » et disponibles en « Print and play » :

    – Le kifékoi du chantier : un jeu de cartes pour découvrir les métiers de la construction et son extension #PRU « #projet_de_rénovation_urbaine », https://www.ville-jeux.com/Le-Kifekoi-du-chantier.html
    - Voca’ville : un jeu de cartes pour tester son #vocabulaire sur la #ville et l’#architecture, https://www.ville-jeux.com/Voca-ville.html#myCarousel
    - Trivial’Cité : un jeu de carte pour débattre, se questionner sur la ville en général ainsi que sur son environnement urbain, https://www.ville-jeux.com/Triviale-Cite.html#myCarousel
    - ZAC LINE : un jeu de cartes pour comprendre les étapes de création d’une #ZAC, https://www.ville-jeux.com/ZAC-line.html
    - Tramway en ville : un jeu de plateau pour parler #mobilités et aménager une ligne de #tramway à partir de contraintes réelles, https://www.ville-jeux.com/Tramway-en-vue.html

    #urbanisme #aménagement #jeux #jeux_sérieux
    #ressources_pédagogiques

  • Le serment du Triangle
    https://topophile.net/savoir/le-serment-du-triangle

    De la parole aux actes, il y a comme un grand fossé : contrairement aux déclarations du président de la République qui se vante d’avoir pris la décision d’abandonner EuropaCity au nom de l’écologie (cf. l’interview de « Brut » du 4 décembre 2020), contrairement aux discours officiels du gouvernement qui affirme sur la scène internationale vouloir lutter... Voir l’article

    • De la parole aux actes, il y a comme un grand fossé : contrairement aux déclarations du président de la République qui se vante d’avoir pris la décision d’abandonner EuropaCity au nom de l’#écologie (cf. l’interview de « Brut » du 4 décembre 2020), contrairement aux discours officiels du gouvernement qui affirme sur la scène internationale vouloir lutter pour la #biodiversité et contre l’#artificialisation_des_sols (cf. le « One Planet Summit » qui s’est tenu en grande pompe à Paris le 11 janvier 2021), la reprise des travaux de construction d’une gare au milieu des champs de Gonesse, préalable à l’artificialisation d’au moins 110 hectares, a été annoncée début janvier 2021.

      Une gare inutile qui annonce le béton

      Alors que les experts du climat lancent des cris d’alarme contre les conséquences catastrophiques de l’artificialisation des sols (plus de 280 000 hectares perdus en 10 ans, soit presque le département du Rhône), le gouvernement et certains élus locaux, aveuglés par les promesses mensongères de créations d’emploi, s’entêtent à soutenir ce projet de gare inutile et dispendieuse, qui annonce la destruction des terres nourricières du Triangle de Gonesse. L’Ile-de-France, et particulièrement cette zone du Val d’Oise, est pourtant saturée de centres commerciaux, de zones de logistique et de bureaux vides. La construction d’habitations y est par ailleurs interdite, la zone étant exposée au bruit des avions de Roissy et du Bourget.

      Il est encore temps d’éviter ce gâchis.

      Les sols du Pays de France, cultivés depuis des millénaires (des fouilles archéologiques ont permis d’y découvrir des silos à grain enterrés datant de 2500 ans avant JC), sont d’une fertilité naturelle exceptionnelle. Ils représentent un atout stratégique pour la résilience d’une région touchée par les canicules à répétition. Ce plateau limoneux emmagasine d’importantes réserves en eau, réduisant ainsi les risques de ruissellement, d’érosion hydrique et d’inondations soudaines.

      L’État français a aujourd’hui la possibilité de prendre une décision historique : l’Établissement public foncier d’Ile de France, qui contrôle 110 hectares après l’expropriation des agriculteurs (qui jusqu’à fin 2019 devaient céder la place à EuropaCity) a la possibilité d’y mener un véritable projet d’intérêt général.

      Car renoncer à la gare au milieu des champs, ce n’est pas abandonner le territoire. Au contraire, le Triangle de Gonesse offre une opportunité unique pour l’État et pour la région Ile-de-France de proposer à la jeunesse francilienne et aux milliers de salarié.es touché.es par la pandémie l’accès à des emplois dans les filières d’avenir de l’agriculture péri-urbaine, de l’alimentation, du recyclage, de la mobilité durable, des énergies renouvelables, de l’éco-construction et de la rénovation thermique des bâtiments.

      #CARMA, un projet d’avenir

      Il est temps d’organiser une véritable concertation sur l’avenir de la #Plaine_de_France. Il est urgent d’examiner le projet CARMA, qui propose, pour un coût bien moindre qu’une gare et une #ZAC d’un autre temps, d’approvisionner les cantines scolaires et les marchés locaux en produits frais et de saison. Des fermes de maraîchage, d’horticulture et de céréaliculture, des vergers, de l’élevage, des jardins familiaux et associatifs, des conserveries et des brasseries peuvent démarrer tout de suite. Un tel projet, qui créerait des emplois non délocalisables et qualifiants dans une zone fortement touchée par le chômage et la précarité, améliorerait aussi le cadre de vie des habitants, malmené par les infrastructures de transport et de logistique. Des métropoles européennes comme Milan et Barcelone ont prouvé que l’#agriculture_péri-urbaine pouvait être une source de prospérité pour un territoire. Des pans entiers de la population française, et tout particulièrement sa jeunesse, l’appellent de leurs vœux.

      Face aux dangers qui pèsent sur nous tous, chacun de nous est symboliquement propriétaire des terres de Gonesse et peut, en signant le #Serment_du_Triangle, s’engager à les protéger contre les ambitions mortifères qui risquent de détruire notre patrimoine commun.

      #EuropaCity #Val_d'Oise #triangle_de_gonesse #gare #béton #aménagement_du_territoire

    • Le 17 juin dernier se tenait une journée nationale d’actions contre la réintoxication du monde. L’idée était simple. Le premier confinement avait fait apparaître les effets de la mise en pause relative de la machine capitaliste. La fin du confinement supposait le retour à la normale, c’est-à-dire à la destruction et à l’empoisonnement méthodique du monde. Plus de 70 actions, blocages, rassemblements s’étaient déployés simultanément à travers le pays. A Rouen, c’est le projet d’#extension de la #ZAC du #Madrillet, « #Rouen_Normandie_innovation », qui était pris pour cible et son chantier envahi. Une partie du projet est depuis suspendue et 60 hectares ont été sauvés. Mais les pelleteuses pourraient faire leur retour pour les dizaines d’hectares restants.

      Pour donner une nouvelle fois corps à ce front commun, frappant par son énergie et sa diversité, un ensemble de collectifs réunis le 30 août dernier à l’occasion d’un rassemblement sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes ont décidé d’appeler à une seconde vague d’actions coordonnées le 17 novembre.

      Le nouveau confinement vient pertuber la donne même si certains collectifs ont décidé de maintenir leurs actions. Pour notre part, nous publions une carte des projets et des réalités toxiques accompagnée de précisions sur les luttes en cours quand il y en a. Netto, Amazon, Ferrero, etc., le désert avance sûrement. Mais la conscience du désastre se répand et avec elle les corps qui tentent de s’y opposer avec les moyens dont ils disposent. Il en faudra beaucoup pour les stopper pour de bon.

      Partie remise. Le groupe de coordination du 17 novembre prépare la suite : « Nous appelons en ce sens dès aujourd’hui à se projeter sur un déclenchement à plein régime de la seconde vague d’action contre la réintoxication du monde un 17 du mois après déconfinement avec le temps de préparation nécessaire ».

      Pour plus d’infos et suivre les mobilisations autour du 17 novembre :
      site : agir17.noblogs.org/ + facebook : agir17novembre

      #Rouen #toxicité #cartographie

  • Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires | chatons.org
    https://chatons.org
    https://chatons.org/fr/find

    CHATONS est le Collectif des Hébergeurs Alternatifs,Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires.

    Il rassemble des structures souhaitant éviter la collecte et la centralisation des données personnelles au sein de silos numériques du type de ceux proposés par les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft).

    Je cherche un chaton

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  • La Ville irrespirable : bientôt 300 000 habitants supplémentaires à Lille ? Hors-Sol - 24 Septembre 2018

    La Ville irrespirable

    Le chantage au logement social nécessiterait de construire 150 000 logements à Lille

    Suivant le ratio de logements vraiment sociaux par construction nouvelle, comme par exemple à Saint-Sauveur, les élus devraient construire 150 000 logements et accueillir près de 300 000 personnes pour lutter contre le « mal-logement ». Soit multiplier par deux la population. Une aberration écologique, sanitaire et sociale.

    Face aux critiques à l’égard du projet Saint-Sauveur, ses promoteurs ne ratent pas une occasion de faire du chantage au logement social. Faisons le calcul, pas à pas, de ce que cela impliquerait s’ils faisaient ce qu’ils disent :

    – 2 500 logements sont prévus sur Saint Sauveur,

    – dont 35 % de logements sociaux, soit 875 logements,

    – dont 25 % de logements « vraiment » sociaux (minimum imposé par la loi, on ne connaît pas « l’ambition » de la Ville), soit 219 logements dits en « P.L.A.I. » (7,5 % du total).

    Aujourd’hui 14 689 ménages sont en attente d’un logement social à Lille, dont 75 % éligibles à un logement vraiment social. Soit : 11 017 ménages en attente d’un P.L.A.I.(1)

    – Au ratio de 7,5 % de logement vraiment social construit à chaque projet immobilier, il faudrait construire en tout 146 857 logements à Lille pour satisfaire la demande, et ne plus se voir tirer des larmes de crocodile par S. Dendievel et M. Aubry.

    – Puisque l’on compte en moyenne 2 personnes par ménage, Lille devrait ainsi accueillir 293 713 personnes supplémentaires sur son territoire.

    Combien se déplaceront en voiture à carbone, en métro à uranium ? Quelle quantité d’eau sera ponctionnée dans des nappes phréatiques qui déjà n’en peuvent plus ? L’élu lillois Jacques Richir peut balayer d’un revers de main notre « malthusianisme » (VDN, 24/6/18), il n’en doit pas moins répondre à la question : Comment fait-on matériellement pour faire vivre en bonne santé 526 454 personnes à Lille intra-muros ?

    N’attendez pas la ville irrespirable
    Rejoignez la contestation de la ZAC Saint-Sauveur : https://parcsaintsauveur.wordpress.com

    https://hors-sol.herbesfolles.org

    1. Agence d’urbanisme de lille, 2018.

    #Lille #Ville #Logement #ZAC #saint-sauveur

  • Zacatechichi , l’herbe aux rêves perdus

    Fabrice Kilanovic

    https://lavoiedujaguar.net/Zacatechichi-l-herbe-aux-reves-perdus

    Accéder à l’au-delà par le rêve, voilà une croyance qui remonte aux premiers âges de l’humanité. Au Mexique comme dans d’autres parties du monde, les peuples originaires ont développé plus d’une mythologie à ce sujet. Cependant, la consommation de plantes sacrées pour y parvenir n’est pas une pratique très répandue. Certaines recherches affirment que c’est le cas des Chontales des Hautes Terres avec Zacatechichi. Qu’en est-il donc du mystérieux pouvoir de l’Herbe des rêves ?

    Zacatechichi (Calea Ternifolia ou Calea Nelsonii pour les botanistes) est une plante sylvestre de la famille des Asteraceae qui pousse au Mexique, dans les États de Morelos, Michoacán, San Luis Potosí et Oaxaca, au niveau des zones humides et ensoleillées inférieures à 300 mètres d’altitude sur des arbustes ramifiés allant de 50 centimètres à 3 mètres. Son nom provient de la langue náhuatl. Ses feuilles rugueuses, aux bords dentelés et au dos finement poilu, ont une forme ovale et pointue (...)

    #Mexique #Oaxaca #Chontales #Zacatechichi #plante_sacrée #Herbe_des_rêves

  • Europacity : la justice annule la création de la zone d’aménagement devant accueillir le mégaprojet
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2018/03/06/europacity-la-justice-annule-la-creation-de-la-zone-d-amenagement-devant-acc

    Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a annulé, mardi 6 mars, l’arrêté du préfet du Val-d’Oise autorisant la création de la zone d’aménagement concerté (#ZAC) dite du « #Triangle_de_Gonnesse » devant accueillir le #mégacomplexe de commerces et de loisirs Europacity au nord de Paris.

    Le tribunal, saisi par plusieurs associations de défense de l’environnement, a estimé « que l’étude d’impact mise à disposition du public dans le cadre de l’enquête publique (…) était insuffisante » sur plusieurs points, notamment environnementaux. Le jugement souligne ainsi « l’importance de l’impact potentiel de ce projet sur l’environnement, compte tenu notamment de la suppression de 280 hectares de terres agricoles ».

    Dans son jugement, le tribunal souligne également que les analyses étaient « très insuffisantes » concernant « la question des émissions de CO2 induites par les déplacements de touristes par déplacements terrestres ou aériens, eu égard à la proximité de l’aéroport et dans la perspective de la création d’#Europacity » qui entend attirer 31 millions de visiteurs (gratuits et payants) par an. Pour le tribunal, ces lacunes « ont nécessairement, par leur importance et leur cumul, été de nature à nuire à l’information complète de la population et à exercer une influence sur la décision de l’autorité administrative ».

    #et_toc

  • The Crisis of the Party-State in #South_Africa
    http://africasacountry.com/2017/08/the-crisis-of-the-party-state-in-south-africa

    Left critics often cast South Africa’s ruling #African_National_Congress (ANC) as an organization under the thrall of a homogenous elite, wedded to neoliberalism and the old economic structure. Recent events have blown this interpretation open. The ANC elite is in fact sharply divided, and one faction seems largely impervious to corporate South Africa’s immense…

    #AFRICA_IS_A_COUNTRY #Zackie_Achmat

  • Selon des documents internes, Frontex laisse délibérément les réfugiés se noyer Solidaire - Max Vancauwenberge - 18 Avril 2017
    http://solidaire.org/articles/selon-des-documents-internes-frontex-laisse-deliberement-les-refugies-se-

    Frontex, l’agence européenne des garde-frontières et garde-côtes européens, laisse délibérément les réfugiés se noyer. C’est ce que nous apprennent des documents internes ayant « fuités ». Depuis le début de l’année, 7 personnes meurent chaque jour en tentant la traversée de la Méditerranée…

    Zach Campbell, journaliste d’investigation, a pu mettre la main sur des documents internes de Frontex indiquant que les navires de l’agence européenne naviguent délibérément loin des zones maritimes où ont lieu la grande majorité des naufrages. Ses articles1 ont été publiés sur The Intercept, le magazine en ligne créé par le journaliste Glenn Greenwald qui y a notamment révélé l’affaire Snowden.

    « En ce moment même, nous sommes occupés sur une dizaine de sauvetages dans les eaux internationales. Un millier de personnes ont été sauvées par nos moyens depuis ce matin. Alors, on se pose une question : où est l’Union européenne ? Où sont les pays membres ? » demande Stefano Argenziano, coordinateur des opérations de Médecins Sans Frontières (MSF).2 En réalité, les navires de Frontex sont délibérément absent des zones maritimes où ont lieu la grande majorité des noyades. C’est ce que nous apprennent des documents internes de Frontex ayant fuité.

    En octobre 2013, suite aux naufrages qui avaient coûté la vie à plus de 500 hommes, femmes et enfants au large des côtes italiennes de Lampedusa, l’Italie avait lancé l’opération Mare Nostrum. Avec un budget de 9.5 millions d’euros et des moyens considérables, cette opération a permis de sauver la vie à plus de 155.000 personnes en mer. Mais, devant le trop faible soutien reçu par l’Union européenne et ses États membres, l’Italie a mis fin à l’opération en novembre 2014.3

    La Commission européenne a alors mis en place l’opération Triton, une opération européenne à laquelle participent 21 États membres et pays associés à l’Espace Schengen. Cette opération n’a cependant jamais eu l’ambition de remplacer l’opération Mare Nostrum. Elle a plutôt pour rôle de surveiller les frontières, même si elle est légalement obligée de porter secours aux navires en détresse. Son budget est d’ailleurs à l’époque nettement moins élevé – 2.9 millions d’euros contre 9.5 pour l’opération Mare Nostrum – et elle ne se rend pas dans les eaux internationales où ont lieu la majorité des naufrages. Une lettre interne4 envoyée par Frontex aux autorités italiennes en novembre 2014 nous apprend par ailleurs que le directeur de l’époque indiquait que ses navires ne devaient pas être appelés pour des opérations de sauvetage en mer en dehors des zones maritimes italiennes, alors même qu’il s’agit d’une obligation légale en droit maritime de venir en aide à d’autres navires en détresse. L’opération Triton a depuis été renforcée en termes de budget et de moyens d’interventions, mais celle-ci ne se rend toujours pas dans les zones maritimes où ont lieu le plus de noyades.

    Une seule mission européenne – la mission EUNavFor/Sophia – navigue près des eaux libyennes. Cette mission a pour objectif de casser le business des passeurs et est composée de plusieurs navires militaires ainsi que de plusieurs hélicoptères et de drones. Cet équipement leur permet de savoir en permanence et en temps réel si des personnes tentent la traversée de la Méditerranée, et également si leur embarcation est capable de résister à un tel voyage. Ces informations ne sont cependant pas transmises ni aux autorités italiennes ni aux ONG.
    Rien que cette année, 663 personnes5 se sont ainsi déjà noyées en tentant la traversée, soit 7 par jour.

    Les ONG prises pour cible
    Si Frontex ne navigue pas dans les eaux où ont lieu le plus de noyades, les ONG comme Médecins Sans Frontières le font. Ces dernières sont cependant prises pour cible par Frontex. Dans une récente interview donnée au quotidien allemand Die Welt6, le directeur actuel de Frontex, Fabrice Leggeri, affirmait qu’il « fallait éviter de renforcer le business de réseaux criminels et des passeurs en Libye en repêchant les migrants trop près des côtes libyennes ».

    Le 21 mars dernier, notre secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration Theo Francken reprenait également cette idée en accusant Médecins Sans Frontières de faire du « trafic d’êtres humains ». Face aux nombreuses réactions choquées et à la demande du Premier ministre Charles Michel, Theo Francken a accepté de « nuancer » ses propos. « Comment nuancer ce genre de propos ? Il demande à MSF de les laisser dans la mer. Comment fait-on pour se noyer "un peu" ? Ces propos sont intolérables ! » affirmera Raoul Hedebouw, parlementaire du PTB au Parlement jeudi 23 mars.

    Le secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration n’a en effet pas changer de position sur le fond. Dans une interview donnée à De Morgen, Francken confirmait une nouvelle fois que la présence d’ONG menant des opérations de sauvetage constituait un « appel d’air » pour les réfugiés. « Cet appel d’air est incontestable. Pourquoi ces gens partent-ils ? Si on achète un ticket pour un tel bateau, tu achètes aussi un ticket d’accès à l’Europe », affirme-t-il.7 Une étude réalisée par deux chercheurs d’Oxford démontre cependant que cet appel d’air est un mythe.

    Réduire les opérations de sauvetage ne fera qu’augmenter les noyades
    En effet, une étude réalisée par les chercheurs Elias Steinhilper et Rob Gruijters de l’université d’Oxford8 nous apprend que cet appel d’air est un mythe. Les deux chercheurs ont comparé les périodes comptant de nombreuses missions de sauvetage et celles où elles étaient faibles. Leur conclusion est que les missions de sauvetage n’ont aucune influence sur le nombre de personnes tentant la traversée. Réduire les opérations de sauvetage n’aurait que comme conséquence d’augmenter le nombre de noyades expliquent les deux chercheurs.

    Francken préfère cependant se ranger derrière l’avis de Frontex, qu’il considère comme « une voix importante. Celle des gens se trouvant sur le terrain. Qui est tout aussi importante que les recherches d’un professeur d’université ? »9.

    La seule manière véritable d’arrêter les noyades est d’améliorer les conditions d’accueil dans la région et d’ouvrir des procédures d’accès légales et sûres, basées sur des critères clairs, pour pouvoir se rendre en Europe afin d’y recevoir une protection internationale. Il faut en effet des corridors humanitaires. De sorte que les gens qui veulent demander asile et protection en Europe ne doivent plus recourir à des passeurs au risque de leur vie.

    1.https://theintercept.com/2017/04/01/europe-keeps-its-rescue-ships-far-from-the-coast-of-libya-where-thousa
    2. La Dernière Heure, 18 avril 2017
    3. Myria (Centre fédéral Migration), La migration en chiffres et en droits, 2015, p.54
    4. Le lien de cette lettre se trouve dans l’article de Zach Campbell https://theintercept.com/2017/04/01/europe-keeps-its-rescue-ships-far-from-the-coast-of-libya-where-thousa
    5. Organisation Internationale pour les Migrations (IOM), à la date du 4 avril
    6. Die Welt, 27 février 2017
    7. De Morgen, 2 avril 2017
    8. https://www.law.ox.ac.uk/research-subject-groups/centre-criminology/centreborder-criminologies/blog/2017/03/border-deaths
    9. De Morgen, 2 avril 2017

    #frontex #Zach_Campbell #union_européenne #commission_européenne #Triton #schengen #Mare_Nostrum #Belgique #theo_francken

  • Mastodon is a free, open-source social network.
    A decentralized alternative to commercial platforms, it avoids the risks of a single company monopolizing your communication.

    Pick a server that you trust — whichever you choose, you can interact with everyone else.

    Anyone can run their own Mastodon instance and participate in the social network seamlessly.

    What sets Mastodon apart

    Timelines are chronological
    Public timelines
    500 characters per post
    GIFV sets and short videos

    Granular, per-post privacy settings
    Rich block and muting tools
    Ethical design: no ads, no tracking
    Open API for apps and services

    https://mastodon.social/about

    Une énième tentative (après identi.ca, diaspora et autres) de micro-blogging open-source et décentralisé.
    Semble avoir une certaine traction dans mes contacts twitter.

    J’y ai le même pseudo qu’ici ;)

    • 90% des utilisateurs ont créé un compte sur l’instance principale mastodon.social. Autant dire que côté décentralisation… Le pire c’est que leur identifiant est lié à la plateforme donc ils devront abandonner tous leurs contacts et leur historique si d’aventure ils devaient changer d’instance.

      Vous pouvez aller voir ailleurs, mais déjà que le réseau est petit, il est bien difficile de se dire qu’une petite instance sera là dans la durée. Si pour migrer je dois tout perdre, même moi je risque d’aller sur l’instance principale et jeter l’idée de décentralisation.

      Comme #diaspora, je suis sur #framasphere mais je peux pas interagir avec des gens sur d’autres instances...

    • salut, oui encore une, mais au moins ils utilisent un protocole existant (ostatus/Gnu Social), si j’ai bien suivi.
      J’ai testé je ne suis pas fan du tout (trop compliqué alors que faible en fonctionnalités).

      Mais c’est toujours bien de voir un peu d’attention sur un projet libre. Je vais lire le billet cité par @fil ça a l’air intéressant à lire l’extrait.

    • bon en fait l’article survol.fr n’est pas si intéressant, j’espérais qu’il parlât des enjeux vraiment intéressants (les enjeux politiques), et ça reste dans le technique malgré tout.

    • J’ai testé rapidement, je suis assez d’accord avec @goffi ça manque de fonctionnalité.
      Ça ressemble fonctionnellement à Twitter depuis Tweetdeck, en moins bien.
      Mais la synchro entre instances semble bien gérée, contrairement à Diaspora : on peut interagir avec quelqu’un (coucou @b_b) qui est sur une autre instance.

    • Ben en fait les enjeux politiques de passer sur une architecture décentralisées me semblaient assez connus (dans mes lecteurs). Je prêche plutôt des convaincus sur cette question.

      Le décentralisé c’est bien. La fédération est une bonne archi pour ce type de service. Il y a déjà eu d’autres initiatives qui fonctionne, et il y a déjà un protocole avec tout ce qu’il faut. C’est d’ailleurs ce qu’utilise Mastodon.

      La question pour moi c’était « vu que c’est un réseau social je vais là où sont les copains, est-ce que je crois que les copains vont migrer (durablement) et si non pourquoi ? ».

    • Ah je ne savais pas que l’auteur du billet était là, cool on va pouvoir discuter :)

      Salut @edas ! Les enjeux politiques vont bien au delà de l’argumentaire technique centralisé/décentralisé ou du nombre de participants, et il ne suffit pas qu’un projet soit libre pour qu’il soit automatiquement bien.

      Mastodon (du moins son instance principale) n’a pas l’air parti pour faire de publicité ou monter un modèle économique basé sur les données utilisateurs, 2 bons points, et il ré-utilise un protocole existant.

      Maintenant il faut se poser la question de la gouvernance du projet (qui prend les décisions, comment ça va évoluer, dans quelles directions). C’est visiblement tenu par une seule personne pour le moment, il faut voir comme cela va s’organiser par la suite si ça a du succès. Il y a quelques remarques intéressantes à trouver là : https://medium.com/@Gargron/learning-from-twitters-mistakes-c272d67bba76 . À comparer par exemple à Diaspora qui a une prise de décision commune via Loomio, à XMPP où il y a un conseil élu tous les ans, ou à Matrix qui est pour le moment tenu par des employés d’une même boîte même s’ils ont annoncé vouloir monter une structure pour gérer ça.

      Le développeur commence à gagner de l’argent avec, via Patreon, est-ce que ça va influencer le développement ?

      Ensuite les fonctionnalités, là on est dans le copié/collé du truc à l’oiseau, du coup quelle va être la place des « likes », est-ce que ça va influencer la visibilité des billets ? Est-ce qu’il y a des fonctionnalités de tendances du moment ? Si oui comment cela va être présenté ?

      Je pensais voir ce genre de questions abordées dans le billet en voyant « arrêter de croire que tous les problèmes sont techniques et peuvent se résoudre avec des lignes de code » dans l’extrait de l’article, d’où ma déception.

      Et je trouve vraiment dommage que le seul (ou du moins le principal) critère de jugement de la plupart des gens qui suivent ce genre de projets est l’interface. Les choix et réflexions faites autour d’un projet et l’orientation prises par les premiers utilisateurs est pourtant primordiale dans son avenir, Seenthis en est d’ailleurs un bon exemple (message avec peu de mise en forme, commentaires sous chaque message, contenu très politique).

      Pour le moment, j’ai plus l’impression que la raison du succès (probablement temporaire) de ce projet est son interface qui ressemble à ce que des gens connaissent (et vraiment trop compliquée pour des gens qui ne sont pas dedans), et son apparition sur 2/3 médias stratégiques (hackernews et github notamment), et je trouve ça super léger.

    • Et niveau popularité on parle de quelques dizaines de milliers de personnes, en s’appuyant sur un réseau existant, quand on voit déjà des articles qui parlent de faire trembler le machin au zozio, on a surtout l’impression de voir des titres chocs pour attirer le badaud.

    • Je t’avoue que j’ai publié une humeur, basée sur un axe de réflexion qui est pour moi « j’aimerai bien sortir du système centralisé de twitter ». Ça a été repris comme une analyse critique en règle, ce que ce n’était pas du tout.

      L’exemple que j’ai en tête c’est vraiment celui d’Identi.ca, où il y a eu une vraie promotion et une part significative de (mon réseau) twitter qui était partant. Ça n’a pas suffit et il y avait pourtant de très bons arguments pour que ça fonctionne.

      Cela dit je ne suis pas tellement inquiété par le contrôle d’un seul développeur. Le protocole serveur est ouvert, utilisé par d’autres logiciels que Mastodon, et le code source est libre.

      Bref, rien n’empêche de partir sur une autre branche. Si le réseau prend de l’ampleur, ce ne sera pas le plus gros problème à mon avis.

    • Je t’avoue que j’ai publié une humeur, basée sur un axe de réflexion qui est pour moi « j’aimerai bien sortir du système centralisé de twitter ». Ça a été repris comme une analyse critique en règle, ce que ce n’était pas du tout.

      J’en ai parlé sur ton billet parce que c’est ce que je pensais initialement y trouver, mais c’est une remarque générale : ces questions ne sont jamais posées.

      L’exemple que j’ai en tête c’est vraiment celui d’Identi.ca, où il y a eu une vraie promotion et une part significative de (mon réseau) twitter qui était partant. Ça n’a pas suffit et il y avait pourtant de très bons arguments pour que ça fonctionne.

      L’exemple est d’autant mieux choisi que c’est le même protocole qu’Identi.ca

      L’exemple que j’ai en tête c’est vraiment celui d’Identi.ca, où il y a eu une vraie promotion et une part significative de (mon réseau) twitter qui était partant. Ça n’a pas suffit et il y avait pourtant de très bons arguments pour que ça fonctionne.

      Le contrôle sur le code a beaucoup plus d’influence qu’on peut l’imaginer. Aujourd’hui c’est facile de changer parce que c’est une (probablement, je n’ai pas vérifié) petite base de code, qu’il y a relativement peu d’utilisateur etc. Mais si demain il y a une instance majeure avec disons 50% de la population du réseau (un Gmail en gros) et qu’elle fait des choix techniques, le reste du réseau sera obligé de suivre s’il ne veut pas perdre ses contacts. Sans même parler d’instance, si Mastodon a des logiciels compatibles (ce qui est déjà le cas avec GNU Social), mais que 90% du monde utilise Mastodon, c’est lui qui va diriger les choix techniques et le reste sera obligé de suivre (ce qu’il se passe actuellement avec Chrome pour les navigateurs). Du coup c’est une question essentielle.

    • Je suis peut-être naif mais je me dis que justement, parce que c’est décentralisé, si les choix pris ne vont pas aux utilisateurs, ces derniers pourront faire diverger leurs instances, ou ne pas mettre à jour le logiciel avec la version de l’auteur initial. C’est justement ce qu’on n’est pas capable de faire avec Twitter.

      Bon, pour ça il faut qu’on ait une portabilité des identifiants :-) ça parait technique mais c’est bien en enjeu de contrôle des utilisateurs, pas juste de code.

    • Je suis peut-être naif mais je me dis que justement, parce que c’est décentralisé, si les choix pris ne vont pas aux utilisateurs, ces derniers pourront faire diverger leurs instances, ou ne pas mettre à jour le logiciel avec la version de l’auteur initial. C’est justement ce qu’on n’est pas capable de faire avec Twitter.

      Oui c’est possible, tant qu’il n’y a pas de déséquilibre dans le réseau avec une très grosse instance.

      Bon, pour ça il faut qu’on ait une portabilité des identifiants :-) ça parait technique mais c’est bien en enjeu de contrôle des utilisateurs, pas juste de code.

      Oui je suis tout à fait d’accord que ça n’est pas qu’un enjeu de code. Ceci dit, le code a une forte influence sur l’utilisation et la direction que peu prendre un outil.

    • Ce qui est intéressant, c’est l’enthousiasme et les idées que ça génère : les gens ont entre les mains un prototype de rézosocio décentralisé plutôt accessible, qui marche pas trop mal

      Les développeurs ont un support de discussion et ont un terrain de jeu grandeur nature
      Ça vulgarise également le concept (instances) auprès d’un public un peu plus large.
      Enfin, ça remet un coup de projecteur sur les protocoles utilisés.

      Lire :
      https://hackernoon.com/mastodon-is-dead-in-the-water-888c10e8abb1
      https://mastodon.social/@clochix
      https://mastodon.social/@dav

    • Comment ils font pour avoir 50000 adhérents en 6 mois ? Ils connaissent le dalai-lama ou ils sont dans la silicon valley ?
      Un article dans le Figaro… moi, ça active mes alertes.
      http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2017/04/05/32001-20170405ARTFIG00238-decu-par-twitter-et-facebook-mastodon-vous-tend-l
      https://twitter.com/mpmassiani/status/849649927282208768

      Je suis peut être juste mauvaise langue.
      Mais une fois j’avais lu un article (du point ou d’un truc identique) où la journaliste s’émerveillait d’avoir dénombré tant de réseaux sociaux français alternatifs. Mais avait oublié Seenthis.net … sur cette erreur, j’ai immédiatement pensé à la notoriété inexistante de Seenthis, et au travail bâclé de cette professionnelle de l’information qui n’était pas sans me rappeler les approximations d’une majorité de ses collègues à longueur de temps.
      Notre prochain atelier, à Lille sera sur le thème des réseaux sociaux
      https://atelili.tuxfamily.org/wiki/atelier:18

      Redit de ma grogne ici : https://seenthis.net/messages/586161#message586923

  • Haute Bohème - #Ready-to-Wear
    http://www.orientpalms.com/Haute-Boheme

    The expression “Haute Bohème” described how eccentric bourgeois and aristocrats were fascinated by the bohemian way of life, aesthetically and philosophically, at the beginning of the twentieth century. The Haute Bohème trend gave us such masterpieces as La Bohème (1896) by Giacomo Puccini. It was also the idea of the song interpreted in 1965 by Charles Aznavour. More recently, the movie Moulin Rouge! by Baz Luhrmann (2001) with Nicole Kidman and Ewan McGregor depicted this trend where the high (...) (...)

    #Roberto_Cavalli #Gucci #Alberta_Ferretti #Francesco_Scognamiglio #N°_21 #Alexander_McQueen #Zac_Posen #Elie_Saab #Valentino #Alexander_Wang #Chloé #Etro