• Rentrée scolaire en macronie (trouvé sur le 🐘🔵) :

    Le #collège de mon enfant se trouve dans une #zep (enfin, fut un temps on appelait cela ainsi)

    Un message de la direction sur Pronote nous informe : il y a de moins en moins de profs et de plus en plus de trous dans les emplois du temps.

    Si bien que cette année, on nous annonce qu’il n’y a pas d’emploi du temps fourni.
    Cela évoluera chaque semaine.

    De plus on nous indique que les deux matières qui n’apparaissent pas, faute de profs, n’ont aucune garantie d’être enseignées cette année.

    On nous informe que l’on peut faire part de nos préoccupations au fcpe.

    Voilà voilà, c’était juste pour prévenir. Préparez vous à enseigner vos enfants seuls.

    https://piaille.fr/@Gidi/113108976941386945

  • #Typst

    Typst est un #logiciel d’#écriture et d’#édition_scientifique créé par Martin Haug et Laurenz Mädje. Il existe sous la forme d’un éditeur collaboratif en ligne avec un accès gratuit et des fonctionnalités payantes (un peu comme #Authorea), ainsi que sous la forme d’un programme en ligne de commande, pour un usage local. On peut trouver en ligne le code et une documentation détaillée.

    Je suis frappé par la vitesse avec laquelle les deux créateurs ont transformé leur projet de fin d’études en entreprise. Le marketing est plutôt malin, on situe tout de suite Typst par rapport à #Word, #Google_Docs et #LaTeX. À noter que Pandoc a très vite développé une compatibilité avec ce nouvel outil. Typst suscite clairement de l’enthousiasme dans une communauté fatiguée par des outils mal adaptés à ses besoins. Un sentiment d’efficacité se dégage de l’ensemble du projet, et on sait combien c’est important quand il s’agit de convaincre les gens de transformer leurs pratiques. Mais il reste à tenir certaines promesses, en premier lieu sur l’accessibilité des PDF : Typst a été présenté comme une amélioration possible à TeX sur ce point, or deux ans après ce n’est toujours pas le cas.

    Je n’ai pas encore essayé l’outil. Mais pour les curieux, le mémoire de Laurenz Mädje décrit la genèse de Typst, et j’y ai relevé plusieurs éléments que je partage ci-dessous.

    Pour justifier d’investir des efforts dans la création d’un nouvel outil d’écriture et d’édition scientifique, Mädje analyse les défauts de #TeX avec des mots qui frappent juste :

    « La conception datée de TeX entrave fondamentalement l’expérience utilisateur » (p. 7) […] « la compilation est lente, l’accessibilité est mauvaise, et les possibilités de mise en page sont limitées » (p. 13).

    Les deux logiciels appelés Typst – l’éditeur en ligne et le compilateur en ligne de commande – reposent sur un langage de programmation du même nom, qui s’écrit en partie comme un langage de balisage léger, proche de #Markdown :

    « Typst, c’est à la fois un langage de balisage léger et un langage de programmation complet, réunis en une seule syntaxe, au format texte » (p. 7) […] « Intégrer stylage et programmation rend la mise en forme plus simple et plus souple » (p. 68).

    C’est donc un vrai système de #programmation_éditoriale, ce qui me rappelle #Pollen, sur lequel j’avais publié une note de veille. L’intégration entre balisage et programmation existait déjà dans l’écosystème TeX avec #LuaTeX mais l’avantage de Typst est d’avoir repris la conception du système à zéro : en théorie, cela devrait permettre de développer rapidement un catalogue de fonctionnalités modulaires, comme les paquets de TeX, sur une base plus saine.

    J’ai aussi relevé quelques concepts utiles, comme le couple balisage procédural – qui indique à l’ordinateur comment procéder – et balisage descriptif – qui décrit à l’ordinateur la structure du document. Mädje souligne que le #balisage_descriptif convient particulièrement à l’édition multiformats car il permet de changer de styles sans modifier le contenu. Il distingue trois catégories de langages de balisage descriptif, suivant qu’ils sont basés sur des tags, des macros ou des caractères. La phrase “The line between data and markup is fuzzy” (p. 16) a particulièrement retenu mon attention : elle suggère que le texte, c’est de la donnée  ; et surtout, que le balisage, c’est déjà un peu de la sérialisation.

    Enfin, j’ai relevé cet argument pro-balisage (ou #anti-WYSIWYG, comme on veut) dans la conclusion :

    « Les langages de balisage ont un avantage concret sur les systèmes de composition #WYSIWYG : ils permettent aux auteurs de définir la structure du document indépendamment de son apparence et de passer automatiquement de l’une à l’autre  ; cela donne une meilleure expérience d’écriture, avec moins de travail répétitif » (p. 71).

    https://www.arthurperret.fr/veille/2024-08-29-typst.html

    #alternative

    • l’exemple de maths me fait demander pourquoi avoir redéfini tout un langage de description de formules, celui de TeX/LaTeX étant assez complet, surtout en conservant les marques ’$’ pour délimiter les formules mathématiques ! Là on se retrouve avec un truc qui ressemble mais n’est pas pareil, je pige pas l’intérêt.

      Pour le reste ça a l’air propre et bien pensé. (ah merdre, pas de paquets debian ça ça fait chier…).

      En même temps après presque 30 ans de LaTeX, quand t’as ton jeu de macros toutes prêtes pour composer à peu près n’importe quoi, des maths aux figures Tikz, se lancer dans un nouveau truc comme ça, pfffff, ça me fatigue d’avance !

    • Rédiger la thèse avec #Zettlr

      Depuis janvier, ça y est, je suis passée en mode rédaction de la #thèse. Grande étape tout court, moment crucial aussi par rapport à l’organisation de mon travail — et notamment par rapport à la question de mon outil de travail. Je travaille avec Ubuntu (plutôt qu’avec Windows ou Mac)  ; au début de la thèse, j’ai fait ce choix sans trop savoir ce qu’il allait impliquer exactement — est-ce que j’aurais les fichiers au bon format  ? est-ce que les relectures et renvois de fichiers, d’un·e collègue à un·e autre, allaient se faire sans encombre  ? est-ce que les formats disponibles sous Ubuntu étaient appropriés pour un travail aussi long et lourd que la thèse  ?

      Comme je le disais à la fin de l’article où j’explique ces hésitations, j’ai eu quelques déconvenues  : d’un côté, je me suis vraiment attachée au fonctionnement sous Ubuntu et je n’ai plus du tout envie de repasser à Windows, de l’autre je suis forcée de constater que LibreOffice Writer, que j’utilisais pour remplacer Word, a des défaillances vraiment rédhibitoires pour la rédaction de gros fichiers de thèse. Les feuilles de style créent des bugs, les révisions de texte sont mal traduites d’un ordinateur à l’autre, bref  : pour un article ça passe, pour une thèse non. J’ai eu peur de devoir laisser tomber Ubuntu  ; et puis, finalement, non  ! Je me suis enfin penchée sur ce logiciel libre dont j’entendais parler sur Twitter depuis à peu près un an, Zettlr, et il est devenu mon outil de rédaction principal  : quelques explications donc.

      [Update février 2023] Ça, c’est ma problématique perso. Mais plus j’avance dans l’usage de Zettlr, plus je pense qu’il est vraiment une option à considérer pour tout le monde, rien à voir en fait avec utilisation ou pas d’Ubuntu. Dans l’absolu, Zettlr a des vrais avantages pour la rédaction : fluidité de l’écriture, structuration argumentative du texte, stylages, gestion des bibliographies, indexations… Il faut partir de l’idée qu’il y aura quelques bidouilles informatiques à prévoir, mais elles restent de l’ordre du raisonnable, ça vaut le coup.

      https://engagees.hypotheses.org/2948

    • Je dois déjà en avoir parlé.
      On rédige tous nos compte-rendus et documents d’analyse en markdown avec Zettlr, sur Linux et Windows. On exporte en PDF avec notre propre modèle pandoc intégré dans Zettlr. On ne connaissait pas Latex, et on s’y est mis. On est tombé sur un certain nombre de limites liées à la chaîne zettlr>pandoc>latex, mais on a un résultat qui nous permet de limiter l’usage de Word à quelques derniers bidules que markdown ne peut pas gérer, parce que c’est pas fait pour.

  • Opinion | The Point: Conversations and insights about the moment. - The New York Times
    https://www.nytimes.com/live/2024/08/27/opinion/thepoint

    Zeynep Tufekci
    Aug. 27, 2024, 12:05 p.m. ETAug. 27, 2024

    ‘Free Speech’ Should Not Shroud Criminal Activity

    The detention in France of Pavel Durov, the founder and chief executive of the messaging app Telegram, has sparked a loud outcry about free speech. Elon Musk has portrayed the arrest on his X account as an ominous threat to free speech, and Robert F. Kennedy Jr. referred to the app as an “encrypted, uncensored” platform and said “the need to protect free speech has never been more urgent.”

    It’s a curious case, and the French government hasn’t helped matters by releasing information in dribs and drabs. While it is possible that there are free speech issues entangled here, some early details suggest the issue may be one of criminal activity.

    On Monday, the French prosecutor said in a statement that Durov — who is a citizen of France, Russia, St. Kitts and Nevis and the United Arab Emirates — was being held for questioning in connection with an investigation into criminal activities on the app, including the trading of child sexual abuse material as well as drug trafficking, fraud and money laundering. Notably, Telegram explicitly boasts that it has never disclosed user data to any government, ever.

    Questions have long swirled around Telegram. Contrary to widespread belief, Telegram is not encrypted in any meaningful sense. That would be “end to end” encryption, so that even the company couldn’t read users’ messages. Telegram — and anyone it chooses — can read all group chats, and there is no way to fully encrypt them. Those very large groups are the main attraction of the platform.

    Private chats on Telegram also lack end-to-end encryption by default. Here, though, users can undergo an onerous process to turn on end-to-end encryption, which then applies only to that conversation. Even the protection provided to private chats is murky: Cryptography experts have long questioned whether Telegram’s limited encryption actually meets security standards.

    Durov was born in Russia, where Telegram is used widely. The Kremlin has Durov’s back: It issued a statement that unless more evidence is provided, Durov’s detention may be “a direct attempt to limit freedom of communication.” Russian antiwar activists have long wondered how the Kremlin seems to know so much about their activities on Telegram. (Good question.)

    Free speech is an important value, but protecting it does not mean absolving anyone of responsibility for all criminal activity. Ironically, Telegram’s shortage of end-to-end encryption means the company is likely to be more liable simply because it can see the criminal activity happening on its platform. If, for example, Telegram did not cooperate with authorities at all after receiving legal warrants for information about criminal activities, that would mean trouble even in the United States, with its sweeping free speech protections.

    #Telegram #Pavel_Durov #Zeynep_Tufekci #Chiffrement

  • Opinion | Zeynep Tufekci - Wealthy Nations Must Prioritize the Global Fight Against Mpox - The New York Times
    https://www.nytimes.com/live/2024/08/13/opinion/thepoint

    Zeynep Tufekci
    Aug. 14, 2024, 2:48 p.m. ETAug. 14, 2024
    Wealthy Nations Must Prioritize the Global Fight Against Mpox

    The W.H.O. has declared a new global public health emergency for an outbreak of deadly mpox, primarily in the Democratic Republic of Congo. In response, wealthy nations must do everything possible to stop the disease’s spread.

    Mpox, formerly known as the monkeypox virus, made the news in 2022 when a global outbreak, including in the United States, prompted a public health emergency. But by May 2023, cases in wealthy nations had receded, largely because of vaccination drives and behavior change among those most at risk of contracting the virus. The W.H.O. ended that mpox emergency.

    But the virus hadn’t disappeared, and it’s now back on the rise, potentially with a vengeance.

    The mpox virus has two types: a much deadlier Clade I and a less severe Clade II. In 2022, the United States experienced an outbreak of Clade II. But lacking support for eradication efforts, including vaccination drives, Clade II simmered in African countries. Worse, Clade I — estimated to have a 3 percent to 6 percent fatality rate — also spread, though it was confined to the war-torn Democratic Republic of Congo. Despite all the global attention heaped on this disease at the time, African countries never received enough vaccines or sufficient support to eradicate the virus.

    Now, Clade I cases are sharply on the rise in Congo, where the disease has claimed the lives of more than a thousand people, most of them children. It has reached more urban areas. Cases have begun to pop up in other African countries, including Burundi, Kenya and Uganda.

    So far, wealthy nations have failed to send enough vaccines to counter the disease’s quick spread. The African Union’s health agency Africa C.D.C. has said it has only about 200,000 mpox vaccine doses available out of the 10 million needed. The global vaccine alliance GAVI told Reuters it needs $84 million to respond in areas at most risk, but it has raised only $8 million.

    But providing vaccines alone is not enough. In Congo, stigma, regulatory obstacles and other crises — including measles and cholera outbreaks — have made a coordinated response difficult. The country finally approved two mpox vaccines just a few weeks ago, Reuters reported, but it has only about 65,000 vaccines available in the short term (for a population of about 100 million people) and vaccination campaigns appear unlikely to begin before October. Comprehensive international support may be the only thing that could beat back the disease.

    Will we get it right this time around? If not, the United States and the rest of the world may get an unfortunate shot at a Round 2 of the virus too, perhaps in its much deadlier form.

    #Zeynep_Tufekci #Mpox #Epidémiologie #Vaccination

  • #Gavi #zero-dose Learning Hub’s innovative model for inter-country peer learning and #knowledge_translation
    https://redasadki.me/2024/08/08/gavi-zero-dose-learning-hubs-innovative-model-for-inter-country-peer-learn

    This article is excerpted from the Gavi #Zero-Dose_Learning_Hub publication “Knowledge Translation for Zero-Dose Immunization Research”. The Geneva Learning Foundation (TGLF) hosted the first #ZDLH Inter-Country Peer Learning Exchange session (ZDLH-X)1, in May 2023 with a focus on Bangladesh and Mali. The second online peer learning exchange, ZDLH-X2, in September 2023 focused on Nigeria and Uganda. The ZDLH-X events were the centerpiece of a mini learning program that includes three general steps. Through this process, TGLF identified stories to be featured in a January 2024 ZDLH webinar event. The stories reveal how practitioners in Bangladesh, Mali, Nigeria, and Uganda are developing local solutions to increase equity in immunization. The peer learning events provide a framework for (...)

    #Global_health #complex_problem-solving #JSI #peer_exchange #ZDLH-X

  • Recommendations to support #knowledge_translation of evidence to identify and reach #zero-dose children
    https://redasadki.me/2024/08/08/recommendations-to-support-knowledge-translation-of-evidence-to-identify-a

    This article is excerpted from the #Gavi #Zero-Dose_Learning_Hub publication “Knowledge Translation for Zero-Dose Immunization Research”. The Geneva Learning Foundation (TGLF) hosted the first ZDLH Inter-Country Peer Learning Exchange session (ZDLH-X)1, in May 2023 with a focus on Bangladesh and Mali.In its role as the Learning Innovation Unit (LIU) lead, The Geneva Learning Foundation (TGLF) conceptualized a baseline strategy for knowledge translation (KT). TGLF developed the following recommendations to support the Country Learning Hubs’ (CLH) KT work. The recommendations are intended to improve the use of evidence generated by research, ensuring it effectively informs practices, policies, and interventions targeting vaccine equity. Each recommendation is accompanied by a rationale and (...)

    #Global_health #complex_problem-solving #IRMMA #peer_exchange #ZDLH-X

  • Opinion | Political Violence and Division Aren’t Worse Than Ever - The New York Times
    https://www.nytimes.com/interactive/2024/07/31/opinion/political-violence-history-division.html

    Le regard sur le passé est utile. Pour aider à résoudre les problèmes du présent.

    By Zeynep Tufekci

    Don’t Tell My Friends, But… is a series in which we asked Times columnists what everyone else is wrong about.

    A president refusing to accept the results of the election he lost, inspiring a mob to overtake the Capitol and call for the hanging of the vice president, and then, four years later, emerging as his party’s frontrunner again and surviving a terrifyingly near-miss assassination attempt. A pandemic that devolved into polarized argument over most everything, even life-saving vaccines. And research showing big partisan divides over a wide range of issues, with political violence on the rise.

    It’s fashionable to say we are more divided than ever, and superficially, it sounds like hard-edged realism. However, there have been many periods in U.S. history when things were worse — and we could end up there again.

    To see how bad it could get, there’s no need to go all the way back to the Civil War. Just look at the 1960s and 1970s.

    Though the civil rights movement is celebrated now, at the time, it was deeply unpopular. In May 1964, the year after the march on Washington and Martin Luther King Jr.’s “I Have a Dream” speech, 74 percent of Americans thought that mass demonstrations were “more likely to hurt” the cause for racial inequality than to help. In 1966, in the last Gallup poll that asked about King before his assassination, his unfavorable rating was 63 percent.

    The country was also deeply divided over the Vietnam War, which would claim the lives of millions of Vietnamese and more than 50,000 Americans. In the pivotal year of 1968, the country was rocked with antiwar and civil rights protests that make today’s campus conflicts look like mild disagreements.

    Political violence of all forms was on the rise, too. When King was assassinated, riots erupted across the country. Just two months later, Robert Kennedy was assassinated, which upended the trajectory of the impending presidential election. The Democratic National Convention that August was thrown into turmoil as protesters and the police clashed for days in Chicago.

    Elected with a majority of less than 1 percent of the popular vote — but a landslide in the Electoral College — Richard Nixon, after years of secret bombing of Cambodia, announced a full-scale ground invasion of the country. Just days later, on May 4, 1970, the National Guard opened fire on an anti-war protest at Kent State in Ohio, killing four students and sparking the largest nationwide student strike in the country’s history. But a poll taken the day after the shootings showed that only 11 percent of the public blamed the National Guard for the deaths of the students.

    Later, Nixon tried to cover up his involvement in a scheme to wiretap the headquarters of the Democratic National Committee at the Watergate Hotel, an outcome that was averted when a security guard noticed signs of an intruder. The rest, as the saying goes, is dismal history, ending with Nixon resigning in disgrace.

    Meanwhile, radicalized groups adopted violent tactics. Bombs started going off seemingly everywhere — the Pentagon, corporate offices, the U.S. Capitol, the State Department, Wall Street, the California Attorney General’s Office. The retired F.B.I. agent Max Noel put the total at 1,900 domestic bombings in 1972 alone — an average of five a day. In the book “Days of Rage,” by Bryan Burrough, Noel scoffs at how “one bombing now gets everyone excited. In 1972? It was every day.”

    One lesson from this history is that divisive, polarized issues of yesteryear can look very different in the light of history and progress. The civil rights movement is now justly celebrated, and Martin Luther King Jr. has been honored with a federal holiday. The Vietnam War is widely recognized as a historic error and a great moral failure. Congress was so disgusted by Nixon’s actions in Cambodia that it passed a law barring presidents from doing that ever again without congressional approval — overriding his veto.

    However, troubling signs for the future are already here. In 2023, 33 percent of Republicans agreed that “American patriots may have to resort to violence in order to save the country,” an uptick from previous years. (Thirteen percent of Democrats agree — much lower, but that, too, is an uptick.) Most worryingly as we head into another major election, Americans who wrongly believe that the 2020 election was stolen are more than three times as likely — 46 percent to 13 percent — to believe that “true American patriots” may have to resort to violence to save the country.

    So when I hear my friends say “we’re more divided than ever,” I object with these historical facts. They are important reminders that things could get worse, and whatever people think can’t or won’t happen in the United States probably could indeed happen. Some of it already has. But all this isn’t meant as a downer either: It’s what we do with the information that matters.

    Historical awareness can even be empowering, inspiring “pessimism of the intellect but optimism of the will” — an ethos attributed to the long-imprisoned Italian revolutionary Antonio Gramsci.

    As I like to remind my friends, a true, harsh critic is actually an optimist — inspired by the hope that things can be made better — but one that knows that we have to make ourselves face reality, no matter how grim, in order to fix the problems we face. Studying the history of violent political division is the opposite of resignation or nihilism: It’s a hopeful call to action!

    And that sentiment sometimes cheers up my friends, which is when I remind them about what came after the 1970s: the 1980s, when the world came too close to nuclear annihilation a few times, a true threat to humanity that hasn’t gone away.

    But that’s a topic for another time, perhaps after I finish a column on my strategies for becoming a popular partygoer with a reputation for lighthearted small talk.

    Zeynep Tufekci (@zeynep) is a professor of sociology and public affairs at Princeton University, the author of “Twitter and Tear Gas: The Power and Fragility of Networked Protest” and a New York Times Opinion columnist. @zeynep • Facebook

    #Zeynep_Tufekci #Politique #Ettas-Unis #Violence

  • Comment le NYT a camouflé les preuves sur les masques - UnHerd
    https://unherd.com/fr/2024/08/comment-le-nyt-a-sape-les-preuves-sur-les-masques

    Un article anti-Zeynep, qui se répète beaucoup, mais fait une synthèse des débats autour de la question des masques.
    Je ne sais pas pourquoi, mais j’aime bien que mon chirurgien porte un masque en salle d’op.

    Paul D. Thacker
    août 2, 2024 12 mins

    En pleine tempête des gros titres de l’élection américaine ces dernières semaines, une nouvelle a commencé à faire surface sur les réseaux sociaux, ce qui, il y a seulement quelques années, aurait déclenché une tempête médiatique frénétique. Le président Biden avait été testé positif au Covid et des vidéos postées sur X le montraient embarquant et sortant de l’Air Force One, mais sans masque.

    « Écoutez les scientifiques, soutenez les masques », a déclaré Biden lors d’un rassemblement de campagne, il y a quatre ans, critiquant Trump pour ne pas avoir porté de masque après qu’il ait attrapé le Covid. « Soutenez l’obligation de porter le masque à l’échelle nationale », a tonné Biden sous les acclamations et l’adoration. Son message de campagne a capturé un sentiment de « suivre la science » parmi les électeurs américains de gauche qui ridiculisaient quiconque remettait en question l’efficacité des masques avec l’étiquette « anti-mask ». Ceci, malgré quelques articles dans Scientific American, Wired, New York Magazine et The Atlantic rapportant que des études scientifiques ont trouvé que les masques ne semblaient pas arrêter les virus.

    Le débat sur l’efficacité des masques a pris une tournure étrange l’année dernière lorsque Zeynep Tufekci, fervente défenseure des masques, a écrit un essai dans le New York Times affirmant que « la science est claire, les masques fonctionnent ». L’article de Zeynep Tufekci a dénigré et ridiculisé une revue scientifique de l’éminente organisation médicale à but non lucratif, Cochrane, pour avoir conclu que les preuves sont « incertaines ».

    Peu de temps après la publication de son essai, la rédactrice en chef de Cochrane, Karla Soares-Weiser, a publié une déclaration pour assurer les défenseurs des masques que Cochrane mettrait à jour le langage du rapport. Les revues Cochrane sont largement considérées comme la « référence » en matière d’informations de haute qualité pour éclairer la médecine, et leur processus est laborieux, avec de multiples cycles de vérifications internes et d’évaluations par des pairs experts. Le fait que la responsable de Cochrane fasse une déclaration personnelle dans une revue publiée est sans précédent, comparable à ce que ferait le rédacteur en chef exécutif du The New York Times en écrivant un essai exprimant des opinions personnelles sur l’une des enquêtes approfondies du journal.

    L’incident a également marqué un moment étrange dans l’histoire de l’utilisation des masques. Avant la pandémie, peu, voire aucune, organisation de premier plan ne promouvait les masques pour arrêter la grippe ou autres virus respiratoires. Comme l’OMS l’a conclu dans son plan de préparation à la pandémie de 2019 : « Il y a eu un certain nombre d’essais contrôlés randomisés de haute qualité démontrant que les mesures de protection individuelle telles que l’hygiène des mains et les masques faciaux ont, au mieux, un effet limité sur la transmission de la grippe. » Il n’était donc pas surprenant que les affirmations de Zeynep Tufekci telles que « les masques fonctionnent » et les allégations de Karla Soares-Weiser selon lesquelles quelque chose n’allait pas avec le rapport des masques de Cochrane se soient révélées plus tard sans preuves réelles.

    Au début de l’année, Karla Soares-Weiser a publié une autre déclaration, expliquant cette fois que le rapport sur les masques était correct et qu’aucun changement ne serait apporté. Malgré ce revirement, le préjudice causé au rapport sur les masques de Cochrane était déjà fait. Google vous redirige directement vers l’essai de Zeynep Tufekci dans le New York Times, qui allègue des problèmes dans la revue de Cochrane.

    Mais pourquoi Karla Soares-Weiser a-t-elle changé d’avis ?

    J’ai découvert, à travers des centaines d’e-mails qui m’ont été fournis par des demandes de liberté d’information et un lanceur d’alerte de Cochrane, que Zeynep Tufekci a poussé Karla Soares-Weiser à faire la déclaration contre le rapport même sur les masques de Cochrane – un geste qui a explosé comme une grenade à l’intérieur de l’organisation.
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    Did virus hunters cover up a lab leak ?

    By Matt Ridley

    Bien que Karla Soares-Weiser dirige Cochrane, des scientifiques experts dans chaque domaine spécifique rédigent et éditent les revues. Lorsqu’elle a publié précipitamment sa déclaration se plaignant du rapport sur les masques, les auteurs de la rapport ont accusé Cochrane d’avoir sacrifié la science en travaillant avec l’écrivaine « controversée » Zeynep Tufekci ; pendant ce temps, l’éditeur du rapport sur les masques a rappelé à la direction de Cochrane que les changements étaient seulement envisagés en raison d’une « couverture médiatique intense, et de critiques », et non parce qu’il y avait des problèmes dans le procédé scientifique du rapport. « J’ai eu une réunion très difficile avec le [conseil d’administration] hier », a écrit Karla Soares-Weiser quelques jours plus tard. « Je tiens bon, stressée, mais ça va. »

    Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Parce que l’attaque de Karla Soares-Weiser et de la direction de Cochrane contre leur propre rapport sur les masques illustre comment la pression médiatique et politique a sapé et supprimé des conclusions scientifiques gênantes pendant la pandémie – et continue de le faire. L’incident soulève également des questions sur l’éthique des médias et sur la pertinence actuelle de la direction de Cochrane.

    Lorsque Cochrane a publié son rapport sur les masques de 2023, c’était la septième fois dans un processus qui avait commencé 18 ans auparavant. En 2006, les chercheurs de Cochrane ont examiné la littérature scientifique pour déterminer quelles interventions pourraient arrêter la propagation des virus. Ils n’ont trouvé aucune preuve tangible que les masques fonctionnent. Les scientifiques ont ensuite mis à jour leur rapport en 2007, 2009, 2010, 2011, et 2020.

    Avec les six mises à jour, en examinant à chaque fois de nouvelles études évaluées par des pairs, les chercheurs de Cochrane ont conclu la même chose : il n’existe aucune preuve scientifique solide que les masques fonctionnent pour contrôler les virus. Et à chaque fois, la communauté scientifique a baillé d’ennui. Parce que jusqu’à la pandémie de Covid, personne n’avait envisagé un mouvement politique en faveur des masques. Pas même Zeynep Tufekci.

    « Ne vous inquiétez pas si vous ne trouvez pas de masques », a écrit Zeynep Tufekci dans un article de février 2020 pour Scientific American. « Pour les non-professionnels de la santé, se laver souvent les mains, utiliser généreusement un désinfectant pour les mains à base d’alcool et apprendre à ne pas se toucher le visage sont les interventions cliniquement prouvées les plus importantes qui existent. » En promouvant l’article sur X, Zeynep Tufekci a réitéré ce point : « Les études cliniques montrent que se laver les mains est l’étape cruciale, pas les masques. »

    Mais le mois suivant, un journaliste des médias du New York Times a félicité Zeynep Tufekci pour avoir changé d’avis dans une série de tweets du 1er mars. Cela a été suivi par un essai du 17 mars pour The New York Times qui a convaincu le CDC de modifier ses directives fédérales et de conseiller aux Américains de porter des masques.
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    Ce qui rend tout cela alarmant, c’est que Zeynep Tufekci est une sociologue universitaire, sans formation en médecine ou en santé publique. Et pourtant, elle a réussi à modifier la politique de santé publique avec une série de tweets et un essai suivi, deux mois plus tard, par une prépublication scientifique co-écrite qui promouvait l’obligation de porter le masque. « Nous recommandons que les responsables publics et les gouvernements encouragent vivement l’utilisation généralisée de masques faciaux en public, y compris l’utilisation d’une réglementation appropriée », a-t-il déclaré.

    L’auteur principal de l’étude est Jeremy Howard, un défenseur du masque et entrepreneur australien en logiciels, qui, comme Zeynep Tufekci, n’a aucune formation en santé publique ou en médecine. Le rapport a été plus tard publiée dans un journal médical et reste le seul article que j’ai pu trouver que Zeynep Tufekci a publié dans la littérature scientifique sur les masques.

    Malgré un si mince bilan de publication dans la littérature scientifique, le Raleigh News & Observer (un journal influent parmi les universitaires) a sacré Zeynep Tufekci une héroïne médiatique de la Covid, qui aurait défié le milieu médical et de la santé publique et aurait les faits exacts – mais avec des essais, pas de la science. « Au lieu de mener des expériences en laboratoire liées au Covid-19, elle a utilisé sa plateforme sur Twitter et dans les sections d’opinion de Scientific American, The Atlantic et The New York Times pour informer le public avec des conseils pratiques sur ce qu’il faut faire et pourquoi. »

    Avec le recul, il est difficile de lire cet article – qui célèbre un universitaire pour avoir fait de la science en écrivant des essais – et de ne pas se demander s’il s’agit d’un article satirique pour The Onion : « Un singe résout la théorie unifiée de la physique en un seul tweet. » Néanmoins, Zeynep Tufekci a joué le jeu, étonnée de sa capacité magique à résoudre des problèmes scientifiques complexes sans faire de science réelle – juste écrire des essais.

    « Je n’aurais jamais pensé en un million d’années écrire quelque chose qui disait essentiellement que l’Organisation mondiale de la santé et les CDC et l’établissement médical aux États-Unis et en Europe ont tort », a-t-elle déclaré au journal. Mais un petit obstacle se dressait entre Zeynep Tufekci et l’acceptation totale de l’obligation de porter le masque : Cochrane.

    Lorsque Cochrane a publié sa mise à jour sur les masques en janvier 2023, dans laquelle il a été de nouveau déclaré que l’efficacité des masques était incertaine, les critiques des politiques pandémiques ont naturellement utilisé ces conclusions scientifiques pour mettre en doute les défenseurs des masques. « Les obligations de porter le masque étaient un échec », a écrit le chroniqueur du New York Times Brett Stephens, citant une interview de Tom Jefferson, l’auteur principal du rapport des masques de Cochrane. « Ces sceptiques, qui étaient furieusement moqués comme des hurluberlus et parfois censurés en tant que ‘désinformateurs’ pour s’être opposés aux obligations, avaient raison. »

    L’ascension de Zeynep Tufekci à la notoriété publique est étroitement liée à sa défense des masques. Lire cette chronique dans The New York Times, le journal le plus important du pays, et où elle a également travaillé, a dû être irritant pour elle. Trois jours après la chronique de Stephens, Zeynep Tufekci a envoyé un e-mail à Cochrane pour une interview. Mais au lieu de contacter Jefferson ou l’un des scientifiques qui ont rédigé la rapport, Zeynep Tufekci s’est adressée directement à Michael Brown, l’un des éditeurs de Cochrane. Elle a également demandé s’il pourrait la présenter à Karla Soares-Weiser, rédactrice en chef de Cochrane, ce que Brown a accepté.
    ‘L’ascension de Zeynep Tufekci à la notoriété publique est étroitement liée à sa défense des masques.’

    Quelques jours plus tard, Karla Soares-Weiser a écrit dans un e-mail à un responsable de Cochrane qu’elle avait été « en contact avec le NYT au sujet du rapport sur les masques », demandant de l’aide pour répondre aux questions. « Je navigue dans une situation difficile », a écrit Karla Soares-Weiser par e-mail. Pendant ce temps, Zeynep Tufekci a contacté Jefferson pour un commentaire, mais il l’a ignorée.

    Le lendemain même, le Times a publié l’essai intitule « les masques fonctionnent » de Zeynep Tufekci. Étant donné la manière dont fonctionne le journalisme américain, l’article avait très probablement été rédigé et édité avant qu’elle n’ait contacté Jefferson la veille au soir pour obtenir un commentaire. Bien que 12 scientifiques différents aient été impliqués dans l’écriture et la recherche du rapport sur les masques Cochrane, Zeynep a mis en avant Jefferson. Elle l’a nommé plusieurs fois dans son essai pour avoir fait des déclarations présumées fausses sur la pandémie. Quelques heures plus tard, Cochrane a précipité la déclaration de Karla Soares-Weiser, puis s’est excusé auprès des auteurs du rapport. « Nous espérions vous informer tous avant la publication mais avons été pris de court par le NYT et avons dû nous précipiter pour publier notre déclaration, » a écrit Cochrane par e-mail aux auteurs du rapport.

    Cela n’a pas été bien reçu par les auteurs. « Je ne parlerai pas pour les autres mais je suis profondément bouleversé par le déroulement de ces événements, qui se sont produits sans notre connaissance, » a répondu Jon Conly, professeur et ancien chef du département de médecine de l’Université de Calgary. Il a insisté sur le fait que Cochrane avait sacrifié les auteurs du rapport. « Très naïf de penser que vous et le [rédacteur en chef Karla Soares-Weiser] avez parlé aux médias du NYT (sans nous en informer) et que vous leur avez fait confiance et qu’ils n’ont pas immédiatement publié ce que vous avez dit, surtout avec cette femme qui est bien connue comme une écrivaine controversée. »

    « Il n’y avait aucune intention de vous sacrifier ou de sacrifier qui que ce soit, » a répondu Brown, « puisque je me sacrifierais moi-même en tant qu’éditeur responsable de la publication. » Il a ajouté qu’il avait dit à Zeynep Tufekci qu’il soutenait le rapport et lui avait demandé de contacter les auteurs du rapport pour obtenir leurs déclarations.

    Conly m’a confirmé plus tard que Zeynep Tufekci — qui n’a pas répondu à de nombreuses demandes de commentaire — ne l’avait jamais contacté, même s’il est nommé comme auteur correspondant du rapport, que Zeynep Tufekci aurait dû contacter pour un commentaire. « Je ne sais pas avec qui Zeynep Tufekci aurait dû correspondre pour trouver l’un des auteurs qui aurait été d’accord avec elle, » a déclaré Conly.

    Comme je l’ai vu dans la correspondance interne, les éditeurs de Cochrane ont ensuite commencé à discuter de la manière de gérer les répercussions de la déclaration de Karla Soares Weiser. Brown leur a rappelé que la mise à jour utilisait le même langage qu’en 2020 et que des révisions étaient maintenant suggérées parce que Cochrane reculait devant les critiques des médias, et pas parce que la science a fait une erreur. « Bien que je sois d’accord que les changements proposés au [résumé] ajoutent de la clarté, ce n’est que sous une couverture médiatique intense et des critiques que ces révisions ont été suggérées, » a écrit Brown.
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    The real Covid conspiracy

    By Ian Birrell

    Cherchant un autre point de vue pour calmer les critiques de la déclaration de Karla Soares-Weiser, Lisa Bero, professeur de médecine à l’Université du Colorado et conseillère éthique de Cochrane, a suggéré que Cochrane publie les commentaires soumis par des tiers qui critiquaient également le rapport sur les masques. « Cela devrait être publié dès que possible (après avoir été vérifié pour diffamation ou obscénité), » a écrit Lisa Bero. « Il est important que les lecteurs sachent que les critiques ne sont pas seulement venues par les médias, mais aussi par les canaux formels que nous avons. »

    Mais selon Conly, le rapport avait déjà fait l’objet d’un examen par des pairs approfondi et détaillé. « Si le rédacteur en chef et l’officier éthique conspiraient pour trouver des critiques par la suite, » m’a-t-il dit, « cela semblerait être contraire à l’éthique. »

    Pendant ce temps, la déclaration de Karla Soares-Weiser et l’article de Zeynep Tufekci avaient un effet significatif en dehors de l’organisation, suscitant plusieurs articles de presse ainsi que des moqueries envers les auteurs du rapport sur le masque sur les réseaux sociaux. Laurie Garret, reporter lauréat du prix Pulitzer et auteur de plusieurs livres sur les pandémies, a accusé les auteurs du rapport sur le masque de fraude. « [C]es rigolos ont sapé la confiance du public dans [les masques] & la volonté des entreprises/gouvernements de promouvoir leur utilisation, » a-t-elle posté sur X. (Il est à noter qu’avant la pandémie, Garrett a posté sur X en 2018 que les masques ne fonctionnent pas contre la grippe et les autres virus respiratoires. « Nous savons aussi depuis plus de 100 ans que les masques ne servent à rien. »)

    L’argument a même trouve un écho en politique. Témoignant lors de sa dernière apparition devant le Congrès, la directrice du CDC, Rochelle Walensky, a cité la déclaration de Karla Soares-Weiser, affirmant à tort que Cochrane avait « rétracté » l’examen des masques. Le personnel du Congrès a dû corriger son témoignage : « Le manque de confiance dans les responsables de la santé publique devient un énorme problème, » a écrit plus tard un membre du Congrès.

    La nouvelle des actions de Karla Soares-Weiser a même atteint les plus hauts niveaux du gouvernement britannique. Cet été-là, alors qu’elle était à Londres pour un événement organisé par Cochrane, un député l’a invitée à la Portcullis House du Parlement pour expliquer sa déclaration. Cependant, selon un membre du personnel du Parlement, Karla Soares-Weiser a esquivé l’invitation et n’est jamais apparue.
    ‘La nouvelle des actions de Karla Soares-Weiser a même atteint les plus hauts niveaux du gouvernement britannique.’

    Bien qu’il se soit fait remarquer de manière proéminente dans l’essai « les masques fonctionnent », Michael Brown, de Cochrane, m’a dit que le Times avait beaucoup « manipulé » ses commentaires et qu’il n’était pas au courant que Zeynep Tufekci avait fait campagne pour des obligations de port de masque, ni qu’elle avait publié un rapport dont les conclusions contredisaient celles de Cochrane. Dans son premier e-mail à Brown, Zeynep Tufekci avait mis en avant son parcours scientifique, se présentant à la fois comme une chroniqueuse du New York Times et une universitaire avec une formation en statistiques et inférence causale, et un intérêt pour les rapports scientifiques. « J’utilise et je participe moi-même à des rapports (j’en écris bientôt un dans mon propre domaine) et je suis donc familière avec bon nombre des défis et problèmes. »

    C’est pour le moins un embellissement des références de Zeynep Tufekci. Selon Google Scholar, elle n’a publié aucun article académique cette année et le seul qu’elle a publié en 2023 était une tribune dans Nature. Quant à l’article de revue auquel Zeynep Tufekci avait fait référence, il n’a jamais été publié.

    « Je suis une personne de confiance, » m’a dit Brown, expliquant qu’il n’avait jamais vérifié l’historique de Zeynep Tufekci avant de lui parler. « Elle est définitivement plus journaliste que scientifique. Je n’étais pas d’accord avec elle, la façon dont elle l’a ensuite interprété : les masques fonctionnent. »

    « En fin de compte, notre rapport était bien fait, » a déclaré Brown. En ce qui concerne les modifications proposées au langage du rapport, Brown a expliqué que le résumé avait été rédigé par le personnel de Cochrane sous la responsabilité de Karla Soares-Weiser, et non de Tom Jefferson et des autres auteurs du rapport.

    « Elle s’est retrouvée prise dans la tourmente, » a déclaré Brown à propos de Karla Soares-Weiser, ajoutant que ses collègues l’avaient pressée car ils n’aimaient pas les conclusions selon lesquelles il n’y a pas de preuve que les masques fonctionnent. « Ce qui est vraiment difficile pour elle, en tant que rédactrice en chef. »
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    By Geoff Shullenberger

    En septembre dernier, Brown a clairement exprimé son point de vue sur le procédé scientifique lorsqu’il a envoyé un e-mail à l’organisateur d’une conférence qu’il donnait, indiquant que les masques « n’ont pas d’impact majeur au niveau communautaire lorsqu’ils sont promus comme une intervention en santé publique ». Il m’a également dit qu’un rapport scientifique récent paru dans les Annals of Internal Medicine complétait les conclusions de Cochrane. « Au final, les conclusions étaient les mêmes. »

    Mais alors que Cochrane a cessé d’attaquer son propre rapport sur les masques, The New York Times continue de promouvoir la déclaration selon laquelle « les masques fonctionnent » — malgré des preuves contraires. En mai dernier, le journal a publié un essai de John M. Barry de l’Université Tulane. Dans son article, Barry a écrit : « Les masques posent une question beaucoup plus simple. Ils fonctionnent. Nous savons qu’ils fonctionnent depuis 1917, lorsqu’ils ont aidé à protéger les soldats d’une épidémie de rougeole. »

    Pourtant, nous savons que ce n’est pas vrai. Même Barry le sait. Comme il l’a écrit dans son best-seller, The Great Influenza : « Les masques portés par des millions de personnes étaient inutiles tels qu’ils étaient conçus et ne pouvaient pas empêcher la grippe. Seule la prévention de l’exposition au virus pouvait le faire. »

    Mais comme cela est devenu évident, et comme Brown l’a confirmé lors de notre conversation, les masques ne relèvent plus de la science : « Au lieu de simplement rester du domaine de la science, c’est devenu une question politique. Et les gens se sont rangés d’un côté ou de l’autre, » a-t-il dit. « Et ils ont dit certaines choses, puis ils doivent soutenir ce qu’ils ont dit précédemment. Et ils s’enlisent de plus en plus. »

    Ce que The New York Times a fait a été d’adopter un avis scientifique — les masques fonctionnent ! — et de défendre cette notion comme un décret divin — en ignorant les preuves contraires et en attaquant des chercheurs comme Tom Jefferson qui ont passé des décennies à travailler sur un sujet autrefois obscur. « C’est ce que l’avenir nous réserve, » m’a dit Jefferson. « C’est un monde à l’envers. C’est la mort de la science. »

    Paul D. Thacker is a former congressional investigator who runs The Disinformation Chronicle newsletter, and was awarded a British Journalism Award for a series that investigated COVID-19 pandemic policies.

    #Zeynep_Tufekci #Masques #Cochrane #Polémique

    • https://unherd.com/about-unherd

      The Western world is divided and uncertain. In the realms of politics, morality, science and culture, establishment opinion is skittish, but assertive — quick to form a consensus and intimidate dissent into silence. Meanwhile, increasingly powerful anti-establishment voices are fast forming into their own tribes.

      UnHerd tries to do something different — and harder. We are not interested in contrarianism, or opposition for its own sake; but we make it our mission to challenge herd mentality wherever we see it.

      This may be to speak for people who are otherwise dismissed; to challenge lazy consensus; or to make the argument for dimensions of existence that are lost in the din. We seek out thinkers who can bring the broader wisdom of history, philosophy, science and religious thought to bear on the current moment.

      We try to give a platform to the overlooked, the downtrodden and the traduced; and to people and places that the world has chosen to forget.

      We have no allegiance to any political party or tradition. Our writers often disagree with each other. Our approach is to test and retest assumptions, without fear or favour.

      The effect, we hope, is to get a little bit closer to the truth — and to make people think again.

      Welcome to UnHerd.

      Dans la presse occidentale, quand on nomme les gens en général, on parle de « troupeau » alors que dans celle de tradition marxiste on évoquera plutôt « les masses laborieuses ». Deux salles, deux ambiances ...

    • @monolecte : ce « machin » est une histoire qui traîne aux Etats-Unis : "comment décrédibiliser Zeynep Tufekci, dont l’audience - notamment via The Atlantic ou le NYT - devient de plus en plus importante (et certes, elle peut parfois se prendre la grosse tête... mais ses interventions cnstruites - hors Twitter/X, donc - sont en général très instructives.
      La présentation de leur site est significative : "nous ne sommes pas (ce que Freud lisait très bien comme « nous voulons en fait ») là pour faire de l’opposition systématique".
      J’ai écrit un papier sur le rôle joué par Zeynep Tufekci lors de la pandémie du Covid.
      https://www.annales.org/enjeux-numeriques/2023/en-2023-03/2023-03-17.pdf
      Sur le débat spécifique des masques, il me semble que c’est surtout une question de regard à porter sur les statistiques. Le masque ne suffit pas si la proximité est longue, mais il est utile lors de passage. Et puis, même s’il s’avérait inutile du point de vue strictement médical - je doute... - il aurait toute son importance dans la construction d’une sortie de la crise du Covid. Quand le simple fait de sortir était interdit, le masque permettait de desserrer l’étau, et donc de reconstruire du vivre ensemble.
      Je ne suis pas toujours d’accord avec ce que je pointe : ce sont mes archives pour réfléchir.

    • Pourquoi je pense que c’est de la merde : ne définit pas ce dont il parle. Masque = rien.

      Pour parler d’efficacité, on distingue les ≠ masques. Le chirurgical a été utilisé à tort dans un contexte de pénurie, de panique et de méconnaissance du bousin. Il sert à protéger les autres des expectorations et des gouttelettes… et ne sert donc à rien dans le contexte d’une contamination en population générale par un bousin aéroporté.

      Résumer à « le masque ne sert à rien » est donc d’une extrême médiocrité intellectuelle : il faut parler des masques conçu pour lutter contre ce type de contamination : FFP2, FFP3, N95, etc.

      Il faut parler de la manière dont c’est porté et des contextes. Il faut parler de la qualité de l’air.

      Il faut aussi citer ses sources : des études démontrent que ça ne marche pas. Lesquelles, par qui, avec quel matos, dans quel contexte ?

      Parce que justement, les masques adaptés et bien portés ont claqué au sol tout ce qui est aéroporté.

      Donc, non seulement ce torche-cul est mensonger et diffamant, mais en plus, c’est dangereux.

    • Tout à fait.
      Mais je trouve que de plus en plus le discours de droite plus ou moins extrême utilise le modèle discursif qui fut celui de l’ultra-gauche pour diffuser ses idées. Cette article en est un exemple frappant.
      Cela fut vraiment sensible en France avec les anti-vax.
      Et le problème, quand on suit un peu les débats internes aux mouvements sociaux, c’est que ce mélange et confusionnisme semble marcher, permettant à des idées et des concepts d’extrême-droite d’infuser dans le monde associatif.
      Entre les stratégies du GRECE d’Alain de Benoist et les libertariens, le retournement linguistique est un danger auquel nous devons faire face. Et peut être même que la meilleure réponse serait de ré-inventer une formulation de gauche des problèmes, une manière nouvelle d’écrire et de penser le monde, loin des slogans faciles et des rodomontades qui ne font au final que de fortifier l’extrême-droite.
      Mais ce ne sera pas facile...

    • que les masques fonctionnent pour contrôler les virus

      Il y a ça aussi, avant même de distinguer de quels types de masque, en tout premier lieu parler de « les virus » n’a AUCUN sens, concernant la diffusion. Ya millions de virus différents, et ils se transmettent de plein de manières différentes. Donc avant de parler des solutions qui marchent ou pas, il faut déjà distinguer de quel virus ou famille de virus précise on parle, et là ensuite on peut dire cette solution réduit ou pas.

      Ensuite il y a effectivement de la même façon « les masques », qui ne veut autant rien dire que « les virus ».

      Et enfin il y a le « ça marche » ou pas qui fait un peu noir ou blanc, alors que pour quasiment toutes les solutions (y compris le vaccin), ya jamais de 100%, c’est juste « ça contribue à réduire un peu/beaucoup/fortement… mais à utiliser avec d’autres choses en plus ».

  • Privatbibliothek und Nachlass Familie Kuczynski| ZLB
    https://www.zlb.de/highlights/berlin-sammlungen/sammlungsuebersicht/familie-kuczynski


    Kuczynski, Jürgen
    1904 – 1997, Wirtschaftshistoriker


    Kuczynski, Robert René
    1876 – 1947, Statistiker

    Kuczynski, Marguerite
    1904 - 1998, Wirtschaftswissenschaftlerin; Übersetzerin

    Im Bibliothekskatalog erfasst: 64.989
    Im Verbundkatalog Kalliope erfasste Autographen: 27.248

    Die Anfänge dieser umfassenden Bibliothek gehen auf das 18. Jahrhundert zurück. Über sechs Generationen und trotz zweimaligen Exils (Frankreich 1846, England 1933 -1945) sammelte und bewahrte die Familie Kuczynski circa 70.000 Bücher und 35.000 Zeitschriften. Zuletzt wurde sie als Arbeitsbibliothek des Wirtschaftshistorikers Jürgen Kuczynski (1904-1997) und seines Vaters, dem bedeutenden Statistiker Robert René Kuczynski (1876-1947) ausgebaut und genutzt.

    Die Bibliothek ist in verschiedene Themenblöcke, wie beispielsweise Literatur zur Geschichte der Arbeiterbewegung und Sozialismustheorie, Wirtschaftsstatistik und Nationalökonomie, Philosophie und Religion, Geschichte, Belletristik sowie französische Literatur unterteilt. Sie enthält auch kommunistische Tarnschriften aus der Zeit des Nationalsozialismus und eine Kriminalromansammlung.

    Die Bibliothek wurde 2002 mit der Unterstützung der Kulturstiftung der Länder sowie der Deutschen Forschungsgemeinschaft von der ZLB erworben.
    Die in der Sammlung vorhandenen Bücher sind im Katalog recherchierbar. Wenn Sie darüberhinausgehende Recherchefragen zur Sammlung haben, können Sie uns hier oder direkt vor Ort im Lesesaal der Berlin-Sammlungen kontaktieren.

    Nachlass

    Der Nachlass gelangte zusammen mit der Bibliothek in die Zentral- und Landesbibliothek. Er beinhaltet Jürgen Kuczynskis gesamten handschriftlichen Nachlass mit privater, wissenschaftlicher und politischer Korrespondenz. Außerdem die Manuskripte seiner Werke und diverse Lebensdokumente. Weiter befinden sich auch der Nachlass des Statistikers Robert René Kuczynski sowie Dokumente der Wirtschafts- und Literaturwissenschaftlerin Marguerite Kuczynski, geborene Steinfeld (1904-1998), der Ehefrau von Jürgen Kuczynski und Nachlassteile früherer Generationen in der Sammlung.

    Bereitstellungsort: Lesesaal Berlin-Sammlungen

    #Arbeiterbewegung #Sozialismustheorie #Wirtschaftstheorie #Wirtschaftsstatistik #Geopolitik #Britische Geschichte #Deutsche Geschichte #1525-1998 #Monographien #Zeitschriften #Jahrbücher #Privatbibliothek #Nachlass

    Robert René Kuczynski
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Robert_Ren%C3%A9_Kuczynski

    deutscher Ökonom (1876-1947)
    ...
    wurde 1897 mit der Dissertation Der Zug nach der Stadt promoviert.
    ...
    Kuczynski war nie Mitglied einer Partei, wählte aber in der Weimarer Republik seit 1920 stets KPD, mit der Bemerkung, sie sei die am wenigsten unerträgliche Partei. 1926 erlangte er Prominenz als Leiter des Ausschusses, der das Volksbegehren zur Fürstenenteignung organisierte. Den Antrag zum Volksbegehren stellten dann beim Reichsinnenminister gemeinsam: Ernst Thälmann (KPD), Otto Wels (SPD) und René Kuczynski.

    Nach der Machtübernahme der Nationalsozialisten 1933 floh er auf Grund seiner jüdischen Herkunft mit rund 20.000 Büchern, der Hälfte der Familienbibliothek, nach Großbritannien. Dort lehrte er an der London School of Economics und wirkte als Berater für Bevölkerungsfragen im Kolonialamt. Im September 1943 erfolgte unter seinem Vorsitz die Bildung der Freien Deutschen Bewegung in Großbritannien. 1944 wurde ein dreiköpfiges Präsidium gebildet, dem er wiederum angehörte. Zusammen mit seiner Frau Berta geb. Gradenwitz hatte er sechs Kinder: Jürgen, Ursula, Brigitte, Barbara, Sabine und Renate.

    Verfahren Berta Kuczynski und Robert René Kuczynski, gegen das Deutsche Reich
    https://www.deutsche-digitale-bibliothek.de/item/5QPDQP57LVTJGCXDED234FP3Y6UYKSQO

    Archinform - Landhaus Kuczynski, Berlin
    https://deu.archinform.net/projekte/14212.mobi.htm

    Steglitz-Zehlendorf, Terrassenstraße 16
    https://www.deutsche-digitale-bibliothek.de/item/X5DKXFSM7R2Q6W4Z7SGTQGRPUAYOUWSK

    Das Wohnhaus Terrassenstraße 16 erscheint (...) großbürgerlich, bedient sich jedoch einer gänzlich anderen Architektursprache. 1913 von Muthesius entworfen, fiel es in die Zeit, in der er sich mit der Kritik des Architekten Friedrich Ostendorf (1871-1915) an der „Ungeordnetheit“ seiner früheren Landhäuser auseinanderzusetzen begann. Die von Ostendorf geforderte Rückbesinnung auf das biedermeierlich-bürgerliche Repräsentationsbedürfnis des beginnenden 19. Jahrhunderts kam hier in der Konzeption deutlich zum Ausdruck. Anstelle von Vielansichtigkeit trat die Ausbildung eines kompakten Baukörpers mit symmetrisch entwickelter, mittelzentrierter Schaufassade. Durch das Zurücksetzen des Gebäudes von der Straße und durch die - original erhaltene - Grundstückseinfriedung wird dieser Eindruck noch gesteigert. Auch der Grundriß wurde von Muthesius anders organisiert als bei früheren Häusern. Die Wohnräume gruppieren sich U-förmig um das ovale Mittelzimmer. Diese Direktorenvilla bezeichnete einen Wendepunkt im Werk von H. Muthesius.

    Denkmaldatenbank Landhaus Kuczynski
    https://denkmaldatenbank.berlin.de/daobj.php?obj_dok_nr=09075983

    Obj.-Dok.-Nr. 09075983
    Bezirk Steglitz-Zehlendorf
    Ortsteil Schlachtensee
    Adressen Terrassenstraße 16
    Denkmalart Baudenkmal
    Sachbegriff Wohnhaus & Gartenhaus
    Datierung 1913-1914
    Entwurf Muthesius, Hermann (Architekt)
    Ausführung Weinert (Architekt)
    Bauherr Kuczynski, Robert René

    OSM: Landhaus Kuczynski
    https://www.openstreetmap.org/way/118204788

    Edited 7/2024 by archINFORM
    Changeset #153144907

    Tags
    addr:city Berlin
    addr:country DE
    addr:housenumber 16
    addr:postcode 14129
    addr:street Terrassenstraße
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    building yes
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    name Landhaus Kuczynski
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    start_date 1914
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  • Alla ricerca di litio nei pozzi della #valle_di_Baccano

    I vecchi siti geotermici individuati da #Enel nel #Lazio potrebbero contenere importanti quantità del materiale critico fondamentale per la transizione. Due aziende australiane hanno già ottenuto i permessi di ricerca nonostante lo status di area protetta della zona. Promettendo un’estrazione a zero emissioni e impatti. Ma i dubbi sulla sostenibilità ambientale ed economica del progetto rimangono

    “Ecco, qui siamo al centro della valle. L’acqua non è presente, ma se facciamo una buca a neanche due metri troviamo la prima falda”, racconta Alessandro Mecali, geologo consulente del Parco di Bracciano-Martignano nel Lazio, facendo strada a piedi tra la vegetazione della valle di Baccano, chiusa a cerchio dalle colline.

    Siamo nel punto più basso di una conca che nasconde una potenziale miniera, un vecchio cratere vulcanico che fino al XIX secolo ospitava un lago, prosciugato dalla famiglia Chigi nel 1838. L’area è compresa nel Comune di Campagnano, 20 chilometri a Nord dal Grande Raccordo Anulare. L’intera valle è soggetta a vincolo paesaggistico ed è compresa tra due parchi regionali protetti: il Parco di Veio e quello di Bracciano-Martignano, appunto.

    Avanziamo tra le sterpaglie alla ricerca di qualche vecchio pozzo geotermico. Dopo un’ora di cammino, riusciamo a individuare quello che il ministero dell’Ambiente e sicurezza energetica denomina “Pozzo Cesano 8″. Mecali è raggiante: “Non avevo mai visto questi pozzi perché, quando sono stati realizzati, ero piccolissimo”. Un quadrato in cemento, quattro metri per quattro, immerso tra canne e arbusti secchi. Un pozzo anonimo, ma che potrebbe nascondere un tesoro.

    Negli anni Settanta del Novecento, l’Enel qui era impegnata con ricerche sull’energia geotermica. Gli studi rivelarono una forte concentrazione di litio in serbatoi d’acqua ad alte temperature sepolti nelle viscere della valle. Il progetto fu abbandonato, il litio geotermico ritenuto non troppo degno di nota e i vecchi pozzi furono cementati in attesa del domani. Quel domani è arrivato.

    Oggi il litio è chiamato “oro bianco”. È elencato tra le 34 materie critiche fondamentali alla transizione ed è uno dei materiali più ricercati al mondo poiché serve, tra altre cose, a immagazzinare energia nelle batterie delle auto elettriche. Basti pensare che nel 2022 è stato venduto per oltre 80mila dollari alla tonnellata.

    Proprio nel 2022 uno studio dell’Istituto di geoscienze e georisorse di Pisa (Igg) ha elencato le aree più promettenti per il litio geotermico in Italia. “Questo argomento è diventato molto attuale -spiega Andrea Dini, primo ricercatore dell’Igg-. Il nostro è un inventario. Non di miniere, perché quelle vengono aperte quando si sa che c’è un giacimento, ma delle zone più promettenti per il litio”.

    Il luogo che stiamo visitando, la caldera di Baccano, è appunto tra queste. “Siamo usciti con questo studio che ha smosso un po’ le acque. Ma l’argomento era già nell’aria”, commenta Dini. Tanto che questa valle ha attirato attenzione su di sé persino da oltreoceano.

    Due gruppi estrattivi australiani, la Vulcan Energy e l’Altamin, hanno ottenuto tra il 2021 e il 2022 permessi di ricerca di litio geotermico nella valle di Baccano. In particolare, la Vulcan ha già siglato contratti di fornitura con gruppi automobilistici e avviato una collaborazione con Enel green power, che detiene i dati delle vecchie ricerche ed è leader globale nella geotermia. Le società richiedenti stanno valutando i dati d’archivio senza esplorazioni geofisiche.

    Nel Lazio sono state approvate licenze di ricerca anche in altre località. “Nella richiesta presentata all’Ente parco, c’era una planimetria con una vasta area che andava da Sutri, Monterosi, Nepi, Campagnano, Formello e arrivava fino a Cesano”, racconta Marsilio Gregori, geometra del Parco di Veio. Lo incontriamo nella sede di Sacrofano, uno dei luoghi per i quali è stato chiesto un permesso di ricerca.

    Permessi che a volte suscitano dubbi. Nella valle di Baccano, in particolare, la Regione Lazio ha concesso due licenze contigue, stabilendo che non comportano interferenze con l’ambiente. Eppure, sono in molti a non fidarsi. “Non siamo per niente contenti di questa storia”. “Siamo contrari. Dovranno pur fare un sondaggio tra la popolazione”. “Da quanto ho capito, se vogliono espropriano”. “Io abito qui dietro. Non possiamo nemmeno collegarci alla rete del gas, perché siamo in area vincolata, e quelli pensano alla miniera di litio”. Sono gli umori raccolti tra i residenti della valle mentre, seduti al bar “Il Baccanale”, prendiamo un caffè prima di incamminarci. Ma il timore è fondato?

    Il sindaco di Campagnano, Alessio Nisi, dice che “per come viene descritto il modello di estrazione del litio in Italia e Germania, si tratta di una tecnica sostenibile che non impatta sull’ambiente”. Il progetto Zero carbon lithium si basa su una metodologia sperimentale, la Direct lithium extraction, e cioè la produzione di litio da acque geotermiche. Rispetto ai metodi tradizionali, ha un basso impatto ambientale e non produce emissioni. Quando si parla di estrazione di litio, viene in mente l’estensione delle cave australiane o le distese desertiche cilene. Un impatto inaccettabile in una zona come questa, con ampie aree protette.

    Per Dini, il ricercatore dell’Igg, non è così: “È un metodo molto meno impattante rispetto a quanto si vede nel deserto di Atacama, in Cile. Lì, l’impatto è enorme. Basta andare su Google Earth e ci si rende conto”. Qui si tratterebbe invece di individuare il giacimento in profondità e portare l’acqua ricca di litio in superficie con pozzi profondi a circuito chiuso. “L’acqua calda si fa passare attraverso un impianto industriale dove si estrae il litio in maniera selettiva. Rimane un fluido esausto che non viene rilasciato nell’ambiente, ma reimmesso in profondità nel giacimento per ricaricare il sistema”, conclude Dini.

    Il geologo Alessandro Mecali aggiunge una considerazione: “Quando si fa sperimentazione è fondamentale il monitoraggio continuo e verificare se ci sono abbassamenti del terreno. Altro discorso è l’impianto. Devono essere adottate tecniche innovative anche lì, visto che siamo dentro a un parco”. In teoria, la ricerca scientifica sembra escludere effetti negativi nell’uso di questa tecnica. Ma resta ancora tutto da vedere.

    “A oggi, si parla solo di ricerca, non di nuovi fori -riprende il geometra del Parco di Veio durante la nostra visita a Sacrofano-, c’è un vincolo di interesse paesistico nella valle di Baccano, ma con parere speciale delle autorità è aggirabile. In più, siamo tra due parchi. Secondo l’articolo 8, legge regionale 29/97, nelle aree protette è vietata l’estrazione”. Cerchiamo di capire che cosa potrebbe succedere se si dovesse passare a una fase estrattiva in zone protette. Per ragioni di pubblica utilità, la giunta regionale può autorizzare deroghe alle misure di salvaguardia, prescrivendo le modalità per tutelare i luoghi. La giunta potrebbe, cioè, approvare, a condizione che vengano rispettati limitazioni e controlli a spese del proponente. Ma il decreto legge sulle materie prime critiche del 25 giugno 2024, che adegua la normativa nazionale alle disposizioni europee, supera queste considerazioni: dalla data in cui la Commissione europea li riconosce come strategici, i progetti assumono la qualità di pubblico interesse nazionale e gli interventi necessari alla realizzazione sono “indifferibili e urgenti”.

    Il sindaco di Campagnano propone di individuare soluzioni a lungo termine, in un quadro di partenariato pubblico-privato, così da coinvolgere i Comuni interessati. “Che impatti positivi si vogliono immaginare per Campagnano? Se un’area ha una data risorsa, facciamo in modo di utilizzarla coinvolgendo il territorio in un percorso virtuoso”. Già perché la domanda latente sulla bocca di tutti è sempre la stessa: chi beneficerà di questa risorsa? Sarà equo il corrispettivo previsto a favore delle comunità locali? O forse le società minerarie dovranno ricorrere a incentivi pubblici per far fronte alla concorrenza globale? Ma, soprattutto, quanto litio si può estrarre da qui? Su questo risponde Alessandro Mecali di ritorno dall’escursione: “Dipende dalle dimensioni del serbatoio. Ci sono stratigrafie, i dati dell’Enel, si può calcolare”. Quindi occorre considerare costi-benefici e la durata operativa dell’impianto. “È quanto stanno valutando queste società”, conclude.

    Restano ancora molti nodi da sciogliere prima di vedere se l’oro della valle luccicherà davvero. Non ultima la questione del prezzo. Il formidabile crollo dei prezzi nel 2023 (circa -80%), e il protrarsi del ribasso nel 2024, è forse indicativo di una tendenza? L’offerta del minerale è stata così alta da aver superato la domanda. Si parlerà ancora di oro bianco?

    https://altreconomia.it/alla-ricerca-di-litio-nei-pozzi-della-valle-di-baccano
    #lithium #matières_premières #extractivisme #Italie #Baccano #Critical_raw_material_act (#Crma) #terres_rares #Latium #transition_énergétique #Parco_di_Veio #Parco_di_Bracciano-Martignano #Pozzo_Cesano_8 #caldera_di_Baccano #Vulcan_Energy #Altamin #Enel_green_power #licences #Alessio_Nisi #Campagnano #Direct_lithium_extraction #Zero_carbon_lithium #environnement #géothermie

  • Kenya’s protests played out on walkie-talkie app Zello - Rest of World
    https://restofworld.org/2024/zello-walkie-talkie-kenya-protests

    Nairobi witnessed massive protests in June as thousands of young Kenyans came out on the streets against a proposed bill that would increase taxes on staple foods and other essential goods and services. At least 39 people were killed, 361 were injured, and more than 335 were arrested by the police during the protests, according to human rights groups.

    Amid the mayhem, Zello, an app developed by U.S. engineer Alexey Gavrilov in 2007, became the primary tool for protestors to communicate, mobilize crowds, and coordinate logistics. Six protesters told Rest of World that Zello, which allows smartphones to be used as walkie-talkies, helped them find meeting points, evade the police, and alert each other to potential dangers.

    Digital services experts and political analysts said the app helped the protests become one of the most effective in the country’s history.

    According to Herman Manyora, a political analyst and lecturer at the University of Nairobi, mobilization had always been the greatest challenge in organizing previous protests in Kenya. The ability to turn their “phones into walkie-talkies” made the difference for protesters, he told Rest of World.

    “The government realized that the young people were able to navigate technological challenges. You switch off one app, such as [X], they move to another,” Manyora said.

    Zello was downloaded over 40,000 times on the Google Play store in Kenya between June 17 and June 25, according to data from the company. This was “well above our usual numbers,” a company spokesperson told Rest of World. Zello did not respond to additional requests for comment.

    “None of us saw this coming,” Moses Kemibaro, CEO of Nairobi-based digital strategy firm Dotsavvy Africa, told Rest of World. “In this instance, however, what we saw was unprecedented in terms of the scale … The young people are able to use technology in a way the older generation did not anticipate.”

    Zello has been used during emergencies, disaster management, and protests in several parts of the world. In 2014, the app featured prominently in Venezuela’s anti-government demonstrations, allowing people to communicate anonymously. In 2017, rescuers used Zello to find and save at-risk people in the eye of a hurricane in Texas.

    The same year, protesters in Canada used it to organize blockades, while the Russian government blocked Zello after a group of truckers used it to organize a three-week strike.

    Kenyan protesters “needed to move and coordinate things quickly and that’s exactly why they used the app,” Kemibaro said. “It is better than WhatsApp groups because it is instant. The app is mostly used in logistics but in this instance, it was used in something completely different.”

    Zello downloads have declined since the first week of the protests. Kemibaro said the app’s usage in Kenya will further taper off as the protests die down. “Zello was the right product, the right platform, at the right time and scenario. I don’t know if it has the longevity to go beyond that,” he said.

    #Outils_numériques #Mouvement_social #Kenya #Zello

  • Integrating #community-based_monitoring (CBM) into a comprehensive learning-to-action model
    https://redasadki.me/2024/07/14/integrating-community-based-monitoring-cbm-into-a-comprehensive-learning-t

    According to Gavi, “community-based monitoring” or “CBM” is a process where service users collect data on various aspects of health service provision to monitor program implementation, identify gaps, and collaboratively develop solutions with providers. By engaging service users, CBM aims to foster greater accountability and responsiveness to local needs. #The_Geneva_Learning_Foundation’s innovative learning-to-action model offers a compelling framework within which CBM could be applied to #immunization challenges. The model’s comprehensive design creates an enabling environment for effectively integrating diverse monitoring data sources – and this could include community perspectives. #health_workers as trusted community advisers… and members of the community A distinctive feature of TGLF’s (...)

    #Global_health #continuous_learning #global_health #HRH #Human_resources_for_health #Immunization_Agenda_2030 #learning_strategy #zero-dose_children #Zero-Dose_Learning_Hub_ZDLH_

  • #ZéroExcuse

    En novembre 2023, le Comité exécutif d’IndustriALL a approuvé une nouvelle politique sur la violence et le harcèlement basés sur le genre (VHBG), la misogynie et le sexisme. Cette initiative reflète l’engagement, tel qu’énoncé lors du Congrès d’IndustriALL en 2021, de maintenir une position de tolérance zéro à l’égard de la VHBG et de toute violation des droits humains et des droits des femmes dans le cadre de ses opérations et des activités associées.

    Cette politique vise à élaborer une culture de dignité et de respect au sein d’IndustriALL et de ses affiliés, en soulignant l’importance d’éradiquer la violence liée au sexe, la misogynie et le sexisme. Elle met l’accent sur l’éducation et la sensibilisation à ces questions, en s’alignant sur les dispositions de la Convention 190 de l’Organisation internationale du travail (OIT). Elle établit également des procédures claires pour traiter les plaintes liées au harcèlement sexuel, à la misogynie et au sexisme qui se produisent dans le cadre des activités d’IndustriALL.

    Lire le texte en entier :
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/07/01/zeroexcuse

    #feminisme

  • Marion Maréchal accusée d’avoir dilapidé l’argent de Reconquête Extrait d’un article d’europe 1

    Au lendemain des élections européennes, éric zemmour a choisi d’exclure sa tête de liste marion maréchal après son appel à soutenir les candidats issus de l’union Ciotti-RN. Et ce mercredi, Le Canard enchaîné révèle que l’ex-vice-présidente de Reconquête aurait dilapidé l’argent du parti durant la campagne, notamment dans la location d’une villa à La Réunion. . . .
    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/politique/cyril-hanouna-marion-mar%C3%A9chal-accus%C3%A9e-d-avoir-dilapid%C3%A9-l-argent-de-reconqu%C3%AAte-je-trouve-%C3%A7a-lamentable-certains-dans-l-%C3%A9quipe-d-%C3%A9ric-zem/ar-BB1oABjS

    Dans l’article du Canard Enchaîné de ce mercredi - extraits
    Les coquettes rémunérations attribuées aux copains de marion maréchal .
    Quatre de ses proches, via leurs sociétés de conseil ont siphonné 500 000 euros . . . .
    L’ancien skinhead niçois philippe vardon . . . ne s’est pas contenté d’empocher 6 mois durant, de confortables émoluments mensuels de 4700 euros net.
    Il a aussi intégré des proches parmi les permanents de l’équipe de campagne, faisant salarier son petit frére, benoit vardon pour 2850 euros mensuels.
    Le loyer de son logement dans l’ouest parisien (1581 eurs) était lui aussi pris en charge.
    La proprio de ce bien n’est autre que la mère de frédéric reusseau, le président de l’association de financement électoral de marion maréchal pour la campagne européenne (AFEMMPCE). Une bien belle histoire de famille.

    Jolies piaules et classe affaires
    En février, la tête de liste de reconquête ! se rend à La Réunion au chevet des compatriotes qui vivent sous le seuil de pauvreté. (La 1er, 25/1).
    Pour ses 2 nuits sur place son équipe lui réserve un airbnb une villa à 941 euros.
    Un déplacement express pour la modique somme de 21 71 euros, rien que pour les quatre allers-retours Corsair en classe business aux noms de marion maréchal, nicolas bay, agnés marion et éve froger. Peu ou prou 15 smics.

    #argent #lepen #lepen #fn #extrême_droite #en_vedette #marion_maréchal-le_pen #extrême_droite #zemmour #eric_zemmour #extremedroite #femme

  • Plotone chimico. Cronache abissine di una generazione scomoda

    In queste preziosissime memorie sul colonialismo italiano in Etiopia e in particolare sulla strage di #Zeret, al rigore della testimonianza storica si intrecciano la pietà e l’amore per un popolo e un paese che hanno lasciato il segno nell’animo del soldato italiano #Alessandro_Boaglio. La società e la cultura indigene vengono viste con gli occhi di chi tornato in patria ricorda, rivive e rivede in chiave diversa comportamenti, azioni e stragi efferate delle quali l’autore è stato protagonista, essendo partito per l’impero come sergente maggiore di un reparto chimico.

    https://www.mimesisedizioni.it/libro/9788857501567

    #livre #Italie #Italie_coloniale #histoire_coloniale #colonialisme #Ethiopie #colonialisme_italien

    –—

    ajouté à la métaliste sur le colonialisme italien:
    https://seenthis.net/messages/871953

  • Opinion | Scarlett Johansson’s Voice Isn’t the Only Thing A.I. Companies Want - The New York Times
    https://www.nytimes.com/live/2024/05/21/opinion/thepoint#openai-scarlett-johansson

    Par Zeynep Tufekci

    When OpenAI introduced its virtual assistant, Sky, last week, many gasped. It sounded just like Scarlett Johansson, who had famously played an artificial intelligence voice assistant in the movie “Her.”

    On the surface, the choice made sense: Last year, Sam Altman, the C.E.O. of OpenAI, had named it his favorite science fiction movie, even posting the single word “her” around the assistant’s debut.

    OpenAI approached Johansson to be the voice for its virtual assistant, and she turned it down. The company approached her again two days before the debut of Sky, but this time, she said in a blistering statement, it didn’t even wait for her official “no” before releasing a voice that sounds so similar to hers that it even fooled her friends and family.

    In response to Johansson’s scathing letter, OpenAI claimed that the voice was someone else and “was never intended to resemble hers,” but it took Sky down anyway.

    The A.I. industry is built on grabbing our data — the output that humanity has collectively produced: books, art, music, blog posts, social media, videos — and using it to train their models, from which they then make money or use as they wish. For the most part, A.I. companies haven’t asked or paid the people who created the data they grab and whose actual employment and future are threatened by the models trained on it.

    Politicians haven’t stepped in to ask why humanity’s collective output should be usurped and monopolized by a handful of companies. They’ve practically let the industry do what it wants for decades.

    I am someone who believes in the true upside of technology, including A.I. But amid all the lofty talk about its transformational power, these companies are perpetuating an information grab, a money grab and a “break the rules and see what we can get away with” mentality that’s worked very well for them for the past few decades.

    Altman, it seems, liked Johansson’s voice, so the company made a simulacrum of it. Why not?

    When you’re a tech industry star, they let you do anything.

    #Zeynep_Tufekci #Intelligence_artificielle #OpenAI #Voice

  • Bär von Berlin: Wie das Wappentier im Titel der Berliner Zeitung bekämpft wurde
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/baer-von-berlin-wie-das-wappentier-im-titel-der-berliner-zeitung-be


    Berliner Original: 2008 lebten neben der 1979 im Berliner Zoo geborenen Bärin Petzi dort auch ihre Tochter Siddy (geb. 1991) und Bärenmann Bernie (gest. 2009). Petzi wurde berühmt, als sie 1983 ihrem Gehege entkam und durch den Zoo promenierte. Sie starb 2014 im hohen Bärenalter von 35 Jahren. imagebroker/imago

    21.5.2024 von Maritta Adam-Tkalec - Zum 79. Zeitungsgeburtstag: Der Berliner Bärenkrieg gegen „die berlinischste aller in Berlin erscheinenden Zeitungen“. Erinnerungen an eine Posse aus dem Kalten Krieg.

    Große Schnauze, dickes Fell, feines Gehör, guter Riecher. Mal wild, mal gemütlich – der Bär ist das Tier zur Stadt. Wäre er nicht seit 700 Jahren das Berliner Wappentier, man müsste ihn dazu machen.

    Berlin ohne Bär? Nicht vorstellbar. Die Stadt ist voller Bären: Buddy-Bären, Brunnen- und Brückenbären, Bären auf Polizeiuniformen, Briefköpfen, Dokumenten. Als Pandabären aus China in die Stadt kamen, war das eine Staatsaktion. Als Eisbär Knut aufwuchs, schmolzen die Berliner schneller dahin als das Eis der Arktis. In Zoo und Tierpark leben Malaienbären, Brillenbären, Schwarzbären. Die Berlinale verteilt goldene, silberne, bronzene …

    Aber ein Braunbär? Ein einziger? Sieben Jahre lang, 2016 folgende, lebte die Stadt ohne einen leibhaftigen Vertreter der einst heimischen Art. Die Stadt glaubte, ohne ihr Maskottchen auszukommen. Das konnte nicht gutgehen. Den letzten freien Bären Preußens traf übrigens 1741 eine Kugel – bei Stettin, das seinerzeit zu Brandenburg gehörte.

    Um 1280 war der Bär zum ersten Mal in einem Siegel der Stadt Berlin aufgetaucht. Von dem Historiker Werner Vogel, bis 1995 Direktor des Geheimen Staatsarchivs Preußischer Kulturbesitz in Berlin-Dahlem, stammt die These, die selbstbewussten Bürger der aufblühenden Kommune Berlin hätten in ihrem Siegel den Stadtnamen symbolhaft ausdrücken wollen und dafür volksetymologisch die erste Silbe gewählt – die klang wie Bär. Ursprünglich leitet sich der Stadtname allerdings ab von slawisch Brlo: trockene Stelle im Sumpf.

    Wie der Bär von Berlin auszusehen habe, darüber herrschte durch die Jahrhunderte Streit – man zankt ja gerne um Symbole! Mal lief er auf allen Vieren, mal zu voller Größe aufgerichtet. Mal sah er eher aus wie ein borstiges Wildschwein, mal wie glatt gestriegelt. Als der Hohenzoller Friedrich II., genannt Eisenzahn, den Berliner Bürgern 1433 ein kurfürstliches Schloss vor die Nase setzte und ihre profitablen Privilegien beschnitt, verpasste er auch dem Wappenbären ein Halsband samt Kette – auf dass sich die meckernden, stolzen Berliner gut merken, wer fortan der Herr in der Stadt war.

    Es war ein großer Moment, als vier Jahre nach der Gründung des Deutschen Reiches 1871 schließlich auch der Bär, nunmehr Symbol der kaiserlichen Reichshauptstadt, von seiner Kette befreit wurde und zum Zeichen der zunehmenden bürgerlichen Macht eine fünftürmige Mauerkrone aufs Haupt bekam.


    Am 22. August 1945 erschien die letzte Ausgabe der Berliner Zeitung ohne das Bärensignet im Titel.B erliner Zeitung.


    Einen Tag später, am 23. August 1945, hatten die Berliner die neu gestaltete Ausgabe in der Hand: mit der prägnanten Schrift im Zeitungstitel und dem Bärenwappen. Die Artikel künden von der dramatischen Lage im Sommer 1945. Berliner Zeitung.

    In den Titel der Berliner Zeitung trat der Berliner Bär am 23. August 1945, drei Monate nach dem Ersterscheinen am 21. Mai 1945. Das war genau vor 79 Jahren. Einer der Redakteure der ersten Stunde, er zeichnete mit dem Kürzel H.E., erinnerte sich zehn Jahre später: „Als es 1945 darum ging, für die Berliner Zeitung einen Zeitungskopf zu entwerfen – zunächst halfen wir uns mit den großen Lettern einer zwischen Trümmern aufgefundenen Plakatschrift – war man sich darüber einig, dass im Zeitungskopf selbstverständlich auch der Berliner Bär, das Stadtwappen der deutschen Hauptstadt seinen Platz finden müsste.“

    Der Zeichner Gunter Lupinski setzte ihn in die Mitte des Titels, und dabei blieb es. Er wählte die Form mit der fünftürmigen Mauerkrone und dem aufrecht gehenden Bären mit ausgestreckten Pranken und herausgestreckter Zunge.

    Um irrigen Geschichtsumdeutungen vorzubeugen: Das war kein russischer Bär, den die sowjetische Besatzungsmacht in den Titel befohlen hätte. Vielmehr wollte die erste Generation der Redakteure – eilig zusammengerufene, aus dem Untergrund aufgetauchte Antifaschisten und erste Exilheimkehrer – nach eigenem Bekunden zeigen: „Wir machen die berlinischste aller Zeitungen.“ Mit Wappenbär und im Bewusstsein von Berliner Traditionen.

    Rudolf Herrnstadt, legendärer Chefredakteur der Berliner Zeitung, war seit 20. Juni 1945 in diesem Amt (und sollte es bis 1949 ausüben). An eben jenem Tag übergab die sowjetische Kommandantur die Zeitung in die Verantwortung des Berliner Magistrats. Herrnstadt war also maßgeblich an der Aufnahme des Bären in den Titel beteiligt – und am Einsatz der kräftig-markanten und zugleich eleganten Frakturschrift, die seit dem 23. August 1945 die Zeitung unverwechselbar macht.

    1948 brach dann der Berliner Bärenkrieg los. Was da los war, teilte das angegriffene Blatt am 21. Januar mit – unter der Überschrift „Haben die Sorgen?“ und in betont spöttischem Tonfall: West-Berliner-Blättchen seien wieder einmal veranlasst worden, ihre Leser mit dem „ungewöhnlich zeitgemäßen und erschütternden Problem des Bären“ im Kopf der Berliner Zeitung zu behelligen: „Ausgeruhte Köpfchen des Magistrats waren in der Tat einfältig genug, die offensichtlich arbeitslose Rechtsabteilung der Stadt mit der feierlichen Eröffnung eines Bärenkrieges zu beauftragen.“

    „Auf in den Bärenkrieg“

    Als erste Kampfhandlung habe ein Rechtsanwalt die Berliner Zeitung beauftragt, den Bären zu entfernen, andernfalls werde man vor Gericht ziehen. Ein Rechtsgrund für die Forderung liege nicht vor. Der Magistrat arbeite in aller Eile an einem neuen Wappengesetz, „das offenbar als ‚Lex Berliner Zeitung‘ den lächerlichen Forderungen wenigstens nachträglich eine juristische Begründung verschaffen“ sollte. Der kampfeslustige Schlusssatz lautet: „Auf in den frischfröhlichen Bärenkrieg!“

    So putzig das klingen mag, so ernst waren die politischen Hintergründe – global wie lokal: Der Kalte Krieg war just in den Monaten davor voll ausgebrochen. Am 12. März 1947 hatte US-Präsident Harry S. Truman die sogenannte Truman-Doktrin verkündet. Ihr Kern, die Zwei-Lager-Theorie, garantierte allen Staaten, die sich von der Sowjetunion bedroht fühlten, die militärische Unterstützung „im Kampf um die Freiheit“.

    In Berlin hatten freie Wahlen am 20. Oktober 1946 der SPD einen Sieg beschert. Im April 1947 wählte die Stadtverordnetenversammlung Ernst Reuter zum Oberbürgermeister: Die sowjetische Kommandantur legte ihr Veto ein, Reuter konnte sein Amt vorerst nicht antreten. Bis zum 7. Dezember 1948 war deshalb die Sozialdemokratin Louise Schroeder Oberbürgermeisterin von Berlin. In ihre Amtszeit fiel der Bärenkrieg.

    Er endete am 10. November 1948 und die Berliner Zeitung titelte „Der Bär bleibt“. Das Kammergericht, das als letzte Instanz über die Klage des Magistrats auf Entfernung des Bärenwappens zu entscheiden hatte, hob das erstinstanzliche Urteil des Landesgerichts Zehlendorf (Der Bär soll weg) auf, wies die aus politischen Gründen und ohne Rechtsgrundlage geführte Klage des Magistrats ab. Die Kosten wurden dem Magistrat auferlegt – also dem Steuerzahler. Der Kommentator des siegreichen Blattes übermittelt den unterlegenen Klägern im Westen süffisant „herzliches Beileid“.


    Täglich erschien das „Bärchen“, eine Lokalglosse, ganz nah dran am Berliner Alltag. Mal brummte Bärchen, mal freute es sich. Hier (17. Dezember 1975) bekommt es Antwort nach einer Bärchen-Kritik am Service im Mitropa-Restaurant im Ostbahnhof. Berliner Zeitung

    Weil der Bärenkrieg den Redakteuren viel Spaß gemacht hatte, boten sie dem Petz vom Titel auch im redaktionellen Teil eine tragende Rolle: Von Dezember 1948 an erschien als tägliche Lokalglosse die „Bärchen-Ecke“. Da brummte Bärchen, wenn es etwas Ärgerliches zu berichten gab. Oder Bärchen freute sich, wenn es Löbliches sah. Bärchen wurde bald zur populärsten Rubrik im Ost-Berliner Zeitungswesen, es kamen Leserbriefe mit der Bitte „Bärchen brumm doch mal“ über dieses und jenes Ärgernis. Die gut gelaunte Kritik machte offenbar so manchem Amt Beine.

    Im Herbst 1949 entschloss sich der Berliner Verlag, den Berlinern zwei echte, lebende Wappentiere zu schenken: Jette und Nante zogen am 30. November in den seit 1945 verwaisten Bärenzwinger im Köllnischen Park, gleich neben dem Märkischen Museum. Sechs Jahre später wird berichtet: „Nante und Jette sind inzwischen dick und rund geworden und das lebende Beispiel dafür, dass es seither vorwärts und aufwärts geht.“ Zehntausend Menschen besuchten den Zwinger jedes Jahr, ein Verein feierte die Bärengeburtstage.

    Die letzte Stadtbärin, Schnute, starb 2015. Eine Nachfolge im Bärenzwinger durfte es aus Tierschutzgründen nicht geben. Das Interesse an dieser Art von Tierhaltung war ohnehin abgeflacht. Zudem bekommt man es seit ein paar Jahren ja wieder mit dem wilden Raubtier zu tun – und das kostet Sympathie: Als der sogenannte Problembär Bruno 2013 Bayern erschreckte, wurde er bald erschossen. Als 2023 Bärin Gaia in Norditalien einen Mann tötete, der durch ihr Revier gejoggt war, wurde sie gefangen genommen.


    Lucifer heißt einer der drei Braunbären-Brüder, die ein naturnah gestaltetes Gehege im Zoo Berlin bewohnen.

    Neu in der Stadt: Bärenbrüder im Zoo

    Seit Herbst 2023 bevölkern wieder drei Exemplare den Berliner Zoo: Die Bärenbrüder Lucifer, Lillebror und Momoa (jeweils vier Jahre alt) wurden aufgenommen, weil ihre Heimat, der schwedische Raubtierpark Orsa, schloss. Sie bekamen ein bäriges Gehege mit Felshöhlen, Totholz und einem Honigbaum. Braunbären leben übrigens die meiste Zeit vegetarisch. Tierpark- und Zoodirektor Andreas Knieriem freute sich und sagte: „Der Braunbär hat als Wahlzeichen der Stadt nicht nur einen Platz im Herzen der Berlinerinnen und Berliner, sondern nun auch wieder im Zoo Berlin ein Zuhause.“

    In der Berliner Zeitung hatte er immer einen Platz, zuletzt – in aller Bescheidenheit – als Stütze des Ganzen an der Basis der Titelseite. Und wer weiß, ob er nicht eines Tages zu neuer Größe wächst.

    #Berlin #Geschichte #Kalter_Krieg #SPD #Zehlendorf #Presse

  • Rathaus Zehlendorf : Bezirkspolitiker geht gegen nackte Frauenskulpturen vor
    https://www.berliner-zeitung.de/news/rathaus-zehlendorf-bezirkspolitiker-geht-gegen-nackte-frauenskulptu

    Die Linke souffre de symptomes qui se déclarent chez les patients quand la mort est imminente. Le champ de vue se rétrécit et des sujets anodins prennent une importance disproportionnée.


    Une solution pour la gauche ?

    Après l’initiative pour le plafonnement du prix du döner kebab le parti s’en prend aux objets d’art. Un élu de gauche compte les nus artistiques près de la mairie à #Zehlendorf et constate qu’ils sont tous de sexe féminin. Sa conclusion : on expose les visiteurs de la mairie à du sexisme. il introduit alors une motion dans le petit parlement de l’arrondissement bourgeois et demande un chiffre égal de statues de femmes et d’hommes nues et habillées.

    Le parti Die Linke à #Steglitz-Zehlendorf a vraiment des choses plus importantes à faire que de défendre les intérêts des habitants des cités ouvrières de l’arrondissement. L’ésthétique d’abord !

    10.5.2024 von Jule Damaske - Die Kunst im Rathaus Zehlendorf zeigt Frauen ausschließlich nackt – während Männer als „Macher“ dargestellt werden, meint Dennis Egginger-Gonzalez. Das will er ändern.

    Das Rathaus Zehlendorf ist gesäumt von mehreren nackten Frauenskulpturen. In den Sitzungssälen blicken ausschließlich Männer, dargestellt als politische Macher und Entscheidungsträger in der Gesellschaft, aus den Bilderrahmen. Ein Bezirksverordneter fordert in einem Antrag an das Bezirksamt, diese Darstellungen zu ändern, um Geschlechtergerechtigkeit auf den Fluren des Rathauses zu schaffen.

    Konkret geht es um die drei Frauenskulpturen „Die Sandalenbinderin“, „Weiblicher Akt“ und die „Stehende Frau“, die allesamt unbekleidet sind. Die Figuren stammen teilweise aus den 1920er Jahren und spiegeln das Kunstverständnis der damaligen Zeit wider. „Doch es ist schon eine merkwürdige Häufung von nackten Frauen“, so der Antragsteller Dennis Egginger-Gonzalez (parteilos für die Linke im Rathaus). Es gebe einen starken Kontrast zu den Darstellungen von ausschließlich bekleideten Männern auf den Fluren im Gebäude.

    „Frauen sollten nicht nur nacktes Beiwerk auf dem Weg ins Rathaus sein“, sagt Bezirkspolitiker Egginger-Gonzalez der Berliner Zeitung. „Frauen werden hier als optischer Schmuck dargestellt, als Objekt sexueller Begierde und als nicht vollwertig.“ Die Kunst verändere das Setting von Sitzungen, teilte auch die Linksfraktion in dem Zusammenhang auf Facebook mit. Das Rathaus sollte ein Ort sein, an dem sich alle Geschlechter auf Augenhöhe begegnen, auch in der Kunst. „Wäre schön, wenn das Patriarchat bald auch in Steglitz-Zehlendorf endet“, so die Fraktion auf Facebook.

    CDU-Fraktion Steglitz-Zehlendorf: Egginger-Gonzalez will Kunst verhindern

    Die CDU-Fraktion im Bezirk wirft Egginger-Gonzalez vor, er wolle Kunst verschwinden lassen. Für eine Stellungnahme war die Fraktion bis zur Veröffentlichung des Artikels nicht verfügbar. „Ich wünsche mir eine Ergänzung der Kunst“, so Egginger-Gonzalez. Er will eine Kunstdiskussion im Rathaus anregen und damit erreichen, dass sich Menschen aller Geschlechter in der Kunstdarstellung wiederfinden. Dafür könne das Bezirksamt Kunst und Skulpturen verwenden, die sich bereits im eigenen Depot befinden. Eine andere Option sei es, die beiden Heimatmuseen in Steglitz und in Zehlendorf für Dauerleihgaben anzufragen.

    Egginger-Gonzalez kann sich auch vorstellen, dass die Bevölkerung sich beteiligt, um das überholte Geschlechterbild zu beenden und neue Kunst an das Rathaus spendet. Beispielsweise könnten durch andere Figuren Kontrastpunkte gesetzt werden. Die drei Frauenskulpturen könnten dem Politiker zufolge auch zusammengestellt und durch eine Beschilderung kontextualisiert werden. Doch wären auch nackte Männerfiguren als Ausgleich eine Lösung? „Warum nicht, wenn man sich darauf festlegt, Nacktheit darzustellen?“, antwortet Egginger-Gonzalez.

    Es gibt jedoch noch ein weiteres Problem. Zusätzlich zur Forderung nach mehr Gleichberechtigung haben Egginger-Gonzalez und die Linksfraktion Bedenken hinsichtlich der Verbindungen des Künstlers Bernhard Butzke zum Nationalsozialismus geäußert. Über den Bildhauer ist dem Bezirkspolitiker zufolge nicht viel bekannt. Bei Nachforschungen fiel Egginger-Gonzalez jedoch auf, dass Butzke schon vor dem Zweiten Weltkrieg Kriegerdenkmäler machte, die aus heutiger Sicht anrüchig seien.

    Das Bezirksamt wird daher aufgefordert, zu untersuchen, wie tief Butzkes Verbindungen zu diesem Regime waren, da er auch in Kunstkatalogen der SS aufgeführt ist. Er soll auch Auftragsarbeiten im NS durchgeführt haben, wie zum Beispiel die Darstellung „arischer Vorzeigefamilien“. Abhängig vom Ergebnis der Untersuchung muss Egginger-Gonzalez zufolge entschieden werden, ob seine Werke weiterhin kontextlos das Rathaus in Zehlendorf schmücken dürfen.

    #Berlin #Steglitz-Zehlendorf #art #censure #politique #gauche #Die_Linke #wtf

    • Le parti Die Linke a abandonné le projet qui constituait sa raison d’être, à savoir l’unification de toutes les tendances des gauches diverses dans le but de défendre les acquis sociaux et de construire une société socialiste à long terme. Depuis sa fondation il a perdu sa qualité de parti socialiste et demeure soit dans le meilleur des cas une sorte d’appendice social-démocrate inutile (pas besoin d’un deuxième parti social-démocrate) de la sphère politique allemande, soit un amalgame de citadins bien-pensants de « gauche » sans intérêt pour le commun des mortels.

      Je plains les camarades socialistes qui essayent encore de sauver le projet échoué malgré la domination du parti par ses fonctionnaires payés par l’état capitaliste et réactionnaire (pour ne pas le décrire par de pires adjectifs) allemand. La corruption morale fonctionne.

      La leçon à tirer de l’expérience échouée est qu’un parti ou mouvement socialiste doit se tenir à l’écart du système parlementaire. Les pragmatiques du parti dont quelques personnes que j’estime beaucoup ont choisi par contre de se réunir sous les ailes de la femme de l’ancien patron du SPD Lafontaine. On verra où le destin les conduira.

      La section du parti en Thuringe avec son premier ministre Bodo Ramelow survit dans la fachospère au milieu de sa moyenne montagne, mais c’est un autre monde où depuis 1989 il n’y a jamais eu la moindre perspective socialiste.

      Le reste du parti Die Linke tourne autour de soi-même et a apparamment perdu ses liens avec avec les gens ordinaires comme moi qui ont besoin d’une perspective à long terme et de soutien dans leurs combats quotidiens.

      Dans ce pays où les héritiers de l’empire nazi ont triomphé sur l’atavisme staliniste on ne construit pas de projet socialiste. Les camarades social-démocrates sauront le détruire comme ils l’ont fait en 1919, après 1974 au Portugal et en 2015 en Grèce.

      Je crains que lAllemagne et l’Union Europeenne avec soient obligées à traverser encore une catastrophe comme les guerres mondiales avant que ses peuples apprennent à prendre en mains leur destin.

  • Mann der Kultur
    https://taz.de/!866677

    21. 4. 2015 NACHRUF Qpferdach, tazler der ersten Stunde, ist tot

    Er war ein tazler der ersten Stunde. Einer, der wie die meisten den Job als Taxifahrer, am Zapfhahn einer Kneipe oder im Hörsaal einer Uni mit dem taz-Kollektiv tauschte, ohne genau zu wissen, wie das geht: Redaktion, Zeitung, Journalismus.

    Einer, der das „learning by doing“ ebenso praktizierte wie das Wollen und den Willen, eine andere, bessere Tageszeitung zu machen – und dem das Omen der Medienbranche, dass dieses Projekt eines Haufens von Spontis und ChaotInnen ohnehin zum Scheitern verurteilt sei, herzlich egal war.

    Aus dem Ruhrgebiet nach Berlin gekommen, kannte ihn hier unter seinem Namen Hans-Joachim Wacker niemand, er war „Qpferdach“ – seine rote Mähne lieferte den Namen und passte bestens zum linken, radikalen Programm der frühen taz.

    „Qpfer“, wie wir ihn im Hause nannten, war eine Marke, er baute den Kulturteil der Berliner Lokalausgabe auf und war in der Berliner Szene bald bekannt wie ein bunter Hund. In den 1990ern ging er zum Berliner Stadtmagazin Tip, wo er als Chef vom Dienst und stellvertretender Chefredakteur zu einer Institution wurde – bis zu seinem Abschied vor einigen Jahren, der aber nicht in einen klassischen Ruhestand mündete. Vielmehr in noch mehr Zeit, seiner großen Leidenschaft – dem Radfahren – zu frönen, nicht nur in Berlin und Umgebung, sondern auch im Ausland.

    Vergangene Woche kam Qpferdach auf Mallorca ums Leben – durch einen Hirnschlag nach einem Sturz vom Rad. Ein schneller und „schöner“ Tod für einen passionierten Radler? Vielleicht, aber mit 66 Jahren war Qpfer doch eigentlich noch zu jung, um sich aus der Welt zu verabschieden. Was nicht nur seine Frau, Kinder und Enkel so empfinden, sondern auch seine alten Mitstreiter aus der taz. Möge er in Frieden ruhen. MATHIAS BRÖCKERS

    #Berlin #Zeitung #Kultur #Journalismus #Geschichte

  • Opinion | The Point: Conversations and insights about the moment. - The New York Times
    https://www.nytimes.com/live/2024/04/02/opinion/thepoint#avian-flu-cows-outbreak

    The discovery of the country’s second human case of H5N1 avian flu, found in a Texas dairy farm worker following an outbreak among cows, is worrying and requires prompt and vigorous action.

    While officials have so far said the possibility of cow-to-cow transmission “cannot be ruled out,” I think we can go further than that.

    The geography of the outbreak — sick cows in Texas, Idaho, Michigan, Ohio and New Mexico — strongly suggests cows are infecting each other as they move around various farms. The most likely scenario seems to be that a new strain of H5N1 is spreading among cows, rather than the cows being individually infected by sick birds.

    Avian flu is not known to transmit well among mammals, including humans, and until now, almost all known cases of H5N1 in humans were people in extended close contact with sick birds. But a cow outbreak — something unexpected, as cows aren’t highly prone to get this — along with likely transmission between cows, means we need to quickly require testing of all dairy workers on affected farms as well as their close contacts, and sample cows in all the dairy farms around the country.

    It is possible — and much easier — to contain an early outbreak when an emergent virus isn’t yet adapted to a new host and perhaps not as transmissible. If it gets out and establishes a foothold, then all bets are off. With fatality rates estimated up to 50 percent among humans, H5N1 is not something to gamble with.

    Additionally, H5N1 was found in the unpasteurized milk of sick cows. Unpasteurized milk, already a bad idea, would be additionally dangerous to consume right now.

    Public officials need to get on top of this quickly, and transparently, telling us the uncertainties as well as their actions.

    The government needs to gear up to potentially mass-produce vaccines quickly (which we have against H5N1, though they take time to produce) and ensure early supplies for frontline and health care workers.

    It’s possible that worst-case scenarios aren’t going to come true — yet. But evolution is exactly how viruses get to do things they couldn’t do before, and letting this deadly one have time to explore the landscape in a potential new host is a disastrously bad idea.

    #H5N1 #Zeynep_Tufekci #contagion #Santé_publique

  • Opinion | Who’s to Blame for Those Kate Middleton Conspiracies? |Conversations and insights about the moment. - The New York Times
    https://www.nytimes.com/live/2024/03/26/opinion/thepoint#kate-middleton-russia-interference

    Par Zeyneo Tufekci

    Who’s to Blame for Those Kate Middleton Conspiracies?

    A British government source, reportedly, told the British newspaper The Telegraph that “hostile state actors” — China, Russia and Iran — are “fueling disinformation about the Princess of Wales to destabilize the nation.” British morning shows promptly picked up the story, comparing it to election interference.

    It’s certainly possible that countries with a history of online conspiracy mongering played some role in amplifying the most salacious rumors about Catherine, the Princess of Wales. But it’s also undeniable that large numbers of people — and celebrities and newspapers and everything else — were intensely interested in the princess’s whereabouts.

    The claim about foreign bots and the Princess of Wales is just the latest of similar claims of foreign interference or social media manipulation made without convincing public evidence. Young people are dissatisfied with President Biden’s policies over the Israel-Hamas war? Blame TikTok. Consumer sentiment soured amid high inflation and housing prices? Must be social media!

    If our institutions turn foreign meddling on social media into the new “the dog ate my homework,” it will become an easy excuse to ignore public dissatisfaction with divisive policies. And how will such claims be believable when they actually involve consequential foreign meddling in elections?

    There is nothing mysterious about the Kate Middleton rumors and conspiracies. She completely disappeared from view amid conflicting claims about her whereabouts. Then photo agencies conceded that the one photo the palace released of her and her children was doctored. Because the royals cultivate a headline-grabbing parasocial relationship with the public, the topic merged with the global water cooler chat online and rumors ran wild.

    But there is a lesson. Kensington Palace is the latest institution to discover that lying to the public will make people suspicious. Mistrust will swirl on social media, as valid questions and bonkers conspiracies percolate.

    It was true for the pandemic and for the war in Gaza. It’s true in the royals’ case, too. Western institutions should first worry about shoring up their own behavior. Then they can talk about meddling — with evidence, please.

    #Zeynep_Tufekci #C_est_la_faute_aux_rezosociaux

    • Je suis arrivé à cet âge où il y a des théories du complot sur une certaine Kate Middleton, mais je ne le savais pas, et je m’en fous.

      Avant, c’était les vedettes secondaires qui font la couverture du journal télé vendu à la caisse du supermarché : ça fait bien 25 ans qu’à chaque fois je me demande « mais qui est cette personne ? ». Je vois que maintenant, j’arrive même à passer à côté des théories du complot des interwebz.

  • Berliner Gebietsreform 1938
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Verwaltungsgeschichte_Berlins


    Grenzänderungen der Berliner Bezirke zum 1. April 1938

    Aus heutiger Sicht zeigt die Karte einen Bezirk zuviel, dafür fehlen ein bzw. zwei neue im Osten der Stadt.

    Mit Wirkung zum 1. April 1938 wurden zahlreiche Begradigungen der Bezirksgrenzen sowie einige größere Gebietsänderungen vorgenommen. Dabei kamen unter anderem

    – die Siedlung #Eichkamp vom Bezirk Wilmersdorf zum Bezirk #Charlottenburg
    – der westliche Teil von #Ruhleben vom Bezirk Charlottenburg zum Bezirk #Spandau
    - der nördlich des #Berlin-Spandauer_Schifffahrtskanal s gelegene Teil der #Jungfernheide vom Bezirk Charlottenburg zu den Bezirken #Reinickendorf und #Wedding
    - #Martinikenfelde vom Bezirk Charlottenburg zum Bezirk #Tiergarten
    – das Gebiet um den #Wittenbergplatz und den #Nollendorfplatz vom Bezirk Charlottenburg zum Bezirk #Schöneberg
    – das Gebiet südlich der #Kurfürstenstraße vom Bezirk #Tiergarten zum Bezirk Schöneberg
    – ein großer Teil des #Grunewald s vom Bezirk #Wilmersdorf zum Bezirk #Zehlendorf
    – ein Teil von #Dahlem vom Bezirk Zehlendorf zum Bezirk Wilmersdorf
    - der östliche Rand des Bezirks Zehlendorf (in Dahlem nur ein schmaler Streifen, sich in Richtung Süden verbreiternd bis hin zu einem größeren Gebiet im Südosten) zum Bezirk #Steglitz
    - #Späthsfelde vom Bezirk #Neukölln zum Bezirk #Treptow
    – Bohnsdorf vom Bezirk Köpenick zum Bezirk Treptow
    #Oberschöneweide und die #Wuhlheide vom Bezirk #Treptow zum Bezirk #Köpenick
    - die westlich der #Ringbahn gelegenen Gebiete von #Boxhagen-Rummelsburg und #Friedrichsberg vom Bezirk #Lichtenberg zum Bezirk #Friedrichshain, damals #Horst-Wessel-Stadt.
    - #Wilhelmsruh vom Bezirk #Reinickendorf zum Bezirk #Pankow
    - das Gebiet um die #Wollankstraße westlich der Berliner #Nordbahn vom Bezirk Pankow zum Bezirk #Wedding.

    Bereits in den Jahren 1928 und 1937 war es zu Verschiebungen zwischen Schöneberg und Tempelhof gekommen.

    Unmittelbar nach Ende des Zweiten Weltkriegs machte die sowjetische Militärverwaltung aus heute unbekannten Gründen #Friedenau zwischen dem 29. April und dem 30. Juni 1945 zum 21. Bezirk mit Willy Pölchen (KPD) als Bezirksbürgermeister; danach wurde Friedenau wieder wie vorher ein Ortsteil von Schöneberg. Entsprechend bestand in der Zeit das #Amtsgericht_Friedenau.

    #Berlin #Geschichte #Verwaltung #Bezirke #Nazis

  • Opinion | The Increase in Measles Cases Is Utterly Avoidable | Zeynep Tufekci. - The New York Times
    https://www.nytimes.com/live/2024/02/13/opinion/thepoint#measles-outbreak-vaccine

    The Increase in Measles Cases Is Utterly Avoidable

    The World Health Organization has reported a “staggering” increase in the number of measles cases and deaths around the world. Millions of these victims are in poor countries and war zones, where vaccination programs have faltered because of the pandemic, violence or a lack of resources. In 2022, there were an estimated nine million measles cases globally, with 136,000 deaths.

    Increasingly, measles outbreaks have been taking place in wealthier countries, largely because of vaccine refusal. This is a dangerous situation — and not just for the willfully unvaccinated.

    Measles is airborne, wildly contagious and deadly. While the measles vaccine is greatly protective, losing herd immunity against the disease would result in many victims, and not just those who are willfully unvaccinated.

    A small percentage of fully vaccinated people will develop breakthrough measles infections if exposed to the disease. While their cases may be mild, they can transmit the disease to others. That’s how measles will spread to infants too young to be vaccinated, older people and the immunocompromised. (In the United States, babies get vaccinated against measles between 12 and 15 months of age.) Because the vaccinated can have few to no symptoms, vaccinated breakthrough cases are easy to miss — until that potentially deadly transmission.

    Some Republican politicians and state legislatures have toyed with removing or weakening vaccine mandates against measles, mumps and rubella in children. The number of Republicans who believe parents should be able to forgo vaccines for their children — even if that choice increases the risk of disease to others — is now up to 42 percent. That’s more than double the number before the pandemic, when the percentages were similar between the parties.

    Make no mistake: If efforts to remove these mandates succeed, there will be more outbreaks. Many unvaccinated children will die horrible deaths, while the vaccinated will be largely spared. But many babies, grandparents and immunocompromised patients will get sick and die, too.

    In a sane world, our country would allocate the resources to get vaccines to those in poorer countries and conflict zones and would refuse to budge on compulsory childhood vaccines. The alternative should be unthinkable.

    #Zeynep_Tufekci #Vaccination

  • Google says spyware vendors behind most zero-days it discovers
    https://www.bleepingcomputer.com/news/security/google-says-spyware-vendors-behind-most-zero-days-it-discovers

    Intéressant sur le processus de fabrication du capitalisme de la menace (un pas de plus dans le capitalisme de surveillance).
    Mais quand c’est google qui veut s’en prendre aux entreprises qui vendent des logiciels espions, on ne peut s’empêcher de penser qu’ainsi, ce serait Google qui serait le seul à savoir des choses sur ses utilisateurs. De là à en profiter ? Certainement pas, voyons, un monopole comme ça est plus grand qu’un service public, n’est-ce pas ?

    Commercial spyware vendors (CSV) were behind 80% of the zero-day vulnerabilities Google’s Threat Analysis Group (TAG) discovered in 2023 and used to spy on devices worldwide.

    Zero-day vulnerabilities are security flaws the vendors of impacted software do not know about or for which there are no available fixes.

    Google’s TAG has been following the activities of 40 commercial spyware vendors to detect exploitation attempts, protect users of its products, and help safeguard the broader community by reporting key findings to the appropriate parties.

    Based on this monitoring, Google has found that 35 of the 72 known in-the-wild zero-day exploits impacting its products over the last ten years can be attributed to spyware vendors.

    “This is a lower-bounds estimate, as it reflects only known 0-day exploits. The actual number of 0-day exploits developed by CSVs targeting Google products is almost certainly higher after accounting for exploits used by CSVs that have not been detected by researchers, exploits where attribution is unknown, and cases where a vulnerability was patched before researchers discovered indications of exploitation in-the-wild.” - Google

    Those spyware vendors use the zero-day flaws to target journalists, activists, and political figures as directed by their customers, including governments and private organizations.

    Some notable CSVs highlighted in Google’s report are:

    Cy4Gate and RCS Lab: Italian firms known for the “Epeius” and “Hermit” spyware for Android and iOS. The former acquired the latter in 2022, but operate independently.
    Intellexa: Alliance of spyware firms led by Tal Dilian since 2019. It combines technologies like Cytrox’s “Predator” spyware and WiSpear’s WiFi interception tools, offering integrated espionage solutions.
    Negg Group: Italian CSV with international reach established in 2013. It is known for “Skygofree” malware and “VBiss” spyware, targeting mobile devices through exploit chains.
    NSO Group: Israeli firm famous for Pegasus spyware and other sophisticated espionage tools. It continues operations despite sanctions and legal issues.
    Variston: Spanish CSV providing tailored security solutions. It collaborates with other vendors for zero-day exploits and is linked to the Heliconia framework, expanding in the UAE.

    These vendors sell licenses to use their products for millions of dollars, allowing customers to infect Android or iOS devices using undocumented 1-click or zero-click exploits.

    Some of the exploit chains utilize n-days, which are known flaws for which fixes are available, yet patching delays still make them exploitable for malicious purposes, often for extended periods.

    Google says that CSVs have grown very aggressive in their hunt for zero-days, developing at least 33 exploits for unknown vulnerabilities between 2019 and 2023.

    In the appendix of Google’s detailed report, one can find a list of 74 zero-days used by 11 CSVs. Of those, the majority are zero-days impacting Google Chrome (24) and Android (20), followed by Apple iOS (16) and Windows (6).

    When white-hat researchers discover and fix the exploited flaws, CSVs often incur significant operational and financial damage as they struggle to reconstruct a working alternative infection pathway.

    “Each time Google and fellow security researchers discover and disclose new bugs, it causes friction for CSVs and costs them development cycles,” says Google.

    “When we discover and patch vulnerabilities used in exploit chains, it not only protects users, but prevents CSVs from meeting their agreements to customers, preventing them from being paid, and increasing their costs to continue operating.”

    However, this is not enough to stop the proliferation of spyware, as the demand for these tools is strong, and the contracts are too lucrative for CSVs to give up.

    Google calls for more action to be taken against the spyware industry, including higher levels of collaboration among governments, the introduction of strict guidelines that govern the use of surveillance technology, and diplomatic efforts with countries hosting non-compliant vendors.

    Google is proactively countering spyware threats through solutions like Safe Browsing, Gmail security, the Advanced Protection Program (APP), and Google Play Protect, as well as by maintaining transparency and openly sharing threat information with the tech community.

    #Google #Logiciels_espions #Cybersécurité #Zero_days